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si - Internet Archive

Date post: 05-Nov-2021
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86
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yrxrSO

THE LIBRARY OF THEUNIVERSITY OF

NORTH CAROLINA

ENDOWED BY THEDIALECTIC AND PHILANTHROPIC

SOCIETIES

I 'ARY

Vault folio

MT50• C39

wmwi m*MuJ'c

Lilero' 1"

90035

TRA1 TL-y

i

D'il A R M ()N 1

E

RAR

C A 1 E L

Membre du Conservatoire de Musique

ADOPTÉBAR LE CONSERVATOIRE

xnir servir à l'Etude clans cet Etablissement

Ira ^i . .^ ^

Grave par J/T Le Koy .

A PARIS-'/ l'Imprimerie du l omreruii/oire de Mittriytie-; lîuioaiîro rot^^i'/mure .

AN X.

T .

Digitized by the Internet Archive

in 2012 with funding from

University of North Carolina at Chapel Hill

http://archive.org/details/traitdharmonieOOcate

CATALOGUEDes bilvntgcs nnmcaux de Musique Vocale et Instrumentale composant le Mag-asin de Musique

de l'Imprimerie du Conservatoire, tenu par M r Ozi et Compagnie.

A Paris. Rue du faubourg- Poissonnière, N? II .

OUVRAGES ELEMENTAIRES.SOLFEGES du Conservatoire

de Musique, IV 2? et 5'.' liv re, par

Agus, Catel, Cher u lu m, G os sec

,

Langle, Lcsucur, Méhul et Rigel.

Première Partie 36 f .

Chaque lîvre sépare.

Le premier cunlcnant les princi-

pes élémentaires de la musique

15 .

Le second contenant un abrégé

des principes, suivi de gammeset solfèges facile».. l5 . •

Le troisième contenant lin re-

cueil de solfèges d'une difficul-

té progressive 1$

,

SOLFEGES du Conservatoire

de Musique, 4ïet 5flivre par Agus,

Catel,Cherubin),Gossec, L angle,

Lesueur, Martini, Méhul et B.cy.

Seconde Partie 30.

chaque li\re séparé.

Le quatrième contenant un-- ins -

truction pour la conservation de

la voix, et la .suite des solfèges

dune difficulté progressive.." îS .

Le cinquième contenant un re-

cueil de leçons a deux, trois, qua-

tre, cinq et six vois ,lS .

-TRAITE IVHARMONlE.parCatel,adopte pour l'enseignement

dans le Conservatoire 21.

MÉTHODE de CHANT du

Cnnservatoire,adoptec pour len»

scignement 36 .

NOUVELLE METHODE de

Fortk-Piano, par Adam,ad»ptoo

poUr l'enseignement dans le Con-

servatoire 36.

,

M KTHODE de VIOLON,ad -ptèe par le Conservatoire de

Mu;ique,re'digèe par Mr Iîiillot 24.

METHODE de CLARINETTE,pur X. Lef<vre,adop(e'e puiir l'en-

seigne ment dans le Conserv" 24.

MÉTHODE de ELtTf.par

A.Hugot et Wànderlick,adoptce

pf.iir l'enseignement dans le Con-

servatoire 24.

NOUVELLE MÉTHODE de

Rasso», par Ozi, adoptée pour

l'enseignement dans le Conser-

vatoire., ..« 24.

MÉTHODE pour le COR,servant a lenseignement dans le

Conservât ''par Frédéric Durornoj l5f.

METHODE de VIOLONCELLEdu Conservatoire, par Baillot ,

Levasseur, Catel et Baudiot 30

MÉTHODE pour l. r et 2 d CORservant à l'enseignement dans le

Conservatoire par Domnich 24 .

OUVRAGES CLASSIQUESPOl'H LE VIOLON,

Suivis dans le Conservatoire.

Corelli. 12 Sonates 12 . -

Pugnani.o.u:l':r;

10. ...

œu:2T !0 ...

Tartini. ceurX^lî1 partie 7.50

.. 2?'" partie 7.50

PARTITIONS.

Etizaou le\Vyage au Mont-

Bernard, opéra en 2actes,par

Chérubin! 40. »

SkMIHAHIS opéra en 3 actes,

par Catel... 40. -

LES ARTISTES PAR OCCASION,Opéra

bouffon en 1 acte, par Catel 36"f.t.

Parties séparées 30 .

l'auberge DE bagneres en3actes.

par Catel 40 ••

Parties séparées 36 . -

OUVERTURES et SYMPHONIESA grand Orchestre.

Mehul. Chasse du Jeune Henry 9 . .

Catel. Ouv.-deSémiramis 7 ,50

Winter. Ouv:de M.deMuntalban 7 . 50

_ des2 Frères rivaux 7- . 50

.. _ du Sacrifice interrompu 7 . 50

Mozart. Ouv: 9 . -

OUVERTURES et SYMPHONIESPuur tnstrumeus a vent.-

C.llel. K!J Ouverture 6 .

Gossec. N?2 Symphonie + SO

Méhul. KÎ3 Ouverture r, -

L-JadÏD. N?4 Symphonie + 50

Catel. KM Svmphc ni<j — 4 50

L-Jadin.

Devienne

N?6

. K - Ouverture 6 .

F.Blasius S. 8 f.

r.r l. • 10 Ouverture 6 f. o. r.itvl. Air&\s âihcain : tire

« «

Sulcre. N 11. Ouverture.... ..6. . du h'crairamis St *c

Gossec. N?I2.Mbrchc funèbre. ..'.'..3 •

Hva:Jadîn.N?l3.0Mverture 6 •

- CONCERTOSGluck N. l5.0uv: d'iphrgcni'j . ..6. » Pour Fobtk-FmnO.

- Her/eldieu. 11'. 9 . .

Mi'hul S" 17. rh.^lu J'." Henry 6. » H.v.i J

SYMPHONIES CONCERTANTES.Kreutzer. 2 Violons et violoncelle...10 .

Catel. Flûte, cor et barson .9 - -

'.. Flûte, clnrin: et cor 7 . 50

'Devienne. FKke,hautb:cor etbasson.9 .•<

F.BlaaîuK. 2 Cors : 9- <•

D.Frudéric.Oor, clarimet basson 6 . n

Widerker. C ret bassun 6 - • CONCERTOSClar: ou hautb:et basson.. rt . .. Pour Clarikkttk.

X.Lcfevre. 4v ..9 . -

OUVERTURES. 5ï . 6 . •

Arrangées pour lu FORrK- piano.. Clarinette et basson 6 - »

Myhul. Chassé du Jeune Henry ....41

. n 0/i. 2 Bassons 9 - -

Ouverture détachée.ftr 3... .3 . .. Clarinette et basson 9 «

C^ tel. Ouv: de Sc'miramis ..4 . ..

Ouv: détachée. N?l.... 3 . «

IV? 2 ,.;.3 . «

L.Jadin. Ouv: détachée. N? 6 3 . n

VVVmter. Ouv: des 2 Frères rivaux 3 . n

.. _du Sacrifice interrompu... 3 . »

de l'auberge deBagncres 2 . »

CONCERTOSPour Cor.

..7. 50

l

CONCERTOS ...9 . -

Pour Violon .

2! ...6. »

Baillot. V. 9 . ,i

*>

7.50

...6 . M?",,,

9 „

^ 9 . ,,

SUITES D'HARMONIES. 8: ...7.50

Winter. x"' Suite a huit parties

tirée de ses ouvrages. *.7 . 50

Calel. A'".' Suite-Air de Sémiramis

àhuit parties ,7 . 5o

...5 . .

3f 5 . „

2'.Suite , 7. 50

Devienne..r:1

' Suite à huit parties 7 . 50

Deshaies. lr.' Suite a six parties 7. $0

*•

, .

slTSuite de Marche etPas...6 . -

**-™*(s? _ 6 _ m

'

COSCER I "S

P nir 3 issos .

fi 7 . 10

~ 7. 50

a 7. $o

CONCl RTOSPour F: ûte .

l.Hujrnt.6! et dernier

QUINTETTI

.

. 1. 2. Violons, 2 Altos et Vio-

lonc lie, œuvre \.. 10 .

QUATUORS.Éler. 2 Viol'us. Ait» et Vio-

lonccBe.œiri re 2'. ..9 .n

Hya.-Jadin. , o u i' .9 . »

F. III isius. ,oru IV:. 9 . <

Catcl. Flu:cIar:cor et hns'.'-œ;I..9 •

F.OébaUer. 2 Clor:cnr 1 bns."œ:2 ..7.50

Fuchs. ClancoF.hT'et violon'.' A. 7 ^n

H_\.i: Jadin.Fiano, a-u. 9 «

Mtfhul. Ch.i "_• du .1 H. nry.ar-

rang-ee en Quatui r, 4 . 50

-.j V" ituors p nr cor

principal ,violi n,alto

et basse : 9

P"t-prutri Id' '..5 .

Cl." : . iohalto e't basse

cell: 2 9

TRIOS.

L.Jadin. Piano,violon, violoncelle..5 . »

Hya-.Jadin. V.'"alto,violon:' ceu:2ï...9 . n

D. Frc'cle ri c.Clar: cor, basson, o_É

U:l'.f-. .7 . 50

. Cor,

v

1."" violon1

* CL-u:8f... 7. A"0

3. Cors 7.50

2 Violons et basse,œ:4î ..9 . «

.2 Airs vani's, ce. 51. .3 . n

, op.-y 9 . «

, op:l .'" !r, re 1.r ...9 . n

Kenn

Bailli

DUOS pou d. us Vior.ons.

Kreutzer, couvre \ 5 '»

B 5 .'•

. Airs variés 5. «

Grasset, œuvre A 5 . n

Wnlter. œuvre 3: 5."+• 5 .

»

__ . 15. 5.1'

'•.ni .-us. œuvre A 5 . n

B 5.11

Guthmann. œuvre 3! 7.50

t.or iîi. Pnnr commençans..... 7. .50

. Pots-pourris 3. n

M !hul. Chasse du Jeune Htnr_\..3. n

Catcl. Air .les Afïricàins I . .50

Rnillot. 3 I)uo,œu:8: 7. .50

Cnnti. 3 Duo 7.'0

Mnrtinn 3 Duo faciles 7.50

Marrinn. 6 Duo faciles, c,p; 24.....6

DV'iS pour Fi inet VlOLOS .

F Gébauer. œuvre 12. 7.50

DUOS pour deux Flûtes.

Devienne, ceuvre A 5.

B....: 5.

. 2+ Pour commençans 6.

. Airs varies, V?.suite 5.

2'. suite 4.

07Î. Air., variés, lï" suite. 5.

Garnicr. Pour cnmmençans 5.

Mehul. Chasse du Jeune Henry,

arrang-cc par Fuchs 3.

llug-ot. 2+ Duos faciles... 5.

F.Gebauer. 3 Durs dialog-ue's ce:Ilr 7.

DUOS pour Fi l-ti

et Ct \ ri n f t t k .

Fuchs. œuvre 19:

DUOS pour deux Clarinettes-

Solère, œuvre l°.ï 7.50

F. Blasius, œuvre 20r 7.50

___ 21" 7.50

F. Gcbauer. œuvre l'.C ., ..7. 50

F. Gebauer.Pour commençant. 7. 50

Méhul. Chasse du J?5Henrjr,

arraog-ce par Solere 3. »

DUOS pour Clarinette

et Basson. •

X Lefe'vre. œuvre A ..5. n

B.. S. «

F. Gtîbauer. oeuvre 8:: 7.50

DUOS pour deux Bassons.

Ozi . œuvre A 7. 50

B -.'

S. n

C 5. «

Airs varies \V'livraison-. .5 .n

,2rlivraison...5 n

Delcambre.œuvre l*:*: 7. 50

DUOS pour deux Cous.

D.FYedenc. œuvre 6'.' 6 *

20- Duos , ..6 h

Kenn. œuvre "Z". ,...,:6. . t<

SONATES.H. Montg-erouit. Piano, œuvre. 17. 9 . u

, œuvre 2? 9 .»

L.Jadiu. —,_, H11 livraison 9 . «

,2*.' livraison 9. »

.. , Pour commençai:". 9. *

Rigel. ,œu:2! 9. ..

Hva:J-din. ,œu:4? 7. 50

,ceu 5: 9 . »

(Romains 5. n

,20. Petites leçon- 2.40

Catel. ,œu l'-:r. 7.50

. , Pour commença ns 6 . «'

Grasset. L/avec violon oblige 5 . H

U-Jadin. Harpe, ceu* VS... 9 . 'i

X. Lefe'vre. Clarin: pour commenç:.,.,7 . 50

Grandes sonate — 10 u

Exercices pour la clarin:9 . w

Ozi

.

Basson pour commcnç;...7.5Ô

. Grandes sonates.. ..10-

n

Exercices pour le basson..9 . M

Baillof . 12Caprices pour le violon.IO . !i

Hugnt. 6.Sonates pour la flûte,

œuvre posthume ÏO .»

6 Sonates faciles, Liera 9 . m

Etudes et exercices Id:..9 . n

Habeneck. 3-Caprices pour violon ...7. 50

AIRS DETACHESAvec accompagnement de Piano

ou de Harpe.

Cherubim.d'EuzA,N: î i2.3.-k5.et6.

Cit. 1. de SKMIRAMI9, N ! 2. 3.4. Ç

6. 7. 8. 9. et 10.

des Artistes par occasion, N'. 1.

2.3.4.5.

de l'Auberge de Bagnères,ï'î?,l.

2.3.4. 5.

MUSIQUE RELIGIEUSE.Hcqufem par Mozart 36 . 11

Dep'rofundis de Gluck * 5. 11

O SaJutaris à 3 vc ix par Gossec I .8<>

RECUEILS de Morceaux Italiens.

Païsiello. La Hberta et la palinodia,

l2.Can/.onî en Duo. i2. u

Marches! . ô.Canzoni avec la traduc-

tion française fi ."

HYMNES GUERRIERS.Mehul.Le chant du'depart agrVorch: fi "

— Avec accomplie Piano. ] . 25

Le chant du retour a gr^orch.: 6 . H

. _ Avec accompMe P' ino I . 30

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE.

\R1;KTK.S RELATIFS À L'ADOPTION DU TRAITE D'HARMONIE.

Commission chargée de la redactiondutraitéd*Harmonie.

Le il. floréal. an 9. de la République.

Aux termes du Règlement du Conservatoire, une commission spéciale composéedes citoyens: Berton,

Catel, Cliérubini, Elor, Framery, Gossec, Laeépède, L angle, Lesueur, Martin) , Méhul , Pronv , Rcy et

Rodolphe j s'est réunie le 2.nivose an 9 .de la République pour procéder à la formation d'un traité d'Harmonie

pour servir a l'enseignement dans le Conservatoire de Musique.

Plusieurs séances avant été employées à l'examen de différent systèmes d'harmonie, la commission

adopte dans sa séance du lO.Véntose suivant les bases du système conçu par le citoyen Catel membre

de la commission.

Le u. floréal an 9. le citoyen Catel présente à la commission la rédaction définitive de son traité

d'Harmonie. Après un examen approfondi , la commission adopte ce travail et nomme le citoyen Méhul

pour en faire le rapport à l'assemblée générale.

L,es membres de la commission.

GOSSEC, B.G.K.L. L AcÉpÈdE.CHÉRUBINI, LESLELR , PRONY,

ELER, FRAMhRY, MEHl'L, R K Y, MARTlti J, BERTON.RODOLPHK.

I

.

Assemblée générale des memhrchdu Conservatoire.

