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Twideco News N°6

Date post: 09-Mar-2016
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Twideco News le bi-mensuel économique des décideurs de la région Centre
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Sport : facteur clef de développement économique pour la région ? DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Le sport : support alternatif au marketing et à la communication • Philippe NAUDET : EPhiciA • Sylvie KOLB : Ordre des Experts comptables • Jordan SARRALiE : Lord Patrimoine Laurent BARAou BARAou & associés REGARD SUR... P.4 Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRE À LA UNE P. 6 & 7 COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE P. 10 CREA’D’OR P. 8 Littérature, cinéma, arts... tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander ! CULTURE & VOUS... P. 10 LA MINUTE EXPERT P.5 TWIDECO news DIRECTRICE DE LA PUBLICATION RÉDACTRICE EN CHEF Lucie BRASSEUR PARTENARIAT & ANNONCEURS : Lucie BRASSEUR, Kathryne MARTINET MAQUETTE : AM coNSULTANT Édité par : Twideco SARL au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue Bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de Braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAN (45) Routage : Dautry Tromas / oRLÉANS (45) INfoRMATIoNS LÉgALES : Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 5000 en- voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré- gion Centre.). N° ISSN 2107-3392 Dépôt légal à parution sommAIRE Avec de nombreuses équipes de haut niveau, la région Centre fait souvent parler d’elle : Basket (orléans/Bourges), Rugby (orléans/Tours), Volley, Escrime, Judo, Handball, Tennis, Es- crime... Terre propice aux exploits sportifs malgré de fortes dis- parités identitaires territoriales, la région regorge de richesses et de joyaux sportifs. Vendredi 14 mai tout se joue pour la Ber- richonne : maintient en D2 ou reléguation en Nationale ? L’équipe dont Jean-Pierre Papin (JPP) a pris les rênes fin dé- cembre devra encore faire ses preuves. A l’heure où vous ou- vrirez ces pages, le destin aura été scellé pour l’équipe castelroussine. En attendant, nous avons rencontré l’homme, le coach, le manageur. on connaît bien le sportif, moins l’homme. Au cours de sa carrière sportive JPP aura eu l’occasion, à maintes reprises, d’évaluer les similitudes et les différences entre le sport et le monde de l’entreprise. Faire venir de loin – sa famille est toujours à Arcachon - un homme au palmarès de celui de JPP, était-ce une volonté forte des entreprises locales et des collectivités partenaires de redonner une dynamique au territoire économique du département de l’Indre, que l’on dit parfois « sinistré » ? Rencontre. Colloque NeSo 2010 : Quand le bâtiment devient intelligent Lundi 17 mai 2010 N°6 En partenariat avec www.twideco.com Avec le soutien de la Région Centre et les CCI de touraine et du Loiret, le pôle S2e2 organise NeSo, le colloque de l’efficacité énergétique dans le bâtiment, les 22 et 23 juin 2010 au Centre de conférences d’orléans. Le colloque NeSo (New energy Solutions in orleans) est un car- refour d’informations et d’échanges pour les profession- nels de l’énergie, du bâtiment et des collectivités locales. Il dresse, tous les deux ans, un panorama des moyens et des technologies permettant de relever les défis de l’efficacité énergétique dans les bâtiments. Cette thématique est prioritaire pour la Région Centre, qui veut faire de son ter- ritoire un pôle d’excellence euro- péen en la matière. Pour cette seconde édition, NeSo est dédié au thème : « quand le bâtiment devient intelligent ». Cette année, les entreprises pourront participer à une convention d’affaires organisée le 23 juin en parallèle du col- loque par les CCI de touraine et du Loiret. Cette convention per- mettra aux participants de nouer des partenariats commer- ciaux ou technologiques. Il s’agit de rendez-vous d’affaires indivi- duels, ciblés, entre profession- nels, porteurs de projets en bâtiment intelligent, énergies re- nouvelables ou efficacité énergé- tique. De nombreuses branches sont concernées : architectes, donneurs d’ordre, designers, in- dustriels, distributeurs, installa- teurs… L’offre et la demande vont ainsi se rencontrer et favo- riser de nouveaux courants d’af- faires. Inscriptions à la Convention : www.neso210.org Jean-Pierre PAPIN entraîneur de la Berrichonne de Châteauroux La Grande Finale Découvrez le nom du gagnant... photo : AFP PHOTO / ALAIN JOCARD Jean-Pierre Papin, nouveau coach de la Berrichonne de Châteauroux et Patrick Le Seyec, président du club la Berrichonne de Châteauroux Pascal Rouet (you) ENGAGÉS & MOBILISÉS P. 9
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Page 1: Twideco News N°6

Sport : facteur clef de développementéconomique pour la région ?

D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E

news

Le sport : support alternatif

au marketing

et à la communication

• Philippe NAUDET : EPhiciA

• Sylvie KOLB :

Ordre des Experts comptables

• Jordan SARRALiE :

Lord Patrimoine

Laurent BARAou

BARAou & associés

REGARD SUR... P.4

Les infos économiques

en région Centre

EN ACTU P.3

RENCONTRE À LA UNEP. 6 & 7

COUP DE COEUR /COUP DE GUEULE P. 10

CREA’D’OR P. 8

Littérature, cinéma, arts...

tout ce que vous avez toujours

voulu savoir sans jamais oser le

demander !

CULTURE & VOUS...P. 10

LA MINUTE EXPERT P.5

TWIDECO newsDIRECTRICE DE LA PUBLICATIONRÉDACTRICE EN CHEFLucie BRASSEURPARTENARIAT & ANNONCEURS :Lucie BRASSEUR, Kathryne MARTINETMAQUETTE : AM coNSULTANTÉdité par : Twideco SARL au capital de 5000 €RcS orléans 503 309 718.18 rue Bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de BrayeStandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAN (45)Routage : Dautry Tromas / oRLÉANS (45)INfoRMATIoNS LÉgALES :Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 5000 en-voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré-gion Centre.).N° ISSN 2107-3392Dépôt légal à parution

sommAIRE

Avec de nombreuses équipes de haut niveau, la région Centre

fait souvent parler d’elle : Basket (orléans/Bourges), Rugby

(orléans/Tours), Volley, Escrime, Judo, Handball, Tennis, Es-

crime... Terre propice aux exploits sportifs malgré de fortes dis-

parités identitaires territoriales, la région regorge de richesses

et de joyaux sportifs. Vendredi 14 mai tout se joue pour la Ber-

richonne : maintient en D2 ou reléguation en Nationale ?

L’équipe dont Jean-Pierre Papin (JPP) a pris les rênes fin dé-

cembre devra encore faire ses preuves. A l’heure où vous ou-

vrirez ces pages, le destin aura été scellé pour l’équipe

castelroussine. En attendant, nous avons rencontré l’homme, le

coach, le manageur. on connaît bien le sportif, moins l’homme.

Au cours de sa carrière sportive JPP aura eu l’occasion, à

maintes reprises, d’évaluer les similitudes et les différences

entre le sport et le monde de l’entreprise. Faire venir de loin –

sa famille est toujours à Arcachon - un homme au palmarès de

celui de JPP, était-ce une volonté forte des entreprises locales

et des collectivités partenaires de redonner une dynamique au

territoire économique du département de l’Indre, que l’on dit

parfois « sinistré » ? Rencontre.

Colloque NeSo 2010 : Quand le bâtiment devient intelligent

Lundi 17 mai 2010 N°6En partenariat avec www.twideco.com

Avec le soutien

de la Région Centre et les CCI

de touraine et du Loiret, le

pôle S2e2 organise NeSo,

le colloque de l’efficacité

énergétique dans le bâtiment,

les 22 et 23 juin 2010

au Centre de conférences

d’orléans.

Le colloque NeSo (New energy

Solutions in orleans) est un car-

refour d’informations et

d’échanges pour les profession-

nels de l’énergie, du bâtiment et

des collectivités locales. Il dresse,

tous les deux ans, un panorama

des moyens et des technologies

permettant de relever les défis

de l’efficacité énergétique dans

les bâtiments. Cette thématique

est prioritaire pour la Région

Centre, qui veut faire de son ter-

ritoire un pôle d’excellence euro-

péen en la matière. Pour cette

seconde édition, NeSo est dédié

au thème : « quand le bâtiment

devient intelligent ».

Cette année, les entreprises

pourront participer à une

convention d’affaires organisée

le 23 juin en parallèle du col-

loque par les CCI de touraine et

du Loiret. Cette convention per-

mettra aux participants de

nouer des partenariats commer-

ciaux ou technologiques. Il s’agit

de rendez-vous d’affaires indivi-

duels, ciblés, entre profession-

nels, porteurs de projets en

bâtiment intelligent, énergies re-

nouvelables ou efficacité énergé-

tique. De nombreuses branches

sont concernées : architectes,

donneurs d’ordre, designers, in-

dustriels, distributeurs, installa-

teurs… L’offre et la demande

vont ainsi se rencontrer et favo-

riser de nouveaux courants d’af-

faires.

