RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2014 - EDF France · 2_EDF CNPE DE CATTENOM _ RAPPORT DE...

RAPPORTDE DÉVELOPPEMENTDURABLE2014Centrale nucléaire de Cattenom

Sommaire

Edité par CNPE de Cattenom – Mission CommunicationPhotographies : EDF et Mission communication du CNPE de Cattenom (sauf mentions contraires)Mise en pages et impression : GRAPHILUX ThionvilleCe document est imprimé sur du papier FSC : le Forest Stewarship Council (FSC) est un écolabel, qui assure que la production d’un produit à base de bois a respecté des procéduresgarantissant la gestion durable des forêts.

p. 2 Un énergéticien, au coeur du Pays des Trois Frontières

p. 4 La responsabilité environnementale

Industriel responsablep.5 Produire en limitant l’impact de nos activitésp.6 Garantir un haut niveau de sûretép.8 S’exercer régulièrement à toutes les situations d’urgencep.9 Surveiller l’environnement en permanencep.10 Maîtriser et réduire les rejetsp.12 Déchets : trier, limiter, valoriserp.13 Préserver les ressources et la biodiversité

p.14 La responsabilité sociale

Employeur responsablep. 15 Dynamiser les embauchesp.17 Assurer le transfert des savoirsp.18 Garantir la protection de nos intervenantsp.20 Développer la culture de la diversitép.21 A l’écoute des salariésp.22 Favoriser la qualité de vie et la santé au travail

p.23 La responsabilité économique et sociétale

Partenaire responsablep.24 Maintenir les installations et investir pour l’avenirp.26 Contribuer au développement de la Lorrainep.27 Poursuivre un partenariat d’excellencep.29 S’impliquer dans la vie associativep.30 Informer les riverains avec transparence et réactivité

Annexesp.32 Annexe 1 : les indicateursp.33 Annexe 2 : le principe de fonctionnement

Une démarche éthiqueLa Charte éthique du Groupe englobe les valeurs qui doivent guider l’action de tous les salariés.Au service de la performance et dans une exigence d’intégrité, trois valeurs animent aujourd’hui cette démarche :

Respect – Solidarité - Responsabilité

Chaque salarié du Groupe EDF s’engage à :

- Respecter la personne- Agir avec intégrité- Protéger le patrimoine du Groupe- Respecter les parties prenantes du Groupe- Etre un acteur de l’éthique du Groupe

Un dispositif d'alerte éthique permet d'adresser tout signalement de manquements aux engagements éthiques duGroupe EDF à la commission éthique et déontologie du Groupe.

Edition

Mai 201

5

Le mot du directeur

EDF CNPE DE CATTENOM _ RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE _ 2014 _1

Cette sixième édition du rapport de développement durableporte sur l’activité de l’année 2014. S’articulant autour de nostrois grands enjeux (environnemental, social et économique),il souligne la pertinence de nos engagements pour produireune énergie propre en toute sûreté au cœur du Pays des troisfrontières.

Cet engagement de responsabilité, la centrale de Cattenoml’inscrit dans la durée avec l’ensemble de ses salariés et entreprisespartenaires.

Industriel responsable, la centrale de Cattenom entretient un dialogue constant avec sespartenaires et ses interlocuteurs locaux, externes et frontaliers pour favoriser la transpa-rence sur ses activités. Notre responsabilité de producteur d’énergie couvre également ledéveloppement économique local, notamment via une gestion des compétences à prévoiren vue des chantiers de demain. Avec des chantiers d’envergure prévus dès 2016, la centralede Cattenom continue d’investir sur son patrimoine industriel afin d’assurer la durabilitétechnique des installations et apporter les garanties d’un haut niveau de sûreté et de respectde l’environnement. Ces investissements importants, réalisés dans les dix prochaines années,vont nous préparer à produire de l’électricité au-delà de quarante ans et nous permettrede mettre en œuvre les mesures prescrites par l’Autorité de Sûreté Nucléaire suite à l’acci-dent de Fukushima.

Cette année encore, le site a communiqué de manière régulière sur ses résultats. Partenaireresponsable, la centrale s’attache à informer régulièrement et en toute transparenceles acteurs locaux et frontaliers sur l’actualité et les résultats du site. Les différentes publica-tions, le numéro vert, les sites internet français et allemand ou le compte Twitter de lacentrale sont autant d’outils qui permettent d’informer le public avec réactivité. Ce rapportde développement durable contribue lui aussi à nos engagements de transparence enmatière sociale et environnementale.

C’est par une étroite collaboration et des actions conjointes avec tous ses partenairesque la centrale de Cattenom prépare l’énergie de demain.

Je vous souhaite une excellente lecture.

Guy Catrix,Directeur de la centrale nucléaire de Cattenom.

Présentation du CNPE de Cattenom

2_EDF CNPE DE CATTENOM _ RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE _ 2014

Avec une production an-nuelle équivalente à deuxfois la consommation de larégion Lorraine, la centraleest un acteur majeur de lasécurité en approvisionne-ment énergétique pourl’industrie et la populationlocale.

36,1 milliards de kWh (kilowat-theures) produits en 2014, soit deuxfois la consommation de la régionLorraine.

4 réacteurs de 1300 MW chacun.

1986 date de mise en service de la

1ère unité de production.

La centrale de Cattenomest certifiée

Environnement ISO 14001Santé et Sécurité OHSAS 18001

Un énergéticienau coeur du Pays des Trois Frontières

La centrale nucléaire de Cattenom, exploitée par EDF, est implantée dans le nordde la Moselle, sur la commune de Cattenom, au coeur du Pays des Trois Frontières.Avec ses quatre unités de production de 1300 mégawatts (MW) chacune, elle fournitchaque année près de 8 % de la production d’électricité d’EDF en France, ce qui faitd’elle l’une des plus importantes du Groupe EDF. Assurer en permanence la sûreténucléaire, la protection de l’environnement et la sécurité au travail est la missiondes 1 900 personnes qui y travaillent au quotidien. Acteur industriel et employeurde premier plan en Lorraine, la centrale de Cattenom contribue activement audéveloppement du tissu économique et de l’emploi local et régional.Le site de Cattenom est implanté dans une zone à très faible sismicité et a étéconstruit à 3 km de la rive gauche de la Moselle, à 20 mètres au-dessus de sonniveau de façon à minimiser tout risque d’inondation. Il dispose également de laretenue artificielle du Mirgenbach d’une capacité de 7,2 millions de m3. Le lac duVieux Pré, situé dans les Vosges et spécialement construit pour le CNPE de Cattenom,constitue quant à lui une réserve d’eau supplémentaire de 61 millions de m3.

Présentation du CNPE de Cattenom


Dates clés1978 : début des travaux de construction

1981 : ouverture du Centre d’Information du Public (CIP)

1986 : démarrage de l’unité de production n°1




1994 : 1ère évaluation internationale (OSART) menée par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA)

1995 : construction du bâtiment Formation

1997-2003 : premières visites décennales de chacune des 4 unités de production

2004 : obtention de la certification environnementale ISO 14001

2006-2013 : deuxièmes visites décennales de chacune des 4 unités de production

2008 : obtention de la certification OHSAS 18001 (amélioration continue de la sécurité)

2010 : construction du premier bâtiment basse consommation (BBC) d’EDF en France

2011 : 2ème évaluation internationale (OSART) menée par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA)

2012 : évaluations complémentaires de la sûreté des installations suite à l’accident de Fukushima

2012-2013 : 1ères mises en oeuvre des actions d’amélioration post-Fukushima

Les grandes villeset les axes de communication

La responsabilité environnementale

La responsabilitéenvironnementaleIndustriel responsable

La centrale de Cattenom fournit près de 8 % de la productiond’EDF, une électricité produite en toute sûreté, dans le respectde l’environnement et de la santé des populations.

4 _ EDF CNPE DE CATTENOM _ RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE _ 2014



La centrale de Cattenom intègre les exigences envi-ronnementales dans l’ensemble de ses activités.

Engagée dans une démarche d’amélioration continue, la centralede Cattenom a mis en place depuis plusieurs années un systèmede management environnemental et a intégré ses engagementsenvironnementaux dans sa politique de site.

Une centrale certifiéeEn janvier 2004, le CNPE de Cattenom a obtenu la certification environnementaleISO 14001, attribuée par un organisme indépendant et renouvelée régulièrementpar des audits externes. Respect de la réglementation, identification des risquespotentiels avant toute intervention, démarches de prévention (une cinquantained’exercices antipollution sont ainsi programmés chaque année sur le site), actionsd’amélioration en vue de réduire la production de déchets et d’effluents, de diminuerla consommation de ressources et de produits chimiques, ou d’optimiser l’utilisationde l’eau : l’aspect environnemental est pris en compte dans chaque activité, au quo-tidien. Un historique depuis l’origine de l’état des sous-sols de la centrale a égale-ment été établi afin d’identifier tous les éventuels impacts de l'exploitation du CNPE.En novembre 2012, lors d’un audit de suivi d’une semaine, les auditeurs indépendantsde l’organisme certificateur AFNOR se sont assurés de l’efficacité de l’organisationen place pour préserver l’environnement, ont constaté les progrès réalisés etconfirmé le maintien de la certification ISO 14001.

5 g équivalent CO2/kWh

sont produits par une centrale nu-cléaire en prenant en compte l’ensem-ble de son cycle de vie (soit l’équivalentde l’hydraulique).A titre de comparaison, une centraleà charbon émet 1000 g de CO2/kWh etle gaz (en cycle combiné gaz) 400 g deCO2/kWh.

+ 1,2°Créchauffement climatique en Lorraine,en un siècle (1899-2007).

Une production d’électricitéà faible émission de CO2De part sa faible émission de CO2 par kWh produit, l’énergie nucléaire constitueune réponse durable aux enjeux énergétiques et environnementaux d’aujourd’huiet de demain. Liée à l’accroissement des populations mondiales et aux besoins dedéveloppement économique et humain, la consommation d’énergie augmente etsollicite des ressources fossiles, par nature limitées et dont la combustion est la prin-cipale cause des émissions de gaz à effet de serre. Ces dernières ont un impact directsur le changement climatique. La production d’électricité annuelle de la centrale deCattenom nécessiterait, dans une centrale thermique, la combustion de près de 15millions de tonnes de charbon.

