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Renou EVP 03 1957 Ushas

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    I

    PUBUCATIONS DE l'lNSTITUT DE ClVllISATION INDlENNESRIE IN-So FASCICULE 4

    TUDES VDIQUESET

    PANINENNESPAR

    LOUIS RENOUMEMBRE DE L' INSTITUT

    PROFESSEUR A LA SORBONNE

    TOME n I

    PARISE. DE BOCCARD, DITEUR1, RUE DE MDICIS, 11957

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    1. LES HYMNES AL'AURO RE DU RGVEDA

    INTRODUCTION

    En prsentant ici une traduction annote eles hy(mnes) al'Aurore ( U ~ a s : en abrg, U.), nous n'avons pas la prtentionel'apporter du nouveau1 .N ous vouelrions simplement montrer, a propos d'un grouperestreint de poemes fortement unitaires, comment se prsentela phrasologie, quels sont les procds de rptition, ele composition, de renouvellement eles images. Plus encore, prciser a 'occasion de ces hy. les nuances que recele le vocabulaire ; bref, amorcerune explication littrale elu Vda comparable a ceHes qu'ona faitessi souvent pour les textes ele l'antiquit classique. Nous laisseronsde cot les considrations comparatives, les tymologies. Nouspasserons, au surplus, sur les points trop lmentaires, ou su r ceuxqui on t fait l'objet el'tudes auxquelles rien ne para'lt a ajouter.Ces hy. sont parmi les plus faciles du RV. Ils constituent a ce tgarel un bon point de elpart. IlS ne contiennent aucune allusionritueHe prcise, ce qui s'accorde avec le fait que la liturgie classiquen' enseigne pas d' offrandes aelresses a U. (si ce n' est, tres pisodiquement, dans l'Asvameelha: trois boucs consacrs acette divinit).U. n' y joue en somme qu'un role littraire, lors elu pl'lital'anLl-viika qui inaugure le Jour ele pressurage elans l' g n i ~ t o m a 2.

    (1) Voil' les traductions gnra1es du R(g)V(eda) et les annotations affl'entes.Outre Ge(ldner), on consultel'a avec profH LII(dwig'), tl'aduction et notes, sllrplusieurspoints; naturellement 01d(enberg Noten) et les auteurs ci-dessous cits. La seulemonogl'aphie spare est celle de Brandes (Copenhague, 1880). Le groupe d'hy. a ttraduit ave e des annotations tres succinctes par Ma(cdonell JRAS. 1932 p. 345),reliquat d'lIn projet de traduction intgrale du RY. Les remarques les plus rcentessont chez Gonda Aspects of Early i ~ D u i s m , not. p. 178 et chez Dumzil Desses latineset mythes vdiques p. 21.(2) Mais cet pisode est important (cf. not. Caland-Henry A g n i ~ t . p. 130 Eggelingad SB. (SBE.26) p. 229. Dans cette Litanie dll Matin faite de trois portions (dites :/rralu), celles a U. s'encadrent de celles a Agni et allX Asvin, qui sont avec U. elle-memeles dimx p r a t a r y v a T . l a ~ , comme dit l'AD. glosant sur ladite crmonie 11.15,2. Danschaqlle srie, les passages retenus sont rangs par miltres selon les principes dll RY,Chez les Aitareyin, le texte relatif a U. se limite a 11 stances (sur 100 que compte lepl'ataro dans cette cole), prises en gnral au dllllt des principaux hy. a U. ; .amaisil ne s'ag'it de strophes a u, figurant di;\ns des hy. a d'lI11tres diellx. Chez les K a u ~ l t a k i n

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    -2 -Ils ne contiennent guere davantage d'allusions mythologiquestout au plus le rappel sommaire - que d'autres hy., trangers a

    notre groupe, se chargeront d'toffer - que les D. taient prisonnieres durant la nuit, que leur manifestation 1 rsulte d'unedlivrance (cf. ci-apres p. 7). La prsence du phnomene naturel es tmieux affirme qu'en aucun autre ensemble hymnique du RV.Mais elle demeure rudimentaire : c'est D. comme objet fait delumiere prcdant le soleil et mettant un terme au x tnebres. Lereste est surajout : suite de dtails emp runts a une vision anthropomorphique, lments adventices formant une sorte de dcor.Berg. 1 p. 242 parlait du charme dcevant de ces poemes :entendant par la qu'ils sont de nature a dcevoir ceux qui y chercheraient un fait primitif , no n labor. Ce qu i demeure remarquable sur le plan de la genese interne du RV. est qu'on ne voit nullepart que des formules propres a ces hy. dussent leur origine a desformules extrieures2. A cet gard, on peut se rallier a l'opinionqui prsentent une rcitation beaucoup plus vaste (356 str. au total), ces memes hy.sont rcits plus au long-, parfois intg-ralement, si bien que le nombre des str. choisiesmonte a 71. Il semble que les K a u ~ . aient secondairement complt les Ait. : ainsila str. 1.92, 13 chez ceux-ci s'tend chez ceux-la a 13-15 et est suivie de 1-4, la ou lesAit. se bornaient a la stance initiale du pocme. De part et d'autre, la rcitation s'achovepar un verset qui, bien que fig-urant dans un poeme aux Asvin, s'adresse en fait a U.(V. 75, 9). On a l'impression que le motif de l'Aurore a t prdominant. Berg-(aig'ne)Recherches sur l'histoire de la liturg-ie p. 45 avait not que le g-roupe des hy. de Praskal).va Kal).vfl, qui comprend deux morceaux a U., formait un , ~ a s t l ' a ({( rcitatif technique ) comparable a ceux de la liturg'e, sous rserve qu'ici les hy. aux Asvin prcdentceux a U. au lieu de les suivre. Ibid. p. 57 et 58 il tait dispos a reconnaitre dans leshy. 92 et 113 des t[ea distincts, secondairement runis. Meme si ces hypothsess'avraient trop hardies (cf. les remarques d'Old. 1 p. 91 et 105), il demeure le raiLimportant que la squence Ag-ni-U.-A,vin (avec ordre variable des lments) est 11 labase de toute une srie de strophes isoles dans la SaI]1hita, soit explicitement (IV. 13, 1),soit allusivement, eL Ge. ad TII. 39, 3 (dont les rfrences pourraient ltre sensiblementaccrues) et Hill(ebrandt Ved. Myth. 2) 1 p. 29. J\'Ilme en faisant la part de l 'automatismcdes triades, cette association g-arde sa valeur et le tbOme des trois U. (ci-dessous p. 10)rappelle peut-ltre cette antique connexion, sous la forme d'uue sorte de { triel elliptique Ol! l'lment le plus important, le nom d'U., aura seul t inscrito(1) Rappelons que pl'atl' {( de g'l'and matin , substitut adverbial d'un no m eleI'Au1'ore, est pass a pl'iidl' {( en se manifestant Bloch Alb. Kern p. 7. - Cf. cl. sll[ll'iita( aurore .

    (2) Pourtant le caractere { formulaire y est bien plus marqu que dans la moyenneelu RV. (les hy. 11 Soma peut-etre excepts) ; mais les emprunts s'entrecroisent d'unhy. a U. a un autre hy. a U. ; c'est un circuit ferm. Les rptitions de mots, de g-roupesrduits ou amples, surabondent, allant bien au-dela ele cette vingtaine de rptitionsaffectant un pada entier et qu e seules retient Bl(oomfield Repetitions) p. 604 et 622.Visiblement, les poctes disposaient ele clichs en nombre restreint et se p'occupaientpeu de les renouveler; ils procdaient timidement, pa r voie ele substitulions synonymiques, parfois aussi en combinant deux formules pour obtenir un semblant d'imag-enouvelle. - C'est ce qui explique que notre commentaire s'amenuise a mesure qli'ilavance: les memes mots se retronvent aux momes emplois. - C'est ce qu i montre

    Ii[:

    -3 -(si d'ailleurs elle a un sens) de ceux qui voient dans ces hy. a D.la couche la plus ancienne du RV.1 La langue y est, en effet, assezsimple (comme la mtrique), sans rhtorique, mais aussi sansarcha'ismes flagrants : l'archa'isme dans le RV. ne va-t-il pas depair avec l'laboration des images et le raffinement du style ? Gnpeut penser que dans le RV. meme l'volution a t celle qu'onobserve si souv.ent dans les genres littraires ultrieurs, a savoir,la tendance portant du plus simple au plus complexe. A cet gard,les hy. a D. se situent videmment au rang le plus ancien. Cecis'accorde au fait que ces hy., voire, les str. isoles adresses a D.,deviennent d'une raret croissante apres le RV. Le nom meme

    d ' u ~ s est a peine conserv apres l'poque vdique, si ce n'estdans les lexiques ou au Loe. adverbial u ~ a s i .Ces hy. sont au nombre de vingt seulement, de dimensionsvariables (3 a 20 str.), rpartis pour la plupart en petits groupesde deux a sept. Ils se prsentent dans quatre des petites sriesfamiliales du Livre I (48-49 Praskal,lva ; 92 Gotama ; 113 Kutsa ;123-124 Kalq;vant), puis dans les Livres a grandes familles I I I (61),IV (51-52), V (79-80), VI (64-65), VI I (75-81) ; un seul comporteune clausule trangere : 1. 92, aux Asvin. L'absence du Livre II ,vu sa brievet, n' a guere ele signification ; celle du Livre IX n'estque naturelle. Instructif, en revanche, est le silence du Livre VIII(qui est rituel!) et surtout du rcent Livre X2.Voici les traits gnraux propres au x hy. a D. Nous y jo ignonsen en spcifiant l'origine 3 - les allusions plus ou moins directesqui sont faites a D. en elehors des hy. formellement adresss acette divinit. Ces strophes isoles en effet, dissmines a traverstout le recueil (Livre X inclus, bien que relativement peu), four-aussi l'utilit d'interprter le RV. en circuit ferm, groupe d'hy. (ddis a une memedivinit) pa r groupe d'hy., comme jadis Max Mller (les Marut), Old. (Agni), commemaintenant Velankar (lndra ; Agni). C'est la comlition pralable a toute future in erprtation d'ensemble.

    (1) Arn(olel Vedic Metre) p. 261 yoit une recrndescence de. l'acloration a U. dan sce qu'il appelle les priodes normale et ( crtique . - On notera anssi l'absence dediinasluli, concordant sans eloute avec l'absence d'affectations rituelles.

    (2) On ne saurait compter pour de rels hy. a n. les denx brefs morceaux faits deformules discontinues X. 172 et 189 ; senles une ou deux str. peuvent etre a I'aelresser1irecte d'U. S'il fallait conserver ceUe' attribution, il s'ensuivrait que le Livre Xau1'ait remani la phrasologie ancienne au point de la remIro mconnaissable.En revanche, on reconnaitl'a des tmoins d'anciens hy. a U. dans la clausule, a intentionmagique, de VIII. 47 (H-18, Ol! U. est illyoClle pOU!' chasser sur TrUa un mauvaisreve) et,I. 30 (20-22, ol't cetto memo invocation s'ajuste 11 une D a k ~ 1 , l matinale).(3) Donc, les rfrences numl'iques ci-apros indiqllent par leur seule prsencoqu'il ne s'agit pas d'un hy. a U. - Les traits principaux ont t dja recueillis pa rBerg. 1 p. 241 Muir' 42 p. 181 et, plus sommairement, pa r tous les auteurs de mythologies vdiques.

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    -4 -nissent des notations qui completent celIes qu'offrent les hy. aU. et qui, le cas chant, dgagent des lments nouveaux : lespoetes y taient moins assujettis aux contraintes du genre, ilsconservaient plus aisment des traits rares et singuliers. Ceux-cise prsentent surtout parmi les autres divinits matinales,hy. aAgni, aux Asvin, a Srya (ventuellement a Savitr). Les allusionsa U. sont exceptionnelles (IV. 55, 9 X. 35, 4-7) dans le groupe auxVisveDeva);, sans doute parce que ce groupe repose sur une vieille. squence liturgique ou U. n'avait point sa place. Rarement, U.est prise a tmoin d'une initiative magique )) : VIII. 47 (note cidessus p. 3 ; d. Bl. Hymns of the AV. p. 318) et moins typiquement,X. 35, 6 que les U. viennent a nous, libres (c'est-a-dire, nouslibrant) de maladie!)) L'A., si riche en adaptations magiquesdes vieilles figures divines, n' a pas exploit cette indication1

    Non seulement U.2 est un principe lumineux, clairant hommes(1) U. ne figure comme thilme d'nigme cosmologique que tres incidemment, dans

    le recueil de bl'ahmod.11a 1. 164 (,17) ainsi que VI. 59, 6 = I. 152, 3. Elle restait enmarge des grands motifs de la 1 cration .