Inscriptions à la Convention :

www.neso210.org

Jean-Pierre PAPIN

entraîneur de la

Berrichonne de Châteauroux

La Grande Finale

Découvrez le nom du gagnant...

photo : AFP PH

OTO / A

LAIN JOC

ARD

Jean-Pierre Papin, nouveau coach de la Berrichonne de Châteauroux et Patrick Le Seyec, président du club la Berrichonne de Châteauroux

Pascal Rouet

(you)

ENGAGÉS &MOBILISÉS P. 9

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news N° 6 - 17 MAI 2010 / 2

En effet, ce qui revient sans cesse, c’est lacontroverse qu’ils subissent : jalousies, in-compréhension de la vision... Ces hommes etces femmes, luttent au quotidien pour faire deleur rêve une réalité, pour faire grandir un pro-jet, pour faire vivre des familles entières, pourdévelopper le territoire sur lequel ils s’inscri-vent et le sec-teur d’activitédont ils dépen-dent. on nousreproche sou-vent, à nous di-rigeants, demanquer de ta-lent en matièrede communica-tion. La bonneblague. Je voistous les joursdes dirigeantsqui parlent avecpassion de leur business dans un langage ex-trêmement clair, construit et sérieux mais toutest ouvert à controverse. Que l’on dise blanc,cela sera interprété noir, et vice-versa. on nepeut pas plaire à tout le monde c’est une évi-dence, on n’est critiqué que lorsque l’on faitquelque chose... Tout cela, entrepreneurs, di-rigeants, nous le savons, mais parfois, sou-vent, ces critiques gratuites, intempestives,qui viennent jouer sur nos business, sur nosaspirations en matière de développement,nous donneraient presque des accès de vio-lence. Celui qui sans vous connaître, disait ily a peu, que vous alliez vous casser la figure

Entrepreneur, visionnaire, on ne peut pas plaire à tout le monde

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

Depuis plusieurs semaines, je croise des entrepreneurs, qui en profession libé-rale, qui en petite entreprise familiale, qui dirigeant d’entreprises de plus grandeimportance, jusqu’à de belles PME régionales, familiales ou non, me répondantsans cesse à l’identique : on ne peut pas plaire à tout le monde.

chacun, prenant le temps d’être à l’écouted’autrui, en même temps que travailler às’épanouir. Etre entrepreneur, c’est être es-clave de sa liberté, de son épanouissementpersonnel, de ses choix. mais, dès lors que lejob consiste à parer les coups des adversairesjaloux, qui dénigrent gratuitement son travail,dès lors que le job consiste à écouter plus sescollaborateurs que soi-même, le droit du tra-vail français est fait de telle sorte, que dans lecas contraire le dirigeant est responsable dunon épanouissement et donc de la démissionde ses collaborateurs, dès lors que le jobconsiste à veiller sur ceux à qui l’on a faitconfiance les yeux fermés et qui vous plantentun couteau dans le dos.. Parfois, on se de-mande si tout cela vaut bien la peine... Ledoute constructif disait Claude Bébéar, car,même s’il nous arrive de nous demander sitout cela en vaut vraiment la peine, nous ne

pouvons trouver d’autre réponse que oui etcontinuer malgré nous à faire grandir le projet.L’entrepreneur est transcendé par son projet,il le porte malgré lui, malgré sa santé, malgréles attaques, les luttes à mener...

PS : Juste un dernier mot pour m’excuser, cenuméro est plus court que de coutume. Suiteà un grave accident de voiture en date du 19avril, je m’efforce de continuer de faire paraî-tre le bi-mensuel Twideco News, cependant,la force m’aura manquée pour vous proposerautant de contenu. Vous aurez compris pour-quoi les émissions de télé sur www.twideco.tvont été mises en stand by. En espérant que leschoses rentrent rapidement dans l’ordre etque vous retrouviez votre bi-mensuel écono-mique régional tel qu’habituellement très viteet que les émissions de tv redeviennent rapi-dement hebdomadaires.

en montant pareil projet, à qui vous avieztendu la main mille fois, et qui désormaiss’inspire plus que fortement de votre concept.Ceux et celles que vous avez formés et qui dé-nigrent votre personne et votre structure pourcréer un projet similaire au votre. Tout cela donne des accès de colère et, si nousn’étions pas dans un pays où les philosophesdes lumières continuent d’éclairer le chemin,il semblerait que les poings fuseraient facile-ment. Heureusement il y a Voltaire, Diderot etRousseau.Parlons de Rousseau, de ces Confessions.Dans l’incipit du chef d’œuvre « Je forme uneentreprise qui n'eut jamais d'exemple et dontl'exécution n'aura point d'imitateur. Je veuxmontrer à mes semblables un homme danstoute la vérité de la nature ; et cet homme cesera moi. Moi seul. Je sens mon cœur et jeconnais les hommes. Je ne suis fait commeaucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'êtrefait comme aucun de ceux qui existent. Si jene vaux pas mieux, au moins je suis autre. Sila nature a bien ou mal fait de briser le mouledans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on nepeut juger qu'après m'avoir lu. »on ne connaît personne d’autre mieux quesoit même, nous restons donc notre premierterrain d’expérience et d’analyse. Cependant,le plus difficile effort d’acceptation de l’en-trepreneur est d’admettre, non pas seulementintellectuellement, mais dans sa chair, que sescollaborateurs ne sont pas mus par les mêmesrêves. une fois, l’exercice dépassé, il faudratoujours y revenir, y travailler, faire en sortede comprendre les aspirations profondes de

n

On ne connaît personne d’autre

mieux que soi-même, nous

restons donc notrepremier terraind’expérience, et d’analyse

n

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news3 / N° 6 - 17 MAI 2010

n EN ACTU...PAR LUCIE BRASSEUR

DREAM : Labellisé Pôle de CompétitivitéNous en avions parlé il y a quelques mois sur le plateau de Twideco TV,le cluster Dream, vient d’être labellisé Pôle de Compétitivité dans le do-maine des ecotechnologies par Christian Estrosi, Ministre en charge del’Industrie, Michel Mercier, Ministre de l’Espace rural et de l’Aménage-ment du territoire, et Chantal Jouanno, Secrétaire d'Etat chargée del'Ecologie. DREAM figure ainsi parmi les 6 nouveaux pôles de compéti-tivité, dont 3 dans le domaine de l’eau.

Créé sur l’initiative de serge Grouard, dans leprolongement de la mise en œuvre de l’Agenda21 à orléans, DREAm a pour axe d’excellencela géothermie, les économies d’eau dans les do-maines agricoles et de l’industrie, l’accès à l’eaupotable, la gestion et la valorisation des milieuxaquatiques.Comme le souligne serge Grouard, maire d’or-léans, « Orléans peut être fière de cette décisiongouvernementale, constituant un signal fort del’Etat à notre stratégie de projets et de créations

d’emplois sur notre territoire. Par cette labelli-sation, l’Etat reconnaît en Orléans, capitale ré-gionale, un acteur majeur à l’échelle nationaledu développement durable. Je tiens aussi toutparticulièrement à féliciter et remercier DanielPierre, Président de DREAM (et dirigeant del’entreprise Geo-Hyd, située à Olivet - 45) ettoute l’équipe DREAM pour leur forte implica-tion à l’élaboration de ce dossier, dont Orléansest le cœur. »

En quelques chiffres, le pôle DREAm Eau et milieux, c’est déjà :

• Plus de 408 établissements et plus de 17 000emplois sur le territoire du pôle dont plus de250 entreprises directement concernées par lathématique Eau et milieux

• Plus de 1 000 chercheurs. Avec la création dupôle de compétitivité Eau et milieux, un poten-tiel de 2 500 chercheurs est mobilisable

• 9 projets d’ores et déjà lancés et 24 projets enémergence

• une solide offre de formation, à travers lesuniversités d’orléans et François Rabelais deTours, de leurs IuT, leurs filières LmD et leursécoles d’ingénieurs Polytech’orléans et Poly-tech’Tours, ainsi que le cursus de la toute nou-velle Ecole Nationale d’Application pour lesGéosciences (ENAG)

• Les principaux acteurs économiques et scien-tifiques mobilisés autour du pôle Eau et mi-lieux : GEo-HyD, suez-Lyonnaise des Eaux,EDF, VERGNET, CFG services, ANTEA,RIVE, IRIs INsTRumENTs, ECoLoGIs-TIQuE, LVmH, DsA, uNICEm, BRGm,uNIVERsITE D'oRLEANs, uNIVERsITEDE TouRs, osuC, INRA, Chambre régio-nale d’agriculture.

