Date post: | 13-Feb-2018 |
Category: |
Documents |
Upload: | mariame1999 |
View: | 220 times |
Download: | 0 times |
of 45
7/23/2019 Philosophie Doucoure
1/45
7/23/2019 Philosophie Doucoure
2/45
L
DISSERT TION
PHILOSOPHIQUE
7/23/2019 Philosophie Doucoure
3/45
A l Conseils
pratiques
:
......................................-....................-.....................-.......
A 2
Le
plan
:
..........................
...................-....-----...................... .....................~
A 2 1 La
ths :
....... . . . ... ...... ... . ............. . . . . . ................ . . . . . . . . . 7
A 2 2 L antithse : ..................................................................
.........................
............. 7
A 2 3 La synthse
:
. . . .. . . .. . .
..
. .
. .
. ... . . . . . . . . .. . 7
A 3 Corps
du
devoir..................................-.--........................................ .......-....-..
7/23/2019 Philosophie Doucoure
4/45
A LA
DISSERT TION PHILOSOPHIQUE
A 1 Conseils pratiques :
*
La prsentation
:
l'expos doit tre clair et crit dans
un
langage correct qui respecte la
syntaxe.
La
philosophie utilise le plus souvent des mots et des notions abstraits.
D
faut alors
faire
trs attention dans le choix de ces mots et de ces riotions
il
est ncessaire de consulter
soit
un
lexique ou un dictionnaire philosophique
.
-
Le style philosophique est quelque peu diffrent
du
style littraire. Le style philosophique
exige davantage de sobrit parce qu'il exprime plus l'activit de la raison que de la
sensibilit. C'est pourquoi
il
faut proscrire les fioritures, se mfier des superlatifs et des
adjectifs Se c u s , surtout viter les expressions fmilires voire argotiques.
- Le contenu doctrinal n'a pas une importance capitale, il n y a pas d'auteurs tabous et toutes
les ides sont les bienvenues pourvu qu'elles soient exprimes de manire cohrente.
Eviter de fGre du
coq l'ne
,
c'est--dire qu'il ne fiut pas, par exemple , annoncer
trois facteurs
propos de
la
formation
d un
phnomne et oublier d'en analyse~.un:.I1 faut
avoir de la suite dans les ides. . .
- Expliquer le sens d'un mot ou d'une expression avant de commenter, c'est--dire, avant
d'apporter votre rflexion personnelle. Par exemple si on vous demande d'examiner la
f o d e uivante : Penser c'est dire non
,
vous ne devez pas commencer par d e s t e r
votre dsaccord, mais par essayer de comprendre cette afErmation en expliquant ce ques
l'auteur a voulu dire. La critique ventuelle et le pomt de vue personnelle viendront ensuite.
- L'effort de rflexion doit tre maintenu jusqu' Ia fin du travaii. Eviter de vous laisser
entraner par
un
seul aspect de votre critique ou de votre rflexion; cela peut vous mener:
1oin.d~ ujet. Eviter par consquent ; i possible
un
expos trop long.
A 2
Le plan
:
,
Pour viter les confsions, les redites ,les digressions et les passages artificiels, il est ncessaire
de ire un plan clair et apparent. Le dveloppement doit comprendre de grandes parties
divises elles-mmes n paragraphes relies par des phrases de transition. D'une manire
gnrale, les articulations du plan peuvent se prsenter sous la forme : hse ; antithse et
synthse. Mais tout cela dpend de la nature du sujet qui est
gnralement dfinie
d ns
l'initiai
n
peut retenir deux formes de sujet :
-.
les sujets d'explication : ils se reconnaissent par les titres suivants
:
Expliquer cette formule..., ou expliquer et commenter.
Ils comprennent gnralement deux grandes parties dans leur dt5veloppement
:
une premire.
partie consacre l'explication et la comprhension du sujet; et une seconde partie portant
sur la rflexion personnelle sur le problme expliquer.
les sujets de discussion : ils comprennent trois grandes parties :
-
7/23/2019 Philosophie Doucoure
5/45
T
a dfinition et l'emression des termes
: l
s'agira d
'
lucider
et
de retrouver demre le s h
usuel et us des mots, une signification plusjusle, plus adapte ou encore de distinguer le s
multiple d'un t rm afin de dissiper toute quivoque.
Par exemple pour analyser le sujet: Dans la nature comme dans la socit ,
a
p o u m ~ e
-
un laboratoire
de
la vie )>..Le ens commun des termes laboratoires
,
pourriture ne nou,
est d'aucun secours
pour
comprendre I'espnt
de
ce
sujet.
i
la rflexion personneiie
:
il
n y a
pas de dissertation sans
rflexion
personneiie qui support
que la pense se dploie progressivement en s'appuyant sur des arments raisonn< ni,
la digression qui consiste
s'attarder inutvernent
sur
des dtails secondaires en .
oubliant le sujet.'
ne
pas
aligner les doctrines en laissant parler les auteurs. Par exemple
:
~ e s c a r t e b
a crit ceci.. . ;Kant a crit
cela...
)) Vous vous mettez totalement hors du
travail
ne pas rciter un cours, car s'il contient des Iments d e dissertation, l n'est pas
adapt tel quel au problme que vous avez rsoudre.
viter les dveloppements descript , anecdotiques ou historiques qui, sans rflexion
critique personnelle, ne peuvent tenir lieu de dissertation.
. e pas se rdfbgier demre I'autont d un auteur. Par exemple
:
Marx lui-mme a
crit...
.
Nous pouvons adopter la dmarche de tel ou tel auteur
si
nous y adhrons.
. e pas traiter cavalirement les auteurs. Il serait par exemple trs prtentieux d e
Il s'agit de faire un dveloppement personnel dans lequel s'intgrent les rfrences
L'utilisation d un savoir e-ma philosophique es tnon seulement lgitime mais souhait,
.
seulement
condition de le matriser.
,
l .
A.3.3
a Conclusion
i l
La conclusion fournit une rponse prcise la question que constitue le sujet. JI faut donc
r
-
dresser le bilan h a 1 et ne plus soulever de discussion . L'ouverture du sujet sw de nouvelles
k-
perspectives en relanant la question pour un dbat ultrieur est possible.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
6/45
B.
SUJ TS
TRAXTES
B.1
Sujet
l
Expliquer
et
critiquer cette a h a t i o n
:
Qui possde I savoir ne philosophe
po; lr
introduction
:
Philosopher, c'est aller la qute du savoir, c'est aimer le savoir. il semble ds lors vident que
la philosophie s'oppose la possession du savoir ; qu'eue
n est
pas
un
savoir achev, dfinitif
qu'on peut possder et dire qu'on-est philosophe.
,/
@
comprend alors cette af3rmation :
Qui possde le savoir ne philosophe point )).
Mais qui philosophe donc ? Le philosophe est il celui qui ne sait
rien
de tout ?
orps du j e t
La philosophie ds sa naissance s'est pose comme amour de la sagesse t du savoir , . A
c e
titre , e philosophe se drna~quaitd'emble du sophiste, qui,
gonfl
de
faux: savoir tait
par ce mme fite ferm
tout savoir nouveau. Cette
attitude
de
la
philosophie remonte
Pythagore (570
?
