visages des sciences ed.2009

40 p

ortra

its d

e ch

erch

eurs

dition 2009

Visages des sciences

54960 Cap Sciences MarquePage:DOC Srie 16/10 10

5 UniversitsPRES - Universit Bordeaux regroupant :

Universit Bordeaux 1Sciences et Technologies

Universit Victor-Sgalen Bordeaux 2Sciences de la vie - Sciences de la santSciences de lHomme

Universit Michel-de-Montaigne Bordeaux 3Lettres - Langues - Arts - CommunicationSciences humaines - Sciences de la terre

Universit Montesquieu Bordeaux IVDroit - conomie - Gestion

Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

7 Organismes de RechercheCEA / CEMAGREF / CNRS / IFREMERINRA / INR IA / INSERM

La recherche en Aquitaine

Plus de 11 000 personnesdont 6 500 chercheurs

3 300 dans des laboratoires publics3 200 dans des entreprises prives

130 units de recherche reconnues341 dpts de brevets en 2008 (source INPI)

Visages des sciences - 200940 portraits de chercheurs

Retrouvez lensemble de la collection sur :www.infosciences-aquitaine.net consulter galement : lactualit de la recherche en Aquitaine, des dossiers thmatiquessur les laboratoires aquitains, des interviewsde chercheurs sur lactualit.

Partenaires Visages des Sciences 2009

dit par Avec le soutien de


Rmi AbgrallProfesseur - Institut Polytechnique de Bordeaux

Que fait lairautour dun avionde croisire?


Rmi AbgrallInstitut National de Recherche en Informatique et en Automatique [INRIA Centre de recherche Bordeaux - Sud-Ouest] Institut de Mathmatiques de BordeauxUniversit de Bordeaux - Talence 05 24 57 40 00 - www.math.u-bordeaux1.fr

Modliser lcoulement de lair autour dun avionen croisire, dun train grande vitesse au passagedun tunnel ou encore de leau dans la baie du Mont-Saint-Michel sont autant de problmescomplexes daro et dhydrodynamique faisantappel des modles de mcanique des fluides.Rmi Abgrall cherche amliorer les mthodes de calcul actuelles, dont les principes ont plus de 25 ans. Elles trouvent aujourdhui leurs limites. Il propose pour cela de nouvelles mthodesnumriques qui apportent trois amliorationsradicales. Elles considrent dsormais les inconnueset des incertitudes du modle comme des variablesalatoires. Elles permettent la gestion performantede la gomtrie des objets en assurant aussi un calculnumrique trs efficace tant des ondes de choc quedes zones o lcoulement est plus rgulier. Enfin,elles simplifient la modlisation des coulementsles plus compliqus en sappuyant sur des reprsenta -tions lies la physique de lcoulement plutt que sur des contraintes mathmatiques.

Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Retrouvez lensemble de la collection sur :www.infosciences-aquitaine.net

consulter galement : lactualit de la recherche en Aquitaine, des dossiers thmatiquessur les laboratoires aquitains, des interviews de chercheurs sur lactualit.



Mireille BarbasteIngnieur de recherche - INRA

La composition chimique des plantes :

mon secret!


Mireille BarbasteUnit de Service et de Recherche en Analyses Vgtaleset Environnementales [USRAVE]INRA - Villenave-dOrnon - 05 57 12 24 04www.bordeaux-aquitaine.inra.fr

Une plante dprit : quel lment chimiqueessentiel lui manque-t-il ? Une zone agricole est pollue : quelle est la teneur en mtaux lourdsprsents dans les plantes ? Notre unit permet de rpondre, entre autres, ces questions. Nos interlocuteurs sont principalement leschercheurs en : agroalimentaire, environnement et cologie... et notre objectif est de leur fournirdes lments qui les aideront comprendre et conseiller au mieux les dcideurs et responsablespolitiques sur les actions entreprendre. Au sein de cet outil pour les autres , mon rle de directrice dunit, est de dfinir les projetsscientifiques, dtablir la communication internedu service et dorganiser les relations aveclextrieur. Je dois galement massurer de la fiabilit des donnes fournies. Ainsi, grce des mthodes danalyses originales dveloppesau sein de notre laboratoire, nous avons atteint le plus haut niveau de qualit, valid par uneaccrditation du Comit Franais dAccrditation.




Avec le soutien de

Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s

dit par


David BessiresMatre de confrences - Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

Dans mon labo, je suiscomme dans un puits

de ptrole!


David BessiresLaboratoire des Fluides ComplexesCNRS - TOTAL - Universit de Pau et des Pays-de-lAdourPau 05 59 40 75 00 - http://lfc.univ-pau.fr

Les conditions dans un puits de ptrole sontextrmes : la pression peut atteindre 1500 fois lapression atmosphrique, et la temprature 150 C !Pour tudier les proprits thermodynamiques(compressibilit, viscosit, capacit calorifique) des fluides ptroliers dans les puits, nousreproduisons des conditions identiques enlaboratoire. Les expriences (ou micro-expriences)que nous menons, nous permettent dapporter uneinformation reprsentative des conditions degisement. Parmi les applications, lextraction du ptrole bien sr ! Car certaines rservesconsidrables, vritables enjeux pour lindustrieptrolire, restent encore difficiles extraire : les rserves de bruts lourds par exemple, trsvisqueuses, ou les rserves de gaz piges dans des rservoirs trs peu permables.Mais nos recherches concernent galement leproblme de la rinjection du stockage des gazacides (en particulier le CO2) dans les couchesgologiques profondes. Une question qui rpondaux proccupations environnementales actuelleset qui prsuppose la comprhension et la matrisede diffrentes problmatiques abordes au sein de notre laboratoire : ltanchit de la formationgologique, laltration des minraux et rochespar le CO2





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Antoine BourrelMatre de confrences

Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

Mon mtier ?Relever un dfijuridique !


