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Zone Campus 7 mars 2011

Date post: 22-Mar-2016
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Zone Campus 7 mars 2011
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>ARTS ALEX NEVSKY PAGE 10 >ACTUALITÉS 14 765 $ CHARGÉS EN TROP AUX ÉTUDIANTS PAGE 3 >SPORTS LAPIERRE-LEMIRE: RECRUE DE L’ANNÉE PAGE 13 7 au 20 mars 2011 | Vol. 6, N o 13 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca DÉFILÉ DE MODE DE CHIROPRATIQUE LA TRADITION CONTINUE PAGE 9
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>ARTSALEX NEVSKYPAGE 10

>ACTUALITÉS14 765 $ chArgéS EN trop AuX étudiANtSPAGE 3

>SPORTSLApiErrE-LEmirE:rEcruE dEL’ANNéEPAGE 13

7 au 20 mars 2011 | Vol. 6, No 13 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

DÉFILÉ DE MODE DE CHIROPRATIQUE

LA TRADITIONCONTINUEPAGE 9

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2 7 au 20 mars 2011

ActuAlités 2-5

Éditorial 4

Colloque campus durable 4

Têtes rasées 5

Déficlimat 5

SOCIÉTÉ 6

ArtsetspectAcles 8-11

COMMent Dire! 8

Biobazar 8

Pierre Lapointe 10

Coupe de Trois-Rivières 11

Festivoix 11

sports 12-15

Soccer 12

Hockey 14-15

Volleyball 15

JeuX 13

Pavillon Nérée-Beauchemin3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone: (819) 376-5011 poste 3412

Publicité: (819) 376-5011 poste 3411Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplairessur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

«Les journalistessont des avocats

qui écrivent»– Alphonse Karr

François-Olivier Marchand | Directeur géné[email protected]

Audrey Tremblay | Rédactrice en [email protected]

Simon Fitzbay | É[email protected]

Marie-Noëlle Marineau | Actualité[email protected]

Marie-Élaine Laroche | Actualité[email protected]

Mélissa Beaupré | Arts et [email protected]

Joanie Dufresne | Sports [email protected]

Nicolas Ducharme | Sports [email protected]

sofiatourigny | [email protected]

Jean-François Veilleux | [email protected] Samson | Caricaturiste

[email protected] Hémond | Correctrice

[email protected] Plante | Infographe et webmestre

[email protected] de la une | J. Aubé

Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

Le prochain numéro sera en kiosque le lundi 21 mars 2011.

La date de tombée est levendredi 11 mars à midi.

ACTUALITÉS

Après la manifestation du mardi 15 février dernier au 1012, lesétudiants internationaux de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ont obtenu une rencontre avec M. Ghislain Bourque, recteur de l’uQtr,ainsi qu’avec le vice-recteur aux finances et à la vie étudiante,M.Claude Arbour. Le vice-recteur aux ressources humaines, M. MartinGélinas,aassistéluiaussiàlaren-contre, semblant être davantageun médiateur dans cet entretien.

Cette brève rencontre a eu lieu deux jours plus tard, soit le jeudi 17 février. Les étudiants et l’administration n’en sont pas venus à une entente, mais ceux-ci forme-ront un comité composé à la fois d’étudiants internationaux et de membres de l’administration pour négocier et planifier les différentesdemandes qui ont été formulées parlesétudiantslorsdesdifférentesmanifestations. Pendant ce temps, une dizaine d’étudiants ont continué leur mani-festation devant les bureaux de l’administration. Les étudiants in-ternationaux revendiquent toujours l’annulation du 10% d’augmentation qui remonte maintenant à près de quatre ans, soit en 2007. En 2008, une seconde hausse de 6% avait

déclenché la colère des étudiants et une campagne d’information s’en était suivie. En 2009, la cam-pagne avait été menée auprès de l’administration à la fois par l’AGE UQTR et les étudiants touchés par la mesure sous le thème: Réduire les frais: le choix du recteur. Des chandails et macarons rappelant la campagne étaient d’ailleurs visibles lors de la première manifestation du mois de février. De son côté, l’administration a tenu à expliquer comment les sommes recueillies avaient été dépensées depuis. Plusieurs milliers de dollars auraient été investis dans

l’accueil des étudiants à l’automne et à l’hiver, que ce soit par l’accueil à l’aéroport, les activités liées à la dé-couverte du campus et de la région, et le salaire de plusieurs étudiants engagés pendant l’été. Une somme importante est aussi allée dans la contribution aux associations, soit celle du Comité d’intégration inter-national universitaire (CIIU) ou dans la préparation des colloques organi-sés par des associations d’étudiants internationaux. Le plus gros du montant serait allé en bourses, au-tant pour les étudiants qui ont droit, ou pas, à la bourse d’exemption. Soixante-trois bourses d’exemption

ont d’ailleurs été remises, sur un total de 100 demandes, selon le Ser-vice d’aide aux étudiants (SAE). Le comité sera donc composé de quatre étudiants inter-nationaux et de quatre membres de l’administration et servirait à plani-fierainsiqu’àsuggérerdesavenuesquant à la gestion de l’enveloppe du 10%. Il reste à savoir comment les étudiants choisiront de mener leur bataille, et si les manifestations con-tinueront au cours des prochaines semaines. Les leaders des mani-festations sont restés très discrets quant à la suite des moyens de pres-sion.

Les étudiants internationauxet l’administration en pourparler

MARI E - É L A IN E LAROCHEJournaliste | Actualités

Référendum en suspens pour l’AGE UQTR

Photo: Archives

l’association générale des étu-diants suspend le référendum d’affiliationà la tablede concerta-tion étudiante du Québec (TaCEQ) quidevaitavoirlieuàlafindumoisde mars. Il semblerait que des modi-ficationsaux règlementsgénérauxde la Table de concertation soient à l’originedecedifférend.