EDF, l’énergéticien européenle moins émetteur de CO2Grâce à son parc de production diversifié, EDF est le premier énergéticieneuropéen et le moins émetteur de gaz à effet de serre. En France, 90 % de laproduction d’électricité ne génère que de très faibles émissions de CO2 grâceau nucléaire (75%) et aux énergies renouvelables (15%). Les émissions de CO2par kWh produit en France sont parmi les plus faibles d’Europe : six fois moinsqu’en Allemagne par exemple, et quatre fois moins que la moyenne de l’UnionEuropéenne.

Produire en limitant l’impact de nos activités

Première des priorités : maintenir le meilleur niveau de sûretéIntégrée dès la conception du site, la sûreté a un triple objectif : garantir une exploitation rigoureuse, prévenir tout incident ouaccident et en réduire les impacts, s’il survenait. La culture sûreté est partagée par chaque salarié de la centrale de Cattenomdont les compétences sont renforcées en permanence par la formation continue. 2014 a été une année moyenne en activitésavec 2 arrêts programmés durant lesquels la sûreté est restée à un niveau maîtrisé. Un seul évènement de niveau 1 (sur l’échelleINES qui compte 7 échelons) a ainsi été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Cet évènement n’a pas eu d’impact direct surla sûreté, sur les personnes ou l’environnement et a fait l’objet d’une analyse approfondie.

Des contrôles redondants et permanentsEn permanence, les acteurs opérationnels effectuent des interventions et pilotentle réacteur en appliquant rigoureusement des règles strictes. Cette applicationdes règles d’exploitation est contrôlée par les ingénieurs sûreté du site. Ilsconstituent une entité « en recul » qui évalue quotidiennement le niveau de sûretéde chaque réacteur.

Les équipes sont régulièrement auditées par des entités internes au site et à EDF.Ainsi, chaque année, l’Inspection Générale de la Sûreté Nucléaire d’EDF effectueune analyse de l’état de sûreté des installations. Enfin, tous les 4 ans une évaluationglobale du site (dite « EGE ») est menée. La dernière en date, l’EGE de novembre2013, a permis d’établir les bonnes pratiques et les axes de progrès qui alimententle plan d’action d’amélioration depuis 2014.

La centrale est également sous la surveillance permanente de la division de Stras-bourg de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), instance indépendante du gouver-nement chargée de contrôler toutes les activités nucléaires civiles. L’ASN réalise desinspections régulières sur le site dont certaines inopinées. Les échanges entre le siteet l’Autorité sont renforcés depuis 2012, avec la mise en place de points d’informa-tion hebdomadaires, complétés par un contact mensuel avec la direction du site.



Garantir un haut niveau de sûreté

30inspections de l’ASN en 2014, dont

11inopinées.

Les dispositions de sûreté sont renforcées et toujours amélioréespendant l’exploitation du site, notamment par l’intégration duretour d’expérience d’EDF et international. Suite à l’accidentde Fukushima au Japon en mars 2011, le niveau de sûreté de lacentrale de Cattenom a été évalué, comme toutes les centrales,à la demande de l’ASN. Suite à ces « évaluations complémen-taires de sûreté », l’ASN a considéré que le niveau de sûreté descentrales nucléaires d’EDF était suffisant notamment grâce auxréévaluations opérées régulièrement.

Dès 2011, EDF s’est engagée à réaliser des travaux visant à ren-forcer la robustesse de ses installations face à des situationsextrêmes (séisme et inondation), au-delà des marges de sûretédont les installations disposent déjà. L’entreprise a engagé unplan d’actions qui s’étalera sur plusieurs années, conformémentaux prescriptions de l’ASN publiées le 26 juin 2012.

Au niveau national, la FARN (Force d’Action Rapide Nucléaire)est « projetable » pour intervenir en urgence sur n’importe quelréacteur en France.



Le partage des meilleurespratiques mondialesLa centrale de Cattenom s’implique dans les échanges avecles autres exploitants du monde entier, notamment via les« revues de pairs » menées par WANO (World Associationof Nuclear Operators), afin de partager les bonnespratiques et prendre en compte les retours d’expériencepour améliorer la sûreté.

Une amélioration continue

Pour en savoir plus, consultez lerapport annuel sur la sûreté, la radio-protection et l’environnement de lacentrale de Cattenom, édité au titredu Code de l’Environnement.

Ce rapport est disponible en françaiset en allemand sur le site internet dela centrale

http://cattenom.edf.com ethttp://cattenom-de.edf.com

Les pratiquesde fiabilisation en action

Pré-job briefing, minute d’arrêt, communication sécurisée,contrôle croisé, auto-contrôle et débriefing sont des pratiquesde fiabilisations (PFI) exécutées par les intervenants afind’assurer la qualité de leurs interventions et limiter au maxi-mum les risques d’erreurs humaines.

En vue de sensibiliser les salariés à ces pratiques, un « trophéedes PFI » est organisé chaque année pour récompenser les sa-lariés EDF et les prestataires intervenant sur site et mettant enœuvre les meilleures mises en pratique de la démarche.



S’exercer régulièrementà toutes les situations d’urgence

Une organisation régulièrement testéeLe Plan d’Urgence Interne (PUI), placé sous la responsabilité d’EDF, permet de mobi-liser immédiatement les moyens techniques et humains (70 personnes 24h/24)nécessaires pour maintenir l’installation dans un état sûr et limiter les conséquencesd’un éventuel accident. Plusieurs scénarios ont été imaginés selon les causes (accidentradiologique, incendie, aléa climatique notable par exemple). Une dizaine d’exercicespar an est organisée sur le site pour s’assurer de l’efficacité du dispositif. Le PlanParticulier d’Intervention (PPI) est déclenché par les pouvoirs publics (le Préfet deMoselle) en cas d’accident pouvant présenter des conséquences radiologiques àl’extérieur du site. Ce plan permet de prendre les mesures nécessaires pour protégerles populations, l’environnement et pour informer en permanence le public. Tous lestrois à quatre ans, des exercices dits de « sécurité civile » sont organisés pour testerla coordination entre les pouvoirs publics, la centrale de Cattenom et l’ASN.

La prévention incendie, en lien étroit avec le SDIS de MoselleLa formation des salariés, les entraînements et le travail de coopération entre les équipes d’EDF et les secours externes sontautant de façon de se préparer à maîtriser le risque d’un incendie. Dans le cadre d’une convention, un partenariat étroitexiste par la centrale et le SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) de Moselle. Un officier sapeur-pompierprofessionnel est détaché à temps complet à la centrale. Son rôle est de faciliter les relations entre le CNPE et le SDIS et depromouvoir les actions de prévention incendie. De nombreux exercices mobilisant les salariés « équipiers d’intervention »du site et des exercices avec la participation des sapeurs-pompiers sont régulièrement organisés sur les installations.

8exercices du Plan d’Urgence Internemenés en 2014 sur la centrale.

Près de 70 exercices, dont 2 inopinés,

ont été réalisés par les équipiers d’inter-vention incendie.

41 sapeurs-pompiers dont 14 officiersont participé à des visites de l’installa-tion.

5 exercices communs organisés avec leSDIS 57 sur la centrale.

EDF et les pouvoirs publics ont mis en place, conjointement, une organisationcoordonnée afin de gérer les situations d’urgence et limiter les impacts d’unaccident potentiel.

Des contrôlesexterneset indépendantsLa surveillance de l’environnementautour du site de Cattenom estcontrôlée par l’Autorité de SûretéNucléaire (ASN), et son appui tech-nique l’IRSN (Institut de Radiopro-tection et de Sûreté Nucléaire). Elleest également menée par d’autresacteurs indépendants régionaux etfrontaliers : l’Association Lorrainepour la Qualité de l’Air (ALQA) sou-tenue par le Conseil Régional ; leGrand Duché du Luxembourg quidispose d’une station en France (surla commune de Roussy-le-Village)et d’une vingtaine d’équipementssimilaires sur son territoire ; lesLänder de Sarre et de Rhénanie-Pa-latinat via leur propre dispositif desurveillance.



Surveiller l’environnement en permanence

Avant la construction de la centrale de Cattenom, EDF a procédé à un bilan radio-écologique qui constitue la référence pour les analyses ultérieures. En prenant pourbase ce bilan, des mesures de surveillance de l’environnement sont effectuées par lelaboratoire de la centrale. Chaque année, une étude radioécologique et hydrobiolo-gique est également réalisée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire(IRSN).

Les mesures environnementales à la disposition du publicLes résultats des mesures sont transmis tous les mois à l’Autorité de Sûreté Nucléaire via des registres réglementaires, ainsiqu’au Réseau National de Mesures de la Radioactivité de l’Environnement (RNME). Les données sont accessibles au publicsur www.reseau-radioactivite.fr. Un bilan synthétique est publié mensuellement sur le site internet de la centrale qui metégalement à disposition de la Commission Locale d’Information (CLI) et des pouvoirs publics un rapport annuel complet surla surveillance environnementale.

Le laboratoire environnement accréditéPour assurer cette surveillance, la centrale dispose de moyens humains et matérielsimportants : une équipe de techniciens et d’ingénieurs spécialisés, un laboratoired’analyses, un réseau de stations et d’appareils automatiques de mesures dans l’en-vironnement du site. Les techniciens suivent des mesures réalisées en continu (commela radioactivité ambiante) ou de façon périodique (quotidiennes, hebdomadaires oumensuelles) sur les poussières atmosphériques, l’eau, le lait et l’herbe autour du site.Depuis 2008, le laboratoire d’analyses de la centrale de Cattenom est accrédité parle COFRAC (COmité Français d’ACcréditation) selon la norme ISO 17025 pour la me-sure de radioactivité sur les poussières atmosphériques, périmètre étendu en 2012aux mesures d’activité dans l’eau ainsi qu’au prélèvement de filtres permettant lamesure de l’activité de l’air. En 2014, le laboratoire a également été accrédité surdeux nouveaux domaines : le prélèvement d’air pour la mesure du tritium et lesmesures d’activité tritium dans l’air et sur les échantillons d’eaux. Ces accréditationssont la preuve de la qualité des prélèvements et mesures effectués dans le cadre dela surveillance radiologique de l’environnement du CNPE. Elles attestent égalementde l’investissement des équipes de la centrale de Cattenom, engagées dans unedémarche de progrès sur la qualité et la traçabilité des mesures.

