P. 2 EDITO

P. 3 EN BREF

P. 4 LES MATCHS

P. 5 TITI ­ LA DER

P. 6 POTINS

P. 7 HOMMAGE

N°89vendredi24 AOUT 2018

LE MAGAZINE DE L'EUROTOURNOI TOURNOI INTERNATIONAL DE HANDBALL DE STRASBOURG

DEBUTS EN MODE DIESEL

Photo : JORDHERY

Ce journal est édité par:

La 25ème édition de l’EuroTournoi a débuté calmement dansun Rhénus chaud et surtout humide. Paris et Montpellier ont«fait le job» pour se poser en candidats sérieux à la finale

EDITOEN MODE DIESEL

Cette 25ème édition considérée partous comme la plus grande detoutes en version club, a déjàmontré de belles choses avec lesmatchs d’hier soir, mais on espè­re que le niveau ira créscendovers la finale.

Dans une ambiance, emprunted’émotion due à l’hommage àChristian CARL, et plutôt moitedu Rhénus, les quatre équipes enlice n’ont pas réellement exprimétout leur immense potentiel.

Malgré cela, le public a réponduprésent et celà faisait longtempsqu’un jour d’ouverture n’avait pasconnu une telle affluence.

Avec les affiches de ce soir nousauront cette fois des matchs àenjeu puisque autant pour Parisune victoire signifierait un billetdirect pour la finale, autant pourNantes une défaite serait synony­me de dernière place de la poule.

Connaissant nos championsfrançais, ils auront à coeur deremporter leurs matchs respec­tifs, mais ni Veszprem ni Skopjene se présentera en victime.Spectacle assuré !

MB

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LA PLAQUETTE DUTOURNOI 2018 ESTEN VENTE AUXCAISSES ET A LABOUTIQUE OFFI­CIELLE

2€18h15 : NANTES ­ VESZPREM

20h30 : PARIS ­ SKOPJE

AUJOURD’HUI

Photos : Luca et Fabien JORDHERY

EN IMAGES

LES MATCHS D’HIER

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EN BREF

PENDANT CE TEMPS AU VIPLa grande famille du handball se retrouve tous les ans au VIP de l’ET

BUTEURS

GARDIENS[ Arrêts ]

RESULTATS

LES STATS

CLASSEMENTS

Photos : Luca et Fabien JORDHERY

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LES MATCHSMONTPELLIER 31 NANTES 27Hall Rhénus. Mi­temps : 15­15. 3500 spectateurs envi­ron. Arbitrage de MM. Iltis et Chrismann.Nantes : Exclusions temporaires : Delecroix, Claire,Auffret.Dumoulin (tout le match, 9 arrêts dt 1 pen.) au but.Lagarde 5, Delecroix 3, Nyokas 2, Claire 3, Lie Hansen1, Tournat 1, Rivera 8 dt 4 pen., Lazarov 1, Balaguer 3.Montpellier : Exclusions temporaires : Pettersson, Bon­nefond, Bingo, Afgour (2x).Portner (1ere’ – 55e’, 8 arrêts), Gérard (1 pen/2), Pier­re (55e­60e’, 1 arrêt) au but. Simonet 2, Truchanovicius2, Grébille 3, Portner 1, Pettersson 4, Richardson 4,Kavticnik 4, Bonnefond 6, Faustin 1, Porte 1, Bingo 2,Afgour 1.

Deuxième match au programme de la premièrejournée de cet EuroTournoi 2018, Nantes – Montpel­lier. Pour ceux qui ne le sauraient pas, ce match estsimplement la revanche de la dernière finale deLigue des champions, finale que les Héraultaisavaient remportée en mai à Cologne. Excusez dupeu ! Ca vous situe un peu le niveau de ce tournoi.Et force est de constater que les équipes sontentrées de suite dans le vif du sujet. Privés deMichaël Guigou, resté dans l’Hérault suite à uneopération au genou cet été, les Montpelliérainsouvrent le score par Kavticnik sur jet de 7 mètres.Les Nantais répliquent de suite et les deux équipesfont jeu égal jusqu’à la 11e minute où le « H » créeun premier écart. Rivera profite des arrêts de CyrilDumoulin pour conclure deux contre­attaques (4­6).Si Mathieu Grébille rappelle à ceux qui l’ignoraientqu’il dispose d’une sacrée détente (6­7, 15e’), Bala­guer de son côté donne le +3 aux joueurs de Thier­ry Anti. Mais s’appuyant sur les arrêts de NikolaPortner, les champions d’Europe égalisent à 11­11(24e’). Melvyn Richardson et Benjamin Afgour sontpassés par là.Nantes, privé d’Arnaud Tournat ko après avoir prisun missile de Kiril Lazarov en pleine poire, reprendun but d’avance, mais sans jamais confirmer et c’estsur un autre 7 mètres de Kavticnik que les deuxéquipes retournent au vestiaire dos à dos, 15­15.La deuxième mi­temps est du même tonneau jus­qu’à la 36e’ où le MHB prend l’avantage pour la pre­mière fois depuis la 3e minute (18­17), les Héraultaisenfoncent le clou par Pettersson (20­17, 38e’). LesNantais touchent poteaux et barre transversale etconnaissent deux périodes stériles de cinq minutes(33e’ à 38e’ et 42e’ à 47e’) dont Patrice Canayer etses joueurs pour créer un écart rédhibitoire. Baptis­te Bonnefond enfonce le clou (21­27 à la 47e’ puis23­29 à la 54e’).Rivera et Lagarde réduisent l’écart, mais sans réel­lement inquiéter le tenant du titre de l’EuroTournoi.Nantes jouera ce soir contre Veszprem et devral’emporter le plus largement possible pour conserverune toute petite chance d’accéder à la finale.

