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clasé 5 | llir.hel r.l rr.r r.oJrailr. L.r hattent à [,:lrrles nrair ilr rlt'r rolrt s'inr.linrr au n,tour à trnir.nr et laisv'rolrt filt.r la lnolrtér.r,n N.l. lls arr.urnulent k's pr,rfrrrnrann.s, r.n jeunt:s g('ns irr{'Jpeclueux qu'ils s(,nt. lls rni:nr:nt la vie dure aux I'arisirns - quc rle fois ils olrt joué à (irubertin I - t:t font dcs ér:lats aux lntr:rligues. .{rcr: la l,igut: de l'Oiv: ils sorrt rl-mi-finalistr.s en i6 et 57. l,es titres, Mirhel Inmaître les collectionne: I I foir champion dr: l'Oise tnutes eatégories, 3 fois champion de Picardie, sans rnmprer les titres en corpos. rrEt 16 luis vainqueur de la (ioupe de l'0ise !" Il en est le détenteur ahsolu. lllichel le maître passcra de peu à eôté d'une carrière internationale. ll ne participera qurà deux rencontres amicalt:s, contre Ia Belgique et contre la Pologne. Il sera plusieum fois des matchs-exhibition avant ftrs rencontre. de l'équipe de Franr.r:. (.'r:st en 57 qu'il aurait pu franr:hir I'ultirne titapr'. (iettr: annéc-là il gagne tout : il esl r:lrarnpion rlr l'0isr,, rlrarnpiorr dr, l)ir:ardie, charnpion dr: I'irardie (irrpos et il rcmporte la (.oupr dr' l'0isr: I(i't expftrit sans prér:trrL:nt lui vaut la "médaille rlu triornplre". fn finale du charnpionnal rle l)icarrlir', il h:rt, à laon, un junior des plus prornetteurs : Jean Taquet, rlont on rtnnaît la r.arrièrc lrnirinoise. i la- qut'lle il a lnis un [errnc I'arr rlrrnicr. {)'ttt. arrntlt,-là r.r,ur qui tilrrrrtnt le lraut rlu Iu\(1rlntnr)rn ïrnourt.tti,liorln,z.Ilagur:rtaurr, lgoprrff... "{iu.r.(.aussin lts a tous haltus un jour ou l'autre. ll battait rdgulir':nlncnt illaurice llorrlrez, cr qui n'ritait l)as mon r:as." l,rlrs des lnttrligues ou en tourllois, il sr: frotte aux mrilftrurs I'rançais. "0n r.léllarquait avec Guy el nos allurts de campagnards. Mais quand on aruivait à la tahb on rtmettait lrs pendules à I'heurc. " Dans l'0ise la paire d'fistrées fait vite lc ménage et met un terme à la domination de Trotier (clasé 15) cr Gamblin (clasé 20), de I'A-S.Beauvais-lllarissel. la guerre d'Algérie Mais voilà, pour Michel Lemaître sonne l'heure du y:rvice miliraire. C'e;t I'Algérie. Il lera 28 mois. D'abord ses classes en Allemagne, puis six mois de Sahara, I'Algérois et enfin l'0ranais. ll aura la chance de s'en sortir sans blesure. Il reviendra cependant avec de gra- ves troubles intestinaux et il lui faudra plu- sieun années pour se rapprocher de son niveau anttirieur. ll refera un an à fistrties avant de partir à Saint-lllaximin, avec les lrère llowman. Gu.v Caussin, entretempsbest parti en région pari.; sienne où il fera drisormais toute sa carrière. lllichel Lemaître reitera neuf ans à Saint- illaximin, puis il viendra à lleauvaisoù iljoue-ra cinq ans arec les P.T.T. Il finira sa carrière à la $lutualité {grir.ole de l'0ise, qu'il eonduira àe la Rrigionaft: 2 à la Nationaft. ,1. Sa rft,rnière équipt cornptait fts {jalllis, lllrrnril,l. (irppée, l,r:moirrr, t't autrcs l'ornone. Sansou blitr Daniel I)elattre. qu'il fr.ra progrcs\rlr dt lll à 2ll, avec qui ilgagnr.ra la (hupc dr: l'0ise et irl r.n demi- finale du t'hanrpionnat de l'ranur rorpos, où ils perrlront par drrpartage aux points. " A u rt'tour d',tlgérie, j'avais inr:roya blt:ment perdu. 