En mai, les entreprises de la région Centre s’exportentLes entreprises de la région Centre participent aux salons internationaux permettant de faire connaître les sa-voir-faire à la française et d’attaquer de nouveaux marchés à l’international. L’export est une clef de compé-titivité régionale.

PLMA’S WORLD OF PRIVATE LABEL Les 18 et 19 mai 2010 se tiendra à Amsterdam le salon PLmA’s World ofPrivate Label, salon professionnel des marques de distributeurs. Avec plusde 3 200 stands, c’est la plus grande manifestation entièrement consacréeau secteur de la mDD (marque de distributeur) réunissant distributeurs etfabricants. Huit entreprises de la région Centre y participeront, 5 dans lesecteur alimentaire et 3 dans d’autres domaines :ANTARTIC (45) : boissons plates et gazeuses (PET, carton, métal et verre)CAVE DEs VINs DE sANCERRE (18) : vinLAITERIE DE sAINT DENIs DE L’HoTEL (45) : liquides alimentairesen emballage carton ou en bouteille, en aseptique et en fraisLAITERIE TRIBALLAT (18) : produits laitiers, fromages et dessertsoLIVEs & CIE (28) : olives fraîchesECoLoGIsTIQuE (45) : formulation et conditionnement de produits mé-nagersIPI – International Plastic Industrie (45) : vaisselle plastique jetabley.NoT ? (45) : créateur d’univers complets de décoration intérieure.

LONDON WINE TRADE FAIR Réunis sur un pavillon unique « Vins de Loire »,6 viticulteurs et négociants de la région Centreferont déguster les vins de Loire à l’occasion dela 30ème édition de la LoNDoN WINETRADE FAIR du 18 au 20 mai prochains àLondres.Ce salon est le point de ralliement de plus de 14 000 acheteurs professionnels, importateurs,grossistes, magasins spécialisés, professionnelsde la grande distribution et de la restauration.

AIRCRAFT INTERIORS

Du 18 au 20 mai prochains, la Région Centre accompagne AERoCEN-TRE, l’AERoPoRT DE CHATEAuRouX et 3 entreprises régionales ausalon AIRCRAFT INTERIoRs, salon spécialisé dans l’aménagement in-térieur d’avions, à Hambourg. Ce salon concerne un large secteur de pro-duits et de services : conception, design, connectivité, confort, ergonomie,divertissements à bord, services aux passagers…..Ce secteur doit aujourd’hui répondre aux mêmes problématiques que lesavionneurs et les équipementiers : économie, écologie et intégration denouvelles technologies (matériaux plus légers, connexion internet perma-nente en vol…). : PGA (36) : spécialistes des systèmes dédiés sièges etcabines pour avions, INDRAERo sIREN (36) : aménagement completde l’intérieur d’un appareil, CABINEXPAIR (36) architecte cabine pro-posant un réaménagement de la cabine et une remise à neuf des sièges auxcompagnies aériennes.

« Polepharma, lauréate de l’appel à projets grappesd’entreprises 2010 »Polepharma est reconnue « grappe d’entre-prises » à valeur d’exemple national. mi-chel mercier, ministre de l'Espace rural etde l'Aménagement du territoire a décernéle 4 mai à Polepharma sa reconnaissanceofficielle comme « grappe d’entreprise »à valeur d’exemple national.

Ce label vient confirmer l’originalité et le dy-namisme de Polepharma comme cluster exem-plaire, en constante expansion depuis sacréation en 2002, et unique dans son secteur dela production de médicaments.

Avec le soutien de ses 108 organisations mem-bres, Polepharma avait adressé sa candidaturedans le cadre de l’appel à projets lancé par laDATAR début 2010. Cet appui viendra renforcer ses actions en fa-veur de la compétitivité de ses entreprises, dela veille stratégique dans un secteur en muta-tion, du développement de l’innovation indus-trielle ou encore de l’attractivité du premierbassin de production pharmaceutique en Eu-rope formé par les régions Centre – Normandie- ouest de l’Ile de France sur lequel s’étend Po-lepharma.

Avec cette nouvelle reconnaissance, Pole-pharma confirme la réussite de son modèle decluster innovant, associant une filière totale-ment intégrée, alliant un ancrage territorialfort, couplé à une action de dimension interré-gionale.

Les Olympiades de la Chimie

Les olympiades de la Chimie ont été créées àl’initiative du groupe Elf Aquitaine en 1985afin, d’une part de revaloriser l’image demarque de la Chimie auprès du grand public eten particulier des élèves des lycées et, d’autrepart, d’éveiller des vocations. En 1986, aprèsle succès de la première année, l’union des In-dustries Chimiques s’est associée au groupe ElfAquitaine pour l’organisation, puis l’u.I.C. enest devenu le maître d’œuvre. Ce mercredi 19mai 2010, les représentants du Rectorat, del’Industrie et de l’enseignement célébrerontl’engagement de lycéens de la région vers lessciences en remettant les prix des olympiadesde la chimie.

Pour l’année 2009, le thème retenu était « Chi-mie et Agro-ressources». De nombreux candi-dats se sont présentés au concours régional.Celui-ci, organisé par les centres de Bourges,Châteauroux, orléans et Villemandeur, a retenu24 candidats. Le premier d’entre eux, Tristansiméon, élève de première sTL au lycéeJacques monod de saint Jean de Braye, a étésélectionné pour participer aux épreuves natio-nales à Paris. seul élève de première à disputerle concours national, Tristan siméon est arrivé13ème sur 42 candidats, il sera récompensé,ainsi que les 23 autres candidats présélection-nés ce mercredi 19 mai.

La cérémonie se déroulera dès 15h30 au salondes Présidents du Château de la source (uni-versité d’orléans) sous la présidence de mon-sieur le Recteur d’académie d’orléans-Tours,Paul CANIoNI et en présence de monsieur lePrésident de l’université d’orléans, youssoufiTouRE.

Pour Christian siest, Président de l’uIC Centreet Directeur de l’usine oCo de semoy (filialed’orrion : cf Twideco News N°4), qui prendrapart à cette cérémonie, « Les Olympiades de laChimie® favorise une meilleure connaissance decette science qui nous entoure et sans laquellenous serions bien démunis au quotidien. »

Page 4: Twideco News N°6

n REGARD SUR...PAR LUCIE BRASSEUR

sur l’agglo d’orléans, il est de bon ton, quand on veut asseoirson positionnement, d’être partenaire de l’Entente orléanaise(Eo45), du RCo (rugby), du l’uso foot ou encore du CJFFleury Loiret Handball. Les objectifs sont différents et, lesorganisations des clubs de partenaires également, mais, ilconvient d’être partenaire d’un club sportif. Combien de chefsd’entreprises déclarent ouvertement qu’ils ont signé bon nom-bre d’affaires lors des troisièmes mi-temps ou lors de rendez-vous pris à l’occasion d’un match, d’une rencontre. Etrepartenaire, cela se fait, cela peut aussi rapporter gros... PascalTexier, ex-directeur de publication de Paru Vendu déclarait « Ce qui est génial c’est que nous, en tant qu’entreprise, nous

tissons le même lien avec nos clients. Nous n’avons pas envie

d’aller les chercher toutes les semaines mais plutôt de tra-

vailler avec eux sur la durée. Nous leur parlons aussi projets.

Aujourd’hui la thématique est le sport mais quelque soit le

sujet, ce que l’on cherche tous au final, c’est d’avoir des pro-

jets et de fidéliser les gens autour de ces projets. Nous, nous

vendons du papier, eux, ils vendent du sport. Et le sport, ce

n’est pas que du business même si ça le devient de plus en

plus. Les clubs professionnels sont des entreprises et repré-

sentent une économie à part entière mais ce qui valorise tout

cela au final, c’est le sport et tout ce qui va avec. Il représente

l’outil essentiel qui permet la mise en place de projets. »

PREMIER PARTENAIRE DES CLUBS : LES COLLECTIVITÉS LOCALESLes collectivités, conseil régionaux, généraux, mairies, ag-glomérations... soutiennent activement toutes les associationssportives y compris les moins médiatisées qui ont du mal àtrouver des partenaires privés. Roland Delvingt, de l’usoJudo, rappelle qu’ « il est important de souligner, notamment

pour nous, sports individuels et peu médiatisés, l’aide que

l’on reçoit des collectivités locales. Il y a la question des ins-

tallations, mais il faut rappeler également les subventions.

