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Rapport Final situation de reference filière animales

Date post: 20-Oct-2015
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MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ SECRETARIAT GENERAL ---------- SECRETARIAT PERMANENT DE LA COORDINATION DES POLITIQUES SECTORIELLES AGRICOLES (SP/CPSA) BURKINA-FASO Unité – Progrès - Justice *************************************** SITUATION DE REFERENCE DES PRINCIPALES FILIERES ANIMALES AU BURKINA FASO Version Finale Avril 2013 Centre d’Etude, de Formation et de Conseil en Développement (CEFCOD) 11 BP 645 OUAGADOUGOU CMS 11 TEL : 50 37 60 57/ 70 25 01 31 Email : [email protected] ou [email protected]
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Page 1: Rapport Final situation de reference filière animales

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ SECRETARIAT GENERAL ---------- SECRETARIAT PERMANENT DE LA COORDINATION DES POLITIQUES SECTORIELLES AGRICOLES (SP/CPSA)

BURKINA-FASO Unité – Progrès - Justice

***************************************

SITUATION DE REFERENCE DES PRINCIPALES FILIERES ANIMALES AU

BURKINA FASO  

Version Finale Avril 2013

Centre d’Etude, de Formation et de Conseil

en Développement (CEFCOD) 11 BP 645 OUAGADOUGOU CMS 11

TEL : 50 37 60 57/ 70 25 01 31 Email : [email protected] ou [email protected]

Page 2: Rapport Final situation de reference filière animales

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Table des matières Introduction ……………………………………………………………. 3I. Démarche méthodologique …………………………………………. 4II. Résultats ……………………………………………………………… 52.1 Filière bétail sur pied (bovin, ovin et caprin) …………………….. 52.2. Filière viande (bovine, ovine et caprine) ………………………… 322.3. Filière cuirs et peaux ……………………………………………… 592.4. Filière lait ………………………………………………………….. 762.5. Filière porcine ……………………………………………………… 922.6. Filière aviculture traditionnelle (poules et pintades) ……………. 1152.7. Filière aviculture moderne (œufs et poulets de chair) …………… 139 III. Difficultés/Suggestions ……………………………………………. 1583.1. Difficultés d’ordre générales ……………………………………… 1583.2. Difficultés d’ordre spécifique …………………………………….. 158IV. Conclusion ………………………………………………………….. 156V. Bibliographie ………………………………………………………… 159Annexe 1 : Liste des prestataires de services ………………………… 161Annexe 2 : Liste des principaux fournisseurs d’intrants et de services vétérinaires en 2009 …………………………………………………….. 162

Page 3: Rapport Final situation de reference filière animales

3

Introduction Le développement des filières dans le Département des Ressources Animales vise à relever le défi majeur qu’est la contribution de ce secteur à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, tout en garantissant également la qualité nutritionnelle et sanitaire des consommateurs. La promotion des filières est une option nationale, exprimée dans différents documents de politique et de stratégie tels que la SDR, le PAPISE, le document de la Révolution verte. Ainsi, en 2003, le Ministère des Ressources Animales après l’adoption du PAPISE en 2000 a élaboré des plans d’actions pour le développement des filières (i) porcine, (ii) bétail/viande et petits ruminants, (iii) lait, (iv) aviculture traditionnelle. D’autres plans d’actions tels que les cuirs et peaux, l’aviculture moderne, les élevages non conventionnels sont en projet d’élaboration. L’option filière est également concrétisée à travers la mise en œuvre de nombreux projets : PROFIL, PAFASP, PDYFABAII.

Au regard de la diversité des intervenants et au vue des similitudes des initiatives prises et des actions menées autour de l’environnement des filières, l’intérêt s’est avéré de capitaliser les acquis et de rechercher une synergie d’actions pour plus d’efficacité et d’harmonie dans les interventions. Dans ce cadre, une concertation large entre les acteurs des filières a été initiée par le Secrétariat Permanent de la Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles afin de consolider un processus de concertation entre les acteurs des filières.

Le processus a débuté par une rencontre tenue le 18 avril 2008. L’un des principaux sujets de réflexions qui ressort des conclusions, est l’élaboration d’une situation de référence des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques. L’établissement d’une situation de référence des filières prioritaires trouve de ce fait sa justification sur l’intérêt de constituer au profit des décideurs et des utilisateurs, une base de données essentielles permettant de mieux orienter les efforts déployés en matière de promotion des filières agro-sylvo-pastorales et halieutique et de les rendre plus visibles.

Ce document est un travail d’actualisation de la situation de référence des filières animales prioritaires du MRA (2009). Ce travail de base réalisé dans le domaine des filières animales se réfère à des travaux effectués et à des documents élaborés entre 2003 et 2012. Les sources principales des informations collectées sont la DEP, la DGPA et la DGPSE, PAFASP. Les filières prioritaires concernées sont : (i) la filière bétail (gros ruminants, petits ruminants), (ii) la filière viande (gros ruminants, petits ruminants), (iii) la filière cuirs et peaux, (iv) la filière lait, ² (v) la filière porcine, (vi) la filière aviculture traditionnelle (poule, pintade), (vii) la filière aviculture moderne (œuf, poulet de chair).

Page 4: Rapport Final situation de reference filière animales

4

I. Démarche méthodologique

Sur le plan méthodologique, le processus d’élaboration de la situation de référence des filières a connu plusieurs étapes.

Les étapes d’élaboration de la mission au cours de la première phase seront les suivantes : 1. Cadrage initial avec le SP-CPSA et le groupe de réflexion au niveau central; 2. Présentation et approbation de la méthodologie de l’étude et la méthodologie de collecte

par le Comité de suivi; 3. Exploitation des données existantes auprès notamment du SPCPSA, DEP, INSD, DGPSA,

DGPSE, DGCN, DGPV, DGPA, CONEDD, ONAC, DGRH, DGFROP, CPF, CRA, PADAB, PAFASP, PROFIL, DYFAB, PDA, etc.

4. Entretiens pour complément de données avec les partenaires ministériels et les PTF à Ouagadougou, les opérateurs privés, les membres du CR/CPSA, DGPSP, INERA, CAPES, etc.;

5. Collecte des données au niveau régional auprès des DRAHRH, DRRA, DRECV, DRED, CRA, OP, opérateurs privés, collectivités territoriales, Interprofessions, etc. ;

6. Proposition des résultats du travail du groupe des experts nationaux au Comité de suivi ; 7. Finalisation du rapport sur la situation de référence. 8. Présentation du projet de document au comité de suivi 9. Présenter le projet de rapport final au comité de pilotage et recueillir ses observations 10. Finaliser le document 11. Présenter le document à un atelier national pour validation finale.

Page 5: Rapport Final situation de reference filière animales

5

II. Résultats

2.1 Filière bétail sur pied (bovin, ovin et caprin)

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon : production 1 Zones de

production En 2011, les effectifs des bovins sont de 8566448 têtes, les ovins 8490513 têtes et les caprins 12712705 têtes. Les régions à fort effectif se présentaient ainsi qu’il suit : Bovin : Sahel (21%), Hauts-Bassins (17%) ; Est (11%) ; Boucle du Mouhoun (9%) Ovin : Sahel (14%) ; Centre-nord (11%) ; Centre-ouest (11%) ; Nord (10%) ; Est (10%) Caprin : Sahel (17%) ; Centre-ouest (12%) ; Est (11%) ; Centre-nord (9%) ; Nord (9%)

L’élevage des bovins et des petits ruminants se pratique sur l’ensemble du territoire national avec toute fois des disparités. 92% des élevages sont ruraux (élevage naisseur) contre 8% en milieu urbain

-ENECII1 (2004), - Les statistiques du secteur de l’élevage/DGPSE/ MRA, 2012

Le Sahel constitue la première zone de production concernant les bovins, les ovins et les caprins et les camelins.

2

Nombre de producteurs

Selon l’ENECII, il y a 3 624 366 éleveurs (toute espèce confondue) au Burkina soit 30% de la population.

La production est assurée par les éleveurs traditionnels (7% de la population du pays) et les ménage d’agriculteurs.

- ENEC II (2004), - CAPES (2011).

Les informations disponibles ne permettent pas de déterminer le nombre de producteurs par filière

1 Deuxième Enquête Nationale sur les Effectifs du Cheptel

Page 6: Rapport Final situation de reference filière animales

6

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

2 (suite)

- Le rapport sur l’analyse de la filière bétail-viande évalue à 1 162 749 les ménages qui pratiquent l’élevage avec les proportions suivantes : (i) 35% des ménages élèvent des bovins et (ii) 51% des petits ruminants.

- - ENECII, 2004 - Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA (2007)

-

3 Accessibilité des zones de productions

- Les élevages urbains et périurbains (8% des éleveurs) sont facilement accessibles de part leurs positions géographiques. Par contre, la grande majorité est rurale et est tributaire de la qualité des voies de désenclavement. En hivernage, l’accessibilité des zones de production rurales est très difficile voire impossible dans certaines zones. Par contre en saison sèche les voies sont praticables même si c’est avec difficultés. Le commerce des animaux se fait autour des marchés à bétail qui sont subdivisés en plusieurs catégories : marchés de collecte, marchés de regroupement, marchés terminaux (consommation et exportation)

- -

Page 7: Rapport Final situation de reference filière animales

7

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

4 Modes d’acquisition des terres (accès aux pâturages)

- A ce jour, le Burkina Faso compte près de 26 zones pastorales fonctionnelles et 156 autres zones ou aires de pâtures potentielles et chacune de ces zones a énormément besoin d’appui des services techniques, particulièrement d’élevage, des associations/ONG, des organisations faitières pour se développer et constituer de véritables pôles de développement.

La contrainte majeure au développement du secteur de l’élevage, notamment en ce qui concerne les investissements dans l’amélioration des ressources naturelles, réside dans l’insécurité foncière. Cependant des lois et textes réglementaires2 en la matière existent. Au terme de la loi d’orientation sur le pastoralisme on distingue : 1. Les espaces affectés à la pâture des animaux (espaces pastoraux d’aménagement spécial, espaces du terroir réservés à la pâture, espaces de cultures fourragères). 2. les espaces ouverts à la pâture des animaux (espaces forestiers ouverts à la pâture, terres agricoles laissées en jachère, champs de culture après récolte) C’est à partir de ces deux types d’espaces que la grande majorité des activités pastorales son menées. Avec l’apparition des nouveaux acteurs à travers les agrobusiness-men et aussi l’élevage périurbain, on constate des acquisitions de terrain par achat ou don mais ceci est marginal pour l’instant.

-IEPC, 2005, - DGEAP, 2012

Avec l’adoption de la loi sur le foncier, les conditions d’acquisition et de sécurisation des terres rurales seront plus claires.

2 RAF ; l’Arrêté conjoint portant réglementation du pâturage et de la transhumance du bétail au Burkina Faso; l’Arrêté conjoint portant règlement des différents entre agriculteurs et éleveurs ; la Loi d’orientation sur le pastoralisme

Page 8: Rapport Final situation de reference filière animales

8

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

5 Systèmes de production (avec un accent sur l’accès et le pouvoir de contrôle des ressources)

Il existe deux grands systèmes : -traditionnel (transhumant et sédentaire) - moderne (semi-intensif et intensif)

Le système sédentaire extensif est pratiqué à 75% par les éleveurs de bovin et à 82% par les éleveurs de petits ruminants. Le système sédentaire intensif est marginal et ne concerne que 1,4% des bovins et 2% des petits ruminants. L’accès aux ressources est problématique et le pouvoir de contrôle n’est pas l’apanage des éleveurs. Les nombreux conflits souvent mortels entre les éleveurs et les agriculteurs en sont le témoignage. Le front agricole et les forêts classées et les aires fauniques occupent les meilleurs pâturages.

- ENECII, 2004 - IEPC, 2005

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

6 Niveau d’organisation des producteurs

6211 organisations de producteurs sont répertoriées auprès des structures du MRA. Nombre de membres : - 71 591 Hommes - 34 716 Femmes

Les 6211 organisations de producteurs se déclinent en : 6098 groupements d’éleveurs, 94 unions, 1 fédération (FEB) et 21 associations en 2007 selon la DGEAP. La répartition par filière reste à déterminée.

-Plan d’action bétail-viande, 2006 -IEPC, 2005 -Répertoire des OPE, DGEAP 2008, CAPES

Les principales organisations professionnelles intervenant dans la filière sont : * La Fédération des Eleveurs du Burkina (FEB) les groupements dans 45 provinces ; - UNACEB (Union National des Commerçants Exportateurs de Bétail) ; - UNABOC (Union Nationale des Bouchers et Charcutiers) ; - UNAEBV (Union Nationale des Exportateurs du Bétail et de la Viande) ;

Page 9: Rapport Final situation de reference filière animales

9

(2011). La Fédération Nationale des Organisation Interprofessionnelles du Bétail et de la Viande (FNOIBV).

7 Organisation de la production

- La production est essentiellement individuelle. Avec l’appui de projets et des ONG, on rencontre quelques groupements ou associations qui mettent en commun leurs animaux pour des actions d’embouche.

- -

8 Superficies couvertes des cinq dernières années (effectif)3

Effectif en 2011

Bovins Ovins Caprins 2007 7914160 7543792 112951602008 8072420 7770083 116339922009 8233845 8003164 119829872010 8398499 8243238 123424542011 8566448 8490513 12712705

- -Les statistiques du secteur de l’élevage/DGPSE/ MRA, 2011

- les effectifs du cheptel bétail viande est en progression.

d’ordre Libellé de

l’indicateur Valeurs Année de référence

et source Observations

Quantitative Qualitative 9 Approvisionn

ement en intrants et équipement

Situation des principales infrastructures d’intrant zoo vétérinaires Infrastructures Unités Parc de vaccination 1176Marchés à bétail Aménagé 60Marchés à bétail non aménagé 176Magasin d'aliments à bétail 217

L’approvisionnement en intrants et équipements vétérinaires et zootechniques se fait essentiellement à partir des privés. L’état intervient prioritairement au niveau de la réglementation et de quelques produits vétérinaires (vaccins de campagne obligatoires notamment). Des projets et ONG aussi apportent des appuis divers.

- Statistiques MRA (2011)

- Le privé assure l’essentiel de l’approvisionnement en intrant et équipement d’élevage.

3 Voir tableau en annexe

Page 10: Rapport Final situation de reference filière animales

10

Unités de fabrique d'aliment à bétail 5Etale 11Forages 61Puits 5Pistes à bétail 9

10 Productions moyennes des cinq dernières années4

La production est égale au croit net plus l’exploitation. Le calcul des productions a été effectué en utilisant le croit brut par espèce : (i) Bovin=14%, (ii) Ovin=29%, (iii) Caprin=35%

-adapté de l’IEPC, 2005 -Les statistiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2012

11 Nombre, noms et localisation des fournisseurs d’intrants

- 15 fabricants d’aliments5 - 49 cabinets de soins -31 cliniques vétérinaires privées -12 grossistes répartiteurs en intrants vétérinaires et zootechniques6

Une situation récente des fabricants d’aliments de bétail est en cours d’élaboration par la DGPA/MRA

- Diagnostic de la bétail-viande, 2006 - DGSV/MRA, 2013

Les vétérinaires sont organisés en collectif des Vétérinaires privés et en Ordre des vétérinaires. 60% des vétérinaires sont concentrés autour de Ouaga et Bobo.

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

4 Voir tableau en annexe 5 Voir liste en annexe 6 Voir liste en annexe

Page 11: Rapport Final situation de reference filière animales

11

11 suite

- réseau d’encadrement du MRA composé de 13 DRRA, 45 DPRA et des ZATE/PV

Les fabricants d’aliments sont essentiellement situés dans les régions du Centre, des Hauts-Bassins, du Nord et de la Boucle du Mouhoun. Cependant, on trouve sur pratiquement tout le territoire national des commerçants qui proposent aux producteurs les produits de ces différents fabricants.

12 Choix des variétés (races)

- Principales races bovines : • Zébu peul soudanais • Taurin lobi ou baoulé • Métis Zébu-Taurin

Principales races de petits ruminants (ovins, caprins) : • Sahélienne • Mossi

-IEPC, 2005 -Les statistiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2007

De manière assez marginale, on rencontre également des zébus originaires d’autres pays africains (Azawak du Niger, Gudali du Nigéria, zébus Maure de Mauritanie) ainsi que quelques métis de taurins laitiers importés d’Europe (Montbéliard, Tarentaise, Holstein, Brune des Alpes…). Enfin, le MRA a importé des zébus brésiliens (Gir et Girolando).

13 Rendements moyens des cinq dernières années

Taux de croit annuel : Bovin : 2% Ovin/caprin : 3%

Activité essentiellement traditionnelle

-MAE/DEP/SSA janvier 1990

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

14 Quantités Bovins : 5 326 909 La production est égale au croit -adapté de La période considérée est de

Page 12: Rapport Final situation de reference filière animales

12

produites des cinq dernières années

Ovins : 10 319 653 Caprins : 18 648 207

net plus l’exploitation. Le calcul des productions a été alors effectué en utilisant le croit brut qui se présente comme suit par espèce : (i) Bovin=14%, (ii) Ovin=29%, (iii) Caprin=35%.

l’IEPC, 2005 -Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/ MRA, 2007 - MAE/DEP/SSA, 1990

2003 à 2007

15 Quantification des besoins (tenant compte des catégories socio-économiques et professionnelles)

1) Agro-pasteurs avec point d'attache en zone sahélienne - accessibilité sécurisée aux ressources pastorales et hydriques - services de base, soins, protection - intrants zootechniques, sanitaires - structuration autour des fonctions sociales et économiques

notamment meilleure prise en compte de la problématique pastorale dans les CVD

- reconstitution du cheptel 2) Agropasteurs avec point d'attache en zone soudanienne à transhumance de petite à grande envergure - sécurisation de l'accès aux ressources pastorales et hydriques - intégration agriculture - Elevage (traction) - structuration orientée vers la sécurisation foncière, la

commercialisation et la formation spécifique (traction) 3) Agropasteurs à troupeaux bovins et animaux confiés en zone sub-sahélienne - restauration des espaces et sécurisation accès - protection et soins de santé de base spécifique - approvisionnement en céréales intrants - structuration autour commercialisation et représentation 4) Agro-éleveurs à troupeau et cultures de rente dominantes - application code pastoral et foncier - protection sanitaire et soins de santé de base notamment contre la

trypanosomose - structuration autour représentation dans les CGVT et les CIGVT sur

base plan régional aménagement - structuration autour fonctions économiques 5) Eleveurs péri-urbains - encadrement sanitaire et zootechnique spécialisés - sécurisation accès aux marchés - structuration autour commercialisation - mise en place d'infrastructures de transformation, logement - prévention contre pathologies émergentes

-IEPC (2005) -

Page 13: Rapport Final situation de reference filière animales

13

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

16 Forces et faiblesse de production

Forces/opportunités: − la volonté politique de soutenir le secteur de l'élevage considéré comme un des piliers de l'économie nationale ; − la présence d'un cheptel numériquement important et diversifié ; − la bonne rentabilité financière des différents systèmes d'élevage ; − la faible productivité du cheptel, d’où l’existence d’importantes marges de progression ; − l’existence d’un savoir-faire traditionnel en matière d’élevage, surtout des ruminants ; − l’émergence de nouveaux acteurs à même de moderniser le secteur et d’accroître significativement la productivité ; − de bonnes perspectives de croissance de la demande en produits animaux tant sur le marché national que sur les marchés régionaux (bassins ivoirien et nigérian).

- PAPISE actualisé à l’horizon 2015

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

16 Faiblesses :

Page 14: Rapport Final situation de reference filière animales

14

suite - L’insécurité foncière pastorale - Le déficit du bilan fourrager et nutritionnel de saison sèche - Les difficultés d’accès aux SPAI -Les difficultés d’abreuvement du bétail - L’inadaptation des dispositifs de prévention et de gestion des crises climatiques -La précarité de la situation zoo-sanitaire - Une faible valorisation du potentiel génétique des races locales

17 Cadre institutionnel et technique de développement de la filière

Le cadre institutionnel est articulé autour des structures d’appui-conseil, de prestation de services, des cadres de concertations, des organisations professionnelles : MRA, MCPEA7, Recherche, ONG et Projets, institutions financières, fournisseurs d’intrants, FEB, groupements et associations de producteurs, CRA8, CVD9, etc.

- PAPISE actualisé à l’horizon 2015

-

7 Ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat 8 Chambres Régionales d’Agriculture 9 Comité Villageois de Développement

Page 15: Rapport Final situation de reference filière animales

15

d’ordre Libellé de

l’indicateur Valeurs Année de

référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon : transformation 1 Localisation des

unités de transformations

- Les abattoirs frigorifiques sont situés à Ouaga, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et Dédougou. On rencontre les abattoirs séchoirs dans les villes moyennes, enfin les aires d’abattage et les « tueries » sont localisées dans les villages.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

Outre ces types d’unités de transformation on rencontre aussi des abattoirs de brousse ou « tueries »

2 Catégories des unités de transformation

Situation des unités de transformation en 2011 Infrastructures UnitésAbattoir frigorifiques 04Aires d'abattage 308Abattoirs 33

- -Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 ; -Statistique MRA, (2012)

-

3 Nature de la transformation (industrielle, semi industrielle, artisanale)

- Industrielle à l’abattoir d’Ouaga, Semi-industrielle dans les abattoirs de Bobo, d’Ouahigouya et Dédougou, artisanale dans les autres infrastructures de transformation

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

4

Nature des produits transformés

- Le principal produit de transformation est la viande fraiche. On rencontre d’autres produits tels que la viande grillée en morceaux, les brochettes, les steaks et les rôtis (restaurants), la viande séchée (Kilchi), la charcuterie (mais dans une moindre proportion).

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

Page 16: Rapport Final situation de reference filière animales

16

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

5 Caractérisation des besoins

- Les demandes en produits carnés sont dominées par celles en viande fraîche. Cela résulterait des habitudes culturelles et culinaires locales et du faible pouvoir d’achat des consommateurs.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

6 Nombre de transformateurs

Au niveau de l’AFO10 on a enregistré au cours de l’année 2005 : (i) 232 bouchers de bovins ; (ii) 118 bouchers de petits ruminants. Le rapport sur l’analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA 2007 estime à l’échelle du pays les transformateurs à : (i) Bovin : 2084, (ii) Ovin : 3139, (iii) Caprin : 6642.

Au niveau de tous les abattoirs frigorifiques, tous les professionnels évoluent en tant que "bouchers agrées" par l’abattoir, sur la base d’un dossier de candidature préalablement soumis et approuvé par les autorités compétentes. Ainsi, que l’on abatte 1 seul ou 50 bovins, 2 caprins ou 500 ovins chaque jour, le statut est identique vis à vis de l’abattoir. Néanmoins, en fonction du tonnage abattu on distingue : les chevillards, les apprentis-bouchers, les bouchers détaillants, les bouchers abattants-détaillants

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 - Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA, 2007

10 Abattoir Frigorifique de Ouagadougou

Page 17: Rapport Final situation de reference filière animales

17

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

7 Niveau d’organisation des transformateurs

- Les transformateurs sont organisés en associations, en syndicats et en union (UNABOC)11

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

8 Niveau de maîtrise de technologiques

- Il y a très peu de transformation alimentaire proprement dite au-delà de la viande fraîche issue des abattoirs. Cela résulterait d’une part, de la maîtrise insuffisante des techniques par les professionnels, mais aussi d’autre part, des habitudes culturelles et culinaires locales et du faible pouvoir d’achat des consommateurs.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

9 Quantités de produits transformés au cours des cinq dernières années

La production de viande en kg ces cinq dernières années sont : - 2007 :35 205,0 - 2008 :39 089, 4 - 2009 :39 719,4 - 2010 :41 264,4 - 2011 :41 913,4 Cette production est assurée par les bovins (61%), les caprins (19%), les ovins (7%).

Le poids carcasse des 3 principales espèces sont (i) bovin (113 kg), (ii) ovin (9 kg), (iii) caprin (8 kg. Le calcul de la production a été fait en considérant l’exploitation totale moins les exportations. Ces performances sont en dessous des possibilités d’amélioration qui sont de 150 kg pour les bovins, 15 kg pour les ovins et 12 kg pour les caprins.

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2012 -Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 - MAE/DEP/SSA, 90 - CAPES (2011).

De cette production, il faudrait déduire 13% qui représentent la quantité d’autres viandes produites (camelins, asins, équins, porcins)

11 Union Nationale des Bouchers et Charcutiers

Page 18: Rapport Final situation de reference filière animales

18

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

10 Nombre, noms et localisation des prestataires de service

- Les principaux prestataires de services sont : • les unités de transformation • les services du MRA

(DGSVE, DPRA) pour l’inspection des produits et la délivrance de documents

• les services de la Douane

- -

11 Performances Données non disponibles 12 Forces et

faiblesses • Forces : -Existence d’organisations professionnelles faîtières (UNAEBV12, UNABOC) et de base (syndicat et association) -Émergence de nouveaux promoteurs privés susceptibles d’impulser un nouveau dynamisme à la filière. -Existence d’un cadre national de concertation sur les ressources animales (CNCRA) comme porte-voix de la filière; -Existence du FODEL; - saisonnalité de la production -Dynamisme des bassins commerciaux nigérian et ivoirien. - Existence d’infrastructures et d’équipement de transformation

- Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

12 ’Union Nationale des Exportateurs du Bétail et de la Viande

Page 19: Rapport Final situation de reference filière animales

19

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

12 suite

- Faiblesses : -Illettrisme dominant au sein des acteurs; -Insuffisance de formation professionnelle (hygiène, technologie de la viande, marketing et recherche de marchés, gestion financière de l’entreprise, négociation et outils de commerce international, exploitation des informations économiques du marché); -Insuffisance de spécialistes en technologie de la viande et des produits carnés (MRA, opérateurs privé); -Pléthore d’acteurs non clairement catégorisés dans le secteur de la transformation de la viande -non respect de la structuration : chevillards, bouchers, aide-boucher, apprentis, …); -Faiblesse de la demande intérieure liée au pouvoir d’achat des consommateurs. -Déficit d’informations pertinentes sur le nombre et la qualité des infrastructures de transformation et de vente de viande à travers le pays; -Insuffisance quantitative des infrastructures de transformation (abattoirs secondaires, aires d’abattage,) et de vente (boucheries, étals aménagés); -Vétusté des infrastructures et des équipements de l’AFB; -Position inadéquate de l’abattoir de Bobo-Dioulasso; -Sous exploitation de l’AFO; -Non valorisation des sous-produits d’abattoirs (sang, excrétas, cornes); -Insuffisance d’outils et de matériels de transformation de bonne qualité. -Absence de statut pour l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso;

- -

Page 20: Rapport Final situation de reference filière animales

20

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

- -Faible engagement des autorités politiques des pays importateurs à accorder la préférence aux produits animaux de la sous région; -Méconnaissance des textes par les acteurs; -Concurrence des viandes intra UEMOA avec les viandes extra africaines sur certains marchés côtiers; -Instabilité monétaire (cedi et naira notamment); -Faiblesse organisationnelle des syndicats de bouchers (organisations mal structurées et manquant de motivation intrinsèque); -Faiblesse de la surface financière des bouchers.

- -

13 Système de gestion

- Excepté les charcuteries-boucheries modernes et les structures de transformations modernes (abattoirs frigorifiques) qui disposent de comptabilité normalisée, la gestion au niveau des autres acteurs du maillon (bouchers) est faite de façon informelle sans système comptable.

- -

14 Rentabilité Distribution de la valeur ajoutée annuelles selon les espèces par agent Acteurs Marges Bovins Eleveur 5,3Collecteur 8,6Chevillard 30,5Détaillant 12,7Transformateur 45,5Exportateurs 32,6Ovins Eleveur 7,9

- -IEPC (2005), CAPES (2011)

- Il apparaît que les marges liées à la production sont les plus faible. Chez les bovins cette marge est de 5,3%, chez les ovins (7,9%), et les caprins (8,8%).

Page 21: Rapport Final situation de reference filière animales

21

Collecteur 18,9Chevillard 24,8Détaillant 32,8Transformateur 41,4Exportateurs 33,3Caprins Eleveur 8,8Collecteur 14Chevillard 36,6Détaillant 13,1Transformateur 41,4Exportateurs 39,7

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon commercialisation 1 Caractérisation

de la demande intérieure et extérieure

Au Burkina Faso le coût moyen/unité de bétail est variable, de même que les taux d’exploitations.

Espèces

FCFA/unité

Exploitation (%)

Zébus 175 675,8 13,5Taurins 143 154,2 12,0Ovins 33 458,1 26,0Caprins 23 114,8 35,0

Les demandes intérieures en produits carnés sont dominées par celles en viande fraîche. Il y a aussi les transferts entre élevages (embouche, traction, ré-élevage). Cela résulterait des habitudes culturelles et culinaires locales et du faible pouvoir d’achat des consommateurs. Par contre la demande extérieure se caractérise essentiellement par la demande en animaux

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2012 -Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

Page 22: Rapport Final situation de reference filière animales

22

vivants

2 Nombre de commerçants grossistes

Le rapport sur l’analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso estime à l’échelle du pays le nombre des exportateur à : (i) Bovins : 506, (ii) Ovins : 158, (iii) Caprins : 81.

