+ All Categories
Home > Documents > “Soil is a national asset and as the soil goes, so goes the nation ... · et de son état dépend...

“Soil is a national asset and as the soil goes, so goes the nation ... · et de son état dépend...

Date post: 10-Sep-2018
Category:
Upload: ngotu
View: 214 times
Download: 0 times
Share this document with a friend
4
Whether living and working in a farming community, or watching a harvest sunset while travelling a rural highway, Ontarians take great pride in their agricultural heritage. The story of Ontario is rooted in agriculture. With a landscape as diverse as the people who have cultivated it, the province’s farming past is rich with stories of success, hardship, innovation and community spirit. The Archives of Ontario is proud to hold an important key to the province’s agricultural heritage through the documents it acquires, preserves and makes accessible to the public. This exhibit celebrates the farming way of life as it is captured in private and government documents, focusing on the settlement of the land, its use, and the people who have made agriculture one of the province’s greatest assets. Qu’ils vivent et travaillent dans une collectivité agricole ou qu’ils observent un coucher de soleil sur les récoltes le long d’une route de campagne, les Ontariens et Ontariennes sont fiers de leur patrimoine agricole. L’histoire de l’Ontario est enracinée dans son agriculture. Avec des terres aussi variés que les gens qui les ont cultivés, le passé agricole de la province est riche en histoires de réussites, de difficultés, d’innovations et d’esprit communautaire. Les Archives publiques de l’Ontario sont fières de détenir une clé importante du patrimoine agricole de la province – les documents qu’elles acquièrent, décrivent et mettent à la disposition du public. Cette exposition se veut une célébration le mode de vie agricole tel qu’il est capturé dans les documents du secteur privés comme ceux du gouvernement; l’accent y est mis sur le peuplement et l’exploitation des terres agricoles, et les gens qui ont fait de l’agriculture un des principaux atouts de la province. Under inspection for gobbler approval in Manitoulin, 1926 (Department of Agriculture, Agricultural Representative Photograph Albums, RG 16-274, Album 3, pg.1. I0019237) Under inspection for gobbler approval in Manitoulin, 1926 (Ministère de l’Agriculture, Albums de photographies des représentants agricoles, RG 16-274, Album 3, p.1. I0019237) Portrait of a farmer [unidentified], ca. 1910, John Boyd (John Boyd fonds, C 7-3, 2250. I0003403) Portrait d’un fermier (non-identifié) vers 1910, John Boyd (fonds John Boyd, C 7-3, 2250. I0003403) “Soil is a national asset and as the soil goes, so goes the nation.” [Sound recordings of Agricultural Lectures and Events Broadcast by CKNX Radio, Lectures by Jim Bryden and W. H. Waddell, ca. 1950 (RG 16-332-0-11)] « Le terroir est un des atouts de la nation, et de son état dépend celui de la nation. » [Enregistrements sonores de conférences et de bulletins de nouvelles sur l’agriculture diffusées par CKNX Radio, conférences de Jim Bryden et W. H. Waddell, vers1950 (RG 16-332-0-11)] Boyd and Lloyd Ayre Hampton (twins) exhibiting twin southdowns, Jr. Section, Oshawa, 1930 (Department of Agriculture, Agricultural Representative Photograph Albums, RG 16-274, Album 2, pg. 87. I0019304) Boyd and Lloyd Ayre Hampton (twins) exhibiting twin southdowns, Jr. Section, Oshawa, 1930 (Ministère de l’Agriculture, Albums de photgraphies des représentants agricoles, RG 16-274, Album 2, p. 87. I0019304) Farmhouse and load of pumpkins, 1905, Marsden Kemp (Marsden Kemp fonds, C 130-6-0-12-2. I0013550) Maison de ferme et chargement de citrouilles, 1905, Marsden Kemp (fonds Marsden Kemp, C 130-6-0-12-2. I0013550)
Transcript

Whether living and working in a farming community, or watching a harvest sunset while travelling a rural highway, Ontarians take great pride in their agricultural heritage. The story of Ontario is rooted in agriculture. With a landscape as diverse as the people who have cultivated it, the province’s farming past is rich with stories of success, hardship, innovation and community spirit.

The Archives of Ontario is proud to hold an important key to the province’s agricultural heritage through the documents it acquires, preserves and makes accessible to the public. This exhibit celebrates the farming way of life as it is captured in private and government documents, focusing on the settlement of the land, its use, and the people who have madeagriculture one of the province’s greatest assets.

