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Retour sur la journée technique du 2 juillet à Mons VP 1248 › fileadmin › user... · permet...

Date post: 24-Jun-2020
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Le réseau Ferme Dephy a été mis en place dans le Gers en 2011, il répond à l’axe 2 du plan Eco- phyto. Il a pour objectif de dé- montrer que la réduction de l’usage des produits phytosani- taires est possible, d’acquérir des références et de les valoriser. Le réseau Ferme gersois comp- te 10 exploitations diversifiées et représentatives du vignoble (dont une en Agriculture Biolo- gique et un établissement d’en- seignement agricole). Toutes les productions y sont représentées (AOC Madiran, AOC St Mont, IGP Côtes de Gascogne, AOC Armagnac, VSIG). La diversité des systèmes et les échanges au sein du groupe per- mettent pas à pas d’avancer vers un objectif commun : Réduire l’utilisation des produits phyto- sanitaires tout en maintenant la rentabilité économique de l’ex- ploitation. Cela peut s’avérer compliqué cependant après trois campagnes différentes, des leviers ont été identifiés comme performants. N. Cambos (Gaec d’Hauret), vi- ticulteur engagé dans le réseau, est venu partager son expérien- ce : La mise en place de TNT (Témoin Non Traité), la modula- tion de dose en fonction de la hauteur de végétation et de la pression parasitaire, l’observa- tion des parcelles, le recours à la modélisation et un matériel de pulvérisation de qualité sont d’autant d’éléments indispen- sables pour optimiser et limiter l’utilisation de produits phytosa- nitaires. En 2013 l’IFT (Indice de Fré- quence de Traitement) de son ex- ploitation a baissé de 17 % par rapport au système initial. Afin d’aller plus loin dans la réduc- tion, de nouvelles pistes sont étu- diées comme l’utilisation de produits SDP (Stimulateurs des Défenses des Plantes). Bien qu’il existe des freins com- me la climatologie de l’année, l’obligation au traitement obli- gatoire Flavescence Dorée, etc. les viticulteurs poursuivent leur réflexion commune en expéri- mentant des solutions nouvelles. Le Lycée Agricole de Riscle, a mis en place sur son exploitation des essais modulation de doses basés sur le programme Optido- se ajusté par des clés d’accom- pagnement pour la prise de décision, l’OAD Vivadour. Romain Chavignon, directeur de l’exploitation a présenté les paramètres pris en compte par le modèle :la pression parasitaire locale, la météorologie, le stade phénologique, la pousse végéta- tive et les résultats. En 2012 et 2013, la modalité traitée en réduction de dose n’a montré aucune différence signi- ficative avec le témoin traité se- lon le mode de protection habituel (conventionnel). L’OAD a permis de réduire de 17 % l’IFT mildiou et permet- trait une réduction de 33 % avec un dispositif étendu à l’ensemble de l’îlot. Il précise également que le principal levier réside dans la prise de risque et la tolérance vis à vis de celui-ci. En complément de ces résul- tats, Philippe Mauranx (Viva- dour) a présenté les essais mis en place sur une parcelle de tannat à Riscle. 3 Modalités ont été tes- tées, Optidose, OAD Vivadour et Méthode Changins. Viticulture de précision 6 Volonté Paysanne du Gers n° 1248 - 18 juillet 2014 Retour sur la journée technique Viticulteurs, techniciens et étudiants se sont réunis le 2 juillet dernier autour de la thématique viticulture de précision, technologies innovantes : des solutions pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires ? Cette journée technique organisée dans le cadre du réseau ferme DEPHY Ecophyto, a suscité la curiosité des participants en particulier lors des démonstrations… Réseau Ferme Dephy viticulture Les technologies numériques : applications et perspectives Les nouvelles technologies ba- sées sur le traitement numérique de l’information, se développent à toutes les échelles. Qu’elles soient globales, ou embarquées en proxydétéction sur des engins agricoles, les solutions propo- sées trouvent des domaines d’ap- plication de plus en plus nombreux pour faciliter le ges- tion qualitative de la production et améliorer les impacts envi- ronnementaux. C. Debord de l’IFV est venu dressé un inventaire de ces tech- nologies, leur utilisation et les perspectives d’avenir en termes d’applications pratiques pour les viticulteurs. Première piste d’évolution, la précision des données météoro- logiques qui utilise aujourd’hui les données radars. Les avancées techniques per- mettent également de mesurer la résistivité des sols, le statut hy- drique de la plante, etc. L’ensemble de ces données per- met d’obtenir des cartographies de hautes résolutions. L’IFVtravaille actuellement sur l’intégration de toutes ces don- nées au sein du Plan de Traite- ment Optimisé ou PTO. Le PTO c’est un fichier qui re- coupe plusieurs couches d’infor- mations (météo , biomasse, sol, qualité de pulvérisation). Il per- met