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Stages de terrain sur la question des migrants destinés à des étudiants en master 2 ou à des doctorants d’USPC
Appel à candidature
Dans la continuité des stages doctoraux proposés en 2016, USPC organise en juin 2017 cinq stages de terrain sur la question des migrants pour des étudiants en master 2 et des doctorants d’USPC, de disciplines différentes.
Les étapes du stage
Le travail de terrain sera préparé par une journée d’étude commune le 12 mai, de 9h30 à 17h.
Les stages auront lieu dans les derniers jours de mai ou en juin en fonction des terrains.
Les enquêtes seront encadrées sur place par un ou plusieurs enseignants-‐chercheurs, et éventuellement coordonnées par une personne ressource, connaissant le terrain, qui sera chargée des aspects logistiques.
Les stages seront conclus par un temps d’échange avec des membres d’associations sur le site même de l’enquête, et éventuellement une restitution aux enquêtés.
La restitution des stages de terrain se fera à l’automne sous plusieurs formes :
• Un compte rendu de 10 à 15 pages sur les enjeux et les difficultés du terrain, coordonné par la ou les personne(s) ayant organisé le stage ; éventuelle inclusion dans un parcours universitaire (EC)
• La participation de l’ensemble des étudiants en master et des doctorants à une journée d’étude de restitution en septembre 2017, avec les partenaires du terrain
• Un ou plusieurs articles scientifiques de synthèse pourront être envisagés à l’issue des restitutions.
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La procédure de candidature
Les étudiants intéressés doivent envoyer par courrier électronique à l’adresse des enseignants référents du stage choisi avant le 23 avril 2017 à midi un CV d’une page, une lettre de motivation d’une page, et pour les doctorants, un résumé du projet de thèse (mentionnant a minima la problématique, les méthodes et les terrains, le nom du directeur de thèse, le laboratoire d’appartenance et l’école doctorale). Ils doivent également mentionner le stage choisi.
Attention :
-‐ Pour certains stages, il existe des pré requis.
-‐ L’admission dans certains des groupes se fera sur la base d’un examen du dossier, mais aussi d’un entretien. Pour plus de précisions sur les dates des entretiens, voir ci-‐dessous.
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Présentation des différents stages
1. Les camps, les centres pour migrants et leur périmètre associatif : Terrains à Paris et Grande-‐Synthe
Dates : 19-‐25 juin 2017.
Enseignants-‐chercheurs référents : Marie-‐Caroline Saglio-‐Yatzimirsky (INALCO, CESSMA) et Alexandra Galitzine-‐Loumpet (Non-‐lieux de l’exil, CESSMA, INALCO)
Stage organisé avec 5 étudiants de M2 ou doctorants USPC et 2 enseignants chercheurs
Sites : centres d’accueil ou d’hébergement parisiens, camp de Grande Synthe
Les objectifs :
Le stage s’adresse à des doctorants et étudiants de M2 qui travaillent autour de problématiques anthropologiques et sociales en lien avec les réfugiés (migrations, identités, problématiques de déplacement) et /ou sur des problématiques linguistiques associées (médiations linguistiques et interculturelles, interprétariat, etc). Le stage se présente sur une semaine (6 ou 7 jours pleins) et a pour objectif un travail de terrain approfondi et comparatif sur plusieurs centres d’accueil parisiens aux fonctions diverses d’accueil, d’orientation, d’hébergement, à Paris et dans le Calaisis, en particulier le camp humanitaire de la Linière à Grande Synthe ouvert en mars 2016. Sur place, l’objectif est de rencontrer à la fois des personnes travaillant sur les sites (collectivités organisatrices, ONG, associations opératrices d’Etat, petites associations, bénévoles, etc) et les réfugiés. L’immersion sur le terrain et une expérience de bénévolat dans les associations sont prévues.
Dans la suite du terrain effectué l’an passé (stage doctoral « anthropo-‐langue » dans le Calaisis juin 2016) et grâce aux contacts pris auprès des acteurs en particulier associatifs travaillant auprès des réfugiés dans les camps du Calaisis et les centres parisiens, on réfléchira aux modalités d’organisation des réfugiés, aux évolutions perceptibles (camp de la Linière), aux conceptions et gestions différentes de ces camps, et aux différentes places des associatifs. Nous privilégierons trois problématiques :
-‐ Du camp à l’accueil : comment est organisée la trajectoire des migrants et demandeurs d’asile en France, par les pouvoirs publics et les administrations locales. Comment cette organisation rencontre les propositions des acteurs locaux (associatifs par exemple). Quelle adéquation et quel lien avec les stratégies des migrants et demandeurs d’asile ?