Qu’ils vivent et travaillent dans une collectivité agricole ou qu’ils observent un coucher de soleil sur les récoltes le long d’une route de campagne, les Ontariens et Ontariennes sont fiers de leurpatrimoine agricole. L’histoire de l’Ontario est enracinée dans son agriculture. Avec des terres aussi variés que les gens qui les ont cultivés, le passé agricole de la province est riche en histoires de réussites, de difficultés, d’innovations et d’esprit communautaire.

Les Archives publiques de l’Ontario sont fières de détenir une clé importante du patrimoine agricole de la province – les documents qu’elles acquièrent, décrivent et mettent à la disposition du public.Cette exposition se veut une célébration le mode de vie agricole tel qu’il est capturé dans les documents du secteur privés comme ceux du gouvernement; l’accent y est mis sur le peuplement etl’exploitation des terres agricoles, et les gens qui ont fait de l’agriculture un des principaux atouts de la province.

Under inspection for gobbler approval in Manitoulin, 1926 (Department of Agriculture, Agricultural Representative Photograph Albums, RG 16-274,Album 3, pg.1. I0019237)

Under inspection for gobbler approval in Manitoulin, 1926 (Ministère de l’Agriculture, Albums de photographies des représentants agricoles, RG16-274, Album 3, p.1. I0019237)

Portrait of a farmer [unidentified], ca. 1910, John Boyd (John Boyd fonds, C 7-3, 2250. I0003403)

Portrait d’un fermier (non-identifié) vers 1910,John Boyd (fonds John Boyd, C 7-3, 2250. I0003403)

“Soil is a national asset and as the soil goes, so goes the nation.”

[Sound recordings of Agricultural Lectures and Events Broadcast by CKNX Radio, Lectures by Jim Bryden and W. H. Waddell, ca. 1950 (RG 16-332-0-11)]

« Le terroir est un des atouts de la nation, et de son état dépend celui de la nation. »

[Enregistrements sonores de conférences et de bulletins de nouvelles sur l’agriculture diffusées par CKNXRadio, conférences de Jim Bryden et W. H. Waddell, vers1950 (RG 16-332-0-11)]

Boyd and Lloyd Ayre Hampton (twins) exhibiting twin southdowns, Jr. Section, Oshawa, 1930 (Department of Agriculture, Agricultural RepresentativePhotograph Albums, RG 16-274, Album 2, pg. 87. I0019304)

Boyd and Lloyd Ayre Hampton (twins) exhibiting twin southdowns, Jr. Section, Oshawa, 1930 (Ministère de l’Agriculture, Albums de photgraphiesdes représentants agricoles, RG 16-274, Album 2, p. 87. I0019304)

Farmhouse and load of pumpkins, 1905, Marsden Kemp (Marsden Kemp fonds, C 130-6-0-12-2. I0013550)

Maison de ferme et chargement de citrouilles, 1905, Marsden Kemp (fonds Marsden Kemp, C 130-6-0-12-2. I0013550)

Agriculture was practised in Ontario long before the creation of records to document it. The Huron used the land to grow corn, peas, squash, kidney beans and sunflowers. It was not until thelate 18th century, however, that large-scale settlement of farmland took place with the establishment of a land granting process. To earn the right to own a piece of property, emigrants petitionedthe Crown with a promise to fulfil certain duties, such as clearing trees, cultivating the soil, and building houses. If the requirements were met, the settler was granted ownership. Others wereawarded land for free, including members of the militia and United Empire Loyalists, as rewards for their allegiance and service to the King. Over the centuries, various government programswere created to attract newcomers from all over the world seeking the opportunity to live and work in Ontario and contribute to its growing agricultural industry.

L’agriculture en Ontario est plus ancienne que les documents à son sujet. Les Hurons cultivaient le maïs, les pois, les courges, les haricots secs et le tournesol. Ce n’est toutefois qu’à la fin du 18e siècleque le peuplement à grande échelle sur les terres arables débute avec la mise sur pied d’un processus de concession des terres. Pour obtenir le droit de posséder une terre, les immigrants doiventsoumettre une pétition, dans laquelle ils s’engagent à remplir certaines conditions telles la coupe des arbres, la culture du sol et la construction d’une maison. S’il remplit ces engagements, le pionnierobtient la propriété de sa terre. D’autres, comme les Loyalistes de l’Empire-Uni et les miliciens, obtiennent des concessions gratuites en guise de récompense pour leur allégeance et service envers leRoi. Au fil des ans, le gouvernement met sur pied divers programmes pour attirer des nouveaux venus de partout à travers le monde à la recherche de la possibilité de vivre et de travailler en Ontario etde contribuer à une industrie agricole en pleine croissance.