Que ce soit de la part de la ville d’Orléans, du Conseil Gé-

néral ou de la Région, ce sont des éléments, pour nous, très

importants. Sans ces subventions, le club ne pourrait pas

fonctionner. » Cela dit, les collectivités investissent aussidans les sports plus médiatisés, et là, on parle tout de suiteen centaines de milliers d’euros.

LES PARTENAIRES ENTREPRISES : PARTENAIRES FINANCIERSET TECHNIQUES Le plus souvent, le partenaire entreprise intègre un club dansl’objectif de créer une relation différente avec ses clients, lesinvitant à partager un moment hors du temps, hors des pro-blématiques stricto professionnelles, un moment créant dulien et de la pérennité relationnelle. Le partenariat commence

par un investissement financier. Cependant, la vie d’un clubest riche, passionnante et ils ne sont pas rares les partenairesà s’investir personnellement dans le développement du club.Ian Harris, par exemple, dirigeant de la société sani Trans-port (cf Twideco News N°5) est devenu photographe du club,Jean-Luc Baltzer, traiteur, organise à présent tous les cock-tails d’après match du CJF Fleury Loiret HB... Cristel meningon de safety securité, assure la sécurité de l’opend’orléans, du RCo ou encore du CJF HB... Arnaud Bathellier, dirigeant de Bulle d’Air Evénement « Selon les

différentes divisions des différents sports, on se retrouve face

à différentes problématiques. Pour les sports d’élite, avoir de

la panneautique dans les stades est très important et a un vrai

impact car les sociétés qui s’affichent peuvent retirer de vrais

bénéfices et les calculer. Par contre, parlons du rugby, en troi-

sième ou quatrième division, la panneautique ne sert plus à

rien et c’est au club de créer une communication originale et

surtout de créer du réseau entre les différents partenaires. Le

seul intérêt du partenaire qui va investir une certaine somme

pour avoir son panneau ne rime à rien si, après coup, il ne

rencontre pas d’autres partenaires. Chaque sport, et chaque

niveau, rencontre ses propres problèmes. ». A chaque type desponsoring ses enjeux. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir unesociété partenaire de différents clubs. La preuve pour PascalTexier « Nous sommes présents dans certains clubs pour le

réseau que celui-ci va nous apporter. Chez d’autres clubs,

nous recherchons, en y associant notre image, à augmenter

notre visibilité. D’autres clubs encore vont plutôt nous ap-

porter de la convivialité. Certains regroupent l’ensemble des

paramètres, d’autres non. Nous, on y met toujours de l’argent

mais ce que l’on attend en retour n’est pas forcément la même

chose partout. »

LE SPORT SUPPORT ALTERNATIF DE COMMUNICATIONQu’il s’agisse de retrouver son logo sur une pancarte auxabords du terrain, ou sur un maillot, d’offrir un moment pri-vilégié à ses clients dans le but de fidéliser son portefeuilleclient ou de créer de la notoriété, il va sans dire que le sportest un support hyper efficace. Christophe Dupont, présidentde l’Entente orléanaise Loiret Basket « La SEMTAO chez

nous met autant d’argent dans le partenariat que dans la

façon dont ils vont mettre en avant cet événement. Tout le

monde se rappelle qu’à l’occasion d’un match parrainé par

la SEMTAO, ils ont décoré le palais des sports de manière

remarquable. Ils ont demandé à nos joueurs d’être pris en

photos avec des chapeaux et les ont habillés grâce à M.

Liger avec des costumes particuliers bref, ils ont vraiment

utilisé le support. ». olivier Picard, co-dirigeant de l’agencede communication sool Design complète « On touche un

point important pour l’entreprise qui est le fameux retour

sur investissement. Dans le sport, même en cas d’échec, il y

a une telle adhésion du public qui s’identifie, par exemple,

au skipper perdu en pleine mer après un naufrage, qu’il y a

forcément un retour sur investissement. Une des clés pour

avoir justement un bon retour sur investissement et nous le

répétons sans cesse en tant qu’agence de communication,

c’est que lorsqu’une entreprise investit un euro dans un club

sportif, il faut qu’elle investisse également un euro pour le

faire savoir. »

Entreprises, n’hésitez plus à opter pour cette forme alterna-tive en matière de communication, de la notoriété à l’expé-rience humaine étonnamment riche, en passant par lesrencontres inattendues, soutenir un club sportif ou une asso-ciation culturelle représente une solution différente dont l’ob-jectif premier reste le même : développer vos business.

news N° 6 - 17 MAI 2010 / 4

De plus en plus de marques nationales investissent des millions d’euros dans le sponsoring sportif, il suffitde voir que sur certains maillots il reste à peine la place d’écrire le nom du joueur et son numéro. De toustemps, les Grecs l’avaient bien compris, les jeux, le théâtre ou le sport sont des vecteurs uniques fédérantle plus grand nombre. C’est ainsi que très vite, à l’heure où la publicité a pris de l’ampleur, que les sports sesont professionnalisés, le sport est devenu un vecteur fondamental en matière de communication. Qu’ils’agisse de communication de proximité, en sponsorisant les petits et moyens clubs de son territoire ou declubs de plus grande envergure, la quasi totalité des entreprises sont, d’une façon ou d’une autre partenairesd’un club sportif.

Le sport : support alternatif au marketing et à la communication

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Philippe NAUDET

Ambition et vision de l’entreprise Le partage indispensableau processus de changement

Dans nos entreprises, la diminution de la pro-ductivité, de l’implication et de la motivationdes collaborateurs, l’augmentation des conflits,des départs ou du taux d’absentéisme sont

autant de manifestations de la résistance auchangement.Changer nos manières de travailler, s’adapteraux marchés pour rester compétitif supposel’évolution de nos comportements individuels etcollectifs. D’une situation de sécurité connue etmaitrisée, on passe à la peur de l’inconnu em-preinte d’émotions et de contradictions.La communication, outil indispensable à laconduite du changement, n’est pas suffisante. Ilest essentiel de mettre en avant les convictions,la vision et l’ambition de l’entreprise souvent is-sues des rêves ou de la perception personnellede son dirigeant. La mise en place de la straté-gie, la réussite du changement ne se fera qu’autravers d’un partage collectif, des aspirationset des valeurs personnelles de l’ensemble desacteurs.Pour inviter nos collaborateurs au changement,il ne suffit pas de les convaincre mais, dans un climat de mise en confiance, il s’agit de partager avec eux la genèse des projets, objets de l’évolution voire de la transformation

de l’organisation.Il est important d’avoir une stratégie, mais iln’est pas simple d’aboutir aux résultats souhai-tés. Faire du devenir de l’entreprise une valeurcollective, c’est faciliter la réalisation des plansstratégiques, c’est partager un sens commun.Cependant…Manquer de vision claire et d’ambition pour undirigeant, c’est mettre en péril son entreprise.Faire coïncider sa vision, ses valeurs et ses stra-tégies avec les aspirations et valeurs person-nelles de ses équipes est une étape indispensablequi doit conduire inexorablement vers la réussiteet qui donne un sentiment d’appartenance à sescollaborateurs. Ils deviendront alors les premiersacteurs du changement !

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La gestion dupatrimoine etle sportif dehaut-niveauJordan SARRALIÉ

Cette gestion doit tenir compte des différentescaractéristiques de la personne selon : le sportpratiqué, l’âge, les revenus, le mode de vie.

La carrière d’un sportif est courte alors il faut

apprendre à gérer, anticiper, épargner, pérenni-ser son patrimoine. La maîtrise du parcours devie d’un sportif est essentielle pour pouvoirplanifier dans le temps et gérer les fluctuationsde revenus pour pouvoir, en fin de carrière,profiter du fruit de son travail sportif. Demême qu’un sportif doit gérer sa reconversion,il doit penser de suite à épargner.

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news5 / N° 6 - 17 MAI 2010

LA MINUTE DES EXPERTStop chrono

EPHICIA

LORD PATRIMOINE ET ASSOCIÉS

Le prévisionnel Sylvie KOLB

En partant du principe qu’il n’y a pas de bon port pourcelui qui n’a pas de cap, le prévisionnel est une traduc-

tion chiffrée d’un plan d’action. A quel moment établirun prévisionnel ? En phase de création, au moment detout nouvel investissement, dans le cadre du dévelop-pement d’activité, en période de croisière pour compa-rer les prévisions avec les réalisations et en période decrise.

Quels indicateurs importants trouve-t-on dans le prévi-sionnel ? Le niveau des investissements et des finance-ments. Le seuil de rentabilité : quel chiffre d’affaireminimum doit être réalisé pour couvrir les charges fixes.La marge de l’entreprise. Les prélèvements, rémunéra-tion du dirigeant. A qui est-il destiné ? Au chef d’entreprise lui même,

afin de se donner un cap mensuel, annuel. Il est destinéégalement aux commerciaux, aux salariés pour leurfixer des objectifs. Et enfin aux partenaires financiers,les banques, les investisseurs. En conclusion, le rôle del’expert comptable est d’apporter une démarche mé-thodologique à la formation d’un plan d’action, d’uncompte de résultat prévisionnel et assurer la cohérenceentre les investissements et les financements.

