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Press book - FiveCo · Comme le Big Data ou le cloud, l’Internet des objets est un de ces ......

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innovative engineering c o e v i f Press book 2016 - 2017 En Budron H11 CH-1052 Le Mont-sur-Lausanne Tél : +41 21 632 60 10 info@fiveco.ch / www.fiveco.ch
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i n n o v a t i v e e n g i n e e r i n g

c oevif

Press book2016 - 2017

En Budron H11CH-1052 Le Mont-sur-Lausanne

Tél : +41 21 632 60 [email protected] / www.fiveco.ch

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Press book

FiveCo – Innovative Engineering

Table des matières

• L’Opinion 06-2017• By FiveCo 06-2017• Bilan 06-2017• L’Agefi 06-2017• By FiveCo 05-2017• Innovaud 05-2017• Agefi 05-2017• 24 Heures 03-2017• Bilan 03-2017• Le Temps 01-2017• EPFL Alumnist 12-2016• Agefi Magazine 12-2016• PME Magazine - Hors série 12-2016• Bilan 11-2016• Bilan 09-2016• Le Temps 07-2016• PME Magazine 07-2016• Bilan 05-2016• La Tribune.fr 04-2016• The 7 Exclusive Journal 03-2016• Agefi Magazine 02-2016• Le Temps 01-2016

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FiveCo – Innovative Engineering

L’Opinion 06-2017

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www.lopinion.fr 

Antoine Lorotte : «L’Internet des objets, un Eldorado infini»

Antoine Lorotte27 juin 2017 à 12h45

Antoine Lorotte est ingénieur de l’Ecole polytechnique de Lausanne et PDG de FiveCo, un bureau d’ingénieur en

Mécatronique, basé à Lausanne  

 

Antoine Lorotte  © Antoine Gardiol 

Comme le Big Data ou le cloud, l’Internet des objets est un de ces concepts génériques auxquels on fait dire beaucoup de choses. Mais cette notion n’est pas sortie du cerveau d’un innovateur de génie qui se serait dit un beau matin « je vais créer l’IoT ». Elle vise surtout à caractériser la manière dont on conçoit désormais les objets électroniques. Une des toutes premières caractéristiques est l’interopérabilité ou la capacité des objets à pouvoir non seulement interagir entre eux mais également avoir plusieurs fonctionnalités. 

Des fonctionnalités infinies. Prenons l’exemple d’un capteur que l’on mettrait dans une cave. Ce module électronique unique va pouvoir être multifonctions : analyse de la température et de l’humidité, commande de la climatisation pour ajuster la bonne température, mémorisation des informations sur les bouteilles, échange de données avec un serveur… Ainsi le capteur va échanger 

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des informations avec d’autres modules qui entreposeront les données et générer des commandes en retour. Ce même capteur pourrait également très bien fonctionner au sein d’un foyer. On peut imaginer une quantité infinie de fonctionnalités basées sur la même électronique et c’est la première spécificité de l’internet des objets. 

Pour les entreprises qui veulent développer des solutions sur ce secteur, les challenges sont multiples. Outre l’évidence de trouver un marché, il faut qu’elles réussissent à mettre en place un système autonome, capable de communiquer avec l’extérieur et dans certains cas à ultra‐basse consommation. Ce dernier paramètre représente un enjeu fondamental, car devoir recharger un objet tel qu’une montre tous les jours est un facteur irritant. Un autre challenge fondamental est la standardisation : si on reprend notre capteur d’humidité de cave, on aimerait pouvoir le faire dialoguer avec d’autres périphériques. On peut imaginer qu’il communique avec le frigo pour qu’il nous indique à quel moment nous devons sortir la bouteille de la cave pour la mettre au frais afin qu’elle soit à bonne température. Le transfert de données est donc un troisième impératif d’IoT. C’est ainsi que le Bluetooth qui a su se hisser au niveau de protocole universel en est aujourd’hui à sa version 5, low consumption, alors que le protocole Zygbee, lui, est désormais parti aux oubliettes. 

Le trésor des datas. Enfin, les objets électroniques aujourd’hui sont tous des vecteurs d’information. Chaque module doit être capable de récupérer et de transférer des quantités de datas qui pourront être stockées sur un serveur. L’intérêt étant bien évidemment de pouvoir croiser un nombre considérable de données (d’où la proximité entre IoT et Smart Data). De ce fait, les concepteurs de modules doivent impérativement intégrer les paramètres de sauvegarde, de sécurité des données et doivent ainsi avoir une réflexion sur les questions de la gestion de la confidentialité. 

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FiveCo – Innovative Engineering

By FiveCo 06-2017

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Tribune technique

En Budron H11 / 1052 Le Mont-sur-Lausanne / Switzerland www.fiveco.ch Tel +41 21 6326010 / Fax +41 21 6326011 [email protected]

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23 Mai 2017

Dynamisme et baisse des coûts, les avantages de la régulation prédictive Dans les applications utilisant des moteurs DC, des problèmes communs auxquels les ingénieurs sont souvent confrontés sont le manque de dynamisme et/ou le coût du moteur lui-même vis-à-vis du reste du système. Afin de résoudre ces problèmes, l'équipe de spécialistes de FiveCo a développé un régulateur à haute performance utilisant à la fois des modèles correctif et prédictif (2-DOF: PID feedback + feed forward dynamic model).

Le tableau suivant résume les améliorations apportées par cette double régulation.

Régulation PID classique basée sur l'erreur uniquement

Régulateurs PID et prédictif de FiveCo

Impulsions du codeur Le plus possible pour permettre

une régulation stable. Un codeur précis améliore seulement la stabilité au

freinage.

Inertie Augmente le retard et peut rendre la régulation impossible.

Compensée.

Résistance électrique interne importante

Augmente le retard et peut rendre la régulation impossible.

Compensée.

Suivi de consigne Avec retard. Sans retard et même avec anticipation si nécessaire.

Baisser le coût du moteur

Quand la qualité de la régulation doit être irréprochable, il est d'usage d'utiliser des moteurs ayant de très bonnes performances et des codeurs ayant une grande quantité d'impulsions par tour. Ce type de matériel coûte cher et si l'application ne demande pas une grande dynamique, le modèle prédictif statique peut très souvent être suffisant pour permettre d'utiliser des moteurs moins bons et des codeurs nettement moins précis.

Par exemple, les figures suivantes montrent le suivi de vitesse du même moteur, avec un codeur de 12 impulsions par tour et une inertie particulièrement élevée, sans régulation prédictive (gauche) et avec (droite).

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Tribune technique

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On observe clairement la différence (la courbe réelle en bleu suit beaucoup mieux la consigne (en rouge) avec le régulateur prédictif couplé au régulateur basé sur l'erreur. Ce dernier ne doit gérer que de faibles variations.

Dynamisme et précision

Si le coût du système n'est pas le premier critère, la réactivité et la précision du suivi en vitesse le sont souvent. Sans méthode prédictive, la courbe de vitesse accuse souvent un retard par rapport à la consigne, les systèmes de corrections d'erreur n'agissant que lors d'un décalage. Avec une méthode prédictive, l'inertie étant connue, il est possible d'être beaucoup plus réactif en anticipant la future erreur, le suivi de vitesse s'en trouve donc fortement amélioré. La méthode classique, par PID par exemple, permet quant à elle de corriger les petites déviations, en particulier au freinage.

Tout ceci est bien visible sur les graphiques suivants montrant le suivi de vitesse (vitesse réelle en bleu et consigne en rouge).

La régulation classique à gauche accuse systématiquement un retard alors que la double régulation à droite permet de le compenser.

Ce suivi précis permet, par exemple, de synchroniser des mouvements, dans des machines multiaxes, sans nécessiter de feedback entre les cartes de contrôle. Seul des commandes simultanées données par le système de pilotage (PC ou autre) sont nécessaires.

Conclusion

La double régulation par PID classique et prédictive développée par l'équipe de FiveCo permet à la fois d'améliorer la dynamique et la précision d'entrainements par moteur DC et de baisser les coûts de système ne nécessitant pas une grande précision mais une bonne stabilité. Cette technologie est dès à présent disponible dans toute notre gamme de contrôleurs de moteur DC.

Antoine Gardiol Head of Firmware Design

Xavier Greppin Head of Motion Control

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FiveCo – Innovative Engineering

Bilan 06-2017

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INNOVATION 14 Juin 2017

La banque, partenaire privilégié de nos PME? PARANTOINELOROTTE‐Labanquen'estpasqu'unpartenairefinancierpourlesPME.AntoineLorotte,directeurdubureaud'ingénieursFiveCo,s'interrogesursonrôle.

AntoineLorotte,directeurdeFiveCo.

 

Depuisl’abandonparlaBNSdutauxplancherdel’EurofaceauFranc,PMEetBanquesn’ontjamaistrouvéautantdebonnesraisonsdecollaborer.Onpenseraspontanémentàunerelationfinancière,maiscequenoussouhaiterionsdévelopperici,c’estjustementlathèseselonlaquelle,cemodedecollaboration,bienqu’essentiel,estloind’êtresuffisant:ilexisted’autresmodesdecollaborations,parfoisinsoupçonnés.Aussi,labanquededemaindoitêtreperçueparlesPMEcommeunprestatairedeservicespolyvalentsetinnovantset,commediraitunepublicité,«bienplusqu’unesimplebanque».LabanquecommepartenairefinancierdesPME

Unentrepreneurquiselance,unestart‐up,ironttouslesdeuxchezlebanquierpourrecevoirunfinancement.C’estleservicelepluscommun,etpourtant,c’estceluiquiresteleplusdifficileàobtenir.Eneffet,mêmesicelaparaîtinjusteauregarddel’emprunteur,oncomprendraqu’ilestdifficilepourunagentdepariersuruneentreprisequia50%dechancesd’échouer.

Or,sionnepeutexigerd’unebanquequ’ellefasselemêmemétierqu’unBusinessAngelouqu’unestructurepubliqued’aideaudéveloppement,celan’exclutpaspourautantqu’elles’investissedansd’autresmodesdefinancementauprèsd’entreprisesplusmûresetoùlaprisederisqueestmoinsimportante.Ainsi,certainesbanquesn’hésitentpasàautoriserdeslignesdecréditsauxPMEquienontbesoin.Cesdernièressontgénéralementdébloquéesaprèslaconstitutiondedossiersetlaprésentationdejustificatifsdedevisetdecommandes.Cegenredeprestationsnousramèneaupremiermétierdubanquier.Lesautresservicessontplusinattendus.Labanquecommeuneplateformedemiseenrelation

Alorsquelesmédiassociauxjouentdeplusenplusunrôlefondamentalpourl’organisationdumarchédutravail,lesbanques,ellesaussi,peuventêtredesplateformesrelationnellesauservicedupartagedel’expérience.Eneffet,aumêmetitrequ’unLinkedinouunXingvontmettreenrelationdesentreprisesetdessalariés

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potentiels,lebanquierpeutégalementjouercerôled’intermédiaire.Bienévidemment,sujetausecretbancaire,ilestsoumisàunediscrétionintégrale,maisriennel’empêched’organiserdesévénementsautourdesujetsgénériquesetfédérateurspourréunirsesclients.Qu’ils’agissedeconférences,deformations,desymposium,oumêmepourquoipas,devernissage,unebanquepeuttrouverdenombreusesformulesévénementiellesquideviennentautantd’occasionsetdeprétextespoursusciterdesrencontresprofessionnelles.Cesdernièressontalorstoujoursfructueusescarellespermettentdegénérerdenouvellesopportunitésd’affaires.Aussil’intérêtestpartagé,puisquetouslesacteursprofitentdecettesynergie.Ilcouledesourcequ’unebanqueatoutintérêtàsoutenirladynamiqueentrepreneurialedesaclientèle.Notonsques’ilsveulentréussiràséduirelesPME,lesorganisateursdevrontprioriserlessujetsentrepreneuriauxauxgrandesproblématiquesinternationales,tropéloignéesdespréoccupationsdesciblesconcernées.Instaurerunerelationprivilégiéeetdeproximité