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-‐ Qu’est ce qu’un camp humanitaire ? Dans les perspectives de l’anthropologie sociale et de l’anthropologie urbaine, on réfléchira à l’identification des différents acteurs, à l’organisation de l’espace par les communautés en présence, au fonctionnement informel, aux hiérarchies et jeux de pouvoir entre les communautés, à l’organisation spécifique des femmes et enfants, aux pratiques du camp (individuelles et communautaires, en interaction avec les plateformes associatives, les associations ou les bénévoles « free lance »), etc.
-‐ Les médiations linguistiques et interculturelles: réflexions, à partir de l’observation et du témoignage des associatifs, sur les liens entre acteurs officiels, informels et réfugiés, sur la pluralité des discours, sur les médiations linguistiques, sur les langues majoritaires, sur les « médiateurs » « attitrés » (bénévoles, réfugiés, etc), sur les malentendus et leurs impacts sur les trajectoires des migrants, etc.
Organisation du stage du 19 au 25 juin 2017
Le stage se tiendra sur 6 ou 7 jours pleins dont la moitié (3 jours) à Grande Synthe. Nous incluons volontairement un week-‐end car les vendredi et samedi soir sont des moments privilégiés d’interaction avec les réfugiés et les personnels d’associations sur place.
Eventuellement, le terrain exigera la séparation en deux sous-‐groupes dans différents camps ou structures d’accueil (en alternance ou non). Un débriefing de l’ensemble du groupe aura lieu au moins tous les soirs.
Pré requis :
-‐Langue :
Le camp de Grande Synthe accueille en majorité des populations kurdes, en minorité des Afghans et depuis peu des Syriens. Les locuteurs d’arabe syrien, de kurde et d’urdu ou de toutes autres langues parlées par les migrants sont particulièrement bienvenus pour candidater à ce stage.
-‐permis de conduire requis : conduite des voitures à Grande Synthe .
Envoi de la candidature à : [email protected] ET alexandra.galitzine-‐[email protected]
Attention : Les étudiants pré-‐sélectionnés sur dossier seront auditionnés le 28 avril. La sélection finale se fera à la suite de cet entretien.
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2. Hébergement des migrant(e)s et action collective
Dates : jeudi 18 mai puis du lundi 19 au jeudi 22 juin 2017.
Enseignante-‐chercheure référente : Aude Rabaud (Urmis, Université Paris Diderot)
Chercheure : Camille Gourdeau (Urmis, Université Paris Diderot)
Stage organisé avec 5 étudiant(e)s de master ou doctorant(e)s USPC, une enseignante-‐chercheure et une chercheure.
Ce stage s’adresse à des étudiant(e)s de master et des doctorant(e)s travaillant sur des questions de politiques migratoires, d’asile, de racisme, d’action sociale, d’engagement et de citoyenneté mais également sur des aspects liés à la langue (apprentissage de la langue française, interprétariat).
Lieu : Caen (14)
Les objectifs :
Dans la continuité du stage doctoral proposé l’année dernière à Caen qui portait sur les réponses apportées par le milieu associatif et les élus locaux face à la présence de migrants cherchant à se rendre en Angleterre, il s’agira d’explorer les différents modes d’hébergement des migrants (demandeurs d’asile, réfugiés, déboutés) et de questionner les modalités d’intervention des professionnel(le)s et des bénévoles dans ce domaine.
On cherchera d’une part, à cartographier les types d’hébergement des migrants : centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA), centre d’accueil et d’orientation (CAO), foyers d’urgence, accueil de jour, samu social, squats, hébergement par des particuliers. On s’intéressera, d’autre part, aux différents types d’engagement selon sa position (salarié, bénévole, militant, habitant). Comment s’implique-‐t-‐on professionnellement ou en tant que citoyens sur la question de l’hébergement ? Quelles sont les formes d’engagement ? Quelles tensions traversent le champ de l’hébergement des migrants ? A travers cet objet d’enquête sera plus largement interrogée la politique d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile et des réfugiés.