Contacts Mail : [email protected] Site : www.experts-comptables-orleans.fr Blog : http://croecorleans.wordpress.com

ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES

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news N° 6 - 17 MAI 2010 / 6

Twideco : Saviez-vous déjà tout petit que vous de-viendriez footballeur ? Jean-Pierre Papin : Ah oui ça c’est sûr, au granddam de mes parents ! Tous les parents s’inquiètentquand leur enfant affirme vouloir devenir footbal-leur professionnel. Et puis surtout, à l’époque, jen’avais pas la certitude que ça fonctionnerait. mesparents s’inquiétaient de ce qui pourrait arriver sion ne travaillait pas bien à l’école.

A quel moment ont-ils su que ça pouvait devenir uneprofession de laquelle vous alliez pouvoir vivre ?J.P.P.: Jamais je crois. En fait, quand j’ai eu 18ans, mon parcours a commencé à prendre forme.J’étais bon et je n’étais plus le seul à le croire.J’ai intégré des centres de formation et à ce mo-ment-là, uniquement, ils ont accepté l’idée que jepourrais peut être éventuellement en vivre unjour. mais pas avant et encore, ce n’était qu’unepossibilité.

Avez-vous des frères et sœurs ? Ont-ils aussi connuun parcours sportif ?J.P.P.: J’ai deux demi-sœurs, mais elles n’évo-luent pas du tout dans le monde du sport.

Etant un sportif, on imagine que pour vous la notionde réussite est importanteJ.P.P.: Elle est primordiale !

Cependant, est-ce le but à atteindre ou la façon d’yparvenir qui compte le plus ? J.P.P.: Les deux. C’est d’abord la façon d’y par-venir, parce que si l’on veut atteindre un jour unobjectif de façon performante, il faut travaillerpour. Ainsi, la manière d’y parvenir est impor-tante. mais, à la fin, ce que l’on retient, ce sontles titres.

Que mettriez-vous derrière le mot victoire ?J.P.P.: Le travail. Pour moi, il n’y a pas de victoiresans travail. J’ajouterais la passion. Travail et

Passion : ces deux mots vont bien ensemble.

Justement, vos « Papinades » étaient le fruit, entreautres, d’un travail acharné et de l’entraînement. Aposteriori, qu’en pensez-vous ? J.P.P.: oui, c’est vrai. mais, cela me semblait tel-lement évident que, pour moi, ce n’était pas dutravail, ce n’était que du plaisir. Je faisais ça pourm’entraîner, et en même temps pour m’amuser etde ce travail est arrivée la plus belle des choses.

Quelles sont pour vous les valeurs communes aumonde de l’entreprise et au monde sportif ?J.P.P.: Ce sont toutes les mêmes. Je fais beaucoupde séminaires d’entreprise, et je peux vous direque l’on retrouve les mêmes valeurs dans le tra-vail de l’entreprise que dans le travail sportif.Que ce soit à propos du management, du coa-ching, du leadership, du travail, du plaisir, de lasolidarité… Tout est identique.

Il y a une notion très importante pour l’entreprise,c’est la question de rentabilité, le retour sur inves-tissement. Est-elle identique dans le sport ?J.P.P.: Nous essayons au maximum qu’elle soitidentique. Pour nous, le retour sur investissementc’est par rapport aux joueurs. Quand on investitsur un joueur, on espère déjà qu’il va être rentablepour le club et qu’il sera encore plus rentable aumoment de son départ du club. Le retour sur in-vestissement est donc une obligation dans le foot-ball, si on veut que le club ait les moyens de sesobjectifs.

Les manageurs et les dirigeants exigent un mini-mum de productivité de la part de leurs équipes,dans l’industrie, par exemple, les calculs sont par-fois extrêmement précis : le coût horaire d’un sa-larié doit correspondre à un volume précis detravail. Comment fait-on pour évaluer cela dans lemonde du sport ?J.P.P.: Nous, nous parlons en points. Dans le

monde du sport, les points sont importants. si onfait un gros investissement sur un joueur, qu’onle paie très cher, c’est logiquement parce qu’il estmeilleur que les autres. Qui dit meilleur que lesautres, dit, qui peut rapporter plus de points queles autres.

Quelles sont les valeurs qui vous meuvent ?J.P.P.: La passion d’abord, le plaisir, puis le tra-vail. Quand a compris ça avec moi, on a fait letour. Je pense qu’il n’y a pas une de ses trois no-tions qui puisse aller sans l’autre. selon moi, onne peut pas être passionné, travailleur et ne pasvouloir réussir.

Vous avez eu un parcours plus que remarquable. J.P.P.: En tant que joueur, oui, après en tant qu’en-traîneur j’ai connu un très bon départ. Par la suite,j’ai vécu deux ans un peu difficiles notamment àLens. mais ça c’est tout moi, j’ai conscience dene pas tout savoir et j’ai cru, à un moment, quequelqu’un d’autre pourrait m’amener ce qui memanquait. Pourtant, quand on compte les pointsje n’ai rien appris avec cette personne. Je me suistrompé mais j’assume. C’était mon choix.

Pourquoi êtes-vous venu ici, dans le Berry ?J.P.P.: Et pourquoi pas ? sérieusement, j’avais be-soin de repartir dans ce milieu avec une équipejeune et talentueuse. on pouvait travailler commeon en avait envie et avoir un peu moins de pres-sion que dans les grands clubs. C’était importantpour moi, histoire de repartir de zéro.

La direction du club a-t-elle formulé des argumentsintéressants ? J.P.P.: Vous savez, quand on vient à Châteauroux,on n’en fait pas du tout une affaire d’argent. Je nel’ai pas du tout fait pour une histoire d’argent,j’avais apprécié le contact avec messieurs Bau-jean et Le seyec l’année précédente. Quand mon-sieur Le seyec m’a appelé cette année, j’avais le

bon ressenti de mon épouse, et ça, c’est fonda-mental. J’avais envie d’intégrer un club avec quij’avais eu de bons échanges et où je savais quel’équipe était talentueuse. Voilà, ça s’est fait, maisabsolument pas fait pour l’argent. Jamais.

Entretenez-vous des relations privilégiées avec lespartenaires privés et publics qui permettent de fairevivre le club ?J.P.P.: J’entretiens des relations non pas privilé-giées avec les partenaires mais plutôt d’ordre obli-gataire. La vie d’un club, c’est aussi la vie avecles partenaires. L’un ne va pas sans l’autre. Desobligations, nous en avons avant les matchs, aprèsles matchs et à d’autres moments quand nousfournissons des prestations à la demande des par-tenaires, c’est la moindre des choses. C’est la vied’un club.

Etes-vous sensible à leurs remarques ?J.P.P.: Il faut être sensible à leurs remarques carelles sont pertinentes en général et elles sont im-portantes pour le suivi des relations avec un par-tenaire.

Est-il déjà arrivé qu’un partenaire porte un juge-ment sur un joueur ? J.P.P.: Non, d’abord car ce n’est pas leur rôle. Jene permettrai pas, quoi qu’il arrive, qu’ils disentdu mal de l’un ou de l’autre. Ils sont là pour aiderle club et les joueurs font en sorte de justifier lepartenariat avec le club. Pour l’instant il n’y a ja-mais eu de problème mais si ça devait arriver, jene l’accepterais pas.

Vous disiez tout à l’heure que le monde de l’entre-prise était semblable à celui du sport. Avez-vous,un jour, failli passer de l’autre côté et monter votreboîte ?J.P.P.: Euh... oui, c’est quelque chose qui m’atenté. C’est encore en cours mais je n’y suis pastrop décideur, je suis plutôt partenaire..

Jean-Pierre Papin entraîneur de la Berrichonne de Châteauroux

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

n

Selon moi, on ne peut pas être passionné, travailleur et ne pas vouloir réussir.n

Célèbré pour ses papinades qui défiaient les lois de la pesanteur, Jean-Pierre Papin a pris en charge fin décembre l’entraînement des joueurs de laBerrichonne de Châteauroux. Twideco News a recueilli pour vous les confessions de celui qui a contribué à écrire les plus belles pages de l’histoiredu football.

photo : AFP PHOTO / ALAIN JOC

ARD

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news7 / N° 6 - 17 MAI 2010

Dans quel secteur ?J.P.P.: Plutôt, parapharmacie. mais je ne vous endirais pas plus.... (rires)

L’argent est-il tabou dans le sport ?J.P.P.: Pour moi, ce n’est pas un tabou. Je vis avecdepuis longtemps maintenant. Je trouve cepen-dant que quelques fois ça prend des proportionsdémesurées et qu’il faut y faire attention car c’estun paramètre qui peut vous gâcher une grosse par-tie de la saison.