DanslacomédieRadin,l’humoristeDanyBoonappellesonbanquierpourunouioupourunnon,afindeluiconfiersessecrets…àuntelpointqu’onal’impressiond’observerunerelationentreunpsychanalysteetsonpatient.Ilyadans

toutecaricatureunfonddevéritéetchaqueentreprisedevraitpouvoiravoirunerelationprivilégiéeavecsabanque.Concrètementcelaimpliquequelebanquier,aucourantdetouteslesaffairesencours,nedoitpashésiteràadresserdescritiquesconstructivesàl’égarddesonclient.Cedernierprofiteraalorslargementdesonretourd’expériencepourprogresser.Inversement,l’entreprisedoitpouvoirseconfierentoutelibertépourquecelui‐cipuisseciblersesbesoinsauplusprèsetlecaséchéant,l’aideràcorrigerletir.Unebanquenepeutsecontenterderapportsfinanciers,elleabesoind’unretourduterrainpouraffinersonoffredeservices.Ilfautdoncunerelationdeconfianceentrelebanquieretl’entrepreneurpourétablirdeséchangesconstructifs.Ilvadoncdesoiquechaquechangementd’interlocuteurpéjorecerapportprivilégié.Enconclusion,ons’aperçoitquelabanqueestunorganismevivantquipeutinnoverenpermanencedanssondesigndeservice.Aussi,c’estlaraisonpourlaquelle,elledevraitsesentiraussiàl’aiseavecdepetitesPMEqu’avecdesgrandsgroupes.D’autantplusquelacréativitéentermed’initiativesliéesàlarelationclientpeutêtreinversementproportionnelleàlatailledel’entreprise:pluscelle‐ciserapetite,pluslabanquepourraprendredesinitiativespourfavoriserl’innovationetallerdel’avant.UnebonneraisondeserapprocherencoreplusdesPMEetdenepasnégligerlesstart‐up.

 

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FiveCo – Innovative Engineering

L’Agefi 06-2017

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JA-PP/JOURNAL — CASE POSTALE 61 — CH-1026 ECHANDENS-DENGES

Mercredi 7 juin 2017 | Numéro 107 | Créé en 1950 | Prix 4,50 CHF (TVA 2,5% incl.) - 4,50 EUR | [email protected]

Tensions avec le Qatar Donald Trumpprend fait et causepour Ryad PAGE 18

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CHRISTIAN AFFOLTER

Les demandes de renégociationau Parlement d’une conventionentre la Suisse et la France contrela double imposition des succes-sions ont jusqu’ici été refusées.L’arrivée au pouvoir d’Emma-nuel Macron change cependantle contexte. Une reprise du dos-sier peut dorénavant débouchersur un résultat meilleur que laconvention révisée de 2013, re-fusée par le Parlement. Jusqu’ici,le Conseil fédéral a motivé sonrefus d’entrer en matière juste-ment par la faible probabilité depouvoir obtenir mieux du côté dela France. Le député des Françaisde Suisse de République en

marche élu dimanche, JoachimSon-Forget, se montre pleine-ment conscient de la probléma-tique, très pénalisante aussi pourles citoyens français établis enSuisse. Il va s’engager pour l’ou-verture de discussions bilatérales.Côté suisse, la motion Addor seradonc traitée par le Conseil natio-nal à un moment idéal. Il s’agit decorriger la situation prévalant de-puis l’entrée en force de la dénon-ciation de la convention de 1953par la France en décembre 2014.Simultanément, le Conseil fédé-ral a admis hier manquer de ga-ranties pour poursuivre l’entraideadministrative avec la France. Làaussi, l’élection de Macron pour-rait faire bouger les lignes. PAGE 3

En Marche vers unedétente franco-suisse?FISCALITÉ. La présidence Macron ouvre la voie à une renégociation de la convention de l’impôt sur les successions.

SMI 8908.27

-1.50% -0.23%

DOW JONES 21136.23

8900893089608990

21100211302116021190

ANTOINE LOROTTE. Gradué EPFL, Français, 40 ans,dirigeant et cocréateur de FiveCo (10 collaborateurs auMont-sur-Lausanne). Son bureau d’ingénieurs a réussile pari fou de donner une réponse industrielle et tech-nologique aux exigences sans borne du cérémonial ducigare. L’objet, commercialisé par la maison d’éditiongenevoise Imperiali, a été présenté au dernier salond’horlogerie de Bâle, en mars. Avec la reconnaissanceimmédiate du public et des médias, mais pas sans frus-tration pour l’équipe de FiveCo, dont la maîtrise techno-logique est passée au second plan, voilée par le prix trèsspectaculaire de 1 million de francs. De quoi faireoublier que ce coffre à cigares renferme en réalité unesomme de savoir-faire, d’innovation et de technologietout à fait hors norme pour ce type d’objet. Le coffre estindépendant, il génère sa propre humidité et contrôle leclimat dans lequel les cigares sont stockés. Une petitephrase derrière laquelle il n’y a pas eu moins de 18.000heures de développement et une ingéniosité de tous lesinstants. Une pièce maîtresse en réalité pour FiveCo,dont la plupart des mandats (140 à ce jour) sont réali-sés dans le secret le plus total. Car, dans ce coffre secache toute la raison d’être du bureau d’ingénieurs,dont la seule vocation est de générer de l’innovation, del’étude de projet jusqu’au prototypage, voire la gestionde la production, ou la production, comme dans le casde cette cave à cigares d’un nouveau type. Une com-mande de douze pièces qui mobilisent encore unegrande partie de l’équipe du Mont-sur-Lausanne. Pourplusieurs mois encore. PAGE 7

Beaucoup plusqu’une cave à cigares

MARJORIE THÉRY

Rapprochement d’un nouveaugenre sur la place financière: labanque privée Piguet Galland etla plateforme européenne d’in-vestissement en ligne Raizers, ontannoncé hier avoir conclu un par-tenariat. Les deux entreprises ont entaméleurs discussions il y a quelquesmois, réalisant rapidement leursintérêts communs. Pour PiguetGalland, l’opportunité de présen-ter à ses clients un nouveau typed’investissement dans des start-up et PME innovantes, pour Rai-zers, la possibilité d’étendre sacommunauté d’investisseurs. Unpremier événement organisé encommun il y a quelques semainesa confirmé l’intérêt des investis-seurs. Raizers entame donc un

partenariat exclusif avec labanque en Suisse. Une nouvelleétape qui valide le concept et sou-tien la crédibilité du modèle de laplateforme, l’entreprise étant dés-ormais leader en Suisse et très ac-tive au niveau européen. Raizers travaillait déjà avec plu-sieurs banques de manière ponc-tuelle, en fonction des besoins desinvestisseurs. L’entreprise songeà reproduire ce modèle de parte-nariat à l’étranger et sur d’autressegments bancaires. Des discus-sions avec une grande banque pri-vée en France sont par exempleentamées. A l’avenir, les banquesde détail pourraient égalementfaire partie de l’écosystème de laplateforme. Précision sur ce nou-veau partenariat et la stratégieavec Maxime Pallain, co-fonda-teur et CEO de Raizers. PAGE 4

Piguet Galland s’allie à la plateforme Raizers FINTECH. La banque privée et le spécialiste desinvestissements en ligne entament un partenariat.

ENTRAIDE ADMINISTRATIVE SUISSE-FRANCE

Berne admet lestensions avec Paris

PAGE 3

ÉQUIPEMENTIER DU XV DE FRANCELe coq sportif évince Adidas

PAGE 4

NOUVELLE UNITÉ DE PRODUCTION À BOUDRYCelgene va créer 20 emplois

PAGE 6

VENTES TRIMESTRIELLES D’AEVIS VICTORIAL’effet Générale-Beaulieu

PAGE 6

FORMATION POUR LES ENTREPRENEURSPremière collaboration EPFL-IMD

PAGE 7

MARQUE SUISSE LA PLUS VALORISÉERolex devant Nescafé et UBS

PAGE 8

HAUSSE DES NUITÉES DANS L’HÔTELLERIELa clientèle asiatique sauve l’hiver

PAGE 8

MARCHÉ SUISSE DES ACTIONS MAL ORIENTÉRoche fait trébucher le SMI

PAGE 9

PHILIPPE REY

Le fabricant de compresseurs àpiston a atteint le creux de lavague lors de l’année 2016 (closà fin mars dernier) pour ce qui estde ses systèmes de compression.La faiblesse du secteur du pétrole

et du gaz en amont, des surcapa-cités, la demande en recul pourle transport maritime du gaz li-quéfié et la concurrence férocedans le segment de l’industrie chi-mique et de la pétrochimie ontpesé fortement sur la marge d’ex-ploitation du groupe basé à Win-

terthur. L’action a chuté de prèsde 10% hier. Toutefois, BC dis-pose aujourd’hui d’une organi-sation globale et d’une activité deservices très rentable qui lui per-mettront de surmonter la mau-vaise passe actuelle s’agissant dessystèmes. PAGE 6

Basse conjoncture pourBurckhardt Compression

MARCEL PAWLICEK. Une marge d’exploitation (EBIT)plus élevée attendue dès 2018.

EMMANUEL MACRON. Le problème de la double imposition dessuccessions ne laissera probablement pas insensible le président.

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ELSA FLORET

Crée en juin 2016 à Genève, lacoopérative Neonomia proposeun modèle novateur et éthiqued’entrepreneuriat via le statut de«coopérateur entrepreneur sala-rié». La coopérative concilie troisprincipes: la liberté entrepreneu-riale, la protection sociale et l’en-treprise collaborative, avec sonstatut de coopérateur entrepre-neur salarié (CES). Après une an-née de fonctionnement, Neono-mia tire un bilan positif. Ellecompte actuellement neuf CESactifs dans les secteurs de l’éco-conception, la mobilité douce, lacommunication responsable, lavulgarisation scientifique, la coo-pération internationale, la gestiondurable des organisations, le mon-tage de projets sociétaux et la stra-

tégie financière et administration. La réelle innovation de Neono-mia – et ce qui la démarque duportage salarial – est donc la di-mension collaborative profondé-ment ancrée dans la mission et sanature intersectorielle. «Neonomia crée les conditionspour briser l’isolement de l’indé-pendance, développer les syner-gies professionnelles entre CESet générer des prestations com-munes basées sur la complémen-tarité de leurs compétences et sa-voir-faire», explique YannBernardinelli, coprésident etCES, qui présentera jeudi sonfonctionnement, lors d’une tableronde «Nouvelles formes de tra-vail - Être indépendant: une bouf-fée d’air frais?», organisée par laChambre de l’économie socialeet solidaire, à Genève. PAGE 7

De nouvelles voiespour l’entrepreneuriatNEONOMIA. Un an après son lancement, la coopérativesuisse d’entrepreneur salarié affiche un bilan positif.

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réat

ivit

é. L

e ra

p-pr

oche

men

t des

mul

tipl

es c

orps

de m

étie

rs r

éalis

é à

trav

ers

neo-

nom

ia a

mèn

e ce

s de

ux

dim

en-

sion

s à lu

i seu

l. C

erte

s, l’é

chan

geen

t re

les

disc

ipli

nes

cré

e de

ssy

nerg

ies,

qui e

nric

hiss

ent l

es a

c-ti

vité

s ent

repr

eneu

rial

es d

e ch

a-cu

n, m

ais s

urto

ut, u

ne ra

re a

lchi

-m

ie p

ouss

e la

colle

ctiv

ité à

men

erle

mod

èle

neo

nom

ien

ver

s de

sso

mm

ets d

’inno

vati

on so

cioé

co-

nom

ique

. neo

nom

ia e

st l’

ambi

-ti

on d

e m

es rê

ves d

e du

rabi

lité»

,

pens

e Y

ann

Ber

nard

inel

li, co

-pré

-si

dent

de

neon

omia

, coo

péra

teur

entr

epre

neur

sala

rié

dans

le se

c-te

ur

des

neu

rosc

ien

c es

et d

e la

vulg

aris

atio

n sc

ient

ifiq

ue.

