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Philosophie Doucoure

Date post: 13-Feb-2018
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  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

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  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    2/45

    L

    DISSERT TION

    PHILOSOPHIQUE

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    3/45

    A l Conseils

    pratiques

    :

    ......................................-....................-.....................-.......

    A 2

    Le

    plan

    :

    ..........................

    ...................-....-----...................... .....................~

    A 2 1 La

    ths :

    ....... . . . ... ...... ... . ............. . . . . . ................ . . . . . . . . . 7

    A 2 2 L antithse : ..................................................................

    .........................

    ............. 7

    A 2 3 La synthse

    :

    . . . .. . . .. . .

    ..

    . .

    . .

    . ... . . . . . . . . .. . 7

    A 3 Corps

    du

    devoir..................................-.--........................................ .......-....-..

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

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    A LA

    DISSERT TION PHILOSOPHIQUE

    A 1 Conseils pratiques :

    *

    La prsentation

    :

    l'expos doit tre clair et crit dans

    un

    langage correct qui respecte la

    syntaxe.

    La

    philosophie utilise le plus souvent des mots et des notions abstraits.

    D

    faut alors

    faire

    trs attention dans le choix de ces mots et de ces riotions

    il

    est ncessaire de consulter

    soit

    un

    lexique ou un dictionnaire philosophique

    .

    -

    Le style philosophique est quelque peu diffrent

    du

    style littraire. Le style philosophique

    exige davantage de sobrit parce qu'il exprime plus l'activit de la raison que de la

    sensibilit. C'est pourquoi

    il

    faut proscrire les fioritures, se mfier des superlatifs et des

    adjectifs Se c u s , surtout viter les expressions fmilires voire argotiques.

    - Le contenu doctrinal n'a pas une importance capitale, il n y a pas d'auteurs tabous et toutes

    les ides sont les bienvenues pourvu qu'elles soient exprimes de manire cohrente.

    Eviter de fGre du

    coq l'ne

    ,

    c'est--dire qu'il ne fiut pas, par exemple , annoncer

    trois facteurs

    propos de

    la

    formation

    d un

    phnomne et oublier d'en analyse~.un:.I1 faut

    avoir de la suite dans les ides. . .

    - Expliquer le sens d'un mot ou d'une expression avant de commenter, c'est--dire, avant

    d'apporter votre rflexion personnelle. Par exemple si on vous demande d'examiner la

    f o d e uivante : Penser c'est dire non

    ,

    vous ne devez pas commencer par d e s t e r

    votre dsaccord, mais par essayer de comprendre cette afErmation en expliquant ce ques

    l'auteur a voulu dire. La critique ventuelle et le pomt de vue personnelle viendront ensuite.

    - L'effort de rflexion doit tre maintenu jusqu' Ia fin du travaii. Eviter de vous laisser

    entraner par

    un

    seul aspect de votre critique ou de votre rflexion; cela peut vous mener:

    1oin.d~ ujet. Eviter par consquent ; i possible

    un

    expos trop long.

    A 2

    Le plan

    :

    ,

    Pour viter les confsions, les redites ,les digressions et les passages artificiels, il est ncessaire

    de ire un plan clair et apparent. Le dveloppement doit comprendre de grandes parties

    divises elles-mmes n paragraphes relies par des phrases de transition. D'une manire

    gnrale, les articulations du plan peuvent se prsenter sous la forme : hse ; antithse et

    synthse. Mais tout cela dpend de la nature du sujet qui est

    gnralement dfinie

    d ns

    l'initiai

    n

    peut retenir deux formes de sujet :

    -.

    les sujets d'explication : ils se reconnaissent par les titres suivants

    :

    Expliquer cette formule..., ou expliquer et commenter.

    Ils comprennent gnralement deux grandes parties dans leur dt5veloppement

    :

    une premire.

    partie consacre l'explication et la comprhension du sujet; et une seconde partie portant

    sur la rflexion personnelle sur le problme expliquer.

    les sujets de discussion : ils comprennent trois grandes parties :

    -

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    T

    a dfinition et l'emression des termes

    : l

    s'agira d

    '

    lucider

    et

    de retrouver demre le s h

    usuel et us des mots, une signification plusjusle, plus adapte ou encore de distinguer le s

    multiple d'un t rm afin de dissiper toute quivoque.

    Par exemple pour analyser le sujet: Dans la nature comme dans la socit ,

    a

    p o u m ~ e

    -

    un laboratoire

    de

    la vie )>..Le ens commun des termes laboratoires

    ,

    pourriture ne nou,

    est d'aucun secours

    pour

    comprendre I'espnt

    de

    ce

    sujet.

    i

    la rflexion personneiie

    :

    il

    n y a

    pas de dissertation sans

    rflexion

    personneiie qui support

    que la pense se dploie progressivement en s'appuyant sur des arments raisonn< ni,

    la digression qui consiste

    s'attarder inutvernent

    sur

    des dtails secondaires en .

    oubliant le sujet.'

    ne

    pas

    aligner les doctrines en laissant parler les auteurs. Par exemple

    :

    ~ e s c a r t e b

    a crit ceci.. . ;Kant a crit

    cela...

    )) Vous vous mettez totalement hors du

    travail

    ne pas rciter un cours, car s'il contient des Iments d e dissertation, l n'est pas

    adapt tel quel au problme que vous avez rsoudre.

    viter les dveloppements descript , anecdotiques ou historiques qui, sans rflexion

    critique personnelle, ne peuvent tenir lieu de dissertation.

    . e pas se rdfbgier demre I'autont d un auteur. Par exemple

    :

    Marx lui-mme a

    crit...

    .

    Nous pouvons adopter la dmarche de tel ou tel auteur

    si

    nous y adhrons.

    . e pas traiter cavalirement les auteurs. Il serait par exemple trs prtentieux d e

    Il s'agit de faire un dveloppement personnel dans lequel s'intgrent les rfrences

    L'utilisation d un savoir e-ma philosophique es tnon seulement lgitime mais souhait,

    .

    seulement

    condition de le matriser.

    ,

    l .

    A.3.3

    a Conclusion

    i l

    La conclusion fournit une rponse prcise la question que constitue le sujet. JI faut donc

    r

    -

    dresser le bilan h a 1 et ne plus soulever de discussion . L'ouverture du sujet sw de nouvelles

    k-

    perspectives en relanant la question pour un dbat ultrieur est possible.

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    B.

    SUJ TS

    TRAXTES

    B.1

    Sujet

    l

    Expliquer

    et

    critiquer cette a h a t i o n

    :

    Qui possde I savoir ne philosophe

    po; lr

    introduction

    :

    Philosopher, c'est aller la qute du savoir, c'est aimer le savoir. il semble ds lors vident que

    la philosophie s'oppose la possession du savoir ; qu'eue

    n est

    pas

    un

    savoir achev, dfinitif

    qu'on peut possder et dire qu'on-est philosophe.

    ,/

    @

    comprend alors cette af3rmation :

    Qui possde le savoir ne philosophe point )).

    Mais qui philosophe donc ? Le philosophe est il celui qui ne sait

    rien

    de tout ?

    orps du j e t

    La philosophie ds sa naissance s'est pose comme amour de la sagesse t du savoir , . A

    c e

    titre , e philosophe se drna~quaitd'emble du sophiste, qui,

    gonfl

    de

    faux: savoir tait

    par ce mme fite ferm

    tout savoir nouveau. Cette

    attitude

    de

    la

    philosophie remonte

    Pythagore (570

    ?

    49 avant J.C). En effet, Pythagore

    qui revient la paternit du mot

    philosophie, n'a jamais os prtendre au titre de sage , c'est--dire de possesseur d;

    savoir mais

    celui plus humble d'ami de la sagesse et du savoir . Aussi tout savoir

    commence par la question, par I'intex~ogation, par l'tonnement. C'est pourquoi, la

    philosophie, Ioin de se rduire une conscience heureuse, satislaite

    de

    la possession de tout

    savoir, est une conscience mquite, insatisfaite,

    consciente

    de ses limits en ce

    qui

    concerne

    l'acquisition absolue du savoir.