Une surveillanceréglementéePour l’ensemble de ses prélèvementsd’eau et rejets d’effluents liquides etgazeux, la centrale de Cattenom estsoumise à un arrêté interministérielrenouvelé en mars 2014. Ce texteréglementaire précise les limites pourchaque paramètre, tant au niveaudes rejets radioactifs, que chimiques etthermiques. Cet arrêté est complétépar une décision de l’Autorité de SûretéNucléaire qui précise les modalités desurveillance des prélèvements et rejets.

La centrale de Cattenom réalise une surveillance continue et systématique surl’ensemble de son environnement afin de s’assurer de l’efficacité des dispositionsprises pour la protection de l’homme et de l’environnement.

20 000mesures et analyses annuellessont effectuées par la centraleautour du site à l’aide de son

dispositif de surveillance.

Une surveillance réalisée

24h/24dans l’environnement du site.



La production d’électricité d’origine nucléaire entraîne, commela plupart des activités industrielles, une production d’eauxusées, appelées également « effluents liquides ». Le process deproduction entraîne également des rejets gazeux. Une partiede ces effluents peut contenir de la radioactivité. EDF collecte,trie et traite ces effluents pour limiter au maximum leur

radioactivité avant leur rejet. Les rejets radioactifs et nonradioactifs de la centrale de Cattenom font l’objet d’uneréglementation stricte des pouvoirs publics sous forme d’arrêtéet d’une surveillance permanente par les équipes d’EDF, sousle contrôle de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

Réduire durablementles rejets radioactifsAfin de minimiser plus encore l’impactsur l’environnement, des démarches detraitement sont mises en œuvre afin deréduire l’activité rejetée à une valeuraussi basse que raisonnablement possi-ble. Ainsi, une démarche d’identifica-tion plus poussée de l’origine deseffluents liquides a permis d’agir « à lasource » pour les diminuer. Concernantles effluents radioactifs gazeux, des ac-tions sont menées durant les périodesd’arrêt de tranche, comme des épura-tions plus poussées du circuit primaireavant le déchargement du combustible,permettant de réduire ces rejets.

Optimiser les rejets chimiquesL’exploitation de la centrale conduit à des rejets de composés chimiques nonradioactifs, issus de produits utilisés pour lutter contre la corrosion des circuits,du traitement de l’eau des circuits (contre le tartre, le développement de micro-organismes…) ou encore de l’usure normale des matériaux (par exemple le zincet le cuivre).

En 2014, le respect de l’environnement est resté au cœur des préoccupationsdes équipes de la centrale de Cattenom avec environ 20 000 analyses et mesuresréalisées pour contrôler les rejets et leur impact sur l’environnement. Deuxévénements ont marqué l’année 2014 : le déversement de monochloramine dansune fosse et le dépassement de la limite annuelle autorisée de rejet en cuivre. Lacentrale a déclaré les deux événements auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaireet a immédiatement engagé des actions correctrices.

Maîtriser et réduire les rejets

Des contrôles avant, pendant et aprèsLes effluents radioactifs liquides proviennent du circuit primaire et des circuits annexes nucléaires (principalement du tritium,du carbone 14, des iodes et d’autres produits de fission ou d’activation). Les effluents radioactifs gazeux proviennent dedeux sources : les circuits d’une part, les systèmes de ventilation des bâtiments situés en zone nucléaire d’autre part. Ils sontconstitués de gaz rares, tritium, iodes et autres produits de fission ou d’activation. Les effluents, liquides ou gazeux, provenantdes circuits sont collectés, puis traités pour retenir l’essentiel de leur radioactivité ; ils sont ensuite entreposés afin de fairedécroître l’activité résiduelle, enfin analysés avant le rejet dans l’air ou dans l’eau. Les effluents gazeux issus de la ventilationdes bâtiments font l’objet d’une filtration et sont rejetés en continu par une cheminée spécifique dans laquelle est contrôléeen permanence l’activité rejetée.



Une année d'exposition aux rejetsradioactifs d'une centrale nucléairereprésente une dose

inférieure à 0,01 millisievert (mSv).

En France, l'exposition d'un individu àla radioactivité naturelle est de

2,4 mSv en moyenne par an.

En 10 ans,les progrès réalisés sur le site ont permis

de diviser par 10 les rejets chimiques

d’hydrazine et par 2 les rejets de bore.

En une quinzaine d’années,

la centrale a divisé par 3 le volume de

ses rejets radioactifs liquides (horstritium et carbone 14) et a réduit de

près de 60 %les rejets radioactifs gazeux (gaz rares).

Un nouvel arrêté de rejets en 2014Applicable depuis mars 2014 en lieu et place de la version de 2004, le nouvelarrêté de rejets fixe les limites des rejets dans l’environnement. Certains maté-riels du site comme les générateurs de vapeur sont confrontés à un phénomènede colmatage. Afin de résoudre cette problématique sur le long terme, plusieursmodifications de l’installation sont prévues à compter de 2014. Ces modifica-tions, ayant une influence sur les rejets chimiques liquides (non radioactifs) dela centrale, impliquaient la modification des autorisations de rejets.Cet arrêté est complété par une décision de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)relative aux modalités de prélèvements et de rejets, consultable sur le siteinternet de l’ASN.

Les différentes sources d’expositionaux rayonnements ionisants

29 balises et détecteurs, implantés dans un rayonde 10 km autour du site, permettent une surveillanceen continu du rayonnement gamma ambiant.

Déchets : limiter, trier, valoriserLes déchets générés par la centrale de Cattenom sont de deux types :non radioactifs (conventionnels) et radioactifs. La gestion de ces derniersest strictement encadrée par la loi de 2006 relative aux déchets radioactifs.

« Limiter la production de déchets à la sourceet trier au plus près des chantiers »

Jean-Christophe GALINDO et Mickaël GRAY,Chefs de Pôle au Service Combustible Environnement

Déchets radioactifs :Tous les 30 ans les déchets « à vie courte » perdent plus dela moitié de leur radioactivité et contiennent 0,1 % de laradioactivité totale des déchets. Ils représentent une cen-taine de m3 par an et par réacteur et sont expédiés aprèsconditionnement dans les centres de stockage définitifs

gérés par l’ANDRA. Les stocks de déchets radioactifs présents sur le site, en attente d’éva-cuation, sont identifiés dans l’inventaire que publie l’ANDRA tous les 3 ans.« Une préparation rigoureuse des chantiers et une gestion optimisée des outillages, em-ballages et consommables permet d’atteindre notre objectif : la limitation de productionde déchets à la source. Un effort est également fait concernant le tri au plus près deschantiers. Des conseillers déchets sont mis en place en arrêt de tranche afin d’apporterde l’aide aux chargés de travaux au plus près des chantiers pour trier les déchets nucléaires(gants usagés, outils ou encore filtres), par nature et par niveau d’activités », expliqueMickaël GRAY, Chef de Pôle Intervention au Service Combustible Environnement.

Déchets conventionnels :« L’anticipation de la gestion des déchets, qu’ils soient conventionnels ou radioactifs, estprimordiale pour atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés en termede politique environnementale. Nous travaillons avec les chargés de travaux dès la phasede préparation des chantiers afin de limiter le volume de déchets générés et renforcer le trià la source à travers des points de collecte répartis sur l’ensemble du site », affirme Jean-Christophe GALINDO, Chef de Pôle Surveillance au Service Combustible Environnement.L’un des principaux axes de travail est la valorisation des déchets conventionnels, quiconcernent déjà 90 % des déchets produits, pourcentage que nous souhaitons continuel-lement améliorer.Dans le cadre du projet industriel des années à venir, et compte tenu du nombre dechantiers de maintenance et des modifications de l’installation qui y sont associés,l’augmentation du volume de déchets générés sera importante. Pour cela, un pland’action spécifique est en place depuis 2014 afin d’optimiser les filières de traitementlocales et réduire l’entreposage sur le site.

Le recyclagedu combustible uséLe combustible usé de la centrale deCattenom est expédié à l’usine AREVAde La Hague. Recyclable à 96%, il entredans la composition de nouveaux com-bustibles utilisés par EDF dans d’autresréacteurs. Les 4% de déchets non recy-clables sont conditionnés sous uneforme stable et durable par vitrification.Représentant moins de 10 % de laquantité totale, les déchets dits « à vielongue » sont issus principalement dutraitement du combustible usé. Ilscontiennent 99,9% de la radioactivitédu total des déchets. Ces déchets sontentreposés de façon temporaire etsûre, dans les bâtiments de l’usineAREVA de La Hague, dans l’attente dela construction du centre de stockageen couche géologique profonde etréversible, prévu par la loi de 2006 surles déchets radioactifs.

Une équipe d’une

trentainede techniciens et ingénieurs est dédiéeà la gestion des déchets et du combus-tible.

97 %de déchets conventionnels à fin 2014(recyclés comme les ferrailles, métaux,gravats, … ou incinérés pour produc-tion d’énergie).

67 m3/réacteurde déchets radioactifs brut produit partranche

96 %du combustible usé utilisé à la centralede Cattenom est recyclable.

102 tonnes de combustible usé de lacentrale de Cattenom ont été traitéesen France.



Les coques béton (ici, contrôle des coques vides stockées en attente d’utilisation)servent à conditionner cetains types de déchets issus de l’exploitation et de lamaintenance (par exemple des filtres d’eau ou d’air usagés).

