Date post: | 12-Sep-2018 |
Category: |
Documents |
Upload: | nguyenthuy |
View: | 217 times |
Download: | 0 times |
i n n o v a t i v e e n g i n e e r i n g
c oevif
Press book2016 - 2017
En Budron H11CH-1052 Le Mont-sur-Lausanne
Tél : +41 21 632 60 [email protected] / www.fiveco.ch
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Table des matières
• L’Opinion 06-2017• By FiveCo 06-2017• Bilan 06-2017• L’Agefi 06-2017• By FiveCo 05-2017• Innovaud 05-2017• Agefi 05-2017• 24 Heures 03-2017• Bilan 03-2017• Le Temps 01-2017• EPFL Alumnist 12-2016• Agefi Magazine 12-2016• PME Magazine - Hors série 12-2016• Bilan 11-2016• Bilan 09-2016• Le Temps 07-2016• PME Magazine 07-2016• Bilan 05-2016• La Tribune.fr 04-2016• The 7 Exclusive Journal 03-2016• Agefi Magazine 02-2016• Le Temps 01-2016
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
L’Opinion 06-2017
www.lopinion.fr
Antoine Lorotte : «L’Internet des objets, un Eldorado infini»
Antoine Lorotte27 juin 2017 à 12h45
Antoine Lorotte est ingénieur de l’Ecole polytechnique de Lausanne et PDG de FiveCo, un bureau d’ingénieur en
Mécatronique, basé à Lausanne
Antoine Lorotte © Antoine Gardiol
Comme le Big Data ou le cloud, l’Internet des objets est un de ces concepts génériques auxquels on fait dire beaucoup de choses. Mais cette notion n’est pas sortie du cerveau d’un innovateur de génie qui se serait dit un beau matin « je vais créer l’IoT ». Elle vise surtout à caractériser la manière dont on conçoit désormais les objets électroniques. Une des toutes premières caractéristiques est l’interopérabilité ou la capacité des objets à pouvoir non seulement interagir entre eux mais également avoir plusieurs fonctionnalités.
Des fonctionnalités infinies. Prenons l’exemple d’un capteur que l’on mettrait dans une cave. Ce module électronique unique va pouvoir être multifonctions : analyse de la température et de l’humidité, commande de la climatisation pour ajuster la bonne température, mémorisation des informations sur les bouteilles, échange de données avec un serveur… Ainsi le capteur va échanger
des informations avec d’autres modules qui entreposeront les données et générer des commandes en retour. Ce même capteur pourrait également très bien fonctionner au sein d’un foyer. On peut imaginer une quantité infinie de fonctionnalités basées sur la même électronique et c’est la première spécificité de l’internet des objets.
Pour les entreprises qui veulent développer des solutions sur ce secteur, les challenges sont multiples. Outre l’évidence de trouver un marché, il faut qu’elles réussissent à mettre en place un système autonome, capable de communiquer avec l’extérieur et dans certains cas à ultra‐basse consommation. Ce dernier paramètre représente un enjeu fondamental, car devoir recharger un objet tel qu’une montre tous les jours est un facteur irritant. Un autre challenge fondamental est la standardisation : si on reprend notre capteur d’humidité de cave, on aimerait pouvoir le faire dialoguer avec d’autres périphériques. On peut imaginer qu’il communique avec le frigo pour qu’il nous indique à quel moment nous devons sortir la bouteille de la cave pour la mettre au frais afin qu’elle soit à bonne température. Le transfert de données est donc un troisième impératif d’IoT. C’est ainsi que le Bluetooth qui a su se hisser au niveau de protocole universel en est aujourd’hui à sa version 5, low consumption, alors que le protocole Zygbee, lui, est désormais parti aux oubliettes.
Le trésor des datas. Enfin, les objets électroniques aujourd’hui sont tous des vecteurs d’information. Chaque module doit être capable de récupérer et de transférer des quantités de datas qui pourront être stockées sur un serveur. L’intérêt étant bien évidemment de pouvoir croiser un nombre considérable de données (d’où la proximité entre IoT et Smart Data). De ce fait, les concepteurs de modules doivent impérativement intégrer les paramètres de sauvegarde, de sécurité des données et doivent ainsi avoir une réflexion sur les questions de la gestion de la confidentialité.
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
By FiveCo 06-2017
Tribune technique
En Budron H11 / 1052 Le Mont-sur-Lausanne / Switzerland www.fiveco.ch Tel +41 21 6326010 / Fax +41 21 6326011 [email protected]
1/2
23 Mai 2017
Dynamisme et baisse des coûts, les avantages de la régulation prédictive Dans les applications utilisant des moteurs DC, des problèmes communs auxquels les ingénieurs sont souvent confrontés sont le manque de dynamisme et/ou le coût du moteur lui-même vis-à-vis du reste du système. Afin de résoudre ces problèmes, l'équipe de spécialistes de FiveCo a développé un régulateur à haute performance utilisant à la fois des modèles correctif et prédictif (2-DOF: PID feedback + feed forward dynamic model).
Le tableau suivant résume les améliorations apportées par cette double régulation.
Régulation PID classique basée sur l'erreur uniquement
Régulateurs PID et prédictif de FiveCo
Impulsions du codeur Le plus possible pour permettre
une régulation stable. Un codeur précis améliore seulement la stabilité au
freinage.
Inertie Augmente le retard et peut rendre la régulation impossible.
Compensée.
Résistance électrique interne importante
Augmente le retard et peut rendre la régulation impossible.
Compensée.
Suivi de consigne Avec retard. Sans retard et même avec anticipation si nécessaire.
Baisser le coût du moteur
Quand la qualité de la régulation doit être irréprochable, il est d'usage d'utiliser des moteurs ayant de très bonnes performances et des codeurs ayant une grande quantité d'impulsions par tour. Ce type de matériel coûte cher et si l'application ne demande pas une grande dynamique, le modèle prédictif statique peut très souvent être suffisant pour permettre d'utiliser des moteurs moins bons et des codeurs nettement moins précis.
Par exemple, les figures suivantes montrent le suivi de vitesse du même moteur, avec un codeur de 12 impulsions par tour et une inertie particulièrement élevée, sans régulation prédictive (gauche) et avec (droite).
Tribune technique
En Budron H11 / 1052 Le Mont-sur-Lausanne / Switzerland www.fiveco.ch Tel +41 21 6326010 / Fax +41 21 6326011 [email protected]
2/2
On observe clairement la différence (la courbe réelle en bleu suit beaucoup mieux la consigne (en rouge) avec le régulateur prédictif couplé au régulateur basé sur l'erreur. Ce dernier ne doit gérer que de faibles variations.
Dynamisme et précision
Si le coût du système n'est pas le premier critère, la réactivité et la précision du suivi en vitesse le sont souvent. Sans méthode prédictive, la courbe de vitesse accuse souvent un retard par rapport à la consigne, les systèmes de corrections d'erreur n'agissant que lors d'un décalage. Avec une méthode prédictive, l'inertie étant connue, il est possible d'être beaucoup plus réactif en anticipant la future erreur, le suivi de vitesse s'en trouve donc fortement amélioré. La méthode classique, par PID par exemple, permet quant à elle de corriger les petites déviations, en particulier au freinage.
Tout ceci est bien visible sur les graphiques suivants montrant le suivi de vitesse (vitesse réelle en bleu et consigne en rouge).
La régulation classique à gauche accuse systématiquement un retard alors que la double régulation à droite permet de le compenser.
Ce suivi précis permet, par exemple, de synchroniser des mouvements, dans des machines multiaxes, sans nécessiter de feedback entre les cartes de contrôle. Seul des commandes simultanées données par le système de pilotage (PC ou autre) sont nécessaires.
Conclusion
La double régulation par PID classique et prédictive développée par l'équipe de FiveCo permet à la fois d'améliorer la dynamique et la précision d'entrainements par moteur DC et de baisser les coûts de système ne nécessitant pas une grande précision mais une bonne stabilité. Cette technologie est dès à présent disponible dans toute notre gamme de contrôleurs de moteur DC.
Antoine Gardiol Head of Firmware Design
Xavier Greppin Head of Motion Control
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Bilan 06-2017
INNOVATION 14 Juin 2017
La banque, partenaire privilégié de nos PME? PARANTOINELOROTTE‐Labanquen'estpasqu'unpartenairefinancierpourlesPME.AntoineLorotte,directeurdubureaud'ingénieursFiveCo,s'interrogesursonrôle.
AntoineLorotte,directeurdeFiveCo.
Depuisl’abandonparlaBNSdutauxplancherdel’EurofaceauFranc,PMEetBanquesn’ontjamaistrouvéautantdebonnesraisonsdecollaborer.Onpenseraspontanémentàunerelationfinancière,maiscequenoussouhaiterionsdévelopperici,c’estjustementlathèseselonlaquelle,cemodedecollaboration,bienqu’essentiel,estloind’êtresuffisant:ilexisted’autresmodesdecollaborations,parfoisinsoupçonnés.Aussi,labanquededemaindoitêtreperçueparlesPMEcommeunprestatairedeservicespolyvalentsetinnovantset,commediraitunepublicité,«bienplusqu’unesimplebanque».LabanquecommepartenairefinancierdesPME
Unentrepreneurquiselance,unestart‐up,ironttouslesdeuxchezlebanquierpourrecevoirunfinancement.C’estleservicelepluscommun,etpourtant,c’estceluiquiresteleplusdifficileàobtenir.Eneffet,mêmesicelaparaîtinjusteauregarddel’emprunteur,oncomprendraqu’ilestdifficilepourunagentdepariersuruneentreprisequia50%dechancesd’échouer.
Or,sionnepeutexigerd’unebanquequ’ellefasselemêmemétierqu’unBusinessAngelouqu’unestructurepubliqued’aideaudéveloppement,celan’exclutpaspourautantqu’elles’investissedansd’autresmodesdefinancementauprèsd’entreprisesplusmûresetoùlaprisederisqueestmoinsimportante.Ainsi,certainesbanquesn’hésitentpasàautoriserdeslignesdecréditsauxPMEquienontbesoin.Cesdernièressontgénéralementdébloquéesaprèslaconstitutiondedossiersetlaprésentationdejustificatifsdedevisetdecommandes.Cegenredeprestationsnousramèneaupremiermétierdubanquier.Lesautresservicessontplusinattendus.Labanquecommeuneplateformedemiseenrelation
Alorsquelesmédiassociauxjouentdeplusenplusunrôlefondamentalpourl’organisationdumarchédutravail,lesbanques,ellesaussi,peuventêtredesplateformesrelationnellesauservicedupartagedel’expérience.Eneffet,aumêmetitrequ’unLinkedinouunXingvontmettreenrelationdesentreprisesetdessalariés
potentiels,lebanquierpeutégalementjouercerôled’intermédiaire.Bienévidemment,sujetausecretbancaire,ilestsoumisàunediscrétionintégrale,maisriennel’empêched’organiserdesévénementsautourdesujetsgénériquesetfédérateurspourréunirsesclients.Qu’ils’agissedeconférences,deformations,desymposium,oumêmepourquoipas,devernissage,unebanquepeuttrouverdenombreusesformulesévénementiellesquideviennentautantd’occasionsetdeprétextespoursusciterdesrencontresprofessionnelles.Cesdernièressontalorstoujoursfructueusescarellespermettentdegénérerdenouvellesopportunitésd’affaires.Aussil’intérêtestpartagé,puisquetouslesacteursprofitentdecettesynergie.Ilcouledesourcequ’unebanqueatoutintérêtàsoutenirladynamiqueentrepreneurialedesaclientèle.Notonsques’ilsveulentréussiràséduirelesPME,lesorganisateursdevrontprioriserlessujetsentrepreneuriauxauxgrandesproblématiquesinternationales,tropéloignéesdespréoccupationsdesciblesconcernées.Instaurerunerelationprivilégiéeetdeproximité
DanslacomédieRadin,l’humoristeDanyBoonappellesonbanquierpourunouioupourunnon,afindeluiconfiersessecrets…àuntelpointqu’onal’impressiond’observerunerelationentreunpsychanalysteetsonpatient.Ilyadans
toutecaricatureunfonddevéritéetchaqueentreprisedevraitpouvoiravoirunerelationprivilégiéeavecsabanque.Concrètementcelaimpliquequelebanquier,aucourantdetouteslesaffairesencours,nedoitpashésiteràadresserdescritiquesconstructivesàl’égarddesonclient.Cedernierprofiteraalorslargementdesonretourd’expériencepourprogresser.Inversement,l’entreprisedoitpouvoirseconfierentoutelibertépourquecelui‐cipuisseciblersesbesoinsauplusprèsetlecaséchéant,l’aideràcorrigerletir.Unebanquenepeutsecontenterderapportsfinanciers,elleabesoind’unretourduterrainpouraffinersonoffredeservices.Ilfautdoncunerelationdeconfianceentrelebanquieretl’entrepreneurpourétablirdeséchangesconstructifs.Ilvadoncdesoiquechaquechangementd’interlocuteurpéjorecerapportprivilégié.Enconclusion,ons’aperçoitquelabanqueestunorganismevivantquipeutinnoverenpermanencedanssondesigndeservice.Aussi,c’estlaraisonpourlaquelle,elledevraitsesentiraussiàl’aiseavecdepetitesPMEqu’avecdesgrandsgroupes.D’autantplusquelacréativitéentermed’initiativesliéesàlarelationclientpeutêtreinversementproportionnelleàlatailledel’entreprise:pluscelle‐ciserapetite,pluslabanquepourraprendredesinitiativespourfavoriserl’innovationetallerdel’avant.UnebonneraisondeserapprocherencoreplusdesPMEetdenepasnégligerlesstart‐up.
