Date post: | 03-Apr-2015 |
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PREVENTION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REANIMATION
Promotion 2007-2010
16 NOV 2009
IFSI - C.Foix E.Doyen-Brunet
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PLAN1 Rappels :INC, flore bactérienne, défenses de l’hôte, réservoirs et
mode de transmission
2 Siège des infections et micro organismes3 Moyens de prévention de la diffusion des micro
organismes4 Pneumopathies nosocomiale : - Epidémiologie
- Physiopathologie
- Recommandations pour la prévention des pneumopathies
5 Rappel des recommandations : - Prévention des infections urinaires et infection sur cathéter
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OBJECTFS DE L’HYGIÈNE HOSPITALIÈRE
« Traquer le microbe pour l’empêcher de nuire »
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1. DÉFINITIONS EN HYGIÈNE
Une infection est dite associées aux soins si elle survient au cours ou au décours d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient, et si elle n’était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge.
Lorsque l’état infectieux au début de la prise en charge n’est pas connu précisément, un délai d’au moins 48 heures ou un délai supérieur à la période d’incubation est couramment accepté pour définir une IAS. Toutefois il est recommandé d’apprécier dans chaque cas la plausibilité de l’association entre la prise en charge et l’infection.
Pour les infections du site opératoire, on considère habituellement comme associées aux soins les infections survenant dans les 30 jours suivant l’intervention ou, s’il y a mise en place d’un implant, d’une prothèse ou d’un matériel prothétique dans l’année qui suit l’intervention. Toutefois, et quel que soit le délai de survenue, il est recommandé d’apprécier dans chaque cas la plausibilité de l’association entre l’intervention et l’infection, notamment en prenant en compte le type de germe en cause.
Infection Associée aux Soins (IAS)
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2. LA FLORE BACTERIENNE
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La flore transitoire Bactéries présentes de façon temporaire à la
surface de la peau . Sont éliminées au lavage ( lavage des mains ou
friction hydro alcoolique )
La flore commensale ( ou résidente ) Bactéries présentes de façon permanente à la
surface de la peau ou dans l’organisme .
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Bactéries non pathogènes
Bactéries commensales : Elles sont présentes à l’état physiologique ,sont
tributaires de l’hôte ,vivent dans l’organisme (au niveau cutanée ,digestif ,ORL ….) Bactéries habituellement non pathogènes
Bactéries saprophytes: Vivent dans l’environnement naturel : l’eau ( Pseudomonas ), la
terre ,l’air( Aspergillus) ,les plantes
Les bactéries saprophytes et commensales sont responsables
d’infections hospitalières et présentent parfois un caractère de résistance aux antibiotiques
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Bactéries pathogènes
Micro organismes qui provoquent systématiquement une infection
Ex : Bacille de Koch (tuberculose ) Salmonella Typhi (typhoïde)
Responsables d’infections communautaires
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FLORE CUTANÉEFlore normale 102-106 bactéries/cm2 (zones sèches, humides) Écosystème (flore résidente, transitoire) Oui !
- Staphylocoques à coagulase négative- Propionibacterium acnés- S. aureus :
. 15-20% dans la population
. sensible à la méticilline
. fosses nasales- Acinetbacter (20%)- Corynebacteries
Non !- Entérobactéries-Pseudomonas (sauf flore transitoire, lésions cutanées)
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Flore normale Écosystème stable
- 105 –106 /ml dans la salive===> 1010 –1011 /g
- Oui :StreptocoquesNeisseriaPneumocoques
- Non : Pseudomonas,
Entérobactéries (colonisation)
FLORE NASO-PHARYNGÉE
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Flore intestinale normale
Concentrations variables- estomac : stérile < 102/ml- intestin grêle 104 – 105/ml- colon : 1011 – 12/g
Espèces de la flore fécale- flore dominante 1010 – 11/g germes anaérobies (Bacteroïdes, Clostridium) germes aérobies (E. coli, entérocoques)
FLORE INTESTINALE
- flore sous-dominante 106 - 108/g ( Klebsiella, Proteus, Citrobacter)
- flore transitoire (Pseudomonas)
Équilibre, rôle de barrière « résistance à la colonisation »
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InfectionPrésence de germes dans un site
anatomiqueaccompagnée de signes cliniques et/ou
biologiquesd’infection
ColonisationPrésence de germes dans 1 site anatomiquesans signes cliniques ou biologiques
d’infection.