    D'une maniere gnrale, parmi les nombreuses mentiol1s (plusieurs centaines) dunom de l'aurore ou de elonnes 1 aurorales hors eles hy. it U., la majorit orfre peud'intret. Ce sont les cas ou le mo t U{1Is sert de spcification temporelle, s ' o p p o ~ a n t ak{1p, dO{1d, akllz pour signifier 1 au matin, de grand matin ou simplemenl 1( durantle jour (Ge. ad VII. 88, 4), ainsi

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    -6 -a tout ce qu'impliquent de mauvais les tnebres : le prverbe paveille a lui seull'ide de la chose a carter ou a abolir, X. 172, 41 Signe aussi de l' veil de la nature (motif en zry- et analogues).On l'invoque tantt au sing. - il s'agit alors, soit de l'U. actuellela derniere-ne, soit des U. congues gnriquement -, tanttplur. : ce sont les U. continuellement successives (ssvatl), dont .l' ensemble forme ur:e e n ~ i t a la fois jeune et immmoriale (prvyaV. 45, 3 ou, ce qm reVlent au meme, pI'vya 1. 46 l' ka saUIV. 3, II p et parall.). L'U. invoque ne s e m b l ~ a ~ o i r nullepart de position privilgie, autre que celle rsultant de 1'invocationmeme, autrement dit, des tendances gnrales vers l'hnothisme.Nous ne voyons pas d'indices suffisants pour admettre avec Hill. 1p. ?8, repris. r , c e ~ m e n t pa r Kuiper Nropi khalk p. 18, que telpoete pensaIt a 1 U. du dbut de l'anne (la contre dja KeithReligion p. 121)2. ' ,Berg. 1 p. 243 avait soulign certaines relations existant entre U.et le sacrifice. Tout en ragissant avec raison contre l'hypothese~ a t , u r a l i s t e , il cherchait ainsi, selon ses conceptions propres, amtegrer U. d ans le cycle d' Agni-rituel. En fait, ceci se limite aquelques formules sans grande porte, comme U. est 1'tendarddu sacrifice (ainsi que l'est souvent Agni) , ou bien U. conduitle sacrifice JJ. Agni, de son ct, est le signe-prcurseur (pl'aket)d'U. 1. 94, 5 ; il brille a la suite des U. IIl. 6, 7; le poCte demandeque U. s'inclinent vers le rite VII. 41,6. Enfin, au V. VII. 33, 7dcrI:ant des triades sotriques, il est question des trois gharm(cf. Cl-apres p. 10) qui font escorte a U. (Ge.). Les hy. Apri donnentune place fixe au couple Aurore et Nuit, sans attester du reste unformulaire vraiment distinctif. I l serait done imprudent de restituerune image rituelle d'U. ou d'une U. rituelle : cette divinit et sesattributs (costume, ornements) ne sont guere qu'un dcor de fond 3.Elle est reprsente parfois comme une cavale. Plus souvent,comme une vache Hill. 1 p. 38. Mais cette seconde assimilationpose d'emble un probleme complexe. Les vaches mythiques(Berg. 1 p. 315), en effet, procedent d'ides tres diverses qui ont pu,. (1). Sur les tllebres refoules, Hill. 1 p. 40. Sur les traces d'une U. crpusculaire,cl-apres p. 8 et Schroeder Al'. Religion 2 p. 8.(2) Les exploits des dieux sont immmoriaux et, comme tels, peuvent etre rcents (ainsi VIII. 13, 20), voire futurs I. 70, 7; 72,3 et Ge. ad VI. 17, 11. Ils sont en faitintemporels. Une U. qu'on a voulu croire privilgie est celle que dcrit indirectemellt

    l'hy. V. 45. Ce serait d'apres Ge. - et ef. dja Old. et Gr. - l'U. qui suit une longuepluie : conelusion ngative ehez Lders Varm:w 1 p. 325 (anssi Thieme ZDMG. 101p. 416) fui, d'ailleurs, rduit la part d'allusions a U. dans cet hy.(3) Sans doute y a-t-il la squence Agni-U.-Asvin que nous avons releve p. 2 n. ;mais elle ne se traduit pas en actes rituels preis. Notons a ce propos que, de meme

    qu'U. est par nature llSl'ti, Agni est usr I. 69, 9, les Asvin sont USl'ti VII. 74, 1. -Lps U. sont P r k ~ p l ' a a j III. 7, 10.

    -7 -se juxtaposant, donner corps a une valeur gnrique indtermine.La ou il est question des vaches enfermes par le dmon dans lacaverne (dmon-caverne lui-meme, Vala - comme Vrtra est ledmon-recouvrement et -rsistance) et dont les dliv;e le dieu,on peut penser qu'il s'agisse des aurores, me me si le nom dsignantces vaches est autre qu'usr, uSl'iya1 Ainsi les U. sont tmoins de l'ouverture de la cavrne VII. 90,4(il serait risqu' d'appliquer ici avec Gr. le terme [lSij aux U. commesujet du verbe ouvrir ). Elles sont peut-etre appeles vrajinU,V. 45, 1 (sur ce passage, Lders VarUI)a 1 p. 325 n.). Les hy. a U.se limitent d'ailleurs sur ce point a des allusions tres vagues.On trouve davantage dans les autres hy. ; ainsi a-t-on IV. 3, 11l'irnage ?es U. e n ~ o u r e s ou a s s i ~ e s (nraJ: pri $adann u$sam)ou raVleS (lhaJ: VI. 60, 2). Evidemrnent, les vaches de Valane sont pas exclusivement des aurores, et le lien entre les deuxentits ne s'puise pas dans ce seul pisode mythique 2 Les U.vaches (avec leur veau le soleil, leur lait la lumiere) sont la dispersion d'une reprsentation unitaire, tout comme les flammes d'Agni (diversernent figures), les ({ aides d'Indra, les forces ou troupes de telle ou telle divinit. Au V. IV. 1, 16 il est di t qu'U. rnahifeste avec le signe-glorieux de la vache (yassa gJ:) = lelalt . D'ou les nigmes ou vache signifie aurore 1. 164 8 '9; 18. ' ,

    La d k $ i ~ l a (ci-dessus p. 5), qui est aussi une vache, a subiquelque rpercussion du rnythe de Val a : des vach es r econquisesfu t issue la premiere do X. 62, 7 ; pour elle les Asvin ont ouvertla caverne aux sept portes X. 40, 8 ; plus hardiment VIII. 6, 25,le soleil lui-rneme est di t s'tendre comme une vaste caverne.La vache gonfle de lait (dhem) es t associe au fils de la do(Agni), puis a U., III. 58, 1.(1) Ci-dessus p. 4 n. Il arrive aussi qU'llSl'ti(l et gti(l se superposent sans se confondreIV. 1, 13 X. 67, 4, eomme llsa(l/gtiua(l I. 92, 1 et 2 ci-dessous ; dans une numration

    telle que X. 67, 5, vaches et auroros semblent appartenir a des cycles distincts, maison peut estimer qu'il y a la un ddoublement secondaire. Dos passages bien plusnombreux vont dans le sens d'une superposition totale, et le mot g tait d'emblepolypotentieI Berg. Rhtor. p. 29 ; ef. ene ore das la TS. IV. 3, Un ti pralhamtiuachaf sti dhellr abhauat {( celle qui luit au loin la premiere, elle tait une vache )) ;gal'l;zas, p. de la lumiere d'U., a pour analyse d'apres Berg. op. C. p. 35 n. qui a unocan de vaches . L'p. commune w'u(l de couleur fauve, rougeatre voque enmeme temps la vache et l'auroro, ainsi IV. 1, 16; Z, 16.(2) l'u caverne)) (Neisser, Ge. IV. 12, 5) vise aussi, d'apres Lders op. C. p. 328(et cL 1/. 194), la source de vie)) au ciel ou s'enferment durant la nuit Soleil et U.Le mythe s'est vad en actualisation ou en spculation. - La notion de porte ))est spcialemont polyvalente : au V. 1. 62, 5 il est dit qu' Indra " a ouvert les tnebresavec U., le soleil, les vaches : plan mythque et plan naturaliste sont ici entremeIs.Sur un ventuel vtir comme doublet de dutil' favoris par la rae. ur-, cf. Ge. IV. 5, 8.

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    _. 8 ~Un autre lment mythique qui n'apparalt qu'au dehors des hy.a U. et toujours de maniere abrupte, imprvisible, te l un blocerratique, es t l'image d'Indra brisant le char d'U., v. Hill. 1 p. 44Berg. 2 p. 192 Dumzil Desses p. 3:? Au v. U. 15,6 faisant tatde cette anccdote, le poete ajoute (Indra) qui dtruit les lentesavec les non-lentes (sont-ce les U. elles-memes qui sont dites.ajavs eL jav{nz?). Au v. IV. jO, 9 il rappelle que le dieu a mis enpieces (snath-) U. bien qu'elle ft filIe du cel ; au v. 10, qu'elle

    s'est en ui e pa r peur de son chal' bris (cf. aussi le v. 11) ; au v. X.73, 6 qu' Indra abattit (le dmon) comme le char d'U. : simplerappel d'un mythe censment connu. Un dernier passage duLivre X galement (138, 5) prsente le rcit sous une forme djaaffaiblie : (U.) craignit d'etre atteinte par le foudre d'Indra;la belle fuit, U. laissa son chal' en plan . C'est videmment lerevers de la desse aimable, l'acces vers une reprsentation dmoniaque (cf. Gntert Weltkanig p. 233). Est-ce la simplement uneffet passager de l'ambigult gnrale des dieux vdiques ; ou latraduction de l'image du crpuscule du soir1 ?En d'autres passages, U. est simplement unejeune femme surson chal', riche en ornements brillants, toute souriante. Elledcouvre sa poitrine, dtail qui rend plastiquement le theme-forcede la manifestation d'U. au monde vivant et qui ne suffiraitpas a soutenir le role qu'on lui a allou de courtisane (PischelVSt. 1 p. 30, 196 Schroeder Mysterium p. 44 ; h't-contre, Bonsens[= Hill.] Gatter des RV. p. 13),meme si telle pithete, ainsi nl'tzdanseuse (professionnelle)), semblait appuyer ce sens. En fait,elle a tous les attributs de la fminit : elle est femme et jeune,doublement jeune ( y ~ i i et Yllvat{ joints), pouse ou amante d'Agni,du Solei1. Elle est aussi une filIe (duhitf IX. 97, 47 ?) et, a savoir,la filIe du ciel (div duhitj passim; bl'hatJ., pitl' jdm X. 3, 2),mais non filIe du soleil, cf. Old. ad VII. 69,4 et ci-dessous VU. 75, 5.Plus souvent, une mere IV. 2, 15 V. 47, 6 et peut-etre 5 ; merede la priere, ibid. 1 (?), ce qui recouvre les associations nombreusesexistant entre la vache et la priere (les doigts de l'officiants'appellent aussi sri IX. 65, 1) et la masse des fminits activessans dnomination prcise; avec son double, la Nuit, elle es t

    m e r ~ et filIe en meme temps (parents rversibles !) du 1. 142,7,hy. Apri. Elle est surtout sceur de la Nuit Hill. 1 p. 45, avec laquelleelle cre en commun le veau-soleil, cf. noto UJ . 55, 11 ; sur cettesororit collaborante, Dumzil Desses p. 22. Elle est memela sceur par cxcellence, ce qui n'exclut nullement le len sexuel,

    (1) cr. ci-dessus p. 6 n. - Au V. II. 20, 5 Illdl'a drobe D. avec le soleil (a l'aide dusoleil 1) : allnsion contourlle au theme de Vala.

    ~ 9 ~cf. VI. 55, 4 et 5. Le couple des deux sceurs (ou du frere et de lasceur, il est impossible de dterminer grammaticalement) U.-et-Nuit,qui rpete en partie le couple parental Ciel-et-Terre, exprime cettedouble sororit; la Nuit n' y est d'ailleurs qu'un reflet paje d'U.,sans individualit propre 1 U. es t enfin une sorte de mere universelle, une Aditi, maltresse du monde, appele maht V. 45, 3.L'ensemble ce parents d'U. forme un trait primordial desa reprsentation.Dans ce cadre strictement fminin (jnz AV. XIII. 1, 4) sesituerait l'pisode de l'inceste Hill. 1 p. 53, pisode qui, a l'accoutume, est narr fort allusivement dans le RV. et jamais dans legroupe d'hy. a U. U. elle-meme n' y est nomme qu'au V. VI. 12,4qui constitue un rappel ce comme le pere d'U. devint son amant :encore le sens n'est-il pas assur (Old.). Ailleurs, c'est-a-dire 1. 71,5et 8 UI . 31, 1 (sur ce vers, Karve NIA. 2 p. 120) X. 61, 7 (Ge. etOld. ad locc.), il s'agit seulement de la Fille du ciel : c'est par desindices indirects et pa r le tmoignage des textes post-rgvd. qu'onprsumera avoir affaire a U. Le theme, en tout cas, paralt avoirpris naissance dans le cycle d' Agni ; il tend a se rsorber en uneallgorie dcrivant la production du feu sacrificie1.Restent des associations momentanes entre U. et tel ou teldieu, comme on en trouve a propos de mainte autre figuremythique : association avec les dieux du matin ou d'avant-garde,comme Vayu 1. 134, 3, ou surtout comme les Asvin, qu'veille sonchant UI. 58, 1, qu'elle veille elle-meme VUI. 9, 17, qui la suiventVIII. 5, 2 dont ils attellent le chal' X. 35, 6, dont elle est l'tendardVII. 67, 2. N'est-elle pas possiblement leur mere (UI. 39, 3 Ge.) ?En tout cas, leur sceur 1. 180, 2 (cf. 1) 2. Quant a Agni, il est lefamilier d'U. 1. 79, 1, il a guett sa venue IV. 14, 1; il brille apresles U. UI . 6, 7 et leur sert de praket 1. 94, 5. CeUe connexion avecAgni et les Asvin reflete la triade ce matinale dont nous avons vul'utilisation dans les rcitations liturgiques (ci-dessus p. 2 n.).Une autre attache, due sans doute au mythe de Val a et plusgnralement au role du dieu comme producteur de lumiere,

    (1) Ce couple n'apparalt, naturellement, qu'au dehol's des hy. a D. et les deuxSCBurs ", comme il est dit I. 178, 2; 185, 5 et ailleurs, n'en font qu'une. L'unique hy.a la Nuit (X. 127) s'adresse lui-meme en partie a D., cf. aux vv. 3c (Ge.) et 7c.

    (2) Cf. noto Berg. 2 p. 183, 310. - P ~ a I ; t est dnornm l 'amant de sa smur, smurrue Sayal}.a identifie a D. VI. 55, 4 Muir 4' p. 178; mais il s'agit plutt de Srya.L'association avec Savitr exprime surtout l'ordre et l'agencement qu'impliquc lapriodici,t des aUJores. Soma est di t gouverner les D. IX. 75, 3; il engendre leurbhga IX. 10, 5; VaruJ;la les a implantes VIII. '11, 3; Bhaga Ini-meme est une sortede doublet masculin d'D. selon l'hy. VII. 41. - D'apres Hill. 1 p. 32, il existe unecertaine relation d'U. avec les manes: faiblement discernable, cn tout cas, dan s unelecture non prvenue des hy.