Il n’y aura donc pas de vote comme prévu lors des prochaines élections générales du conseil exécutif. Réunis en conseil d’administration,

le dimanche 27 février dernier, la décision d’abandonner la tenue pro-chaine d’un référendum d’affiliationa été prise. Le mode de votation lors des réunions de la TaCEQ a semblé poser problème à l’AGE UQTR, puisque le peu d’associations membres de la Table favoriseraient la main mise des décisions par la CADEUL, l’association de premier cycle de l’Université Laval. Celle-ci représente un grand nombre des étu-diants membres de la TaCEQ. À elle seule, elle peut pour l’instant bloquer toutes les positions de la Table de concertation que son caucus jugerait illégitime. C’est ainsi que se sont vues annulées quelques participations de la TaCEQ à des manifestations nationales depuis l’automne; la CA-DEUL n’ayant pas reçu le mandat de la part de son caucus d’y participer. Il est à noter que plusieurs associa-tions déjà membres de la TaCEQ ont

tout de même fait partie des groupes présents lors des dernières grandes manifestations, mais sans porte-pa-role national. Cette décision a déçu plusieurs administrateurs de l’AGE UQTR qui ont alors démontré leur mécontente-ment quant à la lenteur du projet et à cet éclaircissement tardif dans le dossier. Certains ont même dé-noncé l’inaction de l’AGE UQTR à travers le mouvement étudiant et la scène politique nationale et régio-nale. Beaucoup de questions quant aux alternatives qu’avait le conseil d’administration ont été demandées. Puisquelasuspensionnesignifiepasun abandon total du projet, l’exécutif a tenu à rassurer ses membres en démontrant que leurs présences au sein de la Table n’allait pas être amoindries, ni la représentation qui est déjà faite auprès des différentesscènes politiques. Ils ont d’ailleurs

prévu reprendre la campagne dans le cas où les changements aux statuts et règlements permettraient un meil-leur équilibre entres les associations membres. Après une première tentative d’affiliation qui avait échoué il y aquelques mois, cette fois, il n’y aura pas eu de vote du tout et c’est tout simplement partie remise. L’AGE UQTR compte en informer la TaCEQ le plus rapidement possible: « Nous ferons part de notre décision à la TaCEQ puis nous pourrons nous ex-pliquer plus tard en détail lors de la prochaine Table qui aura lieu le 7 mars prochain », expliquait le président de l’AGE UQTR, M. Frédéric Déru. Rap-pelons que l’AGE UQTR a quitté la Fédération étudiante universitaire du Québec en décembre 2009 et est depuis, une association étudiante in-dépendante donc associée à aucun mouvement national.

MARI E - É L A IN E LAROCHEJournaliste | Actualités

Page 3: Zone Campus 7 mars 2011

zonecampus.ca 3ACTUALITÉS

14 765 $ chargés en trop aux étudiants de l’UQTRL’administration de l’UQTR au-rait augmenté de manière nonconforme ses frais institutionnels obligatoires (Fio) durant les ses-sions d’été 2008-2009 et 2010,totalement une somme totale de 114 765,54$. pour régler la situa-tion,leMinistèredel’éducation,duloisir et du sport (MELS) demande à l’UQTR de prendre entente avec l’association étudiante rapide-ment, faute de quoi elle sera eninfraction et devra débourser les sommes excédentaires aux services d’aide aux étudiants du MELS.

En février 2007, le conseil d’administration de l’UQTR adoptait une résolution quant à l’augmentation des frais institutionnels obligatoires. Puisque cette augmentation dépas-sait la limite permise par le ministère de l’éducation, l’UQTR aurait dû

prendre entente avec l’association et ainsi respecter le règlement enca- drant les FIO. L’administration a tout de même expliqué qu’une partie de cet excédent serait allée pour les ac-tivités étudiantes par l’entremise du Service aux étudiants (SAE). L’AGE UQTR s’est donc appuyée sur une position de son assemblée générale de janvier 2007. Cette as-semblée avait rassemblé près de 400 étudiants qui s’étaient prononcés à 96% « contre toute augmentation des frais afférents».Tenant comptede cet avis presqu’unanime de ses membres, cette dernière a refusé le contrat proposé par l’UQTR: « Cette proposition n’était aucunement ac-ceptable. Il faudra se rencontrer à nouveau pour voir ce que l’on peut faire, mais pas question d’accepter rétrospectivement l’augmentation des FIO et ce, sans entente, pour les

sessions d’été 2008-2009-2010 », déclarait le président de l’AGE UQTR, M. Frédéric Déru, rencontré après que les administrateurs de l’association aient été mis au courant des développements dans ce dossier. Les administrateurs semblaient aussi défavorables à une telle entente. Lesoffresdel’Universitésemblaientdifficilement conciliables avec lespositions des étudiants et ce, encore aujourd’hui. Pour information, les FIO englo-bent notamment les frais généraux (admission, inscription, examen, stages, etc.), les frais technologiques, les frais de service aux étudiants, les frais de droits d’auteur, les frais de rédaction de thèses, les primes

relatives à certaines assurances obligatoires, les frais liés aux services des sports et des loisirs et divers au-

tres frais (relevés de notes, émissions de diplômes, laboratoires, uniformes, etc.). (M.-É.L.)

Le deuxième colloque des étudiants en histoire de l’UQTR se tiendra les 18 et 19 mars prochains, aulocal1806dupavillondelasantédel’UQTR.

