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UE 3.300 Psychologie sociale Diaporama n°1
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UE 3.300

Psychologie sociale

Diaporama n°1

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Psychologie sociale

L’expérimentation en science sociale

UFR-STAPS Alain. Gorse

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Plan de traitement de l’intervention

• Introduction.– Petit historique.

• Définition en extension de la psychologie sociale.– L’objet d’étude de la psychologie Sociale.– Les méthodes utilisées en psychologie sociale.

• La période des attitudes sociales.

• La période des cognitions sociales.

• La période des représentations sociales.

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Introduction• 1) Une discipline intermédiaire.• Biologie, neuro-sciences, psychologie, psychologie sociale,

sociologie, anthropologie, histoire.

• Une interface entre l’explication psychologique et l’explication sociologique.

• 2)Les étapes initiales de la psychologie sociale.– Le 18ème siècle : l’homme est raisonnable, la psychologie

des peuples naît en Allemagne.– le 19ème siècle : les mécanismes de la foule.– le 20ème siècle : le début, 1930-1950, après 1950, les

années 60...

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L’autonomie d’une discipline scientifique.

• Trois caractéristiques associées :

• 1. Un objet d’étude spécifique.

• 2. Des méthodes reconnues scientifiquement.

• 3. Un corpus de connaissances propre.

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L’objet spécifique de la Psy. Soc.• L’interaction sociale I=(PxS).

• La relation sociale.

• Une approche plus ternaire (plus située)

• EGO

• ALTER OBJET

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Interaction sociale binaireI = (Personne x Situation)

• Joueur Objet• (ego, organisme) (stimulus, situation de jeu)

• En sport collectif les analyses technico-tactiques• Analyse objective (positive) de la situation de jeu,• C’est la logique (interne) du jeu qui offre la structure

d’accueil à : • La logique du joueur qui va s’y adapter tactiquement à la

fois individuellement et au sein de son collectif

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Une interaction ternaire (dialogique)(ego-alter-objet)

• Joueur Situation de jeu

• Autrui• (manager, arbitre, club…)

• la valeur sociale du moment de jeu est à prendre en compte. Les intérêts qui dépassent la logique interne de l’activité. Le regard d’autrui (sélectionneur, entraîneur, sponsor, petite copine, mass média...

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Une interaction ternaire expérimentale• J.P. Rey Conduites du joueurs• (le tir au but)

• Joueur Situation de jeu

• Significations et valeurs

• Autres joueurs

• Conduites du manager• Place du manager dans une interaction sociale ternaire

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Définition de Gustave Nicolas Fischer (1987)

• « La psychologie sociale est l’étude des relations complexes existant entre les individus, les groupes, les institutions, dans une société donnée ; ce système de relations est déterminé non seulement par des variables personnelles, mais par un champ social qui lui imprime une forme propre et donne lieu à des conduites caractérisées sur le plan socio-culturel. »

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Trois remarques

• 1) les conduites humaines sont liées aux relations sociales des sujets qui elles-mêmes sont contextualisées

• 2) Le contexte dans lequel se produisent conduites et relations sociales est le champ social qui est lui-même un construit, un produit des interactions sociales.

• 3) Le lien contexte social/conduites sociales est toujours en remaniement, jamais fixé définitivement

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Les méthodes employées en psy. Soc.• La méthode comparative.

• La méthode clinique : – l’entretien non-directif,– l’étude de cas,– la méthode biographique,– les tests.

• la méthode expérimentale.– Exemple des travaux sur la soumission.– Exemple des travaux sur les réseaux de

communication.– Exemple dans le champ sportif.

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La méthode comparative.• Lévy-Leboyer (1971), mène une étude qui vise à trouver les atti-

tudes communes aux trois milieux professionnels que sont ceux des agriculteurs, les marins pêcheurs et les mineurs.

– Volontarisme (opiniâtreté),

– désabusés (ne croient pas en leur réussite professionnelle),

– superstitieux (à l’égard des éléments naturels).

• C’est la nature pénible de leur travail dans des environnements naturels qui est invoqué comme facteur explicatif. Mais les rela-tions de travail doivent aussi avoir un impact sur les attitudes sociales dans les rapports humains.