49 avant J.C). En effet, Pythagore
qui revient la paternit du mot
philosophie, n'a jamais os prtendre au titre de sage , c'est--dire de possesseur d;
savoir mais
celui plus humble d'ami de la sagesse et du savoir . Aussi tout savoir
commence par la question, par I'intex~ogation, par l'tonnement. C'est pourquoi, la
philosophie, Ioin de se rduire une conscience heureuse, satislaite
de
la possession de tout
savoir, est une conscience mquite, insatisfaite,
consciente
de ses limits en ce
qui
concerne
l'acquisition absolue du savoir.
Le
phiosophe
n'est
donc pas celui qui possde le savoir,
mais
celui qui est
la recherche du savoir, celui
qui
se pose des questions et qui ne se cramponne
.
.
pas ses rponses comme l'absolu. ..
A ce sujet l'attitude de Socrate est trs significative. En effet, Socrate, le sage athnien ))
s'tait donn pour
mission
de faire accoucher les esprits par la pertinence de ses questions,
sans prtendre lui mme pcssder de rponses toutes faites. Le plus souvent,
il
laissait ses
interlocuteurs dans la perplexit, aprs les avoir branls.
i
semble vident ds lors que celui qui sait, celui qui possde le savoi. ou qui croit le possder,
ne le recherche pas et ne peut pas tre philosophe.
Mais
qui philosophe donc
?
Cette question a une grande importance par rapport la dfinition mme
de la
philosophie.
La
premire rponse
qui
nous apparat st que la philosophie n3 tp a s en tout cas la possession du
-
savoir. L'homme ne peut pas prtendre possder le shoir. Comme l'affirme Platon,
l'omniscience ne sied qu' Dieu .
On
serait tenjpf de dire que l'ignorant est donc
le
philosophe en puissance, ne possdant par dfinitiog aucun savoir. Mais il ut vite faire la
diffrence entre l'ignorant, tout court et l'ignor;cnt ignorant, .Cela n'est pas un simple
jeu
de mot, comme le prcise Platon : l'ignorance a
prcisment
ceci de fcheux que, n'ayant n i
beaut, ni bont, n science, on s'en croit suffisamment pourvu. Or, quand on ne croit pas
manquer -une chose, on ne
la
dsire pas
n.
Le philosophe
n est
donc pas l'ignorant ignorant
)).
En raiit, la qute du
savoir exiie
une.
attitude
critique,
un
esprit alerte face aux choses. Cette attention suscite en
lui
des
interrogations et des rponses qui, sans tre exhaustives fournissent des lments
de
savoir.
Voil pourquoi le philosophe n t pendant longtemps considr comme un omniscient, car
s'intressant tous les domairaes du savoir. Mais, comme Ie dit Heraclite, le philosophe est
comparable au chercheur d'or, il remue beaucoup, de terre et trouve peu d'or.
Voil
pourquoi
l'tendue du
domaine
du
pidosophe
n e
fait
pas
de
lui
le possesseur
de
tout savoir.
Dans
une
----
---
P a g e Ii
7/23/2019 Philosophie Doucoure
7/45
appris fonder ses penses
par
les
concepts
philosophiques que nous fournit
l histoire
philosophie.
Ces concepts et notions
sont
ussi
indispensables en
phiiosophie
que
les fom
e sont en
mathmatiques.
Enfin
pour
philosopher,
il st
ncessaire non
pas
de possder
le
savoir,
m is d inst~
.
la pense en apprenaut
les
philosophies passes.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
8/45
A
toutes les eiape:; de
la
demarclie exprimentale,
la
science est pleinement auionorne
t u e n'admet aucune ingrence trangre. Aucune croyance qu'eue soit religieuse, morale 0
politique, n'est admise de ce fait en science. Tout ce qui relve de la subjectivit pure est mise
de ct dans la recherclie scientifique.
Le
savant dit - on, avant de pntrer dans son
laboratoire accroche son manteau de religiosit la porte . Ii
S
dpouille ainsi de toutes
ides reues, des opinions courantes, des convictions, pour ne s'occuper que de
la
ralit ( faits
) dans son essence. Ce qui..fit que l'exprimentateur est comme un sujet autonome face
un objet d'tude qu'il peut manipuler sa guise, sans arrire pense. C'en cc qui a fait dire
~ e an iaget la scienu: rend l'objet indpendant des sujets en tenant compte p o u les
liminer, des variations introduites
n u
'observateur
...
L
rsulte de cette indpendance,
l
grande objectivit de la science ainsi que sa grande rigueur.
u
VU
de tout csla, on peut a h e r que la science est incompatible avec les
convictions.
Mais ceci nous posz'd'emble le problme du fondement, de la valeur de
la
sci6nce.
. . .
l est certes vrai qu? le savant dans sa dmarche ne se sert pas de croyances prtablies.
Mais peut-on affirmer avec; certitude qu'il n'a aucune autre conviction
?
Qu'est ce
qui
pourrait
donc motiver sa recherche ?
Ce sont l des questions qui mritent notre rflexion.
En effet, on ne saurait comprendre l'abngation, l'audace des chercheurs, si on perdait de vue
cette grande croyance qu'ils ont en ce qu'ils font. Cette foi st si profonde, si forte
chez
certains qu'ils n'hsitent pas
se sacrifier eux-mmes pour que la vrit scientifique clate en
plein jour l serait ais aujourd'hui e parler de motivations matrielles ;mais l'histoire de
l'volution des sciences, du progrs scientifique nous montre que la motivation matrielle
passait le plus souvent chez les chercheurs en second plan. Par rapport cette ide, on peut se
rfrer
Giordano Bruno,
Galile et bien d'autres qui ont risqu leur vie pour leurs
convictions scientifiques. Louis Pasteur, illustre aussi:
bien
cette gra~.deconviction en la
science
;
ette foi inbranlable qui reste parfois le seul soutient du chercheur quand il n'est pas
compris par ses concitoyens. En effet sans cette foi, Pasteur n allait pas pouvoir dcouvrir le
vaccin antirabique. C'est cette foi qui lui a permis de surmonter les d6couragements dus ux
multiples Ulsuccs de ses tentatives et mme de faire face'sans flchir aux railleries de ses
condisciples.
L'histoire du progrs scientifique est jalonn d'exemples de sacrifice, de
martyr
des savants
dont le seul soutien restait leur foi en ce qu'ils fisaient.
on peut retenir que si la science dans sa dmarche exprimentale, dans sa
recherche du vrai se passe bien des croyances prtablies, la foi
en
son action, l'amour de la
vrit lui sert de catalyseur Pour surmonter des obstacles qui jonchent trs s opent son chemin.
insi
on ne saurait perdre de mie le fait que
la
vrit
eue mme est gnratrice
de
conviction. C'est pourquoi, la vrit scientifique, une fois tablie, s'impose tous pour des
raisons apodictiques. Elle cre en nous un sentiment de confiance, de certitude de plus en plus
absolue. Elle cre en nous des convictions. Nous croyons fermement ux vrits scientifiques.
Nous sommes convaincus de leur vracit, nous avons la certitude qu'elles sont absolument
vraies ; que la part de l'eneur y est ngligeable. La science elie mme, partir du caractre
absolu, exact de ses rsultats de ses vrits, devient gnratrice de convictions.
n
ne saurait
Ie contester.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
9/45
B 3 Suje t
Que pensez-vous de cette ide de J.J.Rousseau :
C e u
qui
voudiont traiter sparment la
politique de la morale, n entendro nt jamais rien aucune de s deux
> .