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    -10-rejoint U. et Indra : les U. on t reconnu Indra III. 31, 4, qui les aengendres II . 21, 4 ; c'est pour lui qu'elles font leur route VIII.96, 1. Sans doute est-ce la raison pour laquelle les U. sont suptn[J:VI. 44, 23 al'ypatn[J: VII. 6, 5 amftasya ptn[J: IV. 5, 13 : elles sontles allies naturelles du dieu sur le plan cosmique Berg. 2 p. 431,444.Combien y a-t-il d'aurores, se demande le poete X. 88, 18 ?Une seule (VIII. 58, 2) ou une infinit (ssvaU, passim), ce qu irevient au meme. Le probleme des trois U. (Hill. 1 p. 36 penseaux trois saisons) est pos pa r III. 17,3 VIII. 41, 3; peut-etreIII. 58. 1 VIII. 101, 6. En quelques autres passages (toujoursho1's des hy. ddis a U.), la triade est indte1'minable, ainsi 11. 5, 5X. 67,4 ; il est fait allusion simplement a un triple jytil} VII. 101,2,comme ci-dessus p. 6, aux t1'ois gha1'ln. On peut penser, soit a l'U.des trois mondes, soit plutt a une trinit analogue a celle quenous avons dja voque plus d'une fois (Agni-U.-Asvin), maissusceptible de variantes : d. Ge. ad VIII. 41, 2 X. 67, 5 ; 68, 9 etcf. encore III. 20, 1 ; 39, 3 1 Il demeurerait a tudier les traits qui dans le RV. ou en vd.ult1'ieur signalent diverses figurations fminines, en partie interprtables comme des aurores. Entrent en ligne de compte VirajJAs. 1952 p. 145. Hill. 1 p. 51 (surtout dans l'AV.-cosmogonique) ;Srya Hill. 1 p. 43 Berg. 2 p. 4892; Sarar;ty (-Sal11ja = SaIp.dhya)Lommel ZDlVIG. 99 p. 247 ; Sarama Hill. 1 p. 50 ; Rodas! (?) ;diverses autres Berg. 2 p. 474; dans l'AV. eL ultrieurementRohir;ti, E k a ~ t a k a ou SavitrL Il est certain qu'une imprgnationnaturaliste est sujette a se fixer dans ces figurations, et que l'imagede l'aurore est celle qui s'imposait le plus naturellement. Il est clairaussi que le Iormulaire dans chacun de ces menus groupementss'carte plus ou moins radicalement de celui, fort circonscrit, quicaractrisait U. ; il y a eu action a distance, mais nullement identification durable 3

    La littrature apres le RV. fait tres pen de cas des tllemesgravitant antour du nom d'U., ce qui ne laisse pa s d'etre singulier.L'AV. (d. Shende Deccan College Bull. 9 p. 235) ne possede aucun hy . indpendant qui lni soit allon. Le mo t ul}s et ses drivsy sont encore assez frquents, mais rarement ils visent une entit

    (1) Il faut telli1' compte d'Ulle possibilil de t1'iplication spontane, noto pour1. 34, 7. - Dans un cadre analogue, cf.les trois mahimn YV., en variante d'AV. IlI.10, 4. - Les U. sont associes a quatre compartiments (eaux, soleil, glzal'm, Savilr)TS. IV. 3, 11m et parallles; elles ont cinq formes J TE. 11. 5, 6, 5 et ef. les cillfl

    v y u ~ i YV. AV. VIII. 9. - Lu. Commentar ad IV. 51, 6.(2) L'identit S1'ya-U., affirme Schroede1' Mysterium p. ,12 El. Hymns of theAV. p. 503 JAOS. 15 p. 18, a t nie Old. 2 p. 53.(3) Sur une ventuelle usas indo-ir. (daenti), Kuiper Noropi p. 16 n.

    -11-

    divine discernable. La mention d'U. dans les poemes a la NuiLXIX. 48-49 s'inspire de RV. X. 127. Le phnomene aurore n'estpris en conscience, ni a des fins magiques (ci-dessns p. 4), ni a desfins cosmogoniques. Deux passages descriptifs seuls sortent de labanalit, adresss, l'un aux U. plurales, VII. 22, 2 samdJ: ... al'epsaJ:scelasaJ: ... manywnttamiJ: (seule cette derniere p. est originaleet se rattache a RV. j[l' ou analognes); l'autre au conple U. et NuitVIII. 9,12, les deux U. ayant le metre pour ailes, toutes pares, vontlo long du chemin commun, ayant le soleil pour poux ; elles vontprvoyantes, munies de leur signal, exemptes ele vieillir, richesse71ence _chndaJ:pakl}e ... ppisine samin1?2 ynim nu S1!2 carete/s lll'yapatni S1!2 carataJ: prajinal ketwnU ajre bh l7'il'etasi 1 . C'es tce meme couple sans eloute qui X. 7,42(-43) est reprsent tissant

    l ' ~ o f f e (elu jour), d. Henry Hymnes Rohitas p. 49. Dans les hy.~ p e c u l a b f s , on trouve quelques mentions el'U., ainsi X. 8, 30 (eteventuellement 31), et notamment dans les hy. a Rohita, ainsisous le nom ele Rohir;ti XIII. 1, 22.

    Quelques mantra relatifs a U. sont a citer pour le YV., notamment g l ~ o u p e rcit lors du posement eles briques elites v y u ~ t i ,

    ~ l a n ~ 1 g n ~ c a l a ~ a : , U. es t appele entre autres l'tndm ptrd,ahnal!l netl', famtr pl'aftinim TS. IV. 3, 11 p et parall. Il est di tel'elle j [ l ' ~ l i tvql jal'ayasi srvam anyt (ici tu fais vieillir estemploy elans un sens relativement menagant). Ibid. g, U. es t cellequ i se ,revet de nue, prti mW7cate nbhaJ:. Elle est l'tsya grbha{zou dhtima, elle porte a elle seule le pouvoir des Eaux, seule va auxrendez-vous (niskl't, motif rgvd. connu) elu Soleil, seule a ceux dela chaleur (gharm " le RV. di t les trois gha1'ln l' escortent ) . c' estelle que rgit Savitr, ibid. m. Enfin, ibid. o, elle est dite sukl'l';abhisabalJ:, agniketuJ:, svapasymini, toutes caractristiques d ' o r i g i n ~rgvel. La VS. ne cOlman guere que le couple U.-Nuit comme celuide eleux disseuses XX . 41. La MS. II . 13, 10 a l'expression tmasidevsatl'n abhivhantr. Le TE . oppose ul}s et nimnc III. 7,6,23. Unmantra co.nserv dans Kausika 101 nous montre U. (ici: aUl}asf) port ~ n t les s:usons et fagonnant (kalpayanU,' rgime a suppler es etresVlvantS ?), fagonnant aussi le bonheur personnel de l'invocateur.Les Brahmar;ta - outre une identification isole de Ralea a U.dans AB. IIJ. 48, 1, une elsignation d'U. comme tete du Chevalsacrificiel SB. X. 6, 4, 1 (BAU.)2 - ne connaissent guere que

    (1) Cette dernire p. est dans le RV. celle du Ciel et de la Ter1'c, modele du eoupleU.-Nuit. Quant a chnda(lpalc?a, nous le traduisons d'apres vVh.-La., mais l'lmenLclundas peut avoir voulu rappele1' le chndo n RV. I. 113, 6 ci-dessous. Dam le RV.,U.-NllH sont vlcval'l I. 1'14, 6 patalrllJl 158, 4. - Noter la formule da gTandedesse JI X. 8, 30 eL re compos s ~ of good dawns" vVh.-La.

    (2) PE. XX. 1, "" parle des U. qui brillent en s'loignant, d'autres en approchant :2

    .. . l ! i ;::;;;ys

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    - 12-cette histoire obscure d'inceste dja entr'apergue par le RV.(ci-dessus p. 9). Ici, comme il est naturel, elle est mise au comptede Prajapati. Aux rfrences colliges par S. Lvi Sacrifice p. 20,on ajoutera JB. IIl. 262. L'expression la plus toffe en figure SB.VI. 1, 3, 8 OU curieusement u?s se ddouble en au?asi, l' ensembletant mis en rapport avec les Saisons et l'Anne (selon les affinitsqui dominent a partir du YV.). La fuite d'V., rsultant de cett'agression, rappelle le motif de la fuite dans le RV., qui toutefoiss'y relie a un pisode diffrent (ci-dessus p. 8) ; cf. aussi la fuited'Vrvasi comme la premiere des aurores)) X. 95, 2.Apres les temps vdiques, il n' y a pratiquement plus rien.L'pope mentionne tres furtivement comme pouse deSrya Hopkins Ep . Myth. p. 165 S0rensen s.u. Les PuraJ;la neparaissent avoir rien gard de tangible. L'hymnologie classique adlibrment limin l'Aurore, comme bien d'autres reprsentationsd'inspiration trop ouvertement naturaliste.Toutefois il existe dans le domaine pico-puraJ;lique un personnage (masculin!) qui reflete indirectement l'V. vdique : c'estAruJ;la, l'avant-coureur du soleil, le cocher du chal' solaire. Le nommeme - et celui de sa femme Syeni - voque une pithete stabled'V. dans le RV.l L'infirmit qui l'affecte et lui vaut le surnomd'Anru peut se recommander de l'antique histoire du chal' bris.La description d'AruJ;la dans le Sryasataka de Mayra, str. 60-61,contient plus d'une rminiscence rgvd. labore selon les voies dela rhtorique class. De meme le chant 11 du Sisupala (le Kiratan'a, pa r contre, a peu pres rien concernant l'Aurore, et la longuedescription du N a i ~ a d h a , chant 19, s'loigne de tout souvenirtraditionnel) ne manque pas d'allusions a des dtails connus parle RV., ainsi la mention (d' ailleurs toute naturelle) des tnebres(timira, v. 25, avatamasabhidayai 57, avadhtandhakaraJ. 67),celle des ennemis (vipak?a 25, etc.), de l'amant (upapati 65), desexpressions comme ahnri!!l nayakaJ. 67, jagadvibodhaJ. ibid., etc.L'pisode d ' V ~ a ( ~ a ) et Aniruddha dans le Harivalpsa (adhy.184 et passim), repris dans le Kathasarits. VI. 31, n' a plus aucunrapport avec le mythe ancien. Mais l'iconographie indienne,pa r ex. a Bodh-Gaya, conserve l'image de deux assistants duSoleil portant le nom d ' ~ a et P r a t y ~ a G. N. Rao Hindu Iconogr.I. 2 p. 313 et suiv. ou Banerjea Iconogr. 2 p. 432, 439 et passim,c'est-a-dire ddoublant le vieux nom d ' V ~ a s , qui si souvent en vd.tait associ a la particule pl'ti 2 inutile de voir la une allusion au x deux crpuscules (cr. ci-dessus pp. 6 et 8) Oll(supposition de Caland) aux U. des mourants vis-a-vis de eelles des vivants.

    (1) Oil dja peut-iltre figlll'e un ArUJ:lU nom pr., Olel. et Ge. atl 1. 130, O.(2) Mlle ele l\Iallmann veut bien me signaler l'ouvragc ele N. K. Bhattasali Icono-

    j'1'

    -13-

    l. 48. Groupe des hy. de PraskaI;tva, qui prolonge la serIe deKaJ;lva (36-43). Metre brhaU-satobrhaU, sans tercets, type usuelchez les KaJ;lva Arn. p. 236. Affectations rituelles Old. Prol. p. 226.- Le theme dominant est le vdja.1. Avec (toute) chose agrable, luis pour nous au loin Aurore

    FilIe du ciel! Avec le haut prestige, o irradiante, avec la' richesse;o desse, loi qui dtiens les dons!2. (Les AW'OI'es) qui ]'Jossixlent des chevaux des vaches qui. "procurenl alsment tout (bien), s' activent l1wltiplement pour lu/'e.Suscite a mo n encontre les libralits, Aurore, stinwle la facult dedonner des (patrons) gnreux!3. L'Aurore a lu i (de tout temps) el elle luira encore desseanimatrice des chars. - Ceux qui, a es approches, se tienne;li prets,iels des gens avides de renom (qui s' appretent pow' un voyage) enmer, ...4. ceux, Am'ore, qui aliellent leur pense a donner lors de tesmarches, eux les patrons, - de ces hros ici mbne K a ~ w a , le K a ~ w apa r excellence, chante le nomo5 . -r:0ici qu'arrive l ' A u r o ~ ' e , comme une belle jcune femme, offrantses JOtes. Elle marche, velllant la gent munie de pieds elle faits'envolel' (les animaux) ails. '

    6. Celle qui donne libre com's au x rendez-vous, a eux qui s'affairent,elle va comme su r la trace (d u male, elle la ) lubrique. Jamais lesoiseaux ne s' arrelenl quand ils ont pris lem' vol duranl ton clairement porleuse des prix de victoire. '

    7. Elle a aUel (ses chevaux) d'un sjour loinlain du lieu OU lesoleil se leve. Avec ses cent chars, cette Aurore bienhe'ureuse s' lancedans la direclion des humains.

    8. T o u l ~ chose anime s'esl courbe a sa vue. Elle fait la lumiere,la belle (JewlC femme). Que la gnrcuse Fille du ciel carle enluisant l'hostilit, que l'Aurore ca1'le les fautes!

    9. Aurore, rayonne de les rayons dors, Fille du ciel, en amenantva s nous l'abondance, en irradiant la bonne chance pour les sacrificesdu jour!10. Oui, fait que tord (e/re) respire, qu'il vive, (rside) en toiquand tu ltus au loin, belle (jeune femme). Sm ' ton haut chal'o irra,diante" coule nolre appel, toi qui le signales par tes bienfaits;

    graphy of BuddhisL a. Bl'ahmanical Sculptures in LIle Dacca Museum affirmant14U eL suiv.) qu'U 9as n' a pas completement disparu du culte de S l ' ~ a ; sur les

    l ~ : a g e s B e ~ g a l e elle fig'ure presque toujours debout (ef. RV. l'dlzv, passim) devantS u r ~ ' a eL d ~ l ' r l e r e Ar.llI:w. B I H ~ t t a s a I i posant les quivalenccs A r l l l ~ a j a u b e , U9asjuurore,les llnag'es llluSLl'e'Ulent le falt que l'aullO prccde l'aul'ore, laquelle a son tour prccdlJle soleil. MUe de Mallmann ajoute que l'Agnipur. CXLVIIL 6 fait fig'urel' Usas parrniles pou ses de SI:ya. .

