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Plus forts ensemble INFORMATIONS ÉCONOMIQUES ET … · Alain Humbert-Droz Marin Dario Cambeiro...

Date post: 15-Mar-2020
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Janvier 2011 | www.bcn.ch INFORMATIONS ÉCONOMIQUES ET BOURSIÈRES CLIMAT D’INVESTISSEMENT STRATÉGIE DE PLACEMENT Plus forts ensemble Document trimestriel
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Janvier 2011 | www.bcn.ch

INFORMATIONSÉCONOMIQUES ET BOURSIÈRESCLIMAT D’INVESTISSEMENTSTRATÉGIE DE PLACEMENT

Plus forts ensemble

Document trimestriel

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NEUCHÂTEL | 032 723 61 11Gestion de fortuneJacques Rivier Michel RuedinPhilippe Rollier Jean-Philippe GolayFlavia Senes Christian JabergDavid Moser Claude Moser

MarchésRichard Doyat

Conseil en placement Clientèle IndividuellePhilippe Paratte Jean-Marie LechineFrançois Robert Marie-Eve Desarzens-ZumstegPierre-Alain Girard Steve Battistella

Conseil en placement EntreprisesPedro Palomo Mike JabergFrédéric Bigler Thomas WeberLaila Ecoffey Ana Rita Rodrigues

LA CHAUX-DE-FONDS | 032 911 88 88Gestion de fortuneJean-Philippe Moullet Olivier NicoletYvan Adatte Nicolas Schwaar

Conseil en placement Clientèle IndividuelleEric Hausmann Jean-Philippe CavinAlain Cuche

Conseil en placement EntreprisesBlaise Houriet Jean-Daniel TinembartChristian Kohler

LES AGENCES | 032 723 61 11Conseillers en placementFrançois Utiger CernierMonique Gusmini CernierCédric Beaubiat ColombierYannick Salzmann ColombierMichel Vermot ColombierRossella de Rossi ColombierValérie Patthey FleurierRoberto Mondaini FleurierFrançois Sandoz Le LanderonStéphane Billieux Le LanderonFlorian Bachmann Le LocleAlain Humbert-Droz MarinDario Cambeiro MarinFrédéric Cognard PeseuxChristelle Gunzinger PeseuxFabrice Mei St-AubinOlivier Joly St-Aubin

Planification FinancièrePhilippe Volery Nicolas SchwaarYvan Adatte Hugues RacineSandra Hegetschweiler Patrick HugueninJacques Navalho

SOMMAIREClimat d’investissement 3Grilles d’allocation d’actifs 3Marché suisse 4Marchés européens 5Marché américain 6Marché japonais 7Devises et taux d'intérêt 8Pétrole et Or 9Liste des obligations 10Marchés financiers 11

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Economie globale: L’expansion économique mondiale débutéemilieu 2009 s’est poursuivie et amplifiée au cours du trimestreécoulé. Le ralentissement observé durant l’été et le courant de l’au-tomne a fait place à une ré-accélération; les entrées de commandeset la production ont commencé à rebondir. Novembre a été le pre-mier mois au cours duquel la croissance des activités de services asurpassé celle du secteur manufacturier. L’accélération s’est pour-suivie durant le dernier mois de 2010 et il est rassurant de consta-ter que ces activités de services ont été créatrices d’emplois pour le3ème mois d’affilée en décembre. On peut donc espérer que cerééquilibrage de la dynamique conjoncturelle se confirme et s’am-plifie au début de 2011, ce qui serait de bon augure en vue de lapoursuite de l’expansion en cours.Nonobstant ces signes de vertueuse convergence entre activitésindustrielles et de services, des écarts de perspectives de crois-sance séparent les différents pays et régions du globe: améliorationaux Etats-Unis, accélération en Allemagne, en Inde et Russie, inflé-chissement en Chine, au Canada et en Italie, contraction au Japon,en Espagne, en Grèce ou en Irlande, signes de stabilisation dans lazone Euro et en Suisse, modération en Asie du sud-est, ralentisse-ment au Brésil. Il convient aussi de mentionner certains facteursqui, en dépit de l’évaluation modeste des marchés d’actions et detaux de croissance des bénéfices de l’ordre de 10 à 15%, pour-raient, à l’instar de 2010, influencer les tendances boursières en2011 et se traduire par des marchés très fluctuants avec debrusques mouvements de devises et rendre délicate la gestion denos allocations d’actifs: crise de la dette en Europe, stimulationmonétaire importante de la part des banques centrales, régulationplus stricte des marchés financiers, diminution de l’effet de levier dusecteur privé, tensions géopolitiques en Corée. Marchés d’actions: 2010 représente la deuxième année dereprise économique et boursière après la pire récession depuis plusde 70 ans. En résumé: après un début d’année et un printempshaussier, l’été a été marqué par un fléchissement de l’élan conjonc-turel et une rechute boursière, après quoi l’automne a donné nais-sance à un sensible rebond de l’économie et des marchés. A fin