Introduction
:
Cette ide de Rousseau sou lve le problm e du rappori de la politique d avec la m orale. E n
d autres termes,
il
s agit du ra pp ort entre l art d administrer et d e grer Ies homm es, et la
manire dont doivent se com po rter les hom mes en socit.
La thse que soutient Rousseau ici, c est que pour cerner les faits sociaux, les h o m e s ,
il
est
indispensable de concilier poli tique et mo rale, sans quoi ce, serait peine perdue.
Absi se pose le problme d e la gestio n morale de I Etat, de l acception volontaire des lois.
Alors la question qui interpelle l auteur de 1 Emile ou de l ducation
))
(Roussiii),
9
]a
suivante :
Comm ent rendre l homm e c orr om pu par la socit, sa dignit d homm e
c
naturellement
bon
>)
veloppement
La pense politique de Rousseau part
d u
postulat que l hom me est natureiiement bon >) et
que c est la socit qui le corrompt
.
Dveloppant cette ide, Rousseau montre que
l homm e naturel n avait aucu ne raison d tre mchant ou d tre goste
;
car la nature lui
offrait tout ce dont il avait besoin. C est avec l avnement d e la socit civile, qu il perdra tout
son privilge naturel. Po ur Rou sse au, n ature et socitd s oppo sent donc travers Etat de
nature et Etat Civil.
Dans 1 Etat d e nature, dit Rousseau, l homm e est
u n
tre solitaire, libre et
bon. ans Y Et at ivil, il est deven u go iste , et mchant et possde de plus en plus tous les
vices.
Tout cela com promet de plus en p lus s on panouissement et sa nature.
Pour rcuprer cette nature perdue , c est--dire retrouver sa bo nt et sa dignit d antan, il est
ncessaire selon Rousseau de recouvrir un modle dY Eta t, e m eilleur, celui qui est sign
par la loi conue, non comme une contrainte extrieure, mais com me l expression de la
conscience m orale. Un tel Etat est un moyen pour parvenir ce q ue l homm e avait perdu. Il
n a d autre but que d e raliser
et
d e garan tir la hibert et l galit auxqu elles les individus a nt
naturellement droit. Pour ce faire dit Rousseau, un contrat es t ndcessaire. l s agit de ce pacte
social par le qu el chacun s engage envers les autres ne reconnatre d autre autorit q ue la
volont gnrale. Cette volo nt gn rale est loin d tre une puissance extrieure aux individus,
car elle n est rien d autre q ue la rg le d e la raison, accepte p tou s les membres de la socit,
mais, que chacun d6couvre en lui-mme quand il carte ses dsirs gostes et chancet
Grer de s homm es, c est les g rer selon la conscience morale qui assimile la
loi
morale.
Politique et morale concident donc chez Rousseau, un point de vue que E. Kant partage
entirement.
En effet, pour l auteur du Criticisme
(Kant), toute politique doit se soumettre au droit et
la morale sans pouvoir allguer de mauvais alibis pour s y soustraire : < la vraie politique ne
peu t donc faire un pa s sans avoir auparavan t rendu homm age la morale )). La morale selon
Kant, resou d le problme qu e la p olitique est incapable de rso udre . La russite d un
gouvernement pas se par le fait qu il considre les droits d e l homm e comm e sacrs.
On
constate alors, que pour Kant et Rou sseau, lY E ta t oit se faire sur la base de contrat, de
droit, qui est en fait le pouvoir moral, distiuct de la force, le pouvoir physique.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
10/45
F
?
B.3 Sujc t
Que pensez-vous de cette ide de J.J.Rousseau
:
Ceux qui voudront traiter sparment la
politique de la mo rale, n'entendront jamais rien aucune de s deux
))
.
Introduction :
.
.
Cette ide de R ousseau soulve le problme du rapp ori de la politique d'avec la rndrle. En
d'autres termes,
il
s'agit du rapport entre l'art d'administrer et de grer
les
hommes
.
et
la
manire dont doivent se comporter les homm es en soci t.
La thse que soutient Rousseau ici c'est que pour cerner les faits sociaux, les hommes, il est
indispensable de concilier politique et morale, sans quoi ce serait peine perdue .
Ainsi se pose le problme de
l
gestion mora le de I'Etat, de l'acception volontaire des lois.
Alors la question
qui
interpe lie l'auteur de 1'
Ernile
ou
((
de l'ducation
>)
(Rousseau), est la
suivante
:
Comment rendre l'homme corrompu par la socit, sa dignit d'homme t natureliernent
bon
Dveloppement
:
La pense politique d e Ro assea u part du postulat que l'homm e est naturellement bon )) et
que c'est l a socit qui le corrompt
.
Dveloppant Cette
ide,
Rousseau montre que
l'homm e naturel n'avait aucune raison d'tr e mchan t ou d'tre goste ; car ia.nature lui
offiait tout ce dont
il
avait besoin. C 'en avec l'avn&nent d e
la
soci t civile, qu'il ou t
son
privilge
naturel. Pour Rousseau, nature
et
socit s'opposent donc travers Efat d e
nature et Etat Civil. Dans 1'Etat de nature, dit Rousseau, l'homme est
un
tre solitaire, h ir e e t
bon. Dans 17E tat civil.
3
est'devenu goste, et mchant et possde de plus en plus tous les
vices.
.Tout cela co mprom et de plus en plus son panouissement et sa nature.
Pour rcuprer cett e nature perdue, c'est--dire retrouver sa bont et sa dignit d'antan, l est
ncessaire selon Ro ussea u de recouvrir un modle d7Etat,
le
meilleur, celui qui -est dsign
par la loi conue, non comme une contrainte extrieure,
mais
comme l'expression de la
conscience morale. Un tel Etat
est un
moyen pour parvenir ce que l'homme avait perda.
l
n a d'autre but qu e d e raliser et de garantir
la libert
et l 'galit auxquelles les i n h i d u s ont
naturellement droit Pour ce faire dit Rousseau, un contrat est n6cessaire. l s'agit de ce pacte
social
par
lequel chacun s'engage envers les autres
n e
reconnatre d'autre autorit que la
volont gnrale . Cet te volont gnrale est loin d 'tre une p u i s ~ c extrieu reaux individus,
car elle n'est rien d'au tre que l a rgle de la ra iso n, a c ~ e p t ~ p a rou s les membres de la socit,
mais, que chacun dcouvre:
en
lui-mme quand
il
carte ses dsirs gostes t t
sa
mchancet
.
'Y .
Grer des hommes, c'est les grer selon la conscience morale qui assimile
la
101 morale.
Politique et morale cohcident donc chez Rousseau,
u n
point de vue que E
Kant
partage
entirement.
En effet, pour l'auteur du (( Criticisme (Kant), toute politique d oit se soumettre au droit et
la morale sans pouvoir allguer de mauvais alibis pour s'y soustraire : < la vraie politique ne
peut donc faire un pas sans avoir auparavant rendu hommage la morale t. La morale selon
Kant, resoud le prob lm e que la politique est incapable de rsou dre. La russite d'u n
gouvernement passe par
le
fait qu'il considre les droits de l'homm e comm e sacrs.
On constate alors, que pour
ant
et Rousseau, 1'Etat doit se f&e
sur
la base de contrat,
d e
droit, qui est en fait le pouvoir m oral, distinct de la force, le pouvoir p hysique.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
11/45
?
-.
notamment celui de 1'Etat est entrevu tantt com me un problme de force (H obbes, Machiavel
m
..