Préserver les ressources et la biodiversitéTous les acteurs de la centrale sont mobilisés pour veiller, au quotidien,à la réduction des impacts de leur activité sur l’environnement.

Préserver la ressource en eauPour assurer son fonctionnement, la centrale de Cattenom a besoin d’eau qu’elleprélève dans la Moselle. La plus grande partie de cette eau est utilisée dansle circuit de refroidissement, dans la partie non nucléaire de l’installation. La cen-trale respecte des paramètres en termes de débit et de température de la Moselle(définis dans les autorisations réglementaires de prélèvements d’eau et rejetsd’effluents) et elle effectue un suivi permanent de ces critères. La retenue artifi-cielle du Mirgenbach (de 7,2 millions de m3), par laquelle transitent les rejetsd’eau issus du circuit de refroidissement avant d’être restitués en Moselle, joueainsi un rôle de « tampon thermique » : ce refroidissement naturel permet delimiter l’échauffement de la rivière. La retenue du Vieux-Pré, située dans lesVosges, assure en outre une compensation de l’eau évaporée en période de faibledébit de la Moselle grâce à ses 61 millions de m3.

50 %de réduction de la consommation d’eaupotable entre 2010 et 2012.Depuis 2011, la consommation est sta-bilisée à hauteur de 40 000m3/an et lesite poursuit ses actions de surveillancepour garantir la stabilité de la consom-mation.

Optimiser lesconsommationsd’eau et d’électricitéConsommateur d’eau et d’électricitédans le process industriel mais aussi leslocaux administratifs, le site a mis enplace des démarches d’identificationet de suivi, permettant de lancer desactions d’optimisation : sensibilisation,mise en place de compteurs intermé-diaires, écoute acoustique du réseausouterrain pour la recherche de fuited’eau, améliorations ciblées sur lesmatériels… Pour son nouveau bâtimentadministratif inauguré début 2011, lacentrale a retenu de façon volontaristeles normes BBC et HQE pour un bâti-ment 100% électrique, à la pointe de ladomotique.

Agirsur les transportsLa centrale a pour objectif de pro-mouvoir des moyens de déplace-ment qui génèrent peu de pollutionatmosphérique et de CO². Depuisjanvier 2014, le CNPE s’est dotéde 5 bornes de recharge pour véhi-cules électriques. Pouvant accueillirjusqu’à 10 véhicules et totalementgratuites d’accès pour les salariés etprestataires du site, ces bornesprouvent l’engagement de la cen-trale de Cattenom concernant lamobilité électrique.

Protéger la biodiversitéLa centrale a intégré la protection de la biodiversité dans sa politique Environnementet s’attache à promouvoir des actions avec ses partenaires. En 2011, une étude sur laflore autour de la retenue artificielle du Mirgenbach, réalisée par la Réserve Naturelled’Hettange-Grande, a permis de recenser 132 espèces floristiques. La retenue duMirgenbach et la Moselle font également l’objet d’un suivi hydrobiologique confiédepuis de nombreuses années à des structures indépendantes (Laboratoire PedonEnvironnement, Université de Metz).



La responsabilité sociale


Employeur responsable

La centrale est engagée dans un des plus importantsprogrammes d’embauches depuis la constructiondu site avec près de 300 personnes embauchées surles 3 dernières années. En 2014, le site a établi unnouveau record d’effectifs avec 1387 salariés EDFdont 87 embauches pour cette année.




Dynamiser les embauchesCréer des emplois durables, qualifiés et ouverts à tous : tels sont les enjeux cléspour la centrale de Cattenom.

A fin 2014 :

1387 salariés.

87 embauches.

3,7%d’apprentis

(exigences réglementaires = 3%).

51 départs à la retraite.

La population sur le site de Cattenom*

39%Maintenance

15%Tertiaire, Contrôles,

Direction46%Exploitation

30,5%Cadres

4,2%Excécution

65,3%Maîtrise

www.edfrecrute.com

« J’ai été embauchée à EDF en 2013,après sept années passées chezCofely Endel où je travaillais entant qu’animatrice qualité, sécurité,environnement et radioprotection.La protection de l’environnementm’a toujours attirée. Au fil de maformation universitaire, j’ai souhaitéélargir mes compétences sur desthématiques plus industrielles afinde répondre aux enjeux de demain.

Je suis entrée à la centrale de Catte-nom en tant qu’ingénieure radio-protection – environnement. Mesmissions consistent à faire desvérifications sur la conformité desprocédures, des chantiers et de larèglementation. Je suis égalementen contact avec l’Autorité de SûretéNucléaire sur les thématiques liéesà la radioprotection et l’environne-ment.

Ce que j’affectionne le plus dansmon métier, c’est la transversalitéde mes missions et le travail enconcertation permanente. Lors demon embauche, EDF a su m’accom-pagner par des formations profes-sionnalisantes utiles à ma bonneintégration».

déposer son CV,postuler sur une offre et découvrir les métiers.

Claire Dionosio,Ingénieur radioprotection-environnement

embauchée à EDF en 2013 .

Afin de renouveler ses compétences pour compenser les départs à la retraite etsoutenir le développement de l’entreprise, la centrale de Cattenom a embauché87 personnes en 2014 qui font partie des 6000 réalisées par le Groupe EDF enFrance. Cattenom a réalisé près de 300 embauches externes durant les troisdernières années, dans des domaines très diversifiés comme la sûreté, l’électro-mécanique, la conduite des installations, les automatismes, l’environnement ouencore la sécurité et la radioprotection. La centrale recrute des profils Bac proà Bac + 5. Avec les 87 recrutements externes en 2014 et les mutations internesà EDF, l’effectif de la centrale a atteint 1387 salariés fin 2014, un record depuisla mise en service du site en 1986. Les nouveaux arrivants rejoignent le réseau« Nouvelle Génération du Nucléaire » de Cattenom, dont l'objectif est defaciliter l'accueil et l'intégration des nouveaux embauchés.

Cattenom, une centrale qui recrute

*CDI statutaires au 31/12/2014



Il existe plus de cinquante métiers différents sur le site : laconduite des installations (chef d’exploitation, techniciend’exploitation, opérateur…), la sûreté (ingénieur sûreté…),la sécurité (ingénieur sécurité, technicien radioprotection…),l’environnement (chimiste, ingénieur environnement...), ouencore la maintenance dans les domaines de l’électricité,

de la mécanique, des automatismes, de la robinetterie, de lachaudronnerie (chargé de préparation, intervenant,…) ouencore la formation. La diversité des métiers au sein del’entreprise donne aux salariés l’opportunité d’évoluer et deconstruire leur parcours professionnel.

L’apprentissage,un tremplin pourl’emploi

Plus de 50 métiers différents sur le site

L’apprentissage est l’un des axesretenus par EDF pour répondreau besoin de renouvellement descompétences. Un effort particulierest fait à la centrale de Cattenom.En septembre 2014, 32 nouveauxalternants ont été accueillis sur lesite où ils resteront en moyennedeux ans. En 2014, une quinzained’apprentis a été embauchée parEDF, l’autre partie pourra postulerdans des entreprises recherchantdes compétences acquises au seind’EDF, dont les entreprises sous-traitantes, qui doivent faire faceaux mêmes enjeux de renouvelle-ment des compétences. L’appren-tissage concerne tous les métiersde la centrale et tous les niveauxde diplôme, allant de Bac pro à Bac+ 5. Pour faciliter la transmissiondes savoirs, chaque apprenti estencadré par un tuteur. Le réseaudes tuteurs mis en place depuis2010, permet à ceux-ci notammentd’échanger sur les méthodes decompagnonnage.

Des relations étroites avec les établissements scolaires.Secteur industriel porteur d’avenir pour les jeunes, le nucléaire fournit desemplois à forte valeur ajoutée qui nécessitent des compétences pointues. Lepartenariat avec le lycée régional de la Malgrange de Thionville, a permis de dé-velopper depuis plusieurs années des cursus spécifiques de formation aux métiersdu nucléaire comme le Bac pro « Environnement nucléaire » en apprentissage etle BTS « Radioprotection ». La centrale entretient également des partenariatsavec les lycées La Briquerie de Thionville et Blaise Pascal de Saint-Dizier, ce dernierproposant un Bac pro et un BTS « Environnement nucléaire ». Par ailleurs, en2014, plus d’une centaine de stagiaires scolaires a été accueillie sur le site. LeCNPE de Cattenom développe une relation de proximité avec les établissementssupérieurs de Lorraine, participe aux forums des grandes écoles, à des confé-rences et organise tout au long de l’année des visites du site. En 2014, le Centred’Information du Public a accueilli plus de 3000 étudiants pour des conférencesthématiques et des découvertes des installations spécialement élaborées pour lepublic scolaire.



Transmettre le savoir-faire aux nouvelles générations du nucléaire.

Assurer le transfert des savoirs

Le secteur nucléaire nécessite descompétences techniques qui sont sanscesse développées. La centrale disposed’un bâtiment formation spécifique,où les stages et sessions de formationsont dispensés en permanence pardes équipes de formateurs d’EDF. Laformation continue représente enmoyenne 16 jours par salarié et paran. Sur le simulateur, réplique exactede la salle de commande d’une unitéde production de la centrale, plus de30 000 heures de formation ont étédispensées en 2014 pour la formationinitiale des futurs opérateurs deconduite, ingénieurs sûreté, chefsd’exploitation mais aussi pour lemaintien et le perfectionnement deséquipes de conduite. En 2014, Cattenom s’est équipé d’un second simulateur destiné àformer les salariés aux modifications qui seront intégrées sur l’installation durant les 3èmes

visites décennales.

1355salariés ont bénéficié d’au moinsune formation dans l’année.

189 496heures de formations dispenséesen 2014.

106nouveaux arrivants formés àl’« Académie des métiers - Savoirscommuns » en 2014.

Une des promotions des Académies des Savoirs communs 2014.

La formation, initiale ou continue, représente un effort soutenu sur le site, en vuede maintenir des compétences pointues et d’assurer la transmission des savoirs.