• Les marins pêcheurs et les mineurs doivent coopérer en petites équipes solidaires sur des travaux pénibles répétitifs ils apparaissent dotés d’attitudes solidaires.

• Les agriculteurs sont plus individualistes car plus isolés dans leur quotidien professionnel.

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Comparaison sportifs/non sportifs• Cadre d’observation : 9 groupes de sportifs (aviron, BB,

gym., haltéro, natation, ski, voile, VB, judo). Lycéens en Sport-études et 9 groupes de lycéens de profils équivalents = Groupes témoins.

• Tous sont testés au moyen du QPS à 9 mois d’intervalle.• Dès le départ les non-sportifs se différencient au plan de la

personnalité avec les sportifs. 9 mois plus tard leur profil n’a pas bougé.

• Chez les sportifs on observe une évolution notamment sur la motivation intrinsèque, sur la capacité à contrôler leurs émotions et à présenter une meilleure affirmation de soi.

• La pratique semble donc avoir une influence structurante sur la personnalité.

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Le QPS de E. Thill• Le questionnaire de personnalité pour sportifs est

construit en 1983. Il est une réponse à la demande pressante du milieu sportif. C’est un outil d’évaluation en vue de pronostiquer la réussite sportive future des sujets examinés.

• Actuellement son utilisation est un peu en sommeil car il est assez lourd de manipulation : 340 items demandant 40 à 60 minutes de durée de passation.

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Le Questionnaire de Personnalité Sportive Approche intra-individuelle.

• Validité de Endurance Test Luc Léger

• convergence psychologie Cr+ Cr+

• Test de VO2 max

• Cr- Cr-

• Validité de Cr-

• différenciation Vitesse Test de force

• dynamique Cr+ explosive

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L’approche clinique : analyse au pied du lit du patient

• Les outils possibles :

• L’entretien non-directif, (analyse des données qualitative ou quantitative).

• L’étude de cas : (réunion de spécialistes sur un sujet),

• La méthode biographique (histoire de cas)

• Les tests (Q.I. , tests projectifs, Q.P.S.)

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La méthode expérimentale.• Logique hypothético-déductive : j’émets une hypothèse et

je tente de la valider par des faits probants. • Pour trouver la cause d’un phénomène, je tente de maîtriser

toutes les variables susceptibles intervenir ; ceci au moyen d’un cadre expérimental bien défini souvent en laboratoire.

• Pour certaines variables je me contente de les neutraliser, les rendre inopérantes, mes échantillons sont comparables.

• Pour d’autres je vais les faire varier à ma guise pour confirmer leur intervention : les variables indépendantes.

• Pour les ou la dernière, je sais mesurer leurs variations afin d’établir le lien de cause à effet avec les précédentes : les variables dépendantes.

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La soumission à l’autorité, Stanley Milgram (1974)

• Expérience sur des sujets naïfs convoqués en même temps que des compères. Le recrutement c’est fait à la suite de petites annonces publiées dans la presse.

• Le prétexte : valider scientifiquement la valeur du renforcement négatif pour apprendre. Ici des suites de paires de mots à mémoriser.

• Après une simulation de tirage au sort le sujet expérimental doit assumer le rôle de l’enseignant, le compère celui d’élève.

• Cet élève est installé sur une chaise qui ressemble fort à une chaise électrique. Nous sommes aux USA.

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Soumission à l’autorité (suite)• 30 interrupteurs étiquetés de :15 volts à 450 volts• choc : léger douloureux• Le professeur entend une bande pré-enregistrée de

gémissements, plaintes, implorations……..rien.• L’expérimenteur présent enjoint le moniteur à poursuivre

courtoisement mais fermement. • 62,5% des sujets testés vont jusqu ’à 450 volts= torture.• En parallèle monsieur tout le monde pense que les gens

ne dépasseraient pas 150 volts.• Normalement les gens ne torturent pas les autres.• Il s’agit ici de gens anormalement agressifs. Ce sont des

personnalités hors normes. La raison est personnologique.

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Un travail expérimental sur les structures des groupes centrés sur une

tâche collective• Le réseau de communication au sein d’un groupe

de travail est un révélateur de l’identité et de l’efficacité de ce groupe.

• Les variables dépendantes : la qualité des productions. La vitesse de production. La durée de vie du groupe.