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
L’Agefi 06-2017
JA-PP/JOURNAL — CASE POSTALE 61 — CH-1026 ECHANDENS-DENGES
Mercredi 7 juin 2017 | Numéro 107 | Créé en 1950 | Prix 4,50 CHF (TVA 2,5% incl.) - 4,50 EUR | [email protected]
Tensions avec le Qatar Donald Trumpprend fait et causepour Ryad PAGE 18
9HRLEMB*jeiaae+[D\A\A\M\N
CHRISTIAN AFFOLTER
Les demandes de renégociationau Parlement d’une conventionentre la Suisse et la France contrela double imposition des succes-sions ont jusqu’ici été refusées.L’arrivée au pouvoir d’Emma-nuel Macron change cependantle contexte. Une reprise du dos-sier peut dorénavant débouchersur un résultat meilleur que laconvention révisée de 2013, re-fusée par le Parlement. Jusqu’ici,le Conseil fédéral a motivé sonrefus d’entrer en matière juste-ment par la faible probabilité depouvoir obtenir mieux du côté dela France. Le député des Françaisde Suisse de République en
marche élu dimanche, JoachimSon-Forget, se montre pleine-ment conscient de la probléma-tique, très pénalisante aussi pourles citoyens français établis enSuisse. Il va s’engager pour l’ou-verture de discussions bilatérales.Côté suisse, la motion Addor seradonc traitée par le Conseil natio-nal à un moment idéal. Il s’agit decorriger la situation prévalant de-puis l’entrée en force de la dénon-ciation de la convention de 1953par la France en décembre 2014.Simultanément, le Conseil fédé-ral a admis hier manquer de ga-ranties pour poursuivre l’entraideadministrative avec la France. Làaussi, l’élection de Macron pour-rait faire bouger les lignes. PAGE 3
En Marche vers unedétente franco-suisse?FISCALITÉ. La présidence Macron ouvre la voie à une renégociation de la convention de l’impôt sur les successions.
SMI 8908.27
-1.50% -0.23%
DOW JONES 21136.23
8900893089608990
21100211302116021190
ANTOINE LOROTTE. Gradué EPFL, Français, 40 ans,dirigeant et cocréateur de FiveCo (10 collaborateurs auMont-sur-Lausanne). Son bureau d’ingénieurs a réussile pari fou de donner une réponse industrielle et tech-nologique aux exigences sans borne du cérémonial ducigare. L’objet, commercialisé par la maison d’éditiongenevoise Imperiali, a été présenté au dernier salond’horlogerie de Bâle, en mars. Avec la reconnaissanceimmédiate du public et des médias, mais pas sans frus-tration pour l’équipe de FiveCo, dont la maîtrise techno-logique est passée au second plan, voilée par le prix trèsspectaculaire de 1 million de francs. De quoi faireoublier que ce coffre à cigares renferme en réalité unesomme de savoir-faire, d’innovation et de technologietout à fait hors norme pour ce type d’objet. Le coffre estindépendant, il génère sa propre humidité et contrôle leclimat dans lequel les cigares sont stockés. Une petitephrase derrière laquelle il n’y a pas eu moins de 18.000heures de développement et une ingéniosité de tous lesinstants. Une pièce maîtresse en réalité pour FiveCo,dont la plupart des mandats (140 à ce jour) sont réali-sés dans le secret le plus total. Car, dans ce coffre secache toute la raison d’être du bureau d’ingénieurs,dont la seule vocation est de générer de l’innovation, del’étude de projet jusqu’au prototypage, voire la gestionde la production, ou la production, comme dans le casde cette cave à cigares d’un nouveau type. Une com-mande de douze pièces qui mobilisent encore unegrande partie de l’équipe du Mont-sur-Lausanne. Pourplusieurs mois encore. PAGE 7
Beaucoup plusqu’une cave à cigares
MARJORIE THÉRY
Rapprochement d’un nouveaugenre sur la place financière: labanque privée Piguet Galland etla plateforme européenne d’in-vestissement en ligne Raizers, ontannoncé hier avoir conclu un par-tenariat. Les deux entreprises ont entaméleurs discussions il y a quelquesmois, réalisant rapidement leursintérêts communs. Pour PiguetGalland, l’opportunité de présen-ter à ses clients un nouveau typed’investissement dans des start-up et PME innovantes, pour Rai-zers, la possibilité d’étendre sacommunauté d’investisseurs. Unpremier événement organisé encommun il y a quelques semainesa confirmé l’intérêt des investis-seurs. Raizers entame donc un
partenariat exclusif avec labanque en Suisse. Une nouvelleétape qui valide le concept et sou-tien la crédibilité du modèle de laplateforme, l’entreprise étant dés-ormais leader en Suisse et très ac-tive au niveau européen. Raizers travaillait déjà avec plu-sieurs banques de manière ponc-tuelle, en fonction des besoins desinvestisseurs. L’entreprise songeà reproduire ce modèle de parte-nariat à l’étranger et sur d’autressegments bancaires. Des discus-sions avec une grande banque pri-vée en France sont par exempleentamées. A l’avenir, les banquesde détail pourraient égalementfaire partie de l’écosystème de laplateforme. Précision sur ce nou-veau partenariat et la stratégieavec Maxime Pallain, co-fonda-teur et CEO de Raizers. PAGE 4
Piguet Galland s’allie à la plateforme Raizers FINTECH. La banque privée et le spécialiste desinvestissements en ligne entament un partenariat.
ENTRAIDE ADMINISTRATIVE SUISSE-FRANCE
Berne admet lestensions avec Paris
PAGE 3
ÉQUIPEMENTIER DU XV DE FRANCELe coq sportif évince Adidas
PAGE 4
NOUVELLE UNITÉ DE PRODUCTION À BOUDRYCelgene va créer 20 emplois
PAGE 6
VENTES TRIMESTRIELLES D’AEVIS VICTORIAL’effet Générale-Beaulieu
PAGE 6
FORMATION POUR LES ENTREPRENEURSPremière collaboration EPFL-IMD
PAGE 7
MARQUE SUISSE LA PLUS VALORISÉERolex devant Nescafé et UBS
PAGE 8
HAUSSE DES NUITÉES DANS L’HÔTELLERIELa clientèle asiatique sauve l’hiver
PAGE 8
MARCHÉ SUISSE DES ACTIONS MAL ORIENTÉRoche fait trébucher le SMI
PAGE 9
PHILIPPE REY
Le fabricant de compresseurs àpiston a atteint le creux de lavague lors de l’année 2016 (closà fin mars dernier) pour ce qui estde ses systèmes de compression.La faiblesse du secteur du pétrole
et du gaz en amont, des surcapa-cités, la demande en recul pourle transport maritime du gaz li-quéfié et la concurrence férocedans le segment de l’industrie chi-mique et de la pétrochimie ontpesé fortement sur la marge d’ex-ploitation du groupe basé à Win-
terthur. L’action a chuté de prèsde 10% hier. Toutefois, BC dis-pose aujourd’hui d’une organi-sation globale et d’une activité deservices très rentable qui lui per-mettront de surmonter la mau-vaise passe actuelle s’agissant dessystèmes. PAGE 6
Basse conjoncture pourBurckhardt Compression
MARCEL PAWLICEK. Une marge d’exploitation (EBIT)plus élevée attendue dès 2018.
EMMANUEL MACRON. Le problème de la double imposition dessuccessions ne laissera probablement pas insensible le président.
KE
YST
ON
E
ELSA FLORET
Crée en juin 2016 à Genève, lacoopérative Neonomia proposeun modèle novateur et éthiqued’entrepreneuriat via le statut de«coopérateur entrepreneur sala-rié». La coopérative concilie troisprincipes: la liberté entrepreneu-riale, la protection sociale et l’en-treprise collaborative, avec sonstatut de coopérateur entrepre-neur salarié (CES). Après une an-née de fonctionnement, Neono-mia tire un bilan positif. Ellecompte actuellement neuf CESactifs dans les secteurs de l’éco-conception, la mobilité douce, lacommunication responsable, lavulgarisation scientifique, la coo-pération internationale, la gestiondurable des organisations, le mon-tage de projets sociétaux et la stra-
tégie financière et administration. La réelle innovation de Neono-mia – et ce qui la démarque duportage salarial – est donc la di-mension collaborative profondé-ment ancrée dans la mission et sanature intersectorielle. «Neonomia crée les conditionspour briser l’isolement de l’indé-pendance, développer les syner-gies professionnelles entre CESet générer des prestations com-munes basées sur la complémen-tarité de leurs compétences et sa-voir-faire», explique YannBernardinelli, coprésident etCES, qui présentera jeudi sonfonctionnement, lors d’une tableronde «Nouvelles formes de tra-vail - Être indépendant: une bouf-fée d’air frais?», organisée par laChambre de l’économie socialeet solidaire, à Genève. PAGE 7
De nouvelles voiespour l’entrepreneuriatNEONOMIA. Un an après son lancement, la coopérativesuisse d’entrepreneur salarié affiche un bilan positif.
EL
SA F
LO
RE
T
Cré
e en
juin
201
6 à
Gen
ève,
laco
opér
ativ
e n
eon
omia
pro
pose
un m
odèl
e n
ovat
eur
et é
thiq
ued’
entr
epre
neur
iat v
ia le
stat
ut d
e«c
oopé
rate
ur e
ntre
pren
eur
sala
-ri
é». L
e 8
juin
pro
chai
n à
Gen
ève,
neon
omia
fait
le b
ilan
de sa
pre
-m
ière
ann
ée d
’exi
sten
ce e
t inv
itein
dépe
ndan
ts e
t con
sulta
nts,
à dé
-co
uvri
r son
fonc
tionn
emen
t lor
sd’
un
e ta
ble-
ron
de s
ur
les
nou
-ve
lles
form
es d
e tr
avai
l. L
a co
o-pé
rati
ve c
onci
lie tr
ois p
rinc
ipes
:la
libe
rté
entr
epre
neur
iale
, la
pro-
tect
ion
soci
ale
et l’
entr
epri
se c
ol-
labo
rativ
e, av
ec so
n st
atut
de
coo-
péra
teu
r en
trep
ren
eur
sala
rié
(CE
S). A
près
une
ann
ée d
e fo
nc-
tionn
emen
t, ne
onom
ia ti
re u
n bi
-la
n po
siti
f. E
lle c
ompt
e ac
tuel
le-
men
t n
euf
CE
S ac
tifs
dan
s le
sse
cteu
rs d
e l’é
coco
nce
ptio
n, l
am
obili
té d
ouce
, la
com
mun
ica-
tion
resp
onsa
ble,
la v
ulga
risa
tion
scie
ntif
ique
, la
coop
érat
ion
inte
r-na
tion
ale,
la g
esti
on d
urab
le d
esor
gani
satio
ns, l
e m
onta
ge d
e pr
o-je
ts so
ciét
aux
et la
stra
tégi
e fi
nan-
cièr
e et
adm
inis
trat
ion.
«L’é
volu
tion
dura
ble
de n
otre
so-
ciét
é et
de
notr
e éc
onom
ie n
éces
-si
te u
ne
ambi
tion
col
lect
ive
etbe
auco
up
de c
réat
ivit
é. L
e ra
p-pr
oche
men
t des
mul
tipl
es c
orps
de m
étie
rs r
éalis
é à
trav
ers
neo-
nom
ia a
mèn
e ce
s de
ux
dim
en-
sion
s à lu
i seu
l. C
erte
s, l’é
chan
geen
t re
les
disc
ipli
nes
cré
e de
ssy
nerg
ies,
qui e
nric
hiss
ent l
es a
c-ti
vité
s ent
repr
eneu
rial
es d
e ch
a-cu
n, m
ais s
urto
ut, u
ne ra
re a
lchi
-m
ie p
ouss
e la
colle
ctiv
ité à
men
erle
mod
èle
neo
nom
ien
ver
s de
sso
mm
ets d
’inno
vati
on so
cioé
co-
nom
ique
. neo
nom
ia e
st l’
ambi
-ti
on d
e m
es rê
ves d
e du
rabi
lité»
,
pens
e Y
ann
Ber
nard
inel
li, co
-pré
-si
dent
de
neon
omia
, coo
péra
teur
entr
epre
neur
sala
rié
dans
le se
c-te
ur
des
neu
rosc
ien
c es
et d
e la
vulg
aris
atio
n sc
ient
ifiq
ue.