He gel M arx) tantt comme un problme de droit et d e morale (Rousseau, Kan t).
L e problm e de H.obbes et de Rou sseau est don c celui de l'instauration de 1'Etat
qu
apparat comme le produit d'un artifice, d'une conv'ention volontaire, d'un pacte ou
d ' u
contrat. Ces conceptions constituent une vritable rvolution copernicienne.
L'Etat ne gravite plus aut.our d e Dieu ou de la nature, l n'est pas plus une institution d ivb
qu'une chose naturelie, il repose n con trat volontaire et unanime. La seule notioi
rationnelle d e l'unit
suffit
clairer la na ture du pouv oir de I'Etat.
Hobbes
et
Rousseau clbrent ainsi '5s vertus de 1'Etat
Civil qui
soustrait l'homm e cette
16
solitaire, misrable, bestiale et brve qu 'es t
la
vie l'ta t de nature, comme le dirait Hobbe:
Selon Rousseau, 1'Etat qui d'un animal stupide et born fit un snimiil inte fige nt et
homme
.
P ou r saisissants qu'ils soient ces rapprochem ents ne doivent pas, p ourtan t, n ou s cache
l'opposition de s gots, des passions. C 'est par raison, par
calcul,
par mtrt,
par
gosme qu
l'homme devient social et cette raison ne devient toute puissante que
par
ce..
qu'll
est a
service
d une
passion fondamentale : la crainte de la mort.
La
crainte dua
:j>Ius tar
Montesquieu est bien le principe du despotisme.
Mais pour Rousseau, l ne s'agit p as d e fortifier, de judiier le desp otism e
dfaillai
des sou verai ns d e l'ancien rgime,mais de por te r son comble le combat des
contre l'absolutisme non plus au nom de l'aristocratie (Montesquieu)
ni
de la bourgeois
(Voltaire)
mais
au nom de ce peuple qu'il comp rit et aima et qui,
en
1789 se reconnut en lu
Du coup, il s'agit pour Rousseau d'examiner les conditions de possibilit du seul pb w o
lgitime :
e
pouvoir rpublicain et, lorsqu'il s agit d difier me rpublique, on
a
besoia d ' r
autre ciment qu e
le
calcd et
l
crainte
Conclus ion :
Le problme soulev par Rousseau fait ress orti r diffrentes positions. L'analyse de
positions nous montre que
la
gestion d'une socit exige des rgles qui en assuient
fonctionnem ent et s'imposent aux individus D e tout cela, dcoule une consta nce : to'
pouvoir
a
besoin d'une certaine force. C'est pourquoi en politique, n o t a b e n t dans
pratique,
il
est diBicile de concilier l'ord re public, intrt
de
classe et bien etre social.
politique exige donc un certain sens mo ral )>, qui do it se traduire
en
comportement, en ac
dans tou t ce qu i concerne la gestion des homm es.
.
La pense politique de Rousseau est,
dans
l e monde moderne
,
un
grand moment
remm oration d u politique. Son problme
est
le notre
:L unit
sacre de
a
cit grecque a
dtruite. Po ur de s raisons conomiques et idologiques, il n'y parmi nous q ue des bourgeo
c'est--dire de s homm es pnvs
qui
n e parlent que d e commerce et d'argent
.
No us n 'avo
plus que les vertus de homme priv. Si nous avons gagn en hiimanit )>
grce
pacte, n o u s avons perdu en vertu, c'est--dire en civisme. Comment faire de s h o m
pnvs qu e no us sommes des citoyens ? Com ment amnager cet espace de la libert publiq
dont nous avons perdu la notion et le got ? Comment ractualiser l'exprience dont la c
grecque ft le lieu rel ?
La finalit du contrat, ce n'est ni la paix n
.la
scurit
;
Rousseau est formel sur
point :
, il en
fiit autrement. Dans Ies pays ou t rgnait le proltariat:
,
susceptible de surmonter Ies-.
idologies, jamais
les idolog ies n'ont rgne avec
tant
de force. L e mamisme s'est lu iau ssi
transform en idologie. Selon Hen ri Lefbre, dans L somm e et le reste
)>
1958)
((
Le terme
Mieux Marx prconise pour la ru ssite d e la rvolution socialiste, la ncessit d'un pa rti
d'avan t garde; charg de sau veg ard er la position strictement proltarienn e. Dans une large z
mesure, on peut parler de coicidence des intrts d'une classe donne avec ceues de la
majofit de s membres de la socit; d e l parler de science , l y 'a un pas qu'il ne faut pas
franchir. L'histoire rcente des luttes rvolutionnaires montr que les intellectuels,
spcialistes de la culture et de l'iaologie n'ont plus de privilge de possder
un
degr de
consc ience suprie ur (avant-gardi&e). Les faits sont ttus , ils so nt
,
le plus souvent sduits
par le Saint Graal incarnation d e la richesse) et ne vivent plus qu e po ur le pouvoir et pour
Conclusion
pioduction matrielle. Aussi,
d une
ma nire gnrale, on ne saur.ait com pre ndre l 'ensemble des
lments constitutifs de la conscience sociale sans les ramener
la base structurelle qui
I'engendre.
La
reprsgtat ion de l ' idologie comme
un
rapport invers n'est pas en ralit
un
handicap par rapport l 'intrt q ue le mancisrne p o ~ t eur eue.
Page40
7/23/2019 Philosophie Doucoure
24/45
Aristote : 384
-
3 A.J.C.
La M ta ~h ysiq ue u ~ hi loso6hie remire :
-
Le
Problme de l'tre
:
i
La mtaphysique est d h i e comme
l
science d e I'tre en tant q u3 re ou de s princifies et
causes de I'tre et de ses att niu ts essentiels
D
Elle rpon d la question : Qu'est ce qui fait qu un tre est ce qu'il est ? Ex : Qu'est ce
qui
fait
qu'un chevaI est
un
cheval
?
l s'agit de dterminer le sens de EST > dans la dfinition (Etre).
.Est ))
peut
servir
dsigner l'attniut essentiel ou le propre d'une pan et d'autre part il sert
dsigner l'accident.
ii y' a donc deux formes d'tre . L'tre du propre ex le rire est le propre de l'homme)
et I'tre d e l'accident ou l'tre facultatif
(ex
. l'homm e est noir) on peut constater que I'tre du
prop re comm e celui de l'accident suppose l'tre d'une substance
: Ex
le rire
ou Ie noir
n'ont
f
: leur sens que lors qu'il sont atthbus quelque chose. C'en prcisment ce quelque chose,
qui sert de
support
l'accident comme l'essence qu'on appelle substance. Dans notre
exemple, Homm e est do nc la substance prem ire supp ort des attributs possiiles .
La
substance*
est ce qui n'est p as prdicat de lui-mm e : ar exemple
7/23/2019 Philosophie Doucoure
25/45
1
3
a
'?
donc Socrate est mortel.
.
..conclusion
Grce aux concepts gnraux (homme et mortel) on a-e la vrit de l individu (Socrate)
.
Le concept se caractrise par sa omprhemion (ensemble des caractres qui le dfinissent) ei
par son extension (ensemble des individus auxquels l s applique).
Le syllogisme se soucie plutt du raisonriement formel indiffremment du contenu
;
pourvu
qu il n y
a
pas de contradiction.