Antoine BourrelCentre dtude des Collectivits Locales [CECL]UFR Droit-conomie-Gestion Universit de Pau et des Pays-de-lAdour Pau - 05 59 40 80 48 - http://cecl.univ-pau.fr

Le CECL a pour objet de recherche le droit applicableaux collectivits territoriales sous ses divers aspects:tude des institutions des diffrents chelons locauxet des volutions qui les concernent ; tude desservices publics locaux ; tude de la rgulation delaction notamment conomique des collectivitslocales ; tude des contentieux dans lesquels elles peuvent tre impliques ; tude historique de ladministration locale, etc. Dans le cadre de ces multiples programmes de recherche, le CECL est naturellement conduit travailler en troitecollabo ra tion avec les collectivits territoriales des dpartements des Pays-de-lAdour, maisgalement avec dautres partenaires institutionnelslocaux tels que la Maison des communes desPyrnes-Atlanti ques. Antoine Bourrel participe aux recherches du CECL en matire de droitconomique appliqu aux collectivits locales,sagissant en particulier des marchs et autrescontrats publics quelles sont amenes passer. Ce droit connat depuis quelques annes unevolution rapide et complexe, sous limpulsionnotamment de lUnion europenne. Il tente detrouver un quilibre entre lextension des contraintes,ncessaires pour empcher de trop graves atteintes la libre concurrence, et la souplesse quexige le principe constitutionnel de libre administration des collectivits locales.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Denys BreysseProfesseur - Universit Bordeaux 1

Je soigne les maladies des

matriaux deconstruction !


Denys BreysseGosciences Hydrosciences Matriaux Constructions[GhyMaC] Universit Bordeaux 1 Sciences et TechnologiesUniversit de Bordeaux Talence - 05 40 00 88 40 - www.u-bordeaux1.fr/ghymac

La corrosion des matriaux cote chaque anneplusieurs points du PIB et la production de cimentest lun des plus gros producteur de gaz effet de serre. Les constructions mal entretenues peuventseffondrer brutalement et causer des victimes.Optimiser leur maintenance permet de rduire lesrisques et de prserver des ressources naturelles.Mais il faut pour cela amliorer les techniques de diagnostic et les modles prdictifs de ladtrio ra tion. Denys Breysse fait partie des expertsqui, tels des mdecins au chevet des ouvrages,dveloppent lemploi des techniques de mesure non destructive (mesures radar, lectriques, par thermographie infrarouge...). Ils sefforcent de poser un diagnostic puis de prvoir lvolutiondes maladies des matriaux de construction. Ils peuvent ainsi proposer des stratgies de suivi et de contrle qui permettront de justifier des interventions prventives et doptimiser les rparations.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Edith ChevretMatre de confrences - Universit Bordeaux 2

Mon mtier ?Coloriste dechromosomes !


Edith ChevretLaboratoire dHistologie et Pathologie Molculaire des Tumeurs - Universit Victor-Sgalen Bordeaux 2Universit de Bordeaux Bordeaux - 05 57 57 10 27 - www.u-bordeaux2.fr

Une tumeur est trs souvent due au fait que les cellulesqui la composent prsentent des anomalies chromoso mi -ques complexes, dues la perte ou au gain de chromo -so mes ou de fragments de chromosomes ou deschan ges de portions dADN entre les chromo so mes.Cependant, certaines tumeurs se distinguent par labsencedano ma lies chromosomiques connues : cest le cas deslympho mes cutans (prolifration maligne de lympho cy tes(globules blancs) localiss au niveau de la peau), auxquelssint res se notre laboratoire. Notre objectif : tablir lecaryotype de ces tumeurs, cest--dire leur fiche didentitgnti que. Cette fiche didentit se trouve sur lADN, quicompose nos chromosomes dans nos cellules. LADN seprsente sous la forme dun double brin o chaque brinest le complmentaire de lautre. De faon exprimentale,il est possible de dissocier les deux brins dADN etdintroduire un petit fragment dADN modifi et compl -men taire une portion dun des deux brins de la molculedADN. La modification consiste introduire des molculesqui une fois claires vont mettre un signal lumineuxcolor. Comme la squence du petit fragment dADN estconnue, son association par complmentarit lADNcontenu dans les chromosomes des cellules malades, nouspermet non seulement de visualiser mais aussi didentifierune portion de cet ADN. Ainsi nous avons accs au contenugntique des cellules des lymphomes cutans. En rptantce travail sur de nombreuses cellules dun mme patient,puis sur plusieurs patients nous souhaitons rvler lesanomalies de lADN qui caractrisent ces lymphomes.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Daniela CotaResponsable quipe Avenir - INSERM

Prise depoids:et si ctait la faute ducerveau?