La thématique du Colloque Histoire de cette année est « À chacun son his-toire… » et laisse place à divers sujets comme la facilité, pour toute la popu-lation, de trouver de l’information grâce à Internet et l’association de l’histoire à la culture. La coordon-natrice du Colloque Histoire 2011, Jacinthe De Montigny, expliquait que la grande question que les organi-sateurs se sont posés pour trouver la thématique est la suivante : À qui ap-partient l’histoire, aux intellectuels ou à la population? L’inspiration leur est venue après de nombreuses discus-sions entre les étudiants organisateurs au sujet de leurs emplois d’été dans les musées. Plusieurs visiteurs issus de la population et passionnés d’histoire argumentaient sur ce qu’ils voyaient, utilisant Internet (et très souvent Wikipédia pour être précis), comme principale source d’information. Leurs versionsétaientparfoisdifférentesdecelles des historiens qui les guidaient lors des expositions. Gardant cette dynamique en tête, quatre étudiants du baccalauréat en Histoire de l’UQTR, deux professeurs du département d’Histoire ainsi que cinq conférenciers de l’extérieur vi-endront prendre la parole lors de ce colloque. Les conférenciers sont : la romancière Louise Lacoursière qui partage des faits historiques dans ses récits de la vie d’Anne Stillman, Andréanne Blais, coordonnatrice pour Médiat-Muse, un organisme qui s’occupe de la gestion muséale pour le secteur Mauricie / Centre-du-Québec,

Bernard Lamborelle, auteur d’une thèse historico-critique controversée sur les origines du monothéisme, Pierre-Yves Néron, chercheur post-doctoral au Centre de Recherche en Éthique de l’Université de Mon-tréal et François Roy, directeur des communications pour la ville de Trois-Rivières et collaborateur du journal Le Nouvelliste pour des chroniques histo-riques. Des étudiants de la maîtrise en Études québécoises seront égale-ment présents le 19 mars à 16 h pour une table ronde. De plus, la présidente d’honneur du Colloque Histoire 2011 n’est nulle autre que la responsable du baccalauréat en Histoire, Sylvie Taschereau. Les activités du colloque sont gra-tuites, à l’exception des repas, servis au Café-Bistro La Chasse-Galerie, qui seront au coût de 5$. Toute la popu-lation universitaire est invitée à venir participer à ces deux journées, même les personnes n’ayant aucune notion en histoire devraient être en mesure de bien comprendre les propos des conférenciers, professeurs et étudi-ants qui feront les présentations. « On essaie de le rendre le plus accessible possible […] il y a toujours une période de questions et les conférenciers sont au courant que c’est ouvert a un large public […] l’information devrait donc être assez vulgarisée pour que tout le monde comprenne », explique Ja-cinthe De Montigny, en parlant du Colloque Histoire 2011. Pour connaître l’horaire détaillé du Colloque Histoire 2011, il faut se rendre sur le site Internet du départe-ment d’Histoire au www.uqtr.ca/histoire/, dans la section Étudiants. C’est un rendez-vous pour tous les pas-sionnés d’histoire, qu’ils en fassent un métier ou un passe-temps! (M.-N.M.)

CoLLoque Histoire 2011 à L’uqtr

À chacun son histoire…

Photo: A. Tremblay

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4 7 au 20 mars 2011ACTUALITÉS

Frapper encoresur le même clou

Éditorial

pour la troisième consécutive,les étudiants internationaux vont voir leurs frais universitaires augmenter de 10% lors de leurprochaine inscription à l’UQTR. ces étudiants qui ont voyagéloin de chez eux pour joindre les rangs des étudiants québécois etparticiper activement à la vie uni-versitaire en plus de bonifier lesdifférents programmes par leurprésence.

La CRÉPUQ a reçu le feu vert du gouvernement pour augmenter les frais des étudiants internationaux en justifiantque leurconditionexi-geait plus de dépenses de la part de l’administration que pour un étudiant québécois. On parle ici de l’accueil et du logement, mais également des frais de déplace-ment des recruteurs, ces agents qui sont chargés de visiter les pays étrangers afin d’intéresser la «cli-entèle» à venir réaliser ses études au Canada et faire rayonner l’UQTR à l’étranger. Pourquoi donc demander aux étudiants qui sont déjà arrivés et bien implantés chez nous de payer pour la campagne de recrutement de l’UQTR? C’est une dépense qui devrait être prise en charge par l’Université à elle seule. De plus, il semble que l’administration de l’Université aime bien jouer sur les mots et se lancer dans les exercices compta-bles insensés ces derniers temps. Après nous avoir fait croire que l’UQTR était déficitaire, elle tentede nous persuader aujourd’hui que l’augmentation des frais des étu-diants internationaux n’est qu’un inoffensif 10%. Pensons à celaquelques secondes, il s’agit ici de 10% de la facture totale des étudi-ants internationaux, qui ont vu la même augmentation être appli-quée en 2008 et 2009 ; cette année, l’augmentation est donc d’environ 700$ sur une facture annuelle tour-nant autour des 7000$.