Le 15. floréal an 9. île la Ré^uhlic,ue.

Le citoyen Méhul, au nom de la commission chargée de la rédaction du traité d'Harmonie, dit:

5i La commission, après avoir consulté les meilleurs ouvrages qui traitent de l'Harmonie, pour

r> s'appuyer su-r des autorités respectables, ou pour combattre dtfs erreurs que le'tems a consacrées, et

>> que le tems doit détruire, a entendu l'exposé de trois systèmes nouveaux soumis à son examen.

>i Les deux premiers, entièrement opposés dans leurs principes théoriques, ont fait naître des di^-

7i euhsions vives et utiles, mais dont le résultat , en prouvant les connaissances des membres de la

>•) commission, n'atteignit cependant pas le but proposé. Le système de Rameau fut successivement

ti attaque et défendu. Les suffrages qu'il obtint ne ramenèrent point ses adversaires qui combattirent

n encore cette théorie dans ses développemens incomplets, en rendant toutefois justice.! ce qu'elle offre

n de vrai et d'imposant dans la création et lagénération de la grande famille des accords.

T.

«Dans cette lime d'opinions contraires, soutenue par les partisans ou les antagonistes du système de

11 la basse FONDÀMESTAtE. la commission, ne pouvant distinguer la vérité toute entière, suspendait son

n jugement) quand l'ouvrage soumis à votre sanction vint terminer toutes les discussions,en ofFrant jn

» système complet, simple dans ses principes et clair dans ses dévcleppemens.

n Pour le taire connaître à l'assemblée le citoyen Catel, qui en est l'auteur, prendra la parole après la

n lecture de l'arrêté d'adoption que la commission prit dans sa séance du II. tloréal. n

Le citoyen. Catel développe son système d'Harmonie. Après une mûre délibération, l'assemblée gène -

raie l'adopte à l'unanimité, dans les formes prescrites par le Règlement du Conservatoire, pour servir

inseignement dans les classes de cet établissement.ei

SARRETTE, Président.

Le :6. tloréal, p. d 9. de la République.

Lre Directeur du Conservatoire de Musique.

Vu l'adoption prononcée par le Conservatoire de Musique le 15. tloréal an g. et aux termes de l'article

5. du titre 14. du Règlement,

Arrête:

Le Traité d'Harmonie, adopté par les membres du Conservatoire, servira debase à J'enseignement

dans les classes de cet établissement.

SAKRl.TTE.:. '

AVANT-PROPOS.

Après les différons traités d'Harmonie publiés jusqu'à présent, et dont plusieurs jouissent d'une

estime méritée, il paraîtra peut-être hardi d'en offrir au Public un nouveau essentiellement différent

de ceux qu'on suit presque {généralement en France} aussi n'aurais-je pas ose mettre celui-ci au jour , si

le Conservatoi re, en l'adoptant, ne m'eut en quelque sorte fait une loi de le publier.

Je crois que les divers systèmes ont un même but, et qu'ils ne différent entr'eux que par les moyens d'yar-

riverjen publiant le mien je ne chercherai donc pas à réfuter ceux qui s'y trouvent opposés.

J'ai entrepris cet ouvrage pour simplifier, tutant qu'il in,'a été possible, les élemens de l'harmonie}

j'ai tâché de la ramener à sa véritable origine en démontrant que toutes les dissonnances étaient

engendrées par les consonnances . J'ai réduit les accords à un très petit nombre, en ne donnant le

nom d'accord qu'à ceux qui n'ont besoin d'aucune préparation, et qui tirent leur origine du corps

sonore. J'ai divisé l'harmonie en deux classes: harmonie simple ou naturelle, harmonie composée

ou artificielle.

L'harmonie simple comprend tous les accords qui n'ont pas besoin de préparation. L'harmonie

composée est basée sur l'harmonie simple; elle se forme par le retard d'une ou de plusieurs parties qui

prolongent un ou plusieurs sons d'un accord sur l'accord suivant, il)

Toute marche d'harmonie simple peut devenir composée par le moyen des prolongationsjet toute marche

composée peut devenir simple en supprimant les prolongations. Il est donc évidentquel'harmoniesimpleest

la base générale de toutes les marches dissonnantes.

Cette méthode me paraît réunir le double avantage d'enseigner la véritable nature de chaqueaccord,en

même tems qu'on en apprend l'emploi. Elle évite aux élèves la difficulté presqu'insurmontabledeclasserdans

leur mémoire cette série nombreuse d'accords isolés qui, présentés comme autant d'accords différens, rendent

l'harmonie difficile à concevoir et encore plus à bien pratiquer.

Si l'on ajoute que dans la plupart des traités d'harmonie on se borne à enseigner le nom des accords et la

manière de les plaquer sur le clavier (2), on sentira aisément qu'après avoir appris l'harmonie par ce

moyen, on est tout-à-fait novice dans l'art du contre-point, et que les élèves qui se destinent à cette partie

sont obligés de recommencer l'étude de la composition par lamarche des consonnant esqu'i!signorent,quoiqu'

ils sachent le nom de tous lés accords qui existent.

Je me suis donc proposé dans cet ouvrage d'enseigner l'harmonie en donnant les premières notions du

contre point; l'expérience fera connaître si j'ai atteint cebut.

fi) Si de l'urcord parfait ot, m, sol, on passe à l'accord parfait fa,i t,n, IVatimonie est simple. Si , sur le second accord

on prolonge la tierce du premier, cette prolongation formera une dissonnanec de septième surl'accord parfait.

Si, sur le second accord on prolonge la quinte du premier, cette prolongation formeraune dissonnanec de ncu\ ieme

surl'accord parfait; alors I'harmo^ie est composée.

{%) Ces ouvrages ont pour titre: traités d'accompagnement.

ARTICLE PRELIMINAIRE

INTERVALLES

L'intervalle est la distance qui sépare

une note H'iim autre.

En harmonie; les intervalles se comptent

en partant du grave a l'aigu; et la basse

étant la partie la plus grave, c'est d'après

elle que Ion compte les intervalles qui

forment les accords.

I,a ranime ren terme les intervalles

de seconde, tierce, quarte, quinte, sixte,

septième et octave.

En doublant les intervalles on trouve

ceux de neuvième, dixième, onzième,

douzième, treizième, quatorzième, et

quinzième, qui sont la répétition des

premiers, à l'octave au dessus.

En renversant les intervalles, c'est -

à-dire en transportant le grave à l'aigu,

l'unisson devient octave, la seconde

devient septième, la tierce devient

sixte, la quarte devient quinte, la quinte

devient quarte, la sixte devient tierce,

la septième devient seconde et 1 octave

devient unisson.

Chacun de cies intervalles se présente

sous trois faces différentes.

L U;r-^-3=5fe=5ts£

-5- -ç- '> & ' * -s- ^ -5-

"•»' •t 1 '

*-+ nn 22

vf *ç- ozax ^mMm

TABLEAU DES INTERVALLES

et leurs renversemens

sous les trois faces différentes

Il \ a trois sortes de seconde:

seconde mineure, i 1.' majeure, 2Î' augmentée .

Leur renversement produit

sep tume majeure, 7.""° mineure ,7.°'diminuée.

seconde mineure. seconde ma jeure. seconde augmentée.

Jr II II IIrh ,11 II II,r> i il h

zr

septième majeure, septième mineure septième diminuée.

1 IIfir,

fi rj 1 " Il1 II1 u "

V vo o ^

Il v a trois sortes de tierce :

tierce diminuée, 3." mineure , 3." majeure.

Leur renversement produit '

sixte augmentée, 6.'* majeure, S.'* mineure.

tierce diminuée. tierce mineure. tierce majeure.

-& - 1 \pry - -i-

\ 1 H<V h «> 1 V ja i ^. ii

sixte augmentée sixte

-S-

majeure. sixte mineure.

.u

*r*^ 1

-"r H

' V h - h ^. ^ iii p O V — •*

Il v a trois sortes de quarte:

quarte diminuée, quarte, 4.'E augmentée.

Leur renversement produit .

quinte augmentée, quinte, 5.'" diminuée

1quarte diminuée. quarte. quarte augmentée.

^Hr*"^zI

mquinte augmentée. quint quinte diminuée.

ï

Il v a trois sortes de quinte:

quinte diminuée, quinte, 5.'" augmentée.

Leur renversement produit

quarte augmentée, quarte, 4."' diminuée.

quinte diminuée. quinte. quinte augmentée. *

,1 IIA.. II") *

U-' Il

~r S v II

' quarte LUgTuentée. quarte.

-S-

quarte diminuée.

* ' O Il " Il ,J II- Il 'Il i ^ Ilv II v 1

II .!i,

J

Il y a trois sortes de sixte:

sixte mineure, 6.u majeure, 6.

1 ' augmentée.

Leur renversement produit

tierce majeure, 3." mineure, 3."' diminuée.

sixte/ il

mineure. sixte majeure. sixte ai g^mentee.

il 1» 1:

Jf | | U k«fri rj II rj 1 e 'j VI

- 1 *^

tierce majeure.

S'

tierce mineure.

•Si-

tierce c i mi nuée.

-fi-V-n -'-'- - - - !!,(

m-- 'J1—

"

—4 P^n\W !" if* u^J

Il y a trois sortes de septième:

septième diminuée, T'°" mineure, 7.^" majeure.

Leur renversement produit

seconde augmentée, "2? e majeure, 2?" mineure.

L'unisson et l'octave ne s'altèrent pas.

septième diminuée. septième mineure. septième majeure.'"

1¥ h ^. b ' 1 ' Iln~ v '> y -0/ i -> Il

Isecondeaugrnentee. seconde majeure

4- *

seconde mineure

-

jt « n U ,-, 1 ô h o l'" " Ilm ff " v \J

\!•' > 1 -> Il

>..'

Ou dit augmenté au lî eu de superflu, et diminué au lieu de faux.

iCONS.ONNANCKS

ET

D1SSONNANCKS.

Les intervalles sont divisés en intervalles

consonnans et dissonnans.

Les intervalles consonnans sont: la tierce,

la quinte, ( i ) la sixte et l'octave. Mtierce, quinte. sixte. octave

I

Les int' rvallet dissonnans sont: la seconde,

et la septième.

Les consonnances sont divisées en. parfaites

et en imparfaites.

Les consonnances parfaites sont: la quinte

et l'octave.

On les nomme parfaites, parc ('qu'elles

ne peuvent être altérées sans cesser d'être

consonnantes. (2)

Les consonnances imparfaites sont: la tierce

et la sixte.

On les nomme imparfaites, parcequ'elles

peuvent être majeures et mineures sans

cesser d'être consonnantes. (3)

Ieconde. septième

.

quinte. octavt

% =1

tierce tierce -sixtemineure. majeure. mineure.

pnnn^sixte

majeure.

â

(1 ) La quarte étant un renversement dc-quinte,

devrait être considérée comme consonnanec , mais

son effet étant beaucoup moins agréable que celui

de la quinte, elle est regardée comme clissonnance

contre la basse, et comme consonnanec entre les

parties intermédiaires et supérieures.

Néanmoins, la quarte est employée comme

consonnanec dans ie second renversement de

l'accord parfait ; aussi ce renversement est -il le

moins agréable et le seul dont on ne puisse pas

former une succession.

(2) La quinte ne pouvant être altérée sans

cesser d'être consonnante , on doit regarder la

quinte diminuée et la quinte augmentée comme

inte^ ailes dissonnans.

(3) La tierce et la sixte n'étant consonnantes

que lorsqu'elles sont majeures et mineures, on doit

regarder la tierce diminuée et la sixte augmentée ,

comme intervalles dissonnans.

quarte disson nante. quarte cnnsonn.intc.

J/ -n O -H/h, i. * H

. - /. 11

MOUVEMENS.

Il v à trois moiivemens : le mouvement

direct, le mouvement oblique, et le mouvement

contraire.

Le mouvement direct est celui que font

deux parties qui montent ou descendent en

même tems.

Le mouvement oblique est celui que

font deux parties, dont l'une reste au

même degré, pendant que l'autre monte

ou descend.

Le mouvement contraire est celui que font

deux parties dont l'une monte pendant due

l'autre descend. ^

Le mouvement oblique, et surtout le

mouvement contraire, sont ceux qui offrent

le plus de ressources et de richesses dans

l'harmonie.

Mouvement direct.

m | â I —'L — ir~o â

Mouvement oblique.

Mouvement contraire.

m^^=a=^ = v 1 n ij ->>

O < > g

1

1

MARCHE DES CONSONN ANCES.

Une succession de consonnances parfaites

ne s'emploie que par le mouvement oblique

et le mouvement contraire seulement.

L'emploi du mouvement direct, pour

les consonnances parfaites produirait des

quintes et des octaves de suite, soit directes,

soit cachées, ce qu'il faut éviter avec soin.(i)

I

Mouvement oblique. Mouvement contraire

g^^=—

I—^^^

Octaves directes. Quintes directes

ZZ2Z 1

octaves cfl«B*?s

cachées.

cachées-

A " '. : : :

Une succession de consonnances imparfaites

s'emploie par les trois mouvemens.

Mouvement direct.

Q .- n n S '^ « ;o-

'i WUV '5 O n»J. «

Mouvement oblique. Mouvement contraire!.

O

U 'J a f> n .jJf ri ii O - r'j % IIffr) fj rj j • ij 3 HIIV . — ™

(i) A trois et à quatre parties, k\s quintes et

les octaves cachées sont tolérées, dans les

parties intermédiaires , entre les consonnances

seulement.

T.

}

ARTICLE PREMIER.

THEORTE GENERALE

DES ACCORDS.

Il n'existe en harmonie qu'un seul

accord qui contient tous les autres.

Cet accord est forme des premiers

produits du corps sonore, ou des premières

divisions du Monocorde.

Une corde tendue donne . dans sa

totalité un son que je nommerai sol.

Sa moitié donne un sol à l'octave du K T son

tiers donne un r k à la 12.*"" son quart

donne un sol à la double octave, son

cinquième donne un si a la 17."" son

sixième donne un re octave du tiers, son

septième donne un FA à !a 2I*"'son huitième

donne un soLa la iripleoctave,son neuvième

donne un la à la 23.'"'

m

o

1

87' lï'.™ 15."" 17.'°"' 19.'"' 21 23:

~J7

Ainsi, en partant du quart de la corde,

où de la double octave du premier son , on

trouve en progression de tierces l'accord

sol, si.rÉ, va, la .

É?

En (.commençant cette opération à la

triple octave, <|ui est le huitième de la

corde, et laissant les notes intermédiaires

on trouve l'accord sol, si, uk, va, la ?, qui est

le même accord que le précédent dans le

mode mineur.

Cet accord contient tous ceux qui sont

pratiqués dans l'harmonie, savoir:

L'accord parfait majeur.

PP ^=^z g ! B Hfcdjg g ^J_J__1_J_J__J__I__1_ I

9 10 II 12 C> 1+ 15 |6 17

^fen

P

Accord Parfaitmajeur.

=8= 1

L'accord parfait mineur.

L'accord de quinte diminuée

Accord Parfaitmineur.

:

Accordde quinte diminuée

L'accord de septième dominante.

L'accord de septième de sensible.

Accorddeseptiéhiedorfii liante.mmm

Accordtic septième de se i-.sible

_x::

g

L'accord de septième diminuée.

L'accord de neuvième majeure dominante.

Accordde septiomediTTiinuee.

Accordde neuvième majeure.

ÈmL'accord de neuvième mineure dominante.

Ces accords, et leurs renversemens, sont les

seuls qu'on puisse faire sans aucune préparation .

