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AVANT-PROPOSNouvelle vie ! La Gazette des Chemins de Terre, après 20 ans d’existence (son 1er numéro imprimé en janvier 1995 sur le verso d’une affiche surnuméraire vaut actuellement une fortune chez So-therby’s !), a disparu de sa plus belle mort. Epuisés par le succès, les rédacteurs répartis autour de la planète n’en pouvaient plus et essoufflés, harassés, se sont écroulés sur leurs lits de camp en criant « Assez ! ». Bien. Vous tenez entre les mains le prototype de sa succession : le Postillon, qui avec son double sens de messager timbré et de goutte de bave du comédien loquace, viendra vous donner des nouvelles de nos pérégrinations saltimbanquesques. Bonne lecture à tous ! Et n’hésitez pas à nous écrire ou à nous rejoindre sur facebook !

L’équipe.

F O REWO RD New life ! The « Gazette des Chemins de Terre », after 20 years of life-time (his first print draft, on the back of a supernumeray poster worth a fortune at Sotherby’s !), has disapearred in his golden age. Exhausted by the success, Editors spread accross the planet were exhausted and out of breath, collapsed on their cots shouting « Enough ! ». Well. You are holding the prototype of his estate : the « Postilion », who with his two-way meaning in french (« stamped » and « drop of drool talkative comedian »), will give you news of our mountebank’s travels. Happy reading ! And do not hesitate to contact us or join us on facebook !

MADAGASCARL' île rouge. Ce soir, ouverture officielle du festival « Zengy' Zo » Je jouerai donc le polichineur de tiroirs. Peut-on transpirer plus ? Je n'ai pas le trac, non, mais je joue sous 6 projecteurs alors qu'il fait 30°C dehors. Mes bras brillent. Mon front coule. Ma barbe suinte. Dans la grande salle de l'Alliance Française, et avec la traduction du toujours souriant Edwardo, le prof Olaf se déchaîne et use sa voix (sans micro) sur les rumeurs, les mouvements de porte, les sonneries de portables, les cris et les rires. Cet ancien marché de quartier a, dirait-on, repris tous ses droits. Surprise : ils applaudissent et rappellent ! Ils ont donc aimé ? Fort ! Après le salut, passons au buffet d'ouverture, et écoutons leurs chants polyphoniques improvisés au bar avant de rejoindre, en 4L, le karaoké de ce soir. Le silence existe-t-il dans ce pays ? Pas en ville, en tous cas...

APRES TOUTNouchta vida! El Gazette del chemins della tierra, after bijna 20 anns de exstencializm (primero numero fut imprimé en mille neuf cent quatre vingt dix et huit moins trois je retiens une op den verso van dir affichen y esta maintenant très expensive chez Sotherbaille) is disparissionned. Epuised by the successtory, the world rédactionist from le monde entier sont allés se la bronzer aux Galapagos. Bienos. You tiendez maintenant entre your pattes de velourch el successor en chef : El Postillon qui significacion en french conection is : Blablabla-blablabla para touti les gentils y touti les méchants. Guten lecturen! On se like sur facebook ?

(Ouf ! Pas facile, la nouvelle Europe...)

WITH ENGLISH

C’est l’histoire d’un chien qui repeint son plafond.Un autre chien arrive et lui dit : « Accroche-toi au pinceau, j’enlève l’écuelle ! »

www.cheminsdeterre.be

Et vous, ça va ?

Nos îles... Carnets de bord.

(Suite au verso...)

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FICHE CUISINE :Le sandwich mou des enterrements(communiqué par René)Prenez trois petits pains mous (pains au lait) par invité. Coupez-les en deux. Glissez dans chacun une tranche de jambon d’épaule, ou de fromage (gruyère, gouda, cheddar de merde de chez Carrefour). Servez, c’est prêt ! Se déguste trempé dans le café au lait sucré, bien entendu.

QUI ES T Q U I DA NS LA COMPAGNIE ?