Com
me
tou
t in
dépe
nda
nt,
les
CE
S de
neo
nom
ia s
ont
auto
-n
omes
dan
s le
ur a
ctiv
ité
entr
e-pr
eneu
rial
e: il
s son
t res
pons
able
sde
leur
dém
arch
e cl
ient
èle.
Mai
s,gr
âce
à la
mut
ualis
atio
n de
la g
es-
tion
com
ptab
le e
t adm
inis
trat
ive,
ils
son
t li
béré
s de
ces
tâc
hes
et
peuv
ent s
e co
nsac
rer p
lein
emen
tau
dév
elop
pem
ent d
e le
ur a
cti-
vité
. De
plus
, ils
bén
éfic
ient
d’u
nst
atut
sala
rié
qui l
eur d
onne
acc
èsà
une
couv
ertu
re so
cial
e et
ass
u-ra
ntie
lle c
ompl
ète.
En
effe
t, m
al-
gré
leu
r po
ids
écon
omiq
ue
enSu
isse
(13
% d
e la
pop
ulat
ion
ac-
tive
en
2015
selo
n l’O
FS)
, les
in-
dépe
ndan
ts so
uffr
ent d
’isol
emen
tet
ne
béné
fici
ent p
as d
e co
uver
-tu
res s
ocia
les a
déqu
ates
. L
e ph
énom
ène
des
slas
heu
rsém
erge
et s
’éte
nd ra
pide
men
t: le
ssa
lari
és so
nt a
ujou
rd’h
ui d
e pl
usen
plu
s nom
breu
x et
nom
breu
ses
à vo
u loi
r dé
velo
pper
un
ou p
lu-
sieu
rs p
roje
ts e
ntre
pren
euri
aux
par
allè
lem
ent
à le
ur
empl
oi.
Bea
ucou
p so
nt e
n qu
ête
d’un
sta-
tut q
ui a
ssur
e ce
tte
acti
vité
ent
re-
pren
euri
ale.
«Ass
ocie
r sal
aria
t et e
ntre
pren
eu-
riat
? U
n o
xym
ore
tan
t l’a
ppa-
rent
e sé
curi
té d
u sa
lari
at se
mbl
een
con
trad
icti
on a
vec
l’esp
rit e
n-tr
epre
neu
rial
. Je
pe
nse
au
cont
rair
e qu
’en
fond
ant n
eono
-m
ia a
utou
r du
stat
ut d
’ent
repr
e-ne
ur sa
lari
é, n
ous a
vons
col
lect
i-ve
men
t pr
is
le
risq
ue
del’i
nn
ovat
ion
pou
r ré
pon
dre
au
beso
in é
vide
nt
d’u
ne
voie
hy-
brid
e qu
i (re
)don
ne
du s
ens
autr
avai
l. À
trav
ers n
eono
mia
, je
vis
aujo
urd’
hui d
es cr
éativ
ités c
onta
-gi
euse
s qui
nou
rris
sent
mon
pro
-je
t ent
repr
eneu
rial
, l’e
nric
hiss
ent
et le
solid
ifie
nt»,
exp
lique
Lau
re
Bon
nevi
e, c
oopé
ratr
ice
entr
epre
-n
eure
sal
arié
e da
ns
le d
omai
ne
de la
com
mun
icat
ion
édit
oria
leet
réd
act i
onne
lle.
La ré
elle
inno
vatio
n de
neo
nom
ia- e
t ce
qui l
a dé
mar
que
du p
orta
gesa
lari
al -
est d
onc
la d
imen
sion
colla
bora
tive
pro
fond
émen
t an-
crée
dan
s la
mis
sion
, le
fonc
tion
-n
emen
t et l
a n
atu
re in
ters
ecto
-ri
elle
de
neo
nom
ia.
Le
stat
ut
d’en
trep
ren
eur•
sala
rié
don
ne
une
cert
aine
agili
té e
n m
atiè
re d
em
obili
té e
t de
conc
iliat
ion
entr
evi
e pr
ivée
et
prof
essi
onn
elle
,pu
isqu
’il o
ffre
not
amm
ent l
a li-
bert
é du
tél é
-trav
ail o
u la
loca
tion
d’es
pace
s de
co-w
orki
ng à
pro
xi-
mit
é de
son
dom
icil
e ou
de
ses
clie
nts.
De
plus
, neo
nom
ia s
’est
doté
e d’
un e
spac
e à
Gen
ève,
qui
perm
et a
ux C
ES
de v
enir
y tr
a-va
ille
r et
/ou
ren
con
trer
leu
rscl
ient
s.Y
ann
Ber
nard
inel
li pr
ésen
tera
lefo
nct
ion
nem
ent
de n
eon
omia
,lo
rs d
’une
tabl
e-ro
nde
sur l
es n
ou-
velle
s for
mes
de
trav
ail,
orga
nisé
epa
r la
Cha
mbr
e de
l’éc
onom
ie so
-ci
ale
et s
olid
aire
- A
PR
ES-
GE
,je
udi à
Gen
ève.n
mer
cred
i 7 ju
in 2
017
7SU
ISSE
PAG
E
STÉ
PH
AN
E G
AC
HE
T
Salo
n de
l’ho
rlog
erie
Bas
elw
orld
,m
ars
2017
. Un
peti
t sta
nd in
at-
ten
du, I
mpe
rial
i, je
une
mai
son
d’éd
ition
d’o
bjet
s d’e
xcep
tion
ba-
sée
à G
enèv
e, u
ne c
ave
à ci
gare
sde
luxe
, «Im
pera
dor»
, mys
téri
eux
coff
re n
oir
de g
eais
, un
ver
rou
méc
aniq
ue ro
nd c
omm
e un
œil,
une
mon
tre
tour
billo
n en
gui
sed’
iris
, édi
tion
lim
itée
à 1
2 pi
èces
et su
rtou
t un
prix
: un
mill
ion
defr
ancs
. Les
méd
ias n
’ont
pas
raté
cet
alie
n e
n t
erre
s h
orlo
gère
s,m
ais p
erso
nne
n’a
vrai
men
t pri
sle
tem
ps d
e s’y
arr
êter
, foc
alis
é su
rle
pos
itio
nnem
ent c
hoc.
La
cave
rése
rve
pou
rtan
t u
n t
réso
r de
tech
nolo
gies
et d
e sa
voir
-fai
re, u
npu
r co
nce
ntr
é d’
inn
ovat
ion
.D
erri
ère
la r
éalis
atio
n, il
y a
Fi-
veC
o, b
ure
au d
’ingé
nie
urs
du
Mon
t-su
r-L
ausa
nn
e.
Dep
uis
quin
ze a
ns,
la s
truc
ture
dép
loie
tout
e so
n in
géni
osité
pou
r rép
on-
dre
à to
us le
s déf
is te
chno
logi
ques
qui l
ui s
ont s
oum
is. L
e m
anda
ttr
empl
in e
st v
enu
de X
avie
r Die
t-lin
, fab
rica
nt d
e m
eubl
es d
’exp
o-si
tion
pour
mon
tres
. Il r
êve
d’un
evi
trin
e de
sécu
rité
sans
clo
che
deve
rre.
Elle
se n
omm
era
«Rap
tor»
,se
rvir
a le
s mon
tres
Hub
lot e
t dé-
clen
cher
a u
n b
uzz
pla
nét
aire
.F
iveC
o y
gagn
e sa
cré
dibi
lité
,m
ais p
as e
ncor
e sa
not
orié
té. A
n-to
ine
Lor
otte
, dir
igea
nt, s
oulig
nequ
e so
n m
étie
r «r
este
très
con
fi-
den
tie l
». T
radu
ctio
n: s
es s
euls
amba
ssad
eurs
son
t se
s cl
ien
ts,
mai
s ils
sont
le p
lus s
ouve
nt d
’une
disc
réti
on e
xtrê
me.
La
com
mu-
nic
atio
n s
e co
nce
ntr
e ai
nsi
su
rqu
elqu
es r
éali
sati
ons
don
t on
peut
par
ler,
c’es
t le
cas d
e la
cav
eà
ciga
res.
Pat
atra
s, to
ute
la c
om-
mun
icat
ion
a ét
é ph
agoc
ytée
par
l’eff
et «
mill
ion
de fr
ancs
».A
lors
par
lon
s-en
. Le
proj
et d
é-m
arre
en
sept
embr
e 20
13, s
ur c
ese
ul p
itch
: «R
éalis
er la
Rol
ls d
uco
ffre
à c
igar
es.»
En
déc
embr
e20
14, l
e pr
otot
ype
est l
ivré
. En-
tret
emps
, 18.
000
heu
res
de tr
a-va
il. L
’équ
ipe
(10
ingé
nie
urs)
adé
jà li
vré
4 co
ffre
s et
trav
aille
àla
pro
duct
ion
des
8 r
esta
nts
.Q
uelq
ues c
hiff
res e
ncor
e, ch
aque
cave
com
port
e 36
75 co
mpo
sant
s,do
nt u
n bo
n ti
ers m
anuf
actu
rés,
71 ci
rcui
ts im
prim
és, 2
1 m
oteu
rs.
Un
rés
eau
de
29 s
ous-
trai
tan
ts,
tous
en
Suis
se sa
uf u
n, o
euvr
ent
à ce
chan
tier i
néd i
t. Le
coff
re p
èse
47 k
ilos,
de b
ois,
de la
que,
de
fi-
bres
com
posi
tes,
d’is
olan
t hig
h-te
ch,
d’al
um
iniu
m,
d’ac
ier,
deve
rre,
de
cuir
et d
’or.
Une
pro
cé-
dure
d’a
ssem
blag
e co
mpl
ète
etun
pro
toco
le d
e 15
7 te
sts
avan
tla
livr
aiso
n.«T
out e
st c
ompl
exe.
» Hyp
erco
m-
plex
e m
ême,
pu
isqu
’il n
e s’
agit
pas
seul
emen
t de
maî
tris
er l’
en-
sem
ble
des
tech
nolo
gies
con
vo-
quée
s, é
gale
men
t de
con
trôl
erl’i
nter
acti
on d
es d
iffé
ren t
es p
ar-
ties
ent
re-e
lles.
Tou
t ça
pour
abo
utir
à u
ne c
ave
tota
lem
ent i
ndép
enda
nte,
trav
ail-
lant
sous
bas
se te
nsio
n et
cap
able
de g
énér
er e
t mai
nten
ir le
clim
at
indi
spen
sabl
e au
x ci
gare
s, do
nt
les
plus
fin
s ex
igen
t une
tem
pé-
ratu
re
et
un
e h
ygro
mét
rie
cons
tant
es. L
e sy
stèm
e gé
nère
sapr
opre
hum
idit
é, s
outi
rée
à l’a
iram
bian
t, tr
ansf
orm
ée e
n g
lace
avan
t de
crée
r la
gout
te d
’eau
in-
disp
ensa
ble.
Pou
r y
parv
enir
, il
faut
tout
repe
nser
, les
ouv
ertu
res,
les j
oint
s, l’i
sola
tion
, les
con
tact
s,le
s mat
éria
ux, j
usqu
’aux
dis
sipa
-te
urs t
herm
ique
s. L
a m
aniè
re d
ele
s pr
odui
re e
t de
les
asse
mbl
er.
Le
verr
ou su
péri
eur,
à co
de, c
om-
port
e à
lui s
eul 7
50 c
ompo
sant
set
il e
st s
urm
onté
d’u
ne m
ontr
eà
tour
billo
n do
tée
de so
n pr
opre
syst
ème
de r
emon
tage
et s
ous l
eve
rrou
, le
syst
ème
de re
froi
diss
e-m
ent.
Le
tiro
ir fr
onta
l ren
ferm
etr
ois p
érip
héri
ques
, tou
s con
nec-
tés e
t con
trôl
és. U
n br
ique
t à a
rcpl
asm
a éq
uipé
d’u
ne r
éser
ve d
em
arch
e. U
n ce
ndri
er d
iaph
ragm
eav
ec d
étec
teu
r de
pré
sen
ce e
téc
lair
age.