Ils formeront ce que je nommerai harmonie

SIMPLE OU NA.T1TRELLE.

Les autres accords introduits dans l'harmonie

se forment par la prolongation d'une ou

plusieurs notes d'un accord sur l'accord

sui\ant.Ils formeront I'harmonie composée.

Accorddeneuvicmemineure

.

)

ARTICLEACCORD PARFAIT MAJEUR.

L'accord parfait majeur est composéde

tien e majeure et quinte.

On le chiffre par '5. ou 3. ou 8. .suivant

les cas. ( Voyez l'article x.v.)

Sonpremier renversement ou dérivé est

compose detierce mineure et sixte mineure.

On le nomme accord de sixte.

Il se chiffre par fi.

Son deuxième renversement est compost'

de quarte et sixte majeure.

On le nomme accord de quarte et sixte.

Il se chiffre par fi

4-

L accord parfait majeurseposesurlalonique

On le pose aussi sur la soudominante et la

dominante du mode majeur,

et sur la dominanteet la sixième notedu mode

mineur.

II

ACCORD PARFAIT MINEUR.

L'accord parfait mineur est compose de

tierce mineure et quinte.

Son premier renversement est composé

de tierce majeure etsixte majeure.

Son deuxième renversement est composé

de quarte et sixt': mineure.

P ï

I

%

ï

i

m7T- ï

g64

l^^m * s

p« ' »

Modemajeur

Soudominante. Dominante.- r

3*mr~^-|m I

Modemineur

Dominante. Sixitir.t.- noie

£ w1§

5i_

ï

i

I

35?=

\m

m s

On chiffre cet accord et ses dérivés

comme le majeur, en indiquant aux chiffres

les altérations qui ne seraient pas a la

clef.

L accord parfait mineur se pose sur la

tonique du mode mineur.

11 se pose aussi sur la quatrième note

du même mode.

Dans le mode majeur, l'accord parfait

mineur se pose sur la deuxième , la

troisième et la sixième notes.

ACCORD DE QUINTE DIMINUEE.

mMode mineur.

ï

g 1Tonique

P

S ou do minante.

Mode majeur.

=§=s

w - i;

- if2. nute. 3.

eIrtnoie. 6. nu

i

ï

L'accord de quinte diminuée est

compose de tierce mineure et quinte

diminuée, (i)

On le chiffre par ^

Son premier dérivé est composé de

tierce mineure et sixte majeure.

On le chiffre par + 6

Son deuxième dérivé est composé de

quarte augmentée et sixte majeure.

On le chiffre par fiY +4 . .

fm

iw

m6+4

ï

ï

1

I

ï

1

L'accord de' quinte diminuée se pose

sur la note sensible du mode majeur,

et sur la deuxième note du mode mineur.

Mode majeur. Mode mineur.

i.

Note SL-n.-.ible. 2!"" note

ï

(i) Cet accord est composé de tierceetquinte,

comme les accords parfaits; mais on ne lui donne

pas la qualité de parfait , à cause de la quinte

diminuée qui n'est pas un intervalle consonnaat.

)

Observation

Quoique l'intervalle de quinte diminuée

ne soit pas consonnantj on ne peut pas

cependant classer cet accord dans le

nombre dis accords disson»ans pnisqu'

.aucune des notes qui le composent n'a une

marche déterminée, (comme l'ont toutes

les dissonnances ) et qu'elles peuvent

toutes monter, descendre ou rester en

place; d'où l'on peut conclure que, si cet

accord est moins parfait que les deux

autres, il peut néanmoins être employé

à faire un repos momentané avant d'arriver

à un repos plus parfait: ainsi, il doit être

classé avec les accords consonnans.

j. outi's les notes de la gamme sont

susceptibles de recevoir l'accord parfait.

Les accords parfaits doivent se

succéder de manière qu'au moin: une note

d'un accord fasse partie de Waccord

suivant.

La meilleure manière d'unir entre-eux

les accords parfaits est d'en préparer

la quinte.

Néanmoins on peut faire plusieurs

accords parfaits de suite sans aucune

liaison; dans ce cas il faut employer le

mouvement contraire dans les parties,

afin d'éviter les quintes de suite qui en

résulteraient nécessairement par le

mouvement d irect

.

ê=i£

P

im

P r (. p a r a,t i o n de La o, u inte

.

ï Hg=

Mouvement contraire.

1

sg ni——©-

S

"ft^:

i

Mouvement droit

.

SMauvais.

S S9^^

£ s î

-

\

Suite d'accords parfaits, ou toutes les quintes sont préparées.

Pz2= m

% zaz. ï

I

Suite de si xtesj premier renversement de l'accord parfait.

4r- Z7T,*: :g=

5?: a &7 ??=

u

p s

Le second renversement donnerait une suite de quarte et sixte qui n'est point usitée, à cause

de son effet vague et de sa tendance a la dureté. L'accord de quarte et sixte ne s emploie gueres

que sur la tonique et sur la dominante.

S -ta j-~~77-| g zizzrr

§ I g l .g Tg

S.<?. » '—

il est des cas ou on peut en employer deux de suite par degrés conjoints seulement.

ms

5E6 «

I/

Autre suite d'accords parfaits, où toutes les quintes sont prép;. rées

P^_: * :& I

5E£-.*_!-*

Z2^11

Suite de sixtes; renversement du même passage.

I^

<• <! T. • H \(

m

m

Suite d'accords parfaits, ou les quintes ne sont pas préparées.

'"g-

âfTT-TT?_±_

s

Autre suite.

m i

m-o-

s sa i I '

1

Suite d'accords parfaits qui n'ont entr'eux aucune liaison.

BÈ * 1

S 5 S Ss i a ~~~

^1fc"- V *t-

Suite de sixtes; renversement de la marche précédente.

Lia suite de sixtes se fait par le mouvement droit.

m fj —*9- g - gr

s:=::al

i^ i

Autre suite d'accords parfaits en descendant .

-Çr-

'

vj"' I*^i ^^m \ 1 1 «

^9- _f £_

Suite de sixtes; renversement de la précédente.

_!2_

îï^ I

S

T

îl

r

J il

ARTICLE III.

SEPTIÈME DOMINANTE.L'accord de septième dominante est composé

de tierce majeure, quinte et septième mineure.

On le chiffre par 7 ou 7.

Il se pose sur la cinquième note du ton.

La septième est dissonnanteet doit descendre

d'un degré, et lanote sens ibledoitmonterd'undégré.

Son premier renversement est composé de

tierce mineure, quinte diminuée et sixte

mineure.

On le chiffre par 6

On le nomme accordde sixte et quinte diminuée.

Il se pose sur la note sensible.

Son deuxième renversement est composé de

tierce mineure, quarte et sixte majeure.

On le chiffre par 4 ou +f• 3 '

«

On le nomfne accord des. xte sensible. Il se

pose sur la deuxième note du ton.

Son troisième renversement est composé de

seconde majeure, quarte augmentée ou triton,

et sixte majeure.

On le nomme accord de triton.

Il se chiffre par ^ ou par +4.

L'accord de septième dominante fait sa

résolution sur la tonique, ce qui produit un

repos d'harmoniequ'on nomme cadenceparfaite.

i7

I

1M

Mode, majeur. Mode mi rieur.

ï

ï

f^-fT5^

S 7+3E

ICadence

.parfaite.

"' H g.".**-•Cet accord est le même dans les deux modes.

Emploi de la septième dominante dans le mode majeur.

Cadence parfaite.

3

h 6 4 ' 1+ '

o° , I 5 g P I I lg P =g=fet^5?

P^£ 221 165

22= rt^7 s ï

P«1. !« H-., ifcb *~ 15*! .>f

: H 'V-.;

;'

;:

il ^^V -S t? W *&H.mplbi de la septième dominante dans lemode mineur.

f

4-feMbp°jj \\o*t> \\fl \\f-a

z^^ i^ g 1^ | s ^O^ É=É

nfzjs: *£ ï

S 6 !>6

+

^^^ rai Iy ; K

ARTICLE IV.

SEPTIÈME DE SENSIBLE,DANS LE MODE MAJEUR.

L'accord rtc septième de sensible est

composé de tierce mineure, quinte diminuée

et septième mineure.

Il se pose sur la note sensible.

La septième qui est dissonnante destend

d'un degré. La quinte qui est diminuée,

et parconséquent dissonnante , descend

aussi d'un dégre et la note sensible monte

d'un dégre.

Cet accord se chiffre par J

Pour que son effet soit plus agréable, il

faut en retrancher la tierce.

mp

Ps

i

i

i

Son premier dérivé est compost de tierce

mineure, quinte et sixte majeure.

On le nomme accord de qiiinteet sixtesensible.

Il se chili're par *6v 5

Il se pose sur la deuxième note du ton,

qui doit monter afin d'éviter les deux

quintes. ( i)

Son deuxième dèri\è est composé de

tierce majeure, quarte augmentée et sixte

majeure.

On le nomme accord de triton avec tierce

majeure.

On le chiffre par *4

Il se pose. sur la quatrième note du ton.

PP

-^h. ï

ï

(i) Pourcmploycr lepremicret le deuxième dérivés

<le cet accord d'une manière plus aercable, il fautque

l'intervalle de seconde qui s'y trouve soit présenté

sous le renversement de septième.

V denv 1 e11" dérivé.

Son troisième dérivé est composéde seconde

majeure, quarte et sixtemineure. On le nomme

act ord de sei onde.On le chiffrepar+2. Il se pose

sur la sixième note du ton.

i£MÏE î

Quoique ce renversement puisse se faire

sans préparation ,il est très peu usité de cette

manière; son effet estbeaucoup plus agréable

en préparant la dissonnance.

~mif

^m'2

-O-

ï

1

W=^f^k3'

îAvec préparation

.

Peu usité.

Observation .

Cet accord fait sa résolution sur la tonique ainsi que la septième dominante. Ces deux accords

ont trois notes qui leur sont communes.

On peut placer sur chacune de ces notes l'un ou l'autre de ces accords, et même tous deux

alternativement

.

La similitude qui existe entre ces deux accords prouve leur identité, et démontre clairement

qu'ils ont la même origine'. On doit dont regarder le son générateur (i) de la septième dominante,

comme étant aussi celui de la septième de sensihle.

Emploi de la septième de sensible dans le mode majeur

pl^pplliii j iii PpPl |iv 1 i "

s *4 +6f, 5 6-

3FF

+4 +6 +6 -—

4

5 6 5 6 5 3 5

9 a p f? I

Emploi de la septième dominante et de la septième de sensible alternativement.

Q il. i T I i ! I'1 t I f I II 1

^7 f> 7 4 +6 + *4

5, 4 5, g g è ii5 6 5 6 2 6 3

l^- j

inz 1XL

2?Z

<!«'? M~~P n n 1—i—

h

11 r~i—

h

1—!—

n

-J

r±L a? M-&?-& g 1u n O |

« VOn " -si—en O ,.,J $ !

J n O |

7 f) 6 7 4+6 T6~" 46 5 5 5 5 5 5 3 5 6 5 7

CY"• P f»'J S =*

9 1

V——f-1i

i+,-

*=*=

6

3 *

^=^+ +4 +4-2 3 6 3

ZS»

7*

±zt

(i

) Le son g-énérateur d'un accord est sa note la plus grave, quand l'accord est en progression de tierce .

15

L'accord do septième de sensible

n'appartient pas exclusivement au mode

majeur. Il est des cas ou on l'emploie sans

préparation sùi la seconde note du mode

mineurrelatif.Alors.il se nomme accord

deseptième de seconde du mode mineur.

Il tait sa résolution sur la domi-

nante. ( I)

Il se chiffre, ainsi que ses dérivés,

comme dans le modo majeur. Son troisième

dérivé n'estpointusitésans préparation.

C'est ce double emploi qui a fait

donnera cet accord le nom de septième

mixte.

Comme dans le mode mineur, cet accord

s'emploie beaucoup plus souvent en

préparant la septième que sans la

préparation, ce n'est plus qu'un accord

de quinte diminuée qui reçoit une

prolongation de septième. Ainsi, il

rentre dans la série des accords simples

qui reçoivent la prolongation d'une

note étrangère. ( Voyez l'article

prolongations .

)

«-'

**-

7

*g Il m 1 »g~l ;

;

" H o 1 "—H

9~

-n-17

5

rj

31

"Il,

^ H

--—

1

Il -HAccord de septième

de secondedu mode mineur.

dérivé .

(i) Dans le mode mineur, le son générateur

do cet accord est la note grave de l'accord

même, et non la dominante comme dans le

mode majeur.

Emploi de la septième de seconde du mode mineur

sans préparation.

Si À , J , J , \ A =j=3E m s ..T'a >\\ J.. a ^

ÊPËF

S 3

y H rt?--f^m M

ARTICLE V.

SE F T IÉM E D I M I N UÉK.La septième diminuée est la septième sensible du mnde,mineup.

Elle est '''imposée de tierce mineure, quinte diminuée et septième

diminué", ce qui fait trois tierces mineures. Cet accord se pose sur

la note sensible dans le mode mineur. Il se chiffre p:>r 7

La septième qui est dissonnante doit descendre d'un degré, | a

quinte qui est diminuée doit aussi descendre d'un degré et La note

sensible doit monter d'un degré, f 1)

Son premier, dérivé est composé de tierce mineure, quinte-

diminuée et sixte majeure. On le nomme accord de quinte diminuée

et sixte sensible. Il se chiffre par+S et se pose sur la deuxième note

d u t o n

.

Son deuxième dérivé est composé de tierce mineure, quarte

augmentée et sixte majeure. On le nomme accordde triton avec tien e

mineure. Il se chiffre par Ç et se pose sur la quatrième noie du ton.

Son troisième dérivé est cemposédeseconde augmentée, quarte

augmentée etsixtemajeure.Onlenommeaccorddesecondeaugmentée.

Use chiffre par+2 et se pose sur la sixième note du ton.

L'accord de septième diminuée fait sa résolution sur la tonique.

Tout ce qui a été dit sur la septième de sensible.quand à ses rapports

avec la septième dominante, s'applique à la septième diminuée.

Emploi de la septièmediminuée.

m ^ S

WÎB

i =fc^^Ez ï

5c m

58 i[Çh

mrr * m w&â m

^^^^ -P—TTT

,U< ïïï

m a

ÉeEmploi tiela septième diminuée et de la septième dommaiite

*-'* pvfel*

P§ ^2p"3 feï^ -en * 5^ -âT n

îf2rci

s ?.. sSg £ fa,6

~~6 îT S S S, a, fi 3 6 3 6

© * 53 * 65w ~w -&-rr

6ë-

kzb=a fi- •-•u v ng j h 9

1\\

«T

[1) Cet accord appartient exclusivement au mode mineur: nnnepeut l'employer dans le mode majeur que par licence

T .

ARTICLE VI.

NEUVIEME MAJEURE DOMINANTE.

Cet accord est la combinaison de la

septiêmi dominante et de .la septième

sensible reunies..

Il est composé de tierce majeure,

quinte, septième mineure et neuvième

majeure. ïè ï

Il se chiffre 7 et se pose sur la

déminante.

La septième et la neuvième sont

dissonnantes et doivent descendre d'un

dé ir ré

.

On peut les sauver en même teins ,

ou l'une après l'autre, en commençant

par la neuvième.

La note s( h .-'îblt don monter d'un

dér-ré.

Cet accord fait sa résolution sur

!a tonique.

On doit en reti arn I er I, qi ; ite,poar

que l'effet en soit moins dur.