    Le

    phiosophe

    n'est

    donc pas celui qui possde le savoir,

    mais

    celui qui est

    la recherche du savoir, celui

    qui

    se pose des questions et qui ne se cramponne

    .

    .

    pas ses rponses comme l'absolu. ..

    A ce sujet l'attitude de Socrate est trs significative. En effet, Socrate, le sage athnien ))

    s'tait donn pour

    mission

    de faire accoucher les esprits par la pertinence de ses questions,

    sans prtendre lui mme pcssder de rponses toutes faites. Le plus souvent,

    il

    laissait ses

    interlocuteurs dans la perplexit, aprs les avoir branls.

    i

    semble vident ds lors que celui qui sait, celui qui possde le savoi. ou qui croit le possder,

    ne le recherche pas et ne peut pas tre philosophe.

    Mais

    qui philosophe donc

    ?

    Cette question a une grande importance par rapport la dfinition mme

    de la

    philosophie.

    La

    premire rponse

    qui

    nous apparat st que la philosophie n3 tp a s en tout cas la possession du

    -

    savoir. L'homme ne peut pas prtendre possder le shoir. Comme l'affirme Platon,

    l'omniscience ne sied qu' Dieu .

    On

    serait tenjpf de dire que l'ignorant est donc

    le

    philosophe en puissance, ne possdant par dfinitiog aucun savoir. Mais il ut vite faire la

    diffrence entre l'ignorant, tout court et l'ignor;cnt ignorant, .Cela n'est pas un simple

    jeu

    de mot, comme le prcise Platon : l'ignorance a

    prcisment

    ceci de fcheux que, n'ayant n i

    beaut, ni bont, n science, on s'en croit suffisamment pourvu. Or, quand on ne croit pas

    manquer -une chose, on ne

    la

    dsire pas

    n.

    Le philosophe

    n est

    donc pas l'ignorant ignorant

    )).

    En raiit, la qute du

    savoir exiie

    une.

    attitude

    critique,

    un

    esprit alerte face aux choses. Cette attention suscite en

    lui

    des

    interrogations et des rponses qui, sans tre exhaustives fournissent des lments

    de

    savoir.

    Voil pourquoi le philosophe n t pendant longtemps considr comme un omniscient, car

    s'intressant tous les domairaes du savoir. Mais, comme Ie dit Heraclite, le philosophe est

    comparable au chercheur d'or, il remue beaucoup, de terre et trouve peu d'or.

    Voil

    pourquoi

    l'tendue du

    domaine

    du

    pidosophe

    n e

    fait

    pas

    de

    lui

    le possesseur

    de

    tout savoir.

    Dans

    une

    ----

    ---

    P a g e Ii

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    7/45

    appris fonder ses penses

    par

    les

    concepts

    philosophiques que nous fournit

    l histoire

    philosophie.

    Ces concepts et notions

    sont

    ussi

    indispensables en

    phiiosophie

    que

    les fom

    e sont en

    mathmatiques.

    Enfin

    pour

    philosopher,

    il st

    ncessaire non

    pas

    de possder

    le

    savoir,

    m is d inst~

    .

    la pense en apprenaut

    les

    philosophies passes.

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    A

    toutes les eiape:; de

    la

    demarclie exprimentale,

    la

    science est pleinement auionorne

    t u e n'admet aucune ingrence trangre. Aucune croyance qu'eue soit religieuse, morale 0

    politique, n'est admise de ce fait en science. Tout ce qui relve de la subjectivit pure est mise

    de ct dans la recherclie scientifique.

    Le

    savant dit - on, avant de pntrer dans son

    laboratoire accroche son manteau de religiosit la porte . Ii

    S

    dpouille ainsi de toutes

    ides reues, des opinions courantes, des convictions, pour ne s'occuper que de

    la

    ralit ( faits

    ) dans son essence. Ce qui..fit que l'exprimentateur est comme un sujet autonome face

    un objet d'tude qu'il peut manipuler sa guise, sans arrire pense. C'en cc qui a fait dire

    ~ e an iaget la scienu: rend l'objet indpendant des sujets en tenant compte p o u les

    liminer, des variations introduites

    n u

    'observateur

    ...

    L

    rsulte de cette indpendance,

    l

    grande objectivit de la science ainsi que sa grande rigueur.

    u

    VU

    de tout csla, on peut a h e r que la science est incompatible avec les

    convictions.

    Mais ceci nous posz'd'emble le problme du fondement, de la valeur de

    la

    sci6nce.

    . . .

    l est certes vrai qu? le savant dans sa dmarche ne se sert pas de croyances prtablies.

    Mais peut-on affirmer avec; certitude qu'il n'a aucune autre conviction

    ?

    Qu'est ce

    qui

    pourrait

    donc motiver sa recherche ?

    Ce sont l des questions qui mritent notre rflexion.

    En effet, on ne saurait comprendre l'abngation, l'audace des chercheurs, si on perdait de vue

    cette grande croyance qu'ils ont en ce qu'ils font. Cette foi st si profonde, si forte

    chez

    certains qu'ils n'hsitent pas

    se sacrifier eux-mmes pour que la vrit scientifique clate en

    plein jour l serait ais aujourd'hui e parler de motivations matrielles ;mais l'histoire de

    l'volution des sciences, du progrs scientifique nous montre que la motivation matrielle

    passait le plus souvent chez les chercheurs en second plan. Par rapport cette ide, on peut se

    rfrer

    Giordano Bruno,

    Galile et bien d'autres qui ont risqu leur vie pour leurs

    convictions scientifiques. Louis Pasteur, illustre aussi:

    bien

    cette gra~.deconviction en la

    science

    ;

    ette foi inbranlable qui reste parfois le seul soutient du chercheur quand il n'est pas

    compris par ses concitoyens. En effet sans cette foi, Pasteur n allait pas pouvoir dcouvrir le

    vaccin antirabique. C'est cette foi qui lui a permis de surmonter les d6couragements dus ux

    multiples Ulsuccs de ses tentatives et mme de faire face'sans flchir aux railleries de ses

    condisciples.

    L'histoire du progrs scientifique est jalonn d'exemples de sacrifice, de

    martyr

    des savants

    dont le seul soutien restait leur foi en ce qu'ils fisaient.

    on peut retenir que si la science dans sa dmarche exprimentale, dans sa

    recherche du vrai se passe bien des croyances prtablies, la foi

    en

    son action, l'amour de la

    vrit lui sert de catalyseur Pour surmonter des obstacles qui jonchent trs s opent son chemin.

    insi

    on ne saurait perdre de mie le fait que

    la

    vrit

    eue mme est gnratrice

    de

    conviction. C'est pourquoi, la vrit scientifique, une fois tablie, s'impose tous pour des

    raisons apodictiques. Elle cre en nous un sentiment de confiance, de certitude de plus en plus

    absolue. Elle cre en nous des convictions. Nous croyons fermement ux vrits scientifiques.

    Nous sommes convaincus de leur vracit, nous avons la certitude qu'elles sont absolument

    vraies ; que la part de l'eneur y est ngligeable. La science elie mme, partir du caractre

    absolu, exact de ses rsultats de ses vrits, devient gnratrice de convictions.

    n

    ne saurait

    Ie contester.

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

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    B 3 Suje t

    Que pensez-vous de cette ide de J.J.Rousseau :

    C e u

    qui

    voudiont traiter sparment la

    politique de la morale, n entendro nt jamais rien aucune de s deux

    > .

    Introduction

    :

    Cette ide de Rousseau sou lve le problm e du rappori de la politique d avec la m orale. E n

    d autres termes,

    il

    s agit du ra pp ort entre l art d administrer et d e grer Ies homm es, et la

    manire dont doivent se com po rter les hom mes en socit.