En
fin
un
e gu
illo
tin
equ
i ca
libr
e la
cou
pe d
u c
igar
eav
ec u
n la
ser,
ou p
erce
, à c
hoix
.U
ltim
e co
mpl
exité
pou
r Fiv
eCo,
il a
fallu
inté
grer
tous
les
prot
o-co
les
d’as
sem
blag
e du
très
hau
tde
gam
me.
San
s dr
oit à
l’er
reur
,ni
au
repe
ntir.
Les
ingé
nieu
rs tr
a-va
illen
t don
c av
ec d
es g
ants
sur
des p
ièce
s d’h
abill
age
impa
yabl
es,
réal
isée
s à la
piè
ce. A
un
mill
ion
pièc
e, to
ut d
oit ê
tre
impe
ccab
le.
Et l
’on
se d
eman
de m
ême
si le
sco
ffre
s so
nt r
enta
bles
à c
e pr
ix-
là…
n
Ret
our s
ur u
ne ca
ve à
ciga
res
high
-tech
et em
blém
atiq
ueFI
VECO
.La s
truct
ure n
ée à
l’EPF
L il
y a 1
5 an
s est
spéc
ialis
ée d
ans l
’inté
grat
ion
de l’
inno
vatio
n. T
out s
on sa
voir-
faire
est d
ans c
e cof
fre à
ciga
res.
IMPE
RAD
OR.
La c
ave
à ci
gar
es à
un
mill
ion
de
fran
cs e
st u
nco
nce
ntr
é d
’ing
énie
rie.
Un
vér
itab
le m
anif
este
d’in
no
vati
on
.
Tou
t a c
omm
encé
sur l
’art
epla
ge d
e N
euch
â-te
l. L
oint
ain
souv
enir
? Pas
pou
r Ant
oine
Lo-
rott
e, 4
0 an
s, cr
éate
ur d
e F
iveC
o il
y a
15 a
nsav
ec q
uatr
e au
tres
ass
ocié
s. A
Exp
o 02
, ces
jeun
es in
géni
eurs
EP
FL
con
coct
ent R
obox
,de
s ro
bots
qu
i acc
ompa
gnen
t les
vis
iteu
rs.
Inst
alla
tion
ludi
que.
Un
conc
entr
é de
tech
-no
logi
e et
d’in
nova
tion
en ré
alité
qui
don
nera
son
orie
ntat
ion
à l’e
ntre
pris
e et
à se
s 10
col-
labo
rate
urs,
tous
ingé
nieu
rs, m
icro
tech
niqu
e,m
écan
ique
, éle
ctri
cité
, éle
ctro
niqu
e, in
stal
lés
au M
ont-
sur-
Lau
sann
e. D
éjà
140
proj
ets a
uco
mpt
eur,
croi
sant
les é
tude
s de
fais
abili
té e
tle
s dé
velo
ppem
ents
, ju
squ
’au
pro
toty
pag
eou
la g
esti
on d
e pr
oduc
tion
. La
stru
ctur
e es
tbi
en o
ccup
ée, a
vec
une
base
de
clie
ntèl
e la
rge,
«de
la s
tart
-up
à la
mu
ltin
atio
nal
e», d
ont
Nes
tlé,
don
t Nis
san
(à tr
aver
s un
e fi
liale
. Il
n’en
a p
as to
ujou
rs é
té a
insi
. Les
cin
q as
soci
ésde
dép
art s
e so
nt la
ncés
ave
c du
fina
ncem
ent
fam
ilia
l et o
nt v
écu
de
ce s
outi
en p
enda
nt
troi
s ans
ava
nt d
’att
eind
re le
seui
l de
visi
bilit
éné
cess
aire
pou
r ex
iste
r et
pér
enni
ser
le m
o-dè
le. n
Une
clien
tèle é
tendu
e, de
la st
art-u
p à l
a mul
tinati
onale
YAN
N B
ERN
ARD
INEL
LI.«
Neo
-n
om
ia e
st l’
amb
itio
n d
e m
esrê
ves
de
du
rab
ilité
.»
La n
ouve
lle fo
rme d
e tra
vail
qui s
’insc
riten
tre l’
entre
pren
euria
t et l
e sala
riat
NEO
NO
MIA
.Apr
ès u
n an
d’e
xiste
nce,
le b
ilan
de la
coop
érat
ive s
uiss
e d’e
ntre
pren
eur s
alar
ié es
t pos
itif.
Elle
com
pte n
euf e
ntre
pren
eurs
-sal
arié
s.
MA
LGR
É L
EU
R P
OID
SÉ
CO
NO
MIQ
UE
(13
% D
E L
AP
OP
UL
AT
ION
AC
TIV
E S
ELO
NL’
OF
S), L
ES
IND
ÉP
EN
DA
NT
SSO
UF
FR
EN
T D
’ISO
LE
ME
NT
ET
NE
BÉ
NÉ
FIC
IEN
T P
AS
DE
CO
UV
ER
TU
RE
SO
CIA
LE
.
Prem
ière
colla
bora
tion
EPFL
-IMD
Les d
eux
écol
esla
usan
noise
s lan
cent
un p
rogr
amm
e com
mun
de fo
rmat
ion
pour
les e
ntre
pren
eurs
.
Ce
prog
ram
me
com
mun
de
for-
mat
ion
vise
à a
ider
les
entr
epre
-n
eurs
à id
enti
fier
de
nou
vell
esop
port
unité
s com
mer
cial
es g
râce
à l’i
ntel
ligen
ce a
rtif
icie
lle, l
a ro
-bo
tiqu
e et
l’In
tern
et d
es o
bjet
s.
«Il y
ava
it u
ne g
rand
e lo
giqu
e à
ce q
ue c
es in
stit
utio
ns s
’alli
ent»
,a
expl
iqu
é h
ier
à l’a
ts F
lore
nce
Ren
ggli,
por
te-p
arol
e de
l’E
cole
poly
tech
niq
ue fé
déra
le d
e L
au-
sann
e (E
PF
L).
Les
deu
x p a
rten
aire
s se
sont
rap-
proc
hés
«tr
ès r
apid
emen
t» s
ur
cett
e th
émat
iqu
e, o
ù i
l y
a de
sco
mpé
tenc
es p
oint
ues d
e ch
aque
côté
. Grâ
ce à
ce
part
enar
iat e
ntre
un
In
stit
ut
de m
anag
emen
t et
une
Eco
le p
olyt
echn
ique
, les
par
-tic
ipan
ts re
cevr
ont u
n ap
pren
tis-
sage
exp
érie
ntie
l de
la tr
ansf
or-
mat
ion
d’
entr
epri
se,
del’e
ntre
pren
euri
at e
t de
l’inn
ova-
tion
.
Lanc
emen
t en
janv
ier
2018
Ils
pour
ront
nou
er u
n di
alog
ueav
ec d
es e
xper
ts e
n te
chno
logi
eet
pén
étre
r dan
s des
labo
rato
ires
de r
eche
rche
. Le
cour
s ai
dera
ledi
rige
ant à
réor
ient
er o
u ad
apte
rso
n en
trep
rise
, que
ce
soit
sous
lafo
rme
de n
ouve
lles m
étho
des d
eli
vrai
son
de
prod
uits
ou
de s
er-
vice
s, d
’un
acc
rois
sem
ent d
e la
prod
ucti
vité
du
serv
ice
d’ap
pui
ou e
ncor
e de
la d
écou
vert
e d’
op-
port
unité
s ine
xplo
itées
. Le
cour
sde
vrai
t dé
mar
rer
en
jan
vier
2018
. – (a
ts)
REV
ENU
DE
BA
SE:v
ers
un
e si
mu
lati
on
à g
ran
de
éch
elle
Mal
gré
le «n
on» c
lair
à l’
initi
ativ
epo
ur u
n re
venu
de
base
inco
ndi-
tion
nel
il y
a u
ne
ann
ée, l
es in
i-tia
nts n
e ve
ulen
t pas
aba
ndon
ner
leu
r pr
ojet
. Il
s pr
évoi
ent
un
egr
ande
exp
érie
nce
de si
mul
atio
nav
ec p
lusi
eurs
cen
tain
es d
e pe
r-so
nn
es. C
inq
mem
bres
de
l’an
-ci
en g
roup
e de
cam
pagn
e bâ
lois
ont f
ondé
l’or
gan
isat
ion
«D
ein
Gru
ndei
nkom
men
» (to
n re
venu
de b
ase)
, ind
ique
le m
ouve
men
t.L’
essa
i doi
t êtr
e fi
nanc
é pa
r fin
an-
cem
ent p
arti
cipa
tif.
L’or
gani
sa-
tion
ava
it d
éjà
réco
lté
60.0
00fr
ancs
de
cett
e m
aniè
re d
uran
t la
cam
pag
ne
de v
ote.
Deu
x pe
r-so
nn
es
dési
gnée
s au
h
asar
dav
aien
t ens
uite
reçu
cett
e so
mm
eco
mm
e re
venu
de
base
dur
ant u
nan
, soi
t 250
0 fr
ancs
par
moi
s. E
npl
us d
e le
ur r
even
u no
rmal
tou-
tefo
is. L
es in
itia
nts v
eule
nt fa
ire
le p
roch
ain
pas e
t sim
uler
le p
rin-
cipe
du
reve
nu d
e ba
se in
cond
i-ti
onn
el. L
e bu
t est
de
crée
r un
eas
sura
nce
de so
lidar
ité, a
dit
à l’a
tsSi
lvan
Gro
her,
co-in
itian
t. C
e re
-ve
nu d
e ba
se d
oit
être
ver
sélo
rsqu
e le
s aut
res s
ourc
es d
e ga
inse
tari
ssen
t. D
e te
ls p
roje
ts p
ilote
sex
iste
nt d
ans
d’au
tres
pay
s. L
aF
inla
nde
test
e ac
tuel
lem
ent l
e re
-ve
nu d
e ba
se i
nco
ndi
tion
nel
.C
hoi
sis
au h
asar
d, 2
000
chô-
meu
rs p
erço
iven
t dep
uis j
anvi
er56
0 eu
ros
(608
fran
cs) p
ar m
ois
au li
eu d
es a
lloca
tions
, san
s con
di-
tion
s. –
(ats
)
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
By FiveCo 05-2017
Tribune technique
En Budron H11 / 1052 Le Mont-sur-Lausanne / Switzerland www.fiveco.ch Tel +41 21 6326010 / Fax +41 21 6326011 [email protected]
1/2
18 Mai 2017
Stratégie de développement pour la ultra basse consommation De nos jours, l'économie d'énergie devient de plus en plus cruciale, aussi bien pour des raisons écologiques que par l'omniprésence des appareils portables. Les normes légales actuelles imposent donc évidemment une limite de consommation en vieille des téléviseurs, consoles de jeux et autres appareils électroménagers. Par ailleurs, les consommateurs espèrent qu'un jour l'époque des appareils mobiles ayant plusieurs jours d'autonomie soit ressuscitée.
Ces deux visions légale ou pratique peuvent sembler totalement différentes, car dans le premier cas, nous parlons d'appareils en vieille alors que dans le deuxième, l'appareil mobile doit rester connecté au vaste monde et donc doit disposer de ressources plus importantes. Toutefois, il serait possible d'optimiser la consommation électrique de ces deux mondes par des moyens que les ingénieurs de FiveCo connaissent bien et appliquent quotidiennement dans le monde industriel.
Dans le cas des appareils électriques en vieille, l'union européenne a fixé une norme imposant une consommation maximum de 0.5 à 1 Watts (Règlement européen 1275/2008 du 7 janvier 2013). Cet objectif peut sembler impressionnant si on le compare aux appareils disponibles au début des années 2000 (pour lesquels il n'était pas rare de constater des consommations de 10 à 20 Watts), mais il se situe très au-dessus des performances atteignables de nos jours. En effet, avec des techniques et des composants modernes, les ingénieurs de FiveCo sont par exemple parvenus à réduire la consommation en vieille de systèmes de pilotage de moteurs électriques à des valeurs 2 millions de fois plus basses autour de 250 nano Watts ! Il est donc évident que les normes européennes sont encore très conciliantes vis-à-vis des fabricants.
Dans le cas des appareils mobiles, des progrès peuvent également être faits et le seront certainement le jour où les consommateurs seront fatigués de recharger leurs appareils tous les soirs, ce qui risque fort de se produire rapidement au vu de la multiplication de ces appareils dans notre vie quotidienne et l'émergence de l'Internet of Things (IoT).
La question est donc "mais comment faire pour obtenir une consommation si basse ?". Cet objectif peut être atteint par trois grands axes :
Choix judicieux des composants électroniques indispensables en vieille en sélectionnant ceux-ci sur des critères stricts en termes d'énergie.
Désactivation totale des composants gourmands en énergie et pas strictement indispensables en vieille.
Programmation consciente des codes embarqués avec l'objectif énergétique toujours en vue. Utilisation de programmation bas niveau pour les parties cruciales où chaque instruction compte.