Com

me

tou

t in

dépe

nda

nt,

les

CE

S de

neo

nom

ia s

ont

auto

-n

omes

dan

s le

ur a

ctiv

ité

entr

e-pr

eneu

rial

e: il

s son

t res

pons

able

sde

leur

dém

arch

e cl

ient

èle.

Mai

s,gr

âce

à la

mut

ualis

atio

n de

la g

es-

tion

com

ptab

le e

t adm

inis

trat

ive,

ils

son

t li

béré

s de

ces

tâc

hes

et

peuv

ent s

e co

nsac

rer p

lein

emen

tau

dév

elop

pem

ent d

e le

ur a

cti-

vité

. De

plus

, ils

bén

éfic

ient

d’u

nst

atut

sala

rié

qui l

eur d

onne

acc

èsà

une

couv

ertu

re so

cial

e et

ass

u-ra

ntie

lle c

ompl

ète.

En

effe

t, m

al-

gré

leu

r po

ids

écon

omiq

ue

enSu

isse

(13

% d

e la

pop

ulat

ion

ac-

tive

en

2015

selo

n l’O

FS)

, les

in-

dépe

ndan

ts so

uffr

ent d

’isol

emen

tet

ne

béné

fici

ent p

as d

e co

uver

-tu

res s

ocia

les a

déqu

ates

. L

e ph

énom

ène

des

slas

heu

rsém

erge

et s

’éte

nd ra

pide

men

t: le

ssa

lari

és so

nt a

ujou

rd’h

ui d

e pl

usen

plu

s nom

breu

x et

nom

breu

ses

à vo

u loi

r dé

velo

pper

un

ou p

lu-

sieu

rs p

roje

ts e

ntre

pren

euri

aux

par

allè

lem

ent

à le

ur

empl

oi.

Bea

ucou

p so

nt e

n qu

ête

d’un

sta-

tut q

ui a

ssur

e ce

tte

acti

vité

ent

re-

pren

euri

ale.

«Ass

ocie

r sal

aria

t et e

ntre

pren

eu-

riat

? U

n o

xym

ore

tan

t l’a

ppa-

rent

e sé

curi

té d

u sa

lari

at se

mbl

een

con

trad

icti

on a

vec

l’esp

rit e

n-tr

epre

neu

rial

. Je

pe

nse

au

cont

rair

e qu

’en

fond

ant n

eono

-m

ia a

utou

r du

stat

ut d

’ent

repr

e-ne

ur sa

lari

é, n

ous a

vons

col

lect

i-ve

men

t pr

is

le

risq

ue

del’i

nn

ovat

ion

pou

r ré

pon

dre

au

beso

in é

vide

nt

d’u

ne

voie

hy-

brid

e qu

i (re

)don

ne

du s

ens

autr

avai

l. À

trav

ers n

eono

mia

, je

vis

aujo

urd’

hui d

es cr

éativ

ités c

onta

-gi

euse

s qui

nou

rris

sent

mon

pro

-je

t ent

repr

eneu

rial

, l’e

nric

hiss

ent

et le

solid

ifie

nt»,

exp

lique

Lau

re

Bon

nevi

e, c

oopé

ratr

ice

entr

epre

-n

eure

sal

arié

e da

ns

le d

omai

ne

de la

com

mun

icat

ion

édit

oria

leet

réd

act i

onne

lle.

La ré

elle

inno

vatio

n de

neo

nom

ia- e

t ce

qui l

a dé

mar

que

du p

orta

gesa

lari

al -

est d

onc

la d

imen

sion

colla

bora

tive

pro

fond

émen

t an-

crée

dan

s la

mis

sion

, le

fonc

tion

-n

emen

t et l

a n

atu

re in

ters

ecto

-ri

elle

de

neo

nom

ia.

Le

stat

ut

d’en

trep

ren

eur•

sala

rié

don

ne

une

cert

aine

agili

té e

n m

atiè

re d

em

obili

té e

t de

conc

iliat

ion

entr

evi

e pr

ivée

et

prof

essi

onn

elle

,pu

isqu

’il o

ffre

not

amm

ent l

a li-

bert

é du

tél é

-trav

ail o

u la

loca

tion

d’es

pace

s de

co-w

orki

ng à

pro

xi-

mit

é de

son

dom

icil

e ou

de

ses

clie

nts.

De

plus

, neo

nom

ia s

’est

doté

e d’

un e

spac

e à

Gen

ève,

qui

perm

et a

ux C

ES

de v

enir

y tr

a-va

ille

r et

/ou

ren

con

trer

leu

rscl

ient

s.Y

ann

Ber

nard

inel

li pr

ésen

tera

lefo

nct

ion

nem

ent

de n

eon

omia

,lo

rs d

’une

tabl

e-ro

nde

sur l

es n

ou-

velle

s for

mes

de

trav

ail,

orga

nisé

epa

r la

Cha

mbr

e de

l’éc

onom

ie so

-ci

ale

et s

olid

aire

- A

PR

ES-

GE

,je

udi à

Gen

ève.n

mer

cred

i 7 ju

in 2

017

7SU

ISSE

PAG

E

STÉ

PH

AN

E G

AC

HE

T

Salo

n de

l’ho

rlog

erie

Bas

elw

orld

,m

ars

2017

. Un

peti

t sta

nd in

at-

ten

du, I

mpe

rial

i, je

une

mai

son

d’éd

ition

d’o

bjet

s d’e

xcep

tion

ba-

sée

à G

enèv

e, u

ne c

ave

à ci

gare

sde

luxe

, «Im

pera

dor»

, mys

téri

eux

coff

re n

oir

de g

eais

, un

ver

rou

méc

aniq

ue ro

nd c

omm

e un

œil,

une

mon

tre

tour

billo

n en

gui

sed’

iris

, édi

tion

lim

itée

à 1

2 pi

èces

et su

rtou

t un

prix

: un

mill

ion

defr

ancs

. Les

méd

ias n

’ont

pas

raté

cet

alie

n e

n t

erre

s h

orlo

gère

s,m

ais p

erso

nne

n’a

vrai

men

t pri

sle

tem

ps d

e s’y

arr

êter

, foc

alis

é su

rle

pos

itio

nnem

ent c

hoc.

La

cave

rése

rve

pou

rtan

t u

n t

réso

r de

tech

nolo

gies

et d

e sa

voir

-fai

re, u

npu

r co

nce

ntr

é d’

inn

ovat

ion

.D

erri

ère

la r

éalis

atio

n, il

y a

Fi-

veC

o, b

ure

au d

’ingé

nie

urs

du

Mon

t-su

r-L

ausa

nn

e.

Dep

uis

quin

ze a

ns,

la s

truc

ture

dép

loie

tout

e so

n in

géni

osité

pou

r rép

on-

dre

à to

us le

s déf

is te

chno

logi

ques

qui l

ui s

ont s

oum

is. L

e m

anda

ttr

empl

in e

st v

enu

de X

avie

r Die

t-lin

, fab

rica

nt d

e m

eubl

es d

’exp

o-si

tion

pour

mon

tres

. Il r

êve

d’un

evi

trin

e de

sécu

rité

sans

clo

che

deve

rre.

Elle

se n

omm

era

«Rap

tor»

,se

rvir

a le

s mon

tres

Hub

lot e

t dé-

clen

cher

a u

n b

uzz

pla

nét

aire

.F

iveC

o y

gagn

e sa

cré

dibi

lité

,m

ais p

as e

ncor

e sa

not

orié

té. A

n-to

ine

Lor

otte

, dir

igea

nt, s

oulig

nequ

e so

n m

étie

r «r

este

très

con

fi-

den

tie l

». T

radu

ctio

n: s

es s

euls

amba

ssad

eurs

son

t se

s cl

ien

ts,

mai

s ils

sont

le p

lus s

ouve

nt d

’une

disc

réti

on e

xtrê

me.

La

com

mu-

nic

atio

n s

e co

nce

ntr

e ai

nsi

su

rqu

elqu

es r

éali

sati

ons

don

t on

peut

par

ler,

c’es

t le

cas d

e la

cav

ciga

res.

Pat

atra

s, to

ute

la c

om-

mun

icat

ion

a ét

é ph

agoc

ytée

par

l’eff

et «

mill

ion

de fr

ancs

».A

lors

par

lon

s-en

. Le

proj

et d

é-m

arre

en

sept

embr

e 20

13, s

ur c

ese

ul p

itch

: «R

éalis

er la

Rol

ls d

uco

ffre

à c

igar

es.»

En

déc

embr

e20

14, l

e pr

otot

ype

est l

ivré

. En-

tret

emps

, 18.

000

heu

res

de tr

a-va

il. L

’équ

ipe

(10

ingé

nie

urs)

adé

jà li

vré

4 co

ffre

s et

trav

aille

àla

pro

duct

ion

des

8 r

esta

nts

.Q

uelq

ues c

hiff

res e

ncor

e, ch

aque

cave

com

port

e 36

75 co

mpo

sant

s,do

nt u

n bo

n ti

ers m

anuf

actu

rés,

71 ci

rcui

ts im

prim

és, 2

1 m

oteu

rs.

Un

rés

eau

de

29 s

ous-

trai

tan

ts,

tous

en

Suis

se sa

uf u

n, o

euvr

ent

à ce

chan

tier i

néd i

t. Le

coff

re p

èse

47 k

ilos,

de b

ois,

de la

que,

de

fi-

bres

com

posi

tes,

d’is

olan

t hig

h-te

ch,

d’al

um

iniu

m,

d’ac

ier,

deve

rre,

de

cuir

et d

’or.

Une

pro

cé-

dure

d’a

ssem

blag

e co

mpl

ète

etun

pro

toco

le d

e 15

7 te

sts

avan

tla

livr

aiso

n.«T

out e

st c

ompl

exe.

» Hyp

erco

m-

plex

e m

ême,

pu

isqu

’il n

e s’

agit

pas

seul

emen

t de

maî

tris

er l’

en-

sem

ble

des

tech

nolo

gies

con

vo-

quée

s, é

gale

men

t de

con

trôl

erl’i

nter

acti

on d

es d

iffé

ren t

es p

ar-

ties

ent

re-e

lles.

Tou

t ça

pour

abo

utir

à u

ne c

ave

tota

lem

ent i

ndép

enda

nte,

trav

ail-

lant

sous

bas

se te

nsio

n et

cap

able

de g

énér

er e

t mai

nten

ir le

clim

at

indi

spen

sabl

e au

x ci

gare

s, do

nt

les

plus

fin

s ex

igen

t une

tem

pé-

ratu

re

et

un

e h

ygro

mét

rie

cons

tant

es. L

e sy

stèm

e gé

nère

sapr

opre

hum

idit

é, s

outi

rée

à l’a

iram

bian

t, tr

ansf

orm

ée e

n g

lace

avan

t de

crée

r la

gout

te d

’eau

in-

disp

ensa

ble.

Pou

r y

parv

enir

, il

faut

tout

repe

nser

, les

ouv

ertu

res,

les j

oint

s, l’i

sola

tion

, les

con

tact

s,le

s mat

éria

ux, j

usqu

’aux

dis

sipa

-te

urs t

herm

ique

s. L

a m

aniè

re d

ele

s pr

odui

re e

t de

les

asse

mbl

er.