Le stage sera également l’occasion de réfléchir à la manière dont des enquêtes collectives peuvent être menées. Aussi, le stage sera précédé par une journée de préparation pendant laquelle il s’agira de réfléchir aux aspects méthodologiques (l’accès au terrain, le rapport au terrain, l’observation participante, mener des entretiens – seul ou à plusieurs). Nous travaillerons également à la construction d’une grille d’observation et à une grille d’entretien. Pendant le stage, un temps de débriefing aura lieu au moins tous les soirs.
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Organisation du stage du 19 au 22 juin 2017
Arrivée à Caen le lundi matin ; départ le jeudi en fin d’après-‐midi.
Les participant(e)s seront hébergés et nourris (petit déjeuner et dîner) par les Z'Ecobatisseurs, situés à Louvigny, à proximité de Caen. La maison commune sera mise à disposition pour les repas et les réunions de l’équipe.
Envoi de la candidature à : [email protected]
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3. Racisme et discrimination raciale dans le champ scolaire
Dates : lundi 29 mai 2017 et mardi 30 mai 2017 (2 jours) et du lundi 19 juin au vendredi 23 juin 2017 (5 jours)
Enseignant-‐chercheur référent : Fabrice Dhume (Université Paris Diderot / URMIS (CNRS UMR 8245 – IRD UMR 205 -‐ Universités Paris 7 et Nice Sophia Antipolis)
Personne-‐ressource : Valentina Vitanza, diplômée en Master 2 « Migrations et Relations Interethniques » -‐ URMIS, Université Paris Diderot
Stage organisé avec 5 étudiant(e)s de master ou doctorant(e)s USPC, un enseignant-‐chercheur
Le stage s’adresse à des masterant.e.s ou doctorant.e.s dans le domaine des sciences humaines et sociales, qui s‘intéressent au racisme, aux discriminations ou aux rapports ethniques, et/ou aux inégalités et à l’altérité dans le champ éducatif.
Lieu : Région parisienne (Paris centre, Académie de Créteil notamment)
Les objectifs :
Le stage portera sur des questions qui demeurent globalement peu explorées par les sciences sociales intéressées à l'école : le racisme et les discriminations de/dans l'institution scolaire. Ces phénomènes posent en outre des problèmes particulier, d'ordre épistémologique et méthodologique.
L'un des premiers objectifs du stage sera en conséquence de réfléchir aux questions épistémologiques. Dans cette perspective, une attention particulière sera portée aux paradigmes des sciences sociales, aux référentiels d’action publique et aux catégorisations mobilisées pour énoncer et décrire les situations. Il s’agira de réfléchir aux effets de ces lunettes sociales et de ces processus de catégorisation sur la production et la mise en visibilité de l’objet d’enquête. Sur le plan méthodologique, il s’agira, à partir d'une expérience d’enquête, de réfléchir aux problèmes de choix de terrain, d'accès à celui-‐ci, d'appréhension de l'objet, d’établissement de la preuve, etc.
Un second objectif, pratique, sera la réalisation d’une enquête sociologique, centrée sur la comparaison de points de vue entre divers acteurs ayant une expérience de l’école, à des échelles et selon des positions et des statuts institutionnels différents. Par exemple : professionnels de l’administration (rectorat, inspecteurs.rices...), professionnels d’établissements scolaires (enseignant.e.s, CPE, chef.fe.s d’établissement, assistant.e.s d’éducation, infirmier.e.s scolaires…), publics (élèves, parents). L’enquête vise à interroger ce qui est dit – ou non -‐ de l’expérience de discrimination et de racisme dans l’univers scolaire.