La profession évolue dans le système informel est les structures regroupant ces professionnels ne disposent pas toujours de registres de membres à jour avec une catégorisation de ceux-ci en fonction de leurs chiffres d’affaires.

-Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA, 2007

3 Origine des commerçants

- La majorité des commerçants sont d’origine Burkinabè mais des Maliens et des Nigériens sont aussi signalés dans les marchés frontaliers.

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2007

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

4 Niveau d’organisation des commerçants

Les commerçants sont organisés en : • Unions nationales (UNAEB13 ; UNACEB14 ; UNAEBV15) • Unions régionales • Associations

- Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 -IEPC, 2005

Les différents acteurs rencontrés dans ce maillon sont schématiquement : • Les collecteurs au niveau

des fermes qui contrôlent l’essentiel du ramassage pour

13 Union nationale des exportateurs de bétail 14 Union nationale des commerçants exportateurs de bétail 15 Union nationale des exportateurs de bétail et viande

Page 23: Rapport Final situation de reference filière animales

23

approvisionner les marchés de collectes ; • Les commerçants qui conduisent les animaux sur les marchés terminaux et approvisionnent les bouchers et chevillards ; • Les commerçants

exportateurs achetant, soit sur les marchés de regroupement ou terminaux, soit ayant leurs propres collecteurs sur les marchés de collecte. Ces commerçants, dans leur majorité, accompagnent les animaux jusque sur les marchés étrangers et contrôlent eux-mêmes la commercialisation d’aval ; • Les bouchers chevillards; bouchers découpeurs et détaillants pour la viande consommée localement

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

5 Existence de transporteurs spécialisés

- Actuellement, les moyens les plus utilisés à travers le pays pour convoyer aussi bien les bovins que les petits ruminants d’un marché à l’autre sont i) la conduite à pied, ii) le camion (remorque

- Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

Les camions remorques et semi-remorques utilisés pour le transport des marchandises servent également au transport du bétail. Au niveau du train, des wagons sont aménagés au besoin pour le transport des

Page 24: Rapport Final situation de reference filière animales

24

ou semi-remorque) et iii) le train.

animaux.

6 Pays d’exportation

- Cinq pays sont majoritairement concernés par les exportations

Principales destinations pour les bovins, ovins et caprins respectivement en % entre parenthèse : Nigéria (23, 1 et 1%) ; Ghana (41%, 49% et 83%); Bénin (19%, 9% et 7%); Togo (4%, 3% et 2%); Côte d’Ivoire (41%, 35% et 2%)

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2011

Le Nigéria, le Ghana et le Bénin ont concentré en 2011, 79% des exportations de bovins.75, 31% des caprins ont été exportés au Ghana. 81,11% des ovins ont été exportés au Ghana (40,85%) et en Côte d’Ivoire (40,26%).

7 Nature des produits exportés

Quantités de viande exportée en tonne : - 42,34 T en 2009 - 50,35 T en 2010 - 81,275T en 2011

Les produits exportés sont les animaux sur pied (ovins, bovins et caprins), la viande, les cuirs et les peaux.

-DGPSE/MRA, 2013

L’exportation de la viande est assez marginale, l’essentiel des exportations étant du bétail sur pied.

8 Quantités commercialisée localement

Bovin = 3 413 116 ; Ovin= 7 971 701, Caprin= 15 746 907. A cela s’ajoute les importations dont le volume est variable en fonction des ans. Importation en nombre de têtes par an.

Bovins Caprins Ovins

2007 2285 172 2545

2008 70 31 147

2009 873 0 141

2010 188 0 135

2011 158 0 200Ces importations sont effectuées à partir essentiellement du Ghana, du Mali, du Niger et du Nigeria pour les bovins. Pour les

La quantité localement commercialisée correspond à la quantité totale exploitée moins les exportations contrôlées. Cependant, il semblerait qu’une partie de cette quantité est exportée en dehors des circuits officiels.

-Adapté de l’IEPC, 2005 -Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2012

-

Page 25: Rapport Final situation de reference filière animales

25

caprins les animaux viennent du Niger. Pour les ovins ils viennent du Mali et du Niger.

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

9 Quantités exportées des cinq dernières années

Le taux d’exportation des bovins ces cinq dernières années varie de 29 à 33% et les petits ruminants de 11 à 17% Exportation par tête des bovins et petits ruminants Années Bovin Petits ruminant

2008 360 000 800 000 2009 321 369 1 107 607 2010 328 387 1 178 338 2011 367 524 1 304 378 2012 385 900 1 369 597

Il s’agit là des exportations contrôlées par les services du MRA. Une partie de la quantité commercialisée localement serait aussi exportée.

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2012

-

10 Niveau d’autoconsommation

Les taux moyens d’autoconsommation des petits ruminants selon le rapport de Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006: • Ovins : 13% • Caprins : 22% Quant à l’ENECII, elle a estimé les proportions des prélèvements 16 par espèce et

L’autoconsommation en viande varie en fonction du nombre d’animaux possédé par le ménage, mais elle est généralement faible. L’autoconsommation de gros bétail est particulièrement faible, généralement négligeable. En effet, les bovins ne sont abattus qu’exceptionnellement, par

‐ IEPC, 2005 ‐ ENECII,

2004

‐ Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

Selon l’ENECII, les bœufs de trait et les ovins sont plus prélevés dans les Hauts-Bassins (respectivement 47,4% et 17,5%); les caprins (20,9%) dans le Centre-Ouest et les bovins dans le sahel (34,3%).

16 Les prélèvements concernent les consommations propres, les dons, les sacrifices etc.

Page 26: Rapport Final situation de reference filière animales

26

par région en prenant en compte les consommations propres, les dons, les sacrifices (Cf. annexe)

certaines familles, à l’occasion de cérémonies particulières notamment de mariages. Les ovins sont consommés plus régulièrement, en particulier au moment de la fête de la Tabaski. L’essentiel de l’autoconsommation en bétail des ménages provient de l’élevage caprin, dont une partie des produits sert à l’accueil des hôtes, à l’accomplissement de sacrifices rituels, etc.

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

11 Existence de normes et de labels

- 14 normes de qualité sont en cours d’élaboration au niveau national dans le domaine de la viande

- -

12 Nature des manifestations promotionnelles organisées

Foires et journées promotionnelles

Des foires et journées promotionnelles sont organisées chaque année à travers le pays essentiellement par les organisations des professionnels de la filière accompagnées par le MRA, des ONG et des Projets.

- -

14 Quantification des besoins par rapport au marché national, international

Demandes en viande à l’horizon 2016 (en tonne)17 • nationales: 392 000 t • Bassin ivoirien18 :

La demande en viande bovine, ovine et caprine à l’horizon 2016 est de : • 245 000 t : niveau national • 633 619 t : Bassin Ivoirien

‐ IEPC, 2005 -

17 Demande en viande bovine, ovine, caprine, porcine, volaille et autres viandes

Page 27: Rapport Final situation de reference filière animales

27

(zones UEMOA, CEDEAO, Europe, etc.)

1 356 939 t • Bassin Nigérian19 : 3 591 179 t

• 1 899 181 t : Bassin Nigérian

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

15 Normes de qualités en fonction des zones de commercialisation

L’exportation au sein des pays de l’UEMOA s’organise autour de la Politique Agricole Commune (PAU) et bientôt autour du Programme de gestion durable des ressources pastorales et contrôle de la transhumance en Afrique de l’Ouest de la CEDEAO où l’une des actions proposées est l’harmonisation des dispositions règlementaires et de développement des services sanitaires. Pour exporter sur le marché international, il y a des exigences en matière de prévention et de contrôle zoo-sanitaire et bio-sécuritaire dont les références connues sont contenues dans des textes déjà entrés en vigueur tels que le CODEX alimentarius, les prescriptions de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), les indications de l’accord Obstacles Techniques au Commerce (OTC) de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et l’Accord sur l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l’OMC.

PAPISE version actualisée, 2008

-

16 Flux (de biens, de services, financiers)

-IEPC, 2005 -

18 Le bassin commercial «ivoirien» est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo et caractérisé par l’attraction du marché ivoirien (et, dans une moindre mesure, des marchés ghanéens et togolais) 19 Le bassin commercial «nigérian» est constitué par les marchés du Nigeria, du Tchad, de la République Centrafricaine, du Cameroun et du Niger et caractérisé par l’attraction du marché nigérians (et, dans une moindre mesure, camerounais

Page 28: Rapport Final situation de reference filière animales

28

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

17 Etude de rentabilité économique

Les filières de commercialisation des produits animaux sont extrêmement efficaces en termes de satisfaction des marchés. Sous la pression du pouvoir d’achat, les prix des produits animaux ont pourtant, sur le long terme, subit une érosion constante20. Mais l’évolution rapide des exportations et des systèmes de production fut possible grâce au dynamisme des filières traditionnelles pour répondre à la demande croissante des pays côtiers. On relève par ailleurs la remarquable capacité de ces filières à s’adapter aux variations des conditions des marchés. Il suffit pour cela de considérer la réorientation des flux d’exports vers le Nigeria (bovins) et le Ghana (caprins) en réponse, d’une part, aux difficultés rencontrées en Côte d’Ivoire à partir de 1999 et, d’autre part, à l’existence de marges supérieures. L’utilisation croissante vers Abidjan du train au détriment de la route pour faire face à l’explosion des prélèvements illicites sur les routes ivoiriennes après septembre 1999 en est un autre exemple.

-IEPC, 2005 -

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

- Mais c’est en termes de coûts et de prix rendus aux consommateurs que cette efficacité est particulièrement remarquable. En effet, pour les viandes, entre la ferme et l’assiette (ou le boucher dans les filières d’exportation), les prix sont multipliés par environ 1,2 à 1,9 suivant les filières, contre des facteurs de l’ordre de 5 à 8 en Europe par exemple.

- -

20 En termes réels et au niveau mondial, de 23 à 35% pour la viande entre le début des années 1980 et les années 90 selon l’IFPRI, «Livestock to 2020, the next food revolution». A Abidjan, principal marché des produits animaux burkinabés, le prix moyen de la carcasse bovine était en 1981 de 1200 Fcfa/Kg strictement comparable en francs courants à celui de début 2001, 20 ans après malgré l’inflation et la dévaluation.

Page 29: Rapport Final situation de reference filière animales

29

Cela n’a pu se faire qu’en comprimant les coûts, dont la rémunération des acteurs, et les marges.

Maillon consommation - - - - - - - - - -

Les principales contraintes de la filière bétail La filière bétail au Burkina Faso, en dépit des efforts de l’Etat et des organisations professionnelles et régionales connaît des difficultés et/ou contraintes qui handicapent son développement. En effet, ces difficultés et contraintes couvrent les différents maillons de la chaîne, allant ainsi de la production à la distribution en passant par la transformation. La plupart des études s’accordent sur les principales difficultés et contraintes suivantes qui, de ce fait, doivent faire l’objet d’une attention particulière IEPC (2005), Diagnostic filière bétail-viande (2006), (CAPES (2011), etc. La principales contraintes de la chaîne de valeur bétail relevées par ces travaux sont :

Au niveau de la production

Faible productivité des races locales ; pénurie alimentaire en saison sèche (foin et eaux) ; difficultés d’accès aux intrants, zootechniques et vétérinaire, en raison de leur prix élevé et de la faiblesse des réseaux de distribution ; faiblesse de l’encadrement technique ; insécurité (multiplication des cas de vol), pratique répandue du système pastoral extensif (très faible productivité) ; compétitivité limitée de la viande burkinabè, en raison entre autre du coût très élevé et de la faiblesse de la chaîne du froid ; faible utilisation d’intrants (concentré, vaccination) ; manque de connaissance des techniques d’embouche ; insuffisance de parcs de vaccination d’élevage, d’embouche périurbaine, d’entrepôts (pour le fourrage et les autres intrants d’embouche

industrielle) ; niveau de facturation insuffisant pour atteindre l’équilibre budgétaire.

Au niveau de la transformation

absence de diversification des produits de la transformation ; insuffisance et insalubrité des abattoirs ; manque de contrôle des normes sanitaires ;

Page 30: Rapport Final situation de reference filière animales

30

insuffisance des compétences techniques (personnel des abattoirs, bouchés et autres professionnels) ; caractère traditionnel de la transformation en viande.

Au niveau de la commercialisation

élevé et condition inappropriées ; existence de distorsions sur les marchés ; multiplicité des intermédiaires ; entraves au commerce du bétail et la viande qui sont nombreuses, les réseaux sont complexes et les politiques nationales ne convergent

pas toujours. Au niveau de l’exportation

manque d’entrepôts et transport frigorifiques ; faiblesse de la commercialisation ; multiplicité des taxes dans les différents pays ; coût de transport réfrigéré de la viande, lequel est de loin plus cher que le coût du transport des bétails sur pied ; forte valorisation du 5ème quartier dans les pays côtiers qui pénalise l’exportation de la viande au profit du commerce sur pied ; non maîtrise des techniques de traçabilité et difficultés liées au respect des normes d’exportation ; faible niveau de compétence des exportateurs ; faible qualité de la viande provenant des animaux non embouchés, caractérisée par une texture, un goût et une tendreté inférieurs à ceux

des viandes extra africaines ; barrières non tarifaire appliquées par certains pays de la région, à l’instar du Nigéria qui interdit l’exportation des viandes de bétail ; difficultés à établir des circuits commerciaux aux normes internationales.

Au niveau transversal

faiblesse des fonds de roulement ; difficultés d’accès au crédit ; inorganisation notoire qui tend à s’accentuer ; déséquilibre, observé dans la distribution de la marge totale, en faveur de l’éleveur traditionnel, lequel est le moins réceptif aux

injonctions du marché ; manque d’infrastructures et/ou d’équipements de marchés à bétail fonctionnels et d’abattoirs modernes répondant aux normes requises ; non contractualisation des transactions ; inadaptation des moyens de transport relatifs au bétail ; absence d’un système d’information performant sur le marché du bétail.

Les axes prioritaires d’amélioration de la chaîne de valeur de la filière

Page 31: Rapport Final situation de reference filière animales

31

améliorer le potentiel génétique des races locales ; améliorer l’état sanitaire précaire du cheptel ; promouvoir les cultures et la promotion d’aliments pour bétail ; accroître les sources d’acquisition des intrants ; développer l’expérience des fermes écoles ; former les producteurs à l’entreprenariat ; améliorer les réseaux de distribution ; initier un réseau de sécurité ; former les transformateurs ; encourager l’investissement public privé dans la charcuterie, le froid ; poursuivre la modernisation des abattoirs ; améliorer les conditions logistiques ; faciliter le développement des normes ; accompagner la mise en application des normes ; mettre un système de financement spécifique ; mettre en place un système d’information ; encourager le professionnalisme.

2.2. Filière viande (bovine, ovine et caprine)

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicate

ur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon production 1 Zones de

production

L’évolution des abattoirs ou aires d’abattages contrôlés ces cinq dernières années sont de 318 en 2007, 348 en 2008, 373 en 2009, 368 en 2010 et 375 en 2011. Ces abattoirs concernent toutes les régions du pays. La production totale de viande en 2011 est de 41913,44 tonnes de

La production de viande se fait à travers les abattages et les aires d’abattages dans les différentes infrastructures dédiées à cela ou hors de celles-ci. Ainsi à travers tout le pays, il est produit de la viande avec comme zone de concentration les centres urbains et semi-urbains.

- Diagnostic de la filière bétail-viande (2006) ; Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012).

- Faible niveau de modernisation des infrastructures de production de viande. Une bonne infrastructure économique est indispensable à la compétitivité. Les principales contraintes à cette compétitivités sont (i) les infrastructures, (ii) le système

Page 32: Rapport Final situation de reference filière animales

32

viande. Les régions les plus productives sont le centre (28%), les hauts Bassins (16%), le Centre Est (10%), l’Est (8%), Centre nord (6%), etc.

d’information commerciale, (iii) l’inorganisation des acteurs, (iv) les normes internationales.

2 Nombre de producteurs

Au niveau de l’AFO21 on a enregistré au cours de l’année 2005 : (i) 232 bouchers de bovins, (ii) 118 bouchers de petits ruminants Le rapport sur l’analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA 2007 estime à l’échelle du pays les transformateurs à : (i) Bovin : 2084, (ii) Ovin : 3139, (iii) Caprin : 6642

- Au niveau de la sous région ouest africaine, le Burkina Faso se positionne comme un pays à tradition d’élevage. Il est le premier producteur de bovins de l’UEMOA et le deuxième producteurs d’ovins et de caprins.

-Diagnostic de la filière bétail-viande (2006), - Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA (2007).

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

3 Accessibilité des zones de productions

- Contrairement au bétail vif, la production de viande s’adresse au marché local de la zone de production. Ce faisant, un problème d’accessibilité ne se pose pas d’autant plus que la production est journalière et le produit (viande) qui est frais doit être consommé dans la journée. Les échanges de viande entre les

-IEPC (2005) -

21 Abattoir Frigorifique de Ouagadougou

Page 33: Rapport Final situation de reference filière animales

33

zones de production vers d’autres zones à l’intérieur du pays est aléatoire. Il est de même de son exportation hors du pays.

4 Modes d’acquisition des terres (accès aux infrastructures de production)

- L’accès aux infrastructures de production de la viande se fait moyennant le paiement d’une taxe dont le montant varie en fonction de la classe de l’infrastructure. Ainsi, à l’AFO ces taxes étaient de 2000 F/bovin et de 500 F/petit ruminant. Dans d’autres localités ces taxes varient de 200 à 400 F pour les bovins et de 100 à 200 F pour les petits ruminants.

-Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA (2007) - Diagnostic de la filière bétail-viande (2006).

-

Page 34: Rapport Final situation de reference filière animales

34

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

4 suite

La contrainte majeure est l’insuffisance quantitative des infrastructures (abattoirs secondaires, aires d’abattage,) mais aussi qualitative (vétusté de l’abattoir de Bobo).

5 Systèmes de production

La production de viande se fait selon trois méthodes : • dans les abattoirs et aires

d’abattages • les abattages familiaux • les abattages clandestins Les abattages contrôlés se font pour l’essentielle dans les abattoirs et les aires d’abattage dont le nombre est connu. En 2011 le nombre était de 375 pour une production de viande estimée à 41913,44 tonnes.

Les abattages contrôlés sont ceux enregistrés par les services d’élevage après inspections des viandes et des abats dans les abattoirs. Les abattages non contrôlés comprennent : -les abattages non contrôlés par les services de l’élevage et qui rentrent dans le circuit de la commercialisation (abattages clandestins) ; - les abattages familiaux non contrôlés par les services de l’élevage et qui sont réalisés dans le cadre des fêtes ordinaires, des fêtes religieuses et les manifestations diverses.

-Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA, 2007

- Faible modernisation du système en termes de qualité d’infrastructures, système d’information commerciale, l’inorganisation des acteurs et normes commerciales.

6 Niveau d’organisation des producteurs

Les principales organisations professionnelles intervenant dans la filière sont : * La Fédération des Eleveurs du Burkina (FEB) avec 3000 groupements de 45 provinces ;

Les producteurs sont organisés en associations, en syndicats et en union (UNABOC) [Union Nationale des Bouchers et Charcutiers]

- Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 - Répertoire des OPE (DGEAP 2008) ; CAPES (2011)

-

Page 35: Rapport Final situation de reference filière animales

35

- UNACEB (Union National des Commerçants Exportateurs de Bétail) ; - UNABOC (Union Nationale des Bouchers et Charcutiers) ; - UNAEBV (Union Nationale des Exportateurs du Bétail et de la Viande) ; - Syndicat des transporteurs, - CBC (Conseil Burkinabè des Chargeurs) ; - SITARAIL ; - Représentant des ministères en charge des Ressources Animales, du commerce et des Finances, * La Fédération Nationale des Organisation Interprofessionnelles du Bétail et de la Viande (FNOIBV).

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

7 Organisation de la production

- Les acteurs de la production de la viande se classent schématiquement de la façon suivante : • Les chevillards qui émergent

du lot du fait de l’importance du tonnage abattu. Ils livrent de la viande sous forme de

-Diagnostic de la filière bétail-viande (2006).

Au niveau de tous les abattoirs frigorifiques, tous les professionnels évoluent en tant que "bouchers agrées" par l’abattoir, sur la base d’un dossier de candidature préalablement soumis et approuvé par les autorités

Page 36: Rapport Final situation de reference filière animales

36

crédit à très court terme, à plusieurs autres appelés apprentis-bouchers

• Il y a ensuite les bouchers abattants-détaillants qui abattent pour eux-mêmes mais en faible quantité et se chargent personnellement de la vente directement au marché.

• Les grilleurs évoluent quant à eux surtout en ville, mais également dans les villages. Ils abattent quelques carcasses où s’approvisionnent auprès des premiers.

compétentes. Ainsi, que l’on abatte 1 seul ou 50 bovins, 2 caprins ou 500 ovins chaque jour, le statut est identique vis à vis de l’abattoir. Néanmoins, en fonction du tonnage abattu on distingue : les grands bouchers, les apprentis-bouchers, les bouchers détaillants, les bouchers abattants-détaillants

Page 37: Rapport Final situation de reference filière animales

37

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

8 Superficies couvertes des cinq dernières années

Sans objet - - -

9 Approvisionnement en intrants et équipement

Infrastructures Unités

Abattoir frigorifiques 04Aires d'abattage 308Abattoirs 33Boucheries 105Charcuteries 5Séchoirs 21

Au stade de la production de viande, les équipements nécessaires sont ceux relatifs à l’abattage, à l’habillage et à la conservation. Les abattoirs fournissent une partie de cet équipement tandis que les acteurs apportent les petits matériels tels que les couteaux, haches et coupe-coupe. En termes d’intrants, il n’y a pas grand-chose.

- -

10 Productions moyennes des cinq dernières années (2007-2011) en tonne /an

La production de viande ces cinq dernières années en kg sont : - 2007 :35 205,0 - 2008 :39 089, 4 - 2009 :39 719,4 - 2010 :41 264,4 - 2011 :41 913,4 Cette production est assurée par les bovins (61%), les caprins (19%), les ovins (7%)

Le poids carcasse des 3 principales espèces sont pour les bovin de 113 kg, les ovins de 9 kg, les caprins de 8 kg. Le calcul de la production a été fait en considérant l’exploitation totale moins les exportations. Ces performances sont en dessous des possibilités d’amélioration qui sont de 150 kg pour les bovins, 15 kg pour les ovins et 12 kg pour les caprins.

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2007 -Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 - MAE/DEP/SSA, 1990 ; - Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012).

-04 abattoirs frigorifiques - 15 abattoirs séchoirs -178 aires d’abattage - des abattoirs de brousse ou « tueries » De cette production, il faudrait déduire 13% qui représentent la quantité d’autres viandes produites (camelins, asins, équins, porcins)

11 Nombre, noms et localisation des

- 04 abattoirs frigorifiques

- - Diagnostic de la filière bétail-

-

Page 38: Rapport Final situation de reference filière animales

38

fournisseurs d’intrants (services)

- 15 abattoirs séchoirs -178 aires d’abattage

viande, 2006

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

11 suite

- des abattoirs de brousse ou « tueries » - réseau d’encadrement du MRA composé de 13 DRRA, 45 DPRA et des ZATE/PV

- - -

12 Choix des variétés (catégories abattues)

- Au niveau des petits ruminants seuls les adultes mâles et femelles sont abattus. Par contre chez les bovins on enregistre les catégories suivantes : bœufs, vaches, génisses, taureau, taurillon, veau, vêle.

-Les statistiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2007

-

13 Rendements moyens des cinq dernières années

Les rendements carcasses (i) bovin : 47%, (ii) ovin : 49%, (iii) caprin : 45%.

- -IEPC, 2005 -

14 Quantités produites des cinq dernières années

La production de viande en kg ces cinq dernières années sont : - 2007 :35 205,0 - 2008 :39 089, 4 - 2009 :39 719,4 - 2010 :41 264,4 - 2011 :41 913,4 Cette production est assurée par les bovins (61%), les caprins (19%),

Le poids carcasse des 3 principales espèces sont (i) bovin (113 kg), (ii) ovin (9 kg), (iii) caprin (8 kg. Le calcul de la production a été fait en considérant l’exploitation totale moins les exportations. Ces performances sont en dessous des possibilités d’amélioration qui sont de 150 kg pour les bovins, 15 kg pour

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2007 -Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 - MAE/DEP/SSA janvier 1990, - CAPES (2011)

La production ces cinq dernières années sont marquées par un accroissement de la production.

Page 39: Rapport Final situation de reference filière animales

39

les ovins (7%), les porcins (17%), les asins (2%), les camelins (0,2%), les équins (0,1%).

les ovins et 12 kg pour les caprins.

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

15 Quantification des besoins (tenant compte des catégories socio-économiques et professionnelles)

- - Infrastructures de transformation en quantité (bonne répartition géographique) et en qualité (équipement de transformation, de conservation, etc.) - Moyens de transport adaptés et accessibles (coûts) - Renforcement des capacités techniques, organisationnelles et financières des acteurs

- PAPISE actualisé à l’horizon 2015

-

16 Forces et faiblesse de production

• Force : -Existence d’organisations professionnelles faîtières (UNABOC22, UNAEBV23) et de base (syndicat et association) -Émergence de nouveaux promoteurs privés susceptibles d’impulser un nouveau

- PAPISE actualisé à l’horizon 2015

22 Union Nationale des Bouchers et Charcutiers 23 Union Nationale des Exportateurs de Bétail et de Viande

Page 40: Rapport Final situation de reference filière animales

40

dynamisme à la filière. -Existence d’un cadre national de concertation sur les ressources animales (CNCRA) comme porte-voix de la filière; -Existence du FODEL; -Existence d’un marché potentiel de viande avec les pays membres de l’UEMOA et de la CEDEAO (hors Mali et Niger); -Dynamisme des bassins commerciaux nigérian et ivoirien - Existence d’infrastructures et d’équipement de production Faiblesses : -Analphabétisme dominant au sein des acteurs; -Insuffisance de formation professionnelle (hygiène, technologie de la viande, marketing et recherche de marchés, gestion financière de l’entreprise, négociation et outils de commerce international, exploitation des informations économiques du marché); -Insuffisance de spécialistes en technologie de la viande et des produits carnés (MRA, opérateurs privé); -Pléthore d’acteurs non clairement catégorisés dans le secteur de la production de la viande (manque de structuration : chevillards, bouchers, aide-

Page 41: Rapport Final situation de reference filière animales

41

boucher, apprentis, …); -Faiblesse de la demande intérieure liée au pouvoir d’achat des consommateurs. -Déficit d’informations pertinentes sur le nombre et la qualité des infrastructures de production à travers le pays; -Insuffisance quantitative des infrastructures de production (abattoirs secondaires, aires d’abattage,) -Vétusté des infrastructures et des équipements de l’AFB; -Position inadéquate de l’abattoir de Bobo-Dioulasso; -Sous exploitation de l’AFO; -Non valorisation des sous-produits d’abattoirs (sang, excrétas, cornes); -Insuffisance d’outils et de matériels de transformation de bonne qualité. -Absence de statut pour l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso; -Faible engagement des autorités politiques des pays importateurs à accorder la préférence aux produits animaux de la sous région; -Méconnaissance des textes par les acteurs; -Concurrence des viandes intra UEMOA avec les viandes extra

Page 42: Rapport Final situation de reference filière animales

42

africaines sur certains marchés côtiers ; -Instabilité monétaire (cedi et naira notamment) ; -Faiblesse organisationnelle des syndicats de bouchers (organisations mal structurées et manquant de motivation intrinsèque) ; -Faiblesse de la surface financière des bouchers.

17 Cadre institutionnel et technique de développement de la filière

Le cadre institutionnel est articulé autour des structures d’appui-conseil, de prestation de services, des cadres de concertations, des organisations professionnelles : MRA, MCPEA24, institutions financières, fournisseurs de services, FEB, syndicats et associations de bouchers, etc.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, MRA, 2006

24 Ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat

Page 43: Rapport Final situation de reference filière animales

43

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon transformation 1 Localisation des

unités de transformations

- Les principales unités de transformation de la viande sont les charcuteries, les restaurateurs et les dibiteries. Les premiers sont uniquement localisés à Ouaga et Bobo tandis que les autres sont disséminés à travers le pays.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

2 Catégories des unités de transformation

- - charcuteries modernes dans les 2 villes Ouagadougou et Bobo-Dioulasso: - dibiteries aux abords des artères des villes et des villages; -structures de restauration (grande ou petite) comme l’Armée, les centres d’œuvres universitaires, les hôpitaux, les hôtels, etc.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

3 Nature de la transformation (industrielle, semi industrielle, artisanale)

- Industrielle à l’abattoir de Ouaga, Semi-industrielle dans les abattoirs de Bobo, de Ouahigouya et Dédougou, artisanale dans les autres infrastructures de transformation

-Diagnostic de la filière bétail-viande (2006) ; - CAPES (2011).

- Il n’existe pas de transformation industrielle (conserves et autres dérivés) de viande. Les activités de transformation artisanales et semi – industrielles sont réalisées par les bouchers, les rôtisseurs/grilleurs et charcutiers. Les premiers peuvent être repartis en chevillards qui sont des grossis et en bouchers détaillants. Les rôtisseurs/grilleurs se comptent par centaines à travers tous le pays à l’opposé des charcutiers qui seraient moins d’une dizaine. Les principaux produits

Page 44: Rapport Final situation de reference filière animales

44

sont les carcasses de viandes (abattoirs), les viandes traitées (boucheries modernes), les charcuteries, les grillages et viandes séchées.