Le

verr

ou su

péri

eur,

à co

de, c

om-

port

e à

lui s

eul 7

50 c

ompo

sant

set

il e

st s

urm

onté

d’u

ne m

ontr

tour

billo

n do

tée

de so

n pr

opre

syst

ème

de r

emon

tage

et s

ous l

eve

rrou

, le

syst

ème

de re

froi

diss

e-m

ent.

Le

tiro

ir fr

onta

l ren

ferm

etr

ois p

érip

héri

ques

, tou

s con

nec-

tés e

t con

trôl

és. U

n br

ique

t à a

rcpl

asm

a éq

uipé

d’u

ne r

éser

ve d

em

arch

e. U

n ce

ndri

er d

iaph

ragm

eav

ec d

étec

teu

r de

pré

sen

ce e

téc

lair

age.

En

fin

un

e gu

illo

tin

equ

i ca

libr

e la

cou

pe d

u c

igar

eav

ec u

n la

ser,

ou p

erce

, à c

hoix

.U

ltim

e co

mpl

exité

pou

r Fiv

eCo,

il a

fallu

inté

grer

tous

les

prot

o-co

les

d’as

sem

blag

e du

très

hau

tde

gam

me.

San

s dr

oit à

l’er

reur

,ni

au

repe

ntir.

Les

ingé

nieu

rs tr

a-va

illen

t don

c av

ec d

es g

ants

sur

des p

ièce

s d’h

abill

age

impa

yabl

es,

réal

isée

s à la

piè

ce. A

un

mill

ion

pièc

e, to

ut d

oit ê

tre

impe

ccab

le.

Et l

’on

se d

eman

de m

ême

si le

sco

ffre

s so

nt r

enta

bles

à c

e pr

ix-

là…

n

Ret

our s

ur u

ne ca

ve à

ciga

res

high

-tech

et em

blém

atiq

ueFI

VECO

.La s

truct

ure n

ée à

l’EPF

L il

y a 1

5 an

s est

spéc

ialis

ée d

ans l

’inté

grat

ion

de l’

inno

vatio

n. T

out s

on sa

voir-

faire

est d

ans c

e cof

fre à

ciga

res.

IMPE

RAD

OR.

La c

ave

à ci

gar

es à

un

mill

ion

de

fran

cs e

st u

nco

nce

ntr

é d

’ing

énie

rie.

Un

vér

itab

le m

anif

este

d’in

no

vati

on

.

Tou

t a c

omm

encé

sur l

’art

epla

ge d

e N

euch

â-te

l. L

oint

ain

souv

enir

? Pas

pou

r Ant

oine

Lo-

rott

e, 4

0 an

s, cr

éate

ur d

e F

iveC

o il

y a

15 a

nsav

ec q

uatr

e au

tres

ass

ocié

s. A

Exp

o 02

, ces

jeun

es in

géni

eurs

EP

FL

con

coct

ent R

obox

,de

s ro

bots

qu

i acc

ompa

gnen

t les

vis

iteu

rs.

Inst

alla

tion

ludi

que.

Un

conc

entr

é de

tech

-no

logi

e et

d’in

nova

tion

en ré

alité

qui

don

nera

son

orie

ntat

ion

à l’e

ntre

pris

e et

à se

s 10

col-

labo

rate

urs,

tous

ingé

nieu

rs, m

icro

tech

niqu

e,m

écan

ique

, éle

ctri

cité

, éle

ctro

niqu

e, in

stal

lés

au M

ont-

sur-

Lau

sann

e. D

éjà

140

proj

ets a

uco

mpt

eur,

croi

sant

les é

tude

s de

fais

abili

té e

tle

s dé

velo

ppem

ents

, ju

squ

’au

pro

toty

pag

eou

la g

esti

on d

e pr

oduc

tion

. La

stru

ctur

e es

tbi

en o

ccup

ée, a

vec

une

base

de

clie

ntèl

e la

rge,

«de

la s

tart

-up

à la

mu

ltin

atio

nal

e», d

ont

Nes

tlé,

don

t Nis

san

(à tr

aver

s un

e fi

liale

. Il

n’en

a p

as to

ujou

rs é

té a

insi

. Les

cin

q as

soci

ésde

dép

art s

e so

nt la

ncés

ave

c du

fina

ncem

ent

fam

ilia

l et o

nt v

écu

de

ce s

outi

en p

enda

nt

troi

s ans

ava

nt d

’att

eind

re le

seui

l de

visi

bilit

éné

cess

aire

pou

r ex

iste

r et

pér

enni

ser

le m

o-dè

le. n

Une

clien

tèle é

tendu

e, de

la st

art-u

p à l

a mul

tinati

onale

YAN

N B

ERN

ARD

INEL

LI.«

Neo

-n

om

ia e

st l’

amb

itio

n d

e m

esrê

ves

de

du

rab

ilité

La n

ouve

lle fo

rme d

e tra

vail

qui s

’insc

riten

tre l’

entre

pren

euria

t et l

e sala

riat

NEO

NO

MIA

.Apr

ès u

n an

d’e

xiste

nce,

le b

ilan

de la

coop

érat

ive s

uiss

e d’e

ntre

pren

eur s

alar

ié es

t pos

itif.

Elle

com

pte n

euf e

ntre

pren

eurs

-sal

arié

s.

MA

LGR

É L

EU

R P

OID

CO

NO

MIQ

UE

(13

% D

E L

AP

OP

UL

AT

ION

AC

TIV

E S

ELO

NL’

OF

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FiveCo – Innovative Engineering

By FiveCo 05-2017

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Tribune technique

En Budron H11 / 1052 Le Mont-sur-Lausanne / Switzerland www.fiveco.ch Tel +41 21 6326010 / Fax +41 21 6326011 [email protected]

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18 Mai 2017

Stratégie de développement pour la ultra basse consommation De nos jours, l'économie d'énergie devient de plus en plus cruciale, aussi bien pour des raisons écologiques que par l'omniprésence des appareils portables. Les normes légales actuelles imposent donc évidemment une limite de consommation en vieille des téléviseurs, consoles de jeux et autres appareils électroménagers. Par ailleurs, les consommateurs espèrent qu'un jour l'époque des appareils mobiles ayant plusieurs jours d'autonomie soit ressuscitée.

Ces deux visions légale ou pratique peuvent sembler totalement différentes, car dans le premier cas, nous parlons d'appareils en vieille alors que dans le deuxième, l'appareil mobile doit rester connecté au vaste monde et donc doit disposer de ressources plus importantes. Toutefois, il serait possible d'optimiser la consommation électrique de ces deux mondes par des moyens que les ingénieurs de FiveCo connaissent bien et appliquent quotidiennement dans le monde industriel.

Dans le cas des appareils électriques en vieille, l'union européenne a fixé une norme imposant une consommation maximum de 0.5 à 1 Watts (Règlement européen 1275/2008 du 7 janvier 2013). Cet objectif peut sembler impressionnant si on le compare aux appareils disponibles au début des années 2000 (pour lesquels il n'était pas rare de constater des consommations de 10 à 20 Watts), mais il se situe très au-dessus des performances atteignables de nos jours. En effet, avec des techniques et des composants modernes, les ingénieurs de FiveCo sont par exemple parvenus à réduire la consommation en vieille de systèmes de pilotage de moteurs électriques à des valeurs 2 millions de fois plus basses autour de 250 nano Watts ! Il est donc évident que les normes européennes sont encore très conciliantes vis-à-vis des fabricants.

Dans le cas des appareils mobiles, des progrès peuvent également être faits et le seront certainement le jour où les consommateurs seront fatigués de recharger leurs appareils tous les soirs, ce qui risque fort de se produire rapidement au vu de la multiplication de ces appareils dans notre vie quotidienne et l'émergence de l'Internet of Things (IoT).

La question est donc "mais comment faire pour obtenir une consommation si basse ?". Cet objectif peut être atteint par trois grands axes :

Choix judicieux des composants électroniques indispensables en vieille en sélectionnant ceux-ci sur des critères stricts en termes d'énergie.

Désactivation totale des composants gourmands en énergie et pas strictement indispensables en vieille.

Programmation consciente des codes embarqués avec l'objectif énergétique toujours en vue. Utilisation de programmation bas niveau pour les parties cruciales où chaque instruction compte.

Ces axes sont tous très importants, le troisième nécessitant le plus de compétences d'ingénieurs expérimentés et sensibilisés à cette problématique tels ceux de l'équipe de FiveCo.

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Tribune technique

En Budron H11 / 1052 Le Mont-sur-Lausanne / Switzerland www.fiveco.ch Tel +41 21 6326010 / Fax +41 21 6326011 [email protected]

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3 axes pour atteindre une consommation optimisée : chacun est important et si un d'entre eux est négligé, la pyramide s'écroule.

Si nous prenons l'exemple des montres connectées, le marketing des fabricants parle régulièrement de l'augmentation de capacité des batteries, comme si ce point allait révolutionner l'autonomie de ces objets. Or, si on regarde ces chiffres sur 10 ans, nous constatons effectivement une augmentation de ces capacités mais dans un ordre de grandeur très limité (moins de 100%), ce qui implique que ce n'est pas grâce aux batteries que nous récupérerons les 10 jours d'autonomie qui était la norme avant l'apparition des smartphones, mais bien par une conception consciente de l'ensemble du système.

Dans le cas des appareils plus simples nécessitant moins de ressources de calcul comme les appareils médicaux implantables ou les objets connectés IoT, la maîtrise de la consommation dès les premières phases de conception est d'autant plus cruciale. Des questions comme "quel est le courant de fuite de chacun de mes composants ?" ou "quels composants sont indispensables en veille ?" et "quelles tâches doivent être optimisées au niveau firmware ?" sont essentielles dans ce processus.

En conclusion, les entreprises qui prendront ces questions au sérieux dans les prochaines années, auront une longueur d'avance sur leurs concurrents et assureront la pérennité de leurs produits sur le marché. FiveCo se trouve d'ors et déjà à leur côté pour les aider à innover.

Antoine Gardiol Head of Firmware Design

Choix des composants

Design électronique

Firmware

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FiveCo – Innovative Engineering

Innovaud 05-2017

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L’ingénierie innovante ou comment l’écrin de votre montre devient interactif

Depuis sa création à Lausanne en 2002, le cabinet d’ingénieurs FiveCo s’est affirmé dans la maîtrise des systèmes à microcontrôleurs dotés d’intelligence embarquée, de mécanique complexe et dans les applications pour smartphone et tablettes notamment. Notre équipe multidisciplinaire vous délivre un service de qualité pour l’outsourcing de vos projets, quel que soit le secteur d’activité de votre entreprise. Notre savoir-faire est reconnu par les grands noms de l’industrie, de l’horlogerie et du luxe, que ce soit à travers les présentoirs innovants, les écrins interactifs ou par l’intégration de circuits électroniques inattendus dans des montres (image 1) ou des objets d’exception (image 2).

L’ingénierie innovante est la philosophie de notre bureau et notre équipe de spécialistes passionnés est toujours à la recherche de nouveaux défis !

FiveCo Sàrl, www.fiveco.ch, Antoine Lorotte+41 21 632 60 10, [email protected]

INNOVAUD / CAHIER D’INSPIRATION HORLOGERIE 2-2017 7

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Agefi 05-2017

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FiveCo – Innovative Engineering

24 Heures 03-2017

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La cave à cigares à un million, comment ça marche?Baselworld C’est le projet complètement fou de deux Romands : un humidor sans eau, des cigares à la feuille d’or, des trésors d’ingénierie mécanique et électronique, pour des clients richissimes.