'lroii alrs sans jouer, r:'est ahyrlulnent tr:rrihle. II m'a [allu ]ravailkrr d'arrar:he-pir:d pour rerenir. lllais jc n'ai jamais réelkrment retrouré mon nirrau dr:s annries itilitll.u ll faut dirc aussi qu'entre-deux yrnt arrivés de nou r eaux revôtements qui llnl. âpporté une arn éliorat ion r:onsidérabh dans kr.jeu.,,{vr:c son jeu de déft'nv: illichcl Lemaîtrr: s'estime pour- tant pririlégié. "0n nc perd pas s(,s acquis techniqurs. l,c .ieu dr, déli^nse est br:aucoup plus sûr qu'un jt'u rl'altaque. l^a ballt rl,atta- qu{. (.st trè: fragik.. très risqur(r,. i\ous, les 'rldli'rr'eur.. lt,ru, gitr,l,,ll. lout n{)tr{, lirnd rle ':trï1. .. '-ll rr'r,.t piri rm \imJ)l(, dr(fr.nv,ur. ilrail au:si 5lifir.rni,'r 1,..,'r'111.,.-r,,rqu{^\ rn{.urtrièrr.r. Ir,ur T icttr r;ur reuL.nl rle. r,xernplt.. plus rrit.r,nts, JTian Taqu,.t arrit h. rni.rrr,..it,u qut, lui. [t la ' mêmr'.tratÉgir'. llithr.l I.r.nraîtrt t,n rit lnttre ftrrsqu'ilraornte scs dernières années de Natio- rtale 3. "()n jouait souvent conlre desjeunes, des junioni trop stru d'eux. Quand ils me voyaient, ils riaient ylus cape du "petit vieux " rlont ils n'allaient laire qu'une bouchée. La prernièrc rnanchc leur donnait yruvent raison. (irmme il me fallait du temps pour me chauf- firr, jr: la perdair assez régulièrement autour des 10/12 points. Puis le travail de défense faisait son office. Je les passais en général entre l0 et 15 dans la deuxième manche et je gagnais tranquillement la belle." jamais perdu I Saufcette fois où, rnené 20-lll à la belle, en N.3, il écoeure tout son monde en alignant douze points de suite pour venir battre 22-20 un adversaire dégotté du ping-pong pour le restant de ses jours ! Car sa philosophie du jeu txt simple : tant que le 2lèrne point n'est pas marqué, ritn n'est perdu. "Je n'étais jarnais pcrdu, j'étais capable, avec mon ju de dé- [r:nsr:, de tenir la balle le temps qu'il fallait p(rur qu{r I'adversaire lassc la faute." lln N.3 il est b Jllus vieuxjoueur en exercice qrrand, à 53 ans, en 91, il arrête. ll est encore r:las# 25. 5a raquctte ? Il en a eu plusieurs. llien str jarnais une (iornm{r vrn rnpain (,ausin, avec une ermature rnétallir;ue qui donnait à ses trrups une inr:royabft: violenn: l Non. ll a d'ahord {ru une raqu(:ltr: à pirtts serx, puis il tâte de l'anti-top.Sa dernière paft:1te était rn unie d'un backside et d'un picot long. " Un piège irrfernal pour les attaquants !" {)e que Miehel rer:onnaît ausi, c'trt qu'il est d'une exl.rême mobilité à la table : un coup à reprendre une balle à 3 mètres de ta table et à ras du sol, et l'échange suivant à contre-atta- quer d'un revers à plat arsassin. It a un jeu nerveux, vif. Et aujourd'hui ? Il avoue toujours "un petit coup decoeur" quand il discuteavecson voisin Dany Strub, de Chaurnont. Il a toujours une raquette et de temps en temps tape dans la balle pour le plaisir. Il se souvient avec un brin de nostalgie de l'époque où un car de supporren les suivait, Guy et lui, en quart de finale de la Coupe de France. Serait-il prêt à s'y remettre ? "01r, non. Je craindrais trop de remordre à la chose. Ie ne saurais pas m tarrêter.tt Michel, pourquoi voudriez-vous vous amê- ter i' Avec votre jeu de défense, aueun doute qu'après quelques semaines de re mise en jam- hes vous seriez à nouveau 30. _ Alon, pourquoi pas ce pari in*nsé : une l7ème Coupe de t'Oise ? A 6{t ans vous feriez coup double, côté rer:orrls... illichel, on ne vous attend pas, mais on vous esPère"' Àoger s,afiet '//t;,