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Un troisième objectif est également d’ordre épistémique : à travers cet objet d’enquête, et cette expérience d’enquête de terrain, il s’agira en particulier de réfléchir aux contraintes pesant sur la parole relative à cette expérience : ce qui est dicible, ce qui est dénié, ce que l’on peut ou non reconnaître publiquement, à qui l’on peut le dire, etc. Ce faisant, il s’agira de réfléchir aux enjeux de reconnaissance, et aux stratégies visant la constitution du racisme et de la discrimination scolaires en problème public, en objet d’enquête…
Organisation du stage
Le stage comprendra sept journées de travail, qui se dérouleront en deux temps distincts :
-‐ le premier temps, de deux jours consécutifs (29 et 30 mai), sera consacré à la construction collective du projet d'enquête, permettant notamment de travailler les problèmes relatifs à la construction du terrain et à l'accès à celui-‐ci. Ce temps permettra également de se familiariser avec la problématique, les concepts, et de travailler en conséquence sur les outils de l'enquête;
-‐ le second temps, d'une durée de cinq jours consécutifs (19 au 23 juin), sera consacré principalement à l'enquête de terrain, et aux retours de terrain (débriefing en fin de journée)
Compte tenu des difficultés prévisibles d'accès aux différents terrains, et compte tenu également d'une période peu favorable à l'enquête en milieu scolaire -‐ la fin d'année scolaire étant largement occupée par les examens, corrections,... -‐ le programme de travail sur le terrain sera en majeure partie conçu par l'équipe organisatrice. L’enquête de terrain sera centrée sur le recueil d'une pluralité de points de vue, en fonction des divers statuts et positions sociales des acteurs dans et autour de l'école, relativement à l'expérience de racisme et de discrimination à l'école.
Chaque journée comprendra également un moment de débriefing en fin de journée, et si besoin un temps d'apports théoriques et méthodologiques. Au cours de la semaine, le groupe s’organisera en vue de la rédaction finale d’une note de synthèse.
Valorisation (en sus de la restitution)
-‐Diffusion d’une note de synthèse sur le site du Réseau national de lutte contre les discriminations à l’école
-‐ Possibilité éventuelle de communication dans un colloque (à venir) de synthèse sur la discrimination et le racisme dans les champs scolaire et universitaire
Envoi de la candidature à : [email protected] ET fabrice.dhume@univ-‐paris-‐diderot.fr
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4. Trajectoires migratoires, parcours d’habitantes et de soins pour les femmes primo-‐arrivantes : focus sur les parcours de soin durant la grossesse
Dates : 19 -‐ 25 juin 2017
Enseignante-‐chercheure référente : Clélia Gasquet-‐Blanchard (EHESP, UMR ESO)
Personne ressource : Lys Alcayana-‐Stevens (post-‐doctorante en anthropologie sociale)
Stage organisé avec 4 étudiants de Master ou doctorants USPC et une enseignante chercheure
Sites : Porte de la Chapelle (Centre humanitaire de Paris), Centre pour femmes et familles migrantes d’Ivry Sur Seine, squats de terrain et maraudes
Les objectifs :
Dans la suite des stages doctoraux de l’année passée proposés par le pôle SHS d’USPC, nous proposons cette année un stage de terrain à destination de doctorants et d’étudiants de M2 en sciences humaines et sociales (notamment en sociologie, anthropologie, sociologie, démographie et géographie) et/ou en santé publique qui travaillent autour des thématiques de trajectoires migratoires des populations, et des parcours de santé, notamment a travers les parcours de santé des populations en situation de migration.
Ce stage à vocation à interroger la trajectoire migratoire notamment dans la prise en compte des contextes particuliers d’hébergement et de soins. Quelle trajectoires migratoires de ces personnes, et quelle place de l’accès aux soins dans ces trajectoires ? Quels positionnements de ces femmes face à leur propre santé, celle de leurs enfants, au regard des contextes migratoires et d’hébergement ? L’observation des liens entre trajectoire migratoire, situation d’hébergement (ou de non hébergement) et parcours de santé sera donc centrale. On questionnera notamment comment se négocie le parcours de soins dans un contexte migratoire et d’hébergement incertain, et comment émerge ou non un parcours de soins ?
Une attention particulière sera portée aux femmes, notamment enceintes, et aux familles (particulièrement monoparentales). Comment s’opère pour ces primo-‐arrivantes l’accès aux soins dans un contexte d’hébergement incertain et comment s’articule le soin dans des situations de transition d’hébergement (passage de la rue au « centre de tri », au centre d’hébergement) ?
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Organisation du stage
Les lieux de terrains identifiés sont les suivants : -‐ Centre d’accueil de La Chapelle qui a ouvert en novembre 2016 -‐ Centre d’hébergement d’Ivry sur seine qui a ouvert en janvier 2017 -‐ Des lieux d’occupation de l’espace public (à définir au moment du terrain) L’entrée sur le terrain aura été négociée en amont par les enseignantes, auprès des missions humanitaires sur le terrain notamment sanitaire et les centres de santé mis en place au sein des centres, ainsi que dans le cadre de maraudes. L’approche des femmes se fera dans un premier temps de manière informelle et par observation, par bénévolat. Dans un second temps des entretiens exploratoires pourront être menés ainsi que des focus groups sur des thèmes particuliers identifiés.