    La thse que soutient Rousseau ici, c est que pour cerner les faits sociaux, les h o m e s ,

    il

    est

    indispensable de concilier poli tique et mo rale, sans quoi ce, serait peine perdue.

    Absi se pose le problme d e la gestio n morale de I Etat, de l acception volontaire des lois.

    Alors la question qui interpelle l auteur de 1 Emile ou de l ducation

    ))

    (Roussiii),

    9

    ]a

    suivante :

    Comm ent rendre l homm e c orr om pu par la socit, sa dignit d homm e

    c

    naturellement

    bon

    >)

    veloppement

    La pense politique de Rousseau part

    d u

    postulat que l hom me est natureiiement bon >) et

    que c est la socit qui le corrompt

    .

    Dveloppant cette ide, Rousseau montre que

    l homm e naturel n avait aucu ne raison d tre mchant ou d tre goste

    ;

    car la nature lui

    offrait tout ce dont il avait besoin. C est avec l avnement d e la socit civile, qu il perdra tout

    son privilge naturel. Po ur Rou sse au, n ature et socitd s oppo sent donc travers Etat de

    nature et Etat Civil.

    Dans 1 Etat d e nature, dit Rousseau, l homm e est

    u n

    tre solitaire, libre et

    bon. ans Y Et at ivil, il est deven u go iste , et mchant et possde de plus en plus tous les

    vices.

    Tout cela com promet de plus en p lus s on panouissement et sa nature.

    Pour rcuprer cette nature perdue , c est--dire retrouver sa bo nt et sa dignit d antan, il est

    ncessaire selon Rousseau de recouvrir un modle dY Eta t, e m eilleur, celui qui est sign

    par la loi conue, non comme une contrainte extrieure, mais com me l expression de la

    conscience m orale. Un tel Etat est un moyen pour parvenir ce q ue l homm e avait perdu. Il

    n a d autre but que d e raliser

    et

    d e garan tir la hibert et l galit auxqu elles les individus a nt

    naturellement droit. Pour ce faire dit Rousseau, un contrat es t ndcessaire. l s agit de ce pacte

    social par le qu el chacun s engage envers les autres ne reconnatre d autre autorit q ue la

    volont gnrale. Cette volo nt gn rale est loin d tre une puissance extrieure aux individus,

    car elle n est rien d autre q ue la rg le d e la raison, accepte p tou s les membres de la socit,

    mais, que chacun d6couvre en lui-mme quand il carte ses dsirs gostes et chancet

    Grer de s homm es, c est les g rer selon la conscience morale qui assimile la

    loi

    morale.

    Politique et morale concident donc chez Rousseau, un point de vue que E. Kant partage

    entirement.

    En effet, pour l auteur du Criticisme

    (Kant), toute politique doit se soumettre au droit et

    la morale sans pouvoir allguer de mauvais alibis pour s y soustraire : < la vraie politique ne

    peu t donc faire un pa s sans avoir auparavan t rendu homm age la morale )). La morale selon

    Kant, resou d le problme qu e la p olitique est incapable de rso udre . La russite d un

    gouvernement pas se par le fait qu il considre les droits d e l homm e comm e sacrs.

    On

    constate alors, que pour Kant et Rou sseau, lY E ta t oit se faire sur la base de contrat, de

    droit, qui est en fait le pouvoir moral, distiuct de la force, le pouvoir physique.

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    F

    ?

    B.3 Sujc t

    Que pensez-vous de cette ide de J.J.Rousseau

    :

    Ceux qui voudront traiter sparment la

    politique de la mo rale, n'entendront jamais rien aucune de s deux

    ))

    .

    Introduction :

    .

    .

    Cette ide de R ousseau soulve le problme du rapp ori de la politique d'avec la rndrle. En

    d'autres termes,

    il

    s'agit du rapport entre l'art d'administrer et de grer

    les

    hommes

    .

    et

    la

    manire dont doivent se comporter les homm es en soci t.

    La thse que soutient Rousseau ici c'est que pour cerner les faits sociaux, les hommes, il est

    indispensable de concilier politique et morale, sans quoi ce serait peine perdue .

    Ainsi se pose le problme de

    l

    gestion mora le de I'Etat, de l'acception volontaire des lois.

    Alors la question

    qui

    interpe lie l'auteur de 1'

    Ernile

    ou

    ((

    de l'ducation

    >)

    (Rousseau), est la

    suivante

    :

    Comment rendre l'homme corrompu par la socit, sa dignit d'homme t natureliernent

    bon

    Dveloppement

    :

    La pense politique d e Ro assea u part du postulat que l'homm e est naturellement bon )) et

    que c'est l a socit qui le corrompt

    .

    Dveloppant Cette

    ide,

    Rousseau montre que

    l'homm e naturel n'avait aucune raison d'tr e mchan t ou d'tre goste ; car ia.nature lui

    offiait tout ce dont

    il

    avait besoin. C 'en avec l'avn&nent d e

    la

    soci t civile, qu'il ou t

    son

    privilge

    naturel. Pour Rousseau, nature

    et

    socit s'opposent donc travers Efat d e

    nature et Etat Civil. Dans 1'Etat de nature, dit Rousseau, l'homme est

    un

    tre solitaire, h ir e e t

    bon. Dans 17E tat civil.

    3

    est'devenu goste, et mchant et possde de plus en plus tous les

    vices.

    .Tout cela co mprom et de plus en plus son panouissement et sa nature.

    Pour rcuprer cett e nature perdue, c'est--dire retrouver sa bont et sa dignit d'antan, l est

    ncessaire selon Ro ussea u de recouvrir un modle d7Etat,

    le

    meilleur, celui qui -est dsign

    par la loi conue, non comme une contrainte extrieure,

    mais

    comme l'expression de la

    conscience morale. Un tel Etat

    est un

    moyen pour parvenir ce que l'homme avait perda.

    l

    n a d'autre but qu e d e raliser et de garantir

    la libert

    et l 'galit auxquelles les i n h i d u s ont

    naturellement droit Pour ce faire dit Rousseau, un contrat est n6cessaire. l s'agit de ce pacte

    social

    par

    lequel chacun s'engage envers les autres

    n e

    reconnatre d'autre autorit que la

    volont gnrale . Cet te volont gnrale est loin d 'tre une p u i s ~ c extrieu reaux individus,

    car elle n'est rien d'au tre que l a rgle de la ra iso n, a c ~ e p t ~ p a rou s les membres de la socit,

    mais, que chacun dcouvre:

    en

    lui-mme quand

    il

    carte ses dsirs gostes t t

    sa

    mchancet

    .

    'Y .

    Grer des hommes, c'est les grer selon la conscience morale qui assimile

    la

    101 morale.

    Politique et morale cohcident donc chez Rousseau,

    u n

    point de vue que E

    Kant

    partage

    entirement.

    En effet, pour l'auteur du (( Criticisme (Kant), toute politique d oit se soumettre au droit et

    la morale sans pouvoir allguer de mauvais alibis pour s'y soustraire : < la vraie politique ne

    peut donc faire un pas sans avoir auparavant rendu hommage la morale t. La morale selon

    Kant, resoud le prob lm e que la politique est incapable de rsou dre. La russite d'u n

    gouvernement passe par

    le

    fait qu'il considre les droits de l'homm e comm e sacrs.

    On constate alors, que pour

    ant

    et Rousseau, 1'Etat doit se f&e

    sur

    la base de contrat,

    d e

    droit, qui est en fait le pouvoir m oral, distinct de la force, le pouvoir p hysique.

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    11/45

    ?

    -.

    notamment celui de 1'Etat est entrevu tantt com me un problme de force (H obbes, Machiavel

    m

    ..

    He gel M arx) tantt comme un problme de droit et d e morale (Rousseau, Kan t).