Tous les hommes sont noirs
Ce raisonnement est fonneiiement correct
or Jacques est
un
homme
et matriellement
faux
Conect en ce sens
donc Jacques est noir
r
Le syllogisme devient logiquement faux quand la conclusion introduit
une
contradiction
Exemple : tous les hommes sont des vertbrs
or je suis un vertbr
donc je su sun homme.
i
Ce syllogisme est logiquement incorrect et la conclusion est abusive car
si
I attn but (vertbr)
convient
l homme, il ne lui est pas essentiel (i homme n est pas le seul vertbrt).
Par exemple, si l me est
Ia
substance formelle des corps anims, les vivants ont une dignit
ontologique variable,selon qu ils possdent oit une me vgtative (Plantes), soit une me
sensitive animaux) soit
plus,
une me rationnelle qui
spcifie
l tre
hum inum m
Tous
les mouvements (changement de quantit en quantit) trouve leur origine dans l existence
d un premier moteur fi-mme immobile, acte pur, possdant toute Ies perfections. Tel est Ie
i
Dieu d Aristote.
:
Le
Dieu d Aristote Pour faire passer les choses particulires de
la
puissance
l acte (de l ide
d e
pilon su pilon)
il
ft necessaire
qu il
existt dj
un
8tre n acte pour oprer de tel
riiouvement. Partant de cause cause, on en arrive forcement
une premire cause
q u i
n a pas
de cause, c est--dire qui ne passe pas d une puissance
un
acte
;
qui est acte pur(puisque
cause premire) et immobile(puisque ne changeant pas). Cette cause premire, cause O*elle-
iiiZnie est l tre premier objet de l mtaphysique.
IIicu
est
donc le premier moteur lui-mme immobile (parce que en ce
qui
le cancerne personne
a
LHmorale d Aristote :
~ s t o t e
st
partag entre
un
eudmonisme (toute action tend vers la recherche du bonheur qui
est li la
vertu
et un inteiiectualisme moral (le bonheur se trouve dans la contemplation de la
vrit ( science ) qui en nous dtachant des accidents du monde, nous fait goter une
,baLitude totale afin
de
temprer nos apptits)
1
7/23/2019 Philosophie Doucoure
26/45
E P I C m
342 -
3 4 1
-
27 A.I.C)
Atomisme : C'est le fondement de la doctrine physique d'Epicure.
J
emprunte cette doctrine
Democnte en y introduisant une vanautc spcifique : la dclinaison ou le clinamen
qu'il doit
lui-mme
Lucrce. Chez Epicure, la dclinaison des atomes est l'action grce
laquelle, lorsqu'ils iornheni d a n s le
v i d c
iis peuvent s'agglomkrer selon leurs qualis
respectives pour former les corps.
S il partage avec Democrite la conception selon laqueiie l'univers est tout entier constitu
d'atomes t du vidc,
il
se dmarque de lui par l'introduction du clinamen. Le clinamen permet
--
ainsi Epicure d'inscrire le Libre arbitre dans l'me humaine dans sa constitution puisque les
atomes particulirement subtils qui la composent en bnficient. Le but de la physique
atomisme) Epicurienne est de librer les hommes des superstitions
qui les accablent. Elle
-
constitue
le
fondement thorique de (d'art de vivre )) en montrant qu'il st inutile de chercher
I
dans les choses les traces d un plan
divin
critique du fatalisme de Democrite).
r
k e s
Dieux
:
La Libert fonde
SU
la spontanit des atomes capables de changer d e direction
& ; clinamen) assure la possibilit de la maitrise de soi malgr les Dieux
Les Dieux immortels, sont incapables de faire du
mal
aux hommes et la crainte qu'i ls inspirent
est injustifie car, I'Prne aussi bien que
Ic
corps sont mortels Si- tel est le cas
;
es Dieux ne
peuvent rien ni contre notre corps
i
contre notre me aprs la mo n C'en donc mal parler
d eux
que de dire qu ils s'occupent de nous, de nos actes de nos prires S'ils existent , ils
nent quelque part, une vie heureuse, parfaite, exempte de tout souci et ne s'occupent que
d'eux-mmes (critique du stocisme) .
ll
Selon Epicure, les Dieux n'ont aucun -besoin de notre reconnaissance ou de nos prires. Ils sont
,tranquilles de toute ternit ,n'ayant jamais connu d'infortune ou d'imperfection.
Ils
ne peuvent
Itre l'auteur de la nature qui a tant d'imperfections
K L a
m o r t La crainte des Dieux est Lie c&e de la mort et des clitiments dans l'au-del
Eu
1
ralit, l a mort n'est autre que l'abolition de toute sensation par l dissolutibn du corps et de
T l ' m e . est
ux
de croire en une autre vie ou chacun recevra le juste
prix
de ses actes La
-,crainte de la mort n'est donc plus justifie car ((Tant que nous sommes, la mort n'est pas,
quand la mort est, nous ne sommes plus )>.Tout e problme se situe au niveau de
1
inquitude
-
ie
son attente.
r
-inquitude sans fondement par ailleurs, car
I
: La mort n'a a u c e rapport ni avec les vivants ni avec les morts; elle n'est
rien
pour les
b-iremiers et les demiers ne sont rim pour elle
.
.
t a connaissance de la physique (tout est atome) doit nous libker de toute peur
d e
la mon.
'est pourquoi
:
il
n
y
a
plus d'eEoi dans la vie pour celui
qk
a rellement compris que
la
mor t n'a rien d'effrayant
)).
Le sag e ainsi clair par la science, ne se
soucie plus que de sa
ce qu'elle a de bien de rel : les instants prsents et les mstants heureux dont son me a
le souvenir @hilosopher c'est apprendre vivre, le philoSophe
ne
s'occupe pas de sa
e Plaisir : il est le commencement et la fin de toute vie he ur os e) et constitue le Bien-Etre
dont le modle parfit nous est fourni par la vie de dfices que mnent les Dieux
ienheurew
dans les inter
-
mondes
1 .
Cependant
,
observe Epicure, < nous ne voulons
pas
.
arler du plaisir des dbauchs et des jouisseurs
) >
mais celui qui
est
accept au telme d u
discernement rflchi. De l s'impose une distinction entre plaisi& naturels ct ncessair~
t
vivre
de
peu)
,
plaisirs naturels mais non
ncessaires
agrments) et plaisirs
n i
naturels
ni
:cessaires Iuxc insolent).
7/23/2019 Philosophie Doucoure
27/45
Ln tholopie rvle . Se fonde sur les textes sacrs , la thologie positive s 'appuie
sur
la
tradition. Les parties essentielles de la thologie sont
la
tholopje domatique qui porte Sur
l'tude des dogmes, et le thologie morale qui s'attache dterminer les ond duit es morales
1
partir des principes religieux.
La tholoeie~scolastique Qui s'efforait de concilier les donnes de la foi avec
la
raison en
s'appuyant le plus souvent sur ia'philosophie d'Mstore.
La tholo~ienpative : Est
un
mode d'approche de Dieu qui consiste
lui
appliquer les
propositions ngatives. La mthode ngative ou apophatisme) consiste
dire ce que Dieu
n'est pas, lui refser
tout prdicat.
((
Dieu suprme qu'on connat le mieux e n ne le
connaissant pas )). Saint Augustin.