4

Nature des produits transformés

- Les produits de charcuterie moderne préparés dans les supermarchés sont les pâtés, les boudins, les merguez, le ‘’Chawarma’’, les saucissons. Il s’agit pour le moment de produits destiné à une catégorie d’une clientèle aisée des villes. On rencontre d’autres produits tels que la viande grillée en morceaux, les brochettes, les steaks et les rôtis (restaurants), la viande séchée (Kilchi).

- Diagnostic de la filière bétail-viande (2006) -Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA (2007)

Des problèmes de qualités de produits se posent. Ces problèmes ont traits à l’hygiène au niveau des aires d’abattage, des abattoirs secondaires, des boucheries / charcuteries traditionnelles, du transport, du personnel et de l’importance des abattages clandestins et des viandes foraines non inspectées.

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

5 Caractérisation des besoins

- Les demandes en produits carnés sont dominées par celles en viande fraîche. Cela résulterait des habitudes culturelles et culinaires locales et du faible pouvoir d’achat des consommateurs.

-Diagnostic de la filière bétail-viande (2006)

-

6 Nombre de transformateurs

- En 2002, le SSA/DEP/MRA dénombrait 09 charcuteries dans les régions du Centre, Centre-Ouest25 et des Hauts-Bassins. Les dibiteries, petites unités de vente de la viande grillée au feu de braises sont de loin les plus nombreuses. Les unités de restauration (grande et moyenne) viennent en seconde position en termes de nombre.

-Diagnostic de la filière bétail-viande (2006)

7 Niveau d’organisation

01 Les transformateurs sont organisés en associations, en syndicats et en union

- Diagnostic de la filière bétail-viande

-

25 Les 2 unités du Centre-Ouest sont en réalité des supermarchés qui proposent aux clients des produits de charcuterie

Page 45: Rapport Final situation de reference filière animales

45

des transformateurs

(UNABOC)26 (2006)

8 Niveau de maîtrise de technologiques

Il y a très peu de transformation alimentaire proprement dite au-delà de la viande fraîche issue des abattoirs. Cela résulterait d’une part, de la maîtrise insuffisante des techniques par les professionnels, mais aussi d’autre part, des habitudes culturelles et culinaires locales et du faible pouvoir d’achat des consommateurs. Cependant les charcuteries traitent des quantités limitées de viande de haute qualité sous des labels standards pour une clientèle économiquement nantie et très "connaisseur" des produits.

-Diagnostic de la filière bétail-viande (2006)

-

26 Union Nationale des Bouchers et Charcutiers

Page 46: Rapport Final situation de reference filière animales

46

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

9 Quantités de produits transformés au cours des cinq dernières années

- La part de viande «transformée» localement en charcuterie ou commercialisée au travers des boucheries et découpes modernes est tout à fait anecdotique: sans doute de l’ordre de 50 à 60 tonnes par an selon les estimations effectuées, soit environ 0,7 % des abattages contrôlés.

- IEPC (2005)

-

10 Nombre, noms et localisation des prestataires de service

Informations non disponibles

Informations non disponibles - -

11 Performances Idem 10 - -

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

12 Forces et faiblesses

- • Force : -Existence d’organisations professionnelles faîtières (UNABOC) et de base (syndicat et association) -disponibilité de la matière première Faiblesses : -Illettrisme dominant au sein des

- Diagnostic de la filière bétail-viande (2006)

-

Page 47: Rapport Final situation de reference filière animales

47

acteurs; -Insuffisance de formation professionnelle (hygiène, technologie de la viande, marketing et recherche de marchés, gestion financière de l’entreprise, négociation et outils de commerce international, exploitation des informations économiques du marché); -Insuffisance de spécialistes en technologie de la viande et des produits carnés (MRA, opérateurs privé); -Faiblesse de la demande intérieure liée au pouvoir d’achat des consommateurs. -Insuffisance d’outils et de matériels de transformation de bonne qualité. -secteur dominé par l’informel

13 Système de gestion

- Exceptées les charcuteries-boucheries, la grande et moyenne restauration (hôtels, œuvres universitaires, restaurants modernes) qui disposeraient de comptabilité normalisée, la gestion au niveau des autres acteurs du maillon (dibiterie) est faite de façon informelle sans système comptable.

- -

14 Rentabilité Distribution de la valeur ajoutée annuelles selon les espèces par agent Espèces Acteurs Marge Bovin Eleveur 5,3

Collecteur 8,6

Les différents acteurs de la filière sont composé les éleveurs, les collecteurs, les chevillards, les détaillants, les transformateurs et les

- CAPES (2011)

Quand bien même les marges seraient plus élevées au niveau des Chevillards, détaillants (qui sont les acteurs des

Page 48: Rapport Final situation de reference filière animales

48

Chevillard 30,5Détaillant 12,7Transformateur 45,5Exportateurs 32,6

Ovin Eleveur 7,9Collecteur 18,9Chevillard 24,8Détaillant 32,8Transformateur 41,4Exportateurs 33,3

Caprins Eleveur 8,8Collecteur 14Chevillard 36,6Détaillant 13,1Transformateur 41,4Exportateurs 39,7

exportateurs. maillons) il est à souligner que les risques d’invendus sont parfois importants.

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon commercialisation 1 Caractérisation

de la demande intérieure et extérieure

- Les demandes intérieures en produits carnés sont dominées par celles en viande fraîche. Cela résulterait des habitudes culturelles et culinaires locales et du faible pouvoir d’achat des consommateurs. Par contre la demande extérieure se caractérise essentiellement par la

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2007 -Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

Page 49: Rapport Final situation de reference filière animales

49

demande en animaux vivants. 2 Nombre de

commerçants grossistes (grands bouchers)

Le rapport sur l’analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso estime à l’échelle du pays le nombre des chevillards27 à : (i) Bovins : 521, (ii) Ovins : 259, (iii) Caprins : 820.

La profession évolue dans le système informel est les structures regroupant ces professionnels ne disposent pas toujours de registres de membres à jour avec une catégorisation de ceux-ci en fonction de leurs capacités d’abattages.

-Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA (2007)

-

3 Origine des commerçants (bouchers)

Essentiellement nationale ; Mais de plus en plus des acteurs venant de la sous région (pays limitrophes s’intéressent à l’activité). Haoussa et djerma

La quasi-totalité de la viande consommée est une production nationale.

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA (2012)

-

27 Ce sont de grands bouchers qui émergent du lot du fait de l’importance du tonnage abattu. Ils livrent de la viande sous forme de crédit à très court terme à plusieurs autres appelés apprentis-bouchers.

Page 50: Rapport Final situation de reference filière animales

50

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

- - Les importations de viandes sont marginales (en 2007, 49761 kg dont 25000 kg de don de l’Arabie Saoudite au CONASUR, le reste étant de la charcuterie. Ainsi tous les professionnels de la viande sont installés dans le pays ;

- -

4 Niveau d’organisation des commerçants (bouchers)

02 organisations D’une manière générale, dans la plupart des villes, ce maillon "boucherie" semble le plus organisé : on y rencontre des associations relativement anciennes (Ex : Dori > 30 ans) et des syndicats plus ou moins dynamiques (cotisations, réunions, crédits internes aux membres, paiement des taxes communales, etc.). L’UNABOC et l’UNAEBV28 sont des structures faîtières de ces organisations de base.

- Diagnostic de la filière bétail-viande (2006).

-

28 Union nationale des exportateurs de bétail et viande

Page 51: Rapport Final situation de reference filière animales

51

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

5 Existence de transporteurs spécialisés

- 2 camions frigoriques

- 5 véhicules bâchées à ouaga

En ce qui concerne le transport de viandes fraîches, seul l'abattoir frigorifique de Ouagadougou dispose de camions frigorifiques pour livrer les carcasses abattues au niveau des boucheries et marchés urbains. L’AFO dispose d’un camion frigorifique de 5 tonnes et d’un camion isotherme de 5 tonnes, contrairement à l’AFD qui n’en a pas du tout (une seule chambre froide). A Ouagadougou comme à Bobo-Dioulasso, le recours à ces camions n’est pas obligatoire et les bouchers qui le souhaitent peuvent enlever eux-mêmes leurs carcasses dès après l’inspection vétérinaire. Dans ces cas, et cela vaut également pour les autres catégories d’abattoirs (secondaires, aires d’abattage, tueries), plusieurs types de moyens de transport sont utilisées : pick-up bâchés, fourgonnettes, charrettes asines, brouettes, vélos, vélomoteurs et motos, etc. Les viandes sont entreposées à même le fond du véhicule ou sur un simple film plastique puis recouvertes avec

Page 52: Rapport Final situation de reference filière animales

52

une bâche usagée.

6 Pays d’exportation

Les pays importateurs de viande burkinabè sont nombreux et diversifiés. En 2009 cette exportation atteint 81275 kg à destination essentiellement de la Côte d’Ivoire (62%), le Congo Brazzaville (12%), Sénégal (7%), le Togo (9%), le Benin (7%), etc.

Il y a de plus en plus depuis ces dernières années une diversification des exportations de la viande qui est en même temps marquée par une évolution à la hausse.

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2003-2007 ; CAPES (2011) ; - Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012).

L’exportation de la viande est marquée par une faiblesse des quantités mises en jeux. La valeur de ces exportations en 2011 ne dépasse guère 4 467 500 FCFA.

7 Nature des produits exportés

- Au niveau des bovins il s’agit des langues, pattes, filets, rognons, queux. Quant aux ovins, on rencontre des carcasses entières et des gigots.

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, (2007)

L’exportation de la viande est assez marginale, l’essentiel des exportations étant du bétail sur pied.

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

8 Quantités commercialisée localement (2007 à 2011)

Viande bovine : 385 682 T ; Viande ovine : 71 595 T ; Viande caprine : 125 975 T. A cette quantité s’ajoute une certaine petite partie importée dont les quantités sont variables par an et par espèces. La valeur de ces importations a été pour les bovins de 144967862FCFA en 2010 et 94070916 FCFA

La quantité localement commercialisée correspond à la quantité totale exploitée moins les exportations contrôlées. Cependant, il semblerait qu’une partie de cette quantité est exportée en dehors des circuits officiels.

-Adapté de l’IEPC, 2005 -Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2012

-

Page 53: Rapport Final situation de reference filière animales

53

en 2011 pour les bovins ; et 1112831FCFA en 2010 et 1341684FCFA en 2011 pour les ovins.

9 Quantités exportées des cinq dernières années (2007-2011)

Durant les cinq dernières années l’évolution des exportations sont les suivantes : 2007 pour 49263 kg, 2008 pour 45157 kg, 2009 pour 42340 kg, 2010 pour 50355 kg et 2011 pour 81275 kg de viande.

Il s’agit là des exportations contrôlées par les services du MRA. Une partie de la quantité commercialisée localement serait aussi exportée. Les quantités exportées représenteraient environ 0,5% de la production contrôlée.

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA (2012), -IEPC (2005)

-

10 Niveau d’autoconsommation

Les taux moyens d’autoconsommation des petits ruminants selon le rapport de Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006: (i) Ovins : 13%, (ii) Caprins : 22%.

L’autoconsommation en viande varie en fonction du nombre d’animaux possédé par le ménage, mais elle est généralement faible. L’autoconsommation de gros bétail est particulièrement faible, généralement négligeable. En effet, les bovins ne sont abattus qu’exceptionnellement, par certaines familles, à l’occasion de cérémonies particulières notamment de mariages

‐ IEPC, 2005 ‐ ENECII, 2004

‐ Diagnostic de

la filière bétail-viande, 2006

Selon l’ENECII, les bœufs de trait et les ovins sont plus prélevés dans les Hauts-Bassins (respectivement 47,4% et 17,5%); les caprins (20,9%) dans le Centre-Ouest et les bovins dans le sahel (34,3%).

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

10 suite

Quant à l’ENECII, elle a estimé les proportions des

Les ovins sont consommés plus régulièrement, en particulier au moment

- -

Page 54: Rapport Final situation de reference filière animales

54

prélèvements 29 par espèce et par région en prenant en compte les consommations propres, les dons, les sacrifices (Cf. annexe)

de la fête de la Tabaski. L’essentiel de l’autoconsommation en bétail des ménages provient de l’élevage caprin, dont une partie des produits sert à l’accueil des hôtes, à l’accomplissement de sacrifices rituels, etc.

11 Existence de normes et de labels

14 normes de qualité sont en cours d’élaboration au niveau national dans le domaine de la viande

- - -

12 Nature des manifestations promotionnelles organisées

Il existe des journées et foires promotionnelles du bétail mais pas de la viande en tant que produit -

- -

14 Quantification des besoins par rapport au marché national, international (zones UEMOA, CEDEAO, Europe, etc.)

La demande en viande bovine, ovine et caprine à l’horizon 2016 est de : (i) 245 000 t : niveau national, (ii) 633 619 t : Bassin Ivoirien, (iii) 1 899 181 t : Bassin Nigérian

‐ IEPC, 2005 -

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

15 Normes de qualités en fonction des zones de

- L’exportation au sein des pays de l’UEMOA s’organise autour de la Politique Agricole Commune (PAU) et bientôt autour du

-PAPISE actualisé à l’horizon 2015

-

29 Les prélèvements concernent les consommations propres, les dons, les sacrifices etc.

Page 55: Rapport Final situation de reference filière animales

55

commercialisation

Programme de gestion durable des ressources pastorales et contrôle de la transhumance en Afrique de l’Ouest de la CEDEAO où l’une des actions proposées est l’harmonisation des dispositions règlementaires et de développement des services sanitaires.

16 Flux (de biens, de services, financiers)

En termes de flux, les filières directes30 sont dominantes en volume pour la viande. De 2003 à 2007, elles ont représenté en moyenne : (i) Bovin : 53,6%, (ii) Ovin : 70,5%, (iii) Caprin : 68,5%. En termes de flux financiers, les viandes de ruminants (bovins, ovins, caprins) totalisaient en 2001 69% du chiffre d’affaires de la commercialisation des produits animaux. Le volume de viande exporté est variable et surtout plus importante pour les petits ruminants. La valeur des exportations de viande en 2011

Prix FCFA % Bovin 462500 10,4

Ovin 5000 0,1

Caprin 4000000 89,5

- -IEPC, 2005 -

30 D’une façon générale, il existe pour chaque produit animal deux types de filières: une filière «directe», c’est à dire sans ou avec peu d’intermédiaires, et une filière plus structurée et dite «longue». Les filières longues correspondent grossièrement aux animaux passant sur les marchés et dans les abattoirs et elles assurent notamment l’essentiel de l’exportation et des abattages contrôlés. Les filières directes traitent quant à elles la majeure partie de l’approvisionnement de proximité, de l’autoconsommation, du ravitaillement direct des centres urbains et d’une part, apparemment assez faible, des exportations, celles qui s’effectuent à l’occasion des transhumances. Ces filières directes échappent le plus souvent totalement aux contrôles tant d’un point de vue sanitaire, que statistique et fiscal.

Page 56: Rapport Final situation de reference filière animales

56

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

17 Etude de rentabilité économique

Les filières de commercialisation des produits animaux sont extrêmement efficaces en termes de satisfaction des marchés. Sous la pression du pouvoir d’achat, les prix des produits animaux ont pourtant, sur le long terme, subit une érosion constante31. Mais l’évolution rapide des exportations et des systèmes de production fut possible grâce au dynamisme des filières traditionnelles pour répondre à la demande croissante des pays côtiers. On relève par ailleurs la remarquable capacité de ces filières à s’adapter aux variations des conditions des marchés. Il suffit pour cela de considérer la réorientation des flux d’exports vers le Nigeria (bovins) et le Ghana (caprins) en réponse, d’une part, aux difficultés rencontrées en Côte d’Ivoire à partir de 1999 et, d’autre part, à l’existence de marges supérieures. L’utilisation croissante vers Abidjan du train au détriment de la route pour faire face à l’explosion des prélèvements illicites sur les routes ivoiriennes après septembre 1999 en est un autre exemple. Mais c’est en termes de coûts et de prix rendus aux consommateurs que cette efficacité est particulièrement remarquable. En effet, pour les viandes, entre la ferme et l’assiette (ou le boucher dans les filières d’exportation), les prix sont multipliés par environ 1,2 à 1,9 suivant les filières, contre des facteurs de l’ordre de 5 à 8 en Europe par exemple. Cela n’a pu se faire qu’en comprimant les coûts, dont la rémunération des acteurs, et les marges. Selon le CAPES (2011) la distribution des marges par agent d’exportateur varie de 32,63% pour les bovins à 33,28% pour les ovins à 39,74% pour les caprins.

-IEPC (2005) - CAPES (2011)

-

31 En termes réels et au niveau mondial, de 23 à 35% pour la viande entre le début des années 1980 et les années 90 selon l’IFPRI, «Livestock to 2020, the next food revolution». A Abidjan, principal marché des produits animaux burkinabés, le prix moyen de la carcasse bovine était en 1981 de 1200 Fcfa/Kg strictement comparable en francs courants à celui de début 2001, 20 ans après malgré l’inflation et la dévaluation.

Page 57: Rapport Final situation de reference filière animales

57

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon consommation 1 Types de

consommateurs -03 types -particuliers

-restaurateurs - structures (Armée, Hôpitaux, établissement d’enseignement secondaires et universitaires,…)

-Diagnostic filière bétail-viande (2006)

-

2 Niveau d’organisation des consommateurs

- 03 organisations de consommateurs

Il existe 3 organisations de consommateurs (tout produit) reconnues au niveau national : LCB, ACB, OCB32

- -

3 Existence de distributeurs spécialisés

- Quelques charcuteries-boucheries à Ouaga et Bobo

-Diagnostic filière bétail-viande (2006)

-

4 Nature des produits consommés

La demande en viande bovine, ovine et caprine à l’horizon 2016 est de : (i) 245 000 t : niveau national, (ii) 633 619 t : Bassin Ivoirien, (iii) 1 899 181 t : Bassin Nigérian

-viande fraîche - charcuterie - viande rôtie, grillée, frite -viande séchée (Kilchi).

-Diagnostic filière bétail-viande (2006)

Le principal produit carné consommé est la viande fraîche.

5 Besoins des consommateurs

- - Hygiène sur les lieux d’abattage, de transformation et de consommation ; - Accessibilité en termes de coût - disponibilité

- -

32 Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) ; Association des Consommateurs du Burkina (ACB) et l’Organisation des Consommateurs du Burkina (OCB)

Page 58: Rapport Final situation de reference filière animales

58

2.3. Filière cuirs et peaux

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon production 1 Zones de

production - abattoirs frigorifiques - aires d’abattage

La production des cuirs et peaux se fait sur l’ensemble du territoire national. En effet, ces produits sont issus des abattages contrôlés ou non des animaux et ceux-ci ont lieu dans presque toutes les localités du pays. Toute fois, les zones urbaines et semi-urbaines sont les plus grandes zones de production eu égard au nombre des animaux abattus par jour.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

2 Nombre de producteurs

Au niveau de l’AFO33 on a enregistré au cours de l’année 2005 : (i) 232 bouchers de bovins : (ii) 118 bouchers de petits ruminants. Le rapport sur l’analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA 2007 estime à l’échelle du pays les transformateurs à : (i) Bovin : 2084, (ii) Ovin : 3139, (ii) Caprin : 6642.

Les bouchers abattants de bétail sont les producteurs des cuirs et peaux.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 - Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA, 2007

-

33 Abattoir Frigorifique de Ouagadougou

Page 59: Rapport Final situation de reference filière animales

59

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

3 Accessibilité des zones de productions

La production de cuir et peau en 2011 a été respectivement de 156777 et 1161194 kg. Les productions sont effectuées dans toutes les régions avec une prédominance dans les régions du Centre – Est, les Centre, les Haut Bassin, le Sahel, etc.

Les centres urbains et semi-urbains sont d’accès facile contrairement aux zones rurales où se localisent les abattages ». cependant l’organisation de la collecte est faite de telle sorte que de petits collecteurs sur engins à 2 roues à même d’accéder aux zones les plus enclavées ramènent les produits auprès de gros collecteurs généralement situés dans les centres urbains et semi-urbains.

- -

4 Modes d’acquisition des terres

Sans objet - - -

5 Systèmes de production

- L’abattage des animaux se fait selon 2 régimes : • Les abattages contrôlés • Les abattages non contrôlés Les abattages contrôlés se passent dans les infrastructures (abattoirs, aires d’abattage, tueries) érigées à cet effet contrairement aux abattages non contrôlés. Deux techniques d’habillage sont rencontrées :

-Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso, MRA, 2007

-

Page 60: Rapport Final situation de reference filière animales

60

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

5 suite

• Habillage mécanique à l’AFO,

habillage manuelle dans toutes les autres infrastructures et dans le cas des abattages non contrôlés

6 Niveau d’organisation des producteurs

-04 Les producteurs sont organisés en associations, en syndicats et en union (UNABOC), FEB, FEBEVIB34

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 -Répertoire des OPE, DGEAP 2008

-

7 Organisation de la production

Au stade de la production, les acteurs des cuirs et peaux et de la viande se confondent et de façon schématique on a : • Les chevillards qui émergent

du lot du fait de l’importance du tonnage abattu

• Il y a ensuite les bouchers abattants-détaillants qui abattent pour eux-mêmes mais en faible quantité

• Les grilleurs qui abattent quelques carcasses.

La production est individuelle avec un système de grossistes et de détaillants.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

N° Libellé de Valeurs Année de Observations

34 Union Nationale des Bouchers et Charcutiers

Page 61: Rapport Final situation de reference filière animales

61

d’ordre

l’indicateur Quantitative Qualitative référence et source

8 Superficies couvertes des cinq dernières années

Sans objet

9 Approvisionnement en intrants et équipement

- Au stade la production, le principal équipement utilisé est le couteau pour l’habillage des animaux. Ce matériel est acquis par les bouchers dans le commerce. A l’AFO, l’habillage est mécanique et cet équipement est la propriété de l’abattoir. Il n’y a pratiquement pas d’utilisation d’intrants, les bouchers cédant les peaux brutes aux collecteurs.

-Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96 -Situation de ka filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouagadougou, 2003

-

10 Productions moyennes des cinq dernières années (2007-2012)

-Production estimée à partir des abattages contrôlés Cuir Peaux 2007 190 880 1 132 9502008 157 700 1 113 3862009 130 708 1 042 3642010 140 601 1 124 6692011 156 777 1 161 194

La production des cuirs et peaux résulte des abattages contrôlés et non contrôlés. Pour estimer cette production potentielle on a considéré l’exploitation totale moins les exportations. Les taux d’exploitation se présentent comme suit : (i) Bovin =12%, (ii) Ovin=26%, (iii) Caprin=32%

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2012 -Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 - MAE/DEP/SSA, 1990

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

11 Nombre, noms et localisation des fournisseurs d’intrants

-

Il s’agit ici de services plutôt que d’intrants étant entendu que la production de cuirs et des peaux utilisent peu ou pas d’intrants.

- Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006

-

Page 62: Rapport Final situation de reference filière animales

62

(services) 12 Choix des

variétés (espèces et catégories abattues)

- Au niveau des petits ruminants seuls les adultes mâles et femelles sont abattus. Par contre chez les bovins on enregistre les catégories suivantes : bœufs, vaches, génisses, taureau, taurillon, veau, vêle.

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2007

-

13 Rendements moyens des cinq dernières années

Sans objet - - -

14 Quantités produites des cinq dernières années (2003 à 2007)

Production potentielle

(i) cuirs : 3 413 116, (ii) peau ovine : 7 971 701, (iii) peau caprine : 15 746 897

Estimée à partir des abattages contrôlés Cuir Peaux 2007 190 880 1 132 9502008 157 700 1 113 3862009 130 708 1 042 3642010 140 601 1 124 6692011 156 777 1 161 194

La production des cuirs et peaux résulte des abattages contrôlés et non contrôlés. Pour estimer cette production potentielle on a considéré l’exploitation totale moins les exportations. Les taux d’exploitation se présentent comme suit : (i) Bovin =12%, (ii) Ovin=26%, (iii) Caprin=32%

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2007 -Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 - MAE/DEP/SSA janvier 1990

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

15 Quantification des besoins

-C La faible maîtrise des techniques d’habillage, la vétusté des

-Etude de la filière des cuirs et

-

Page 63: Rapport Final situation de reference filière animales

63

(tenant compte des catégories socio-économiques et professionnelles)

infrastructures et l’insuffisance d’équipements et d’outillage adéquats pour la dépouille des animaux sont les handicaps majeurs des producteurs de cuirs et peaux

peaux du Burkina Faso, 96 -Situation de ka filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouagadougou, 2003

16 Forces et faiblesse de production

• Force : -Existence d’organisations professionnelles faîtières (UNABOC35,) ANCPP ?et de base (syndicat et association) -existence d’un cheptel numériquement important - Existence d’infrastructures et d’équipement de production Faiblesses : -Analphabétisme dominant au sein des acteurs; -mauvaise qualité des cuirs et peaux liées aux traumatismes subits du vivant de l’animal (égratignures, coups de cornes, marquages, etc.) et aux ectoparasitoses - mauvaises conditions de stockage -mauvaises conditions d’abattage et d’habillage -Insuffisance quantitative et qualitative des infrastructures de production (abattoirs secondaires, aires d’abattage,) -Vétusté des infrastructures et des équipements de l’AFB; -Sous exploitation de l’AFO; -Insuffisance d’outils et de matériels de dépouille

- PAPISE actualisé à l’horizon 2015 -Etude de la filière cuirs et peaux, Coordination du programme sectoriel d’appui à l’Elevage, 1996

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

16 suite

-Faiblesse organisationnelle des syndicats de bouchers (organisations mal structurées et manquant de motivation

- -

35 Union Nationale des Bouchers et Charcutiers

Page 64: Rapport Final situation de reference filière animales

64

intrinsèque); -accroissement des exportations sur pied -faiblesse des abattages de bovins -faiblesse des prix payés à la collecte

17 Cadre institutionnel et technique de développement de la filière

Le cadre institutionnel est articulé autour des structures d’appui-conseil, de prestation de services, des cadres de concertations, des organisations professionnelles : MRA, MCPEA36, maison de l’artisanat, institutions financières, fournisseurs de services, FEB, syndicats et associations de bouchers, etc.

-Diagnostic de la filière bétail-viande, MRA (2006)

-

Maillon transformation 1 Localisation des

unités de transformations

- trois catégories (industrielles, semi industrielles et artisanales)

Les unités de transformation de type industriel sont uniquement localisées à Ouaga tandis que les unités artisanales sont rencontrées un peu partout dans le pays avec toutefois des sites célèbres comme Kaya, Bourzenga, Bokin, Pouytenga, Gorom-Gorom, Dori. Ouagadougou abrite en plus des nombreux artisans un village artisanal qui offre un cadre propice de production et de commercialisation des produits de la maroquinerie.

-Diagnostic de la filière bétail-viande (2006), -Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96 -Situation de la filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouaga, 2003

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

2 Catégories des unités de transformation

- • Unité industrielle (Groupe TAN- ALIZ)

• Unités artisanales et

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 -Etude de la filière

-

36 Ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat

Page 65: Rapport Final situation de reference filière animales

65

informelles des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96

3 Nature de la transformation (industrielle, semi industrielle, artisanale)

- 03 • Industrielle • Artisanale (cordonnerie,

bourrellerie et maroquinerie)

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 -Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96

-

4 Nature des produits transformés

- * Gamme de produits de tannage (wet-blue, Stain (semi fini), fini). * Gamme de produits de maroquinerie (ameublement, sacherie, pyrogravure, Autres articles utilitaires) * Gamme de produits de la cordonnerie * Gamme des produits de la bourrellerie

-Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 -Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96

-

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

5 Caractérisation des besoins

Les cordonniers, les maroquiniers et les bourreliers recherchent une matière première de qualité (cuirs et peaux tannés). Ils sont également réceptifs à l’amélioration de leurs techniques de fabrication, en restant dans l’optique artisanale. Tout comme les artisans locaux, le secteur industriel a besoin de matière 1ère de qualité (peaux brutes) en quantité. Les collecteurs qui fournissent ce secteur ne maîtrisent pas ou n’appliquent pas les techniques de conservation appropriées ce qui entraînent de nombreux rejets.

-Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96 -Situation de la filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouaga, 2003

-

6 Nombre de transformateurs

-Grands entreprises : TAN-ALIZ

-Entreprises artisanales/ informelles

Les transformateurs artisanaux sont une multitude dispersée dans tous le pays. Leur nombre est difficilement appréhendable parce que ne faisant pas toujours partis de structures organisées reconnues. Même au niveau des structures existantes, les statistiques sur

-Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96

-

Page 66: Rapport Final situation de reference filière animales

66

les adhérents ne sont toujours accessible aisément.

7 Niveau d’organisation des transformateurs

- Les transformateurs sont organisés en associations, GIE, coopératives et en groupements. Il existe au niveau sous-régional l’ASOAC37 regroupant les professionnels des cuirs et peaux du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal.