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    -14,-11. AW'01'e, gagne donc un prix v i c t o i ~ e qui se s i g n a l ~ :lans .lagnration Iwmaine! A m e ~ w avec hu (l.es dreux! va s les ceremol1lesde l'homme pieux, des gmdes (du sacrlfice) qm te c h a n ~ e n t ! .12. Amene tous les dieux pOUl' boil'e le soma, (amene-les) , tOlAarol'e, de l'espace arien! Assul'e-noas ainsi la possession de vaches,de chevaux d'hommes utiles, le pl'ix digne de l'hymne, AUl'oi'e! ..13. C e l l ~ dont les {lammes I'utilantes se sont montres a notreencontl'e, que l' A urore nous eZonne la richesse comportant touteschoses dsirables, pleine d' omements, facile d' acces ! .14. Les Voyants antiques qui t' appelel'ent a leur alde, pour quetu les favorises - grande, agre donc (au jourd' Iwi anouveau) noslouanges par volont de donner, AW'OI'e.' pal' ton clatant clat!15. Aurol'e, s'il est VI'ai qu'aujourd'hul tu ouvres p a ~ ' tes myonsles portes du ciel, confere-nous ensuite une lal'ge protectwn contl'e leloup, con (fel'e) , desse, les jouissanees e o n s i ~ t a n t en vaehes I16. Mets-nous en contact avee la haute rlehesse ayant tous leso1'11ements, avee les objets d' offrande, avee le pl'estige s U l ' p a s s ~ n t tout, grande AUl'ol'e, avee leS pl'ix de victoil'e, 6 pOl'teuse des pl'lX Ila . Dbut d'hy. a l'impratif, mode d'ailleurs dominant danstout ce groupe a D. - Sah note un a c c o m p a ~ n e m e n ~ re.l, ~ o ~ cvamna d signe un objet concret comme dywnna c et I'al d : 11 s agltde biens qu'D. possede et que, pa r la rciprocit connue des actes

    vdiques, elle confere aux humains. S.i la r i c l ~ e s ~ e es t le don naturelpour la 3e fonction sociale, le r e s b g ~ )) dOlt ,etre le, don b l ~ a h m a nique (cf. bmhmavareas AV. etc., ou le t h ~ m e v q l ' e a ~ , eclat apparent a rue-, est synonyme dywnna) , .avec 1 ep. brhat(( solide)) Gonda Brahman p . . 8.; l a - c o ~ t r e Thleme ,ZDMG. _ 1 0 ~p. 97), qu i rece.le un cho ~ f f a l b h de b l ' a h ~ w ! ! ?t., lors vama(qui figure aUSSl IU . 61 6 cl-dessous et cf. a yalu vanasa X. 172, 1,, b' t b' f' t Iinterpellation probable a D. viens avec tes lens, es wn al s . ))plutt que ... avec ta faveur ou : avec ta b e ~ u t ? ! )); t r a d u c t l O ~parfois adopte en rfrence a lato uenus! m ~ : s mdemontrable.,en dernier Vendryes Worel 5 p. 104 = ~ h O l X d ~ t u d e s p. 1.67) ~ O l ~vis el' le type de dons propre a la foncbon ! \ : ~ a t r l ~ a . En fmt, vamaest banal: agrable )) ou meme bon )), malS aUSSl beau )) ( n u ~ n e equ'Old. Worte f. schan p. 60 rapproche cas nombreux ou, D.est associe a la beaut )), Sl'i, sbh, snl'i) ; le rattachement a larac. van- qui prciserait un peu le caractere k ~ a t r i y a , demeurelointain le nom-racine van dans * { r v a ~ l (Wackernagel 12 p. 26ligne 29') largi en g { r v a ~ w s ne signifie l ~ i ~ m e m e rien de plus que se plaisant en ( v e l ~ t u e l ~ e n ~ e n t : n ; e l ' l ~ a n t ) l_a l ~ u a n g e ;).Squence analogue ratil?l vamasyajmahun l ~ a m j s a n a S l 1 ? 1 raylm X.140, 5. Vam bonne chance)) VIII. 83, 4.

    -15-

    lb . Vy cha est tantt transitif 1. 92, 14 ci-dessous, tanttcomme ici luis, dploie ta lumiere ! )) avec v{ diffusif pass a v y ~ ,

    v y i l ~ t i , vivsvant. Le prono naJ: est trop faible pour porter la transitivation, thoriquement possible (Lu. leuchte uns auf))). Vas-:verbe de base de ces hy., associ tymologiquement et allitrativement au nom meme d'U., cf. ci-dessus p. 4 n. ; entre bien eles ex.,v a s a y o ~ s a J : 1. 134, 3, v{vasvad u ~ s a J : 1. 44, 1. - Duhital' divaJ:,atonie elu Gn. non initial rgime d'un Voc. Haskell JAOS. 11p. 57, rsum Ma. Ved. Gr. p. 104 Gr. for Students p. 465 DelbrckAi. Sy. p. 34 ; sur le cas de div nal'a qui fait difHcult, Old. adX. 143, 3. Il s'agit d'ailleurs d'une formule close (la tmese divstave duhitd 1. 92, 7 ci-dessous tant exceptionnelIe), applicable a D.et de la a la Nuit, doublet d'D., X. 127, 8. Ellipse de duhit (avecune p.-substitut) III. 61, 6 ci-dessous; ellipse de divJ: IX. 97,47 (? Cf. aussi divJ: [nl'aJ:] V. 52, 5 et le cas de sn, putl', yahemploys ga et la avec omission du rgime shasaJ:). Au plur.(les D.) IV. 51,11 ci-dessous. Renouveau d'expression au Livre X(.3, 2) y ~ i m brhatJ: pitl' jm. Le Pere impliqu pa r cette formulesemble etre Agni 1. 71, 5 et 8 (Ge. ad locc.) ; il est non identifiableX. 61, 5 sqq., passage O l'allusion a D., bien que non nommeautrement que pa r la priphrase lwnya duhitJ:, est rendueprobable pa r le v. 4. Il serait abusif de rattacher a U. tous cesmotifs d'inceste qui formaient un lieu commun de la pense cosmogonique : D. reprsente un aspect privilgi de la fminit initiale.

    lc. Dywnn, terme typique de ces hy., moins physique)) quebhan et analogues : clat)) ou peut-etre mieux prestige )), lavaleur figur e tant dominante (dywnnna brhatd prfigurebl'ahmavarcas cit sous a) ; le sens premier a pu etre Himmelsherrlichkeit Wackernagel Sb. BerI. Ale 1918 p. 398 = K1. Schr.p. 317 si l'on rattache, comme on a de bonnes raisons de le faire,le terme a dyjd{v; mais cette valeur est oblitre. Dywnnhii,traduit hellen Ruf)) pa r Ge. IV. 16, 9, est a rectifier d'apres1. 129, 7 Rufen del' Begeisterung)) ou mieux appels (faits a ladivinit en vne d'obtenir) le prestige )). - Brhatd, ci-dessus a. -Vibhival'i ... devi dsvatL: interruption d'une squence de Voc. ou,si l'on prfere, retour partiel du VOC. a l'adhsion syntaxique.Vibhvart est une p. stable el'D. (le rgime Gn. tant aelmis pa rGe. 1. 69, 9, mais elemeurantdonteux); v{-bhi- figure 1. 71, 6elans le contexte de l'Inceste.

    Id . Devi: on peut hsiter ici et ailIeurs entre desse )) et divine )),comme, cas particulier de l'indtermination entre substantif etaelj ectif. Le fm. est plus sensible a la motion que le msc. (-nt.);mais dans le .cas, de dev (qui a pu avoir primitivement une valeuraeljective Kurylowicz Apophonie p. 151 n.), on trouve meme au

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    -16 -nt. devm... n d h a ~ VII. 21, 1 ce breuvage divin , devm mnaZ21. 164, 18 ce esprit divin et quelques autres ; jamais au plur. -Dlsvatl (daso Old. et Arn.) sur un e base das qui est, soit un lal'gissement en -s- (d. suds et la pseudo-rae. synonyme ras- KuiperS-Prasentia AO. 12 p. 190 et notamment p. 272) favoris pa rl'aor. adas, soit bien plutt un driv en -as- comme bluis et quelques .(rares) autres, alternant avec un e rae. en -a- Debrunner Suffixep. 235 : ceci rend mieux compte, au surplus, de la direse. De toutesmanieres, ds s'ajoutera a l'ample srie dan damn dnu datr(dtra) diiti day, plus tard encore dada, ventuellement (visva)dni et (Uwas. - Sur la notion de ce richesse , dominante dans legroupe a D., mais d'intention indtermine, d. pu?tsya pu?tmX. 55, 4 di t d'D. et dont l'lment radical fait corps avec ra,ainsi dans rays p?wn. - (3enre de ra{ Thieme ZDMG. 95 p. 345.

    2a. Passage du sujet au pIur. ab, retour au sg. cd : les D. passeset celle de ce jour. Elles sont svavatl et gmatl (ailleurs k?wntl;indirectement gvya; ventuellement psu 1. 49, 1 ci-dessous)paree qu'elles sont asvad 1. 113, 18 ci-dessous, que la richesse estsvabudhya 1. 92, 8 ci-dessous, comme l'est leur rcompense,ibid. 7 (passage O figure aussi gagm). L'association sva/g(ou pas!) est typique (et prhistorique, Specht KZ. 57 p. 183),eL gavyyam svyam pas!m X. 48, 4 ce troupeau de vaches et dechevaux , svyam paslm ui gvyam V. 61, 5 etc. Elle peuts'largir avec vr et d. X. 119, 1 Ge. soulignant l'unit smantiquede la liaison go-sva. - VisvasLlv{d a t ingnieusement expliqucomme haplologie de vasuv{d Bl. p. 81, approuv Ge. ici et Ma. :Bl. voque vasutvan VII. 81, 6 et vsva [s- IV. 52, 3 (ci-dessous).De fait, suvid n'est pas attest, alors qu e vasuv{d l'est, encore quenon dit des D. Pa r ailleurs, D. est vsvI, D. et la Nuit sont vsudhitce dtentrices de richesse III. 31, 17. L'inconvnient de l'explicationde Bl. est d'aboutir a instaurer un compos trimembre.2b. Bhll'i cyu- pourrait s'interprter en pseudo-transitif -rgime form d'un adjectif au nt . pI. -, comme v{{;vni cicyu?IV. 30, 22, sna nva ca cucyuv VIII. 45, 25. De toutes manieres,vstave es t un libre rgime ce pour luire , la plupart des finales-tave tant infinitives (liste Lanman Noun p. 409 ; (hl?trtave es ttransitionnel). L'injonctif cyavanta, que Ma. rend par un futur,exprime une valeur verbale indtermine ce les D. en gnral semettent en amvre ou : on t mis beaucoup en ceuvre . Cf. sur cetterae. et son homologue ir. Benveniste Fest. Nyberg p. 24 ; JAs.1939 p. 396.2c. Jmya, tenue de base dans ces hy., d. en un sens analoguehinvnti IX. 65, 1 ; 67, 9. - Prti, mo t galement typique del' action des D. qui est touj ours congue ce a l'intention, en direction

    -17 -de l'homme, allant ce a l'encontre de ( l'homme) : sens qui se combine lc cas challt avec l'ide du retour des D. Le renversemellLattendu se prsente V. 28, 1 OU Agni est di t pl'aiyl'tit u?sam.Outre prti, passim, on a les fixations nominales de ce prverbeen praty/lc 1. 50, 5, jJmtlct passim (y compris PB. XX . 1, 4 citLu.), pl'tka di t d'D. VI. 50,8 X. 88, 19 etc. ; Ll?sam nke VI. 47,5 es t faiL sur l.e type UO jJl'tlke et confirme l'hypothese qu ' nkaserait un glissement d'* anka (conserv dans ankm., ankya,andn isolment) sous l'influence de p/'tlka. L'quivalent class.d'u?s es t praiyLl?a, ci-dessus p. 5 n. - Snftii: il faut en demeurersur ce mo t au x conclusions philologiquement bien assises, posesjadis pa r Old. ZDMG. 50 p. 433 (et dja, bien qu'avec un certainflottement, Berg. 3 p. 295). Le sens de ce libralit est admisd'ailleurs pa r Ge. 1. 8, 8; 123, 5 (ci-dessous) et ailleurs. Quel'analyse tymologique donne ce vertu, qualit d'un homme decceur, ou, plus malaisment, ce qualit d'un etre bon pour leshommes Thieme Fremdling p. 159, ou enfin, su r le planprhistorique, force virile, vitalit Kuipr Nropi p. 18 approuvpa r Bailey JRAS. 1953 p. 106 (de meme pour snra; autre surce dernier J'dayrhofer Arch. Ling. 2 p. 41 ; ce vigueur tait djachez Berg.), ne doit pas nous inciter a modifier le rsultat acquispa r les convenances internes. 01', SO est bien la libralit; a lalimite, c'esL meme un autre nom de la d k ? i ~ 1 a 1. 40, 3 ; 92, 7(ci-dessous) III. 31, 18 Ge., autrement dit de la ce vache quisymbolise le don VIII. 14, 3. Il demeure que ce nom abstrait aun aspect un peu trouble, avec sa base peu vraisemblble *snf,et l'ventuel transfert comme adjectif msc. et fm. (snrie, di td'U. VIII. 9, 17 et cf. Old. ad VIII. 46, 20, passage O sontfabriqus une file de Voc. inusuels), qui voque les possibilitsrgvdiques d'un suffixe seconda ire -ia-. Ces Voc. snrie = snrlavati(e t snari) sont typiques d'U.2d. Lire maghnaam, fin de dimetre Old. et Arn. p. 92 ; id. pourl'ihnm 3.