• Les variables indépendantes : les différentes structures de communication dans le groupe.

• Les variables neutralisées : la nature de la tâche, la nature des communications.

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Les réseaux des communications dans les groupes centrés sur des tâches.

• A B A

• C D E

• C B

• B

• D E A C

• D E

• A B C D E

X

Y

cercle

chaîne

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Les réseaux de communication• Comment différencier les structures de communication ?

– La distance parcourue par les messages : l’unité = 1 maillon.– Distance d’un poste à tous les postes = dA + dB + dC + dD + dE = 42

– 10 + 7 + 8 + 7 + 10 = 42

– L’étoile ou X = 32

– Le cercle ou O = 30

– le réseau en Y = 36

• Les indicateurs pris en compte sont : • le temps nécessaire à la résolution du problème,• le nombre de messages nécessaires à la résolution.• La stabilité de la structure.• Le nombre d’erreurs commises.

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Les travaux de Claude Flament (1965)• L’analyse des réseaux de communication doit être complétée

d’une analyse du rapport entre le coût effectif de la réalisation de la tâche et le coût minimum possible (nombre d’informations strictement nécessaires à la résolution du problème).

• Chaque groupe selon sa structuration va traiter différemment la structure de la résolution de la tâche.

• Cadre expérimental : Groupe en étoile/groupe tous canaux

• Tâche centralisée (1) / tâche homogène (2)

• 1Un membre du groupe réunit l’ensemble des

• données collectées par le groupe sur le problème.• Il redistribue ensuite les informations.

• 2Tout le monde a accès à toutes les informations.

a b c

d e

ab c

d e

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Les réseaux de com. (suite).

• Moscovici et Faucheux vont jusqu’à affirmer que c’est le caractère logique de la tâche qui va influencer la structuration des réseaux de communication.

• Une tâche dite de créativité/une tâche SRP.– Solutions multiples/une seule solution

• l’arbre de Riguet/ la figure de Euler A3• 5 batonnets qui doivent avoir au moins ?

• une connexion entre eux. Trouver toutes

• ces combinaisons = 23

• 1 2 3 4 / A B C D

• A1 ; B2 ; C3 ; D4

A3

B4 ? C2

?

B4

B4 ? C2

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L’influence des représentations sur les structures communicationnelles, J.C. Abric (1971).

• Même protocole que précédemment mais par des consignes appropiées sont introduites des représentations des tâches ?

• Les représentations sont soit adéquates, soit inadéquates aux tâches effectives. Tâche créativité Repré. SRP

• T. SRP Représ SRP• T. créativité R. créativité• T. SRP R. créativité• Apparemment les R. ont un effet structurant sur les

communications qui est aussi voire plus fort que la nature même des tâches.

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Expérience en situation quasi naturelle de JP Rey (1991).

• Activité sportive : Handball. • Population testée : jeunes sportifs sélectionnés régionaux.• Variable dépendante : les conduites de tir au but. , • Variables indépendantes : le statut des joueurs/collectif et le

manager et les consignes données avant les matches.• Résultats, confirmation du schéma théorique : une

interaction ternaire expérimentale. • Les joueurs se comportent en tenant compte d’autres

facteurs que les facteurs situationnels et stratégiques posés au départ par les managers. Leur image dans le groupe est en jeu.

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Que vaut la méthode expérimentale en psychologie sociale ?

• 1) Les facteurs à maîtriser sont beaucoup trop nombreux pour que cette méthode soit satisfaisante.

• 2) La méthode expérimentale est artificielle et à ce titre ses résultats ne sont pas généralisables.

• 3) Les protocoles expérimentaux sont souvent des jeux stériles hors des vrais problèmes sociaux.

• 4) Il y a des biais idéologiques issus de la position des chercheurs.

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Réponses des expérimentalistes.• 1 et 3 (a) Les cadres expérimentaux sont des prétextes à ce que

les individus se rencontrent symboliquement ou réellement.

• 1 et 3 (b) Ces individus ont, au cours de leur histoire sociale construit des schèmes ou des principes régulateurs de leurs propres représentations et de leurs comportements sociaux.

• 1 et 3 ( c) Ce sont ces schèmes qui sont mis à jour dans les expériences.