L’esprit d’équipe Le plus flagrant dans cettehausse, c’est que l’UQTR pourrait

décider de ne pas l’appliquer. C’est un choix qui revient à chaque recteur. Notre campus a le meilleur rapport financierduréseauUQetce,depuisplusieurs années. L’administration nage littéralement dans les surplus. Alors, pourquoi imposer une hausse qui pourrait très bien être épongée par les profits des dernières an-nées? Parce que le recteur s’aligne avec ses copains de la CRÉPUQ. En refusant de hausser les frais des étu-diants internationaux, il marquerait unbutdanssonproprefiletetpour-rait voir son équipe lui tourner le dos à l’avenir. Qu’on le veuille ou non, nous semblons condamnés à payer pour la mauvaise santé financièredes autres universités membres de la CRÉPUQ. Ajoutons également que, malgré les demandes formelles de la table des Étudiants Interna-tionaux, l’administration refuse de présenter comment elle compte répartir les revenus supplémen-taires de cette hausse. On ne sait donc pas où l’argent va aller et à quelle hauteur les différents ser-vices seront financés. Elle tenteégalement d’endormir les étudi-ants avec des rapports rédigés sur un coin de table et qui n’expliquent vraiment rien. À force de donner des papiers ridicules et incrédules, en refusant d’expliquer en détail ses objectifs, l’administration de l’UQTR s’attire les foudres des étudiants qui en ont assez de payer de plus en plus cher, et ils ont bien raison. Le manque de respect de l’administration brise le lien de confiance entre lesdeux partis et ne peut mener qu’ à d’autres manifestations de mécon-tentement. En terminant, je vous invite à prendre quelques minutes et vous imaginer à leur place. Nous les croisons tous les jours dans les corridors et nous les côtoyons en classe régulièrement. Demandez-vous comment vous vous sentiriez si, encore une fois, on tentait de vous extirper plus d’argent de vos poches, si cette hausse injusti-fiéene faisait paspartiedesbellespromesses qu’on vous a faites en arrivant ici. Peut-être comprendrez-vous un peu pourquoi ils sont si en colère. Et pour ceux qui n’ont pas com-pris, attendez. Des rumeurs de dérèglementation des frais pour les étudiants d’Administration et d’Ingénierie circulent sur le campus. Nous verrons alors si la colère est partagée.

Du 18 au 20 mars prochains auralieu la huitième édition du colloque québécois des campus durables. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) sera hôte de cet événement interuniversitaire grâceau travail acharné du Bacc Vert, lecomité environnement étudiant de l’uQtr. ces derniers organisentcettefindesemainedeconférenceset festivités sous le thème: Des res-sources mieux outillées, au service de l’éco-citoyenneté. Les activités seront lancées le vendredi 18marsà la maison de la solidarité de trois-rivières, située sur la rue st-François-Xavierprèsducentre-ville,avant de prendre place dans les dif-férents locaux de l’Université.

Le Colloque se veut une façon de mettre en commun les connais-sances et les expertises de jeunes s’impliquant sur les mêmes enjeux en-vironnementaux à travers le Québec et le monde: « Il s’agit d’un événement permettant des prises de conscience pour les participants et des transfor-mations concrètes pour leur campus», déclarait le comité organisateur de l’événement. C’est donc une fin desemaine riche en expériences que s’apprêtent à vivre les étudiants ins- crits. D’ailleurs, les activités ne

s’adressent pas seulement aux étudi-ants de l’UQTR, mais aux étudiants collégiaux, universitaires, enseignants et membres de l’administration en développement durable. Un « green dating » est même organisé pour multiplier les chances de réseautage entreslesdifférentsparticipants. La programmation est chargée et débutera donc le vendredi 18 mars avec une conférence de madame Lynn O’Cain, d’ÉCOF, la Corporation de Développement Économique Com-munautaire (CDEC) de Trois-Rivières sur le thème de l’économie sociale. Ensuite, se succèderont toute la finde semaine plusieurs organismes de la région qui travaillent déjà en développement durable. Il y aura entre autres la présence de Vire-vert. L’organisation sera d’ailleurs la res-ponsable de plusieurs des allocutions de la finde semaine à la fois sur sonprojetd’écol’hôtel,delaplanificationstratégique et sur la responsabilité sociale des entreprises. Le comité de solidarité Trois-Rivières ainsi que des représentants de l’Université Bishop et de l’École de technologie supéri-

eure (ÉTS) seront aussi conférenciers lors du colloque. Heidi Levasseur, en collaboration avec la fondation David Suzuki, viendra aussi faire un témoignage sur le dépassement de soi. Cette dernière avait fait la une des journaux cet été avec ses accomplisse-mentsàlanageauprofitdeplusieursorganisations (Montréal-Québec sur lefleuve;letourdulacSaint-JeanetLaTuque/Rivières sur la Saint-Maurice). Un mystérieux souper-cabaret appelé Cabaret Apocalyptique présen-tera aux participants, cirque, danse, prestations musicales et théâtre avec la présence d’une tribu provenant du futur, un futur où la planète se-rait moins habitable qu’en notre ère. Un événement festif certes, mais toujours sous le thème de la cause en-vironnementale. Cet événement réunira jusqu’à 120 participants sur 15 campus du Québec et des Maritimes. Les inscriptions se poursuivent jusqu’au 11 mars et les coûts varient en fonction de la néces-sité, ou non, de l’hébergement pour la fin de semaine. Vous pouvez le faireen ligne ou directement auprès des organisateurs. Cet événement est une collaboration entre le Bacc Vert, la Coalition Jeunesse Sierra, le comité environnement de l’UQTR, le ser-vice aux étudiants et la Fondation de l’UQTR. Pour s’inscrire au colloque, visitez le site www.cqcd2011.weebly.com/inscription.html.

