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Quatorzième leçon de sémiologie échographique de la pathologie pelvienne

Date post: 01-Feb-2017
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  • ARTICLE IN PRESSModele +FEMME-228; No. of Pages 4Imagerie de la Femme (2014) xxx, xxxxxx

    Disponible en ligne sur

    ScienceDirectwww.sciencedirect.comCOLE DCHOGRAPHIE GYNCOLOGIQUE

    Quatorzime lecon de smiologiechographique de la pathologie pelviennePour citer cet article : Petit . Quatorzime lecon de smiologie chographique de la pathologie pelvienne. Imagerie dela Femme (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06.002

    Fourteenth lesson of sonographic features in pelvic diseases

    rick Petit a,,b

    a Centre dimagerie mdicale Italie (CIMI), 6, place dItalie, 75013 Paris, Franceb Service dimagerie mdicale, groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, 185, rueRaymond-Losserand, 75014 Paris, France

    Recu le 3 juin 2014 ; accept le 3 juin 2014

    Lobjectif de cette rubrique cole dchographie gyncologique , centre sur le thmede la smiologie chographique de la pathologie pelvienne, par voie endovaginale, est demontrer des images pathognomoniques concernant les annexes, lendomtre, le myomtrepuis dautre origine plus rare, devant conduire une conclusion diagnostique [1] claire etferme, base sur une description smiologique prcise. Il sagit, en somme et par analogie,de reprer et distinguer immdiatement llphant, la girafe ou le zbre dans la savane .

    Voici trois dossiers chographiques pelviens, par voie endovaginale (Fig. 13).

    Correspondance.Adresse e-mail : [email protected]

    http://dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06.0021776-9817/ 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits rservs.

    dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06.002dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06.002http://www.sciencedirect.com/science/journal/17769817mailto:[email protected]/10.1016/j.femme.2014.06.002

  • ARTICLE IN PRESSModele +FEMME-228; No. of Pages 42 . Petit

    Figure 1. Femme de 52 ans, 3G-2P, en primnopause, souffrant de douSigmode et ovaire gauche, coupes sagittale et transversale, mode B (A,sagittale et transversale, doppler-nergie (C et D), D1 = 24 mm (C) et D2 = 26 mm (D).

    FdAD

    Pour citer cet article : Petit . Quatorzime lecon de smiologla Femme (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06

    igure 2. Femme de 23 ans, 0G-0P, sous pilule, souffrant deouleurs pelviennes droites, subfbrile 37,8C, avec dfense.ppendice, coupes sagittale (A) et transversale (B), mode B ;

    = 10 mm.

    Fdf

    leurs pelviennes gauches fbriles 38C, associes une diarrhe. B), D1 = 6 mm (A), D1 = 25 mm et D2 = 21 mm (B) ; sigmode, coupesie chographique de la pathologie pelvienne. Imagerie de.002

    igure 3. Femme de 32 ans, 2G-2P, j2, et souffrant duneouleur pelvienne et lombaire droite, apyrtique, coupe utrineundique transversale oblique droite, mode B.

    Quen pensez-vous et quelle conduite tenir proposez-vous ?

    dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06.002

  • Pour citer cet article : Petit . Quatorzime lecon de smiologla Femme (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06

    ARTICLE INModele +FEMME-228; No. of Pages 4Quatorzime lecon de smiologie chographique de la pathologi

    Rponse

    La douleur pelvienne aigu nest pas toujours doriginegyncologique mais peut tre, assez souvent, lie unepathologie digestive ou urinaire. La voie endovaginale estun excellent moyen pour aborder le sigmode, lappendiceen position pelvienne ainsi que le bas uretre et lemat urtro-vsical, permettant ainsi aisment, selon unesmiologie chographique simple, caractristique et prou-ve, de diagnostiquer une diverticulite sigmodienne, uneappendicite pelvienne ou une lithiase urtrale prtermi-nale ou matique [2].