Daniela CotaInstitut National de la Sant et de la Recherche Mdicale[INSERM] - Institut Franois-Magendie Bordeaux 2 Centre de recherche INSERM en neurosciences Bordeaux - 05 57 57 36 60 www.neurocentre-magendie.fr

Lobsit cest quoi ? Cest une accumulationexcessive ou anormale de graisse entranant desconsquences nfastes pour la sant, comme lediabte de type 2, et une rduction de lesprancede vie. Lobsit est prsent reconnue parlOrganisation Mondiale de la Sant comme lunedes principales pidmies non infectieuses du XXIe

sicle. La France nest pas pargne puisque 43%de sa population est en surpoids ou obse, avec unimpact considrable sur la sant et les dpenses desoin. De nombreux scientifiques cherchentaujourdhui les causes de lobsit. Et cest sur lecerveau que Daniela Cota et son quipe ont choiside se pencher. Objectif : comprendre comment ilrgule la prise alimentaire et le poids corporel. Onsait que lhypothalamus est lune des rgionscrbrales les plus impliques dans cettergulation. Leur objet dtude est donc lacommunication entre les cellules dans les circuitsneuronaux de lhypothalamus.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Franoise DaveratIngnieur de recherche - Cemagref

Prtons loreille aux histoires despoissons!


Franoise DaveratUnit cosystmes estuariens et poissons migrateursamphihalins - Cemagref Cestas - 05 57 89 08 06 - www.cemagref.fr

Les anguilles comme les saumons ont la particularitde passer au cours de leur vie de la rivire locan.tudier leur migration et leur choix dhabitat permetde comprendre quels sont les milieux prserver enpriorit pour conserver ces espces particulirementmenaces. Une manire indirecte de suivre lesmouvements des poissons est dtudier leurs otolithes.Les otolithes sont des os de loreille interne, qui ont la proprit de crotre de manire rgulire en dposant des cernes (comme celles des arbres). La matire qui constitue cet os est donc le reflet de la composition de leau dans lequel le poisson a vcu. Cest le mme principe que les couchessdimentaires. Ainsi, la mesure de la compositionchimique des otolithes permet de reconstituer le parcours et la croissance des poissons de leurnaissance leur mort. Certains lments chimiquesaccumuls dans les cernes, tmoignent de laprsence du poisson dans des milieux estuariens ou ocaniques.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Dolores De BortoliIngnieur de recherche - Universit de Pau et des Pays-de-LAdour

Chercherau-del de la carte

postale!


Dolors De BortoliLaboratoire dIdentits Territoires, Expressions MobilitsIRSAM - Universit de Pau et des Pays-de-lAdour Pau - 05 59 40 72 85 - http ://item.univ-pau.fr

Les chants, les ftes, les langues et surtoutles paysages de nos montagnes sont des cartes postales qui contribuent une certaineforme de connaissance des socits et des milieuxnaturels des massifs en gnral et des Pyrnes en particulier. Peut-on se satisfaire de cette imagealors que la question du dveloppement durable et de la prservation de la biodiversit se pose tous les pays dvelopps ? Au-del de limagelisse dune nature ternelle, il y a les hommes et leur activit. Dolores De Bortoli est sociologue-anthropologue.Avec ses collgues historiens, archologues,anthropologues, elle sintresse cette questionquils qualifient dcologie historique . Leur terraindtude? Le partage et lutilisation des ressourcesnaturelles en milieu de montagne de 1800 nosjours (rivires, prairies). Un travail qui leur apermis de mettre en vidence que : les cosystmessont cultivs, lactivit humaine participe labiodiversit, et les paysages en sont le rsultat.Nous ne sommes plus dans la carte postale !





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Olivier DebtencourtIngnieur dtude - INRA

Joxygnela gestiondes laboratoires!


Olivier DebtencourtUnit dAppui la Recherche du Ple dHydrobiologie INRA - Universit de Pau et des Pays-de-lAdourSaint-Pe-sur-Nivelle - 05 59 51 59 51www.bordeaux-aquitaine.inra.fr

Une Unit dappui la recherche doit servir librerles chercheurs de certaines charges administratives.LInra, institut public, doit respecter les contraintesdu budget de lEtat. Cette partie administrative estsouvent complexe et volutive. Olivier Debtencourtest responsable dune Unit du Ple dHydrobiologiede Saint-Pe-sur-Nivelle dont les agents sontspcialiss dans diffrents domaines (contrats,budget, personnel, documentation, informatique)afin de faciliter le travail des quipes de recherche.Les champs dintervention de cette Unit sont guidspar les thmatiques de recherches spcifiques dusite en cologie et biologie comportementale ainsiquen nutrition des poissons (installations etenceintes exprimentales dlevage, reconstitutionde milieux contrls, laboratoires). Le tout sinscritdans une dmarche qualit afin de satisfaire aumieux les utilisateurs scientifiques en limitantnotamment les dlais dexcutions, tout enrespectant les rgles de la fonction publique.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Alain Dutartre Ingnieur de recherche - Cemagref

Ce que nousapprennent les plantesaquatiques !


Alain DutartreUnit de recherches rseaux, puration et qualit des eaux - Cemagref Cestas - 05 57 89 08 00 - www.cemagref.fr

Souvent ignores du grand public, sauf lorsque leursprolifrations les rendent immdiatement visibles et gnantes, les plantes aquatiques sont prsentespartout dans les eaux douces (rivires, lacs, zoneshumides). Produisant de la matire organique et abritant de trs nombreuses espces de la fauneaquatique, elles jouent un rle trs important dansle fonctionnement des cosystmes. Mais on peutaussi sen servir de bio-indicateur, comme le faitlquipe dAlain Dutartre. Discrtes ou exubrantes,indignes ou exotiques, les plantes aquatiques nousrenseignent sur la qualit cologique et les possibilitsdvolution des sites o elles sont prsentes. Ainsi,en tudiant les conditions et les caractristiques deleur dveloppement on pourra amliorer la gestiondes milieux aquatiques.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Virginie GarciaIngnieur dtudes - INRA

Avec gnesmes tomates

rougissent !


Virginie GarciaUnit Biologie du FruitINRA - Universit Bordeaux 1 Sciences et TechnologiesUniversit Victor-Sgalen Bordeaux 2 Universit de Bordeaux - Villenave-dOrnon 05 57 12 25 47 - www. bordeaux-aquitaine.inra.fr

Quels gnes diffrencient une tomate verte dunetomate rouge ? Cest une question laquelle VirginieGarcia peut vous aider rpondre. Pour une cellulevivante, fabriquer une protine cest dabord fabriquer partir de son ADN la matrice de cette protine,lARN messager. Pour comparer les gnes actifsentre la tomate verte et la tomate rouge, il fautinventorier, quantifier puis comparer lensembledes ARN messagers prsents. On sait aujourdhuiquantifier plusieurs milliers, voire dizaines demilliers dARN diffrents simultanment. Virginie Garcia, responsable de la bioinformatiquede la plateforme transcriptome, dveloppe et met en uvre des outils informatiques et statistiquespermettant dextraire linformation partir de cettemasse de donnes, et donc, didentifier des gnescandidats impliqus dans le dveloppement du fruitde tomate.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Chantal GardesDocumentation - Communication - Cemagref

Je suis un Pontentre sciences

et chercheurs !


Chantal GardesInformation Scientifique Technique - Communication Cemagref - Cestas - 05 57 89 08 18 www.bordeaux.cemagref.fr

Les chercheurs ont une activit importante de veille.Ils doivent se tenir au courant de ce qui se fait dansle monde entier autour de leur sujet de recherche.Mais comment sy retrouver dans le foisonnementdinformations ? Au Cemagref Bordeaux, par exemple,10 000 articles ont t tlchargs en 2008 rien que chez lditeur Elsevier ! Pour les aider, il existeun dispositif dappui : lInformation Scientifique et Technique (IST). Chantal Gardes est responsable de lantenne bordelaise. Elle vient en appui plusde 100 chercheurs et doctorants, qui travaillent sur des thmes aussi varis que leau, lcologie, la sociologie, lconomie, les plantes aquatiquesElle les forme la recherche dinformations sur les bases de donnes mises leur disposition et les aide dans la gestion de leurs bibliographies.Lors dune publication elle est l aussi pour aider identifier les revues ad-hoc. Et comme elle connattrs bien les activits des chercheurs, elle a aussien charge la communication : lattention des mdias,du grand public et de la communaut scientifique.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Hugo GimbertCharg de recherche - CNRS

Les jeux cest

des maths!


Hugo Gimbertquipe Mthodes Formelles - MF Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique[LaBRI] Talence - 05 40 00 69 34 - www.labri.fr

La thorie des jeux permet danalyser mathmati -que ment les phnomnes de comptition, que ce soit sur un plateau dchecs, sur les marchsconomiques ou mme entre deux espcesanimales. Pour pouvoir calculer les stratgiesoptimales dans diffrents types de jeux, je credes algorithmes (des "programmes") qui sont les plus efficaces possibles. Ces algorithmespourraient servir vrifier la fiabilit des systmesde contrle complexes quon trouve par exemple dansles avions, les ordinateurs ou les cartes puces.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Brice GoglinCharg de recherche - INRIA

Je fais collaborer lescomposants

dun ordinateur !


Brice Goglinquipe projet RUNTIMEInstitut National de Recherche en Informatique et en Automatique [INRIA]Centre de recherche Bordeaux - Sud-Ouest - Talence 05 24 57 40 00 - www.inria.fr/bordeaux

Les ordinateurs ont une puissance souventinsouponne. Chacun dentre eux peut en effetcalculer plus vite que lensemble des habitants de la Terre runis ! Cependant, exploiter cettepuissance est un calvaire pour les programmeursdu fait de la complexit des ordinateurs modernes.En effet, ils sont constitus de nombreux composantsindpendants plus ou moins spcialiss, organissde manire hirarchique, et qui doivent collaborercomme les employs dune entreprise. Rpartir le travail entre ces employs lectroniqueset les faire communiquer efficacement est un problmedifficile qui joue normment sur lefficacit globalede la machine. Avec son quipe, Brice Goglin imaginedes logiciels facilitant lexploitation de ces machinescomplexes dans le domaine du calcul scientifique etde la simulation numrique, cest--dire pour traiterdes problmes difficiles tels que les prvisions mto.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Yves-Charles GrandjeatProfesseur - Universit Bordeaux 3

Ce que lAmriquenous apprendde nous-mmes !


Yves-Charles GrandjeatCultures et Littratures des Mondes Anglophones[CLIMAS] Universit Michel-de-Montaigne Bordeaux 3Universit de Bordeaux - Pessac 05 57 12 40 62 - http://climas.u-bordeaux3.fr

Depuis le De la dmocratie en Amrique deAlexis de Tocqueville (1835-1840) jusqu Amriquede Jean Baudrillard (1986), lAmrique du Nord na cess dinterpeller les politiques, intellectuels,artistes franais et europens, dobliger les premiers repenser le monde, denflammer limaginaire des seconds. LAmrique est dabord une population,bariole, aux contours sans cesse changeants, qui porte les phnomnes dhybridation culturelle un degr extrme. Dans nos recherches, nouslabordons comme une sorte de laboratoire delinterculturel, laboratoire aussi de dynamiquessociales plus mobiles quen Europe. Cest aussi un espace ptri dimaginaire et dimages, qui nous demande de repenser la relation entre rcits et rel. Cet espace immense invite enfin un certainmode de relation lenvironnement, qui rappelle lhomme des mgalopoles que ce nest pas la naturequi appartient lhomme, mais que lhomme est, comme lcrivait Aldo Leopold, citoyen de la communaut-terre .