Pour favoriser la transmission intergénérationnelle des savoir-faire « métiers » et des gestes professionnels sur le terrain, lacentrale a engagé la mise en œuvre de nouvelles dispositions.Depuis 2007, la centrale de Cattenom a mis en place des« Académies » pour accueillir et former les nouveaux arrivants,jeunes embauchés ou salariés EDF en reconversion interne,dans les métiers du nucléaire. Le cursus alterne formationsthéoriques et pratiques sur le terrain. Sur 12 semaines, cescursus permettent à tous les nouveaux entrants d’acquérir une

culture d’entreprise et de sûreté nucléaire. En plus de cetteformation, des stages de savoirs spécifiques aux métiers sontorganisés tout le long de l’année pour leur permettre d’appré-hender les spécificités de leur futur métier. Des référentsmétiers sont également en place pour permettre la mise enœuvre réactive de formations ciblées sur des gestes techniquesou des savoir-faire précis. Pour faciliter ces formations, laconstruction d’un nouveau bâtiment équipé de maquettestaille réelle d’éléments de l’installation est prévue en 2015.

La formation continue, un effort soutenu



Des visites de chantiers sont organisées toutes les semaines afin de détecter les axesd’amélioration en termes de sécurité, visites auxquelles participent un représentantde la Direction de la centrale, des membres du Service Prévention des Risques etles intervenants d’entreprises extérieures. Durant les arrêts programmés pourmaintenance, des « challenges sécurité » sont organisés avec les entreprises interve-nantes, afin de valoriser leurs bonnes pratiques et leurs bons résultats en matièrede sécurité. Chaque semaine, un message de sécurité thématique est partagé danstoutes les équipes de travail pour promouvoir la prévention des risques et rappelerles exigences de la Direction.La centrale de Cattenom est engagée dans une démarche d’amélioration continuede la santé-sécurité et passe chaque année des audits de suivi de la certificationOHSAS 18001 obtenue en 2008 et dont le renouvellement s’est fait en 2014.

Garantir la protection de nos intervenants

La sécurité, l’affaire de tous !

Prévenir et maîtriser l’ensemble des risques constituent des priorités sur le site etmobilisent chaque intervenant, au quotidien.Les formations initiales ou de recyclagedans les domaines sécurité - radiopro-tection représentent un volume impor-tant : près de 23 000 heures ont étédispensées en 2014 pour les salariés dela centrale, délivrant des habilitationsobligatoires pour la réalisation des in-terventions. Les deux tiers de l’effectifbénéficient régulièrement d’une forma-tion en secourisme. Des exigences iden-tiques s’appliquent aux intervenantsd’entreprises extérieures qui doiventsuivre une formation obligatoire à laprévention des risques et à la radiopro-tection avec des remises à niveau régu-lières. De même, ils doivent passerpar une sensibilisation sécurité avanttoute intervention durant les arrêts detranche.

900secouristes du travail soit les deux tiersde l’effectif.

Tf = 2,4taux de fréquence à fin 2014 (nombred’accidents avec arrêts par millionsd’heures travaillées, salariés EDF etprestataires), soit une valeur sept foisen dessous du Tf moyen dans l’industriefrançaise.

22 951heures de formation en prévention desrisques et radioprotection dispenséesauprès des salariées EDF du site.

16 mSv*:aucun intervenant n’a dépasséce seuil sur les installations nucléairesde Cattenom en 2014 (la limite régle-mentaire annuelle est de 20 mSv).*mesure les effets des rayonnements radioactifsreçus par un être vivant;



La radioprotection,un progrèspermanentLa radioprotection est l’ensembledes mesures mises en œuvre pourprotéger les travailleurs contre leseffets des rayonnements ionisants.

A Cattenom, la radioprotection estassurée dans le cadre d’une organi-sation qui vise l’excellence et par unensemble de dispositions permet-tant de limiter au maximum l’expo-sition à la radioactivité.Pour toute intervention en zonenucléaire, le port d’appareils demesure est obligatoire. Les salariéssont contrôlés avant, pendant etaprès leur intervention.La réglementation fixe à 20mSvpar an et par personne la dosimé-trie individuelle maximale. Sur lacentrale de Cattenom aucun inter-venant, salarié EDF ou d’entreprisesprestataires, n’a dépassé la valeurde 16mSv en 2014, comme les deuxannées précédentes. Un suivi médi-cal préventif et systématique estréalisé pour chaque intervenant parle Service de Santé au Travail dusite.

Suite à une augmentation desécarts sur le terrain, la centrale aengagé en 2013 un plan d’actionsur la radioprotection portant surla rigueur et les comportements.En 2014, ce plan d’action a étépoursuivi et développé mais desefforts sont encore attendus,notamment en propreté radiolo-gique.

Pas à pas vers le sommet :passage en Everest pour toutes les unités

Intervenant en sortie de zone nucléaire en Everest(contrôle d’absence de contamination)

*EVEREST= EvoluerVERs une EntréeSans Tenueuniverselle

A Cattenom, le Service Santé au Travail (SST) composé de 4médecins, 5 infirmiers et 3 assistantes médicales, assure lesuivi médical de l’ensemble des salariés EDF. Le rôle essentieldu médecin du travail est de prévenir et surveiller les risquesprofessionnels. Il l'exerce à l'occasion du suivi médical des sa-

lariés mais également grâce à la connaissance des conditionsde travail (visites, études de postes de travail). En 2010, le Ser-vice de Santé au Travail a obtenu l’accréditation COFRAC ISO17025 pour son activité d’examens anthropogammamé-triques (surveillance radiologique des personnels).

La santé au travail

Depuis fin 2012, les uni-tés de production deCattenom sont entréesdans la démarche « EVE-REST »*. Cette démarcheconsiste à entrer en zonenucléaire en vêtementde travail usuel et nonplus en tenue blancheuniverselle (combinaisonintégrale blanche). Elles’appuie sur une pro-preté radiologique ac-crue des locaux et unemeilleure identificationdes zones à risques. Danscertaines zones ou pourcertaines opérations, destenues de protectioncomplémentaires sontutilisées.



Plusieurs actions d’information sont menées par la centrale deCattenom pour inciter les femmes à venir travailler dans unecentrale nucléaire et au sein d’EDF de manière générale. En2013, comme les années précédentes, des femmes de Catte-nom exerçant un métier technique sont allées à la rencontrede lycéennes de Moselle pour présenter leur métier au quoti-dien et leur parcours professionnel. En décembre 2013, une

vingtaine de collégiennes mosellanes sont venues visiter lacentrale avec l’association « Elles bougent » dont l’objectif estde faire découvrir les métiers d’ingénieurs et techniciennes. Lacentrale de Cattenom a intégré en 2013 Interp’elles, réseau defemmes du Groupe EDF en région Lorraine, qui vise à aider lesfemmes dans leur parcours professionnel.

Développer la culture de la diversitéLa centrale de Cattenom mène quotidiennement des actions afin de promouvoirl’égalité des chances et de sensibiliser à la question de la diversité, sous toutesses formes.

Emmanuelle ALIGNY, adjointe chef de service Conduite 1-2« J’ai été embauchée à la centrale de Cattenom en 1996 à la conduite des unités 3 et 4 avec un DUTGénie Electrique et Informatique Industrielle. J’ai commencé en tant qu’agent de terrain puis techniciend’exploitation. Puis en 2001, après une formation sur simulateur, je deviens opérateur c'est-à-dire pilotede l’installation depuis la salle de commande. J’étais la première femme à la Conduite sur le site deCattenom à exercer ces métiers très techniques. Cela a été une période professionnelle marquante pourmoi car, d’un côté, j’avais l’impression d’ouvrir la voie dans des métiers très exigeants mais tout aussipassionnants et de l’autre de relever le défi de faire mes preuves et surmonter le scepticisme de certains. En 2005, j’ai repris des études d’ingénieur en alternance à Polytech’Lille tout en restant dans le milieuprofessionnel. En 2008, fraîchement diplômée, j’ai quitté le service Conduite pour devenir formateur

sur simulateur, au service formation de la centrale. Aujourd’hui, en tant qu’adjointe au chef de service de la Conduite des unités 1 et 2, mes missions sont variées et portent surdes thématiques comme l’organisation des ressources du Service, le management des compétences pour assurer la qualité del’exploitation des tranches 1 et 2 en 3x8 ou programmer des réunions d’animation managériale ou gérer le budget du Service.Le tout en restant bien sûre connectée à l’actualité technique des tranches !Depuis mon orientation dans des études techniques, je me suis habituée à un environnement très masculin et je n’ai jamaisvu « la femme au milieu des hommes ». Pour moi, c’est le travail accompli qui est et doit être jugé. En effet le milieu dunucléaire est un milieu qui nécessite beaucoup de rigueur et qui demande pour quiconque d’être performant au quotidiencar derrière notre machine industrielle se trouve surtout l’humain ! L’année prochaine, je compte m’inscrire au prix Fem’Energia* car je pense qu’il faut encourager les femmes à se diriger versdes métiers d’ingénieurs mais pas seulement, les métiers techniques, eux aussi sont très enrichissants.»*Fem’Energia est un concours organisé par la Division Production Nucléaire d'EDF pour contribuer au développement de la diversité et de la mixité dans lesmétiers du nucléaire. Il permet de rendre les femmes plus « visibles », de faciliter l’accès au premier emploi et de promouvoir les carrières et les métiers dunucléaire des femmes en activité.

13%de femmes sur le site à fin 2014 (CDIstatutaires uniquement au 31/12/2014).

12%des nouveaux embauchés en 2014 sontdes femmes.

3embauches de personnes en situationde handicap en 2014.

Nucléaire : des métiers au féminin !