    L e problm e de H.obbes et de Rou sseau est don c celui de l'instauration de 1'Etat

    qu

    apparat comme le produit d'un artifice, d'une conv'ention volontaire, d'un pacte ou

    d ' u

    contrat. Ces conceptions constituent une vritable rvolution copernicienne.

    L'Etat ne gravite plus aut.our d e Dieu ou de la nature, l n'est pas plus une institution d ivb

    qu'une chose naturelie, il repose n con trat volontaire et unanime. La seule notioi

    rationnelle d e l'unit

    suffit

    clairer la na ture du pouv oir de I'Etat.

    Hobbes

    et

    Rousseau clbrent ainsi '5s vertus de 1'Etat

    Civil qui

    soustrait l'homm e cette

    16

    solitaire, misrable, bestiale et brve qu 'es t

    la

    vie l'ta t de nature, comme le dirait Hobbe:

    Selon Rousseau, 1'Etat qui d'un animal stupide et born fit un snimiil inte fige nt et

    homme

    .

    P ou r saisissants qu'ils soient ces rapprochem ents ne doivent pas, p ourtan t, n ou s cache

    l'opposition de s gots, des passions. C 'est par raison, par

    calcul,

    par mtrt,

    par

    gosme qu

    l'homme devient social et cette raison ne devient toute puissante que

    par

    ce..

    qu'll

    est a

    service

    d une

    passion fondamentale : la crainte de la mort.

    La

    crainte dua

    :j>Ius tar

    Montesquieu est bien le principe du despotisme.

    Mais pour Rousseau, l ne s'agit p as d e fortifier, de judiier le desp otism e

    dfaillai

    des sou verai ns d e l'ancien rgime,mais de por te r son comble le combat des

    contre l'absolutisme non plus au nom de l'aristocratie (Montesquieu)

    ni

    de la bourgeois

    (Voltaire)

    mais

    au nom de ce peuple qu'il comp rit et aima et qui,

    en

    1789 se reconnut en lu

    Du coup, il s'agit pour Rousseau d'examiner les conditions de possibilit du seul pb w o

    lgitime :

    e

    pouvoir rpublicain et, lorsqu'il s agit d difier me rpublique, on

    a

    besoia d ' r

    autre ciment qu e

    le

    calcd et

    l

    crainte

    Conclus ion :

    Le problme soulev par Rousseau fait ress orti r diffrentes positions. L'analyse de

    positions nous montre que

    la

    gestion d'une socit exige des rgles qui en assuient

    fonctionnem ent et s'imposent aux individus D e tout cela, dcoule une consta nce : to'

    pouvoir

    a

    besoin d'une certaine force. C'est pourquoi en politique, n o t a b e n t dans

    pratique,

    il

    est diBicile de concilier l'ord re public, intrt

    de

    classe et bien etre social.

    politique exige donc un certain sens mo ral )>, qui do it se traduire

    en

    comportement, en ac

    dans tou t ce qu i concerne la gestion des homm es.

    .

    La pense politique de Rousseau est,

    dans

    l e monde moderne

    ,

    un

    grand moment

    remm oration d u politique. Son problme

    est

    le notre

    :L unit

    sacre de

    a

    cit grecque a

    dtruite. Po ur de s raisons conomiques et idologiques, il n'y parmi nous q ue des bourgeo

    c'est--dire de s homm es pnvs

    qui

    n e parlent que d e commerce et d'argent

    .

    No us n 'avo

    plus que les vertus de homme priv. Si nous avons gagn en hiimanit )>

    grce

    pacte, n o u s avons perdu en vertu, c'est--dire en civisme. Comment faire de s h o m

    pnvs qu e no us sommes des citoyens ? Com ment amnager cet espace de la libert publiq

    dont nous avons perdu la notion et le got ? Comment ractualiser l'exprience dont la c

    grecque ft le lieu rel ?

    La finalit du contrat, ce n'est ni la paix n

    .la

    scurit

    ;

    Rousseau est formel sur

    point :

    , il en

    fiit autrement. Dans Ies pays ou t rgnait le proltariat:

    ,

    susceptible de surmonter Ies-.

    idologies, jamais

    les idolog ies n'ont rgne avec

    tant

    de force. L e mamisme s'est lu iau ssi

    transform en idologie. Selon Hen ri Lefbre, dans L somm e et le reste

    )>

    1958)

    ((

    Le terme

    Mieux Marx prconise pour la ru ssite d e la rvolution socialiste, la ncessit d'un pa rti

    d'avan t garde; charg de sau veg ard er la position strictement proltarienn e. Dans une large z

    mesure, on peut parler de coicidence des intrts d'une classe donne avec ceues de la

    majofit de s membres de la socit; d e l parler de science , l y 'a un pas qu'il ne faut pas

    franchir. L'histoire rcente des luttes rvolutionnaires montr que les intellectuels,

    spcialistes de la culture et de l'iaologie n'ont plus de privilge de possder

    un

    degr de

    consc ience suprie ur (avant-gardi&e). Les faits sont ttus , ils so nt

    ,

    le plus souvent sduits

    par le Saint Graal incarnation d e la richesse) et ne vivent plus qu e po ur le pouvoir et pour

    Conclusion

    pioduction matrielle. Aussi,

    d une

    ma nire gnrale, on ne saur.ait com pre ndre l 'ensemble des

    lments constitutifs de la conscience sociale sans les ramener

    la base structurelle qui

    I'engendre.

    La

    reprsgtat ion de l ' idologie comme

    un

    rapport invers n'est pas en ralit

    un

    handicap par rapport l 'intrt q ue le mancisrne p o ~ t eur eue.

    Page40

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    24/45

    Aristote : 384

    -

    3 A.J.C.

    La M ta ~h ysiq ue u ~ hi loso6hie remire :

    -

    Le

    Problme de l'tre

    :

    i

    La mtaphysique est d h i e comme

    l

    science d e I'tre en tant q u3 re ou de s princifies et

    causes de I'tre et de ses att niu ts essentiels

    D

    Elle rpon d la question : Qu'est ce qui fait qu un tre est ce qu'il est ? Ex : Qu'est ce

    qui

    fait

    qu'un chevaI est

    un

    cheval

    ?

    l s'agit de dterminer le sens de EST > dans la dfinition (Etre).

    .Est ))

    peut

    servir

    dsigner l'attniut essentiel ou le propre d'une pan et d'autre part il sert

    dsigner l'accident.

    ii y' a donc deux formes d'tre . L'tre du propre ex le rire est le propre de l'homme)

    et I'tre d e l'accident ou l'tre facultatif

    (ex

    . l'homm e est noir) on peut constater que I'tre du

    prop re comm e celui de l'accident suppose l'tre d'une substance

    : Ex

    le rire

    ou Ie noir

    n'ont

    f

    : leur sens que lors qu'il sont atthbus quelque chose. C'en prcisment ce quelque chose,

    qui sert de

    support

    l'accident comme l'essence qu'on appelle substance. Dans notre

    exemple, Homm e est do nc la substance prem ire supp ort des attributs possiiles .

    La

    substance*

    est ce qui n'est p as prdicat de lui-mm e : ar exemple

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    25/45

    1

    3

    a

    '?

    donc Socrate est mortel.

    .

    ..conclusion

    Grce aux concepts gnraux (homme et mortel) on a-e la vrit de l individu (Socrate)

    .

    Le concept se caractrise par sa omprhemion (ensemble des caractres qui le dfinissent) ei

    par son extension (ensemble des individus auxquels l s applique).

    Le syllogisme se soucie plutt du raisonriement formel indiffremment du contenu

    ;

    pourvu

    qu il n y

    a

    pas de contradiction.