[Vidéo]

Projet fou. Le qualificatif n’est pas galvaudé. Au deuxième étage de la halle principale de Baselworld, dans le coin réservé aux créatifs indépendants, deux sémillants jeunes Gene-vois vivent leur première foire mondiale de l’horlogerie. Sauf que leur produit n’est pas une montre. David Pasciuto et Stéphane Nazzal présentent sous la marque Imperiali, qu’ils ont fondée il y a cinq ans, un OVNI (objet vraiment non imaginable)… la première cave à ci-gares qui se régule sans eau ni intervention humaine. Et bien davantage encore. Une aven-ture extrême.

«Nous étions les deux gérants dans un family office (ndlr : gestion de fortune privée pour une famille), et nous avions envie de changer d’air. Le soir, on phosphorait sur des idées.» Passion-nés de mécanique et de belles choses, les deux compères sont sollicités par un client pour trouver «le» cigare le plus exclusif sur la place de Genève. Chou blanc. Mais l’affaire leur fait réaliser que le monde des caves à cigares est étrangement conservateur. Ils se lancent un défi : réaliser un objet impossible, qui bluffera les plus blasés des milliardaires.

Plus de trois ans de recherche, de travail, de mobilisation des meilleurs ingénieurs (le bureau FiveCo, basé à Lausanne, des anciens de l’EPFL), mécaniciens et artisans, tous basés en Suisse, donne vie à un humidor invraisemblable : l’Emperador. Dans un imposant caisson de résine, 24 cigares confectionnés tout exprès au Nicaragua et au Honduras, enrobés d’une feuille d’or, sont préservés à température et hygrométrie constantes grâce à un brevet in-ternational. La machine extrait l’humidité de l’air, et n’a pas besoin d’eau pour fonctionner.

L’isolation thermique est assurée par un matériau fourni par la NASA. Le mécanisme d’ou-verture de la cave ressemble à celui d’un coffre-fort. Une montre à tourbillon au remontage automatique coiffe le tout. Dans un tiroir automatique, trois accessoires complètent l’offre : un coupe-cigare à deux systèmes, guillotine au laser ou poinçonnage, un allume-cigare à la flamme régulée, et un cendrier intelligent muni de capteurs qui ouvrent son diaphragme.

Le prix de ce défi insensé ? Un million de francs. Un joujou pour multimilliardaires revenus de tout – mais qui n’ont jamais vu ça, justement. «On en a vendu quatre, pour l’instant», sourit David Pasciuto, qui avoue que ça ne suffit largement pas pour être rentable. «L’idée, c’est que ce produit exclusif permette de financer le développement de nos brevets vers des applications grand public – pour des frigos, par exemple, ou pour produire de l’eau à par-tir de l’air, ce qui serait très utile dans les zones désertifiées d’Afrique...» Musique d’avenir. (24 heures)

Créé: 23.03.2017, 16h36

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FiveCo – Innovative Engineering

Bilan 03-2017

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CROISSANCE 15 mars 2017

Qui peut le mieux accompagner l’innovation? PAR ANTOINE LOROTTE S’il est essentiel d’accompagner les jeunes entreprises sur un chemin qui

peut être long et périlleux, comment faire pour distinguer le bon grain de l’ivraie? Pour Bilan, Antoine

Lorotte, directeur du bureau d'ingénieurs FiveCo, propose quelques axes de réflexion.

Antoine Lorotte, directeur de FiveCo.

A la fin du mois aura lieu à Genève la 45ème

édition du Salon des inventions. Il y a quelques

semaines, à la suite d’un concours

d’architecture, on découvrait à quoi

ressemblerait le futur Parc Suisse d’Innovation

situé à Bienne.

Ces événements illustrent à eux-seuls tous les

efforts qui sont entrepris par notre pays pour

favoriser les entreprises qui feront notre avenir

économique. Il faut dire que sur ce point, nous

nous portons plutôt bien dans les classements

internationaux. Ainsi nous figurons au

quatrième rang de l’indice Bloomberg 2017,

derrière la Corée du Sud, la Suède et

l’Allemagne.

Dans une société où la technologie règne, la

frénésie de l’innovation est partout. Tout est

fait pour. On cherche à la favoriser, à la choyer,

à la chouchouter…. les dispositifs externes aux

entreprises innovantes sont pléthores.

Pour prendre une image, de la même manière

que tout un système agricole se développe

autour d’une semence qui mènera celle-ci de la

récolte à la chaîne industrielle, il y a toute une

« chaîne » autour de la jeune pousse qui va de

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l’incubateur au marché en passant par le

prototypage industriel. C’est dans ce contexte

que l’on a vu se développer le culte de la start-

up. Ce mot aujourd’hui possède des vertus

quasi-magiques. Le simple fait de qualifier

ainsi une entreprise lui confère de facto des

attributs d’entreprise innovante.

Or, on assimile trop souvent à tort la

«nouveauté» d’une entreprise à l’innovation,

alors que ce sont deux choses bien distinctes.

De ce point de vue, il faut se méfier des miroirs

aux alouettes. Le culte de la start-up innovante

a été poussé jusqu’à l’absurde et on a vu se

mettre en place des dispositifs d’aides à

l’innovation dans lesquels les entrepreneurs

passaient plus de temps à chasser les aides

mises à disposition que de tenter d’innover.

L'innovation ne se décrète pas

A un tel point, que certains consultants se sont

spécialisés sur la recherche de subventions aux

entreprises. S’il est essentiel d’accompagner les

jeunes entreprises sur un chemin qui peut être

long et périlleux, comment faire pour

distinguer le bon grain de l’ivraie ? Une

administration est-elle apte à faire ce travail de

sélection ? Il est évident qu’en la matière la

compétence des experts ne suffit pas, si celle-ci

n’est pas doublée d’une forte expérience. Ne

faut-il pas déjà avoir été soi-même à la tête

d’une entreprise pour être capable de juger

d’une telle structure et pour être capable

d’évaluer quels sont ses besoins?

A cela s’ajoute que les organismes qui sont

dédiés à l’accompagnement des entreprises ont

souvent des grilles et doivent remplir certains

objectifs en fonction de certains critères pré-

définis. Or, l’innovation ne se décrète pas et

elle est rarement où on l’attend. Certes les

futurologues et les statisticiens peuvent faire

des vaticinations et imaginer qu’il est essentiel

d’encourager systématiquement toutes les

jeunes entreprises qui se lancent sur le secteur

de l’intelligence artificielle. Mais ce n’est pas

parce que le secteur est innovant que

l’entreprise qui en fait partie, le sera elle-

même. Car, reconnaissons-le, l’innovation peut

venir de partout et surtout de où on ne l’attend

pas forcément.

Les ressources des mécanismes «du

passé»

Ainsi, qui imaginerait que dans un secteur tel

que la boulangerie, par exemple, on puisse

encore créer la surprise? C’est pourtant le cas

de ce boulanger qui a lancé la baguette des

motards. Courbée au milieu celle-ci peut plus

facilement être rangée dans un sac à dos. Cet

exemple démontre à quel point l’innovation

n’est pas seulement une affaire de technologie,

elle touche tous les secteurs. A cela s’ajoute une

notion d’intemporalité : les mécanismes dits

«du passé» n’ont pas encore dévoilé toutes

leurs ressources. En effet, si on prend la

mécanique horlogère, par exemple, on

s’aperçoit qu’il existe des innovations

quotidiennes sur des processus et des

mécanismes qui ont été pensés il y a plus de

200 ans. Et nous ne parlons pas ici de la

montre connectée. Non, nous parlons bien de

mouvements horlogers traditionnels, pour

lesquels des artisans continuent d’améliorer la

précision, la lubrification….

Pourtant celui qui inventera la complication de

demain ne ferait sans doute pas lever un sourcil

à l’administrateur d’un fonds public dédié à

l’innovation. Il passerait sous ses radars car

n’entrant pas dans ses critères des «secteurs

dits innovants». Enfin, aucune innovation ne

peut se décréter en elle-même. Seul le marché

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au final peut dire ce qu’il considère comme

étant une véritable innovation.

La tablette de Bill Gates

Le meilleur exemple est sans doute la tablette.

Bill Gates avec Microsoft n’a jamais réussi à

lancer sa tablette portable. Steve Jobs, a

contrario, a su trouver le coeur du public. Le

premier était sans doute trop en avance, le

second a toujours eu le nez pour décréter

quand une innovation était bonne à mettre sur

le marché. Mais c’est bien les consommateurs

qui, au final, ont vu dans l’iPad la véritable

innovation qui correspondait bien à leur

demande et ce, contre toute attente.

Certes, personne ne peut songer à remettre en

cause les politiques d’aide à l’innovation, mais

les quelques considérations évoquées nous

amènent à la conclusion que ceux qui sont le

mieux à même d’aider les entreprises doivent

répondre au moins à trois critères : ils doivent

avoir eux-mêmes une expérience

d’entrepreneur, ils ne doivent pas faire leur

choix en fonction de quotas de politiques

d’innovation, mais doivent au contraire rester

ouverts d’esprit à tous types de sujets et tous

types de secteurs d’activités.

Au final, on se rend compte que dans le cadre

d’une démarche innovante, ce sont les

entrepreneurs qui sont les mieux à même

d’aider d’autres entrepreneurs.

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FiveCo – Innovative Engineering

Le Temps 01-2017

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FiveCo – Innovative Engineering

EPFL Alumnist 12-2016

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FiveCo – Innovative Engineering

AgefiMagazine 12-2016

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FiveCo – Innovative Engineering

PMEMagazine-Horssérie 12-2016

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FiveCo – Innovative Engineering

Bilan 11-2016

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REPUTATION 28 Novembre 2016

Tous ambassadeurs de nos entreprises PAR ANTOINE LOROTTE Comment faire en sorte que ses collaborateurs participent

positivement à la réputation de l’entreprise ? Le décryptage d’Antoine Lorotte, directeur du bureau

d’ingénieurs FiveCo

Antoine Lorotte, directeur de FiveCo.

S’il est un changement que le digital a permis

d’accélérer au sein du monde de l’entreprise,

c’est bien la réputation. En effet, si cette

dernière a toujours dépendu des collaborateurs

et de la manière dont ils se comportent, plus

que jamais, aujourd’hui, il est facile pour

l’employé de ternir l’image de sa société et ce,

quasiment en temps réel.

L’exemple récent le plus célèbre étant sans

doute celui des employés de la chaîne Domino’s

Pizza qui se sont filmés en train de saccager des

aliments qu’ils utilisaient pour préparer les

pizzas. Cette vidéo qui a fait le tour du monde a

contribué à nuire fortement à l’image de la

marque et faire rapidement perdre des parts de

marché en bourse, à tel point que le directeur

de l’enseigne a dû s’engager et payer de sa

personne pour éteindre l’incendie en répondant

également par une vidéo.

Avec la possibilité de faire fuiter une

information en temps réel et la naissance de ce

que l’on a appelé la « e-reputation » pour

désigner la digitalisation de la communication

institutionnelle, les entreprises se retrouvent

en permanence sous tension et plus que jamais,

leur image dépend de l’ensemble des

collaborateurs et pas seulement du

comportement de la direction ou des

fondateurs.

Stagiaire ultra-connecté

Aujourd’hui, les moyens de communication à

disposition permettent une transparence quasi

totale et une communication instantanée de

l’information de l’entreprise, par tous les

collaborateurs. Prenons l’exemple du stagiaire.

Si jadis il se contentait d’effectuer son rapport

de stage et de colporter par le biais du bouche-

à-oreille la manière dont il avait été accueilli et

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les tâches qu’on lui avait confiées, les moyens

de communication dont il dispose sont

aujourd’hui décuplés. Ultra-connecté, il pourra

informer toute sa communauté via les médias

sociaux. Il disposera même de sites dédiés, tels

que notetonstage.fr, par exemple, qui lui

permettront de noter l’entreprise où il a fait

son stage. C’est ainsi que certaines entreprises

qui ont eu tendance à abuser ne trouvent plus

de stagiaire.