    Premier dossier

    Cette femme de 52 ans, 3G-2P, en primnopause, souffrede douleurs pelviennes gauches, fbriles 38C, depuis24 heures, avec toucher vaginal (TV) sensible gauche(en rponse la Fig. 1). Elle est adresse pour suspi-cion de salpingite, mais signale galement une diarrheet la palpation, il ny a pas de relle dfense. Il fautdonc voquer aussi la possibilit, sur ces donnes cliniques,dune diverticulite sigmodienne. Lchographie faite enurgence, avant toute antibiothrapie ou tout au moinsdans les 48 heures du dbut ventuel de celle-ci, peut fortbien y rpondre condition dy penser et den conna-tre la smiologie simple et pathognomonique. En effet,aprs avoir visualis lannexe gauche normale, en labsencedpaississement tubaire, avec un ovaire daspect et detaille usuels, et contigu celui-ci le sigmode est clairementvisible dont lpaisseur de la musculeuse est augmente,suprieure 3 mm, signant une myocose, signe indirect de la

    Figure 4. Diverticule sigmodien de 25 mm (D1), lovaire gauche adjade la musculeuse du sigmode (D1 = 6 mm) traduisant une myocose accotransversale, du sigmode (B) ; hypervascularisation paritale et pridivenoter lhyperchognicit diffuse de la graisse prisigmodienne traduisaet complte signe le diagnostic de diverticulite sigmodienne, non comp PRESSe pelvienne 3

    diverticulose, avec un diverticule hypochogne de 25 mm(Fig. 4A et B). Ltude en doppler-nergie permet demettre en vidence une hypervascularisation paritale sig-modienne et pridiverticulaire (Fig. 4C et D). Enfin, lagraisse prisigmodienne est trs hyperchogne, tradui-sant son infiltration inflammatoire, et lchopalpation estdouloureuse. Cette smiologie complte permet de poserie chographique de la pathologie pelvienne. Imagerie de.002

    cent de 21 mm (D2) tant normal (A), avec paississement diffusmpagnant la maladie diverticulaire diffuse, ici prsente en couperticulaire sigmodienne en mode doppler-nergie (C et D) ; enfin, nt son infiltration inflammatoire ; au total cette smiologie prciselique.

    clairement le diagnostic de diverticulite sigmodienne, trsfrquente surtout en pri- et post-mnopause. Le bilan bio-logique rvlera un syndrome inflammatoire et un scannerabdomino-pelvien, avec injection diode et opacificationbasse leau, doit tre effectu car cest le gold standard avant dcision thrapeutique, mdicale ou chirurgicale, afindliminer formellement toute complication type dabcset/ou de pneumopritoine.

    Deuxime dossier

    Femme de 23 ans, OG-OP, sous pilule, souffrant de dou-leurs pelviennes droites depuis 36 heures avec temprature 37,8C, sans pertes vaginales, mais nette sensibilit auTV et dfense la palpation abdominale (en rponse laFig. 2). L encore, si une salpingite doit tre limine, ilfaut aussi voquer une appendicite, notamment en positionpelvienne quand labord transcutan usuel avec sonde dehaute frquence nest pas contributif. Labord endovaginalest alors dcisif, permettant de visualiser une annexe droitenormale, et de mettre en vidence une structure tubule etborgne, souvent, comme ici, bien diffrencie avec aspecten cible de dehors en dedans : musculeuse hypochogne,sous-muqueuse hyperchogne et muqueuse hypocho-gne dmatie associe un contenu intraluminal

    dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06.002

  • ARTICLE INModele +FEMME-228; No. of Pages 44

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    La diverticulite sigmodienne, en rgle gauche,igure 5. Appendicite pelvienne, lappendice pelvien tant bienisible sous forme dune image tubule et borgne (A) et dontpaisseur totale est ici de 10 mm dans le plan transversal (B),vec hyperchognicit de la graisse pri-appendiculaire, tradui-ant son tat inflammatoire, le tout tant lectivement sensible eton dpressible lchopalpation.Pour citer cet article : Petit . Quatorzime lecon de smiologla Femme (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06

    igure 6. Lithiase de 3,5 mm, matique urtro-vsicale droite.