ainsi d’apporter à la parcel- le ou au cep près, une réponse adaptée à l’évaluation faite du risque épidémique. Demain ce PTO permet d’en- visager une adaptation progres- sive des appareils de traitement qui corrèleront pulvérisation aux risques et aux besoins de la plan- te… La réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires passe- ra certainement à long terme par l’intégration de ces données et l’évolution du matériel (pulvé- risateur intelligent !) qui per- mettront de sécuriser les applications. Pour toute information, contact : Chambre d’Agriculture du Gers, Services Techniques, Virginie Humbert, Tél. 05.62.61.77.13. Financements : Ferme Dephy Ecophyto - « Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018. » MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PECHE avec la contribution financière du compte d’affectation spéciale «Développement agricole et rural » Viticulture de précision Volonté Paysanne du Gers n° 1248 - 18 juillet 2014 7 Le principe du weed seeker est l’application ciblée d’herbicide sur les adventices (la technique peut également être élargie à l’épamprage chimique). Le processus repose sur l’utili- sation d’un capteur qui grâce à l’émission d’un spectre lumineux ,détecte de façon précise la pré- sence de végétaux (précision de l’ordre du cm). Il les différencie du sol grâce aux propriétés op- tiques de la chlorophylle. La réflexion de la lumière par le végétal induit un signal qui dé- clenche la pulvérisation. Un boîtier de contrôle permet de régler la sensibilité de détec- tion ainsi que la vitesse d’avan- cement (entre 4 et 15 km/h). Le boîtier peut piloter jusqu’à 16 weedseeker. Des économies d’herbicides de l’ordre de 60 % sont possibles grâce à ce dispositif (jusqu’à 80 %). La démonstration sur une des parcelles du domaine a permis de montrer l’efficience de la technologie malgré une vites- se de passage relativement faible. du 2 juillet à Mons Les capteurs embarqués Les drones La société Tech Drone Service nouvellement implantée à Auch est venue faire voler l’un de ses drones sur le vignoble du Châ- teau de Mons. L’outil peut ressembler à un jouet mais ses possibilités sont toutes autres : - Ce drone multirotor permet d’embarquer différents type de d’appareils, appareil photo, ca- méra ou capteurs infra-rouge. - La résolution de l’image dé- pend de la hauteur de prise de vue (de quelques mètres à environ 100 mètres), à basse altitude elle est de l’ordre de la feuille jusqu’à une vue d’ensemble de parcelles. - Le drone peut-être conduit ma- nuellement ou en automatique grâce à un guidage GPS. - Les utilisations en viticulture sont diverses mais encore peu dé- veloppées (calcul de surface, comptage de pied manquant, car- tographie de vigueur) La carto- graphie de vigueur utilise la même technologie que le capteur Greenseeker, l’émission du capteur dans le rouge et le proche infra-rouge permet la détection de la biomasse. La donnée brute est ensuite traitée par un prestataire de ser- vice (Exametrics), qui va convertir l’information en indice NDVI. Les valeur du NDVI sont comprises entre –1 et +1, les valeurs néga- tives correspondent aux surfaces autres que les couverts végétaux com- me la neige ou l’eau, pour les sols nus le ND- VI présente des valeurs proche de 0, les végétaux ont des valeurs de ND- VI positives, plus la va- leur est élevée plus la vigueur est forte. - Capable de couvrir des sur- faces importantes en peu de temps, le drone est un outil per- formant cependant le temps de traitement est plus long. Les essais de cartographie NDVI réalisés à Mons avec le greenseeker et le drone mon- trent des résultats concor- dants. La société Avidor High Tech est venue présenter deux de ces capteurs et leur différentes utilisations : Weedseeker (désherbage/ épamprage) Le greenseeker est un capteur qui utilise le même principe que précédemment à savoir l’émis- sion d’une source lumineuse ré- fléchi par le végétal. Le capteur est ici monté sur le tracteur à hauteur du feuillage et mesure la quantité de biomasse. Le capteur couplé à un GPS en- registre la donnée et permet de réaliser des cartes de vigueur grâ- ce à l’indice NDVI ( Indice de Végétation par Différence Nor- malisé). Pour se faire le tracteur passe dans la parcelle 1 rang sur 2 ou tous les rangs (temps de passage 30-40 min/ha), les données sont ensuite extraites et traitées infor- matiquement. L’avantage de la technique est que la prise d’information se fait sur le plan vertical du palissage (cartographie directe sans enher- bement). La cartographie de vigueur à plusieurs intérêt : régulation de la fertilisation, vendanges sélec- tives. Greenseeker (cartographie en vigueur)
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Page 1: Retour sur la journée technique du 2 juillet à Mons VP 1248 › fileadmin › user... · permet la détection de la biomasse. La donnée brute est ensuite traitée par un prestataire

Le réseau Ferme Dephy a étémis en place dans le Gers en 2011,il répond à l’axe 2 du plan Eco-phyto. Il a pour objectif de dé-montrer que la réduction del’usage des produits phytosani-taires est possible, d’acquérir desréférences et de les valoriser.

Le réseau Ferme gersois comp-te 10 exploitations diversifiéeset représentatives du vignoble(dont une en Agriculture Biolo-gique et un établissement d’en-seignement agricole). Toutes lesproductions y sont représentées(AOC Madiran, AOC St Mont,IGP Côtes de Gascogne, AOCArmagnac, VSIG).

La diversité des systèmes et leséchanges au sein du groupe per-mettent pas à pas d’avancer versun objectif commun : Réduirel’utilisation des produits phyto-sanitaires tout en maintenant larentabilité économique de l’ex-ploitation.

Cela peut s’avérer compliquécependant après trois campagnesdifférentes, des leviers ont étéidentifiés comme performants.

N. Cambos (Gaec d’Hauret), vi-ticulteur engagé dans le réseau,est venu partager son expérien-ce : La mise en place de TNT(Témoin Non Traité), la modula-tion de dose en fonction de la

hauteur de végétation et de lapression parasitaire, l’observa-tion des parcelles, le recours à lamodélisation et un matériel depulvérisation de qualité sontd’autant d’éléments indispen-sables pour optimiser et limiterl’utilisation de produits phytosa-nitaires.

En 2013 l’IFT (Indice de Fré-quence de Traitement) de son ex-ploitation a baissé de 17 % parrapport au système initial. Afind’aller plus loin dans la réduc-tion, de nouvelles pistes sont étu-diées comme l’utilisation deproduits SDP (Stimulateurs desDéfenses des Plantes).

Bien qu’il existe des freins com-me la climatologie de l’année,l’obligation au traitement obli-gatoire Flavescence Dorée, etc.les viticulteurs poursuivent leurréflexion commune en expéri-mentant des solutions nouvelles.