-Rapport d’activités 2006, ASOAC -Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96 -Situation de la filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouagadougou, 2003

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

8 Niveau de maîtrise de technologiques

Au niveau de la tannerie artisanale, les moyens techniques sont inexistants et le procédé de fabrication est ancestral. Tout le travail de préparation de la peau, son tannage et les opérations de finition se font à mains nues. Les artisans locaux (maroquiniers, bourreliers et cordonniers) ont un savoir faire certain mais sont confrontés à l’insuffisance de professionnalisme, d’équipement et d’infrastructure. Le groupe TAN-ALIZ a dispose d’une tannerie-mégisserie moderne d’une capacité de production quotidienne estimée à 15000 peaux ainsi que d’un atelier de maroquinerie.

-Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96 -Situation de la filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouaga, 2003

-

9 Quantités de produits transformés au cours des trois dernières années

-cuir (bovin)=36 592 -peaux d’ovin=1 058 360 -peaux de caprin=7 698 881

Les quantités de produits transformés sont déterminées à partir des exportations contrôlées qui sont la seule source fiable. Il s’agit des produits de la tannerie, ceux de la maroquinerie, de la bourrellerie et cordonnerie étant difficilement quantifiable.

-Les statiques du secteur de l’élevage/DGPSE/MRA, 2005-2007 -Rapport d’activités de la DGSV, 2005-2007

-

10 Nombre, noms et localisation des prestataires de service

Informations non disponibles - - -

37 Association sous Régionale des Professionnels de Cuirs et Peaux de l'Afrique de l'Ouest "

Page 67: Rapport Final situation de reference filière animales

67

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

11 Performances Idem 10 12 Forces et

faiblesses • Force : -Existence d’organisations professionnelles faîtières (UNABOC) et de base (syndicat et association, groupement) -disponibilité de la matière première -existence d’un savoir faire local • Faiblesses : - analphabétisme dominant au sein des acteurs; -Méconnaissance du potentiel artisanal -manque de compétitivité lié à la faible qualité du tannage artisanale, de la finition des articles artisanaux, à l’insuffisance de professionnalisme, d’équipement et d’infrastructures de transformation -faible dynamisme des structures organisationnelles des transformateurs -Faible capacité financière des artisans -secteur dominé par l’informel, -existence de structure d’appui conseil

- Diagnostic de la filière bétail-viande, 2006 -Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96 -Situation de la filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouagadougou 2003

-

13 Système de gestion

Le secteur artisanal évolue dans l’informel d’où l’inexistence de système de gestion formel.

-

14 Rentabilité Les marges dégagées par les tanneurs sont estimées à 8,2%

-IEPC, 2005

Maillon commercialisation 1 Caractérisation

de la demande intérieure et extérieure

- La demande extérieure est exprimée en termes de produits de tannage (wet-blue ; Stain (semi fini), fini).

-Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96 -Rapport d’activités 2006, ASOAC

-

Page 68: Rapport Final situation de reference filière animales

68

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

1 suite

La demande intérieure quant à elle, comprend les produits de tannage (peau et cuir), la gamme de produits de maroquinerie : ameublement, sacherie, pyrogravure ; Autres articles utilitaires. La gamme de produits de la cordonnerie et des produits de la bourrellerie

-

2 Nombre de commerçants grossistes

- Les commerçants de cuirs et peaux se subdivisent en petits et grands collecteurs qui ravitaillent presque tous le groupe TAN-ALIZ. Les grands collecteurs font office de commerçants grossistes dont les données sur le nombre ne sont pas disponibles.

-Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96

-

3 Origine des commerçants

- Les commerçants sont de nationalité Burkinabè

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2007

.-

Page 69: Rapport Final situation de reference filière animales

69

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

4 Niveau d’organisation des commerçants

- Il existe une association nationale de collecteurs de cuirs et peaux ainsi que des structures de base. Le groupe TAN-ALIZ et ses succursales de collecte et de manufacture constitue u autre niveau d’organisation.

-Situation de la filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouaga, 2003

-

5 Existence de transporteurs spécialisés

Sans objet - -

6 Pays d’exportation

Les pays importateurs de cuirs et peaux Burkinabè sont nombreux et diversifiés. Entre 2005 et 2007, les principaux pays d’exportation ont été les suivants : Nigéria, Italie, Inde, Guadeloupe, Suisse, Canada, Belgique, France, Espagne, Dubaï, Hong-Kong, Emirat Arabe Uni, Ghana, Sénégal, Allemagne.

- -Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2007 -Rapport d’activités de la DGSV, 2007

-

7 Nature des produits exportés

- • Produits de tannage : wet-blue ; Stain (semi fini), fini. • Cuirs de « bouche »

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2007 -Rapport d’activités de la DGSV, 2007

-

Page 70: Rapport Final situation de reference filière animales

70

d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

8 Quantités commercialisée localement

La consommation des cuirs et peaux par l’artisanat local est estimées à 25% de la production totale.

- -Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96 Les statistiques DGPSE/MRA, 2012

-

9 Quantités exportées des trois dernières années

- Exportation cuirs et peaux par espèces

Bovin Ovin Caprin 2007 23480 470676 9131792008 1605 396100 6758552009 150 126335 4713382010 0 203735 3963372011 0 117661 251570

Il s’agit là des exportations contrôlées par les services du MRA (certificat vétérinaire).

-Les statistiques du secteur de l’élevage, DGPSE/MRA, 2012

-

10 Niveau d’autoconsommation

- L’autoconsommation de peau se rencontre essentiellement lors des abattages rituels tels ceux de la fête de Tabaski. Les peaux sont traitées et utilisées comme tapis de prière.

- -

11 Existence de normes et de labels

- Des normes de qualité existent au sein de l’OASC qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal

-Rapport 2006, ASOAC

-

Page 71: Rapport Final situation de reference filière animales

71

12 Nature des manifestations promotionnelles organisées

- -SIAO38 -Rues marchandes lors de certaines grandes manifestations (FESPACO, SNC, VAO ,JEDS)39

-Etude de la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso, 96

-

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et

source

Observations Quantitative Qualitative

14 Quantification des besoins par rapport au marché national, international (zones UEMOA, CEDEAO, Europe, etc.)

Informations non disponibles - - -

15 Normes de qualités en fonction des zones de commercialisation

- Des normes de qualité existent au sein de l’OASC qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal

-Rapport 2006, ASOAC

-

16 Flux (de biens, de services, financiers)

En termes de flux, les filières modernes40 sont dominantes en volumes pour les cuirs et peaux

- -

38 Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou 39 Festival Panafricain de Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou ; Semaine Nationale de la Culture 40 Les filières modernes se caractérisent par une forte valeur ajoutée et par des prix élevés

Page 72: Rapport Final situation de reference filière animales

72

par rapport aux filières traditionnelles41 : (i) Filières traditionnelles = 20% des peaux et 92% des cuirs, (ii) Filières modernes = 80% des peaux et 8% des cuirs. Les valeurs des exportations ces cinq dernières années sont restées variables. Les valeurs des exportations en FCFA sont Années Cuir et peaux

2007 43278163662008 44983200182009 17546011662010 15748605282011 1930025301

17 Etude de rentabilité économique

Informations non disponibles - - -

N° d’ordr

e

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon consommation 1 Types de

consommateurs - -particuliers (tapis de prière)

-artisans -établissement industriel

- -

2 Niveau d’organisation des consommateurs

- 03 organisations Il existe 3 organisations de consommateurs (tout produit) reconnues au niveau national : LCB, ACB, OCB42 Par ailleurs, on dénombre des

- -

41 Les filières traditionnelles assurent le ravitaillement général de la population; 42 Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) ; Association des Consommateurs du Burkina (ACB) et l’Organisation des Consommateurs du Burkina (OCB)

Page 73: Rapport Final situation de reference filière animales

73

associations, groupements et GIE de maroquiniers, bourreliers et cordonniers.

3 Existence de distributeurs spécialisés

- Des collecteurs de cuirs et peaux « professionnels » existent et fournissent les artisans et les industriels.

- -

4 Nature des produits consommés

- -cuirs et peaux - produits de la maroquinerie, de la bourrellerie et de la cordonnerie

- -

5 Besoins des consommateurs

Données non disponibles - - -

Page 74: Rapport Final situation de reference filière animales

74

2.4. Filière lait

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon production 1 Zones de

production

13 régions du Burkina Faso

- Ensemble du territoire et particulièrement en zones rurales et en zones périurbaines.

- La dernière enquête nationale sur les effectifs du cheptel (ENEC II) Nov. 2004 est la base de tous les calculs ;

2 Nombre de producteurs

3 624 366 éleveurs soit 30% de la population

zone rurale : 95% zone urbaine : 5%

Nos calculs sur la base des chiffres de la DGPSE43 année 2007

ENEC II44 novembre 2004 Le nombre se rapporte à l’ensemble des éleveurs au niveau national

3 Accessibilité des zones de production

- - Accessible en milieu péri – urbain ; - Difficile d’accès en milieu rural

-

43 Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l’Elevage 44 Deuxième enquête nationale sur les effectifs du cheptel, résultats et annexes

Page 75: Rapport Final situation de reference filière animales

75

4 Modes d’acquisition des terres (mode dominant, grande production, petite production)

Zones Rurales et péri urbaines

absence de mesures spécifiques en faveur des éleveurs dans les dispositions législatives sur l’acquisition des terres. Cependant, ils existent des textes réglementant les activités pastorales fonctionnelles. Il s’agit de: - 12 arrêtés interministériels portant délimitation de zones à vocation pastorale (Nouhao, Ceziet, Sidéradougou, Barani, Sondré-Est, Niassa, Mankarga V7, Gadeghin, Silmiougou, Luili-Nobéré, Gaongho-Sud, Sambonay) ; - Arrêté interministériel portant création des zones de pâture - un arrêté

interministériel portant cahier de charges pour l’exploitation des zones à vocation pastorale.

la loi d’orientation sur le pastoralisme, adoptée en 2002

- Pratiquée sur de petites surfaces : alentours des habitations et des terres de cultures, avec ou sans habitats (enclos, hangar, bâtiment) servant d’abris de nuit sommaires.

Zones Périurbaines Zones d’élevage dans la périphérie des grandes agglomérations qui font l’objet de titres de propriété.

Page 76: Rapport Final situation de reference filière animales

76

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

5 Système de production (avec un accent sur l’accès et le pouvoir de contrôle des ressources);

Bovins %24,5 Transhumance 67,6 Sédentaire 7,4 Laitier semi-intensif 0,5 Laitier intensif Caprins %2,5 Transhumance (Sahel)

87,2 Sédentaire extensif (race Sahel)

8,2 Sédentaire semi-intensif (race mossi)

2 Sédentaire intensif

- traite manuelle dans la plupart des cas - -

6 Niveau d’organisation des producteurs ; 23 organisations professionnelles

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

7 Organisation de la production

- - - -

8

Effectifs du cheptel de 2003 à 2007

2003 Bovin 2 924 618 Caprin 3 311 777 2004 Bovin 2 983 200

Caprin 3 411 210 2005 Bovin 3 042 864

Caprin 3 513 563 2006 Bovin 3 603 602

Caprin 3 618 845 2007 Bovin 3 165 664

Caprin 3 727 403

- importation de races exotiques - campagne d’insémination artificielle en 2010 - existence de clubs d’insémination artificielle à Ouagadougou et Bobo

- -

Page 77: Rapport Final situation de reference filière animales

77

9 Approvisionnement en intrants et équipement ;

Existence de plusieurs unités de fabriques d’aliments Existence d’aliments répondant aux types de production

Intrants zootechniques et vétérinaires

Importation équipement spécifique de production 10 Production45

moyenne des 5 dernières années

La production de lait demeure variable en fonction des années et des saisons. Années Lait

(1000 litres) 2008 324 1152009 333 5282010 343 2462011 353 2802012 363 642

- - Statistique MRA (2012)

• La production de lait est davantage le fait de l’élevage sédentaire (79 %) que de celui de l’élevage transhumant ;

• les élevages semi intensifs et intensifs produisent près de la moitié du lait produit (49,2%).

• la production des élevages semi intensif et intensif représente 62,4% de la production des élevages sédentaires

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

11 Nombre, noms et localisation des fournisseurs d’intrants

Cf. annexe 1 - - -

45 La production nationale de lait cru est estimée à partir des paramètres du troupeau. On évalue distinctement la production de lait de vache de celle de lait de chèvre. Dans chaque cas, on estime la production à partir de la production moyenne annuelle par reproductrice multipliée par l’effectif de cette catégorie. Les paramètres du troupeau, utilisés sont ceux donnés par le rapport à l’IEPC (voir méthode d’estimation au chapitre 5 : analyse économique et financière de la filière lait). La production nationale de lait cru (production générée) est ainsi évaluée à 255 millions 870 45 mille litres (voir chapitre 5 ; tableau 6) : 238 millions 547 mille litres de lait de vache (93,2 % du total) et 17 millions 324 mille litres de lait de chèvre

Page 78: Rapport Final situation de reference filière animales

78

12 Choix des races ; Transhumance zébu peul Sédentaire Zébu peul Laitier semi-intensif zébu peul Laitier semi-intensif Métis : Croisés exotiques ; Zébus

peulh ; Zébus Azawak ; Croisés locaux ; Zébus Goudali ; Girolando

Laitier intensif Croisés exotiques ; Zébus peulh ; Zébus Azawak ; Croisés locaux ; Zébus Goudali ; Girolando.

Caprin transhumance Race sahélienne Caprin sédentaire Race sabellienne et mossi

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

13 Rendements moyens des cinq dernières années;

Environ 110 litres de lait pour 180 jours de lactation,

Elevage traditionnel46

Entre 1000 l et 1500 l pour 230 jours de lactation

Semi – intensif47

Allant de 2000 à 3500 l pour 300 jours lactation

Intensif48

- - -

14 Quantités produites des cinq dernières années

837 097 118 Bovins

632 980 704 Caprins

- - -

15 Quantification des besoins (tenant

837 097 118 - Production locale

- L’estimation des besoins a été faite sur la base de la 632 980 704

46 Très fortement saisonnière et fortement dépendante des conditions climatiques 47 Ces types d’élevage se développent généralement autour des centres urbains et l’alimentation repose en général sur l’exploitation des pâturages naturels, associée à une complémentation alimentaire des animaux le soir au retour de la pâture 48 Ces élevages sont généralement le résultat de l’évolution des acteurs du système semi-intensif ayant acquis un certain niveau de maîtrise des techniques de production et de gestion de leur exploitation

Page 79: Rapport Final situation de reference filière animales

79

compte de catégories socio-économiques et professionnelles);

17 708 000 Total production locale + importations

production nationale + la part des importations en équivalent lait (poudre de lait, beurre, fromage, lait UHT)

1 487 785 822

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur Valeurs Année de référence et source

Observations quantitative qualitative

Maillon production (suite) 16 Forces de la production

Textes réglementant les activités pastorales fonctionnelles sont en instance d’adoption. Il s’agit :

- de 12 arrêtés interministériels portant délimitation de zones à vocation pastorale (Nouhao, Ceziet, Sidéradougou, Barani, Sondré-Est, Niassa, Mankarga V7, Gadeghin, Silmiougou, Luili-Nobéré, Gaongho-Sud, Sambonay) ;

- d’un arrêté interministériel portant règlement des différends entre agriculteurs et éleveurs ; - d’un arrêté interministériel portant cahier de charges pour l’exploitation des zones à vocation pastorale. - la loi d’orientation sur le pastoralisme, adoptée en 2002 • au plan sanitaire : - le BF a été déclaré indemne de la peste bovine depuis 2003 et reconnu pays indemne en 2006 par l’OIE - existence du réseau de surveillance épidémiologique - développement de la médecine vétérinaire en clientèle privée

• Sur le plan de l’intensification des systèmes de production et de l’accroissement de la productivité du troupeau - développement de technologies adaptées pour l’alimentation des troupeaux laitiers en période de soudure afin de réduire la transhumance vers

le Ghana - essais d’introduction de production fourragère à la ferme et proposition d’actions visant à améliorer les performances du cheptel local ; - mise en place d’un fonds de roulement pour l’achat des sous-produits agro-industriels (SPAI).

• Sur le plan de l’encadrement et de la professionnalisation des éleveurs - Organisation des acteurs en groupements pré-coopératifs ou en coopératives ;

Opportunités Le Burkina Faso possède de nombreuses opportunités en matière d’élevage qu’il conviendrait d’exploiter : • un cheptel numériquement important et diversifié ; • une volonté politique manifestée par les instances nationales les plus élevées et par les représentants du secteur de :

- développer des productions animales qui tiennent compte de l’évolution des marchés - poursuivre les réformes structurelles, dans le but de renforcer le rôle moteur de l’élevage dans la relance économique ;

• une possibilité d’amélioration de la productivité de l’élevage ; • une forte population à traditions pastorales confirmées; • une relative disponibilité des ressources alimentaires avec des possibilités d’amélioration ; • une émergence de promoteurs privés capables d’impulser un nouveau dynamisme au secteur ; • un marché potentiel intérieur et extérieur réel pour les produits laitiers ; • une tendance des opérateurs des différentes filières (production, commercialisation) à s’organiser dans des associations coopératives et fédératives ; • une politique gouvernementale d’incitation à l’esprit d’entreprise et à l’investissement privé, avec le désengagement de l’Etat du processus de

production et de commercialisation. la mise en place d'un Programme Qualité au sein de l'UEMOA, ainsi que la création du Centre Technique Sectoriel Régional pour la filière viande, lait et produits laitiers (Département de Technologie Alimentaire de l’IRSAT).

Page 80: Rapport Final situation de reference filière animales

80

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

17 Cadre institutionnel et technique de développement de la filière.

Etat [MRA, MCA ( : FASO-NORM ONAC/DGC), MESSRS: (INERA, LNTA/CNRST), MS: (LNSP), Recherche (CIRDES), Projets/programmes de développement

FEB, TFL

Maillon TRANSFORMATION 1 Localisation des unités de

transformations

Zone rurale 10 Grands centres 30 Zone urbaine et périurbaine 61

Statistique 2007 MRA

2 Catégories des unités de transformation

Unités traditionnelles49 10 UTL (Unités de Transformation Laitière) : < 150 l/j ;

Unités artisanales Unités semi- industrielles50

- UTL (Unités de Transformation Laitière) : < 150 l/j ; - Mini – laiteries : 150 à 300 l/

Unités industrielles Laiteries semi- industrielles: 300 à 1000 l/j

Unités traditionnelles51 Laiteries industrielles : > 1000 l/j (laiterie de Fada)

49 Micro- laiteries: familiales, secteur informel, transformation de lait frais ou en poudre 50 5 Semi modernes (Cissin, Kossam Bahdio, le Professionnel, Kosam Na’men ). 51 Micro- laiteries: familiales, secteur informel, transformation de lait frais ou en poudre

Page 81: Rapport Final situation de reference filière animales

81

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur Valeurs Année de référence et source

Observations quantitative Qualitative

3 Nature de la transformation (industrielle, semi industrielle, artisanale)

4 Nature des produits transformés

Yaourt, Fromage, Lait Pasteurisé lait caillé sucré

- - -

5 Caractérisation des besoins

1 052 639 = Lait local collecté et transformé Poids en

kg Equivalent lait liquide (1000 L)

Lait crème de lait 1 884 702 4 146

Lait en poudre 1 457 803 11 225

Yaourt 184 918 185

Autres laits 8 743 9

Beurres 128 561 849

Fromage 161 829 1 295

- - Statistiques 2007 MRA - PA Lait 2006

Coefficient conversion52

Lait écrème 2,2 Lait en poudre 7,7 Yaourt 1 Autres laits 1 Beurres 6,6 Fromage 8

6 Nombre de transformateurs

54 Zones rurale53 Recensement DPFA, 2007

82 Zones urbaine54

52 Source : PNPDL 53 Régions autres que Ouaga et Bobo 54 Ouaga et Bobo

Page 82: Rapport Final situation de reference filière animales

82

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

7 Niveau d’organisation des transformateurs

1 TFL (23 organisations professionnelles)

Niveau national

Au niveau régional Cette organisation fournit une bonne partie du lait de la laiterie Faso-Kossam créée en 1993

- La liste n’est pas exhaustive et bien d’autres organisations émergent ça et là, notamment autour de certaines mini-laiteries.

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

8 Niveau de maîtrise de technologies;

Nombre d’unités de transformation est variable en fonction des saisons. Années Unités

2007 1022008 1302009 1372010 1742011 201

Les régions du Centre (21%), des Hauts Bassins (15%), le Sahel (11%), le Sud Ouest (9%), le Centre Ouest (8%), le Nord (6%) sont les régions les plus pourvues en unités de transformation. Existence d’encadrement technique pour l’hygiène et la qualité du lait

Statistiques MRA (2012)

-

9 Quantités de produits transformés

Quantités de lait produit transformées en litres. Ans Collecté Pasteurisé Caillé 2007 1052639 331948 3036162008 1498457 720094 3575172009 1779363 823860 5576432010 3565460 1381206 10133552011 3194280 1075456 780703

- Statistiques MRA (2012)

12% pour le lait Pasteurisé 30% pour le yaourt

Plan Stratégique de Développement (PDS) Lait Ouaga 2005 TFL

Page 83: Rapport Final situation de reference filière animales

83

10 Nombre, noms et localisation des prestataires de service ;

Les laiteries sont au nombre de 78 composées essentiellement d’unités industrielles (5), Semi industrielles (27), Artisanale (46). Les régions Centre Nord (11), du Sahel (9), du Centre Ouest (8), des Cascades (6), etc. sont les plus importantes

- Statistiques MRA (2012)

-

11 Performances ;

-

coût de la matière première (quantité de lait achetée pour l'opération de transformation); - ressources humaines et main d’œuvre directe utilisée (honoraire de l’opérateur, transformatrice, commercial, main d'œuvre non qualifiée pour nettoyage) - coût des intrants et consommables pour lait pasteurisé (gaz, sachets, étiquettes, électricité) ; - coût des intrants et consommables pour le yaourt (gaz, sachets, pots de 500 ml et 125 ml, sucre, vanille, ferment, électricité).

- -

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

-

- - frais de transport lié à l’opération (déplacement pour approvisionnement en lait, déplacement pour dépôt aux canaux de

- -

Page 84: Rapport Final situation de reference filière animales

84

distribution, frais de déplacement pour démarcher les clients) ; - charges indirectes et des frais généraux imputés à l’activité de transformation (frais de communication téléphonique, cotisations dans le cadre des associations professionnelles, frais de tests de qualité, intérêt financiers sur prêt bancaires, frais d'entretien hygiénique de l'unité) - Provisions aux amortissements

Page 85: Rapport Final situation de reference filière animales

85

12 Forces et faiblesses ;

Forces Maillon suffisamment développé et étoffé au niveau national Existence d’une forte demande Existence de journées promotionnelles Faiblesses - Inorganisation des acteurs induit des difficultés d'approvisionner en lait local en quantité et en qualité à tout moment. - Faible professionnalisation des acteurs, - Faible visibilité des produits laitiers locaux sur le marché - Quasi-inexistence d'une stratégie marketing visant à susciter la consommation importante des produits laitiers locaux, - faible disponibilité des équipements de transformation et intrants

13 Système de gestion ;

- - - -

14 Rentabilité. - - - -

Page 86: Rapport Final situation de reference filière animales

86

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon commercialisation

1 Caractérisation de la demande intérieure et extérieure ;

-

- les consommateurs moyens et petits dans les écoles, services, centres de formation, centres de santé, postes de police sur les axes routiers, etc. … - commerçants grossistes

- -

2 Nombre de commerçants grossistes ;

- - - Une fragilité des acteurs face aux accidents commerciaux;

- Une grande prudence, voire une résistance, des opérateurs privés face aux changements et, en particulier, face à l’investissement et à la concurrence;

- Une sensibilité des marchés face à la conjoncture économique générale et aux facteurs externes;

- Une qualité sanitaire peu satisfaisante des produits en raison des difficultés pour les opérateurs des filières d’intégrer la sécurité sanitaire dans les coûts de production.

3 Origine des - - Nationaux et étrangers - -

Page 87: Rapport Final situation de reference filière animales

87

commerçants ; (libano syriens) 4 Niveau d’organisation

des commerçants - Non organisé - -

Page 88: Rapport Final situation de reference filière animales

88

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

13 Disponibilité et conditions d’accessibilité aux marchés ;

- - - - Données non disponibles

14 Quantification des besoins par rapport au marché national, international (Zones UEMOA, CEDEAO, EUROPE, etc.) ;

- - - - Etude non réalisée

15 Normes de qualité en fonction des zones de commercialisation ;

- - - - Données non disponible

16 Flux (de biens, de services, financiers) ;

Valeur des importations du lait et des produits laitiers Années Valeur FCFA

2007 4 13 9 569 5792008 8 093 523 4472009 8 032 821 5192010 7 780 784 7822011 9 444 179 742

- Statistique MRA (2012)

Données non disponible

17 Etude de rentabilité financière et économique

- - - - Etude non disponible

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

5 Existence de transporteurs spécialisés ;

- Néant - -

6 Pays d’exportation ; Néant - - 7 Nature des produits

exportés ; - Néant - -

Page 89: Rapport Final situation de reference filière animales

89

8 Quantités commercialisée localement

740 220²

lait reconstitué transformé par an

9 345 009

lait local transformé par an

- - -

Ces chiffres de consommation de lait et produits laitiers paraissent nettement sous estimer la réalité. De grandes quantités échappement aux statistiques d’évaluation.

9 Quantités exportées des trois dernières années

Néant - - -

10 Niveau d’autoconsommation ;

- - - Données non disponibles

11 Existence de normes et de labels

- - Guide de bonnes pratiques d’hygiène - Arrêté ministérielle portant réglementation de la production et de la transformation du lait

- Pour le moment aucune législation spécifique n’est mise en place en matière de produits laitiers. Des études sont actuellement en cours pour combler un tel vide. (Cf. PA lait, 2006)

12 Nature des manifestations promotionnelles organisées

- - Journées promotionnelles du lait - Foires agro-sylvo-Pastorales et Halieutique - Journée mondiale du lait

Statistique MRA (2012)

-

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon consommation 1 Types de des

consommateurs Nationaux essentiellement - -

2 Niveau d’organisation des consommateurs ;

2 Ligue des consommateurs - -

Page 90: Rapport Final situation de reference filière animales

90

3 Existence de distributeurs spécialisés

Indicateur non quantifié

- Unités de transformateurs lait local/reconstitué - Grossistes importateurs - Détaillants (supermarchés) - Détaillants (Boutiques, superettes) - Kiosques et alimentations - Boutiques de pompes à essence Pousse–pousse (vendeurs ambulants)

- -

4 Nature des produits consommés ;

Sachet de 250 g Yaourt Pot de 500 g Sachet de 125 ml Pot de 125 ml Sachet d'un ½ litre

Lait pasteurisé

Sachet de 250 ml Bidon d'un litre Sachet de 125 ml Lait caillé Sachet de 250 ml ¼ litre Crème 200gramme Beurre 5 à 6 kg Fromage

Existence d’une grande diversité de produits laitiers consommés

MRA (2012) - Nature des produits consommés non rigoureusement répertoriés.

5 Besoins des consommateurs.

75 kg par an et par personne55 Importation du lait et produits laitiers en 2011

Produits FCFA (FOB) en 2011

Lait et crème 8346757383Yaourt 7470655Beurre 162683189Fromage 272081193Total 8788992420

- Normes FAO Statistique MRA (2012)

-

55 L’enquête Burkinabè sur les Conditions de Vie des Ménages55 (EBCVM) donne pour 2003 une dépense moyenne annuelle par ménage en produits laitiers de 5610 F CFA (soit 877 F CFA par personne et par an), représentant 1,3 % des dépenses alimentaires des ménages. Ceci place les produits laitiers dans le même registre de dépense que le pain (1,6%), l’arachide (1,3%) la pâte d’arachide (1,3%), le groupe café-thé-cacao (1,5%) et la cola (1,6%). Ces chiffres de consommation de lait et produits laitiers paraissent nettement sous estimer la réalité

Page 91: Rapport Final situation de reference filière animales

91

2.5. Filière porcine

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon production 1 Zones de production Toutes les 45 provinces du Burkina Faso

avec un effectif estimé à 2210565 têtes. Les 5 premières productrices sont (i) Centre Ouest : 19,48%, (ii) Sud Ouest : 13,31%, (iii) Boucle du Mouhoun : 11,54%, (iv) Hauts Bassins : 11,28%, (v) Centre Est : 9,29%.

- Calculs sur la base des chiffres de la DGPSE56 année 2012

En milieu rural c’est surtout l’élevage de porcins de race locale qui est pratiqué. En zone péri - urbaine c’est l’élevage de porcins de race améliorée

2 Nombre de producteurs

3 624 366 éleveurs au Burkina Faso (30% de la population). En 2004 l’IEPC dénombrait une quarantaine de producteurs semi-intensifs à Ouagadougou et une centaine à Bobo Dioulasso, où environ 50% des élevages comptent moins de 4 truies ; 25% de 4 à 9 truies ; 17% de 10 à 19 truies et 8% plus de 20 truies.

Les acteurs sont aussi bien les ménages en milieu urbain qu’en milieu rural (principaux acteurs). Ils pratiquent pour le plus grand nombre d'autres activités et l'élevage de porcins apparaît alors comme une activité secondaire

ENEC II57, 2004

Des investigations sont indispensables pour cerner le nombre d’éleveur traditionnel de porcs. L’insuffisance des mécanismes de collecte, de traitement et de diffusion de l’information sur la filière est l'une des contraintes déterminée par le Plan d'actions pour le développement de la filière porcine.