    3a. Sing. gnrique, englobant ici parfait et futur, ce derniernot pa r un subjonctif a nuance prophtique, Dcad. du subj.p. 10 Gonda Moods p. 85. Jeu entre u?s et vas-; d. l'allusion auxvyu?taJ: ... ~ s ( { J : 11. 28, 9. -Ucchal Arn. p. 291 ce though againstthe metre . -- N a la fois hortatif et marquant le dbut d'unedure Liebert rsbok Lunds Un. 1949/50 p. 73.3b. Jr suivi du Gn., donc transitiv, du moins en apparence.Lu. (lit avec raison ce la qualit inhrente a U. se manifeste aussidans d'autres objets mobiles (done ce anime et ce passant sonanimation aux' chars ). De meme gj[ra e:;t moins ce mobilisant les

    _.

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    -18-vaches (p. de PuraIpdhi) que se mouvant sous forme de vaches ;autre Bhawe J. 01'. Inst. 4 p. 325 rapide comme les vaches .On peut croire aussi que jIr l'thanam rsout un * jIrl'atha,comme D. est dite candrmtha.3c. Forte coupe a l'hmistiche, la liaison rthanarrz. y tant peuprobable (malgr lVIa. he r cars, prepared to .. ). En revanche, 'y c forme groupe avec y 4a. On ne sauverait le lien entre ab et cdqu'en admettant une dure ellipse, no n exclue d'ailleurs dans lecadre des relatives : qu'elle brille maintenant pour ceux qu i .. AsiyaJ: Arn. avec doutes ; Old. id. ou (plus douteux encore) iy.lVIaintien de -e, valant -e bref ou -a, devant a- Wackernagel 1,p. 324 Ved. Varo 2 p. 419. - Dadhrir, rare forme moyenne dnuede prverbe ; la valeur en est claire V. 34, 7 se maintenir (contreun ennemi puissant) )J, donc ici tenir bon ; toutefois les exemplesdu SB. runis pa r Lu. invitent plutt a poser avec Ge. (( se tenirprets (moralement aussi) pour .. : la venue d'U. es t le signal desexpditions (arthfn 6).3d. Samudr n, entendre avec Old. (( comme les gens (moinsbien : comme les chars) aspirant a la renomme (se prparent)pour (un voyage sur) l' ocan)J, repris Ge.; prcision superfluechez lVIa. (( at flood time . Non pas (( comme (les fleuves se dirigent)vers l'ocan . Le (( renom )J, theme banal des hy. a D. : d sir d eshommes que leur nom soit (( entendu au loin. Sur le voyage enmor a l'poque rgvd., Hill. 2 p. 13. Sur samlldr, Lders VarUl)a 1p. 99 Hoffmann OLZ. 1954 p. 396; Ved. Index S.U.

    4a. Verset bhal'gavI Arn., qui propose avec eloutes pl' y tva;Old. pal' ou y C / m e ~ u ? - Yma(n), trajet ou trajectoire desdieux circulants, D., les Asvin, les lVIarut (une fois aussi la Nuit,ce qui achemine au sens cl. (( veille nocturne)J, l'intermeliairepouvant etre (( heure fixe [pour l'invocationJ Ge. 1. 33, 2, maiscf. la-contre Olel. 2 p. 85). Yma(n) peut participer ele yc"i- (( alleret (secondairement) de yc"i- (( invoquer . Le lien avec D. se marquebien elans le compos usryaman et cf. nu p l ' a y ~ w m l l ~ s a ! l V. 81,2, l l ~ s o ymann aktJ: III. 30, 13 VI. 38,4 (( a la venue d'D. (et)de la Nuit Old., prfrable a (( a la venue d'D. hors de la nuit)JGe., quoique akt ne figure pas el'habitude en contre-partie d ' l l ~ s .Correct Ge. y m a h i t i ~ u VIII. 8, 18 (( quand on vous appelle lorsde votre voyage (cf. aussi Olel.), ymasmta (( connu pa r sesvoyages . Cf. encore VIII. 96, 1 (( les D. on t prolong leur voyagepour Indra asm l l ~ s a timnta ymam lndl'c"iya, OU le yO des D.s'oppose au nkta(m) eles nuits ; yO encore appliqu a U. lVIS. II .13, 10. - MnaJ: pl'-yuj- J anertDhclsi p. 55, glose d' C l ' a ~ l C ~ l l dhr-.4b. Dc"inya, Dat. semi-infin. el'un nom en -an-, avec ton finalpar l'effet du changement de catgorie grammaticale.

    ",

    -19-4c. Anacoluthe apres relative, cas frquent, le corrlatif n'tant

    e ~ a m qu'en apparence, en fait lra (ha td). - J ( ~ w a , HoffmannvVuS. 1940 p. 148. - K ~ w a t C / m C / , emploi du superlatif sur baseele n. propre Debrunner Suffixe p. 603 : non sans eloute (( le plusrcent des I\ . (encore que le superlatif avoisine souvent la nuance(( orelinale )J), mais (( le le pa r excellence . iVIanirisme consistant,chez certains poetes, 8 insrer leur signature elans le corps memede' l'hy., parfois avec des travestissements.4d. N ma Arn. avec doutes. (( Chanter le nom es t chanter lapersonnalit meme (sur nman, Falk Nama-Rpa p. 19 et passim) ;(( distinction iVIa. est une traeluction inattendue. - NnwmArn. p. 92 (en fait, -l- Olel.) comme 2d. Le mot n(, reprenant silrl,dsigne ici les patrons lalques : mixte entre les 1 e et 2e fonctions,pa r opposition a vIr, terme de la 3e Dumzil Rev. t. laL 31p.175; sur vIr, aussi Ge. ZDiVIG. 52 p. 738. N (est l'homme qui SOftdu commun, le hros, n l ' c l r ~ a s est celui qui es t dou d'une visionsurhumaine. Cf. toutefois vIr(l ... nryaJ: VII. 1, 21 et analogues.

    5a. lc i commence la personnification d'D. : presque toujoursprpare pa r un exorele naturaliste. - Ghfi, particule bien dcriteGr. vVb. - Silnl'l, meme sphere el'emploi originelle que sin(tcl(Kuiper 1. C. p. 17), mais l'emploi a el s'affaiblir en (( beau (cl.sundC/l'a) : il s'agit ele la jeune femme (celle en age el'etre aime,dont le partenaire es t le jar ou le ml'ya 1. 92, 11 ci-elessous)(( gnreuse (aussi : de ses charmes?) : contexte vaguementrotique, sans qu'on soit tenu de voir elans SO un qualificatif de laconrtisane avec Pischel VSt. 1 p. 196 (6ab ci-apres).5b. Pr-bhuj-, terme possiblement aussi semi-rotique (d. eleloin X. 92, 2 O il semble dit que les D. baisent Agni) (( qui donnela jouissance largement ; J'da. (( glaelelening)J, faible ; Henry chezCalanel-H. (( recueillant les prmices . Le complexe pr-blwj- es tinusit. Cf. encore ks ta l l ~ a J : ... blnzj 1. 30, 20 (( quel mortel ajouissance de toi, D. ? ((( quel es t le m. que tu aimes ? Berg. 1,p.244).5c. Paela d'apparence facile, riche en cueils. Le contexte traitantel'D. incitatrice, on inclinera a rendre jal'yantl pa r (( veillant (avec les traelucteurs moelernes),bien qu'aux trois autres passages,tous aelresss a D., le sens soit (( faisant vieillir ou : laissant V. (leshumains) ; ele meme pour jal'yan II . 8, 2 jal'yantam 11. 16, 1ajamy et probo jamynmakha Ge. (autr, Old.), elit elu Soleil X.172, 2 (hy. attribu a D.). Ce sens serait thoriquement aclmissibleici galement, d. Lu. Ivlais (( veillant s'harmonise mieux avect patayati et s' apparente a bodhyantl passim, notamment dansJmbodhyantlJ: ... dvipt IV. 51, 5 ci-clei;lsous. - Vljana, hapax

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    - 20-avec cette accentuation, mais sans doute identique a Ul']unCl nt.,que Ge. traduit pa r Opferbunel ou Ring, Ringen ; ici pa r Schar;Ma. host, Henry chez Caland-H. enclos, Berg. demeure; cf. encoresur le mo t Ge. ZDMG. 52 p. 734 ; 71 p. 326 et 331 ; anciennementOld. GGA. 1890 p. 410 et Noten passim. Le mot a el elsigner al'origine un territoire circonscrivant un groupe social, commeu

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    - 22-suffixo augmentatif Debrunner Suffixe p. 352 (qui ne cite pas lemot), d. s i p r i ~ v a l 1 t = s {pravant (aussi vdjavant), treUn = trfii.

    Emploi fort de l'AbI. de dpart prenant son dpart, sonongme de .. )), soulign pa r la postposition dhi. - Yuj-.' U.assimile a son propre attelage. . .7b. Udyana, variante rare d'diti (s iryClsyCl) , lequel mot, soitdit en passant, ne s'applique pas au coucher du soleil)) SiegoNachtv\eg p. 17.7c. Cent chars )), multiplication interne pa r projection des U.prises ensemble. - Subhgii, terme typique dans ce groupe a U.(d'ou un sentiment d'association entre U.-somr et U.-bhga qui auracontribu a former bhagin SCBUr)) en sk t plus rcent ; sur le mot,d. Gonda AO. 21 p. 23), comportant une contre-valeur heureuse)),portant bonheur )), avec nuance rotique possible (cf. bhagaorgane fminin depuis l'Ep.). Sur le mo t so, Old. GN. 1915 p. 364Ge. ZDMG. 52 p. 750. Les Sorna on t engendr le bhga d'U. ))di t le V. IX . 10, 5, ce qui revient a on t engendr U. en tant quesubhgii )).7d. V{ yclly abhf, indcision entre prverbe (Gr. Wb. sous yii-)et prposition (ibid. sous abhi) Delbrck VgI. Sy. 1 p. 655 ; t . vd.et pal).. 2 p. 119.8a. C k ~ a s , motif du regard )) dans les hy. a U. Le terme viseplutt le pouvoir visuel, mettant parfois en vidence la vue intrieure (valeur spirituelle )) des noms en -as-), comme rddhas estle pouvoir de raliser des dons, srvas, celui de se faire entendre )) ;

    c k ~ u ~ , avec suffixe - u ~ - concrot, est la vue ou le regard. Ici en lavoyant )), to her contemplation)) Ma. Les deux mots sont voisinsVII.. 63, 1 qui regarde)) (en fin de comp., comme n l ' c k ~ a s ,toutefois ici * c C l k ~ a s ne fait qu'largir un difficile * c a k ~ ) ot CBih.Jgat Wackornagel 3 p. 263, le monde anim )), le seul auquel U.ai t affaire.8b. J y t i ~ kr- (sandhi comme j y o t i ~ k l t attest dans un hy. voisin50, 4), d. kar jytiJ: VIII. 73, 16 di t d'U., j y l i ~ l 1 W t l TS. IV. 3,l1g id., jyliragm VII. 33, 7 en contexte auroral)) Ge. A la fois donner la lumiere)) (aujourd'hui) )) et la crer )), rappel cosmogonique. - Snr 5a.8c. pa-vas- (Clpaviis AV.), emploi connu du prverbe dominant,

    chasser en brillant )). lVlais l'expression verbale est limit e auRV. - D v ~ a s (d. agh X. 35, 3), exp ression indiffrencie du mal:terme de la 2 8 fonction sociale, sridh d tant nettoment de lapremiere (( mal)) rit uel, chec dans le sacrifice, d. V. 80, 3ci-dessous, avec emploi notable du mo t dans les Pavamani et

    - 23-d. asl'dlui III. 58, 7 p. des Asvin comme porLeurs du soma),d. Ge. ad I. 36, 7 III. 9,4. Ide voisine MS. II . 13, 10 brahmadv{sastmasii devsatl'lln abhivhantl (U.). - Maghn, p. typiquo d'U.,glose en quelque sorte IV. 55, 9. Seule U. ost maghn, al ' exceptiond'un seul passage ou le terme s'applique au couple U.-Nuit ouencore a D a k ~ i l ) . a comme reflet d'U.; d'ou l'abstrait mdghonClcomme qualification des Peres instaurateurs de la D a k ~ i l ) . a - A u r o r oX. 107, 1. Suffixe archalque -van- (hybridis avec -vant-) sur baseelle-meme archalque mghCl. - Duhitd divZ en clausule, d. lb .8d. Uchat, intermdiaire entre l'indicatif et le subj.-impratif,forme indiffrencie. - Sl'dh c.