    iquidien purulent (Fig. 5A). Lappendice inflammatoire estlors mesur plus de 6 mm, non dpressible et lective-ent sensible lchopalpation, avec hyperchognicit de

    a graisse pri-appendiculaire infiltre (Fig. 5B). Le bilan bio-ogique confirmera le syndrome inflammatoire et le scannerest utile quen cas de doute diagnostique ou de complica-ion type dabcs ou de plastron avec pritonite.

    roisime dossier

    ette femme de 32 ans, 2G-2P, j2 souffre dune dou-eur pelvienne et lombaire droite sans fivre (en rponse

    la Fig. 3). Ltude rnale droite est sans particu-arit notamment sans dilatation cavitaire, alors quechographie endovaginale rvle clairement une lithiasee 3,5 mm, enclave dans le mat urtro-vsical droit,

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    PRESS. Petit

    yperchogne avec cne dombre postrieur, ainsi quehypotonie de la portion terminale de luretre en amonte ce calcul partiellement obstructif (Fig. 6). Devant uneouleur aigu lombopelvienne, il faut donc penser la possi-ilit dune migration lithiasique, pas toujours typique dansa prsentation clinique notamment quand incompltementbstructive, et vrifier, aprs avoir limin toute patho-ogie annexielle aigu et notamment la torsion, le matrtro-vsical et la portion terminale de luretre aismentccessible par voie endovaginale. Ceci permet de surseoir tude scannographique et augure de lvacuation sponta-e du calcul de petite taille en situation matique.

    onclusion

    chographie pelvienne endovaginale est dcisive devantoute algie pelvienne aigu ou subaigu, permettant noneulement de faire le diagnostic, le plus souvent dune ori-ine annexielle, mais aussi parfois digestive : diverticuliteigmodienne, en rgle gauche, appendicite en situationelvienne, droite ou lithiasique urinaire.

    claration dintrts

    auteur dclare ne pas avoir de conflits dintrts en rela-ion avec cet article.

    POINTS RETENIR

    Lurgence algique pelvienne, surtout fbrile,nest pas toujours dorigine gnitale notammentannexielle, mais peut tre aussi doriginedigestive ou urinaire.

    La voie endovaginale permet de visualiser lesigmode, lappendice en situation pelvienne, etle mat urtro-vsical.ie chographique de la pathologie pelvienne. Imagerie de.002

    se traduit par un diverticule hypochogne,avec hypervascularisation pridiverticulaire, endoppler-nergie.

    Lappendicite pelvienne se traduit par unestructure tubule borgne non dpressible et dontlpaisseur totale est suprieure 6 mm.

    Dans ces deux cas, la graisse pridiverticulaireet pri-appendiculaire est trs hyperchognetraduisant son caractre inflammatoire, etlchopalpation est lectivement douloureuse.

    La lithiase matique urtro-vsicale, oupr-matique urtrale terminale, apparathyperchogne avec cne dombre et hypotonievoire dilatation damont urtrale.

    frences

    1] Hricak H. Diagnostic imaging: gynecology. Salt Lake City: Amir-sys; 2007.

    2] Ardaens Y, Gurin du Masgent B, Coquel P. chographie etimagerie pelvienne en pratique gyncologique. Paris: ElsevierMasson; 2010.

    dx.doi.org/10.1016/j.femme.2014.06.002http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0005http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010http://refhub.elsevier.com/S1776-9817(14)00065-0/sbref0010

    Quatorzime leon de smiologie chographique de la pathologie pelvienneRponsePremier dossierDeuxime dossierTroisime dossier

    ConclusionDclaration dintrtsRfrences


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