Promouvoir l’intégration des personnes ensituation de handicapLa centrale, engagée dans l’insertion des personnes handicapées dans le monde du travail,a pour objectif d’embaucher au moins 2 personnes en situation de handicap par an, ce quia été réalisé chaque année depuis 2008. En 2014, 3 personnes ont fait l’objet de recrute-ments à Cattenom, sur des métiers techniques associés à la logistique. La centrale compteen 2014 près d’une trentaine de salariés handicapés. Fin 2012 a été créée une Commission« Handicap », à laquelle participent notamment un médecin du site, les organisations syn-dicales et le correspondant handicap de la centrale. Cette instance vise à animer et coor-donner les actions d’accompagnement des personnes handicapées. En 2013, deux postesde travail ont fait l’objet d’un aménagement spécifique pour des salariés malentendants,avec l’installation d’un dispositif permettant de communiquer par téléphone à l’aide deprothèses auditives. Des travaux d’insonorisation de locaux destinés à accueillir un salariémalentendant ont également été menés, ainsi que des aménagements pour améliorer l’ac-cès des personnes à mobilité réduite dans certains bâtiments, par exemple le Centre d’In-formation du Public. Par ailleurs, certains contrats de sous-traitance sont réservés à desCentres d’Aide par le Travail locaux ou des ateliers protégés.

Challenge annuel de la Division

Production Nucléaire :

6dossiers présentés par Cattenom.

Plus de 1400participants.

Près de 300bonnes pratiques présentées.



Les tirs au sélénium :une innovation qui porte ses fruits

Dialogue et avancées sociales

Pour la première fois sur le site de Cattenom des tirs radiographiques au sélénium,source gammagraphique de faible énergie, ont été réalisés en mai 2014 sur le chan-tier de remplacement d'un réchauffeur en salle des machines de l'unité de produc-tion numéro 2 pendant sa visite partielle. Ce procédé mis en place par les équipes dela centrale permet de réduire la dosimétrie et de faciliter la gestion des co-activitésen salle des machines. Il apporte également un gain en sécurité puisqu'il réduit lesrisques liés aux travaux en hauteur. Les salariés à l'origine de cette innovation ontd'ailleurs été récompensés au challenge du parc nucléaire en exploitation, saluanttoutes les bonnes pratiques des sites du parc nucléaire et de l'ingénierie.

Le dialogue social, riche et fourni à Cattenom, a représenté plus d’une centaine

de rencontres entre les représentants des salariés et la Direction en 2014. Les

salariés EDF bénéficient d’avancées sociales depuis la mise en place du 3ème

Agenda Social d’EDF signé en 2008 : plan d’épargne retraite complémentaire,

système de prévoyances, des aides à la petite enfance… Les salariés peuvent

également être accompagnés dans la création d’entreprise ou disposer d’heures

de disponibilité en cas de mandat électoral local.

A l’écoute des salariésLa centrale considère qu’encourager l’innovation, entretenir le dialogue social etfavoriser la qualité de vie et la santé au travail sont à la fois une attente des salariéset une source de progrès durable pour le site.

Encouragerl’innovation Les salariés EDF et prestataires deCattenom ont la possibilité de suggérerdes bonnes pratiques et innovations.Certaines d’entre elles ont été sélection-nées dans les domaines de la sûreté, dela radioprotection, de la sécurité, et del’environnement, afin de concourir auChallenge annuel de la Division Produc-tion Nucléaire (DPN), en mars 2015. Cetévénement annuel a pour objectif de va-loriser et partager les bonnes pratiquesentre salariés et de récompenser lesmeilleures initiatives ou innovations. Lesmeilleures innovations seront déployéessur l'ensemble des sites exploités parEDF. Le Challenge annuel de la DPNs’intègre dans le nouveau dispositiflancé par le Groupe EDF : « EDF Pulse »(pulse.edf.com). Ce dispositif, ouvert auxsalariés et à l’externe (chercheurs, en-trepreneurs…), incarne la volonté dugroupe d’accompagner le progrès etl’innovation au service de tous. Les « PrixEDF Pulse » soutiennent à l’échelle inter-nationale des innovations qui exploitentle potentiel de l’électricité et vont trans-former durablement nos modes de vie.

+ de 2 400services rendus en 2014 par la concier-gerie d’entreprise.



Ouverte en février 2012, à l’entrée de la centrale de Cattenom, la conciergeried’entreprise apporte à tous, salariés et prestataires, des services qui facilitent la viequotidienne et aident à concilier la vie professionnelle avec les imprévus et les né-cessités de la vie personnelle. Elle propose une assistance hébergement, retouches,pressing, relais poste en passant même par des achats minute, et des services telsqu’un service « coiffure », montage de pneumatiques en hiver, lavage de voiture...La centrale de Cattenom a souhaité inscrire ces prestations dans un esprit de déve-loppement durable comme l’achat de « panier bio » à des commerçants de proxi-mité, la vente de produits issus du commerce équitable ou de produits régionaux.Cette éco-conciergerie s’inscrit également dans le partenariat noué avec le Gim’Estautour de l’amélioration des conditions d’accueil des prestataires.

Conciergerie d’entreprise :« Bien-être à la carte ! »

Favoriser la qualitéde vie et la santé au travailLa qualité de vie au travail et la santé de ses salariés ont toujours fait partiedes valeurs d’EDF et de la centrale de Cattenom.

La centrale a formellement mis en placeune démarche « qualité de vie et santéau travail » (QVST) en 2009. Plusieursactions ont été engagées par le biaisde cette démarche, dans différentsdomaines : cadre de vie, logistique, maisaussi aide à la vie quotidienne, convivia-lité, prévention des addictions…

En termes d'amélioration du cadrede travail, de nombreuses rénovationsde locaux ont été réalisées avec uneattention portée tant à l'esthétiquequ'à l'ergonomie des lieux. En 2014, unchantier d’ampleur a été mené pour ré-nover les parkings du site, en vued’améliorer notamment les accès véhi-cules et piétons. La QVST passe aussi pardes améliorations au niveau de la logis-tique : des distributeurs automatiquesde matériel sécurité et radioprotection(« Radiabox ») facilitent désormais lequotidien des intervenants travaillanten zone contrôlée, permettant d’éviterl’attente au magasin outillage et demettre à disposition le matériel 24 h/ 24tout au long de l’année. La QVST c’estaussi la convivialité et des activités orga-nisées autour de la vie professionnelle :« journée de site », sorties de service,soutien d’une équipe de coureurs com-posée de salariés de la centrale, …

La centrale s’est également engagéedepuis 2010 dans une démarche deprévention des risques psycho-sociaux.En 2012, une cartographie complètede ces risques pour chaque métier aété réalisée afin de donner lieu à desactions de prévention ciblées.

Prévenir les addictionsLe groupe de travail Arc-en-ciel, constitué de salariés volontaires, d’un représen-tant des prestataires, des médecins du travail mais aussi d’un psychologue exté-rieur spécialisé, a pour objectif de prévenir des addictions de toutes natures(alcool, drogues et tabac) par l’écoute et par des actions de sensibilisation.

Après les vestiaires de la tranche 1 qui ont bénéficié d’une rénovation complètefin 2013, ce sont les vestiaires de la tranche 3 qui ont été modernisés. Rénovationdes peintures, sanitaires, éclairage et mise en place de casiers à système de ver-rouillage par badge : un lifting complet pour simplifier le quotidien et améliorerl’environnement de travail. La conception a pris en compte un partage d’expé-riences avec les meilleures pratiques des autres centrales nucléaires du parc EDF.

Des vestiaires rénovés pour améliorer l’accueildes intervenants


La responsabilité économique et sociétale

La responsabilitééconomique et sociétale

EDF entretient un partenariat fort avec les entreprises externes spécialisées, acteursincontournables de la maintenance des installations durant les arrêts de tranche.Un important programme de maintenance est réalisé chaque année sur le site. En2014, la centrale a investi 68 millions d’euros dans des programmes de maintenancedont les deux tiers sont confiés à des entreprises locales et régionales.. Avec sespartenaires, la centrale prépare d’ores et déjà les importants investissements àvenir sur les installations dans les dix prochaines années avec notamment la visitedécennale de la tranche 1 en 2016.

Partenaire responsable



Maintenir les installationset investir pour l’avenir

68 millions d’eurosde travaux de maintenance en 2014dont plus des deux tiers confiés auxentreprises locales et régionales.

76 jours ont été nécessaires pour effectuer lestravaux de la tranche 2 durant l’arrêtpour visite partielle.

2014 : la maîtrise des arrêts pour assurer lasûreté et la disponibilité. Principal arrêt de l’année 2014, la visite partielle de l’unité de production n°2 d’avrilà juin 2014 a permis de réaliser des contrôles approfondis et réglementaires surl’installation. Réussite collective, humaine et technologique, cet arrêt a été denseen activité, notamment sur la partie secondaire des installations avec des opérationstelles que le retubage de deux poumons du condenseur ou le remplacement d’unréchauffeur. Un nombre important de modifications sur l’installation a égalementété réalisé pour améliorer encore le niveau de sûreté.En fin de période estivale, l’arrêt pour simple rechargement de l’unité de productionn°4 a intégré les demandes de l’ASN dans le planning des chantiers en plus del’habituel rechargement d’un tiers du combustible. Ces deux arrêts de l’année 2014ont également permis au site d’intégrer une démarche d’amélioration continuesur les chantiers afin d’optimiser la maîtrise des arrêts via une meilleure gestion desactivités.

La maintenance des installations est une priorité pour Cattenom : elle est essentielle à l’entretien régulier de l’outil deproduction, à l’amélioration continue de l’installation et à une production d’électricité en toute sûreté. La majeure partie dela maintenance est réalisée durant les arrêts des unités de production lors desquels un tiers du combustible du réacteur estremplacé. Chacune des quatre unités de production de la centrale de Cattenom fait l’objet d’un arrêt environ tous les 18 mois.Il existe trois types d’arrêts programmés sur les centrales nucléaires, qui permettent, outre le remplacement d’un tiers ducombustible contenu dans le cœur du réacteur, d’effectuer la majeure partie de la maintenance. Une maintenance légère estréalisée lors d’un arrêt pour simple rechargement, tandis qu’une visite partielle permet d’effectuer une maintenance lourde ;enfin, une visite décennale, « check-up » complet de l’installation, permet de réaliser une maintenance lourde associée à descontrôles approfondis en vue d’obtenir l’autorisation de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) d’exploiter l’unité pour les dixprochaines années.