• 2. Toute construction scientifique utilise des modèles pour interpréter la réalité sociale ou non. La psychologie sociales fait de même.

• 4. Les rapports sociaux étudiés expérimentalement contiennent la situation expérimentale et non l’inverse l’argument idéologique tombe de ce fait de lui-même.

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Le corpus de connaissances en psychologie sociale expérimentale

• Deux approches possibles parmi d’autres :

• l’approche par les niveaux d’analyse (W. Doise, 1985). – Le niveau intra-individuel.– le niveau inter-individuel ou inter-personnel.– Le niveau dispositionnel.– Le niveau idéologique.

• L’approche par une périodisation conceptuelle.– Les attitudes sociales.– Les cognitions sociales.– Les représentations sociales.

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Les attitudes sociales• Définition : l’attitude est une variable latente c’est à dire qu’elle se manifeste

extérieurement et indirectement aux observateurs par son expression (verbale ou non-verbale = opinion). On dit aussi que c’est une variable intermédiaire.

• On la distingue selon sa direction, son intensité et ses dimensions.

• 1) la direction de l’attitude est une attirance, une sympathie pour un objet, une personne, une idée, une répulsion, une antipathie. Elle est positive ou négative.

• 2) l’intensité de l’attitude rend compte du fait que répulsion ou attirance sont plus ou moins marquées, fortes. Il y a des degrés.

• 3) les dimensions de l’attitude rendent compte que l’objet de l’attitude peut être simple et connu (la voiture, le chat…) il peut être complexe et mal défini (la santé, la psychanalyse…). Unidimensionnelle quand l’objet est unique, multidimension-nelle quand cet objet est accompagné d’autres objets parasites ou complémentaires. Mon attitude vis à vis d’une minorité ethnique est fonction de mes attitudes vis à vis de Dieu, de l’église, de mon parti politique….

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Les attitudes sociales

• Si l’on devait situer le concept d’attitude par rapport à d’autres concepts utilisés en psychologie sociale, il serait un concept médian.

• Culture - valeurs - attitudes - motivations - besoins

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La culture [A. Mucchielli (1994) ]

• Ensemble des acquis communs aux membres d’un groupe plus ou moins vaste (représentations, croyances, normes de jugement ou d’action, attitudes, valeurs, conduites précises servant de références permanentes et/ou inconscientes pour la perception des choses, leur analyse, leur évaluation et qui interviennent dans l’orientation de toutes les conduites.

• Cette culture est intériorisée par chaque individu comme une nébuleuse de principes, de valeurs liés entre eux en systèmes lâches.

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Les valeurs

• Des buts généraux fixés par la culture dans laquelle vit le sujet. L’honnêteté, la propriété, la liberté…

• La déclaration des droits de l’homme véhicule un système de valeurs. Il est a remarquer que certaines cultures dénient le caractère universel à ce système de valeurs.

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Le cercle des valeurs selon S.H. Schwartz

• Ouverture dépassement • de de• soi soi

• Amélioration • de soi Conservatisme•

Universalisme

Autonomie Bienveillance

Stimulation

Tradition Conformisme

Hédonisme

Sécurité

Réalisation de soi Pouvoir

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Les attitudes

• Des structures durables de croyances descriptives et évaluatives prédisposant l’individu à des comportements sélectifs envers les objets sociaux.

• Exemple : la jalousie sexuelle, le désir de liberté économique, le racisme, l’ethnocentrisme...

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Attitudes liées à l’activité pédagogique

• Accueillant

• Hyperindulgent Coopératif

• Protecteur indulgent Démocratique

• Possessif Liberté

• Autoritaire Désintéressé

• Dictateur Indifférent

• Insouciant

• Exigeant

• Contrariant

• Désapprobateur

AMOUR

HOSTILITE

AUTONOMIECONTRÖLE

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En EPS Méard et Bertone (1998)

• Les attitudes des élèves en EPS sont les systèmes de rapports qu’ils entretiennent avec les règles. En EPS il existerait 5 types de règles.