Grilles d’allocation d’actifs

CLIMAT D’INVESTISSEMENT (ANALYSE QUANTITATIVE)2010, l’indice MSCI monde a rebondi de 87% par rapport à son creuxde mars 2009 mais reste de 24% inférieur à son pic de 2007; expriméen franc suisses, le gain est de 3.3% pour le trimestre écoulé; par rap-port au 1er janvier, la moins-value atteint 1.1%; par comparaison, leSMI a reculé de 1.7%.Très majoritairement haussiers, les scoresdes marchés que nous suivons ont passablement fluctué durantl’année; après être passés par une phase de faiblesse en débutet milieu d’année, ils se sont ensuite clairement redressés.Comme au trimestre précédent, la moyenne arithmétique des scoresdes pays du G7 s’établit actuellement à 60 points. Ce verdict haus-sier signale des espérances de rendement positives et un risque demarché mesuré. Sous l’angle conjoncturel, il augure de la poursuitede l’expansion en cours. Quelques scores déjà en territoire négatif letrimestre précédent y sont restés. Les liquidités résultant des signauxde ventes correspondants ont été réallouées de manière à renforcerles expositions sur les marchés signalant des espérances de rende-ment positives. Dans le détail, les scores de l’Angleterre (88 pts), d’Allemagne,Canada et France, (75 pts), Suisse (63 pts), Etats-Unis (50 pts),Japon (40 pts), Italie (25 pts) qualifient des conditions de marchés’échelonnant de clairement favorables à hostiles. Hors OCDE, lesscores franchement haussiers de Hong-Kong (100 pts) et Taiwan (88pts), Corée et Inde (75 pts) et Chine (63 pts) se sont globalementmaintenus par rapport au trimestre précédent.

Marchés d'obligations et obligations convertibles:En vif repli par rapport au trimestre antérieur, le score du marchéaméricain (30 points) suggère des conditions dorénavant défavora-bles pour les emprunts d’Etats libellés en dollars. Dans un secondordre d’idées, le score (75 points) du marché d’emprunts convertibleslibellés en euros affiche un verdict clairement haussier qui justifie lemaintien des placements existants sur ce segment de marché. Marchés des changes: La faiblesse de l’euro et du dollar qui ontatteint de nouveaux planchers vis-à-vis du franc suisse et du yen s’estpoursuivie; les scores actuels: dollar/euro (67 points), dollar/yen (33points), dollar/franc-suisse et dollar/sterling (17 points) reflètent cesconditions.

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SUISSE

Analyse conjoncturelle

La reprise économique mondiale s’est poursuivie au cours duquatrième trimestre, à un rythme soutenu dans les économiesémergeantes et de manière plus modérée dans les paysindustrialisés. En Suisse, la croissance a poursuivi son expan-sion pour s’afficher à fin septembre à 3% en glissementannuel. Les tensions actuelles sur les marchés financiers,notamment en raison de la crise européenne des dettespubliques, ont provoqué une nouvelle hausse du franc suisse.De ce fait, la croissance des exportations s’est stabilisée et lesenquêtes conjoncturelles enregistrent depuis quelques moisune légère détérioration des attentes des entrepreneurs.Toutefois, les effets de cette évolution pourraient être compen-sés par la consommation privée et les investissements deconstruction. Relevons que le baromètre conjoncturel avancédu KOF a légèrement reculé au cours de ces quatre derniersmois mais demeure à un niveau élevé. Quant au SECO, il a revu récemment à la baisse le taux dechômage prévisionnel à 3.8% pour 2010 contre 3.9% précé-demment. Du côté de la BNS, celle-ci a laissé la marge de fluctuation dutaux Libor inchangée à 0%–0.75% et a précisé dernièrementson intention de maintenir une politique monétaire expansion-niste. En dépit de cette politique et à moins d’une forte haussedu prix des matières premières, les risques d’inflation demeu-rent contenus et permettent d’envisager pour plusieurs moisau moins une stabilisation des prix.