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Axelle GrlardIngnieure dtudes - CNRS

Mon outilde travail ?

un gigantesqueaimant !


Axelle GrlardChimie et Biologie des Membranes et des Nanoobjets [CBMN]CNRS - Universit Bordeaux 1 Sciences et TechnologiesUniversit de Bordeaux - ENITAB - Pessac 05 40 00 22 30 - www.cbmn.ubordeaux.fr

La mort cellulaire programme, le rle du cholestrolet des lipides, les interactions entre les tannins du vinet les protines de la salive humaine tous ont encommun dtre des phnomnes biologiques complexes.Les tudier ncessite des moyens danalyse trspuissants. Dans son laboratoire, Axelle Grlardutilise la spectromtrie de Rsonance MagntiqueNuclaire (RMN). Cette technique, non destructive,sappuie sur un champ magntique trs intense(500000 fois le champ magntique terrestre) gnrpar un norme aimant dans lequel lchantillon estplac. Lanalyse se fait au niveau des noyaux desatomes (au milliardime de millimtre !) et permetdobserver la structure et la dynamique des molcules.Lune des applications bien connues de la RMN en mdecine est lIRM ou Imagerie par RsonanceMagntique, et l cest le patient en entier qui est lchantillon !





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Antoine GrmareEnseignant-Chercheur - Universit Bordeaux 1

Je travaille avec des communauts

dans tous leurs tats !


Antoine GrmareEPOC - Station Marine dArcachon - quipe COlogique et BIOgochimique des systmes Ctiers [ECOBIOC] CNRS - Universit Bordeaux 1 Sciences et TechologiesUniversit de Bordeaux Arcachon - 05 56 22 39 06 - www.epoc.u-bordeaux.fr

Connaissez-vous les communauts benthiques ? Ce sont les organismes vivant sur ou dans lessdiments marins. Comme ils sont peu mobiles ils subissent toutes les variations des conditionsenvironnementales et particulirement les pollutions.Le degr de tolrance vis vis des perturbationsvariant dune espce lautre, la composition deces communauts peut donc renseigner sur ltatcologique des milieux, quils soient naturels oubien soumis des perturbations humaines. Il existede grandes bases de donnes sur la compositiondes communauts benthiques. Elles sont tabliespar des rseaux nationaux et internationaux commele Rseau dExcellence Europen MARBEF. Antoine Grmare, ocanogra phe biologiste prsidele Rseau National des Stations Marines. Il analyseces bases, et interprte linformation cologiquequelles contiennent. Mais pour lheure il travaillesurtout rassembler ses collgues. Toutes lesquipes de lUniversit Bordeaux 1 travaillant dansle domaine de locanographie et de lcotoxicologieaquatique seront bientt rassembles au sein delUMR Environnements et PaleoenvironnementsOcanographiques et Continentaux, et bass pourplus de la moiti dentre eux dans le nouveau PleOcanographique Aquitain sur le site dArcachon.Antoine Grmare est le porteur scientifique de cesdeux projets !





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Bernard LachaiseProfesseur - Universit Bordeaux 3

Qui sont lescompagnons duGnral?


Bernard LachaiseCentre dtudes des Mondes Moderne et Contemporain[CEMMC] - Universit Michel-de-Montaigne Bordeaux 3Universit de Bordeaux - Pessac 05 57 12 46 19 - http: //www.cahmc.u-bordeaux3.fr

Depuis une vingtaine dannes, lhistoire politiquefait lobjet dun renouveau caractris, notamment,par un intrt retrouv pour les acteurs qui ont faitlhistoire. Les outils des chercheurs ? Les biographieset les enqutes prosopographiques cest--direreconstituer et expliquer litinraire dun individu ou dun groupe (ex : les dputs). Les historiensbordelais spcialistes de lpoque contemporaineont aussitt particip ce renouvellement et ontlargement contribu la nouvelle historiographiedes lites politiques, quil sagisse des parlemen tai -res ou des figures du monde politique, de la gauchesocialiste aux modrs jusqu simposer comme un des ples reconnus, lchelle nationale. Parmi ces acteurs du politique, Bernard Lachaise a spcialis sa recherche sur les gaullistes ensattachant expliquer lengagement gaulliste, ses spcificits, ses continuits limage deJacques Chaban-Delmas en politique et sesvolutions Du Gnral de Gaulle Jacques Chirac ou avec Georges Pompidou et mai 1968.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Frdric LaganeTechnicien-Gestionnaire

Responsable du plateau Qualit du Bois - INRA

Je parlela languedu bois !