Benjamine : Son âge ne veut rien dire : elle travaille encore très bien. C’est sa voix qui répond au téléphone, c’est son écriture que vous lisez dans nos mails. Autrement dit, secrétaire de production. Merci, Benjamine !

Bastien :Le plus jeune, celui qui doit être mangé en cas de famine à bord. Chargé de communication. Le café fort, c’est lui. Facebook, c’est lui aussi. Merci, Bastien !

Christian-Marc :Il ne sait pas courir le 100m en douze secondes, mais il sait brancher un MP3 avec deux jacks en calculant l’impédence ! Normal, direz-vous, il est régisseur général. Alors pour lui, merci !

Sandra :Végétarienne et Estonienne. Si, c’est possible ! Comédienne et marion-nettienne dans « l’Enfant Cosmonaute ». Merci, Sandra.

John-John :Il mesure 2m50 de haut et repeint les plafonds. Il enlève les échelles et voit le dessus des garde-robes poussiéreuses. Enfin, il joue dans « l’Enfant cosmonaute » et mange du yaourt dans le « Musée de la marionnette fraîche ». Merci, John-John !

Stéphane :Bientôt grand-père, la surdité le guette. Comment ? La célébrité ? Parfait ! En attendant, c’est lui « l’Homme content de rien ». Il joue aussi dans « l’Enfant Cosmonaute » et ouvre des yaourts dans le « Musée de la marionnette fraîche ». Merci, Stéphane.

MERCI À :

Et... à chacun des nouveaux lecteurs !

Contac tBenjamine Huyghe : +32(0)87660671 • +32(0)485 391 561info@cheminsdeterre.be • www.cheminsdeterre.beLe Po

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C HA RLEVILLE-MÉZIÈRESU n e î l e d é s e r te . Personne n’habite cette maison. Et surtout pas nous. Cette maison est grande, énorme, verte, généreuse, vitrée, cossue, bourgeoise, de bois, de tuiles, de briques, de pierres et de belles fenêtres pour voir le grand jardin. Il n’y habite que des moulins. Nous sommes à Charleville-Mézières pour répéter un autre spectacle. Un nouveau. Avec plus de gens. Avec plus d’objets. Avec moins de mots. Ce sera « l’Enfant Cosmonaute ». Personne n’habite cette maison. C’est celle où nous dormons. Sylvie nous l’a prétée, mais elle n’est pas là. Deux oisillons habitent la cage d’escalier. Et partout dans le salon, des moulins. A café.

CO RS E I ILe l e n d e m a i n , nous décidons de jouer sur la place. Comme ça, pour le plaisir de rendre à Jean son sourire et son accueil. En échange d’une chambre pour dormir et d’un bon repas. Nous éclaterons les murs d’éclairs et de tonnerres rouges et bleus à la fois, nous conterons nos os dans un grand rêve d’eau, et les petites ailes de l’aigle Napoléon qui surveille la fontaine du village n’auront plus d’autre force que de nous regarder voler avec une centaine d’âmes.

C HA S S EP IERRE Une î le froide. La Semois qui passe à deux pas perd ses brumes nocturnes tout autour d’elle, parmi les arbres, les maisons, les chemins, les sapins, tourne autour des fanfares et des enfants qui dansent, les chapelles prennent un air mystérieux et les bougies tremblottent en éclairant cette pluie latente. Dans les lignes de lumière que forment les deux projecteurs qui m’éclairent passent des cerceaux de bruine. Mon haleine fume à chaque mot que je prononce. La nappe est mouillée, les objets perlent de gouttes. Mon costume …

(lire la suite sur le site )

L ES ÎLES G A LA PAGOS Esacapade. Nous profiterons de notre tournée en Equateur fin du mois de septembre pour visiter en touristes les Galapagos, si chères à Charles Darwin. Dès notre retour*, on vous racontera tout... * Prévu en 2018, s’il n’y a pas d’élections anticipées chez nous...

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Mieux vaut une sardine sur la tranche que deux grives sur la branche ! (Proverbe corse)

(suite)Nos îles... Carnets de bord.

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