3 Accessibilité des zones de production

- L'élevage porcin est généralement réalisé à

- La production est assez atomisée et les

56 Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l’Elevage 57 Deuxième enquête nationale sur les effectifs du cheptel, résultats et annexes »

Page 92: Rapport Final situation de reference filière animales

92

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

proximité des zones d'habitations. En fonction des conditions, l’accès aux zones de production se fait par différents moyens. Les collecteurs s'organisent à vélo, moto dans les hameaux pour rassembler les porcins qui sont ensuite transportés dans des véhicules le long des principaux axes routiers à destination des centres de consommation.

moyens ainsi que les conditions de transport des lieux de productions vers les zones de consommation sont mauvaises.

4 Mode d’acquisition des terres

92% des éleveurs vivent en milieu rural. Les autres se cantonnent en milieu péri -urbain et urbain.

L’élevage extensif est pratiquée sur de petites surfaces : alentours des habitations et des terres de cultures, avec ou sans habitats (enclos, hangar, bâtiment) servant d’abris sommaires. L’élevage semi-intensif est surtout périurbain. C’est cette forme d’élevage qui nécessite la mobilisation de terres pour réaliser des investissements.

- L'élevage traditionnel se fait en divagation. Une contrainte majeure de l'élevage semi-intensif concerne l’aspect foncier pour les éleveurs installés à l’intérieur de la commune urbaine en zone non encore lotie. Le lotissement du secteur entraîne leur délocalisation en zone rurale, ce qui leur pose des problèmes d’accès à la terre, à l’eau, aux SPAI et aux soins vétérinaires et rend la surveillance plus

Page 93: Rapport Final situation de reference filière animales

93

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

contraignante. 5 Systèmes de

production (avec un accent sur l’accès et le pouvoir de contrôle des ressources)

On distingue les filières de porcs locaux qui représenteraient 99,4% de la production en tête de celles des porcs exotiques ou métissés aux carcasses plus lourdes. L’IEPC a estimé que ces filières modernes, y compris la transformation charcutière, concernaient à peine 0,9 % de la production, alors que des exportations en carcasses ont représenté, en 2001, 0,4 % de la production.

L’IEPC distingue dans l'élevage traditionnel 3 systèmes58 dont : les systèmes de production sédentaires mixtes en situation précaire d’Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de volailles, d’Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de petits ruminants, d’Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de porcins.

IEPC, 2004 L’élevage villageois de porcins est étroitement lié à la production de dolo dont les sous-produits constituent l’essentiel de la ration alimentaire, hors période de soudure. Les proportions d’animaux appartenant aux hommes et aux femmes sont voisines respectivement 53,5% et 46,5%. En milieu urbain ce sont essentiellement des hommes (au moins 65% pour toutes les espèces). (ENEC, 2004).

6 Niveau d’organisation des producteurs

Faible capacité des organisations de base existantes. Deux grandes organisations regroupent les éleveurs : la MEP59 à

- - Les porcins présents surtout en milieu rural, sont élevés

58 Il s’agit de : « Ces trois SP sont parmi les plus pratiqués au Burkina Faso, en particulier le SP à cultures vivrières et petits ruminants. Ils sont pratiqués dans tout le territoire, surtout dans les régions du centre et en zones «denses» (sauf le SP avec élevage de porcins qui est localisé principalement dans l’ouest du pays. Ils sont caractérisés par une absence de bovins et un nombre restreint d’animaux. Ils concernent des ménages n'ayant pas pu capitaliser suffisamment pour acquérir des bovins et qui, dans le meilleur des cas sont en situation de "transition positive" suivant un cycle: volailles - petits ruminants/porcins - bovins. La taille des ménages est généralement plus faible (surtout SP avec volailles) et les activités d’élevage sont le plus souvent sous la responsabilité des femmes (porcins en particulier). 59 Maison des Eleveurs de Porcs

Page 94: Rapport Final situation de reference filière animales

94

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Bobo-Dioulasso et l’ASEP60 à Ouagadougou. Ces associations sont membres de la FEB61 créée en 2001.

majoritairement par les Mossi (42,4%), les Gourounsi (10,8%), les Bobo (10,6%) et les Dagari (9,0%). On note une faible autonomie financière pour l’ensemble des mallons de la filière.

7 Organisation de la production

L’acquisition des moyens de production résulte d’une alternance de ressources provenant des activités d’agriculture et de cueillette et de l’élevage.

L’élevage se structure autour de deux niveaux distincts au plan technico-économique : l’élevage traditionnel (« porcs coureurs », conduit essentiellement en milieu rural et l’élevage amélioré pratiqué principalement en zone périurbaine : claustration permanente. Les élevages porcins semi-intensifs sont surtout présents dans le sud-ouest et le centre du Burkina et plus spécifiquement, en zone périurbaine de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso.

- ENEC II, 2004 -PA/Porcs (2007)

L’élevage porcin traditionnel (villageois) est réalisé par les femmes et surtout localisé dans les régions où la consommation de porc ne souffre d’aucun interdit. La conduite de l’élevage porcin traditionnel est liée au cycle cultural. La divagation est de règle en saison sèche tandis que l’attache au piquet, la claustration à l’intérieur de petites

60 Association des Eleveurs de Porcs 61 Fédération Nationale des Eleveurs du Burkina

Page 95: Rapport Final situation de reference filière animales

95

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

porcheries en « banco » (terre) se pratique généralement durant la saison des cultures. Du fait de ces contraintes de logement et d’alimentation, beaucoup de propriétaires vendent une bonne partie de leur cheptel porcin avant le retour des pluies.

8 Effectifs des 5 dernières années

- 2007 : 2 042 300 têtes, - 2008: 2 083 127têtes, - 2009: 2 124769 têtes, - 2010: 2 167 245 têtes, - 2011: 2 210 565 têtes

- - DGPSE (2012)

Effectifs en pleine croissance

9 Approvisionnement en intrants et équipements

-

L’alimentation des porcs en élevage traditionnel se compose de résidus et de restes d’aliments des ménages, de drèches de dolo et de produits de cueillette au gré de la divagation des animaux. Les apports énergétique, protéique, minéral et vitaminique suivent ce mode d’alimentation dans son insuffisance qualitative et quantitative. De ce fait, les animaux extériorisent mal leur

- SSE/DEP/ MRA, année 2008 -PA/porcs (2007) - Rapport d’activités, MRA (2008)

60,6 % des éleveurs dans les Hauts Bassins et 94,8% dans le Sud-ouest déclarent n’apporter aucun soin vétérinaire aux porcins ENEC II, 2004). L’approvisionnement et la distribution des intrants zootechniques et

Page 96: Rapport Final situation de reference filière animales

96

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

potentiel. vétérinaires est surtout assuré par le privé. L’Etat intervient de façon à assurer l’application de la règlementation.

10 Production moyenne des 5 dernières années

Le taux de production est de 62%, soient : 1 674 690 têtes en 2007; 1 641 870 têtes en 2006 ; 1 609 690 têtes en 2005 ; 1 578 150 têtes en 2004 ; 1 547 220 têtes en 2003.

Calcul à partir des rapports DGPSE de 2003 à 2004 et des taux de croît de 2% et d’exploitation de 60%

-DGPSE (2007)

-

11 Nombre, noms et localisation des fournisseurs d’intrants

- Réseau d’encadrement constitué par les démembrements des 13 DRRA62 et des structures centrales dont le Programme de Développement des Animaux Villageois (PDAV), la FEB63, la MDA64 - Prestataires privés-65 au nombre de 80 - Fabricants d’aliments66

- - DEP/MRA, 2009, - DGSV 2009.

De nombreux projets, ONG et/ou Association interviennent comme prestataires d’appui conseils aux éleveurs.

12 Choix des races animales

la race de Korogho, produit de deux types de croisement (la Large White et la Locale Ivoirienne, la Large White et la Land Race).

La race locale couramment appelée « porcs coureurs » du fait de la divagation de ces animaux est la plus élevée. Les croisements désordonnés des animaux constituent une menace pour la sauvegarde de la race. Les races de porcins importés dans les élevages

Les espèces améliorantes sont de races exotiques croisées avec des espèces locales, mais la partie importante est de race locale issue de la sélection massale

62 Direction Régionale des Ressources Animales avec au total 45 Directions Provinciales des Ressources Animales 63 Fédération des Eleveurs du Burkina 64 Maison de l’Aviculture (prestations destinées principalement aux aviculteurs modernes) 65 Confère liste en annexe1: Fournisseurs privés de services et d’intrants zootechniques et vétérinaires 66 -Voir liste des prestataires jointe en annexe2

Page 97: Rapport Final situation de reference filière animales

97

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

semi-intensifs sont : la race de Korogho, produit de deux types de croisement (la Large White et la Locale Ivoirienne, la Large White et la Land Race).

13 Rendements moyens des 5 dernières années

(i) Taux de croît = 2% ; (ii) Productivité numérique : nombre de petits sevrés par femelle et par an = 9 en 2007

- -DGPSE (2012) -PAPISE révisé (2008).

-

14 Quantités produites des 5 dernières années

1 225 200 têtes en 2007; 1 201 200 têtes en 2006 ; 1 177 800 têtes en 2005 ; 1 155 000 têtes en 2004 ; 1 132 200 têtes en 2003.

Calcul à partir des rapports DGPSE de 2003 à 2007 et un taux d’exploitation de 60%

- -

15 Quantification des besoins (tenant compte des catégories socio-économiques et professionnelles)

- Suivant la subdivision des systèmes faite par l’IEPC, les éleveurs de porcs relèvent des Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de cycle court (volailles, petits ruminants, porcins). Ce groupe de systèmes de production, sans bovins, est présent sur l’ensemble du territoire et concentré au niveau du Plateau Central67 affecté par une dégradation de la fertilité et de forts aléas sur les rendements céréaliers. Souvent situés en zones denses, ces exploitations connaissent des situations particulièrement précaires lorsque leur accès au foncier

IEPC (2004) Ces producteurs sont en situation quasi permanente de déficit céréalier bien souvent non couvert par le revenu des activités d’élevage. Ils ne disposent pas de ressources suffisantes pour assurer un accès aux services sociaux de base ni pour financer d’éventuels soins vétérinaires ou se permettre un recours aux aliments du

67 Dans l’Ouest du pays pour les Agro-éleveurs avec élevage de porcins

Page 98: Rapport Final situation de reference filière animales

98

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

agricole dont dépend une partie importante de revenu (Dépendance aux revenus de l’élevage entre seulement 7 à 20 %) est difficile.

bétail. Les taux d’abandon enregistrés au niveau des auxiliaires villageois étant très élevé, ils se trouvent confrontés à une absence d’offre de services agricoles (les auxiliaires étant quasiment la seule offre de service qui était accessible).

16 Forces et faiblesses de la production

- Forces Existence d’un plan d’Actions pour le développement de la filière, existence d’une tradition de l’élevage de porcs dans beaucoup de régions, volonté politique du gouvernement de prendre en compte la filière porcine comme l’une des composantes des neufs programmes prioritaires du Plan d’Actions pour le Développement de l’Elevage, existence de 2 associations à vocation fédérative visant à assurer la défense des intérêts des éleveurs de porcs modernes (MEP, ASEP), rôle du porc coureur dans l’économie familiale est considérable notamment en milieu rural, existence de structures d’accompagnement et de renforcement des capacités des éleveurs (structures techniques, projets), existence d’un dispositif de surveillance épidémiologique et bonne connaissance des pathologies majeures du porc, existence d’usines agroalimentaires pouvant faciliter

Page 99: Rapport Final situation de reference filière animales

99

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

l’accès aux sous-produits agro-industriels mobilisables pour l’alimentation des porcs, existence de compétences dans la fabrication et/ou l’élaboration des aliments composés pour le porc, existence d’un centre de dissémination de géniteurs de race améliorée (Large White). Faiblesses Faibles prix de vente bords champs, relativement indépendants des événements festifs et des saisons, expliquant en partie les difficultés de modernisation et de développement de cette filière, difficulté pour les éleveurs de recouvrer leurs créances, difficile accès aux financements, coûts élevés des intrants.

17 Cadre institutionnel et technique de développement de la filière

-

Il existe un cadre institutionnelle structuré depuis l’appui-conseil jusqu’au prestataires de services qui interviennent dans la production : Les groupements d’éleveurs, La Fédération des Eleveurs du Burkina Faso (FEB), Les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), Le Cadre national de concertation pour la promotion des ressources animales68, les CVD69, Les prestataires de

Plan d’action sur les porcs (2012)

- Susciter l’émergence de groupements / associations efficaces d’éleveurs traditionnels de porcs - Aider à la création d’un Conseil des Éleveurs de Porcs (CEP) - Aider les rôtisseurs et les bouchers charcutiers à s’organiser en associations - Aider à la mise en

68 Il a pour but de permettre aux principales organisations à fonctions de représentation du secteur de l’élevage : FEB, UNACEB, UNABOC, UNAEBV, … et aux départements ministériels impliqués, notamment le MRA et le MCPEA de s’accorder sur les stratégies appropriées 69 Comité Villageois de Développement

Page 100: Rapport Final situation de reference filière animales

100

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

service de santé animale (vétérinaires privés, auxiliaires d’élevage : VVV), les prestataires de services d’appui-conseil et de promotion de la sous filière (l’Etat70 et la MEP71 et l’ASEP72), les prestataires de services financiers, la recherche, existence d’une direction chargée de la promotion des filières

place de l’interprofession porcine.

Maillon transformation 1 Localisation des

unités de transformations

- Il n’existe pas d’infrastructures destinées spécifiques destinée aux porcs. L’inspection des carcasses se fait dans les mêmes endroits que les autres animaux mais sur des chaînes différentes. Les rôtisseries sont principalement localisées dans les centres urbains.

- -

2 Catégorie des unités de transformation

Les unités de transformation sont constituées des aires d’abattages au niveau des départements, d’un abattoir dans chaque ville moyenne et de 2 grands abattoirs frigorifiques à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

- - Il faut signaler que de nombreux abattages sont réalisés annuellement au cours des fêtes religieuses et ne sont

70 A travers le PDAV et le réseau d’encadrement déployé dans les 13 régions, le Ministère du Commerce et de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat. 71 Maison des éleveurs de Porcs 72 Association des Eleveurs de Porcs, à Ouagadougou.

Page 101: Rapport Final situation de reference filière animales

101

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Au niveau de la transformation chez les autres acteurs on note les rôtisseries, les charcuteries en développement dans les villes

pas comptabilisés dans les statistiques officielles

3 Nature de la transformation (industrielle, semi industrielle, artisanale)

- La transformation charcutière est peu répandue et concerne une faible partie de la population. En 2003 on dénombrait 2 unités artisanales de charcuteries, ainsi qu’une semi-industrielle (traitant 25 porcs/mois) rattachées à des supermarchés à Bobo.

Diag PA/Porcs (2003)

La forme de transformation courante est la production de viande dans les abattoirs et le « Porcs au four ». Le porc est à la base de la fabrication de plusieurs produits de charcuterie. Il existe aujourd'hui de nouvelles unités de transformation semi-industrielles dont la liste mérite d'être actualisée.

4 Nature des produits transformés

- Filières modernes passant par un boucher-chevillard (charcuterie, boucherie de luxe, export en carcasse) : 1,3 % (dont 0,9 % en transformation locale et 0,4 % en exportation de carcasses) - Grilleurs en filière directe (porcs au four) : 61,8 % - Abatteurs bouchers : 29,3 % - Alimentation et restaurant (filière directe) : 7,6 %

Calculs à partir de l'extrapolation des estimations de 0,9 % de la production transformés en charcuterie et 0,4 % carcasses exportées en carcasses en 2001.

- carcasses - charcuterie - jambo

IEPC, 2004 La saisie des carcasses des abattages clandestins de porcs par rapport aux effectifs abattus (0,58%) par espèces est le plus élevé. (DGPSE, 2007)

5 Caractérisation des besoins

- Viande populaire en milieu rural - Occupe le 3ème rang sur le plan de la

Forte demande du porc au four dans les grandes villes.

- La faible organisation des

Page 102: Rapport Final situation de reference filière animales

102

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

(Consommation, Commercialisation)

production de viandes contrôlées dans le pays, après le bœuf et les caprins.

consommation dans les repas familiaux fréquente en milieu rural

acteurs limite l'exploitation des circuits extérieurs de commercialisation très fluctuants

6 Nombre de transformateurs

- 02 (UNABOC, MEP) « Contrairement à la production, l’abattage se trouve entre les mains de peu d’opérateurs agréés, moins de 6 à Bobo en position d’oligopsone »

Diag/PA/Porcs (2003)

-

7 Niveau d’organisation des transformateurs

- Les acteurs sont les abattoirs, les bouchers charcutiers, les rôtisseurs. Les transformateurs sont pour certains membres de l’UNABOC. Un début d’organisation des transformateurs a été amorcé avec la MEP.

- Les transformateurs se retrouvent généralement au sein d’organisations regroupant les mêmes acteurs de la transformation de la sous filière Bétail/viande.

8 Niveau de maîtrise des technologies

- Les technologies sont locales et généralement maîtrisée par les acteurs dans les rôtisseries et les restaurants. Les technologies surtout locales pourraient être améliorées.

- Les acteurs dans la transformation semi-industrielle ne sont pas tous suffisamment formés aux techniques modernes.

9 Quantités de produits transformés

La quantité de viande de porc contrôlée en 2007 est de 4 080 T, équivalente à

- DGPSE (2007)

Des investigations sont nécessaires pour

Page 103: Rapport Final situation de reference filière animales

103

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

11% des quantités totales de viandes contrôlées73, la transformation de second niveau dans les charcuteries (faible) les dibiteries et la restauration n’est pas connue

cerner les quantités de transformées dans les rôtisseries et les charcuteries

10 Nombre, noms et localisation des prestataires de service

- - La qualité sanitaire de la viande est assurée par l’administration à travers les contrôles de salubrité - Les autres prestataires sont : les vendeurs de bois, de charbon, les boutiques commercialisant des produits alimentaires divers.

- La diversité des prestataires rend la caractérisation de leur profil difficile.

11 Performances (de l’unité, qualité des produits.)

- Charcuteries en nombre limité ayant un rôle d’approvisionnement des centres urbains - Dibiteries dispersées dans les centres urbains avec quelques unes en milieu rural - Restauration qui absorbe une partie de la production

Les unités sont surtout artisanales et très atomisées. Les petites unités semi-industrielles se développent dans les principales villes dont-elles assurent l'approvisionnement.

- -

12 Forces et faiblesses - Forces : Existence d’une forte demande en carcasses lourdes sur les marchés intérieur et extérieur. Faiblesses : Le faible niveau des investissements, faible capacité technique des acteurs, absence de normes et labels de

- -

73 Le caractère informel de cette activité concerne 85% des porcs abattus à Ouagadougou selon une source de la FAO datant de 1990, cité dans l’étude diagnostic du PA/Porc, 2003.

Page 104: Rapport Final situation de reference filière animales

104

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

qualité, faible rémunération sur le marché local des carcasses lourdes.

13 Système de gestion (Existence d’un compte d’exploitation ?..)

- Les acteurs qui détiennent des comptes d’exploitation sont ceux qui sont organisés : charcutiers notamment.

- -

14 Rentabilité La productivité pondérale (poids carcasse) en kg = 24 et estimée à 29 à l’horizon 2015. Le prix au producteur en FCFA/unité du porc est resté variable ces cinq dernières années :

Porcins 2008 31 246 2009 31 365 2010 31 3652011 32 9332012 33 756

L’analyse IEPC de la rentabilité a été effectuée sur la base d’un système d’élevage porcin semi-intensif, composé d’un capital de départ de huit cochettes et d’un verrat, achetés respectivement à 20 000 FCFA chacune et à 25 000 FCFA. On a considéré que cet élevage produirait annuellement, à compter de la troisième année, 78 porcs commercialisés.

PAPISE actualisé (2008) Statistique MRA (2012)

Coûts de production estimés pour deux premières années d’entrée en production et en régime de croisière. L’analyse considère une période de dix ans ce qui permet d’amortir les coûts d’investissement. Au cours de la deuxième année, l’exploitation produit un volume de poids vif de 3 877 kg. A compter de la troisième année, la production annuelle de poids vif monte à 6 328 kg par an ; soit une production totale de 54 500 kg sur 10 ans.

La main d’œuvre a été valorisée à 20

Page 105: Rapport Final situation de reference filière animales

105

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

000 FCFA/mois. La production de fumier a été estimée à 50 kg par jour, pour toute l’exploitation, valorisée à 3 FCFA/kg. L’espace occupé pour l’élevage porcin a été établi à 0,25 ha.

Maillon Commercialisation 1 Caractérisation de la

demande intérieure et extérieure

- En 2000, l’exportation de carcasses était à peine de 1,5 T (Diag/PA/Porcs, 2003). Elles sont passées à 9 524 T en 2005 avant de retomber à 120T et 240 T en 2006 et 2007 (rapports DGPSE).

- Entre 2003 et 2007, les abattages contrôlés ont connus un taux d'accroissement moyen de 7,19% -

- La demande tant intérieure qu'extérieure est très difficile à cernée du fait de l'existence d'une part importante d'abattage clandestins. Les chutes brutales du nombre d'animaux exportés s'expliquent soit par les difficultés rencontrées par les structures techniques pour capitaliser les données, soit par l'existence de circuits clandestins à l'exportation.

Page 106: Rapport Final situation de reference filière animales

106

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

2 Nombre de commerçants grossistes

C’est en général le détaillant qui se charge de la collecte et du transport jusqu’à la vente de détail. Une enquête autour de Bobo-Dioulasso illustre l’importance des filières traditionnelles courtes puisque les éleveurs écoulaient leur production dans les circuits suivants (i) Grilleurs : 57 %, (ii) Abatteurs-bouchers : 27 %, (iii) Vente de reproducteurs : 9 %, (iv) Alimentation et restaurants : 7 %

Derail, 2000, cité dans l’IEPC (2004)

- Il n’y a pas de commerçants grossistes de manière spécifique. On rencontre sur le terrain cependant des revendeurs reconvertis en éleveurs sommaires, dont les porcheries servent de point de parcage avant la vente.

3 Origine des commerçants

- Les commerçants sont surtout des nationaux. Au niveau des frontières quelques on observe quelques approvisionnements isolés Commerçants viennent surtout de Ouagadougou et Bobo

4 Niveau d’organisation de la commercialisation (groupée, individuelle.)

La répartition des produits écoulés par les acteurs est la suivante : Grilleurs : 57 %, Abatteurs-bouchers : 27 %, Vente de reproducteurs : 9 %, Alimentation et restaurants : 7 %. (Derail, 2000, cité dans l’IEPC, 2004)

Le détaillant se charge de la collecte et du transport jusqu’à la vente de détail. Ils évoluent dans l’informel. Leur rayon d’action est d’environ 200 km selon le Diag/PA/Porcs, 2004. On distingue les filières de

IEPC (2004) Les grilleurs, préparateurs de «porc au four» constitueraient le principal débouché pour les éleveurs porcins.

Page 107: Rapport Final situation de reference filière animales

107

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

porcs locaux : 99,4% de la production en tête de celles des porcs exotiques ou métissés. Les filières modernes, y compris la transformation charcutière, concernaient à peine 0,9 % de la production, alors que des exportations en carcasses ont représenté, en 2001, 0,4 % de la production.

Il faut noter que les formes d'organisation présentées ne sont pas formalisées.

5 Existence de transporteurs spécialisés

- Transport à moto, vélo ou voitures dans des conditions défectueuses.

- Il n'existe pas de transporteurs spécialisés

6 Pays d’exportation

En 2011 le nombre de porcins exporté a été de 1328 tête. Les principaux pays de destation sont le Togo, Nigéria, Niger, Bénin, RCI, Italie, Mali, Ghana.

- l’exportation concerne essentiellement les animaux sur pieds. Les cinq dernières années il n’y a pas eu d’exportation de viande

- DGPSE, 2012 - SSA/DEP, 2005

-

7 Nature des produits exportés

- 1328 têtes Porcs sur pied. - L'irrégularité des exportations dans les pays de destination d'une année à l'autre traduit une difficulté d'organisation des acteurs pour assurer l'approvisionnement, où une difficulté de capitalisation des données. On notera que la Côte d'Ivoire qui occupait la 1ère place sur le plan des importations en

Page 108: Rapport Final situation de reference filière animales

108

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

nombre de têtes 8 Quantités

commercialisées localement

La production contrôlée de viande74 contrôlée varie en fonction des années. Cette évolution a été variable ces cinq dernières années. En 2011, elle représentait 11,5% de la production nationale toutes espèces domestiques confondues. Les régions les plus productives sont les Haut Bassin (20%), le Centre Ouest (13%), le Sud Ouest (10%), le Centre (9%), etc. Evolution de la production nationale de viande de porc en Tonnes Années Effectifs

2007 40802008 45912009 48162010 48062011 4835

La consommation de la viande de porc est essentiellement locale au Burkina Faso.

DGPSE, 2012 Ces quantités sont celles des abattages contrôlés desquels il faudrait extraire les exportations de viandes qui ne sont pas significatives.

74 Soient respectivement en nombre de têtes de porcins : 170 010, 141 885, 149 090, 136 913 et 134 820

Page 109: Rapport Final situation de reference filière animales

109

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

9 Quantités exportées des trois dernières années

Viande : - RCI 27,11 T, suivi de l’Italie : 14,992 T, du Ghana : 0,006T, du Mali : 0,005 T, et du Niger en 2001 Animaux sur pied : Ces  exportations  s'effectuaient essentiellement  en  2011    vers  le  Benin (74%),  le Niger  (25%)  et  dans  une moindre mesure vers le Ghana et le Togo. Evolution  des  exportations  des  effectifs  de porcs  Années  Effectifs 

2007 2402008 1712009 502010 14782011 1328

Essentiellement des carcasses et des porcs sur pieds.

- DGPSE (2007 et 2012) - SSA/DEP, 2005

- Absence de cites aménagés pour l’activité - Les exportations qui avaient subi les effets de la crise Ivoirienne en 2002 n'ont plus atteint le même niveau d'exportation - Les circuits courts où directs : ventes de proximité, autoconsommation et une faible partie de l’exportation échappent au contrôle tant sanitaire que fiscale

10 Niveau d’autoconsommation

151 000 têtes par an, sur la base d'un taux moyen national de 7,69% (Calculs à partir des données de l'ENEC II, 2004). Les effectifs de porcins abattus Années Effectifs

2007 1700102008 1913012009 2006682010 2002682011 201415

Les prélèvement75 varient selon les régions : Hauts Bassins 14,4%, Boucle du Mouhoun 11,7, Sahel 0,2%, Est 5,5%, Sud Ouest 11,5%, Centre Nord 3,9%, Centre Ouest 17,1%, Plateau Central 4,8, Nord 9%, Centre Est 4,7%, Centre 9,4%, Cascades 1,8%, Centre Sud 6%.

ENEC II, 2004 - DGPSE, 2012

-

11 Existence de normes - Il y a 14 normes de qualité pour - L’élaboration des

75 Les prélèvements concernent les consommations propres, les dons, les sacrifices etc.

Page 110: Rapport Final situation de reference filière animales

110

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

et de labels les produits carnés en cours d'élaboration en collaboration avec Faso-Norm.

normes suit un processus en cours

12 Nature des manifestations promotionnelles organisées

- deux journées promotionnelles Des journées promotionnelles du porc sont organisées périodiquement dans les villes de Bobo-Dioulasso et Réo.

- -

13 Disponibilité et conditions d’accès aux marchés

-- L’accès au marché extérieur est conditionné au versement de la Contribution Spécifique au secteur Elevage de 50 F CFA/tête, ainsi qu’à une patente qui est un impôt. Au niveau national, l’abattage dans les airs d’abattage et abattoirs est conditionné au payement d’une taxe.

- -

14 Quantification des besoins par rapport au marché national, international (Zones : UEMOA, CEDEAO, Europe, etc.)

Les Bassins Ivoirien et Nigérien76 selon l’étude IEPC est considéré à l’heure actuelle en termes d’approvisionnements comme autosuffisant en viande (+9 000 tonnes) ; (ii) le bassin nigérian est largement déficitaire en viande (-59 000 tonnes). En outre, la consommation en produits de l’élevage dans ces deux bassins est largement inférieure à la consommation mondiale moyenne et,

- IEPC, 2004, Cité dans PAPISE version actualisée, 2008

-

76 - Le bassin commercial «ivoirien» composé du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo et caractérisé par l’attraction du marché ivoirien (et, dans une moindre mesure, des marchés ghanéens et togolais) ;

- Le bassin commercial «nigérian» constitué par les marchés du Nigeria, du Tchad, de la République Centrafricaine, du Cameroun et du Niger et caractérisé par l’attraction du marché nigérians (et, dans une moindre mesure, camerounais).