Investirpour développerle patrimoineimmobilierAprès les importantes réalisationsdu début des années 2010 (dontla construction d’un nouveau bâti-ment administratif BBC et HQE), ungrand projet de rénovation desinstallations tertiaires du site (dit« Partner ») a été lancé en 2011. Ilse déroulera jusque 2020 et repré-sente au total un montant d’envi-ron 55 millions d’euros. En 2014,plusieurs projets ont vu le jourcomme la rénovation du parkingsupérieur et le lancement des tra-vaux de construction d’un nouveaubâtiment de bureaux de six étages.D’autres chantiers d’ampleur sontprévus dans les années à venir telsque la construction d’un bâtiment de formation ou l’aménagement d’une basepermettant d’accueillir environ 400 logements.

Près de 50millions d’eurosinvestis sur les 5 dernières années pourobtenir un état exemplaire des installa-tions.

41 millions d’eurosprévus d’ici 2020 dans le cadre d’unprojet de rénovation des bâtimentstertiaires.



Les installations de Cattenom arrivent bientôt à trente ans d’exploitation. Tous lesdix ans, elles ont passé avec succès les tests de sûreté réalisés. La prochaine visite dé-cennale aura lieu en 2016 avec l’unité de production n°1. Le patrimoine industrielest en bon état et encore jeune à l’échelle de la durée de vie des installations dansl’industrie lourde qui se compte en plusieurs dizaines d’années. EDF entend assurerune durée de fonctionnement de ses centrales au-delà de 40 ans, en cohérence avecla tendance observée dans le monde pour des centrales analogues. Dans ce cadre, etpour intégrer les améliorations suite au retour d’expérience de l’accident de Fukus-hima, des investissements matériels majeurs vont être réalisés sur le site dans les 10prochaines années. Ce programme de travaux va solliciter de façon importante lesentreprises partenaires du site, avec lesquelles un travail de préparation a d’ores etdéjà été engagé. L’aspect logistique est également pris en compte, puisque l’onanticipe l’accueil d’un nombre croissant d’intervenants lors des périodes de picsd’activité.

Maintenir un étatexemplaire desinstallationsLes travaux réalisés dans le cadre duprojet de rénovation du site lancéen 2008, dit « OEEI » (Obtenir unEtat Exemplaire des Installations),ont représenté un investissementde 48 millions d’euros sur 5 ans(peinture, sol, signalétique, éclai-rage…). L’ensemble du site a doncretrouvé une nouvelle jeunesse, leprojet est passé en 2013 en modepérenne et a été baptisé « MEEI »(Maintenir un Etat Exemplaire desInstallations).

Des investissements importants pour préparer l’avenir

La centralede Cattenom :un acteur économiquede premier plandans la région.Depuis sa construction, survenue dansun contexte de crise (sidérurgie, mines)et de reconversion de la Lorraine,la centrale de Cattenom contribueactivement au développement du tissuéconomique local et régional. Investis-seur, donneur d’ordre et employeurde premier plan, le site génère desretombées fortes en termes d’emploi,d’infrastructures, de fiscalité locale etde développement des entreprises.

Une centained’entreprises locales et régionales solli-citées pour des marchés à hauteur de

68 millions d’euros en2014 (maintenance, tertiaire…).

5000 emploisgénérés par la centrale de Cattenom(directs, indirects et induits).

103 millions d’eurosd’impôts et taxes versés en 2014.

Un des premiers employeurs industrielsde LorraineA proximité de la centrale de Cattenom vivent près de 1400 salariés EDF et 500salariés prestataires et leurs familles. Ils sont rejoints par 1000 à 3000 prestatairessupplémentaires lors des arrêts d’unités pour maintenance. Tous ces salariésparticipent au développement de l’économie de l’arrondissement de Thionville :commerces, artisans, hôtellerie….

Une contribution importanteà l’économie du bassin d’emploiL’activité de la centrale contribue au développement, sur le territoire local, d’untissu d’entreprises spécialisées dans la maintenance. La centrale confie les deux tiersdes travaux de maintenance aux entreprises régionales, la plupart mosellanes (Mo-selle Est ou zones industrielles du bassin thionvillois et de la Vallée de la Fensch).Une cinquantaine d’entreprises sous-traitantes est implantée sur le site de la centralede Cattenom (dans le Bâtiment Inter-Entreprises) ou sur la zone d’activité de Catte-nom – Husange.

Une contribution majeureau « Salon à l’Envers » de ThionvilleMembre du Conseil d’Administration de l’association « Entreprendre en LorraineNord » (ELN), le CNPE de Cattenom est, chaque automne, un acteur majeur du« Salon à l’Envers » de Thionville qui favorise la mise en relation entre les entrepriseset les « donneurs d’ordre » locaux. Pour sa 19ème édition, le salon a vu sa fréquenta-tion dépasser les 1800 visiteurs soit une augmentation de 20% par rapport à 2013.Avec plus de 180 exposants, c’est un des événements d’affaire incontournable enLorraine.

Contribuer au développement de la Lorraine

Un pôle de dynamisme économiqueLa centrale de Cattenom est engagée dans des actions de long terme destinéesà favoriser la qualification des jeunes ou des publics en reconversion, en lienavec les pouvoirs publics, les organismes économiques et les établissements deformation. La centrale s’inscrit dans le projet du « Pacte Lorraine » visant à dy-namiser les filières d’excellences et d’avenirs en Lorraine. Les PME/PMI lorrainespeuvent ainsi bénéficier des compétences et de l’expertise d’EDF pour dévelop-per leurs projets industriels, notamment dans les domaines du nucléaire, maisaussi de la rénovation énergétique, des énergies renouvelables, de la solidarité,des services énergétiques…



Un importantcontribuablerégionalLe CNPE de Cattenom a contribué àhauteur de 103 millions d’eurosd’impôts et taxes en 2014, dontprès de la moitié versés directementau niveau local et régional desrecettes fiscales permettant auxcommunes environnantes d’investiret renforcer l’attractivité des terri-toires.

150entreprises nationales et régionales àactivités multiples interviennent sur lacentrale de Cattenom.

500 salariés prestataires permanents.

1000 à 3000salariés prestataires supplémentaireslors des arrêts pour maintenance.

Le GIM’EST,un partenaire de longue dateLe Groupement des Industriels de Maintenance del’Est (G.I.M.Est) regroupe plus de 100 entreprisesqui interviennent à la centrale de Cattenom mais

aussi de Chooz (Ardennes) et Fessenheim (Alsace). Ce partenariat existe depuisplus de 20 ans, initié par l’APIM (Association des Partenaires Industriels de laMoselle) devenue G.I.M.Est en 1997. Sa mission : favoriser une culture communedans les domaines de la sûreté et de la sécurité, de l’environnement, de la for-mation et du renouvellement des compétences.Le groupement emploie quatre salariés dont un ingénieur qui fait le lien entreles salariés prestataires et la centrale de Cattenom : porter les exigences d’EDFauprès des entreprises et en retour, remonter les propositions d’amélioration etsensibiliser EDF aux requêtes des prestataires ou aux problèmes rencontrés surle terrain. Il participe notamment aux visites terrain hebdomadaires ciblées surla sécurité.Tout comme EDF, les entreprises prestataires du G.I.M.Est sont confrontées auxproblématiques de renouvellement des compétences de leur personnel. Unecollaboration sur des actions concrètes a été mise en place avec EDF et un travailen commun avec l’Education Nationale et les organismes de formation a permisl’émergence de formations spécifiques en Moselle (ouverture de bac pro et BTS« Environnement Nucléaire ») afin de disposer d’un personnel hautementqualifié. En vue des forts investissements à venir sur la centrale à partir de 2016,un forum des métiers de l’énergie se déroule chaque année sur Thionville oùplus de 600 personnes viennent rencontrer les entreprises chargées des opéra-tions de maintenance.

Dès l’origine, Cattenom a fait le choix de confier la majeure partiedes interventions en arrêt de tranche à des entreprises spécialisées.Celles-ci sont aujourd’hui des partenaires et des acteurs incontournablesde la maintenance de la centrale.



Poursuivre un partenariat d’excellence

Un choix industrielL’appel à la sous-traitance répondà un double besoin : disposer decompétences pointues ou rareset bénéficier d’une main d’œuvreimportante pour des arrêts saison-niers. La centrale de Cattenomconserve la maîtrise technique etindustrielle des opérations demaintenance, avec une limitationà 3 niveaux de sous-traitance maxi-mum. Les entreprises doivent justi-fier de qualifications particulièrespour travailler dans une centrale etles intervenants doivent suivre uncursus de formations obligatoiresavant de travailler sur le site.

Une Commission inter-Entreprises pour la Sécurité et les Conditionsde Travail (CIESCT) est opérationnelle à Cattenom. Elle rassemble desreprésentants des salariés et des employeurs (EDF et entreprises presta-taires). Ses actions portent sur l’amélioration des conditions de vie etde travail, la prévention des risques, la radioprotection. Elle se réunitrégulièrement et mène des « visites terrain », principalement sur lasécurité et les conditions de travail.

La centrale de Cattenom et les entre-prises prestataires mènent des actionscommunes, notamment en lien avec leG.I.M.Est, pour améliorer la radioprotec-tion des intervenants, stabiliser les em-plois, améliorer la sûreté et la qualitédes interventions. La Charte de Progrèsde 2004 et l’Accord de sous-traitanceresponsable de 2006, signés au niveaunational, prévoient qu’EDF garantit auxintervenants prestataires les mêmesconditions d’intervention, de préventionet de sécurité qu’aux salariés EDF. Cesdispositions sont, depuis début 2013,traduites de façon contractuelle dans uncahier des charges social. Les appelsd’offre de « mieux-disance » sont géné-ralisés pour permettre aux entreprises dese développer et d’investir avec une plus

grande visibilité, EDF allonge les contratsdont la durée moyenne dépasse 5 ans.Avant chaque appel d’offres important,EDF réalise une analyse de risques surl’impact qu’aurait sur le tissu local uneperte de marché par une entreprise.Des actions d’accompagnement sontmises en place pour assurer le maintiendes emplois existants. Au quotidien, lacentrale de Cattenom s’implique pourl’amélioration des conditions de travailet de vie des intervenants prestataires :accueil, service médical, vestiaires,conciergerie ouverte en 2012 (aide àl’hébergement et à la vie quotidienne),nouvelles « bases de vie » construitesen 2013, construction d’un restaurantd’entreprises spécifique en 2014.