    Tous les hommes sont noirs

    Ce raisonnement est fonneiiement correct

    or Jacques est

    un

    homme

    et matriellement

    faux

    Conect en ce sens

    donc Jacques est noir

    r

    Le syllogisme devient logiquement faux quand la conclusion introduit

    une

    contradiction

    Exemple : tous les hommes sont des vertbrs

    or je suis un vertbr

    donc je su sun homme.

    i

    Ce syllogisme est logiquement incorrect et la conclusion est abusive car

    si

    I attn but (vertbr)

    convient

    l homme, il ne lui est pas essentiel (i homme n est pas le seul vertbrt).

    Par exemple, si l me est

    Ia

    substance formelle des corps anims, les vivants ont une dignit

    ontologique variable,selon qu ils possdent oit une me vgtative (Plantes), soit une me

    sensitive animaux) soit

    plus,

    une me rationnelle qui

    spcifie

    l tre

    hum inum m

    Tous

    les mouvements (changement de quantit en quantit) trouve leur origine dans l existence

    d un premier moteur fi-mme immobile, acte pur, possdant toute Ies perfections. Tel est Ie

    i

    Dieu d Aristote.

    :

    Le

    Dieu d Aristote Pour faire passer les choses particulires de

    la

    puissance

    l acte (de l ide

    d e

    pilon su pilon)

    il

    ft necessaire

    qu il

    existt dj

    un

    8tre n acte pour oprer de tel

    riiouvement. Partant de cause cause, on en arrive forcement

    une premire cause

    q u i

    n a pas

    de cause, c est--dire qui ne passe pas d une puissance

    un

    acte

    ;

    qui est acte pur(puisque

    cause premire) et immobile(puisque ne changeant pas). Cette cause premire, cause O*elle-

    iiiZnie est l tre premier objet de l mtaphysique.

    IIicu

    est

    donc le premier moteur lui-mme immobile (parce que en ce

    qui

    le cancerne personne

    a

    LHmorale d Aristote :

    ~ s t o t e

    st

    partag entre

    un

    eudmonisme (toute action tend vers la recherche du bonheur qui

    est li la

    vertu

    et un inteiiectualisme moral (le bonheur se trouve dans la contemplation de la

    vrit ( science ) qui en nous dtachant des accidents du monde, nous fait goter une

    ,baLitude totale afin

    de

    temprer nos apptits)

    1

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    26/45

    E P I C m

    342 -

    3 4 1

    -

    27 A.I.C)

    Atomisme : C'est le fondement de la doctrine physique d'Epicure.

    J

    emprunte cette doctrine

    Democnte en y introduisant une vanautc spcifique : la dclinaison ou le clinamen

    qu'il doit

    lui-mme

    Lucrce. Chez Epicure, la dclinaison des atomes est l'action grce

    laquelle, lorsqu'ils iornheni d a n s le

    v i d c

    iis peuvent s'agglomkrer selon leurs qualis

    respectives pour former les corps.

    S il partage avec Democrite la conception selon laqueiie l'univers est tout entier constitu

    d'atomes t du vidc,

    il

    se dmarque de lui par l'introduction du clinamen. Le clinamen permet

    --

    ainsi Epicure d'inscrire le Libre arbitre dans l'me humaine dans sa constitution puisque les

    atomes particulirement subtils qui la composent en bnficient. Le but de la physique

    atomisme) Epicurienne est de librer les hommes des superstitions

    qui les accablent. Elle

    -

    constitue

    le

    fondement thorique de (d'art de vivre )) en montrant qu'il st inutile de chercher

    I

    dans les choses les traces d un plan

    divin

    critique du fatalisme de Democrite).

    r

    k e s

    Dieux

    :

    La Libert fonde

    SU

    la spontanit des atomes capables de changer d e direction

    & ; clinamen) assure la possibilit de la maitrise de soi malgr les Dieux

    Les Dieux immortels, sont incapables de faire du

    mal

    aux hommes et la crainte qu'i ls inspirent

    est injustifie car, I'Prne aussi bien que

    Ic

    corps sont mortels Si- tel est le cas

    ;

    es Dieux ne

    peuvent rien ni contre notre corps

    i

    contre notre me aprs la mo n C'en donc mal parler

    d eux

    que de dire qu ils s'occupent de nous, de nos actes de nos prires S'ils existent , ils

    nent quelque part, une vie heureuse, parfaite, exempte de tout souci et ne s'occupent que

    d'eux-mmes (critique du stocisme) .

    ll

    Selon Epicure, les Dieux n'ont aucun -besoin de notre reconnaissance ou de nos prires. Ils sont

    ,tranquilles de toute ternit ,n'ayant jamais connu d'infortune ou d'imperfection.

    Ils

    ne peuvent

    Itre l'auteur de la nature qui a tant d'imperfections

    K L a

    m o r t La crainte des Dieux est Lie c&e de la mort et des clitiments dans l'au-del

    Eu

    1

    ralit, l a mort n'est autre que l'abolition de toute sensation par l dissolutibn du corps et de

    T l ' m e . est

    ux

    de croire en une autre vie ou chacun recevra le juste

    prix

    de ses actes La

    -,crainte de la mort n'est donc plus justifie car ((Tant que nous sommes, la mort n'est pas,

    quand la mort est, nous ne sommes plus )>.Tout e problme se situe au niveau de

    1

    inquitude

    -

    ie

    son attente.

    r

    -inquitude sans fondement par ailleurs, car

    I

    : La mort n'a a u c e rapport ni avec les vivants ni avec les morts; elle n'est

    rien

    pour les

    b-iremiers et les demiers ne sont rim pour elle

    .

    .

    t a connaissance de la physique (tout est atome) doit nous libker de toute peur

    d e

    la mon.

    'est pourquoi

    :

    il

    n

    y

    a

    plus d'eEoi dans la vie pour celui

    qk

    a rellement compris que

    la

    mor t n'a rien d'effrayant

    )).

    Le sag e ainsi clair par la science, ne se

    soucie plus que de sa

    ce qu'elle a de bien de rel : les instants prsents et les mstants heureux dont son me a

    le souvenir @hilosopher c'est apprendre vivre, le philoSophe

    ne

    s'occupe pas de sa

    e Plaisir : il est le commencement et la fin de toute vie he ur os e) et constitue le Bien-Etre

    dont le modle parfit nous est fourni par la vie de dfices que mnent les Dieux

    ienheurew

    dans les inter

    -

    mondes

    1 .

    Cependant

    ,

    observe Epicure, < nous ne voulons

    pas

    .

    arler du plaisir des dbauchs et des jouisseurs

    ) >

    mais celui qui

    est

    accept au telme d u

    discernement rflchi. De l s'impose une distinction entre plaisi& naturels ct ncessair~

    t

    vivre

    de

    peu)

    ,

    plaisirs naturels mais non

    ncessaires

    agrments) et plaisirs

    n i

    naturels

    ni

    :cessaires Iuxc insolent).

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    27/45

    Ln tholopie rvle . Se fonde sur les textes sacrs , la thologie positive s 'appuie

    sur

    la

    tradition. Les parties essentielles de la thologie sont

    la

    tholopje domatique qui porte Sur

    l'tude des dogmes, et le thologie morale qui s'attache dterminer les ond duit es morales

    1

    partir des principes religieux.

    La tholoeie~scolastique Qui s'efforait de concilier les donnes de la foi avec

    la

    raison en

    s'appuyant le plus souvent sur ia'philosophie d'Mstore.

    La tholo~ienpative : Est

    un

    mode d'approche de Dieu qui consiste

    lui

    appliquer les

    propositions ngatives. La mthode ngative ou apophatisme) consiste

    dire ce que Dieu

    n'est pas, lui refser

    tout prdicat.

    ((

    Dieu suprme qu'on connat le mieux e n ne le

    connaissant pas )). Saint Augustin.