Page 111: Rapport Final situation de reference filière animales

111

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

largement en dessous des normes nutritionnelles internationales (20 grammes de protéines animales/jour et par adulte). A l’horizon 2015, le bilan de l’offre et de la demande en produits d’élevage dans les deux bassins commerciaux identifiés va accuser un important déficit, notamment en viande à l’horizon 2016 des déficits respectifs de -111 et -74 en produits porcins

15 Normes de qualité en fonction des zones de commercialisation

- l’exportation au sein des pays de l’UEMOA s’organise autour de la Politique Agricole Commune (PAU), et bientôt autour du Programme de gestion durable des ressources pastorales et contrôle de la transhumance en Afrique de l’Ouest de la CEDAO où l’une des actions proposées est l’harmonisation des dispositions règlementaires et de développement des services sanitaires

PAPISE version actualisée, 2008

Des nombreux obstacles à l’accroissement des échanges avec le reste du monde, le plus contraignant reste le besoin de se conformer aux normes SPS mises en place par l’OIE garant des normes de l’OMC en vue d’assurer la sécurité sanitaire des aliments pour la protection de la santé humaine et animale.

16 Flux (de biens, de services financiers)

Valeur en FCFA des importations des porcs et des viandes ces dernières années Animaux Viande

2010 160000 1617804

En extrapolant les données d’enquêtes sur le nombre de têtes exportées, les flux pourraient être :

IEPC, 2004 Statistique MRA (2012)

- Il y a une disponibilité des données en ce qui concerne les échanges sur les

Page 112: Rapport Final situation de reference filière animales

112

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

2011 2949202

- Filières modernes passant par un boucher-chevillard (charcuterie, boucherie de luxe, export en carcasse) : 1,3 % (dont 0,9 % en transformation locale et 0,4 % en exportation de carcasses)

- Grilleurs en filière directe (porcs au four) : 61,8 % - Abatteurs bouchers : 29,3 % - Alimentation et restaurant (filière directe): 7,6 %

produits du porc.

17 Etude de rentabilité financière et économique.

L'IEPC en 2004 a estimé que : à partir du système d’élevage porcin semi-intensif et d’un prix de vente de 550 FCFA, la rentabilité de la filière apparaît confortable : les taux de marges financières et économiques s’établissent respectivement à 24% et 47% pour des marges brutes de 107 FCFA/kg (marge brute financière) et de 177 FCFA/kg (marge brute économique). A l’exportation (marché d’Abidjan) la viande porcine burkinabé se montre tout à fait compétitive par rapport aux viandes congelées achetées sur le marché international et présentées à la vente sur ce marché. Son coût de revient rendu Abidjan se situe aux environs de 770 FCFA/kg alors que alors que le prix mondial à Abidjan est de 1,545 FCFA.

- IEPC en 2004 -

Maillon Consommation

Page 113: Rapport Final situation de reference filière animales

113

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

1 Types de consommateurs (Individuel, rural,..)

- - Individuels ou organisés en petits groume pour les achats au détail dans les rôtisseries (sous forme grillée à la braise ou rôtie) - Grande ou moyenne consommation dans la restauration

- -

2 Niveau d’organisation des consommateurs

- (03) LCB, ACB, OCB - Trois associations de consommateurs reconnus au Burkina défendent les droits des consommateurs (tout produit). Mais l’implication de ces derniers reste encore modeste.

- -

3 Existence de distributeurs spécialisés

- Il n’existe pas de distributeurs spécialisés en dehors des boucheries et des charcuteries

- -

4 Nature des produits consommés

- - Majoritairement sous forme grillée et rôtie - sous forme cuite dans la restauration - accessoirement sous forme de pâté, de saucisson de jambon

- -

5 Besoins des consommateurs (Non couverts, Accessibilité-coût)

Hygiène sur les lieux d’abattage, de transformation et de consommation reste la principale préoccupation des consommateurs.

- -

Page 114: Rapport Final situation de reference filière animales

114

2.6. Filière aviculture traditionnelle (poules et pintades)

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon production 1 Zones de production Les 5 premières productrices de

poules sont : - (i) Centre Ouest 14,51% des effectifs - (ii) Hauts Bassins 12,52% (iii) Boucle du Mouhoun 12,33% - (iv)Est 8,50% - (v) Centre Est 8,28%. Pour les pintades il s’agit surtout des régions du Centre Ouest (25%) suivi de la Boucle du Mouhoun (13%), les Haut Bassin (11%), le Nord, le Sud Ouest (7% chacun), etc.

Ensemble du territoire et particulièrement en zone rurale.

Calculs sur la base des chiffres de la DGPSE77 année 2011

La dernière enquête nationale sur les effectifs du cheptel (ENEC II) Nov. 2004 est la base de tous les calculs. La volaille dans la terminologie appliquée ici signifie poules et pintades. On retiendra que les poules sont généralement exploitées pour la chair et les pintades principalement pour les œufs et la chair.

2 Nombre de producteurs

Il y’a 3 624 366 éleveurs78 au Burkina (30% de la population).

Le nombre d’éleveurs spécifiques de volailles n’est pas connu. Les acteurs sont aussi bien les ménages en milieu urbain qu’en milieu rural (principaux acteurs).

ENEC II79 (2004)

La grande majorité des familles rurales possède des volailles. Bien que considérée comme marginale, l’aviculture traditionnelle constitue une activité appréciable pour la famille puisqu’elle procure des revenus monétaires et joue un rôle socioculturel

77 Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l’Elevage 78 Les éleveurs sont les individus qui mènent comme activité principale ou secondaire l’élevage. 79 Deuxième enquête nationale sur les effectifs du cheptel, résultats et annexes

Page 115: Rapport Final situation de reference filière animales

115

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

important (utilisation des volailles dans de nombreux rites et rituels).

3 Accessibilité des zones de production

- Le Burkina Faso compte 13 régions administratives, 45 provinces et plus de 350 communes. Dans chaque commune il existe au moins un marché de collecte; dans chaque province, il existe au moins un marché de regroupement. Seuls 5 des 13 régions ont chacune un marché dont la vocation est l’exportation vers les pays voisins (les marchés de Banfora, Ouaga et Bobo vers la Cote d’Ivoire et les marchés de Léo et de Gaoua vers le Ghana)

En fonction des conditions, l’accès aux zones de production se fait par différents moyens : - Collecteurs organisés, à vélo, moto (dans les hameaux) ou avec des transporteurs le long des axes routiers. - Les poules sont également apportées par les producteurs sur les marchés.

Etudes des sous filières avicoles et des chaînes de commercialisation des volailles et des produits avicoles –CEFRAP (2008) ; CAPES (2011)

L’accessibilité est caractérisée par une faible organisation des acteurs liée surtout à la forte atomisation de la production de la volaille.

4 Mode d’acquisition du capital (terre, etc.)

L’espace réservé à l’aviculture villageoise n’est pas évaluée au Burkina Faso.

92% des éleveurs vivent en milieu rural (calcul sur la base des résultats de l’ENEC II, 2004). Le reste se cantonne en milieu périurbain et urbain. La question des terres pour l’élevage est d’actualité et constitue un frein à l’intensification de la production. Ces questions devront trouver des solutions dans la loi sur la sécurisation foncière en élaboration.

ENEC (2004) L’élevage extensif est pratiquée sur de petites surfaces : alentours des habitations et des terres de cultures, avec ou sans habitats (enclos, hangar, bâtiment) servant d’abris sommaires. L’élevage semi-intensif est surtout périurbain

5 Systèmes de La moyenne du cheptel de C’est un élevage de type IEPC (2004) ; Les poules sont plus

Page 116: Rapport Final situation de reference filière animales

116

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

production (avec un accent sur l’accès et le pouvoir de contrôle des ressources)

volaille par ménage dans trois régions se présente comme ainsi: - Houet (92 poulets et 33 pintades) - Mouhoun (35 poulets et 10 pintades), - Boullkiemdé (170 poulets et 56 pintades). Mais il est à noter que chez certains producteurs spécialisés bien organisés les effectifs par ménage peuvent atteindre 450 poulets et 200 pintades.

extensif traditionnel, souvent mixtes avec plusieurs volailles, à système amélioré. Effectifs atteignent 500 têtes chez des aviculteurs spécialisés. Ce système relève des systèmes80 de production sédentaires mixtes en situation précaire d’Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de volailles, d’Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de petits ruminants, d’Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de porcins.

CAPES (2011) importantes en milieu rural qu’en milieu urbain. Il en est de même dans une moindre mesure pour les pintades. La répartition de l’effectif volaille montre, tant dans le milieu urbain que rural, que les hommes sont majoritairement propriétaires (90% et 98% respectivement pour les poulets et pintades. En milieu urbain ce sont essentiellement des hommes (au moins 65% pour toutes les espèces). (ENEC, 2004). D’une façon générale il est à souligner qu’en milieu rural la propriété de la volaille n’est pas assez linéaire comme dans le cas du bétail.

6 Niveau d’organisation des producteurs

Les organisations spécifiques à la filière aviculture traditionnelle sont peu nombreuses et très souvent liée à l’appui de projets. Elles entre en léthargie dès lors que les projets prennent fin. Les producteurs se

Quasi inexistence d’organisation interne, au niveau des producteurs qui constitue un frein important aux tentatives d’amélioration de la production avicole traditionnelle81. La plus

Diag. Av, (2007) ; CAPES (2011)

Absence d’organisation professionnelle et inter professionnelle - Faible organisation de la filière, - Service financier peu adaptés.

80 Il s’agit de : « Ces trois SP sont parmi les plus pratiqués au Burkina Faso, en particulier le SP à cultures vivrières et petits ruminants. Ils sont pratiqués dans tout le territoire, surtout dans les régions du centre et en zones «denses» (sauf le SP avec élevage de porcins qui est localisé principalement dans l’ouest du pays. Ils sont caractérisés par une absence de bovins et un nombre restreint d’animaux. Ils concernent des ménages n'ayant pas pu capitaliser suffisamment pour acquérir des bovins et qui, dans le meilleur des cas sont en situation de "transition positive" suivant un cycle: volailles - petits ruminants/porcins - bovins. La taille des ménages est généralement plus faible (surtout SP avec volailles) et les activités d’élevage sont le plus souvent sous la responsabilité des femmes (porcins en particulier). 81 Plan d’action pour le développement de la sous filière avicole traditionnelle, Diagnostic de la sous filière – Rapport final, août 2007

Page 117: Rapport Final situation de reference filière animales

117

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

« diluent » dans les quelques 3 500 groupements (très peu actifs pour la plupart) recensés par la FEB en 2005

importante organisation de regroupement des éleveurs sont la FEB82 qui a été créée en 2001.

7 Organisation de la production

Trois (3) pontes par an avec 10 à 16 œufs par poule par ponte. Malgré une éclosion élevée de 85%, la mortalité des poussins varient entre 42 et 76%, induisant un faible taux de survie. Cependant chez les pintadeaux, le phénomène d’évasion des pontes limite la pertinence des estimations. La croissance est faible : 2,3 gr/j en milieu rural à 6,4 gr/j en station.

La grande majorité des familles rurales (Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de volaille) possède des volailles. Bien que considérée comme marginale, l’aviculture traditionnelle constitue une activité appréciable pour la famille puisqu’elle procure des revenus monétaires et joue un rôle socioculturel important (utilisation des volailles dans de nombreux rites et rituels). Les exploitations rurales qui n’ont pas d’autre activité d’élevage que l’élevage traditionnel de volaille relèvent de ménages particulièrement pauvres. Cette situation peut également être celle de jeunes ménages en cours d’installation ou de ménages très pauvres qui ne parviennent pas à accumuler de capital y compris sous la forme de cheptel. Au cours des

IEPC (2004), CAPES (2011)

La mortalité est liée aux prédateurs (souris, serpents, musaraignes, etc.), maladies, faim, à l’étroitesse ou l’absence de confort des poulaillers. Les fortes pertes ont lieu en saison sèche, période qui coïncide avec les maladies de volaille. Ces pertes freinent sérieusement la reconstitution du cheptel.

82 Fédération Nationale des Eleveurs du Burkina

Page 118: Rapport Final situation de reference filière animales

118

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

dernières décennies, on a assisté à une augmentation importante de la demande en volaille locale à la fois pour les marchés d’exportation et pour les marchés urbains. L’expansion de la demande a induit une augmentation de l’activité d’élevage de volaille au niveau de nombreuses exploitations agricoles notamment en milieu périurbain et le long des principaux axes routiers. Ainsi des ménages qui ne disposaient, il y a une dizaine d’année, que d’une ou deux poules adultes peuvent-ils en avoir aujourd’hui une dizaine. Cette évolution est nette en milieu périurbain et s’étend jusqu’à une distance assez importante des principaux centres, un véritable réseau de petits collecteurs utilisant des deux-roues motorisés s’étant progressivement développé. Toutefois, l’augmentation du nombre de volailles élevées ne s’accompagne pas d’une transformation en profondeur du système d’élevage.

Page 119: Rapport Final situation de reference filière animales

119

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

8 Effectifs des 5 dernières années

Poules Pintades2007 27 443 000 68855762008 28 267 052 70921222009 29 115 045 73048632010 29 988 476 75239852011 30 888 112 7749685

- - SSE, 2003 à 2005 Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012).

Sur la base d’une production numérique par femelle et par an de 5,22 par poule on obtient une estimation du nombre de femelles reproductrices de : 4 661 000 poules (PA/ Aviculture, 2007).

9 Approvisionnement en intrants et équipements

- Faible mais en pleine augmentation. - A titre d’exemple, la couverture vaccinale de la volaille contre la maladie de Newcastle au niveau national reste à un niveau faible. Les cinq dernières années, elle est passée de 15,65% en 2007 à près de 28,32% en moyenne 2011

Très peu d’intrants sont utilisés par les éleveurs traditionnels à l’exception des éleveurs sensibilisés par les services de vulgarisation sur les besoins alimentaires et sanitaires de la volaille (NewCastle, antiparasitaires). - La filière profite de la production d’aliments qui s’adresse prioritairement à l’aviculture moderne. - Complexité pour la conservation des vaccins du fait de l’obligation du maintien de la chaîne de froid - Rupture certaines années

Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012).

L’utilisation des vaccins est surtout limitée par la contrainte de l’utilisation de la chaîne de froid. Il y’a à la fois un problème de disponibilité périodique et d’accessibilité. Elle se fait avec le privé qui est le principal acteur (insuffisamment organisé et avec peu de moyens) l’approvisionnement et la distribution des intrants zootechniques et vétérinaires. L’Etat intervient toujours de façon limitée pour assurer la règlementation et maintenir l’équilibre dans ce secteur qui est très sensible. Les autres intrants relèvent du privé et des projets.

10 Production moyenne des 5 dernières années

Poules Pintades 2007 30 888 112 5 714 550 2006 29 988 476 5 548 550

Système de production extensif rendant les marges d’évaluation des productions

Calcul à partir des rapports DGPSE de 2003 à 2004 et

Temps d’écart relativement important entre les Enquêtes Nationales sur les effectifs

Page 120: Rapport Final situation de reference filière animales

120

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

2005 29 115 045 5 386 700

élevées. des taux de croît de 3% et d’exploitation de 80%

du cheptel.

11 Nombre, noms et localisation des fournisseurs d’intrants

- Réseau d’encadrement constitué par les démembrements des 13 DRRA83, la FEB84, la MDA85 - Prestataires privés de santé animale-86

Absence d’inventaire exhaustif de fournisseurs d’intrant et les quantités produites

- PA/ Av Diag (2007), - DEP/MRA (2009).

De nombreux projets, ONG et/ou Association interviennent comme prestataires d’appui conseils aux éleveurs.

12 Choix des races animales

- Race locale87 prédominante avec plusieurs variantes88 - introduction de 5 000 poules de race performantes par an dans les élevages. - Pas d’introduction de races de pintades. Elles toutes locales

Les races locales connues sont : la Poule du Nord ou Poule Peul, la Poule du Centre et la Poule Kondé qui, à l’âge adulte, peut atteindre 2 kg. Certains auteurs subdivisent la variété Peul en deux sous variétés : Le Poulet Peul proprement dit et Le Poulet Djelgodji ou Poulet de Dori. Deux races de pintade sont reconnues dans le pays : la Grosse Pintade de Dori et la Pintade du Centre. Le poids moyen à l’âge adulte varie

- PA/ Av Diag (2007)

Les espèces améliorantes sont de races exotiques croisées avec des espèces locales, mais la partie importante est de race locale issue de la sélection massale. Il faut signaler ces dernières années l’introduction de races diverses dans les élevages locaux en provenance du Ghana notamment, qui pourraient être préjudiciable à la sauvegarde du patrimoine génétique des races locales.

83 Direction Régionale des Ressources Animales avec au total 45 Directions Provinciales des Ressources Animales 84 Fédération des Eleveurs du Burkina 85 Maison de l’Aviculture (prestations destinées principalement aux aviculteurs modernes) 86 Confère liste en annexe: Fournisseurs privés de services et d’intrants zootechniques et vétérinaires 87 L’Iepc distingue les producteurs de type III (traditionnels purs qui a servi de base pour les différents calculs) qui sont les plus nombreux, les producteurs de type II (système traditionnel amélioré) et les producteurs de type I (systèmes traditionnel amélioré pouvant être qualifié de semi-intensif) les moins nombreux 88 Poulet Peulh (Chaire très appréciée et bonne rusticité) et Poulet de Dori (1,2 kg PV) dans le Sahel et les régions du Nord, le poulet gris du Centre (Chaire appréciée et bonne rusticité), le poulet Kondé dans la Région du Centre Est (bonne aptitude à la ponte, mâle 2,4 kg et femelle adulte 1,8 kg)

Page 121: Rapport Final situation de reference filière animales

121

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

entre 1,250 à 1,400 kg pour la pintade du centre alors que la grosse de Dori peut atteindre 2 kg.

13 Rendements moyens des 5 dernières années

- Rendement carcasse 70 à 80% pour la poule et 85% pour la pintade. - Taux de croît annuel de 3% - La production de viande générée en 2001 est de 18 254 et 4417 tonnes de viandes pour les systèmes avicoles poules et pintades respectivement (IEPC, 2004) - Productivité pondérale (poids carcasse) en kg = 1 en 2007 et estimée à 1,22 à l’horizon 2015

- - PA/ Av Diag, (2007) - PAPISE Révisé, (2008)

-

14 Quantités produites des 3 dernières années

Poules Pintades 2007 21 954 400 5 508 000 2006 21 315 200 5 348 000 2005 20 694 400 5 192 000

-

Calculs sur la base des rapports statistiques du MRA (2007)

Taux de croît = 80%

15 Quantification des besoins (tenant compte des catégories socio-économiques et professionnelles)

- Suivant la subdivision des systèmes faite par l’IEPC, les éleveurs de volaille relèvent des Agro-éleveurs à cultures vivrières et élevage de cycle court (petits ruminants, porcins). Ce groupe de systèmes de production, sans bovins, est présent sur l’ensemble du territoire et

IEPC, 2004 Ces producteurs sont en situation quasi permanente de déficit céréalier bien souvent non couvert par le revenu des activités d’élevage. Ils ne disposent pas de ressources suffisantes pour assurer un accès aux services sociaux de base ni pour financer d’éventuels soins vétérinaires

Page 122: Rapport Final situation de reference filière animales

122

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

concentré au niveau du Plateau Central89 affecté par une dégradation de la fertilité et de forts aléas sur les rendements céréaliers. Souvent situés en zones denses, ces exploitations connaissent des situations particulièrement précaires lorsque leur accès au foncier agricole dont dépend une partie importante de revenu (Dépendance aux revenus de l’élevage entre seulement 7 à 20 %) est difficile.

ou se permettre un recours aux aliments du bétail. Les taux d’abandon enregistrés au niveau des auxiliaires villageois étant très élevé, ils se trouvent confrontés à une absence d’offre de services agricoles (les auxiliaires étant quasiment la seule offre de service qui était accessible).

16 Forces et faibles de production

Effectifs important - près de 30 888 112 têtes de poulets et 7 749 684 têtes de pintade en 2011

Forces: - Activité à envergure nationale (concernant la quasi-totalité des ménages), - Importants revenus pour une multiplicité d’acteurs, Faiblesses: - Systèmes de production extensifs, - Mauvaise alimentation, - Habitat inadéquat, - Précarité des conditions d’élevage

- Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012). - CAPES (2011)

Il faudra noter que la filière aviculture traditionnelle bénéficie ces dernières années : - d’une forte croissance démographique et urbanisation, - une forte demande des pays de la sous région. Cependant l’activité est toujours menacée par : - la Grippe aviaire et autres maladies de la volaille, - l’absence de structures spécialisées de financement de l’aviculture,

89 Dans l’Ouest du pays pour les Agro-éleveurs avec élevage de porcins

Page 123: Rapport Final situation de reference filière animales

123

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

- du développement des poulets de chair par le biais de la production d’œufs, - des problèmes fonciers.

17 Cadre institutionnel et technique de développement de la filière

13 DRRA 45 DPRA etc Existence depuis 2007 d’un plan d’actions pour le développement de la filière de l’aviculture traditionnelle au Burkina Faso.

Il existe un cadre institutionnelle structuré depuis l’appui-conseil jusqu’au prestataires de services qui interviennent dans la production : Les groupements d’éleveurs90, La Fédération des Eleveurs du Burkina Faso (FEB), Les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), Le Cadre national de concertation pour la promotion des ressources animales91, les CVD92, Les prestataires de service de santé animale (vétérinaires privés, auxiliaires d’élevage : VVV), les prestataires de services d’appui-conseil et de promotion de la sous filière (l’Etat93 et la MDA94), les prestataires de services

CAPES (2011) - Structuration et amélioration des opérateurs de la chaine de valeur, - Amélioration génétique, - Prévention des épizooties, - Expérimentations des fermes – écoles, - Formation des opérateurs de la gestion de l’entreprise avicole, - Incitation au respect des normes de qualité et certification, afin d’envisager une conquête des marchés étrangers, - Promotions des exportations, - Mise en place de structures de financement destinées à l’entreprise avicole, - Mise en place d’un système d’information et de suivi – évaluation des performances

90 C’est le maillon le moins organisé de la filière 91 Il a pour but de permettre aux principales organisations à fonctions de représentation du secteur de l’élevage : FEB, UNACEB, UNABOC, UNAEBV, … et aux départements ministériels impliqués, notamment le MRA et le MCPEA de s’accorder sur les stratégies appropriées 92 Comité Villageois de Développement 93 A travers le PDAV et le réseau d’encadrement déployé dans les 13 régions 94 Maison de l’Aviculture

Page 124: Rapport Final situation de reference filière animales

124

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

financiers, la recherche des différents maillons des chaines de valeurs.

Maillon transformation 1 Localisation des

unités de transformations

Non répertoriées. Il est à souligner la quasi-inexistence d’exportation de viande de volaille.

- Principalement les abords de certains marchés pour les abattages - Les restaurants - Les dibiteries - Les charcuteries (faibles quantités)

CAPES (2011) On note comme contraintes majeure marquée par essentiellement par l’inexistence d’infrastructures destinées spécifiques destinée à la volaille les points suivants : - l’absence d’abattoir pour volaille, - le manque de personnel qualifié de charcuterie et de matériel de transformation, - une faible valorisation des sous produits de l’aviculture traditionnelle (fientes) et déchets d’abattage, - le coût élevé de l’énergie, - une faible capacité de l’Etat à établir un environnement attractif. -

2 Catégorie des unités de transformation

Inexistant Inexistant CAPES (2011) Il n’y a pas d’unité de transformation spécifique pour la volaille.

3 Nature de la transformation (industrielle, semi industrielle, artisanale)

Non répertoriée - Artisanale surtout - transformation industrielle limitée à certaines boucheries qui fabriquent des produits de charcuterie.

CAPES (2011) Il se développe de plus en plus aux alentours de certains marchés, un service de transformation limité à l’abattage et au plumage

4 Nature des produits La transformation est très peu - Poulet ou pintade grillé à la CAPES (2011) L’analyse des chaînes de

Page 125: Rapport Final situation de reference filière animales

125

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

transformés capitalistique, car les équipements utilisés sont essentiellement, des ustensiles de cuisine, des foyers artisanaux et dans certains cas, des appareils ménager importés. La majorité des transformateurs procèdent à l’abattage, de préparation et la vente sur site de la volaille.

braise ou rôti ; - Œufs de pintade bouillies ou omelette. - Offre de plus en plus limité de parties de poulets cuits - On trouve dans certains supermarchés et boucheries des poulets frais prêts à emporter.

valeur ajoutée de la filière volaille indique que le prix par texte chez le transformateur atteint les 2234. Il permet un bénéfice de 19,03%. Sur la chaine de transformation la plus grosse dépense concerne l’achat qui est de 71,58%.

5 Caractérisation des besoins

- La demande du poulet abattu près à emporté se développe, tandisque la demande en poulet grillé à la braise s’accroît.

Il y’a un accroissement des services de plumage des poules aux abords de certains marchés

6 Nombre de transformateurs

Estimé à 900 acteurs en 2007. Il s’agit de petites dibiteries qui sont des unités de commercialisation des poulets braisés ou grillés dans les principales villes

Diagnostic de la sous sous filière-Rap. final, août 2007

Une investigation auprès des DRRA pourrait affiner ce chiffre. Les extrapolations ont été faites sur la base des enquêtes d’Ouagadougou qui ont donné un nombre de 500 dans cette ville seulement.

7 Niveau d’organisation des transformateurs

- Maillon organisé surtout au niveau national au sein de l’UNABOC. Les principales associations connues sont celles des grilleurs et exportateurs de volailles de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso

- Les transformateurs se retrouvent généralement au sein d’organisations regroupant les acteurs de la transformation de la filière Bétail/viande.

8 Niveau de maîtrise des technologies

- La technologie qui est locale set généralement maîtrisée pour ce qui concerne la transformation courante dans

- La demande de produits de l’aviculture transformés (séchés) à l’extérieur induit un besoin de renforcement

Page 126: Rapport Final situation de reference filière animales

126

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

les dibiteries et les restaurants. Certains aspects pourraient néanmoins être améliorés.

de capacité dans ce domaine. Le développement du concept de la qualité et la formation des acteurs est indispensable.

9 Quantités de produits transformés

21 954 et 5508 tonnes de viandes de poules et de pintades respectivement ont été consommées intérieurement en 2007 (Calcul à partir des statistiques DGPSE, 2007, sur la base d’un taux d’exploitation de 80% et un poids carcasse de 1 kg)

Grilleurs et restaurateurs transforment 80 à 90% des quantités consommées journalièrement dans les grands centres urbains

DGPSE (2007) Des investigations sont nécessaires pour déterminer les quantités de produits transformés

10 Nombre, noms et localisation des prestataires de service

- - Commerçant grossistes et détaillant de volaille - vendeurs de bois, de charbon - Les boutiques

La diversité des prestataires dans ce domaine rend la caractérisation de leur profil difficile.

11 Performances (de l’unité, qualité des produits...)

- Des quantités importantes sont vendues quotidiennement à travers les dibiteries et les restaurants. Les unités sont cependant artisanales et très morcelées.

- - Unités en pleine expansion.

12 Forces et faiblesses - Forces - Existence d’une filière de commercialisation assez efficace, - Bonnes perspectives de croissance de la demande en produits tant sur le marché national que sur les marchés régionaux, - Préférence de la viande de

CAPES (2011) - Existence d’un marché intérieur en pleine expansion ; - Absence d’abattoirs spécifiques,

Page 127: Rapport Final situation de reference filière animales

127

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

volaille traditionnelle (poulet /pintade « bicyclette ») par rapport a la volaille moderne. Faiblesses - Absence d’abattoirs spécifiques, - Déficit de formation technique/professionnelle des acteurs de la commercialisation et de la transformation, - Organisations et associations professionnelles généralement peu efficaces en termes d'apport de services aux membres et présentent souvent un déficit de représentativité - Services d’appui-conseil peu développés/efficaces - Faible accès à des services de financement, - Déficit important d’information

13 Système de gestion - Absence de compte d’exploitation chez les transformateurs artisanaux.

- -

Page 128: Rapport Final situation de reference filière animales

128

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

14 Rentabilité Pour une recette de 4 000 FCFA de l’activité de production de poulets locaux, les recettes représentent 3% pour les œufs et 97% pour la viande. La volaille contribue pour 50 FCFA à la CSE95

Volaille/unité

FCFA/unité

Œufs /volaille (unités)

2008 1 165 45,6 25,62009 1 172 45,8 26,32010 1 293 46,6 26,32011 1 840 51,3 26,32012 1 840 51,3 26,9

Dans l’élevage avicole, on constate le contraste entre l’élevage de poules, pour lequel les œufs sont très peu valorisés comme tels, et l’élevage de pintade, pour lequel les œufs représentent un quart des recettes.

IEPC (2004), CAPES (2011). DGPSE (2012)

La répartition des marges nettes le long de la chaîne de valeur varient par type d’acteurs (chiffre en FCFA pour Poulet/Pintade): - producteur 57,7 / 50,0, - collecteurs : 200/73,3, - grossiste : 38,3/ 72, - grossiste – exportateur : 3492,3/3906,7, - Détaillant : 130,3/131,5, - Transformateur : 366,3/434,5.