Ces axes sont tous très importants, le troisième nécessitant le plus de compétences d'ingénieurs expérimentés et sensibilisés à cette problématique tels ceux de l'équipe de FiveCo.
Tribune technique
En Budron H11 / 1052 Le Mont-sur-Lausanne / Switzerland www.fiveco.ch Tel +41 21 6326010 / Fax +41 21 6326011 [email protected]
2/2
3 axes pour atteindre une consommation optimisée : chacun est important et si un d'entre eux est négligé, la pyramide s'écroule.
Si nous prenons l'exemple des montres connectées, le marketing des fabricants parle régulièrement de l'augmentation de capacité des batteries, comme si ce point allait révolutionner l'autonomie de ces objets. Or, si on regarde ces chiffres sur 10 ans, nous constatons effectivement une augmentation de ces capacités mais dans un ordre de grandeur très limité (moins de 100%), ce qui implique que ce n'est pas grâce aux batteries que nous récupérerons les 10 jours d'autonomie qui était la norme avant l'apparition des smartphones, mais bien par une conception consciente de l'ensemble du système.
Dans le cas des appareils plus simples nécessitant moins de ressources de calcul comme les appareils médicaux implantables ou les objets connectés IoT, la maîtrise de la consommation dès les premières phases de conception est d'autant plus cruciale. Des questions comme "quel est le courant de fuite de chacun de mes composants ?" ou "quels composants sont indispensables en veille ?" et "quelles tâches doivent être optimisées au niveau firmware ?" sont essentielles dans ce processus.
En conclusion, les entreprises qui prendront ces questions au sérieux dans les prochaines années, auront une longueur d'avance sur leurs concurrents et assureront la pérennité de leurs produits sur le marché. FiveCo se trouve d'ors et déjà à leur côté pour les aider à innover.
Antoine Gardiol Head of Firmware Design
Choix des composants
Design électronique
Firmware
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Innovaud 05-2017
L’ingénierie innovante ou comment l’écrin de votre montre devient interactif
Depuis sa création à Lausanne en 2002, le cabinet d’ingénieurs FiveCo s’est affirmé dans la maîtrise des systèmes à microcontrôleurs dotés d’intelligence embarquée, de mécanique complexe et dans les applications pour smartphone et tablettes notamment. Notre équipe multidisciplinaire vous délivre un service de qualité pour l’outsourcing de vos projets, quel que soit le secteur d’activité de votre entreprise. Notre savoir-faire est reconnu par les grands noms de l’industrie, de l’horlogerie et du luxe, que ce soit à travers les présentoirs innovants, les écrins interactifs ou par l’intégration de circuits électroniques inattendus dans des montres (image 1) ou des objets d’exception (image 2).
L’ingénierie innovante est la philosophie de notre bureau et notre équipe de spécialistes passionnés est toujours à la recherche de nouveaux défis !
FiveCo Sàrl, www.fiveco.ch, Antoine Lorotte+41 21 632 60 10, [email protected]
INNOVAUD / CAHIER D’INSPIRATION HORLOGERIE 2-2017 7
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Agefi 05-2017
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
24 Heures 03-2017
La cave à cigares à un million, comment ça marche?Baselworld C’est le projet complètement fou de deux Romands : un humidor sans eau, des cigares à la feuille d’or, des trésors d’ingénierie mécanique et électronique, pour des clients richissimes.
[Vidéo]
Projet fou. Le qualificatif n’est pas galvaudé. Au deuxième étage de la halle principale de Baselworld, dans le coin réservé aux créatifs indépendants, deux sémillants jeunes Gene-vois vivent leur première foire mondiale de l’horlogerie. Sauf que leur produit n’est pas une montre. David Pasciuto et Stéphane Nazzal présentent sous la marque Imperiali, qu’ils ont fondée il y a cinq ans, un OVNI (objet vraiment non imaginable)… la première cave à ci-gares qui se régule sans eau ni intervention humaine. Et bien davantage encore. Une aven-ture extrême.
«Nous étions les deux gérants dans un family office (ndlr : gestion de fortune privée pour une famille), et nous avions envie de changer d’air. Le soir, on phosphorait sur des idées.» Passion-nés de mécanique et de belles choses, les deux compères sont sollicités par un client pour trouver «le» cigare le plus exclusif sur la place de Genève. Chou blanc. Mais l’affaire leur fait réaliser que le monde des caves à cigares est étrangement conservateur. Ils se lancent un défi : réaliser un objet impossible, qui bluffera les plus blasés des milliardaires.
Plus de trois ans de recherche, de travail, de mobilisation des meilleurs ingénieurs (le bureau FiveCo, basé à Lausanne, des anciens de l’EPFL), mécaniciens et artisans, tous basés en Suisse, donne vie à un humidor invraisemblable : l’Emperador. Dans un imposant caisson de résine, 24 cigares confectionnés tout exprès au Nicaragua et au Honduras, enrobés d’une feuille d’or, sont préservés à température et hygrométrie constantes grâce à un brevet in-ternational. La machine extrait l’humidité de l’air, et n’a pas besoin d’eau pour fonctionner.
L’isolation thermique est assurée par un matériau fourni par la NASA. Le mécanisme d’ou-verture de la cave ressemble à celui d’un coffre-fort. Une montre à tourbillon au remontage automatique coiffe le tout. Dans un tiroir automatique, trois accessoires complètent l’offre : un coupe-cigare à deux systèmes, guillotine au laser ou poinçonnage, un allume-cigare à la flamme régulée, et un cendrier intelligent muni de capteurs qui ouvrent son diaphragme.
Le prix de ce défi insensé ? Un million de francs. Un joujou pour multimilliardaires revenus de tout – mais qui n’ont jamais vu ça, justement. «On en a vendu quatre, pour l’instant», sourit David Pasciuto, qui avoue que ça ne suffit largement pas pour être rentable. «L’idée, c’est que ce produit exclusif permette de financer le développement de nos brevets vers des applications grand public – pour des frigos, par exemple, ou pour produire de l’eau à par-tir de l’air, ce qui serait très utile dans les zones désertifiées d’Afrique...» Musique d’avenir. (24 heures)
Créé: 23.03.2017, 16h36
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Bilan 03-2017
CROISSANCE 15 mars 2017
Qui peut le mieux accompagner l’innovation? PAR ANTOINE LOROTTE S’il est essentiel d’accompagner les jeunes entreprises sur un chemin qui
peut être long et périlleux, comment faire pour distinguer le bon grain de l’ivraie? Pour Bilan, Antoine
Lorotte, directeur du bureau d'ingénieurs FiveCo, propose quelques axes de réflexion.
Antoine Lorotte, directeur de FiveCo.
A la fin du mois aura lieu à Genève la 45ème
édition du Salon des inventions. Il y a quelques
semaines, à la suite d’un concours
d’architecture, on découvrait à quoi
ressemblerait le futur Parc Suisse d’Innovation
situé à Bienne.
Ces événements illustrent à eux-seuls tous les
efforts qui sont entrepris par notre pays pour
favoriser les entreprises qui feront notre avenir
économique. Il faut dire que sur ce point, nous
nous portons plutôt bien dans les classements
internationaux. Ainsi nous figurons au
quatrième rang de l’indice Bloomberg 2017,
derrière la Corée du Sud, la Suède et
l’Allemagne.
Dans une société où la technologie règne, la
frénésie de l’innovation est partout. Tout est
fait pour. On cherche à la favoriser, à la choyer,
à la chouchouter…. les dispositifs externes aux
entreprises innovantes sont pléthores.
Pour prendre une image, de la même manière
que tout un système agricole se développe
autour d’une semence qui mènera celle-ci de la
récolte à la chaîne industrielle, il y a toute une
« chaîne » autour de la jeune pousse qui va de
l’incubateur au marché en passant par le
prototypage industriel. C’est dans ce contexte
que l’on a vu se développer le culte de la start-
up. Ce mot aujourd’hui possède des vertus
quasi-magiques. Le simple fait de qualifier
ainsi une entreprise lui confère de facto des
attributs d’entreprise innovante.
Or, on assimile trop souvent à tort la
«nouveauté» d’une entreprise à l’innovation,
alors que ce sont deux choses bien distinctes.
De ce point de vue, il faut se méfier des miroirs
aux alouettes. Le culte de la start-up innovante
a été poussé jusqu’à l’absurde et on a vu se
mettre en place des dispositifs d’aides à
l’innovation dans lesquels les entrepreneurs
passaient plus de temps à chasser les aides
mises à disposition que de tenter d’innover.
L'innovation ne se décrète pas
A un tel point, que certains consultants se sont
spécialisés sur la recherche de subventions aux
entreprises. S’il est essentiel d’accompagner les
jeunes entreprises sur un chemin qui peut être
long et périlleux, comment faire pour
distinguer le bon grain de l’ivraie ? Une
administration est-elle apte à faire ce travail de
sélection ? Il est évident qu’en la matière la
compétence des experts ne suffit pas, si celle-ci
n’est pas doublée d’une forte expérience. Ne
faut-il pas déjà avoir été soi-même à la tête
d’une entreprise pour être capable de juger
d’une telle structure et pour être capable
d’évaluer quels sont ses besoins?
A cela s’ajoute que les organismes qui sont
dédiés à l’accompagnement des entreprises ont
souvent des grilles et doivent remplir certains
objectifs en fonction de certains critères pré-
définis. Or, l’innovation ne se décrète pas et
elle est rarement où on l’attend. Certes les
futurologues et les statisticiens peuvent faire
des vaticinations et imaginer qu’il est essentiel
d’encourager systématiquement toutes les
jeunes entreprises qui se lancent sur le secteur
de l’intelligence artificielle. Mais ce n’est pas
parce que le secteur est innovant que
l’entreprise qui en fait partie, le sera elle-
même. Car, reconnaissons-le, l’innovation peut
venir de partout et surtout de où on ne l’attend
pas forcément.
Les ressources des mécanismes «du
passé»
Ainsi, qui imaginerait que dans un secteur tel
que la boulangerie, par exemple, on puisse
encore créer la surprise? C’est pourtant le cas
de ce boulanger qui a lancé la baguette des
motards. Courbée au milieu celle-ci peut plus
facilement être rangée dans un sac à dos. Cet
exemple démontre à quel point l’innovation
n’est pas seulement une affaire de technologie,
elle touche tous les secteurs. A cela s’ajoute une
notion d’intemporalité : les mécanismes dits
«du passé» n’ont pas encore dévoilé toutes
leurs ressources. En effet, si on prend la
mécanique horlogère, par exemple, on
s’aperçoit qu’il existe des innovations
quotidiennes sur des processus et des
mécanismes qui ont été pensés il y a plus de
200 ans. Et nous ne parlons pas ici de la
montre connectée. Non, nous parlons bien de
mouvements horlogers traditionnels, pour
lesquels des artisans continuent d’améliorer la
précision, la lubrification….
Pourtant celui qui inventera la complication de
demain ne ferait sans doute pas lever un sourcil
à l’administrateur d’un fonds public dédié à
l’innovation. Il passerait sous ses radars car
n’entrant pas dans ses critères des «secteurs
dits innovants». Enfin, aucune innovation ne
peut se décréter en elle-même. Seul le marché
au final peut dire ce qu’il considère comme
étant une véritable innovation.
La tablette de Bill Gates
Le meilleur exemple est sans doute la tablette.
Bill Gates avec Microsoft n’a jamais réussi à
lancer sa tablette portable. Steve Jobs, a
contrario, a su trouver le coeur du public. Le
premier était sans doute trop en avance, le
second a toujours eu le nez pour décréter
quand une innovation était bonne à mettre sur
le marché. Mais c’est bien les consommateurs
qui, au final, ont vu dans l’iPad la véritable
innovation qui correspondait bien à leur
demande et ce, contre toute attente.
Certes, personne ne peut songer à remettre en
cause les politiques d’aide à l’innovation, mais
les quelques considérations évoquées nous
amènent à la conclusion que ceux qui sont le
mieux à même d’aider les entreprises doivent
répondre au moins à trois critères : ils doivent
avoir eux-mêmes une expérience
d’entrepreneur, ils ne doivent pas faire leur
choix en fonction de quotas de politiques
d’innovation, mais doivent au contraire rester
ouverts d’esprit à tous types de sujets et tous
types de secteurs d’activités.
Au final, on se rend compte que dans le cadre
d’une démarche innovante, ce sont les
entrepreneurs qui sont les mieux à même
d’aider d’autres entrepreneurs.