    Scolastique

    :

    nom sous lequel

    on

    dsigne la philosophie mdivale

    ou le

    je pense

    est

    unit O@-stive de la co~ ai ssa ncede soi. Cette unit cre partir

    de

    la 'diversit

    impressions, un tout unique. Le je pense >) est acte de spontanit qui prcde tou

    actes de l'entendement,

    une aperception pure qui accompagne toutes les percepi

    empiriques

    ;

    en lui expri t l'unit

    de

    la conscience du moi travers toutes

    reprsentations que l'on peut appeler unit transcendantale en ce sens qu'elle rend pos

    toute connaissance.

    La raison dialectique::

    Facult

    des

    principes,

    la

    raison se rfre aux structures de la pens.

    tant que celle ci s'app e sur des principes directeurs qui permettent une mise en ordre

    donnes de l'exprience. Kant

    la

    dfinit alors comme l'ensemble des principes qui prside

    la connaissance dont

    la

    vrit ne dpend pas de l'exprience )).

    ,

    La raison pratique

    :

    'est un systme considr-;comme contenant le principe a priori

    l'action humaine, c'est--dire

    l

    rgle de moraIit. C'est d'eile que relve les ides de libe

    d'immoralit et de Dieu .en tant que postulats moraux.

    7

    La raison

    pur :

    c'est eue qui contient les principes permettant de connatre quelque

    ch4

    f

    exclusivement a priori Eiie est thorique ou spculativ et concerne exclusivement

    connaissance. Elle fonde la science, mais eile est incapable d'accder au noumne sans tom

    dans les contradictions ou antinomies.

    m

    Les antinomies : ce soqt des contradictions

    qu i

    se manifestent entre deux principes ou

    1

    lorsqu'on prtend les appliquer un cas particulier. Dans le criticisme de

    Kant

    les qua

    antinomies de la raison pure reprent les impasses o la raison aboutit ncessairemc

    lorsqu'elie prtend dpasser les phnomnes et atteindre l'absolu dans la connaissm

    cosmologique. Chacune de ces antinomies (thse ei antithse) sont galement argumentes.

    Impratif catporique : tenne qui dsigne la loi morale chez Kant.

    l

    exprime

    commandement inconditionnel ( la diffrence de

    1 nPratif

    hypothtique dtermin par

    in souhaitte).

    il

    chacun d'agir suivant le principe qu'il voudrait que tout le mon1

    rige en loi universelle.

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    31/45

    .

    ...

    Freud f

    1

    'ti

    n psychnnalvse : mthode d'inve+gation consistant essentiellement dans la

    mix

    en &id&Z

    de la sipification des stru tures psy+ques inconscientes, qui c6-e telles, sont inscoesribl

    directement

    l

    conscience. Autremeiit dit, elle vise

    lucider la isignifcation inconsciente des

    conduites. Elle est

    n

    mme temps

    u i

    technique psychothrapeutique.

    c.:

    L inconscient : premier mode d'expression psychique. C'est tout ce que l'tre apporte en

    naissant. C'est le domaine du psychique o se trouvent concentres des motivations et

    aspirations dont le sens est dtermin par les instincts et chappe au contrle de la conscience.

    L'inconscient s'assimile aux racines profondes du psychisme qui dterminent toute la vie

    .:.

    consciente.

    La

    libido nergie manant de la sexualit et associant amour et gnitalit chez l'adulte

    nomial

    nision

    de la tendresse). c e d i nergie peut investir la peisonne

    du

    sujet lui-mme

    ;

    on

    parle de libido

    du

    moi (narcissisme)j.ou, chez l'adulte normal, elle investit les objets ainsi que

    les personnes.

    La censure : c'est cette force du psychisme qui exclut de la conscience toutes les tendances

    qui

    lui ddplaisent. Elle joue le rle dd g rdien qui

    trie

    les pulsions

    n

    celles qui peuvent

    devenir

    conscientes et les autres sont renvoy6es dans l'inconscient.

    refoulement : c'est le rejet dans l'inconscient des reprsentations des pulsions agressives

    g u exuelles, dont la satisfaction est rprime dans la ralit.

    Le

    a

    :

    c'est le domaine de l'inconscient et des instincts primaires.

    U

    est le rservoir des

    -p.ulsionsinnes (eros et tanatos). l ne connat pas la morale et n'est guid que par lesprincipes

    d u plaisir

    t

    de la

    perne

    a peine est lie

    une augmentation

    de

    l'nergie de l'excitation et le

    plaisr est

    li

    une diminution de cette nergie (poids de l'hrdit).

    Le moi

    ou I epo : il se diffrenciefdu a partir du stade oral. assure la tche d'auto

    conservation. n contrle les exgen

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    32/45

    c 19existenceprcde 19essenc e

    :

    c'est--dire que l'homme existe d'abord, sans raison,

    sans

    justification et qu il se dfinit ensuite.

    l

    est ce qu il se fera. n y a donc pas de nature humaine

    ou d'essence humsine prktablie, l'homme n'existe que dans la mesure o il s e ralise : faire

    en hisant, se faire

    Salaud :

    c'en celui qui prteyd essentialiser les autres

    hommes

    en les rduisant auxfmkt~6Bs

    qu on

    leur assigne et en

    niant

    ainsi

    leur libert.

    8 :

    Autrui

    :

    c'est l'autre, le

    nzo qui

    n estpas

    moi

    et dont le regard me transperce de part en

    part et me chos e

    Autrui,

    ce mixte de proximit et de distance, s'il nous interdit de mettre

    autnll entre parenthses au nom d'une autonomie individuelie (fiction pure, relevant de

    t nause

    :

    sentiment ontologique, elle rvle la contingence de

    l tre

    des choses d h i

    comme en soi ralit objective), et l'absurdit de son exidence qui ne saurait se justifier, alors

    que mon tre m'apparat comme

    un

    pour-soi

    (conscience) caractris par la

    libert.

    La libert

    :

    elle ne s'exprime

    qu en

    situation. la situation est constitue

    de

    l'ensemble des

    conditions et facteurs antrieurs l'acte libre. Mais c'est leprojet qui e h la r a c k de

    la libert

    dans la mesure

    o

    il donne une situation la situation soit pour l'accepter, soit pour la modifier

    \

    dans tel

    ou

    tel

    sens. Par

    mes projets, je suis galement libre l'gard

    de

    moi-mme, car je cre

    ma nature et la remets en question par mes

    choix

    renouvels.

    .

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    33/45

    Culture nationale

    :

    totalit des valeurs

    matrielles

    et

    spirituclles

    res .par

    une

    cours de sa pratique socio-historique.

    Situation

    de classe

    :

    condition

    de

    vie

    de

    quelqu un

    ou

    d un

    groupe qui dtermine

    sa place,

    son

    rle ses

    rapports

    avec les autres dans un contexte donn.

    Amilcar

    Cabral

    \

    9

    k.

    L

    9

    v

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    34/45

    E 4

    Texte

    4

    Notre tche se prcise donc ainsi : nous avons nous afixmer dans le monde actuel ; nous

    sculairement assis dans la nuit de l'inanit ous avons

    nous redresser de toute notre stature

    d'homme

    ;

    nous, depuis si longtemps affairs

    au

    s e ~ c ee l'autre, nous avons

    nous affairer

    notre propre service

    ;

    nous dont l'autre

    a

    si longuement dispos

    ;

    ous devons rentrer dans la

    disposition de nous mmes.

    Et

    natureilcment la dcision de nous assumer, de nous

    a E u m e r ,

    d'tre fiers (nous jusqu'ici si humilis et si humbles), est en mme temps dcision d'assumer

    notre pass, de la valoriser et d'en tre fiers. Seulement, une teUe dcision, pour autant qu'elle

    veut introduire une rvolution radicale dans notre condition

    actuelle,

    exige pour aboutir une

    rupture elle aussi radicale avec notre pass, puisque cette condition provient rigoureusement et

    incontestablement de ce pass.