Emigration to the Province of Ontario, 1869, Department of Immigration (Archives of Ontario Poster collection, C 233-1-5-1938)

Affiche de promotion de l’immigration en l’Ontario, 1869, Ministère de l’Immigration (Collection d’affiches des Archives publiques de l’Ontario, C 233-1-5-1938)

When the American Revolution ended in 1783,many British loyalists, who were forced to leave the United States, chose to settle in what wouldbecome Ontario. They were offered free land, tools,and seeds. This 1925 painting recreates a scene of newly arrived Loyalists on the shores of the St. Lawrence.

À la fin de la Révolution américaine, en 1783, denombreux loyalistes britanniques, forcés à quitterles États-Unis, choisissent de s´établir dans ce quideviendra l’Ontario. On leur offre gratuitement desterres, des outils et des semences. Sur ce tableau de 1925, des Loyalistes fraîchement arrivés sontsur la rive du Saint-Laurent.

Beginning in 1869, Government advertisingprograms were created to encourage people tosettle in Ontario. Through the use of pamphlets,posters, and very persuasive agents, emigrants from United Kingdom, Europe, and the UnitedStates were drawn to Ontario for the free land and hope for a better future.

À partir de 1869, des campagnes gouverne-mentales encouragent le peuplement del’Ontario. Grâce à des brochures, des affiches et des agents très persuasifs, des émigrantsbritanniques, européens et américains sontattirés par l’Ontario, ses terres gratuites etl’espoir d’un avenir meilleur.

Encampment of the Loyalists in Johnstown, a new settlement on the banks of the River St. Lawrence in Canada West, 1925, J.R. Simpson, after James Peachey (Museum Program Drawings, Department of Education, RG 2-344-0-0-89. I0003081)

Encampment of the Loyalists in Johnstown, a new settlement on the banks of the River St. Lawrence in Canada West, 1925, J.R. Simpson, after James Peachey (Dessins des programmes du musée du Ministère de l’Éducation, RG 2-344-0-0-89. I0003081)

Finnish farm in the Fort William District, 1926 (Department of Agriculture, Agricultural Representative PhotographAlbums, RG 16-274, Album 3, pg. 73. I0019305)

Fermiers finlandais dans le district de Fort William, 1926 (Ministère de l’Agriculture, Albums de photographiesdes représentants agricoles, RG 16-274, Album 3, p. 73. I0019305)

In 1921, Ontario led the way as the province with the highest annual field crop value andhighest immigration rates. At that time, the mostprominent immigrant groups were English, Irish,Scottish, French, German, Dutch and Italian.

En 1921, l’Ontario est le chef de file des provincesau chapitre de la valeur annuelle de récoltes et du taux d’immigration. À l’époque, les groupesd’immigrants les plus importants sont les Anglais,les Irlandais, les Écossais, les Français, lesAllemands, les Néerlandais et les Italiens.

Many were convinced to leave the poverty and cramped living conditions in Great Britain after reading the glowing words of former neighbours who had become Ontario farmers. These and other examples of promotionalmaterials can be found in the Archives of Ontario Library and Department of Agriculture collections.

Plusieurs sont convaincus de quitter la pauvreté et le surpeuplement qu’ils vivent en Grande-Bretagne à la lecture des écrits élogieux de leursanciens voisins devenus fermiers en Ontario. On trouve ces textes et d’autres exemples de matériel promotionnel dans les collections de la bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario et du ministère de l’Agriculture.

Ontario. Department of Agriculture. Farming in Ontario. Toronto: The Department, [ca.1924] (Archives ofOntario Library Collection, Call No: Pamph nd F #16 folder G-445)

Ontario. Ministère de Agriculture. Farming in Ontario. Toronto: le ministère, [vers1924] (Collection dela bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario, Cote : Pamph nd F #16 folder G-445)

Ontario. Department of Agriculture. Ontario : the premier province of Canada : settlers’ opinions. Toronto: The Department, 1911 (Archives of Ontario Library Collection, Call No: Govt Doc AMisc Box 2 No 4)

Ontario. Ministère de l’Agriculture. Ontario. The garden of Canada. What recent settlers say. Toronto: le ministère, 1911 (Collection de la bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario,Cote : Govt Doc A Misc Box 2 No 4)

Diversity is one of the hallmarks of agriculture in Ontario. Ontario farmers have always embraced agricultural innovations, such as increasingly sophisticated farm machinery and farm management tools. Farmers have also adapted to market changes over the years by introducing new crops and livestock, such as ginseng, Echinacea, bison and ostrich, to meetconsumer demands in emerging areas of economic growth. Change is inevitable in the business of agriculture; however in many ways life on the farm has remained the same since the Loyalists first arrived. Long days, fluctuations in climate, dependency on ever-changing markets, and the importance of family are constants that shape daily life and work.