^s^~?r m

m

m-gm

Cet accord e::t susceptible d'être

renversé, mais il faut que le générateur

soit toujours à une distance de neuvième

de la dissonnance , cet inter.alle

n'étant point susceptible d'être renversé.

Le premier renversement est compose de

tierce mineure, quinte diminuée}

sixte

mineure et septième mineure à l'octave

au dessus.

7On le chiffre p

tfw^m

S

il I I

6/if-

&1

ï

Il se pose sur la note sensible.

Le deuxième renversement est composé

de tierce mineure, quarte, quinte à l'octave

au dessus, et sixte majeure.

On le chiffre 5

43

Ce renversement est le moins usité.

*rrrr^^~°

ii i m

Le troisième renversement est composé

de seconde majeure, tierce majeure à

l'octave au dessus, quarte augmentée et

sTxte majeure.

g % \\ MÊM+4 +43 3•2.

,ezî=c:

Il se chiffre g

NEUVIEME MINEURE DOMINANTE.

Cet accord est le même que le précédent,

à l'exception de la neuvième qui est mineure.

C'est l'amalgame delà septième dominante

et de la septième diminuée. » î -i

,T V9 „ 8

i__ LI

Il se chiffre b

Il s'emploie de la même manière que

le précédent, ainsi que ses renversemens.

I.'

rdérivé.

Sy

'i?™11

dér'vé. dérive

* tï

-9

T"^77!2

ARTICLE VII.NOTES DE PASSAGE.

PROLONGATIONS, SUSPENSIONS,RETARDEMENT

.

L'harmcnie naturelle n'étant composée

que d'accords parfaits et de septièmes

dominante et sensible, le retour trop

fréquent des mêmes accords produit une

monotonie qu'on fait disparaître au

moyen de quelques dissonnatires' arti -

ficielles qu'on introduit dans l'harmonie

naturelle.

Ces dissonnances sont de deux espèces:

notes de passage et notes prolongées.

NOTES DE PASSAGE.

Les notes de passage s'emploient au

tems raibic de la mesure, ou à la partie

faible du tems

.

Elles sont étrangères au\ accords sur

lesquels elles ne {ont que glisser sans

s'identifier avec eux.

Elles servent à remplir le \ide d'un

intervalle de tierce, de quarte,de quinte.etc.

Elles doivent toujours avoir une marche

diatonique, c'est-à-dire qu'elles doivent

marcher par degrés conjoints, soit rv.

montant, soit en descendant.

Larcg!e,qui défend de faite-deux quartes,

deux quintes, ou deux octave-: de suite, es:

applicable aux notes de passage, comme si

elles faisaient partie de l'harmonie.

Harmonie naturelle offrant un saut de

tierce et de quarte au chaut et à la basse.

Le saut de tierce rempli par une note

de passage au chant et a la lasse.

^= « " —tl-avi-T

•&

5

*

5S

2—

5

H

—HS J. V1

- —1|

m|EjË I ;

Le saut -.• quarte rempli par' deux

notes de passage au chant et à la basse. ?I~2B E£&—-.-3fc zznz

S 77 f--I

*~

==£

ï

îLa seconde partie faisant les notes de

passage à la tierce audessous de la première.

La troisième partie faisant les notes

de passage à la tierce au dessus de la basse.

Dans cet exemple les quatre parties font

des notes de passage par le mouvement

contraire.

péi^^^ses ^ ; I

-r-f-

^m S1 1-

-rrzzfc

^m rrz-'i \_2=f=*

^s2Z:

=s=

Sz

I

1

ï

ïHarmonie naturelle, offrant un saut de

tierce au chant et à la basse. Iifc \^mJ2Z

S S6-9-

S-2- 6 s 6

& -IX

3=£~77~

S 6

I

S ïLe saut de tierce rempli au chant et

a la basse par une note de passage, au tems

faible de la mesure.

Une note de -passage à la partie faible de

chaque tems, au chant et à la basse.

p^Sà,A a rVr „ \à - ÀS \

à•G ^*"^ -—

sM % $ o , t r$

13 G il

^F^lkt

11

ï m3^&m *+nin

ï

Es6

*fft S 6 £S^Harmonie naturelle, offrant un saut de

quinte au chant et à la basse. PS ^« .y

ï

ILe saut de quinte rempli par des notes de

passage, au chant et à la basse.

\

é&=à=±4=£\ -A 5 5 « —Il

-JJÎ a^-«* H n

M 7

1 o—

3

—H

—tiS V. ~1 ' , * '1 —41

NOTES PROLONGEES.

On peut prolonger une ou plusieurs

notes d'un accord sur l'accord suivant.

La note prolongée est une dissoDnance

qui doit descendre d'un degré, soit dans

l'accord même où elle est prolongée, soit

dans l'accord suivant, (i)

Sîtg:

HARMOMK SIMPLE.

ï I

I

La prolongation n'est, le plus souvent

que le retard d'une note de l'accord. Dans

ce cas elle peut se résoudre dans l'accord

même sur la note qu'elle a\ait retardée.

On nomme accord de suspension ,

celui dans lequel une ou plusieurs notes

sont retardées.

|fmLM'A n

ftr^z

P

retardde tierce

j2

retarddel sixte.

22Z

HARMONIE SIMPLE.

retardd'octave,.

S i s I

I

La prolongation peut se faire aussi

sur un accord déjà complet, dans lequel

la note prolongée n'aura pas de résolution;

mais elle doit nécessairement se résoudre

dans l'accord suivant, en descendant

d'un degré.

Les prolongation^ produisent des

dissonnancès de seconde, do tierce, de

quarte ou onzième, de quinte, de sixte ,

ou treizième, de septième et de neuvième.

(l ) Il est des cas où la note prolongée retarde

une note supérieure; alors elle doit monter d'un

degré aulieu de descendre.

^ prolongation de 7.cmo

sur l'accord parfait.prolongation de 5.**

dans l'accord de sixte.

Z2±] ^£= S

HARMONIE SIMPLE.retardde la sixtepar la quinte.

\B m. ï

m ï t

J

•2.Ï

La prolongation se fait autemsfbrt de

la mesure, ou à la partie forte du tems, et

La résolution se l'ait autems faible.

La prolongation peut se faire aussi

autems faible, lorsqu'il y en a déjà au

tems fort, excepté à labasse qui n'en fait

pas au tems faible.

urolong-ation de septiégne

|au U-nis fort.

|(

IEEË

SIL

q=t3

prolongation de septième

iautems fort et au faible.

a :~ a

m

g—çg-a^=2a

^ôr-fas7- jM

s' -1-

-4-r-4±3d±: fe3= 3£fly

u^&n„

62 5

L-jU.fcâ:

mauvais.

La note prolongée doit avoir au moins

autant de durée comme consonnaneeque

comme dissonnance. («/)

Cette règle n'est pas de rigueur.

On peut prolonger,non seulement une,

mais deux et trois notes à la fois ce qui

produit double et triple dissonnance.

Chacune de ces dissoniiancesdoittrouver

sa résolution, soit dans l'accord mème.soit

dans l'accord suivant;

m I3C

tf -O- —i a

hS IZZ^ZOP

fO«,l.*.M-

*2Er7 !

"y22—'

-*=zz 23^S-^-H-g> ' a

SUt Z^Z21

ï

I

La note prolongée est dissonnante,

quand elle forme un intervalle de

seconde ou de septième, avec une des

notes de l'accord, dans _lequel elle est

prolongée; dans le cas contraire, elle

est consonnante en apparence, mais elle

est réellement dissonnante, puisqu'elle

est étrangère à l'accord.

1(</) La mnsonnance qui précède la dissonnance

se nomme préparation.

HARMONIESIMPLE.

syncope

consonnante

apparente.

syncope

consonnante

apparente

.

w - o l g 15-

i s B s ' I

H 1 1 "-^ibi

5 6 A— a-jzn. I

HARMONIE SIMPLE.syncopes consonnantes

apparentes.

£ ^ 2fczz2I : u I

S^ zscm6 S

ï

(l) Cet accord est connu sous le nom cl accord de onzième.

Le second accord,dans cet exemple,

est un accord partait sur la seconde

note du ton. C'c>t cet accord qui sera

renversé dans les exemples suivans, et

("est sur lui et ses renversemens que se

feront les prolongations.

Le premier renversement offre un

accord de sixte simple.

Le deuxième renversement présente

un accord de quarte et sixte.

Dans cet exemple l'accord parfait

n'est pas renversé, mais il descend de

tierce.

L'ut prolongé sur l'accord de ut

forme une dissonnance de septième sur

l'accord parfaitde rk. Cette dissonnance

fait sa résolution en descendant d'un

degré sur l'accord de septième dominante.

L'ut prolongé sur le fa forme une

dissonnance de quinte d.ms laccord de

sixte.

L'ut prolonge sur le la forme

dissonnance de tierce dans l'accord de

quarte et sixte.

L'ut prolongea la basse sous l'accord

de hk forme dissonnance deseconde(l)

sous 1 accord parfait.

(i) Il faut observer que lorsqu'on dit :

DISSONNANCK DKSKCONDK, CC n'est pOlUt la SCCOnde

qui est la dissonnance, mais la note mêmede la basse; aulieu que quand on dit :

dissonnance de tierce, de quarte, de quinte ,

de septième, etc. ce sont la tierce, la

quarte la quinte et la septième qui sont

dissonnantes.

^ zzn

m$EZ^F

mS

S-Sa-

dissonnance de septièmesur l'accord parfait.

«a -i^<J rei'olut ^

mdissonnance de quinte

dan;- l'accord de sixte.

m Z22

3&P6S

fJ rL- iio îtt-

dissonnance de tierce

dans l'accord de sixte et quarte

mdissonnance de secondesous l'accord parfait.

5E

6s-

!l

I

I

I

I

I

M

I

ï

I

prolongation. ( + ) résolution.

( i ) Cet accord est connu sous le nom de septième mineure.

(2) Cet accord est connu sous le nom de quinte et six te, ou premier

dérive de septième mineure.'

(3) Cet accord est connu sous le nom de petite sixtc.oudeuxicmt

dérive de septième mineure.

(4) Cet accord est connu sous le nom d'accordde seconde,ou troisième

dérive de septième mineure.

Dans cet exemple, le second accord est un accord parfait

majeur, c'est sur lui et sur ses renversemens que se feront

les prolongations.

Le premier renversement est un accord de sixte.

Le deuxième renversement est un accord de quarte et sixte

Dissonnance de quarte retardant la tierce dans l'accord

parfait

.

Dissonnance de seconde retardant l'accord de sixte.

Dissonnance de septième retardant l'accord de sixte et quarte.

HARMONIE SIMl'LE.

n ï

m S-rj-

ï

m* 'f.—

E

I

m ï

s ïquart-/ et quinte

w^mEmy^r

fe=^4=^=fl

?Si

seconde et quinte.

-, 6

^rzzz=zp2 1

éseptième et qu.irt<

P 1

g*v

Dans cet exemple le second accord est un accord partait

majeur.

Premier renversement, accord de sixte.

Deuxième renversement, accord de quarte et sixte

HAKMOME SIMPLE.

SÏ2EÎ

'^¥=77

mro^

S

6-4

i

ï

ï

ï

ï

Dissonna' de neuvième, relardant l'octave dans

l'accord parfa il

.

SEEÉDCUVli-ItlL'.

o

s

Dissonnance de septième, retardant l'octave de la

sixte, dans l'accord de sixte.

Ss Iseptième et sixte

.

a2 9_mI n

Dissonnance de quinte, retardant l'octave de- la quarte

4ans l'accord de quarte et sixt; liS^Ê

S

quarte, quinte et sixte

-^2-

I

mDissonnance de septième, retardant la sixte dans

l'accord de sixte. PS

septi

j;

Dissonnance de quinte, retardant la quarte dans

l'accord de. quarte et sixte. m2E

quinte et sixte

J2_^:^ —9-

gg^F SDissonnance de seconde, retardant l'accord parfait.

a i

I

:«e=sseconde.

.2 3

IDouble dissonnance de quinte et septième, retardant

la sixte dans l'accord de sixte.

-t—aptieme et qmnte

-9-P y-r_;Ji

s I :

IDouble dissonnance de tierce et quinte, retardant là

la quarte dans l'accord de quarte et sixte. s—

g

i tierce,quinte et sixte.^2 £>_

-*3 1-*.

1 ï1

a ê

Double dissonnance de seconde et sixte, retardant la note

fondamentale et l'octave dans l'accord parfait.

I.

secom'.e et m \ u

S

îEHZE m \

Exemple de h\ septième dominante et ses trois

renversemens.

Il A HMON1K SIMPLE.

MjEi^^t

I

I

T." renversement.

Accord de sixte et quinte diminuée. W>if

*-

^^ i

2.""" renversement.

Accord de sixte sensible ml* œ

^F^F

-en I

m3." renversement.

Accord de triton. my-S

H

I

Dissonnance de quarte retardant la tierce

dans l'accord de septième dominante. W*=i

SÈSE

quarte, quinte et septième.

rx&L5

Dissonnance de seconde retardant l'accord de

quinte diminuée et sixte.

Dissonnance de septième retardant la sixte

dans l'accord de sixte sensible.

Dissonnance de quinte retardant la quarte

dans l'accord de triton.

^m -2zz:

rsc

seconde, quarte et quinte

s » gtierce, quarte et septième.

tt-e—

"H h II

dn 9.-J-3 sL -H

IV C/ Il :1

-C±-TJ-s

7 ++ +3 3 S

S "z " " -H

Éseconde, quinte et sixte.

56 2

I

a » I

>an. cet exemple, 1, second accord est un accordparfait mineur.

Dissonnance de neuvième", retardant l'octave dan,1 accord parfait.

Dissonnance de quarte, retardant l a tierce dans 1;

Parlait.ccord

Douhle dissonnance de neuvième et quarte, rel'octave et la tierce dans l'accord parfait.

tardant

HAKMOKIE SIMPLE^^^^m

quarte.

neuvième c; quiirt-^^^MDan» cet cernée, le secoDd accord «t u„ accord de

sixte simple.

Dissonnance de septième, retardant la sixteàde sixte.

ans l'accord

Dissonnance de neuvième, retardant l'octave dans1 accord de sixte.

Double dissonnance de septième et neuvième, retardantla sixte et 1 octave dans l'accord de sixte.

HARMONIE SIMPLE.

neuvième et sixte

pticme et neuvième.

(') Cet sccurcl est connu -. .... le

nom .-< s .septit i><. ir.i\ iCM'i

Dans cet exemple, le second accord est un accord

parfait mineur.

HARMONIE SIMPLE.

Z--8

II

ï

Dissonnance de septième sur l'accord parfait.

septième.

1SEE

ï

Double dissonnance de septième sur l'accord parfait

,

et de neuvième retardant l'octave.

septième et neuvième.

m% g zj==çi ï

9E ï

Triple dissonnance de septième sur l'accord parfait ,

et de neuvième et quarte retardant l'octave et la tierce.

septième, neuvième etquinU-

ia 5 J-

"^v 1

3E

9 87 7+ 3 î

I'?

1

Accord de sixte à la seconde mesure.

HARMONIE SIMPLE.

m m=#it^=^ 32T

1

Dissonnance de quinte dans l'accord de sixte.

ijui nte et sixte.

a n1

PE^3

IZ2Z

I

Double dissonnance de quinte dans l'accord de sixte

et de septième, retardant la sixte.

quinte et septie

'm n ^'' Ji ^

7 65 S 3

—rrï

Triple dissonnance de quinte dans l'accord de sixte, et

de septième et neuvième retardant la si\tc et l'octave".

n_\ a S

quinte, septième et neuvième.