    La

    volont d'tre soi conduit immdiatement la fire reprise

    en charge du pass, parce que l'essence du soi n'est que le rsultat du pass

    du

    soi ; mais

    le

    pass lucidement et froidement interrog et scrut atteste que I'assujettissement prsent'trouve

    son explication dans la provenance de I'essence du soi, c'est--dire dans le pass du soi et

    nuile part ailleurs. Rvolutionner ia condition prsente du soi signifie donc en mme temps

    rvolutionner l'essence en soi, ce que

    le

    soi

    a

    en propre, ce qu'il

    d'original et d'unique, entrer

    dans

    un

    rapport ngatifavec le soi.

    M.

    Towa

    :

    Essai

    sur

    la problmatique philosophique dans

    I Affique

    actuelle, P 41, Ed. Cl,

    Yaound.

    Lntroduction

    ans ce texte, Towa essaie

    de

    redfinir

    la

    mission de la phdosophie dans le contexte actuel

    afiricain. lpasse au crible

    la

    situation socio-conomique et idologique de l' que actueue

    reconnat

    la

    philosophie une:certabe unbersalite Et dans une optique hglienne, il

    fixe

    les

    contours

    d'une

    philosophie permettant

    l'Afrique de dpasser les idologies ex-mistes

    q u i

    ont tenu leu de philosophie africaine jusqu'alors.

    La

    nouvelle philosophie essayera d'tre

    'autant que possible objective, afin de pouvoir raliser une vritable rvolution politique

    culturelle et idologique.

    Pour parvenir un tel changement radical, Towa, conscient des dif3icults et des risques de

    dviation, recommande

    la

    force, de la dcision et

    une

    grande volont d'tre soi, c'est--dire

    de s'assumer. Certes, cette dmarche de

    Towa

    s'inicxit dans la droite ligne de la fiange

    progressiste des penseurs afiricains. Tout cela nous amne

    nous poser les questions

    suivantes : Peut on rvolutionner une socit s ns rvolutionner ses conditions d'existence

    La

    rvolution est elle une affaire de volont, ou de dcisioq?

    Dveloppement

    ans

    une premire

    partie,

    Towa fait

    une

    description saisissante de la situation

    des

    africains

    l'poque actuelle, f i t de la domination et de l'exploitation sculaires des peuples

    africains, exploitation,

    qui

    se situe

    tous

    les

    niveaux. C'est d ns ce contexte que sont

    survenues les indpendances

    ; qui

    n'ont apportes la situation

    des

    peuples noirs, que de

    changements mineurs ou retouches

    formeiles. Tout ce que nous avons vcu en f i q u e est

    d6sormais un fait historique

    ;

    et les faits sont ttus

    De

    mme qu'on ne

    saurait

    refhire

    l'histoire, on ne saurait nier cette ralit, cette ralit de peuples domins

    et

    brims et

    longuement assujettis.

    La

    question qui

    s

    pose

    a

    ce sujet, c'est comment r e d o ~ e r

    un

    tel peuple,

    s a dignit

    d ' h o m e fibre, prt prendre e n charge son propre destin.

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    35/45

    originale n'est pas sans intrt. Elle permet alors une vritable philosophic, dpouille, d un

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    36/45

    EXERCICES DE COMMENT RES E TEXTE

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    37/45

    -

    pas d envie possible,

    -

    mais la

    possession de cette facult ne suffit

    pas.

    c 11remarque que si les hommes se distinguent les uns des autres, c est cause des diverses

    applications de cette facult

    d ns

    les diverses voies o

    ils

    conduisent les penses :

    -

    les ingalit6s rsultent de l usage que les hommes font

    de

    la raison,

    - inaptitude de cenams hommes savoir par eux-mmes tout le monde n est

    pas

    sage).

    d) Consquence tire par Descartes, le consentement universel n est pas une m ,ue de vrit.

    Exemple

    : les

    f aux savants

    gars

    loin du < droit

    chemin

    1 .

    2. Partie Critique : intrt philosophique)

    a

    la raison

    est

    gale

    en

    tous les hommes. tout le monde

    en

    est

    pourvu.

    cependant

    il

    faut dpasser cette pour parvenir au plein panouissement de

    l homme (observation des rgles).

    C Conclusion

    La raison est t ine facult

    ss nti li

    chez l homme : recherche, conduite.

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

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    F 4

    Texte 4 :

    ((C'est dans les mots que nous pensons. Nous n'avons conscience de nos penses dtermines

    et relles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les Wreniions de notre

    intriorit, t par suite, nous les marquons d'une forme extrieure, m i s d ui,z forme qui

    contient aussi le caractre de I'actMt interne la plus haute. C'est le son acicul,

    le

    mot,

    qui

    seul nous o f i e une existence ou l'interne et l'externe son si intimement

    u 113

    Par consquent,

    vouloir penser sans les mots, c'est -ne tentative insens&

    ..

    Et il est galement absurde de

    considrer comme

    un

    dsavantage et comme

    un

    dfiut

    d\: la

    pense, ceae nc'zessit qui lie

    celle-ci

    au

    mot.

    On croit ordinairevent. il est vrai aue c e

    au il

    v a de

    lus

    haut c e ~

    r 1

    l'ineffable. Mais c'est

    l

    une opinion superficielle et sans fonclcment, car, en xajit, l'ineffable.

    c'est la pense absurde,

    la

    pense ~-l'tatde fermentation et qui ne deviatt- claire au;

    lorsquyeie rouve le mot. Ain; le mot donne- la pense son e)ist&cc la plus baute et

    l

    pius

    vraie),.

    Hegel (Thilosoplue de l'esprit).

    A CONSEILS

    PRATIQUES

    Pour cornprendre le texte, il convient de cerner les concepts que sont Ie WC.a langue,

    la

    parole, le langage, et cerner leurs rapports entre eux et entre eux et la perL;&.

    1

    convient aussi

    de cerner le concept ineffable, son rapport avec la pense, connatre d'autres;\ohts de vue sur

    langage et pense.

    B .

    PI N

    1.

    introduction

    thme abord pense et langage.

    thse centrale c'est

    dans

    les mots que nous pensons.

    bauche des articulations

    1.

    l'objectivation de la pense par le mot,

    2 les consquences de ce constat,

    3 h fih~uee la tendance considrer la pense sans le mot.

    C. CORPS

    U TEXTE

    1.

    Partie explication (tude ordonne)

    i .

    1

    Hegel constate d'abord que la pense n'a de sens que par les mots

    a il en donne l'expiication par l'extriorisation (objectivation) de l'intriorit

    ,

    b - il rcupre deux cons&quences impossibilit de penser sans les mots, et condamnation de

    la thone qui considre que la liaison pense mot est contre ou faiblesse de la pense,

    c il critique ensuite la thorie

    qui

    prne le phnomne d'une pense inexprimable.

    Conclusion c'est Ie mot qui donne sens et valeur la pense.

    2 Partie critique (intrt philosophique)

    a l'homme rflchit (pense) avec les mots (parole, langue).

    -

    le

    contenu

    d e la

    pense

    ce

    sont Ics mots.

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    39/45

    F.4

    Texte

    4

    :

    ((C'est dans les mots que nous pensons. Nous n'avons conscience de nos penses dtemines

    et relles que lorsque nous leur donnons

    l

    forme objective, que nous les d8renl;ions de notre

    intriorit, et par suite, nous les marquons d'une forme extrieure, m i s dlui;r forne

    qui

    contient aussi le caractre de I'activit interne la plus haute. C'est le son acicule;, le rnot, qu

    seul nous o e une existence ou l'interne et l'externe sont si intimementu;~ar consquent,

    vouloir penser sans les mots, c'est une tentative

    ~ ~ I F P Z S ~ ? . . .Et il

    est galement absurde

    de

    considrer comme un dsavantage et comme

    un dfiut dc

    la pense, cette n(:,:essit qui

    lie

    celle-ci

    au

    mot.