La diversité est une des marques de l’agriculture ontarienne. Les fermiers ontariens ont toujours accueilli les innovations, comme des équipements agricoles de plus en plus sophistiqués et des outilsde gestion de la ferme. Ils se sont également adaptés aux changements que le marché a connu au fil des ans grâce à l’addition de nouveaux animaux et cultures comme le bison, l’autruche, le ginsenget l’échinacée afin de répondre à la demande des consommateurs dans de nouveaux secteurs de l’économie. Le changement est inévitable en agriculture; toutefois, bien des aspects de la vie sur laferme sont demeurés les mêmes depuis l’arrivée des Loyalistes. Les longues journées, les changements du climat, la dépendance envers des marchés en constante évolution et l’importance de lafamille sont des données constantes qui façonnent la vie et le travail quotidiens.

Hamilton Farmers Market, 1986 (Photographs of the Communications Branch of the Ministry of Agriculture and Food, RG 16-276-1, 86-B822. I0003236)

Hamilton Food Market, 1986 (Photographies de la direction des Communications du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, RG 16-276-1, 86-B822. I0003236)

William Moore of Mattagami Reserve in his potato patch, 1958, John Macfie (John Macfie fonds, C 330-13-0-0-7. I0000333)

William Moore de la réserve de Mattagami dans son champs de pommes de terre, 1958, John Macfie (fonds John Macfie, C 330-13-0-0-7. I0000333)

Few things smell better than fresh market fruits and vegetables, and the people of Hamilton havebeen enjoying the aroma from the Farmers Market since 1837. The Market has always been morethan a shopping place; it is a gathering place where neighbours meet, share news, and take in theenergy of the crowd.

Peu d’odeurs sont aussi délicieuses que celles des fruits et de légumes frais du marché, et lapopulation d’Hamilton profite depuis 1837 des arômes qui émanent du marché des fermiers. Le marché a toujours été plus qu’un lieu de magasinage; c’est aussi un lieu de rencontre où lesvoisins se rencontrent, échangent des nouvelles et font le plein d’énergie au contact de la foule.

John Macfie, a civil servant with the Department of Lands and Forests, spent his career in numerous northern regions of Ontario where he refined his skills as an amateur photographer. The early rose potatoes in William Moore’s bucket are probably descended from those grown at Mattagami post decades earlier by the Hudson’s Bay Company.

John Macfie, un fonctionnaire du ministère des Terres et Forêts, a passé sa carrière dans plusieurs régions du nord de l’Ontario, et il y a raffiné ses talents de photographe amateur. Les pommes de terre roses hâtives dans le panier de William Moore descendent probablement de celles cultivées des décenniesplus tôt au poste Mattagami par la Compagnie de la Baie d’Hudson.

Early farmers used “scatter seed farming” where the seeds were randomly thrown,or broadcast, onto the fields. Unfortunately, only half of these seeds would grow,and weeding and harvesting the crops proved difficult. When seeds were planted in rows, seed loss was reduced, hoeing could be done to reduce weeds, and therewere better harvests.

Les premiers fermiers utilisaient la méthode du semis à la volée, dans laquelleils jetaient les graines au hasard dans les champs. Malheureusement, seulementla moitié de ces graines réussissaient à pousser et le sarclage comme la récoltes’avéraient difficiles. Le semis en rang, par contre, permet de réduire la pertede semences, de biner le sol afin d’enlever les mauvaises herbes et d’obtenir de meilleures récoltes.

John Thomson was a British Royal Navypurser who became a farmer in Orilliaduring the early 19th century. His diariescapture his naval services as well as hislife in Upper Canada. A typical week forthis busy farmer, July 26 to August 2,1837, involved cutting hay and sowingvegetables. Tucked within these dailytasks, John records the birth of a cowand the birth of his son.

John Thomson, un ex-commissionnaire de la Royal Navy,devient un fermier à Orillia au début du 19e siècle. Sesjournaux racontent son service dans la marine ainsi que sa vie au Haut-Canada. La semaine du 26 juillet au2me août 1837, typique pour cefermier toujours occupé, inclut lacoupe du foin et la plantation deslégumes. Outre ces tâchesquotidiennes, John note la naissancede son fils et d’un veau.