Maillon Commercialisation 1 Caractérisation de la

demande intérieure et extérieure

La demande intérieure est forte. Celle extérieure représentait à peine 3% de la production commercialisée en 2005

- La commercialisation des viandes de volailles est majoritairement réalisée à travers les circuits traditionnels à l’intérieur du pays - Les exportations de volaille se font essentiellement sur pied

- PA/AV, 2007 - IEPC, 2005

L’IEPC distingue deux zones commerciales importatrices96 de produits animaux et déficitaires en terme de niveau minimum de consommation, ont été considérées comme des zones à haut potentiel d’exportation pour les produits burkinabé97

2 Nombre de Estimés à 680 Grossistes - Diagnostic de la Le nombre d’emplois créé

95 Contribution spécifique à l’élevage (Prélèvements effectués pour le financement des activités des professionnels du secteur élevage) 96 Bien que le bassin ivoirien présente un solde exportateur en viande, la majorité des pays constitutifs de ce bassin sont importateurs, le Burkina Faso et le Mali étant les deux grands pays exportateurs de cette zone. 97 Le bassin commercial «ivoirien» composé du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo et caractérisé par l’attraction du marché ivoirien (et, dans une moindre mesure, des marchés ghanéens et togolais) et (ii) Le bassin commercial «nigérian» constitué par les marchés du Nigéria, du Tchad, de la République Centre Africaine, du Cameroun et du Niger et caractérisé par l’attraction du marché nigérians (et, dans une moindre mesure, camerounais)

Page 129: Rapport Final situation de reference filière animales

129

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

commerçants grossistes

sous sous filière-Rap. final, août 2007

(par jour, équivalent plein temps) selon l’IEPC, 2005 dans le maillon de la commercialisation est de 7 650.

3 Origine des commerçants

Des enquêtes dans des marchés de regroupements proches de pays voisins : Bénin, la Cote d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo ont montré que les acheteurs de volailles locales proviennent principalement des localités au-delà de la province (pour plus de 40% des marchands interrogés), puis des pays voisins (pour près de 30% des marchands interrogés) mais qu’il existe également des échanges transfrontaliers qui échappent aux contrôles des services vétérinaires et douaniers.

- CEFRAP, 2008 Les commerçants sont principalement des nationaux

4 Niveau d’organisation des commerçants

Il existe des associations de marchands de volailles et de produits avicoles sur les marchés (12 marchés sur 20 enquêtées) qui sont insuffisamment organisées comme l’exige la loi. Seules 6 des 12 associations sont

Maillon organisé surtout au niveau national au sein de l’UNACEB et de l’UNAEB. Sont structurés au niveau (i) collecte en collecteurs primaires (réunissent 10 à 60 volailles gardées 24 à 48h), collecteurs secondaires ou

- P/A aviculture D, 2007 - CFRAP, 2008

Les enquêtes (CEFRAP) montrent que les grossistes s’approvisionnent les jours de grand marché puisque 100% des marchés retenus pour l’étude reçoivent plus de 500 têtes de volailles contre 71% des marchés les

Page 130: Rapport Final situation de reference filière animales

130

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

officiellement reconnues, ce qui limite leurs capacités d’action. L’illettrisme représente une véritable limite de ces associations puisque 14 des responsables de marché sur 20, 151 marchands sur 197 et 19 vendeurs d’œufs sur 34 sont illettrés.

grossistes disposant d’un réseau de 5 à 10 collecteurs primaires (ii) dans les marchés de regroupement en grossistes qui convoient 150 à 300 têtes par marché revendus aux détaillants-grilleurs-restaurateurs et les grossistes exportateurs qui ont de meilleurs conditions de stockage (iii) dans les marchés terminaux il y’a les détaillants, les grilleurs/restaurateurs - acteurs indirects : transporteurs, prestataires publiques (Douane, Commerce, etc.), Banques et IMF, ONG/projets

jours ordinaires. Les ventes directes98 sur les petits marchés ruraux représentent environ 50% des animaux commercialisés. Les autres 50% transitent à travers les sous filières longues pour alimenter les centres urbains (20%) et l’exportation (30%). Toute l’organisation est informelle basé sur des relations de confiance autour de réseaux fonctionnels aboutissant toujours à un opérateur individuel

5 Existence de Transporteurs spécialisés

- - Principalement le transport routier (mixte), depuis la restructuration du trafic ferroviaire

- -

98 Hors autoconsommation donc.

Page 131: Rapport Final situation de reference filière animales

131

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

6 Pays d’exportation

Les plus grands pays d’exportation ces cinq dernières années sont la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Niger. En 2011 les parts sont respectivement de 33%, 39% et 15%.

- Côte d’Ivoire, Mali, Ghana, Niger, Benin, Nigeria essentiellement.

MRA DEP/SSA (2005) ; Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012).

Le marché mondial de la volaille est caractérisé par une production faiblement échangée (12%), en forte croissance. Au Burkina Faso, les exportations ont rapporté à l’économie nationale en 1998, 1200 millions de FCFA pour la seule destination de la Côte d’Ivoire. Cette tendance pourrait s’accroître avec une meilleure organisation de la filière.

7 Nature des produits exportés

- Essentiellement sur pied - Essentiellement de la volaille sur pied et une très faible partie sous forme de carcasse.

Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012)

- Faible organisation de la filière

8 Quantités commercialisée localement

- 421730 et 520 730 poules99 en 2006 et 2007 respectivement ; - 50 980 et 62 980 pintades100 en 2006 et 2007 respectivement.

Il y’a de façon générale, environ 5 poulets commercialisées par poule et par an. La production de viande estimée est équivalente à 27.280 tonnes carcasses produites en 2005.

DGPSE (2007) L’ENEC II, 2004 à dénombré 9 691 200 têtes de poules et 2 251 100 têtes de pintades vendues sur tout le territoire. Ce qui signifie que les systèmes d’informations sur la commercialisation des animaux demandent à être amélioré, compte tenu des importantes sous estimations constatées. les prix moyens

99 Les Ventes de poulets ont été relevées sur les seuls marchés à bétail de Fada, Pouytenga, Djibo, Kaya, Yilou, Gorom-Gorom et Tô 100 Les Ventes de pintades ont été relevées sur les seuls marchés à bétail de Fada, Djibo, Kaya, Yilou et Gorom-Gorom

Page 132: Rapport Final situation de reference filière animales

132

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

sont homogènes dans l’ensemble des régions pour les poules 500 à 900 F.CFA, les pintades 800 à 1300 FCFA. En 2013, les prix moyens marché sont de 2500 FCFA pour les poules ainsi que les pintades, DGPSE/MRA, 2013

9 Quantités exportées des trois dernières années

- 554 134 têtes de volailles (poules et pintades) exportées en 2011 - 403 982 en 2010 - 345 326 en 2009 - 189 971 en 2008 - 87 831 en 2007

- Statistiques du sous - secteur de l’élevage, annuaire 2011 (2012))

- Les exportations avaient subi les effets de la crise Ivoirienne; - Les circuits courts où directs : ventes de proximité, autoconsommation et une faible partie de l’exportation échappent au contrôle tant sanitaire que fiscale (Pour 1999, le nombre de tête de volailles destinées à l’exportation a été estimé à 1,8 million alors que les statistiques officielles n’en donnent que 0,8 million).

10 Niveau d’autoconsommation

Taux d’exploitation de la volaille évalué à 416%. Quant au taux de prélèvement (Les prélèvements concernent les consommations propres, les dons, les sacrifices etc.) , il varie selon les régions : Hauts Bassins 20,6%, Boucle du Mouhoun 10,7%, Sahel 3,6%,

L’essentiel de l’autoconsommation en bétail des ménages provient de l’élevage caprin et de l’élevage de volailles. Les volailles autoconsommés auraient pu être vendus sur pied, sur le site de

- IEPC (2004), - CAPES (2011)

La demande locale de la volaille est en hausse ces dernières années liée à la croissance démographique et à l’urbanisation.

Page 133: Rapport Final situation de reference filière animales

133

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Est 9,2%, Sud Ouest 5,1%, Centre Nord 6,5%, Centre Ouest 13,1%, Plateau Central 6,2, Nord 5,9%, Centre Est 6,5%, Centre 3,9%, Cascades 2%, Centre Sud 6,6%. (ENEC II, 2004)

l’exploitation ou au marché voisin, les coûts liés à la commercialisation étant alors négligeables vis à vis du prix des animaux vendus, a été valorisée par l’IEPC aux prix de marché des animaux sur pied, sur les marchés de production.

11 Existence de normes et de labels

- Pas de normes ou de label Il y'a 14 normes de qualité pour les produits carnés en cours d'élaboration en collaboration avec Faso-Norm

12 Nature des manifestations promotionnelles organisées

- Des foires et journées promotionnelles de la volaille sont organisées chaque année dans la plupart des régions. Elles ont un caractère régional ou national. En 2009 a eu lieu dans l’ensemble des régions, la tenue de 21 manifestations du même genre dans le domaine des produits carnés.

- CAPES (2011) La dimension business de la commercialisation de la volaille est encore marginale. La plus grande faiblesse de l’ensemble de la chaîne est la

13 Disponibilité et conditions d’accès aux marchés

- - L’accès au marché extérieur est conditionné au versement de la Contribution Spécifique au secteur Elevage de 50 F CFA/tête, ainsi qu’à une patente qui est un impôt).

- On observe généralement aux abords de certains marchés des espaces destinées à la commercialisation de la volaille. Les marchés à bétail sont également des points de vente de volaille les jours de marché

Page 134: Rapport Final situation de reference filière animales

134

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Existence de système d’information sur les marchés

- - Les systèmes d’information sur les marchés existant sont informels et reposent sur les échanges téléphoniques entre les commerçants

-

Existence d’instruments de commercialisation normalisés

- - Les animaux sont achetés suivant une estimation à vue d’œil suivant le poids et la conformation

- -

14 Quantification des besoins par rapport au marché national, international (Zones : UEMOA, CEDEAO, Europe, etc.)

En termes de bilan d’offres et de la demande, les Bassins Ivoirien et Nigérien selon l’étude IEPC connaîtraient à l’horizon 2016 des déficits respectifs de -111 et -74

Au niveau de l’UEMOA, la filière avicole représente un poids économique de près de 100 milliards CFA de chiffres d’affaires. Le Sénégal est le pays qui vient en tête avec près de 9% du chiffre d’affaire de son agriculture et le Burkina Faso avec une moyenne de 5% seulement.

IEPC (2005), CAPES (2011)

La filière avicole ivoirienne est la mieux structurée dans l’UEMOA avec une chaîne intégrée, qui va de la fabrication d’aliments à une unité d’abattage. Cette organisation ouvre les perspectives à l’exportation de viande de volaille.

15 Normes de qualité en fonction des zones de commercialisation

- 14 normes de qualité sont en cours d’élaboration au niveau national dans le domaine de la viande

- l’exportation au sein des pays de l’UEMOA s’organise autour de la Politique Agricole Commune (PAU), et bientôt autour du Programme de gestion durable des ressources pastorales et contrôle de la transhumance en Afrique de l’Ouest de la CEDAO où l’une des actions proposées est l’harmonisation des dispositions règlementaires et de développement des services sanitaires

- -

Page 135: Rapport Final situation de reference filière animales

135

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

16 Flux (de biens, de services financiers)

La part de volume de marché dans la filière traditionnelle représente 99,8%, contre 0,2% pour la filière moderne.

IEPC (2004) - L’aviculture relève des filières directes qui traitent la majeure partie de l’approvisionnement de proximité, de l’autoconsommation, du ravitaillement direct des centres urbains et d’une part, apparemment assez faible, des exportations, celles qui s’effectuent à l’occasion des transhumances. Ces filières directes échappent le plus souvent totalement aux contrôles tant d’un point de vue sanitaire, que statistique et fiscal. Elle relève aussi des filières dites traditionnelles qui assurent le ravitaillement général de la population; elles trouvent leur intérêt pour les acteurs davantage dans les volumes traités. La demande traditionnelle est aussi beaucoup plus sensible aux prix.

17 Etude de rentabilité financière et économique.

La contribution de la sous-filière avicole traditionnelle à la valeur ajoutée nationale (Estimée en prix courant à 2 961 milliards de FCFA en 2005 (UEMOA, 2007)) se situerait aux alentours

- Diag Av (2007) En matière d’emplois générés, 8 830, repartis comme suit : Collecteurs primaires 2 320 (26,3%) ; Collecteurs secondaires 1 290 (14,6%);

Page 136: Rapport Final situation de reference filière animales

136

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

de 0,6% représentant 17,8 milliards de FCFA (dont environ 0,9 milliards pour les œufs) Il s’agit de la valeur ajoutée générée par le total des effectifs vendus au cours de la période 2005.

Grossistes 680 (7,7%) ; Exportateurs 50 (0,6%) ; détaillants 1 890 (21,4%) ; Plumeurs 1 700 (19,2%) ; Grilleurs/rôtisseurs 900 (10,2%)

Maillon Consommation 1 Types de

consommateurs (Individuel, rural,..)

- - Au détail dans les dibiteries (sous forme grillée à la braise ou rôtie) surtout dans les centres urbain, mais aussi en milieu rural - Grande ou moyenne consommation dans la restauration

- Les villes de Ouagadougou et Bobo sont les principales destinations urbaines des volailles. A ces villes, il faut ajouter les villes secondaires telles que Koudougou, Ouahigouya et Banfora. Le commerce se fait toute l’année avec toutefois un pic de la demande au moment des fêtes de fin d’année. C’est durant cette période que les prix augmentent (parfois jusqu’à 50%) de même que le nombre de marchands également).

2 Niveau d’organisation des consommateurs

- Trois associations de consommateurs reconnus au Burkina défendent les droits des consommateurs (tout produit). Mais l’implication de ces derniers dans la défense

- Les supporteurs de la chaîne sont constitués des structures associatives des professionnels de la filière, des intervenants sanitaires, de l’Etat et de ses

Page 137: Rapport Final situation de reference filière animales

137

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

des intérêts des consommateurs reste encore modeste.

partenaires. Ils sont au niveau méso et micro de la chaîne de valeur volaille : [Production - collecte – commerce – transformation – Marché final].

3 Existence de distributeurs spécialisés

- La distribution spécialisée se rencontre au niveau du ravitaillement des dibiteries notamment par les commerçants grossistes

- -

4 Nature des produits consommés

- - Majoritairement sous forme grillée et rôtie - Sous forme cuite dans la restauration - Accessoirement sous forme de pâté

- -

5 Caractérisation des besoins

- L’hygiène sur les lieux d’abattage et de transformation

- La construction d’abattoir pour la volaille dans les grands centres urbains contribuerait à améliorer les conditions pour la grande consommation et favoriserait l’exportation.

Conclusion partielle Le Burkina Faso dispose d’un potentiel important pour l'intensification de la production avicole traditionnelle: cheptel numériquement important, existence de marges appréciables en termes d'amélioration des productions et des productivités, bonne rentabilité financière des différents systèmes d'élevage. Les bonnes perspectives de croissance de la demande en produits tant sur le marché national que sur les marchés régionaux. La viande de volaille traditionnelle peut être considérée comme un « produit de masse de qualité différenciée ». Cependant il est à rappeler que la part des investissements publics dans le secteur de l'élevage, et particulièrement dans la filière avicole traditionnelle, a été

Page 138: Rapport Final situation de reference filière animales

138

particulièrement faible au cours des dernières années et qu'il y a, dès lors, un déficit et un retard de financement à combler. La synthèse des indicateurs de la filière éclaire davantage sur les atouts de la filière, les contrainte les actions à entreprendre. Le plan d’action élaboré par MRA depuis 2007 permet de lever les contraintes et d’accroître la contribution de cette filière au développement et à la sécurité alimentaire. 2.7. Filière aviculture moderne (œufs et poulets de chair) N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon production

1 Zones de production

150 Zones urbaines et périurbaines de Ouagadougou

2006 -2007, MDA Ouaga

En baisse (grippe aviaire)

05 Zones urbaines et périurbaines de Bobo, Kénédougou, Banfora, Gaoua, Niangoloko, Toussiana.

MDA Bobo -

2 Nombre de producteurs

150 à Ouagadougou et 05 à Bobo Dioulasso

Ouagadougou et Bobo Dioulasso

- -

3 Accessibilité des zones de production

- Zones de production accessible.

- -

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

4 Modes d’acquisition des terres (mode dominant, grande production, petite production)

- Achat des terres auprès des propriétaires terriens ; entreprendre ensuite des démarches auprès des services compétents de l’Etat pour l’obtention du titre de jouissance.

- Une formation a été initiée par le Projet Ariope à cet effet au profit des éleveurs sur les démarches à suivre pour l’obtention du titre de jouissance

Page 139: Rapport Final situation de reference filière animales

139

5 Système de production (avec un accent sur l’accès et le pouvoir de contrôle des ressources);

- - Individuel - Intensif (au sol ; rarement en cage) ;

- un seul aviculteur possède des cages.

6 Niveau d’organisation des producteurs ;

- Les aviculteurs sont regroupés au sein de la Maison de l’Aviculture qui est une association Professionnelle des aviculteurs modernes

- Elle a été créée en Janvier 1998 (loi 10)

7 Organisation de la production

- - - -

8

Superficies couvertes des cinq dernières années;

- - - -

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

9 Approvisionnement en intrants et équipement ;

- - Approvisionnement irrégulier en poussins d’un jour, intrants alimentaires, produits vétérinaires, matériels avicoles ; - Rupture de stocks en intrants alimentaires, en produits vétérinaires, en matériel, (souvent en vaccins).

- - En cas de rupture de stocks à la MDA, les aviculteurs s’approvisionnent chez d’autres fournisseurs d’intrants sur place ou des pays voisins (Ghana, Côte d’Ivoire, Mali)

Page 140: Rapport Final situation de reference filière animales

140

10 Production moyenne des 5 dernières années

Les productions ces cinq dernières années sont demeurées variables :

Œuf à couver

Œuf à consommer Volaille

2007 22680 3275332008 48000 2813892009 2010 510 1065240 608450

201113416

0 264000 576896

- Les productions s’effectuent essentiellement dans les zones de Ouagadougou et Bobo Dioulasso

DGPSE (2012)

-

11 Nombre, noms et localisation des fournisseurs d’intrants ;

- Structures d’appui : (i) état : 1 ; (ii) privé : 1 - Sect. Privé : (i) commerçants de la place (indéterminée) ; (ii) vétérinaires (08) - Fournisseurs étrangers : (i) Europe : 4 ; (ii) Afrique : 3. - Usine au niveau national

-PDAV (Produits vétérinaires et aliments composés) - MDA les vétérinaires privés (sons de blé, farines de poisson, tourteau de coton, calcaires etc., produits vétérinaires) Approvisionnement en : (Poussins d’un jour : France, Sénégal, Mali, Belgique) - Produits vétérinaires chez les vétérinaires privés sur place (laboratoires Laprovet, CEVA en France, Képro en Hollande, Hypra en Espagne) - Intrants alimentaires (prémixes, Préconex en Belgique, Evialix en France) - Pays voisins (Ghana, Côte d’Ivoire, Mali). - CITEC pour le tourteau, MINOR à Ouaga, GMB à Banfora pour les sons de blé, SCAB à Bobo pour le phosphore, ESOP à Léo pour le soja torréfié.

- Les frontières du Ghana et de la Côte d’Ivoire sont fermées pour cause de grippe aviaire en cas de rupture de stocks à la MDA, les aviculteurs s’approvisionnent chez d’autres fournisseurs d’intrants sur place ou des pays voisins (Ghana, Côte d’Ivoire, Mali).

Page 141: Rapport Final situation de reference filière animales

141

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

12 Choix des variétés ; Les importations de volaille sont variables. Les cinq dernières années les effectifs ont été les suivants :

Volaille 2007 105952008 122009 11142010 35582011 21500

Ces importations se font à partir du Ghana (85,6% en 2011), de la France (65,1% en 2010) et la Côte d’Ivoire (14,4% en 2011).

1. Isa Brown / backock 300, 2. Waren, Hissex, 3. Leghorn, 4. -Hye lyde, 5. Sussex, 6. – Looman

13 Rendements moyens des cinq dernières années;

70% à Bobo et 65% à Ouagadougou

AnnéesŒufs (milliers)

FCFA/unité

2008 799 660 46 2009 815 653 46 2010 831 966 47 2011 848 605 51 2012 865 577 51

- DGPSE (2012) -

Page 142: Rapport Final situation de reference filière animales

142

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

14 Quantités produites les trois dernières années ;

Bobo 2006= 16 380 000, 2007 = 18 000 000, 2008 = 21 420 000 Ouaga 150 000/an de 2006 à 2008

- -

-

15 Quantification des besoins (tenant compte de catégories socio-économiques et professionnelles);

- non répertoriés - - -

16

Forces et faiblesses de production

- Forces - Existence d’une association, structurée au service de l’aviculteur - Existence d’un service d’encadrement - Production interne de matières premières - Objectifs clairs : production de pondeuses - Existence d’un marché local. Faiblesses - Absence de sécurité foncière - Difficultés d’accès au crédit - Difficultés d’alimentation (coût élevé des matières premières, approvisionnement difficile). - Faible professionnalisation des acteurs de la filière - Faible diversité des matières premières - Faible maîtrise des techniques de production - Faible compétitivité des productions - Difficultés d’approvisionnement en poussins d’un jour.

- -

Page 143: Rapport Final situation de reference filière animales

143

17 technique de développement de la filière.

- MRA, MCIA, MS, Institutions Financières, Sect. Privé (MDA, Vétos. privés), Institutions sous-régionales (UOFA/UEMOA)

- -

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Maillon transformation 1 Localisation des

unités de transformations

Non répertoriées. Il est à souligner la quasi-inexistence d’exportation de chair et d’œufs de volaille moderne.

Chair (restaurants et hôtels haut de gamme, charcuteries) - œufs (kiosque et différents ménages)

- - marquée d’infrastructures destinées spécifiquement destinée à la volaille (abattoir) ; - le manque de personnel qualifié de charcuterie et de matériel de transformation, - existence cependant d’une certaine valorisation des fientes par les maraîchers. - une faible capacité de l’Etat à établir un environnement attractif. -

2 Catégories des unités de transformation ;

Inexistant Inexistant CAPES (2011) Il n’y a pas d’unité de transformation spécifique pour la volaille.

3 Nature de la transformation (industrielle, semi industrielle, artisanale)

Non répertoriée - Artisanale surtout - transformation industrielle limitée à certaines boucheries qui fabriquent des produits de charcuterie.

CAPES (2011) -

4 Nature des produits transformés

Les produits de volaille moderne se rencontrent presque

- Poulet grillé à la braise ou rôti seulement dans les grands; - Œufs bouillies ou omelette.

CAPES (2011) -

Page 144: Rapport Final situation de reference filière animales

144

exclusivement dans les grands restaurants et les hôtels.

- Offre de plus en plus limité de parties de poulets cuits - On trouve dans certains supermarchés et boucheries des poulets frais prêts à emporter.

5 Caractérisation des besoins

- La demande du poulet abattu près à emporté se développe, tandisque la demande en poulet grillé à la braise s’accroît. L’utilisation des œufs est plus répandue que la chair qui se limite aux grands restaurant et hôtels

- -

6 Nombre de transformateurs

- Chair (Grands restants, alimentations et hôtels) Œufs (Dans les kiosques, alimentation, boutiques, etc.).

Diagnostic de la filière-Rap. final, (2007)

Une investigation dans les centres urbains permettrait d’avoir les chiffres.

7 Niveau d’organisation des transformateurs

- -

- - Filière à organiser

8 Niveau de maîtrise de technologies;

- La technologie de transformation doit être nettement améliorée.

- L’accroissement de la demande de produits de l’aviculture transformés induit un besoin de renforcement de capacité dans ce domaine. Le développement du concept de la qualité et la formation des acteurs est indispensable.

9 Quantités de produits transformés

Non répertorié - - -

10 Nombre, noms et localisation des

- - Commerçant grossistes et détaillant de volaille

- -

Page 145: Rapport Final situation de reference filière animales

145

prestataires de service ;

- Les boutiques, kiosques, alimentation, charcuteries, etc.

11 Performances (de l’unité, qualité des produits...)

- Des quantités importantes sont vendues quotidiennement à travers les kiosques, les alimentations, restaurants et charcuteries.

- -

12 Forces et faiblesses

- Forces - Existence d’une filière de commercialisation assez efficace, -Bonnes perspectives de croissance de la demande en produits tant sur le marché national Faiblesses - Absence d’abattoirs spécifiques, - Déficit de formation technique/professionnelle des acteurs de la commercialisation et de la transformation, - Organisations et associations professionnelles généralement peu efficaces en termes d'apport de services aux membres et présentent souvent un déficit de représentativité - Services d’appui-conseil peu développés/efficaces - Faible accès à des services de financement, - Déficit important d’information

CAPES (2011)

13 Système de gestion ;

- - - - Effectuer des formations sur la tenue des comptes d’exploitation

14 Rentabilité - non répertorié - Activité en pleine expansion - - Maillon commercialisation

Page 146: Rapport Final situation de reference filière animales

146

1 Caractérisation de la demande intérieure et extérieure ;

La demande intérieure en chair et œufs de volaille moderne est forte.

- La commercialisation des œufs et chair de volailles moderne est réalisée à travers les circuits à l’intérieur du pays.

- PA/AV, 2007 - IEPC, 2005

La population plus est peu sensibilisé par rapport à la consommation des produits de volaille moderne.

2 Nombre de commerçants grossistes ;

Non répertorié - - -

3 Origine des commerçants ;

- Nationaux et étrangers - - Nationaux et étrangers

4 Niveau d’organisation des commerçants ;

Il existe des associations de marchands de volailles et de produits avicoles.

Maillon organisé surtout au niveau national au sein de l’UNACEB et de l’UNAEB.

- P/A aviculture D, 2007 - CFRAP, 2008

-

5 Existence de transporteurs spécialisés ;

- Non répertoriés - - -

6 Pays d’exportation ;

- Exportation de chair et œufs de volaille moderne inexistante

- - -

7 Nature des produits exportés ;

- Sans objet - - -

8 Quantités commercialisée localement ;

- Il y’a de façon générale, environ 5 poulets commercialisées par poule et par an. La production de viande estimée est équivalente à 27.280 tonnes carcasses produites en 2005.

DGPSE (2007) L’ENEC II, 2004 à dénombré 9 691 200 têtes de poules et 2 251 100 têtes de pintades vendues sur tout le territoire. Ce qui signifie que les systèmes d’informations sur la commercialisation des animaux demandent à être amélioré, compte tenu des importantes sous

Page 147: Rapport Final situation de reference filière animales

147

estimations constatées. les prix moyens sont homogènes dans l’ensemble des régions pour les poules 500 à 900 F.CFA, les pintades 800 à 1300 F.CFA En 2013, les prix moyens marché sont de 2500 FCFA pour les poules ainsi que les pintades, DGPSE/MRA, 2013

Page 148: Rapport Final situation de reference filière animales

148

N° d’ordre

Libellé de l’indicateur

Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

9 Quantités exportées des trois dernières années ;

- Sans objet - - -

10 Niveau d’autoconsommation ;

Sans objet - - -

11 Existence de normes et de labels ;

- Pas de normes ou de label - Il y'a 14 normes de qualité pour les produits carnés en cours d'élaboration en collaboration avec Faso-Norm

12 Nature des manifestations promotionnelles organisées ;

- Des foires et journées promotionnelles de la volaille sont organisées chaque année dans la plupart des régions. Elles ont un caractère régional ou national. En 2009 a eu lieu dans l’ensemble des régions, la tenue de 21 manifestations du même genre dans le domaine des produits carnés.

- CAPES (2011) La dimension business de la commercialisation de la volaille est encore marginale. La plus grande faiblesse de l’ensemble de la chaîne est la

13 Disponibilité et conditions d’accessibilité aux marchés ;

- - L’accès au marché extérieur est conditionné au versement de la Contribution Spécifique au secteur Elevage de 50 F CFA/tête, ainsi qu’à une patente qui est un impôt).

- On observe généralement aux abords de certains marchés des espaces destinées à la commercialisation de la volaille. Les marchés à bétail sont également des points de vente de volaille les jours de marché

14 Quantification des besoins par rapport au marché national,

- - - -

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149

international (Zones UEMOA, CEDEAO, EUROPE, etc.) ;

15 Normes de qualité en fonction des zones de commercialisation.

En termes de bilan d’offres et de la demande, les Bassins Ivoirien et Nigérien selon l’étude IEPC connaîtraient à l’horizon 2016 des déficits respectifs de -111 et -74

Au niveau de l’UEMOA, la filière avicole représente un poids économique de près de 100 milliards CFA de chiffres d’affaires. Le Sénégal est le pays qui vient en tête avec près de 9% du chiffre d’affaire de son agriculture et le Burkina Faso avec une moyenne de 5% seulement.

- IEPC (2005), - CAPES (2011)

La filière avicole ivoirienne est la mieux structurée dans l’UEMOA avec une chaîne intégrée, qui va de la fabrication d’aliments à une unité d’abattage. Cette organisation ouvre les perspectives à l’exportation de viande de volaille.

16 Flux (de biens, de services, financiers) ;

- 14 normes de qualité sont en cours d’élaboration au niveau national dans le domaine de la viande

- - -

17 Etude de rentabilité financière et économique.

La contribution de la filière avicole moderne est encore assez limitée.

- DGPSE (2012) En matière d’emplois générés, l’aviculture moderne permet la mobilisation de la jeunesse autour des travaux de production, la collecte et la transformation des produits.

Maillon consommation 1 Types de des

consommateurs - - Au détail dans les

dibiteries (sous forme grillée à la braise ou rôtie), alimentation, kiosques, boutiques, etc. surtout dans les centres urbain essentiellement.