    On

    croit ordinairement,

    il

    est

    v r a i

    que

    c c: qu il y

    a

    de plus haut, clest

    l'ine5ble. Mais c'est

    li

    G e opinion superficielle et

    s ns

    fondcment,

    car,

    en :ra?ii 'ineffable,

    egel

    (Thilosoplie

    d e

    l'esprit).

    A.

    CONSEILS

    PRATIQUES

    Pour comprendre le texte,

    il

    convient de cerner les concepts que sont le ml la langue, la

    parole,

    le langage, et cerner leurs rapports entre

    ux

    et entre eux et

    la

    per;.; . convient aussi

    de cerner le concept ineffable, son rapport avec la pense, connatre d'autres ;iohts de vue sur

    langage et pense.

    1.

    Introduction

    thme abord pense et langage.

    thse centrale c'est dans les mots que nous pensons.

    bauche des articulations

    1.

    l'objectivation de la pense par le mot,

    2. les consquences de ce constat,

    3

    la aitique de la tendance considrer la pense sans le mot.

    C CORPS

    U

    TEXTE

    Hegel constate d'abord que la pense n'a de sens que par les mots

    l

    en donne l'explication

    par

    l'extriorisation (objectivation) de l'intriorit

    b il

    rcupre deux consquences impossibilit

    de

    penser sans les mots, et condamnation de

    la

    thorie

    qui

    considre que

    la

    liaison pense mot est contre ou faiblesse de la pense,

    c il critique ensuite la thorie

    qui

    prne le phnomne d'une pense inexprimable.

    Conclusion c'est

    le

    mot qui

    donne sens

    et valeur

    la

    pense.

    2

    Partie critique (intrt philosophique)

    a

    l'homme rflchit (pense) avec les niots (parole, langue).

    -

    le contenu de

    la

    pense ce sont

    Ics

    mots.

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    NOT ONS

    GENER LES

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    .

    ((S il

    est impossible de trouver eu chaque Iiomme une essence universelle qui serait

    la

    riaturc

    humaine,

    il

    existe pourtant une universalit humaine de condition. Ce n est pas par hasard que

    les personnes d aujourd hui parlent plus volontiers de

    i

    condition de l homme que

    de

    sa

    nature. Par Iimites, ils entendent avec plus ou moins de clart l ensemble des limites prion qui

    esquissent sa situation fondamentale dans l univers. Lesi situations hstoriques \lanent

    ;

    l homme peut natre esclave

    dans uie

    socit paenne ou seigneur fodal ou proltaire. Ce

    qui

    ne varie pas, c est la ncessit pour lui d tre dans le monde, d y tre au travail, d y tre a u

    milieu des autres et d y tre mortel. Les limites ne sont n objectives

    ni

    subjectives ou plutt

    eues ont une face objective et une face subjective.

    Objectives parce qu eues se rencontrent partout et sont partout reco~aissab~es,lles

    sont subjectives parce qu elles sont vcues et ne sont rien si l homme ne les vit c est--dire se

    dtermine librement dans son existence par rapport elles))

    .

    Jean-Paul

    S RTRE

    L existentialisme est un humanisme

    introduction

    qu il

    existeune universalit humaine de condition au del des divergences de conception. C est

    ainsi que dans le texte l commence par faire observer les diffrentes manires de concevoir

    I universalit humaine de condition savoir ceile d une nature humaine et ceiie d une condition

    humaine universelle. La suite sera consacre diffrentes explications pour dfendre ses ides

    et faire des remarques.

    l s agira alors de

    suivre

    Sartre dans ses explicatioiis, ses remarques et de discuter au

    Corps du

    texte

    Sartre part duconstat qu il existe deux manires de concevoir une universalit humaine.

    Une manire consiste poser une nature de l homme. Cette ide dsigne l ensemble des

    caractres qui dfinissent l homme et que l on retrouverait dans chaque individu : ((chaque

    homme serait u n exemple particulier d un concept universel, l homme Sartre refuse une telle

    Ces philosophes, mme s ils n observent pas le mme pointde dpart, anivent la mme

    ide. En effet certains con~oivent:~unieu crateur : ((assimili a plupart du temps un artisan

    ruprieun)

    ;

    dans ce cas, d homme individuel ralise

    un

    certain concep t est dans

    l entendement divin

    , un

    peu la manire dont une carafe d eau

    a

    t pense, -dessine

    construite par le fabricant selon un modle et un usage dtermin. D autres refiisent la notion

    d un Dieu crateur, m s continuent de penser que (d essence d homme prcde son existence

    historique)) Ce qui aboutit l ide selon laquelle tous les hommes de quelque condition que

    ce soit, sont astreints la mme dfinition et possdent les mmes qualits de base

    Page42

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

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    L autre manire que Saitre approuve, consiste recomairrc unc condition universelle de

    l homme, condition qui n est iiutre que l ensemble des limitations extrieures qui existent avant

    toute exprience et qui dcrivent en gros la condition humaine.

    Sur le plan objectif, elle dsigne non pas la situation historique de I homme, 6fiabj

    selon les socits, comme natre esclave ou proltaire, mais sa situation universelle, c est--dire

    les limites que I bomme rencontre invitablement dans son existence comme la ncessit de

    travailler, autrui, la mon

    Sur

    le

    plan subject. eile montre l homme comne sujet, a savoir que les limites

    universelles n existent pas en elles-mmes comme des objets extrieurs mais par rapport un

    sujet libre qui les affronte, les dpasse, s en accommodent e tc.

    Analysant l universalit de la condition humaine, Sart re dbouche

    sur

    Ie fkit que l homme

    est d abord existence et, c est par la suite qu il se dtermine soi-mme. C est en cela qu il faut

    comprendre cette citation : (d existence prcde l essence))

    .

    Par

    Sartre montre que

    l existence humaine ne peut pas tre explique par une nature humaine donne. En clair-

    il

    rejette le dterminisme, l homme pour lui st libert))

    .

    Cependant Sartre souligne les limites cette libert de l homme. C est pourquoi il fait

    cas des situations que vit .l homme. Certaines changent c est le cas des situations historiques

    ((tre pauvre ou riche, boulanger, ouvrier, ministre, d autres pas, comme travailler, rapport

    avec autrui, prsence dans le monde. l faut comprendre dit-il que ces limites sont vcues et

    ne sont rien si I homme ne les vit, c est--dire ne se dtermine lirement dans son existence .er

    par rapport elles)) . Par exemple on peut natre infirme ou tre balayeur mais ces situations

    particulires qui apparemmen.: limitent le choix, peuvent tre dpasdes ou acceptes. Cela est

    fonction de l homme, de son projet. Tout homme dit Sartre, projette est une caractristique

    humaine Et ce projet qui consiste choisir nous amne non seulement choisir pour nous

    mais pour les autres voil

    eri

    quoi consiste l universalit de I homme. Une telle chose n est

    pas donne au contraire elle se fait et continueliement.

    Aprs lecture du texte, il apparat que le concept de la condition humaine a servi

    Sartre

    de faire montre de sa conception de la hibert. Pour lui donc ((tre libre c est choisir))

    .

    En effet,

    pour Sartre tout homme est cn situation c est--dire que tout homme a un pass,

    un

    prsent,

    qu il vit dans une socit donne, donc forcement en rapport avec d autres et

    va

    forcement

    mourir

    un

    jour mme s il ne veut pas (d o l absurdit du monde). Mais cela ne peut pas

    empcher l homme de manifester sa libert, autrement de se dterminer

  • 7/23/2019 Philosophie Doucoure

    45/45

    milcar abral

    Culturc nationale totalit

    des

    valeurs

    matrielles

    er spirituelles

    cours

    d e

    s

    pratique

    socio-historique.

    Situation de classe

    condition

    de

    vie de

    quelqu un ou

    d un

    groupe

    k

    rle,

    ses rapports

    vec les autres

    dans un

    contexte donn.

    \

    cres par

    une poc ie t au

    i

    qui

    termine sa place, son


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