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Le Temps 01-2017
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
EPFL Alumnist 12-2016
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
AgefiMagazine 12-2016
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
PMEMagazine-Horssérie 12-2016
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Bilan 11-2016
REPUTATION 28 Novembre 2016
Tous ambassadeurs de nos entreprises PAR ANTOINE LOROTTE Comment faire en sorte que ses collaborateurs participent
positivement à la réputation de l’entreprise ? Le décryptage d’Antoine Lorotte, directeur du bureau
d’ingénieurs FiveCo
Antoine Lorotte, directeur de FiveCo.
S’il est un changement que le digital a permis
d’accélérer au sein du monde de l’entreprise,
c’est bien la réputation. En effet, si cette
dernière a toujours dépendu des collaborateurs
et de la manière dont ils se comportent, plus
que jamais, aujourd’hui, il est facile pour
l’employé de ternir l’image de sa société et ce,
quasiment en temps réel.
L’exemple récent le plus célèbre étant sans
doute celui des employés de la chaîne Domino’s
Pizza qui se sont filmés en train de saccager des
aliments qu’ils utilisaient pour préparer les
pizzas. Cette vidéo qui a fait le tour du monde a
contribué à nuire fortement à l’image de la
marque et faire rapidement perdre des parts de
marché en bourse, à tel point que le directeur
de l’enseigne a dû s’engager et payer de sa
personne pour éteindre l’incendie en répondant
également par une vidéo.
Avec la possibilité de faire fuiter une
information en temps réel et la naissance de ce
que l’on a appelé la « e-reputation » pour
désigner la digitalisation de la communication
institutionnelle, les entreprises se retrouvent
en permanence sous tension et plus que jamais,
leur image dépend de l’ensemble des
collaborateurs et pas seulement du
comportement de la direction ou des
fondateurs.
Stagiaire ultra-connecté
Aujourd’hui, les moyens de communication à
disposition permettent une transparence quasi
totale et une communication instantanée de
l’information de l’entreprise, par tous les
collaborateurs. Prenons l’exemple du stagiaire.
Si jadis il se contentait d’effectuer son rapport
de stage et de colporter par le biais du bouche-
à-oreille la manière dont il avait été accueilli et
les tâches qu’on lui avait confiées, les moyens
de communication dont il dispose sont
aujourd’hui décuplés. Ultra-connecté, il pourra
informer toute sa communauté via les médias
sociaux. Il disposera même de sites dédiés, tels
que notetonstage.fr, par exemple, qui lui
permettront de noter l’entreprise où il a fait
son stage. C’est ainsi que certaines entreprises
qui ont eu tendance à abuser ne trouvent plus
de stagiaire.
Partant de ces considérations, il parait
nécessaire aujourd’hui que les acteurs de
l’entreprise véhiculent à chaque instant, dans
leur attitude, une image positive de leur
société. Qu’il fasse partie de la direction, des
membres fondateurs, du personnel salarié ou
encore des sous-traitants, le collaborateur est
le premier ambassadeur de l’entreprise. Cela
signifie que le moindre détail est à prendre en
considération dans son comportement, à
l’intérieur comme à l’extérieur des locaux
professionnels. Ce point est stratégique car, au
final, c’est la relation client qui sera
sanctionnée par une attitude inappropriée.
Prenons l’exemple le plus évident, celui du
dirigeant de grand compte. Sans une éthique
irréprochable, il nuirait fortement à l’image de
son entreprise. On s’étonne parfois que la
marque Apple n’ait pas plus souffert du
comportement de Steve Jobs, que ce soit à titre
privé ou professionnel - ce qu’il faisait endurer
à ses proches, la manière dont il poussait à
bout ses équipes - l’homme était connu pour
son penchant pour la tyrannie.
Miraculeusement, les consommateurs et
surtout les fans n’en ont jamais vraiment tenu
rigueur à la marque. Pourtant les détracteurs,
eux, ne se sont pas privés de divulguer ces
informations et de les amplifier. Si Apple
n’avait pas eu une réserve de fans et distribué à
grande échelle des produits créatifs et exclusifs,
on peut penser que le comportement limite de
Jobs, aurait pu détruire à tout jamais la
notoriété de la marque.
Danger pour les petites structures?
De ce point de vue, force est de constater que la
réputation des petites structures est plus fragile
et leur image est susceptible d’être davantage
impactée par le comportement déviant des
ressources qui les composent. Les entreprises
familiales sont un bel exemple de ce genre de
réputation qui se transmet de bouche à oreille
et de génération en génération. C’est plus vrai
que jamais dans un secteur tel que l’horlogerie
suisse, par exemple. La réputation d’un groupe
est l’affaire de tous à tout instant, et il faut que
chaque collaborateur prenne conscience qu’il
porte l’étendard de l’entreprise où il travaille.
Et cela à de multiples égards : pour renforcer
l’attractivité de la marque vis-à-vis de ses
clients, mais également de ses salariés
potentiels, voire de ses investisseurs. C’est
important autant pour les problématiques de
relation client que pour celles de la marque
employeur (la perception que les employés ont
de la firme où ils travaillent, ou celle de salariés
potentiels de l’entreprise).
Outre le fait de s’occuper de sa propre
réputation, le dirigeant doit donc s’interroger
sur les mesures à mettre en oeuvre en interne
pour sensibiliser ses troupes à ces
problématiques. Il doit gérer ses équipes de
sorte à ce qu’elles partagent les valeurs
communes et se les approprient. Il est
important que l’ensemble des ressources
puissent partager un socle commun. A cela
s’ajoute un travail de responsabilisation : plus
vos collaborateurs seront pris avec
considération, plus ils se sentiront
responsables de l’image qu’ils véhiculent de
l’entité. En conséquence ils feront tout pour
être à la hauteur de la tâche que vous leur
confiez ou de la considération que vous leur
donnez et feront corps avec l’équipe.
«Mauvais ambassadeur»
Imaginez une marque de montre prestigieuse.
Une firme tellement réputée qu’elle suscite
dans l’imaginaire universel un enthousiasme
unanime. Imaginez enfin, que vous veniez à
collaborer avec cette firme en tant que
fournisseur de la marque et que cette relation
client-fournisseur se passe mal, à cause d’un
comportement inapproprié d’un « mauvais
ambassadeur ». La vision que vous aurez alors
de cette marque sera à tout jamais changée et
vous vous ferez le premier colporteur de la
mauvaise réputation...
N’oubliez pas que les fournisseurs, comme
toutes les personnes en contact avec la marque,
font parties des ambassadeurs. Les petits
ruisseaux faisant les grandes rivières, il reste
aux dépositaires de la marque à tout mettre en
œuvre pour que ce genre d’attitude ne devienne
pas une règle mais reste une exception. Sinon
viendra un jour où le prestige s’effacera sous le
déficit de réputation.
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Bilan 09-2016
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 20 Septembre 2016
Toutes vos innovations nécessitent-t-elles forcément un brevet? PAR ANTOINE LOROTTE ET RAYMOND REUTELER Pour Bilan, Antoine Lorotte, directeur
de Fiveco et Raymon Reuteler, mandataire en Brevets Européens chez Reuteler &Cie, s'interrogent
sur l'utilité réelle des brevets.
Antoine Lorotte, directeur de FiveCo.
La nouvelle est tombée le 15 août 2016. La
Suisse reste le meilleur pays au monde en termes
d’innovation d’après l’Organisation Mondiale
de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Notre
pays est en tête devant la Suède et la Grande-
Bretagne, les USA étant quatrième.
Ce classement nous renvoie à un autre, paru en
mars 2016. En effet, nous sommes également
« Champions d’Europe pour les demandes de
brevets par habitant », d’après l’Office Européen
des brevets, avec plus de 7000 demandes
déposées en 2015. La Suisse, avec 873 demandes
par million d’habitants en 2015, devance les
Pays-Bas, la Suède, la Finlande et l’Allemagne.
Ces deux classements mis côte à côte envoient
un signal aux entrepreneurs : pour innover, il
suffit de breveter, et c’est même la condition
nécessaire. Mais avant de foncer tête baissée, il
semble essentiel de s’interroger sur l’utilité
réelle des brevets et se demander dans quels
cas, il est opportun de « déposer ».
Le secret impossible à révéler
La première question à se poser est celle de la
confidentialité. Comme le rappelle Peter Thiel
dans son ouvrage intitulé "Zero to One", (un
best-seller sur l’innovation et les start-up),
toutes les grandes entreprises ont un secret
impossible à révéler. Le fondateur de Paypal
ajoute même que c’est ce secret qui est la clé de
leur succès.
Comment alors trouver le juste équilibre entre
la nécessité de protéger son invention et celle
de ne pas la divulguer? Sachant que pour
déposer un brevet il faut rendre public des
informations nécessaires pour la mise en œuvre
de l’invention, dans quelle mesure peut-on
décrire l’essentiel de son invention sans
divulguer des secrets de fabrication, des plans,
un savoir-faire, un procédé qualité, un
algorithme… ou tout autre « secret » que l’on a
gardé jusqu’à présent et qui a permis à
l’entreprise de se distinguer.
Si l’invention est intimement liée à son secret,
ne vaut-il pas mieux parfois renoncer à une
publication? Avant de déposer un brevet,
l’entreprise doit effectuer un calcul risque-
bénéfice sur la meilleure attitude à adopter :
lorsqu’on brevète, l’invention a beau être
« protégée », les informations la décrivant ne
vous appartiennent plus, et elles ne
manqueront pas d’inspirer vos concurrents.
Laisser ses concurrents copier
Une autre stratégie pourrait consister à
prendre le contrepied de la vision propriétaire
du dépôt de brevet, en laissant vos concurrents
vous copier et en utilisant cette situation à
votre avantage. Ainsi, se rendant compte qu’il
avait été copié, Jean-Claude Biver, le patron de
Hublot, en a profité pour communiquer
largement un message : Tant que vous conservez
un train d’avance sur vos concurrents, les copies
peuvent servir à agrandir votre marché et mettre
en valeur vos produits. Cette « ruse » serait
même une stratégie de choix pour des
technologies avec un cycle de vie très court. Car
pendant que vos concurrents perdent du temps
à vous copier, vous pouvez continuer de vous
concentrer sur l’innovation.
Avec l’avènement récent de l’économie
collaborative, l’innovateur entrepreneur
s’interroge : « Est-il encore nécessaire de
breveter ? ». Certains sites proposent des
solutions de co-création et l’idée du « partage
universel, source de progrès mutuel » semble
s’imposer. La confusion s’installe avec
l’interprétation erronée qu’« open » serait
synonyme d’absence de règles, d’obligation et
de gestion des droits aux développements. Or,
si tel était le cas, en effet, à l’avenir les brevets
deviendraient bien désuets.
Le patent trolling
A l’inverse, certains ont pris le parti de faire
profession en spéculant sur les portefeuilles de
brevets. Venu des Etats-Unis, le phénomène du
« patent trolling » concerne des entités qui
n’ont jamais rien inventé et qui investissent
dans des brevets de tiers. Ainsi, ces
consortiums peuvent faire fortune en gérant
ces brevets qu’ils n’exploitent pas.
Dans ce nouveau monde en recomposition,
entre la vision utopiste d’un monde sans brevet
et l’acharnement des patent trolls qui spéculent
sur eux, l’entrepreneur s’interroge. Dois-je
protéger mon invention ? Et si oui, quand et
comment ?
Or, l’utilité du brevet n’est pas seulement de
« protéger » des innovations comme cela est
souvent ancré dans l’opinion. Pour l’entre-
preneur, c’est avant tout un outil, parmi
d’autres, qui lui sert à développer son business
et garder une avance sur ses concurrents.
Pour une entreprise innovante, les brevets
peuvent contribuer à une meilleure valorisation
de son capital. Un portefeuille de brevets peut
avoir un rôle décisif auprès des investisseurs
potentiels. L’entreprise peut aussi utiliser les
brevets pour communiquer au public une
image d’innovation et d’exclusivité de ses
produits. Le shampoing à la « formule
brevetée » nous conforte dans l’idée qu’on
achète un bon produit, mais quel consommateur
s’est vraiment soucié de savoir ce qu’il contient ?
Dans le cadre d’un plan stratégique, les brevets
offrent sans conteste des actifs immatériels qui
contribuent à accroître le capital de l’entreprise.
Un brevet peut avoir une valeur intrinsèque
indépendamment de l’invention qu’il est censé
représenter et notamment dans le cadre de la
valorisation auprès d’investisseurs potentiels
lors d’une levée de fonds.
De ce point de vue, il ne faut pas s’étonner que
les brevets coûtent chers. Il faut un pécule pour
protéger ses innovations de manière sérieuse,
notamment sur le plan international.
Déposer au bon moment
Comme pour tout investissement, on va
chercher à optimiser le retour sur investissement,
mais dans le cas de brevets, le bénéfice est
difficile à chiffrer au moment où la décision de
l’investissement doit être prise, compte tenu de
l’effet prospectif et indirect du brevet.