Comment pensez-vous que vos amis vous perçoi-vent ? J.P.P.: Je ne sais pas, il faut leur demander. maisils ne sont pas ici.

Et vos joueurs ?J.P.P.: Demandez-leur ! C’est délicat de donnerune version de quelque chose qu’on ne maîtrisepas. C’est à eux de vous donner leur réponse.J’espère, qu’ils me perçoivent bien mais je lepense.

Votre épouse est restée vivre à Arcachon et vous yretournez tous les week-ends. Est-il dans vos projetsde vous installer dans notre belle région Centre ?J.P.P.: J’avoue que nous n’en avons pas vraimentparlé. C’est encore un peu tôt.

Comment voyez-vous l’avenir du club ?J.P.P.: Je pense que le club va perdurer endeuxième division. Et s’il s’en donne les moyens,il pourra même passer un cran au dessus car danscette région on sent que ça parle football, ça vitfootball. Quand on a un match, même contre uneéquipe pas très cotée, et que vous constatez qu’ily a quand même 7000 personnes au stade. onpeut imaginer que ça soit beaucoup mieux face àune équipe qui tient la route. Donc voilà je penseque c’est un club qui peut monter en première di-vision et s’y maintenir. Je dirais donc que ce cluba un fort potentiel. Ce sera compliqué, mais ilpeut y arriver.

Il est souvent dit du département de l’Indre qu’il estéconomiquement sinistré. Pensez-vous que lespartenaires, privés et publics ainsi que la directiondu club, ont fait choix de vous avoir comme coachpour faire du sport un facteur clé de développementéconomique du territoire ?J.P.P.: Il est vrai que mon arrivée fait parler. Leclub en parle, le monde du football en parle, bref,on en parle partout. Je pense donc qu’en effet, mavenue est un choix stratégique qui se comprend.Néanmoins, au football, une seule chose compte,ce sont les résultats. Il peut y avoir beaucoup deblabla autour de nous mais, si l’on ne gagne pas,cela ne servira pas à grand-chose. moi, ma préoc-cupation est aujourd’hui liée aux résultats. Il fautsauver ce club pour qu’il perdure en deuxièmedivision. Je vous l’ai dit, il possède un fort po-tentiel et peut s’inscrire dans les quatre ou cinqpremières équipes de D2. La montée se joue àpeu de choses.

Pensez-vous que cela pourrait permettre de déve-lopper vos entreprises partenaires ? J.P.P.: Qui dit deuxième division, dit que l’onparle déjà de vous. En première division, c’est unautre monde. Je suis certain que cela pourraitbooster les entreprises partenaires en leur assu-rant un meilleur rayonnement au niveau national.Cela améliorerait leur compétitivité ainsi quecelle du département.

Le club est-il prêt, au niveau des équipements, àmonter en D1 ?J.P.P.: malheureusement non, je ne pense pas, maisnous avons presque tous les éléments en main pourtravailler comme il le faut. Par exemple, nous pos-sédons un centre d’entraînement que des clubs deD1 nous envient. Néanmoins, il nous manque unstade. Pour moi, c’est l’outil numéro 1 pour assu-rer la D2 ; le stade et tout ce qui va avec. Au-jourd’hui, un stade représente l’outil économiqueque tout le monde veut avoir chez soi. même enD1, à l’heure actuelle, certains ne l’ont pas et jepense que notre prochaine étape réside là.

Vous êtes arrivé fin décembre 2009, avez-vous ef-fectué un remaniement au niveau des joueurs ?J.P.P.: obligatoirement, et c’était la moindre deschoses, j’ai voulu des joueurs que j’avais choisismoi-même. si je veux que le club reste dans cettedivision, avant même d’envisager de monter en di-vision, il me fallait une équipe solide. Aujourd’hui,je pense que l’on a trouvé une certaine solidité etmême si elle est mise à rude épreuve, nous allonscontinuer avec les valeurs qui sont les notres. Nousallons nous en sortir, il n’y a aucun problème.

Avez-vous encore des projets de changements dejoueurs en tête ?J.P.P.: Non, pour l’instant, nous allons attendre lafin de la saison.

L’ASSOCIATION NEUF DE CŒUR Le 2 décembre 1996, l’association Neuf de cœur est fondée àl’initiative du couple Le Déan et Papin. Cette association in-forme les parents sur les méthodes de rééducation d'enfantssouffrant de lésions cérébrales, comme notamment la stimu-lation multisensorielle. Structure d’aide et de soutien aux fa-milles, son nom est composé du NEUF, pour le numéro féticheque Jean-Pierre Papin a porté au cours de sa carrière, et duCŒUR, pour l'image symbolique de la vie et de l'amour qu’ilvéhicule.www.9decoeur.org

LA BERRICHoNNE EN QuELQuEs DATEs CLés :

1883m. LEuNE, professeur de lycée, crée la sociétéde gymnastique LA BERRICHoNNE

1914La section Football apparaît sous la présidence deLéon TALICHET

1916Les premières équipes de Football Association seforment, essentiellement composées de militairesbasés à Châteauroux

1935Fusion entre LA BERRICHoNNE et l'AsC, clubde football phare de Châteauroux avant cette date.Les joueurs revêtent alors les couleurs "bleu etrouge"

1937La BERRICHoNNE remporte la Coupe du Dépar-tement

1950Accession de l'Equipe de WoCZNIAK en Cham-pionnat de France Amateur

1963/1964La BERRICHoNNE est championne du Groupeouest CFA

1965Construction d'un nouveau stade municipal qui por-tera quelques années plus tard le nom de GAsToNPETIT, ancien maire de Châteauroux et fidèle sup-porter du Club

1966La BERRICHoNNE est championne du GroupeCentre CFA

1990/1991Champion de France de CN3 et mise en place dustatut professionnel Réorganisation du Club en 2structures distinctes: - L'Association LA BERRI-CHoNNE présidée par Thierry sANsELmE et -La société Anonyme à objet sportif présidée parDaniel BAuJEAN

1993/1994Champion de France de Nationale 1

1996/1997La BERRICHoNNE termine championne deFrance de D2 et accède pour la 1ère fois de sonhistoire en D1

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news N° 6 - 17 MAI 2010 / 8

lagrandefinaleLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION CENTRE

Quatre candidats, quatre projets de qualité, qui ont joué lejeu des questions réponses : Pourquoi avez-vous créé/repris ?Que signifie, selon vous, être un bon entrepreneur ? Quelleest votre vision de votre business à moyen et long terme ?Pourquoi mériteriez-vous de gagner ce soir ? La salle a pris la suite des questions sous l’œil attentif demaître François Lefevbre, huissier de justice : Appréhendez-vous le cap des trois ans ? Pensez-vous que vous serez tou-jours entrepreneur ?michel Crouzier, directeur régional de la société Généraleet yves Broussoux président de la Chambre Régionale deCommerce et d’industrie du Centre, partenaires du concours,on écouté avec grande attention les réponses des candidats,hochant la tête, observant avec attention les projets de ces

nouveaux entrepreneurs. Après une bonne heure de questions/ réponses, la salle a jugé, le public a voté : le vainqueur dela grande finale Créador 2010 est, le finaliste tourangeau,Jean-David Rezaioff, dirigeant de Womzone.Rendez-vous l’année prochaine, pour une version plus ré-gionale encore du concours. Vous pouvez d’ores et déjà vousinscrire sur www.creador.fr en remplissant le dossier de can-didature en ligne. Le comité de sélection prendra contact dèsle début du mois de septembre.

Le 10 mai 2010, les quatre finalistes du premierconcours de création d’entreprise régional formatwebtv, Créa’d’or, ont défendu leur projet devant uneassemblée de dirigeants, entrepreneurs et chefsd’entreprise de toute la région Centre.

CRCI le 10 mai 2010

LAUREAT CREADOR 2010 JEAN-DAVID REZAIOFFWOMZONE Jean-David Rezaioff est le créateur du site internet wom-zone.com. Inspiré d’eBay, ce site d’e-commerce propose unmarché d’informations permettant aux internautes de vendreou d’acheter une information en la déposant simplement surle site. En plus du site internet, Womzone propose ses ser-vices à des partenaires qui se chargent de promouvoir leursite. Pour développer ce marché, Womzone prévoit d’inté-grer des fonctions communautaires pour lier le site et lesgrands réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook. www.womzone.com

photo : Horvath/CRCI

photo Yannick Barbier

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news9 / N° 6 - 17 MAI 2010

n ENGAGÉS ET MOBILISÉS EN RÉGION CENTREPAR LUCIE BRASSEUR

Pascal Rouet / (YOU), quand Art et Marketing font bon ménage

Création d’un label « (you) »: Compétences conver-gentes d’une approche marketing et de la maîtrise destechniques liées à la prise de vue photo. Proposer aux Artistes et Artisans d’art les servicessuivants : conseils en communication, organisationd’événements, photos, reportages, expositions, dos-siers de presse, vernissages, books, partenariats avecles entreprises.