    9a. Bhiihi bhiinlnii, allitration tymologique. Bhiin, dit d'U.VIII. 5, 1 et ci-dessous passim, mais plus souvent d'Agni solaire.Apres VClS-, bhii- est la rac. la plus importante dans ce groupe d'hy.,d. vibhiivCl1'i)' U. la premiere des vibhd X. 55, 5 ; d. en sk t ultrieurpmbhiita comme nom de l'aurore.9b. Candr, p. d'U. elle-meme I. 157, 1 et d. III. 61, 7 ci-dessous.Outre l'acception naturaliste, il y a l'ide latente de 1'01', destrsors dors)) : cClndr 01')) est attest II. 2, 4 (candrm ivaSLlrcam) et peut-etre dans candl'vant, ainsi que III. 31,15. Le sensde 01')) es t fix dans la VS., mais l'expression cClndrm ut yd

    d h { r a ~ 1 y a m X. 107, 7 est quivoque entre 01' brillant)) et argentet 01' )) ; Ved. Index s.u. - Duhitar diva! on clausule lb .9c. Participe semi-autonome. - Lire asmbhya Arn. et Old. ;Wackernagel 3 p. 459. - Salbhaga, rgime probable de vyuchntlet donc a sparer de blHri (coupe 1) : U. apporte le so, tant ellememe subhgii 7.9d. D { v i ~ t i (d. Ge. I. 45, 7), terl,lle dont Ge. note le lien avec U.On peut penser d' abord qu'il n' y a pas ici div ciel)) (encore queles autres composs en divo dyO reposent sur ce sens, y comprisdiviyj) , mais eUv jour)) (div{ V. 35, 8 aujourd'hui ))) : donc, sacrifice quotidien ou : de ce jour)) Ge., mieux S. du matin)) Lu.(rite composite Potdar Sacrifice p. 128). Le sens de jour)) estconserv surtout dans des formules strotypes, dybhiJ: a l'oredu jour)) V. 16, 2 Ge., nu et abhf dyzn, div-dive, sadys et dansle driv div. Toutefois il n'est pas sr que le membre ultrieursoit { ~ t i sacrifice )), forme douteuse pour le RV. Liebert Suffix-ti- p. 29 ; c'est bien plutt i ~ t f quete, rechercho )) Neisser Wb. 1et 2 J anert Dhiisi p. 14 Burrow BSOAS. 1955 p. 326 qui voqued'autres possibilits ; d. encore Ge. V. 44, 4 ; 87, 1. Old. ZDMG. 62p. 473 rapprochait d { v i ~ t i de g v i ~ t i (expdition faite a la)recherche de vaches )), d. g a v { ~ , g a v ~ a ~ w et analogues (autre,

    n v i ~ t i Liebei't p. 31 ; indirectement b h a l ' i ~ suppose * h a r ' i ~ t i ) :

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    - 24 , -donc, recherche du cel ou : (de la lumicI'e) du jour, ce quirejoindrait la proccupation centrale des hy. a U. Conclusionindcise.

    lOa. H { non causal (( en efIet ou meme carrment tantdonn que .. ), mais, comme souvent, hortatif Gr. Wb., DelbrckAi. Sy. p. 522. - Littralement aptitude a respirel" a vivre (et :moyen de vivre)), cf. j'vaniiya X. 161, 1 pour que tu vives .C'est d'U. apparemment qu'on nous di t X. 189, 2 qu'elIe respire(litt. : inspire) pa r le souffle vital (Jitt. : pa r l'expiration) d'Agni.10b. Snari 5a.10c. Brht lc . U. es t brhadrath V. 80, 2 ci-dessous ; n. propreX. 49, 6. .10d. 81'udld Arn. Old. ZDMG. 60 p. 130. - Citl'maghe (cf. dnucrii V. 59, 8 di t d'U., emploi qui contribue a dtourner d'un dnuenLendu comme humidit, rose : c'est simplement don,syn. plus concret de diin) , p. typique pa r ses deux lments(magh ci-dessus 48, 8). Les dons sont clatants parce qu'U. estlumiere, ils sont figurment brillants ; U. se signale (rac. t y p i q u ~cit-) pa r ses dons qui forment son signal , keM ou pmket. Citracomme p. d'U. 1. 30, 21 IV. 14,3 etc., ou voquant U. VIII. 101,13 ; p. de la richesse en tant que produit d'U., citrm .. rm X.111,7 et probo aussi l'ayi{L .. citr (noter l'adjectif au fm. 1) 1. 66, l.Sur le mo t ca, Bl. p. 106, 142 Old. Worte fr schi:in p. 57 Weltansch.p. 73 Hertel Feuerlehre 1 p. 45. Nuances imbriques de lumiere,beaut, signalisation, merveillement. Cf. en fin c i t r i ~ d riche enmiracles , p. d'U. d'apres Gr., avec finale -inz- augmentative (6d).

    lla. Vja 6d. - H{ lOa: ici ~ o m m e souvent, en phrase imprative. - V 1?lsva (vqlsuva Arn.) : van- au moyen est gagner )i,mais de prfrence pacifiquement, par Gontraste avec san-, gagner (par la force), racine formant avec van- une Reimwortbildung parfaite Gntert Reimw. p. 39. Cf. viim la , vnas X.172, 1 (U.). V qlsva atteste la tendance tres gnrale vers le sensde donner : gagne pour toi, de maniere a le donner .lIb. Citr 10d, la nuance prvalente tant ici perceptible defagon intense . - J na, d' abord gnraLion (comme on a m n u ~ ajnman) ou meme tribu, clan = ir. zantu. Ce dernier sens es t plusprobable en ce passage, vu qu'on a m n u ~ a s y a jnasya ~ n m a 1.70, 2. Jna s'insere dans une numration a cot de vis (et elejnman) II . 26, 3 englobant toutes les catgories etlmiques;jna est une unit plus large, tout comme ir. zantu parrapport a vis.llc. vaha es t ailleurs amene (les dieux vers l'autel, cL 12) .Faut-il rendre ici seulement arrive en chal' vers .. ? En faiL, on

    - 25-posera une elIipse de devn pour maintenir l'unit smantique. -Adhval': pas de motif pour mettre en doute l'intermdiaire cheminement (des officiants le long de l' aire ritue lIe) , cheminement concrtis par le rite du p r a s a l ' p a ~ w . D'ou adlwal'y MinarelTrois nigmes 2 350b, Neisser S.U. adlwar, Hill. Lieder p. 9 n. 2.lId. V hni, Nomin. attir (au lieu de vhnzn ou plutot devhnzniim). Sur le mot, la discussion utile a t celIe d'Old. ZDMG.50 p. 423, L'ntret de la locution vhnir c7s, confirme par vhnil'ukthall, ukthviihas, a t not surtout pa r Ge. 1. 76, 4. La rac.vah- s'associe aisment aux images de l'attelage rituel. Les pretresconduisent ou sont attels, pa r le geste, la pense, la parole. Cf. X.101 dcrivant le rite en des images ou dominent celIes de l'attelage.

    12a. Lien pa r vaha (vahii Arn. et Old. ZDMG. 60 p. 120) avecle verseL prc. - Smapltaye, forme normale dont smasya pltyeest une rsolution, valable surtout la ou sma est accompagn d'undterminant, mais justifiable en tant 'que pltye est senti commeun Dat. semi-infin. L'expression est dduite de smam pii- LiebertSuffix -ti- p. 117.12b. La mention de l'espace arien complete ceHe de la pal'iivt 7a.Sur ai1trik?a, en dernier Minard Trois nigmes 2 161 n. L'tymologie pa r k ~ i - ( k ~ e l i ) s'appuiera sur d y u k ~ ( d i v k ~ a s ) ; cf. aussi

    p a T ' i k ~ { f 1. 123, 7 ci-dessous et plus lointainement u ~ s i i m iva k ~ l l le siege des U. X. 31, 5. Ao a d etre adjectif a l'origine, commed y u k ~ , le nom accompagnateur tant I'jas. D'ou le plur., qui apu conserver sa valeur adjective dans un cas comme VI. 22, 8prihiviini divyni .. a n t r i k ~ i i .

    12c. S comme particule connective et conclusive toi, ainsicaractrise .. . - Dhc7- et Loc. tend a fusionner smantiquementavec dii- et Dat. d'ou des contaminations entre la syntaxe desdeux verbes ; plusieurs composs en dh quivalent a des formesen dc7 : aspect de l'envahissemenL du sens de donner Sprache 1p. 14. - Gmad svc7vat (ci-dessus 2a), substantifs au sens depossession en ... pour dsigner les lments de la richesse vdique,cette richesse meme, cf. I'evl = ra{ ou rayi. La distinction entregmat substantif et gO adjectif (le premier pa r ellipse toujoursconcevable de vsu ou dhna ou analogue) est parfois minime, cf. laphrase analogue VII. 75, 8 ci-dessous. Significative est la disparition de -vat- substantif nt . apres le RV. et cf. Debrunner Suffixep. 872. - Uldhya et vja apposs (coupe 1) preisliches als Lohn X. 11,5 Ge.

    l'2d. V ja 6d. - Suv'l'ya poursuit le schma trac par gmal,svc7val pm;,session d'hommes conomiquement utiles, donc de fils (traduction conventionneHe de vzr; ci-dessus 4d). Le mo t

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    - 26 -se trouve joint ailleurs a svSvya et appos a 1'Ctl ou myi. Il est, aumoins pour une large part, a sparer de vZl'ya (sur quoi MinarelTrois nigmes 1 82 n.) et a rattacher a suvtm Ge. ZDMG. 52p. 738. Herohooel ele Ma., influenc par vZl'ya, ne peut etre lanuance juste. Un suvtl'ya adjectif VI. 8, 6 (ou Ge. hsite) est inutile.

    13a. Rsant, participe isol (comme souvent), doublant *mcant(cf. ruciin) , p. frquente el'U. ou el'entits lies a U. ; aussiMS. II. 13,10. La base (videmment distincte du I'US- AV. blesser,eltruire ) se retrouve peut-etre dans amsahn = dasyuhn X.116, 4 Ge., qui se fonele sur l'quivalence dsya (diis) = kl'?I.l.13b. Pl't 2c. ~ Bhacll' (aussi 1. 134, 4 X. 11, 3 elans eles str.lios a U.) Old. Worte fr schan p. 48 apportant bonheur et joieou simplement beau (mais prminent SB. 1. 4, 5, 8), smantisme analogue a Sl'. Ceci amEmerait a rectifier le sens premier debhancl-, qui ne serait pas louer , mais a peu pres gratifier ou qualifier heureusement . Nui t et U. sont bhndamiine 1. 142, 7III. 4, 6 se manifestant comme eles etres bhadl' . Bhandna bel ouvrage VIII. 24, 15 Ge.13cel. Ces p. s'appliquent d'abord au chal' (cf. 1. 49, 2 ci-elessous),qui vhicule la richesso, cf. l'thCll!1 visvval'Cllll VI. 37, 1, supSaSCll!lI'tham 1. 49, 2, sgmyaya sgmyamoo. l'tham VIII. 22, 15. Toutefois visvo est surtout p. el'U., ci-dessous 1. 113, 9. ~ SUpSClS,'pSClS est un mot typique du groupe, l'quivalont ele lak?- dansun orelre ele travail plus fin (une sorte do broelerie II . 3, 6, str.adresse au Jour et a la Nuit) et cf. ppisana AV. VIII. 9, 12 di td'U. et de la Nuit constelles . Il se dit, mdiatement, elu svru1. 92, 5 ci-dessous; cf. aussi IV. 51, 2 ci-dessous. Une variantephoniquo de supsas (attost, a propos el'U. justement, VS. XXI.17 et parall.) est suSilp Tedesco Lang. 23 p. 383, qui fournit aussiun qualificatif d'U. IX . 5, 6 X. 70, 6 TS. V. 1, 11, 2 et parall.Enfin sukl'Clpts, p. de la Sl't propre a U. et a la Nuit X. 110, 6pare de lumiere, aux parures lumineuses .

    14a. Y cid dhi, relative formant anacoluthe, comme souvent de meme que tu coutas jadis les J}:l, coute-nous a prsent ! Old. Un intermeliaire imaginable, mais forc, serait * ? Z ~ l a l 1 1appos a I1ClZL Rfrences sur le relatif libre 1. 67, 7 ; 72, 9 ; 80, 16 ;84,9; 102,3; 112,21 ; 147,3 IV. 6, 6 V. 41, 15 ; 45, 6 VI. 17,19 VII. 47, 4; 67, 1 ; 92, 3 et 4 VIII. 52, 4; 53, 7; 58, 1 ; 61, 12IX . 79, 4 X. 72, 1 ; 107, 7 etc. et Ge. ad 1. 24,4. Cid gnralisantlo relatif Delbrck Vgl. Sy. 3 p. 338 Ai. Sy. p. 569. Formule fixe,cf. Conc. sous yc cid dhi, y oo, Dans yc cid dM vam pur l?ClyOjahCr VIII. 8, 6, yd masque un relatif libre, les J}f;l qui vousont appels, ( vous y etes alls ; pareillement, oo.) .

    - 27-, 14b. , ! ~ y e l v a s e , duplicati?n, comme aVClntuoo.tyaJ. IV. 31, 10avaseoo.utaye 1. 35, 1. ~ lYIah, p. stable el.'U. au Voc. (au Nom. V.1 VII. IX. 5, 6 ; au VIII. 19,31 ; aussi mahaU X. 55, 4),a ,laquelle 11 !a.ut se ga;der d a l l o ~ e r un sens valorisant (( la graneleel;:sse ). D ,allleur.s Clvase malu est une variation insignifianted avase mahe, passml. Les pada ab sont repris de VIII. 8, 6 Bl.

    p.82.1 4 ~ . S t l 1 1 ~ , mo t elnu dans le RV. ele la valeur techn. propre

    au RItuel (Vocabu.l. du Rituel,vel.),:< chant de louange (cf. Agnir;-toma) Bl. p. 143, louange mcarnee IX. 108, 7 si le texte estc o r r ~ c t Olel. Meme l'opposition avec SqlSCl n'est pas partoutsensIble, cf. stmaql sasymiinam IV. 4, 15. ~ A bhf-gr- rpondrecommo par un chant, donc . agrer (mais cf. II. 9, 4 Ge.),t ~ n a n t compte du t. techn. ablugam elans le Rituel. ~ Rdhasa,'allleurs, 1. 100, X. 7, 2, le mot est rgime direct d'Clbld-gr-.

    F l o t t e m ~ n t du kamlwtva elans les verbes a prverbe.14d. S u k r . ~ l C l . s o ~ { ? a , allitration tymologiquo, frquente dansces ImItatlOn do l'allitration de base u?slvas-. Les U.sont s ~ k l ' C l s a d m a n VI. 47, 5 sukrl'?Clblui TS. IV. 3 110 et cf.

    SUkl'ClPiS cit 13cd, ainsi que sukl'soci? p. d'Agni. ' ,. 15a. Yd.,avec .un subj . . l ' ~ f f i r m a t i o n discrete s'il est vrai que;SI, comme Je n al la convlCtlOn . Delbrck Ai. Sy. p. 322 insistesur la nuance future quand tu ouvriras . - Bhiin 9a.