Aussi, le timing du dépôt de brevet est
essentiel. Il faut bien entendu déposer avant de
divulguer, mais un dépôt trop en amont risque
d’être sous-optimal, car il est plus difficile
d’anticiper tous les développements nécessaires
pour arriver au produit fini et donc de garantir
que celui-ci sera bien couvert. A contrario, plus
on attend que l’invention soit mature pour
déposer le brevet, plus la protection sera forte
autour du produit d’intérêt commercial. Avec,
dans ce cas, un risque majeur : ne plus pouvoir
protéger l’invention si elle devient connue, ou
de se voir empêché de l’exploiter si la
concurrence dépose un brevet avant.
D’où l’importance de se faire accompagner par
des professionnels ayant une expérience non
seulement dans la protection mais également
dans l’utilisation des brevets comme outils de
valorisation afin d’éviter les écueils majeurs et
d’optimiser le retour sur investissement.
L’investissement dans la protection initiale doit
impérativement être accompagné d’une rédaction
d’une demande en choisissant stratégiquement
ce que l’on peut/veut révéler et ce que l’on
choisit de garder secret. Une attention
particulière doit être portée à la gestion de la
confidentialité et de la chaîne des droits des
inventeurs au titulaire final du brevet. Il est par
exemple impératif de faire signer des accords
de confidentialité à tous les partenaires et à
l’ensemble des collaborateurs (a fortiori dans le
cadre de collaborations ou de contrats de
services externes), voire de fractionner l’accès
interne à des informations sensibles qui font
partie du savoir-faire de l’entreprise.
Entre une stratégie de « protection à tout crin »
ou, à l’inverse, l’allergie quasi-idéologique anti-
brevets, s’impose une attitude prudente. Il faut
raisonner au cas par cas. Les brevets peuvent
vite se transformer en onéreux certificats
poussiéreux, si on ne prend pas garde d’adapter
sa stratégie aux vrais besoins de l’entreprise.
Aussi, les questions que doit systématiquement
se poser l’entrepreneur, se résument à
« qu’apporte le brevet dans la valorisation de
ma société ? » et « quel est l’intérêt commercial
que je cherche à protéger ? ».
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Le Temps 07-2016
Article paru sur le site Web Le Temps.ch Juillet 2016
L’entrepreneur: un coureur solitaire qui sait s’entourer des meilleurs Nous sommes dans une aire où les meilleures innovations sont le fruit de la co-création, et celle-ci est rendue possible grâce à des apports extérieurs A la fin de son ouvrage «l’art de se lancer», le célèbre coach d’entreprise Guy Kawasaki cherchant une métaphore sportive pour illustrer l’entrepreneuriat fait la remarque suivante «le décathlon s’en approcherait le plus mais ce n’est pas un sport d’équipe. L’entrepreneuriat exige une équipe qui fait dix choses à la fois. Voici un point commun entre le décathlon et l’entrepreneuriat: il s’agit d’un concours d’endurance.» A la recherche d’une personne de confiance Il n’en reste pas moins que cette métaphore vaut pleinement pour le dirigeant d’entreprise. En effet, le fondateur de l’entreprise, a beau être entouré de collaborateurs et de co-fondateurs, il est souvent confronté à la solitude et ce, de la création de son entreprise à son éventuelle transmission. La métaphore de l’entrepreneur décathlonien n’est donc pas exagérée. En effet, comme lui, le fondateur doit exceller dans plusieurs métiers hétéroclites et avoir une vision pluridisciplinaire, alors que les membres de son équipe, eux, doivent se concentrer sur un savoir-faire unique. Tel un décathlonien ensuite, il ne peut jamais s’arrêter et doit enchaîner les épreuves. Cet impératif exige de véritable capacité d’endurance. A chaque moment il doit donner le meilleur de lui-même; mais là où la comparaison trouve ses limites, c’est au niveau de l’entraînement. En effet, l’entrepreneur, à la différence du sportif ne sort jamais de la compétition et ne peut jamais dire qu’il va suivre une préparation sportive pour améliorer ses performances. Les challenges se suivent et ne se ressemblent pas, et la compétition est constante. Aussi, alors que le sportif peut se reposer sur un coach qui va l’aider à progresser, le problème auquel est confronté l’entrepreneur est celui de trouver un «partenaire» à qui il va pouvoir se confier. Or, il n’existe pas dans le monde de l’entreprise d’équivalent du «coach sportif», sorte d’alter ego qui serait là pour aider l’entrepreneur à se confier dans ses périodes de doute, à le pousser, à se dépasser quand cela est nécessaire, à améliorer ses performances à chaque instant, à se remettre en question quand il y a des raisons objectives de le faire. Les bons conseillers et les bons parrains Les bonnes attitudes de l’entrepreneuriat ne s’apprennent pas dans les écoles et même s’il existe une quantité d’ouvrages sur le sujet, tout l’art du fondateur d’entreprise réside dans sa capacité à savoir s’entourer de personnes qui seront à même de le conseiller pour qu’il puisse réussir son parcours. Qui peuvent donc être ces «conseillers» et quelles sont leurs «compétences requises»? Il y a bien évidemment l’équipe des co-fondateurs qui reste la source d’inspiration la plus proche. Pour que les conseils échangés entre partenaires soient d’une quelconque efficacité,
Article paru sur le site Web Le Temps.ch Juillet 2016
une très grande transparence est essentielle. Mais le dirigeant de l’entreprise ne peut se reposer sur le seul échange entre partenaire pour
prendre des décisions. Car le risque est de vite tomber dans un cercle fermé, où l’information circule en vase clos. Un apport extérieur est nécessaire. Très souvent dans leur phase de création, les start-uper s’entourent de parrains. Ces derniers sont la plupart du temps également les business angels qui vont aider à boucler le premier tour de table, mais pas uniquement. On trouve aussi parfois des parrains qui sont des universitaires ou des entrepreneurs aguerris, uniquement là pour conseiller et assister la jeune pousse dans sa structuration future. Ce genre de personnage joue un rôle essentiel. L’expérience et le savoir-faire des parrains d’entreprise devraient être inscrits au capital de toute entreprise qui veut progresser. Choisir une personne de confiance pour jouer ce rôle semble une évidence. Et par conséquent entretenir une bonne relation avec elle est un plus qu’il ne faut pas négliger. Les clubs services et les réseaux d’entre-aides Les fournisseurs et les clients peuvent, dans certaines circonstances, apporter également leur pierre à l’édifice et permettre à l’entrepreneur de prendre les bonnes décisions quand celui-ci a des doutes. Pour que cela fonctionne, c’est assez simple, il faut que l’entrepreneur conserve en permanence sa capacité d’écoute et reste ouvert aux sollicitations de tous les partenaires de l’entreprise. Nous sommes dans une aire où les meilleures innovations sont le fruit de la co-création, et celle-ci est rendue possible grâce aux apports de clients et des fournisseurs. Enfin, il existe une dernière source de conseil pour l’entrepreneur: celle des clubs services et des réseaux d’entre-aides. Ils constituent pour les entrepreneurs des puits de ressources souvent inexploitées. Un relais de croissance d’une valeur inestimable qui lui permettra de sortir de sa solitude et de continuer à donner le meilleur de lui-même pour poursuivre sa compétition. Toutes ces considérations mettant sérieusement en perspective cette notion paradoxale de «solitude de l’entrepreneur» qui n’en n’est pas vraiment une, on citera John F. Kennedy pour conclure: «L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs.» *Directeur de FiveCo Antoine Lorotte* Publié lundi 11 juillet 2016
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
PMEMagazine 07-2016
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Bilan 05-2016
INNOVATION 20 Mai 2016
PME: neuf idées pour une veille technologique performante PAR ANTOINE LOROTTE Pour Bilan, le directeur du bureau d'ingénieurs FiveCo Antoine Lorotte livre ses bonnes pratiques pour se mettre à jour sur toutes les nouveautés de son secteur.
Antoine Lorotte, directeur de FiveCo.
S’il est une activité qui représente un enjeu
stratégique pour une entreprise, c’est bien celle de
la veille technologique. Sans elle, pas d’innovation
possible. Alors que les géants de l’innovation
dépensent des sommes considérables pour la R&D -
de 7,1 milliards de dollars pour Apple, à 12,6
milliards pour Samsung - on se demande comment
une PME peut prétendre suivre dans la démesure.
Et pourtant, il n’y a pas d’alternative possible.
Quelle que soit sa taille, une entreprise qui prétend
mettre sur le marché les technologies de demain,
doit être à jour sur tout ce qui se fait sur son
secteur. Voici donc une petite liste des bonnes
pratiques, issues de mon expérience d’entrepreneur,
pour une veille technologique efficace.
1) Incitez vos collaborateurs à diversifier
leurs compétences : Entre deux projets, il arrive
bien souvent que vos collaborateurs disposent de
temps libre. Aussi, le mieux est d’utiliser cette
disponibilité pour les inciter à se former. Saisissez
les occasions qui se présentent entre deux projets
pour les laisser se former sur un sujet dédié et pour
lequel vous avez identifié un besoin. Vous susciterez
ainsi l’émulation de votre équipe.
2) Profitez des compétences de vos
fournisseurs : La meilleure façon de connaître les
dernières tendances du marché, c’est d’interroger
vos partenaires. Si, avec le temps, vous avez réussi à
tisser un réseau d’excellence avec vos fournisseurs,
c’est encore plus simple. D’eux-mêmes, ils vous
fourniront des informations sur leurs dernières
innovations ou vous renseigneront sur les derniers
développements des technologies qu’ils maîtrisent.
L’information se trouve dans votre environnement
entrepreneurial : n’hésitez-pas à solliciter vos
fournisseurs pour être informés des toutes
dernières nouveautés, et n’oubliez pas de leur
rendre ce privilège.
3) Formez des alter-ego : Dans chaque équipe on
trouve des experts qui excellent dans une matière
donnée. Ces ressources inestimables peuvent jouer
un rôle de tuteur au sein de votre entreprise et
assurer un transfert de compétences en direction
des autres collaborateurs. Cette action s’impose
d’autant plus qu’elle permettra à l’expert de former
un alter-ego avec qui il pourra discuter de sujets
complexes, voire, à terme, se challenger dans le
cadre d’une saine émulation interne au sein de
l’entreprise.
4) Privilégiez les formations en comité
restreint : les catalogues de formation sont
pléthore et l’offre quasi-infinie, au point que,
parfois, trop de choix tue le choix. Privilégiez les
formations en petit comité. Celles où le tuteur peut
s’adapter au niveau de son interlocuteur de manière
ultra-précise. Choisissez toujours les formations
spécifiques et directes.
5) Abonnez-vous et ré-abonnez-vous : Les
revues technologiques sont là pour vous garantir
une source de connaissances. Des journalistes et des
experts ont prémâché pour vous l’information et ont
passé en revue les dernières innovations. Organisez-
vous pour avoir le temps de lire cette revue de
presse, qu’elle soit sous format papier ou en ligne
(site web, blog, forum spécialisé).
6) Engagez des ingénieurs: Les écoles comme
les EPF ou les HES, par exemple, sont renommées
pour « apprendre à ses ingénieurs à apprendre » en
leur donnant des bases solides qui leur permettront
de se plonger dans de la documentation de fond.
Recruter un ingénieur, c’est accueillir dans son
entreprise, une ressource capable de se confronter à
la résolution de problèmes industriels, mais surtout,
qui vient en étant formé aux toutes dernières
technologies. Il sera donc capable d’ouvrir de
nouvelles perspectives au sein de votre entreprise ;
une ouverture d’esprit salutaire pour progresser sur
le chemin de l’innovation.
7) Brainstormez : Cet anglicisme est entré dans
les mœurs. Montaigne, lui, disait « Il faut voyager
pour frotter et limer sa cervelle contre celle
d’autrui ». Voici une citation d’un grand humaniste
qui décrit bien le brainstorming et surtout explique
le fait qu’en « brainstormant », vos collaborateurs
ne font pas qu’inventer, ils se forment
mutuellement. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas
trouvé la solution qu’on cherchait à la suite d’un
brainstorming qu’on a perdu son temps. Car en se
concertant mutuellement, vos collaborateurs,
auront partagé leurs savoirs. Cela découle d’un
environnement propice à la discussion constructive.
8) Parcourez les salons spécialisés : Du CES
de Las Vegas à l’EPHJ de Genève, en passant par le
Baselworld ou tant d’autres, les événements dédiés
à vos professions sont pour vous comme un livre à
ciel ouvert. De stands en conférences, vous
trouverez forcément matière à perfectionner vos
connaissances sur vos sujets de prédilection.