R sécurité R des jeux

R. institution R. d ’action

R. de groupe

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Les attitudes en EPSMéard et Bertone (1998)

• ANOMIE

• AUTONOMIE

• NEGATIVE HETERONOMIE

• (déviance) (SOUMISSION) AUTO- AUTONOMIE

• REGULATION

Pas de règle

Autre règle

La règle-étatcomme

contrainte

La règle -étatcomme

contrainte et

nécessité

La règle comme

processus

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Les motivations

• Ce sont des forces plus précises que les attitudes. Elles prennent appui sur ces dernières mais aussi conjointement sur les besoins. Elles apparaissent quand les situations actualisent les attitudes.

• La durée de vie de la motivation est plus courte que celle de l’attitude.

• On peut être motivé, par exemple pour la pratique d’un sport et se lasser rapidement de ses contraintes.

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Les besoins

• Constitués par des forces biologiques comme la faim et la soif quand on parle des besoins primaires. Ce sont des états de tension qui déclenchent des processus homéostatiques vers un retour à l’équilibre interne momentanément perturbé.

• La civilisation complexifie ces besoins : besoin d’accomplissement, besoin de reconnaissance sociale, besoin de sécurité….

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Les besoins primairesmaintien de la vie

Le besoin de sécurité et de protection

Le besoin d’affiliation d’amour des autres

Le besoind’estime de soi

La pyramide de besoinsde Maslow(1902-1990).

Le besoin de réalisation de soi

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Les attitudes sociales

• Le lien attitudes comportements.

1 ou 2 Valeurs N Attitudes / n+x Conduites Opinions

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Le lien attitude-comportement

• Le personnel doit être bien

• Actions en formé et à partir de besoins• faveur F.C. analysés avec lui.

• Attention• Bienveillante Formations• Humanisme à l’égard des diplômantes Il faut se mettre à leur place• d’un employés pour faire accepter les objectifs• chef• d’entreprise• Promotions On peut manager en déléguant

• La prise de risque chez les• collaborateurs est possible

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Le lien attitude / personnalité

• - La personnalité est un objet d’étude psychologique

• - Ce concept désigne l’organisation chez un individu des facteurs biologiques, physiques et psychiques qui interagissent avec les facteurs environnementaux.

• - C’est un ensemble de traits qui caractérise l’individu d’une manière trans-situationnelle.

• - Le trait (de personnalité) est une dimension psychologique assez générale car il n’est pas lié à un objet particulier.

• - Il reste attaché à la personne.

• - La personnalité présente un caractère intégrateur et interactif entre des traits psychologiques stables et des attitudes qui sont acquises au contact des objets sociaux. Ces dernières peuvent évoluer, se transformer.

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Lien attitude sociales/traits de personnalité (JP Rolland, 1988).

• Etude des liens entre personnalité et attitudes pédagogiques des enseignants et attitudes sociales de ces derniers. Ici des enseignants EPS stagiaires et des élèves maîtres de 3ème année d ’ENI (355).

• L’enseignant libéral (opposé à autoritaire).

• Est radical progressiste (opposé à conservateur).

• Non-dogmatique.

• Bienveillant, altruiste et désintéressé.

• Manifeste de l’intérêt pour l’harmonie, la beauté.

• Porte peu d’intérêt pour les réalisations pratiques les problèmes concrets, l’utilité et l’efficacité.

• Est imaginatif, bohème, distrait, peu préoccupé des réalités et contingences pratiques quotidiennes.

• Incontrôlé, soumis à ses impulsions, négligent, peu soucieux des convenances, il contrôle peu ses émotions et comportements.

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Les opinions (/attitudes).

• Jugements exprimés sur les éléments du monde. Elles sont non objectives car elles sont sensées renvoyer à des attitudes individuelles.

• Elles sont l’expression des attitudes.

• Les sondages portent sur les opinions et ont pour buts d’être interprétables en termes d’attitudes.

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Caractéristiques des attitudes sociales

• a) variables inférées (non-observables).

• b) préparatoires à l’action (trois critères).– une relation sujet-objet,– une spécificité, – une certaine généralité

• c) polarisées/objet social (pour ou contre).

• d) les attitudes sociales sont acquises.