The Pioneer [ca. 1921], Charles William Jefferys (1869-1951) (Government of Ontario Art Collection, 623327, Thomas MoorePhotography, Toronto)

The Pioneer [ca. 1921], Charles William Jefferys (1869-1951) (Collection d’œuvres d’art du gouvernement de l’Ontario,623327, Thomas Moore Photography, Toronto)

Farm wife working on a tractor, 1984 (Photographs of the Communications Branch of the Ministry of Agriculture and Food, RG16-276-1, 84-772. I0003230)

Fermière au travail sur un tracteur, 1984 (Photographies de la direction des Communications du ministère del’Agriculture et de l’Alimentation, RG 16-276-1, 84-772. I0003230)

John Thomson’s diary, July 26, 1837 to August 2, 1837 (John Thomson fonds, F 580, MU 846)

Inscription dans le journal de John Thomson, 26 juillet au 2me août 1837 (fonds John Thomson, F 580, MU 846)

Life on the farm can be very isolated, and for that reason communities have always provided a vital source of support. As farming communities began to develop in the late 18th and early19th centuries, groups and events became a vital part of rural life. In 1792, the first Agricultural Society was formed in Niagara-on-the-Lake (at that time it was called “Newark”), and thisbegan a tradition of organizations devoted to improving agricultural life. A major activity of these groups was the annual and semi-annual fairs and exhibitions. Whether bringing peoplefrom across the road or across the province together, fairs allowed people to share their experiences and knowledge and to feel part of a larger whole. The Provincial Governmenteventually recognized the importance of these organizations and, beginning in the 1850s, began to sponsor Agriculture and Horticultural Societies and other special interest groups. In 1906, Dr. C.C. James, Deputy Minister of Agriculture, had a vision for the way the Department of Agriculture should operate. It involved sending trained agriculturalists to every region of the province. As a result of his proposal, the first seven District Representatives were stationed across the province in 1907 to oversee the technical aspects of farming, and to ensure the well being of the farmers they represented.

On peut être très isolé sur une ferme, et c’est pourquoi les collectivités ont toujours été une source vitale de support. Avec le développement des collectivités agricoles à partir de la fin du 18e siècle et du début du 19 siècle, les groupements et les activités deviennent une partie essentielle de la vie rurale. La fondation de la première société agricole en 1792 à Niagara-on-the-Lake (alors appeléeNewark) marque le début d’une tradition d’établissement d’organisations vouées à l’amélioration de la vie agricole. Une des activités majeures de ces groupes et la tenue de foires et d’expositionsannuelles et semi-annuelles. Qu’elles rassemblent des gens de l’endroit ou de toute la province, les foires leur permettent de partager leurs connaissances et leur expérience et de se sentir partieensemble plus vaste de personnes. Le gouvernement provincial finit par reconnaître l’importance de ces organisations et supporte les sociétés agricoles et horticoles et les autres groupes d’intérêt àpartir des années 1850. En 1906, C. C. James, sous-ministre de l’Agriculture, propose une nouvelle vision pour le fonctionnement du ministère : l’envoi d’agronomes de formation dans toutes les régionsde la province. La proposition de James mène à la nomination des sept premiers représentants agricoles de district en 1907; leur rôle est de superviser les aspects techniques de l’agriculture etd’assurer le mieux-être des fermiers qu’ils représentent.

Children with Elsie the cow at the Canadian National Exhibition [ca. 1941], Gordon W. Powley(Gordon W. Powley fonds, C 5-1-0-34-9. I0011002)

Des enfants avec Elsie la vache à l’Exposition nationale canadienne [vers 1941], Gordon W.Powley (fonds Gordon W. Powley, C 5-1-0-34-9. I0011002)

London’s Western Fair and Agricultural Exhibition first entertained the community in 1868. On the first day of the two-day event, nearly7,000 visitors squeezed into an army drill shed. People thrilled to see a variety of displays including the Phoenix Foundry’s threshing machinecalled Joan D’Arc, as well as quilts, stoves, cut flowers, cheese, swine,and toe plates for men's boots.

La Western Fair and Agricultural Exhibition de London divertit lacollectivité pour la première fois en 1868. Le premier des deux joursde l’exposition, 7000 visiteurs s’entassent dans une salle d’exercice de l’armée. Les gens sont fascinés par les objets exhibés, tels labatteuse de la société Phoenix Foundry, appelée Joan D’Arc, ainsi que des courtepointes, des poêles, des fleurs coupés, du fromage, du porc et des bouts de protection pour les bottes pour hommes.