Marché des actions

Sur l’ensemble de l’année 2010, le SMI a perdu 1.7% maisson rendement absolu (y compris dividendes versés) s’estétabli à 1.2%. S’agissant des grandes capitalisations, notonsla hausse de 7% de Nestlé (récemment classée 10e plusgrande société au monde), la baisse de 3% de Novartis et lachute de 23% de Roche (en raison de problèmes d’autorisa-tion aux Etats-Unis pour la commercialisation de son médica-ment Avastin). Les deux plus fortes hausses ont été réaliséespar le secteur du luxe, avec Swatch Group +58% etRichemont +55%. Les autres variations significatives ont étéenregistrées à la hausse par Julius Baer +18% et SGS +16%et à la baisse par Credit Suisse -28%, SwissLife -13% etHolcim -12%. Dans l’optique de prévisions économiques plutôt positivespour l’année 2011, nous avons maintenu et même légèrementaugmenté nos investissements par le biais notamment desparts de fonds de placement Swisscanto Equity Fund Small &Mid Caps Switzerland.

Chiffres économiques et prévisions

Indicateurs avancés KOF

Swiss Market Index

Source: Bloomberg

Source: Bloomberg

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EUROPE

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Analyse conjoncturelle

Après une progression de 0.4% du PIB au troisième trimestre,les enquêtes conjoncturelles confirment la poursuite de lareprise et les estimations de croissance du PIB se situententre 1.6% et 1.8% pour l’ensemble de l’année 2010.Toutefois, on note de fortes divergences entre pays de la zoneeuro. L’Allemagne contribue toujours de manière très positiveà cette évolution grâce à son commerce extérieur. L’indiceZEW, qui mesure le sentiment des investisseurs et des ana-lystes, est revenu en territoire positif en octobre et, de soncôté, l’indice IFO du climat des affaires affiche un regain d’op-timisme à l’égard de la conjoncture pour ces six prochainsmois. En France, la croissance a affiché une hausse de 0.3% autroisième trimestre et devait se renforcer au quatrième trimes-tre. Une fois de plus c’est la consommation des ménages quien est le principal moteur. Du côté de la Grande-Bretagne, le PIB a progressé de 0.7%au troisième trimestre et la dynamique du secteur manufactu-rier s’est accélérée en fin d’année. Les économistes émettentcependant quelques craintes liées à l’application du pland’austérité très sévère récemment adopté.En décembre, l’inflation de la zone euro pour l’année 2010 estressortie à 2%. Pour ces prochains mois, la hausse des prixdevrait rester contenue et permettre à la BCE de maintenirune politique monétaire accommodante.Outre les disparités économiques des différents états de lazone, subsistent aussi des problèmes de gouvernance et desdéséquilibres en matière de compétitivité et de fiscalité.Depuis la mi-octobre, la zone euro a dû faire face à de nou-velles tensions sur le marché de la dette publique, particuliè-rement avec la demande d’aide de l’Irlande et des inquiétudesliées à la situation de certains pays du sud de l’Europe.Malgré les plans d’austérité adoptés par de nombreux pays,les enquêtes de confiance font ressortir des résultats plutôtpositifs. L’amélioration graduelle du climat du travail conju-guée à l'augmentation de la consommation des ménages etdes investissements devraient continuer de soutenir l’activitéet, dans ce contexte, la BCE prévoit une croissance situéeentre 0.7 et 2.1% pour 2011.

Marché des actions

En 2010, les marchés d’actions ont évolué de manière diver-gente et dans une grande volatilité. L’indice Europe Stoxx 50a terminé l’année quasi inchangé mais la baisse de l’euro aengendré une performance en CHF négative de quelque 15%. La plupart de nos modèles sur les marchés européens affi-chent des scores positifs (à l’exception de certains marchésdu sud de l’Europe). Dans ce contexte, nous avons diversifiénos investissements par l’acquisition d’un fond axé sur lespetites et moyennes entreprises européennes (LO EurozoneSmall & Mid Caps).