    15b: Dvl',' le pI. du theme_ dvr, contrairement a dr, n'est guerea ~ t e s t e que dans les hy. Apri, en valeur de personnification'

    ~ I l l e u r s on a le duel. - Vi... n1vaJ.,' le sens d' ouvrir se l i m i t ~a peu pres au theme nlO- nwa-, qui a subi l'influence de v{ Vl'l1ot( C r ~ l O t i ) . Sur l'intention des formules elliptiques en v{ d{l1:ahGe. ad VI. 35, 5. . ,

    15c. Impratif en -tal a ralisation retarde Delbrck Ai. Sy.p. renvoyant a Wortfolge p. 2 Old. Prol. p. 262; sur les 2es pers.-tat, ~ I ~ . Ved: Gr. p. 31.8: - A V l ' I ~ , type d'expression ngativea valem mtensement posItIve, qm dlivre (dfinitivement) desloups 1. 174, 10 Ge. ; vlka l'ennomi tranger arll'ennemi interneIX. 79, 3 Thieme F r e ~ d l i n g p. 45. - ChCl;'d{? Wackernagel 12p. (Introd.) et 212 hgne 37 se rfrant a Olel. Prol. p. 477 ;

    a ~ s s I ~ ) l d . ZDMG. 55 p. 312 Bl. p. 82, 277 Mayrhofer Wb. : influencel o ~ n t a m e d.e s r m a ~ l , cf. cote a cote Sl'lna vl'ma chard{J. 1. 114,5. -Paela rep1'lS VIII. 9, 1 Bl. p. 82 qui voit dans yachatiit un indicede priorit : indice fuyant.

    15el. {? n'est guere plus que possession bnfique, jouissancenom-rac. rponda,nt a une possible rac. i?- etre prospere d g a g ~par Burrow (prcIt 9d ; bauche ele dmonstration dja Ge. 1. 77,3

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    - 28-4), qui la reconnalt dans i ~ d h y a i i ? ~ 1 i l?aye i?enw i ? ~ l n t i?antai?y- i ? a ~ w y - i ? a ~ l y - i?it i?ir i{dh i# (itni), donc dans uneconsLellation d'hapax a-paradigma iques, ce qui rend la convictionmoins aise. La nuance d'{ (Old. ZDMG. 55 p. 304, Neisser, Ge.passim) est souvent jouissance alimentaire)) (ventuellemenL faite d'aliment mystique ))) ou viatique )), ailleurs rcompense(concrete) ; bndiction (a forme de .. ); exaucement des VCBUX, etc. ); ;= d k i ~ l e l 1. 178, 4 Ge. ; = vja I. 27, 7; = pluie VIII. 7, 3 ;Ohrenschmaus Ge. VIII. 7, 1, etc. Terme inerte, a moduler suivanL les dterminants ou le contexte, assez voisin de pik et d' lrj(Conc. s. uu. i iirj et analogues). Le mo t est mis par Ge. III.58, 8 en rapport avec la lumiere aurorale ; au v. 1. 46, 6, D., nonnomme, es t suggre par {+jytimat. - Ici gmatr {aJ.,formule frquente, quivaut a gvya ou gmat.

    16a. Reprise modifie du v. 1. - Brht 1c. - Psas l3d. Ici ala rigueur m{ figurant la 3 e fonction, {[el est la 1 e, clywnn la 2e ,vja rsume les trois.16b. NI m i k ~ v e l , mlanger )), faire participer troitement(comme st{l.-srj-) )), l'ide dominante tant celle de l'attribut quifait corps avec l'image divine et qui la mal'que. - [el N eisserLders Fest. Wack. p. 299 = Phil. Ind. p. 552; syn. de { (peut-etreidentique a l'origine), mais plus religieux)) et susceptible depersonnification mythico-rituelle. - faiblement copulatif.16c. Dyll1nn 1c. - VisvatlT', smantique orient e par l'expression clywnn timle VI. 68, 7 tendre son prestige )), clyll1nnbhil'v{svam til'anta VII. 7, 6 ils ont dpass tout en prestige )). V{svarsume les modalits diverses que comporte tlI', qui promeut ;qui traverse; qui remporLe; qui dpasse)) Thieme Wortkundep. 6. - Noter la reprise d'us, gnralement.au Voc., a peu presdans chaque str. (une fois par str.) : comme d'ailleurs, a des degrsvariables, dans tout le groupe d'hy. a D.

    1. 49. Meme groupe que l'hy. prcdent. Metre a/wtubh. Supplment fragmentaire a 48, ou sorte de rsum.1. AUl'ore, al'rive avec tes (biens) heul'eux, clu haut ele l'espace

    lwnineux du ciel! Que t' amenent (les chevaux) roses, vas la maisonclu cltenteul' de soma!2. Riche en o1'l1ements, facile est le chal' SUI' lequel tu as pris place,AUl'ore. Fiworises-en aujoul'd'hui l'homme ele bon l'enom, l Filledu ciel!3. Bipedes, quadl'Upedes, jusqu'aux oiseaux ails, l blanche,l A u1'00'e , ils se sonl mis en mal'che selon tes temps fixs, (venant)des confins du cielo

    l'I

    - 29-4. Cal' en luisant Ctu loin, tu as de tes rayons clail' tout l' espacelwnineux. Ainsi, AUl'ol'e, les Km;wa qui aspirent aux I'ichesses t'ontinvoque de leul's chants.la . Bhadl' 48, 13 ci-dessus. Ge. supple al'c{bhilL selon lediLparallele ; mi t gutem )) Lu. suppose vsubhiJ., ce qui est galement

    possible. Enfin l'absence de sah laisse envisager bhadl'bhilLadverbial.lb . Rocan domaine lumineux)) Lders VarUl}.a 1 p. 66. U. elle

    meme est rocan III. 61, 5 ci-dessous eL possiblement X. 189, 2.La localisation fait suite a pal'iivl 48, 7 et a anll'ik?a 12. -Piida repris V. 56, 1 VIII. 8, 7 Bl. p. 82.1c. A I ' l l ~ l p s u , dsignation des chevaux ou des vaches tirant lechal' d'U. ; ailleurs, d'U. elle-meme (aussi VIII. 5, 1). A 1 ' U ~ l es tun terme assez typique dans ce contexte, cf. les C l 1 ' U ~ l b h i l ' svaiJ.I. 113, 14 ci-dessous. Il fait partie de la srie des adjectifs decouleur claire eL vive caractrisant U. (l'U?, syn 1. 140, 9 (?),l'jun ci-apres 3, sabaU YV., peut-eLre r?l au sens de rayonmatinal)) X. 6, 1 Ge. ; syen et a 1 ' U ~ l a b h i i s font encore partie desformules centr es autour de l'U. masculin)) dans la mythologiepico-pur., ci-dessus p. 12). Quant a psu, le mo t es t difficile. On letraduit d'ordinaire par apparence; couleur )), ainsi Ge. ou Ma.,traduction qui ne conviendrait a d'autres composs en psu qu'ensupposant que le terme seraiL devenu fruste, quasi-suffixal; auquelcas, aussi bien qu'a couleul')) ou apparence )), qui est sans appuitymologique, on pourrait penser a vsu, dont psu serait une varianterefltant un impossible *vsu; vasu fonctionne. aussi a demi expltivement en fin de compos, comme ovfdh (Ge. III. 43, 3), 0yu etautres. On a pens encore a nourriture )), cf. la rac. psii-. A animal )), cf. k?l, doublant pasl, et, smantiquement, les p. d'U.I'satpasu, rlsaclgo qui dans cette hypothese seraient identiques aa 1 ' U ~ l p s u . Mais ce sens ne convient galement qu'a une minorit descas (en y comprenant p1'U?itpsu si le mot, comme il semble, est alier a la formule abhi pSll'aJ. pl'u?iiyati X. 26, 3, OU pSll'aJ. fonctionneen parallele a vl'ajm). Ingnieusement, Thieme Fest. Schubringp. 8 a propos souffle )), d'ou ici brume matinale )). La dmonstration est, par la nature meme des choses, a la fois plausible etfuyante. - En faveur de P S [ ~ nourriture )), on ne saurait allguerapsl TB. II . 7, 4, 1, variante mal tablie de RV. aps dansle mantra en SVCl1'?am Ved. Val'. 2 p. 188. En faveur de 0psu =vasu, on peut faire valoir VII. 4, 6 ou psu semble rpondre al'iiytJ.. Cf. aussi vf?apsu = v f ? a ~ w a s u (= visvelpl? 1. 162,22), ainsique l'alliance v i . ~ v p s n y a s y a l'c7yJ..

    2a. Psas. 48, 13 ci-dessus; sukh ici rpond a slgmya la. -SujeL attir au cas du relatif.

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    - 30 -2c. En sorte qu'il devienne susrvas , adj. proleptique : motifd sl'vas 48, 3.2d. On demande en fait que l'homme soit favoris de la richesse

    que vhicule ou symbolise le charo - Duhitar divaJ:, 48, 1.3a. Juxtaposition des oiseaux et des animaux terrestres, comme .

    48, 5 ci-dessus.3b. Dvipd et c t u ~ o sg. nt . collectifs, d . ibid. - rjunl: leterme, qui s'oppose a k 1 ' ~ ~ l ou a pis'ga, dsigne la portionclaire du jour total VI. 9, 1 ; une variante en est ,jr, appos arajat argent , type de cheval d'une certaine robe, et distinctde rjl' rapide N eisser.3c. Prran comporte l'ide d'une marche organise, rac. 1'-fournissant ,t et (ici meme) ,t. - lJtz mr nu te selon les divisionstemporelles rgulieres (ou : organises) qui sont tiennes , d . surle mo t Archiv Oro 18 p. 431. A propos d'O., Kaus. 101 fait allusionaux 1't et TS. IV. 3, II p et parall. l'appelle 1'tnm ptnl: maisa cette date 1't es t devenu un simple nom de la saison et O.participe au cadre ' saisonnier ; vasan(t), ancien doublet d ' a ~ s ,a pris le sens de printemps . Cf. Benveniste Origines p. 16.

    3d. -Bhyas pri, sandhi Wackernagel 1 p. 340 Ved. Varo 2p. 454 et (rfrences) Old. 1 p. 424, 2 p. 374. - Oniformisation dela donne des confins du ciel , qui n'est valable tout au plus qUepour les oiseaux.

    4a. H{ hortatif, d . 48, 10 ci-dessus, mais en meme temps tantdonn que .. , le corrlatif tant MI?I tvm. - Rasm{ peut serfrer aux rayons d'O. elle-meme, comme IV. 14, 3, mais leformulaire habituel conduit a comprendre avec les rayons (dusoleil) .4b. Rocan lb. Pada repris 1. 50, 4 Bl. p. 82 et nI. 44, 4.4c. U ~ a r , seul ex. de Voc. en -1' dans ce theme, mais appuy pa ru ~ a r b d h p. el'Agni (figurant elans un hy. aO.) qui s'veille augrand matin ; partout ailleurs, u ~ a s , u ~ o , et ici meme au V. 1,

    devant v-o La finale -1', favorise pa r har, cOInciele avec desformes casuelles et eles drivs a 1'- Wackernagel 3 p. 213, employ stous d'ailleurs hors des hy. a O. ; ci-dessus p. 4 n. Mais on sedemande pourquoi cette survivance, si c' en est une, n' est attestequ'en ce point du Livre I, dans une suite d'hy. non particulierementarcha'isants. - Vasy confirme lgerement la conjecture 48, 2ci-dessus -(va)suvid; vsu n'est pas senti comme un terme delumiere, autrement tout au plus que par jeu de mots, en dpit deHertel Feuerlehre 1 p. 115 et passim.4d. K l . 1 v a ) ~ , signature sans eloute commune aux eleux hy.conscutifs ; V. ci-dessus 48, 4.

    - 31-1.92. Groupe de Gotama. Metre jagatll-4, t r i ~ t u b h 5-12, en fin

    (portion prcative) u ~ ~ l h 13-15. Sur un caractere relativementcomposite trahissant une affectation rituelle, Berg. Liturgie p. 57Olel. 1 p. 91 Prol. p. 221 n. C'est le seul des hy. a O. qui s'achevepa r une finale, galement prcative (16-18), adresse aune divinitextrieure, a savoir, aux Asvin ; cette finale es t aussi en u ~ ~ 1 h . -Originalit tres peu marque ; semble elpendre ele I. 48(-49).

    1. Voici que ces Aurores ont plac leur signallwnineux; SUI' lecot oriental de l'espace sombre elles se dcorent de leur rayon. Fow'b ssant leurs ar/11 es comm e des brav es, les va ches rou geatres, les meres ,reviennent.