1

S86S 3

—rrznz 1

Or peui prolonger en entier sur la tonique et sur la

méfiante les accords de septième' dominante,de septième

Jrn nsible et r'.c septième diminuée.

Accord de septième dominante suivi de la tonique,

portant accord partait.

Deuxième renversement de la septième dominante

suivi de la mèdiante, portant accord de sixte.

Prolongation de la septième dominante sur la tonique,

retardant l'accord parfait.

Prolongation de laseptieme dominante sur la mèdiante

retardant l'accord de sixte.

Accord de septième sensible sur la dominante ou

neuvième dominante, suivi de la" tonique portant accord

parfait.

Prolongation de la septième sensible sur la tonique,

retardant l'accord parfait.

Premier renversement de la septième sensible, suivi de

la mèdiante, portant accord de sixte.

Prolongation de la septième sensible sur la mèdiante ,

retardant l'accord de sixte.

29

*%Z3= Î

m M

^3h a g:

*" -li ri

m33=

-* G-

S3E

SS a S

SF4Xs—

g

S5

^1

Pi

=>==F gS(1)

^8 ig-^—i-4 I

I

I

m? ré

(2)I

ï-3- ^

~A.

I

(i) Cet accord est connu sous le nom rie

septième superflue ou onzième tonique.

(2) Cet accord est ronnu eous le nom Oc

septième superflue avec sixte majeure,

ou treizième tonique.

Accord de septième dominante suivi de la tonique dans

le mode mineur.

Deuxième renversement de la septième dominante suivi

delà médiante portant accord de sixte.

Prolongation de la septième dominante sur la tonique,

retardant l'accord parfait.

Prolongation de la septième dominante sur la médiante,

retardant l'accord de sixte. Dans cette prolongation, la

médiante forme avec là note sensible l'intervalle de" quinte

augmentée.

Accord de septième diminuée sur la dominante , ou

neuvième mineure dominante, suivi de la tonique.

Prolongation de la septième diminuée sur la tonique ,

retardant l'accord parfait.

"Premier renversement de la septième diminuée, suivi de

là médiante portant accord de sixte.

Prolongation de la septième diminuée sur la médiante ,

retardant l'accord de sixte. Cette prolongation offre aussi

l'intervalle de quinte augmentée.

P m ï

m32T S

3£ ^O I

-^t=ytw^ M5*=s

ïi£=W

§3E

W

S

P^

^^

I

w m(o

ï

ï

s

WO \ *6 I(2)

&

*3^ I+6s-

î

#* mko ri a+6S-

ï

(ï) Cet accord est connu sous le' nom de

quinte superflue.

('2) Cet îiccoH est connu sous le nom de

septième superflue avec'' sixte mineure,

outreizième tonique.

i^XCnil les de vous les mouvemeus de la basse, avec les accords naturels, cî

les prolongations qu'on peut v introduire.

Tju basse- monte de seconde.

y

HARMONIE SIMPLE.

P^^roi ani

de la sixlc

retard

retard retard de i*octa\e ,

retard retard de la tierce de l'octave de la sixte et

de l'octave. de la tierce. et de 1 octave* et.dclasixte- de la tierce

33Z H"t:.~3 pig ',. i l g I 'V ^^i^

9 86

^-^ g|

1JP^-f 1 _|Z^|3=^^=^- "j" o-^~

=f

9 86 6 9 8

S 4 3 !ï 4 3 .î 7 6

^^^E=8E*-tard retard

HARMONIE SIMPLE.

/ -1 * - -©-

retarddci l'octave.*

de la tierceseconde.

par la de l'oit

tierce.

.v-" e t de la

fl /-J X ri •j rj O *? rj /; '>/C '> i

r!n a 'J n i- rj 'J 'J 't 1 ri -O nl*V

i Il , 1 ^ 'y BU

6 S 6 9 86 «

3

'1

3"J

<^-n ,. H |

"

yii .n ,J 'Jil

1 i AHMOK1E SIMPLE.retard

de la sixte parla quinte.

retardde la sixte parla septième.

relardde l'octave.

i

retard

de l' octave et dela, sixte.

3 ra^—?r]

»7^a li

Shr-^j-si g I

HARMONIE SIMPLEretardde l'octave et de

si xte.

Il A KM' ME SIMPLE.

pnn, . c>_rir, .dé la quarte. 1

5-F=^

retard

de la sixte

!2_

retard

de la sixte et

ne

la Xjuafte

retard

de l'octave , de

la si xte et de la

quarte.^^ ElT

P^6 4

rt-

6 5

=z=-=3F rc

3^ P^Ti.

HARMONIE SIMPLE

d f)mLa basse descend de seconde

retarddelatierce- mif %r T7~

SS°\

3 3

1a.-Trerard 4e '-' notefondamentale et

de la tierce.

"retai dtle la notefondamentale.

HARMONIE SIMPLE.retard de la tierce.^^P =3=

D

5itv

HARMONIE SIMPLE.

ïèes=é 1retard de la

sixte par la

basse.

retard de latierc

& ii II

p ï*ffc 22=

retard de la note

fondamentale.

"retard de la note

fondamentale et

de la tierce.

HARMONIE SIMPLE.

mretard de la sixte.

retard de la sixte

dans le chant et la

basse.|

relard de la tierceet de la sixte par la

basse. retard de la tierce.

.ai

iSE¥*

S ^^iHARMONIE SIMPLE.— O , ,,

I retard de la sixte .

7731zm9_^2z

PL.a Tr.tsse monte 3e tierce

HARMONIE SIMPLE.

IFi^S S^E.'retard de la quinte.

=grrr^^HARMONIE SIMPLE. retard

d*_ la quinte.

*fê=W.

retardde la tierce.

F 1

retardde la quinteetdela tierce.

~^mmznztr

gS

=f-p*-as

ri

64&

ïHARMONIE SIMPLE. retard de la tierce

1-J/-T,—

r:'ri

1

'ri1

'ri HrS3: <. -

—^—

i

_

u u mV

n

S 6

i -"• -

1

y^=4

'J —S

La basse descend de tierce.

HARMOMK SIMPLE.

S M S ï

ïsyncope coosonnante.

HARMONIE SIMPLE.Wti

retard de la

sixte par la

iejptîême.

retard de la

sixte par la

qui nte

.

retard de la sixte

par la septième et

par la quinte. !

ïP =B= 3r-9 h

S I

HARMONIE SIMPLE.

retardde la quarte

retardde la sixte

quarte.

ï^z-

:t de la

=àI4^ g=T=^

P I I 1 « ïLÎT

La basse monte de quarte

HARMONIE SIMPLE.

PÉfc

regard de l'octave, i

Ss: zzzl s

p ï3 ^r

HARMONIESIMPLE.retard

de. la sixte.

H-+retard

de! l'octai

*i

retard

de l'octave

la| sixte.

•t de

ilS <9-

=F=^ isVHARMONIE SIMPLE. .retard de la sixte.

f-^~ rj -e* -j— fj —n— —«Hlp^=

6 6

-1—

6 7

r-l H

6

*¥s <S <s> HS H

'J =$= n =H

HARMONIESIMPLE.

La busse descend do quarte.

retard .

de* la qu înte.

retard

de la tierce.

retard

de la quinte et de

la. tierce.

3= -21-

fi

i) a a g:gt -e>-

^^^

A R TICLE V 1 1

1

CADENCES.Là cadence est la terminaison d'une

phrase musicale sur un repos. On nommeaussi cadence la résolution d'un accord

dissonnant sur un accord consonnant.

Il y a deux cadences principales:

Cadence sur la tonique , et cadence

sur la dominante.

La cadence sur la tonique termine

le sens musical, et se nomme cadence

finale ou parfaite.

La cadence sur la dominante suspend

le sens musical sans le terminer.

La cadence parfaite se fait par l'accord

de dominante résolu sur la tonique.

La résolution de la septième sensible

et de, la septième diminuée sur la tonique,

est aussi une cadence parfaite, mais on

l'emploie rarement comme cadence finale. '•

Les renversement de septième domi-

nante et de septième diminuée, qui sont

résolus sur la tonique, font aussi cadence

- parfaite.

La cadence à la tonique peut encore

être amenée par la soudominante, portant

accord parfait, ou accord de sixte.

Cette cadence ne termine pas le

sens musical comme la cadence parfaite,

cependant elle est quelquefois em -

ployée comme finale dans la musique,

d'un genre religieux. Elle se nomme

"Plagale.

La cadence à la dominante est le

passage d>* la tonique faisant repos sur

.la dominante.

éMode majeur. Mode mineur. Mode rr-']eur. Mode mineur

3EEÈ -_SE =8==8=

SE &?& =3=^ ?"

3

mi,

21 Z2ZZ zaz ïCadences parfaites Cadences parfaites

Mode majeur. Mode mineur.

flbÊs

IW SE wm

7.9

ZZ2Z zaz ï

M

Cadences parfaites

.

Mode majeur. Mode mineur.

TSSZ W+6S-

mw. mê zaz -&- ïÇ a dences parfaites.

Mude majeur. Mode mineur.

SEEEzsz -q—r—rj-

znz mSEjrnz

î

Il s\

'

v Cadences à la tonique, ou cadences plag-ales.i

/ Mode majeur. Mode mineur.

Pzaz

P5EE

-~a~

s

w ~77~

S

ZGZ

ddeuces à la dominante.

La vaRencc à la dominante est aussi

ii- passajre de tout accord faisant repos

ii r la dominante; elle n'est point un repos

final, et ne fait que suspendre le sens

musical .

w

IJE

Cadences a la dominante.

6

EE¥=Ï

35

Mode ma pur.

1

n 3 -1fc± U—

*&V. T—

NfA—-"

I

3

-i—

&

5U !

1 o—-H n1 g. 1 1

1

i

i

Dans le mode mineur, le repos à la

dominante se fait toujours sur l'accord

parfait majeur.

iMode mint; ut

.

.

Ce.ffc :*£

5^ -p

(ti^

zc

dBt

utencet. à la dominante

-S*zar

3f&

*%-

6

-m—

8

On peut faire aussi, sur chacune des

autres notes de la ranime, un repos

momentané, ou cadence intermédiaire,

avant d'arriver à lune des deux cadences

principales.

On peut éviter, interrompre ou rompre

la cadence parfaite, en changeant la

resolution de la septième dominante qui

annonce cette cadence.

s- Cudx nces intermettiaires 1

C "Z 'J/t V tJ 'Jn G J'inJ z. y. n

S 3 5 3 5 3 S 3(,v -r") J) 1 ^ n V Ar <> n >•» i n£ V

\\J? s 1\ii ~\8 g=p -^H^-2 p©_

5 3 5 3 4' 3 4-41

K

H

La cadence s'évite en ajoutant la

septième mineure à l'accord parfait

majeur, sur lequel devait s'établir le

repos, cest-à-dire,en faisant de la tonique

une dominante portant -pu ''nie, ce qt

produit deux septièmes dominantes de

suite, descendant par quintes.

-iulencc évite

jgjl i gn'•)'! "

Efldb

On peut continuer à éviter cette

cadence et faire uni suite de septièmes

dominantes descendant par quintes.

Il faut observer qu'on chantre de ton

chaque fois qu'on fait succéder une

dominante à une autre.

Dans le mode mineur, la succession

des septièmes dominantes se fait

comme dans le mode majeur; mais on

peut y substituer les septièmes diminuées

produites par ces dominantes, en ob

-

servant que toutes les parties doivent

descendre par demi -ton.

( Voyez l'article des g-enres.)

suite de cadences évitées.

^ 3£^ mm M„,i I g^\? ?? 77

Pr£ m I

suite de cadences, évitées par les septièmes diminuées.

I* fczSr.

S 7 1(-7 T7 k

sons générateurs.

—esI

La cadence parfaite s'interrompt

en faisant succéder à la septième

dominante, qui annonce la cadence,

une autre septième dominante, dont le

son générateur sera une tierce au dessous

de la première.

cadence interrompue.

772:

asext

s

sons g. merateurs

.

ï

I

i

On peut continuer à interrompre

la cadence , et faire une suite de

septièmes dominantes, dont chaque son

treMfrateur descendra de tierce.

suite de cad cces interrompues.

Srr^Ê

^ =P*=

m*S^

*2=

i§-r?cr2

7^ I

3^= Œ Isons générateurs.

Dans le mode mineur, on peut employer

les 'septièmes diminuées au lieu des

septièmes dominantes: cette succession

amené le genre enharmonique.

( Voyez l'article des genres.)

cadences interrompues par les septièmes diminuées

$S5555

**:+6s-

=*=

g | g ||

#5

32: î

I.

Ssous jreDL'rateurs

=^=jj

On interrompt aussi la cadence

parfaite en faisant succéder à la

septième dominante, une autre septième

dominante dont le son générateur sera

une tierce au dessus de la première.

cadencé interrompue.

p i 1 1 h«7 ^ 5

S ^—r-l 1

37

ï±fcsons g-enerateurs.

Dans le mode mineur on peut employer

les septièmes diminuées au lieu des

septièmes dominantes.

cadence interrompue parles septièmes diminuées .

:^E5

SES

T l~2a . e±

i

as ïI POsons g-eceroteurs.

On interrompt encore la cadence

parfaite, en faisant succéder à la septième

dominante une autre septième dominante

dont le son générateur sera une seconde

au dessus de la première.

cadence interrompue.

SE£ î

i

Dans le mode mineur on peut employer

les septièmes diminuées au lieudes septièmes

dominantes.

cadence interrompue par les septièmesdiminuées.

£j=3=Fif

?3E

1

ï

s isons g-ener^teurs.

On interrompt aussi la cadence

parfaite, en faisant succéder à une

septième dominante, une autre septième

dominante dont le son (générateur sera

une quarte au dessous de la première.

cadences interrompues

fFSF-H—,=*=r*q i II H ? .0 11

'Va

—9

S

i

«

6S

+3

g -B—

8

5 5

S?

5

i^-îl

6

S £. '> S '

'J>3 H

^s ïsons générateurs.

Dans le babde mineur, on peut employer

les septièmes diminuées au lieu des septièmes

dominantes.

* cadences interrompues pïtr les Beptiémâs diminuées.^^^^^^m&E

t3£Êz -\-**~

La cadence parfaite se rompt en

faisant succéder à la septième dominante

un accord consonnant. autre que celui

de la tonique, que cette septième avait

annoncé.

Cadence rompue par l'accord parfait

sur la sixième note.

Cette manière de rompre la cadence

est la plus usitée; c'est elle qu'on désigne

lorsqu'on dit simplement: cadence

rompue.

5S

sons générateurs..

cadence rompue.

I 2: fc3S

Si

I

ï

Il y a différentes manières de l'employer

dans le mode mineur.

Cadence rompue par l'accord de sixte

sur la sixième note;

et les différentes manières de l'employer

dans les deux modes.

ifemSE

gO P k km |

i'»n°g|

p

i^| i|

i^|| | |

g,b

t>6

Jgq'b

cadence rompue.

^C^^liûJU 1 1 H^g Œ

6 k

P32:

za:

cadence rompue.

!>6

rs:ï

7- '4

ï

Cadence rompue par l'accord de sixte

sur la dominante altérée, devenue note

sensible du mode mineur relatif.

cadence rompue.

i2=€

mw *^

ï

Cadence rompue par l'accord de sixte

sur la quatrième note altérée devenue

note sensible de la dominante.

n^rcadencé rompue.

2EEÉE

§HË6

=3^

ï

1

r 3 9

iiiXCîïlplCS des marches les plus usitées de la basse, pour amener les

cadences parfaites.

m -ê~—Bz~iy~

ïI g t=*2=_-=i=qfc

S f r^r-J 22 P ï221

SP* *1" u à \

t ïm=£ a s d -s a g

5E ï P=g g (7

5 6 S 7

à 1 g g ïzaz

m s g 1 ï s 3±± -Eê-

83 6 5

4 4

S^ a 1

3

.

a iI gg g^

S Œ5 ÉSÈ^p £

1 !

6 - 7

gza 1^=£

«Z^=?T ^T^l r^ y

Tfr+d-9-—1

7 7-

4atjgP

1

1

1

6 95 3 4

IZ2

ï-t-

m ri 1 O \40a7=&à: ^-7^^ i

rt-685

atsn BE

fg^ÉJ i

33=+IS i^î^ Sï ^ra* w

"5^3 * 1+4 6 4

Vp 6 4*4 -'65\

ï 4

g ^ : 1

Les exemples precédeTis peuvent s'appliquer au mode mineur.

p=^§hAutres exemple» dans le modo mineur

& r~riX 2C! I

6 64 *

-e- r gô JjgEjIisE m6 64 5

67' +

5^3=-«- P^Pi£^ :«±: ^-1 h

?^r~" i-frg-fc

*s s

P^£; 6 7

8 #6 f? +4rat f y gi ^*=f^=£

^1

1 ïs g Sz2=j±*st

ig^rzzrtfzig«8+68 8 f=6^ J a i-F^"fr~f 1 p .«p-^^ U2I ï

Marches de basse pour amener le repos à la dominante.o

Suite de cadences à la dominante.

JLSuite.de cadences évitées.

J &*7o tfr \À j—i^r^ aïn i y ~6t- m5E É3¥ 22:

r r'T r6 -,. 54 4

6 54 4

\>7

PSI

6 L5

1)4 !>477 " ,6 ,*

3 + *>4 !?4

ï32T*C

P :&I Suite d^ cadences rompues

à—h=é=à M M U i la

ïS ^^ ^ ^^g ^S f7

b« 4 '7

S ë k4fcl 1n g ^

ARTICLE IX.

Les différens mouvemens de la hasse parcourant l'étendue de l'échelle diatonique ;

avec l'harmonie naturelle et les marches dissonnantes les plus usitées.

Règle de l'octave dans le mode majeur, avec les seuls accords naturels.

£= SO Q_

dÊâz ^=& .2 ^.

Ï£

IË3Ë

65 6

J2.

43

H-&-

La même avec dissonnance de quinte sur la quatrième note en montant., ^ 1 i

nI — —

n ^ \r. o -9-.m zr. -Jkm-&- &Z

S6

S 643

X

La même dans le mode mineur.

m -^=^rir 3«fc S ZEZ»

«fc ÎP S qa ào

P^ iê *£5

g a I

harmonie simple. Suite de sixtes.

p 3ZT2I

6 6-1-

Retard des sixtes par les quintes.

PI

'>i a

1a '> 3E6 5 6 5

g g I

* ^JL

3

*e menv oassagre a contre- tems,» o

m -*—

^

-JS-J—M -r9—f-|9- Z2=~?TI 1 1 I I -

*: « 5 .6

3EEEEr_pzi=====&: :jr

s —

«

_Ci_ (SL

3?

Retard des sixtes par les quintes et par les septièmes, produisant suite de septièmes

m TTfTP m ï

A'w :-Ti- ^\Ï=S^Î ï

^ gJSEJ I J i J J-nMï«--=«

5 67 65

7 65

7 6 7 €S S

51

7 6

——S

5-9-

ï

harmonie simple. Suite d'accords parfaits.

pu g ï a #H^ ïP^P

^ ï

P^ 32T

I

Retard de l'octave, produisant' suite de neuvièmes.

nn i— II9 fMF ig^H

-i m

^m jji j^iÀ^ io

[

V.

98 98 98 98 s

i':

S „ ï

Retard de l'octave de la tierce, produisant suite de onzièmes.

iEm m "

J ^ JJI . BteË3ï*

y^ i^ É⧠S5

j£ï

S s

I

harmonie simple. Suite d'accords parfaits.

,

*.

I-J-r- » I

|. a ,.. g_t-

3fc 1

Iîfcs: ïd »

a

5 ^Retard des tierces, produisant suite de quartes et quintes

—rt ,-. : 0-~ 2ST*. g =3

: f*=F^^_^Z=^=^—

9

ïEE 7T- SS 5 5

4 3 4£i

53 4

53 +

ï

u- J -HARMONIE SIMPLE. Suit e de sixtes

.

W 'J •j •<T, *t 'j \ ' 'j - rJ 11t>\ M « ï ~& 3 li

5 6-S-

6f. 6 6 6

+^

>' *', -

i " s > fl

Retard d.es ,sixtes pa^ les se ptiémes, p roduisaut-1 \,

suite de

-i 1-

septièmes

V -L..Q '> n n '

I/ n 'J t. '> i '; «;

f*l * „ V !

-V C"-J —

>

H"^ 7

<£',-, 6 7, 6 7 67 67 63 3CiV' V 'J il-^ 21 'y II

it

*

harmonie simple. Suite de sixtes

XÉ^Ù-m -? i g i a

1=S=-^ i

=3Ç6

I!

Retard des sixtes par les septièmes, quand la basse descend de seconde.

^S i rim=* -9 r-Q-rj I

g r gtr

^ 6 7 6 7 6 7 6

E ï

Le même passage plus serrt

é .J3^E -J-j-~o-^=f-*^?=^

7 6

f I f- rz=r -J—L-i

7 67

_*. 5;^T .

harmonie simflk. Suite d'accords parfaits et de sixtes.

£Ç>

2 1^^s

H

fes€»

6 5' 6

Z2Z

1

La même avec des notes de passage au chant et à labas:

fl^ 1 1 g EEEa aSg=ZZ±=g

^—

g

fi 5i

6 57+ 3

Pi

r? zcP re

ÊËE

La même autrement fig-urée-

^JJrr* m n **-* ÉiÉ ïfV^3C ^W?F

^5 -

1&-5

rftrPrW " irr rr V=»aS + 3

aS2z

*-\ 1-

^

i

Retard des sixtes par les quintes.

1n—rr- r) - g±g; O g»

=8:

P5

5 6 5 5 6 5 5 6—-S> , £_I

Le même passage fig-uré

ÏÉ J=^ aft^a

P ^5 6 5- 5 6 5 5 6

ïQ 1I êj_ i-

Suite de quintes et sixtes et de secondes.

X teg .n-JiJi a2: E£ -JQ2I »l g PT^

<^5?^£P S s=&

ï.

hahmonik si* PLK. Suite de sixtes et d'accords parfaits.

&pipiï-*-*-?- & I

sss 6 5

a.5

I

Dissonnancede quinte dans l'accord de sixte, produisant suite de quintes et sixtes

Ap 1 ir rrr tti7

es=g=3"

S 5

r fy r

63 *

I-S-

p

harmonie naturelle. Suite d'accords parfaits et de sixtes

s 77 7 ^M # ÏfSf T

S 5 6G-

6 Seu u—P-f—r+i I

Dissonnance de seconde sous l'accord parfait, produisant suite de secondes.

P S l£f= "P

S* 6 6 ^2 6 2 6 5

il

f-h a i g-

a

Dissonnance deseconde sous l'accord parfait, et de quinte dans l'accord de sixte,

1 produisant suite de secondes et de sixtes et quintes

m a "1

* 6-S>-

<—9*

2

. j_

-» « g a 5

—#ip—féf .pIp té? *

r6 6 6 !6 7S ,2 5 2 5 2 S S + 3

Retard d'octave, dans l'accord parfait, produisant suite de neuvièmes.

p 1 T}!' p^ fej ii-

1

-..J I

i

i: m m îw^s -0_

9-6*

I

6 9 6 9

Vr.

+ 6

harmonie simple. Suite d'accords parfaits

=&-irrr-T

^ gs^mi?- f'TT5 5 .5 5 S- S S 6

M— 1 1 T1^ ppll 1 1 -I l

j ï

Retard d'octave, produisant suite de neuvièmes.

g=I» S feg EmEEÈSiB g ^f-4^ 1

S 3 9 36 7

3 9 3 5

çpr^iïjTn

3E

harmonie simple. Suite d'accords parfaits et de sixtes.

=É=i ï ±ÉÉ J. i «ri

5 6 5 5 6 5 6^^ps 1^^f-li- 'H« d

| -J ,1 "3 *

Dissonnance de neuvième sur l'accord partait, et de quinte dans l'accord de sixte,

i_zl; ^Hf^ - M=Mê=M

ï

P -6

fT6

3 5 3 96

3 SSP|6 7

3 5 +^Wï^

Pharmonie naturelle. Suite d'accords parfaits.

* I

ï

a

S

*s

Retard de la basse, produisant suite de svncopes consonnantes.

S -ô

* * 1

i2E g I |9 B J I

"

L'intervalle de tierce, alatasse, rempli par unenotede passage

m =gp ïs5 5^F= itrr-

?%=IS=eS

HAHMOnriE simple. Suiu- d'accords parfaits et de sixtes.

_S2_

S

znz~rr-

zaz.3C

1

gnî ~ 132^:zr:i

Retard de l'accord parfait à la basse, et de la sixte dans le chant, produisant suite de secondes

et de septièmes.ô O

P _£2_-Q-r

222Z

^22: -Ô— a

£:n:2Z:

232:

mLe même passage.

% j'—!"

2

ZZ2TJL

Z^ZZzÈ.^=J= ii

i

S 7 6^^ 'PC

i

PiLe même pfissage,dans lequel le saut de quarte est rempli.

«_q^J J-+-I'-4—^--*- .*-+sm

g « ..i

j

7 6 7 6 7 6

1= i»= i o

harmonie simple. Suite de sixtes.

jêjLJ-^J Si:#---

w&6

zz2:

Retard de sixte, faisant suite de septièmes de deux en deux mesures .

, i pJ -JrJ -^BE a 1 | s±i i;

1•"H a <g==£ I-(&-• r=f6 7S ^1VRetard de sixte, faisant suite de septièmes à chaque mesure

±=JL 4-jrnr j j i j Io Jo n ^ m±gz U——L-U

, O. l

g r=

JE.5 6 7 6

£7 6 7 6

—.1 <3^

7 6 7 6

775

e-ZZT-

harmonie naturelle. Suite d'accords parfaits .

â£5E ^ mm z~z:azW=¥&%

9^ 1

Retard de tierce produisant dissonnance de quarto de deux en deux mesures.

r• n *

Wsà jrU fe^M rJ | ^ VP^l m 1 g H»e

5E+ 3

!l-9-

Retarddetierce et d'octave produisant dissonnancede quarte et de neuvième alternativement

^r~rf EJpP*m

^-^-^ j i5 ^"pJ «hh

^tH* ï*S# 9 8-4, 3

^ 98'4 3 #

5E ±L izzz;

^,Retard de tierce dans la septième dominante et dans l'accord parfait

ai

. aI<> a ^S

1-e h*

^=^r 4*

I lift:J*' ^=^ ée J«=Bzg=

5 — S4 # 4 4 3 . 4 3 4 3

9 7* + 3

ïJ3_:

Retard de tierce dans la septième dominante,et de tierce et d'octave dans l'accord parfait

O — rt&-

i 2 g E 1f^Ei-

1fc=zz:

-i—

r

^ d&=. £ g i

#o

ï

pË= 4 S

7-5~4

S'4

HARMONIE SIMPLE. Suite d'accords parfaits.

"V -^

\—O 1

S

1

5

'AL tj

1

*1

EE3pEd ti •

g-

S

o

—5=s

L-#—3

n

^—-y

-73i

n1 O ^-41

Retard de la première partie, faisant suite de sixtes et de quart'-s '{ quinte;

ii . , alternativement .

m fi i aixzrzaz -^~^or_ mtr

-ï 3C „. O —&

S5 5 754 3 6 54 3 6 58 +

-O--rr-

il

Retard de la seconde partie, faisant suite de quartes et de neuvièmes ,

alternativement

.

m ï^=*=£=^ ^ 1 I É " 4U^-

~?

S3 9 8

93 9

-©\ , -S>

58 4

-|

Z22I IRetard de deux parties à la fois, faisant suite de quartes et sixtes

,

et de neuvièmes et quartes, alternativementd i gb =^=^s 3:

i ^ -1

îJ-T-P? Ë I SÉEEg ^3

5Së

95 4

8 63 4

9 8 6 17

5 4 3 4 S ?I

harmonie simple. Suite d'aecords parfaits

ir^Tr-V

O 1' 9 —^—H

%5

MM5

1

g

s

g- '

s

ri

1 3

5

g

5

O

—H

5

g

5

—*—

y

5

Il

Tri —9 'J " Il

Le même passade, avec des syncopes consonnantes dans toutes les partiesi

32 1» ^Ï-ï9-

— .-v — ^~ ^f

^ ^

P^^P^Le même, avec des syncopes consonnantes a la deuxième partie

.

o =^_* „>"

—(9- ^^—zr—^x: zen

FLl ^

Le même passage^ Sans lequel l'octave est retardée à la première partie,

Hoùlesdeuxpartiesintermédiaires soritfig'urées par des notes de passage

m ZSL 32O— ,-p—

^ff^f^^ p ,&i

"=r &I I. WM

r&p ±Mz

rrf

j ! '

:

Pf^ri

J Jrmu^

a -=gr

£-«5-

il

1 ,is .9 8

i

p=

KAHMOMt simple. Syncopes ronsonnantes à la première, partie.,

i

a 1BE 122=

S 5=22=

5-<9-

s-_<2_

S22=

ï122=

^T

jXL.es sauts de tierce et de quarte, remplis par des notes de passade. — i i .

if -eT

'

i'"^ T CT'rT r V C' fT-^r

=22=

ï=22= -9-

r^^ p t if•

cr i

"

i ii' -crir" nM O t

ï

Sharmonie simple. Suite d'accords parfaits et de sixtes

I

S 7+

=22=

ï

A s EâRetard de sixte, produisant suite de septièmes .

i

-I i

22=

a i a ir

^g—

i

=22==22=

=22= ï

SLes sauts de tierce et de quarte remplis par des notes de passage.

ï

SSrrr

>- ' ---irr a" '-^rr fg

éë^é7 6

ï=KtɱZ±

1 ±=

harmonie simple. Suite d'accords parfaits.

Dans cet exemple le ton n'est pas déterminé .

-V9 , r^ , ^^=5 S ^ =3=+ ^1

S ^_-S^- ï

Les sauts de tierce et.dequarte remplis par des notes de passa -e .

Suite d'accords parfaits, de sixtes, et de quar.tes et sixtes alternativement

m2?T-tâ^=À ^9=£ 16 6 6 6 £4 5 6 5 4Pg

64 S

i \tU I p ~jT'

Retard de la quinte par la

b„_ l *b, "S ZE3e

556 6

5 .5* t> l> 5

TiûSX „ 6 6 5 6 6 6 !>6 5

,: j ,='—J i iRetardide laitierce,2 VJ2. vâ.—~£. _^

?aisant dis

1"^

sonnance de quarte.1 >5~b J

i

-J !

o p p rj J n « *3 W u >) y»V rj o ' ^ r- n II(?) ^ ! l 1 ^^_ i

-- --,

'V fX. *—

F

L * 1 i 5 i

5 * S* .«. b 4 v ho '* 3 + 3 • + 3 s

5+ 3

il - 'J n i II/• »> J 'j El-'' .£ 'J II1 i

* II

HARMONIE S 1 M V L E

OSuite d'accords parfaits.

i

P

1

ïCet exemple termine dans le ton relatif

Retsird de la—9,

tierce, pri idir sant su

~5 °~

ite de quai-tes et quii

—n

ites .

1^5^î

54 ' 3

J4

là •— r-

3

'j

s4 3

o\

s4

g II

5

11 'J

1 o i n —rr-%

L.es deux premières parties fip-urées pardes notes.de passage.

m

HARMONIE SI M PI. K.

Suite J'âccorcTs parfaits.

S -ri ' X-

-'2 o :3z*8=

3C

1

Prolongation de septième sur l'accord parfait.

& ^ S ia= £ E^ si= 51>p^E19e

9^s

I~i9- 3C

Prolongation de septiéme,et retard d'octave,

produisant double dissonnante de septième et de neuvième.

é abssi ïfest I3*f f=^f

S8 9_ 7

8 9_ 78 9— 7

8 9_ 78 ?

Im

i^—

g

Prolongation de septième avec retard d'octave et de tierce,

produisant triple dissonnance de septième, de neuvième et de quarte.

">J '?, J i ..g^~^jiS é * *=*=2=*

f F ra

§5;

97-4

+7

2T ~73

P

Retard d'octave, faisant suite de neuvièmes.

a ' I Er— IBiEEa S -

#=^j 1?Êr^£ *±3Ef=f

3 f-r

r'f -i—rr r r

^^? m^j i

~f P\-é-gga^ i

ARTICLE X.

GENRES

Il \ a trois <renr< •<•o

Le Diatonique, le Chromatique et

1 Enharmonique.

Le genre diatonique procède par

tons et par demi-tons naturels, c'est -à-d ire

sans altérât ion; ainsi les deux demi - tons

.jui se trouvent dans la gamme, sont du

genre diatonique; et la gamme , soit en

montant, soit en descendant se nomme

Gamme ou Echelle Diatonique.

Le genre chromatique ne procède

que par demi-tons ; ainsi une gamme, en

montant ou en descendant par demi - tons,

se nomme gamme ou échelle chromatique.

On employé en montant le chromatique

par dièses, et en descendant le chromatique

parbémols,suivant la manière la pi us naturelle.

%J -o-

i

m

~Z*-

~^j r> -f» 's

11

" -4- "'? O

71*—&-&-*-z =^r-ô-frj=rr^' t à »~\

P^^^^fe^^^Cependant on peut l'employer des deux

manières, en montant et en descendant. fcq^fe^H^ 1 gllllll» b If-e*

pofe

Quoiqu'on nommé 'chromatique une suc-

cession de demi - tons, le demi - ton

chromatique proprement dit n'est que

le demi-ton qui existe d'une note à la même

note, subissant une altérai ion; et le demi-

ton diatonique 1>SL celui qui existe dune

note a n ne autre

.

È^==S^=^ȱ^±=*ayj ko ° *o «'> #^ ~\m

demi-ton chroiuatî

t£== 3pZ

demi -ton diatoninuc

l

— —\}4-

* +

Gamme chromatique par dièses

^..^JV^\ M. t* U itgshÈM <&y Vfj I £—Htr

7T r „<?—gfctez

0^^^=^\

\i f\^0\^

?s

6 5 *6,<;65»565656#f! «6I 'I

5 6 -7" b «7 6 7 6 7 6 7 *6 8

7r_ifHr|

,,,,, |F »p| | | jgyggg ly, „ |, ;ij^f'f' i r'f

Gamme chromatique par hémols

^w imtWwyv i

j

°"i'fegi *WpJ..rpi J ïES» tt?

I

5 Vf L L .5 7« ^ j, 6

7 ir V5 i>6 ï>5 6 f 7 7 M 6 i J i (

a I lyyiv^i « l'rV'i^ffË

,

76 7 [,6 ' 77 6777-167.6777 767+6 8

rrrrTTrT g M 1 ë

Autre g-amme chromatique.

É iÉÉ ^EE* 322:

f

2^ qjjbat:

S 3>E

3 6

fa

f

r ^r ^f fe I 1r éV-^k P y-ryZGZ œ im*v

Suite chromatique

produite par une succession de cadences évitées.

J.m kwrt—

^

g§^^ ^ 77

75

§ g ï1 g2 B

Lamêmepar les septièmes diminuées.

Dans cette succession, toutes les parties ont une marche chromatique.

k^^^-^M^^S 7

-G-

++6

76

7

~77~

s 777 77 77

7*

3S

Sons générateurs.

I.

Le genre enharmonique est le passage

d'une note à une autre sans que l'intonation

de la noté ait été changée d'une manière

sensible

Pa»- exemple d'uT à ut (j on compte un

demi-ton, et d'i'îà Rt:i on compte également

un demi-tonjces deux sons ont donc la même

intonation suivant le tempérament j

ainsi, après un reI? fastes un 'jtS, ou

après un ut# faites un REbj ces deux

notes ne changeront pas sensiblement

d'intonation,quoiqu elles avent change

de nom, Le passage d'une de ces notes à

l'autre se nomme enharmonie.

demi - ton

.

f^^^

enharmoni

-M>-ï

L'accord de septième diminuée est celui qui produit le plus naturellement le genre enharmonique,

puisqu'il peut se présenter sous quatre faces différentes sans qu'il y ait eu de changement

dans l'intonation.

sen s to le

Ph L k.

£Jj2. JLQ- JLQ- -t-O-

enharmonie.

^^y

I2Z2I =ëe =*zz I? n h .'. 1

1 Se±e- **o

I» > ^t22Z

en hirminic.

is+2

et

"ÊS. Szc ^^^ =S^= ïhharmnnic

is

lr

7 7 7 f7 ÏJ5

^ Il_y i2 »"j

ta , 4*— —*2 Il

Sons "•enerateurs.bro

L'exemple commente en mi ^ mineur.

L'ut 1

' se change en stlj à la troisième mesure.

Le Li; se change en soi.Jf à la quatrième mesure.

Le fa se change en mi t? à la cinquième mesure.

Le re se change, en ut % a la sixième mesure.

L'exemple finit en Rr.? mineur qui est le ton correspondant à celui de mi 1 mineur, dans lequel

il a commence

Il faut remarquer que c'est toujours la dissonnance de la septième diminuée qui a subi un changement

et qui a produit le passage enharmonique.

On voit par la succession des sons générateurs , que c'est eue suite de cadences interrompues

qui a amené r passage.

£6

ARTICLE XI

PEDALE .

La pédale est un son prolongé, à la

basse, sur lequel on fait passer des

accords qui lui sont étrangers, mais

qui de tems en tems doivent contenir

la note prolongée-, sans quoi l'effet de-

là pédale serait désagréable.

La pédale se fait sur la tonique et sur

la dominante.

La pédale de tonique reçoit plus

particulièrement l'accord de septième

dominante, de septième de sensible et

de septième diminuée par la raison que

tous ces accords faisant leur résolution

sur la tonique, le son de la pédale se trouve

souvent faire partie de l'harmonie.

On peut moduler sur la pédale en la

considérant tanlôt comme tonique et

tantôt comme dominante.

£

j.

p^

<) â —

-Os4'

+7

g m "gK^bfe

-g- g:

i

+71,6

n ra=z=:zzz

±ifi

I

Eg:

1>7 6 1>6 5 6+78+7 + + + + 3 2 3 4 ' 8

X1

La pédale sur la dominante reçoit

toutes les marches consonnantes et

dissonnantes.Elle doit commencer par

le repos à la dominante et finir par

la cadence parfaite, ou par le repos

à la di minante.

igUWM3— i

°',ii g

9 8 7 6 î 78 8 7766 S 5 4 4 + 3

* &X I

«é^fe^ .jTUja-jjgrg^ffilifg^E^Si 1Fhf *

9 8 7 6 7+78 8 7766 5.ï 46 8S

La pédale se fait a la partie la plus

gra^e, et l'harmonie placée au dessus

doit s'en éloigner le plus possible.

I.

Cepend ant, il est des cas ou une

pédale peut être transportée au milieu

de l'harmonie et même à lair-u,pourvu

que le son prolonge fasse partie de

l'aecord suivant

.

HARMONIE SIM PL t. Pédale intérieure.

Quand une pédale soit au milieu,

soit à l'aigu, forme un intervalle de

seconde ou de septième avec une des

notes de l'accord, cette note ne doit

pas se reunir au son de la pédale par

l'unisson ni par l'octave, mais elle

doit s'en séparer par un intervalle

consonnant.

J-,^HHHiteë^tr

s1

Pédale de dominante à laigu.

P

Pédale à l'aigri.

wi^n 72 ^ mm5 —3

i'i.„ c iïeez 3

Pédale intérieure.

Péd.-le au gra

o. Q

3L^£ kèmâPédale intérieure

6S 7 5-^F=

Pédale^

ï

ï

Pédales intérieures. %EEààà ààèzèk &W &

S ho Eâ

ï

i

Pédale intérieure m ss "-|9-r-

w4\

St7

ARTICLE XII

ALTERATIONS

On peut altérer une ou plusieurs

notes d'un accord, quand cette altération

conduit la note à son "but'.

Par exemple, si le rÉ doit monter au

.mi, on peut, après avoir fait leRÉ naturel,

passer par le hÉS qui conduit au mi.

«=re-rgmm

Mais si le Rk doit descendre à IVr,

au lieu d'être altéré par uni, il doit

l'être par un \>

.

Tous les accords sont susceptibles/

de recevoir une ou plusieurs alté -

rations.

ACCORD PARFAIT MAJEUR ALTERE.

L'accord parfait majeur peut être

altéré dans sa quinte en montant :

cette altération produit un intervalle

de quinte augmentée, et l'accord est

composé de deux tierces majeures.

L'altération se fait également dans

les renversemens.

^m

2=z

§3E

^r ^Igfe&ai^*r-

S #.ï 3 3 t

**.*** 36' H*t

f=*f

L'accord parfait majeur peut aussi

être altéré par sa note fondamentale

en montant. Alors l'accord devient

diminué. ^S

1T-PÏ

V=$F-

4U^*fJ-=±--

6#4

FIM

On peut encore altérer l'accord

parfait majeur dans sa tierce en

descendant, alors l'accord devient

mineur.

PSîgZZ&Z

mO 70

\ «6 6 "64 4 4 5

[ I

S',

ACCORD PARFAIT MINEURALTERE.

L'accord parfait mineur peut être

altéré dans sa quinte en descendant;

alors l'accord devient diminué.

t£-t-H--9-'

1 1

1

3— ri b'J -*9-

5-9—

|

6

1

5 \s

1S

rj

6

1 » 1

3 ?

,JII

-* Zi '211

Il peut l'être aussi dans sa tierce en

montant, et l'accord devient majeur.ll^FF-W-PH KP ^-^7"F^=\

fj i o ri-l- 1

^^fl

^7T

-rî-

-©-|5

1

r "

3 f

1 &1

r i

8 6-

fi—

r

56+ + 6

d —P1- —

H

Il peut encore être altéré dans sa

note fondamentale en descendant et en

montant. L'altération en descendant

produit une quinte augmentée, et en

montant, elle produit une tierce et une

quinte diminuées.

fcB^=-fi-- 'A -*-pp

s6

* 5L—»—rrl9 H9"!

11—

'

u

64

;tt g |-*8~i|~ g |

^g^

H

5E-&—, g u g -#-9- ^-

I

Pour éviter l'intervalle de tierce

diminuée, il faut altérer la tierce en

même tems que la note fondamentale.

5&SI# *

ii

Comme le renversement de la tierce

diminuée forme un intervalle de sixte

augmentée, le meilleurmoyen d'employer

cette altération est de présenter l'accord

sous le renversement de sixte.

C'est de cette manière que cette

altération est très usitée.

(O

2 arj

*à z^^ '- -a——*^fcCC

*.ï 66 #6 ? + *+

P6

31

î.

( i ) Cet accord est connu s<>u<i le nom

de si\tc superflue.

ACCORD DE SEPTIEME DOMINANTE

ALTÉRÉ.

L'accord de septième dominante

peut être altéré dans sa quinte , en

montant et en descendant, en observant

de renverser la tierce diminuée en

sixte augmentée.'

eL M I » H gsa 3£Sa I g II §3 I g I I Sa bg

a M | -HQ 'FZm

3 3 ff . 5 3

p 3E

ï6 ?6

"ft :> 2 6

ï

Quand la septième dominante est

altérée dans sa quinte en descendant ,

cette altération qui ( dans le t"n d'ut)

change le re naturel en re bémol , fait

pressentir le ton de v\ mode mineur;

et l'accord parfait sur I'xjt n'est plus

qu'un repos à la dominante.

%=&,rrw%

^=&f=^.

v^&fl

\l

'6 u6

++

S m i

L'altération peut être faite sans être

précédée de la note naturelle.

ACCORD DE SEPTIEME DE SENSIBLE

ALTÉRÉ.

•A»

Pa=gW^=%\l

5>

âE-rfi

43

(')

nr-r4

ï

L'accord de septième de sensible peut

être altéré dans sa tierce en montant,

et en renversant l'intervalle de tierce

diminuée en celui de sixte augmentée.

ti-J? 5 J #dS ^g-1 h j iM I

S S(O

il

6 #6+4

6 3 6

I EEB

Le même accord considéré comme

septième desecondedumode mineur peut

être altéré dans sa tierce en montant ,

en observant toujours de renverser la

tierce diminuée en sixte augmentée.

g =J=Jif-

m az m'ÏUà 3î&

=dM

7-Sr'

+6» S

6 Ï6+43

^-9—

b

ES? a(>)

( i ) Cet accord est connu' 1 sous le nom c!l- Sixte-

superflue avec Triton.

ACCORD DE SEPTIEME DIMINUEE

ALTÉKE.

L'accord de septième diminuée peut

être altère dans sa tierce en descendant.

On n'emploie cette altération que

.sur les deux premiers dérivés de la

septième diminuée.

L'accord parfait qui suit l'altération

de la septième diminuée doit être majeur

,

car ce passage n'est qu'un repos à la

dominante.

1&+6s-

zzr-

r-

~rr jâE

b 6 fs

S»4

SiLa<—

h

î

I

* Les deux quintes de suite que renferme ce passade

sont tolérées, pourvu qu'elles ne soient pas placées dans

les parties extrërres, c'est-a-dire entre ia partie laplus

aig°ue et la plus grave.

La prolon<r\[tioii d'une note étrangère

à un accord n'empêche pas les notes de cet

accord de subir les altérations dont elles

sont susceptibles.

f^=mfrpz~Vr-m^f^-M- HH^'-4^Y*%

565

64

6S 5

64

J—4- r65 '

L

9 n

64

yj-v n—O—

pf

*r\1 ©

flH H —

H

On peut altérer une , deux et même

trois notes de l'accord , en conservant

toujours la prolongation.

ffi» Vr. A.„.*À\M---V:\.. .,.*... t%—Vt^t*j4#i<*M=-€> « \-& 9~+ji frr-e ©

rr-

6 56 6fi 56 6 4 6 4"

S S 4 5 3 4 S 3-

-•fîi O iO—U- r —(- r-

I

54 «4

-rî—

R

- * " -11 «--iJ 1^4-5-:=^= U o H

* Pour éviter l'intervalle de quarte

doublement augmentée qui existe du la

bémol au rk dièse, on c-crit mi bémol

au li'-u de R>; dièse.

i£ ^ |

..J-,J ::W

^E

-y^i s

±2

,#6

4

(i) Cet aceord cal connu sous le nomdeSii'C superflue

si ec la quinte.

62

ARTICLE XIII

MODULATION

On nomme modulation,le passage d'un

ton ou d'un mode dans un autre. (Voyez

les principes élémentaires.)

Pour que la modulation soit agréable,

il faut que l'accord parfait, du ton que

l'on quitte, conserve, dans celui du ton

ou l'on entre, au moins une note qui soit

commune aux deux accords et qui serve

de liaison dans l'harmonie.

^g-

3£8

î

Mais un ton ne s'établit pas seulement

en faisant entendre son accord parfait ,

il faut encore que la note sensible ait

été entendue; or, le meilleur moyen de

déterminer le ton est la cadence parfaite,

puisqu'elle fait entendre la note sensible

suivie de la tonique.

BEE g—rfarr

s

f=n3= Œ^M

6 77+ 3

3EES

ï

6 7 +3

On module par quintes ascendantes

et descendantes.

Chaque modulation par quintes

ascendantes amène un dièse de plus à

la clef.

Chaque modulation par quintes

descendantes amène un bémol de plus

à la clef. (Voyez les principes élémentaires

de musique adoptés parle Conservatoire.)

T.

Les modulations lt-s plus naturelles sont celles par quintes

descendantes, car, sans Je secours d'aucun accord intermédiaire

on passe d'i'T en fa, de fa en SI?, etc. on n'a <ju'a ajouter la septième

mineure à l'accord parfait majeur,il deviendra accord de septième

dominante et fera cadence parfaite en descendant de quinte

sur la tonique; et le ton sera entièrement déterminé par cette

cadence. ,%r*

mj—,—

*

w^pfiî• S-7

5 + 3

m < mSi, au contraire, on veut moduler par quintes ascendantes, il

faut que l'accord parfait du ton dans lequel on veut aller, soit

précédé de sa septième dominante.

M1 % t 1 -3"!

s7

o

3

i—

H

.

(J

1

Um

Cette dominante a besoin elle même d'être liée à l'accord

précédent par plusieurs notes, et de cette manière elle sera

mieux amenée.i TT

7 75 5 -r 3

'**"U ni

Il est donc plus simple et plus facile de moduler par quintes

descendantes que par quintes ascendantes. Néanmoins , dans

un morceau de musique quelconque, la première modulation en

quittant le ton primitif se fait à la dominante qui est la quinte

au dessus, et la modulation à la soudominante, qui est la quinte

au dessous, ne se fait qu'après.

La modulation au ton relatif est aussi une des plus simples et

des plus usitées, soit en passant du majeur à son relatif mineur,

soit en passant du mineur à son relatif majeur.

ÏÏË&Èpffg^Pf4 6

S 3 5 5 5-5S ï^J l '1 g I

Observation.

Les modulations se font principalement par les cadences,

et en évitant ou en interrompant les cadences ; au surplus, il est

difficile de leur prescrire des règ-les: la seule dont on ne doive

jamais s'écarter, est de satisfaire l'oreille. C'est le but essentiel

de la musique, et les règles ne sont créées que pour l'atteindre.

6-V

MODULATIONS

partant dutond'UT majeur

pour aller dans tous les tons majeurs et mineurs.

D'UT majeur

en

UT# majeur.

D'UT- majeur

en

UTb majeur.

PUÉ &&œ M DuT majeur

v- i I

#6 ftf

22= gg 3P£1

en ,

UT # mineur.

Enharmonie.n

jb jjTïMfÉa d 'ut <#£!

(,'n

P=^5 +2 F

IZ2Z'^_

|> =\,,j l| ÙTb mineur. 5E

y Q , ^J. , lJ •

!.)'! i' maj-ur [h£^ g |||I fe I i^fgjl D'UT majeur

ajUpaa#6

5 +2 5- tf

S~~^ g a ^=Enharmonie.

1 -U dis?

-r —-ï i

S +24 .5

en

RE I? majeur. S SIen

REt> mineur.

?--k iHW-^ iite^^^n^^^lqi

P1- b

'2=

D'UT majeur

RE majeur.

ÉjMpgMi D '

lTT "-*»

r- ^ ifr?

^a43 +

1g' g RE mineur.

! ! I =H-js-

fl

^â 3

V>g i /J

D'UT majeur

en

SI majeur.

D'UT majeur

en

SI!? majeur.

P Sf^W "WH D'UTm II

+6- #5

majeur

en5- #4 #S 5 *2= SI

.mineur.

P. ?"^-'l

' I

ŒS S H #5

Cq .. fl^~H y i ^=H D'UT "majeur

5S5 4

5 j> T

en

|~i

—Il SI? mineur.

I.

P =g^3^ L -^^

5Efe

6?

T-\ UT majeur

en

Ml ? majeur. 3^

P^f r^^i D-LfT^ P^i ^mf6 '6* b.ï *

MI b mineur. F^-^— 3ffiï

D'UT majeur

en

MI majeur.

§E2Ë IZ2Z^~

^â^Cz ±±:

e s

fl D'UT majeur

en

MI mineur.i

P -7T— »"~g^

5^ -±S_

a <2r

D'UT majeur

en

s LA majeur.

PÏE

§^

!

^-_

fy~H D'UT majeur

«^

=2ZI LA mineur.

1^=r

-^s^

-6

5<hîfc

D'UT majeur

en

LA i majeur.

^^^^^^1 DTT—P^ 5^ ~F"

. Il LA? mineur.

D'UT majeur

en • •

FA majeur.

~9r.

5

g g | jg ^z=jj±=^d| D'UT majeur

3

H FA mineur.

77

SS

^5i

! r-U:d=±^^77

D'UT majeur

en

FA# majeur.

D'UT majeur

en

SOL majeur.

p § I ,*^^p?5

^ : a » g adT "

D'UT majeur

en

FA d mineur

P *8 I -M ï

P=& 1 g | | |gg

fe*

'7

5 6 7* 3

| Il D'UT majeur

^ J l .l ^p SOL mineur

É ; d s ^ i

n » lg|

6

5 II

-^^r"

8 7

y=^J

D'UT majeur

en

SOL? majeur.

**-^s' l

j V Jl^ D

+6 77 ,

S * + b

'UT majeur

en

P^ g F|

fr- ï SOL? mineur.

rp i i

J|.i

iJi^

-6 ?7 ,

5 .ï- + b?S ';\-f=.—n^

1' !-S^s

66

ARTICLE XIV.SUR LA MANIERE DE CHIFFRER, (i)

Les chiffres se posent sur les notes

de la basse pour représenter l'harmonie.

Un chiffre ne représente pas seulement

l'intervalle qu'il indique, mais il en sous-

entend toujours un ou plusieurs autres.

Par exemple un 2 sous-entend | et

quelque fois +

-i» a. 1

S '2~

&* t l gSr 3 6 a i s

ï

Un 3 sous entend fi ou s: L'accord3 3

parfait se chiffre par un 3 lorsque la

résolution d'une dissonnance se fait sur

la tierce.

¥ Q^r<UL»:JB&5i^SESï6 6 5

9 3 5 3 5 4 3 5

^^TîTTtf^f333

Cependant 'quand on chiffre plusieurs

tierces de suite, il lie faut pas d'autre note

d'accompagnement. .

retard des tierces.

g m .ii^^ikj j i jjjjj^riff^

3 3

g^TrTÏÏ7

j „ „ , , ~ ^ 3— j

g 3_ J_3_5- 3-3fl

-

£are

o-(& =É

Un + sous-entend 54 -

mais le quatre précédé d'une croix ++

indique l'accord de triton qui s accompagne

de seconde et sixte.

PPg M J,J^^m ^ 1

^^

5 4 34 34 34 #3"27- ï

1

Un s sous-entend s .

3

Un 6 sous-entend n .

3$*1MAa 4- g

èJ\.lAJe'y<>¥*^=& 1

5 6565 65 6 5 6 5 6 5^6 i-V3 , 2 , H-

^1

:.'

'- . lieu' est essentiel pour ceux qui veulent accompagiit'r au cl.: -

67

TTn 7 --dus -entend 7 et quelque fois 5 ;

3 » ^ 3

mais le sept précède cvunecroix+7 indique

la septième dominante sur la tonique, alors

le 7 sous-entend 5+a

S ^>—77gg I S ;/T

g

7 75 +376 7 67+ 34- ^

_tt

5+7 8

o— :—r?z I

Un 8 sous-entend f .

3

L'accord parfait se chiffre par un 8

quand la résolution d'une dissonnance se

fait sur l'octave.

Un 9 sous-entend 5.3

mm =£= 0- -a—

1

1

-,—

F

i

-r-tt ï

£ë =Q P2=#-,

(^- =—©--

g Pz—i-, ^==2Z ï

p*5 98939898 3

^E^E1

Quand il v a plusieurs 8 de suite ils

n'indiquent que désunissons. P'3=-^-V1 UPPl

P8 8 88888 a

tr^^

Quelquefois deux chiffres en sous-

entendent un ou plusieurs autres.

Par exemple + sous-entendent 5; 6 sous-r3 3 s

entendent quelquefois 5.3

jh g 1 J

1

SE

>+ 733 +

m

-

1 g g

çs 1??^'? ag' ôi6

3 .5

^:--vB-^=Tt=t=Z2

+ sous-entendent quelquefois 4 .

9 sous entendent y, et quelquefois 7. iq a —H»5 M^ £-^-Sr^EE£

5 a 5

g ^ a a g

9 85 7 6

9 8?

-73-1 ©- i

6tf

Pour éviter la âiffïculté de savoir si on doit ajouter un ou plusieurs intervalles aux chiffres indiqués,

il ne faut accompagner qu'à trois parties en ajoutant l'intervalle Le plu^s essentiel à chaque chiffre

seul, et n'ajoutant rien lorsqu'il y a deux chiffres: par ce moyen ata sera sûr de ne jamais faire

de faute, car il vaut mieux retrancher une note peu essentielle à un accord, que d'en ajouter une

que l'accord ne comporte pas.

Ainsi on accompagnera un 2 par* j un 3 par|,ou|}un 4 par |* un +4 par**; un 5 par

|

;un,6 par| ; un 7

par|; un +7 par +^,ou +|; uns par|j un9 par|j et tous les doubles chiffres tels qu'ils seront,sansy rien ajouter

.

Ce moyen ne peut jamais induire en erreur car l'harmonie la plus pure est à trois parties.

Exemple.

7C~V—~" 'i—

«" H M °^T<J -- 7jrJ ffi Jp Ji'J =M3

^r,

„ & u 1= u—_ 9 „_â—

_

a 7 6 2 7 67 67 67 +6 8

1 1 n On —"""" ° ' n ~ " n

6

r £. ti iJ 4- „ "f

t&^^^^^MmJ^L w1

<k~i i jsy j

?6 5 6 5 6

& K3 5 5 5 5

4 34 34 34 39©-û=7?5 U2=

l^=& ^— J I

Jfi

y ^

.

j j ^^ j , , IËEÉ: izfc=J2=ZZ

"ST-

S 3 9 3 5 3 6 2

f-Tfre6^2 #6

Si

I^ >j?i-ua ^ JSL=fcL^ly) a ^J

:zx:

=C5fP3

% 3 #

#f* feagrt* "

i f

P7i—fH-PJsL

J j^i aEf 1 ffi °

#p Itffjft+f—*r3

8 66 5

6 54 4

7# +

^

$ m=t *=e ^ i*F= S3 gp f f '+7 b7 6

2 + +6 5.

+ +S7

=t:-±— ÏE6 5+ 4

1!

«9

On ajoute soit devant, dessus ou dessous les chiffres,des signes qui' altèrent certains inter\ ailes indiquésou

sous-entendus par les chiffres.

Ces signes sont: le diesel, le bémol b, lebécarretj, la croix + et la barre qui traverse le chiffre.

La croix est un signe d'augmentation qui indique une note sensible ou un intervalle augmenté. La

barre est un signe de diminution qui indique un intervalle diminué.

Lorsqu'un de ces signes se trouve sans

chiffre, il représente une tierce qui subit

l'altération indiquée par le signe. m Yô i l

\

^:-

=¥3= ï

^1

Lorsque le signe est sous un chiffre

quelconque il représente la tierce à

laquelle il fait subir l'altération qu'il

indique.

i3*

w

m TS 3p= S1

Lorsque le signe est devant le chiffre ,

il altère l'intervalle que représente le

chiffre.

w&

^—77~t

-W- rzzz

h

V o S=C ï

J

Lorsque le signe est au dessus du

chiffre il désigne l'intervalle sous -entendu

au dessus du chiffre.

Au dessus du 2 il désigne la quarte.

Au dessus du * il désigne la sixte.

^^

W-

te

mm

Le chiffrebarré indique que l'intervalle

est diminué.

m

W I I I ^ ^ mï

Quand après^un chiffre on'tire une

barre, l'accord doit et reprolonsré jusqu'au

chiffre suivant.

2É£«£s^eISg I ï* I î^f^8

§5E s

i

Si l'accord reçoit plusieurs chiffres,-

et que la barre ne soit placée qu'après

un seul, il ne faut prolonger que le son

indiqué.

J—r,mïïz—rzircr.;;

3 X3 8 •

— 3

^^^a

-n I o-

ï

Les mots.-TASTo solo qui se placent

ordinairement sur une pédale, indiquent

qu'ii ne faut pas faire d'accord de la ma>n

droite.

Quand on veut chiffrer la péd?l^,il faut

placer les chifïrcs suivant l'ordrequ'ou donne

aux parties dans l'harmonie.

^:Àà=-^-^^^±3icr±

10— 9 8 7 6 5-

I

8 7 6 S 4 3 8S I

S>T O ' ©-.

-rr^i1

Au heu de barres, on peut répéter les

chiffres.

10 9 98 87 76 6 5 588 77 66 5 5 4 4 3 3

5£O —n—O ; ' O ' .0^—' O vT i

'-^

FINT.

TABLE DES MATIERES.

Arrêtés relatifs à l'adoption du traité d'Harmonie P-Ve '•

A\ant-propos iii.

Article préliminaire. Intervalles -, I .

Consonnances et dissonnances 3.

Mouvemens 4.

ARTICLE I. Théorie générale des Accords 5.

ARTICLE IL Accord parfait majeur 7.

Accord parfait mineur 7.

Accord de quinte dirflinuée 8.

Manière d'employer les accord; parfaits IO.

ARTICLE III. Septième dominante r2.

ARTICLE IV. Septième de sensible dans le mode majeur 15.

Septième de seconde dans le mode mineur 1 5 .

ARTICLE V. Septième diminuée 16.

ARTICLE VI. Neuvième majeure dominante. 17.

Neuvième mineure dominante 18.

ARTICLE VIL Notes de passage I.<>.

Prolongations, suspensions, retardement 2 1.

Exemples de tous les mouvemens de la basse,avec les accords naturels et les

prolongations qu'on peut y introduire 31 .

ARTICLE VIII. Cadences,

3 4.

Exemples des marches les plus usitées de labasse, pour amener les cadences. . . 3g.

ARTICLE IX. Les différens mouvemens de la basse parcourant l'étendue de l'échellediatonique,

avec l'harmonie naturelle et composée i 41.

ARTICLE X. Genres ' 53.

ARTICLE XL Pédale... 5 6.

ARTICLE XII. Altérations. 5 8.

ARTICLE XIII. Modulations 62.

ARTICLE XIV. Sur la manière de chiffrer 66.

T&B&

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