Eric SEYLLER

PARIS 35BREST 29Hall Rhénus.3500 spectateurs environ. Arbitrage deMM. Murch et Carmaux. Mi­temps : 17­14.Paris SG : Exclusions temporaires : Keitaet L. Karaba­tic.Corrales (1ere’­30e’, 10 arrêts dont 3 pen) et Omeyer(31e’­60e’, 7 arrêts) au but. Gensheimer 5 dt 2 p., Keita1, Sagosen 10, Kounkoud 2, Remili 6 dt 2 p., Abalo 3,L. Karabatic 3, Morros 2, N. Karabatic 3.Meshkov Brest : Pesic (1ere’­44e’, 12 arrêts dt 1 p.) etMatskevich (45e’­60e’, 4 arrêts) au but. Rutenka 5 dt 2pen., Shkurinsky 1, Jurynok 2, Poteko 3, Ivic 2, Razgor4, Obranovic 1, Selviasiuk 1, Djukic 1, Djordjic 5, Shy­lovich 4.

Le Paris Saint­Germain n'a pas raté son entréedans cet EuroTournoi. Les coéquipiers de ThierryOmeyer, favoris face à Meshkov Brest, ont mis unpetit quart d'heure avant de lâcher les chevaux àl'instar de Sander Sagosen (auteur de 10 buts). Les Biélorusses qui avaient battu le PSG en poulede Ligue des champions la saison passée jouentcrânement leur chance. Les arrêts de Pesic per­mettent des montées de balle dont profite Ruten­ka. 1­3 (4e'). Petar, le bien nommé, Djordjic redon­ne une dernière fois deux buts d’avance à Mesh­kov (2­4, 4e’). Rodrigo Corrales décide que la plai­santerie a assez duré et ferme la porte, il arrêtedeux penalties, et profitant d’une défense plusénergique aligne les arrêts. 9­9 est la dernièreégalité (15e’). Sagosen et Nikola Karabaticmènent le bal parisien. (14­9, 19e’). Djordjic,Rutenka et Shylovich répondent à Sagosen etRemili et permettent à leur équipe de limiter leretard à la mi­temps (17­14).

Paris a toutefois pris un ascendant définitif sur sonadversaire. Sagosen, encore et toujours, Gen­sheimer et Abalo sont les principales armes offen­sives du champion de France. Luka Karabatic doitenfiler un kimono de judoka pour se défaire desdéfenseurs centraux adverses qui ne lui laissentpas le moindre centimètre. L’écart maximal estatteint à la 33e’ sur une montée de balle concluepar Luc Abalo (20­14). Djordjic, Shylovich et Raz­gor redonnent de l’espoir aux Biélorusses (21­19,38e’) , mais Paris a trop d’expérience pour se lais­ser rejoindre. Titi Omeyer fait les arrêts qu’il faut.L’écart oscille entre 3et 7 buts (35­28, 60e’). Pote­ko marque le dernier but à l’entame de la dernièreminute (35­29). Paris prend date et jouera ce soircontre Skopje sa place en finale de cet EuroTour­noi 2018.

