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33ème Congrès de la Société Tunisienne d’Ophtalmologie
13, 14 et 15 mars 2014
Hôtel Sheraton - Tunis
Thèmes principaux
OCCLUSIONS VEINEUSES RETINIENNES
INFECTIONS DE LA CORNEE
NEUROPATHIES OPTIQUES
COMPLICATIONS DU LASIK
RETINE DU MYOPE FORT
MEDAILLES DE LA SOCIETE TUNISIENNE
D’OPHTALMOLOGIE
11
1111111
1990 Dr J CHARLEUX 1991 Pr J HAUT 1992 Pr H SARAUX Pr MA QUERE 1993 Pr Y POULIQUEN 1994 Pr T FAKHFAKH Pr H BOURGEOIS 1995 Pr G COSCAS Pr B LUMBROSO 1996 Pr R MRAD Pr B ARNAUD 1997 Pr R MABROUK 1998 Pr MT DAGHFOUS 1999 Pr M ZAGHDANE Pr L ZOGRAFOS 2000 Dr A EL MAGHRABI 2001 Dr JGF WORST 2002 Pr C CORBE 2004 Pr F TRIKI Pr G SOUBRANE 2005 Pr JC HACHE 2006 Pr A KRAIEM 2007 Pr S MORAX 2008 Pr K ZAGHLOUL 2009 Pr M KAMOUN Pr D HARTANI 2010 Dr M ZEGHAL Pr B COCHENER 2011 Pr Khalil ROMDHANE 2012 Dr Chérif RAIS 2013 Pr Leila EL MATRI
MEDAILLES DE LA SOCIETE
TUNISIENNE
D’OPHTALMOLOGIE 2014
Pr Amel MEDDEB OUERTANI (Tunis)
Pr Thanh HOANG - XUAN
(Paris)
Conférence KORTOBI
2005 Pr L ZOGRAFOS 2006 Pr G COSCAS 2007 Dr S MORAX 2008 Pr A GAUDRIC 2009 Pr JP RENARD 2010 Pr G BONAVOLONTA 2012 Pr JC HACHE 2013 Pr F MUNIER 2014 Pr De SMET
PRIX D’ENCOURAGEMENT Prix du Lauréat de l’examen de fin de spécialité en
ophtalmologie 2013
Prix de la meilleure Communication affichée 2014
Prix Théa du meilleur travail de recherche sur la surface oculaire
PROGRAMME GENERAL
Jeudi 13 mars 13h00-19h00 Inscription et retrait des badges
14h30-16h00 Communications libres et présentation orale des posters (Salles Marhaba 1, Marhaba 2 et Amilcar1)
16h00-16h30 Pause café 16h30-18h30 Occlusions veineuses rétiniennes (Salle Marhaba) 18h30-19h30 Symposium Essilor-Sivo
19h30 Cocktail dinatoire offert par Essilor-Sivo
Vendredi 14 mars (Salle Kairouan) 08h15-09h30 Quoi de neuf ?
09h30-10h30 Infections Cornéennes (1) 10h30-11h00 Pause café
11h00-12h00 Infections Cornéennes (2) 12h00-13h00 Symposium Bausch+Lomb 13h00 Déjeuner (offert par les laboratoires Bausch+Lomb) 14h30-16h30 Réunion de l’Association Tunisienne d’Orthoptie (Salle Marhaba) 14h30-16h30 Neuropathies optiques (Salle Kairouan)
15h50-16h30 Table ronde : La Neuropathie Optique dans la Sclérose en Plaques
16h30-17h00 Pause café 17h00-17h30 Kortobi’s Lecture 17h30-18h00 Remise des médailles et prix
Samedi 15 mars (Salle Kairouan) 08h00-09h00 Présentation du rapport de la STO 2014
09h00-09h30 Complications du LASIK 09h30-10h30 Table ronde : Les ectasies cornéennes post-LASIK 10h30-11h00 Pause café
11h00-12h30 Rétine du myope fort 12h30-13h30 Symposium Alcon 13h30 Déjeuner (offert par les Laboratoires Alcon) 15h00 Assemblée Générale Elective
SOCIETE TUNISIENNE D’OPHTALMOLOGIE
Anciens Présidents Roger NATAF, Mahmoud CHARFI, Ridha MRAD
Taoufik DAGHFOUS, Mohamed Féthi TRIKI Abdelhafidh KRAIEM, Amel OUERTANI
Mohamed ZEGHAL Leïla EL MATRI
Président
Abdelmajid KAMOUN
Past président Ahmed ZAYANI
Secrétaire général Mohamed Ali EL AFRIT
Secrétaire général Adjoint Fatma MGHAIETH
Trésorier
Lamia ELFEKIH
Membres
Mohamed CHAABOUNI, Samira MARRAKCHI, Leila NACEF, Sonia TROJET
Invités-orateurs
J.N. ABERKANE (Alger), A. AMRAOUI (Casablanca), M. BENNANI (Casablanca),
B. COCHENER (Brest), G. COSCAS (Paris), M. De Smet (Lausanne), R. GOUIDER (Tunis), T. HOANG-XUAN (Paris), JF KOROBELNIK (Bordeaux), A. KREWI(Tripoli), S. LAZREG (Alger), S.LEMAITRE (Paris), B. LUMBROSO
(Rome), O. OUHADJ (Alger), H. PROUST (Marseille), K. ZAGHLOUL (Casablanca), L. ZOGRAFOS (Lausanne)
Jeudi 13 mars 2014 13h30 - 19h00 Accueil –Inscription
14h30 - 16h00 Communications libres et présentation orale des posters Salle Marhaba 1 Communications libres et présentation orale des posters Présidents de séance : O. BELTAIEF, R. LIMAIEM, A. KREWI 14h30 – 14h40 Abcès de cornée sous lentille de contact : que faire ?
S. KAMOUN, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Bourguiba (Sfax)
14h40 – 14h50 Les infections cornéennes. Indications et résultats des kératoplasties transfixiantes à chaud F. KRIFA, Z. CHEBBI, H. MAHJOUB, L. KNANI, A. KADRI, S. YACOUBI, F. BEN HADJ HAMIDA Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
14h50 – 15h00 Abcès de cornée après kératoplastie transfixiante : facteurs favorisants
R. LIMAIEM, R. BOURAOUI, N. BEN AYED, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
15h00 – 15h10 Place de la PKR transépithéliale en chirurgie réfractive
M. CHAHBI, S. OUAZZANI, S. OUHADI, M. BARAKAT (Casablanca)
15h10 – 15h20 Le iLASIK par advanced customevue technology. Un traitement aberrolink. A propos de 44 patients. H. MAHFOUDI, F. DOUADI, N. OUDJANI, K. HAMOUCHE (Annaba, Alger)
15h20 – 15h30 Évaluation des facteurs de risque de survenue d'ectasie cornéenne chez les patients candidats à la chirurgie réfractive : score de Randelman comparé au Belin Ambrosio Data. A propos de 83 patients H. MAHFOUDI, F. DOUADI, Y. MALEK (Annaba)
15h30 – 15h40 Correction de l’aphakie par implant artisan clippé à la face postérieure de
l’iris. A-propos de 100 cas
M. CHAHBI, S. OUAZZANI, S. OUHADI, M. BARAKAT (Casablanca)
15h40 – 15h45 Rapid fire
Invasions épithéliales post LASIK : approche diagnostique et thérapeutique
W. TURKI, A. MARRAKCHI, M. MEKNI, H. KAOUAL, I. ELLEUCH, S. KETTOU,
N. MALLOUCHE, M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie - CHU La Rabta (Tunis)
15h45 – 15h50 Rapid fire
Abcès de cornée après chirurgie réfractive
W. AMMARI, M.S. HENI, O. HAJ TAHER, J. NEMRIA, B. JELLITI, S. BEN YAHIA,
M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie - CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
15h50 – 16h00 Discussion
Jeudi 13 mars 2014
14h30 - 16h00 Communications libres et présentation orale des posters Salle Marhaba 2 Communications libres et présentation orale des posters
Présidents de séance : N. CHAKER, I. ZGHAL 14h30 – 14h35 Rapid fire
Epaisseur choroïdienne péripapillaire au SD-OCT dans la myopie forte
A. CHEBIL, R. MAAMOURI, R. BOURAOUI, M. BEN ABDALLAH, A. CHOKER,
F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
14h35 – 14h45 Epaisseur choroïdienne chez le myope fort : Efficacité du mode enhanced
depth imaging à l'aide de l'OCT spectral domain
O. FEKIH, I. ZGHAL, A. CHEBBI, H. ZGOLLI, I. MALEK, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
14h45 – 14h50 Rapid fire
Intérêt de la SD OCT dans le syndrome de « macula bombée » chez le
myope fort
N. CHAKER, M. OUEDERNI, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, L. LARGUECH,
A. CHOKR, I. MRAD, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
14h50 – 15h00 Intérêt de la SD OCT et de l’autofluorescence dans le suivi des
décollements de rétine rhegmatogènes opérés
F. MGHAIETH, M. OUEDERNI, N. CHAKER, R. BOURAOUI, A. CHEBIL,
R. MAAMOURI, R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
15h00 – 15h10 Intérêt des injections intra-vitréennes de Bevacizumab dans le traitement
des néovaisseaux choroïdiens du myope
W. BEN HADJ SALAH, S. YACOUBI, Z. JOUINI, A. MAHJOUB, A. KALLEL,
F. KRIFA, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
15h10 – 15h20 Occlusion de la veine centrale de la rétine révélant un syndrome d’apnée
du sommeil
R. KAHLOUN, A. MAHMOUD, Y. TRIFI, M. CHAABÈNE, S. ZAOUALI,
S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
15h20 - 15h30 Implant intra-vitréen de Dexaméthasone dans le traitement des œdèmes
maculaires des occlusions veineuses rétiniennes
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, C. WATHEK, N. ZEREI, R. RANNEN, S. GABSI
Service d’Ophtalmologie - Hôpital Militaire de Tunis
15h30 – 15h35 Rapid fire
L’oxygénothérapie hyperbare au stade précoce d'une occlusion veineuse
rétinienne
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, R. MAAMOURI, C. WATHEK, F. NEFAA,
R. RANNEN, S. GABSI
Service d’Ophtalmologie - Hôpital Militaire de Tunis
15h35 – 15h40 Rapid fire
La réparation des séquelles de brûlures orbito-palpébrales : A propos
de 10 cas
A. LANDOLSI , A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *,
A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - Hôpital Charles Nicolle (Tunis)
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (service A)
15h40 – 15h45 Rapid fire
Nécrose cutanée palpébrale secondaire à une injection rétrobulbaire de
lidocaine adrénalinée à 2%
F. HACHICHA, M. BEN ABDALLAH, J. BROUR, R. ABID, S. HAMDI, J. SAYADI,
M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Thameur (Tunis)
15h45 – 16h00 Discussion
Jeudi 13 mars 2014 14h30 - 16h00 Communications libres et présentation orale des posters Salle Amilcar 1 Communications libres et présentation orale des posters Présidents de séance : R. RANNEN, W. HMAIED 14h30 - 14h40 Les neuropathies optiques inflammatoires : traitement et profil évolutif
M. GHORBEL, L. KNANI, S. GHAFFARI, S. YACOUBI, H. CHAKROUN, H. MAHJOUB, F. BEN HADJ HAMIDA Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
14h40 - 14h50 Particularités cliniques des névrites optiques au cours de la sclérose
en plaques
I. ZONE, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
14h50 - 14h55 Rapid fire
Neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique : A propos
de 30 cas
I. ZONE, M. SAKKA, S. KAMMOUN, A. HRIZ, M. OULED SALEK,
A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
14h55 - 15h00 Rapid fire
Neuropathie optique ischémique antérieure et diabète : problèmes
diagnostiques
W. TURKI, A. MARRAKCHI, M. MEKNI, S. KETTOU, I. ELLEUCH, H. KAOUAL,
N. MALLOUCHE, M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie - CHU La Rabta (Tunis)
15h00 - 15h10 L’ophtalmopathie dysthyroïdienne. Ne pas méconnaître une neuropathie optique L. KNANI, M. GHORBEL, A. KADRI, W. BEN HADJ SALAH, H. BEDOUI, H. MAHJOUB, F. BEN HADJ HAMIDA Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
15h10 - 15h15 Rapid fire
Neuropathie optique et orbitopathie thyroïdienne
A. CHEBBI, O. FEKIH, M. BOUZAIENNE, N. BEN ALYA, H. DRIDI, I.
CHAKROUN, O. ROMDHANE, I. MALEK, I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
15h15 - 15h20 Rapid fire
Neuropathie optique toxique liée aux solvants organiques
M. BEN SALEM, I. LETAIEF, I. AMMOUS, M. BOUKARI, M. KORBI, M.
SOKKAH, K. ERRAIES, R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
15h20 - 15h25 Rapid fire
Neuropathies optiques chez l’enfant
S. MBAREK, R. ATTIA, O. KHARRAT, M.S. HENI, S. ZAOUALI, R. MESSAOUD,
M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
15h25 - 15h30 Rapid fire
Neuropathie optique ischémique bilatérale révélatrice d’un syndrome
primaire des anti-phospholipides
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABID, H. SFINA, J. SAFFAR,
A. MRABET
Service d’Ophtalmologie - CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
15h30 - 15h35 Rapid fire
Un germinome sellaire révélé par une neuropathie optique unilatérale
L. KNANI, I. BEN SALAH, M. BETTAIEB, H. CHAKROUN, H. MAHJOUB,
M. GHORBEL, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
15h35 - 15h45 Dyschromatopsie acquise et exposition professionnelle à des solvants
neurotoxiques: à propos de 560 salariés.
M. BOULADI 1, N. LADHARI 2, R. EL GHARBI 2, L. EL MATRI 1
1- Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
2- Laboratoire de recherche en toxicologie, ergonomie et environnement
professionnel- Faculté de Médecine de Tunis
15h45 - 16h00 Discussion
16h00 - 16h30 Pause Café
Jeudi 13 mars 2014
16h30 - 18h30 Occlusions veineuses rétiniennes (OVR) Présidents de séance : S. BEN YAHIA, M. CHEOUR, D. SELLAMI, G. COSCAS (Salle Marhaba)
16h30 - 16h45 OVR : Signes angiographiques et classifications G. COSCAS (Paris)
16h45 - 17h00 OCT et OVR
B. LUMBROSO (Rome)
17h00 - 17h15 OVR : Quel bilan ?
F. KORT, L. LARGUECHE, N. CHAKER, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, L. EL MATRI Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
17h15 - 17h25 Eléments pronostiques des œdèmes maculaires des OVR
M. CHEOUR, F. HACHICHA, J. BROUR, R. ABID, J. SAYADI, A. HAMMAMI, C. HAMDI, A. KRAÏEM Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Thameur (Tunis)
17h25 - 17h40 Traitement de l’œdème maculaire dans les OVR
D. SELLAMI, S. GARGOURI, J. FEKI Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
17h40 - 18h30 Présentation de cas cliniques et discussion
18h30 - 19h30 Symposium Essilor-Sivo Lumière bleue, nouvelle étude de sa toxicité sur les cellules rétiniennes Crizal Prevencia : Une protection durable contre la lumière bleu-violet nocive pour la santé des yeux M. Bruno DELHOSTE M. Franck GINCHELOT
19h30 Cocktail dinatoire offert par Essilor-Sivo
Vendredi 14 mars 2014 (Salle Kairouan)
08h15 - 09h30 Quoi de neuf ? Présidents de séance : S. GABSI, H. BOUGUILA, B. LUMBROSO, M. DE SMET 08h15 - 08h30 OCT en face : Principe, technique et apport actuel
B. LUMBROSO (Rome)
08h30 - 08h45 OCT en face dans la DMLA
G. COSCAS (Paris)
08h45 - 09h00 Autofluorescence et pathologies maculaires
A. CHEBIL, L. LARGUECHE, F. KORT, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, L. EL MATRI Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
09h00 - 09h15 OCT de la papille optique dans le glaucome
M.A. ELAFRIT, I. LOUKIL, W. TURKI, N. MALOUCHE Service d’ophtalmologie - CHU La Rabta (Tunis)
09h15 - 09h30 Nouveautés en explorations de la cornée
B. COCHENER (Brest)
09h30 - 10h30 Infections Cornéennes (1) Présidents de séance : F. BEN HADJ HAMIDA, A. KRAIEM, I. MILI-BOUSSEN, T. HOANG-XUAN, A. AMRAOUI 09h30 - 09h45 Kératites infectieuses : signes d’orientation étiologique
T. HOANG-XUAN (Paris)
09h45 - 09h55 Profil bactériologique et facteurs pronostiques des kératites infectieuses
I. ZGHAL, A. CHEBBI, O. FEKIH, O. ROMDHANE, N. BEN AYED, L. NACEF Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
09h55 - 10h30 Présentation de cas cliniques et discussion
10h30 - 11h00 Pause café
Vendredi 14 mars 2014 (Salle Kairouan)
11h00 - 12h00 Infections Cornéennes (2) Présidents de séance : K. ROMDANE, M. KHAIRALLAH, B. COCHENER,
H. PROUST, J.N. ABERKANE 11h00 - 11h10 Kératites virales : concepts actuels dans le traitement et la prévention B. COCHENER (Brest)
11h10 - 11h20 Pièges cliniques et thérapeutiques des kératites herpétiques
H. PROUST (Marseille) 11h20 - 11h30 Erreurs à éviter dans la prise en charge des infections cornéennes
T. HOANG-XUAN (Paris)
11h30 - 11h40 Y a-t-il une indication du cross linking cornéen dans les kératites rebelles
A. AMRAOUI (Casablanca) 11h40 - 11h50 Préparations magistrales à usage topique dans le traitement des
infections cornéennes S. ZAOUALI, S. KHOCHTALI, R. KAHLOUN, B.JELLITI, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
11h50 - 12h00 Discussion
12h00 - 13h00 Symposium Bausch+Lomb La place des beta bloquants dans l'arsenal thérapeutique du Glaucome J. ABERKANE (Alger) Implants et Techniques chirurgicales : Faire le meilleur choix pour le patient S. CHAABOUNI (Sfax)
13h00 Déjeuner offert par les Laboratoires Bausch+Lomb
Vendredi 14 mars 2014 14h30 - 16h30 Salle Marhaba Réunion de l’Association Tunisienne d’Orthoptie Coordinateurs : S. TROJET, O. LAHOUIMEL 14h30- 15h30 Dyslexie chez l’enfant
14h30 - 14h45 Dyslexie chez l’enfant : Le point de vue de l’ophtalmologiste
S. TROJET
14h45- 15h00 Rôle de l’orthoptiste dans la prise en charge d’un enfant dyslexique
O. LAHOUIMEL
15h00- 15h20 Présentation de cas cliniques
15h20 -15h30 Discussion
15h30- 16h30 Traitement de la diplopie
15h30 -15h50 Prise en charge chirurgicale de la diplopie
S. TROJET
15h50 -16h00 Prise en charge orthoptique de la diplopie
B. NOUIRA
16h00 -16h20 Présentation de cas cliniques
16h20- 16h30 Discussion
14h30 - 16h30 Salle Kairouan Neuropathies optiques Présidents de séance : R. MESSAOUD, A. OUERTANI, O. OUHADJ, L. ZOGRAFOS 14h30 - 14h40 Démarche diagnostique devant une neuropathie optique W. HMAIED, W. BEN JALEL, B. BEN ACHOUR, S. SAKKA, L. ELFEKIH
Service d’Ophtalmologie - CHU FSI (La Marsa)
14h40 - 14h50 Intérêt de l’examen de la pupille dans les neuropathies optiques R. MESSAOUD Service d’Ophtalmologie - CHU Tahar Haddad (Mahdia)
14h50 - 15h00 La place de la neuro-imagerie dans le diagnostic étiologique des
neuropathies optiques J. BROUR, B. BEN ROMDHANE, F. HACHICHA, T. SAMMOUDA, H. RAYHANE, N. DHOUIB, M. CHEOUR, A. KRAÏEM Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
15h00 - 15h10 Neuropathie optique chez le diabétique : difficultés diagnostiques et thérapeutiques A. MAALEJ, C. WATHEK, A. KHALLOULI, R. RANNEN Service d’Ophtalmologie - Hôpital militaire (Tunis)
15h10 - 15h20 Tumeurs de la papille optique L. ZOGRAFOS (Lausanne)
15h20 - 15h50 Présentation de Cas cliniques
Coordinateur : W. ZBIBA
15h50 - 16h30 Table ronde : La Neuropathie Optique dans la Sclérose en Plaques R. GOUIDER, A. ZAYANI, R. MESSAOUD, L. EL FEKIH, A. CHEBBI, O. OUHADJ
16h30 - 17h00 Pause café
17h00 - 17h30 Kortobi’s lecture La robotique en ophtalmologie M. De Smet (Lausanne)
17h30 - 18h00 Cérémonie officielle Remise des médailles et prix
Samedi 15 mars 2014 (Salle Kairouan)
08h00 - 09h00 Présentation du Rapport de la STO 2014 Les tumeurs de la conjonctive H. BOUGUILA et L. NACEF
09h00 - 10h30 Complications du LASIK Présidents de séance : M. KAMOUN, A. TRABELSI, S. MAHJOUB, S. LAZREG 09h00 - 09h10 Complications inflammatoires et infectieuses T. HOANG-XUAN (Paris)
09h10 - 09h20 Complications de la surface oculaire S. LAZREG (Alger) 09h20 - 09h30 Complications spécifiques lors du LASIK femtoseconde B. COCHENER (Brest)
09h30 - 10H15 Table ronde : Les ectasies cornéennes post-LASIK Coordinateur : K. ERRAIS Panel : S. MAHJOUB, H. PROUST, H. KAMOUN, B. COCHENER
Facteurs de risque : K. ERRAIS, S. MAHJOUB (20mn)
- Données de la littérature
- Résultats de l’enquête nationale
- Consensus
Diagnostic S. MAHJOUB (5 min)
Traitement H. PROUST (10 min)
Place des anneaux cornéens H. KAMOUN (5 min)
Aspects médico-légaux R. LIMAIEM, M. FERAA, F. MGHAIETH, L. ELMATRI (5 min)
10h15 – 10h30 Présentation de cas cliniques : B. GRISSA, S. MAHJOUB, H. KAMOUN, K. ERRAIS 10h30 - 11h00 Pause café
Samedi 15 mars 2014 (Salle Kairouan)
11h00 - 12h30 Rétine du myope fort Présidents de séance : L. ELMATRI, R. ZHIOUA, J.F. KOROBELNIK, M. BENNANI 11h00 - 11h20 Rétinoschisis du myope fort : Physiopathologie, clinique, explorations et traitement
J.F. KOROBELNIK (Bordeaux)
11h20 - 11h30 Néovaisseaux choroïdiens du myope fort
R. BOURAOUI, F. KORT, A. CHEBIL, M. BOULADI, F. MGHAIETH, L. EL MATRI Institut Hédi Raïs d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
11h30 - 11h40 Néovaisseaux choroïdiens du myope fort : traitement par injection
intravitréenne de ranibizumab : résultats actualisés O. OUHADJ, A. BOUARFA, N. NEBAB (Alger)
11h40 - 11h50 Apport et innocuité des différents colorants dans la chirurgie des trous
maculaires J.F. KOROBELNIK (Bordeaux)
11h50 - 12h00 Décollement de rétine par déchirure géante R. ZHIOUA, I. AMMOUS, I. LETAIEF, R. BEN SALEM, I. MILI BOUSSEN
Service d’Ophtalmologie - CHU Charles Nicolle (Tunis) 12h00 - 12h10 Que reste t-il du laser dans la prévention du DR dans la myopie ?
M. BENNANI (Casablanca) 12h10 - 12h30 Discussion
12h30 - 13h30 Symposium Alcon Centurion : le siècle nouveau de la phakoexérèse contrôlée et sécurisée B. COCHENER
13h30 Déjeuner offert par les Laboratoires Alcon
15h00 Assemblée générale Elective
LISTE DES FILMS
FILMS
Salle El Majless
Liste des films
F1- Greffe lamellaire pré-descemétique par la technique big bubble. Comment la rendre
reproductible ?
H. KAMOUN (Tunis)
F2- Phacoémulsification : gestion des difficultés peropératoires
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Bourguiba (Sfax)
F3- Particularités de la chirurgie de la cataracte chez l'enfant
H. DAMAK
F4- Phaco sur myosis
K. AROUS (Sousse)
F5- La MICS : step by step
K. AROUS (Sousse)
F6- Anneau de tension capsulaire dans la cataracte traumatique"
M. CHEOUR, F. HACHICHA, J. BROUR, A. KRAÏEM
Service d'ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
F7- La chirurgie combinée vitrectomie sans sutures/greffe de cornée via kératoprothèse
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Bourguiba (Sfax)
F8- Chirurgie combinée phacoémulsification-vitrectomie 23 gauges
H. MAHJOUB, W.BEN HADJ SALAH, S. YAKOUBI, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
F9- Décollement de rétine rhegmatogène du myope: vitrectomie 23G, échange fluide air,
endolaser et tamponnement par gaz
R. ZHIOUA, I. AMMOUS, I. LETAIEF
Service d’Ophtalmologie – CHU Hôpital Charles Nicolle (Tunis)
F10- Vitrectomie 23 gauges dans l'hémorragie intravitréenne chez le diabétique
H. MAHJOUB, F. KRIFA, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
F11- Gestion des CEIO après les révolutions tuniso-libyennes
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Bourguiba (Sfax)
F12- Implant à fixation sclérale sans suture
H. MAHJOUB, L. KNANI, M. GHORBEL, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
LISTE DES E - POSTERS
LISTE DES E-POSTERS
Salle El Majless
Président du Jury : S. GABSI
Membres du Jury : M. GHORBEL, S. ZAOUALI, B. JELLITI, W. ZBIBA, S. YACOUBI, D. SELLAMI
CORNEE
P1. Abcès de cornée graves : Signes d’orientation étiologique
Signes d'orientation étiologique des abcès de cornée
F. HACHICHA, C. HAMDI, A. CHEBBI, H. RAYHANE, J. BROUR, M. CHEOUR, A. KRAÏEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P2. Kératites amibiennes : quand faut-il y penser ?
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, S. KETTOU, I. ELLEUCH, H. KAOUAL, N. MALLOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P3. Prise en charge de la kératite amibienne. A propos de 2 cas
A. BABA, W. ZBIBA, E. BOUAYED, H. LAABIDI, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie - CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
P4. Abcès de cornée chez les porteurs de lentilles de contact
S. KHOCHTALI, N. BEN ABDESSLEM, G. EL HENI, O. KHARRAT, B. JELLITI, S. BEN YAHIA,
M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P5. La prise en charge thérapeutique des abcès mycosiques : A propos de 17 cas
A. KADRI, M. GHORBEL, Z. JOUINI, W. BEN HADJ SALAH, L. KNANI, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P6. Les kératomycoses : aspects épidémiologiques et cliniques : à propos de 10 cas
S. GARGOURI, G. HACHICHA, M. SAKKA, A. ENNOURI, J. MASMOUDI, M. OUELD SALECK,
D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P7. Les abcès graves de la cornée : difficultés diagnostiques et thérapeutiques
G. HACHICHA, S. KAMMOUN, S. BEN AMOR, A. ZAHAF, M. OUEL SALEK, R. TURKI,
D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P8. Abcès de cornée après chirurgie réfractive
W. AMMARI, M.S. HENI, O. HAJ TAHER, J. NEMRIA, B. JELLITI, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P9. Kératites disciformes : aspect clinique et prise en charge. A propos de 10 cas
S. GARGOURI, DH. AMMOUS, A. HRIZ, O. KHARRAT, I. ZONE, A. MAHJOUB, W. BOUASSIDA,
A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P10. Kérato-uvéites herpétiques : aspects cliniques, thérapeutiques et pronostiques
M. BOULADI, M. MEKNI, I. MRAD, R. BOURAOUI, L. LARGUECHE, R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P11. Ulcère cornéen à hypopion : Manifestation atypique de zona ophtalmique : A propos
d’un cas
I. AMMOUS, M. BEN SALEM, I. LETAIEF, M. BOUKARI, L. JALLALI, K. ERRAIES, R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
P12. Kératite de Thygeson. A propos d'une observation
R. MAAMOURI, R. LIMAIEM, A. CHOKER, A. CHEBIL, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P13. Invasions épithéliales post LASIK : approche diagnostique et thérapeutique
W. TURKI, A. MARRAKCHI, M. MEKNI, H. KAOUAL, I. ELLEUCH, S. KETTOU, N. MALLOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P14. L’invasion épithéliale : nouveautés thérapeutiques
S. KAMMOUN, R. TURKI, W. BOUASSIDA, A. HARIZ, A. CHABBEH, G. HACHICHA, A. TRIGUI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P15. Ectasie post LASIK et différentes modalités thérapeutiques
A. HRIZ, S. KAMMOUN, I. ZONE, A. BEN MRAD, A. MAHJOUB, M. SAKKA, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P16. Apport des lentilles de contact dans la prise en charge des ectasies post chirurgie
réfractive
R. TURKI, S. KAMMOUN, S. GARGOURI, A. HARIZ, M. SAKKA, D. AMMOUS, A. TRIGUI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P17. Kératalgies récidivantes post LASIK
A. HRIZ, D. SELLAMI, A. NOURI, S. KAMMOUN, A. ZAHAF, S. GARGOURI, S. CHAABOUNI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P18. Ectasie cornéenne récidivante après kératoplastie transfixiante, à propos d'un cas
E. RGAI, M. MEKNI, R. LIMAIEM, A. CHEBIL, H. LAJMI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P19. Granulomatose de Wegener et atteinte cornéenne : à propos d’un cas
S. GARGOURI, A. CHABBEH, A. BEN MRAD, S. BEN AMOR, M. OULED SALEK, S. KAMMOUN,
A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
GLAUCOME
P20. Epidémiologie du glaucome primitif à angle ouvert dans la région du Kef
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
P21. Glaucome post LASIK
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, CH. WATHEK, F. NEFAA, N. RANNEN, S. GABSI
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
P22. Les glaucomes cortisoniques dans la région du Kef : étude épidémiologique, clinique et
thérapeutique
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
P23. Le Healaflow dans la chirurgie filtrante du glaucome congénital : à propos de 4 cas
M. OUEDERNI, M.A. EL AFRIT
Service d’ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P24. Anomalie d’Axenfeld-Rieger : à propos d’une famille
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LABIDI, J. SAFFAR, H. SFINA, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
RETINE ET CHOROIDE
P25. Occlusions de branches veineuses rétiniennes du sujet jeune
W. AMMARI, M. ZAYANI, A. MAHMOUD, Y. TRIFI, S. ATTIA, R. MESSAOUD, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P26. Occlusion veineuse du sujet jeune
S. KAMMOUN, D. AMMOUS, A. ENNOURI, A. MAHJOUB, A. CHABBEH, R. TURKI, D. SELLAMI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P27. Occlusion de la veine centrale de la rétine révélant un syndrome d’apnée du sommeil
W. AMMARI, M. ZAYANI, A. MAHMOUD, Y. TRIFI, S. ATTIA, R. MESSAOUD, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P28. Occlusions veineuses rétiniennes au cours de la maladie de CROHN
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, H. KAOUAL, S. KETTOU, I. ELLEUCH, M.A. ELAFRIT
Service d’ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P29. Occlusion veineuse rétinienne associée à une tuberculose pulmonaire : à propos d’un
cas
M. MAKNI, I. MILI BOUSSEN, I. LETAIEF, M. BEN SALEM, N. ZARII, M. SOKKAH, K. ERRAIS,
R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
P30. Occlusion de branche veineuse rétinienne chez une patiente présentant une
endocardite infectieuse
N. ZERAI, CH. WATHEK, R. MAAMOURI, A. MAALEJ, A. KHALLOULI, H. SASSI, M.F. NAFAA,
M. SAKKA, R. RANNEN
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
P31. Occlusion de la veine centrale de la rétine associée à une occlusion de l’artère centrale
de la rétine après chirurgie de cataracte
A. CHEBIL, N. CHAKER, M. MEKNI, A. HSAIRI, R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P32. Occlusion de la veine centrale de rétine au cours du syndrome des antiphospholipides
associé à un lupus érythémateux disséminé chez des sujets jeunes
A. CHEBIL, M. BEN ABDALLAH, R. BOURAOUI, A. CHOKER, S. HIDAYA, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P33. Occlusion de la veine centrale de la rétine avec hémorragie rétro-hyloïdienne, sans
néovaisseaux : 2 cas
S. MBAREK, S. ANENE, M.S. HENI, A. MAHMOUD, B. JELLITI, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P34. Occlusion veineuse rétinienne chez une jeune patiente hémodialysée
A. CHEBIL, I. MRAD, N. CHAKER, F. KORT, E. RGAI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P35. Occlusions veineuses rétiniennes au cours de la maladie de Behçet : particularités
épidémiologiques et cliniques
M. BOULADI, R. MAAMOURI, A. CHEBIL, A. CHOKER, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P36. Occlusions veineuses rétiniennes au cours de la sarcoïdose oculaire
M. BOULADI, M. OUEDERNI, E. REGAI, F. KORT, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P37. Occlusion d’une branche veineuse rétinienne au cours de la maladie de Behçet
N. CHAKER, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, H. SFINA, M. MEKNI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P38. Occlusion veineuse sur périphlébite
W. BEN JALEL, W. HMAIED, B. BEN ACHOUR, A. LAHMER, M. BELLAAJ, N. KHROUF,
N.A. KELLIL, S. SAKKA, L. EL FEKIH
Hôpital des FSI (la Marsa)
P39. Œdème maculaire traité par bevacizumab au cours des occlusions veineuses
rétiniennes : Etude de l’épaisseur maculaire à 24 mois
R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, A. CHEBIL, M. BOULADI, A. HSAIRI, R. MAAMOURI, M. MEKNI,
R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P40. Les injections intra-vitréennes d’Avastin dans le traitement des œdèmes maculaires par
occlusion veineuse rétinienne
S. GHAFFARI, F. KRIFA, H. BEDOUI, S. YACOUBI, M. GHORBEL, W. BEN HADJ SALAH,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P41. IVT de bevacizumab et œdème maculaire compliquant une OVCR : A propos de 2 cas
S. BEN AMOR, A. BEN MRAD, S. KAMOUN, A. ZAHAF, S. GARGOURI, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie, CHU Habib Bourguiba Sfax
P42. L'oxygénothérapie hyperbare au stade précoce d'une occlusion veineuse rétinienne
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, R. MAAMOURI, C. WATHEK, F. NEFAA, R. RANNEN, S. GABSI
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
P43. Difficultés thérapeutiques et pronostic des décollements de rétine rhegmatogènes de
l'enfant
A. CHEBIL, N. CHAKER, M. OUEDERNI, J. SAFFAR, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P44. Caractéristiques cliniques du décollement de rétine du myope fort
I. ZONE, A. ZAHAF, S. BEN AMOR, D. AMMOUS, W. BOUASSIDA, M. OULEDSALEK, A. TRIGUI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P45. Décollement de rétine du myope fort : prise en charge et pronostic
F. MGHAIETH, N. CHAKER, A. CHEBIL, L. LARGUECH, J. SAFFAR, I. MRAD, R. LIMAIEM,
L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P46. Traitement du décollement de rétine par trou maculaire chez le myope fort : résultats
anatomiques et fonctionnels
N. CHAKER, F. MGHAIETH, R. BOURAOUI, L. LARGUECH, M. MEKNI, A. CHOKR, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P47. Décollement de rétine par déchirure géante : particularités thérapeutiques et facteurs
de pronostic
S. BEN AMOR, A. BEN MRAD, A. ENNOURI, D. AMMOUS, M. SAKKA, A. TRIGUI, D. SELLAMI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P48. Particularités et prise en charge des décollements de rétine post traumatiques
A. CHEBIL, N. CHAKER, A. CHOKER, M. BEN ABDALLAH, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P49. Décollements de rétine par déchirure géante post traumatisme contusif
F. MGHAIETH, R. BOURAOUI, N. CHAKER, M. BOULADI, A. HSAIRI, R. MAAMOURI,
R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis, Service B
P50. Vasculopathie polypoidale choroïdienne idiopathique compliquée de large hématome
choroïdien
R. BOURAOUI, F. KORT, A. CHEBIL, M. BOULADI, R. MAAMOURI, A. HSAIRI, A. CHOKER, F.
MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P51. Comparaison des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des patients myopes
forts avec et sans maculopathie
N. CHAKER, R. BOURAOUI, A. HSAIRI, A. CHOKR, F. MGHAIETH, R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P52. Hémorragie maculaire simple du myope fort : intérêt des injections intravitréennes de
bevacizumab
R. BOURAOUI, A. CHEBIL, N. CHAKER, L. LARGUECHE, M. OUEDRENI, I. MRAD, R. LIMAIEM, F.
MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P53. Hémorragie maculaire révélant un macroanévrysme artériel : à propos d’un cas
A. ENNOURI, A. HRIZ, S. BEN AMOR, S. KAMOUN, S. GARGOURI, A. ZAHAF, G. HACHICHA,
A. MAHJOUB, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P54. Association entre nanophtalmie et rétinopathie pigmentaire : à propos d’un cas
A. ENNOURI, R. TURKI, S. BEN AMOR, I. ZONE, S. KAMMOUN, A. CHABBEH, A. ZAHAF,
A. TRIGUI, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P55. Dystrophie de type cônes-bâtonnets : A propos d’un cas
H. RAYHANE, J. BROUR, F. HACHICHA, M.S. HENI, J. SAYADI, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P56. Maculopathie solaire. A propos d’un cas
A. KALLEL, W. BEN HADJ SALAH, A. MAHJOUB, L. KNANI, M. GHORBEL, S. YACOUBI,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
ORBITE ET PAUPIERES
P57. La blépharoplastie : Indication, techniques et résultats. A propos de 15 cas
A. LANDOLSI, A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - Hôpital Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P58. Nécrose cutanée palpébrale secondaire à une injection rétrobulbaire de lidocaine
adrénalinée à 2%
F. HACHICHA, M. BEN ABDALLAH, J. BROUR, R. ABID, S.HAMDI, J. SAYADI, M. CHEOUR,
A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P59. La réparation des séquelles de brûlures orbito-palpébrales : à propos de 10 cas
A. LANDOLSI , A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - Hôpital Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P60. Localisation atypique d’un corps étranger intra orbitaire secondaire à un traumatisme
pénétrant par balle
J. BROUR, R. ABID, F. HACHICHA, M. OUEDRENI, H. RAYHANE, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P61. Atteinte oculaire dans la cellulite facio-orbitaire d’origine dentaire
N. ZERAI, CH. WATHEK, A. KHALLOULI, A. MAALEJ, H. SASSI, R. MAAMOURI, M.F. NAFAA,
M. SAKKA, R. RANNEN
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
P62. Le traitement des malformations capillaro-veineuses de la face: à propos de 63 cas
A. LANDOLSI , A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. RAJHI **, N. MNIF **,
H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - Hôpital Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
**service de Radiologie - Hôpital Charles Nicolle (Tunis)
P63. Manifestations ophtalmologiques du syndrome des Brides Amniotiques : A propos de 2
cas
A. LANDOLSI, A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - Hôpital Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P64. Les fractures du plancher orbitaire : Approche diagnostique et thérapeutique. A propos
de 35 cas
A. LANDOLSI, A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - CHU Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P65. Les séquelles post traumatiques fronto-orbitaires : exploration et reconstruction
A. LANDOLSI, A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - CHU Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P66. Syndrome de l’apex orbitaire dans le cadre d’une pseudotumeur inflammatoire : un cas
S. KHOCHTALI, I. KSIAA, S. NAJJAR, N. ABROUG, S. ZAOUALI, R. MESSAOUD, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Fattouma Bourguiba (Monastir)
P67. Angiome caverneux orbitaire révélé par une neuropathie optique
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, H. SFINA, J. SAFFAR, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
P68. Cellulite orbitaire révélatrice d’un rétinoblastome
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LABIDI, H. SFINA, J. SAFFAR, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
P69. Les exophtalmies post-traumatiques
W. BEN JALEL, W. HMAIED, B. BEN ACHOUR, N.A. KELLIL, N. KHROUF, M. BELLAAJ,
A. LAHMER, S. SAKKA, L. EL FEKIH
Hôpital des FSI (La Marsa)
P70. Leiomyosarcome de l’orbite : à propos d’un cas et revue de la littérature
H. HAMMAMI, H. FRIKHA, M. MAALEJ
Service de Radiothérapie carcinologique - Institut Salah Azaiz (Tunis)
NEURO OPHTALMOLOGIE
P71. Méningiome et neuropathies optiques
F. HACHICHA, M. BEN ABDALLAH, J. BROUR, R. ABID, M.S. HENI, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P72. Neuropathie optique compressive bilatérale révélant un macroadénome hypophysaire :
A propos de deux cas
F. HACHICHA, A. HAMMAMI, J. BROUR, J. SAYADI, T. SAMMOUDA, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P73. Un germinome sellaire révélé par une neuropathie optique unilatérale
L. KNANI, I. BEN SALAH, M. BETTAIEB, H. CHAKROUN, H. MAHJOUB, M. GHORBEL,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P74. Mélanocytome de la papille compliqué d’une neuropathie optique
Z. CHEBBI, W. BEN HADJ SALAH, A. KALLEL, H. MAHJOUB, L. KNANI, F. KRIFA,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P75. Neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique : à propos de 30 cas
I. ZONE, M. SAKKA, S. KAMMOUN, A. HRIZ, M. OULED SALEK, A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P76. Neuropathie optique ischémique antérieure et diabète : problèmes diagnostiques
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, H. KAOUAL, S. KETTOU, I. ELLEUCH, M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P77. Neuropathie optique ischémique bilatérale révélatrice d’un syndrome primaire des
anti-phospholipides
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, H. SFINA, J. SAFFAR, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
P78. NOIAA chez une patiente traitée par interféron et ribavirine pour une hépatite C
chronique
S. KHOCHTALI, F. GATFAOUI, N. ABROUG, M. CHAABANE, B. JELLITI, S. BEN YAHIA,
M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P79. Pseudo-syndrome de Foster-Kennedy révélant une maladie de Horton : A propos d’un
cas
I. ZONE, R. TURKI, S. BEN AMOR, G. HACHICHA, A. BEN MRAD, A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P80. Neuropathie optique toxique liée aux solvants organiques
M. BEN SALEM, I. LETAIEF, I. AMMOUS, M. BOUKARI, M. KORBI, M. SOKKAH, K. ERRAIES,
R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
P81. Neuropathie optique toxique à l'éthambutol
W. TURKI, A. MARRAKCHI, M. MEKNI, S. KETTOU, H. KAOUAL, I. ELLEUCH, M.A. ELAFRIT
Service d’ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P82. Neuropathie optique toxique : à propos de 9 cas
S. GARGOURI, A. ZAHAF, A. HARIZ, W. BOUACIDA, M. SAKKA, A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P83. Les neuropathies optiques post-traumatiques
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, C. WATHEK, N. ZEREI, R. RANNEN, S. GABSI
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
P84. Neuropathies optiques chez l’enfant
S. MBAREK, R. ATTIA, O. KHARRAT, M.S. HENI, S. ZAOUALI, R. MESSAOUD, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P85. Névrite optique aiguë de l’enfant : à propos d’un cas
S. BEN AMOR, A. ZAHAF, J. MASMOUDI, R. TURKI, A. TRIGUI, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P86. Névrite optique bilatérale chez un sujet jeune
A. CHABBEH, S. KAMMOUN, I. ZONE, M. OUEL SALEK, A.ZAHAF, A. BEN MRAD, D. SELLAMI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P87. Névrite optique dans le cadre d’un ADEM syndrome : à propos de 2 cas
R. KAHLOUN, S. ZINA, N. ABROUG, A. MAHMOUD, B. JELLITI, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P88. Neuropathie optique et orbitopathie thyroïdienne
A. CHEBBI, O. FEKIH, M. BOUZAIENNE, N. BEN ALYA, H. DRIDI, I. CHAKROUN, O. ROMDHANE,
I. MALEK, I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P89. Neuropathie optique héréditaire de Leber (NOHL)
W. TURKI, A. MARRAKCHI, M. MEKNI, H. KAOUAL, I. ELLEUCH, S. KETTOU, N. MALLOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P90. Les neuropathies optiques héréditaires. Profil clinique et pronostique
M.Z. JOUINI, S. YACOUBI, A. KADRI, L. KNANI, H. MAHJOUB, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P91. Atrophie optique bilatérale révélant une HTA sévère
R. KAHLOUN, N. ABROUG, A. MAHMOUD, S. NAJJAR, S. ZAOUALI, R. MESSAOUAD,
M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Fattouma Bourguiba (Monastir)
P92. Hypertension intracrânienne bénigne
A. CHEBBI, O. FEKIH, H. ZGHOLLI, N. BEN ALYA, H. DRIDI, F. DALLALI, O. ROMDHANE, I.
MALEK, I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P93. Hypertension intracrânienne idiopathique : suivi à moyen terme
S. KHOCHTALI, N. ABROUG, M. CHAABÈNE, S. ZINA, S. ATTIA, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
P94. L’hypertension intracrânienne idiopathique. Approche diagnostique et thérapeutique
Z. CHEBBI, S. YACOUBI, A.KADRI, F. KRIFA, L. KNANI, H. MAHJOUB, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P95. Aspects épidémiologiques des paralysies oculomotrices
A. CHEBBI, O. FEKIH, H. ZGHOLLI, N. BEN ALYA, H. DRIDI, O. ROMDHANE, I. MALEK, I. ZGHAL,
H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P96. Paralysie oculomotrice secondaire à un zona ophtalmique : à propos d’une observation
W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, E. BOUAYED, A. KHEDRI, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie - CHU Mohamed Taher Maamouri (Nabeul)
P97. A propos d’un cas de myasthénie révélée par une atteinte du III
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, H. SFINA, J. SAFFAR, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
P98. Intoxication au CO responsable d’une paralysie du VI et d’un œdème papillaire révélant
une poussée de lupus
K. BEN ABDERRAHIM
Service d’Ophtalmologie, hôpital régional de Zarzis
P99. Résultats chirurgicaux de la paralysie oculomotrice du VI post-traumatique
B. BEN ROMDHANE, J BROUR, S. HAMDI, F. HACHICHA, A. HAMMAMI, M. CHEOUR,
A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P100. Claude Bernard Horner douloureux et dissection de la carotide interne
A. CHEBBI, O. FEKIH, N. BEN ALYA, H. ZGHOLLI, H. DRIDI, O. ROMDHANE, I. MALEK, I. ZGHAL,
H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P101. Syndrome d'Adie : à propos d’un cas
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LABIDI, J. SAFFAR, H. SFINA, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
P102. Morning glory syndrome: aspects clinique et pronostique
H. CHAKROUN, L. KNANI, A. MAHJOUB, F. KRIFA, S. YACOUBI, M. GHORBEL,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P103. Drusen de la papille : corrélation structure-fonction
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, H. KAOUAL, S. KETTOU, I. ELLEUCH, N. MALOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P104. Nystagmus révélant un gliome du nerf optique : A propos d’une observation
I. ZONE, A. CHEBBAH, S. KAMMOUN, R. TURKI, A. ENNOURI, A. MAHJOUB, A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
EXPLORATIONS
P105. Mesure de l’épaisseur cornéenne centrale chez les myopes forts par SD-OCT : à propos
de 50 yeux
N. CHAKER, F. MGHAIETH, F. KORT, A. CHOKR, R. MAAMOURI, A. HSAIRI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P106. Etude de l’épaisseur maculaire moyenne et sa corrélation avec la fonction visuelle: à
propos de 112 yeux myopes forts
N. CHAKER, R. BOURAOUI, F. KORT, M. BEN ABDALLAH, S. HEDAYA, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P107. Apport de la SD-OCT dans l’étude de la maculopathie tractionnelle au cours de la
myopie forte
N. CHAKER, F. MGHAIETH, R. BOURAOUI, M. BOULADI, H. SFINA, R. MAAMOURI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P108. Epaisseur choroïdienne péripapillaire au SD -OCT dans la myopie forte
A. CHEBIL, R. MAAMOURI, R. BOURAOUI, M. BEN ABDALLAH, A. CHOKER, F. MGHAIETH,
L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P109. Intérêt de la SD-OCT dans le syndrome de « macula bombée » chez le myope fort
N. CHAKER, M. OUEDERNI, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH , L. LARGUECH, A. CHOKR, I. MRAD,
L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P110. Etude SD-OCT de la choroïde et de la neurorétine dans le glaucome du myope fort
N. CHAKER, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, F. KORT, A. CHOKR, M. OUEDERNI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P111. Epaisseur rétinienne et choroïdienne maculaire après chirurgie de cataracte
A. CHEBIL, A. HSAIRE, R. BOURAOUI, F. KORT, J. SAFFAR, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P112. Aspect en OCT des œdèmes maculaires après chirurgie de décollement de rétine
R. BOURAOUI, N. CHAKER, M. BOULADI, J. SAFFAR, S. HEDAYA, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P113. Persistance du liquide sous rétinien à l’OCT après chirurgie du décollement de rétine
rhegmatogène chez les myopes forts
A. CHEBIL, N. CHAKER, M. MEKNI, H. LAJMI, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P114. Corrélations SD-OCT et autofluorescence dans la rétinopathie pigmentaire
A. CHEBIL, M. BEN ABDALLAH, L. LARGUECHE, M. OUEDERNI, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P115. Apport de l’OCT et l’autofluorescence dans la dystrophie maculaire de la Caroline du
Nord
A. CHEBIL, R. MAAMOURI, L. LARGUECHE, F. KORT, M. OUEDERNI, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P116. Aspects en SD-OCT des pattern-dystrophies
L. LARGUECHE, A. HASSAIRI, F. KORT, R. BOURAOUI, E. REGUAI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P117. Aspect en SD-OCT des dystrophies progressives des cônes
L. LARGUECHE, R. MAAMOURI, A. CHEBIL, N. CHAKER, I. MRAD, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P118. Auto fluorescence et Maladie de Best
L. LARGUECHE, A. CHOKER, R. BOURAOUI, A. CHEBIL, M. OUEDERNI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P119. Aspects en SD-OCT du Rétinoschisis lié à X
L. LARGUECHE, M. BEN ABDALLAH, A. CHEBIL, F. KORT, M. MEKNI, J. SAFAR, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P120. Autofluorescence dans la maladie de Stargardt
L. LARGUECHE, H. CHARFI, M. BOULEDI, N. CHAKER, S. HIDAYA, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P121. Intérêt de l’étude des points hyperréflectifs détectés à la tomographie en cohérence
optique au cours de la DMLA
R. BOURAOUI, A. CHEBIL, M. BOULADI, S. HIDAYA, R. MAAMOURI, I. BEN SLIMENE, F.
MGHAIETH, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P122. Apport de l’OCT dans la DMLA exsudative
S. BEN AMOR, A. HARIZ, I. ZONE, G. HACHICHA, A. CHABBEH, A. ENNOURI, D. SELLAMI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
P123. Autofluorescence dans les stries angioides
F. KORT, R. BOURAOUI, L. LARGUECHE, L. JEDIDI, A. KHALLOULI, A. CHOKER, L. EL MATRI
Institut Hedi Rais d’ophtalmologie de Tunis (service B)
P124. Apport de l’imagerie dans le diagnostic et l’évaluation du pronostic des occlusions
veinulaires maculaires
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, I. ELLEUCH, S. KETTOU, H. KAOUAL, N. MALLOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
P125. Echographie oculaire : intérêts et limites dans le diagnostic des corps étrangers
intraoculaires post-traumatiques. A propos de deux observations
W. ZBIBA, A. BABA, S.HIDAYA, H. LAABIDI, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie - CHU Mohamed Taher Maamouri (Nabeul)
DIVERS
P126. Allergie aux collyres mydriatiques et DRESS syndrome
S. HAMDI, J. BROUR, F. HACHICHA, B. BEN ROMDHANE, N. DHOUIB, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P127. Iridoschisis, une forme particulière d’atrophie irienne
F. HACHICHA, A. ZAHAF, J. BROUR, H. RAYHANE, M.S. HENI, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P128. Association fibres à myéline, myopie forte et amblyopie
J. BROUR, S. HAMDI, F. HACHICHA, B. BEN ROMDHANE, T. SAMMOUDA, M. CHEOUR,
A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
P129. Persistance de cristaux de triamcinolone après injection intra vitréenne :
hyaloidopathie crystalline antérieure bénigne
I. AMMOUS, I. LETAIF, M. BOUKARI, M. MEKNI, L. TOUNSI, A. MASMOUDI, R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
P130. Manifestations ophtalmologiques de la sclérodermie généralisée
CH. WATHEK, R. MAAMOURI, A. KHALLOULI, A. MAALEJ, H. SASSI, M.F. NAFAA, N. ZERAI,
M. SAKKA, R. RANNEN
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
P131. La myasthénie oculaire : pièges cliniques
A. CHEBBI, O. FEKIH, N. BEN ALYA, H. ZGHOLLI, H. DRIDI, S. FEKIH, O. ROMDHANE, I. MALEK,
I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis (Service A)
P132. Les manifestations ophtalmologiques des urgences cérébro-vasculaires
A. CHEBBI, O. FEKIH, N. BEN ALYA, H. ZGHOLLI, H. DRIDI, O. ROMDHANE, I. MALEK, I. ZGHAL,
H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P133. Syndrome de Brown compliquant une ethmoïdite
A. CHEBBI, O. FEKIH, H. ZGHOLLI, N. BEN ALYA, H. DRIDI, F. DALLALI, O. ROMDHANE, I.
MALEK, I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
P134. Luxation sous-conjonctivale d'un cristallin mimant une tumeur du limbe. A propos
d'une observation
A. HASSAIRI, S. HIDAYA, R. LIMAIEM, A. CHEBIL, R. BHIRI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P135. Signes ophtalmologiques de la maladie de Von Recklinghausen. A propos de 3
observations
I. MRAD, A. CHOKER, R. LIMAIEM, A. CHEBIL, H. SFINA, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
P136. Effusion uvéale spontanée au cours d’une microphtalmie : A propos de deux cas
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
P137. La nanophtalmie : à propos d’une famille
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, J. SAFFAR, H. SFINA, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
P138. L’intubation bicanaliculo nasale après échec du sondage dans les dacryocystites
chroniques de l’enfant
H. BEDOUI, H. MAHJOUB, S. GHAFFARI, L. KNANI, W. BEN HADJ SALAH, F. KRIFA,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P139. HLA B27 et uvéite intermédiaire avec neurorétinite : à propos d’un cas
K. BEN ABDERRAHIM
Service d’Ophtalmologie - Hôpital régional de Zarzis
P140. Opacification cristallinienne et rupture zonulaire après iridotomie périphérique au
laser Nd-YAG
H. GHRIBI, I. LETAIEF, I. AMMOUS, M. BOUKARI, T. SAMMOUDA, M. SOKKAH,
I. MILI BOUSSEN, O. BELTAIEF, R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
P141. Syndrome de Stilling Duane associé à un syndrome de Goldenhar
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
P142. Comportements à risque des porteurs de lentilles de contact. Etude épidémiologique à
propos de 100 cas
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
RESUMES ABSTRACTS
(E-POSTERS)
P1. Abcès de cornée graves : Signes d’orientation étiologique
Signes d'orientation étiologique des abcès de cornée
F. HACHICHA, C. HAMDI, A. CHEBBI, H. RAYHANE, J. BROUR, M. CHEOUR, A. KRAÏEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction : Les abcès de cornée représentent la première cause de cécité cornéenne.
Leur diagnostic est avant tout microbiologique. Le but de notre étude est de déterminer les
signes d’orientation étiologique des abcès de cornée en fonction des aspects cliniques et des
facteurs de risque oculaires et généraux.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 123 patients
hospitalisés pour abcès cornéen grave, sur une période de 10 ans de 2001 à 2010. Tous les
patients ont bénéficié d’un prélèvement microbiologique puis d’un traitement local
probabiliste à base de collyres fortifiés, plus ou moins associé à une antibiothérapie générale
et/ou un traitement chirurgical, en fonction des aspects cliniques et des facteurs de risque
oculaires et/ou généraux. Le traitement a été adapté secondairement aux résultats des
prélèvements microbiologiques.
Résultats : Nous avons isolé 3 groupes de germes : les cocci gram+ (CG+) dans 71,2% des cas,
les bacilles gram négatif (BGN) dans 23,7% des cas et les abcès mycosiques dans 5% des cas.
Les CG+ étaient incriminés dans 74,2% des pathologies de surface oculaire, 76,9% des
traumatismes, 83,3% de la chirurgie du segment antérieur et 68,7% des cas
d’immunodépression. Les BGN et essentiellement le Pseudomonas Aeruginosa étaient
incriminés dans 90% des porteurs de lentille de contact.
Discussion-Conclusion : Les aspects cliniques, le terrain et les facteurs de risque oculaire et
généraux sont d’autant de signes d’orientation étiologique qui permettent d’instaurer une
antibiothérapie probabiliste dans les kératites infectieuses sans critères de gravité.
Cependant, l'observation clinique ne peut en aucun cas remplacer le diagnostic
microbiologique pour deux raisons : la plupart des signes cliniques sont peu spécifiques et
certaines kératites sont pluri-bactériennes. Le diagnostic microbiologique est donc
indispensable, surtout en cas de kératite sévère. En effet, certaines études ont démontré
que l'intuition sur le germe causal était correcte dans seulement 42% des cas et toute erreur
dans la prise en charge thérapeutique peut être lourde de conséquence.
P2. Kératites amibiennes : quand faut-il y penser ?
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, S. KETTOU, I. ELLEUCH, H. KAOUAL, N. MALLOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
But : Etudier les particularités cliniques et les facteurs de risques de survenue des kératites
amibiennes.
Matériel et méthodes : Nous avons colligés neuf cas de kératites amibiennes sur une
période de 4 ans dont 2 atteintes bilatérales sur lentilles cosmétiques. Tous les patients ont
bénéficié d’un examen ophtalmologique minutieux avec confirmation diagnostique
biologique dans tous les cas.
Résultats : Huit patients était âgés entre 19 et 32ans, tous porteurs de lentilles de contacts
(LC), cosmétiques dans 2 cas. Le motif de consultation était une hyperhémie conjonctivale,
larmoiement intense, photophobie. Un Blépharospasme et une douleur oculaire intense a
été noté chez 2 patients. Des conditions de mauvaise hygiène et de mauvais entretien des LC
ont été rapporté dans tous les cas avec notion de port nocturne continu pendant 3jours chez
une patiente.
Le 9ème cas est celui d’une kératite amibienne stromale survenue chez un patient
diabétique, âgé de 72 ans, à J15 post opératoire de cataracte, après avoir arrêté tout son
traitement ophtalmologique et de son diabète.
Discussion : Une infection amibienne doit être évoquée chez tout porteur de LC, en cas
d’exposition à une eau souillée ou à de la terre et dans les conditions de mauvaises hygiène
surtout chez le diabétique. L’atteinte est généralement unilatérale. La symptomatologie
fonctionnelle est souvent importante, contrastant avec la pauvreté de l’examen clinique.
Deux stades évolutifs sont décrits dans la kératite amibienne :
La kératite amibienne superficielle, ou épithéliale, caractérisé par un polymorphisme
élevé et absence de spécificité sujette à de grande partie les retards diagnostiques
fréquemment observés. Il n’existe en effet qu’un seul signe pathognomonique : la
kératonévrite radiaire.
La kératite amibienne profonde, ou stromale : particulièrement sous forme
d’infiltrat(s) localisé(s) ou diffus, un anneau immunitaire, accompagnés d’une réaction
inflammatoire importante et d’un vaste ulcère épithélial avec le risque de complications
graves pouvant engager le pronostic visuel.
Conclusion : Les kératites amibiennes, dont le facteur de risque principal est le port de
lentilles de contact, constituent une pathologie rare mais grave, engageant le pronostic
visuel de patients souvent jeunes et mal informés. Un diagnostic précoce et un traitement
rapide et adapté au moindre signe d’appel est le meilleur garant de préservation de la
fonction visuelle.
P3. Prise en charge de la kératite amibienne. A propos de 2 cas
A. BABA, W. ZBIBA, E. BOUAYED, H. LAABIDI, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie - CHU Mohamed Taher Maamouri (Nabeul)
Introduction : La kératite amibienne est une atteinte cornéenne rare et grave engageant le
pronostic visuel. La précocité de la prise en charge des kératites amibiennes conditionne le
pronostic visuel final.
Observation :
Observation n°1 :
Il s’agit d’un patient âgé de 63 ans, sans antécédents généraux particuliers qui a bénéficié
d’une cure de ptérygion de l’œil gauche comportant une excision avec mise en place d’une
lentille thérapeutique. Le patient consultait à J3 postopératoire pour rougeur et douleur très
intense de l’œil opéré. L’examen retrouvait une acuité visuelle à 1/20, un cercle
périkératique, et un abcès cornéen sous forme d'un infiltrat périlimbique localisé entouré
d'un anneau immunitaire et accompagné ulcère épithélial prenant la fluorescéine. Devant la
symptomatologie hyperalgique, la notion de port de lentille de contact et l’aspect
biomicroscopique, le diagnostic de kératite amibienne stromale a été posé. Le patient a
bénéficié d’un traitement par voie locale associant un biguanide et un diamidine aromatique
à la dose d’une goutte toutes les heures avec dégression progressive et un traitement par
voie générale à base de Fluconazole à la dose de 400 mg/j. La durée du traitement était de
25 jours. L’évolution était favorable marquée par la cicatrisation de l’ulcération cornéenne et
la diminution de la taille de l’infiltration stromale. La douleur oculaire a disparu
secondairement 15 jours après le début du traitement.
Observation n°2 :
Il s'agit d'une patiente âgée de 15 ans, sans antécédents pathologiques notables. Après avoir
porté, pendant 30 min, les lentilles de couleur de sa copine, la patiente a présenté des
douleurs oculaires très importantes associées à une photophobie et à un larmoiement.
L'examen biomicroscopique retrouvait, aux niveaux des deux yeux, une acuité visuelle à
compte les doigts à 3m, une hyperhémie conjonctivale diffuse avec cercle périkératique, et
une ulcération cornéenne diffuse prenant la fluorescéine et s’étendant à l'ensemble de la
cornée. La chambre antérieure était calme et profonde, le tonus oculaire normal et le réflexe
photomoteur positif aux niveaux des deux yeux. Devant la notion de port de lentille de
contact, la symptomatologie hyperalgique et l’aspect biomicroscopique, on a posé le
diagnostic de kératite amibienne superficielle. La conduite à tenir était d’associer un collyre
biguanide (vitabact) et diamidine (désomédine) à la dose d’une goutte horaire et des larmes
artificielles. Le controle après 48 heures notait une cicatrisation partielle de l’ulcération au
niveau des 2 yeux avec persistance d’une kératite ponctué superficielle au niveau de l’œil
droit et d’une ulcération centrale au niveau de l’œil gauche. Après 3 jours de traitement,
l’acuité visuelle remontait à 10/10 au niveau des deux yeux. L’évolution a été, alors,
marquée par la disparition des douleurs et de la photophobie et par la cicatrisation complète
de l’ulcère cornéen.
Conclusion : Les kératites amibiennes résultent de l’infestation cornéenne par des
protozoaires libres du genre Acanthamoeba à tropisme nerveux. Les lentilles souples sont les
plus pourvoyeuses de kératites stromales amibiennes graves. Le seul aspect clinique
évocateur est l’infiltrat annulaire autour d’un défect épithélial comme nous le montrons
dans cette observation. Le traitement est basé sur les antiseptiques cationiques et les
dérivées des Diamidines. Cette affection peut être évitée par un comportement plus
rigoureux des porteurs de lentilles.
P4. Abcès de cornée chez les porteurs de lentilles de contact
S. KHOCHTALI, N. BEN ABDESSLEM, G. EL HENI, O. KHARRAT, B. JELLITI, S. BEN YAHIA,
M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
Introduction : Les abcès de cornée son graves, avec des séquelles visuelles parfois
invalidantes. Le but de notre travail est de définir les caractères épidémiologiques, cliniques,
microbiologiques et thérapeutiques des abcès de cornée chez les porteurs de lentilles de
contact (LC).
Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective sur 27 patients porteurs de LC,
qui ont été hospitalisés au service d'ophtalmologie CHU Fattouma Bourguiba de Monastir
entre janvier 2006 et juin 2013 pour abcès de cornée.
Résultats : L'âge moyen de nos patients était de 26 ans avec un sexe ratio F/H de 3.5.Les LC
étaient portées à but optique dans 74,1% des cas et à but cosmétique dans 22,2% des cas. Le
délai moyen de consultation était de 13 jours. L'acuité visuelle (AV) initiale moyenne était
de 1/50 (CLD à 1m).L’abcès de cornée était de siège central dans 63% des cas. Un hypopion
était associé dans 33, 3% des cas. Tous les patients ont bénéficié d'un prélèvement
microbiologique par grattage cornéen. Le résultat était positif dans 66,7% des cas des cas. Ce
résultat montrait une atteinte polymicrobienne dans un tiers des cas. Les bacilles gram
négatif étaient retrouvés dans 100% des prélèvements positifs (en première position
pseudomonas aerugenosa). Les cocci gram positif étaient présentes dans 38,8% des cas
(Staphylocoques). Des kystes d'amibes libres ont été retrouvés dans 16,6% des cas, et des
filaments mycéliens dans 11,1% des cas. La guérison était progressive sous un traitement
antibiotique local et général adapté. L'AV finale moyenne de nos patients était de 1,6/10,
avec un recul allait de 1 mois à 1 an (moyenne : 2,5 mois). Aucun patient n’a eu de
kératoplastie.
Conclusion : Les abcès de cornée liés au port de LC touchent des patients jeunes,
essentiellement des femmes. Les germes les plus incriminés sont des bacilles Gram négatif.
Le pronostic visuel est réservé.
P5. La prise en charge thérapeutique des abcès mycosiques : A propos de 17 cas
A. KADRI, M. GHORBEL, Z. JOUINI, W. BEN HADJ SALAH, L. KNANI, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
Introduction : La Kératomycose est une affection grave et cécitante. Le diagnostic est
souvent tardif. Le Pronostic est mauvais et reste conditionné par une prise en charge
thérapeutique précoce et adéquate.
Objectifs : Etudier les éléments du diagnostic et préciser notre attitude thérapeutique et le
résultat du traitement en fonction des différents paramètres relevés et déterminer les
éléments du pronostic à propos d’une série de 17 cas.
Matériels et méthodes : Étude rétrospective ayant portée sur 17 yeux de 17 patients suivis
et traités et traités pour kératomycose dans le service d’ophtalmologie du CHU Farhat
Hached de Sousse entre 2007 et 2014. Notre diagnostic a reposé sur le résultat du
prélèvement et des éléments de présomption clinique tel que l’agent causal, les signes
fonctionnels, l’aspect clinique et la résistance à un traitement antibiotique ou un traitement
antiviral bien conduit. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet
avec mesure de l’acuité visuelle (AV), et surtout un examen de l’abcès, son aspect et son
étendue dans les couches cornéennes, la présence d’une inflammation du segment
antérieur. Des Prélèvements cornéens ont été effectués pour 15 patients. Sur 17 patients,
13 ont reçu une antibiothérapie générale associée au kétoconazole orale et locale. Quatre
patients ont reçu le kétoconazole par voie locale et orale seulement. Durée moyenne du
traitement antimycosique était de 1 mois.
Résultats : Amélioration de l’Acuité visuelle avec cicatrisation complète : 8 yeux (47,05%),
stabilisation de l’Acuité visuelle avec cicatrisation plus lente : 7 yeux (41,1%) et perforation
cornéenne : 2 yeux (11,7%).
Discussion : Le traitement d’une kératomycose repose initialement sur la présomption
clinique et l’examen direct, il sera adapté secondairement en fonction du résultat de la
culture et de l’antifongiogramme. On se heurte souvent à deux problèmes, le diagnostic du
laboratoire est souvent trop tardif et souvent négatif et certains antifongiques ne sont pas
toujours disponibles et d’autres sont toxiques et mal tolérés. Le traitement médical doit être
maintenu durant 6 à 12 semaines et sera poursuivi au moins 15 jours après la cicatrisation.
Dans notre série une bonne évolution avec amélioration de l’acuité visuelle et cicatrisation
progressive était vue pour 47,05% des patients. Une perforation cornéenne était signalée
dans 2 cas (11,7%). Une kératoplastie a été réalisée à chaud. On a eu une restitution
anatomique et fonctionnelle dans un cas. Dans l’autre cas, il y a eu récidive de la
kératomycose sur le greffon à cause du terrain
Conclusion : La kératomycose est une pathologie grave, c’est une urgence diagnostique et
thérapeutique dont la prévention reste essentielle pour éviter des cas de pertes
anatomique et fonctionnelle de l’œil.
P6. Les kératomycoses : aspects épidémiologiques et cliniques : à propos de 10 cas
S. GARGOURI, G. HACHICHA, M. SAKKA, A. ENNOURI, J. MASMOUDI, M. OUELD SALECK,
D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Buts : Étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives des kératites
fongiques.
Patients et méthodes : Étude rétrospective concernant les patients atteints de
kératomycose hospitalisés dans le Service d’Ophtalmologie du CHU H Bourguiba de Sfax
entre janvier 2011 et Février 2014. Tous les patients ont bénéficié d’un examen
ophtalmologique complet et de prélèvements cornéens.
Résultats : 10 cas de kératites fongiques étaient étudiés. Une prédominance masculine était
notée (70%). Les principaux facteurs de risque trouvés étaient les traumatismes cornéens
(60%), les pathologies oculaires préexistantes (20%), la corticothérapie topique (10%), et les
pathologies systémiques (10%). Le délai moyen entre les premiers signes et le diagnostic de
mycose était de 15 jours. L’acuité visuelle (AV) initiale moyenne était de 1/20. Un ulcère
cornéen était retrouvé dans 30% des cas, un infiltrat inflammatoire stromal dans 100% des
cas, une réaction inflammatoire de la chambre antérieure avec ou sans hypopion dans 30%
des cas, des microabcès satellites dans 20% des cas et un anneau immunitaire dans 10% des
cas. La culture était positive dans 50% des cas. Les germes les plus fréquemment isolés
étaient le Fusarium (50%), l’Aspergillus (30%), et le Candida albicans (20%). Tous les patients
avaient reçu un traitement antifongique local. Un traitement chirurgical était pratiqué dans
3 yeux. Une amélioration anatomique et fonctionnelle était notée dans 40% des cas. L’AV
finale était inférieure à 1/10 dans 60% des cas.
Conclusion : Les kératites fongiques représentent une affection grave dont le pronostic est le
plus souvent péjoratif. Elles touchent le plus souvent des sujets de sexe masculin. Le
principal facteur de risque est constitué par les traumatismes cornéens. Les germes le plus
souvent incriminés sont les filaments. Des mesures préventives ainsi qu’une prise en charge
précoce et adaptée permettent d’améliorer le pronostic visuel.
P7. Les abcès graves de la cornée : difficultés diagnostiques et thérapeutiques
G. HACHICHA, S. KAMMOUN, S. BEN AMOR, A. ZAHAF, M. OUEL SALEK, R. TURKI,
D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Les abcès de cornée sont l’une des principales causes de cécité cornéenne. Cette pathologie
grave de pronostic réservé est redoutable en raison de la difficulté de son diagnostic
étiologique et de sa prise en charge thérapeutique. Nous avons mené une étude
rétrospective au sein du service d’Ophtalmologie du CHU Habib Bourguiba du Sfax des
patients hospitalisés pour abcès cornéen grave. Tous les patients ont eu un examen
ophtalmologique complet et un prélèvement microbiologique. Le traitement était instauré
dès que le diagnostic positif était porté et les prélèvements microbiologiques réalisés. Le
traitement initial comprenait une association synergique active sur les germes Gram+ et
Gram–, adapté ensuite aux résultats de l’analyse microbiologique. Les principaux facteurs
de risque locaux étaient les pathologies de surface oculaire et le traumatisme cornéen. Les
prélèvements cornéens étaient positifs dans 53% avec une prédominance des Gram+.
L’évolution sous traitement était favorable dans la majorité des cas au prix de quelques
séquelles. L’échec d’un traitement médical bien conduit a imposé le recours à la chirurgie.
Les abcès de cornée sont une pathologie grave. Une prise en charge thérapeutique urgente
et guidée par le diagnostic microbiologique est un facteur déterminant pour le pronostic
visuel. La prévention demeure le traitement le plus efficace.
P8. Abcès de cornée après chirurgie réfractive
W. AMMARI, M.S. HENI, O. HAJ TAHER, J. NEMRIA, B. JELLITI, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
Introduction : Nous rapportons trois cas d’abcès de cornée survenus dans les suites d’une
chirurgie réfractive par LASIK.
Observations : Il s’agit de 3 patientes âgées entre 28 et 32 ans, qui ont présenté un œil
rouge et douloureux après LASIK, avec des délais de 1 semaine, 3 semaines et 5 mois
respectivement. L’AV dans l’œil atteint était comprise entre 1/20 et 5/10. Les abcès de
cornée avaient des présentations variables. Le prélèvement par grattage cornéen a retrouvé
un candida dans un cas et un streptocoque dans un cas. Un lavage sous le capot cornéen,
par des antibiotiques a été effectué chez deux patientes. L’AV finale était de 9/10 dans 2
cas.
Conclusions : Les kératites infectieuses post-LASIK sont une complication rare, avec une
incidence de 0.16 à 1.6%. Les germes incriminés dépendent du délai d’apparition de l’abcès
après LASIK. Après avoir effectué les prélèvements microbiologiques, un traitement
probabiliste doit être instauré rapidement pour améliorer le pronostic visuel.
P9. Kératites disciformes : aspect clinique et prise en charge. A propos de 10 cas
S. GARGOURI, DH. AMMOUS, A. HRIZ, O. KHARRAT, I. ZONE, A. MAHJOUB, W. BOUASSIDA,
A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
But : Etudier l’aspect clinique, étiologique et thérapeutique des kératites disciformes.
Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective chez 10 patients (10 yeux). Les
patients ont été examinés et suivis au service d’ophtalmologie de l’Hôpital Universitaire
Habib Bourguiba de Sfax entre septembre 2011 et septembre 2013. Tous nos patients ont
bénéficié d’un examen ophtalmologique minutieux. Un bilan inflammatoire et infectieux
(NFS, VS, CRP, TPHA/VDRL, IDR à la tuberculine, RBK dans les crachats et les urines,
radiographie du thorax, AAN, FR) a été réalisé chez 2 patients.
Résultats : 8 patients (8 yeux) ont présenté une kératite disciforme d’origine présumée
herpétique devant la notion d’épisodes antérieurs de rougeur et de douleur oculaire, la
présence d’une taie cornéenne et/ou d’une atrophie irienne sectorielle et l’hypo-esthésie
cornéenne. Deux patients (2 yeux) ont présenté une kératite disciforme étiquetée
idiopathique devant la négativité du bilan inflammatoire et infectieux et l’absence de signe
évoquant l’origine herpétique. Une bonne évolution a été noté chez tous les patients sous
corticothérapie topique (ou corticothérapie PO à la dose de 0.5mg /kg/jour si atteinte
épithéliale associée) associée à un traitement anti viral dans le cas d’une origine herpétique
présumée (Aciclovir PO ou IV ou topique, Valaciclovir PO, Ganciclovir topique).
Conclusion : La kératite disciforme est une réponse immunitaire inflammatoire non
ulcérante et non suppurative de la cornée dont l’étiologie reste largement prédominé par
l’herpès. Le pronostic est généralement bon sous corticothérapie topique associé à un
traitement anti viral PO. Il faut garder à l’esprit les autres causes de kératites disciforme à
savoir infectieuses autres que l’herpès et systémiques.
P10. Kérato-uvéites herpétiques : aspects cliniques, thérapeutiques et pronostiques
M. BOULADI, M. MEKNI, I. MRAD, R. BOURAOUI, L. LARGUECHE, R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : étudier les caractéristiques cliniques, thérapeutiques et pronostiques des kérato-
uvéites herpétiques.
Patients et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 48 yeux de 48 patients
examinés entre Janvier 2009 et Janvier 2014 et présentant une kérato-uvéite herpétique.
Tous les patients ont eu un examen ophtalmologique complet.
Résultats : l’atteinte cornéenne était active dans 36 yeux, elle était à type de kératite
ponctuée superficielle dans 6 yeux, de kératite dendritique dans 4 yeux, de kératite stromale
dans 16 yeux et d’endothélite dans 10 yeux. L’uvéite était antérieure et granulomateuse
dans tous les cas, elle était associée à une élévation de la PIO dans 24 yeux, une atrophie de
l’iris dans 15 yeux, des synéchies irido-cristalliniennes dans 18 yeux, un hypopion dans 3
yeux et un hyphéma dans 2 yeux. Aucun œil ne présentait de complication postérieure. Le
traitement a consisté dans tous les cas en une association d’aciclovir par voie systémique
associé à des corticoïdes topiques, des mydriatiques et des hypotonisants en cas
d’hypertonie oculaire associée. Dans les cas récidivants, un traitement antiviral à dose
prophylactique a été instauré (10 yeux). L’acuité visuelle finale était inférieure à 1/10 dans
12 yeux en rapport avec une cicatrice cornéenne centrale ou avec une cataracte.
Conclusion : les kérato-uvéites herpétiques représentent une pathologie récidivante et
potentiellement cécitante par les complications principalement à type de cicatrice
cornéenne, de cataracte et de glaucome pouvant menacer le pronostic visuel. Le diagnostic
positif est principalement clinique. Le traitement est complexe et nécessite un équilibre
entre les antiviraux et les corticoïdes. Le recours à un traitement antiviral préventif peut être
nécessaire pour prévenir les récidives.
P11. Ulcère cornéen à hypopion : Manifestation atypique de zona ophtalmique : A propos
d’un cas
I. AMMOUS, M. BEN SALEM, I. LETAIEF, M. BOUKARI, L. JALLALI, K. ERRAIES, R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
Introduction : Le zona ophtalmique correspond à l’atteinte de la division ophtalmique du
trijumeau (V1) lors de la réactivation du VZV resté latent dans le ganglion de Gasser. Il se
manifeste typiquement par une atteinte unilatérale à type d’éruption cutanée vésiculaire
située dans le dermatome dépendant de ce nerf associé ou non à une atteinte oculaire.
L’atteinte cornéenne au cours du zona ophtalmique représente une complication fréquente
et grave dont l’atteinte la plus fréquente est la kératite ponctuée superficielle et pseudo-
dendritique. Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 72 ans, diabétique, sous
corticothérapie par voie générale, qui présente un zona ophtalmique compliqué d’un ulcère
à hypopion.
Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 72 ans, qui consulte pour un œil rouge et
douloureux avec baisse d’acuité visuelle de l’œil gauche depuis quelques jours. Il rapporte
l’apparition d’une éruption cutanée de l’hémiface gauche précédant les signes fonctionnels
oculaires de deux jours. A l’interrogatoire, il existait un diabète insulinodépendant depuis 25
ans mal équilibré, un rhumatisme inflammatoire chronique pour lequel il prenait 10 mg/j de
Prednisone. Sur le plan ophtalmologique, il était suivi depuis 8 ans pour une kératopathie
bulleuse de l’œil gauche secondaire à une chirurgie d’extraction extracapsulaire de cataracte
compliquée. A l’examen ophtalmologique, il existait un ulcère cornéen paracentral de 3x4
mm avec hypopion. L’examen de la face révélait des lésions cutanéo-muqueuses
systématisées à l’hémiface gauche, faisant fortement évoquer un zona ophtalmique. Le
patient a été mis sous Acyclovir par voie intraveineuse. L’évolution était favorable sur tous
les plans, ophtalmologique et dermatologique.
Conclusion : Chez le sujet âgé diabétique immunodéprimé la survenue de manifestations
cornéennes atypique et sévère associé à des lésions cutanéo-muqueuses systématisées
doivent faire évoquer un zona ophtalmique, et démarrer le traitement médical spécifique en
urgence.
P12. Kératite de Thygeson. A propos d'une observation
R. MAAMOURI, R. LIMAIEM, A. CHOKER, A. CHEBIL, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : La kératite ponctuée de Thygeson est une atteinte cornéenne épithéliale
isolée, le diagnostic se fait sur les données de l’histoire clinique, de l’examen et de la
réponse au traitement
Observation : Nous rapportons le cas d’une jeune patiente âgée de 30 ans sans antécédents
particuliers qui s est présenté pour gêne oculaire bilatérale et asymétrique évoluant depuis
deux mois. L’examen ophtalmologique a montré la présence d une kératite ponctuée
superficielle bilatérale avec une altération qualitative du film lacrymal et une acuité visuelle
normale. L’évolution sous traitement lubrifiant a été marquée par la persistance de la
kératite dont le siège était variable d’un examen à l’autre. Sous traitement corticoïde par
voie topique, la kératite a régressé.
Discussion- conclusion : Les symptômes sont généralement minimes, typiquement on note
la présence de lésions superficielles épithéliales en relief. La cause est inconnue mais une
cause virale voire des mécanismes immunitaires ont été suggérées. La kératite s’améliore
généralement avec de faibles doses de corticoïdes topiques. Elle reste par ailleurs un
diagnostic d’élimination.
P13. Invasions épithéliales post LASIK : approche diagnostique et thérapeutique
W. TURKI, A. MARRAKCHI, M. MEKNI, H. KAOUAL, I. ELLEUCH, S. KETTOU, N. MALLOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
Introduction : L’invasion épithéliale (IE) de l‘interface est caractérisée par la présence de
cellules épithéliales de la cornée dans l’interface capot cornéen / stroma cornéen après
chirurgie réfractive Lasik. But : rapporter 2 cas d’IE post Lasik, d’en étudier leur profil
clinique, évolutif et d’en déduire une conduite thérapeutique adapté selon une revue de la
littérature.
Présentation de cas : Deux patientes âgées respectivement de 24 et de 27ans, ayant
bénéficié de traitement par Lasik pour myopie simple avec découpe primaire de la cornée et
soulèvement manuel du flap cornéen, consultent quelques semaines après pour gène
visuelle et sensation de corps étranger. L’examen biomicroscopique révèle un ilôt épithélial
localisé avec coloration par la fluorescéine du bord du volet dans un cas. Les patientes ont
bénéficié d’un traitement symptomatique entrainant la disparition de la symptomatologie
chez une patiente et une prolifération avec extension en surface et en volume de l’IE créant
un astigmatisme irrégulier indiquant le soulèvement du capot cornéen et le lavage épithélial
et permettant une régularisation de l’astigmatisme qui s’est ensuite stabilisé, avec
amélioration de la topographie cornéenne. Aucun n’a récidivé à 6 mois.
Discussion : Les cellules superficielles de la cornée (épithélium cornéen) peuvent s’insinuer
entre la lamelle cornéenne de surface et la cornée traitée par le laser. Cette cicatrisation
anormale peut être responsable de la formation d’opacité et d’astigmatisme irrégulier. Elle
peut nécessiter une intervention afin de nettoyer l’interface située entre les deux foyers. Un
traitement au laser Yag est actuellement indiqué en première intention en dehors des IE
centrales empiétant sur l’aire pupillaire. L’IE est plus fréquente après reprise chirurgicale
(5,6% à 32%) ; Détectée dans 78% des cas le premier mois. Taux de récurrence : 44%. Ces
problèmes semblent moins fréquents avec le laser femtoseconde (Intralasik).
Conclusion : Les complications post LASIK restent la hantise de tout ophtalmologiste. Une
technique rigoureuse avec respect des contrindications et l’apport récent du Laser
femtoseconde restent le meilleur garant d’un meilleur pronostic visuel chez ces patients.
P14. L’invasion épithéliale : nouveautés thérapeutiques
S. KAMMOUN, R. TURKI, W. BOUASSIDA, A. HARIZ, A. CHABBEH, G. HACHICHA, A. TRIGUI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
L’ incidence de l’invasion épithéliale après Lasik a beaucoup régressé depuis l’utilisation du
laser femtoseconde du fait de la meilleure congruence du volet et de l’angle de découpe
permis par ce laser, permettant ainsi une moindre migration des cellules épithéliales de la
berge réceptrice vers l’interface. Le traitement de cette invasion épithéliale se base
généralement sur les moyens classiques tel que le soulèvement limité et prudent du volet
suivi d’un pelage soigneux du stroma et de la face postérieure du volet. Les invasions
épithéliales récidivantes sont plus difficiles à traiter. L’utilisation du laser Nd:Yag est une
nouvelle technique permettant une alternative thérapeutique de cette invasion épithéliale.
Elle parait légère et efficace sans besoin de resoulever le volet. Elle est d’autant plus
efficace qu’elle est entreprise tôt, dans les invasions débutantes ou modérées.
P15. Ectasie post LASIK et différentes modalités thérapeutiques
A. HRIZ, S. KAMMOUN, I. ZONE, A. BEN MRAD, A. MAHJOUB, M. SAKKA, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
La technique du laser in situ keratomileusis (Lasik) est aujourd’hui la technique de chirurgie
réfractive de référence utilisée dans plus de 80% des cas. C’est une technique sûre et
efficace, en constante évolution. Néanmoins, elle n’est pas dénuée de complications dont
l’ectasie. Cette dernière est une décompensation kératocônique iatrogène de la cornée.
Elle entraine une baisse de l’acuité visuelle invalidante nécessitant une prise en charge
thérapeutique. Le but de notre travail est d’étudier les différentes modalités thérapeutiques
de l’ectasie post Lasik.
P16. Apport des lentilles de contact dans la prise en charge des ectasies post chirurgie
réfractive
R. TURKI, S. KAMMOUN, S. GARGOURI, A. HARIZ, M. SAKKA, D. AMMOUS, A. TRIGUI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : La chirurgie réfractive cornéenne modifie la courbure de la cornée afin
d’obtenir l’emmétropie ou une réfraction cible optimale préalablement déterminée.
Néanmoins, elle n’est pas dénuée de complications dont l’ectasie. Le but de notre travail est
d’évaluer l’apport thérapeutique des lentilles de contact dans la prise en charge des ectasie
post chirurgie réfractive.
Patients et méthodes : Etude rétrospective de 20 yeux de 11 patients présentant une
ectasie post chirurgie réfractive. Les patients ont été équipés par des lentilles de contact. Le
choix de la lentille était basé sur la kératométrie et l’image topographique. Des contrôles
réguliers à j7, à 1mois, à 3mois puis tous les 6 mois ont été réalisés.
Résultats : Le recul moyen était de 2ans. L’atteinte était bilatérale chez 9 patients.
L’astigmatisme cornéen initial était de 4.5 dioptries. L’acuité visuelle moyenne a passé de
3,1/10 à 7,2/10. La majorité des patients ont été équipé par des LRPG. Les lentilles utilisées
étaient de gros diamètre (> 9,60 mm).
Discussion et conclusion : Avec tous les progrès du domaine réfractif, l’adaptation par des
lentilles après chirurgie réfractive s’est devenue plus rare. Néanmoins, elle demeure un vrai
défi contactologique.
P17. Kératalgies récidivantes post LASIK
A. HRIZ, D. SELLAMI, A. NOURI, S. KAMMOUN, A. ZAHAF, S. GARGOURI, S. CHAABOUNI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : La chirurgie réfractive notamment le « laser in situ keratomileusis » (LASIK) a
un impact considérable sur la dynamique de la surface oculaire. Le syndrome sec post Lasik
est une complication très commune mais habituellement transitoire. Cependant, chez
certains patients, cette sècheresse oculaire peut être sévère, persistante et invalidante
malgré un succès réfractif. On se propose de rapporter le cas d’une patiente avec un
syndrome sec persistant post chirurgie réfractive.
Observation : Patiente âgée de 38 ans, aux antécédents de lupus érythémateux disséminée
avec syndrome des antiphospholipides actuellement sous plaquenil et aspirine. Elle avait
une myopie modérée corrigée par chirurgie réfractive « Lasik » en 2010. Elle a développé
juste après une ulcération cornéenne au niveau de l’œil droit traitée par aciclovir pommade.
Depuis elle souffre d’un œil sec, d’une photophobie et d’un inconfort visuel permanent. Le
suivi de la patiente a objectivé plusieurs épisodes récidivants de kératites à bascule
responsables de gêne fonctionnelle considérable.
A l’examen :
OD : acuité visuelle à 10/10 avec -1,25 (+1,25 à 150°), interface de Lasik, cornée claire,
syndrome sec objectivé par un break up time diminué.
OG : acuité visuelle à 10/10 avec -0,5, petite opacité para centrale fluorescéine négative,
syndrome sec.
Elle a été mise sous agents mouillants, mais sans amélioration notable.
Conclusion : Le syndrome sec post Lasik est habituellement transitoire et bénin. Chez
certains patients à risque ou ayant déjà un syndrome sec en pré opératoire, il peut devenir
persistant et invalidant. Ceci incite tout chirurgien réfractif à prendre les précautions
nécessaires afin de pallier à cette complication.
P18. Ectasie cornéenne récidivante après kératoplastie transfixiante : A propos d'un cas
E. RGAI, M. MEKNI, R. LIMAIEM, A. CHEBIL, H. LAJMI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : L’ectasie cornéenne est due à un amincissement cornéen excessif. Elle
complique habituellement la technique de chirurgie réfractive par LASIK. Nous rapportons
l’observation d’une ectasie cornéenne récidivante survenue après kératoplastie transfixiante
(KP) à chaud.
Observation : Nous présentons l’observation d’une patiente âgée de 55 ans sans
antécédents généraux particuliers, qui a bénéficié d une kératoplastie (KP) à chaud pour
perforation cornéenne secondaire à un syndrome sec sévère résistant au traitement
médical. La première KP a été réalisée en 2006. L’évolution postopératoire immédiate a été
marquée par l’apparition 10 jours après l’intervention d’une ectasie cornéenne pré-
perforative touchant la moitié nasale du greffon avec affaissement de la chambre
antérieure. Sous traitement, l'évolution s est faite vers l'apparition d une opacification
cornéenne en regard de l'ectasie avec opacification du cristallin. En 2012 elle a présente une
descemetocèle sur le bord de l'opacification cornéenne ce qui a nécessité une deuxième KP
dont l'évolution s'est faite vers l'apparition 3 jour après d'une ectasie temporale sur greffon.
Discussion-conclusion : L’ectasie cornéenne est un amincissement excessif du tissu cornéen
lors d’une chirurgie de soustraction tissulaire (LASIK), ayant pour conséquence un
affaiblissement de la résistance structurelle de la cornée par réduction quantitative du
collagène avec protrusion antérieures évolutive. A nos connaissances, cette complication n’a
jamais été décrite dans la kératoplastie transfixiante. Il est possible que l’ectasie cornéenne
soit en rapport avec la qualité de cicatrisation ou de facteurs intrinsèques tels que la rigidité
cornéenne et la pression intraoculaire.
P19. Granulomatose de Wegener et atteinte cornéenne : à propos d’un cas
S. GARGOURI, A. CHABBEH, A. BEN MRAD, S. BEN AMOR, M. OULED SALEK, S. KAMMOUN,
A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : La maladie de Wegener est une vascularite nécrosante multi systémique,
d’étiologie inconnue, histologiquement caractérisée par une inflammation granulomateuse,
une nécrose tissulaire et une vascularite touchant les parois des vaisseaux de moyen et,
surtout, de petit calibre. Les manifestations ophtalmologiques peuvent toucher différents
structures oculaires.
Matériel et méthodes : Nous rapportons l’observation d’un patient atteint de maladie de
Wegener qui présente une kératite ulcérative périphérique unilatérale.
Observation : Patient âgé de 42 ans, suivi pour maladie de Wegener. Le patient présente
une atteinte de sinus avec une déformation faciale caractéristique sans atteinte pulmonaire
ni rénale. Le traitement habituel était une corticothérapie orale à 40 mg/kg en dégression,
méthotrexate et un traitement anti infectieux à base de triméthoprime-sulfaméthoxazole à
100 mg/j. Le patient consulte pour rougeur et douleur oculaire de l’œil droit. L’examen
trouve une ulcération cornéenne périphérique de 3mm avec athalamie. Le patient était mis
sous corticothérapie orale à la dose de 0.5mg/kg/j avec un traitement local à base d’agents
mouillants avec une reformation de la chambre antérieure en quelques heures et régression
de l’inflammation sous traitement. L’évolution était marquée après quelques mois par
l’extension de l’ulcération qui devient plus périphérique avec invasion de l’ulcération par les
vaisseaux conjonctivaux. Le patient était alors mis sous une corticothérapie générale à la
dose de 1mg/kg/j.
Discussion : La fréquence de l’atteinte oculaire dans la maladie de Wegener varie entre 28 et
87 % des patients, selon les séries. Toutes les structures de l’œil et de ses annexes peuvent
être concernées, soit par l’extension par contiguïté d’une lésion granulomateuse de
voisinage soit par l’atteinte nécrosante focale des petits vaisseaux. L’atteinte cornéenne
peut être isolée, discrète, avec des infiltrats sous-épithéliaux péri limbiques ou, succédant
souvent à une sclérite nécrosante. Les kératites ulcératives nécrosantes sont fréquentes et
peuvent progresser vers le centre. Les atteintes cornéennes répondent généralement bien à
la corticothérapie orale et/ou aux immunosuppresseurs.
Conclusion : La granulomatose de Wegener peut toucher tout le contenu de l’orbite et
toutes les tuniques de l’œil, soit par contiguité, soit sous forme localisée de la vascularite.
Ainsi toute maladie de Wegener doit bénéficier d’un examen ophtalmologique.
P20. Epidémiologie du glaucome primitif à angle ouvert dans la région du Kef
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
But : Etudier les caractéristiques épidémiologiques et cliniques du glaucome primitif à angle
ouvert chez les patients examinés aux consultations externes d’Ophtalmologie de l’hôpital
régional du kef.
Méthodes : Etude prospective de 350 patients, examinés entre juillet 2012 et décembre
2013. Tous nos patients ont eu un examen ophtalmologique complet, avec une mesure de
l’acuité visuelle, un examen biomicroscopique du segment antérieur, une mesure de la
pression intra-oculaire au tonomètre à aplanation, et/ou au tonomètre à air, une
gonioscopie, une évaluation de l’excavation papillaire et d’une pachymétrie aux ultrasons.
Une périmétrie automatisée ou cinétique était pratiquée chez tous les patients. Une
échographie doppler couleur des vaisseaux du cou était réalisée chez 46 patients.
Résultats : La prévalence du glaucome primitif à angle ouvert (GPAO) était de 3.16%. L’âge
moyen des patients glaucomateux était de 55.8+/-8 ans, avec un sex-ratio (H/F) de 1.8. La
prévalence du GPAO était de 46% après l’âge de 60 ans. L’acuité visuelle initiale moyenne
était de 0.62+/-0.26. La PIO moyenne était de 21.8+/-3.2 mm Hg.
Conclusion : La prévalence du GPAO était similaire à celle décrite dans les autres études
épidémiologiques. Le diagnostic tardif de la maladie compromet le pronostic fonctionnel,
d’où la nécessité d’un diagnostic précoce du GPAO à travers des programmes sanitaires
qualifiés.
P21. Glaucome post LASIK
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, CH. WATHEK, F. NEFAA, N. RANNEN, S. GABSI
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
Introduction : Le lasik constitue désormais la meilleure solution pour corriger les troubles
réfractifs, avec une technologie qui ne cesse d’évoluer. Cependant, certaines complications
peuvent émailler ce geste et engager le pronostic fonctionnel.
Observation clinique : Nous rapportons le cas d’un jeune homme de 32 ans, ayant subi un
lasik bilatéral pour une myopie à -8 Dp. Un traitement corticoide local était maintenu 4
semaines post-opératoires vue la constatation d’un haze au niveau de l’OD. Un contrôle
systématique du tonus oculaire a révélé une hypertonie oculaire à l’OD, confirmée à
plusieurs reprises et associée à des altérations périmetriques.
Conclusion : La survenue d’une hypertonie après lasik pourrait être soit due au traitement
corticoide, ou à un GPAO du myope préexistant.
P22. Les glaucomes cortisoniques dans la région du Kef : étude épidémiologique, clinique et
thérapeutique
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
Introduction : Le glaucome cortisonique est un glaucome secondaire iatrogène induit par les
corticostéroïdes administrés par voie locale ou générale pour des affections chroniques le
plus souvent inflammatoires.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 18 patients (30 yeux)
suivis pour glaucome cortisonique. Nous présentons une étude épidémiologique et clinique
avec évaluation de l’importance de l’atteinte anatomique et fonctionnelle au moment du
diagnostic.
Résultats : Les corticoïdes locaux ont été incriminés dans 15 cas. Il s’agissait d’une auto-
médication dans 10 cas, alors que la prise de corticoïdes généraux pour des affections
chroniques était notée dans les 3 autres cas. La pression intra-oculaire moyenne était de
29,2mmHg. L’acuité visuelle était inférieure à 1/10e dans 10 yeux et associée à des
altérations périmétriques évoluées dès la première consultation. Le traitement était médical
dans tous les cas.
Discussion : Le glaucome cortisonique est un glaucome secondaire assez fréquent, où les
allergies conjonctivales sont répandues et le phénomène d’automédication fréquent. Il
touche une tranche d’âge jeune et pose de ce fait des problèmes de diagnostic tardif et des
difficultés thérapeutiques.
Conclusion : Le glaucome cortisonique est d’autant plus grave qu’il touche des sujets jeunes
soumis à une médication intempestive au long cours. Il se caractérise également par un
dépistage tardif de la maladie, expliquant l’importance de l’atteinte fonctionnelle lors de sa
découverte.
P23. Le Healaflow dans la chirurgie filtrante du glaucome congénital : à propos de 4 cas
M. OUEDERNI, M.A. EL AFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
Introduction : La trabéculectomie est le traitement de choix du glaucome congénital. Cette
chirurgie filtrante peut se faire avec ou sans application d'antifibrotique. Nous évaluons
l'apport du Healaflow; dérivé de l'acide hyaluronique en adjonction à la chirurgie filtrante
dans le glaucome congénital.
Matériels et Méthodes : Nous rapportons une étude rétrospective descriptive portant sur 4
yeux de 3 patients atteints de glaucome congénital tous opérés par trabéculectomie avec
adjonction peropératoire de Healaflow.
Résultats : L'âge moyen de nos patients était de 6 ans allant de 4 à 8 ans. 3 yeux était déjà
opérés de trabéculectomie sans adjonction d'antifibrotique avec échec opératoire. Le recul
moyen était de 11,25 mois. la PIO moyenne est passée de 23,2 mmHg en préopératoire à
respectivement 10,5 mmHg, 13,25mmHg, et 12,6 mmHg à 1 mois, 6 mois et 12 mois
postopératoire. Le pourcentage d'abaissement pressionnel moyen était de 43,14%. Le succès
global était obtenu dans 100% des cas avec recours à un traitement antiglaucomateux
complémentaire dans 25% des cas.
Nous avons recensé un cas d'hypothalamie post opératoire précoce en rapport avec une
hypotonie transitoire, et un cas de fibrose tardive de la bulle de filtration observé à 8 mois
postopératoire. Nous n'avons pas observé d'autres complications dans notre série.
Discussion : Le succès chirurgical est conditionné par les phénomènes inflammatoires et
fibrocicatriciels postopératoires particulièrement prononcés chez ces yeux.
L'application du Healaflow, nouvelle molécule antifibrotique, atténue ces phénomènes, et
de là, améliore la qualité de la bulle de filtration et augmente les chances de succès de la
trabéculectomie tel constaté dans notre série d'yeux.
Conclusion : L'adjonction du Healaflow dans la trabéculectomie améliore le taux de succès
de la chirurgie filtrante dans le cadre du glaucome congénital avec une bonne tolérance.
P24. Anomalie d’Axenfeld-Rieger : à propos d’une famille
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LABIDI, J. SAFFAR, H. SFINA, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
Introduction : L’anomalie d’Axenfeld – Rieger constitue un ensemble de malformations de
gravité variable affectant l’angle irido-cornéen et l’iris. Nous rapportons quatre cas d’une
même famille et nous décrivons leurs aspects cliniques.
Observations : La mère, âgée de 34 ans, présente un embryotoxon postérieur complet
associé à des synéchies iriennes (Anomalie d’Axenfeld) et un glaucome aux deux yeux.
L’examen des deux filles aînées, âgées respectivement de 8 et 6 ans montre une acuité
visuelle à 10/10 et un embryotoxon postérieur incomplet bilatéral. L’examen de la troisième
fille, âgée de 2 ans, note une acuité visuelle basse et une correctopie bilatérale (Anomalie de
Rieger). Le tonus oculaire mesuré est normal chez les trois enfants. Le bilan général de cette
famille ne montre pas d’anomalies extra-oculaires. L’arbre généalogique ne retrouve pas de
consanguinité parentale ni d’autres cas familiaux.
Discussion : L’anomalie d’Axenfeld–Rieger constitue une irido-trabéculo-dysgénésie de
transmission autosomique dominante avec une pénétrance complète et une expressivité
variable. Elle s’accompagne d’une prédisposition à l’apparition d’un glaucome, présent dans
50% des cas, souvent de type juvénile. L’embryotoxon postérieur correspond à un
déplacement antérieur et un épaississement de la ligne de Schwalbe. Cette anomalie
présente chez 15 % de la population adulte, il apparaît comme une ligne blanc-grisâtre à la
face postérieure de la cornée en périphérie. L’anomalie d’Axenfeld associe un embryotoxon
postérieur à des ponts iriens dans l’angle, venant s’insérer sur la ligne de Schwalbe.
L’anomalie de Rieger comprend les malformations précédemment décrites associées à une
atrophie, sectorielle et progressive, du stroma antérieur de l’iris. Lorsque l’atrophie intéresse
toute l’épaisseur de l’iris, il peut apparaître une corectopie, ou une polycorie. Nos patients
présentent 3 aspects cliniques différents sans atteinte glaucomateuse chez les enfants.
Conclusion : L’anomalie d’Axenfeld-Rieger est une anomalie génétique pouvant prédisposer
au glaucome juvénile, de diagnostic souvent tardif. Seul un suivi régulier après un dépistage
précoce et un conseil génétique permettent d’améliorer le pronostic visuel.
P25. Occlusions de branches veineuses rétiniennes du sujet jeune
W. AMMARI, M. ZAYANI, A. MAHMOUD, Y. TRIFI, S. ATTIA, R. MESSAOUD, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
Introduction : Le but de notre travail est de décrire les facteurs de risque (FR) des occlusions
de branche veineuses rétiniennes (OBVR) chez de jeunes patients (< 50 ans)
Méthodes: Etude rétrospective de 40 malades (47 yeux) colligés dans notre service.
Résultats : Parmi tous les patients avec une OBVR, 29% étaient âgés de moins de 50 ans.
Dans ces cas, les causes inflammatoires ou infectieuses étaient retrouvées dans 30% (12
patients dont 9 avec une maladie de Behçet, un présentant une sarcoïdose, un avec une
tuberculose oculaire et un cas avec une toxoplasmose oculaire). L’HTA, le diabète et
l’hyperlipidémie étaient retrouvés chez 32%, 7,5% et 12,5% des patients respectivement.
L’AV finale été < 20/200 dans 19% des yeux.
Conclusion : Les FR les plus importants des OBVR des sujets jeunes étaient les maladies
inflammatoires ou infectieuses et l’ HTA.
P26. Occlusion veineuse du sujet jeune
S. KAMMOUN, D. AMMOUS, A. ENNOURI, A. MAHJOUB, A. CHABBEH, R. TURKI,
D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : L’occlusion veineuse rétinienne (OVR) représente la deuxième cause de
rétinopathie d’origine vasculaire après la rétinopathie diabétique. Elle touche le plus souvent
les sujets âgés de 50 à 70 ans. Moins fréquemment, les OVR peuvent se voir chez le sujet
jeune et requière dans ce cas une recherche étiologique plus exhaustive.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 14 patients (6 hommes et 8
femmes), âgés de moins de 50 ans atteints d’occlusion veineuse, colligés au service
d'ophtalmologie du CHU Habib Bourguiba Sfax sur une période de 5 ans. Tous les patients
ont bénéficié d'un examen ophtalmologique complet et une angiographie rétinienne à la
fluorescéine, d'un bilan biologique extensif et un examen cardiovasculaire.
Résultats : Dans notre série, 71% des cas présentaient une OVCR et 29% des cas avaient une
OBVR. La baisse de l’acuité visuelle était le motif de consultation le plus fréquent. 10% des
OVCR étaient ischémiques et 90% œdémateuses et pour les OBVR, 50% étaient
ischémiques et 50% œdémateuses. L’œdème maculaire était présent dans 86% des cas.
L’hypertension artérielle était le facteur de risque le plus fréquent et l’enquête étiologique
était négative dans 3 cas
Discussion et conclusion : Les occlusions veineuses rétiniennes constituent des accidents
visuels graves. La survenue d’un tel événement soulève la question du bilan étiologique de
l’occlusion veineuse rétinienne qui sera souvent d’autant plus exhaustif que le patient est
jeune afin de prendre en charge une éventuelle maladie générale sous jacente et de prévenir
ainsi les récurrences de ces accidents vasculaires.
P27. Occlusion de la veine centrale de la rétine révélant un syndrome d’apnée du sommeil
W. AMMARI, M. ZAYANI, A. MAHMOUD, Y. TRIFI, S. ATTIA, R. MESSAOUD, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
Introduction: les complications oculaires du syndrome d’apnée de sommeil (SAS) sont de
plus en plus rapportées dans la littérature. Nous rapportons une observation portant sur
l’occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR).
Matériel et méthodes: il s’agit d’un patient âgé de 36 ans, sans antécédents pathologiques,
chez qui le diagnostic d’OVCR été porté. Un examen clinique général et ophtalmologique a
été conduit. Une angiographie à la fluorescéine et une tomographie par cohérence optique
ont été faites. Devant l’âge jeune, l’absence de facteurs de risque, un bilan étiologique
poussé a été demandé.
Résultats : les données de l’examen clinique et paraclinique ont conclu à une OVCR non
ischémique compliquée d’œdème maculaire. Le bilan étiologique en particulier
hématologique est revenu normal et une polysomnographie a confirmé la présence d’un
SAS. Le patient a eu une hémodilution isovolumique et un appareillage à domicile n CPAP
(nasal Continous Positive Airway Pressure). Après un recul de 11 mois, le patient n’a pas eu
de récidive ni de bilatéralisation de l’OVCR avec une acuité visuelle finale à 10/10.
Discussion: l’OVCR associée à un syndrome d’apnée de sommeil a été rapportée dans la
littérature. Plusieurs mécanismes entrent en jeu pour expliquer le mécanisme
physiopathologique. Nous citons l’hypoxie nocturne induisant un ralentissement circulatoire
et l’hyperviscosité sanguine. Les particularités chez notre patient sont l’âge jeune et
l’absence de facteurs de risque.
Conclusion: la recherche d’un syndrome d’apnée de sommeil doit faire partie du bilan
étiologique chez les patients présentant une OVCR ne présentant pas de facteurs de risque
particuliers notamment chez les patients d’un âge jeune.
P28. Occlusions veineuses rétiniennes au cours de la maladie de CROHN
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, H. KAOUAL, S. KETTOU, I. ELLEUCH, M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
Introduction : Les manifestations vasculaires rétiniennes au cours de la maladie de Crohn
sont rares, mais peuvent causer une morbidité importante, y compris la cécité. Nous
rapportons le cas d’une occlusion veineuse rétinienne découverte lors d’un examen
systématique dans le cadre de la maladie de crohn. Nous discutons les mécanismes
physiopathogéniques impliqués et le pronostic visuel à partir de notre cas et selon une revue
de la littérature.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Observation : Patiente âgée de 52 ans, suivie pour maladie de crohn iléale depuis 8 ans. Elle
consulte pour amputation de l’hémi champ visuel supérieur d’installation brutale depuis
1semaine. L’examen du FO révèle des hémorragies en flammèches nombreuses et diffuses
dans le quadrant inferieur de la rétine associé à une dilatation et tortuosité veineuse et un
œdème rétinien et hémi papillaire inférieur. Le diagnostic d’une occlusion veineuse hémi
rétinienne est retenu. L’angiographie à la fluorescéine, faite un peu tardivement à cause de
l’altération de l’état générale de la patiente, a montré la présence de péri vascularites
étendues et segmentaires au niveau de la veine temporale et nasale inferieure. La recherche
étiologique en dehors de la maladie de crohn a révélé une homocystinémie élevée.
Conclusion : Dans la maladie de Crohn, les troubles vasculaires rétiniens peuvent être
associés au caractère immunitaire de la maladie ou probablement à des changements dans
les tissus vasculaires ou à des conditions d’hyper-coagulation. Une collaboration étroite
entre les différents spécialistes est nécessaire pour améliorer le pronostic fonctionnel visuel
et surtout vital de ces patients fragiles.
P29. Occlusion veineuse rétinienne associée à une tuberculose pulmonaire : à propos d’un
cas
M. MAKNI, I. MILI BOUSSEN, I. LETAIEF, M. BEN SALEM, N. ZARII, M. SOKKAH, K. ERRAIS,
R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
Introduction : La tuberculose est une affection bactérienne due au Mycobacterium
tuberculosis. L’atteinte oculaire de la tuberculose n’est pas rare. Elle peut toucher toutes les
structures oculaires, avec cependant une prépondérance uvéale. Elle peut rarement se
manifester par une occlusion veineuse rétinienne encore plus rare hémisphérique.
Observation : Patiente âgée de 54 ans sans antécédents pathologiques notables adressée
par le service de pneumologie pour examen ophtalmologique systématique d’une
tuberculose pulmonaire confirmée avant sa mise sous traitement anti tuberculeux
(éthambutol). Elle ne se plaint par ailleurs d’aucun symptôme oculaire. L’examen trouve au
niveau de l’œil droit une acuité à 6/10ème P2 non améliorable avec au FO une OVCR
hémisphérique confirmée à L’angiographie à la fluorescéine. L’ancienneté de son occlusion
veineuse a été retenue devant les multiples shunts artério-veineux .Il n’existe par ailleurs
aucun signes de vascularite rétinienne. L’examen de l’œil adelphe est normal ainsi que
l’angiographie rétinienne.
Conclusion : Les OVR sont une manifestation rare de la tuberculose qui peut apparaître
même en l’absence de signes de vascularite rétinienne, et peuvent être révélatrices de la
maladie. Ainsi en présence de signes systémiques évocateurs ou devant la négativité d’un
bilan étiologique initiale de routine, la recherche de tuberculose se révèle nécessaire
d’autant plus quand il s’agit d’un pays d’endémie.
P30. Occlusion de branche veineuse rétinienne chez une patiente présentant une
endocardite infectieuse
N. ZERAI, CH. WATHEK, R. MAAMOURI, A. MAALEJ, A. KHALLOULI, H. SASSI, M.F. NAFAA,
M. SAKKA, R. RANNEN
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
Introduction : Les occlusions veineuses rétiniennes constituent la deuxième vasculopathie
rétinienne après la rétinopathie diabétique. L’hypertension artérielle et l’artériosclérose
constituent les étiologies les plus fréquentes. Nous rapportons le cas d’une OBVR chez une
patiente ayant une endocardite infectieuse.
Observation : C’est le cas d’une patiente âgée de 53 ans, aux antécédents de remplacement
valvulaire mitral par valve mécanique et de fibrillation auriculaire, sous AVK. Elle est
hospitalisée en cardiologie pour prise en charge d’une endocardite infectieuse et nous a été
adressée devant la notion de baisse brutale de la vision de l’œil droit.
L’examen objective une acuité visuelle réduite à CLD à 3m/P16 à droite contre10/10 /P2 à
gauche. L’examen du segment antérieur était sans anomalies et au FO, à droite des
hémorragies rétiniennes intéressants le territoire drainé par la veine temporale supérieure
avec des hémorragies profondes. L’angiographie rétinienne à la fluorescéine objective un
retard de perfusion de la veine temporale supérieure droite.
Discussion-Conclusion : La survenue d’une OBVR n’est pas décrite comme une complication
habituelle de l’endocardite infectieuse d’autant plus que si cette dernière survienne sur une
valve mécanique chez un malade sous anticoagulants.
P31. Occlusion de la veine centrale de la rétine associée à une occlusion de l’artère centrale
de la rétine après chirurgie de cataracte
A. CHEBIL, N. CHAKER, M. MEKNI, A. HSAIRI, R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : rapporter l’observation d’une patiente présente une OVCR associée à OACR au décours
d’une injection rétrobulbaire de xylocaïne
Observation : nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 60 ans, hypertendue,
ayant présenté une baisse de l’acuité visuelle à la suite d’une chirurgie de cataracte.
L’examen retrouvait une acuité visuelle réduite à la perception lumineuse. L’examen du fond
d’œil montrait la présence d’une dilatation veineuse rétinienne, des hémorragies en flaques
superficielles et profondes avec un œdème rétinien ischémique. L’examen de l’œil adelphe
était normal. L’angiographie rétinienne à la fluorescéine a montré un retard de perfusion de
l’artère centrale de la rétine associée à un retard de remplissage veineux. Une echodoppler
des vaisseaux du cou a montré une sténose carotidienne. Le reste de l’examen
cardiovasculaire était normal. L’évolution était marquée par l’absence de récupération
visuelle.
Conclusion : l’association d’une OVCR et OACR est une complication majeure survenant au
décours d’une chirurgie de cataracte. Le mécanisme physiopathologique n’est pas bien
défini. Il pourrait s’agir d’un obstacle rétrobulbaire ou l’occlusion artérielle est secondaire à
l’occlusion veineuse.
P32. Occlusion de la veine centrale de rétine au cours du syndrome des antiphospholipides
associé à un lupus érythémateux disséminé chez des sujets jeunes
A. CHEBIL, M. BEN ABDALLAH, R. BOURAOUI, A. CHOKER, S. HIDAYA, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Nous rapportons deux cas de patientes jeunes présentant une occlusion de la veine
centrale de la rétine au cours du syndrome des anticorps anti-phospholipide associée à un
lupus érythémateux disséminé.
Observations : Deux patients âgées de 21 ans et 36 ans suivies pour un lupus érythémateux
disséminé. Elles ont consulté pour une baisse brutale de l’acuité visuelle (1/10 et 1/20
respectivement) en rapport avec une occlusion la veine centrale de la rétine isolée dans un
cas et associée à une occlusion de branche artérielle rétinienne dans un cas. Le bilan
étiologique a révélé des anticorps anti- cardiolipine dans le cade du syndrome des
antiphospholipides. Elles ont été traitées par corticothérapie à forte dose associé à un
traitement anti-agrégeant plaquettaire. L’évolution était marquée par une amélioration de
l’acuité visuelle dans le premier cas au bout de un mois et la persistance d’une acuité
visuelle basse à 1/20 dans le deuxième cas.
Conclusion : La recherche des anticorps antiphospholipides doit être systématique devant
une occlusion veineuse rétinienne chez le sujet jeune d’autant plus quand elle est associée à
une occlusion d’une branche artérielle. Ce diagnostic est d’autant plus important qu’un
pronostic fonctionnel visuel et surtout vital peut être en jeu.
P33. Occlusion de la veine centrale de la rétine avec hémorragie rétro-hyloïdienne, sans
néovaisseaux : 2 cas
S. MBAREK, S. ANENE, M.S. HENI, A. MAHMOUD, B. JELLITI, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
But : Rapporter deux cas d’hémorragie rétrohyaloïdienne associée à une occlusion de la
veine centrale de la rétine atypique.
Observation : Les patients âgés de 52 et 53 ans sans antécédents particuliers ont consulté
pour une baisse de vision brutale de l’œil gauche, remontant à 2 jours. L’examen à gauche a
trouvé : une acuité visuelle (AV) à 1/50 chez le premier et à 1/20 chez le deuxième, un tonus
oculaire normal, absence de rubéose irienne. L’examen du fond d’œil chez le premier
patient a révélé une hémorragie rétrohylaoïdienne avec une double localisation : maculaire
et en nasal de la papille, associée à une tortuosité et dilatation veineuses, sans nodules
cotonneux ni œdème papillaire. L’examen du fond d’œil du deuxième patient a montré une
hémorragie rétrohyloidienne à double localisation également : sur le trajet des deux arcades
vasculaires temporales. L’examen de l’œil droit était sans anomalies chez les deux patients.
L’angiographie rétinienne à la fluorescéine a objectivé un retard veineux et une importante
tortuosité et dilatation veineuses, en absence de néovaisseaux pré-rétiniens. Les deux
patients ont eu une injection intra-vitréenne de Bevacizumab. L’évolution après une semaine
a été marquée par une résorption partielle des hémorragies avec une amélioration de l’AV à
4/10 dans le premier cas et à 1/10 dans le deuxième.
Conclusions : L’occlusion de la veine centrale de la rétine se manifeste rarement par une
hémorragie rétrohyloïdienne à la phase aigüe, en absence de néovaisseaux pré-rétiniens. Il
est important d’éliminer les autres diagnostics différentiels essentiellement la rétinopathie
de Valsalva, la rupture de macroanévrysme rétinien ou des néovaisseaux choroïdiens.
P34. Occlusion veineuse rétinienne chez une jeune patiente hémodialysée
A. CHEBIL, I. MRAD, N. CHAKER, F. KORT, E. RGAI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : L’occlusion veineuse rétinienne (OVR) chez le sujet jeune et l’hémodialysé
doit inciter à pratiquer un bilan étiologique exhaustif visant à rechercher en plus des facteurs
de risque habituels, une thrombophilie ou une hyperviscosité sanguine.
Observation : Patiente âgée de 31 ans, hypertendue hémodialysée qui a développé une
occlusion veineuse hémi rétinienne inférieure de l’œil gauche (OG). L’angiographie
fluorescéinique (AF) a révélé des territoires étendus d’ischémie rétinienne inférieure traités
par du laser. Le tonus oculaire était normal aux deux yeux. Un bilan étiologique exhaustif
avec recherche d’une thrombophilie était négatif. Deux ans plus tard, la patiente a
redéveloppé une occlusion de la veine centrale de la rétine au niveau de l’œil controlatéral.
L’AF a objectivé une forme mixte. La tomographie en cohérence optique (OCT) a mis en
évidence un œdème maculaire cystoïde important associé àun décollement séreux rétinien
(DSR). Le bilan étiologique était toujours négatif.
Conclusion : Les occlusions veineuses rétiniennes (OVR) chez le sujet jeune sont rares,
estimées à 10 %. L’OVR chez l’hémodialysé semble être favorisée par les fluctuations de la
pression intraoculaire et la diminution de la filtration trabéculaire au cours des séances
d’hémodialyse. L’hypertension artérielle, fréquente chez l’insuffisant rénal chronique et les
modifications rhéologiques notées au cours de l’hémodialyse joueraient aussi un rôle
majeur.
P35. Occlusions veineuses rétiniennes au cours de la maladie de Behçet: particularités
épidémiologiques et cliniques
M. BOULADI, R. MAAMOURI, A. CHEBIL, A. CHOKER, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : rapporter les particularités épidémiologiques et cliniques des occlusions veineuses
rétiniennes au cours de la maladie de behçet.
Patients et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 50 patients atteints
d’une maladie de behçet en poussée oculaire examinés entre Janvier 2008 et Janvier 2014.
Tous les patients ont eu un examen complet complété par une angiographie rétinienne à la
fluorescéine.
Résultats : tous les patients présentaient une poussée d’uvéite. Chez 12 patients l’uvéite
était inaugurale. Une occlusion de branche veineuse rétinienne était observée chez 4
patients avec une capillaropathie de type ischémique nécessitant une photocoagulation au
laser argon en association avec le traitement de l’inflammation.
Conclusion: les occlusions veineuses rétiniennes sont une complication rare mais sévère de
la maladie de Behçet. Un diagnostic précoce et un traitement adéquat sont nécessaires afin
d’améliorer le pronostic visuel
P36. Occlusions veineuses rétiniennes au cours de la sarcoïdose oculaire
M. BOULADI, M. OUEDERNI, E. REGAI, F. KORT, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : rapporter un cas d’occlusion de branche rétinienne chez un patient présentant une
sarcoïdose.
Observation : il s’agit d’un patient âgé de 40 ans qui consulte pour baisse visuelle bilatérale
rapidement progressive avec à l’examen ophtalmologique une panuvéite granulomateuse
bilatérale associée à une vascularite, à des hémorragies rétiniennes et à des nodules
cotonneux à l’œil droit. L’angiographie à la fluorescéine a confirmé la présence d’une
occlusion de branche veineuse rétinienne inférieure de l’œil droit. Le bilan étiologique a fait
retenir le diagnostic de sarcoïdose et le patient a reçu une corticothérapie en boli
intraveineux relayés par la voie orale avec une dégression progressive associée à un
traitement au laser des zones d’ischémie rétinienne.
Conclusion : L’atteinte ophtalmologique est révélatrice de la sarcoïdose dans 20% des cas.
L’uvéite antérieure, intermédiaire et postérieure, est la manifestation ophtalmologique la
plus souvent observée. Les occlusions veineuses ont été rarement décrites mais doivent faire
rechercher une sarcoïdose en présence de signes inflammatoires associés.
P37. Occlusion d’une branche veineuse rétinienne au cours de la maladie de Behçet
N. CHAKER, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, H. SFINA, M. MEKNI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : La maladie de Behçet (MB) est une maladie inflammatoire systémique
d'origine inconnue, qui se manifeste par une panvascularite intéressant tous type de
vaisseaux. La thrombose veineuse est une manifestation caractéristique de la MB. Les
occlusions veineuses rétiniennes sont relativement rares au cours de la MB et elles
présentent certaines particularités cliniques et évolutives.
Observation : Patient âgé de 42 ans suivi pour MB qui consulte aux urgences en pour une
baisse brutale de l’acuité visuelle de l’œil droit. L’examen ophtalmologique trouve une
acuité visuelle à 8/10 à gauche et à VBLM à droite. Le segment antérieur est calme aux deux
yeux avec un TO 14mmHg .L’examen du FO est sans anomalies à gauche et montre à droite
une hyalite dense et une occlusion d’une branche veineuse temporale supérieure confirmée
à l’angiographie à la fluorescéine. La SD-OCT a montré un œdème maculaire cystoïde avec
un DSR. Le patient a été traité par trois bolus de corticoïdes trois jours de suite relayé par
prednisone orale et par Azathioprine. L’évolution a été marquée par l’amélioration de
l’acuité visuelle au bout d’un mois de traitement à 2/10 avec diminution de la hyalite et
diminution de l’OM à l’OCT.
Discussion et conclusion : La thrombose veineuse rétinienne au cours de la MB est
relativement rare. Deux mécanismes physiopathologiques ont été proposés pour expliquer
la survenue des thromboses veineuses rétiniennes au cours de la MB : La vascularite
rétinienne et l’hypercoagulabilité sanguine. L’évolution est généralement favorable mais le
risque de néovascularisation rétinienne, des récidives et de bilatéralisation reste important.
Une prise en charge précoce et adaptée est indispensable afin de préserver le pronostic
visuel.
P38. Occlusion veineuse sur périphlébite
W. BEN JALEL, W. HMAIED, B. BEN ACHOUR, A. LAHMER, M. BELLAAJ, N. KHROUF,
N.A. KELLIL, S. SAKKA, L. EL FEKIH
Service d’Ophtalmologie - Hôpital des FSI (la Marsa)
Introduction : L’occlusion veineuse sur périphlébite est rare mais grave. Elle survient chez
des sujets jeunes et présente des caractéristiques cliniques, étiologiques et évolutives
particulières. Le but de notre étude est d’analyser les caractéristiques cliniques, étiologiques
et évolutives de 6 patients présentant une occlusion veineuse rétinienne sur périphlébite.
Patients et méthodes : Etude rétrospective portant sur six patients présentant une occlusion
veineuse sur périphlébite. Tous nos patients ont bénéficié d’un interrogatoire détaillé, d’un
examen ophtalmologique complet, d’une angiographie à la fluorescéine et d’une enquête
étiologique orientée. Le recul moyen et de 2 ans.
Résultats : L’âge moyen est de 36 ans. Tous sont de sexe masculin. Aucun d’entre eux ne
présente de facteur de risque vasculaire. L’acuité visuelle varie de 2 à 10/10. L’angiographie
rétinienne à la fluorescéine: 5 cas d’occlusion de branche et 1 cas d’occlusion de la veine
centrale, tous de forme ischémique. Le bilan étiologique a révélé une maladie de behçet
dans 4 cas. La vascularite est idiopathique dans les 2 autres cas. Chez les sujets porteurs de
maladie de behçet, L’évolution a été marqué par: la récidive de l’occlusion de branche dans
1 cas, un œdème maculaire dans 1 cas et l’apparition de néovaisseaux dans 1 cas.
Conclusion : L’occlusion veineuse sur périphlébite est un accident rare mais grave. L’atteinte
de la macula peut entraîner une altération définitive de la vision. La maladie de behçet est la
principale étiologie.
P39. Œdème maculaire traité par bevacizumab au cours des occlusions veineuses
rétiniennes : Etude de l’épaisseur maculaire à 24 mois
R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, A. CHEBIL, M. BOULADI, A. HSAIRI, R. MAAMOURI, M. MEKNI,
R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Etudier l’épaisseur maculaire à 24 mois dans l’œdème maculaire traité par
bevacizumab au cours des occlusions veineuses rétiniennes.
Matériel et Méthodes : Etude rétrospective portant sur 20 patients (20 yeux) présentant un
œdème maculaire secondaire à une occlusion veineuse rétinienne (occlusion de la veine
centrale dans 10 cas et occlusion de branche dans 10 cas). Les patients ont été traités par 3
injections intravitréennes systématiques de bevacizumab (1.25 mg) à 1 mois d’intervalle puis
par des injections à la demande (PRN). Les paramètres évalués étaient l’épaisseur rétinienne
centrale à l’SD-OCT et l’acuité visuelle. Le recul était de 24 mois.