Quel a été votre parcours de créateur : premiers sous,soutiens et difficultés... P.R.: Je dois dire qu’avant de me lancer, j’ai vraimentinvesti dans du matériel (photo, éclairage, logiciel,informatique...) pour un budget de plus de 5000€mais aussi en temps de formation en photographie eten photoreportage. Je n’ai pas « encore » rencontréde difficultés j’ai plutôt rencontré des gens compé-tents et sympathiques à la chambre des métiers deBourges, qui m’ont aidé à monter mon dossier avecune vraie écoute. Je suis dans un état psychologiqueidéal pour être disponible et motivé. L’entrepriseexiste depuis le 9 avril 2010, mon premier tremplinc’est vous Twideco.

A quoi ressemble une journée type ?P.R.: Je fais beaucoup de photos, je développe monréseau d’experts et d’artistes, je passe aussi mon tempslibre sur mon ordinateur entre prospection et recherched’informations sur l’art contemporain, car je connaisce monde de l’intérieur en tant qu’artiste mais je doiséveiller mon esprit à d’autres visions. Je consacreaussi beaucoup de temps à me former et à peindre.

Quelles sont les valeurs que vous défendez ? P.R.: Du sens et de la Cohérence. Nous n'avons pasforcément d’identité visuelle préétablie et il faut

alors trouver un traitement original de son talent etde son image. Je m’engage à apporter aux artistesune solution respectant leur identité et leur convic-tion de réaliser les plus belles et originales prises devue et d'apporter la meilleure couverture de leursévénements. Fournir un travail de grande qualité,réalisé dans le respect de l’intérêt du travail des per-sonnes concernées.

Pouvez-vous nous parler de vos projets, décrire ceque recèle votre boîte à idée ? P.R.: Développer la relation Artiste / Entreprise. J’ai,dans ma démarche un axe que j’ai appelé « l’art etl’entreprise » car je pense que l’art a largement saplace dans les entreprises. J’aimerais rapprocher lesartistes et les entreprises qui sont fondamentalementpositionnés sur deux axes différents. un sur l’axe de

la créativité et l’autre sur celui de la rentabilité. Alorsque l’un peut apporter beaucoup à l’autre.

Les artistes ont besoin de lieux originaux pour pro-poser leurs œuvres au plus grand nombre, les espacesentreprises sont de plus en plus appropriés car ils sontbeaux, modernes, les gens y circulent, employés,clients, fournisseurs …

Les entreprises ont besoin de développer « l’instantarrêté » de la créativité, recentrer la convivialité deleurs équipes autour d’une démarche artistique soiten ateliers animés par l’artiste exposé dans l’entre-prise soit en participation externe.Je pense vraiment que les choses peuvent évoluerainsi et j’espère bien être un acteur de ce changementpour notre région.

Twideco : Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?Pascal RouET : Tout à fait ordinaire, à la différenceprès, que je suis aujourd’hui autant artiste qu’entre-preneur. Après des études techniques me voilà arrivédans l’industrie, un secteur, à l’époque, peu propiceaux rêves que je portais. C’est le commerce qui m’aouvert l’esprit. un job de technico-commercial puisresponsable d’un service marketing pour le compted’une multinationale suédoise. Depuis 2007, j’ai uneactivité d’Artiste peintre assez conceptuelle, en effet,je détourne des codes barres. Nous ne sommes pastrès loin de la vente, du marketing et de la consom-mation. C’est de cette activité que m’est venue l’idéede proposer aux Artistes un service complètementnouveau et approprié. L’artiste que je suis, a eu dumal à trouver des partenaires pour son développe-ment. une boutique d’Art revendait les œuvres desartistes de la région dont les miennes. Cette boutiquea rencontré bien des difficultés est elle a finalementfermé. Depuis ce jour, une idée trottait dans ma tête :celle d’encourager les Artistes à travailler leur imageet leur communication. C’est un service différent etplus complet que j’offre aux Artistes et Artisans d’artde la région Centre.

Parlez-nous de votre structure...P.R.: Etant seul, j’ai fait le choix de l’auto-entreprisepour plusieurs raisons. La première est que je gardemon emploi de responsable marketing. C’est unechance inouïe que nous avons en France de pouvoirtester une voie sans obligation de charge donc decourse aux chiffres d’affaires. La deuxième est quela communication, la photo et l’art sont des passions.La dernière est que j’ai toujours eu envie de monterma propre entreprise. Ainsi je fais de mes passions ma deuxième activité.

Rouet Pascal est né le 11 octobre 1959 à Troyes dans l’Aube. Il a grandi à Lyon, la ville detoutes ses découvertes où il est resté 25 ans. C’est pour des motifs professionnels qu’ils’est installé à Bourges, où il dit se sentir bien.Auto-entrepreneur, passionné d’Art et de Marketing, son crédo est de rapprocher le mondeéconomique du monde culturel, permettre aux artistes d’utiliser les bons leviers d’actionpour développer leurs ventes et leur notoriété, en faisant de l’Art en atout majeur pour lesentreprises tant en termes de cohésion d’équipe, que d’image/marketing. Certains ont re-cours au sport comme support marketing alternatif, pour Pascal Rouet, l’Art est un autreréseau de communication différenciant et tout aussi efficace. Rencontre.

WWW.PASCALROUET.COM3, RUE DE LA CHAPPE 18000 BOURGESTÉL. : 06.78.50.81.69

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news N° 6 - 17 MAI 2010 / 10

n CULTURE & VOUS

CÔTÉ LECTURE

A la mode aux débuts des années 1980, GenevièveDormann a publié Le roman de sophie Trébucheten 1982. Vous le savez, ces colonnes ne sont pas lelieu de promotion gratuite des nouveaux best sellersen librairie mais bien un espace dédié à la cultureet, si parler d’un ouvrage paru en 1982 peut sur-prendre, il est en parfait accord avec la ligne édito-riale du News. Trop peu encore sont ceux quiconnaissent sophie Trébuchet, cette femme au des-tin incroyable qui donna la vie à trois garçons dansson union au général Hugo. Le petit dernier, l’au-teur, l’homme politique ou encore le poète de génie,louera sa mère dans de très nombreux poèmes bienaprès sa disparition. sophie Trébuchet avait 18 ansà Nantes pendant la Terreur, elle suivit son épouxau fil des « croisades » napoléoniennes en Europe,en Italie, en Espagne... Elle vécu longtemps séparéede son époux, connu l’amour, à une période où,ceux qui avaient proscrit toute ressemblance avecles coutumes monarchiques essayaient pourtant de

s’en approprier dans les faits. La bienséance, la fidélité, la condamnation de l’amourhors mariage, en étaient évidemment les étendards moraux. L’auteur révèle les luttesd’une période politique trouble, les leçons de courage et de vie que sophie Trébuchet-Hugo enseigna à ses fils, dont le futur génial Victor Hugo : hissant la Liberté commevaleur maîtresse au dessus de tout. on dévore ce roman, comme une belle histoired’amour. Et, si l’on pourrait parfois croire qu’elle va trop loin dans les tracas et tour-ments auxquels sophie aura dû faire face tout au long de sa vie, c’est simple, c’est quela réalité dépasse souvent la fiction. A lire ou à relire.

Geneviève Dormann Le roman de Sophie Trébuchet

L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS

2009 est probablement un millé-sime de Grands Vins : certainssont même déjà disponibles. Cependant pourquoi acheter enprimeur des vins dont vous nesavez rien, alors que vous pou-vez acheter des 2008, des 2007,des 2006, des 2005... dont la ré-putation repose sur des dégus-tations après la mise enbouteilles ?