Scolastique
:
nom sous lequel
on
dsigne la philosophie mdivale
ou le
je pense
est
unit O@-stive de la co~ ai ssa ncede soi. Cette unit cre partir
de
la 'diversit
impressions, un tout unique. Le je pense >) est acte de spontanit qui prcde tou
actes de l'entendement,
une aperception pure qui accompagne toutes les percepi
empiriques
;
en lui expri t l'unit
de
la conscience du moi travers toutes
reprsentations que l'on peut appeler unit transcendantale en ce sens qu'elle rend pos
toute connaissance.
La raison dialectique::
Facult
des
principes,
la
raison se rfre aux structures de la pens.
tant que celle ci s'app e sur des principes directeurs qui permettent une mise en ordre
donnes de l'exprience. Kant
la
dfinit alors comme l'ensemble des principes qui prside
la connaissance dont
la
vrit ne dpend pas de l'exprience )).
,
La raison pratique
:
'est un systme considr-;comme contenant le principe a priori
l'action humaine, c'est--dire
l
rgle de moraIit. C'est d'eile que relve les ides de libe
d'immoralit et de Dieu .en tant que postulats moraux.
7
La raison
pur :
c'est eue qui contient les principes permettant de connatre quelque
ch4
f
exclusivement a priori Eiie est thorique ou spculativ et concerne exclusivement
connaissance. Elle fonde la science, mais eile est incapable d'accder au noumne sans tom
dans les contradictions ou antinomies.
m
Les antinomies : ce soqt des contradictions
qu i
se manifestent entre deux principes ou
1
lorsqu'on prtend les appliquer un cas particulier. Dans le criticisme de
Kant
les qua
antinomies de la raison pure reprent les impasses o la raison aboutit ncessairemc
lorsqu'elie prtend dpasser les phnomnes et atteindre l'absolu dans la connaissm
cosmologique. Chacune de ces antinomies (thse ei antithse) sont galement argumentes.
Impratif catporique : tenne qui dsigne la loi morale chez Kant.
l
exprime
commandement inconditionnel ( la diffrence de
1 nPratif
hypothtique dtermin par
in souhaitte).
il
chacun d'agir suivant le principe qu'il voudrait que tout le mon1
rige en loi universelle.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
31/45
.
...
Freud f
1
'ti
n psychnnalvse : mthode d'inve+gation consistant essentiellement dans la
mix
en &id&Z
de la sipification des stru tures psy+ques inconscientes, qui c6-e telles, sont inscoesribl
directement
l
conscience. Autremeiit dit, elle vise
lucider la isignifcation inconsciente des
conduites. Elle est
n
mme temps
u i
technique psychothrapeutique.
c.:
L inconscient : premier mode d'expression psychique. C'est tout ce que l'tre apporte en
naissant. C'est le domaine du psychique o se trouvent concentres des motivations et
aspirations dont le sens est dtermin par les instincts et chappe au contrle de la conscience.
L'inconscient s'assimile aux racines profondes du psychisme qui dterminent toute la vie
.:.
consciente.
La
libido nergie manant de la sexualit et associant amour et gnitalit chez l'adulte
nomial
nision
de la tendresse). c e d i nergie peut investir la peisonne
du
sujet lui-mme
;
on
parle de libido
du
moi (narcissisme)j.ou, chez l'adulte normal, elle investit les objets ainsi que
les personnes.
La censure : c'est cette force du psychisme qui exclut de la conscience toutes les tendances
qui
lui ddplaisent. Elle joue le rle dd g rdien qui
trie
les pulsions
n
celles qui peuvent
devenir
conscientes et les autres sont renvoy6es dans l'inconscient.
refoulement : c'est le rejet dans l'inconscient des reprsentations des pulsions agressives
g u exuelles, dont la satisfaction est rprime dans la ralit.
Le
a
:
c'est le domaine de l'inconscient et des instincts primaires.
U
est le rservoir des
-p.ulsionsinnes (eros et tanatos). l ne connat pas la morale et n'est guid que par lesprincipes
d u plaisir
t
de la
perne
a peine est lie
une augmentation
de
l'nergie de l'excitation et le
plaisr est
li
une diminution de cette nergie (poids de l'hrdit).
Le moi
ou I epo : il se diffrenciefdu a partir du stade oral. assure la tche d'auto
conservation. n contrle les exgen
7/23/2019 Philosophie Doucoure
32/45
c 19existenceprcde 19essenc e
:
c'est--dire que l'homme existe d'abord, sans raison,
sans
justification et qu il se dfinit ensuite.
l
est ce qu il se fera. n y a donc pas de nature humaine
ou d'essence humsine prktablie, l'homme n'existe que dans la mesure o il s e ralise : faire
en hisant, se faire
Salaud :
c'en celui qui prteyd essentialiser les autres
hommes
en les rduisant auxfmkt~6Bs
qu on
leur assigne et en
niant
ainsi
leur libert.
8 :
Autrui
:
c'est l'autre, le
nzo qui
n estpas
moi
et dont le regard me transperce de part en
part et me chos e
Autrui,
ce mixte de proximit et de distance, s'il nous interdit de mettre
autnll entre parenthses au nom d'une autonomie individuelie (fiction pure, relevant de
t nause
:
sentiment ontologique, elle rvle la contingence de
l tre
des choses d h i
comme en soi ralit objective), et l'absurdit de son exidence qui ne saurait se justifier, alors
que mon tre m'apparat comme
un
pour-soi
(conscience) caractris par la
libert.
La libert
:
elle ne s'exprime
qu en
situation. la situation est constitue
de
l'ensemble des
conditions et facteurs antrieurs l'acte libre. Mais c'est leprojet qui e h la r a c k de
la libert
dans la mesure
o
il donne une situation la situation soit pour l'accepter, soit pour la modifier
\
dans tel
ou
tel
sens. Par
mes projets, je suis galement libre l'gard
de
moi-mme, car je cre
ma nature et la remets en question par mes
choix
renouvels.
.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
33/45
Culture nationale
:
totalit des valeurs
matrielles
et
spirituclles
res .par
une
cours de sa pratique socio-historique.
Situation
de classe
:
condition
de
vie
de
quelqu un
ou
d un
groupe qui dtermine
sa place,
son
rle ses
rapports
avec les autres dans un contexte donn.
Amilcar
Cabral
\
9
k.
L
9
v
7/23/2019 Philosophie Doucoure
34/45
E 4
Texte
4
Notre tche se prcise donc ainsi : nous avons nous afixmer dans le monde actuel ; nous
sculairement assis dans la nuit de l'inanit ous avons
nous redresser de toute notre stature
d'homme
;
nous, depuis si longtemps affairs
au
s e ~ c ee l'autre, nous avons
nous affairer
notre propre service
;
nous dont l'autre
a
si longuement dispos
;
ous devons rentrer dans la
disposition de nous mmes.
Et
natureilcment la dcision de nous assumer, de nous
a E u m e r ,
d'tre fiers (nous jusqu'ici si humilis et si humbles), est en mme temps dcision d'assumer
notre pass, de la valoriser et d'en tre fiers. Seulement, une teUe dcision, pour autant qu'elle
veut introduire une rvolution radicale dans notre condition
actuelle,
exige pour aboutir une
rupture elle aussi radicale avec notre pass, puisque cette condition provient rigoureusement et
incontestablement de ce pass.