Des salariés prestataires impliquésLa centrale de Cattenom s’attache à intégrer les entreprises à la vie industrielledu site. Avant les arrêts pour maintenance, des réunions de présentationréunissent les responsables d’entreprises. Les salariés prestataires sont impliquésétroitement dans les visites communes sur le terrain et des Challenges sécuritésont organisés pour les entreprises afin de valoriser les bonnes pratiques. Lessous-traitants sont également associés à la démarche innovation sur le site àtravers des propositions de bonnes pratiques qui peuvent concourir au challengeinnovation annuel d’EDF.

Une sous-traitance socialement responsable

Une collaborationrenforcéeA l’initiative du sous-préfet deThionville, une instance de concer-tation et de coordination (ICC) surle thème du projet industriel a étécréée fin 2013. Cette entité facilitela collaboration et le partage d’in-formations entre les acteurs du pro-jet industriel et traduit en solutionconcrète des opérations qui vontservir au projet industriel. Quatregroupes de travail ont été instituésautour des thématiques du trans-port et de la circulation, du loge-ment, de la formation, et de lasécurité. Ils ont permis des avancéessur des dossiers variés tels que lestravaux d’accès au pont de Koenigs-maker ou le lancement de l’opéra-tion de construction de centlogements à Manom.

Solidarité :

des salariésmobilisésEn 2014 comme chaque année, leTéléthon a mobilisé les salariés dusite : dons d’heures, ventes d’objets,banques alimentaires, organisationde tournois sportifs avec les salariés,animations ludiques et sportives avecles écoles de proximité, course del’équipe des coureurs de la centralejusqu’à Thionville… Un montant de18 000 euros a été réuni au total parla centrale de Cattenom au profit del’opération. Depuis 2014, la centralede Cattenom soutient et encourage l’association « Pour un enfant » dont des salariés sont membres. Située à Hettange-Grande, l’association œuvre pour aider les enfants en difficultés dans le monde.

Au cœur de la Communauté de Communes de Cattenom etEnvirons, la centrale de Cattenom s’investit directement dansla vie sociale, culturelle et sportive aux côtés des acteurs locauxdont elle partage les valeurs communes : respect de la per-sonne, de l’environnement, solidarité et engagement humain.La centrale contribue au dynamisme de la vie locale dansdes domaines divers et variés. Elle soutient le sport à traversplusieurs partenariats dont le Club de handball féminin de Yutz

(les Louves de Yutz), le Thionville Moselle handball ou le TennisClub de Cattenom avec notamment l’organisation du Tournoiinter-régional des moins de 11 ans, tremplin de futurs cham-pions. La centrale de Cattenom s’implique également dans ledomaine environnemental avec ses partenaires à travers l’en-cadrement des activités (voile et pêche) sur la retenue artifi-cielle du Mirgenbach avec notamment la Fédération de Pêchede Moselle, la Fraternelle Pays des Trois Frontières et Nauticat.

Tennis Club de Cattenom

S’impliquer dans la vie associative

Depuis bientôt 15 ans, la centrale de Cattenom soutient le Tennis Club de Cattenomdont les terrains ont été conçus grâce aux remblais datant de la construction de lacentrale.Chaque année, le tournoi international des mini-ladies voit s’affronter de jeunes es-poirs du tennis mondial durant plusieurs jours. En 2014, le Tennis Club de Cattenoma accueilli le tournoi international de la grande région. Regroupant des joueusesvenues du Luxembourg, de Belgique, d’Allemagne et de France, cet événement aété l’occasion pour le CNPE d’afficher son soutien au club et aux valeurs qu’il véhi-cule : convivialité, partage et respect de l’autre.Partenaire historique de la centrale, l’association s’est vu décerner en 2014 le 1er prixdu jury lors des trophées de l’engagement organisés par la Délégation Régionaled’EDF en Lorraine récompensant l’engagement de salariés dans une association del’entreprise.



Près de 20 partenaires associatifsreprésentant le sport, la culture etl’engagement caritatif.

4 nouveaux partenaires en 2014.

4dossiers de partenariats valorisés lorsdu trophée de l’engagement organisépar la Délégation Régionale d’EDF enLorraine.

Le grand public au cœur des installations !Les 4 et 5 octobre 2014, à l’occasion de la 4ème édition des « Journées de l’IndustrieElectrique EDF », la centrale de Cattenom a reçu plus de 440 personnes pour une vi-site guidée des installations, conduite par des salariés de la centrale. Une opérationexceptionnelle qui a permis la découverte de la salle des machines d’une des quatreunités ainsi que du simulateur, réplique exacte de la salle de commande utiliséepour la formation des opérateurs.

Depuis l’origine, le site s’attacheà informer régulièrement les ri-verains sur son actualité et sesactivités. Il entretient égalementun dialogue constant avec lesmédias, les élus et les pouvoirspublics et répond aux attentesd’information du public par ladiffusion de supports variés. Lecode de l’Environnement, qui aintégré en 2012 la loi de 2006sur la « transparence et la sécu-rité en matière nucléaire », or-ganise le droit d’accès à cetteinformation et formalise l’exis-tence et le rôle de la Commis-sion Locale d’Information (CLI).

Découvrir et visiterLe Centre d’Information du Public(CIP) de Cattenom, rénové en 2010a accueilli plus de 7000 visiteurs en2014, établissant ainsi un nouveaurecord de fréquentation depuis lamise en place de vigipirate en 2001.

Ouvert tous les mercredis (et surrendez-vous le reste de la semaine),il propose au public une expositionludique et pédagogique sur lesenjeux énergétiques, l’électricité,le nucléaire et la centrale de Catte-nom.Des conférences, visites et anima-tions spécifiques sont proposées aumonde scolaire et étudiant. Pour legrand public, des animations thé-matiques (santé, sécurité, énergies)sont proposées un mercredi parmois en plus d’animations ponc-tuelles destinées aux familles,comme lors de la Fête de la Science.



Informer les riverains avec transparence et réactivLa transparence sur ses activités est une volonté permanente de la centrale

Internet pour la transparenceet la réactivité

Toute l’actualité de la centrale de Cattenom est disponible sur son site internet(http://cattenom.edf.com). Le public peut y retrouver en permanence les informa-tions sur la vie du site, son activité et les évènements, les résultats de la surveillanceenvironnementale ainsi que l’actualité du Centre d’Information du Public. Lessupports d’information de la centrale y figurent également, comme le rapportannuel sur la sûreté nucléaire, le rapport de développement durable, la newsletter« Eclairage hebdo » ou encore la lettre mensuelle sur l’actualité. Un compte twitter(@EDFCattenom) permet de délivrer une information rapide et synthétique demême qu’un numéro vert (0800 10 09 08).

Des rencontres régulières avec les médias, lesélus locaux et les représentants institutionnels

La centrale de Cattenom entretientdes échanges réguliers avec les ac-teurs locaux et frontaliers afin deles tenir informés de façon réactivesur l’actualité du site et ses projets.Chaque semaine, la newsletter« Eclairage hebdo » complète le dia-logue entretenu avec les élus locaux,les pouvoirs publics, les représentantsdes Etats frontaliers du Luxembourg,de Sarre et de Rhénanie-Palatinat.Auprès des médias, le site répond auxdemandes d’information et organise

une conférence de presse annuelle, des visites et des reportages sur le site.Les élus locaux, les dirigeants et représentants du milieu socio-économique local etdu domaine médical, les autorités et pouvoirs publics sont également régulièrementinvités à visiter le site et échanger avec des membres de la Direction.

Contribuer aux actions d’informationde la Commission Locale d’InformationLa Commission Locale d’Information (CLI) est une instance indépendante qui a pourobjectif d’informer les riverains sur l’actualité du site et de favoriser les débats. LaCLI de Cattenom compte une cinquantaine de membres nommés par le Présidentdu Conseil Général de Moselle : élus, représentants des pouvoirs publics et de l’Au-torité de Sûreté Nucléaire, membres d’associations et de syndicats, représentantsfrontaliers luxembourgeois et allemands (Länder de Sarre et de Rhénanie-Palatinat)depuis 2012 et, depuis 2013, représentants de la Wallonie (Belgique). En 2014, laCLI a tenu deux réunions au cours desquelles la centrale de Cattenom est intervenuepour présenter les sujets d’actualité et les résultats du site. La centrale fournit éga-lement des éléments pour la « Lettre de la CLI », support d’information distribuédans les communes situées autour de la centrale.



itéde Cattenom.

Un effort vers le public germanophoneEn plus du Centre d’Information bilingue et de conférences et parcours de visitespossibles en allemand (sur rendez-vous), la centrale propose une version ger-manophone de son site internet (http://cattenom-de.edf.com). Plusieurs publi-cations traduites en allemand comme le rapport annuel sur la sûreté nucléaireou le rapport de développement durable y sont disponibles.

+ de 7000 visiteursaccueillis en 2014 au Centre d’Informa-tion du Public de Cattenom.

+ de 1400 abonnésau compte twitter @EDFCattenom.

Annexes


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Nous contacter / vous informerCNPE de Cattenom – BP 41

57570 CattenomGPS : 49°24’47’’N – 6°13’22’’E

Courrier électronique :[email protected]

Sur internet :http://cattenom.edf.com

http://cattenom-de.edf.com

Compte twitter officiel :@EDFCattenom

Date post:	19-Jun-2020
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RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2014 - EDF France · 2_EDF CNPE DE CATTENOM _ RAPPORT DE...

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