Bordeaux, Bourgogne, Vallée duRhône, Sud-Ouest... tout le mondeveut en profiter mais y a-t-il un réelprofit pour quelqu'un ?Quel est l’intérêt d’acheter en pri-meur ? Profiter de bons prix surdes vins qu'il vous sera peut-êtredifficile d’acquérir dès qu’ils serontsur le marché... Mais attention, encore faut-il quevous ayez "les bons". Combien de

ces achats regretterez-vous ?Le principe de l'achat en primeurest simple : il s'agit de réserver sesvins en payant tout, ou partie, deleur prix (souvent l'équivalent dumontant HT, le solde étant dans cecas payé avec le transport lors dela mise à disposition) en attendantleur mise en bouteille. Vous payezdonc, environ 2 ans avant que lesvins ne vous soient livrés (pour la

majorité des "grands crus"). Vousprenez donc le risque, d’abord dela défaillance du vendeur, maisprenez surtout l'obligation de vousdécider très tôt, avant même deconnaître l'avis des "experts" (et levôtre). Avis qui ne pourra être émis,évidemment, avant la mise en bou-teille. Enfin, vous courrez le risqued'acheter sur la base de commen-taires de dégustation plus oumoins fiables (je sais, je dégustebeaucoup en cours d'élevage) etplus ou moins manipulés.Je voudrais faire remarquer par ail-leurs que le millésime 2005 - trèsdemandé pendant la "campagnede vente des primeurs" - est en-core en cours de commercialisa-tion pour les grands vins dediverses régions (et certains nesont pas encore mis en vente). Il n'y avait donc pas (ou très peu) de raisons de se bousculer et de générer une spéculation éphé-mère par l'achat anticipé de grandscrus supposés.Les vins ne doivent pas être résu-més par leur millésime, il faut choi-sir chaque cuvée pour ses qualitéspropres.La campagne de Primeurs 2009 seprésente comme "exceptionnelle"! 2009 est parfois annoncé (à Bor-deaux) comme le nouveau 1945,1961 ou 1982. Sur quelles bases ?Les conditions météorologiques ?Les volumes produits ? Les degréspotentiels ? La dégustation des jusen cours d'élevage ? Soyons sé-

rieux, même pour un "Master ofWine", il ne s'agit que d'une éva-luation des potentiels, des ten-dances...Cette année je ne commercialiseraidonc aucun vin en primeur. Ce sys-tème de vente, quand il s'adresseà des particuliers, est trop éloignéde mon approche. De plus, le mil-lésime 2009 n'offre pas forcémentde garanties de qualité (fraîcheur,complexité, aptitude au vieillisse-ment) supérieures à celles de cer-tains des derniers millésimes. Parailleurs, j'ai sélectionné depuis lemois de mars 2010 des vins dis-ponibles du millésime 2009 et j'ensélectionnerai encore au fil desmises en bouteilles, comme pourchaque millésime.Le fait d'acheter une bouteille d'unvigneron dès sa commercialisationpermet de goûter un de ses vins etde se faire une idée pour éventuel-lement acheter d'autres bouteillesde ce producteur, de la mêmecuvée ou d'une autre qui sera dis-ponible plus tard. Le meilleurexemple est celui des Beaujolaisprimeurs (ce principe existe dansd'autres régions) qui sont vendusen bouteilles (sous la dénominationcommune de "vin nouveau") afinde permettre à chacun de boire unvin qui est la réelle image du travaild'un vigneron sur un millésime.Vous achetez, vous buvez, vousaimez (ou pas), vous achetez (oupas) dans ce millésime d'autrescuvées du même vigneron quand

elles sont prêtes. C'est efficace,c'est équitable, c'est honnête, c'està la portée "de tous".Vendre un vin qui n'existe pas en-core comme vendre un placementfinancier foireux, je crois que lacrise financière dont nous allonspeut-être sortir, en démontre les li-mites.Contact : Les Vins de Saint Antoine02 37 82 25 18(cave pour les particuliers, sur rendez-vous)39 RUE SAINT ANTOINE 28410 BÛ

lb.gm Artisans Cavistes11 IMPASSE DES JONQUILLES09100 PAMIERS(cave pour les particuliers, surrendez-vous)Gyl Mathiez 06 07 50 54 39

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BLANCS• Domaine de l'Écu (Guy Bossard) Cuvée Classique 2009 Muscadet deSèvre et Maine 75cl : 6,90 euros. Un muscadet en biodynamie, un vinblanc digeste qui fait du bien au palais et pas de mal à l'estomac (ni à latête). Servir à 10-12° jusqu'en 2014 pour accompagner des fruits de merpas trop iodés.• Damien Briard & Sébastien Cazenave - Agape blanc 2009 BordeauxBlanc 75cl : 7,00 euros. Un vin produit en petite quantité (100% cuve, pasde passage en barrique), 100% sémillon, vif, sec et tendu, sur des notesd'agrumes frais. Pour des poissons grillés. Servir à 11-13° jusqu'en 2015.• Jean-Philippe Padié - Fleur de Cailloux 2009 VdP des Côtes Catalanes(blanc), 75cl 14,00 euros. Pour garder l'haleine fraîche, pour réveiller lepalais, pour accompagner les plats de l'été, servir à 11-13° jusqu'en2016.

ROUGES• Jean-Philippe Padié - Calice 2009 VdP des Côtes Catalanes (rouge)75cl : 8,00 euros. Une cuvée particulièrement fruitée. Un bonheur à par-tager pour accompagner les viandes grillées des jours ensoleillés. Servirà 15-17° jusqu'en 2015.• Henri Milan - Sans Soufre Ajouté 2009 Vin de France rouge 75cl : 15,00eurosUn vin joyeux, fruité et digeste. D'une belle complexité il est déjà trèsagréable mais il sera encore meilleur dans un an ou deux. Servir à 15-17° jusqu'en 2016 avec les plats épicés de l'été et les viandes de l'hiver.

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COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR Cette rubrique

vous est dédiée, à vous, chefs d’entreprises.

Chaque semaine, retrouvez dans

cet espace un fait marquant, une notionque vous affectionneztout particulièrement,un événement passé,

qu’il relève du domaineéconomique, politique,

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Acheter ses vins en primeur : la bonne affaire ?Par Laurent BARAOU

Sélection de quatre cuvées 2009 déjà disponibles

Page 11: Twideco News N°6

news11 / N° 6 - 17 MAI 2010

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CÔTÉ EXPOS

Pourquoi une exposition sur les «Multiples»?La Galerie Le garage renouvelle l’éxpé-

rience d’octobre 2005, où elle avait pré-

senté la collection d’estampes de « Tant et

Temps » éditeur d’art, exposition qui avait

eu lieu dans le cadre du « mois de l’es-

tampe » au niveau national.

Qu’est-ce qu’un « Multiple » ?Depuis la Renaissance, l'estampe a consti-

tué une révolution capitale dans l'histoire

de la culture visuelle et de la perception de

l'œuvre d'art : l'idée de graver un sujet sur

une matrice, puis de l'imprimer en de mul-

tiples exemplaires, a totalement bouleversé

les notions d'originalité et d'unicité tradi-

tionnellement attachées à l'œuvre d'art.

Bien moins coûteuse et moins fragile que

le dessin ou la peinture, le multiple a

trouvé des applications extrêmement va-

riées (des plus nobles aux plus humbles)

destinées à des publics élargis, mettant

quasiment l'image à la portée de tous.

Il s’agit d’une œuvre originale, conçue par

un artiste et imprimée en plusieurs exem-

plaires, en tirage limité. La base du multi-

ple, ou de l’estampe, est l’intervention de

l’artiste tout au long du processus. L’artiste

apporte son talent et l’imprimeur sa tech-

nicité. De là, naît une collaboration étroite,

parfois même une complicité, entre l’ar-

tiste et son imprimeur. L’édition est ap-

prouvée et validée par la signature de

l’artiste. C’est une création à part entière,

souvent pour le compte d’un éditeur.

Les multiples possibilités techniques of-

fertes aux artistes actuels peuvent donner

à leur création des possibilités infinies. Le

multiple numérique, souvent appelé « im-

pression pigmentaire » peut avoir comme

source un dessin, un tableau, une photogra-

phie, mais aussi une visualisation produite

par un programme informatique. L’arrivée

des imprimantes « jet d’encre » et notam-

ment la technologie EPSON utilisant des

encres micro-encapsulées pour la «Digi-

graphie» a apporté de nouvelles possibili-

tés aux artistes, notamment sur la pérennité

des œuvres.

Ainsi, vous pourrez, du 15 au 20 juin 2010,

acquérir un «Guyomard» pour 250€, un

«Brando» entre 130 et 250€, un «Froman-

ger» pour 200€, un «Velickovic» pour

300€, un «Le Cloarec» entre 200 et 450€,

un «Hadad» pour 450 €, un «Barry» pour

300€, ainsi qu’un «Humair», un «Riviere»,

un Billecocq», un «Legrand» ou un «B.

Philippe» pour 100€.

EXPOSITION DU 5 AU 20 JUIN GALERIE LE GARAGE 9, rue de Bourgogne45000 ORLEANSContact : Michel Dubois 06 08 78 34 02Galerie ouverte samedis et dimanches de15h à 19 heuresDu lundi au vendredi : 06 08 78 34 02

MULTIPLES COLLECTION

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