La
volont d'tre soi conduit immdiatement la fire reprise
en charge du pass, parce que l'essence du soi n'est que le rsultat du pass
du
soi ; mais
le
pass lucidement et froidement interrog et scrut atteste que I'assujettissement prsent'trouve
son explication dans la provenance de I'essence du soi, c'est--dire dans le pass du soi et
nuile part ailleurs. Rvolutionner ia condition prsente du soi signifie donc en mme temps
rvolutionner l'essence en soi, ce que
le
soi
a
en propre, ce qu'il
d'original et d'unique, entrer
dans
un
rapport ngatifavec le soi.
M.
Towa
:
Essai
sur
la problmatique philosophique dans
I Affique
actuelle, P 41, Ed. Cl,
Yaound.
Lntroduction
ans ce texte, Towa essaie
de
redfinir
la
mission de la phdosophie dans le contexte actuel
afiricain. lpasse au crible
la
situation socio-conomique et idologique de l' que actueue
reconnat
la
philosophie une:certabe unbersalite Et dans une optique hglienne, il
fixe
les
contours
d'une
philosophie permettant
l'Afrique de dpasser les idologies ex-mistes
q u i
ont tenu leu de philosophie africaine jusqu'alors.
La
nouvelle philosophie essayera d'tre
'autant que possible objective, afin de pouvoir raliser une vritable rvolution politique
culturelle et idologique.
Pour parvenir un tel changement radical, Towa, conscient des dif3icults et des risques de
dviation, recommande
la
force, de la dcision et
une
grande volont d'tre soi, c'est--dire
de s'assumer. Certes, cette dmarche de
Towa
s'inicxit dans la droite ligne de la fiange
progressiste des penseurs afiricains. Tout cela nous amne
nous poser les questions
suivantes : Peut on rvolutionner une socit s ns rvolutionner ses conditions d'existence
La
rvolution est elle une affaire de volont, ou de dcisioq?
Dveloppement
ans
une premire
partie,
Towa fait
une
description saisissante de la situation
des
africains
l'poque actuelle, f i t de la domination et de l'exploitation sculaires des peuples
africains, exploitation,
qui
se situe
tous
les
niveaux. C'est d ns ce contexte que sont
survenues les indpendances
; qui
n'ont apportes la situation
des
peuples noirs, que de
changements mineurs ou retouches
formeiles. Tout ce que nous avons vcu en f i q u e est
d6sormais un fait historique
;
et les faits sont ttus
De
mme qu'on ne
saurait
refhire
l'histoire, on ne saurait nier cette ralit, cette ralit de peuples domins
et
brims et
longuement assujettis.
La
question qui
s
pose
a
ce sujet, c'est comment r e d o ~ e r
un
tel peuple,
s a dignit
d ' h o m e fibre, prt prendre e n charge son propre destin.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
35/45
originale n'est pas sans intrt. Elle permet alors une vritable philosophic, dpouille, d un
7/23/2019 Philosophie Doucoure
36/45
EXERCICES DE COMMENT RES E TEXTE
7/23/2019 Philosophie Doucoure
37/45
-
pas d envie possible,
-
mais la
possession de cette facult ne suffit
pas.
c 11remarque que si les hommes se distinguent les uns des autres, c est cause des diverses
applications de cette facult
d ns
les diverses voies o
ils
conduisent les penses :
-
les ingalit6s rsultent de l usage que les hommes font
de
la raison,
- inaptitude de cenams hommes savoir par eux-mmes tout le monde n est
pas
sage).
d) Consquence tire par Descartes, le consentement universel n est pas une m ,ue de vrit.
Exemple
: les
f aux savants
gars
loin du < droit
chemin
1 .
2. Partie Critique : intrt philosophique)
a
la raison
est
gale
en
tous les hommes. tout le monde
en
est
pourvu.
cependant
il
faut dpasser cette pour parvenir au plein panouissement de
l homme (observation des rgles).
C Conclusion
La raison est t ine facult
ss nti li
chez l homme : recherche, conduite.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
38/45
F 4
Texte 4 :
((C'est dans les mots que nous pensons. Nous n'avons conscience de nos penses dtermines
et relles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les Wreniions de notre
intriorit, t par suite, nous les marquons d'une forme extrieure, m i s d ui,z forme qui
contient aussi le caractre de I'actMt interne la plus haute. C'est le son acicul,
le
mot,
qui
seul nous o f i e une existence ou l'interne et l'externe son si intimement
u 113
Par consquent,
vouloir penser sans les mots, c'est -ne tentative insens&
..
Et il est galement absurde de
considrer comme
un
dsavantage et comme
un
dfiut
d\: la
pense, ceae nc'zessit qui lie
celle-ci
au
mot.
On croit ordinairevent. il est vrai aue c e
au il
v a de
lus
haut c e ~
r 1
l'ineffable. Mais c'est
l
une opinion superficielle et sans fonclcment, car, en xajit, l'ineffable.
c'est la pense absurde,
la
pense ~-l'tatde fermentation et qui ne deviatt- claire au;
lorsquyeie rouve le mot. Ain; le mot donne- la pense son e)ist&cc la plus baute et
l
pius
vraie),.
Hegel (Thilosoplue de l'esprit).
A CONSEILS
PRATIQUES
Pour cornprendre le texte, il convient de cerner les concepts que sont Ie WC.a langue,
la
parole, le langage, et cerner leurs rapports entre eux et entre eux et la perL;&.
1
convient aussi
de cerner le concept ineffable, son rapport avec la pense, connatre d'autres;\ohts de vue sur
langage et pense.
B .
PI N
1.
introduction
thme abord pense et langage.
thse centrale c'est
dans
les mots que nous pensons.
bauche des articulations
1.
l'objectivation de la pense par le mot,
2 les consquences de ce constat,
3 h fih~uee la tendance considrer la pense sans le mot.
C. CORPS
U TEXTE
1.
Partie explication (tude ordonne)
i .
1
Hegel constate d'abord que la pense n'a de sens que par les mots
a il en donne l'expiication par l'extriorisation (objectivation) de l'intriorit
,
b - il rcupre deux cons&quences impossibilit de penser sans les mots, et condamnation de
la thone qui considre que la liaison pense mot est contre ou faiblesse de la pense,
c il critique ensuite la thorie
qui
prne le phnomne d'une pense inexprimable.
Conclusion c'est Ie mot qui donne sens et valeur la pense.
2 Partie critique (intrt philosophique)
a l'homme rflchit (pense) avec les mots (parole, langue).
-
le
contenu
d e la
pense
ce
sont Ics mots.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
39/45
F.4
Texte
4
:
((C'est dans les mots que nous pensons. Nous n'avons conscience de nos penses dtemines
et relles que lorsque nous leur donnons
l
forme objective, que nous les d8renl;ions de notre
intriorit, et par suite, nous les marquons d'une forme extrieure, m i s dlui;r forne
qui
contient aussi le caractre de I'activit interne la plus haute. C'est le son acicule;, le rnot, qu
seul nous o e une existence ou l'interne et l'externe sont si intimementu;~ar consquent,
vouloir penser sans les mots, c'est une tentative
~ ~ I F P Z S ~ ? . . .Et il
est galement absurde
de
considrer comme un dsavantage et comme
un dfiut dc
la pense, cette n(:,:essit qui
lie
celle-ci
au
mot.
On
croit ordinairement,
il
est
v r a i
que
c c: qu il y
a
de plus haut, clest
l'ine5ble. Mais c'est
li
G e opinion superficielle et
s ns
fondcment,
car,
en :ra?ii 'ineffable,
egel
(Thilosoplie
d e
l'esprit).