Chiffres économiques et prévisions

IFO

DJ Europe Stoxx 50

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Source: Bloomberg

Source: Bloomberg

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ÉTATS-UNISAnalyse conjoncturelle

Oublié le scénario tant redouté de rechute en récession ! Place àun élargissement et un renforcement du cycle d’expansion. Eneffet, à l’exception du secteur immobilier toujours très déprimé, lesdonnées macro-économiques publiées au cours du dernier trimes-tre confirment la reprise conjoncturelle entamée cet été. Laconsommation y contribue pour une bonne part, les donnéesconcernant les ventes de détail et des grands magasins ou laconfiance des consommateurs se sont en effet nettement amélio-rées en octobre et novembre. Il en va de même pour le crédit à laconsommation qui, après une contraction d’environ deux ans, s’estapprécié pour le deuxième mois consécutif en octobre. Les indicesd’activités manufacturiers et des services se maintiennent bien en-dessus des 50 points indiquant la limite entre contraction et expan-sion de l’activité. Le taux d’utilisation des capacités se situe à 75.2soit le meilleur niveau depuis 17 mois et les indicateurs avancésprogressent pour le 5ème mois. Autre signe très positif, ces amé-liorations ne sont pas le fait de quelques Etats seulement. Aucontraire, elles s’étendent d’un point de vue géographique. Ainsi,les données provenant des Banques centrales de New-York,Dallas, Philadelphie, Richemond ou encore Chicago se redressentsignificativement. Le chômage se maintient à un niveau élevé(9.8% en novembre) mais, selon les statistiques publiées avantNoël, les nouvelles demandes d’allocations sont tombées à leurplus bas niveau depuis deux ans et demi laissant présager uneembellie dans ce secteur aussi. L’inflation (1.1% en glissementannuel en novembre et 1.5% prévu pour 2011) demeure en-deçàdu niveau jugé idéal par les autorités monétaires qui, dès lors, ontpu maintenir les taux directeurs à leur plancher. Autres mesuresincitatives adoptées récemment, l’injection de 600 milliards de dol-lars dans le cadre du programme « quantitative easing » de sou-tien à l’économie et le compromis fiscal et budgétaire passé entrele président Obama et les républicains, soit la prorogation pourdeux ans supplémentaires des allègements d’impôts accordéssous l’ère Bush et en contrepartie l’extension du paiement des allo-cations de chômage. D’un point de vue conjoncturel, 2011 débutesous de bons augures.

Marché des actions

Le dynamisme de l’économie au cours du troisième trimestre adonné des ailes au marché des actions américain et lui a permisd’atteindre des sommets pluriannuels. La performance enregistréeen 2010 (13 % pour le SP500 et de 17% pour le Nasdaq) a en effetété essentiellement réalisée depuis début septembre avec unepause au cours du mois de novembre. Dans ce contexte d’embel-lie conjoncturelle, les valeurs cycliques, les petites et moyennescapitalisations ainsi que les valeurs technologiques ont naturelle-ment tiré leur épingle du jeu. Afin de profiter pleinement de ce mou-vement, nous avons consacré une part de notre allocation améri-caine à ces secteurs par le biais d’un fonds indiciel. Le score denotre modèle confirmant toujours son signal d’achat, nous demeu-rons investis dans cette partie du monde.

Chiffres économiques et prévisions

PIB

Indice S&P 500

Source: Bloomberg

Source: Bloomberg

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JAPON

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Analyse conjoncturelle

Lors de sa dernière réunion de l’année, la Banque du Japon a faitpart de perspectives prudentes pour l’économie de l’archipel. Elle aainsi choisi de laisser ses taux directeurs inchangés avec une four-chette entre 0% et 0.1%. Elle maintient également son plan derachat d’actifs à 35 000 milliards de yens. Les signes d’une reprisemodérée subsistent. Les exportateurs souffrent toujours de lavigueur du yen qui a atteint un nouveau plus haut depuis quinze anscontre dollar à 80.35 avant de fléchir un peu. Les entreprises japo-naises qui font des affaires à l’étranger n’ont pas établi leurs bud-gets et prévisions avec de tels cours. Pour les sociétés qui réalisentleur chiffre d’affaires en yen, les temps sont durs également. Eneffet, les ventes de détails ont baissé de 0.2% en octobre par rap-port au même mois de l’an passé. Ce premier repli depuis le débutde l’année est dû à la fin des programmes gouvernementaux de sti-mulation et à la hausse des taxes sur le tabac. Heureusement, lechiffre de novembre est meilleur avec +1.3%. La production indus-trielle a progressé pour la première fois depuis six mois en novem-bre avec +1%. Le taux de chômage s’affiche à 5.1% en novembre.Dans ce contexte, la croissance qui a été revue à 4.5% annualiséepour le trimestre s’achevant en septembre devrait fléchir au trimes-tre suivant. Les prix continuent de baisser pour un vingt-et-unièmemois consécutif avec un recul annuel de 0.5% en novembre. Poursortir de la déflation, le premier ministre Naoto Kan envisage debaisser les impôts des entreprises pour la prochaine période fis-cale. L’opposition s’inquiète des dépenses du gouvernement actuelet des effets qu’elles auront sur la dette japonaise qui est déjà laplus élevée du monde en comparaison avec le PIB. Les agences denotation qui sont particulièrement attentives aux dettes publiquespourraient également revoir le rating de la dette nippone à labaisse.