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Les composantes de l’attitude

• Selon Rosenberg et Hovland (1960)

• Affect(aspect évaluatif)

• Objet de l’attitude attitude Behavior (conation)

• Cognitions

• (les informations sur l’objet)

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La formation des attitudes sociales• Les attitudes résultent d’une interaction de durée variable mais

certaine entre l’organisme et le milieu. Ces éléments acquis sont sensibles aux variations du milieu social. Deux options sont retenues pour expliquer la formation des attitudes :

• Une intériorisation par l’éducation qui devient une composante stable de la personnalité.

– L’enfance des jeunes alorais (Kardiner, 1945),

– L’enfance des jeunes arapesh (Margaret Mead, 1973).

• Un ancrage lié à l’environnement psychologique et social dans lequel l’individu se retrouve.

– Les travaux sur l’influence sociale : la normalisation, le conformisme, l’innovation...

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L’influence sociale• Cela désigne le fait qu’une action de groupe ou d’individu a une

influence sur la conduite d’autres individus ou groupes, comme par exemple l’imitation, la contagion sociale, la comparaison sociale.

• Selon W. Doise «  les processus d’influence sociale sont ceux qui régissent les modifications de perceptions, de jugements, d’opinions… d’autres(1982, p.87).

• La normalisation = convergence vers une norme commune.

• Le conformisme = soumission à la norme dominante.

• L’innovation = transformation de la norme majoritaire par une minorité.

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La normalisation.• Musafer Shérif (1934) pense que les gens disposent de cadres de

référence pour décrypter le réel et y rapporter les événements du quotidien afin de les comprendre, les évaluer et agir en conséquence.

• Ces cadres de référence vont prendre la forme de systèmes de normes « modes caractéristiques de prédispositions à réagir ».

• L’attitude sociale fait partie des ces cadres. Comme le montre l’effet auto-cinétique, le groupe presse les sujets a produire des cadres-références. Seul, l’individu donne des valeurs se regroupant autour d’une valeur moyenne, une norme personnelle. En groupe, le doute perçu par les membres du groupe crée un malaise. Il se produit un processus d’ajustement réciproque le doute est repoussé socialement au profit de normes. Règles implicites ou explicites imposant de façon plus ou moins prégnante un mode organisé de conduites sociales.

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Normalisation (suite)• La norme devient source de stabilité.

• La société donne des systèmes de référence aux hommes et des attitudes. Les sociologues Marx et Durkheim avaient pointé la détermination sociale des attitudes individuelles

• Souvent l’individu s’approprie les normes de son « groupe de référence » qui n’est pas forcément son « groupe d’appartenance ».

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Normalisation sociale (suite).• Schachter (1951) pense que les groupes ont des communications

souvent pôlarisées vers les déviants. Comme pour leur faire abandonner ces attitudes déviantes.

• Huit personnes dont trois compères : un a le rôle de déviant, l’autre de déviant flottant et le troisième celui de déviant proche de la position moyenne du groupe.

• L’hypothèse se voit confirmée aux nombres des messages orientés vers les déviants. Mais cela, jusqu’à un certain seuil au-delà duquel, si le groupe est cohésif, on assiste à des comportements d’exclusion envers les déviants.

• Normalisation réduction des différences

• Consensus système de référence

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Le conformisme social• Ensemble de comportements individuels ou de sous-

groupes déterminés par le groupe plus large.

• C’est l’effet d’une majorité qui conforte ses propres règles au moyen de sanctions/valorisations pour éviter le déviationnisme et renforcer les règles de l’ensemble majoritaire.

• On se conforme à la norme existante, même si celle-ci ne paraît pas la plus juste.

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Le conformisme (social).

• L’effet Asch• 12 paires de cartons.

• a) b) • Un groupe de sujet dont un est naïf = expérimental

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L’innovation sociale (Moscovici et Faucheux).

• La transformation d’une majorité par l’influence d’une minorité.

• Les sujets les plus aptes à provoquer des changements semblent être des sujets centraux (des figures centrales) des groupes. En qui le groupe place sa confiance.

• Au départ, des conformistes (Gorbatchev, Freud…). • Mais aussi, intransigeants et consistants.• Expérience sur un groupe de six personnes dont quatre

sont des sujets naïfs. Les deux autre sont de compères. Il s’agit d’apprécier des couleurs (bleu testé). Les compères disent voir vert.

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Recherche de Smith et Smol (1979)• Thématique : la relation entraîneur-athlète.