S IMON F I TZBAYÉditorialiste

Colloque québécois desCampus Durables 2011 à l’UQTR

MARI E - É L A IN E LAROCHEJournaliste | Actualités

Page 5: Zone Campus 7 mars 2011

zonecampus.ca 5ACTUALITÉS

Une nouvelle édition du Défitêtes rasées de Leucan se déroulera à l’UQTR, le 15 mars prochain, au pavillon Ringuet. L’instigatrice de cette édition, Nathalie Montplaisir, est étudiante à la maîtrise en loisir, culture et tourisme. L’objectif visé par le groupe de l’UQTR

est d’amasser 30 000 $ en dons afinde soutenir Leucan, un organisme qui a commemission d’accroître la confi-ance en l’avenir des enfants atteints de

cancer et de leur famille. Lors de cette journée du 15 mars, il sera entre autres possible de voir le recteur M. Ghislain Bourque se faire raser les cheveux pour la bonne cause. Avec lui, plusieurs

étudiants et autres membres du per-sonnel de l’UQTR subiront le même traitement, soit mettre leur tête à prix et la faire raser devant le public, afinde sensibiliser la population à ce que les enfants atteints de cancers vivent. Aumomentd’écrireces lignes, leDéfitêtes rasées du groupe de l’UQTR ve-nait d’être annoncé et une somme de 4 413 $, soit environ 15 % de l’objectif, était déjà au compteur. Pour faire un don et aider l’UQTR à atteindre son ob-jectif, visitez le www.tetesrasees.com/Team.aspx?id=1531. Le Défi têtes ra-sées se déroulera le 15 mars prochain, de 11 h 30 à 12 h 30, à l’Atrium du pa-villon Ringuet (1090B).

leDéficlimatsetiendradu15marsau 30 avril 2011. la Mauricie n’estpas en reste de cette campagnepan-québécoise qui en est à sa quatrième édition.

Le Défi Climat vise l’atteinte detrois objectifs bien distincts, soit la prise de conscience de la respon-sabilité citoyenne dans la lutte aux changements climatiques, la création d’un mouvement citoyen favorable aux mesures de réduction des émis-sions des gaz à effet de serre et laréduction significative de l’émissiondesgazàeffetdeserredescitoyensetde l’ensemble de la population québé-coise. Le Défi Climat encourage toutd’abord les entreprises et organi-sations à former un comité de campagne Défi Climat et à allers’inscrire sur leur site Internet. Par la suite, il est possible de faire venir du matériel promotionnel et une trousse d’accompagnement afind’être guidés et appuyés pendant les activités qu’organisera l’entreprise ou l’organisation, lors de sa campagne duDéfiClimat.Lesentreprisesetor-ganisations participantes ont alors comme mission de recruter des gens de leur population et de multiplier les actions faisant la promotion de la ré-ductiondesgazàeffetdeserre. Les porte-paroles du Défi Climat

sont Steven Guilbeault, coordonna-teur général adjoint d’Équiterre et Hélène Lauzon, présidente du Con-seil patronal de l’environnement du Québec. Des porte-paroles régionaux ont également été choisis dans plusieurs régions du Québec. En Mau-ricie,ceposteaétéconfiéàM.DonaldAngers, directeur du développement des affaires et réseautage au Centred’excellenceenefficacitéénergétiqueet président de la Chambre de com-merce et d’industrie de Shawinigan. En 2010, 45 entreprises et insti-tutions ainsi que 1600 citoyens de la région de la Mauricie ont participé àcedéfien s’engageantàposerdesgestespourréduirelesgazàeffetdeserre. Pour l’ensemble du Québec, on parle de 1191 entreprises partici-pantes, 58 684 citoyens impliqués et environ73445 tonnesdegazàeffetde serre évitées, soit l’équivalent de retirer 19 769 voitures de la circulation pour cette année. L’UQTR participe encore une fois au Défi Climat en 2011. Des con-férences, défis collectifs et diversautres moyens d’information et de sensibilisation seront mis en œuvre durantlapériodedudéfi.Ilfaudrasur-veiller le portail étudiant afin d’avoirplus d’informations dans les semaines àvenir,car laprogrammationdéfini-tiven’estpasencorefixéeaumomentd’écrire ces lignes. (M.-N.M.)

une initiative pour La réduCtiondes gaz à effet de serre

Défi Climat 2011

défi têtes rasées à L’uqtr

Le recteur met sa tête à prix

Depuis le mois de décembre dernier, une nouvelle association étudiante est reconnue sur le campus: le Groupe Bi-blique Universitaire de Trois-Rivières. Cette association étudiante vise les étudiants de toutes les confessions chrétiennes (c’est un groupe religieux non-dénominationnel) souhaitant dis-cuter et partager la foi chrétienne ainsi que les enseignements de la Bible. Une vingtaine de membres, incluant des membres du personnel, sont déjà im-pliqués au sein du groupe. Le Groupe Biblique Universitaire se réunit chaque

vendredi, au local 2101 du pavillon Ringuet, de 12 h à 13 h 30. Ce groupe est également présent une fois par mois à une table près de la cafétéria pour dis-cuter avec les gens qui le souhaitent. Les Groupes bibliques universitaires existent depuis le début du 20e siècle et sont présents dans plusieurs universités et CÉGEP québécois, européens et afri-cains. Ils ont pour mission de permettre aux étudiants d’étudier la Bible et de pouvoir discuter de leurs lectures avec d’autres jeunes qui fréquentent la même institution d’enseignement. (M.-N.M.)

Nouveau groupebiblique à l’UQTR

MARI E - NOË L L E MARINEAUJournaliste | Actualités

Le Défi têtes rasées 2010 avait permis d’amasser 6 692$. Photo : Archives

L’objectif visé parle groupe de l’uqtr

est d’amasser30 000 $ en dons afin

de soutenir Leucan

Page 6: Zone Campus 7 mars 2011

6 7 au 20 mars 2011

SOCIÉTÉ

commelaplupartd’entrevousêtesau courant, je suis présentement àcaen,enBasse-Normandie (France)pour terminer mon baccalauréat en philosophie. en fait, comme jen’avais que des cours complémen-tairesà compléter, j’enprofitepoursuivredavantagedes cours de soci-ologie,demusicologieetd’histoire.Voici quelques anecdotes sur mon université d’accueil!