Marché des actions

Le Nikkei et le Topix ont progressé de respectivement 9.2% à 10228et 8.4% à 898 pendant le trimestre écoulé. Durant l’année, la vola-tilité a été importante. En effet, le Nikkei a oscillé entre 8824 et11339 points. Sur l’ensemble de l’année, le Nikkei à reculé de 3%et le Topix réalise -1%. Au niveau des titres individuels, signalonsque l’action Toyota a été malmenée avec -17% durant l’année enraison de la crise des rappels de véhicules et de la force du yen. Lefabricant de robots industriels Fanuc a fait +44.5%. Le niveau denos scores fait que nous n’investissons toujours pas au Japon.Notre position asiatique, le fonds Swisscanto Equity Fund Tiger apoursuivi sa progression en 2010 avec +15.1% en dollars améri-cains alors que la baisse du dollar contre franc suisse est de 8.7%sur la même période.

Chiffres économiques et prévisions

Indicateurs avancés

Indice Nikkei

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Source: Bloomberg

Source: Bloomberg

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DEVISES ET TAUX D’INTÉRÊTDevises

La crise de surendettement de plusieurs états européens restera le prin-cipal sujet de préoccupation de la l’année 2010. Dans ce contexte, lefranc suisse continue de bénéficier de son statut de monnaie refugealors que la BNS est toujours prête à lutter contre son appréciation. Ellea par ailleurs annoncé avoir diversifié ses quelque 200 milliards defrancs de réserves de devises par des achats de dollars australiens, deSingapour, de couronnes suédoises et norvégiennes. La grande majoritéde ses réserves est toutefois toujours constituée d’euros (55%). Aumême titre que les plans de sauvetage de la Grèce (110 milliards d’eu-ros début mai) et de l’Irlande (85 milliards), le projet de mécanismed’aide approuvé lors du dernier sommet des chefs d’état européen à mi-décembre n’a pas suffisamment convaincu pour stabiliser le cours del’euro. La décision prise par le Conseil des gouverneurs de la BCE dedoubler son capital à 10.76 milliards d’ici fin 2012 devrait permettre d’ac-quérir des obligations étatiques d’emprunts les plus malmenés sur lesmarchés. A cet égard, l’équivalent de 72 milliards d’obligations, principa-lement grecques, portugaises et irlandaises, a déjà été acheté ! En find’année, le franc suisse a battu un nouveau record historique contreeuro à 1.2439 le 22 décembre et a terminé 2010 sur un recul annuel de15.7% à 1.2507. Ce mouvement de baisse de la devise européenne estégalement l’œuvre de fonds spéculatifs qui parient sur l’Espagne et sesquelque 20% de chômeurs comme prochain candidat à un plan de sau-vetage. Les marchés attendent donc des solutions plus convaincantespour éviter une contagion de la crise et permettre ainsi à l’euro de retrou-ver un niveau supérieur à 1.30. Aux Etats-Unis, la situation reste aussidélicate : avec son deuxième programme d’assouplissement quantitatifd’un montant de 600 milliards de dollar, la Réserve fédérale injecte desliquidités qui pèsent sur la devise américaine dont le cours a dégringoléà 0.9352 contre CHF, soit un recul de 9.7% sur l’année.