• Hypothèse : l’impact de l’entraîneur sur le jeune sportif dépasse l’apprentissage technique il porte aussi sur les attitudes et les comportements sociaux associés.

• Deux questions : Comment les comportements des entraîneurs affectent-ils les attitudes des jeunes sportifs ?

• Peut-on former les entraîneurs à mieux communiquer avec leurs athlètes ?

• Le modèle théorique auquel se réfère les auteurs à propos de la relation entraîneur-sportif place cette interaction comme médiée par la perception et son rappel effectués par les sportifs à propos des comportements de leur(s) entraîneur(s).

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Modèle en médiation des relations entre entraîneurs/athlètes

• Processus cognitifs, buts, connaissances, Maturation, motivation, anxiété, âge,

• personnalité, âge, expérience, sexe sexe, expérience passées, habiletés

• comportements de -----------> perception et rappel ---------> réactions évaluatives

• l’entraîneur des comportements de de l’athlète

Facteurs personnels chez l’entraîneur Facteurs personnels chez l’athlète

Facteurs situationnels (sport, niveau de compétition, audience, coéquipiers

Perception qu’a l’entraîneur des attitudes de l’athlète

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Relation entraîneur-athlète (suite)

• Cadre expérimental :

• 1ère période : mise au point d ’un instrument de mesure.

• 2ème période : travail empirique sur 51 entraîneurs et 612 jeunes sportifs (BB) .

• 3ème période : Programme de formation auprès des entraîneurs.

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Les 12 catégories de comportements réactifs des entraîneurs

• Réactions en rapport avec des performances désirables

– Renforcement positif d’un succès.

– Ignorer ou non renforcer un succès.

• réactions par rapport aux erreurs.

– Encourager par rapport aux erreurs.

– Instructions techniques contingentes à une erreur.

– Critiques négatives ou punitions contingentes à une erreur.

– Instructions techniques et critiques (-) suite à une erreur.

– Ignorer une erreur.

• Réactions aux comportements déviants.

– Rappel à l’ordre.

• Réactions par rapport à la tâche.– Enseignement ou instruction techniques en général.

– Encourager spontanément et généralement.

– Organisation.

• Sans rapport avec la tâche : communications générales sans rapport à la tâche

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Interprétation des résultats obtenus.• En vieillissant l’athlète discrimine les nuances comportementales de

l’entraîneur.• Les plus jeunes (8-9ans) sont sensibles aux fluctuations des

comportements négatifs des entraîneurs.• Les moyens (10-12 ans) en âge ressentent plus les encouragements et les

comportements positifs.• Les plus vieux (13-15 ans) perçoivent les instructions et comportements

organisationnels.• Les athlètes dirigés par des entraîneurs positifs entretiennent une estime

de soi plus élevée.• Il y a peu d’influence des victoires/échecs de l’équipe sur la perception de

l’entraîneur.• Les entraîneurs positifs influencent l’amour des pratiques sportives et la

motivation à la persévérance.• Les entraîneurs sont limités à s’auto-percevoir au plan comportemental

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Programme de formation aux attitudes pour les entraîneurs.

• Féliciter les joueurs après une performance désirable

• Eviter de considérer les efforts de l’athlète comme acquis.

• Encourager un athlète après une erreur, en indiquant les stratégies pour améliorer la performance.

• Eviter de fournir des instructions techniques de façon hostile, négative ou dure.

• Eviter de punir quand les affaires tournent mal.

• Tenter de maintenir l’ordre en établissant dès le départ des expectatives claires.

• Eviter de forger une situation où vous devez constamment menacer les joueurs afin de prévenir le chaos.

• Offrir souvent des instructions techniques.

• Offrir souvent des encouragements, mais assurez-vous que ceux-ci soient sincères.

• Montrer le bon exemple en vous efforçant de vous concentrer sur le match.

• Eviter à tout prix d ’offrir des instructions techniques et encouragements de façon sarcastique ou dégradante.

• Suite à cette formation les résultats furent positifs quant aux perceptions des athlètes à l’égard des entraîneurs et d’eux-mêmes.