Le stage sera marqué par :
-‐ une évolution sur les trois sites, par rotation, potentiellement en sous-‐groupes, selon les possibilités du terrain.
-‐ un temps de débriefing journalier.
-‐ un travail de terrain en immersion sur des temporalités variées incluant les soirées et week-‐ends
Pré requis :
Un intérêt particulier sera porté aux femmes et familles d’Afrique subsaharienne (notamment Afrique centrale et Afrique de l’est), la connaissance de l’arabe, l’anglais, le tigrigna, le swahili, le lingala et de toutes autres langues parlées par les migrants est donc bienvenue pour candidater à ce stage.
Envoi de la candidature à [email protected] ET [email protected]
Attention : Les étudiants pré-‐sélectionnés sur dossier seront auditionnés le 5 mai. La sélection finale se fera à la suite de cet entretien.
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5. « Soin psychique ».
Dates : du 19 au 23 Juin 2017
Enseignant référent : Elise Pestre (Paris Diderot – CRPMS)
Personne ressource : Goda Burksaityte (Paris Descartes)
Stage organisé avec 5 étudiants : 2 doctorants, 2 masterants, 1 étudiant en traduction à l'INALCO
Les objectifs :
Le stage s’adresse à des masterants (M2) et doctorants qui travaillent autour de problématiques en lien avec l’exil et les réfugiés (effets sur la subjectivité du déplacement, femmes et précarité, psychologie clinique et interprétariat, traduction psychique et langagière, question du témoignage, corps et quête de refuge, accès aux soins des réfugiés, frontières et vie dans les camps, racisme et ségrégation, etc.). Sur place, l’objectif est de rencontrer et échanger à la fois avec les professionnels qui travaillent dans le champ du soin sur les sites (médecins, psychologues, mais aussi bénévoles, associatifs, etc.) et les réfugiés présents.
• Deux terrains : -‐ Le camp humanitaire de la Mairie de Paris La Chapelle, et ses environs. -‐ Un campement plus informel (ex : une école occupée, à préciser en fonction de la situation au moment du terrain)
• Visée de la recherche: réaliser une recherche-action dans le champ du soin psychique.
-‐ Dans un esprit de collaboration avec les associations intervenant dans le camp humanitaire La Chapelle (Médecins du Monde, Samu Social, etc.) le groupe « soin psychique » participera aux réflexions sur le travail du psychologue clinicien in situ et en particulier travaillera à l’élaboration de certaines problématiques (rapport entre prise en charge clinique et interprétariat, etc.). Les participants du groupe observeront et suivront les prises en charge des réfugiés sur place. Le groupe de recherche sur place tentera de contribuer à la mise en place de dispositifs pertinents pour la prise en charge psychologique des patients exilés.
-‐ Un autre objectif visera à favoriser le tissage de lien social avec les riverains du quartier La Chapelle en travaillant sur : les problématiques de ségrégation et de discrimination, l’écoute et l’appréhension des vécus des riverains qui pour certains se sentent exposés dans leur quartier à la précarité, l'altérité, ainsi qu’à d’éventuelles violences.
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-‐ On proposera, le cas échéant, un accompagnement qui s’inscrira dans le temps aux professionnels et aux bénévoles sur place qui travaillent auprès des réfugiés et sont pris, à leur insu, dans une logique de l’urgence (mise en place de groupes de parole, supervision).
-‐ On comparera les deux terrains (camps formel et camp informel), et on explorera la dynamique qui se déploie dans le campement auto-‐géré par les migrants, ainsi que les effets sur les subjectivités et le collectif.
Organisation du stage du 19 au 23 juin 2017 (présence obligatoire tous les jours de la semaine et certains soirs).
Présentation du programme du stage le mercredi 26/04 (13h30-‐ 15h00) Prolongements possibles :
Un/ des retours sur le terrain et une possible poursuite de la collaboration avec les partenaires engagés. Pré requis Un bon niveau d'anglais et/ou toute autre langue parlée par le public migrant concerné (arabe, kurde, farsi, etc.) Envoi de la candidature à : [email protected] Attention : Les étudiants pré-‐sélectionnés sur dossier seront auditionnés le 28 avril. La sélection finale se fera à la suite de cet entretien.