Le Lycée Agricole de Riscle, amis en place sur son exploitationdes essais modulation de dosesbasés sur le programme Optido-se ajusté par des clés d’accom-pagnement pour la prise dedécision, l’OAD Vivadour.

Romain Chavignon, directeurde l’exploitation a présenté lesparamètres pris en compte par lemodèle :la pression parasitaire

locale, la météorologie, le stadephénologique, la pousse végéta-tive et les résultats.

En 2012 et 2013, la modalitétraitée en réduction de dose n’amontré aucune différence signi-ficative avec le témoin traité se-lon le mode de protection habituel

(conventionnel).L’OAD a permis de réduire de

17 % l’IFT mildiou et permet-trait une réduction de 33 % avecun dispositif étendu à l’ensemblede l’îlot. Il précise également quele principal levier réside dans laprise de risque et la tolérance vis

à vis de celui-ci.En complément de ces résul-

tats, Philippe Mauranx (Viva-dour) a présenté les essais mis enplace sur une parcelle de tannatà Riscle. 3 Modalités ont été tes-tées, Optidose, OAD Vivadour etMéthode Changins.

Viticulture de précision

6 Volonté Paysanne du Gers n° 1248 - 18 juillet 2014

Retour sur la journée technique Viticulteurs, techniciens et étudiants se sont réunis le 2 juillet dernier autour de la thématique viticulture

de précision, technologies innovantes : des solutions pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires ?

Cette journée technique organisée dans le cadre du réseau ferme DEPHY Ecophyto, a suscité la curiosité des

participants en particulier lors des démonstrations…

Réseau Ferme Dephy viticulture

Les technologies numériques :applications et perspectives

Les nouvelles technologies ba-sées sur le traitement numériquede l’information, se développentà toutes les échelles. Qu’ellessoient globales, ou embarquéesen proxydétéction sur des enginsagricoles, les solutions propo-sées trouvent des domaines d’ap-plication de plus en plusnombreux pour faciliter le ges-tion qualitative de la productionet améliorer les impacts envi-ronnementaux.

C. Debord de l’IFV est venudressé un inventaire de ces tech-nologies, leur utilisation et lesperspectives d’avenir en termesd’applications pratiques pour lesviticulteurs.

Première piste d’évolution, laprécision des données météoro-logiques qui utilise aujourd’huiles données radars.

Les avancées techniques per-mettent également de mesurer larésistivité des sols, le statut hy-drique de la plante, etc.

L’ensemble de ces données per-met d’obtenir des cartographiesde hautes résolutions.

L’IFVtravaille actuellement surl’intégration de toutes ces don-nées au sein du Plan de Traite-ment Optimisé ou PTO.

Le PTO c’est un fichier qui re-coupe plusieurs couches d’infor-mations (météo , biomasse, sol,qualité de pulvérisation). Il per-

met ainsi d’apporter à la parcel-le ou au cep près, une réponseadaptée à l’évaluation faite durisque épidémique.

Demain ce PTO permet d’en-visager une adaptation progres-sive des appareils de traitementqui corrèleront pulvérisation auxrisques et aux besoins de la plan-te…

La réduction de l’utilisation deproduits phytosanitaires passe-ra certainement à long terme parl’intégration de ces données etl’évolution du matériel (pulvé-risateur intelligent !) qui per-mettront de sécuriser lesapplications.

Pour toute information, contact : Chambre d’Agriculture du Gers,

Services Techniques, Virginie Humbert, Tél. 05.62.61.77.13.

Financements : Ferme Dephy Ecophyto - « Action pilotée par le ministèrechargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau etdes milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutionsdiffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018. »

MINISTERE

DE L’AGRICULTURE

ET DE LA PECHE

avec la contribution financière du compte d’affectation spéciale

«Développement agricole et rural »

Viticulture de précision

Volonté Paysanne du Gers n° 1248 - 18 juillet 2014 7

Le principe du weed seeker estl’application ciblée d’herbicidesur les adventices (la techniquepeut également être élargie àl’épamprage chimique).