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Théorie de la dissonance cognitive de Léon Festinger (1935)

• 2 informations (idées, opinions, comportements antérieurement acquis, attitudes) peuvent être consonantes ou dissonantes. Quand elles ne s’accordent pas, cela entraîne un effort pour les rapprocher.

• Consonance = découlent l’une de l ’autre ou sont reliées par une relation d’implication.

• - Aimer le sport et savoir que sa pratique est salutaire.• - Refuser la compétition parce qu’elle est à l’origine de

nombreux accidents et problèmes physiques.

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Dissonance cognitive.

• Quand les deux informations disponibles sur un même objet social sont en désaccord. Exemple : Pratiquer un sport par attachement à des valeurs morales et savoir que de nombreux champions de cette discipline se dopent.

• Hypothèse de L. Festinger : en situation de dissonance cognitive, naît un état de tension, de gène au plan psychologique qui incite le sujet à tout mettre en œuvre pour rétablir un état de consonance cognitive. Il s’agit ici d’une théorie de l’action surtout de la motivation à agir.

• Ce sont des conduites visant la réduction de la tension qui seront déclenchées.

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En cas de dissonance= un passage à l’action

• Deux démarches sont observables :

• Un changement d’attitude ou d’opinion sur l’objet source de la dissonance. Exemple : on arrête de pratiquer le sport choisi dans un premier temps, ou simplement la compétition.

• On réinterprête l’information dissonante : le raciste minimisera les performances des ethnies cibles, le fumeur invoquera la fin ultime incontournable. Les champions dopés sont des brebis galeuses

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Dissonance cognitive (suite).• Le changement d’attitude accompagnant la

réduction de la dissonance se fait sous certaines conditions.

• La dissonance est d’autant plus importante que le sujet est tenu d’adopter des comportements publics contradictoires avec ses attitudes (faire un discours, voter à main levée…).

• Plus la dissonance est importante plus l’éventualité d’un changement d’attitude est grande;

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Les facteurs « source », de la dissonance.• A) Une prise de décision : face à une alternative. La prise de décision

entraîne une valorisation des éventualités retenues comme pour renforcer la pertinence du choix effectué. Exemple à propos d’un appareil électroménager seront mis en avant le prestige de la marque, ou l’esthétique de l’appareil.

• B) La soumission à une tentation. La dissonance est d’autant plus grande que l’incitation est faiblement récompensée. Le bénéfice à tricher étant faible il peut entraîner une tolérance accrue à l’égard de la tricherie.

• C) Un effort non récompensé entraîne une dissonance importante un peu comme si les sources de satisfaction étaient à rechercher par ailleurs. L’important c’est de participer

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Théorie de l’équilibre cognitif de F. Heider  (1958)

• La perception de son environnement, sa représentation doit être stable, ordonnée, cohérente et prévisible. Il ne s’agit plus ici d’action, mais de regard porté sur le monde.

• L’acteur social doit percevoir un équilibre entre ses attitudes personnelles.

• Un déséquilibre entraînera un réajustement des ces perceptions; de ses attitudes les moins profondes.

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A B = attitude à l’égard d’autrui(A X) et (B X) attitudes à l’égard d ’un objet, d ’une situation...

• Cas d’équilibre.

• A B A B A B A B

• X X X X

• Pleinement satisfaisant 90% Satisfaisant Indifférent

• Cas de déséquilibre;

• A B A B A B A B

• X X X X• Pleinement satisfaisant90% Désagréable 60% Indifférent.

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Théorie de la dissonance cognitive/théorie de l’équilibre perceptif

• L’apparente ressemblance de ces deux modèles théoriques ne doit pas dissimuler leurs divergences.

• La théorie de la dissonance cognitive est une théorie de nature motivationnelle. La sensation de dissonance induit un sentiment de malaise chez les sujets; c’est par un passage à l’acte que la réduction sera réalisée. Il s’agit d’un engagement à agir. Arrêter de fumer. Changer de sport.

• La théorie de l’équilibre cognitif de Heider est une théorie de la perception sociale. Ce n’est pas un rapport direct avec l’action qui est envisagé ici. L’équilibre est localisé aux dimensions cognitive, affective et conative, mais en reste au plan perceptif de celles-ci. Ce n’est pas un passage à l’action qui est induit. C’est le rétablissement d’une perception équilibrée cognitivement satisfaisante.