Tout d’abord, parlons du climat exceptionnel, sans doute causé par le réchauffement climatique. Le 11février dernier, je suis allé faire mes courses en t-shirt par une belle journée de 16,5 degrés Celsius où les oiseaux chantaient comme une joyeuse journée de printemps. Évidemment, jen’aivuaucunflocondeneigedepuismon arrivée. Il faut également pré-ciser que contrairement à la croyance populaire, il ne pleut pas tant que ça en Normandie. Inévitablement, il y a des choses qui me manquent : un frigidaire, un grille-pain, du sirop d’érable, Tout le monde en parle (car Tou.tv n’est pas accessible hors du Canada); heureusement qu’il y a un bon samaritain qui met les émis-sions d’Infoman sur Youtube chaque semaine! Cela n’empêche pas quelques faits étranges et hétéroclites : le goût des timbres est différent, les toilettes

n’ont souvent pas de siège, presque partout le papier de toilette est rose, les interrupteurs s’ouvrent à l’envers, le « tip » n’est pas obligatoire, c’est selon la générosité de chacun, il est normal de se stationner sur la pelouse ou les trottoirs, il n’y a pas de con-signes sur les bouteilles (par contre, on recycle beaucoup), les voitures ont une distance d’au moins 10 mètres à l’arrêt aux lumières, il y a des ceintures dans les autobus… Côté scolaire, la moyenne d’âge à l’université se situe entre 19 et 23 ans. Avoir 10/20 c’est bon, 12/20 très bon et 16/20 très rare, ce qui mérite souvent des applaudissements de la part des autres étudiants! Autre chose frap-pante, les cours sont souvent divisés en deux, une heure sur deux jours différents, et le professeur changeparfois à sa guise les horaires selon sa propre disponibilité variable, ce qui est assez chiant considérant que j’ai sept cours universitaires – pour atteindre les 30 crédits équivalents aux 15 crédits québécois – et que j’assiste à d’autres cours en auditeur libre, comme le mé-talangage de la musique, tellement les sujets sont intéressants… Ah oui, faut que je dise deux mots sur l’administration française… vous vous souvenez des douze travaux d’Astérix avec le formulaire bleu pour le laissez-passer A 38!? C’est la même chose ici, sinon pire… Heureusement, tout est moins cher en France pour les « moins de 26 ans » : transport en commun, cinéma, musée, théâtre, etc., ce qui est vraiment bien. De récentes grèves étudiantes ont transformé l’université en véritable dépotoir à graffitis et pancartes di-verses, majoritairement politiques. Une semaine est placardée partout d’affiches concernant le « Nouveau

Parti Anticapitaliste » puis sont rem-placées la semaine d’ensuite par « La gauche vous ment », puis un peu plus tard par les « Jeunes socialistes » qui répliquent avec 21 propositions assez intéressantes dont la proclamation de la Sixième République! Je tiens aussi à préciser que les étudiants sont vraiment indisciplinés et la plupart discutent ensemble PENDANT le cours, ce qui me donne parfois le goût de les frapper… Et séri-eusement, cela n’est pas seulement que normand, mais bien typiquement français! Au Québec, on n’aurait ja-mais ce genre de manque de respect envers le professeur qui énerve aussi quelques Français. Finalement, il y a trop de bons côtés à la ville de Caen pour ne s’en tenir qu’à cela. Je n’ai qu’à penser à tous les châteaux, ruines, églises, ab-bayes, musées, librairies de vieux livres ou magasins d’antiquités (il y a aussi des disquaires sympas dans le centre) situés quasiment à chaque coin de rue de la ville et qui font ample-ment mon bonheur. En fait, ces joyaux majoritairement architecturaux sont d’autant plus valorisés dans le patri-moine normand, car Caen est une ville qui fut détruite à 80% par les bombar-dements en 1944-45. Il y a également une boisson typiquement d’ici qui s’appelle L’Embuscade : du vin blanc, de la bière, du calvados (apéritif entre 40% et 65%) et de la grenadine ou parfois du citron... Évidemment, j’ai goûté plu-sieurs fois à cette tradition artisanale dont le goût ressemble à la bière au cassis d’Unibroue. Un véritable délice. En attendant l’ouverture de www.que-becleaks.org le 9 mars prochain, c’est promis, j’en boirai une autre à votre santé. À la revoyure!!!

Le FantasquePar Hubert Samson, étudiant en histoire à l’UQTR

«Notre urbanité ne vaut la délicatesse paysanne,vraie fille de la charité chrétienne.» – Lionel Groulx

Traditionnellement, les Canadiens français se réfèrentà la religion catholique pour se définir collectivement.

Toutefois, durant la seconde moitié du XXe siècle,les Québécois changent leurs rapports avec l’Église.La modernité occulte les anciens référents nationaux

puis la société québécoise perd sa cohésion identitaire.L’Église canadienne-française s’écroule,

et avec elle s’effondre tout un pan du patrimoine culturel.