9) Benchmarkez vos concurrents : C’est sans
doute l’exercice le plus fructueux pour votre
entreprise en termes d’apprentissage. En
étudiant les bonnes pratiques de vos concurrents,
vous trouverez des axes de progressions et de
différenciation pour votre propre activité. Une veille
méthodique suivie d’une analyse approfondie vous
permettront d’extraire les faits saillants des
stratégies de vos concurrents et ainsi de vous
positionner par rapport à eux.
En conclusion, nous rappellerons qu’en période de
crise l’innovation est vitale pour les entreprises qui
doivent impérativement profiter de ce moment pour
innover et se différencier. C’est donc le moment où
jamais de développer votre veille technologique.
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
La Tribune.fr 04-2016
http://www.latribune.fr
Et si de bonnes relations fournisseurs étaient la clé de l'excellence ? Par Antoine Lorotte | 04/04/2016, 8:02 | 776 mots
(Crédits : DR)Le réflexe naturel de toute entreprise qui se veut performante est de cacher ses sous-traitants. Or ceux-ci jouent un rôle essentiel dans la réussite. par Antoine Lorotte, CEO FiveCo
Quand les experts s'interrogent sur les clés de la réussite de la Silicon Valley, ils en viennent tout de suite à la conclusion que le premier facteur de ce succès est lié à l'écosystème favorable aux entreprises. Sur son blog, le journaliste et expert des nouvelles technologies Francis Pisani, affirme : « Après avoir visité 33 villes, interviewé près de 200 personnes et lu quelques livres et articles sur le sujet, l'expression qui s'impose pour décrire ce qui permet d'innover est celle d'écosystème : jeu complexe d'assemblages technologiques et de rencontres humaines qui gagnent à puiser dans la diversité la plus grande (...) Partout je rencontre des gens disposés à faire le pari de l'innovation pour se développer, s'enrichir ou faire bouger leur monde. Mais cela prend du temps pour la simple raison que les écosystèmes sont, par définition, complexes et vivants. » Le réseau, l'éco-système, l'environnement entrepreneurial, le terreau.... voici des notions essentielles pour une entreprise. Car que serait celle-ci sans ses prestataires et ses fournisseurs stratégiques ?
Cacher les sous-traitants Voici une vérité qui pourtant se trouve dans peu de plaquettes commerciales, car les entreprises n'ont pas l'habitude de faire de la publicité pour leurs sous-traitants,
parfois même, ils préfèrent les cacher. Certes, des labels tels que le Swiss-made ou le Made in France, par exemple, sont là pour rappeler un lien présupposé entre la qualité et l'origine d'un produit. Mais si le label est sensé nous informer sur l'origine de l'entreprise qui a assemblé le produit, rien ne nous garantit de l'origine de ses fournisseurs.
Et pourtant toute entreprise qui se respecte, non seulement devrait faire la plus grande transparence sur ces derniers mais bien au-delà, les utiliser pour la promotion de ses produits. Car la qualité dépend de la chaîne qui unit l'ensemble des partenaires. Chacun peut maîtriser une compétence et c'est l'addition de ces savoir-faire qui fait l'excellence du tout. Un meuble d'exception, par exemple, nécessitera la compétence d'un designer, d'un ébéniste et d'un gaineur, et bien évidemment, s'il contient un tant soit peu d'innovation technologique, de l'ingénieur qui l'a conçu. Or, s'il est compliqué de réussir à s'entourer des bonnes compétences, il est tout aussi compliqué de maintenir un partenariat de qualité.
Des directeurs de la relation fournisseurs Dans toutes les sociétés on trouve des postes de DRH, il faudrait également des DRF, directeur de la relation fournisseurs. Il s'agit là en effet, d'un travail à part entière et pour lequel il faut consacrer la plus grande énergie. En effet, cette relation n'est pas simplement commerciale ou contractuelle. Elle repose sur un socle de valeurs communes basé sur l'exigence de la qualité. Sans ça, aucune collaboration ne serait possible. Les deux parties doivent s'entendre pour respecter une totale transparence, les délais et la maîtrise des coûts. Ensuite, cette relation doit s'éprouver sur la durée. Il faut développer une vision à long terme et travailler sur la durabilité de ce partenariat. Une société qui est satisfaite de ses fournisseurs doit pouvoir se plier en quatre pour eux et répondre à leurs besoins éventuels, et pourquoi pas, s'ils en ont besoin, leur venir en aide.
C'est au prix de tous ces efforts, de concessions mutuelles et parfois même, de sacrifices, que se construit une vraie confiance entre deux partenaires. De ce fait, il devient possible d'évoquer avec ses fournisseurs aussi bien les sujets positifs que négatifs. De ce point de vue, mon expérience au sein de l'entreprise m'a montré qu'on ne peut se permettre de faire des reproches à un fournisseur que si par la même occasion, on est capable de le féliciter. C'est d'ailleurs à cela que l'on reconnaît une relation client-fournisseur aboutie.
La complémentarité des compétences et le partage des mêmes valeurs sont au final la clé de voûte de ce système. Car elle définit le besoin mutuel qui lie les entreprises à leurs fournisseurs dans un même écosystème. La compétence des uns soutenue par l'exigence des autres fait progresser la qualité de manière globale. On comprend mieux alors pourquoi certaines régions du monde, s'affirment sur des domaines de prédilection : la Californie est une pépinière de start-up 2.0, la France, une ferme pour l'agro-industrie de qualité et la Suisse, un berceau d'innovation ... Tout ces succès reposent sur la complémentarité naturelle - les écosystèmes - entre les entreprises et leurs fournisseurs.
Et si de bonnes relations fournisseurs étaient la clé de l'excellence ?
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
The 7 Exclusive Journal 03-2016
ART OF SECRET: SECRET OF NIGHT – DEEP BLACK. 9 MARS 2016 PAR JAMES C / RUBRIQUE : MAISON
Secret of Night – Deep Black est une table de nuit, dessinée et conçue par la société vaudoise FiveCo, qui va vous permettre de ranger harmonieusement vos garde-temps ou pièces de joailleries préférés en toute sécurité.
Entièrement élaborée et construite en Suisse, elle a la particularité d’intégrer dans l’un de ses pieds un tiroir secret sous la forme d’une nacelle divisée en 3 compartiments éclairés. L’ouverture se fait grâce à un lecteur d’empreintes digitales également intégré dans le meuble.
Sa mécanique, très complexe, et son électronique ont été intégrées avec un souci d’invisibilité afin de camoufler au mieux son secret.
Art of Secret by FiveCo est le fruit d’un savoir-faire unique Swiss Made qui regroupe des spécialistes de la microtechnique, des designers et des artisans autour de projets innovants à caractère exclusif.
Art of Secret by FiveCo.
http://www.the7exclusivejournal.com/2016/03/09/art-of-secret-secret-of-night-deep-black/
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
AgefiMagazine 02-2016
En matière de qualité, depuis quelques géné-rations déjà, les entre-prises suisses ont ten-dance à s’appuyer sur l’héritage prestigieux
d’un savoir-faire qui a su s’imposer au travers des âges. Si le logo «Swissma-de» permet de jouir facilement d’une réputation internationale et de se pré-valoir d’une forte valeur ajoutée, il ne faudrait pas pour autant se reposer sur des lauriers, même si ceux-ci ont été justement acquis. Car ce serait une attitude contradictoire avec celle que présuppose la qualité qui nécessite une remise en cause permanente. La qualité ne peut être perçue comme un acquis. Elle ne peut être réduite à une «étiquette» que l’on apposerait ad vitam aeternam sur une marque. Ne commet-on pas une erreur en voulant réduire la qualité à un produit qui res-pecterait un cahier des charges donné? Ne ferait-on pas mieux de penser la «qualité» comme une quête sans fin? Cela change du tout au tout, car cela présuppose une constance de la part de l’entreprise qui cherche à l’attein-dre. Il faut que cette dernière soit toute entière tournée vers cet achève-ment. On comprendra alors que cette attitude dépasse la seule réalisation d’un produit en fonction de normes établies (FDA, CE, ISO, TÜV, AFNOR…) et doit s’inscrire sur la durée. Il s’agit bien d’un état d’esprit et d’une volonté claire-ment énoncée par l’entreprise. La preuve en est qu’aujourd’hui, de plus en plus, les normes qualité ne concernent plus seu-lement l’industrie mais également le secteur des services qui entourent l’industrie. Aussi la capa-cité à fournir un service de qualité pour accom-pagner la vente d’un produit compte désormais autant, si ce n’est plus, que la qualité du produit lui-même. On trouve de beaux exemples au travers certaines marque auto-mobiles haut de gamme. Le client est prêt à payer plus cher le produit pour acquérir un véhicule de qualité mais également par-ce qu’il sait, qu’en cas d’ennui technique, il obtiendra un service à la hauteur de son achat. Or la question qui se pose aujourd’hui, c’est bien de savoir si cette attitude de recherche de la qualité se trouve inscrite dans l’ADN de la plupart des entreprises. S’agit-il d’une valeur primordiale? Une rapide revue de presse nous montre que l’on trouve très souvent des classements inter-nationaux pour départager les pays les plus innovants, ou encore ceux qui créent le plus d’entreprises, mais, à notre connaissance,
il existe peu de classement pour déter-miner quels pays privilégient le plus la qualité. Certes, une fois de plus, c’est l’héritage des siècles qui vient à notre secours charriant avec lui la ré-putation respective des industries de chaque pays. Le monde s’accroche à des croyances sur la qualité innée de l’industrie hor-logère suisse et de l’industrie automo-bile allemande. Croyances, une fois de plus légitimes et fondées, mais qui nécessitent d’être constamment mises à l’épreuve. Et comme chacun sait, la crédibilité peut se perdre beaucoup plus vite qu’elle ne s’est acquise. Com-bien d’entreprises, pensant qu’elles pouvaient sous-traiter la qualité se sont rendues compte qu’elles faisaient face à davantage de difficultés et ont finalement décidé de rapatrier leur production ici? Ce petit rappel, permet de dévelop-per une autre idée. La qualité ne peut être le fait d’une seule entreprise, elle dépend d’un écosystème. Comment faire alors pour que la qualité rede-vienne une vertu cardinale partagée par tous? Ces dernières années, on a vu com-ment Internet et les avis de consom-
mateurs ont fait progresser les choses. Surtout dans le domaine des services. A la suite de la transformation digitale, chaque pres-tation de service peut être désormais jugée et se retrouver sur la
place publique. Les prestataires de services sont d’ailleurs les premiers à nous solliciter. Lorsque nous commandons un taxi via une application, nous devons systématiquement juger le chauf-feur et de même, celui-ci nous met une note. Cela créé un cercle vertueux. Rien ne nous dit cependant que ce système d’évaluation mutuel-le soit la panacée. Comme on l’a vu récemment, il peut toujours y avoir des abus. Notamment, certaines agences
se sont spécialisées sur la création de faux avis en ligne. Ce qui nous amène donc à la conclusion suivante: il paraît évident que la qualité relève d’abord d’une prise de conscience. Un entrepre-neur qui se respecte ne devrait pas avoir besoin du regard des autres pour vérifier sa qualité. Il n’a besoin ni de s’appuyer sur la notoriété de son pays, ni sur celle d’un label, ni sur un enquête internationale, ni su un avis de consommateur. La qualité est d’abord une exigence personnelle, celle qu’un en-trepreneur a de son travail accompli. Il doit lui-même être son premier juge. Il s’agit donc bien d’un problème d’éthique person-nelle. C’est à cette condition et à elle seule que l’on retrouvera le chemin de la qualité. ///
INGéNIEURIE
Le fragile héritage d’une vertu cardinale
ANTOINE LOROTTECEO FiveCo
� / prologue HigH tecH
La qualité ne peut être le fait d’une seule entreprise. Elle dépend d’un écosys-tème reposant sur l’éthique personnelle.
AgEFI MAgAzINE | éNERgIE | FéVRIER 2016
*Un
acte
ur g
loba
l des
ser
vice
s au
x in
vest
isse
urs..
. ...e
n cr
oiss
ance
. CAC
EIS,
vot
re d
épos
itaire
et a
dmin
istr
ateu
r de
fond
s en
Sui
sse.
ww
w.m
unie
r-bb
n.co
m
Vos contacts en Suisse :CACEIS in SwitzerlandNyon +41 58 261 9400Zürich +41 58 261 9471www.caceis.com
A global player in asset servicing...Des stratégies d’investissement diversifiées, des portefeuilles de plus en plus complexes ? CACEIS vous aide à atteindre vos objectifs de développement et de distribution.Le groupe CACEIS, présent dans 12 pays, est la 2e banque dépositaire et le 1er administrateur de fonds européens.CACEIS, your depositary bank and fund administration partner in Switzerland.*
... and climbing.
PubSuisse_FR_210x297H.indd 1 05/01/2016 17:58
Press book
FiveCo – Innovative Engineering
Le Temps 01-2016