Frdric LaganeUnit Biodiversit, Gnes et Communauts [BioGeCo]INRA - Universit Bordeaux 1 Sciences et TechnologiesUniversit de Bordeaux - Cestas 05 57 12 28 22 - www.bordeaux.inra.fr

La fort des Landes de Gascogne est la plus grandefort cultive dEurope, et larbre quon y trouve,cest le Pin maritime. Depuis de nombreusesannes, les scientifiques sattachent slectionnerles pins qui ont la meilleure rectitude et le volume le plus important. Mais les efforts soriententaujourdhui vers dautres critres, parmi lesquels la qualit du bois tient une place essentielle. Elle constitue mme un enjeu stratgique majeur de la filire fort-bois-papier en Aquitaine, car elle conditionnera son dveloppement lavenir.Frdric Lagane est en charge de la gestiontechnique dune plate-forme de phnotypage (quimesure la qualit du bois). Il met la dispositiondes slectionneurs et des chercheurs une chanedanalyse haut dbit permettant de mesurer la composition chimique (Lignine pour le boisnergie, cellulose pour la papeterie). Grce des techniques de radiographie aux rayons X et de spectromtrie infrarouge, il peut comparerdiffrentes familles darbres amliores le but tant de choisir pour lavenir les meilleuresvarits de pins maritimes.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Thierry MauduitResponsable de la serre de Haut Confinement - INRA

Plantes et virussous haute

surveillance !


Thierry MauduitUnit Gnomique, Diversit Pouvoir Pathogne [GDPP] INRA - Universit Victor-Sgalen Bordeaux 2Universit de Bordeaux - Villenave-dOrnon 05 57 12 23 00 - www.inra.fr

tudier les virus des plantes implique, pour les chercheurs, la manipulation dorganismesgntiquement modifis (plantes, virus, bactries)et dagents pathognes de quarantaine. Mais la dtention des fins exprimentales et la manipulation de tels organismes sont soumises une rglementation stricte du fait des risquespotentiels lenvironnement que ferait courir leur libration incontrle. Pour rpondre cetterglementation, lunit sest quipe dune serre de Haut Confinement Biologique ( Serre HC ), dont Thierry Mauduit est responsable. Pour viter la dissmination dagents pathognes transmis par les eaux ou par les airs, la Serre HC est uneconstruction rpondant des normes trs prcisesen matire dtanchit et sous dpression par rapport latmosphre environnante. En findexprimentation, toutes les manipulations desdchets solides (pots, terre, plantes, etc.) etliquides (eaux darrosage et de lavage, brumisation,etc.) sont soumises des conditions dliminationcontrles. Thierry Mauduit a galement pourmission de faire respecter toutes ces conditionsdhygine et de scurit auprs de tous lesutilisateurs de cette serre.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Laurent PecastaingMatre de confrences Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

Je travaillesous trs haute

tension !


Laurent PecastaingLaboratoire de Gnie lectrique [LGE]quipe Fortes Puissances PulsesUniversit de Pau et des Pays-de-lAdour Pau - 05 59 40 74 66 - http://lge.univ-pau.fr

Le Laboratoire de Gnie lectrique est un des seulslaboratoires universitaires franais travaillant dansle domaine des hautes tensions. Depuis peu, il sestorient vers la technologie des fortes puissanceslectriques pulses. Il est possible, avec cettetechno logie, datteindre des tensions de plusieursmillions de volts et des puissances lectriques de plusieurs milliards de watts ! Rappelez-vous vos cours de physique, la puissance cest la quantitdnergie lectrique par unit de temps. Pour fabriquerdes fortes puissances, il faut donc emmagasinerlentement de lnergie lectrique puis la restituer une charge trs rapidement. Cette charge peut tre une antenne pour du rayonnement dondeslectromagntiques, un filtre pour du traitementdeffluents gazeux ou un matriau quelconque pourle traiter et ainsi amliorer ses proprits. Ces trsfortes puissances ont aussi bien sr des applicationsmilitaires. Jai ainsi travaill sur un dmonstrateurradar permettant de reprer les mines enseveliesdans le sol, et galement sur un systme rayonnantdes champs lectriques intenses visant perturberou dtruire de llectronique distance. On parleici darme lectromagntique. Mais ne vousmprenez pas : elle est inoffensive pour lhomme !





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Agns PecoloEnseignant-Chercheur Universit Bordeaux 3

Parler des jeunescest toujours

convoquer lesadultes !


Agns PecoloMdiation, Information, Communication, Art [MICA] Universit Michel-de-Montaigne Bordeaux 3 Universit de Bordeaux Pessac - 05 56 84 68 15 - www.u-bordeaux3.fr

Mon mtier : comprendre les jeunes. Comment ? en mintressant ce quils font, ceux quilsfrquentent, mais aussi aux mdias quils pratiquentet comment ils les utilisent. Je suis donc attentive tout leur environnement. Mais tudier les jeunescest aussi se questionner sur les adultes qui lesentourent : parents, grands frres, grandes surs,grands-parents... Par exemple, les parents ayantconnu les vnements de mai 68, nont pas levleurs enfants avec les mmes valeurs, avec les mmes rfrences que leurs propres parents. De mme, les parents nappartenant pas lagnration du web peuvent se sentir dpasss face leurs enfants qui utilisent linternet. La culture parentale a un fort impact sur les jeunes :ils peuvent accepter ou rejeter cette culture tudier les jeunes, cest aussi observer lecomportement, les craintes et les ractions des adultes ainsi que la communication entre les gnrations.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Kvin PetitTechnicien-Gomaticien - Cemagref

Linformationgographique

au service deschercheurs !


Kvin PetitUnit amnits et dynamiques des espaces ruraux Cemagref - Cestas - 05 57 89 26 98 www.bordeaux.cemagref.fr

Comment retrouver son chemin ? Quelle est la densitde population Tokyo ? Comment se rpartissentles ressources en eau en Afrique ? Nous manipulonsaujourdhui de plus en plus linformation gographi -que, cest--dire celle que lon peut localiser sur le globe terrestre. Tous les objets (une ville, un terrain, une route), parce quils ont une latitude,une longitude et une altitude, peuvent tre rfrencset reprsents sous forme gographique. Dans son laboratoire, Kvin Petit est charg decollecter, organiser, traiter, analyser et restituersous forme cartographique ces donnes gogra phi -ques. Un travail qui va servir de nombreuxchercheurs dans tous les domaines : agriculture,environnement, conomie, sociologie. Car comme un dessin, une carte permet de visualiserdirectement et de manire intuitive une informationqui serait beaucoup plus difficile comprendre ou concevoir seulement avec quelques phrases.Ne dit-on pas quun dessin vaut mille mots ? Ainsi les cartes constituent un outil trs puissantdans les discussions et la prise de dcision.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Stphane QuideauProfesseur - Universit Bordeaux 1

A la recherchedes secretsperdus de

Bacchus...


Stphane QuideauInstitut des Sciences Molculaires [ISM]CNRS - Institut Europen de Chimie et BiologieUniversit Bordeaux 1 Sciences et Technologies Universit de Bordeaux Pessac - 05 40 00 30 10 - www.iecb.u-bordeaux.fr

Quel rapport y a t-il entre un chimiste et un picurien ?Stphane Quideau, chimiste organicien, sintresseau vin ! Il est curieux de comprendre les propritsorganoleptiques de cette boisson et les activitsbiologiques des molcules qui le constituent. Depuislantiquit, le vin na cess dintresser philosopheset savants, breuvage divin pour les uns, thrapeutiquepour les autres Une intrigante alchimie, nest-cepas ? Nous voil embarqus vers le Japon et la Chine,o les mdecines traditionnelles ancestrales, basedextraits de plantes, contiennent des molculesfascinantes, comme lacutissimine et la mongolicaine,puissants inhibiteurs denzymes aujourdhui ciblespar la chimiothrapie anticancreuse conventionnelle. Eurka! , un jour au cours de ses recherches,Stphane Quideau dcouvre que llevage dun vinfin en barrique de chne provoque le mariage demolcules du raisin et du chne pour donner naissance ces mmes acutissimine et mongolicaine ! Et cestainsi quil contribua rvler les secrets du romainBacchus, le Dionysos des anciens grecs, Dieu du vinet de la nature





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Layla RadMatre de confrences - Universit Bordeaux 3

Si un lion pouvaitparler nous ne lecomprendrions pas!


Layla RadUnit Lumires, Nature, Socit [LNS]Centre de recherches philosophiques sur la nature[Crephinat]Universit Michel-de-Montaigne Bordeaux 3Universit de Bordeaux - Pessac 05 57 12 44 79 - http://crephinat.u-bordeaux3.fr

Se rendre comme matre et possesseur de la nature et la connatre avec certitude, tel tait, au XVIIe sicle, le grandiose projet de Descartes.La philosophie du XXe sicle instruit sa fin. Toute certitude nest finalement que la ntre, dit Wittgenstein (1889-1951); o nous aimerionsdes fondements, nous suivons de bons exemples.Nous ne pouvons rapporter nos certitudes et nos connaissances qu nos concepts humains : si un lion pouvait parler, nous ne le comprendrionspas. Nouvelles penses sceptiques de la naturehumaine, nouvelles penses de la place delhomme dans la nature. Un chantier philosophiqueallant des thories de la connaissance aux thiquesde lenvironnement.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Laurent SeraniIngnieur de recherche - CNRS

On ne peutmesurer que ce

qui existe !


Laurent SeraniCentre dtudes Nuclaires de Bordeaux-Gradignan[CENBG] - CNRS - IN2P3Universit Bordeaux 1 Sciences et TechnologiesUniversit de Bordeaux - Gradignan 05 57 12 08 40 - www.cenbg.in2p3.fr

Au Centre dtudes Nuclaires, on sintresse entreautre des atomes rares et instables : des noyauxradioactifs qui ont une dure de vie extrmementcourte, de quelques secondes quelques milli se con -des. Les dtecter cest pouvoir les comprendre. Mais ces atomes nexistent pas ltat naturel, nousdevons donc les fabriquer pour pouvoir les tudier.On ne peut mesurer que ce qui existe ! En tant quingnieur en instrumentation scientifique,je conois avec mon quipe des systmes de plus enplus performants capables de fabriquer ces noyauxrares. Ces ensembles font partie de linstallationSPIRAL2, une usine internationale sur le solfranais qui produit des atomes rares. Nous imaginonsgalement des systmes qui servent dtecter et comprendre ces atomes. Ainsi, une nouvelle formede radioactivit, dite deux protons , a tcaractrise rcemment pour la premire fois aumonde en utilisant un dtecteur conu par notrelaboratoire. Cette dcouverte permet de confirmercertaines thories penses dans les annes 60.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Claire SergeantCharge de recherche - CNRS

Quand desbactries

sur vi vent enconditions extrmes...


Claire SergeantLaboratoire de Chimie Nuclaire Analytique et Bioenvironnementale [CNAB] CNRS - Universit Bordeaux 1 Sciences et TechnologiesUniversit Victor-Sgalen Bordeaux 2 Universit de Bordeaux - Gradignan 05 57 12 09 04 - www.cnab.cnrs.fr

On sait maintenant que la vie peut se dvelopperdans des conditions trs varies, y comprisextrmes (trs fortes tempratures : plus de 110C;trs fortes pressions : plus de 4000 m sous la mer;en prsence de trs peu deau et mme dans un milieu trs radioactif). Cest la dcouverte et ltude du mtabolisme de ce type de bactries que lquipe de Claire Sergeant sintresse. Ainsi, elle a pu mettre en vidence deux espces de bactries jusque l inconnues, dans une argiletrs ancienne et trs compacte tudie dans le cadredes recherches sur le stockage des dchets radioactifs.Les expriences en cours sur les populationsbactriennes de sols de rgions proches de Tchernobyl,contamins par des radiolments, vont permettrede mieux comprendre les mcanismes qui leurpermettent de sadapter ces conditions inhospita -li res et pourraient mener la dcouverte desouches bactriennes utilisables pour dpolluer des sols contamins.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Salvatore SpinelloResponsable des relations extrieures et de la valorisation - INRIA

Je tisse desliens entre deux

mondesencoretrs lointains!


Salvatore SpinelloInstitut National de Recherche en Informatique et en Automatique [ INRIA]Centre de Recherche INRIA Bordeaux - Sud-OuestTalence - 05 24 57 40 07 - www.inria.fr/bordeaux

Je travaille lINRIA, linstitut de recherche publiquespcialis en informatique et mathmatiquesappliques. Mon mtier consiste faciliter le transfert des rsultats de la recherche, les rendreplus aisment utilisables par la socit et lesentreprises. Dun ct, jaide les chercheurs monterdes projets et ngocier des contrats de collaborationavec lindustrie. Je les sensibilise des solutions de valorisation diffrentes de la publication darticlesscientifiques comme, par exemple, le dpt debrevets, la diffusion de logiciels libres ou la crationdentreprises innovantes. De lautre, grce au rseaunational de lINRIA, je vais directement voir auprsdes industries franaises quelles sont leursproblmatiques et leurs besoins, que je rapporte Bordeaux. Objectif : stimuler la recherche etlinnovation dans nos laboratoires, et consolider la comptitivit des entreprises.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


David TrujilloMatre de Confrences - INRIA

Entendrela mer avec

un coquillage !


David Trujilloquipe-Projet CONCHA Laboratoire de Mathmatiques Appliques CNRS - Universit de Pau et des Pays-de-lAdour INRIA Bordeaux Sud-Ouest - Pau - 05 59 40 75 60 www.inria.fr/recherche/equipes/concha.fr

Concha veut dire coquillage en espagnol. Mais cestaussi le nom dune quipe-projet INRIA spcialise enCFD (Computational Fluid Dynamics). La simulationdcoulements turbulents de fluides comme lair ouleau ncessite dallier des mthodes mathma t i quesefficaces la puissance de supercalculateurs. Lenjeu est de taille et concerne de nombreuxdomaines. Grce au calcul, les membres de Conchaont reconstruit sur leur ordinateur le lit du fleuveAdour sur des dizaines de kilomtres et sont capablesde prvoir les courants et les hauteurs deau enfonction des mares et des dbits des affluents. Mais pour faire passer ces calculs au Rhin, celarisque dtre douloureux compte-tenu des dimensionsdu domaine de calcul que reprsente le plus grandfleuve dEurope occidentale! Cest pourquoi il fauttre efficace. Dans le domaine de laronautique, on cherchera par exemple optimiser la forme dune aile davion. ce propos, savez-vous que si un racteur est perc en plein vol, le jet dair qui senchappe est assez puissant pour dcouper du mtalet dcrocher le racteur? Vous voulez essayer?Rassurez-vous, on va juste simuler. Cest bien vrai,avec un coquillage on peut entendre la mer. Et voil CFD, pardon je voulais dire CQFD!





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Gilles ZmorProfesseur - Universit Bordeaux 1

Corriger desfautes sansdictionnaire !


Gilles ZmorInstitut de Mathmatiques de Bordeaux Universit Bordeaux 1 Sciences et TechnologiesUniversit de Bordeaux - Talence 05 40 00 60 49 - www.math.u-bordeaux1.fr/maths

De nos jours, des quantits vertigineuses de donnessont traites, stockes, et transmises ! Leur rythmede croissance en fait mme plir les habitus destechnologies et de linformation. Toutes ces donnessont prsentes sous forme numrique. Quest-ce quecela veut dire ? Que linformation (la voix, les films,les images) est reprsente par des squences de 0 et de 1 . Mais ces chiffres binaires sontparfois malmens, mis rude preuve, par exemplepar les transmissions sans fil, et il est frquentquun 0 se transforme en 1 ! Ou linverse. Le travail de Gilles Zmor consiste donc trouvercomment traduire une information avec juste ce quilfaut de 1 et de 0 pour pouvoir la reconstituerfidlement et efficacement. Pour cela il sappuie sur des mthodes mathma ti ques varies telles quelalgbre, la combinatoire et les probabilits.





Parte

naire

s 20

09 -

Phot

o : F

rd

ric D

esm

esur

e - D

esign

gra

phiqu

e : L

isa M

oran

d - R

alis

ation

: Ca

p Sc

ience

s


Date post:	28-Mar-2016
Category:	Documents
Upload:	cap-sciences
View:	225 times
Download:	0 times

visages des sciences ed.2009

Documents