« Si l’alcool était une religion,la Normandie serait un lieude pèlerinage » – Anonyme

JE A N - F R A NÇO I S VE ILLEUXChroniqueur

vous organisez une activité étudiante et vous aimeriez qu’onen parle dans notre section vie étudiante? vous n’avez qu’à

envoyer un courriel à l’adresse suivante: [email protected]

parlez-nous de vos activités

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8 7 au 20 mars 2011

ARTS ET SPECTACLES

Les étudiants de Communication Sociale de l’UQTR ont présenté la deuxième édition de COMMent Dire!, un spectacle de variétés quifinance la présence de la déléga-

tion de l’UQTR aux prochains Jeux franco-canadiens de la communica-tion Infopresse.

C’est sous la thématique du voyage que les étudiants en Commu-nication Sociale ont convié le public au 1012 Nérée-Beauchemin le 18 février dernier. Malgré quelques pro-blèmes techniques en début de soirée et un faible taux de participation, cela n’a pas empêché les étudiants de se dépasserafindedonnerunexcellentspectacle. Au menu, chant et défiléde mode ont comblé cette soirée. L’animation était assurée par Dave Belley et Joany Dufresne qui se sont glissés dans la peau de commandant etd’hôtessedel’airafindefairevivretout une expérience culturelle lors de cette soirée. Côté chant, les performances étaient très variées et de grande qualité. Le public a eu droit à un réper-toirediversifiéd’Etta JamesàDavidJalbert en passant par Tenacious D, etj’enpasse!Quantàlaportiondéfiléde mode, les vêtements et acces-soires des boutiques Jack and Jones (collections Premium, Intelligence et Sous-Vêtements), Périgny ainsi que les Bijoux et Créations Vanessa Gen-

dron étaient à l’honneur. Plus d’une dizaine de mannequins ont participé audéfilédel’événement.

Pour une bonne cause Le spectacle COMMent Dire! est un événement qui permet de fi-nancer la présence des étudiants en Communication Sociale de l’UQTR aux Jeux franco-canadiens de la communication Infopresse qui au-ront lieu du 2 au 6 mars prochains à l’Université de Sherbrooke. Neuf délégations sont inscrites et devront prouver leurs capacités dans le do-maine des communications lors des 13 épreuves qui formeront cette 15e édition des jeux. Parmi celles-ci, no-tons les épreuves de communication événementielle, écriture journalis-tique, production radio et relations publiques pour n’en nommer que quelques-unes. Plusieurs autres ac-tivités seront au programme lors de l’édition, dont une performance du groupe Misteur Valaire. Trente-deux étudiants prendront part à cette ex-périence grâce au soutien financierobtenu par la création de la deuxi-ème édition du spectacle COMMent Dire! Bonne Chance à la délégation de l’UQTR.

CoMMent dire!

Un voyage à bord d’UQTair!

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

Dave Belley et Joany Dufresne ont bien faire rire le public dans leurs rôles respectifs du commandant et de l’hôtesse de l’air. Photo : M. Beaupré

Le BioBazar Bazar

Rendez-vous musical

L’événement musical Le Biobazar BAZAR sera présenté le 19 marsprochain au Centre Culturel Pau-line-Julien de Trois-Rivières.

Le spectacle mettra en vedette l’auteur-compositeur de musique électronique Biobazar, Dany Janvier de son vrai nom, accompagné de ChristianLaflammeauxpercussions,de Frank Boutin à la trompette et de Charles-André Lambert à la gui-tare : « Ça va être très différent dece que je fais d’habitude. Je vais me promener dans tous mes albums, mais chaque chanson a été revisitée en fonction des instruments qui s’ajoutent», explique Dany Janvier.

La soirée interactive où la musique électronique côtoiera le Transe et le

Jazz, servira même a tourné des ima-ges en vue d’un futur vidéoclip : « Ce n’est pas le genre de spectacle où le monde s’assoit et regarde. De toute façon, il n’y aura pas de chaises! Juste destableshautes!Jevaisenprofiterpour capter des images « live » pour mes prochaines vidéos », ajoute-t-il. L’activité s’adresse au grand public, il y aura un service de bar et les billets sont disponibles au coût de 15$.

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

Photo: Dany Janvier

« Ce n’est pas legenre de spectacle

où le mondes’assoit et regarde.»

– dany Janvier

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zonecampus.ca 9ARTS ET SPECTACLES

Les étudiants en chiropratique de l’UQTR ont présenté la septième édition de l’annuel défilé de modele 17 février dernier. sous le thèmeLes sept péchés capitaux, les étudi-ants ont présenté les collections de différents détaillants mode de larégion.

C’est dans l’ambiance de la se-maine de l’amour que les étudiants en chiropratiqueontdéfilésouslesyeuxattentifs de la foule présente au 1012 Nérée-Beauchemin ce soir-là. Cette activité, qui se veut dorénavant une tradition pour le département, est une collaboration entre deux classes de chiropratique qui se sont inspirées de la thématique de la Saint-Valentin

afin de présenter un défilé très sexy.Le but de cet événement permet de financer les différentes activités del’association, particulièrement le bal des finissants ainsi que l’album sou-venir. Gabrielle Pomerleau, une des organisatrices en chef de l’événement, en était à sa troisième participation à la coordination du défilé: «C’est unebelle activité qui est devenue une tradition pour l’association de chi-ropratique. La relève est toujours au rendez-vous, ce qui est très inté-ressant». La soirée a débuté par un montage visuel plutôt comique des sept péchés capitaux, réalisé par Félix Lanthier. Entre les numéros d’animation des deux hôtesses de la soirée, Sophie Chenette et Mélissa Desrosiers,lesétudiantsontdéfiléafinde présenter des vêtements en lien avec les péchés énoncés. Du prêt-à-porter aux maillots de bain, en passant

par les tenues coquines de la boutique érotique Corps Atout, on peut dire que le public a eu les yeux rivés sur le podium tout au long de la soirée. Les mannequins avaient d’ailleurs préparé des chorégraphies pour chaque ta- bleau de vêtements présenté, ce qui a décidément donné encore plus de dy-namisme à l’événement.