    2. Le s rayons roses ont pris librement lew' en vol. (Les AUl'ores)ont altel les vaches rougeatres, aises a atleler. Les Aurores ont mi sles marques distinctives selon le mode antique. Rougeatres, elles ontfix le rayon nztilant.3. Elles chantent, comme des temmes amvrant, cm COLll'S des travaux;(venues) en un seul et mbne voyage el'un domaine lointain, vhiculantla jouissance pour l'h011lme pieux, riche en elons, jour apl'es jOllr,pour le sacri ficateul' qui presse (le soma).4. Elle met su r elle des ornements comme une elanseuse; elledcouvre sa poitrine comme une vache sa mamelle. En taisanl lalwniere pour l 'univas entier, l'Aurore a ouvat les tnebl'es com11leles vaches (voient s'OLwrir leur) enclos.5. Sa fla11lme nztilante s' est tail voil, a nouveau. Elle s' tenel,retoule l' intormit naire. Comme (on fixe) le poteau pour les rites,

    le dcorant (d') ornements, la Fille da ciel a fix son rayan clatant.6. Nous avons tranchi l'autre rive ele ces lnebres. L'Aul'ore enhzisant tait les marques elistinctives. Comme W l qui veut plaire, ellesourit pour elre belle, la brillante cm beau visage; elle a incit (leshommes) a une pense heureuse.7. Conductrice lwnineuse des libralits, la Fille du ciel est louepa r les Gota11la. Assigne-nous, Aurore, eles prix ele victoire consistant

    en entants, en hommes qual fis, s' achevant en chevaux, commenfal1ten vaches! ,8. Aurore, puiss-je atleindre la richesse qui porte elislinctiol1, quiconsiste en hommes utiles, commenfant en esclaves, s' achevanl enchevaux! Toi qu i brilles d'un renom tait de russile, o bienhew'euse,toi qu i est mue par les prix de victoire, ... (ceUe) haute (l'ichesse)!9. En dominant du regare! tOLdes les cralions, la elesse bl'ille auloin, taisant tace a (tout) regard. veillant amarcher tout ce qui vil,elle a agr la parole de tout etre inspir.10. La (desse) antique, sans cesse renaissante, pare d'une seule

    et meme couleur, qui amemzise - comme un vainqueur habile

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    - 32-(amenuise) l'enjeu (adverse) - la dure de vie du morlel en le[aisant vieillir ..11. En dcouvl'anlles bornes du ciel elle s'esl veille. Elle 'epoussesa scew' el l' cart. Amenuisant les gnrations lmmaines, la jeunefemme resplendit par le regard de l'amanto12. tendant (ses rayons) comme (on tend) le btail (a u pdturage) , clatante, bienheureuse, elle a brill au loin comme le (leuve(en son) remous. Elle qu i n' enfreint pas les ordonnances divines,elle se signale, appctl'aissant avec les rayons du soleil.13. AUl'Ore, apporte-nous ce (don) clatant, toi qui dtiens lesprix de vicloire ! par quoi nous puissions fonda progniture el descendance.14. Aurore, riche en vaches, en chevaux, resplendissante, fais luireaujourd'hu i ici pour nous la richesse, toi qui portes les libralits!15. Attelle donc, Aurore qui dtiens les prix de vicloire, tes cheuauxroses aujourd' mi! Et charrie va s nous tmztes les bonnes chances!

    la . Et u ty[l, douhle elictique e( voici (qu'arrivent) ces (D.familieres ou bien connues) ; sur ty, vVackernagel 3 p. 545. -Ket, mot typique de ces hy. (aussi YV. passim, a propos d'D.),comme cit- et citr 48, 10 ci-dessus : signal lumineux et signe dereconnaissance; lumiere de l'intellect V. 66, 4 Ge.; parangonV. 34, 9. Le terme s'applique a D. hors meme de notre grouped'hy., ainsi 1. 71,2 VII. 5,5; 67, 2 VIII. 43,5 X. 78, 7 ; 91, 5,ketumtl MS. II. 13, 10, suket (RV.) III. 7, 10 TS. IV. 3, lIb.Ketr ll?sam X. 91, 5, priphrase dsignant les D. elles-memes.Tantot D. est un leo, tantot te l dieu est son kO, terme rversible.

    lb . AJ1jaie, littr. s'oignent (d'clat), se parent (d'.) commed'un farel : ains i Old. qu i renvoie avec raison au V. 5 ou il es tquestion du poteau rituel, symbole el'D., ce oint par le prctre envue elu sacrifice animal. Mais Kuiper Vak 2 p. 85 revenelique lesens ele montrer, manifester, sens qui, s'il fallait l'admettre,serait plus valable pour vy-elllj- que pour aij- (mais vyedjanaVIII. 78, 2 a cot d' abhyljana, est bien le no m ele quelque ornement). D. est elite pare de coulems claires a k t ~ rsadbhirvpurbhi[z 1. 62, 8 ; les D. (? usr1.z,) sont pares d'toiles ailjibhirvy i'inajre ..usr iva 1. 87, 1; les ctllj{ X. 67, 6 sont assimil(e)saux gouttes de sueur perlant sur le front.

    le . Ni?knwan: Ge. hsite entre se relayant et s'appretant.Le premier sens a po m soi X. 127,3, dit de la Nuit remplagant D.,le second sied mieux au contexte, en rtablissant dans la phrasecomparante l'aspect transitif appreter, fourbir : cas ele d sharmonie frquente dans ce type de phrases. Les autres emploissont (prendre) rendez-vous , ainsi IX. 86, 16 TS. IV. 3, 11m,

    - 33-a propos d'D. Image guerriere, rare dans ces hy. (cf. ci-dessus4.8,6, sur sman.a). Il est peu probable que n { ~ - k l ' - ait pour authentIque doublet i?-kr- (sur ce p robleme, N eisser S. n i ~ k r t a , Bl.p. 336, Brune Textkritik p. 44), lequel signifie mettre en tat defonctionnement normal, proprement d'euphorie, cf. {s prosprit. Toutefois il faut avouer q u ' { ~ k n m d l w a m yudlui X.'101, 2ressemble fort a notre passage ic.1 d. Les vaches sont substitues aux D. dans une seule et memephrase, comme les brahmanes aux grenouilles a travers VII. 103.La comparaison tourne en assimilation : les vaches aiment lesD. 1. 71, 1 ; elles sont les signes d'D., D. meme sous forme pluraleIII. 1, 12 et passim ; Nuit et D. sont comme une dhen 1. 186,4 ;les femelles rouges flottent entre D. et Vaches 1. 112, 19 ; maisles vaches rouges X. 61, 4 sont bien les D., comme ceUes quisuivent la trace d'D. X. 172, 1 ; le soleil avec ses rayons a poussles vaches hors (de l'enclos) VII. 36, 1, etc. (Ge. ad loe.). Parfoisles deux entits sont poses cote a cote IV. 1, 13 (vers controvers).D. est la vache-guide, mere du troupeau Janert Dhasi p. 11 n.D' ou le nom frquent usrfya donn a la vache ee aurorale J anertp. 26Berg. Index et Rhtor. p. 22 n. (ci-dessus p. 4 n.). A la hasede ceUe cOlncidence il y a des notions complexes, mais en premiereinstance l'image des vaches prisonnieres du dmon, que dlivre ledieu matinal Berg. passim Hill. 1 p. 38. D'ou le lien entre D. et lamontagne ou le rocher IV. 1, 13 et 16, D. enferm e IV. 3, 11 ouravie VI. 60, 2. Usr{yw?1 VSll VIII. 4, 16 ee la richesse consistanten vaches = gvyam; usr ee de la nature d'D. (aussi 1. 69, 9,plutot que rgime de vi bhvan avec Ge.); usr msc. secondaireee taureau, a ne pas sparer d'usr ee auroral en dpit de Neisser ;de meme sri pI. (e les (chants) matinaux et en meme temps ee lesaurores Ge. IX. 65, 1. Prti ustor usra 11. 39, 3 croise les deuximages ee o vous (Asvin, dieux) auroraux, (venez) achaqueaurore ! et * vstor usrJ:. ee a l' clairement ele l' aurore, d. IV.45, 5. - ru?z, vaches couleur de feu (couleur dominante dans leVeda Ved. Index 2 p. 246), d. Ge. 1. 72, 10. Variante d ' a n l ~ 1 2a.Se di t ailleurs des chevaux du chal' el'D. VII. 75, 6 ci-elessous.ru?z voque a lui seulla prsence des D. 1. 71, 1 ; 72, 10 ; 112, 19III. 55, 11 ; ton initial Kurylowicz AccenL p. 67. Cf. r h i ~ d AV.XIII. 1,22 et 23, pf?atlibid:

    2a. A n l ~ 1 comme 49, 1 ci-dessus et enchainant partiellementaveq 1 ' l l ~ z J : . Id ; fm. a / ' [ l ~ 1 X. 15, 7 flottant entre flammes, meres,amores, tissus (?) ; IV. 2, 16 et X. 61, 4, le terme veille l'ide desD. et eL c t I ' U ~ ? 1 ? 1 v r ~ w m 1. 73, 7 ainsi qu ' t I ' u ~ 1 a b M (J:.) MhBh. IX.46, 34. La jonction a n z ~ 1 bMn doit etre la dcomposition cl'un* l ' l l ~ w b h a n i z , comme on a arw,1psu 1. 49 , 1.

  • 7/28/2019 Renou EVP 03 1957 Ushas

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    - 34-2b. Viiha soudain)) Ge., mm'rily)) Ma. Plutot a leur gr,selon leur choix (vr-) naturel )), analogue a svadhya et cf. vram ,prti vl'am. Indra es t vrtha$h 1. 63, 4 qui l'emporte pa r l'effetde son libre arbitre (comme pa r jeu) )). - ru$zld : ici les rayonsattellent les vaches, autrement dit s'attellent eux-memes.Svayj = su+c7yj Old., allitration avec yuj-; le chal' des U.

    es t sayj 1. 113, 14 ci-dessous.2c. U$saJ:, mais u$saJ: la , Arn. p. 130; sur 1'-c7-, KurylowiczApophonie p. 324 n. - Vayna, traductions diverses de ce mo tJAs. 1939 p. 382 Hill. Lieder p. 3 Lu. ici ouvrage )), Ma. web(of light) )), etc. En dernier, Thieme Unters. p. 17 propose enveloppement (scil. : des tnebres, pa r l'clat blanc d'U.) )) ou enveloppement protecteur )), cf. chal'd{$ 1. 48, 15 ci-dessus. L'expressiongf,hv tmaJ: VII. 80, 2 ci-elessous est en faveur de cette version.N ous prfrons cepenelant conserver - quitte a perdre tout lientymologique prcis - signe dmarcateur, repere, articulationtemporelle )), cf. VI. 21, 3 O les tnebres sont dites avayun, puisdevenues vaynavant graee au soleil. Temps )) de Ge. es t en toutcas trop limit. Mot analogue a ri (vaywwss = rtuss) et aket, dont il se distingue pourtant ncessairement VI. 7,5 vindaJ:kei1?1 vayl1e$v hnc7m (Agni,) tu as trouv (c'est-a-dire : procuraux humains) un signal lumineux dans (c'est-a-dire : pour) lesarticulations eles jours )). - PI'vthc7 a la maniere ancienne )),c'est-a-dire comme autrefois : lien entre les suffixes au niveauadverbial -lhc7 -ved -tc7 -il'a.

    2d. Rsant 48, 13 ci-dessus. - l'll$l : a nouveau la superpositionaurore/vache c/d, cf. ci-dessus la et 2b. - Asisl'ayuJ:, forme servantde plur. a asrei fixer (au ciel, en guise de colonne))) ThiemePlusquamp. p. 24 Delbrck Vgl. Sy. 2 p. 222. L'expression completecomporte l'dhvm IV. 13, 2 ; 14, 2 etc.3a. rcanti elles chantent)), sens ncessit pa r la comparaisonavec les ouvrieres faisant elu travail rythm, comme la pilonneuse

    de 1. 28,3 (ceci tant propre a eles hy. a refrain interne). Le senslatent elles brillent )) n' est pas a carter (a pe u pres certain dansui}sam al'cayaft a cot de s zl'yam al'ocayaJ: In . 44, 2 tu as faitbriller U. ))), bien que depuis Berg. on ai t tendance a refuser cettevaleur pour ark; N eisser s.u. aelmet le double sens pournotrepassage; cf. en gnral Olel. ZDlVIG. 55 p. 327 Pest. Andreasp. 10 Bl. ZDMG. 48 p. 570 Ge. ibid. 71 p. 324. - Nl'l = mnLl$Zet non pas fm. de nt homme de qualit )) : elgradation smantiquedu fm. - Aps es t aeljectif ici comme d'ordinaire, mais syn.d'pas 1. 31, 8, ventuellement 151,4 (Neisser te n l a considrerl'emploi actionis )) comme secondaire). Svapasymc7nc7 dit d'U. TS.

    - 35-IV. 3, 110. - Vi$tt: on hsite entre a) avec effort)) (( au coursdu travail)) est galement possible) comme 1. 20,4 et cf. les formulesvi.vr apJ: X. 76,3 ; 147, 1 - ton comme ici, mais valeur actionis- paq1sL.vive$zJ: IV. 19, 10 vi$!v smz(bhift) ; a l'ouvrage))Henry chez Caland-H.; dans l'ceuvre du sacrifice)) Berg. etb) alternance)) Wackernagel KZ. G7 p. 173 = Kl. Schr. 2 p. 389,sens qu i rend bien compte de ll'ivi$f. L'image du chant alternfavoriserait ce second sens, mais l' ensemble des formules, ainsique l'usage ultrieur (( corve ))) font pencher pour le premier.3b. Yjana, suite ele l'image des vaches/aurores atteles)) 2b.C'est la dur e d'un trajet effectu sans elteler, 1. 123, 8 ci-elessous ;c'est aussi le parcours ainsi ralis, cf. les tl'iq1SiCll]1 yjanc7ni, ibiel.- Pal'avt 48, 7 ci-dessus.

    3c. {i} 48, 15 ci-dessus.3el. hc7 Arn. ; sur visvhc7 tous les jourS)) (en partie indistinctel'avec le driv adverbial visv-hc7) , Old. ici et ael 1. 25, 12. -Y jamana/sunvnl doit dsigner un seul et meme personnage, leyajl1apati qui est a la fois officiant et bnficiaire elans le typeliturgique archaYque ; d'ailleur s yjamana n'est pas ncessairement

    celui qui sacrifie pour soi )) Valeur du parfait p. 132. Sur swwnt,Ge. 3 p. 5 n. et ad 1. 133, 7 11. 1,2.4a. Passage brusque au sing. : dlzi-vap- es t mettre su r soi deschoses dissmines (comme des paillettes brillantes) )); sur psas,ci-dessus 48, 13 (les tnebres elles-memes sont p i . ~ a t X. 127, 7). -Nrh, fm. de nrt qui est moins prcis (cf. sur cette racine nrtKuiper Noropi p. 24 et les locutions inquitantes n r m ~ 1 n i nrtmc7naZt V. 33, 6, nl'YCll?1 nrto n. 22, 4, nrta ..ntiamasya nn1mX. 29, 2 qui suggerent un sens initial moins spcialis), continuel'allure semi-rotique de 48, 6b. Su


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