The Western Fair, London. Sept. 12th to 19th 1925, Western Fair Association (C 279-0-0-0-59. I0004752)

The Western Fair, London. Sept. 12th to 19th 1925, Western Fair Association (C 279-0-0-0-59. I0004752)Two women from Port Hope with Italian marrow squash at the Royal Agricultural Winter Fair, Toronto, 1955(Photographs of the Communications Branch of the Ministry of Agriculture and Food, RG 16-276-11, 1876.I0019239)

Deux femmes de Port Hope avec des courges italiennes à la Foire agricole royale d’hiver, Toronto, 1955(Photographies de la direction des Communications du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation,,RG 16-276-11, 1876. I0019239)

Clothing project for Girls’ Club work, 1934, Ontario Departmentof Agriculture, Women’s Institutes Branch (4-H Manuals, RG 16-275-1, Container 13, Item No. 1a)

Clothing project for Girls’ Club work, 1934, Ontario. Ministèrede l’Agriculture, Direction des instituts féminins (Manuels pour les clubs 4-H, RG 16-275-1, Boîte 13, Pièce no 1a)

4-H Agricultural Club . . . Is it for you? [between 1972 and 1982], Ministry of Agriculture and Food, ExtensionBranch (4-H Reports and Administrative files, RG 16-275-4, Container 1, [File 2], Item no. 011)

4-H Agricultural Club . . . Is it for you? [entre 1972 et 1982], Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation,Direction de la diffusion et de la vulgarisation (Rapports et dossiers administratifs relatifs aux 4-H, RG 16-275-4, Boîte 1, [Dossier 2], Pièce no 011)

Northern Ontario Poultry Association. 29th annual show [at] Agricultural grounds Fort William. Port Arthur:The Association, 1934. (Archives of Ontario Library Collection, Pamph 1934 # 76)

Northern Ontario Poultry Association. 29th annual show [at] Agricultural grounds Fort William. Port Arthur:l’Association, 1934. (Collection de la bibliothèque des Archives publiques de l’Ontario, Pamph 1934 # 76)

In November 1922, Toronto held the first annual RoyalAgricultural Winter Fair as a tribute to Canadian agriculture.Held every year at the Canadian National Exhibition grounds, it has been considered the world’s largest indoor agricultural,horticultural and equestrian fair. People have gathered over theyears from Ontario and abroad to witness everything from horseshows to sculptures made out of butter, and to see with theirown eyes the latest farming technology has to offer.

C’est en novembre 1922 que la première Foire agricole royaled’hiver est présentée à Toronto, afin de rendre à l’agriculture.Cet événement annuel est considéré comme la plus impor-tante foire agricole, horticole et équestre au monde. Au fildes ans, les gens y sont venus de l’Ontario comme del’étranger assister à des événements allant des concourshippiques à des expositions de sculptures faites en beurre ou pour voir de leurs propres yeux la technologie agricole la plus récente.

Associations and social groups have shaped agricultural businessand rural life for generations. They provide an essential source ofsocial interaction, education and community building. Agriculturaland horticultural associations of all kinds, such as the NorthernPoultry Association, have existed almost as long as there have beenfarms in Ontario. Women’s Institutes, initially established in 1897 as a means of sharing domestic knowledge between women onfarms, eventually joined forces to represent the voice of ruralwomen province-wide. The importance of youth in continuing theagricultural tradition was acknowledged in Ontario in 1915 when a Waterloo District representative formed the first Boys’ and Girls’Club (later to be named 4-H).

Les associations et les regroupements sociaux façonnentl’économie agricole et la vie rurale depuis plusieursgénérations. Ils sont une source essentielle d’interaction,d’éducation et de formation des communautés. Des

associations agricoles et horticoles de tous genres, comme laNorthern Poultry Association, existent depuis

presque aussi longtemps qu’il y a eu des fermes en Ontario.Les Instituts féminins, dont lespremiers sont établis en 1897afin de permettre aux femmesvivant sur les fermes de partagerleur savoir domestique, unissentplus tard leurs forces afin dereprésenter les femmes vivant en milieu rural partout en Ontario.L’importance des jeunes pour lemaintien d’une tradition agricoleest reconnu en 1915 avec lafondation par un représentantagricole du district de Waterloo Boys’and Girls’ club (ces clubs deviendrontplus tard les 4-H).


Recommended