Encourager les gens d’ici Différentesboutiquesdelarégionont été représentées lors du défiléde mode de l’association de chiro-pratique. Freestyle, Océan, Les Ailes de la Mode et Sport St-Bo ne sont que quelques-unes des boutiques qui ont eu la générosité de prêter des vêtements et accessoires lors de l’événement.Lescoiffeursetstylistesde l’Académie St-Laurent de Trois-Rivières étaient également sur place afin de donner un coup d’éclat au

style des mannequins. Ces derniers portaientégalement lesmagnifiquesbijoux de Vanessa Gendron, une étu-diante en Communication Sociale à l’UQTR. «C’était vraiment important pour nous de faire une place aux dif-férentes compagnies de la région ainsi qu’à des projets étudiants de l’UQTR comme Bijoux Créations VanessaGendron», affirmeGabriellePomerleau. Finalement, le public a

eu droit à un avant-goût du spectacle Greatest Hits de la troupe de danse Millenium. Cette troupe, qui con-tient notamment des étudiantes en chiropratique, a présenté quelques numéros aux chorégraphies « pun-chées » afin d’inciter la populationétudiante à assister à l’intégral du spectacle qui aura lieu en avril pro-chain. L’événement a véritablement été un franc succès.

défiLé de Mode

Sexy péchés!

Le défilé de mode Les 7 péchés capitaux de l’associationdes étudiants en chiropratique de l’UQTR en a mis pleinla vue le 17 février dernier. Photo : J. Aubé

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

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10 7 au 20 mars 2011ARTS ET SPECTACLES

Pour la première fois de sa jeune carrière,AlexNevskys’estproduitensoltrifluvienle24févrierdernier.L’auteur-compositeur-interprète a offert une prestation envoûtanteà la salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la Culture de Trois-Rivières.

Diplômé de l’École Internationale de la Chanson de Granby, Alex Nevsky compose, chante, joue de la guitare et du piano. Sa voix est carrément envoûtante et ses textes sont créa-teurs d’images et de scénarios dans les têtes du public. Le récipiendaire de plusieurs prix récompensant la relève a lancé son tout premier album De Lune à l’aube en août dernier et a partagé bon nombre de ses chansons qui le composent lors de son spec-tacle. La salle Louis-Philippe-Poisson était toute désignée afin de rece-voir l’artiste et ses musiciens. C’est dans une ambiance décontractée que l’auteur-compositeur-interprète s’est présenté sur scène, devant un public qui, pour la grande majorité, en était à son premier contact avec ses chansons. Après quelques pièces originales du chanteur, ce dernier a interprété la très populaire chanson de Michel Delpech Pour un flirt, le tout à la manière d’Alex Nevsky. Un savoureux mélange qui en a fait chanter plus d’un. Entre les chansons, Alex Nevsky est drôle et parle à son

public. D’ailleurs, la participation des spectateurs est essentielle lors de certaines chansons de l’artiste, ce qui rend le spectacle beaucoup plus interactif. Ce fut le cas notamment lorsqu’il a interprété la chanson Sha-lalala (l’amour n’est pas qu’un slogan), alors que le chanteur et ses musiciens ont performé en formule acoustique, tout au centre de la salle, entourés du public qui assurait les choeurs de la chanson. Des compositions un peu plus pop jusqu’à d’autres aux influences plus rock, en passant parquelques ballades où l’artiste était seul sur la scène, Alex Nevsky a un répertoire assez diversifié et unetouche unique en son genre.

Nevsky... en Chine! Au moment d’écrire ces lignes, Alex Nevsky s’apprête à partir en Chine afin d’aller tester sa mu-sique dans un tout autre marché. En effet, une dizaine de spectaclessont prévus dans plusieurs villes du pays, telles que Bejing, Hong-Kong et Shangaï. Assez inusité puisque les Québécois sont plutôt habitués de voir les artistes d’ici s’envoler vers le vieux continent afin d’exporterleur musique. Reste à savoir si la ré-action sera bonne auprès du public asiatique, mais chose certaine, il s’agit d’une très belle opportunité pour Alex Nevsky. C’est un artiste très prometteur et suite à l’écoute de son album, une présence à un de ses spectacles ne fera qu’augmenter votre intérêt pour le travail de ce poète musicien.

Les fans de Pierre Lapointe ont été comblés le 19 février dernier.L’auteur-compositeur-interprète a présenté son tout nouveau spec-tacle intitulé Pierre Lapointe seul au piano authéâtreducégepdetrois-Rivières.

Terminé le temps où Pierre Lapointe foulait la scène des salles de spectacle avec le décor de la forêt des mal-aimés.

Il se présente dorénavant seul avec son piano, comme c’est le titre de son tout nouvel album live. Fidèle à ses habi-tudes, le chanteur a salué son public avec un humour grinçant. «Je ne suis pas habitué de venir en région, et de voir des paysans à mes spectacles», a-t-il lancé à la blague en début de soirée. Ses chansons, il les qualifie de dépri-mantes et poétiques, dans la mesure où il colle deux mots hétéroclites en-semble afin de donner l’impressionqu’il est intelligent. Voilà à quoi on peut s’attendre du personnage de Pierre Lapointe, lequel est franchement drôle et s’assume avec une grande autodérision. Pendant près de 90 mi-nutes, Pierre Lapointe a interprété

ses plus grands succès en carrière, tels que 2x2 rassemblés, