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RITE DE PASSAGE - DriveThruRPG.com...Wes Harris pour ses envies de Loup-Garou. Ken Cliffe pour son...

Date post: 06-Mar-2021
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RITE DE PASSAGE la renaissance par le danger de Sam Chupp, William Hale & Rob Hatch Sample file
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Page 1: RITE DE PASSAGE - DriveThruRPG.com...Wes Harris pour ses envies de Loup-Garou. Ken Cliffe pour son patriotisme canadien omniprésent le 1 er juillet dernier, et pour son absorption

RITE DE PASSAGE

la renaissance par le danger

de Sam Chupp, William Hale & Rob Hatch

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Crédits

Écrit par Sam Chupp, William Hale, Robelt Hatch Revu par Robert Hatch Développement: Bill Bridges, Mark Rein-Hagen Maquette : Sam Chupp , William Hale , Chris

McDonough Dit-ecteur artistique: Richard Thomas Illustrations: Richard Thomas, Josh Timbrook, John

Bridges Cartes et plans: Ken Cliffe, Richard Thomas Couverture: Tony HalTis Conception de la couverture: Chris McDonough Testeurs: Amy Amer, C. Milton Beeghly, Pete

Meridian , John Numm, Heather Pritchett, Brenda Stiles.

Remerciement particuliers à Gilles Tremblay, de chez CANMET/MEND, pour so n aide en ce qui concerne la recherche minière de l' uranium.

Version française

Titre original: Rite of Passage Traduction : Hexagonal Maquette: DPI

Dédicace

Remerciements

Mat"k Rein-Hagen pour ses doigts avides et son bon œil. Stewart Wieck pour nous avoir appris à reconnaître

l'acier de Tolède. Andrew Gl"eenberg pour avoir Pogué les meilleurs

d 'entre nous. Chris McDonough pour savoir reconnaître un article

authentique quand il en touche un . Bill Bridges pour avoir oublié son propre anniversaire. Sam Chupp pour ne pas avoir mangé de soupe sur son

lieu de travail. Robert Hatch pour ses traînées brillantes, gluantes de

substance collante, verte et phosphorescente. Vous avez du sel ?

Rene Lilly pour avoir su éviter le regard de l ' autre barbu sur l'échelle.

Richard Thomas pour nous avoir montré sa fa iblesse. Travis Williams pour être tellement boudeur et si

résistant au Dernier Argument Logique. Wes Harris pour ses envies de Loup-Garou. Ken Cliffe pour son patriotisme canadien omniprésent

le 1 er juillet dernier, et pour son absorption de bière si inspirée.

Josh Timbrook parce qu ' il connaît le véritable sexe des Ahrouns.

William Hale parce qu'il a gagné un autre point en PageMaker.

Ce livre est dédié aux Légendes de Cora-Ni, aux Terres Paisibles de Lyr, à Frère Grom, où qu' ils soient, quoi qu' ils fassent. Vous vivrez toujours dans nos cœurs.

2 Rite de Passage

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Table des matières

Légendes des qarous ......... .. ... ... . ..

Introduction Information de départ Rites tribaux ....... .

... 5

.. .. 15

.. . 15

.. . 16 Coutumes du Rite . ........ .. . . . . .. .. . ... . ... . ..... .. . ..... 16 Retour au foyer ... . ....... . Les traditions du peuple.

la litanie du Retour ..

Chapitre Un : Le Scénario

.. .. 16 .. 16 .19

.. . 21 Forger une meute . . . . . . . . 21

Les secrets des Ciarous . . . 21 TIlème.... .. 22

Ambiance . . . . . 22 Historique .. . .... ........ .. .. .............. .. 22 Scène Vn ; Dépêchez-vous d'attendre ... . ... 23

Cadre.. . ... . ... ... . .. .. .. 23

Effet dramatique ........... . . Personnages ...... . .

Scène Deux ; Vne expérience éprouvante .. Effet dramatique .. Dialogue ... Personnages ..... .

Scène Trois; Pont de lune au-dessus de New York .

Effet dramatique .

23

24 24

.. .. 24 24

...... 24

. 24 25

Dia logue . . . . . . . . . . 25 Scène Quatre; Ce n'est pas le Hilton! .... .. .. . ... 25

Effet dramatique . . . . . . . . . . . . . . 25

Scène Cinq; J'ai un mauvais pressentiment... 26 Effet dramatique 26 Dialogue .

libres de vagabonder

Chapitre Deux: Intrigues les cinq Qriffes du Ver . Pendant ce temps, au Park ... ... Les retombées de la Chronique ..

Les étendues sauvages .. Rencontres .

L'Ours- Démon . .. Le Fils de l'Ours . Les Chasseurs . . Le Vallon . Le Passé ......

27 27

. 29

.. . 29 .. 29

... 30

. ... . .... . .... . .. .. . 30

.. 31

.. . 31

. .. 32

. . . 33

. . . 34

.. 34

Vne nuit de mi-hiver .. ............... .... ...... ......... 35

La mine à ciel ouvert . . .. 35

La mine ...... . .. 36 L'Appel du Narlthus . . . . 36 Le site ....... ... 37

Chronologie du passé. .. 37 Incubat ion . . . .. 38

Chronologie du scénario ... .. 38 Boul everser la chronologie. .. 38

Investigations dans le camp .... ..... ..... ..... . .. . .. . 38 Défenses du Site . . . 38 Conséquences de se faire prendre . .. 40

Personnages .. .. . ....... .. Le Village .... .

Le Possédé .. ......... . .. . ......... . Quitter I<roder's Pass . ..... . . . .... . Scénarios en germe . . ... ... . .... .. ..

Les amants tragiques .. Pentex .. ...... . .. .... ....... .. Les Loups de la Nui t Les Ravisseurs . . .. .. . . . ........ .. .......... . Les Fantômes . .

... 41

.. ... 41

... 42 ...... 43

.. ..... 43

43

. .. 43

.. .. 43

. . . 44

.. ... 44 Le Ciuide de l'Vmbra . . . ..... .. . . .. . ... . . . 44

L'Amoureux ...... , .. .. . .. .. .. .. Vn boulot . ......... .. .

Toronto . Le M étro .

44

.. 44 44

45

Le Commando .. . .. , .. .. . .... . 45

La Filiale ..... . Tableau ; Chronologie .... .......... .... ..... .

Chapitre Trois: Résolution Survivre et attendre les secours

Se cacher . Fuir . ..... .

Rentrer chez soi ..... Transports modernes .. Le Pont de Lune ... .... . . . ... . Supplier les Wendigos . .. .......... ..

...... 46

. 47

... 49

. . . 49

. .. 49

Trouver un autre Pont de Lune.... . . .... .. . . .. .

49

. .. 49

... 49

. 50

. 50 . . . 50

Qagner du Renom en combattant le Ver . Final : dans l'antre du serpen t . . .. ... . .. ..... .

L' inspiration ... ... .. .. .. . .. .. .. . Le futur. .

Azaera .. Les Wendigos . Le Narlthus ...

. 50 . . . 50

. 52

... 52

. 52

...... 52

.. 53

Les cinq Ciriffes . Pentex Corporation . .

. .. .. ... .. . ...... 53

Le Sabbat . Le Sept de la Verdure ............. . ..... . .. .. ...... .

.. ... 53

53

.. 53

Le Conseil de Paix .. Les étendues sauvages . Accolon . Bill, le fils de l'Ours . .

Adapter le scénario à votre idée

.... 54

. . . .. . . . ............ 54

. 54

.. .... 54

.. .. 54

Appendice: Les Personnages ......... .. 55 Azaera ............. ...... .. 55

Accolon .. 56

Le Narlthus ............ . 57

Icedagger .. ........... .... .. ... 57

Bill, Fils de l'Ours .. ......... . .. ....... .... ........ . . .. 58 Carmen... .............. .. .. 59

Exemples de personnages ..... . ....... .. .... .. ......... 59

Sac-à- Puces . . .. . .. . . .. . .. . . . .. . ... . .. . .. . ...... 60 De Profundis Uanet Crowley) . 62 Linda Davis ....... .. .. .... ......... .. 64

Chuchoteur .. . .. . .. .... ... .. .. 66 Curtis Worrell . . . . . . 68

Table des matières 3

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LÉGENDES DES GAROUS Mon Passage

Voici 1 'histoi re de l ' un des nombreux chapitres de ma vie. J' ai été élevé dans la société humaine, j'y ai passé des examens avec succès, mais cela

ne refl ète pas ce que je suis réellement, ni qui je suis. Je suis une créature de légende parmi les humains, je sème une te rreur mortell e comme tous ceux de ma race. Je suis un lycanthrope. Je suis un Garou .

Maintenant , à l 'automn e de ma vie, j 'essaie de transmettre mon expéri ence à ceux qui sui vront le même chemin, celui du sang qui coule dans nos veines. Je vais vous raconter l' histoire de mon Rite de Passage, de mon itinéraire vers l' âge adulte, de ce que signifie être de la race de ceux qui changent.

Je m 'appelle Charles Steffan Pershing, et on me connaît sous le nom de Sang du Soir chez les Enfants de Gaïa, ma tribu. Je viens de Los Angeles, mais, avant ce que je vais raconter, j'ai vécu quelques années à Bâton Rouge. J' étais un pur produit de la jungle urbai­ne, un cauchemar pour mes parents. Le métier de ven­deur de mon père, qui lui laissait peu de temps pour sa famille, et l 'alcoolisme chronique de ma mère m 'ont permis de choisir ma vie, avec un minimum d ' interven­tions de mes parents. Mes choix n 'ont pas toujours été judicieux.

Tout jeune, j 'eus de "mauvaises fréquentations", et je ne trouvai que désolation et colère en mon âme. Je me tournai vers les drogues pour remplir le néant que j 'étais devenu . Je découvris rapidement que je pouvais soulager la peine des autres en leur fa isant découvrir les vertus de la cocaïne, un phare dans l'obscurité de leur existence.

En regardant en arrière, je réalise le mal que j 'ai fait à ces p auvres âmes qui , comme moi-même, cher­chaient simplement une réponse dans un monde dou­teux. L' in sti ga teur de mon crime était un individu appelé Jack Ue ne sais toujours pas son nom de famil­le). Il tira profit de mon insécurité, de mon besoin de me faire accepter. Je les maudirai, lui et ses mensonges, pour l'éternité.

Je sui s adulte maintenant. Quand je regarde en arrière et vois ce chapitre de ma vie qui fut ma jeunes­se, j 'éprouve l'envie douce-amère de redresser les torts que j 'ai commis, même si je sais que c'est impossible.

C'est comme cela que j 'ai trouvé ma véri té. Même si cela peut sembler incroyable, ce n 'est pas très diffé ­rent du long cheminement de tous pour trouver leur place dans ce monde qu ' ils appellent "chez eux".

Tout ce dont j 'arri ve à me so uvenir, ce sont la femme et le chien, presque un loup par la taille . Il me regardait dans les yeux, avec une sagesse qui dépassait le chien, comme s' il connaissait quelque chose à mon sujet que moi j ' ignorais. Jack sorti t son arme, mais avant qu 'il puisse tirer, le loup lui sauta dessus et tout devint sang, cri s et terreur. J'ai essayé d 'aider Jack - il me suppliait tant! Avant que je puisse dominer ma peur, une main large comme le ciel me couvrit le visage; je sombrai dans les ténèbres.

Je m 'éveillai dans le noir. Du moins, je pense que je m 'éveillai. J' étais péniblement conscient de mon corps - j'avais fro id, j 'avais fa im, la peur m 'engourdissait comme la neige d ' un matin de décembre. Les ténèbres étaient le fil du rasoir entre le sommeil et ce monde éveillé olt la vie a de l ' importance.

Alors que la brume quittait mon cerveau, je perçus une respiration rauque, pénible. Je n 'étais même pas sûr qu 'elle soit d 'origine humaine, mais je n 'arrivais pas à rassembler le courage d 'en vérifier l'origine. Au bout d ' un temps indéfin i, une voix rompi t le néant, une voix qui débordait de la même terreur qui ava it envahi mon âme. Pourtant, la découverte que je n 'étais pas seul ne me fut d 'aucun réconfo rt. Que lques instants plus tard , une autre voix se joignit à notre duo terrifié et, à trois, nous nous efforçâmes de résoudre le mystère qui se présentait à nous, avec la fo rce nouvelle que donne le nombre.

Notre enquête nous amena à croire que notre prison était rectangulaire, avec une porte à l'extrémité la plus éloignée, bi e n fe rm ée, dépassant nos cap ac ités à

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l' ouvrir. L'odeur putride des entrailles de poissons sub­mergeait nos narines, et ajoutait un sentiment de fatali­té à nos efforts.

Les bruits de fonds changèrent plusieurs fois; nous en arri vâmes à la conclusion que nous étions transpor­tés par des moyens différents au long de notre mysté­rieux voyage: d 'abord en camion, puis par av ion, par bateau et, pour f inir, en train.

Je croi s me rappeler d 'esprits, au long de ce voyage sans fin , d 'esprits qui pad aient de courage, de chasse, de fierté, et de Garous. Je les écartais comme des illu­sions, des cauchemars qui ne se contentait pas de han­ter mon sommeil mais sembla ient résolus à assaillir mon esprit conscient.

La porte fut ou verte brutalement, les rayons du so leil me poi gnardèrent vicieusement les yeux, sans égards pour mes lann es. On nous fit sortir de notre pri ­son comme du béta il , on nous donna à manger, à boire, décapant nos estomacs vides.

Nos ravisseurs étaient boulTus, avec un regard plein de violence qui calma une grande partie de ma colère. Ils parlaient d 'obéissance et du respect que l'on doit à ses anciens. J' avais trop fa im pour discuter.