Eric SEYLLER

TITI

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En 1994, il était déjà là…Thierry Omeyer, la muraillenon pas de Chine mais d’Al­sace, termine sa carrièresportive cette saison. Pourla 25ème édition de l’Eurotour­noi, nous avons le privilègede le recevoir avec le ParisSaint­Germain. C’est la4ème équipe avec laquelle ilparticipe au tournoi aprèsSélestat, Montpellier et l’é­quipe de France. Pour cou­ronner le tout, il est le joueuravec le plus grand nombrede participations : 16 foisdéjà ! Et pour lui aussi, cetournoi veut dire quelquechose : “Je suis très contentde pouvoir venir une fois deplus à l’Eurotournoi, c’est untournoi qui m’a accompagnétout au long de ma carrière.J’y ai très souvent participéet pu voir son évolution etl’ampleur qu’il a pris au fil

des années. Le plateaumontre la réussite de l’évé­nement. C’est énormémentde plaisir que de participer àce tournoi, surtout dans marégion !”

Et pour un plateau relevé,c’est vrai qu’on aurait dumal à dire le contraire cetteannée ! Entre les 4 partici­pants au Final4 de la Liguedes Champions et leséquipes 8ème de finalistes,la préparation de la saisoncommence fort. “Quand onjoue des matches avec lePSG, on a envie de lesgagner. Nous avons un nou­veau coach et quelquesnouveaux joueurs, cela per­met de se préparer et devoir où nous en sommesdans la prépa. On a déjà faitdes matches au Danemarket là on monte encore en

niveau : c’est intéressant dese jauger face à deséquipes qu’on aura enChampionnat et en Liguedes Champions. Ellesapportent une très bonneopposition et cela prépare àce qui nous attend toute lasaison.”

Un tournoi qui tient à coeurà notre Titi national tantsportivement qu’humaine­ment. Comme tous lesjoueurs passés par l’Euro­tournoi, il connaissait notreprésident, Christian Carl.“On est tous très tristes queChristian nous ait quitté, sonsourire à chaque fois qu’onarrivait nous manquera, ilétait aux petits soins pournous… Il a fait grandir cetournoi et on aura unepensée pour lui durant cetteédition, surtout que c’est la25ème édition et on auraitaimé vivre ça avec lui.”

Et lorsque l’on demande aurempart Omeyer ce qu’iladviendra de la saison pro­chaine, il nous répond avecson pragmatisme habituel :“Je me concentre sur la sai­son actuelle car elle estchargée et c’est une pageimportante de ma vie qui vas’arrêter avec. Mais j’aienvie de profiter de cesmoments qu’on ne retrouvepas ailleurs, qu’on a la chan­ce de vivre en tant que spor­tif et j’ai envie d’en profiter.Pour la suite, j’ai passé undiplôme d’entraîneur et j’enpasse un autre de managergénéral au CDES deLimoges. Je me donne lemaximum de bagages pourme laisser différentesopportunités à l’issue de macarrière et voir où je suis leplus compétent… avec lamême détermination que j’aieu tout au long de ma car­rière sportive.”

De belles perspectives pourl’avenir. Quand on le voitperformer sur le terrain, onse demande tout de mêmece qui est déclencheur pourarrêter une carrière. Ques­tion difficile, mais Thierrysait nous répondre sansproblème. “J’ai débuté ma25ème saison au plus hautniveau, j’ai bientôt 42 ans…j’ai le sentiment que c’est lebon moment même si dansma tête je suis bien, motivéet sans problème physique.Mais il faut passer à autrechose, penser à ma famille,faire autre chose, vraiment.Une carrière de 25 ans c’esténorme et il faut êtrecapable de dire stop. Aprèsle mondial en France c’étaitle bon moment aussi, l’idéen’était pas de tout arrêter enmême temps. M’arrêter ensélection nationale a permisd’avoir de meilleurs tempsde récupération en saison,ces moments sont bons àprendre !”

Nous avons hâte de voir cegrand Monsieur à l’oeuvredans d’autres domaines quecelui de gardien de but ;sans douter de son effica­cité légendaire.

Marie BURCKLE

LA DER DES DERPar Marie BURCKLE © Photos: JORDHERY

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POTINS© Photos JORDHERY

Le coup d’envoi du match d’hier entre Paris et Brest a été donné parMmes GRADOUX et SIEGRIST de la Banque Populaire, un des par­tenaires majeurs de l’EuroTournoi

La troupe de «Mistral Est» qui anime superbement les tempsmorts et les mi­temps.

Présence remarquée au Rhénus hier soir de deux légendes du handfrançais : François­Xavier Houlet qui est consultant sur BeinSport etOlivier GIRAULT, champion du monde 2001 et actuel président de laLigue Nationale de Handball

Des étoiles plein les yeux pour les spectateurs hier soir au Rhénus «Là, ça fait 2 fois de suite qu’on perd contre le MAHB...»