Partant de ces considérations, il parait

nécessaire aujourd’hui que les acteurs de

l’entreprise véhiculent à chaque instant, dans

leur attitude, une image positive de leur

société. Qu’il fasse partie de la direction, des

membres fondateurs, du personnel salarié ou

encore des sous-traitants, le collaborateur est

le premier ambassadeur de l’entreprise. Cela

signifie que le moindre détail est à prendre en

considération dans son comportement, à

l’intérieur comme à l’extérieur des locaux

professionnels. Ce point est stratégique car, au

final, c’est la relation client qui sera

sanctionnée par une attitude inappropriée.

Prenons l’exemple le plus évident, celui du

dirigeant de grand compte. Sans une éthique

irréprochable, il nuirait fortement à l’image de

son entreprise. On s’étonne parfois que la

marque Apple n’ait pas plus souffert du

comportement de Steve Jobs, que ce soit à titre

privé ou professionnel - ce qu’il faisait endurer

à ses proches, la manière dont il poussait à

bout ses équipes - l’homme était connu pour

son penchant pour la tyrannie.

Miraculeusement, les consommateurs et

surtout les fans n’en ont jamais vraiment tenu

rigueur à la marque. Pourtant les détracteurs,

eux, ne se sont pas privés de divulguer ces

informations et de les amplifier. Si Apple

n’avait pas eu une réserve de fans et distribué à

grande échelle des produits créatifs et exclusifs,

on peut penser que le comportement limite de

Jobs, aurait pu détruire à tout jamais la

notoriété de la marque.

Danger pour les petites structures?

De ce point de vue, force est de constater que la

réputation des petites structures est plus fragile

et leur image est susceptible d’être davantage

impactée par le comportement déviant des

ressources qui les composent. Les entreprises

familiales sont un bel exemple de ce genre de

réputation qui se transmet de bouche à oreille

et de génération en génération. C’est plus vrai

que jamais dans un secteur tel que l’horlogerie

suisse, par exemple. La réputation d’un groupe

est l’affaire de tous à tout instant, et il faut que

chaque collaborateur prenne conscience qu’il

porte l’étendard de l’entreprise où il travaille.

Et cela à de multiples égards : pour renforcer

l’attractivité de la marque vis-à-vis de ses

clients, mais également de ses salariés

potentiels, voire de ses investisseurs. C’est

important autant pour les problématiques de

relation client que pour celles de la marque

employeur (la perception que les employés ont

de la firme où ils travaillent, ou celle de salariés

potentiels de l’entreprise).

Outre le fait de s’occuper de sa propre

réputation, le dirigeant doit donc s’interroger

sur les mesures à mettre en oeuvre en interne

pour sensibiliser ses troupes à ces

problématiques. Il doit gérer ses équipes de

sorte à ce qu’elles partagent les valeurs

communes et se les approprient. Il est

important que l’ensemble des ressources

puissent partager un socle commun. A cela

s’ajoute un travail de responsabilisation : plus

vos collaborateurs seront pris avec

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considération, plus ils se sentiront

responsables de l’image qu’ils véhiculent de

l’entité. En conséquence ils feront tout pour

être à la hauteur de la tâche que vous leur

confiez ou de la considération que vous leur

donnez et feront corps avec l’équipe.

«Mauvais ambassadeur»

Imaginez une marque de montre prestigieuse.

Une firme tellement réputée qu’elle suscite

dans l’imaginaire universel un enthousiasme

unanime. Imaginez enfin, que vous veniez à

collaborer avec cette firme en tant que

fournisseur de la marque et que cette relation

client-fournisseur se passe mal, à cause d’un

comportement inapproprié d’un « mauvais

ambassadeur ». La vision que vous aurez alors

de cette marque sera à tout jamais changée et

vous vous ferez le premier colporteur de la

mauvaise réputation...

N’oubliez pas que les fournisseurs, comme

toutes les personnes en contact avec la marque,

font parties des ambassadeurs. Les petits

ruisseaux faisant les grandes rivières, il reste

aux dépositaires de la marque à tout mettre en

œuvre pour que ce genre d’attitude ne devienne

pas une règle mais reste une exception. Sinon

viendra un jour où le prestige s’effacera sous le

déficit de réputation.

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FiveCo – Innovative Engineering

Bilan 09-2016

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PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 20 Septembre 2016

Toutes vos innovations nécessitent-t-elles forcément un brevet? PAR ANTOINE LOROTTE ET RAYMOND REUTELER Pour Bilan, Antoine Lorotte, directeur

de Fiveco et Raymon Reuteler, mandataire en Brevets Européens chez Reuteler &Cie, s'interrogent

sur l'utilité réelle des brevets.

Antoine Lorotte, directeur de FiveCo.

La nouvelle est tombée le 15 août 2016. La

Suisse reste le meilleur pays au monde en termes

d’innovation d’après l’Organisation Mondiale

de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Notre

pays est en tête devant la Suède et la Grande-

Bretagne, les USA étant quatrième.

Ce classement nous renvoie à un autre, paru en

mars 2016. En effet, nous sommes également

« Champions d’Europe pour les demandes de

brevets par habitant », d’après l’Office Européen

des brevets, avec plus de 7000 demandes

déposées en 2015. La Suisse, avec 873 demandes

par million d’habitants en 2015, devance les

Pays-Bas, la Suède, la Finlande et l’Allemagne.

Ces deux classements mis côte à côte envoient

un signal aux entrepreneurs : pour innover, il

suffit de breveter, et c’est même la condition

nécessaire. Mais avant de foncer tête baissée, il

semble essentiel de s’interroger sur l’utilité

réelle des brevets et se demander dans quels

cas, il est opportun de « déposer ».

Le secret impossible à révéler

La première question à se poser est celle de la

confidentialité. Comme le rappelle Peter Thiel

dans son ouvrage intitulé "Zero to One", (un

best-seller sur l’innovation et les start-up),

toutes les grandes entreprises ont un secret

impossible à révéler. Le fondateur de Paypal

ajoute même que c’est ce secret qui est la clé de

leur succès.

Comment alors trouver le juste équilibre entre

la nécessité de protéger son invention et celle

de ne pas la divulguer? Sachant que pour

déposer un brevet il faut rendre public des

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informations nécessaires pour la mise en œuvre

de l’invention, dans quelle mesure peut-on

décrire l’essentiel de son invention sans

divulguer des secrets de fabrication, des plans,

un savoir-faire, un procédé qualité, un

algorithme… ou tout autre « secret » que l’on a

gardé jusqu’à présent et qui a permis à

l’entreprise de se distinguer.

Si l’invention est intimement liée à son secret,

ne vaut-il pas mieux parfois renoncer à une

publication? Avant de déposer un brevet,

l’entreprise doit effectuer un calcul risque-

bénéfice sur la meilleure attitude à adopter :

lorsqu’on brevète, l’invention a beau être

« protégée », les informations la décrivant ne

vous appartiennent plus, et elles ne

manqueront pas d’inspirer vos concurrents.

Laisser ses concurrents copier

Une autre stratégie pourrait consister à

prendre le contrepied de la vision propriétaire

du dépôt de brevet, en laissant vos concurrents

vous copier et en utilisant cette situation à

votre avantage. Ainsi, se rendant compte qu’il

avait été copié, Jean-Claude Biver, le patron de

Hublot, en a profité pour communiquer

largement un message : Tant que vous conservez

un train d’avance sur vos concurrents, les copies

peuvent servir à agrandir votre marché et mettre

en valeur vos produits. Cette « ruse » serait

même une stratégie de choix pour des

technologies avec un cycle de vie très court. Car

pendant que vos concurrents perdent du temps

à vous copier, vous pouvez continuer de vous

concentrer sur l’innovation.

Avec l’avènement récent de l’économie

collaborative, l’innovateur entrepreneur

s’interroge : « Est-il encore nécessaire de

breveter ? ». Certains sites proposent des

solutions de co-création et l’idée du « partage

universel, source de progrès mutuel » semble

s’imposer. La confusion s’installe avec

l’interprétation erronée qu’« open » serait

synonyme d’absence de règles, d’obligation et

de gestion des droits aux développements. Or,

si tel était le cas, en effet, à l’avenir les brevets

deviendraient bien désuets.

Le patent trolling

A l’inverse, certains ont pris le parti de faire

profession en spéculant sur les portefeuilles de

brevets. Venu des Etats-Unis, le phénomène du

« patent trolling » concerne des entités qui

n’ont jamais rien inventé et qui investissent

dans des brevets de tiers. Ainsi, ces

consortiums peuvent faire fortune en gérant

ces brevets qu’ils n’exploitent pas.

Dans ce nouveau monde en recomposition,

entre la vision utopiste d’un monde sans brevet

et l’acharnement des patent trolls qui spéculent

sur eux, l’entrepreneur s’interroge. Dois-je

protéger mon invention ? Et si oui, quand et

comment ?

Or, l’utilité du brevet n’est pas seulement de

« protéger » des innovations comme cela est

souvent ancré dans l’opinion. Pour l’entre-

preneur, c’est avant tout un outil, parmi

d’autres, qui lui sert à développer son business

et garder une avance sur ses concurrents.

Pour une entreprise innovante, les brevets

peuvent contribuer à une meilleure valorisation

de son capital. Un portefeuille de brevets peut

avoir un rôle décisif auprès des investisseurs

potentiels. L’entreprise peut aussi utiliser les

brevets pour communiquer au public une

image d’innovation et d’exclusivité de ses

produits. Le shampoing à la « formule

brevetée » nous conforte dans l’idée qu’on

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achète un bon produit, mais quel consommateur

s’est vraiment soucié de savoir ce qu’il contient ?

Dans le cadre d’un plan stratégique, les brevets

offrent sans conteste des actifs immatériels qui

contribuent à accroître le capital de l’entreprise.

Un brevet peut avoir une valeur intrinsèque

indépendamment de l’invention qu’il est censé

représenter et notamment dans le cadre de la

valorisation auprès d’investisseurs potentiels

lors d’une levée de fonds.

De ce point de vue, il ne faut pas s’étonner que

les brevets coûtent chers. Il faut un pécule pour

protéger ses innovations de manière sérieuse,

notamment sur le plan international.

Déposer au bon moment

Comme pour tout investissement, on va

chercher à optimiser le retour sur investissement,

mais dans le cas de brevets, le bénéfice est

difficile à chiffrer au moment où la décision de

l’investissement doit être prise, compte tenu de

l’effet prospectif et indirect du brevet.

Aussi, le timing du dépôt de brevet est

essentiel. Il faut bien entendu déposer avant de

divulguer, mais un dépôt trop en amont risque

d’être sous-optimal, car il est plus difficile

d’anticiper tous les développements nécessaires

pour arriver au produit fini et donc de garantir

que celui-ci sera bien couvert. A contrario, plus

on attend que l’invention soit mature pour

déposer le brevet, plus la protection sera forte

autour du produit d’intérêt commercial. Avec,

dans ce cas, un risque majeur : ne plus pouvoir

protéger l’invention si elle devient connue, ou

de se voir empêché de l’exploiter si la

concurrence dépose un brevet avant.

D’où l’importance de se faire accompagner par

des professionnels ayant une expérience non

seulement dans la protection mais également

dans l’utilisation des brevets comme outils de

valorisation afin d’éviter les écueils majeurs et

d’optimiser le retour sur investissement.