- Les villes de Ouagadougou et Bobo sont les principales destinations urbaines des volailles. A ces villes, il faut ajouter les villes secondaires telles que Koudougou, Ouahigouya et Banfora. Le commerce se fait toute l’année

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150

avec toutefois un pic de la demande au moment des fêtes de fin d’année. C’est durant cette période que les prix augmentent (parfois jusqu’à 50%) de même que le nombre de marchands également).

2 Niveau d’organisation des consommateurs ;

- Trois associations de consommateurs reconnus au Burkina défendent les droits des consommateurs (tout produit). Mais l’implication de ces derniers dans la défense des intérêts des consommateurs reste encore modeste.

- Les supporteurs de la chaîne sont constitués des structures associatives des professionnels de la filière, des intervenants sanitaires, de l’Etat et de ses partenaires. Ils sont au niveau méso et micro de la chaîne de valeur volaille : [Production - collecte – commerce – transformation – Marché final].

3 Existence de distributeurs spécialisés

- La distribution spécialisée se rencontre au niveau du ravitaillement des dibiteries notamment par les commerçants grossistes

-

4 Nature des produits consommés

- - Majoritairement sous forme grillée et rôtie - Sous forme cuite dans la restauration - Accessoirement sous forme de pâté

-

5 Caractérisation des besoins

- L’hygiène sur les lieux d’abattage et de transformation est acceptable pour la chair. - Mais les conditions de conservation des œufs sont souvent mauvaises dans bien des cas

- -

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N° d’ordre

Libellé de l’indicateur Valeurs Année de référence et source

Observations Quantitative Qualitative

Ensemble filière 1 Niveau d’organisation Existence d’organisation nationale

(FEB), Union d’éleveurs dans les régions et les groupements d’éleveurs dans les communes et villages.

- MRA, 2009

2 Niveau de contribution au PIB Les filières du secteur de l’élevage contribuent à 12% environ du PIB

- PAPISE version2 ; 2004

3 Part dans les exportations L’élevage est le troisième pourvoyeur de devises du Burkina Faso en 2009. Le bétail sur pied constitue le troisième produit d’exportation après l’or et le coton (Etude PNUD 2011). Les valeurs moyennes annuelles des produits animaux exportés représentent régulièrement 15 à 16 milliards de FCFA, soit 30 % des recettes d’exportation. L’exportation de bovins sur pied dégage, à elle seule, une contribution appréciable en intervenant pour 60 % de la valeur ajoutée des exportations.

- PNDP, 2012

4 Niveau de contribution à la formation des revenus des acteurs par maillon

Non spécifié

5 Niveau de contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle

L’élevage est aussi à la fois un facteur d’intensification des productions agricoles, un gros pourvoyeur d’emplois et surtout un puissant moyen de lutte contre la pauvreté et d’accélération de la

Non quantifié PNDP, 2012

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croissance économique, et présente en sus un caractère « redistributeur » de sa valeur ajoutée. Il contribue grandement à la lutte contre la pauvreté, surtout en milieu rural, à travers la création d’emplois et la génération de revenus substantielles. Ainsi sa forte contribution de l’élevage à la lutte contre la pauvreté, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la création d’emplois en fait un secteur stratégique.

6 Niveau de contribution à la création d’emplois

L’élevage occuperait annuellement une main d’œuvre totale équivalente à environ 900.000 personnes «équivalent temps plein». La grande majorité de ce travail serait effectuée par de la main d’œuvre familiale (93%) impliquant à près de 50% un travail d’enfants. A cela s’ajoute un nombre total de personnes tirant directement un revenu de la commercialisation ou de la transformation des produits de l’élevage compris entre 60 et 90 000 personnes. Aux emplois générés par les activités de production, commercialisation et de transformation il convient d’ajouter ceux occupés par les acteurs de l’approvisionnement en intrants (chauffeurs de taxi, manœuvre sur les quais d’embarquement routier et ferroviaires, douaniers, contrôleurs aux barrages routiers) mais aussi

MRA, 2005, PNDP, 2012

Il est quasiment impossible d’estimer le nombre d’emplois directement généré par les activités de l’élevage, tant celui-ci est intégré à la vie des populations. Il occupe la presque totalité des ménages ruraux, y compris de nombreux enfants. La main d’œuvre nécessaire aux activités d’élevage dans les systèmes d’élevage agropastoraux a cependant été globalement approchée en tenant compte de l’origine familiale (y compris les enfants) ou salariée de la main d’œuvre

Page 153: Rapport Final situation de reference filière animales

153

ceux des services (vétérinaires prestataires de services, acteurs privés ou publics de «l’appui – conseil».

7 Orientations politiques et stratégiques

Disponibilité de textes d’orientation sur l’élevage : SDR, SCADD ; Documents du PNSR ; PAPISE, PNDEL, Plans d’actions des filières retenues, etc.

PNDP, 2012

8 Avantages comparatifs Les performances du sous-secteur de l’élevage sont en grande partie réalisées par l’élevage pastoral traditionnel car il assure 90% de la production de viande, 95% de celle de lait et la quasi-totalité des ruminants exportés (MRA, 2010). En termes de rentabilité, la production animale dépasse de loin la production végétale avec un taux de rentabilité de 19,7 % contre 7,5 % pour la production végétale. (PNDEL 2010).

PNDP, 2012 L’élevage permet d’augmenter la productivité et la rentabilité de l’agriculture par l’utilisation accrue du travail et du fumier fournis par les animaux.

9 Atouts L’élevage contribue pour près de 70% du revenu monétaire total des ménages. La contribution de l’élevage aux revenus des ménages, selon l’enquête sur les conditions de vie des ménages de 2003, environ 38,8% des revenus monétaires des ménages ruraux proviennent de l’élevage contre 22,5% pour l’agriculture (Etude PNUD 2011). Ainsi au Plan national, le sous secteur de l’élevage constitue la principale source de revenu monétaire dans l’accès aux services

PNDP, 2012

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sociaux de base tels que la santé et l’éducation.

10 Opportunités Des atouts existent et peuvent être exploitées pour améliorer la contribution de l’élevage à l’économie nationale et à la sécurité alimentaire. Il s’agit : (i) de l’existence d’importantes marges d’améliorations ; en effet, le potentiel génétique adapté aux pathologies locales et favorable à la production de viande ainsi que les races rustiques à même de valoriser des ressources pastorales dispersées et de valeur très variable sont autant de sources d’améliorations des paramètres zootechniques ; (ii) de l’existence d’un marché domestique potentiel réel et en croissance continue (25.000 tonnes de viande et 256.387.000 litres de lait) ; (iii) de la structuration d’espaces d’échanges sous régionaux (UEMOA et CEDEAO) de plus en plus dynamiques ; (iv) du déficit en produits animaux (800.000 tonnes de viande sur les bassins nigérian et ivoirien).

Déboucher sous régional dynamique

PNDP, 2012

11 Contraintes générales - Organisation des acteurs ; - Technicité des acteurs, - Augmenter le financement des filières animales (elles ne bénéficient que de 5,2% des investissements du secteur agricole au plan national). - Faire face à « l’accaparement » d’importantes superficies agricoles par

- Programme d’actions prioritaires de mise en œuvre du CSLP 2007-2009

Le faible taux dans le secteur conduit à poser la question de savoir pourquoi un taux d’investissement aussi faible pour un secteur qui contribue incontestablement aux

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les nouveaux acteurs (agrobusiness) - Produire de la viande et du lait à moindre coût ; - Limiter l’insécurité foncière des zones pastorales et de baisser les conflits pastoraux ; - Préserver et de valoriser les zones pastorales ; - Eriger ces zones pastorales en pôles de développement de l’élevage ; - Renforcer la capacité des acteurs ; - - Créer un environnement juridique et institutionnel favorable.

moyens d’existence de nombreux ménages rurales.

12 Perspectives de développement - Existence de projets (PAFASP), Usine de cuir et peaux, document de plan d’action des filières, etc.

-

13 Interventions en cours et instance de démarrage par maillon

Plan d’action des différentes filières (Bétail viande, aviculture traditionnelle, Porc, etc.)

-

14 Nombre de femmes dans la filière et par maillon

La population « éleveur », c’est-à-dire l’ensemble des producteurs qui pratiquent l’élevage à titre d’activité primaire ou secondaire, a été estimée à 3 624 366 de personnes, soit 30 % de la population totale du pays, selon les résultats de la deuxième Enquête Nationale des Effectifs du Cheptel (ENEC-II) de 2003. Elle se compose de 61 % d’hommes et de 39 % de femmes. La grande majorité des éleveurs, soit 92 %, vit en milieu rural et est très faiblement alphabétisée (18 % contre une moyenne nationale de 21,8 %).

- PNDP, 2012

Page 156: Rapport Final situation de reference filière animales

156

Conclusion - Environ 86,5% des éleveurs pratiquent un élevage mobile: sédentaire extensif (74,6%) ou transhumant (11,9%), et 13,5% pratiquent un élevage sédentaire semi-intensif (12%) ou intensif (1,4%). Les performances de cet élevage sont en grande partie réalisées par l’élevage pastoral traditionnel car il assure 90% de la production de viande, 95% de celle de lait et la quasi-totalité des ruminants exportés (MRA, 2010). En termes de rentabilité, la production animale dépasse de loin la production végétale avec un taux de rentabilité de 19,7 % contre 7,5 % pour la production végétale. (PNDEL 2010). Le montant des ressources dégagées par la seule branche élevage d’animaux est de 558,8 milliards de F CFA en 2008 selon l’étude PNUD de novembre 2011 (Etude PNUD 2011). Elles sont constituées en grande majorité (86%) de la production animale pour 477,9 milliards de F CFA contre 77,1 milliards de F CFA de marge commerciale et 580 millions de F CFA d’impôts sur les produits. Les importations de produits animaux restent relativement faibles (291 millions de F CFA en 2008. Les ressources dégagées par la branche se sont accrues à un taux de croissance annuel moyen de 10,7% entre 2001 et 2008 (Etude PNUD 2011) La contribution des filières animales aux revenus des ménages, selon l’enquête sur les conditions de vie des ménages de 2003, environ 38,8% des revenus monétaires des ménages ruraux proviennent de l’élevage contre 22,5% pour l’agriculture (Etude PNUD 2011). Ainsi au Plan national, le sous secteur de l’élevage constitue la principale source de revenu monétaire dans l’accès aux services sociaux de base tels que la santé et l’éducation. - L’élevage est aussi à la fois un facteur d’intensification des productions agricoles, un gros pourvoyeur d’emplois et surtout un puissant moyen de lutte contre la pauvreté et d’accélération de la croissance économique, et présente en sus un caractère « redistributeur » de sa valeur ajoutée. Il contribue grandement à la lutte contre la pauvreté, surtout en milieu rural, à travers la création d’emplois et la génération de revenus substantielles. En termes d’emplois directs générés, l’élevage occupe annuellement plus de 900 000 personnes à plein temps pour la production et 60 000 à 90 000 autres pour les activités de transformation et de commercialisation (MRA, 2005). La forte contribution de l’élevage à la lutte contre la pauvreté, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la création d’emplois en fait un sous-secteur stratégique. L’élevage contribue aussi de manière déterminante à l’économie nationale à hauteur de 18% du PIB et à plus de 26% aux recettes d’exportations (Etude PNUD 2011) - Enfin, l’élevage permet d’augmenter la productivité et la rentabilité de l’agriculture par l’utilisation accrue du travail et du fumier fournis par les animaux. En effet, le développement de la culture cotonnière, qui s’est accompagné de celle de cultures vivrières comme le maïs, a été très largement soutenu par l’élevage. Les superficies de coton se sont accrues avec des rendements maintenus à un niveau relativement constant, grâce à la contribution de l’élevage aux activités de l’exploitation : transport, labour, fumure organique, etc. Au total, la contribution multiforme du coton à l’économie nationale est imputable en partie aux apports provenant de l’élevage. C’est dire que l’élevage, outre sa contribution directe à l’économie, comptabilise des effets indirects qui ont permis d’accroître la production végétale. L’étude EPA/2007/2008 estime le nombre d’animaux de trait au Burkina Faso à aujourd’hui plus de un million de têtes. - Le développement du secteur de l'élevage a toujours constitué une priorité du Gouvernement burkinabè. Ces priorités ont été réaffirmées dans les différents documents de politiques et stratégies notamment dans le document de Politique Nationale de Développement de l’Elevage (PNDEL) adopté en septembre 2010. Ce document a aussi servi de base à l’élaboration du Programme National du Secteur Rural (PNSR). L’outil d’opérationnalisation du PNDEL est le Plan d’Actions et Programme d’Investissements du Secteur de l’Elevage (PAPISE) qui comporte douze (12) programmes prioritaires. - Cependant des menaces continuent de peser sur l’élevage pastoral ; il s’agit principalement : (i) de l’amenuisement des ressources pastorales du fait des crises climatiques (sécheresses, inondations) ; (ii) de l’urbanisation galopante et la progression du front agricole (5 % par an) ; (iii) des conflits récurrents, quelquefois meurtriers, entre agriculteurs et éleveurs et le climat de tension permanente entre les deux (2) communautés qui remettent en cause la cohabitation nécessaire entre ces principales catégories d’acteurs du développement rural ; (iv) de la surcharge pastorale, avec des risques de dégradation du sol et de la végétation, base de la production des ruminants domestiques, en rapport avec la croissance démographique (humaine et animale) et les

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changements climatiques ; (v) du renchérissement des prix des aliments concentrés, les sous-produits agro-industriels ; (vi) du transfert de cheptel sahélien en général, et burkinabè en particulier, vers certains pays côtiers à fortes potentialités pastorales en vue d’échapper aux effets néfastes des changements climatiques et aux conflits ; (vii) de la recrudescence des maladies animales émergentes ou ré-émergentes ; (viii) de l’érosion génétique des races locales, notamment des taurins qui risquent de perdre leur caractère trypano tolérant à cause du métissage avec les zébus tryopano sensibles ; (ix) de l’insécurité qui tend à se généraliser et à s’aggraver en milieu rural, avec des agressions visant à délester les populations entre autres de leur bétail et des recettes provenant de la vente du bétail. - Des atouts existent et peuvent être exploitées pour améliorer la contribution de l’élevage à l’économie nationale et à la sécurité alimentaire. Il s’agit : (i) de l’existence d’importantes marges d’améliorations ; en effet, le potentiel génétique adapté aux pathologies locales et favorable à la production de viande ainsi que les races rustiques à même de valoriser des ressources pastorales dispersées et de valeur très variable sont autant de sources d’améliorations des paramètres zootechniques ; (ii) de l’existence d’un marché domestique potentiel réel et en croissance continue (25.000 tonnes de viande et 256.387.000 litres de lait) ; (iii) de la structuration d’espaces d’échanges sous régionaux (UEMOA et CEDEAO) de plus en plus dynamiques ; (iv) du déficit en produits animaux (800.000 tonnes de viande sur les bassins nigérian et ivoirien). Les enjeux sont aussi nombreux et variés. Il s’agira : (i) de faire face à « l’accaparement » d’importantes superficies agricoles par les nouveaux acteurs (agrobusiness) (i) de produire de la viande et du lait à moindre coût ; (ii) de limiter l’insécurité foncière des zones pastorales et de baisser les conflits pastoraux ; (iii) de préserver et de valoriser les zones pastorales ; (iv) d’ériger ces zones pastorales en pôles de développement de l’élevage ; (v) de renforcer la capacité des acteurs ; (vi) de créer un environnement juridique et institutionnel favorable.

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III. Difficultés/Suggestions

Les difficultés rencontrées étaient d’ordre général et spécifique 3.1. Difficultés d’ordre générales Plusieurs sources ont été utilisées pour la collecte des données, ils s’agissaient entre autres des (i) annuaires statistiques de la Direction Générale des Prévisions et des Statistiques de l’Elevage (DGPSE), (ii) résultats de la deuxième Enquête Nationale sur les Effectifs du Cheptel (ENEC 2) et de l’Initiative Elevage Pauvreté et Croissance (IEPC), (iii) Plans d’Actions de développement des filières animales (Porc, Bétail/Viande et Petits Ruminants, Lait, Avicultures Traditionnelle…), et (iv) les données d’organisations professionnelles (MDA) et d’études spécifiques (TCP), CAPES (2011)….. Il s’est posé les problèmes ci-après : • données de l’IEPC référenciées à l’ENEC I d’où la nécessité d’une actualisation sur la base de l’ENEC II ; • fiabilité des données au niveau des organisations professionnelles et de certaines études (TCP-PSSA) ; • l’insuffisance de données officielles pour certaines filières (Cuirs et Peaux, Avicultures Moderne) • la désagrégation de certaines données (les pintades et les œufs de pintades) au niveau de l’Aviculture

Traditionnelle ; • les indicateurs de productivité/production utilisés sont ceux déterminés par l’ENEC 1 en 1989

3.2. Difficultés d’ordre spécifique

• Il s’est posé un problème de disponibilité et de fiabilité des données à collecter. Les sources d’information en dehors des statistiques officielles étaient peu fiables.

• Les données du maillon production sont étoffées par rapport aux données disponibles des autres maillons de chaque filière. Un important travail de capitalisation des données primaires sur certaines filières reste à entreprendre, il s’agit notamment des filières ci-après : (i) cuirs et peaux dont les données officielles disponibles remontent à 20 ans et sont devenues obsolètes, (ii) aviculture moderne (poules pondeuses et poulets de chair). Nos investigations ont permis de comprendre que l’activité était conduite dans plusieurs localités du pays, cependant les données disponibles sont parcellaires et ciblées sur les activités encadrées par Maison de l’Aviculture (MDA) à Ouaga et Bobo.

• Zone de production : les indicateurs manquent de précisions laissant ainsi libre court à des interprétations ;

• Les informations disponibles ne permettent pas de disposer du nombre de producteurs élevant une espèce donnée.

IV. Conclusion

Cette situation de référence est établie en se basant sur les travaux de la situation de référence des filières animales prioritaires du Ministère des Ressources Animales et Halieutique. Elle intègre également certains résultats de la situation de référence dans les chaînes de valeurs des filières bétail/viande, mangue, volaille et ognons exécutées au niveau du PAFASP à travers le CAPES. Loin d’être exhaustive, ces résultats pourraient être enrichis par des travaux complémentaires ou plus approfondis. Pour disposer de certaines données inexistantes ou largement dépassées dans les filières, il serait en effet nécessaire de réaliser des études complémentaires, des enquêtes et d’effectuer des sorties de terrain à un niveau déconcentré notamment.

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V. Bibliographie

1. Burkina Faso : Ministère de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques, Document guide de la révolution verte, septembre 2008, 84 P. + annexes

2. Burkina Faso : Ministère des Ressources Animales, Deuxième Enquête Nationale sur les Effectifs du Cheptel, novembre 2004

3. Burkina Faso, Diagnostic de la sous-filière de l’aviculture traditionnelle au Burkina Faso, rapport final, août 2007

4. Burkina Faso, Document de stratégie de développement rural à l’horizon 2015, janvier 2004 ;

5. Burkina Faso, Plan d'actions pour le développement de la filière lait, rapport final mai 2006 ;

6. Burkina Faso, Plan d'actions pour le développement de la filière des petits ruminants, rapport final, avril 2007

7. Burkina Faso, Programme d’activités triennal 2007-2009 Ministère des Ressources Animales, mars 2007

8. Burkina Faso, Rapport annuel d’activités 2007 Ministère des Ressources Animales, février 2008 ;

9. CAPES (2011), Analyse des chaînes de valeur ajoutée des filières agro – sylvo – pastorales ; Bétail/Viande, Volaille, Oignon et Mangue. PAFASP, Ouagadougou, 185 p.

10. DEP (2007). Plan d’action pour le développement de la filière de l’aviculture traditionnelle au Burkina Faso. Ouagadougou, 59 p.

11. DGPSE (2012), Statistiques du sous – secteur de l’élevage. Ouagadougou, MRA, 155 p.

12. Etudes des sous filières avicoles et des chaînes de commercialisation des volailles et des produits avicoles -CEFRAP, Juin 2008

13. Ministère des Ressources Animales : Plan d’Actions et Programme d’Investissements du Secteur de l’Elevage au Burkina Faso. Diagnostic, axes d’intervention et programmes prioritaires. Octobre 2000

14. Ministère des Ressources Animales, (1996): Etude la filière des cuirs et peaux du Burkina Faso et des améliorations souhaitées. Compagnie Jules VAN LANCKER s.a. 73 p.

15. Ministère des Ressources Animales, (2003) : les statistiques du secteur de l’élevage au Burkina Faso. DEP/SSA. 73 p.

16. Ministère des Ressources Animales, (2003): Situation de la filière des cuirs et peaux dans la ville de Ouagadougou. ENESA. 42 p.

17. Ministère des Ressources Animales, (2004) : les statistiques du secteur de l’élevage au Burkina Faso. DEP/SSA. 54 p.

18. Ministère des Ressources Animales, (2004). Deuxième Enquête National sur les Effectifs du Cheptel, Tome 2 Résultats et Analyses, 85 p

19. Ministère des Ressources Animales, (2005) : les statistiques du secteur de l’élevage au Burkina Faso. DEP/SSA. 61 p.

20. Ministère des Ressources Animales, (2006) : les statistiques de l’élevage au Burkina Faso. DGPSE/MRA. 64 p.

21. Ministère des Ressources Animales, (2007): Analyse de la filière bétail-viande au Burkina Faso. 177 p.

22. Ministère des Ressources Animales, 2004. Document National/Initiative Elevage Pauvreté Croissance – Version définitive, 121 p + annexes ;

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160

23. Ministère des Ressources Animales, Document National Initiative Elevage Pauvreté Croissance, juin 2004.

24. Ministère des Ressources Animales, 2012. Programme National de Développement Pastoral (PNDL). DGEAP, Ouagadougou, 124 p.

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161

Annexe 1 : Liste des prestataires de services Localisation Capacité de

production Matières premières utilisées Types d’aliments fabriqués Volume de production prévue en 2008 Observations

1/ Hauts-Bassins - SN-Citec - PDAV - SOBA - Jossira

125 000 T 7 000 T

Graine de coton Tourteau de céréales

Aliment bétail, tourteau Aliment volaille Tourteau Tourteau

110 000 T 500 T Non disponible Non disponible

Incertitude pour la graine 330T en 2007 Unité à l’arrêt

2/ Banfora - GMB - SN-SOSUCO - Huilerie - Sofitex

11 000 T 4 000 T

Graine de coton

Son de blé Mélasse de canne à sucre Tourteau de coton Graine de coton

7 000T 11 000T Non disponible 100T réservées aux éleveurs

30 fûts de 200L pour l’élevage Incertitude pour la graine

3/ DRRA-Sahel - COPROMEL (Dhibo) - Kossam Bodédji (Dori)

1 à 3T 1,6T

Bloc multi-nutritionnel Bloc multi-nutritionnel

Non disponible

4/DRRA-Centre-Sud - Fabrique Doulgou (Bazèga)

2T

Maïs tourteau, coton, etc.

Aliment volaille

2T

Production totale autoconsommée

5/DRRA-Mouhoun - Tibiri Sékou - Fabrique/Nouna

7 200T 10 720T

Graine de coton Graine de coton

Tourteau de coton Tourteau de coton

7 200T 10 000T

Production variable en fonction de la disponibilité de la graine

6/DRRA-Centre-Est - Usine de la DGRH (Bagré)

4 000T

Maïs, Tourteau..

Aliment poisson et volaille

-

Production destinée au périmètre

7/DRRA Sud-Ouest - Unité ASUDEC (Diébougou)

-

Maïs, Tourteau..

Aliment volaille

10T

Production pour les besoins de l’association

8/DRRA Est - Unité industrielle (Fada) - Unité artisanale APRG - Unité d’égrenage (Diapaga) - Usine Kompienga

36 T/J 3T/J 30 000T/an 30 000T/an

Tourteau en vrac Tourteau en vrac Tourteau en vrac Tourteau en vrac

100T - - -

Arrêt pour non disponibilité de graine

( ) ( ) ( )

9/DRRA Centre-Nord - Huilerie des Chinois - Usine M. Mandé

- -

Non fonctionnel (manque de matière première)

Bonne disponibilité des matières premières

10/DRRA Centre-Ouest - Groupement Djor Djigui (KDG) - LAPHAVET (Koudougou) - ES=SOP (Sarl-Léo)

5T/J 1T/H

Graine de coton Soja

Tourteau en vrac Aliment volaille Soja torifié

Moyens financiers insuffisants Phase de démarrage En voie d’accroissement de capacité

11/DRRA/Centre - Ets Ouédraogo et frères - SIMAO - GMF - GENOL

14 T/J 5-6T/J 4T/J 30T/J

Graine/coton Céréales Céréales Graine/coton

Tourteau de coton Son (Maïs, blé, riz) Son (Maïs, blé, riz) Tourteau de coton

Principales difficultés = approvisionnement en graine de coton

12/DRRA/Centre-Nord - APLK (Kaya)

5T/semaine

Pierre à lécher Activité à l’arrêt

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Annexe 2 : Liste des principaux fournisseurs d’intrants et de services vétérinaires en 2009 Cliniques vétérinaires Cabinets vétérinaires Grossistes vendeurs de médicaments

Structures Localisation Nom et Prénom Localisation Structure Localisation DIPROVET Banfora NABALOUM Rimassa J Alfred Arbolé

AFI-MED Ouagadougou

PROMAVET-B Banzon/Kénédougou DRABO Daouda Bakata/Passoré Bobo-Dioulasso KOUARAL Bobo-Dioulasso Boly Boureima Batié/Noumbiel Gaoua PHAVETMA Bobo BADOLO Hamidou Bieha/Sissili AGROZOOTECH Bobo-Dioulasso SANITAS Bobo ADOUABOU Louis Bobo-Dioulasso CIVAB Ouagadougou SOPELA Bobo OUATTARA Karim Bakassa H. Bobo-Dioulasso FASOVET Ouagadougou SIRBA-VETO SERVICES Bogandé ROUAMBA Souleymane Bour/Sissili PROPHYMA/SANTE ANIMALE Bobo6Dioulasso BIOVET Boromo NIKIEMA SaÏdou Arthur Cassou/Ziro SAGRICHEM Bobo-Dioulasso VETO PLUS OU WEND KUUNI Boromo SOURGOU G. Dramane Dalo/Ziro SOCIETE VETERINAIRE DU BURKINA Ouagadougou COPROSA Dédougou DABIRE Kasimir Poni SOCOVET Ouagadougou PROPHAVET Dédougou ROUAMBA W. David Ipelcé/Bazèga SODIVET Ouagadougou VETO ASSISTANCE Fada N’Gourma KIENDREBEOGO Boukare Kaïbo/Zondwéogo Bobo-Dioulasso VETO CONSULT Fada N’Gourma TARPAGA Joanny Kampala/Nahouri VETOPHARM Ouagadougou VETO SERVICE DE TUY Founzan SAMOURA Ousmane Karangasso Vigué/Houet

KALLASAL Gorom Gorom TAMBOURA Adama Kaya/Sanmatenga SADEL Houndé BOLLY Ibrahima Kombissiri/Bazèga VETO ESPOIR Kombissiri ILBOUDO K. Hamidou Kombissiri/Bazèga LAPHAVET Koudougou OUEDRAOGO Rimsom Prospère Komsilga/Kadiogo POLYVET Léo TARPAGA G. Godefroy Kongoussi/Bam CLINIQUE VETERINAIRE LE PROGRES Léo Nikièma Pinga Eugène Lalgaye/Koulpelogo DIPHAVET Niangoloko TRAORE Lacina Loropéni/Poni ACTIVET Ouagadougou OUOBA K. D. Marie Hermann Matiakoali/Gourma NADIEJDA Ouagadougou OUEDRAOGO E. Benjamin Nagbangré/Bazèga PROMELPHA Ouagadougou BATIEBO Balibié Ouagadougou/Kadiogo SOPHAVET Ouagadougou COMPAORE Zanguebéwendé Secteur 12/Kadiogo SOPREL Ouagadougou KAGAMBEGE Soumaïla Ouagadougou/KadiogoVETO SERVICE Ouagadougou LANKOANDE Romain Ouagadougou/KadiogoVETO EXPRESS Sidéradougou NABOLE R. Jean Bosco Ouagadougou/KadiogoMEDIVET Solenzo NANA née KABORE Blandine Ouagadougou/KadiogoVETO IMPACT Tenkodogo MEDAH Blaise Ouagadougou/KadiogoVEPRESTA Tougan OUEDRAOGO Soumaïla Ouagadougou/Kadiogo

YAMEOGO Bangré Frédéric Ouagadougou/KadiogoZOMA/KABORE Elise Rose Ouagadougou/KadiogoOUEDRAOGO Ouseïni Pièla/Gnagna KONE Zoumana Pô/Nahouri PODA Bélangta Aristide Pouytenga/Kouritenga KABORE/OUMSONRE Sibdou Sabou/Boulkiemdé COMPAORE Amadou Sapouy/ZIRO BAMBA Siaka Satiri/Houet TAPSOBA Harouna Silly/Sissili COULIBALY Mamadou Théophile Solenzo/Banwa OUEDRAOGO Inooussa Tchériba/Mouhoun NEYA Moumouni Tita/Sanguié OUEDRAOGO Pégré Salif You/Loroum KABORE Sylvain Zorgho/Ganzourgou


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