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HOMMAGEA LA TIENNE, CAMARADE !Il aurait aimé, le Christian. C’est sur, il aurait vrai­ment aimé.Il aurait aimé être avec nous il y a quelquessemaines à Cologne pour assister au Final Fourdont il était devenu un habitué. Ravi, certainement,d’assister au triomphe des équipes françaises ­rappelons le: Montpellier champion devant Nanteset le PSG ­ au milieu de ses amis parmi lesquelsnombre de ceux qui font que l’EuroTournoi est cequ’il est.

Il aurait aimé, c’est évident, accueillir ces Montpel­liérains, ces Nantais et ces Parisiens en cette finde semaine à Strasbourg, lui qui s’est donné corpset âme pour que l’ET grandisse jusqu’à devenir undes plus grands tournois, tout ça sans prendre uneride.Il aurait aimé vivre cette 25e édition entouré de sespotes, handballeurs ou non, trembler jusqu’au pre­mier coup de sifflet, s’inquiéter jusqu’au dernier,souffler le temps de quelques jours avant de déjàs’activer pour préparer le suivant…C’est que, venu au handball par son beau frèreMichel Cunin puis devenant dirigeant par amitiépour Martin Burcklé, alors président de l’ASLRobertsau, Christian Carl s’est vite pris de passionpour ce sport et ceux qui le pratiquent. Jusqu’àpasser le plus clair de son temps à le et les servir.De 1995 et le premier titre mondial des Françaisjusqu’à il y a peu, il s’est fâché avec la terre entiè­re les soirs de défaites, s’est enflammé ceux desuccès. De l’Islande à l’Egypte en passant par lePortugal, la Suède, l’Italie ou la Tunisie, il s’estmontré concerné comme peu d’autres, toujoursprésent, toujours à l’écoute. Il aurait aimé vivre ces dernières semaines et ceweek­end, comme il a vécu le reste, intensément.Et quand bien même nous ne le croiserons pas,cette année, sur le bord du terrain, en salle depresse ou dans les couloirs menant aux vestiaires,il sera là, dans nos coeurs et dans nos têtes.Comme il sera toujours là l’année prochaine etcelles qui suivront.

Allez, à la tienne camarade!

Alain VOYER

Il était Strasbourg, la bonho­mie, la culture, l’amitié, l’hu­mour, la générosité, laRobertsau, la famille, lanôtre aussi. La passion de la

photographie, l’évasion parla musique classique. Unhomme entier, un grandgamin espiègle, la malice etl’esprit. Toujours en mouve­ment et connu de tous. Etpourtant si discret, jamaisindiscret. Il était le visageincontournable de l’Euro­tournoi, une première foisdécouvert il y a 24 ans. Unfondateur passionné et cetteenvie d’offrir toujours plus,de mieux recevoir. Souventprésent, j’ose en toute humi­lité porter la parole desjoueurs, entraineurs, diri­geants, accompagnants detout genre, invités se ren­dant, chaque année, avec lemême plaisir au tournoidevenu le meilleur d’Europe:merci, merci, merci! Il était lechef d’une magnifique équi­pe sans cesse étoffée dont il

aimait ses éléments autantqu’il aimait les joueurs. Ases successeurs de prendrela suite et la direction qu’ilsveulent lui donner. Avec

notre soutien. Il était celuiqui vint me parler une pre­mière fois, spontanément,fin 1993 à l’occasion de « larevanche de Barcelone »dans un Rhénus alors han­gar. Il était celui, accompa­gné de Vincent et d’Alain,qui sonna à ma porte mont­pelliéraine un tôt matin depremier titre de l’Histoire duMHB. Il était notre guidestrasbourgeois, notre photo­graphe, mon fidèle visiteuren hôpital outre­Rhin, monabonné de la Kölnarena... Ilest un personnage disparu,un ami parti. Un Homme quimarque, qui manque. Il estune belle âme, un sourire àmoustaches si communica­tif. Alors souriez et gardezde lui cette image!

François­Xavier HOULET

Portrait de «Zouzou» HOULET par Christian CARL, grand amateur dephoto, en 2003 aux Championnats du Monde au Portugal

IL ÉTAIT AUTHENTIQUEMENT HUMAIN

I M P R E S S I O N SP H O T O C O P I E STRACE DE PLANSEDITION DE FICHIERSC A R T E S D E V I S I T ER E L I U R E SGESTION DOCUMENTAIREA F F I C H E SAPPELS D’OFFRESIMAGERIE P.A.OIMPRESSION B to BI M P R E S S I O N D E L I V R E SOFFSET - TYPO

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