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4 types de barrières contre les microorganismes :
- Anatomique et physiques : peau et muqueuses- Immunité non spécifique : polynucléaires
neutrophiles,macrophages- Immunité spécifique : anticorps, lymphocytes- Flore normale : cutanée, digestive, ORL …
MECANISMES AFFECTANTS LES DEFENSES DE L’ HÔTE
L’âge : les extrêmes de la vie Les affections sous-jacentes : Cancer ,maladies chroniques,
traumatismes, dénutrition ….. Les traitements : Chimiothérapies ( altère l’immunité cellulaire
…..) Antibiothérapie ( modification de la flore
….) Les actes médicaux invasifs :Chirurgie ,pose de cathéter, sonde vésicale , sonde d’intubation …
3. LES DÉFENSES DE L’HÔTE
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4. RÉSERVOIR / MODE DE TRANSMISSION
RÉSERVOIRS
Endogène : primaire, secondaire Exogène :
- Matériel médical : cathéter, endoscopes, matériel de ventilation assistée …
- Locaux Eaux : Pseudomonas, Legionella Surfaces : Acinetobacter Air : Aspergillus
- Personnes Le personnel et surtout les malades
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TRANSMISSION AU PATIENT
3 modes de transmission
Contact physique :
- directd’un sujet colonisé ou infecté à un sujet susceptible
- indirectmatériel ou main du soignant qui servent de relais entre la source et l’hôte réceptif
GouttelettesProvenant des voies aériennes (toux, éternuement …) déposées directement sur les muqueuses de l’hôte sans transmission par l’air ambiant (Pneumocoque)
AérienneGouttelettes en suspension dans l’air ( B de Koch)Soit par des particules de poussières (Aspergillus) inhalées
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5. PRINCIPALES CAUSES D'INFECTION
1) Sensibilité des maladesL'infection se produit si l'équilibre est rompu entre la résistance de l'hôte et le nombre ou la violence des
germes.• Ages extrêmes (nouveau-né, personnes âgées)• États extrêmes de poids• Maladies : diabète, leucémie, …
2) L'antibiothérapie aboutissant à une résistance
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3) Agression thérapeutique et diagnostique Développement des technologies médicales (I/V …) Vieillissement de la populationDiagnostique cathéter, angiographieThérapeutique chirurgie, prothèse …
4) Nombre de personne pour prendre en charge un malade- Médecins - Kinésithérapeute
- IDE – AS - Diététicienne … - stagiaires
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Connaître l'écologie des bactéries :
- Habitude de vie - Réservoirs
- Mode de transmission Permet de lutter contre les micro-organismes
à l'hôpital.
Permet de mieux comprendre les protocoles de soins :
ex. masque; mesures préventives…
Permet de mettre en place des mesures préventives
adaptées et judicieuses.
LES ENJEUX
Problème de santé publique Indicateurs de qualité des soins Tous les acteurs de soins sont concernés
et responsable de leur activité Les infections sont prévisibles et peuvent être
évitées par l’application des procédures de bonne pratique en d’hygiène
OBJECTIF : QUALITE DES SOINS
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Le Staphylococcus aureus résistant à la meticilline (SARM)
Les différentes BMR
Entérobactérie productrice de beta-lactamase à spectre étendu (EBLSE)
Entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)
Pseudomonas aeruginosa multirésistant (PAR)
Acinetobacter baumannii multirésistant (ABR)
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Tous les acteurs de santé sont concernés
Pas de hiérarchie
Vigilance, Réflexion et Implication
Maîtrise de la diffusion des micro organismes (BMR)
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Respect des précautions standards
Respect des mesures d’isolement
Information et signalisation
Maîtrise de la consommation d’antibiotique
Moyens de prévention
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Hygiène des mains
Port de gants
Port de surblouse ou de tablier de protection, lunettes et masque
Matériel souillé
Surfaces souillées
Transport de prélèvements biologique, linge et matériel souillé
Conduite à tenir si AES
Précautions standards
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FRICTION HYDROALCOOLIQUE
Lavage simple des mains
Lavage antiseptique (ou hygiénique)
Hygiène des mains
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ANALYSE SUR MAINS VISUELLEMENT PROPRES
Boîte de Pétri
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Précautions standards
Port de gants : si risque de contact avec un liquide
biologique
si les mains du soignant sont lésées
choisir des gants de bonnes tailles et adaptés au soin
UN SOIN UNE PAIRE DE GANT
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Précautions standards
Pour les soins exposant à un risque de
projection ou aérosolisation de sang ou autre produit d’origine humaine
Port de surblouse ou tablier, lunettes
et masque :
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Précautions standards
Précautions particulières d’isolement
Définies selon : la nature de l’agent sa localisation son mode de dissémination
Mesures à prendre en cas de BMR
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Les mesures à mettre en œuvre s’appliquent en complément des précautions standard en fonction du mode de transmission de l’agent infectieux et du site infecté
Isolement technique
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FHA (en remplacement du lavage antiseptique des mains ) après chaque contact avec un patient porteur
Port de gants à U.U lors de tout contact
Port du tablier pour tout soin de proximité
Port du masque si risque de projection Ou précautions air ou gouttelettes
Isolement technique
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Utilisation de matériel de soin réservé à chaque patient, ne rentrer dans la chambre que le matériel nécessaire au soin.
Désinfection de l’environnement immédiat du patient (Clostridium procédure spécifique)
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Respect des précautions standards
Respect de l’hygiène des mains
Respect des mesures d’isolement
Prise de conscience de la responsabilité de chaque acteur de soin
= lutte contre les infections nosocomiales
Synthèse