Le processus repose sur l’utili-sation d’un capteur qui grâce àl’émission d’un spectre lumineux,détecte de façon précise la pré-sence de végétaux (précision del’ordre du cm). Il les différenciedu sol grâce aux propriétés op-tiques de la chlorophylle.

La réflexion de la lumière parle végétal induit un signal qui dé-clenche la pulvérisation.

Un boîtier de contrôle permetde régler la sensibilité de détec-tion ainsi que la vitesse d’avan-cement (entre 4 et 15 km/h). Leboîtier peut piloter jusqu’à 16weedseeker.

Des économies d’herbicides del’ordre de 60 % sont possiblesgrâce à ce dispositif (jusqu’à80 %).

La démonstration sur une des

parcelles du domaine a permisde montrer l’efficience de latechnologie malgré une vites-se de passage relativementfaible.

du 2 juillet à MonsLes capteurs embarqués

Les dronesLa société Tech Drone Service

nouvellement implantée à Auchest venue faire voler l’un de sesdrones sur le vignoble du Châ-teau de Mons.

L’outil peut ressembler à unjouet mais ses possibilités sonttoutes autres :

- Ce drone multirotor permetd’embarquer différents type ded’appareils, appareil photo, ca-méra ou capteurs infra-rouge.

- La résolution de l’image dé-pend de la hauteur de prise de vue(de quelques mètres à environ100 mètres), à basse altitude elleest de l’ordre de la feuille jusqu’àune vue d’ensemble de parcelles.

- Le drone peut-être conduit ma-nuellement ou en automatiquegrâce à un guidage GPS.

- Les utilisations en viticulturesont diverses mais encore peu dé-veloppées (calcul de surface,comptage de pied manquant, car-tographie de vigueur) La carto-graphie de vigueur utilise lamême technologie que le capteur

Greenseeker, l’émissiondu capteur dans le rougeet le proche infra-rougepermet la détection de labiomasse. La donnéebrute est ensuite traitéepar un prestataire de ser-vice (Exametrics), qui vaconvertir l’informationen indice NDVI.

Les valeur du NDVIsont comprises entre –1et +1, les valeurs néga-tives correspondent auxsurfaces autres que lescouverts végétaux com-me la neige ou l’eau,pour les sols nus le ND-VI présente des valeursproche de 0, les végétauxont des valeurs de ND-VI positives, plus la va-leur est élevée plus lavigueur est forte.

- Capable de couvrir des sur-faces importantes en peu detemps, le drone est un outil per-formant cependant le temps detraitement est plus long.

Les essais de cartographieNDVI réalisés à Mons avec legreenseeker et le drone mon-trent des résultats concor-dants.

La société Avidor High Tech est venue présenter deux de ces capteurs et leur différentes utilisations :

Weedseeker (désherbage/ épamprage)

Le greenseeker est un capteurqui utilise le même principe queprécédemment à savoir l’émis-sion d’une source lumineuse ré-fléchi par le végétal.

Le capteur est ici monté sur letracteur à hauteur du feuillage etmesure la quantité de biomasse.Le capteur couplé à un GPS en-registre la donnée et permet deréaliser des cartes de vigueur grâ-ce à l’indice NDVI ( Indice deVégétation par Différence Nor-malisé).

Pour se faire le tracteur passedans la parcelle 1 rang sur 2 outous les rangs (temps de passage30-40 min/ha), les données sont

ensuite extraites et traitées infor-matiquement.

L’avantage de la technique estque la prise d’information se faitsur le plan vertical du palissage

(cartographie directe sans enher-bement).

La cartographie de vigueur àplusieurs intérêt : régulation dela fertilisation, vendanges sélec-tives.

Greenseeker (cartographie en vigueur)

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