L’investissement dans la protection initiale doit

impérativement être accompagné d’une rédaction

d’une demande en choisissant stratégiquement

ce que l’on peut/veut révéler et ce que l’on

choisit de garder secret. Une attention

particulière doit être portée à la gestion de la

confidentialité et de la chaîne des droits des

inventeurs au titulaire final du brevet. Il est par

exemple impératif de faire signer des accords

de confidentialité à tous les partenaires et à

l’ensemble des collaborateurs (a fortiori dans le

cadre de collaborations ou de contrats de

services externes), voire de fractionner l’accès

interne à des informations sensibles qui font

partie du savoir-faire de l’entreprise.

Entre une stratégie de « protection à tout crin »

ou, à l’inverse, l’allergie quasi-idéologique anti-

brevets, s’impose une attitude prudente. Il faut

raisonner au cas par cas. Les brevets peuvent

vite se transformer en onéreux certificats

poussiéreux, si on ne prend pas garde d’adapter

sa stratégie aux vrais besoins de l’entreprise.

Aussi, les questions que doit systématiquement

se poser l’entrepreneur, se résument à

« qu’apporte le brevet dans la valorisation de

ma société ? » et « quel est l’intérêt commercial

que je cherche à protéger ? ».

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FiveCo – Innovative Engineering

Le Temps 07-2016

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Article paru sur le site Web Le Temps.ch Juillet 2016

L’entrepreneur: un coureur solitaire qui sait s’entourer des meilleurs Nous sommes dans une aire où les meilleures innovations sont le fruit de la co-création, et celle-ci est rendue possible grâce à des apports extérieurs A la fin de son ouvrage «l’art de se lancer», le célèbre coach d’entreprise Guy Kawasaki cherchant une métaphore sportive pour illustrer l’entrepreneuriat fait la remarque suivante «le décathlon s’en approcherait le plus mais ce n’est pas un sport d’équipe. L’entrepreneuriat exige une équipe qui fait dix choses à la fois. Voici un point commun entre le décathlon et l’entrepreneuriat: il s’agit d’un concours d’endurance.» A la recherche d’une personne de confiance Il n’en reste pas moins que cette métaphore vaut pleinement pour le dirigeant d’entreprise. En effet, le fondateur de l’entreprise, a beau être entouré de collaborateurs et de co-fondateurs, il est souvent confronté à la solitude et ce, de la création de son entreprise à son éventuelle transmission. La métaphore de l’entrepreneur décathlonien n’est donc pas exagérée. En effet, comme lui, le fondateur doit exceller dans plusieurs métiers hétéroclites et avoir une vision pluridisciplinaire, alors que les membres de son équipe, eux, doivent se concentrer sur un savoir-faire unique. Tel un décathlonien ensuite, il ne peut jamais s’arrêter et doit enchaîner les épreuves. Cet impératif exige de véritable capacité d’endurance. A chaque moment il doit donner le meilleur de lui-même; mais là où la comparaison trouve ses limites, c’est au niveau de l’entraînement. En effet, l’entrepreneur, à la différence du sportif ne sort jamais de la compétition et ne peut jamais dire qu’il va suivre une préparation sportive pour améliorer ses performances. Les challenges se suivent et ne se ressemblent pas, et la compétition est constante. Aussi, alors que le sportif peut se reposer sur un coach qui va l’aider à progresser, le problème auquel est confronté l’entrepreneur est celui de trouver un «partenaire» à qui il va pouvoir se confier. Or, il n’existe pas dans le monde de l’entreprise d’équivalent du «coach sportif», sorte d’alter ego qui serait là pour aider l’entrepreneur à se confier dans ses périodes de doute, à le pousser, à se dépasser quand cela est nécessaire, à améliorer ses performances à chaque instant, à se remettre en question quand il y a des raisons objectives de le faire. Les bons conseillers et les bons parrains Les bonnes attitudes de l’entrepreneuriat ne s’apprennent pas dans les écoles et même s’il existe une quantité d’ouvrages sur le sujet, tout l’art du fondateur d’entreprise réside dans sa capacité à savoir s’entourer de personnes qui seront à même de le conseiller pour qu’il puisse réussir son parcours. Qui peuvent donc être ces «conseillers» et quelles sont leurs «compétences requises»? Il y a bien évidemment l’équipe des co-fondateurs qui reste la source d’inspiration la plus proche. Pour que les conseils échangés entre partenaires soient d’une quelconque efficacité,

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Article paru sur le site Web Le Temps.ch Juillet 2016

une très grande transparence est essentielle. Mais le dirigeant de l’entreprise ne peut se reposer sur le seul échange entre partenaire pour

prendre des décisions. Car le risque est de vite tomber dans un cercle fermé, où l’information circule en vase clos. Un apport extérieur est nécessaire. Très souvent dans leur phase de création, les start-uper s’entourent de parrains. Ces derniers sont la plupart du temps également les business angels qui vont aider à boucler le premier tour de table, mais pas uniquement. On trouve aussi parfois des parrains qui sont des universitaires ou des entrepreneurs aguerris, uniquement là pour conseiller et assister la jeune pousse dans sa structuration future. Ce genre de personnage joue un rôle essentiel. L’expérience et le savoir-faire des parrains d’entreprise devraient être inscrits au capital de toute entreprise qui veut progresser. Choisir une personne de confiance pour jouer ce rôle semble une évidence. Et par conséquent entretenir une bonne relation avec elle est un plus qu’il ne faut pas négliger. Les clubs services et les réseaux d’entre-aides Les fournisseurs et les clients peuvent, dans certaines circonstances, apporter également leur pierre à l’édifice et permettre à l’entrepreneur de prendre les bonnes décisions quand celui-ci a des doutes. Pour que cela fonctionne, c’est assez simple, il faut que l’entrepreneur conserve en permanence sa capacité d’écoute et reste ouvert aux sollicitations de tous les partenaires de l’entreprise. Nous sommes dans une aire où les meilleures innovations sont le fruit de la co-création, et celle-ci est rendue possible grâce aux apports de clients et des fournisseurs. Enfin, il existe une dernière source de conseil pour l’entrepreneur: celle des clubs services et des réseaux d’entre-aides. Ils constituent pour les entrepreneurs des puits de ressources souvent inexploitées. Un relais de croissance d’une valeur inestimable qui lui permettra de sortir de sa solitude et de continuer à donner le meilleur de lui-même pour poursuivre sa compétition. Toutes ces considérations mettant sérieusement en perspective cette notion paradoxale de «solitude de l’entrepreneur» qui n’en n’est pas vraiment une, on citera John F. Kennedy pour conclure: «L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs.» *Directeur de FiveCo Antoine Lorotte* Publié lundi 11 juillet 2016

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FiveCo – Innovative Engineering

PMEMagazine 07-2016

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Bilan 05-2016

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INNOVATION 20 Mai 2016

PME: neuf idées pour une veille technologique performante PAR ANTOINE LOROTTE Pour Bilan, le directeur du bureau d'ingénieurs FiveCo Antoine Lorotte livre ses bonnes pratiques pour se mettre à jour sur toutes les nouveautés de son secteur.

Antoine Lorotte, directeur de FiveCo.

S’il est une activité qui représente un enjeu

stratégique pour une entreprise, c’est bien celle de

la veille technologique. Sans elle, pas d’innovation

possible. Alors que les géants de l’innovation

dépensent des sommes considérables pour la R&D -

de 7,1 milliards de dollars pour Apple, à 12,6

milliards pour Samsung - on se demande comment

une PME peut prétendre suivre dans la démesure.

Et pourtant, il n’y a pas d’alternative possible.

Quelle que soit sa taille, une entreprise qui prétend

mettre sur le marché les technologies de demain,

doit être à jour sur tout ce qui se fait sur son

secteur. Voici donc une petite liste des bonnes

pratiques, issues de mon expérience d’entrepreneur,

pour une veille technologique efficace.

1) Incitez vos collaborateurs à diversifier

leurs compétences : Entre deux projets, il arrive

bien souvent que vos collaborateurs disposent de

temps libre. Aussi, le mieux est d’utiliser cette

disponibilité pour les inciter à se former. Saisissez

les occasions qui se présentent entre deux projets

pour les laisser se former sur un sujet dédié et pour

lequel vous avez identifié un besoin. Vous susciterez

ainsi l’émulation de votre équipe.

2) Profitez des compétences de vos

fournisseurs : La meilleure façon de connaître les

dernières tendances du marché, c’est d’interroger

vos partenaires. Si, avec le temps, vous avez réussi à

tisser un réseau d’excellence avec vos fournisseurs,

c’est encore plus simple. D’eux-mêmes, ils vous

fourniront des informations sur leurs dernières

innovations ou vous renseigneront sur les derniers

développements des technologies qu’ils maîtrisent.

L’information se trouve dans votre environnement

entrepreneurial : n’hésitez-pas à solliciter vos

fournisseurs pour être informés des toutes

dernières nouveautés, et n’oubliez pas de leur

rendre ce privilège.

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3) Formez des alter-ego : Dans chaque équipe on

trouve des experts qui excellent dans une matière

donnée. Ces ressources inestimables peuvent jouer

un rôle de tuteur au sein de votre entreprise et

assurer un transfert de compétences en direction

des autres collaborateurs. Cette action s’impose

d’autant plus qu’elle permettra à l’expert de former

un alter-ego avec qui il pourra discuter de sujets

complexes, voire, à terme, se challenger dans le

cadre d’une saine émulation interne au sein de

l’entreprise.

4) Privilégiez les formations en comité

restreint : les catalogues de formation sont

pléthore et l’offre quasi-infinie, au point que,

parfois, trop de choix tue le choix. Privilégiez les

formations en petit comité. Celles où le tuteur peut

s’adapter au niveau de son interlocuteur de manière

ultra-précise. Choisissez toujours les formations

spécifiques et directes.

5) Abonnez-vous et ré-abonnez-vous : Les

revues technologiques sont là pour vous garantir

une source de connaissances. Des journalistes et des

experts ont prémâché pour vous l’information et ont

passé en revue les dernières innovations. Organisez-

vous pour avoir le temps de lire cette revue de

presse, qu’elle soit sous format papier ou en ligne

(site web, blog, forum spécialisé).

6) Engagez des ingénieurs: Les écoles comme

les EPF ou les HES, par exemple, sont renommées

pour « apprendre à ses ingénieurs à apprendre » en

leur donnant des bases solides qui leur permettront

de se plonger dans de la documentation de fond.

Recruter un ingénieur, c’est accueillir dans son

entreprise, une ressource capable de se confronter à

la résolution de problèmes industriels, mais surtout,

qui vient en étant formé aux toutes dernières

technologies. Il sera donc capable d’ouvrir de

nouvelles perspectives au sein de votre entreprise ;

une ouverture d’esprit salutaire pour progresser sur

le chemin de l’innovation.

7) Brainstormez : Cet anglicisme est entré dans

les mœurs. Montaigne, lui, disait « Il faut voyager

pour frotter et limer sa cervelle contre celle

d’autrui ». Voici une citation d’un grand humaniste

qui décrit bien le brainstorming et surtout explique

le fait qu’en « brainstormant », vos collaborateurs

ne font pas qu’inventer, ils se forment

mutuellement. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas

trouvé la solution qu’on cherchait à la suite d’un

brainstorming qu’on a perdu son temps. Car en se

concertant mutuellement, vos collaborateurs,

auront partagé leurs savoirs. Cela découle d’un

environnement propice à la discussion constructive.

8) Parcourez les salons spécialisés : Du CES

de Las Vegas à l’EPHJ de Genève, en passant par le

Baselworld ou tant d’autres, les événements dédiés

à vos professions sont pour vous comme un livre à

ciel ouvert. De stands en conférences, vous

trouverez forcément matière à perfectionner vos

connaissances sur vos sujets de prédilection.

9) Benchmarkez vos concurrents : C’est sans

doute l’exercice le plus fructueux pour votre

entreprise en termes d’apprentissage. En

étudiant les bonnes pratiques de vos concurrents,

vous trouverez des axes de progressions et de

différenciation pour votre propre activité. Une veille

méthodique suivie d’une analyse approfondie vous

permettront d’extraire les faits saillants des

stratégies de vos concurrents et ainsi de vous

positionner par rapport à eux.