Marchés obligataires

L’année 2010 aura été marquée par les incertitudes quant à la poursuitede la reprise économique et par les craintes liées à la dette souverainedans la zone euro. Au cours du dernier trimestre cependant, des don-nées économiques majoritairement positives ont laissé entrevoir unepoursuite de la reprise, voire même dans certaines régions une ré-accé-lération inattendue, mais qui sera fortement disparate selon les pays. Lasituation reste en outre préoccupante du côté de la dette de certainsétats du Sud de la zone euro. Dans ce contexte, les taux sur les marchésdes capitaux ont atteint leur plus bas en août puis se sont nettementrepris jusqu’en décembre pour consolider ensuite à leur niveau du prin-temps dernier. En fin d’année, le rendement des obligations de laConfédération à 10 ans était de quelque 1.7%, celui des Bund de 2,9%et celui des Treasury Bond US de 3.3%. Malgré le récent réajustementà la hausse, les taux n’en demeurent pas moins à des niveaux histori-quement très bas. En 2010, les obligations ont généré un rendementpositif mais en sera-t-il de même en 2011 ? Le niveau actuel des tauxd’intérêt ne laisse guère de place à une baisse. Si on ne prévoit pas uneforte remontée des taux au cours de ce premier trimestre, les risques dehausse de taux sont pourtant bien réels et les risques inflationnistes àterme ne sont pas à négliger. Dès lors, les placements obligataires pré-sentent très peu d’intérêt. Ceux qui souhaitent malgré tout investir dansce segment se montreront particulièrement sélectifs, préféreront lesemprunts d’entreprises de première qualité à certains emprunts d’état etchoisiront des courtes ou moyennes échéances.

EUR / CHF

Bon du trésor à 10 ans

Courbes de rendements

Source: Bloomberg

Source: Bloomberg

Source: Bloomberg

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PÉTROLE ET OR

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Pétrole

La hausse du prix de l’or noir amorcée vers fin août s’est pour-suivie tout au long du trimestre écoulé. Le mouvement s’estmême accentué en décembre et le prix du baril de brent a ter-miné l’année à USD 94.30 (son plus haut depuis octobre2008), en hausse de 16 % sur le trimestre et de 22% sur l’an-née. Ces derniers mois, la demande de brut a été soutenueparticulièrement de la part des pays émergents, croissanceoblige, mais aussi en raison des vagues de froid précoce enAmérique du Nord notamment. Les prévisions pour 2011 anti-cipent une poursuite de la hausse de la consommation alorsque les quotas de production de l’OPEP sont restés inchan-gés depuis presque un an. Lors de la dernière réunion del’OPEP en décembre, certains membres – à l’exception del’Arabie Saoudite - ont estimé qu’un prix de USD 100.- le barilétait supportable. En raison de la force du franc suisse, lahausse reste mesurée pour le consommateur suisse. Enrevanche, la situation est ressentie différemment dans la zoneeuro où les prix de l’essence et du gazoil flambent. Sur la même période, le cours des parts de fonds de place-ment Swisscanto (CH) Commodity Selection Fund (en CHF) aprogressé de presque 10% et de 5.3% depuis le début de l’an-née. Quant aux parts du fonds de placement Swisscanto (LU)Equity Fund Selection Energy B (en EUR), elles ont enregis-tré une hausse de 21.8% au cours des trois derniers mois, enraison surtout de la baisse de l’euro, et de 21.0% sur l’année.

Or

Le prix de l’once d’or aura à nouveau connu en 2010 unehausse marquée, de 29% à USD 1'420.78 en fin d’année, àpeine en deçà de son plus haut historique atteint débutdécembre. Exprimée en francs suisse, la hausse du cours dulingot d’un kilo a été contenue par la baisse de la monnaieaméricaine mais termine tout de même sur une progressionde quelque 17% à CHF 42'709.-. Au cours des deux derniersmois de 2010, le précieux métal a consolidé quelque peu.Dans le contexte actuel, les détenteurs d’or conserverontleurs positions ; en revanche, l’acquisition de métal jaune auniveau actuel semble aujourd’hui plus risquée. Mais les incer-titudes économiques et géopolitiques auxquelles sontconfrontés les marchés laissent ouvertes de multiples possibi-lités d’évolutions et la formulation de pronostiques est aléa-toire.S’agissant des parts de fonds de placement Swisscanto Gold(en USD), elles ont largement profité de l’évolution positive del’or et des marchés d’actions et leur cours a progressé de 41%au cours de l’année écoulée.

Baril en USD

OZ en USD

Goldman Sachs Commodity Index

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Source: Bloomberg

Source: Bloomberg

Source: Bloomberg

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LISTE D’OBLIGATIONS

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MARCHÉS FINANCIERS

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Banque Cantonale Neuchâteloise

Place Pury 4, CH-2001 Neuchâtel, t +41 (0)32 723 61 11, f +41 (0)32 723 62 36Avenue Léopold-Robert 44, CH-2301 La Chaux-de-Fonds, t +41 (0)32 911 88 88, f +41 (0)32 911 88 [email protected], www.bcn.ch


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