Résultats : A 24 mois, l’épaisseur rétinienne centrale était significativement meilleure dans
le groupe patients ayant présenté une OBVR (243µm) que dans le groupe de patients ayant
présenté une OVCR (148µm). L’acuité visuelle était corrélée à l’épaisseur rétinienne centrale.
Conclusion : Le traitement de l’œdème maculaire au cours des occlusions veineuses
rétiniennes par injection intravitréenne de bevacizumab semble efficace et anodin à court
terme. A 24 mois, l’efficacité semble meilleure dans les OBVR que dans l’OVCR. En effet, une
atrophie maculaire a été constatée dans la majorité des cas d’occlusion de la veine centrale
de la rétine. Des études randomisées et contrôlées sont nécessaires pour confirmer ces
résultats.
P40. Les injections intra-vitréennes de bevacizumab dans le traitement des œdèmes
maculaires par occlusion veineuse rétinienne
S. GHAFFARI, F. KRIFA, H. BEDOUI, S. YACOUBI, M. GHORBEL, W. BEN HADJ SALAH,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
Introduction : L’œdème maculaire constitue la principale cause de baisse de la vision au
cours des OVR. L’injection intravitréenne d’avastin est l’actuelle approche thérapeutique
prometteuse pour le traitement de l’œdème maculaire.
Matériel et méthodes : Notre étude concerne 3 patients suivis au service d’ophtalmologie
du CHU Farhat Hached à de Sousse pour œdème maculaire secondaire à une occlusion
veineuse rétinienne et qui a été traité par des injections intravitrénnes de bévacizumab.
Tous les patients ont bénificié d’un examen ophtalmogique (mesure de l’acuité visuelle, TO,
SA, FO), une angiographie et une OCT pré et post-thérapeutique. Chacun de nos patients a
reçu au moins 3 injections intravitréennes de bévacizumab.
Résultats : L’âge moyen des patients était 48,6 ans. La série comporte une femme et 2
hommes. IL s’agissait d’une OBVR chez 3 patients. Le type de l’occlusion était oedèmateux
dans 2 cas, pseudo-trou maculaire dans 1 cas. L’acuité visuelle initiale était <ou = à 4/10. Les
patients ont reçu 3 injections d’Avastin à un mois d’intervalle chacune.
Discussion : L’ensemble des études montrent un bénéfice des injections de bévacizumab sur
l’œdème maculaire des OVCR avec une diminution rapide de l’épaisseur rétinienne centrale
à l’OCT, et cela dès la première semaine suivant l’injection. On observe, en général, un gain
d’acuité visuelle.
Conclusion : Les anti-VEGF permettent de contrôler l’œdème maculaire des occlusions
veineuses rétiniennes. L’effet est souvent transitoire et des réinjections fréquentes semblent
nécessaires pour maintenir le gain d’acuité visuelle.
P41. IVT de bevacizumab et œdème maculaire compliquant une OVCR : à propos de 2 cas
S. BEN AMOR, A. BEN MRAD, S. KAMOUN, A. ZAHAF, S. GARGOURI, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie, CHU Habib Bourguiba Sfax
Introduction : L’œdème maculaire (OM) représente la principale cause de baisse d’acuité
visuelle au cours d’une OVCR. Les anti-VEGF, comme les corticoïdes, ont un effet anti-
oedémateux important. Nous rapportons 2 cas d’OM compliquant une OVCR traités par une
ou plusieurs IVT de bevacizumab et nous proposons d’évaluer l’efficacité et l’innocuité de
ces IVT.
Patients et méthodes : Il s’agit de deux patients présentant un OM compliquant une OVCR.
Ils ont bénéficié d’une ou plusieurs IVT de bevacizumab. Le suivi se basait sur l’examen
ophtalmologique et l’OCT.
Résultats : Ces injections ont permis de réduire l’OM dans les 2 cas. Toutefois des ré-
injections ultérieures ont été nécessaires pour un patient. Aucune complication liée aux
injections n’a été notée.
Conclusion : Les injections répétées de bevacizumab sont efficaces dans le traitement des
OM compliquant une OVCR.
P42. L'oxygénothérapie hyperbare au stade précoce d'une occlusion veineuse rétinienne
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, R. MAAMOURI, C. WATHEK, F. NEFAA, R. RANNEN, S. GABSI
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
Introduction : Plusieurs études récentes rapportent une efficacité de l'oxygénothérapie
hyperbare(OHB) dans le traitement des occlusions veineuses rétiniennes(OVCR), par un effet
bénéfique de la fraction dissoute de l'oxygéne circulant, ainsi obtenue. Le but de notre étude
est d’étudier l’apport et la tolérance de l’OHB au cours de l’œdème maculaire des occlusions
veineuses rétiniennes
Matériel et méthodes : Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 48 ans qui a consulté
pour une baisse de l'acuité visuelle brutale de l'œil gauche évoluant depuis 2 jours, avec une
acuité visuelle(AV) à 2/10 faible, P10 non améliorable. L’examen du FO a révélé une
occlusion veineuse rétinienne temporale inférieure, avec des veines dilatées, des
hémorragies diffuses, associées à un important œdème maculaire(OM) et papillaire. L’OCT a
objectivé un important OM cystoïde L'angiographie fluoréscénique confirme le tableau
d'OVCR de forme œdémateuse. Une OHB a été débutée à J4, 15 séances de 1H30, après
avoir éliminé les contre indications à ce traitement. Un suivi clinique et paraclinique a
rapporté une nette amélioration de l'AV à 6/10 P2 dés la 4ème séance d'OHB et une
diminution de l'épaisseur maculaire relevée à l'OCT.
Conclusion : Cette observation souligne l'effet bénéfique de l'OHB dans les oedèmes
maculaires précoces des OVCR. L'intérêt de ce traitement dans le suivi et le pronostic à long
terme de ces tableaux cliniques reste à évaluer.
P43. Difficultés thérapeutiques et pronostic des décollements de rétine rhegmatogènes de
l'enfant
A. CHEBIL, N. CHAKER, M. OUEDERNI, J. SAFFAR, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : Les décollements de rétine (DR) de l'enfant représentent entre 2 et 14 % des
DR rhégmatogènes. Ils présentent des particularités anatomiques, cliniques et étiologiques
les distinguant des décollements de rétine de l'adulte. Le but de cette étude est de préciser
les difficultés de prise en charge et le pronostic des décollements de rétine rhegmatogènes
chez l’enfant.
Patients et méthodes : Etude rétrospective portant sur les décollements de rétine
rhegmatogènes des enfants opérés dans notre service de 2009 à 2013. Ces enfants ont
bénéficié d’une chirurgie épisclérale ou endovitréenne en urgence avec un suivi post
opératoire régulier et complet.
Résultats : L'étude a porté sur 8 yeux de 8 enfants. L’âge moyen était de 13.6 ans (9 à 16
ans). La myopie était retrouvée dans 5 cas. Le décollement de rétine était surtout total ou
de siège inférieur. Ils ont bénéficié d’une chirurgie épisclérale dans 20% des cas et
endovitréenne dans 80% en raison de la prolifération vitréo-rétinienne sévère .On a obtenu
un succès anatomique final dans 80 % des cas. L'acuité visuelle finale était supérieure à 0,05
dans 32 % des cas.
Discussion : Les DR de l’enfant touchent surtout les garçons âgés de plus de 10 ans. En
raison des particularités anatomiques du vitré de l'enfant, les indications de la chirurgie
endovitréenne sont plus larges que chez l'adulte. Les particularités étiologiques, le retard du
diagnostic et la fréquence de la prolifération vitréo-rétinienne sont responsables de la plus
grande sévérité des décollements de rétine chez l'enfant. Ces facteurs sont souvent associés
à l'amblyopie et sont responsables du mauvais pronostic visuel.
Conclusion : Le décollement de rétine chez l'enfant reste une pathologie sévère avec un
pronostic souvent médiocre.
P44. Caractéristiques cliniques du décollement de rétine du myope fort
I. ZONE, A. ZAHAF, S. BEN AMOR, D. AMMOUS, W. BOUASSIDA, M. OULEDSALEK, A. TRIGUI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : La myopie forte induit de nombreuses complications rétiniennes dont une
augmentation de l’incidence du décollement de rétine (DR).Le but de ce travail est d’étudier
les différents types de DR chez le myope fort.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée au servie d’ophtalmologie
de Sfax entre février 2010 et Juin 2013. Les critères d’inclusion : Tous les patients présentant
une myopie forte (longueur axiale >26 mm) ayant un DR .Tous les patients ont bénéficié d’un
examen ophtalmologique complet. Tous les données ont été relevées : Age et sexe, le type
de DR, le délai de consultation, les caractéristiques cliniques du DR, la technique chirurgicale,
les examens post opératoires et l’évolution ultérieure.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 48 ans avec une prévalence masculine. Le
DR était unilatéral dans tous les cas. Le DR était rhégmatogène par déhiscences visibles dans
7 cas, un DR par trou maculaire dans 3 cas, 3 cas de DR sans déhiscences visibles, un cas de
DR par déchirure géante et un cas de DR dans le cadre de la maladie de Marfan. Les
techniques chirurgicales utilisées étaient une chirurgie classique dans les DR rhègmatogènes
et sans déhiscences visibles, une vitrectomie, pelage de la membrane et tamponnement
interne dans les DR par trou maculaire. L’évolution était marquée par une récidive dans 4
yeux, une rétine à plat dans 7 yeux et 3 patients ont été perdus de vue.
Conclusion : Le pronostic des DR dans les yeux myopes fort est globalement moins bon que
les yeux non myopes vu le risque accru de complications et de lésions associées qui
réduisent l’acuité visuelle finale.
P45. Décollement de rétine du myope fort : prise en charge et pronostic
F. MGHAIETH, N. CHAKER, A. CHEBIL, L. LARGUECH, J. SAFFAR, I. MRAD, R. LIMAIEM,
L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Etudier les caractéristiques cliniques et les difficultés thérapeutiques des décollements
de rétine du myope fort.
Patients et méthodes : Etude rétrospective portant sur 83 yeux (79 patients) présentant un
décollement de rétine du myope fort de plus de 6 dioptries ou une longueur axiale de plus
de 26 mm opérés entre 2005 et 2013. La technique opératoire est fonction du type et de la
situation des déhiscences, de l’importance de la myopie, et du stade de la PVR.
Résultats : Notre série comporte 79 patients répartis en 48 hommes et 31 femmes. L’âge
moyen est de 53,9 ans. L’erreur réfractive moyenne est de -14,0 dioptries. Le suivi moyen
est de 19,4 mois. Des déhiscences périphériques et/ou équatoriales sont présentes dans 52
cas (62,6%), un trou maculaire dans 14 cas (16,8 %), une déchirure géante dans 6 cas (7,2 %),
et une déchirure paravasculaire postérieure dans 11 cas (13,2 %). Après traitement, une
réapplication rétinienne est obtenue après une seule intervention dans 65 cas (78,3 %).
Après une ou plusieurs interventions, le nombre total de réapplication rétinienne est de 76
cas (91,5 %). Nous rapportons 16 complications hémorragiques per et postopératoires
précoces (19,2 %).
Conclusion : Le décollement de rétine est une complication grave chez le myope fort. Il
survient souvent chez des sujets jeunes. Son traitement est difficile vu ses particularités
anatomiques et cliniques.
P46. Traitement du décollement de rétine par trou maculaire chez le myope fort : résultats
anatomiques et fonctionnels
N. CHAKER, F. MGHAIETH, R. BOURAOUI, L. LARGUECH, M. MEKNI, A. CHOKR, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Le but de notre travail est d'étudier les caractéristiques cliniques et les facteurs
pronostiques des décollements de rétine par trou maculaire du myope fort.
Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 15 yeux de 15
patients myopes forts présentant un décollement de rétine par trou maculaire sans
déhiscence périphérique opérés entre 2001 et 2007. Tous les yeux ont bénéficié d'une
vitrectomie avec tamponnement interne par gaz expansif C3F8 avec recherche systématique
d'une membrane épirétinienne (MER).
Résultats : Notre série comporte 15 patients répartis en 3 hommes et 12 femmes. L'âge
moyen est de 58,4 ans. L'erreur réfractive moyenne est de -15,0 dioptries (extrêmes : - 10 à -
24 dioptries). Le suivi moyen est de 17,8 mois. Après traitement, une réapplication
rétinienne a été obtenue après une seule intervention dans 7 cas (46,6 %). Lors de la reprise
chirurgicale, trois yeux ont eu un tamponnement interne par gaz et cinq yeux un
tamponnement interne par huile de silicone. Le pelage d'une MER associée a été réalisé
dans 7 cas avec un taux de succès anatomique sans recours au silicone de 71,4%. La
principale cause d'échec est la non obturation du trou maculaire. Le taux de succès final est
de 80%.
Discussion : Le décollement de rétine par trou maculaire est une complication quasiment
spécifique de la myopie forte. Le degré de myopie, le staphylome postérieur et les
modifications chorio-rétiniennes ont été incriminés comme facteurs étiopathogéniques
significatifs de ces décollements de rétine. L'ablation d'une MER associée augmente les
chances de succès du traitement. Une meilleure connaissance des mécanismes
pathogéniques pourrait toutefois permettre de mieux préciser les indications
thérapeutiques.
Conclusion : La membrane épirétinienne associée au décollement de rétine par trou
maculaire du myope fort semble augmenter le taux de récidive post-opératoire du
décollement. L'amélioration des résultats anatomiques en cas de pelage de cette membrane
peut apporter un argument supplémentaire aux partisans de la vitrectomie initiale
P47. Décollement de rétine par déchirure géante : particularités thérapeutiques et facteurs
de pronostic
S. BEN AMOR, A. BEN MRAD, A. ENNOURI, D. AMMOUS, M. SAKKA, A. TRIGUI, D. SELLAMI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Les décollements de rétine par déchirure géante sont ceux associés à une déchirure
rétinienne de 90 degrés ou plus. La vitrectomie avec tamponnement interne par huile de
silicone en première intention permet la guérison anatomique dans la majorité des cas, avec
une récupération fonctionnelle satisfaisante dans plus de 50 % des cas.
Nous avons réalisé une étude rétrospective de patients, pris en charge dans notre service,
atteints d’un décollement de rétine par déchirure géante traités par l’association d’une
vitrectomie avec injection de perfluorocarbone liquide, rétinopexie, puis échange PFCL-huile
de silicone. Une indentation sclérale était positionnée en cas de déchirure géante inférieure.
Nous avons étudié les particularités thérapeutiques et dégagé les facteurs de pronostic.
P48. Particularités et prise en charge des décollements de rétine post traumatiques
A. CHEBIL, N. CHAKER, A. CHOKER, M. BEN ABDALLAH, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Analyser les particularités épidémiologiques cliniques et thérapeutiques des
décollements de rétine post-traumatiques (DRT), et d’évaluer leur pronostic
Matériel et Méthodes : Etude rétrospective de 2007 à 2013, portant sur 37 yeux présentant
un DRT et opérés en urgence par cerclage ou vitrectomie après un examen ophtalmologique
complet et bilatéral.
Résultats : L’âge moyen était de 37,5 ans. Les traumatismes contusifs (TC) étaient
responsables d’un décollement rétinien (DRTC) dans 75,7% des cas, et les traumatismes
pénétrants (TP) dans 24,3% (DRTP) avec présence de CEIO dans 78% des cas. Ces deux types
de DR présentaient des caractéristiques similaires concernant l’étendue du DRT (DR total
dans 66,7% des TP et dans 53,6% des TC), le soulèvement maculaire (85,7% DRTC et 77,7%
DRTP) et le stade de prolifération vitréo-rétinienne (PVR≥B dans 77,7% des DRTP et dans
32% des DRTC). Les DRTP avaient moins de déhiscences que les DRTC (p<0,05). Un succès
anatomique final était noté dans 94,6% des cas et était meilleur dans le groupe de DRTC
(96,4%) que DRTP (88,8%), l’acuité visuelle(AV) finale moyenne était de 2.5/10 avec une AV
≥1/10 dans 62,1% des cas (68% dans le groupe de DRTC et 44,4% dans le groupe de DRTP)
Conclusion : Les DRT sont graves et touchent avec prédilection les sujets jeunes de sexe
masculin. Le pronostic dépend étroitement de l’AV initiale, de l’état maculaire préopératoire
et de la présence d’une PVR avancée. Les succès anatomiques et fonctionnels sont meilleurs
dans le groupe de DRTC que dans le groupe de DRTP.
P49. Décollements de rétine par déchirure géante post traumatisme contusif
F. MGHAIETH, R. BOURAOUI, N. CHAKER, M. BOULADI, A. HSAIRI, R. MAAMOURI,
R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis, Service B
Introduction : La déchirure géante constitue avec les désinsertions à l’ora, une déhiscence
caractéristique des décollements de rétine post traumatiques. Les décollements par
déchirure géante sont rares et sont le plus souvent idiopathiques. Les contusions oculaires et
les dégénérescences vitréorétiniennes idiopathiques sont les principales causes de
déchirures géantes secondaires.
Matériels et Méthodes : Vingt huit yeux présentant un décollement de rétine post-
traumatisme contusif ont été inclus dans une étude rétroprospective menée au service B à
l’IHROT durant la période de Janvier 2005 à Mai 2011. Tous les patients ont bénéficié d’un
examen ophtalmologique complet et bilatéral et ont été opérés en urgence. Trois patients (3
yeux) ont présenté un décollement de rétine par déchirure géante. Ils ont bénéficié d'une
chirurgie endoculaire (vitrectomie à 3 voies + endolaser sur 360 degrés et cryothérapie des
cornes et tamponnement interne à l’huile de silicone).
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 32 ans. L’AV initiale était limitée à une
perception lumineuse dans 100% des cas. Un seul patient était myope fort. La taille de la
déchirure variait entre 90° et 180° et était de siège temporal dans 75% des cas. Le
décollement de rétine était total avec macula décollée dans tous les cas et une inversion
rétinienne dans 1 cas. La prolifération vitréorétinienne était avancée : supérieure ou égale
au stade C. L’évolution était marquée par une récidive de décollement rétinien dans un seul
cas par PVR nécessitant une reprise par chirurgie endovitréenne associée à une
rétinectomie.
Discussion et conclusion : Les déchirures géantes post-traumatiques représentent environ
20% de l’ensemble des déchirures géantes. Les traumatismes sont considérés comme un
facteur de risque important dans la survenue de ces déchirures. Les éléments en faveur de
l’origine contusive d’une déchirure géante sont : l’âge jeune, le sexe masculin, le caractère
unilatéral de l’affection, un intervalle court entre le traumatisme et le décollement. Les
déchirures géantes siègent préférentiellement au niveau des quadrants temporaux et sont
responsables d’un décollement rétinien subtotal ou total dans la plupart des cas. L’inversion
du lambeau rétinien postérieur et l’évolution fréquente vers une prolifération
vitréorétinienne caractérisent cette affection, dont le pronostic est plus sombre qu’un
décollement de rétine par déchirure à clapet. Le traitement repose sur la vitrectomie
associée à l’utilisation de perfluorocarbone liquide et d’un tamponnement de longue durée.
P50. Vasculopathie polypoidale choroïdienne idiopathique compliquée de large hématome
choroïdien
R. BOURAOUI, F. KORT, A. CHEBIL, M. BOULADI, R. MAAMOURI, A. HSAIRI, A. CHOKER, F.
MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Objectif : Rapporter le cas d’un patient ayant présenté un large hématome choroïdien
secondaire à une vasculopathie polypoidale choroïdienne et traité par des injections
intravitréennes de bevacizumab.
Cas Clinique : Patient âgé de 72 ans ayant présenté une baisse brutale de l’acuité visuelle à
l’œil gauche. L’examen ophtalmologique révèle une acuité visuelle limitée au décompte des
doigts à 30 cm, un segment antérieur calme, une pression intraoculaire à 13 mmHg et au
fond d’œil un important hématome choroïdien occupant tout le pôle postérieur et
s’étendant en nasal de la papille. L’examen de l’œil droit était sans anomalies.
L’angiographie au vert d’indocyanine a révélé la présence de polypes dans la région
péripapillaire.
Le patient a été traité par des injections intravitréennes de bevacizumab (1.25 mg) à 1 mois
d’intervalle, l’évolution a été marquée par la résorption progressive et complète de
l’hémorragie au bout de 8 mois mais avec apparition d’une atrophie maculaire et d’une
lésion fibreuse en intermaculo-papillaire. L’acuité visuelle finale était de 1/10.
Discussion - Conclusion : La survenue d’une large hémorragie sous rétinienne au cours de la
vasculopathie choroïdienne idiopathique représente une complication rare mais qui serait
de meilleur pronostic que celles qui surviennent au cours de la DMLA. Le traitement par
bevacizumab permet la résorption de l’hémorragie et évite l’apparition d’une cicatrice
fibreuse. Des études randomisées seraient nécessaires pour confirmer ce résultat.
P51. Comparaison des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des patients myopes
forts avec et sans maculopathie
N. CHAKER, R. BOURAOUI, A. HSAIRI, A. CHOKR, F. MGHAIETH, R. LIMAIEM, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Comparer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des patients myopes forts
avec et sans maculopathie.
Patients et méthodes : 113 patients (200 yeux) ont bénéficié d’un examen ophtalmologique
complet, d’une tomographie en cohérence optique (SD-OCT), d’une échographie en mode B
Résultats :
Groupe des patients myopes forts sans maculopthie : une macula d’aspect tomographique
normal a été retrouvée dans 112 yeux (69 patients) soit 56 % des cas. L’âge moyen des
patients était de 28,58±6,45 ans (allant de 4 à 64 ans) avec un sexe ratio de 0,35. La valeur
moyenne de l’équivalent sphérique était de -11,25±3,19 D (-6D à -18,93D), la longueur
axiale (LA) variait entre 26 et 30,56 mm avec une moyenne de 27,28±1,77 mm, la meilleure
acuité visuelle corrigée moyenne était de 5/10 variant de 1/10 à 10/10 et au FO, un
staphylome était présent dans 30 yeux soit dans 26,7% des cas.
Groupe des patients myopes forts avec maculopthie : une anomalie maculaire a été
retrouvée dans 88 yeux (de 56 patients) soit 44 % des cas avec un âge moyen 41,53 ans et un
sexe ratio de 0,6. La valeur moyenne de l’équivalent sphérique était de -17,61D ( -7,37D à -
30D. La LA moyenne était de 29,88 mm (26 mm et 34,25 mm).La MAVC était de 1,6 /10 (log
MAR=0,85). Au FO, un staphylome était présent dans 85 yeux soit dans 96,5% des cas.
Nous avons noté une différence statistiquement significative entre les deux groupes
concernant l’âge (p=0.0043), l’ES (P=0.0044), la MAVC (p=0.0012) et la staphylome
(p=0.0001).
Conclusion : Dans notre série, les patients myopes forts avec et sans maculopathie différent
par l’âge, l’ES, la MAVC et la présence du staphylome.
P52. Hémorragie maculaire simple du myope fort : intérêt des injections intravitréennes de
bevacizumab
R. BOURAOUI, A. CHEBIL, N. CHAKER, L. LARGUECHE, M. OUEDRENI, I. MRAD, R. LIMAIEM, F.
MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Objectif : Etudier l’intérêt des injections intravitréennes de bevacizumab chez les patients
myopes forts ayant présenté une hémorragie maculaire simple sans signes de
néovascularisation choroïdienne.
Matériel et Méthodes : Etude rétrospective incluant 10 patients (10 yeux) myopes forts
ayant présenté une hémorragie maculaire simple sans signes de néovascularisation
choroïdienne à l’ICG. Les patients ont été séparés en deux groupes : un groupe où une
surveillance a été préconisée et un autre groupe qui a reçu une seule injection
intravitréenne de bevacizumab (1.25 mg). Les principaux paramètres évalués étaient l’acuité
visuelle, le délai de résorption de l’hémorragie et l’aspect de la ligne SI/SE en SD- OCT au
début puis après la résorption de l’hémorragie.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 28.9 ans, le délai de résorption de
l’hémorragie était en moyenne de 1.1 mois dans le groupe traité et de 2.3 mois dans le
groupe non traité. La ligne SI/SE était intacte chez 4 patients dans le groupe traité, l’acuité
visuelle dans ce groupe est passée de 1.01 Log MAR à 0.42 LogMAR. La ligne SI/SE était
intacte chez 2 patients dans le groupe non traité, l’acuité visuelle dans ce groupe est passée
de 1.01 Log MAR à 0.85 LogMAR.
Discussion-Conclusion : Les injections intravitréennes de bevacizumab permettent
d’accélérer la résorption de l’hémorragie maculaire et éviteraient l’altération précoce de la
ligne SI/SE qui serait un facteur de mauvaise récupération visuelle chez les patients myopes
forts. Cependant à long terme se pose le problème de l’exacerbation de l’atrophie. Des
études randomisées seraient nécessaires pour confirmer ces résultats.
P53. Hémorragie maculaire révélant un macroanévrysme artériel : A propos d’un cas
A. ENNOURI, A. HRIZ, S. BEN AMOR, S. KAMOUN, S. GARGOURI, A. ZAHAF, G. HACHICHA,
A. MAHJOUB, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : La maculopathie hémorragique est une cause de baisse sévère de la vision et
qui peut être secondaire à des vasculopathie rétinienne diverses. On décrit un cas
d’hémorragie maculaire secondaire à un macroanévrysme artériolaire périmaculaire.
Description de cas : Il s’agit d’un patient âgé de 80 ans, sans antécédents patholologiques
notables, qui a présenté une baisse brutale de la vision à l’œil droit. L’AV était limité à
« compte les doigts » et l’examen du FO a montré une hémorragie centromaculaire sans
drusen ni DSR. L’angiographie à la fluorescéine a montré que l’effet masque du à
l’hémorragie. L’OCT a montré l’image de l’hématome intrarétinien. L’angiographie au vert
d’indocyanine a montré une hyperfluorescence sacculaire sur une artériole périmaculaire
évoquant un macroanevrysme. A l’examen général, on a découvert une hypertension
artérielle méconnue. L’évolution spontanée a été marquée par la disparition subcomplète de
l’hémorragie après 20 jours avec visibilité du macroanévrysme au FO et à l’angiographie de
contrôle.
Conclusion : Bien que moins fréquents que les néovaisseaux choroïdiens, Les
macroanévrysmes artériels peuvent engendrer des hémorragies maculaires. L’angiographie
à l’ICG révèle, dans ce cas, un intérêt diagnostique majeur.
P54. Association entre nanophtalmie et rétinopathie pigmentaire : à propos d’un cas
A. ENNOURI, R. TURKI, S. BEN AMOR, I. ZONE, S. KAMMOUN, A. CHABBEH, A. ZAHAF,
A. TRIGUI, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : La nanophtalmie est une affection familiale ou sporadique très rare et
bilatérale qui se caractérise par une hypermétropie extrême et des conséquences au niveau
du segment postérieur, en particulier de la choroïde et de la rétine. On décrit un cas de
rétinopathie pigmentaire associée à une nanophtalmie bilatérale.
Description de cas : Il s’agit d’une patiente de 70 ans qui a présenté une douleur et rougeur
oculaire droite. L’examen a montré une acuité visuelle limitée à « voit bouger la main » aux
2 yeux avec une microcornée bilatérale, une CA très étroite, une hypertonie oculaire à 70
mmHg à l’OD. De plus, elle présente une cataracte nucléaire bilatérale ainsi que des lésions
osteoblastiques bilatérales au FO. La LA était de 16 mm aux 2 yeux. L’échographie B a
montré un épaississement scléral. L’ERG a montré l’absence de réponses électriques aux 2
yeux en faveur d’une rétinopathie pigmentaire avancée.
Notre attitude thérapeutique a consisté en un traitement hypotonisant par voie générale et
locale puis une iridectomie au laser YAG. L’abstention thérapeutique a été décidée quand à
la cataracte ainsi que pour les trappes sclérales vu le mauvais pronostic visuel.
Conclusion : La rétinopathie pigmentaire est l’une des pathologies du segment postérieur
qui peut s’associer à la nanophalmie. Sa recherche est primordiale car elle peut
compromettre encore le pronostic visuel.
P55. Dystrophie de type cônes-bâtonnets : A propos d’un cas
H. RAYHANE, J. BROUR, F. HACHICHA, M.S. HENI, J. SAYADI, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction : Les dystrophies de type cônes-bâtonnets sont un ensemble d’affections
rétiniennes hétérogènes et héréditaires ayant pour points communs une altération
progressive des systèmes photopique et scotopique conduisant à une diminution de l’acuité
visuelle précoce et évoluant vers une cécité visuelle centrale associée à une perte du champ
visuel périphérique. Nous rapportons dans cette observation un cas d’un patient présentant
une dystrophie de type cônes-bâtonnets.
Matériels et Méthodes : Cas clinique
Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 25 ans qui présente depuis l’enfance une baisse
bilatérale de l’acuité visuelle associée à une photophobie. L’examen clinique trouve : Une
acuité visuelle limitée au compte des doigts à 50 cm aux deux yeux avec au fond d’œil des
dépôts pigmentaire sous forme d’ostéoblastes au niveau de la région maculaire et en
temporal. Le champ visuel montre un scotome central et temporal bilatéral et symétrique.
L’ERG montre une atteinte concomitante des ondes a et b au niveau des deux yeux.
Discussion et conclusion : Les cone rod dystrophies (CRDs) ou dystrophies à cônes
prédominants ou encore dystrophies dites mixtes sont des maladies héréditaires de la rétine
qui appartiennent au groupe des rétinites pigmentaires. Tous les modes de transmission ont
été décrits (par ordre de fréquence : autosomique récessif, autosomique dominant et lié à
X). La prévalence de la maladie est estimée au dixième des RP soit 1/30000. Les symptômes
des CRDs sont essentiellement une baisse d'acuité visuelle, une altération de la vision des
couleurs, une photophobie et une diminution de la sensibilité visuelle centrale qui sont
expliqués par l’atteinte précoce des cônes. Le diagnostic de la maladie repose sur
l'anamnèse, le fond d'œil et l'électrorétinogramme. En effet, l’ERG est indispensable pour
établir le diagnostic, il montre une diminution des réponses des cônes et des bâtonnets mais
l’atteinte prédomine sur les cônes. La prise en charge vise à ralentir le processus de
dégénérescence, traiter les complications et aider les patients à faire face à l'impact social et
psychologique de la cécité.
P56. Maculopathie solaire. A propos d’un cas
A. KALLEL, W. BEN HADJ SALAH, A. MAHJOUB, L. KNANI, M. GHORBEL, S. YACOUBI,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
Introduction : L’observation directe du soleil ou de son éclipse est à l’origine d’une atteinte
maculaire par héliotraumatisme. L’atteinte rétinienne est située dans le segment externe
des photorécepteurs et dans l’épithélium pigmentaire. L’usage de la tomographie par
cohérence optique (OCT) est utile pour identifier le dommage rétinien causé par le soleil.
Nous rapportons les différents aspects cliniques et tomographique de la maculopathie
solaire à travers un cas suivi au service d’ophtalmologie de Sousse depuis le 29 novembre
2013.
Observation : Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 47 ans qui a consulté pour
céphalées et une baisse de l’acuité visuelle de près des 2 yeux depuis 6mois. Elle a pour
antécédents une baisse brutale de la vision de l’œil gauche suite à une observation non
protégée d’éclipse par un seul œil (œil gauche) pendant 5 minutes le 04/01/2011 négligée
par la patiente. L’examen ophtalmologique a objectivé au niveau de l’œil droit : AV 10/10
P2 corrigée, segment antérieur normal, TO à 10, FO : Normal. Au niveau de l’œil gauche : AV
corrigée à 4/10 P4, segment antérieur normal, TO à 10, Cristallin transparent, vitré
transparent, et au fond d’œil une altération de l’épithélium pigmentaire maculaire.
L’angiographie rétinienne à la fluorescéine trouve une discrète hyperfluorescence maculaire
par effet fenêtre sans autres anomalies. A l’OCT : OD: normal OG: Interruption de la ligne de
l’épithélium pigmentaire et de la couche des photorécepteurs centro-fovéolaires. Le
diagnostic retenu était une maculopathie solaire. Notre conduite était l’abstention
thérapeutique.
Discussion : La maculopathie solaire peut résulter d’une observation directe du soleil, d’une
éclipse. Occasionnellement chez des patients schizophrènes ou lors d’un rituel religieux. Elle
peut être révélée par une baisse de l’acuité visuelle comme elle peut être asymptomatique.
Le fond d’œil peut être entre le normal et l’œdème maculaire. L’angiographie rétinienne à la
fluoreceine reste insuffisante pour le diagnostic. Par contre l’OCT maculaire montre une
hyperreflectivité intéressant toutes les couches de la rétine. A un stade tardif, on peut
trouver à l’angiographie un effet fenêtre lié à une altération de l’épithélium pigmentaire et
à l’OCT un aspect séquellaire à type d’hyporéflectivité avec cavitation centro-fovéolaire au
niveau de la rétine externe et préservation de la couche de l’épithélium pigmentaire.
Conclusion : Cette observation souligne l’intérêt potentiel de l’OCT dans le diagnostic et le
suivi évolutif des maculopathies solaires, ainsi que l’importance du respect des règles de
prévention des phototraumatismes.
P57. La blépharoplastie : Indication, techniques et résultats. A propos de 15 cas
A. LANDOLSI, A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - CHU Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : La blépharoplastie ou chirurgie esthétique des paupières vise à supprimer les
disgrâces qu’elles soient héréditaires ou sénile. Leur réalisation réputée facile est parfois
source de complications graves et nécessite une étude approfondie des bases anatomiques
et des techniques chirurgicale.
Matériels et méthodes : Les auteurs rapportent les avantages et les indications d’une
techniques particulière de blépharoplastie inférieure par lifting de l’orbiculaire palpébral à
travers une expérience de 15 cas.
Conclusion : L’indication bien posée doit permettre d’éviter des modifications non désirées
du regard.
P58. Nécrose cutanée palpébrale secondaire à une injection rétrobulbaire de lidocaine
adrénalinée à 2%
F. HACHICHA, M. BEN ABDALLAH, J. BROUR, R. ABID, S.HAMDI, J. SAYADI, M. CHEOUR,
A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
But : Rapporter une nécrose cutanée palpébrale secondaire à une injection de xylocaïne
adrénalinée à 2%.
Observation : Patient âgé de 68 ans, hypertendu, monophtalme de l’œil droit, qui présente
un glaucome néovasculaire de l’œil gauche secondaire à une occlusion de la veine centrale
de la rétine de forme ischémique et réfractaire au traitement médical. Devant cet œil non
fonctionnel, hyperalgique, avec un trouble des milieux empêchant la réalisation d’une
panphotocoagulation des territoires d’ischémie, une cyclocryocoagulation transclérale sous
anesthésie locale par une injection rétrobulbaire de xylocaine adrénalinée à 2% a été
entreprise. Un œdème périorbitaire et une nécrose de la paupière supérieure a été
observée à J4 postopératoire. La TDM orbitaire a objectivé des remaniements
inflammatoires non spécifiques. L’évolution a été favorable après mise sous traitement
antibiotique, anti-inflammatoire, résection de la nécrose et soins locaux.
Discussion-Conclusion : La nécrose cutanée palpébrale survenue suite à une injection
rétrobulbaire de lidocaine est due à un vasospasme artériel prolongé. Longuement décrite
au niveau des doigts et bien connue en dermatologie, elle se voit surtout après injection
d’une trop grande quantité chez des sujets à risque (artérite, syndrome de Raynaud). Au
niveau des paupières, peu de cas ont été rapportés après anesthésie locale par la lidocaine
adrénalinée à 2% (chirurgie de la cataracte, énucléation, dacryocystorhinostomie..). L'action
vasculaire de la lidocaine au niveau vasculaire est biphasique. La vasoconstriction serait le
résultat de faibles concentrations alors que la vasodilatation surviendrait lors de
concentrations plus élevées. Les concentrations utilisées pour l'anesthésie locale induisent
une vasoconstriction artérielle, un vasospasme artériel sévère et une ischémie du territoire
musculocutané à l’origine de lésions préjudiciables, certes rares, mais graves.
P59. La réparation des séquelles de brûlures orbito-palpébrales : à propos de 10 cas
A. LANDOLSI , A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - CHU Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : Les séquelles de brûlures orbitopalpébrales sont pourvoyeuses de lourdes
séquelles esthétiques et fonctionnelles pouvant avoir un retentissement psychologique
important. La réparation reste difficile à ce niveau, vu que le but essentiel reste de restaurer
une fonction mais aussi une morphologie satisfaisante.
Matériels et méthodes : 10 cas de séquelles de brulures (thermique et électrique) orbito-
palpébrales colligés dans le service de Chirurgie Maxillo-faciale, réparés par les différents
procédés de la chirurgie plastique.
Discussion : Plusieurs procédés de réparation peuvent être utilisés, selon l’étendue du
placard cicatriciel, la qualité de la peau adjacente et le degré de la gêne fonctionnelle.
Conclusion : Les séquelles de brûlures orbitopalpébrales sont souvent difficiles à réparer. Le
but essentiel reste d’assurer une réinsertion sociale du patient moyennant une prise en
charge psychologique voir psychiatrique.
P60. Localisation atypique d’un corps étranger intra orbitaire secondaire à un traumatisme
pénétrant par balle
J. BROUR, R. ABID, F. HACHICHA, M. OUEDRENI, H. RAYHANE, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction : Les traumatismes orbitaires perforants sont des événements potentiellement
graves dont le tableau et la prise en charge dépendent de la nature du projectile et de son
trajet. Le but de notre travail est de rapporter une présentation rare de traumatisme
oculaire par balle associant une paralysie oculomotrice et une atteinte du nerf optique.
Observation : Il s’agit d’un jeune homme de 21 ans victime d’un traumatisme orbitaire droit
pénétrant par balle de carabine avec porte d’entrée située au niveau de la paupière
inférieure. A l’examen on a noté une exotropie avec paralysie de l’adduction ne dépassant la
ligne médiane et de l’abaissement. L’acuité visuelle était limitée au décompte des doigts, le
réflexe photomoteur direct était aboli ; et c’est le scanner orbitaire qui a permis de localiser
la balle à l’entrée du canal optique (en intra conique), de représenter son trajet et ses
rapports intra-orbitaires, et ainsi d’expliquer les différentes atteintes objectivées par
l’examen.
Discussion : Les deux principaux risques de ces traumatismes oculaires sont dans un premier
temps mécaniques avec des complications bulbaires, nerveuses, musculaires et osseuses et
dans un second temps infectieuses.
Les manifestations cliniques observées chez notre patient s’expliquent par une atteinte
concomitante de la branche inférieure du III et du nerf optique qui est mieux analysée sur
les clichés tomodensitométriques. Ces complications neuro-ophtalmologiques et la
localisation du corps étranger posent un problème de prise en charge thérapeutique.
P61. Atteinte oculaire dans la cellulite facio-orbitaire d’origine dentaire
N. ZERAI, CH. WATHEK, A. KHALLOULI, A. MAALEJ, H. SASSI, R. MAAMOURI, M.F. NAFAA,
M. SAKKA, R. RANNEN
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
Introduction : Les atteintes oculo-orbitaires d’origine dentaire sont expliquées par une triple
unité : embryologique, anatomique et étiopathogénique. L’atteinte orbitaire peut être le
résultat d’une progression par contiguïté ou bien par voie hématogène veineuse rétrograde.
La cellulite orbitaire peut mettre en jeu le pronostic visuel et surtout vital en se
compliquant de septicémie ou de thrombophlébite du sinus caverneux.
Observation : Patiente âgée de 62ans, hypertendue admise au service de chirurgie maxillo-
faciale pour prise en charge d’une cellulite de la face compliquant un abcès dentaire. Une
IRM cérébro-orbitaire faite a objectivé des collections multiples des espaces celluleux de la
face et de l’orbite gauche. La patiente a été opérée à 2 reprises pour drainage des
collections. Elle nous a été adressée pour examen ophtalmologique à J10 post opératoire, la
patiente était sous antibiothérapie multiples et subissait des séances quotidiennes
d’oxygénothérapie hyperbare. La patiente présentait comme signe fonctionnelle une baisse
importante de la vision OG avec à l’examen une AV OG effondrée : PL-, le RPM était
paresseux et au FO : papille pâle avec des bords flous (OP IV), ischémie rétinienne, des
hémorragies pétéchiales périvasculaires avec aspect évocateur de OACR et d’OVCR et des
emboles septiques.
Conclusion : Seule une prise en charge précoce de la cellulite orbitaire et un traitement
radical du foyer dentaire peut épargner aux malades des complications ophtalmologiques
parfois irréversibles.
P62. Le traitement des malformations capillaro-veineuses de la face: à propos de 63 cas
A. LANDOLSI , A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. RAJHI **, N. MNIF **,
H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - CHU Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
**service de Radiologie - CHU Charles Nicolle (Tunis)
Introduction : Le pronostic des malformations capillaro-veineuses a été radicalement
transformé par le développement des produits sclérosants et de sclérothérapie percutanée
radioguidée.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 63 patients porteurs de
malformations veineuses et capillaro-veineuses, colligés pendant une période de 6 ans et
traités par radiologie interventionnelle au service de radiologie de Hôpital Charles Nicole de
Tunis.
Conclusion : L’IRM est l’examen complémentaire de référence pour le diagnostic positif et le
bilan d’extension des malformations veineuses lorsqu’il y a un doute diagnostique à
l’examen clinique. La sclérothérapie est efficace pour les malformations veineuses de
moyenne et petite taille. Les localisations orbitaires exposent aux complications vasculaires
pouvant compromettre le pronostic fonctionnel de l’œil.
P63. Manifestations ophtalmologiques du syndrome des Brides Amniotiques : A propos de 2
cas
A. LANDOLSI, A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - CHU Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
La maladie des brides amniotiques est un ensemble de malformations congénitales
complexes, intéressant principalement les membres mais aussi la région craniofaciale. La
pathogénie exacte de cette affection est encore mal connue. Les malformations faciales de
cette embryofoetopathie acquise sont multiples, polymorphes et asymétriques. Le type de
l’étendue des malformations faciales dépendent de la localisation des bandes amniotiques
et du temps de leur apparition. Les lésions regroupent essentiellement des fentes labio-
palatines. Des malformations osseuses essentiellement mandibulaires et des lésions
oculaires à type d’agénésie unilatérales orbitopalpébrale. La prise en charge doit être
multidisciplinaire ; le pronostic dépend de la gravité des malformations. A travers deux cas
nous rapportons les malformations craniofaciales de ce syndrome rare.
P64. Les fractures du plancher orbitaire : Approche diagnostique et thérapeutique. A propos
de 35 cas
A. LANDOLSI, A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - CHU Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : Les fractures isolées du plancher de l’orbite, bien que rares, constituent un
chapitre important de la traumatologie maxillo-faciale du fait de leur retentissement
fonctionnel important sur la vision binoculaire.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos des dossiers de 35
patients, colligés au service de Chirurgie Maxillo-Faciale et esthétique du CHU Charles Nicolle
de Tunis, sur une période de 5 ans.
Résultats : Notre série comprend 35 patients avec une prédominance masculine et une
moyenne d’âge de 20.64 ans. La cause majeure étant les agressions. L’indication opératoire
était posée devant une diplopie avec une limitation du regard vers le haut dans 28 cas, avec
une enophtalmie associée dans 7 cas. Le test de LANCASTER était pathologique dans 12 cas.
La TDM a objectivé une incarcération musculo-graisseuse dans 13 cas et une incarcération
graisseuse isolée dans 15 cas. 15 cas ont bénéficié d’une greffe autologue (conque, os
pariétal, os iliaque). 5 patients ont gardé une diplopie post opératoire, reprit
chirurgicalement avec une bonne évolution.
Conclusion : L’intervention précoce sur ce type de fracture s’avère le seul garant d’un
résultat fonctionnel et esthétique satisfait. Il est, en effet, le principal élément pouvant
conditionner le pronostic visuel. Une reconstruction du plancher s’impose chaque fois que la
perte de substance est jugée significative.
P65. Les séquelles post traumatiques fronto-orbitaires : exploration et reconstruction
A. LANDOLSI, A. CHEBBI *, N. BEN SLIMENE, L. NACEF *, H. BOUGUILA *, A. ADOUANI
Service Maxillo-faciale - CHU Charles Nicolle (Tunis)
* Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : Les traumatismes du toit de l’orbite représentent 1 à 9% des traumatismes de
la face. Ils surviennent lors des traumatismes violents, souvent associés à des lésions
cérébrales et à d’autres fractures faciales. Certaines lésions retardent leur prise en charge et
le traitement se fait au stade de séquelles.
Matériels et méthodes : Il s’agit de 4 patients prix en charge tardivement pour des
séquelles de fracture du toit de l’orbite suite à des AVP. Le délai moyen de cette prise en
charge est de 15 mois post traumatique. La tomodensitométrie a été réalisée dans tous les
cas pour l’estimation du défect osseux grâce à la reconstruction tridimensionnel et surtout
afin d’éliminer une éventuelle encéphalocèle. La reconstruction a été faite par un greffon
iliaque dans trois cas et par de l’os calvarial dans un cas.
Conclusion : La reconstruction ad integrum des séquelles de fractures fronto-orbitaires est
très difficile. Une prise en charge précoce de ces fractures permet d’éviter ces
complications.
P66. Syndrome de l’apex orbitaire dans le cadre d’une pseudotumeur inflammatoire : un cas
S. KHOCHTALI, I. KSIAA, S. NAJJAR, N. ABROUG, S. ZAOUALI, R. MESSAOUD, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Fattouma Bourguiba (Monastir)
But : Rapporter une observation d’un patient présentant un syndrome de l’apex orbitaire.
Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 28 ans, aux antécédents de diabète de type 1
ayant consulté pour une baisse de vision rapidement progressive de l’œil droit (OD) depuis
1mois, associée à des douleurs oculaires. A l’examen, son acuité visuelle était limitée à la
perception lumineuse mal orientée à droite, avec une paralysie du VI, du III (avec atteinte
pupillaire), du IV et du V1 (kératite ponctuée superficielle et hypoesthésie de la région
périorbitaire). Le tonus oculaire était normal. L’examen du fond d’œil droit a révélé une
atrophie optique avec c/d=0,8, un rétrécissement artériel diffus et quelques hémorragies
rétiniennes. L’angiographie rétinienne à la fluorescéine a révélé une occlusion de l’artère
ophtalmique, à droite. L’imagerie orbito-cérébrale (IRM) a mis en évidence un processus
intra orbitaire hétérogène droit, avec épaississement du muscle droit médial et engainement
du nerf optique, évoquant une pseudotumeur inflammatoire. L’examen ORL et de médecine
interne étaient normaux. Les résultats des bilans infectieux et biologiques étaient négatifs.
Le patient a eu une injection latéro-bulbaire d’acétonide de triamcinolone.
Conclusion : Le syndrome de l’apex orbitaire impose un bilan étiologique rigoureux.
Certaines causes peuvent mettre en jeu le pronostic vital. La perte de vision est possible,
comme chez notre patient.
P67. Angiome caverneux orbitaire révélé par une neuropathie optique
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, H. SFINA, J. SAFFAR, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
Introduction : L’hémangiome caverneux – ou cavernome – est la plus fréquente des tumeurs
vasculaires primitive de l’orbite de l’adulte. Ils se manifestent souvent par une exophtalmie
axile. La compression du nerf optique est exceptionnelle. Nous rapportons le cas d’un
angiome caverneux chez une jeune femme révélé par une neuropathie optique.
Observation : Patiente, âgée de 32 ans, sans antécédents pathologiques notables, qui
consulte pour une baisse de la vision de l’œil droit (OD) évoluant depuis 2 mois. A l’examen
ophtalmologique, on note une acuité visuelle de 2/10 à l’OD, un RPM afférent altéré avec au
fond d’œil, présence d’un œdème papillaire stade II. L’examen de l’œil gauche était sans
particularités. Le champ visuel a révélé un scotome centrocoecal à l’OD. Une angio-IRM
orbitaire a mis en évidence une lésion intra conique bien limitée, comprimant le nerf
optique, en faveur d’un hémangiome caverneux.
Discussion : L’hémangiome caverneux est une tumeur vasculaire, primitive, bénigne, assez
fréquente chez l’adulte, surtout de sexe féminin. Cette lésion, d’évolution lente, est située le
plus souvent en arrière du globe oculaire, dans le cône musculaire. L'exophtalmie
représente le signe majeur et inaugural et peut longtemps rester isolée, ou dans certains cas
s'accompagner de retentissement sur l'acuité visuelle et/ou sur la motilité oculaire par effet
de compression. La compression du nerf optique est exceptionnelle La tomodensitométrie et
l'IRM sont les principaux examens para-cliniques à but diagnostic. Le traitement de
l'hémangiome caverneux orbitaire est exclusivement chirurgical et la récidive est quasi
exceptionnelle. La compression du globe oculaire et notamment du nerf optique sont les
principales indications thérapeutiques.
Conclusion : Une exploration neuroradiologique est nécessaire devant toute anomalie
papillaire qui peut révéler des anomalies dont la prise en charge précoce peut sauver la
fonction visuelle.
P68. Cellulite orbitaire révélatrice d’un rétinoblastome
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LABIDI, H. SFINA, J. SAFFAR, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
Introduction : La cellulite orbitaire est une manifestation rare au cours des tumeurs
intraoculaires de l’enfant. Nous rapportons le cas d’un nourrisson ayant une tumeur révélée
par cellulite orbitaire.
Observation : Il s’agit d’un nourrisson âgé de 10 mois qui s’est présenté aux urgences pour
exophtalmie inflammatoire de l’œil droit (OD) évoluant depuis 2 jours.
A l’examen ophtalmologique, le patient présente une exophtalmie droite avec œdème
palpébral, chemosis et limitation de la motilité oculaire. Au niveau du segment antérieur, il
existe une opacification cornéenne avec mégalocornée ey une masse hématique au niveau
de la chambre antérieure. Le tonus oculaire est de 24 mmHg. Le fond d’œil (FO) est
inaccessible. L’examen de l’œil gauche est sans particularité en particulier le FO. Une TDM
orbito-cérébrale a été pratiquée en urgence montrant une inflammation des tissus mous
périoculaire avec une tumeur calcifiée endophytique intraoculaire prenant prés de 50% du
globe oculaire évoquant en premier lieu un rétinoblastome. Il ne semble pas exister une
extension extra-sclérale.
Conclusion : La pathogénie du rétinoblastome associé à une cellulite orbitaire reste discutée,
probablement une réponse immunitaire générée par une tumeur nécrotique. En effet la
cellulite orbitaire est corrélée avec la présence d’une tumeur massive avec invasion du
segment antérieur mais pas nécessairement avec une extension extra-oculaire. L’évaluation
radiologique de l’intégrité sclérale peut être difficile au cours de période inflammatoire. Un
traitement corticoïde est nécessaire afin de pouvoir mieux examiner et faire une éventuelle
énucléation rapidement.
P69. Les exophtalmies post-traumatiques
W. BEN JALEL, W. HMAIED, B. BEN ACHOUR, N.A. KELLIL, N. KHROUF, M. BELLAAJ,
A. LAHMER, S. SAKKA, L. EL FEKIH
Service d’Ophtalmologie - Hôpital des FSI (la Marsa)
Introduction : Les exophtalmiques sont des complications rares des traumatismes orbitaires.
Généralement bénignes, elles peuvent parfois menacer la vision. Leur survenue impose la
recherche du mécanisme causal afin d’instaurer une conduite thérapeutique adaptée.
Patients et méthodes : Étude rétrospective portant sur 10 cas d’exophtalmies post-
traumatiques. Tous les patients ont été victimes d’accidents de la voie publique et tous ont
bénéficié d’un examen ophtalmologique complet et d’un scanner crânio-facial. La conduite
thérapeutique dépendait des mécanismes de l’exophtalmie.
Résultats : L’âge moyen de nos patients a été de 32 ans et nous avons colligé 9 hommes et
une femme. Les circonstances de survenue : motard dans 6 cas, piéton dans 3 cas et
passager dans 1 cas. Il s’agissait d’un traumatisme orbitaire direct dans 9 cas et indirect dans
1 cas. Toutes les fractures ont été de type blow out. Le mécanisme principal de
l’exophtalmie a été l’emphysème orbitaire (fracture paroi interne: 60 % des cas). Principales
complications associées ont été l’hypertonie oculaire, la baisse de l’acuité visuelle et les
paralysies oculomotrices. Les exophtalmies par emphysème orbitaire ont bénéficié d’un
traitement hypotonisant, antibiotique, anti-inflammatoire et le conseil d’éviter le mouchage.
Une décompression a été nécessaire dans 2 cas (tonus oculaire > 50 mmHg). La régression
de l’exophtalmie a été obtenue dans tous les cas. L’exophtalmie par hématome orbitaire a
bénéficié d’un drainage de l’hématome par une aspiration à l’aiguille avec régression
immédiate de l’exophtalmie après aspiration du sang.
Conclusion : L’exophtalmie post-traumatique est secondaire dans la majorité des cas à un
emphysème orbitaire. L’hématome orbitaire est rarement en cause. La fracture de la paroi
interne est la plus fréquente. Le traitement est essentiellement médical. La décompression
en urgence est indiquée si la vision menacée.
P70. Leiomyosarcome de l’orbite : à propos d’un cas et revue de la littérature
H. HAMMAMI, H. FRIKHA, M. MAALEJ
Service de Radiothérapie carcinologique - Institut Salah Azaiz (Tunis)
Objectif : Etudier le profil clinique, thérapeutique et évolutif du léiomyosarcome à travers un
cas clinique et revue de la littérature.
Cas clinique : Nous rapportons dans notre travail le cas d’un patient traité au service de
radiothérapie de l’institut Salah Azaiz pour un léiomyosarcome orbitaire
Il s’agit d’un jeune âgé de 24 ans, sans antécédents patghologiques notables, qui a consulté
pour une tuméfaction de l’arcade sourcilière gauche. Le scanner facial initial a objectivé un
processus expansif fronto orbitaire gauche englobant le muscle droit supérieur avec
développement extra conal détruisant la subtotalité du toit de l’orbite gauche associé à une
lyse osseuse frontale. Par ailleurs, le scanner Thoraco abdomino pelvien était normal.
Le patient a eu une exérèse tumorale par morcellement jusqu’à la dure mère qui n’était pas
envahie. La chirurgie était jugée incomplète. Le patient a bénéficié en post opératoire d’une
radiothérapie à la dose de 64 Gy au niveau de la loge orbitaire. Le suivi était régulier à notre
Institut. Après un recul de 10 ans, le patient garde un bon état général, une légère
diminution de l’acuité visuelle gauche qui est stable, sans récidive locale à l’IRM de contrôle,
ni métastase à distance.
Conclusion et commentaire : Le léiomyosarcome est une tumeur maligne du tissu
musculaire lisse, de localisation orbitaire primitive très rare puisqu’à notre connaissance
seulement 5 cas ont été rapportés dans la littérature mondiale. C’est une tumeur très
agressive qui nécessite une prise en charge thérapeutique adéquate associant la chirurgie et
la radiothérapie. Une surveillance rapprochée est recommandée vue le risque de récidive.
P71. Méningiome et neuropathies optiques
F. HACHICHA, M. BEN ABDALLAH, J. BROUR, R. ABID, M.S. HENI, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction : Le méningiome est une tumeur bénigne développée aux dépens des cellules
arachnoïdiennes. Sa découverte peut être fortuite ou secondaire à l’exploration de
symptômes neurologiques ou ophtalmologiques. Sa localisation détermine sa présentation
clinique. Nous rapportons une neuropathie optique compressive secondaire à un
méningiome suprasellaire et un méningiome optique primitif de la gaine du nerf optique.
Observations : Patiente 1 : 46 ans, sans antécédents pathologiques qui consulte pour une
baisse de la vision de l'œil droit A l’examen l’acuité visuelle est corrigée à 1/20 à l’œil droit et
à 7/10 à l’OG. L’examen de l’œil droit objective une altération de la composante afférente
du réflexe photomoteur, un tonus oculaire à 10 mmHg de l’œil et une papille pâle. L’examen
de l’œil gauche est sans particularités. Le champ visuel est agonique à l'œil droit et montre
une hémianopsie temporale de l'œil gauche. L’IRM objective un méningiome du planum
sphénoidal à développement suprasellaire responsable d'une compression opto-
chiasmatique et d'un englobement du siphon carotidien droit
Patiente 2 : 71 ans, sans antécédents particuliers, qui consulte pour une baisse de la vision
de l'œil gauche. L’acuité visuelle est réduite a une perception lumineuse bien orientée, le
réflexe photomoteur est paresseux, le tonus oculaire est à 16 mmHg et la papille est pâle
au fond d'œil. L’IRM objective un méningiome primitif de la gaine du nerf optique gauche.
Discussion-Conclusion : La plupart des méningiomes qui atteignent l’orbite sont une
extension des méningiomes intracrâniens (90 %). Parmi les méningiomes optiques primitifs
(10 %), 96 % se développent à partir de la gaine du nerf optique. Les différentes localisations
des méningiomes peuvent se manifester par une neuropathie optique : ceux du nerf optique
lui-même ; mais aussi les méningiomes du sinus caverneux, du diaphragme sellaire ou
encore sphénoïdal venant comprimer le nerf optique. La constatation d’une pâleur papillaire
ou d’une excavation asymétrique impose de réaliser une imagerie orbito-cérébrale. L'IRM
par des coupes frontales et sagittales centrées sur le nerf optique (séquences T1 avec
injection de gadolinium et suppression de graisse) permet de confirmer le diagnostic. Le
traitement dépend de plusieurs facteurs : la localisation du méningiome, son évolutivité,
l’acuité visuelle du patient, son âge et les risques associés à la chirurgie. Le méningiome
étant le plus souvent lentement évolutif, l’abstention thérapeutique moyennant une
surveillance clinique et radiologique, est souvent indiquée.
P72. Neuropathie optique compressive bilatérale révélant un macroadénome hypophysaire :
A propos de deux cas
F. HACHICHA, A. HAMMAMI, J. BROUR, J. SAYADI, T. SAMMOUDA, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction : Les adénomes hypophysaires sont des tumeurs bénignes. Ils représentent
environ 8 à 10 % des processus expansifs intracrâniens. La neuropathie optique compressive
secondaire à un adénome hypophysaire est fréquente et pose un problème diagnostique
avec le glaucome chronique.
Observations : Patients âgés de 56 ans et de 55 ans, sans ATCDS particulier, qui ont consulté
pour une baisse rapidement progressive et bilatérale de la vision évoluant depuis six mois.
L’examen du segment antérieur du premier patient et en particulier le RPM était normal. Le
FO a montré une excavation bilatérale asymétrique d′allure glaucomateuse. L’examen du
segment antérieur de la 2ème patiente a montré un signe de Marcus Gunn bilatéral et
asymétrique. Le FO était normal. Une imagerie par résonance magnétique cérébrale a
objectivé un macroadénome hypophysaire comprimant le chiasma optique chez nos deux
patientes.
Discussion-Conclusion : La neuropathie optique compressive secondaire à un adénome
hypophysaire est fréquente et se manifeste soit par une excavation papillaire pathologique
simulant parfois un glaucome chronique, un aspect ophtalmoscopique de la papille simulant
une neuropathie optique rétrobulbaire ou une atrophie optique. Certains signes cliniques
doivent orienter vers une origine compressive de la neuropathie optique et imposer
rapidement une exploration neuroradiologique qui permettra un diagnostic précoce et une
prise en charge adaptée.
P73. Un germinome sellaire révélé par une neuropathie optique unilatérale
L. KNANI, I. BEN SALAH, M. BETTAIEB, H. CHAKROUN, H. MAHJOUB, M. GHORBEL,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
But : Nous rapportons le cas d’un patient présentant un germinome cérébral révélé par une
neuropathie optique et nous nous proposons d’étudier les tableaux cliniques de cette
tumeur ainsi que son pronostic.
Observation : Un homme de 28 ans a consulté pour baisse brutale de la vision de l’œil droit.
Il rapportait une diplopie 6 mois avant la consultation, ayant régressé spontanément.
L’examen initial ainsi que le champ visuel étaient en faveur d’une NORB de l’œil droit. Le
patient a donc bénéficié de trois boli de solumédrol. Une IRM cérébromédullaire avait été
demandée. Cependant, des anomalies à l’examen neurologique (syndrome tétrapyramidal et
syndrome cérébelleux) et l’apparition d’une baisse visuelle à gauche et d’une pâleur
papillaire à droite ainsi qu’une quadranopsie gauche nous ont fait indiquer une TDM en
urgence. Celle ci avait révélé un germinome pinéal et au niveau sellaire et suprasellaire. Le
patient a été transféré en neurochirurgie.
Discussion : Le germinome cérébral est une tumeur rare de l’enfant et de l’adulte jeune (0,5
à 2% des tumeurs cérébrales primitives). Il touche la glande pinéale d’ou son appellation de
pinéalome ectopique. Son Origine embryologique sont les cellules germinales. Il est souvent
découvert à l’occasion d’une HTIC. Plus tard avec l’extension suprasellaire, apparaissent une
insuffisance de l’axe hypothalamo hypophysaire et des troubles visuels à type de troubles
oculomoteurs et de neuropathie optique par extension méningée. La tumeur est considérée
comme radiocurable.
Conclusion : Le germinome pinéal peut se révéler par des signes ophtalmologiques à type de
troubles oculomoteurs ou de neuropathie optique. Ces signes sont le plus souvent associés à
une extension suprasellaire. Le diagnostic de germinome doit donc être considéré parmi les
causes de neuropathie optique du sujet jeune.
P74. Mélanocytome de la papille compliqué d’une neuropathie optique
Z. CHEBBI, W. BEN HADJ SALAH, A. KALLEL, H. MAHJOUB, L. KNANI, F. KRIFA,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
Introduction : Le mélanocytome papillaire est une tumeur bénigne rare localisée à la surface
de la papille. Certains cas de baisse significative de la vision ont été rapportés dans la
littérature essentiellement en rapport avec une neuropathie optique compressive sans
transformation maligne associée. Nous discutons les particularités cliniques et évolutives
d’un mélanocytome papillaire à travers un cas suivi à notre service depuis l’année 2010
pour mélanocytome papillaire compliqué en cours d’évolution d’une neuropathie optique.
Observation : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 51 ans aux antécédents d’un
traumatisme crânien il y a deux ans qui consultait pour baisse de la vision avec
myodésopsies. L’examen a montré à l’OD une acuité visuelle à 8/10 avec au fon d’œil un DPV
complet et une tumeur pigmentée au dépend de la papille homogène plane. L’examen de
l’OG était sans anomalies. Apres différentes explorations le diagnostic d’un mélanocytome
de la papille est retenu. 2 mois après, le patient a présenté une baisse de la vision brutale à
l’OD avec un aspect clinique d’œdème papillaire et champ visuel évoquant une neuropathie
optique.
Discussion : Une perte de l’AV partielle ou totale peut compliquer l’évolution et être
secondaire à une atteinte des fibres nerveuses et une neuropathie optique compressive ou
à une Occlusion veineuse.
Conclusion : Le mélanocytome de la papille est une tumeur bénigne qui a un faible potentiel
évolutif. Même si le mélanocytome est une tumeur bénigne avec un risque de
transformation maligne controversé, il peut être à l’origine d’une atteinte fonctionnelle
sévère en rapport avec une neuropathie optique
P75. Neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique : à propos de 30 cas
I. ZONE, M. SAKKA, S. KAMMOUN, A. HRIZ, M. OULED SALEK, A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : La neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NOIA-NA) est
une affection multifactorielle d’âge moyen de survenue 65 ans, due à un bas débit ou à une
occlusion des artères ciliaires courtes postérieures (ACCP) qui vascularisent la tête du nerf
optique.
Buts du travail : Préciser les caractéristiques cliniques et les facteurs de risque de survenue
de la neuropathie optique ischémique (NOIA) non artéritique et évaluer l’évolution de la
fonction visuelle selon les modalités thérapeutiques.
Matériels et méthodes : Etude rétrospective menée sur une période de 11 ans entre janvier
2002 et janvier 2013portant sur 30 patients suivis dans le service d’ophtalmologie du CHU H
Bourguiba de Sfax. Tous les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux, un examen
ophtalmologique complet et un champ visuel. L’angiographie rétinienne à la fluorescéine et
les PEV ont été faite en cas de doute diagnostique. Une échodoppler des troncs supra-
aortiques ont été réalisés chez quelques patients dans le cadre du bilan étiologique. Un
traitement corticoïde a été instauré à 20 patients et one simple surveillance chez 10
patients. Un contrôle de la fonction visuelle a été réalisé au cours du suivi
Résultats : Nous avons recensé 30 cas de NOIA non artéritique sur les 106 cas de
neuropathie optique. L’âge moyen des patients est de 59 ans avec un sexe ratio H/F de 1.73.
Une dyslipidémie a été trouvée dans 11 cas (36.7%), un diabète dans 10 cas (26.7%), Une
hypertension artérielle dans 8 cas et un tabagisme dans 6 cas (20%). L’atteinte était
unilatérale chez 29 patients. L’acuité visuelle (AV) initiale moyenne est de 0.75/10. Un
œdème papillaire était noté dans 89.7% des cas. Le champ visuel montrait un déficit
altitudinal dans 53.9% des cas. La NOIA était secondaire à une sténose carotidienne chez 2
patients, à des drusen de la tête du nerf optique dans 2 cas et à une papillopathie diabétique
chez 2 des 10 patients diabétiques. Aucun cas de bilatéralisation n’a été noté au cours du
suivi. L’AV finale moyenne est de 1.6/10 chez 23 patients et des perceptions lumineuses
négatives chez les 7 patients restants ; sans différence statistiquement significative entre le
groupe traité par corticothérapie et le groupe non traité.
Conclusion : La neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique est une affection
grave pouvant conduire à la cécité. Elle est multifactorielle incriminant principalement la
dyslipidémie, le diabète et l’hypertension artérielle. Aucun traitement efficace n’a
actuellement fait sa preuve.
P76. Neuropathie optique ischémique antérieure et diabète : problèmes diagnostiques
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, H. KAOUAL, S. KETTOU, I. ELLEUCH, M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
Introduction : La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë - non artéritique (NOIAA-
NA) est une affection multifactorielle. Le diabète constitue l’un de ses facteurs de risque
fréquents surtout chez le sujet âgé de moins de 50 ans. Le but de ce travail est d’exposer les
difficultés diagnostiques de cette affection sur ce terrain à partir de 2 cas d’œdème papillaire
unilatéral survenu chez 2 patients diabétiques suivies dans notre service et selon une revue
de la littérature
Présentation de cas : Nous rapportons le cas de deux patients diabétiques de type 2. Il s’agit
d’un homme et d’une femme âgés respectivement de 50 et 61 ans, présentant un œdème
papillaire unilatéral (OP). Le premier patient consulte pour baisse brutale de la vision depuis
3jours. Sa meilleure acuité visuelle était à 10/10 OD et 1/10 OG. L’examen du FO révèle une
papille droite normale et un OP gauche stade II de type « Blafard ». L’examen du champ
visuel a montré un déficit altitudinal inferieur. L’OP chez la 2éme patiente est découverte
fortuitement lors d’un examen systématique. L’atteinte de sa fonction visuelle était
modérée (10/10 OD et 8/10 OG) avec élargissement de la tâche aveugle au champ visuel. La
recherche étiologique a montré la présence de méningiome frontal gauche de petite taille
sans effet de masse. Le diagnostic de NOIA est retenu dans le 1er cas et de NOIA dans le 2ème
cas.
Conclusion : La NOIA Survient en général après 50 ans. La baisse d’acuité visuelle est brutale
et sévère ce qui distingue la NOIAA typique d’une papillopathie diabétique. Ce sont les cas
de NOIA débutante sans traduction fonctionnelle qui posent surtout un problème
diagnostique nécessitant le recours à des investigations visant à éliminer une étiologie
compressive et prêtant à confusion avec la papillopathie diabétique.
P77. Neuropathie optique ischémique bilatérale révélatrice d’un syndrome primaire des
anti-phospholipides
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, H. SFINA, J. SAFFAR, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
Introduction : La neuropathie optique associée au syndrome primaire des anti-
phospholipides (SPAPL) est une pathologie relativement rare, dont la physiopathologie est
mal élucidée et la prise en charge thérapeutique est souvent retardée. Nous rapportons le
cas d’une patiente présentant une neuropathie optique ischémique bilatérale dont le bilan
étiologique a permis de poser le diagnostic de SPAPL.
Observation : Patiente âgée de 47 ans, sans antécédents pathologiques, qui consulte pour
une baisse brutale de la vision de l’œil droit. L’examen ophtalmologique retrouve une acuité
visuelle réduite à compte les doigts avec au FO un œdème papillaire (OP) stade II sur petite
papille; le reste de l’examen est sans particularités. L’examen de l’œil adelphe a montré
également une petite papille. Le champ visuel de Goldman a montré un déficit altitudinal.
L’angiographie rétinienne à la fluorescéine confirme la présence d’un œdème papillaire.
L’angio-IRM orbito-cérébrale, le bilan biologique (inflammatoire, infectieux, d’hémostase) et
l’examen neurologique se sont révélés normaux. Le diagnostic de NOIA non artéritique a été
retenu et la patiente a été mise sous corticothérapie per os à raison de 1mg/kg/j. L’évolution
a été marquée par une amélioration relative de l’AV (3/10) avec apparition d’une pâleur
papillaire. La patiente reconsulte 5 mois plus tard pour brouillard visuel de l’OG. L’AV était
de 6/10 avec un OP stade II. Un bilan biologique plus poussé a révélé la présence d’anticorps
anti-phospholipides à deux reprises. L’examen général était normal. Le diagnostic du
syndrome primaire des anti-phospholipides a été retenu et la malade a été mise sous
anticoagulants.
Discussion : Le syndrome des anti-phospholipides entraîne un état d’hypercoagulabilité
sanguine pouvant évoluer dans le cadre d’une maladie systémique inflammatoire ou être
isolé. Il s’agit dans notre cas de syndrome primaire des anti-phospholipides. Classiquement
le SPAPL se manifeste par des occlusions vasculaires rétiniennes. La NOIA a été rarement
rapportée. La physiopathologie de la neuropathie associée au SPAPL est mal connue.
Plusieurs hypothèses sont avancées : formation d’un thrombus au niveau des artères ciliaires
postérieures par hypercoagulabilité, phénomène inflammatoire avec vascularite des artères
ciliaires postérieures favorisant la thrombose, phénomène inflammatoire avec
démyélinisation du nerf optique. La première hypothèse semble la plus admise. Dans notre
observation la petite taille des papilles aurait constitué un facteur de risque supplémentaire.
Conclusion : Le diagnostic de syndrome des anti-phospholipides doit être évoqué et
recherché devant toute neuropathie optique ischémique chez un sujet jeune. La découverte
de ce diagnostic permet une meilleure prévention des complications générales de cette
affection.
P78. NOIAA chez une patiente traitée par interféron et ribavirine pour une hépatite C
chronique
S. KHOCHTALI, F. GATFAOUI, N. ABROUG, M. CHAABANE, B. JELLITI, S. BEN YAHIA,
M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
But : Rapporter le cas d’une neuropathie optique ischémique antérieure aigue (NOIAA)
associée au traitement par interféron (INF) ᾳ et ribavirine d’une hépatite C chronique.
Observation : Une patiente âgée de 54 ans, suivie pour hépatite C chronique active sous
bithérapie à base d’INF ᾳ pégylé et de ribavirine depuis 8 mois, a consulté pour une baisse
brutale de la vision de l’œil gauche (OG). Du coté gauche, la patiente comptait les doigts à 2
m. Le réflexe photomoteur afférent était altéré, et le fond d’œil montrait un œdème
papillaire avec d’importantes hémorragies péripapillaires, associés à une tortuosité
veineuse et quelques hémorragies rétiniennes périphériques. L’examen de l’œil droit était
sans particularités (pas de papille à risque). L’OCT de l’OG était normale. Le champ visuel de
Goldman de l’OG montrait un scotome coeco-central. La patiente a bénéficié d’une injection
latérobulbaire gauche d’acétonide de triamcinolone sans arrêt de la bithérapie, après avis
des gastrologues. A 3 mois de recul, l’AV corrigée était de 4/10 et le FO montrait une pâleur
papillaire.
Commentaires et conclusion : La NOIAA est une complication possible du traitement de
l’hépatite chronique C, par INF ᾳ et ribavirine. Cette complication a été rarement rapportée.
Son mécanisme ferait intervenir des mécanismes immunologiques. L’arrêt du traitement par
IFN ᾳ fait partie de la stratégie de prise en charge, ce qui n’a pas été possible chez notre
patiente.
P79. Pseudo-syndrome de Foster-Kennedy révélant une maladie de Horton : A propos d’un
cas
I. ZONE, R. TURKI, S. BEN AMOR, G. HACHICHA, A. BEN MRAD, A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : Les neuropathies optiques ischémiques antérieures aigues (NOIAA) sont dues
à un infarctus de la portion prélaminaire du nerf optique. On distingue deux groupes : la
NOIAA non artéritique (non liée à la maladie de Horton),de loin la plus fréquente et la NOIAA
artéritique (liée à la maladie de Horton), moins fréquente mais plus grave et qui constitue
une véritable urgence diagnostique et thérapeutique vu le risque majeur de bilatéralisation
en absence de traitement.
Observation : Patient âgé de 78 ans, diabétique sous traitement depuis 5 ans, consulte pour
baisse brutale de vision au niveau de l’œil gauche évoluant depuis deux jours sans douleurs
ni rougeur oculaire. Il rapporte la notion d’un épisode similaire survenu il ya 1 mois au
niveau de son œil droit et qui a été négligé. Il ne se plaignait ni de céphalée, ni
d’hyperesthésie du cuir chevelu, présence de claudication intermittente de la mâchoire.
L’examen ophtalmologique a montré au niveau de l’œil droit une perception lumineuse mal
orienté, un segment antérieur calme, une semi mydriase areflectique, et au FO une pâleur
papillaire. Au niveau de l’OG :il compte les doigts à 1 mètre non améliorable, un segment
antérieur calme, une pupille en semi mydriase areflectique, une cataracte nucléaire peu
dense et au FO : un œdème papillaire stade 2, blafard. L’examen général était sans
anomalies en particulier les pouls temporaux étaient présents. Un bilan biologique en
urgence a été effectué (VS, CRP) revenu normal. Une TDM cérébrale urgente a été faite et
elle a été normale. L’angiographie à la fluorescéine aobjectivé une ischémie choroïdienne
bilatérale manifeste, une hypofluorescence papillaire de l’OD, une hypo fluorescence
précoce ave imprégnation et diffusion tardive de la fluorescéine au niveau de l’OG. Une
biopsie de l’artère temporale a été pratiquée et a objectivé une artérite giganto-cellulaire
compatible avec une maladie e Horton. Le patient a bénéficié de 3 boli de solumédrol relayé
par une corticothérapie par voie orale.
Conclusion : La NOIAA artéritique constitue une urgence diagnostique et thérapeutique. Le
retard diagnostic expose à un risque considérable de bilatéralisation. La forte suspicion
clinique et la présence d’une ischémie choroïdienne à l’angiographie, malgré la normalité de
la VS et de la CRP, impose la pratique d’une BAT afin d éliminer une maladie de Horton.
P80. Neuropathie optique toxique liée aux solvants organiques
M. BEN SALEM, I. LETAIEF, I. AMMOUS, M. BOUKARI, M. KORBI, M. SOKKAH, K. ERRAIES,
R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
Introduction : Les solvants organiques sont les substances chimiques les plus utilisées en
milieu de travail notamment les hydrocarbures aliphatiques et qui peuvent être
responsables d’une neuropathie optique toxique. Nous rapportons une observation d’un
patient atteint de neuropathie optique toxique bilatérale consécutive à une exposition
chronique aux solvants organiques en milieu d’imprimerie.
Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 55 ans, technicien dans une imprimerie, sans
antécédents pathologiques notables, notamment pas de traumatisme et pas de notion
d’intoxication alcoolo-tabagique ou de prise médicamenteuse et qui consulte pour une
baisse brutale de l’acuité visuelle de l’œil gauche associée à un scotome central positif.
L’acuité visuelle corrigée est de 10/10 au niveau de l’œil droit et limitée au compte des
doigts à 50cm au niveau de l’œil gauche sans douleur à la mobilisation. Le signe de marcus
gunn est positif à gauche. L’examen du fond d’œil retrouve un œdème papillaire à gauche
confirmée à l’angiographie fluorescéinique. L’examen neurologique, cardiovasculaire et
somatique sont sans particularités. Le champ visuel montre un scotome central englobant la
tache aveugle à gauche et sans anomalies à droite. Les potentiels évoqués visuels montrent
un allongement des temps de latence et des amplitudes diminuées aux deux yeux. Le bilan
biologique inflammatoire, infectieux et immunologique est revenu négatif. Une IRM
cérébrale a été effectuée éliminant une hypertension intracrânienne ainsi qu’une sclérose
en plaques, les explorations cardiovasculaires nous ont permis d’éliminer les neuropathies
optiques ischémiques non artéritiques et une biopsie de l’artère temporale montre
l’absence d’arguments histologiques en faveur d’une origine artéritique. Nous avons retenu
le diagnostic de neuropathie optique toxique aux solvants organiques vu le contexte d’une
exposition au long cours à ces substances reconnues pour leur toxicité.
Conclusion : La manipulation des solvants organiques en milieu professionnel doit être
prudente avec une surveillance ophtalmologique régulière complétée par un relevé du
champ visuel et des PEV systématiques.
P81. Neuropathie optique toxique à l'éthambutol
W. TURKI, A. MARRAKCHI, M. MEKNI, S. KETTOU, H. KAOUAL, I. ELLEUCH, M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
Introduction : La neuropathie optique toxique à l'Ethambutol reste d'actualité avec la
recrudescence des cas de tuberculose. Nous rapportons le cas d’une patiente, rentrant dans
ce cadre, et dont la fonction visuelle est entrain de se détériorer malgré l’arrêt de
l’Ethambutol.
Matériel et méthodes : cas clinique
Observation : il s’agit d’une patiente, âgée de 50 ans, vue initialement en consultation pour
une baisse d'acuité visuelle brutale et importante après quelques mois du traitement par
Ethambutol, pour tuberculose ganglionnaire, associé aux trois autres antituberculeux, mais
sans autre traitement neurotoxique. La patiente est suivie mensuellement avec la mesure de
l'acuité visuelle de loin et de près, du TO, la réalisation d'un FO, d'un champ visuel
automatique et de Goldmann, de Scanning Laser Ophtalmoscopy, de la vision des couleurs et
de PEV. Le diagnostic de Neuropathie optique d’origine toxique a été retenu et le traitement
par Ethambutol a été arrêté. L’évolution est marquée par l’aggravation progressive de la
fonction visuelle de la patiente objectivée par des examens répétés du champ visuel. La
recherche étiologique encore plus élargie avec revue de système est revenue négative.
Conclusion : L’évolution favorable de la neuropathie optique de l'Ethambutol n'est pas
fréquente surtout si le traitement est mal surveillé. La surveillance régulière des patients
sous Ethambutol, en coopération avec le médecin prescripteur, doit être rigoureuse avec la
réalisation d'une acuité visuelle, FO, d'un champ visuel central et d'une vision des couleurs
préthérapeutique, à trois semaines puis tous les deux mois. La moindre anomalie confirmée
doit faire arrêter le traitement.
P82. Neuropathie optique toxique : à propos de 9 cas
S. GARGOURI, A. ZAHAF, A. HARIZ, W. BOUACIDA, M. SAKKA, A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : Les neuropathies optiques toxiques sont secondaires à l’exposition ou à
l’ingestion volontaire ou involontaire d’un produit toxique. Elles sont graves, car peuvent
évoluer vers la cécité. Le but de cette étude est d’étudier les caractéristiques cliniques des
neuropathies optiques toxiques et dégager les principaux facteurs pronostics.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective concernant 9 cas de neuropathies optiques
toxiques colligés sur une période de 5 ans dans le service d’Ophtalmologie de Sfax, allant de
janvier 2009 à décembre 2013. Tous nos patients ont bénéficié d’un interrogatoire
minutieux, un examen ophtalmologique complet. Un champ visuel était pratiqué dans 3 cas.
Une angiographie à la fluorescéine était pratiquée dans deux cas.
Résultats : L’âge de nos patients variait entre 12 et 54 ans, avec une moyenne d’âge de 28.8
ans. Tous nos patients étaient de sexe masculin. Les produits toxiques étaient : le monoxyde
de carbone dans 2 cas (22.2%), diluant cellulosique dans un cas (11.1%), le méthanol dans un
cas (11.1%), les radiations ionisantes dans un cas (11.1%) Alcool-Tabac dans 4 cas (44.4%). La
neuropathie optique toxique était révélée par une baisse de l’acuité visuelle chez 7 malades,
une cécité chez 2 malades. Le champ visuel pratiqué chez 3 patients montrait un scotome
central dans deux cas et déficit altitudinal inférieur dans un cas. Un bilan étiologique a
permis d’éliminer les autres étiologies : métabolique, inflammatoire, vasculaire,
immunologique ou compressive. Le traitement comportait l’arrêt du produit en cause et
l’instauration d’une thérapeutique à base de bolus de méthylprednisolone chez 5 patients
(55%) avec relais par une corticothérapie par voie générale à la dose de 1 mg/kg/j.
L’évolution était marquée par une amélioration de l’acuité visuelle dans 2 cas avec une
récupération visuelle complète et les autres cas ont évolué vers une cécité.
Discussion : Les neuropathies optiques toxiques se traduisent par un syndrome fonctionnel
(acuité visuel, sens chromatique, champ visuel) avec atteinte papillaire. Le diagnostic repose
essentiellement sur des données cliniques mais il n’est retenu qu’après avoir éliminé toutes
les autres causes d’atteintes du nerf optique, notamment les causes compressives.
Conclusion : L’arrêt définitif du toxique et la supplémentation vitaminique sont impératifs,
conditionnant la récupération fonctionnelle, qui est d’autant meilleure que le diagnostic est
précoce
P83. Les neuropathies optiques post-traumatiques
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, C. WATHEK, N. ZEREI, R. RANNEN, S. GABSI
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
Introduction : Les neuropathies optiques traumatiques correspondent à des lésions
traumatiques des fibres optiques de la lame criblée jusqu’au chiasma optique. Le but de
notre travail est d'étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et
pronostiques de cette affection.
Matériels et Méthodes : C’est une étude rétrospective concernant 4 cas de neuropathies
optiques survenues dans les suites d’un traumatisme oculaire contusif. Tous les patients ont
eu un examen ophtalmologique complet, un CV et une neuro-imagerie.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 38 ans avec une prédominance masculine. Le
délai de consultation moyen était de 20 jours. Les accidents de la voie publique étaient
responsables de 80% des traumatismes. La baisse de l’acuité visuelle et la douleur oculaire
étaient les principaux motifs de consultation. L’acuité visuelle était inférieure ou égale à
1/10 chez tous les patients parmi lesquels 25% ont une acuité visuelle limitée à la perception
lumineuse. Le FO a mis en évidence une papille normale chez 3 patients et une pâleur
sectorielle dans un cas. Les lésions observées sur l’IRM étaient essentiellement les
contusions du nerf optique (anomalies du signal), une avulsion était présente chez un
patient. L’évolution était marquée par l’apparition d’une atrophie optique dans tous les cas.
Conclusion : Bien que rare ; la neuropathie optique traumatique est une affection grave et
pourra être cécitante. Si le diagnostic est devenu plus facile, grâce à l’imagerie et les
examens éléctrophysiologiques le traitement reste toujours un sujet de controverse vu la
disparité des résultats trouvés dans les différentes études.
P84. Neuropathies optiques chez l’enfant
S. MBAREK, R. ATTIA, O. KHARRAT, M.S. HENI, S. ZAOUALI, R. MESSAOUD, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
But : Etudier les aspects cliniques, étiologiques et évolutifs des neuropathies optiques (NO)
de l’enfant.
Matériels et méthodes : Etude rétrospective portant sur 51 yeux de 33 enfants présentant
une NO pris en charge au service d’Ophtalmologie de Monastir entre avril 2006 et
septembre 2013. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet et
d’un champ visuel. Le recul moyen était de 42 mois.
Résultats : L’âge des patients variait de 4 à 16 ans avec un âge moyen de 11,3 ans. Vingt et
un patients (63,6%) étaient de sexe féminin et 12 (36,3%) de sexe masculin. L’atteinte était
bilatérale dans 54,5% des cas. L’AV initiale variait de la perception lumineuse à
10/10.L’examen du fond d’œil avait objectivé un œdème papillaire dans 34,7% des cas, une
atrophie optique dans 15,2% des cas, un pseudo-œdème papillaire dans 4,3% des cas et une
papille normale dans 34,7% des cas. Les anomalies les plus retrouvées dans les relevés des
champs visuels étaient à type de scotomes coecocentraux. Un bilan infectieux a été pratiqué
chez 80% des enfants. Le diagnostic de névrite optique atypique était retenu dans 63,6%
des cas. Les NO dégénératives étaient retrouvées dans 18% des cas. Les NO post
traumatiques et compressives étaient retrouvées dans respectivement 9 et 6% des cas. Le
traitement variait selon l’étiologie. Les enfants porteurs de névrite optique non infectieuse
étaient traités par des boli de corticoïdes relayés par la voie orale pendant 11 jours dans 38%
des cas. Une corticothérapie orale seule pendant 1 mois était prescrite dans 23% des cas où
le diagnostic a été fait tardivement. Dans les cas de NO post traumatiques, une
corticothérapie orale était prescrite pendant une durée moyenne de 6 semaines. Les 2
enfants présentant une NO compressive étaient opérés. L’AV moyenne finale était de
6/10.De nouvelles poussées de névrite optique ont été notées dans 19% des cas, avec un
nombre allant d’une poussée à 7.
Conclusions : Les NO de l’enfant ne sont pas rares. Elles touchent un peu plus le sexe
masculin par rapport aux NO de l’adulte. L’atteinte bilatérale est fréquente. Les étiologies
sont dominées par les névrites. Le pronostic est en général favorable.
P85. Névrite optique aiguë de l’enfant : à propos d’un cas
S. BEN AMOR, A. ZAHAF, J. MASMOUDI, R. TURKI, A. TRIGUI, D. SELLAMI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
La névrite optique (NO) représente une des causes les plus fréquentes de perte rapide
d’acuité visuelle chez l’adulte et chez l’enfant. Elle peut avoir de multiples étiologies, dont
les maladies démyélinisantes, les infections et les maladies inflammatoires systémiques. Son
pronostic est généralement bon chez l’enfant, mais son association potentielle avec une
sclérose en plaques (SEP) est redoutée. Nous rapportons le cas d'un enfant de 7 ans
présentant une névrite optique aigue bilatérale au décours d’une rhinopharyngite mal prise
en charge. Il a bénéficié d’un bolus de solumédrol (500 mg, 3 jours de suite) suivi d’une
corticothérapie per os. L’évolution était favorable.
P86. Névrite optique bilatérale chez un sujet jeune
A. CHABBEH, S. KAMMOUN, I. ZONE, M. OUEL SALEK, A. ZAHAF, A. BEN MRAD, D. SELLAMI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : Les neuropathies optiques inflammatoires (NOI) sont des inflammations du
nerf optique survenant le plus souvent chez des patients jeunes. Elles sont caractérisées par
une baisse d’acuité visuelle subaiguë et douloureuse touchant surtout la vision centrale.
Elles sont le plus souvent unilatérales. Nous présentons le cas d’une patiente présentant
une névrite optique bilatérale.
Observation : Patiente âgée de 35 ans, sans antécédents, a consulté pour baisse de
l’acuité visuelle bilatérale. L’examen trouvait une acuité visuelle limitée au décompte des
doigts au niveau des deux yeux et un œdème papillaire bilatéral stade II au fond de l’œil.
L’imagerie par résonnance magnétique cérébrale n’a pas montré des lésions spécifiques
de la sclérose en plaques. La patiente a bénéficiée, après un bilan étiologique complet, de 3
bolus de méthylprednisolone relayés par une corticothérapie à forte dose. L’évolution était
marquée par une nette amélioration de l’acuité visuelle et de l’œdème papillaire.
Discussion et conclusion : Les étiologies des NOI sont multiples mais les neuropathies
optiques idiopathiques ou s’intégrant dans le cadre d’une SEP possible ou certaine sont les
plus fréquentes. Leur pronostic visuel est globalement bon. L’atteinte bilatérale est rare
s’intégrant dans le cadre d’une névrite optique atypique, nécessitant ainsi un bilan
étiologique large.
P87. Névrite optique dans le cadre d’un ADEM syndrome : à propos de 2 cas
R. KAHLOUN, S. ZINA, N. ABROUG, A. MAHMOUD, B. JELLITI, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
But : Décrire deux observations de neuropathie optique révélant une encéphalomyélite
aigue disséminée
Observations : 1er cas : Enfant âgée de 09 aux antécédents de fauchage à la marche ans,
hospitalisée il y a 04 mois pour fièvre céphalées et baisse de la vision de l’œil gauche (OG).
L’examen initial a montré au niveau de l’OG une acuité visuelle (AV) limitée à la perception
lumineuse, un examen du segment antérieur et du fond d’œil normal. L’examen de l’œil
droit (OD) était normal. Une IRM demandée avait montré de multiples lésions en hypersignal
T2 de la substance blanche en faveur de l’encéphalomyélite myélite aigue disséminée. La
patiente a été mise sous 3 boli de solumédrol relayés ensuite par la voie orale (Prednisone
1mg/kg/j avec dégression progressive). Les potentiels évoqués visuels ont mis en évidence
une neuropathie optique bilatérale. L’examen général a mis en évidence un syndrome
extrapyramidal et pyramidal.
2ème cas : Enfant âgée de 07 ans sans antécédents pathologiques notables a consulté pour
baisse brutale de la vision à l’OD. A l’examen, l’AV était inférieure à 1/10 avec une paralysie
du III extrinsèque et du VI. Le réflexe photomoteur afférent était altéré avec au fond d’œil
un œdème papillaire. L’examen de l’OG était normal. L’examen général était normal. Une
IRM demandée a montré un aspect en faveur de l’encéphalite aigue disséminée et la
patiente a reçu 3 boli de solumédrol relayés ensuite par voie orale à la dose de 1mg/kg/j
pendant 01 mois avec dégression rapide sur 01 mois. Une amélioration de la
symptomatologie était notée au 3ème jour du traitement avec une AV à 10/10 avec
régression de la paralysie oculomotrice. Un mois après arrêt de la corticothérapie la patiente
a présenté une récidive bilatérale jugulée par une corticothérapie avec bonne évolution.
CONCLUSION : L’encéphalomyélite aigue disséminée est une affection inflammatoire et
démyélinisante du système nerveux central d’évolution généralement monophasique et de
pronostic favorable mais peut être récurrente posant un diagnostic différentiel avec la
sclérose en plaque.
P88. Neuropathie optique et orbitopathie thyroïdienne
A. CHEBBI, O. FEKIH, M. BOUZAIENNE, N. BEN ALYA, H. DRIDI, I. CHAKROUN, O. ROMDHANE,
I. MALEK, I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : La neuropathie optique dans le cadre des orbitopathies thyroïdiennes est une
pathologie rare mais potentiellement grave dans les formes diagnostiquées tardivement.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 19 patients
présentant une neuropathie optique compressive chez des patients suivis pour orbitopathie
dysthyroidienne au service A d’ophtalmologie de l’IHRT entre janvier 2002 et mars 2013.
Tous nos patients ont eu un examen ophtalmologique complet, un champ visuel de Goldman
et une neuroimagerie par TDM/IRM orbito-cérébrale. Un traitement médical simple a été
instauré dans les formes modérées et il a été plus agressif dans les formes sévères (boli de
solumédrol, radiothérapie et une décompression orbitaire).
Résultats : L’âge moyen était de 41,5 ans avec des extrêmes allant de 28 à 53 ans. Le sex-
ratio était de 1,71 (12F/7H). L’atteinte était unilatérale dans 73,6% des cas et bilatéral dans
26,3% des cas (5 cas). Les principaux facteurs de risque généraux étaient : le diabète dans
31,5% des cas (6cas) et l’HTA dans 10,5% des cas (2 cas). 63,1% des cas avaient une
exophtalmie grade III et 36,8% des cas une exophtalmie grade II. Une neuropathie optique
œdémateuse retrouvée dans 73% des cas (14 cas), et une neuropathie optique rétrobulbaire
dans 26,7% des cas (5 cas). Le bilan biologique a montré une hyperthyroïdie dans 36,8% des
cas (7 cas), une hypothyroïdie dans 21,5% des cas (4 cas) et une euthyroïdie dans 42% des
cas (8 cas). La neuroimagerie TDM/IRM a montré une hypertrophie des contenus cellulo-
graisseux et musculaires intra-conique. La corticothérapie per os a été indiquée dans 15,7%
des cas (3 cas), les boli relayés par la voie orale ont été indiqués dans 84% des cas (16 cas).
Le recourt à la radiothérapie (2000 rads fractionnés en 10 séances) dans 10,5% (2 cas) et le
recours à la décompression chirurgicale dans 1 cas après l’échec du traitement médical.
L’évolution a été marquée par l’amélioration dans 36,8% des cas, la stabilisation dans 42,1%
des cas (8 cas) et l’aggravation dans 21% des cas (4 cas).
Discussion : La neuropathie optique peut exister même en en cas d’exophtalmie modérée
par compression du nerf optique à l’apex orbitaire par les muscles oculomoteurs. Le
pronostic dépend de la précocité diagnostique et thérapeutique afin d’éviter une atrophie
optique. Les corticoïdes à fortes doses par voie parentérale sont efficaces sur la neuropathie
optique. En cas de résistance ou d’échec, on peut proposer la radiothérapie externe ou la
décompression orbitaire chirurgicale.
Conclusion : L’orbithopathie thyroïdienne compliquée de neuropathie optique compressive
est le plus souvent due à des anomalies musculaires. Les modalités du traitement médical,
chirurgical ou par radiothérapie sont à discuter en urgence en fonction de la clinique et des
explorations paracliniques.
P89. Neuropathie optique héréditaire de Leber (NOHL)
W. TURKI, A. MARRAKCHI, M. MEKNI, H. KAOUAL, I. ELLEUCH, S. KETTOU, N. MALLOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
But : Rapporter un cas de neuropathie Optique Héréditaire de Leber (NOHL) chez un jeune
de 16ans. Étudier les particularités cliniques, angiographiques et en OCT et leur apport dans
la démarche diagnostique, le suivi et l’évaluation du pronostic.
Présentation de cas : Patient âgé de 16ans, s’est présenté avec une baisse progressive et
bilatérale de la vision évoluant depuis 2 ans. Sa meilleure acuité visuelle est à 0.5/10 ODG.
L’examen du FO montre une pâleur papillaire bilatérale essentiellement en temporale avec
léger flou des bords. L’angiographie à la fluorescéine montre une hyperfluorescence
péripapillaire tardive. A l’OCT, on note un épaississement diffus de la RNFL en faveur de
stade aigu de la NOHL.
Discussion : La NOHL est une pathologie mitochondriale qui se caractérise par une baisse
brutale et bilatérale de l’acuité visuelle survenant typiquement chez un adulte jeune.
L’atteinte est d’emblée sévère et rarement régressive. La maladie est due à une
dégénérescence des cellules ganglionnaires de la rétine. En général l’atteinte oculaire est
isolée mais on observe quelquefois des troubles de la conduction cardiaque associés. Sur le
plan ophtalmologique, la présence de télangiectasies péripapillaire et/ou pseudo-œdème est
pathognomonique. Une augmentation de l’épaisseur de la RNFL a été bien démontrée dans
le stade aigu de la NOHL. Un amincissement progressif de la RNFL est associé à une
progression de la Maladie. Enfin, les patients avec une perte moindre des fibres nerveuses
ont un meilleur pronostic. Les autres facteurs pronostiques majeurs incluent le type de la
mutation (11778/ND4), âge de survenue, et la taille du disque optique.
Conclusion : La NOHL est un diagnostic à évoquer devant toute baisse visuelle centrale,
rapide, quel que soit l’âge ou le sexe. Le diagnostic est suspecté cliniquement et confirmé
par analyse en génétique moléculaire. La mesure de l’épaisseur de la RNFL est nécessaire
pour préciser le stade de la maladie, pour le suivi et pour l’évaluation du pronostic visuel.
P90. Les neuropathies optiques héréditaires. Profil clinique et pronostique
M.Z. JOUINI, S. YACOUBI, A. KADRI, L. KNANI, H. MAHJOUB, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
Les Neuropathies Optiques Héréditaires (NOH) sont des maladies rares dont l’anomalie
génétique peut concerner l’ADN mitochondrial ou nucléaire. Elles sont dues à une
dégénérescence des fibres ganglionnaires par insuffisance du métabolisme mitochondrial.
Nous présentons 2 observations de NOH et nous discutons le profil clinique ainsi que le
pronostic de chaque entité clinique. La 1ère observation est une NOH de LEBER et la 2nde est
un syndrome de WOLFRAM. La NOH de LEBER se manifeste par une baisse brutale et
importante de la vision chez un jeune homme dont les antécédents familiaux peuvent être
normaux. L’atrophie optique dominante de KJER s’exprime par une baisse progressive
bilatérale et symétrique de la vision chez un adolescent aux antécédents familiaux de NOH.
Le syndrome de WOLFRAM se caractérise par l’association de la NOH à d’autres atteintes
systémiques dont le diabète et la surdité.
Les NOH sont de diagnostic difficile, les traitements proposés restent décevants et le
pronostic fonctionnel, voire vital, reste réservé.
P91. Atrophie optique bilatérale révélant une HTA sévère
R. KAHLOUN, N. ABROUG, A. MAHMOUD, S. NAJJAR, S. ZAOUALI, R. MESSAOUAD,
M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Fattouma Bourguiba (Monastir)
Introduction : Les manifestations ophtalmologiques de l’hypertension artérielle (HTA)
comportent des signes de rétinopathie, de choroïdopathie et de neuropathie hypertensive.
Nous rapportons le cas d’une atrophie optique bilatérale révélant une hypertension
artérielle sévère.
Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 37 ans, sans ATCD notables, qui a consulté pour
baisse de vision ODG remontant à 5 jours. L’acuité visuelle était limitée au décompte des
doigts à 1 mètre à droite et à la perception lumineuse à gauche. L’examen du segment
antérieur et du tonus oculaire était sans anomalies. L’examen du fond d’œil a montré une
constriction diffuse des artères rétiniennes, une atrophie optique, des lésions pigmentées
périphériques évoquant des tâches d’Elschnig ainsi que des lésions blanchâtres linéaires
profondes rappelant des stries de Siegrist, avec en plus à droite un blanchiment ischémique
du pôle postérieur. Une mesure de la tension artérielle a montré des chiffres à 23/12.
Discussion : L’atrophie optique est rarement une circonstance de découverte d’une HTA.
Dans le cas de notre patient, l’atrophie optique bilatérale serait secondaire soit à une
neuropathie ischémique antérieur aiguë bilatéralisée, soit plus probablement à un œdème
papillaire bilatéral prolongé dans le cadre d’une HTA maligne.
P92. Hypertension intracrânienne bénigne
A. CHEBBI, O. FEKIH, H. ZGHOLLI, N. BEN ALYA, H. DRIDI, F. DALLALI, O. ROMDHANE, I.
MALEK, I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : L’hypertension intracrânienne bénigne (HTICB) est une pathologie rare, dont
le diagnostique repose sur la présence d’un œdème papillaire, d’une neuro-imagerie
normale et une pression intracrânienne (PIC) élevée avec liquide céphalo-rachidien (LCR)
normal. Nous discutons la prise en charge diagnostique et thérapeutique des cas d’HTICB
suivis dans notre service d’ophtalmologie
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 32 patients, soit 64
yeux. Nous avons recherché pour chaque patient une prise médicamenteuse favorisante,
un surpoids. Tous nos patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet bilatéral
et comparatif, d’un champ visuel Goldman, d’une tomographie par cohérence optique
(OCTSD), d’une imagerie orbito-cérébrale par TDM ou IRM et de la mesure de la pression du
LCR. Le traitement médical a été instauré chez tous les patients. Son efficacité sur l’œdème
papillaire (AV, CV, OCT) et la notion de récidive ont été recherchées.
Résultats : Les signes d’appel sont représentés essentiellement par les céphalées dans 27 cas
(42%), la paralysie du VI avec diplopie dans 21 cas (32,8%). L’acuité visuelle variait de 1/10
dans 10 cas (1,6%) à 10/10 dans 22 cas (34,3%). L’œdème papillaire était retrouvé dans 24
cas (37,5%) : unilatéral dans 4 cas (6,2%) et bilatéral dans 20 cas (31,2%). Le champ visuel
était pathologique dans 20 cas (31,2%). La moyenne de la pression du liquide céphalo-
rachidien était de 24 cmH2O. Comme facteur de risque, l’obésité était retrouvée dans 31,2%
des cas. Apres un recul moyen de 32 mois, l’acuité visuelle s’est améliorée dans 26,5% des
cas (17 patients), s’est aggravée dans 9,3% des cas (6 patients) et est restée stable dans
12,5% des cas (8 patients). La régression de l’œdème papillaire a été notée dans 31,2% des
cas (20 patients) et une évolution vers une atrophie optique dans 4,6% des cas (3 patients).
Discussion : L’hypertension intracrânienne bénigne est un diagnostic d’élimination. Le
facteur de risque majeur reste l’obésité. L’atrophie optique en est la complication majeure.
Le but du traitement est d’améliorer les symptômes et la préservation de la fonction
visuelle. Il fait appel à des ponctions lombaires itératives et à un traitement médical. Le
traitement chirurgical est réservé aux cas résistants aux autres traitements.
Conclusion : L’hypertension intracrânienne est une affection rare. Le pronostic dépend de la
précocité diagnostique et thérapeutique. Une surveillance ophtalmologique régulière et
étroite est nécessaire afin d’adapter le traitement en fonction de l’évolution.
P93. Hypertension intracrânienne idiopathique : suivi à moyen terme
S. KHOCHTALI, N. ABROUG, M. CHAABÈNE, S. ZINA, S. ATTIA, S. BEN YAHIA, M. KHAIRALLAH
Service d’Ophtalmologie – CHU Fattouma Bourguiba (Monastir)
Objectif : Evaluer les troubles de la fonction visuelle liés à l’HTICI, à la présentation des
patients et au cours du suivi, avec un recul de plus de 1 an.
Matériel et Méthodes : Revue rétrospective de 40 patients avec HTICI.
Résultats : L’âge moyen était de 30,8 ans, avec une prédominance féminine à 85,7%. Une
obésité a été notée chez 70% des patients. L’acuité visuelle (AV) initiale moyenne était de
0,95. Elle était inférieure à 5/10 dans 9 yeux (11%). Le relevé initial du CV était pathologique
dans 61 yeux (77%). Un œdème papillaire bilatéral a été retrouvé dans 77 yeux (96,2%). Il
était de stade II dans 70,2% des cas. Le traitement de première intention était
l’acétazolamide dans 95% des cas, associé à un régime d’amaigrissement en cas d’obésité.
Après un recul moyen de 26 mois, l’AV est restée stable dans 62% et s’est détériorée dans
15% des cas. Les déficits périmétriques se sont améliorés dans 42,6% des cas, sont restés
stables dans 26% des cas et se sont aggravés dans 10% des cas. Une atrophie optique a été
notée dans 7,5% des cas.
Conclusions : L’HTICI nécessite une prise en charge, avec une surveillance ophtalmologique
rigoureuse, pour prévenir l’évolution vers l’atrophie optique.
P94. L’hypertension intracrânienne idiopathique. Approche diagnostique et thérapeutique
Z. CHEBBI, S. YACOUBI, A.KADRI, F. KRIFA, L. KNANI, H. MAHJOUB, F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
P95. Aspects épidémiologiques des paralysies oculomotrices
A. CHEBBI, O. FEKIH, H. ZGHOLLI, N. BEN ALYA, H. DRIDI, O. ROMDHANE, I. MALEK, I. ZGHAL,
H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : Les paralysies oculomotrices font partie des urgences neuro-
ophtalmologiques les plus fréquentes. Leurs étiologies sont très variées et sont dominées
par les pathologies vasculaires. Le pronostic fonctionnel et même vital peut être mis en jeu.
Nous rapportons dans ce travail une étude épidémiologique portant sur 37 cas de paralysies
oculomotrices et nous discutons l’approche diagnostique des différentes atteintes.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 38 cas de paralysies
oculomotrices suivies dans notre service. Tous nos patients ont bénéficié d’un examen
ophtalmologique complet, d’une exploration neuro-radiologique par TDM/IRM ou Angio IRM
cérébral et d’autres bilans réalisés en fonction de l’orientation étiologique.
Résultats : La moyenne d’âge de nos patients était de 46 ,6 ans, le sex-ratio était de 1,3. La
paralysie du VI a été retrouvée dans 50%, celle du III dans 31,5% des cas, l’atteinte IV dans
7,8% des cas et l’atteinte multiple dans 10,5%. Les principales étiologies étaient l’ischémie
dans 28,9% des cas, les traumatismes dans 26,3% des cas, tumorale dans 15,7%, les
anévrysmes dans 7,8% des cas et les autres étiologies dans 21% des cas : 7,8% la SEP, 5,2%
le Wegener, 2,6% la sarcoïdose, 2,6% le Behçet , 2,6% l’infections . L’évolution était
marquée par la récupération complète dans 57% des cas et partielle dans 43% des cas.
Conclusion : Une exploration neuro-radiologique par imagerie par résonance magnétique
s’impose devant toute paralysie oculo-motrice. Les urgences sont dominées par les
pathologies vasculaires et traumatiques chez l’adulte. Le pronostic vital est souvent mis en
jeu nécessitant une prise en charge rapide d’où l’intérêt d’une étroite collaboration entre
ophtalmologistes, neurologues et internistes.
P96. Paralysie oculomotrice secondaire à un zona ophtalmique : à propos d’une observation
W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, E. BOUAYED, A. KHEDRI, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie - CHU Mohamed Taher Maamouri (Nabeul)
Introduction : Les complications oculaires du zona ophtalmique surviennent dans 50 % des
cas. L’atteinte oculomotrice est peu fréquente. Sa prévalence varie entre 11 et 29 %.
Observation : Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 61 ans, diabétique qui a
présenté un zona ophtalmique droit. La patiente a reçu un traitement antiviral (aciclovir) 48
heures après l’apparition de l’éruption cutanée. Quinze jours après, elle a présenté une
paralysie extrinsèque du III droit. L’examen neurologique était normal. Le bilan biologique
n’a pas révélé de syndrome inflammatoire et l’imagerie par résonance magnétique n’a pas
montré d’anomalies en dehors d’une atrophie cortico-sous corticale. Devant l’absence
d’amélioration de la paralysie oculomotrice, nous avons préconisé une corticothérapie par
voie orale à la dose de 1 mg/kg/j pendant 1 mois sous couverture antivirale et sous
surveillance endocrinologique. L’évolution a été marquée par la régression du ptosis et la
récupération de la motilité oculaire de manière progressive.
Discussion : Devant son apparition concomitante avec le zona ophtalmique, l’atteinte
oculomotrice a été rattachée à l’atteinte virale dans notre observation. Cependant, devant le
diabète déséquilibré que présente la patiente, la responsabilité possible et intriquée des
deux pathologies n’est pas éliminée. Par ailleurs, l’atteinte oculomotrice au cours du zona
ophtalmique régresse en général rapidement et la durée de cette évolution est souvent
raccourcie par un traitement antiviral précoce. Ceci n’a pas été le cas pour l’observation
présentée et c’est l’adjonction de la corticothérapie qui a permis la guérison.
Conclusion : Les paralysies oculomotrices dues au zona ophtalmique sont moins fréquentes
que les kératites ou les uvéites. Leur évolution est généralement favorable, surtout sous
antiviraux. Parfois, l’association d’une corticothérapie peut être utile.
P97. A propos d’un cas de myasthénie révélée par une atteinte du III
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, H. SFINA, J. SAFFAR, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
Introduction : La myasthénie est une maladie neuro-musculaire chronique d’origine auto-
immune potentiellement grave; le pronostic vital peut être engagé dans les formes évoluées
avec atteinte respiratoire. L’ophtalmologiste est en première ligne pour poser le diagnostic
car l’atteinte de la musculature oculaire est souvent révélatrice de la maladie. Nous
rapportons l’observation d’un cas de myasthénie dont les symptômes inauguraux ont été
ophtalmologiques.
Observation : Patient âgé de 40 ans nous a été adressé pour un ptôsis droit et de survenue
brutale. Aucun ATCD n’a été décelé. L’examen ophtalmologique a montré une paralysie du III
droit. Le reste de l’examen ophtalmologique était normal en particulier le FO. Une IRM a été
réalisée et est revenue normale. Aucune autre anomalie neurologique n’a été retrouvée. Un
test à la prostigmine a été pratiqué et sa positivité a confirmé le diagnostic de myasthénie.
Un traitement a été débuté, ce qui a permis une régression partielle des symptômes. Des
explorations du thymus ont révélé un thymome dont le malade a été opéré.
Conclusion : La myasthénie est une affection rare. Les formes d’association avec les
atteintes thymiques sont fréquentes. Malgré la fréquence peu élevée de cette affection il
faut savoir la reconnaître dans ses formes atypiques et pratiquer au moindre doute un test à
la prostigmine.
P98. Intoxication au CO responsable d’une paralysie du VI et d’un œdème papillaire révélant
une poussée de lupus
K. BEN ABDERRAHIM
Service d’Ophtalmologie, hôpital régional de Zarzis
But : le but de ce travail est de conclure, à travers cette observation, à la possibilité d’une
décompensation d’un lupus par des manifestations ophtalmologiques suite à une
intoxication au CO.
Observation : il s’agit d’une fille de 21 ans qui a été prise en charge aux urgences pour une
intoxication au CO. Apres l’amélioration du pronostic général, une diplopie persistance a
amené la patiente à consulter. L’examen ophtalmologie confirme la présence d’une paralysie
du VI avec un œdème papillaire bilatéral. Le diagnostic d’une hypertension intracrânienne
idiopathique est préalablement fait (scanner normal). Le bilan d’exploration conclut à un
lupus érythémateux disséminés.
Conclusion : une exploration initiale aussi complète à l’occasion d’une paralysie de VI chez
les jeunes peut nous aider à faire précocement le bon diagnostic.
P99. Résultats chirurgicaux de la paralysie oculomotrice du VI post-traumatique
B. BEN ROMDHANE, J BROUR, S. HAMDI, F. HACHICHA, A. HAMMAMI, M. CHEOUR,
A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction : Les paralysies oculomotrices (POM) traumatiques constituent la seconde
cause des POM acquises. Par ordre de fréquence le nerf le plus sensible au choc est le IV (le
traumatisme représente jusqu’à 30 % des étiologies) suivi du VI puis du III. La récupération
spontanée est possible dans 60 à 80% des cas selon les séries, dans les autres cas le
traitement chirurgical peut être envisagé avec cependant des résultats aléatoires. Le but de
notre étude est d’évaluer les résultats chirurgicaux des paralysies oculomotrices du VI post-
traumatiques.
Matériels et Méthodes : Etude rétrospective portant sur 9 patients suivis au service
d’ophtalmologie à l’hôpital Habib Thameur entre 1993 et 2006 pour paralysie du VI post-
traumatique.
Pour chaque patient ont été relevés l’âge, le délai du traitement et la technique chirurgicale
ainsi que les bilans orthoptiques pré et post opératoires.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 32 ans + /- 15 ans. Le bilan orthoptique pré-
opératoire a permis d’objectiver une ésotropie chez tous les patients avec un angle de
déviation qui variait de 25 à > 70 D. Six patients ont eu un recul du droit médial associé à une
plicature ou une résection du droit latéral, un patient a eu un recul du droit médial, un
patient a nécessité une libération des adhérences et un patient une injection de toxine
botulique au niveau du droit médial.
En post-opératoire, une orthophorie de loin a été obtenue chez un patient avec une
diminution de l’angle de déviation d’une moyenne de 32 +/-13 D.
Conclusion : La chirurgie des paralysies oculomotrices peut être envisagée après stabilisation
des troubles oculomoteurs, et après un délai raisonnable supérieur à six mois. Le patient doit
être prévenu des chances de succès et savoir qu’un résultat partiel n’est pas synonyme
d’échec.
P100. Claude Bernard Horner douloureux et dissection de la carotide interne
A. CHEBBI, O. FEKIH, N. BEN ALYA, H. ZGHOLLI, H. DRIDI, O. ROMDHANE, I. MALEK, I. ZGHAL,
H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : Le syndrome de Claude Bernard Horner (SCBH) est caractérisé par la
concomitance de quatre signes cliniques : ptosis, myosis, pseudo-enophtalmie ainsi qu’une
anhidrose et une vasodilatation de l’hémi face. Il est consécutif à l’atteinte des fibres du
système nerveux sympathique innervant l’œil et l’orbite. La lésion peut être centrale ou
Périphérique. Les étiologies sont variables. Certains menacent le pronostic vital.
Observation : Nous rapportons l’observation d’un homme de 35 ans sans antécédents
pathologiques notables qui Consulte pour une baisse de l’acuité visuelle unilatérale droite
avec douleur oculaire. L’examen ophtalmologique trouve à droite un ptosis minime,
enophtalmie avec une acuité visuelle à 7/10 P6 et un myosis, le fond d’œil est normal. Le
diagnostic de CBH a été retenu et un echodoppler des vaisseaux du cou, un TDM orbito-
cérébral et une IRM orbito-cérébrale concluent à une dissection de la carotide interne. Le
patient a été mis sous héparinothérapie et décubitus, avec une bonne évolution clinique.
Discussion : Les dissections de la carotide interne représentent près de 90% des dissections
cervico-encéphaliques. Leur pathogénie est mal connue. Le rôle de traumatismes mineurs,
d’efforts violents en apnée, de crises de migraines, de contraceptifs oraux est retenu mais
non prouvé. La forme typique comprend une triade associant : douleur unilatérale,
syndrome de CBH et quelques heures plus tard apparition d’une ischémie hémisphérique ou
rétinienne homolatérale. On peut noter aussi une atteinte des nerfs crâniens, dans 10% des
cas ou des acouphènes (25%).
Conclusion : Le syndrome de Claude Bernard Horner est une urgence neuro-sensorielle dans
les formes aigues ou post traumatiques. Tout syndrome de Claude Bernard Horner
douloureux doit être considéré comme une dissection de la carotide interne et faire réaliser
une angio-IRM ou un angioscanner en urgence afin d’instaurer un traitement rapide car le
pronostic vital est parfois mis en jeu.
P101. Syndrome d'Adie : à propos d’un cas
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LABIDI, J. SAFFAR, H. SFINA, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
Introduction : La pupille d’Adie est une pathologie bénigne qui atteint préférentiellement la
femme jeune. Elle est due à une dénervation parasympathique du sphincter irien et se
caractérise par une mydriase unilatérale persistante. Le syndrome d’Adie se définit par
l’association d’une pupille d’Adie à une diminution des réflexes périphériques, notamment
achilléens.
Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 28 ans, sans antécédents
pathologiques notables, ayant consulté pour une gêne visuelle de près avec constatation
d’une inégalité pupillaire depuis un mois. A l’examen ophtalmologique, on retrouve une
acuité visuelle à 10/10 aux 2 yeux, une mydriase unilatérale à l’œil gauche (OG) avec RPM
abolis et une contraction minime en convergence. L’instillation de pilocarpine diluée à 0,125
% provoque un myosis serré à l’OG. Le reste de l’examen et le fond d’œil étaient sans
anomalies. Un bilan comportant glycémie, sérologie de la syphilis, radiographie du thorax
ainsi qu’une IRM orbito-cérébrale, a été réalisé ne retrouvant aucune anomalie, ainsi qu’un
examen neurologique revenu normal en dehors d’une diminution des réflexes ostéo-
tendineux. Le diagnostic de syndrome d’Adie a alors été retenu.
Discussion : La pupille d’Adie est une affection bénigne, de la voie efférente
parasympathique, post ganglionnaire, innervant le sphincter de la pupille, à fonction irido-
constrictive. Elle prédomine chez la femme jeune de 20 à 50 ans dans 70% des cas et est
unilatérale dans 80% des cas. Le diagnostic est avant tout clinique et le test à la pilocarpine
diluée (0,125 %) ne constitue qu’un argument supplémentaire. Si de nombreuses causes
sont possibles, la forme idiopathique n’est pas rare, constituant parfois en association avec
une hypo ou aréflexie ostéotendineuse, le syndrome d’Adie. En vieillissant, la pupille d'Adie
diminue de taille, garde son caractère aréactif et la parésie accommodative s'améliore chez
50 % des patients à 2 ans. Une stabilité de mydriase est possible, la bilatéralisation n'est pas
rare (4%). L’hyporeflexie ostéo-tendineuse tend à ce majorer avec le temps.
Conclusion : Le syndrome d’Adie est une affection rare prédominant chez la femme jeune.
C’est un diagnostic d’élimination après avoir éliminé d’autres étiologies de pupilles toniques.
P102. Morning glory syndrome: aspects clinique et pronostique
H. CHAKROUN, L. KNANI, A. MAHJOUB, F. KRIFA, S. YACOUBI, M. GHORBEL,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
But : Nous rapportons deux observations de patients présentant un morning glory syndrome
et nous nous proposons d’en étudier les complications et le pronostic visuel.
Matériels et méthodes : Cette étude rapporte le cas de 2 patientes, présentant un morning
glory syndrome découvert à l’âge de 6ans et 10 ans, respectivement.
Résultats : Dans le premier cas, une fille de 6ans a consulté pour baisse progressive de la
vision de l’œil droit. L’acuité visuelle de l’OD était limitée à des perceptions lumineuses et
l’examen du FO a objectivé un décollement rétinien total avec un aspect de morning glory
syndrome. L’acuité visuelle ne s’est pas améliorée après chirurgie. Dans le deuxième cas, une
fille de 10 ans, amblyope de l’œil droit, s’est présentée avec une baisse de la vision de l’œil
droit en rapport avec un décollement séreux maculaire compliquant un morning glory
syndrome. La patiente n’a pas bénéficié de traitement car elle a été rapidement perdue de
vue
Discussion : Le Morning Glory syndrom ou papille en fleur de liseron est une anomalie
congénitale rare, souvent unilatérale, de la papille associée parfois à des anomalies graves
du système nerveux central. Elle est souvent découverte à l’occasion d’un strabisme ou
d’une amblyopie ou de complications notamment le décollement de la rétine. L’acuité
visuelle finale est souvent basse. Une rééducation de la part fonctionnelle de l’amblyopie est
importante pour améliorer le pronostic.
Conclusion : Le Morning Glory syndrome est une anomalie congénitale du nerf optique qu’il
faudra éliminer par un examen du fond d’œil devant toute amblyopie ou strabisme. Une
rééducation de l’amblyopie permet d’améliorer le pronostic visuel qui reste réservé.
P103. Drusen de la papille : corrélation structure-fonction
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, H. KAOUAL, S. KETTOU, I. ELLEUCH, N. MALOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
But : rapporter un cas de drusen de la papille unilatéral et étudier les changements
structuraux induits et leurs impacts sur la fonction visuelle grâce à une étude comparative et
une revue de la littérature.
Matériel et méthodes : cas clinique
Observation : il s’agit d’une patiente âgée de 6ans ayant consulté pour contrôle
systématique de la vision. L’acuité visuelle était à 10/10 ODG sans correction P2. L’examen
du FO montre un aspect normal de la papille droite. Le disque optique gauche est de taille
plus grande et présente un aspect plus pâle avec des bords irréguliers et flous sans
hémorragies ni exsudats péri papillaires. Le diagnostic de drusen de la papille a été retenu
après avoir éliminé essentiellement un œdème papillaire. Nous rapportons les résultats des
explorations (rétinographie, angiographie, échographie B, OCT, cSLO, RNFL et champ visuel)
en confrontant l’aspect normal de la papille avec celle de drusen du disque optique et leur
corrélation avec la fonction visuelle.
Discussion : Les déficits du champ visuel sont rares au cours des drusen des papilles. Des
déficits focaux de la RNFL ont été rapportés dans la littérature avec épaisseur moyenne de la
RNFL relativement conservée. L’épaisseur de la RNFL chez notre patiente était diminuée par
rapport à l’œil adelphe mais sans traduction sur le champ visuel.
Conclusion : En dehors des complications, les drusen de la papille induisent des
modifications structurales qui ne sont pas corrélés à la fonction visuelle. Celle-ci reste
longtemps conservée. Une confrontation entre les différents examens est indispensable
pour le diagnostic, le suivi et pour dépister les complications à temps.
P104. Nystagmus révélant un gliome du nerf optique : à propos d’une observation
I. ZONE, A. CHEBBAH, S. KAMMOUN, R. TURKI, A. ENNOURI, A. MAHJOUB, A. TRIGUI, J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
Introduction : Le gliome du nerf optique est une pathologie relativement rare chez l’enfant
et quelques cas seulement chez le nourrisson ont été décrits.
But : Rapporter l’observation d’un nourrisson âgé de 5 mois ayant un nystagmus révélant un
gliome du nerf optique et envisager les possibilités diagnostiques et thérapeutiques.
Matériel et méthodes : Nourrisson âgé de 5 mois, issu de grossesse normalement déroulée,
présente des secousses du globe oculaire découvert par la mère. Le nourrisson présente une
poursuite oculaire possible, un nystagmus horizontal de l’œil gauche, un bon
développement psychomoteur sans déficit neurologique. Le fond d’œil était normal.
L’électrorétinogramme était normal et les potentiels évoqués montraient des signes
électriques d’atteinte des voies optiques. Un scanner cérébral montrait un épaississement
diffus et irrégulier des deux nerfs optiques, avec un épaississement mal limité du chiasma
optique évoquant un gliome. Présentant un risque de cécité inévitable, le patient n’a pas été
opéré.
Discussion et conclusion : Le gliome est la plus fréquente des tumeurs du nerf optique,
surtout chez la femme dans sa forme isolée et chez l’enfant dès la naissance, sans
prédominance de sexe. Le diagnostic de gliome du nerf optique chez le nourrisson est rare.
La possibilité d’envahissement du chiasma optique, puis de bilatéralisation, conditionne
gravement le pronostic fonctionnel visuel. En effet, une intervention chirurgicale n’est plus
proposée en première intention en raison du risque de cécité complète encouru.
P105. Mesure de l’épaisseur cornéenne centrale chez les myopes forts par SD-OCT : à propos
de 50 yeux
N. CHAKER, F. MGHAIETH, F. KORT, A. CHOKR, R. MAAMOURI, A. HSAIRI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Le but de notre étude est d'évaluer l'épaisseur cornéenne centrale dans la myopie forte
par la tomographie en cohérence optique (OCT) en mode spectral domain et d'étudier la
corrélation entre l'épaisseur cornéenne centrale, la longueur axiale et l'équivalent
sphérique.
Matériel et Méthodes : Une étude prospective réalisée entre juillet et décembre 2011 a
concerné 100 yeux de 52 patients myopes forts. Les examens en OCT ont été réalisés par
l'appareil OCT spectral domain (OCT TOPCON 2000). L'épaisseur cornéenne centrale a été
mesurée manuellement.
Résultats : L'âge moyen était de 36,79 ans, l'équivalent sphérique moyen était de -14,48 D.
La longueur axiale était de 28,47mm. L'épaisseur cornéenne centrale était de 528,1μm.
Aucune corrélation n'a été observée entre l'épaisseur cornéenne et le degré de la myopie
(P>0.05).
Conclusion : Notre étude montre qu’il n’existe pas de corrélation entre l’ECC et le degré de
la myopie (l’ES ou la longueur axiale). Ceci permet de suggérer que le processus de la
progression myopique n’altère pas la cornée.
P106. Etude de l’épaisseur maculaire moyenne et sa corrélation avec la fonction visuelle: à
propos de 112 yeux myopes forts
N. CHAKER, R. BOURAOUI, F. KORT, M. BEN ABDALLAH, S. HEDAYA, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Etudier l’épaisseur maculaire moyenne dans 112 yeux myopes forts sans maculopathie
et sa corrélation avec la fonction visuelle.
Patients et méthodes : 113 patients (200 yeux) ont bénéficié d’un examen ophtalmologique
complet, d’une tomographie en cohérence optique (SD-OCT), d’une échographie en mode B
Résultats : L’âge moyen des patients était de 28,58±6,45 ans (allant de 4 à 64 ans) avec un
sexe ratio de 0,35. La valeur moyenne de l’équivalent sphérique était de -11,25±3,19 D (-6D
à -18,93D), la longueur axiale (LA) variait entre 26 et 30,56 mm avec une moyenne de
27,28±1,77 mm, la meilleure acuité visuelle corrigée moyenne était de 5/10 variant de 1/10
à 10/10. L’épaisseur centrofovéolaire a été de 188,8 µm, l’EF de 245,5µm, l’épaisseur
rétinienne dans le reste des secteurs maculaire a varié entre 302,5µm en nasal interne à
239,8µm en temporal externe. L’amincissement rétinien a suit le même modèle
(N3>S3>I3>T3>N6>S6>I6>T6). Nous n’avons pas noté de corrélations statistiquement
significatives entre l’acuité visuelle et l’épaisseur centrofovéolaire (p=0.067).
Conclusion : Dans la myopie forte, l’épaisseur rétinienne maculaire varie selon la zone
maculaire étudiée. Nos résultats concordent avec les résultats histologiques qui mettent en
évidence un amincissement rétinien au cours de la forte myopie.
P107. Apport de la SD-OCT dans l’étude de la maculopathie tractionnelle au cours de la
myopie forte
N. CHAKER, F. MGHAIETH, R. BOURAOUI, M. BOULADI, H. SFINA, R. MAAMOURI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Etudier l’apport de la SD OCT dans l’étude de la maculopathie tractionnelle au cours de
la myopie forte
Patients et méthodes : 113 patients (200 yeux) ont bénéficié d’un examen ophtalmologique
complet, d’une tomographie en cohérence optique (SD-OCT), d’une échographie en mode B.
Résultats : Un décollement de la hyaloïde postérieure a été mis en évidence dans 36 cas de
22 patients. Soit 18% des yeux. On n’a pas noté de différence statistiquement significative
entre les patients présentant un décollement de la hyaloïde postérieure et le reste des
patients (p=0.066). Nous avons noté une différence statistiquement significative entre les
patients présentant un décollement de la hyaloïde postérieure et le reste des patients
concernant l’âge (p=0.0041) et la longueur axiale (p=0.001). Une membrane épirétinienne a
été mise en évidence dans 13 yeux (6,5%) de 11 patients, Nous avons noté une différence
statistiquement significative entre les patients présentant une membrane épirétinienne et le
reste des patients concernant le sex ratio (p < 0.001) et la présence d’une anomalie de
l’interface vitréorétinienne (p=0.001). Un décollement de la membrane limitante interne
(DMLI) a été mis en évidence dans 5 yeux soit 2,5% de 4 patients de sexe féminin. Nous
avons noté une différence statistiquement significative entre les patients présentant
décollement de la DMLI et le reste des patients concernant le sex ratio (p < 0.001).
Conclusion : L’OCT en domaine spectral permet de bien mettre en évidence la maculopathie
tractionnelle au cours de la myopie forte que l’on ne voit pas ou très mal au fond d’œil. Elle
s’impose comme l’examen de référence pour diagnostiquer et surveiller ces interactions
vitréorétiniennes.
P108. Epaisseur choroïdienne péripapillaire au SD -OCT dans la myopie forte
A. CHEBIL, R. MAAMOURI, R. BOURAOUI, M. BEN ABDALLAH, A. CHOKER, F. MGHAIETH,
L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Mesurer, au spectral-domain OCT (SD-OCT), l’épaisseur choroïdienne péripapillaire
dans la myopie forte de la comparer par rapport à des yeux emmétropes.
Patients et méthodes : Une étude prospective réalisée entre Janvier 2011 et Juin 2013
portant sur 50 yeux de patients myopes forts et 50 yeux de patients emmétropes. Les
examens en OCT ont été réalisés par l'appareil OCT spectral domain (OCT TOPCON 2000). La
région péripapillaire a été étudiée par de multiples scans focalisés sur la papille et la région
péripapillaire (protocole 3D disc, cercle). L’épaisseur choroïdienne a été mesurée
manuellement entre la membrane de Bruch et l’interface sclérale.
Résultats : Dans le groupe des patients myopes forts, la longueur axiale moyenne était de
28,36 mm. L’épaisseur choroïdienne péripapillaire (ECPP) moyenne était de 76,22 ± 25,48
µm. L’ECPP est inversement corrélée à l’équivalent sphérique. Nous avons noté une absence
de corrélation entre l’ECPP avec l’âge. Nous avons noté une corrélation négative
statistiquement significative entre l’ECPP et l’ES. L’équation de régression a montré une
diminution de l’ECPP de 1.9 µm par dioptrie de myopie. Dans le groupe des patients
emmétropes, apparié avec le groupe myope fort selon l’âge (P=0.597), l’épaisseur
choroïdienne péripapillaire était de 94.35µm (±38.66µm). La différence entre les deux
groupes était statistiquement significative (P<10-3).
Conclusion : l’épaisseur choroïdienne péripapillaire est diminuée dans la myopie forte. Ceci
permet de suggérer que les altérations de la choroïde pourraient jouer un rôle dans la
pathogénie des anomalies péripapillaires chez le myope fort.
P109. Intérêt de la SD-OCT dans le syndrome de « macula bombée » chez le myope fort
N. CHAKER, M. OUEDERNI, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH , L. LARGUECH, A. CHOKR, I. MRAD,
L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Le but de notre travail est d’analyser l’intérêt de la tomographie en cohérence optique
(OCT) dans le diagnostic et le suivi de la macula bombée chez le myope fort.
Patients et méthodes : Neufs yeux de 6 patients myopes forts présentant un syndrome de
«macula bombée» ont été examinés. Ils ont tous bénéficié d’une mesure de l'acuité visuelle,
d’un examen biomicroscopique, d’une mesure de la longueur axiale et d’une tomographie
en cohérence optique avec mesure de l’épaisseur choroïdienne
Résultats : La réfraction moyenne était de -14,17 Dioptries (-11,75 à -18,75), la meilleure
acuité visuelle corrigée était de 3,2/10 (1/10 à 5/10), la longueur axiale moyenne était de
29,26 mm (27,89 à 31,17). Au fond d’œil, nous avons noté la présence d’un staphylome
myopique avec des altérations granitées de l’épithélium pigmentaire. L’OCT a montré
l'existence d'un syndrome de macula bombée. Il existe en effet une élévation de la macula,
de l'épithélium pigmentaire et de la choroïde, donnant un aspect d'inflexion de l'aire
maculaire dans la concavité du staphylome myopique. Nous n’avons pas trouvé de
décollement séreux rétinien. L’épaisseur choroïdienne moyenne était de 169,08um ± 90 μm.
Discussion et conclusion : Anomalie maculaire du myope fort, la macula bombée a été
décrite comme une forme particulière de staphylome myopique postérieur. Elle est souvent
associée à des altérations de l'EP avec DSR. L’OCT s’avère particulièrement utile pour le
diagnostic et le suivi des patients porteurs de ce syndrome.
P110. Etude SD-OCT de la choroïde et de la neurorétine dans le glaucome du myope fort
N. CHAKER, R. BOURAOUI, F. MGHAIETH, F. KORT, A. CHOKR, M. OUEDERNI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : La choroïde est un des éléments les plus difficiles à étudier en clinique alors
que son rôle est considérable dans la vascularisation des photorécepteurs et des portions
laminaires et prélaminaires de la tête du nerf optique. Si les atteintes périphériques sont
bien connues grâce au champ visuel les atteintes centrales sont plus difficiles à appréhender.
Le but de ce travail est d’étudier l’apport de la SD-OCT dans l’étude de la choroïde et de la
neuro-rétine dans le glaucome du myope fort.
Patients et méthodes : Nous avons mené une étude prospective transversale qui a concerné
48 yeux myopes forts glaucomateux appariés selon l’âge et l’équivalent sphérique avec 48
yeux myopes forts non glaucomateux. Les examens en OCT ont été réalisés par l’appareil
OCT spectral domain (OCT TOPCON 2000). L’épaisseur choroïdienne maculaire et
péripapillaire ont été mesurées manuellement entre la membrane de Bruch et la portion
interne de la sclère. L’épaisseur de la neurorétine a été mesurée avec le protocole de scan
radial maculaire avec segmentation manuelle.
Résultats : Dans le groupe avec glaucome, l’épaisseur choroïdienne fovéolaire était de
50.44μm (± 16.36μm), l’épaisseur choroïdienne péripapillaire était de 121 μm (± 19.14μm) et
l’épaisseur de la neurorétine était de 83 μm. Une corrélation négative statistiquement
significative a été observée entre l’épaisseur choroïdienne et l’équivalent sphérique (ES) (r=-
0.42, P=0.001). L’équation de régression a montré une diminution de l’épaisseur
choroïdienne fovéolaire de 1.622μm par dioptrie de myopie. Dans le groupe sans glaucome,
apparié avec le groupe avec glaucome selon l’âge (P=0,578), et l’ES (P=0,859), l’épaisseur
choroïdienne fovéolaire était de 96,32μm ±39,56μm, l’épaisseur choroïdienne péripapillaire
était de164μm (± 20.24μm) et l’épaisseur de la neurorétine était de 96 μm. La différence
entre les deux groupes était statistiquement significative (P<10-3) pour les épaisseurs
choroïdiennes. L’épaisseur de la neurorétine était diminuée dans le groupe glaucomateux
par rapport au groupe non glaucomateux sans que la différence soit statistiquement
significative (P =0.059).
Conclusion : Ceci permet de suggérer que la mesure de l’épaisseur choroïdienne maculaire
ainsi que l’épaisseur de la neurorétine peuvent être utiles pour détecter à temps les
redoutables atteintes maculaires du glaucome mais aussi pour le suivi des patients myopes
forts glaucomateux.
P111. Epaisseur rétinienne et choroïdienne maculaire après chirurgie de cataracte
A. CHEBIL, A. HSAIRE, R. BOURAOUI, F. KORT, J. SAFFAR, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Evaluer l’épaisseur rétinienne et choroïdienne maculaire après chirurgie de cataracte
par phacoémulsification non compliquée
Patients et méthodes : Nous avons mené une étude prospective portant sur 15 patients (15
yeux) opérés de chirurgie de cataracte. Les examens en OCT ont été réalisés par l'appareil
OCT spectral domain (OCT TOPCON 2000). Nous avons mesuré l’épaisseur rétinienne et
choroïdienne maculaire en préopératoire et postopératoire à 1 semaine et à 1 mois.
Résultats : L’âge moyen de patients était de 61,5 ans. L’épaisseur rétinienne maculaire
(ERM) pré opératoire était de 259,44±20,11μm et l’épaisseur choroïdienne maculaire (ECM)
pré opératoire était de 201,45±49,15 μm. Nous avons une augmentation statistiquement
significative l’ERM à 1 semaine (+4,11±4.88μm; P=0,022) et 1 mois (+9,45±6,14 μm ; P :
0.001). Nous n’avons pas noté de différence statistiquement significative de l’ECM à 1
semaine (P=0.094) et 1 mois (P=0.12).
Conclusion : La phacoémulsification non compliquée induit une augmentation de l'épaisseur
rétinienne maculaire probablement en raison des phénomènes inflammatoires. Cependant,
ces changements ne sont pas accompagnés d’une modification significative de l'épaisseur
choroïdienne.
P112. Aspect en OCT des œdèmes maculaires après chirurgie de décollement de rétine
R. BOURAOUI, N. CHAKER, M. BOULADI, J. SAFFAR, S. HEDAYA, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : L’œdème maculaire constitue une cause majeure de baisse de vision après
chirurgie à globe ouvert. L’œdème maculaire du pseudophaque (Syndrome d’Irvine Gass) en
constitue la cause la plus fréquente. Cette complication a été également dépistée par l’OCT
suite à la chirurgie de décollement de rétine.
Le but de ce travail est de rapporter l’incidence, les formes cliniques, les facteurs de risque
et le pronostic des œdèmes maculaires post chirurgie de décollement de rétine dans notre
pratique.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 38 yeux de 38 patients
opérés de décollement de rétine rhegmatogène entre janvier 2010 et octobre 2011 dans le
service d’ophtalmologie B à l’institut Hédi Raies. Tous les patients ont eu un examen clinique
pré et postopératoire, et une OCT postopératoire à 1mois et entre 3 à 6 mois.
Résultats : Parmi les patients opérés, 6 (16%) ont développé un œdème maculaire dont 2
opérés par chirurgie épisclérale et 4 par chirurgie endoculaire. L’œdème maculaire était de
type cystoïde dans 4 cas et tractionnel dans 2 cas. Le délai moyen d’apparition de l’œdème
était de 2 mois. L’OCT a permis de faire le diagnostic de l’œdème maculaire, d’en quantifier
l’importance et en faire le suivi. L’épaisseur maculaire centrale moyenne était de 376,2µm.
L’acuité visuelle postopératoire moyenne était de 1,5/10 (0,5/10 à 4/10) et l’acuité finale
moyenne était de 2/10 (0,5/10 à 4/10). Nous n’avons pas trouvé de corrélations
statistiquement significatives entre l’épaisseur maculaire centrale, le volume maculaire et
l’acuité visuelle post opératoire.
Discussion : L’incidence de l’œdème maculaire post chirurgie de décollement de rétine
rhegmatogène varie entre 2 et 12%. Sa physiopathologie n’est pas encore claire mais fait
intervenir l’inflammation oculaire favorisée par le traumatisme de la cryothérapie,
l’indentation et l’accumulation du liquide sous rétinien. L’OCT est un examen important pour
le diagnostic, le suivi et le pronostic de l’œdème maculaire. L’évolution est spontanément
favorable dans la majorité des cas.
Conclusion : La prise en charge précoce et appropriée des décollements de rétine
rhegmatogène peut permettre d’améliorer le pronostic fonctionnel chez ces patients. L’OCT
a permis de comprendre dans certains cas, la discordance entre les bons résultats
anatomiques et les résultats fonctionnels insuffisants après chirurgie de décollement de
rétine.
P113. Persistance du liquide sous rétinien à l’OCT après chirurgie du décollement de rétine
rhegmatogène chez les myopes forts
A. CHEBIL, N. CHAKER, M. MEKNI, H. LAJMI, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Evaluer l’apport de l’OCT dans le diagnostic de la persistance du liquide sous rétinien
après chirurgie du décollement de rétine rhégmatogène chez les myopes forts
Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 18 yeux forts myopes
opérés de DRR par chirurgie épisclérale ou vitrectomie. Tous nos patients ont bénéficié d’un
examen ophtalmologique complet et d’une OCT en postopératoire immédiat et tardif (1 – 3
et 6 mois).
Résultats : Le sexe ratio était 1,25(10 hommes, 8 femmes) et l’âge moyen de 36 ans. Un
succès anatomique après chirurgie du DRR était noté dans 87% des cas.
La persistance du LSR était notée à l’OCT dans 18,5% dans cas. Le LSR était rétro-fovéolaire
dans 45,5%, interpapillo-maculaire dans 9%, temporal dans 18,2% et associé à une altération
de l’EP dans 10,5%. La persistance du LSR était corrélé statistiquement à la chirurgie
épisclérale (p=0,032). La hauteur du LS était corrélé statistiquement à l’AV (p=0,024).
Conclusion : Les progrès de l’imagerie de région maculaire ont rendu possible l’appréciation
de la microstructure rétinienne et ainsi une meilleure compréhension de ces discordances
anatomo –cliniques. L’OCT il permet de visualiser les lésions maculaires infracliniques
responsables de cette mauvaise récupération fonctionnelle en particulier la persistance du
LSR.
P114. Corrélations SD-OCT et autofluorescence dans la rétinopathie pigmentaire
A. CHEBIL, M. BEN ABDALLAH, L. LARGUECHE, M. OUEDERNI, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
But : Décrire la corrélation entre l’OCT et l’autofluorescence dans la rétinopathie
pigmentaire (RP)
Patients et méthodes : Nous avons mené une étude prospective descriptive portant sur 50
patients (96 yeux) atteints d’une rétinopathie pigmentaire dans sa forme typique. Tous les
patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet, d’un électrorétinogramme,
d’une tomographie en cohérence optique et des clichés en auto fluorescence.
Résultats : Nous avons retrouvé une auto fluorescence centrale dans 18 yeux et un anneau
périfovéolaire hyper fluorescent de forme ovalaire à grand axe horizontal avec une zone
centrale d’auto fluorescence normale dans 78 yeux. Parmi ces derniers, nous avons noté
qu’à l’intérieur de l’anneau la ligne SE/SI, la membrane limitante externe (MLE) et la couche
nucléaire externe (NE) ont été intactes alors qu’au niveau de la zone de transition la ligne
SE/SI a été discontinue, l’épaisseur de la MLE a été diminuée et la NE a été rarement visible
et en dehors de l’anneau aucune des trois couches n’a été visualisable.
Conclusion : Dans la RP, il existe une corrélation entre la distribution spatiale de la
lipofushine et les modifications morphologiques rétiniennes essentiellement au niveau de la
jonction SE/SI et par conséquent à une corrélation histologie-structure.
P115. Apport de l’OCT et l’autofluorescence dans la dystrophie maculaire de la Caroline du
Nord
A. CHEBIL, R. MAAMOURI, L. LARGUECHE, F. KORT, M. OUEDERNI, F. MGHAIETH, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
La dystrophie maculaire de la Caroline du Nord est une dystrophie de l’épithélium pigmenté
maculaire bilatérale, très rare et congénitale. Elle est à transmission autosomique dominante
(pénétrance complète et expressivité variable). En effet, le début de cette affection semble
survenir en prénatal avec une absence de progression ultérieure.
Nous rapportons l’observation de deux sœurs présentant une atrophie chorio-rétinienne
hyperpigmentée accompagnée de fibrose rétinienne, bilatérale et symétrique en rapport
avec une dystrophie maculaire de la Caroline du Nord grade 2 et grade 3.
Nous décrivons à travers ces deux observations l’intérêt de l’OCT et des clichés d’auto
fluorescence dans le diagnostic.
P116. Aspects en SD-OCT des pattern-dystrophies
L. LARGUECHE, A. HASSAIRI, F. KORT, R. BOURAOUI, E. REGUAI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Les pattern-dystrophies regroupent des maculopathies héréditaires caractérisées par la
présence de matériel vitellin et de migrations pigmentaires de transmission autosomique
dominantes. L’âge de début est souvent tardif et la progression est lente. Il s’agit
essentiellement de la dystrophie maculaire pseudovitelliforme de l’adulte, des dystrophies
en aile de papillon et des dystrophies réticulées.
Nous nous proposons de décrire les particularités en SD-OCT.
Cet examen va permettre d’objectiver l’hyper réflectivité du matériel vitellin et de montrer
l’irrégularité de l’épithélium pigmentaire rétinien et va permettre de suivre l’état de la ligne
de jonction entre articles internes et externes des photorécepteurs.
P117. Aspect en SD-OCT des dystrophies progressives des cônes
L. LARGUECHE, R. MAAMOURI, A. CHEBIL, N. CHAKER, I. MRAD, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Les dystrophies progressives des cônes constituent un groupe hétérogène de maculopathies
héréditaires qui ont pour point commun une atteinte progressive et majeure du système de
détection photopique de l’œil. Elles sont à distinguer des dystrophies stationnaires des
cônes type achromatopsie congénitale. L’ERG était essentiel au diagnostic.
A travers l’examen de 4 patients (8 yeux) atteints et ayant bénéficié d’un SD-OCT, nous nous
proposons de décrire les différents aspects retrouvés.
Il existe une fragmentation ou une absence de la ligne de jonction entre articles internes et
articles externes des photorécepteurs limitée aux zones de forte densité des cônes
fovéolaires associée ou non à une atrophie de la couche des photorécepteurs et de
l’épithélium pigmentaire.
P118. Auto fluorescence et Maladie de Best
L. LARGUECHE, A. CHOKER, R. BOURAOUI, A. CHEBIL, M. OUEDERNI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
La maladie de Best représente la 2ème maculopathie héréditaire en fréquence. C’est une
maculopathie bilatérale d’apparition infantile qui se caractérise par la présence de dépôts
vitellins autofluorescents dont la séquence évolutive est stéréotypée de l’apparition à la
fragmentation du matériel jusqu’à sa résorption. A travers l’étude de 3 patients (6 yeux)
atteints avec des aspects différents au FO, nous nous proposons de décrire les différents
aspcts retrouvés en autofluorescence.
Le matériel vitellin est autofluorescent (lipofuscine). L’autofluorescence peut être homogène
ou inhomogène en fonction du stade de dégradation de ce matériel. A l’intérieur de la
lésion, les zones d’hypo ou d’hyperfluorescence correspondent aux altérations de
l’épithélium pigmentaire sous-jacent.
Ainsi cet examen peut être d’un apport dans le suivi de l’évolution de cette maladie.
P119. Aspects en SD-OCT du Rétinoschisis lié à X
L. LARGUECHE, M. BEN ABDALLAH, A. CHEBIL, F. KORT, M. MEKNI, J. SAFAR, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Le but est de rapporter les aspects en SD OCT du rétinoschisis lié à l’X (RLX) à travers
l’exploration de 2 patients atteints.
Les 2 patients présentaient à l’OCT SD un schisis fovéomaculaire bilatéral touchant surtout la
couche nucléaire interne dépassant l’aire maculaire. L’un des patients avait un décollement
rétinien associé à l’œil gauche.
L’OCT en face a permis de mettre en évidence un aspect caractéristique en nid d’abeille.
Ainsi, L’interrogatoire et l’examen du fond d’œil permettent d’évoquer le diagnostic de RLX.
L’ERG au flash n’est pas toujours contributif au diagnostic. L’OCT SD permet de poser le
diagnostic au stade préclinique ainsi que dans les cas compliqués mais le diagnostic
différentiel avec l’œdème peut parfois rester délicat.
P120. Autofluorescence dans la maladie de Stargardt
L. LARGUECHE, H. CHARFI, M. BOULEDI, N. CHAKER, S. HIDAYA, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
La maladie de Stargardt constitue la maculopathie héréditaire la plus fréquente. Le
diagnostic positif était initialement basé sur la clinique et l’angiographie rétinienne à la
fluorescéine.
A travers l’étude de 20 patients (40 yeux) atteints nous nous proposons de décrire les
différents aspects retrouvés en autofluorescence, examen qui est actuellement devenu
l’examen à demander en première intension devant la suspicion d’une rétinopathie
héréditaire.
6 aspects du FO en auto fluorescence ont été retrouvés ayant tous en commun la présence
d’une hyper autofluorescence diffuse de la rétine permettant le diagnostic de la maladie
même à des stades précoces (précliniques) avant l’apparition de la baisse de l’acuité visuelle.
Ainsi, la maladie de Stargardt se caractérise par une grande variabilité d’expression
phénotypique avec des degrés de sévérité variables. Actuellement, l’autofluorecence
associée à l’OCT est devenu l’examen de référence pour le diagnostic de la maladie.
P121. Intérêt de l’étude des points hyperréflectifs détectés à la tomographie en cohérence
optique au cours de la DMLA
R. BOURAOUI, A. CHEBIL, M. BOULADI, S. HIDAYA, R. MAAMOURI, I. BEN SLIMENE, F.
MGHAIETH, N. CHAKER, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Objectif : Etudier l’intérêt de l’étude des points hyperréflectifs détectés à la tomographie en
cohérence optique dans les néovaisseaux occultes secondaires à la dégénerescence
maculaire liée à l’âge.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective portant sur 30 patients (36 yeux) présentant des
néovaisseaux occultes actifs secondaires à la DMLA colligés entre juin 2007 et septembre
2010. Tous les patients ont reçu 3 injections intravitréennes successives de bevacizumab
(1.25 mg) à un intervalle de 4 à 6 semaines puis PRN en présence de signes d’activité à l’OCT.
Les paramètres étudiés étaient : l’acuité visuelle, l’épaisseur centro-fovéolaire (ECF), la
présence des points hyperréflectifs à l’SD-OCT et leur évolution au cours du traitement avec
un recul moyen de 24 mois.
Résultats : Les points hyperréflectifs ont été évalués dans 23 cas. A 6 mois post IVB, les
points hyperréflectifs ont persisté dans 21 cas et étaient moyennement nombreux dans
52.4% des cas. A 12 mois, ces points ont persisté dans 22 cas et étaient peu nombreux dans
63.6% des cas et à 24 mois ces points ont persisté dans 20 cas et étaient peu nombreux dans
60% des cas. La régression de ces points n’était donc pas statistiquement significative
(P=0.8).
Par ailleurs :
- Les points hyperréflectifs ont régressé sous traitement dans tous les cas dans le groupe de
patients bon répondeurs (50%) mais sont réapparus lors des récidives survenues entre 2 et
24 mois. L’acuité visuelle moyenne dans ce groupe est passée de 20/80 à 20/63 (P=0.002), la
réduction de l’ECF était de 143.3µm (P=0.001).
- Les points hyperréfectifs ont régressé dans 54.5% dans le groupe de patients (36%) où la
réponse était partielle avec persistance de signes exsudatifs: l’acuité visuelle moyenne est
passée de 20/148 à 20/93 (P<0.001), la réduction de l’ECF était significative de 80.3µm
(P=0.01).
- Les points hyperréfectifs ont persisté dans tous les cas dans le groupe de patient (13.9%)
où il n’y avait aucune réponse au traitement : l’acuité visuelle moyenne est passée de
20/126 à 20/158 (P<0.001), l’ECF a augmenté de 12µm (P=0.3).
Discussion - Conclusion : Avec les progrès de l’SD-OCT, la présence de points hyperréflectifs
au cours de la DMLA a été rapportée par Coscas et al. Ces points s’accumuleraient souvent
sur les deux limites interne et externe du DSR ou des logettes et pourraient être plus
disséminés jusque dans les couches les plus internes. Les points hyperréflectifs retrouvés à
l’SD-OCT au cours de la dégénérescence maculaire liée à l’âge avec néovaisseaux occultes
semblent être d’excellents marqueurs du degré d’activité de la maladie et de la réponse
thérapeutique. Des études randomisées sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
P122. Apport de l’OCT dans la DMLA exsudative
S. BEN AMOR, A. HARIZ, I. ZONE, G. HACHICHA, A. CHABBEH, A. ENNOURI, D. SELLAMI,
J. FEKI
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Bourguiba (Sfax)
La DMLA exsudative est caractérisée par le développement de néovaisseaux choroïdiens de
localisation sous-rétinienne. Ces néovaisseaux donnent lieu à une exsudation et des
hémorragies, progressives et répétées. Toutes les approches thérapeutiques de la DMLA
exsudative sont basées sur un diagnostic précoce et précis. Ce diagnostic est fondé presque
exclusivement sur l’imagerie de la macula. La fluorescéine a rendu « visibles » les
néovaisseaux. Le vert d’indocyanine permet d’analyser leur origine choroïdienne et de
démasquer les néovaisseaux « occultes ». L’examen en OCT précisera la localisation des
néovaisseaux et les réactions exsudatives à leur voisinage. L’OCT constitue un outil
important pour le diagnostic et la surveillance après traitement. Nous proposons de dégager
à travers une étude rétrospective les différents aspects OCT dans la DMLA exsudative.
P123. Autofluorescence dans les stries angioides
F. KORT, R. BOURAOUI, L. LARGUECHE, L. JEDIDI, A. KHALLOULI, A. CHOKER, L. EL MATRI
Institut Hedi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (service B)
Introduction : Les stries angioides sont des lignes de rupture irrégulières de la membrane de
Bruch secondaires à une surcharge calcique des fibres élastiques, qui fragilise la membrane
et amène à sa rupture. Le but de ce travail est d’analyser les diverses images en
autofluorescence du fond d’œil de patients présentant des stries angioides.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective portant sur 12 yeux de 6 patients présentant
des stries angioides. Tous les patients ont bénéficié d’une photographie couleur du fond
d’œil, une angiographie rétinienne à la fluorescéine (AF) et une imagerie en
autofluorescence du fond d’œil (AFF). Une étude analytique et comparative des résultats des
différentes techniques d’imagerie a été réalisée chez tous les patients.
Résultats : Parmi les 6 patients inclus dans cette étude, 3 étaient atteints de
pseudoxanthome élastique confirmé par une biopsie cutanée. Tous les yeux présentaient
des stries angioides visibles à la photographie du fond d’œil, en AF et en AFF. Les stries
apparaissaient sous forme de lignes irrégulières hypo-autofluorescentes avec des hyper-
autofluorescences focales sur les bords correspondant à des zones d’hyperpigmentation sur
la photographie du fond d’œil. Les stries étaient mieux individualisées en AFF qu’en AF. Sept
yeux parmi les 12 présentaient des néovaisseaux choroidiens actifs ou cicatriciels hypo-
autofluorescents. Une hypo-autofluorescence diffuse de tout le pôle postérieur et de la
moyenne périphérie, plus étendue que sur les photographies du fond d’œil et en AF et
correspondant à une atrophie diffuse de l’épithélium pigmentaire (EP) était notée dans tous
les cas.
Discussion : L’autofluorescence du fond de l’œil permet une meilleure évaluation du
dysfonctionnement du complexe EP-photorécepteurs au cours des stries angioides que les
autres techniques d’imagerie rétinienne, en particulier la photographie du fond d’œil et l’AF.
Les altérations de l’EP y sont, en effet, plus étendues et plus sévères. Certaines pourraient
même être prédictives de l’évolution de la maladie et de l’apparition de complications
néovasculaires.
Conclusion : L’autofluorescence constitue une technique d’imagerie pratique et facile à
réaliser, permettant une évaluation précise de l’atteinte rétinienne et de sa progression au
cours des stries angioides.
P124. Apport de l’imagerie dans le diagnostic et l’évaluation du pronostic des occlusions
veinulaires maculaires
W. TURKI, M. MEKNI, A. MARRAKCHI, I. ELLEUCH, S. KETTOU, H. KAOUAL, N. MALLOUCHE,
M.A. ELAFRIT
Service d’Ophtalmologie – CHU La Rabta (Tunis)
Introduction : Les occlusions isolées de veinules maculaires constituent un sous-groupe des
occlusions de branche veineuse et se distinguent par une difficulté diagnostique et
thérapeutique et un pronostic toujours réservé. Le but de ce travail est de rapporter le cas
d’une occlusion de veinule maculaire et d’étudier l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et
l’évaluation du pronostic à partir de notre cas et une revue de la littérature.
Matériel et méthodes : cas clinique
Observation : Patiente âgée de 72 ans obèse et dyslipidémique qui s’est présentée pour
chute rapidement progressive de la vision de l’œil gauche. L’examen trouve une AV limitée
au décompte des doigts à 2m avec au FO ; nombreuses hémorragies en flammèches prenant
une forme arciforme à partir de la papille et englobant le macula, associées à quelques
exsudats cotonneux. Les clichés monochromatiques et angiographiques ont montré une
occlusion de veinule temporale supérieure drainant la macula, plusieurs réseaux de
suppléances et un élargissement de l’arcade anastomotique périfovéolaire. L’OCT spectralis
a mis en évidence un épaississement maculaire à 454 microns avec présence de logettes
kystiques sans liquide sous rétinien sous-jacent.
La patiente a bénéficié des injections de ranibizumab qui permis une régression de
l’épaississement rétinien mais sans amélioration parallèle et significative de la vision.
Conclusion : Le diagnostic de l’occlusion de veinule maculaire repose sur les clichés
monochromatiques et l’angiographie à la fluorescéine et récemment dynamique.
L’évaluation du pronostic repose sur la confrontation des différents examens (cliniques
agiographiques et OCT). L’acuité visuelle finale dépend de l’acuité visuelle initiale, de
l’importance et du type de l’épaississement rétinien et de l’existence éventuelle d’une
maculopathie ischémique associée.
P125. Echographie oculaire : intérêts et limites dans le diagnostic des corps étrangers
intraoculaires (CEIO) post-traumatiques. A propos de deux observations
W. ZBIBA, A. BABA, S.HIDAYA, H. LAABIDI, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie - CHU Mohamed Taher Maamouri (Nabeul)
Introduction: Les traumatismes oculaires sont la première cause de perte de vision chez le
sujet de moins de 40 ans. La recherche de CEIO est obligatoire devant tout traumatisme
oculaire à globe ouvert. Ceci justifie la réalisation d’une imagerie oculo-orbitaire.
Observations :
Observation 1 : patient âgé de 21 ans sans antécédents généraux particuliers, victime d’un
traumatisme oculaire pénétrant de l’œil droit par un agent métallique occasionnant une plaie
cornéenne associée à une cataracte dense avec rupture de la cristalloïde antérieure.
Observation 2 : enfant âgé de 3 ans victime d’un traumatisme oculaire gauche par un agent
végétal entrainant une plaie cornéenne déchiquetée et un cristallin opacifié luxé dans la
chambre antérieure.
Les 2 patients ont bénéficié en urgence d’une suture de la plaie et d’une phacoaspiration
avec injection de bulle d’air dans la chambre antérieure en fin d’intervention. Le fond d’œil
était inaccessible dans les deux cas. L’échographie oculaire en mode B, réalisée en post
opératoire immédiat, montrait une image hyperéchogène avec un cône d’ombre postérieure
faisant suspecter la présence d’un CEIO. On a complété par un scanner orbitaire qui a éliminé
la présence de corps étranger. Devant la discordance trouvée entre les deux examens
complémentaires, une deuxième échographie oculaire a été alors pratiquée et a montré,
dans les deux cas, la disparition de l’image échographique initiale. Celle-ci correspondait, en
réalité, à une bulle d’air dans le vitré.
Discussion : Les examens complémentaires sont pratiqués, après un traumatisme oculaire,
en cas de suspicion de corps étranger ou en cas de troubles des milieux empêchant la
visualisation du segment postérieur. La radiographie conventionnelle, demandée
systématiquement, permet de détecter les corps étranger intraoculaire radio-opaques.
L’échographie en mode B, examen accessible, répétitif et peu invasif, est demandée, en
première intension, à la recherche de corps étranger intraoculaire dans les cas où le fond
d’œil est inaccessible. Cependant, elle ne permet pas la différenciation entre bulle d’air et
corps étranger. En effet elle montre la même image dans les 2 cas : image hyperéchogène à
cône d’ombre postérieure. Dans nos deux observations, la tomodensitométrie orbitaire a
permis de poser le diagnostic. Le scanner est, en effet, l’examen de choix car il permet
d’éliminer les diagnostics différentiels des corps étrangers intraoculaires notamment les
bulles d’air intra vitréennes.
Conclusion : L’exploration ultrasonore des globes oculaires traumatisés donne une
visualisation de très bonne qualité des structures intraoculaires surtout en cas de perte de
transparence des milieux. Mais elle a ses limites en particulier dans le diagnostic positif de
corps étrangers intraoculaires post traumatiques d’où l’importance de l’imagerie
tomodensitométrique.
P126. Allergie aux collyres mydriatiques et DRESS syndrome
S. HAMDI, J. BROUR, F. HACHICHA, B. BEN ROMDHANE, N. DHOUIB, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction : Bien que largement utilisés en ophtalmologie afin d’obtenir une mydriase
diagnostique, thérapeutique ou préopératoire, les collyres mydriatiques sont rarement
responsables de réactions allergiques le plus souvent à type de blépharoconjonctivites.
Matériel et méthodes : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 68 ans, aux
antécédents de syndrome de DRESS réactionnel à plusieurs médicaments et suivie dans
notre service pour rétinopathie diabétique. Elle consulte pour œdème palpébral bilatéral
important apparu quelques heures après l’instillation de collyres mydriatiques :
phényléphrine et tropicamide pour la réalisation d’un fond d’œil. Le diagnostic d’allergie aux
mydriatiques a été suspecté et la patiente a été traitée par des corticoïdes en
intramusculaire pendant trois jours associés a des antihistaminiques et adressée en
pharmacovigilance. L’évolution a été marquée par une nette amélioration de l’œdème
palpébral au bout de 4 jours avec apparition d’œdème cornéen avec dépôts rétro cornéens
pigmentés persistants 15 jours après l’exposition.
Discussion : Le syndrome de DRESS est une toxidermie sévère qui associe une atteinte
cutanée avec atteinte systémique faite de fièvre, adénopathie, visage infiltré, élévation de
transaminases, hyperleucocytose et hyper éosinophilie. Les collyres mydriatiques ont été
incriminés dans 6% des réactions allergiques aux collyres. La phényléphrine était
responsable dans 54 à 95% des cas. Il s’agit d’une réaction d’hypersensibilité retardée à
médiation cellulaire (type IV) et la notion de sensibilisation antérieure par l’allergène est
généralement retrouvée. Les blépharoconjonctivites ont été souvent décrites, mais d’autres
effets secondaires moins fréquents ont été rapportés avec la phénylephrine tel que :
brulures, larmoiement, flou visuel, œdème cornéen, infiltrats cornéens, libération de
pigments iriens dans la chambre antérieure. Les tests cutanés permettent souvent le
diagnostic étiologique du médicament responsable.
Conclusion : Notre patiente présente un tableau rare d’allergie à la phénylephrine associant
blépharoconjonctivite, œdème cornéen et libération de pigments dans la chambre
antérieure avec un terrain sous jacent de DRESS syndrome.
P127. Iridoschisis, une forme particulière d’atrophie irienne
F. HACHICHA, A. ZAHAF, J. BROUR, H. RAYHANE, M.S. HENI, M. CHEOUR, A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie – CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction: L’iridoschisis est une pathologie dégénérative rare au cours de laquelle le
stroma irien antérieur se clive spontanément du feuillet postérieur. Le feuillet antérieur se
dissocie alors en fibrilles flottant dans l’humeur aqueuse. Nous rapportons le cas d’un
patient présentant un iridoschcisis.
Observation : Il s’agit d’un homme de 74 ans, pseudophaque de l’œil droit avec une
kératopathie bulleuse post-opératoire qui a consulté pour une baisse de la vision de l’œil
gauche. L’examen de l’œil gauche a montré une perception lumineuse bien orientée, une
cornée claire, un segment antérieur calme, une atrophie irienne inférieure non
transilluminable, avec des filaments flottant en chambre antérieure et une cataracte blanche
totale. La gonioscopie a montré un angle irido-cornéen étroit mais ouvert. L’échographie B
était normale.
Discussion: L’iridoschisis est une pathologie dégénérative rare, bilatérale, non héréditaire du
sujet âgé, survenant au cours de la 6ème et 7ème décade. Elle aboutit à la destruction tardive
et progressive du stroma irien antérieur. Cliniquement, la partie inférieure de l’iris est la plus
fréquemment affectée. La surface antérieure se clive en filaments qui flottent dans la
chambre antérieure mais la pupille n’est pas déformée et la cornée est habituellement
claire. L’étiopathogénie est mal élucidée. La maladie peut être associée à d'autres affections
oculaires telles que le glaucome, la dystrophie endothéliale ou la kératite interstitielle. Lors
de la chirurgie du segment antérieur, l’iris se comporte souvent comme un iris flasque avec
risque de traumatisme irien, et d’aspiration des fibres flottantes par l’embout du
phacoémulsificateur ou de l’irrigation-aspiration. En postopératoire, le risque de
décompensation bulleuse impose de rechercher une dystrophie endothéliale associée par
une microscopie spéculaire.
P128. Association fibres à myéline, myopie forte et amblyopie
J. BROUR, S. HAMDI, F. HACHICHA, B. BEN ROMDHANE, T. SAMMOUDA, M. CHEOUR,
A. KRAIEM
Service d’Ophtalmologie - CHU Habib Thameur (Tunis)
Introduction : Les fibres à myéline sont des anomalies congénitales prenant l’aspect de
plaques blanchâtres finement striées à bord flou et situées au niveau de la couche des fibres
optiques à distance ou contigües à la papille. L’association de fibres à myéline péripapillaires
étendues à une myopie forte ipsilatérale est une entité particulière assez rare qui expose à
l’amblyopie. Nous rapportons les cas de deux patientes présentant cette triade fibres à
myéline étendues, myopie forte ipsilatérale, amblyopie réfractaire.
Matériel et méthodes : Il s’agit de deux patientes âgées de 38 et de 7 ans qui consultent
pour baisse profonde de l’acuité visuelle. L’examen ophtalmologique retrouve des acuités
visuelles corrigées respectives à 1/20 OD et 1,5/10 OG (réfraction: -29, - 17,5) et 10/10 OD,
CLD à 3m OG (réfraction sous cycloplégique : neutre, -6) avec au fond d’œil fibres à myéline
bilatérales étendues pour la première patiente et unilatérales pour la deuxième. Un
traitement de l’amblyopie par occlusion a été mené chez la deuxième patiente mais sans
amélioration.
Discussion et conclusion : Les fibres à myéline sont des anomalies congénitales de
prévalence variable (0.02%-0.98%). Les lésions sont unilatérales dans plus de 90 % des cas.
L’association à une myopie avec amblyopie a été rapportée dans 35% des cas. La pathogénie
de l’anisomyopie chez les patients ayant des fibres à myéline peut être liée à une forme de
privation causée par une myélinisation sévère, cette privation visuelle peut induire une
élongation du globe oculaire. Une réfraction minutieuse sous cycloplégie avec traitement
intensif par occlusion doivent être pratiqués le plus tôt possible chez ces patients. Malgré
l’occlusion intensive du bon œil, les résultats visuels sont souvent décevants, probablement
en raison de l’existence d’anomalies structurales au niveau de la macula qui limitent le
potentiel visuel.
P129. Persistance de cristaux de triamcinolone après injection intra vitréenne :
hyaloidopathie crystalline antérieure bénigne
I. AMMOUS, I. LETAIF, M. BOUKARI, M. MEKNI, L. TOUNSI, A. MASMOUDI, R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
But : rapporter le cas d’un patient ayant eu une IVT de traimcinolone et qui a présenté en
post injection un dépôt de cristaux de triamcinolone au niveau de l’hyaloïde antérieure
Observation : Patient âgé de 52 ans diabétique type 2, hypertendu, présentant une
rétinopathie diabétique non proliférante modérée associée à une maculopathie exsudative
bilatérale ayant nécessité une injection de triamcinolone en intra vitréen. A J15 post
injection, l’examen du patient a montré la présence de cristaux de triamcinolone épousant la
face post du cristallin et suivant le trajet du ligament de cloquet sans diffusion vers la cavité
vitréenne. A J30, post injection la suspension persistait toujours en arrière du cristallin sans
diffusion. A J 60, l’aspect était le même avec aspect aminci et érodé de la capsule
postérieure. Par ailleurs le tonus oculaire du patient était normal durant tout le suivi.
Conclusion : La rétinopathie cristalline est une entité qui a été décrite, l’hyaloidopathie
cristalline par contre a été peu rapporté dans la littérature, la forme antérieure n’a pas été
décrite a notre savoir, les conséquences sont surtout à redouter sue la capsule postérieure
du cristallin
P130. Manifestations ophtalmologiques de la sclérodermie généralisée
CH. WATHEK, R. MAAMOURI, A. KHALLOULI, A. MAALEJ, H. SASSI, M.F. NAFAA, N. ZERAI,
M. SAKKA, R. RANNEN
Service d’Ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
Introduction : La sclérodermie systémique est une maladie auto-immune rare associée à un
dysfonctionnement des cellules immunitaires, des fibroblastes et des cellules endothéliales.