En conclusion, nous rappellerons qu’en période de

crise l’innovation est vitale pour les entreprises qui

doivent impérativement profiter de ce moment pour

innover et se différencier. C’est donc le moment où

jamais de développer votre veille technologique.

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FiveCo – Innovative Engineering

La Tribune.fr 04-2016

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http://www.latribune.fr

Et si de bonnes relations fournisseurs étaient la clé de l'excellence ? Par Antoine Lorotte | 04/04/2016, 8:02 | 776 mots

(Crédits : DR)Le réflexe naturel de toute entreprise qui se veut performante est de cacher ses sous-traitants. Or ceux-ci jouent un rôle essentiel dans la réussite. par Antoine Lorotte, CEO FiveCo

Quand les experts s'interrogent sur les clés de la réussite de la Silicon Valley, ils en viennent tout de suite à la conclusion que le premier facteur de ce succès est lié à l'écosystème favorable aux entreprises. Sur son blog, le journaliste et expert des nouvelles technologies Francis Pisani, affirme : « Après avoir visité 33 villes, interviewé près de 200 personnes et lu quelques livres et articles sur le sujet, l'expression qui s'impose pour décrire ce qui permet d'innover est celle d'écosystème : jeu complexe d'assemblages technologiques et de rencontres humaines qui gagnent à puiser dans la diversité la plus grande (...) Partout je rencontre des gens disposés à faire le pari de l'innovation pour se développer, s'enrichir ou faire bouger leur monde. Mais cela prend du temps pour la simple raison que les écosystèmes sont, par définition, complexes et vivants. » Le réseau, l'éco-système, l'environnement entrepreneurial, le terreau.... voici des notions essentielles pour une entreprise. Car que serait celle-ci sans ses prestataires et ses fournisseurs stratégiques ?

Cacher les sous-traitants Voici une vérité qui pourtant se trouve dans peu de plaquettes commerciales, car les entreprises n'ont pas l'habitude de faire de la publicité pour leurs sous-traitants,

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parfois même, ils préfèrent les cacher. Certes, des labels tels que le Swiss-made ou le Made in France, par exemple, sont là pour rappeler un lien présupposé entre la qualité et l'origine d'un produit. Mais si le label est sensé nous informer sur l'origine de l'entreprise qui a assemblé le produit, rien ne nous garantit de l'origine de ses fournisseurs.

Et pourtant toute entreprise qui se respecte, non seulement devrait faire la plus grande transparence sur ces derniers mais bien au-delà, les utiliser pour la promotion de ses produits. Car la qualité dépend de la chaîne qui unit l'ensemble des partenaires. Chacun peut maîtriser une compétence et c'est l'addition de ces savoir-faire qui fait l'excellence du tout. Un meuble d'exception, par exemple, nécessitera la compétence d'un designer, d'un ébéniste et d'un gaineur, et bien évidemment, s'il contient un tant soit peu d'innovation technologique, de l'ingénieur qui l'a conçu. Or, s'il est compliqué de réussir à s'entourer des bonnes compétences, il est tout aussi compliqué de maintenir un partenariat de qualité.

Des directeurs de la relation fournisseurs Dans toutes les sociétés on trouve des postes de DRH, il faudrait également des DRF, directeur de la relation fournisseurs. Il s'agit là en effet, d'un travail à part entière et pour lequel il faut consacrer la plus grande énergie. En effet, cette relation n'est pas simplement commerciale ou contractuelle. Elle repose sur un socle de valeurs communes basé sur l'exigence de la qualité. Sans ça, aucune collaboration ne serait possible. Les deux parties doivent s'entendre pour respecter une totale transparence, les délais et la maîtrise des coûts. Ensuite, cette relation doit s'éprouver sur la durée. Il faut développer une vision à long terme et travailler sur la durabilité de ce partenariat. Une société qui est satisfaite de ses fournisseurs doit pouvoir se plier en quatre pour eux et répondre à leurs besoins éventuels, et pourquoi pas, s'ils en ont besoin, leur venir en aide.

C'est au prix de tous ces efforts, de concessions mutuelles et parfois même, de sacrifices, que se construit une vraie confiance entre deux partenaires. De ce fait, il devient possible d'évoquer avec ses fournisseurs aussi bien les sujets positifs que négatifs. De ce point de vue, mon expérience au sein de l'entreprise m'a montré qu'on ne peut se permettre de faire des reproches à un fournisseur que si par la même occasion, on est capable de le féliciter. C'est d'ailleurs à cela que l'on reconnaît une relation client-fournisseur aboutie.

La complémentarité des compétences et le partage des mêmes valeurs sont au final la clé de voûte de ce système. Car elle définit le besoin mutuel qui lie les entreprises à leurs fournisseurs dans un même écosystème. La compétence des uns soutenue par l'exigence des autres fait progresser la qualité de manière globale. On comprend mieux alors pourquoi certaines régions du monde, s'affirment sur des domaines de prédilection : la Californie est une pépinière de start-up 2.0, la France, une ferme pour l'agro-industrie de qualité et la Suisse, un berceau d'innovation ... Tout ces succès reposent sur la complémentarité naturelle - les écosystèmes - entre les entreprises et leurs fournisseurs.

Et si de bonnes relations fournisseurs étaient la clé de l'excellence ?

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The 7 Exclusive Journal 03-2016

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ART OF SECRET: SECRET OF NIGHT – DEEP BLACK. 9 MARS 2016 PAR JAMES C / RUBRIQUE : MAISON

Secret of Night – Deep Black est une table de nuit, dessinée et conçue par la société vaudoise FiveCo, qui va vous permettre de ranger harmonieusement vos garde-temps ou pièces de joailleries préférés en toute sécurité.

Entièrement élaborée et construite en Suisse, elle a la particularité d’intégrer dans l’un de ses pieds un tiroir secret sous la forme d’une nacelle divisée en 3 compartiments éclairés. L’ouverture se fait grâce à un lecteur d’empreintes digitales également intégré dans le meuble.

Sa mécanique, très complexe, et son électronique ont été intégrées avec un souci d’invisibilité afin de camoufler au mieux son secret.

Art of Secret by FiveCo est le fruit d’un savoir-faire unique Swiss Made qui regroupe des spécialistes de la microtechnique, des designers et des artisans autour de projets innovants à caractère exclusif.

Art of Secret by FiveCo.

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http://www.the7exclusivejournal.com/2016/03/09/art-of-secret-secret-of-night-deep-black/

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FiveCo – Innovative Engineering

AgefiMagazine 02-2016

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En matière de qualité, depuis quelques géné-rations déjà, les entre-prises suisses ont ten-dance à s’appuyer sur l’héritage prestigieux

d’un savoir-faire qui a su s’imposer au travers des âges. Si le logo «Swissma-de» permet de jouir facilement d’une réputation internationale et de se pré-valoir d’une forte valeur ajoutée, il ne faudrait pas pour autant se reposer sur des lauriers, même si ceux-ci ont été justement acquis. Car ce serait une attitude contradictoire avec celle que présuppose la qualité qui nécessite une remise en cause permanente. La qualité ne peut être perçue comme un acquis. Elle ne peut être réduite à une «étiquette» que l’on apposerait ad vitam aeternam sur une marque. Ne commet-on pas une erreur en voulant réduire la qualité à un produit qui res-pecterait un cahier des charges donné? Ne ferait-on pas mieux de penser la «qualité» comme une quête sans fin? Cela change du tout au tout, car cela présuppose une constance de la part de l’entreprise qui cherche à l’attein-dre. Il faut que cette dernière soit toute entière tournée vers cet achève-ment. On comprendra alors que cette attitude dépasse la seule réalisation d’un produit en fonction de normes établies (FDA, CE, ISO, TÜV, AFNOR…) et doit s’inscrire sur la durée. Il s’agit bien d’un état d’esprit et d’une volonté claire-ment énoncée par l’entreprise. La preuve en est qu’aujourd’hui, de plus en plus, les normes qualité ne concernent plus seu-lement l’industrie mais également le secteur des services qui entourent l’industrie. Aussi la capa-cité à fournir un service de qualité pour accom-pagner la vente d’un produit compte désormais autant, si ce n’est plus, que la qualité du produit lui-même. On trouve de beaux exemples au travers certaines marque auto-mobiles haut de gamme. Le client est prêt à payer plus cher le produit pour acquérir un véhicule de qualité mais également par-ce qu’il sait, qu’en cas d’ennui technique, il obtiendra un service à la hauteur de son achat. Or la question qui se pose aujourd’hui, c’est bien de savoir si cette attitude de recherche de la qualité se trouve inscrite dans l’ADN de la plupart des entreprises. S’agit-il d’une valeur primordiale? Une rapide revue de presse nous montre que l’on trouve très souvent des classements inter-nationaux pour départager les pays les plus innovants, ou encore ceux qui créent le plus d’entreprises, mais, à notre connaissance,

il existe peu de classement pour déter-miner quels pays privilégient le plus la qualité. Certes, une fois de plus, c’est l’héritage des siècles qui vient à notre secours charriant avec lui la ré-putation respective des industries de chaque pays. Le monde s’accroche à des croyances sur la qualité innée de l’industrie hor-logère suisse et de l’industrie automo-bile allemande. Croyances, une fois de plus légitimes et fondées, mais qui nécessitent d’être constamment mises à l’épreuve. Et comme chacun sait, la crédibilité peut se perdre beaucoup plus vite qu’elle ne s’est acquise. Com-bien d’entreprises, pensant qu’elles pouvaient sous-traiter la qualité se sont rendues compte qu’elles faisaient face à davantage de difficultés et ont finalement décidé de rapatrier leur production ici? Ce petit rappel, permet de dévelop-per une autre idée. La qualité ne peut être le fait d’une seule entreprise, elle dépend d’un écosystème. Comment faire alors pour que la qualité rede-vienne une vertu cardinale partagée par tous? Ces dernières années, on a vu com-ment Internet et les avis de consom-

mateurs ont fait progresser les choses. Surtout dans le domaine des services. A la suite de la transformation digitale, chaque pres-tation de service peut être désormais jugée et se retrouver sur la

place publique. Les prestataires de services sont d’ailleurs les premiers à nous solliciter. Lorsque nous commandons un taxi via une application, nous devons systématiquement juger le chauf-feur et de même, celui-ci nous met une note. Cela créé un cercle vertueux. Rien ne nous dit cependant que ce système d’évaluation mutuel-le soit la panacée. Comme on l’a vu récemment, il peut toujours y avoir des abus. Notamment, certaines agences

se sont spécialisées sur la création de faux avis en ligne. Ce qui nous amène donc à la conclusion suivante: il paraît évident que la qualité relève d’abord d’une prise de conscience. Un entrepre-neur qui se respecte ne devrait pas avoir besoin du regard des autres pour vérifier sa qualité. Il n’a besoin ni de s’appuyer sur la notoriété de son pays, ni sur celle d’un label, ni sur un enquête internationale, ni su un avis de consommateur. La qualité est d’abord une exigence personnelle, celle qu’un en-trepreneur a de son travail accompli. Il doit lui-même être son premier juge. Il s’agit donc bien d’un problème d’éthique person-nelle. C’est à cette condition et à elle seule que l’on retrouvera le chemin de la qualité. ///

INGéNIEURIE

Le fragile héritage d’une vertu cardinale

ANTOINE LOROTTECEO FiveCo

� / prologue HigH tecH

La qualité ne peut être le fait d’une seule entreprise. Elle dépend d’un écosys-tème reposant sur l’éthique personnelle.

AgEFI MAgAzINE | éNERgIE | FéVRIER 2016

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