A.
CONSEILS
PRATIQUES
Pour comprendre le texte,
il
convient de cerner les concepts que sont le ml la langue, la
parole,
le langage, et cerner leurs rapports entre
ux
et entre eux et
la
per;.; . convient aussi
de cerner le concept ineffable, son rapport avec la pense, connatre d'autres ;iohts de vue sur
langage et pense.
1.
Introduction
thme abord pense et langage.
thse centrale c'est dans les mots que nous pensons.
bauche des articulations
1.
l'objectivation de la pense par le mot,
2. les consquences de ce constat,
3
la aitique de la tendance considrer la pense sans le mot.
C CORPS
U
TEXTE
Hegel constate d'abord que la pense n'a de sens que par les mots
l
en donne l'explication
par
l'extriorisation (objectivation) de l'intriorit
b il
rcupre deux consquences impossibilit
de
penser sans les mots, et condamnation de
la
thorie
qui
considre que
la
liaison pense mot est contre ou faiblesse de la pense,
c il critique ensuite la thorie
qui
prne le phnomne d'une pense inexprimable.
Conclusion c'est
le
mot qui
donne sens
et valeur
la
pense.
2
Partie critique (intrt philosophique)
a
l'homme rflchit (pense) avec les niots (parole, langue).
-
le contenu de
la
pense ce sont
Ics
mots.
7/23/2019 Philosophie Doucoure
40/45
7/23/2019 Philosophie Doucoure
41/45
7/23/2019 Philosophie Doucoure
42/45
NOT ONS
GENER LES
7/23/2019 Philosophie Doucoure
43/45
.
((S il
est impossible de trouver eu chaque Iiomme une essence universelle qui serait
la
riaturc
humaine,
il
existe pourtant une universalit humaine de condition. Ce n est pas par hasard que
les personnes d aujourd hui parlent plus volontiers de
i
condition de l homme que
de
sa
nature. Par Iimites, ils entendent avec plus ou moins de clart l ensemble des limites prion qui
esquissent sa situation fondamentale dans l univers. Lesi situations hstoriques \lanent
;
l homme peut natre esclave
dans uie
socit paenne ou seigneur fodal ou proltaire. Ce
qui
ne varie pas, c est la ncessit pour lui d tre dans le monde, d y tre au travail, d y tre a u
milieu des autres et d y tre mortel. Les limites ne sont n objectives
ni
subjectives ou plutt
eues ont une face objective et une face subjective.
Objectives parce qu eues se rencontrent partout et sont partout reco~aissab~es,lles
sont subjectives parce qu elles sont vcues et ne sont rien si l homme ne les vit c est--dire se
dtermine librement dans son existence par rapport elles))
.
Jean-Paul
S RTRE
L existentialisme est un humanisme
introduction
qu il
existeune universalit humaine de condition au del des divergences de conception. C est
ainsi que dans le texte l commence par faire observer les diffrentes manires de concevoir
I universalit humaine de condition savoir ceile d une nature humaine et ceiie d une condition
humaine universelle. La suite sera consacre diffrentes explications pour dfendre ses ides
et faire des remarques.
l s agira alors de
suivre
Sartre dans ses explicatioiis, ses remarques et de discuter au
Corps du
texte
Sartre part duconstat qu il existe deux manires de concevoir une universalit humaine.
Une manire consiste poser une nature de l homme. Cette ide dsigne l ensemble des
caractres qui dfinissent l homme et que l on retrouverait dans chaque individu : ((chaque
homme serait u n exemple particulier d un concept universel, l homme Sartre refuse une telle
Ces philosophes, mme s ils n observent pas le mme pointde dpart, anivent la mme
ide. En effet certains con~oivent:~unieu crateur : ((assimili a plupart du temps un artisan
ruprieun)
;
dans ce cas, d homme individuel ralise
un
certain concep t est dans
l entendement divin
, un
peu la manire dont une carafe d eau
a
t pense, -dessine
construite par le fabricant selon un modle et un usage dtermin. D autres refiisent la notion
d un Dieu crateur, m s continuent de penser que (d essence d homme prcde son existence
historique)) Ce qui aboutit l ide selon laquelle tous les hommes de quelque condition que
ce soit, sont astreints la mme dfinition et possdent les mmes qualits de base
Page42
7/23/2019 Philosophie Doucoure
44/45
L autre manire que Saitre approuve, consiste recomairrc unc condition universelle de
l homme, condition qui n est iiutre que l ensemble des limitations extrieures qui existent avant
toute exprience et qui dcrivent en gros la condition humaine.
Sur le plan objectif, elle dsigne non pas la situation historique de I homme, 6fiabj
selon les socits, comme natre esclave ou proltaire, mais sa situation universelle, c est--dire
les limites que I bomme rencontre invitablement dans son existence comme la ncessit de
travailler, autrui, la mon
Sur
le
plan subject. eile montre l homme comne sujet, a savoir que les limites
universelles n existent pas en elles-mmes comme des objets extrieurs mais par rapport un
sujet libre qui les affronte, les dpasse, s en accommodent e tc.
Analysant l universalit de la condition humaine, Sart re dbouche
sur
Ie fkit que l homme
est d abord existence et, c est par la suite qu il se dtermine soi-mme. C est en cela qu il faut
comprendre cette citation : (d existence prcde l essence))
.
Par
Sartre montre que
l existence humaine ne peut pas tre explique par une nature humaine donne. En clair-
il
rejette le dterminisme, l homme pour lui st libert))
.
Cependant Sartre souligne les limites cette libert de l homme. C est pourquoi il fait
cas des situations que vit .l homme. Certaines changent c est le cas des situations historiques
((tre pauvre ou riche, boulanger, ouvrier, ministre, d autres pas, comme travailler, rapport
avec autrui, prsence dans le monde. l faut comprendre dit-il que ces limites sont vcues et
ne sont rien si I homme ne les vit, c est--dire ne se dtermine lirement dans son existence .er
par rapport elles)) . Par exemple on peut natre infirme ou tre balayeur mais ces situations
particulires qui apparemmen.: limitent le choix, peuvent tre dpasdes ou acceptes. Cela est
fonction de l homme, de son projet. Tout homme dit Sartre, projette est une caractristique
humaine Et ce projet qui consiste choisir nous amne non seulement choisir pour nous
mais pour les autres voil
eri
quoi consiste l universalit de I homme. Une telle chose n est
pas donne au contraire elle se fait et continueliement.
Aprs lecture du texte, il apparat que le concept de la condition humaine a servi
Sartre
de faire montre de sa conception de la hibert. Pour lui donc ((tre libre c est choisir))
.
En effet,
pour Sartre tout homme est cn situation c est--dire que tout homme a un pass,
un
prsent,
qu il vit dans une socit donne, donc forcement en rapport avec d autres et
va
forcement
mourir
un
jour mme s il ne veut pas (d o l absurdit du monde). Mais cela ne peut pas
empcher l homme de manifester sa libert, autrement de se dterminer
7/23/2019 Philosophie Doucoure
45/45
milcar abral
Culturc nationale totalit
des
valeurs
matrielles
er spirituelles
cours
d e
s
pratique
socio-historique.
Situation de classe
condition
de
vie de
quelqu un ou
d un
groupe
k
rle,
ses rapports
vec les autres
dans un
contexte donn.
\
cres par
une poc ie t au
i
qui
termine sa place, son