J' étais affligé d ' un autre problème, mon cerveau était tenaillé par mon addiction à la poudre blanche infemale, que j 'ava is lo ngtemps utilisée comme support pour cacher mes peurs et mes fa iblesses. Je ne le savais pas alors, mais ce poison conçu par 1 'homme ne pouvait se comparer à la fièvre qui brûlait dans mes veines en héri­tage; mai je parlerai de cela plus tard. M a faim et le beso in de souiller mon corps davantage encore en me livrant à mon vice l'emportèrent.

Je n ' ava is jamais connu une telle douleur. Du coin de l'œil , je la surve illais, cette femme qui était l' insti­gatrice de mes tounnents. Le loup dont j' ai parlé plus haut était assis à côté d 'elle , la même lumière vive brû­lant dans ses yeux. La femme abaissa le regard sur moi et son sourire m ' indiqua qu 'elle comprenait la souf­france qui enveloppai t mon être. Cela l'amusait.

Nous no us entassâmes dans le van qui ro ul ait à toute vitesse à travers les paysages de l'Alaska . Moi, le pur produit de la culture urbaine, je n ' ava is j amais contemplé une telle beauté. Les verts et les bruns de la forêt déc ri vaient dans mon esprit un tourbillon impal­pable. Au loin , au flanc d ' une colline que je devinais être notre destination finale, se dressait un chalet; trapu e t rustique d ' apparence, il en émanait une aura qui ré ussit, je ne sais comment, à nous apaiser, mes compa­gnons et moi, en nous donnant un sentiment de chaleur.

Comme nos rav isseurs nous conduisaient le long du sentier qui montait vers l' entrée du chalet, je remarquai un grand totem indien surmonté d ' un élan, au-dessus d ' une grenouille et d ' un ours. Je commençai à penser que mes craintes étaient peut-être peu justifiées.

À l'intérieur, nous nous trouvâmes plongés dans une ruche d ' acti vité. De la viande séchée, des fromages et

de la bière de ménage furent servis, en grandes quanti­tés , surpassant de loin tout ce que j 'avais pu goûter dans les fast-foods de mon enfance en ville . Nous fûmes rapidement acceptés dans le groupe, comme si nous y av ions vécu toute notre vie.

Une vie ille femme me sépara des autres pour me di re qu 'elle était ma parente . Je n 'étais pas sûr de la croire, personne chez moi n 'avait jamais parlé de cou­sins si loin dans le nord. Avant que je puisse la ques­tionner à ce sujet, elle me prit dans ses bras et cela me réconforta.

Ce la p a rut durer une v ie enti è re , il me sembla qu 'elle m 'avait élevé tout au long de ma courte vie de se ize an s, qu e j e n 'ava is j am a is c onnu pe rsonne d 'autre . Puis, aussi soudainement qu 'elle était apparue, elle s'évanouît dans la sécurité de la foule à laquelle j'ava is tant envie d 'appartenir.

Deux autres qui avaie nt auss i é té enlevés, nous rejoignirent, emplis de la même confusion qui nous avait affligés si longtemps.

Je pense qu ' il est temps maintenant de présenter mes compagnons. Au f il des années que nous avon pas­sées ensemble, il s sont devenus une part de moi­

même. Horace Wu , jeune homme d 'ori gine orienta le, se

tenait maintenant à côté de moi . Il s'était présenté au cours de notre voyage pour venir ici, et nous étions res­tés côte à côte pour nous réconforter.

Bruce Conner et Trav is Long se tenaient à l'écart, dans un coin . Ils étaient tous deux de familles aisées, mais néanmoins malheureux; ils n ' avaient jamais été proches de leurs parents comme les autres enfants de leur âge. Il s étaient aussi seuls que moi .

Dans un autre coin, son visage effrayé caché dans l' ombre, se tenait Zoé Parke r, la plus jeune de nous tous. C'était, à l' évidence, une solitaire, elle avait choi­si de ne parler à personne . En fa it, jusqu ' à maintenant, elle n 'éta it entrée en contact avec personne de notre groupe, même par le regard .

Les gens so rtirent de la p ièce e t nous la issèrent debout devant celui qui restait. Il était si imposant que son regard me figea et ramena la vague de terreur que j ' avais réuss i à endiguer plus tôt. Il parla des choses­esprits dont mes cauchemars avaient parlé, pourtant sa vo ix était le tonnelTe, elle ébranla les fondations de mon âme. Le mot Garou, que j 'avais entendu plus tôt, tomba de ses lèvres comme le sang d ' une glorieuse blessure de guerre lorsqu ' il nous parla de l 'éveil auquel nous allions prendre part.

Qu and le soleil se coucha, on nous conduis it par une piste jusqu 'à un ruisseau. Nous le traversâmes en pataugeant pour a tte indre une grotte. Des peintures anciennes en décoraient les murs intérieurs : scènes de chasse, de famille, de vie tribale ou de mort. Un énor­me fe u rug issait au centre, nous grillant le visage e t

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