Il existe deux principales formes selon l'extension cutanée, les formes limitées et les formes
diffuses.
Matériel et méthodes : Vingt huit yeux de quatorze patients suivis pour une sclérodermie
généralisée. Tous les patients ont eu un examen ophtalmologique complet avec mesure du
BUT, examen soigneux des annexes et des conjonctives. Cet examen était complété au
besoin par une pentacam.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 52 ans [45, 72ans]. Le sexe ratio était de
3/11. La durée d’évolution de la maladie était de 2 à 22 ans. L’examen ophtalmologique
objectivait : Un ectropion dans 5 yeux, un syndrome sec dans 15 yeux, une
kératoconjonctivite dans 17 yeux, un kératocône dans 6 yeux, une uvéite antérieure dans 1
œil et une cataracte dans 8 yeux.
Discussion-conclusion : L’atteinte ophtalmologique au cours de la sclérodermie est dominée
par les kératoconjonctivites. Elles peuvent être graves nécessitant une prise en charge
adaptée.
P131. La myasthénie oculaire : pièges cliniques
A. CHEBBI, O. FEKIH, N. BEN ALYA, H. ZGHOLLI, H. DRIDI, S. FEKIH, O. ROMDHANE, I. MALEK,
I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : La myasthénie est une maladie neuro-musculaire chronique d’origine auto-
immune potentiellement grave. Le pronostic vital peut être engagé dans les formes évoluées
avec atteintes respiratoire. L’atteinte de la musculature oculaire est souvent révélatrice de la
maladie.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 10 patients dont le
diagnostic de myasthénie a été porté devant un ptosis intermittent et des troubles
oculomoteurs mal systématisés.
Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 41 ans avec des extrêmes allant de 25 à 60
ans, le sex-ratio est de 1,2 (6F/4H). Le motif de consultation est représenté par la diplopie
dans 70% des cas, le ptosis intermittent dans 30% des cas et l’association des deux signes
(ptosis et diplopie) dans 50%. Le test de glaçon est positif dans 40% des cas, le test de
Lancaster révèle une fluctuation des troubles oculomoteurs. Le taux des anticorps anti-
récepteurs à l’acétylcholine est significatif dans 65% des cas. L’électromyogramme retrouve
un bloc neuromusculaire dans 40% des cas. Le bilan d’extension a trouvé un thymome chez 1
patient, une pathologie auto-immune a été associée : le lupus dans 2 cas et 1 cas de
thyroïdite de Hashimoto. Le traitement a été basé sur la corticothérapie dans 2 cas, les anti -
cholinestérasiques dans 5 cas et l’association des 2 traitements dans 3 cas.
Discussion : La myasthénie se présente sous des formes trompeuses réalisant de véritables
pièges cliniques : Quand le tableau simule une atteinte myogène (thyroïde), neurogène (faux
III, VI), ou internucléaire (fausse ophtalmoplégie internucléaire aiguë), quand il existe une
pathologie intriquée : thyroïdienne, involutionelle (ptosis isolé), quand le bilan
complémentaire est normal, quand le traitement par anti-cholinestérasiques est inefficace
(50% des formes oculaires isolées).
Conclusion : La myasthénie est une pathologie rare, le tableau clinique est très polymorphe.
C’est le caractère intermittent et variable de la diplopie et du ptosis et la fatigabilité à
l’effort qui doivent évoquer le diagnostic.
P132. Les manifestations ophtalmologiques des urgences cérébro-vasculaires
A. CHEBBI, O. FEKIH, N. BEN ALYA, H. ZGHOLLI, H. DRIDI, O. ROMDHANE, I. MALEK, I. ZGHAL,
H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
But : Etudier les caractéristiques cliniques et les étiologies des manifestations
ophtalmologiques des urgences cérébro-vasculaires en neuro-ophtalmologie.
Matériels et méthodes : Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 25 patients se
présentant aux urgences d’ophtalmologie pour des symptômes neuro-ophtalmologiques.
L’examen a trouvé une cécité monoculaire transitoire dans 16% des cas (4 cas), diplopie dans
28% des cas (7 cas), ophtalmoplégie dans 20% des cas (5cas), mydriase douloureuse dans
12% des cas (3 cas) et œdème papillaire (OP) dans 24% des cas. Tous les patients ont
bénéficié d’un examen ophtalmologique complet, d’une périmètre cinétique de Goldmann
ou automatisé, d’un test de Lancaster et d’une angiographie rétinienne à la fluorescéine, un
examen neurologique et une imagerie comportant selon les cas un TDM orbito-cérébral
et/ou une IRM et/ou une angio-IRM ainsi qu’un bilan étiologique orienté et un traitement
adapté.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 37,5 ans avec des extrêmes allant de 20 à
55 ans avec un sex ratio de 1,5 (H/F=15/10). L’examen ophtalmologique révèle une occlusion
de l’artère centrale de la rétine dans 4%, une neuropathie optique ischémique antérieure
dans 12% des cas, une rétinopathie de stase dans 8% des cas, une ischémie du segment
antérieur dans 4% des cas, une paralysie du III complète dans 12% des cas et incomplète
dans 8% des cas, une paralysie oculomotrice dans 20% des cas. Le bilan étiologique révèle
une thrombophlébite cérébrale dans 16% des cas (4 cas), fistule carotido-caverneuses dans
20% (4 cas), une thrombose veineuse cérébrale dans 4% des cas et une rupture d’anévrysme
intracrânien dans 4% des cas et une dissection carotidienne dans 4% des cas.
Conclusion : Les signes ophtalmologiques sont fréquents dans les pathologies cérébro-
vasculaires et peuvent être inauguraux. Il faut savoir les rechercher par l’interrogatoire et
l’examen clinique et para-clinique car le pronostic vital est souvent mis en jeu.
P133. Syndrome de Brown compliquant une ethmoïdite
A. CHEBBI, O. FEKIH, H. ZGHOLLI, N. BEN ALYA, H. DRIDI, F. DALLALI, O. ROMDHANE, I.
MALEK, I. ZGHAL, H. BOUGUILA, L. NACEF
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction : Le syndrome de Brown acquis ou pseudo-syndrome de Brown se caractérise
par une grande variabilité étiologique. Nous rapportons le cas d’un syndrome de Brown
acquis secondaire à une sinusite éthmoidienne et nous discutons l’approche diagnostique et
thérapeutique de ce syndrome.
Matériels et méthodes : Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 36 ans, sans
ATCD pathologiques notables qui consulte pour une diplopie verticale et céphalées.
L’examen ophtalmologique trouve du coté droit une limitation de l’élévation en adduction
du coté gauche avec une diplopie verticale. Le reste de l’examen est sans particularités. Une
IRM orbito-cérébrale trouve un élargissement de la gaine du muscle oblique supérieur et la
TDM trouve une éthmoidite. Le patient a été mis sous une antibiothérapie avec amélioration
clinique et régression des troubles oculomoteurs.
Discussion : L e syndrome de Brown ou syndrome de rétraction de la gaine du muscle
oblique supérieur fait partie des strabismes anatomiques dits syndromes restrictifs. Il se
caractérise par un désordre de l’oculomotricité dû à une anomalie du muscle oblique
supérieur et se manifeste par une limitation active et passive de l’élévation en adduction.
Les étiologies sont variables : le syndrome de Brown congénital et le syndrome de Brown
acquis secondaire à des causes multiples : inflammation, infection, traumatisme et
iatrogène. La neuro-imagerie est un outil indispensable pour le diagnostique étiologique et
la prise en charge thérapeutique.
Conclusion : Le syndrome de Brown acquis compliquant une affection ORL est une entité
rare. L’évolution peut se faire soit vers l’amélioration spontanée ou après traitement
étiologique soit vers un état stationnaire. Le traitement chirurgical n’est indiqué que devant
des signes fonctionnels et cliniques persistants.
P134. Luxation sous-conjonctivale d'un cristallin mimant une tumeur du limbe. A propos
d'une observation
A. HASSAIRI, S. HIDAYA, R. LIMAIEM, A. CHEBIL, R. BHIRI, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : Les contusions représentent la principale étiologie des luxations et
subluxations acquises du cristallin chez l’adulte. Elles se voient généralement sur des yeux
dont la zonule est génétiquement fragilisée. Elles peuvent alors être la conséquence d’un
traumatisme apparemment minime. Une forme anatomique surprenante peut également se
voir, c’est la luxation sous-conjonctivale du cristallin.
Observation : Nous rapportons l'observation d’une patiente âgée de 80 ans, sans
antécédents pathologiques généraux adressée dans notre service pour exploration d’une
tumeur conjonctivale. L'examen ophtalmologique a montré une tuméfaction sous
conjonctivale nasale avec une pupille attirée du côté nasal et un œil aphaque.
Discussion et conclusion : La luxation sous conjonctivale du cristallin ou phacocèle est une
complication rare, elle représente moins de 15 % de toutes les luxations. Elle peut survenir
après un traumatisme contusif occasionnant une rupture sclérale surtout au niveau de la
jonction cornéo-sclérale. Si le traumatisme est minime survenant sur un globe fragile, cette
luxation peut mimer une tumeur conjonctivale. La survenue d’une luxation sous
conjonctivale ou sous ténonienne nécessite, en association avec le traumatisme contusif, la
présence d'une lentille rigide, une sclère rigide ou une pseudoexfoliation. L’UBM,
l’échographie en mode B et l’OCT du segment antérieur sont les examens complémentaires
nécessaires pour le diagnostic positif et pour éliminer les diagnostics différentiels
notamment les tumeurs du limbe.
P135. Signes ophtalmologiques de la maladie de Von Recklinghausen. A propos de 3
observations
I. MRAD, A. CHOKER, R. LIMAIEM, A. CHEBIL, H. SFINA, L. EL MATRI
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service B)
Introduction : La neurofibromatose de type 1 est une maladie à expression progressive et
très variable. Les atteintes ophtalmologiques sont variées et très fréquentes au cours de la
maladie de Von Recklinghausen. Elles peuvent constituer le signe d’appel de la maladie.
Matériel et méthodes : Nous présentons les observations de trois patients qui nous ont été
adressés pour un examen ophtalmologique dans le cadre d’une maladie de Von
Recklinghausen.
Résultats : Tous nos patients étaient de sexe masculin avec un âge moyen de 17 ans
(2 – 37 ans). Ils avaient tous à l’examen de nombreux nodules de Lisch aux deux yeux, sans
autres signes oculaires associés.
Discussion conclusion : Les nodules de Lisch sont ceux qui sont le plus souvent retrouvés et
font partie des sept critères diagnostic de la Neurofibromatose de type1. Ils en sont
pathognomoniques et leur présence est un argument important pour étayer le diagnostic.
Les autres manifestations oculaires liées à cette maladie sont moins fréquentes. Elles sont
essentiellement représentées par : le gliome des voies optiques, le neurofibrome plexiforme
et la dysplasie de l’os sphénoide.
Le suivi et l’examen réguliers des patients serviront à dépister, diagnostiquer et traiter à
temps ces autres manifestations qui peuvent avoir de graves conséquences.
P136. Effusion uvéale spontanée au cours d’une microphtalmie : A propos de deux cas
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
But: Rapporter deux cas d’effusion uvéale spontanée au cours d’une microphtalmie.
Matériels et Méthodes : il s’agit de deux patients, un homme et une femme, de 42 et 16 ans
d’âge respectivement. L’examen ophtalmologique trouvait une acuité visuelle réduite à 1/20
dans un cas et au décompte des doigts à 30 cm aux 2 yeux dans l’autre, des segments
antérieurs calmes avec au fond d’œil un décollement rétinien exsudatif bulleux total
bilatéral. Une échographie B a été pratiquée, la longueur axiale inférieure à 17 mm avec un
épaississement scléro-choroїdien.
Discussion et conclusion : L'effusion uvéale est classée selon son étiologie en idiopathique,
inflammatoire et hydrostatique. C'est dans ce dernier cadre que s'intègre l'association
microphtalmie - effusion uvéale. En dehors d'une chirurgie oculaire ou un traitement par
laser, il faut savoir rechercher une cause générale à une effusion uvéale chez un
microphtalmie avant de retenir le diagnostic d'une effusion idiopathique.
P137. La nanophtalmie : à propos d’une famille
E. BOUAYED, W. ZBIBA, A. BABA, H. LAABIDI, J. SAFFAR, H. SFINA, A. MRABET
Service d’Ophtalmologie – CHU Mohamed Tahar Maamouri (Nabeul)
Introduction : La nanophtalmie est une pathologie congénitale rare caractérisée par une
réduction globale du volume oculaire. Le diagnostic est fait sur un faisceau d’arguments
cliniques et paracliniques. Les principales complications de la nanophtalmie sont le
glaucome par fermeture de l'angle et l'effusion uvéale. Le traitement de ces complications
est difficile. Nous rapportons le cas de 3 patients, 2 sœurs et un frère, présentant une
nanophtalmie bilatérale.
Observations :
Cas n°1 : Sœur ainée âgée de 34 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, ayant
consulté pour baisse brutale et récente de la vision de l’OG. A l’examen, on note une acuité
visuelle de 4/10 (+17) à l’OD et limitée à compte les doigts à 3 mètres (+17,5) à l’OG, des
fentes palpébrales rétrécies, une microcornée aux niveau des 2 yeux, une chambre
antérieure étroite ODG avec un AIC très étroit à l’OD et fermé sur 360° à l’OG, un tonus
oculaire à 18 mmHg à l’OD et 32 mmHg à l’OG. A l’examen du fond d’œil, on retrouve
montre un œdème papillorétinien et des hémorragies péripapillairesà l’OG. L’angiographie
rétinienne à la fluorescéine objective une occlusion de la veine centrale de la rétine de
forme oedémateuse. La malade a bénéficié d’une IP bilatérale au laser YAG après traitement
médical hypotonisant.
Cas n° 2 et 3 : Il s’agit d’une sœur et d’un frère âgés respectivement de 22 et 19 ans, sans
antécédents pathologiques, ne présentant aucun signe fonctionnel, examinés en raison de
l’atteinte de leur sœur ainée. La réfraction a objectivé une importante hypermétropie (de
+10 à + 14). La biométrie oculaire a trouvé des longueurs axiales inférieures à 16mm.
L’examen biomicroscopique retrouve des microcornées aux 2 yeux, des chambres
antérieures et des angles irido-cornéens étroits. Le tonus oculaire et les FO étaient normaux
chez les 2 patients.
Conclusion : La nanophtalmie est une pathologie rare, les cas sont essentiellement
sporadiques mais des cas de transmissions autosomiques récessifs et rarement des cas
autosomiques dominants ont été rapportés. Les principales complications de la
nanophtalmie sont le glaucome par fermeture de l’angle et l’effusion uvéale. La
nanophtalmie est une pathologie congénitale cécitante par ses complications si elle n’est pas
prise en charge précocement.
P138. L’intubation bicanaliculo nasale après échec du sondage dans les dacryocystites
chroniques de l’enfant
H. BEDOUI, H. MAHJOUB, S. GHAFFARI, L. KNANI, W. BEN HADJ SALAH, F. KRIFA,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
Introduction : La dacryocystite chronique (DC) se définit comme étant une inflammation
chronique du sac lacrymal, liée à une sténose plus ou moins complète du canal lacrymonasal
.Elle demeure une pathologie fréquente chez le nouveau-né. Le traitement est médical avant
l’âge de 3 mois et au delà de cet âge, il se base sur la désobstruction. Le sondage est le
meilleur moyen mais son taux de réussite reste à 96%,celui-ci peut être répété une
deuxième fois au maximum une troisième fois avant l’âge de 13 mois, au delà l’ intubation
est indiquée.
Objectif : Décrire la technique de l’intubation bicanaliculonasale (IBCN) et évaluer son
efficacité en particulier après échec du sondage.
Matériels et méthodes : On a mené une étude rétrospective sur une période de 12 mois (01
janvier 2006 – 31 Décembre 2006). L’IBCN a été indiquée après l’échec du sondage ou
d’emblée si l’âge a dépassé les quatre ans. La technique, pratiquée sous anesthésie
générale, se résumait en une dilatation des méats lacrymaux, le passage de deux tuteurs
métalliques dans les deux canalicules lacrymaux jusqu’au contact osseux puis les rechercher
dans la fosse nasale pour nouer les deux silastiques à un centimètre de la racine du nez. La
sonde est laissée en place pendant au moins trois mois. Le succès de l’IBCN est jugé sur la
disparition du larmoiement.
Résultats : 60 nouveau-nés et 63 yeux ont été colligés pendant la période d’étude. Le sexe-
ratio était de 0,25. L’atteinte était bilatérale chez trois enfants. L’âge moyen au moment de
l’intubation était de 3,5 ans avec des extrêmes de 13 mois à 12 ans. L’IBCN a été indiquée
d’emblée chez 14 enfants dont l’âge a dépassé les quatre ans. Le taux de succès global était
de 88%. La durée moyenne de l’intubation était de 13 mois avec des extrêmes de 1 à 18
mois. Le taux de succès était de 96% pour une durée d’intubation supérieure à 12 mois.
L’évolution a été marquée par la survenue de complications dans 30% des cas (19 yeux), soit
une perte de la sonde dans 12 cas, une infection dans un cas, une stricturotomie dans quatre
cas, un granulome inflammatoire dans deux cas.
Conclusion : L’IBCN constitue une méthode simple et efficace dans le traitement de la DC du
nouveau-né et qui se caractérise par une faible morbidité
P139. HLA B27 et uvéite intermédiaire avec neurorétinite : à propos d’un cas
K. BEN ABDERRAHIM
Service d’Ophtalmologie - Hôpital régional de Zarzis
But : le but de cette observation est d’analyser une manifestation atypique d’une uvéite HLA
B27 idiopathique.
Observation : il s’agit d’un garçon de 24 ans vu pour un deuxième épisode de baisse brutale
de l’acuité visuelle avec œil rouge. L’examen montre une uvéite intermédiaire non
granulmomateuse synéchiante avec œdème papillaire. Le bilan confirme la présence
d’antigène HLAB27.
Conclusion : la recherche d’antigène HLA en cas d’uvéite récidivante quelque soit les
manifestations de l’uvéite pourrait être importante pour une bonne prise en charge de
l’uvéite.
P140. Opacification cristallinienne et rupture zonulaire après iridotomie périphérique au
laser Nd-YAG
H. GHRIBI, I. LETAIEF, I. AMMOUS, M. BOUKARI, T. SAMMOUDA, M. SOKKAH,
I. MILI BOUSSEN, O. BELTAIEF, R. ZHIOUA
Service d’Ophtalmologie – CHU Charles Nicolle (Tunis)
Introduction : L’iridotomie périphérique au laser Nd-YAG est une procédure largement
utilisée dans la prise en charge et le traitement de la GFA. Elle est bien tolérée mais expose à
des complications telles que l’hyphéma et l’hypertonie oculaire. Dans la littérature,
quelques rares cas d’opacification capsulaire et de cataracte ont été décrits suite à des IP au
laser. Nous rapportons le cas d’une complication rare qui consiste en une opacification
capsulaire antérieure et une subluxation cristallinienne par rupture zonulaire.
Observation : Un homme âgé de 73 ans sans antécédents d’ordre général, sans morphotype
particulier, a consulté pour baisse de la vision des deux yeux. A l’examen, l’acuité visuelle
était de 7/10 avec correction aux deux yeux en rapport avec une cataracte corticale
débutante. La chambre antérieure était étroite et la gonioscopie a objectivé un angle fermé
au niveau de l’œil droit. Le tonus était à 12mmHg ODG et le FO sans anomalies. Le patient a
bénéficié alors d’une IP au laser YAG de l’OD faite en une seule séance et sans incidents.
Deux mois après l’IP, le patient consulte pour BAV de l’OD. A l’examen il comptait les doigts
à 3 mètres. L’examen du cristallin note une nette progression de la cataracte, une
opacification capsulaire derrière le site de l’IP et une rupture zonulaire partant de 10h à 4h
(180°). Le tonus oculaire était à 13mmHg et il n’y avait pas de vitré en CA. Le patient a été
opéré par phacoémulsification avec mise en place d’un anneau de tension capsulaire et un
implant pliable dans le sac. Les suites opératoires étaient simples. L’acuité visuelle est
remontée à 7/10 avec TO à 12mmHg et ICP en place.
Conclusion : L'iridectomie au laser Nd-YAG a largement supplanté l'iridectomie chirurgicale.
L’opacification cristallinienne est une complication indésirable qu’on peut éviter en
diminuant l’énergie nécessaire : utilisation d’un myotique afin d’étirer au maximum l’iris et
le rendre plus fin et préparation par laser Argon. La rupture zonulaire constitue une
complication très rare de l’IP au laser Nd-YAG. Elle reste essentiellement d’origine
traumatique ou associée à des pathologies héréditaires. Le traitement chirurgical d’une
cataracte avec déhiscence zonulaire par phacoémulsification avec implantation dans le sac
et éventuellement utilisation d’un anneau capsulaire n’est pas réalisable dans tous les cas.
Mais si pratiqué, il permet de restituer une bonne fonction visuelle.
P141. Syndrome de Stilling Duane associé à un syndrome de Goldenhar
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
Le syndrome de Stilling Duane est une forme congénitale de strabisme, caractérisée par une
limitation de l’abduction, une rétraction du globe oculaire et un rétrécissement de la fente
palpébrale lors de l’adduction. Son incidence est de 1 à 4 % dans la population des patients
strabiques. Différentes anomalies oculaires et congénitales peuvent lui être associées.
Nous rapportons l’observation d’une fille de 4 ans présentant un syndrome de Stilling Duane
associé à syndrome de Goldenhar ou dysplasie oculo-auriculo-vertébrale ; tout en décrivant
les caractéristiques clinique de la déviation oculaire ainsi que les éléments du syndrome
polymalformatif présents.
P142. Comportements à risque des porteurs de lentilles de contact. Etude épidémiologique à
propos de 100 cas
A. BOUFAIED, S. ZOUID, S. OUESLATI
Hôpital Régional du Kef
But : Déterminer les comportements à risques de complications chez les porteurs de lentilles
de contact et établir des stratégies de conseils aux porteurs pour améliorer leurs habitudes.
Matériels et Méthodes : Enquête comportementale auprès de 100 porteurs réguliers de
lentilles de contact, recrutés au sein de l’institut supérieur des soins infirmiers du kef et des
élèves du lycée Ahmed Amara du Kef, à propos des complications provoquées par la
mauvaise utilisation des lentilles de contact. L’étude a été réalisée pendant les mois de
février, mars et avril 2013. Ces porteurs ont répondu à un questionnaire portant sur leurs
habitudes de manipulation, d’entretien et de port des lentilles de contact.
Résultats : Des comportements à risques ont été recensés : manipulation des lentilles dans
des lieux extérieurs non appropriés, mauvaise hygiène, le port permanent, la contamination
des solutions d’entretien, non-respect des recommandations d’entretien, manque de temps.
Discussion : La connaissance des données épidémiologiques des patients porteurs
de lentilles de contact pourrait permettre une meilleure prévention des kératites
infectieuses. Les conseils d’hygiène et d’entretien des lentilles de contact doivent être
renouvelés, même chez les porteurs anciens, par tous les professionnels en jeu
(ophtalmologistes contactologues, opticiens distributeurs).
Conclusion : Les progrès croissants des matériaux ont accru le confort et simplifié l’entretien
des lentilles de contact, mais l’usage respectueux des règles d’hygiène est essentiel afin de
diminuer les risques infectieux. Cette étude souligne l’intérêt de l’information du porteur
comme moyen d’éviter les conduites déviantes et donc le risque de complications.
RESUMES
(COMMUNICATIONS ORALES)
Les infections cornéennes : indications et résultats des kératoplasties transfixiantes à chaud
F. KRIFA, Z. CHEBBI, H. MAHJOUB, L. KNANI, A. KADRI, S. YACOUBI, F. BEN HADJ HAMIDA Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
Introduction : La kératoplastie à chaud est le Remplacement de la cornée lors d’un stade
aigu d’infection ou d’inflammation, ou lors d’une perforation cornéenne avérée ou
imminente de nature infectieuse ou non. Véritable urgence thérapeutique ayant pour but la
conservation du globe oculaire.
But : Évaluer les résultats fonctionnels et anatomiques ainsi que le pronostic de la
kératoplastie « à chaud ».
Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur une série de 14
patients entre Janvier 2005 et 2010 qui ont bénéficié d’une kératoplastie à chaud. La
kératoplastie a été indiquée après un traitement médical adapté n’ayant pas permis la
guérison.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 54,6 ans (19 ans, 78 ans). L’acuité visuelle
initiale était inférieure à 1/10 dans tous les cas. Les résultats anatomiques étaient bons dans
87,5% des cas. Deux yeux ont évolué vers la phtyse du globe oculaire. Le greffon était clair
dans 10 yeux. L’AV finale était supérieure à 1/10 pour 4 yeux (28, 6%). Une AV utile dans 7
cas 50%. Les perceptions lumineuses sont négatives dans 4 yeux (28,5%).
Discussion : Le succès anatomique (conservation du globe oculaire), toutes indications
confondues varie de 88 à 100%. Le maintient d’un greffon clair et la récupération d’une
acuité visuelle dépendent de plusieurs facteurs : l’étiologie, la sévérité de l’inflammation, le
délai de la chirurgie, la taille du greffon, la virulence de l’agent causal (kératite infectieuse) et
la présence ou non d’une perforation. Le résultat fonctionnel d’une greffe « à chaud » est
meilleur lorsque celle-ci est réalisée à l’occasion d’une pathologie infectieuse non perforée.
Les greffons sont clairs dans 65 à 80 % des cas. Clearhout a trouvé une conservation
anatomique du GO dans 92% des cas, des greffons clairs dans 80% des cas et l’AV était
supérieure à 5/10 dans 33% des cas. Dans notre étude le greffon était clair dans 85,7 % de la
pathologie infectieuse et dans 57,1 % des cas de pathologie non infectieuse.
Conclusion : La kératoplastie transfixiante à chaud est une technique chirurgicale qui a
prouvé son efficacité dans le maintien de l’intégrité du globe oculaire. Le pronostic de cette
intervention est meilleur si elle pouvait être différée. Le taux d’échec d’autant plus
important que la greffe est réalisée dans la période la plus inflammatoire.
Place de la PKR transépithéliale en chirurgie réfractive
M. CHAHBI, S. OUAZZANI, S. OUHADI, M. BARAKAT (Casablanca)
Introduction : La PKR est la plus ancienne technique de la chirurgie réfractive laser qui avait
été un peu abandonnée au profit du Lasik, mais qui connait un renouveau surtout avec la
PKR transépithéliale du fait de ses bons résultats réfractifs et de ses rares complications.
Notre but est de discuter la place de la PKR transépithéliale en chirurgie réfractive au Maroc.
Patients et méthodes : C’est un travail rétrospectif intéressant 296 patients (544 yeux) ayant
bénéficié d’une PKR transépithéliale entre Avril 2013 et septembre 2013. Chez chaque
patient nous avons réalisé une étude de la réfraction préopératoire et post opératoire, une
topographie cornéenne Pentacam et biomécanique de la cornée. Tous les patients ont été
opérés par laser Schwind Amaris 750HZ, les deux yeux dans la même séance. En post
opératoire ont été évalué l’acuité visuelle, et les complications éventuelles.
Résultats : L’âge moyen était de 30 ans. L’amétropie initiale était sphérique entre -1D et -5D
et cylindrique entre 0.50D et 3D. La pachymétrie moyenne était de 510µm. La topographie
et la biomécanique de la cornée ont permis d’éliminer une suspicion de Kératocône. Le recul
maximal était de 6 mois. Tous les patients ont retrouvé leur emmétropie sphérique et
cylindrique. Aucune complication n’a été rapportée.
Discussion : La PKR transépithéliale est une technique laser sans contact qui trouve de larges
indications en chirurgie réfractive aux USA et en Europe. Au Maroc, les indications sont
encore plus larges du fait de la faible pachymétrie et de la qualité médiocre du film lacrymal.
Elle permet un traitement réfractif rapide, efficace et sécurisé qui ne peut être réalisé
qu’avec le laser Schwind Amaris 750HZ.
Conclusion : La PKR transépithéliale trouve une large place en chirurgie réfractive au Maroc
du fait de la faible pachymétrie des patients. Son caractère non contact permet d’éviter les
complications liées à la découpe de la cornée. Des études à long terme permettront de
confirmer ces résultats.
Le iLASIK par advanced customevue technology. Un traitement aberrolink. A propos de 44 patients H. MAHFOUDI, F. DOUADI, N. OUDJANI, K. HAMOUCHE (Annaba, Alger)
Objectif : L'étude des résultats anatomiques et fonctionnels du traitement guidé par le
relevé du front d'onde en utilisant la technologie Advanced CustomVue.
Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive sur une série de 72 yeux myopes de
44 patients âgés de 21 à 38 ans. L'acquisition du front d'onde est effectuée par la station
aberrométrique iDesign (AMO). Le traitement lasik guidé par le front d'onde en utilisant la
technologie Advanced CustomVue, est assuré par le laser femtoseconde fs 60 couplé au
laser VISX STAR S4 IR (AMO). Nous avons étudié le degré de myopie, astigmatisme, l'acuité
visuelle, la topographie cornéenne, et les données aberrométriques, avant et après le
traitement, et fait l'état des complications sur une période de six mois post opératoires.
Résultats : La réfraction préopératoire moyenne était de -4.50 + / - 2.5D de myopie et 0.8 D
d'astigmatisme. Le traitement était bilatéral chez 28 patients et unilatéral chez 16 patients.
Après le traitement 95% des yeux ont atteint 09/10ème. La topographie avec aberrométrie
montre une diminution des aberrations optiques avec un RMS inférieur à 0,32 dans tous les
cas. Les complications postopératoires sont limitées à une photophopie immédiate qui a
disparu dans tous les cas dans un délai de 3 à 10J.
Conclusion : Le traitement lasik aberrolink donne d’excellents résultats anatomiques et
fonctionnels.
Évaluation des facteurs de risque de survenue d'ectasie cornéenne chez les patients candidats à la chirurgie réfractive : score de Randelman comparé au Belin Ambrosio Data. A propos de 83 patients H. MAHFOUDI, F. DOUADI, Y. MALEK (Annaba)
Objectif : Randelman et al établi un système de cotation pour détecter la survenue d'ectasie
cornéenne post LASIK basée sur les facteurs risque suivants : cornéotopographie; lit stromal
résiduel, l'âge, l'épaisseur cornéenne préopératoire et le degré de la myopie. Notre étude a
évalué ces facteurs sur une série de patients candidats à la chirurgie réfractive par LASIK
comparé au Belin Ambrosio Data.
Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude transversale sur 160 yeux myopes (83 patients)
de candidats pour la chirurgie réfractive par LASIK. Ils étaient composés de 47 femmes et 36
hommes âgés entre 23 et 40 ans.
- Chez ces patients ont été analysés sur une période de six mois :
* cornéotopographie avec BAD par PentacamHR (Oculus) et OPD SCAN3 Nidek;
* lit stromal résiduel par la Station aberrométrique i Design ;
* âge ;
* épaisseur préopératoire de la cornée par PentacamHR (Oculus)
* et le degré de la myopie par Autokératoréfractomètre Park1 (Oculus) et ARK
510(Nidek).
- nous avons procédé à une stratification des facteurs de risque : chaque facteur est coté de
0 à 4, et un calcul d'un score cumulé (selon RANDLEMAN) de la possibilité de survenue
d’ectasie cornéenne post lasik. Le score cumulatif est comparé aux données par Belino-
Ambrosio Data(DAB).
Résultats : La topographie est suspecte dans 38 yeux (cotée 4); anormale dans 14 yeux
(cotée 3) et normale dans 108 yeux (cotée 0). Le lit résiduel attendu est coté : 3 dans 10
yeux, 2 dans 56, 1 dans 86, et 0 dans 8. Vingt six patients âgés de 23 à 25 ans sont cotés à 2,
32 de 26 à 29 ans cotés à 1, et 25 plus de 30 ans cotés à 0. L'épaisseur cornéenne
préopératoire est cotée : 3 dans 39 yeux, 2 dans 68, et de 0 dans 53. Le degré de myopie
est marqué : 2 dans 42 yeux, 1 à 72, et de 0 à 46. Le score cumulatif de risque de développer
une ectasie cornéenne varie de 0 à 2 dans 84 yeux, 3 dans 32, et 4 ou plus avec un risque
élevé dans 44 yeux. Le score cumulatif était en corrélation avec les données du BAD.
Conclusion : Il n'existe pas de critères absolus pour la détection de la survenue d’ectasie
cornéenne post lasik. Cela nous amène à être prudents dans la sélection des candidats qui
souhaitent une correction par lasik.
Correction de l’aphakie par implant artisan clippé à la face postérieure de l’iris. A-propos
100 cas
M. CHAHBI, S. OUAZZANI, S. OUHADI, M. BARAKAT (Casablanca)
Introduction : L’implant artisan a été conçu initialement pour corriger l’aphakie par
implantation en chambre antérieure. Clippé à la face postérieure de l’iris, il permet les
mêmes résultats réfractifs en respectant l’endothélium cornéen. Le but de ce travail est
d’évaluer les résultats réfractifs, les difficultés chirurgicales et la tolérance de l’implant
artisan clippé à la face postérieure de l’iris pour correction de l’aphakie.
Patients et méthodes : C’est une étude rétrospective de 100 yeux aphakes colligés a la
clinque de l’œil de Casablanca entre juin 2011 et octobre 2013. Les critères d’évaluation
étaient la meilleure acuité visuelle (MAV) et le comptage cellulaire endothélial en
préopératoire, les difficultés chirurgicales, la meilleure acuité visuelle, le comptage cellulaire
endothélial et la bonne fixation de l’implant à 3 mois et 6 mois en post opératoire.
Résultats : L’âge moyen était de 73.4 ans. L’aphakie per opératoire était secondaire a une
désinsertion zonulaire dans 84% des cas et à une rupture capsulaire dans 5% des cas. Six
patients ont bénéficié d’une implantation secondaire. En pré opératoire la MAV était entre
5/10 et 10/10 avec un astigmatisme moyen de 2,5D. Aucune complication per opératoire
n’a été survenue. A 6 mois tous les implants étaient restés bien fixés à la face postérieure de
l’iris. Aucune décompensation cornéenne n’a été notée.
Discussion : L’implantation de l’artisan en chambre antérieure est connue pourvoyeuse de
perte des cellules l’endothéliales mettant en jeu les résultats fonctionnels et anatomiques a
long terme. Son clippage à la face postérieure de l’iris permet de restaurer la vision des
patients en préservant l’endothélium cornéen. La technique chirurgicale ne pose pas de
difficultés pour un chirurgien confirmé.
Conclusion : Les bons résultats réfractifs, la bonne tolérance et la sécurité endothéliale à
long terme font du clippage de l’implant artisan à la face postérieure de l’iris une technique
séduisante chez les yeux aphakes sans support capsulaire et devra supplanter son
implantation en chambre antérieure.
Implant intra-vitréen de Dexaméthasone dans le traitement des œdèmes maculaires des
occlusions veineuses rétiniennes
A. MAALEJ, A. KHALLOULI, C. WATHEK, N. ZEREI, R. RANNEN, S. GABSI
Service d’ophtalmologie – Hôpital Militaire de Tunis
Les occlusions veineuses rétiniennes, qu’elles concernent la veine centrale de la rétine
(OVCR) ou une branche rétinienne (OBVR), peuvent entraîner un œdème maculaire
responsable en partie d’une baisse de l’acuité visuelle. L’implant intravitréen de 700µg de
dexaméthasone est le premier et pour l’instant le seul dispositif injectable à avoir l’AMM
pour le traitement de l’œdème maculaire secondaire aux occlusions veineuses.
Cet implant intra-vitréen semble avoir un effet bénéfique et surtout maintenu sur la
régression de l’œdème maculaire et l’amélioration de l’acuité visuelle au cours des
occlusions veineuses rétiniennes.
Nous présentons le cas clinique de notre premier patient ayant bénéficié d’un implant intra-
vitréen de Déxaméthasone pour un œdème maculaire secondaire à une occlusion veineuse
rétinienne, rebelle aux injections intra-vitréennes répétées de corticoïdes et d’anti-VEGF.
Dyschromatopsie acquise et exposition professionnelle à des solvants neurotoxiques: à
propos de 560 salariés
M. Bouladi 1, N. Ladhari 2, R. El Gharbi 2, L. El Matri 1
1- Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis (Service B)
2- Laboratoire de recherche en toxicologie, ergonomie et environnement professionnel-
Faculté de Médecine de Tunis
But : Analyser les effets sur la vision des couleurs de l’exposition professionnelle chronique à
des solvants neurotoxiques
Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive, exhaustive et analytique ayant comparé un
groupe de 340 salariés exposés aux solvants à un groupe témoin de 220 salariés. Le
dépistage de la DA a été réalisé à l’aide du test D-15 désaturé de Lanthony. Une appréciation
quantitative de la DA a été effectuée par le calcul de l’indice de confusion chromatique selon
la méthode de Bowman. Une étude toxicologique par le mesurage des concentrations
atmosphériques des solvants présents sur les lieux du travail a été réalisée.
Résultats : La population des exposés était relativement jeune (35.08±9.35 ans), à
prédominance masculine (sex-ratio=2.8) et d’ancienneté professionnelle moyenne de
11.14±7.5 ans. La prévalence de la DA était de 21.7% chez les exposés aux solvants contre
4.1% chez les non exposés (P<<0.05). L’atteinte était bilatérale chez 71.6%. L’analyse du type
d’altération chromatique a révélé une prédominance de l’axe bleu-jaune (63.5%).
Conclusion : Les résultats de cette étude ont mis en évidence une prévalence élevée de la
DA chez les salariés exposés à des mélanges de solvants organiques, justifiant ainsi son
dépistage systématique afin d’éviter des complications neurologiques et oculaires parfois
irréversibles.
L’ophtalmopathie dysthyroidienne. Ne pas méconnaitre une neuropathie optique
L. KNANI, M. GHORBEL, A. KADRI, W. BEN HADJ SALAH, H. BEDOUI, H. MAHJOUB,
F. BEN HADJ HAMIDA
Service d’Ophtalmologie – CHU Farhat Hached (Sousse)
But : Nous nous proposons d’étudier les signes précoces de la neuropathie optique d’origine
dysthyroidienne et d’en discuter les traitements actuels.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective des observations de patients pris en charge pour
une neuropathie optique secondaire à une orbitopathie dysthroïdienne dans le service
d’ophtalmologie du CHU Farhat Hached de Sousse (Tunisie).
Résultats : Cinq patients ont présenté une neuropathie optique compressive d’origine
dysthyroidienne. Le diagnostic était posé par une baisse de l’acuité visuelle avec anomalies
du champ visuel. Une exophtamie était présente dans quatre cas. Tous les patients one
bénéficié d’une corticothérapie intraveineuse par bolus de solumédrol. Deux d’entre eux ont
bénéficié d’une décompression osseuse devant l’absence d’amélioration
Discussion : La neuroptahie optique est une complication rare (3 à 5 %) mais gravissime de
l’orbitopathie dysthtyroïdienne. Elle est secondaire à une compression du nerf optique au
niveau de l’apex orbitaire par l’élargissement des muscles oculomoteurs. Le diagnostic n’est
pas toujours évident. Elle survient en général durant la phase inflammatoire mais pas
toujours ! Elle n’est pas proportionnelle à l’exophtalmie, au contraire ! Elle peut être
confondue avec une neuropathie optique glaucomateuse possible sur ce terrain. Enfin, le
patient peut ne pas ressentir la baisse visuelle d’où l’intérêt d’un examen ophtalmologique
avec évaluation du réflexe photomoteur afférent et d’un champ visuel systématiques dans le
suivi des patients avec une orbitopathie dysthyroïdienne. Le traitement est urgent et repose
sur les corticoïdes en intraveineux, la décompression osseuse. Plus récemment, le rituximab
a été essayé.
Conclusion : Une évaluation clinique rigoureuse et une analyse fine du champ visuel doivent
être systématiques dans le suivi du patient présentant une orbitopathie dysthyroïdienne afin
de détecter une neuropathie optique qui est une urgence thérapeutique.
REMERCIEMENTS
Le comité d’organisation remercie les sponsors qui ont contribué à l’organisation et au
succès de cette manifestation scientifique :
- ADHE-ELS
- Alcon
- ALFA WASSERMAN
- Allergan
- BABY WORLD
- BAUSCH+LOMB
- CLINIQUE EL BASSATINE
- EYE CARE
- MASELEC
- MC PHARMA
- MMS
- MSD
- OPHTALMO CONSULT
- OPTIC DISTRIBUTION
- OVI
- PFIZER
- PIMOS
- SIVO
- THEA
- TMEG
- TOKD
- TUNISIA FREEDOM COMPANY
- UBCI
- UNIMED
INFORMATIONS GENERALES
LIEU DU CONGRES
SHERATON TUNIS HOTEL & TOWERS, Avenue de La Ligue Arabe, 1002 Tunis BELVEDERE
TUNIS, Tunisie
Téléphone +216 71 782 100, Fax +216 71 782208, www.sheraton.com/tunis
SECRETARIAT DU CONGRES
Un secrétariat est à la disposition des congressistes pendant toute la durée du congrès
INSCRIPTIONS
Ophtalmologistes : 150DT
Résidents, orthoptistes : 50DT
Les frais d’inscription donnent droit à l’accès aux conférences, aux documents du Congrès,
au rapport de la STO, aux déjeuners & pauses-café.
BADGES
Le port de badge est obligatoire. Il sera exigé au contrôle d’entrée des salles du Congrès
COMMUNICATIONS
Les communications orales sont de 7min soit 15 à 20 diapositives au maximum
Les Rapid Fire sont de 3 min soit 8 à 10 diapositives au maximum
LANGUES
Les langues officielles du Congrès sont le français et l’anglais
EXPOSANTS
L’exposition commerciale a lieu à l’hôtel SHERATON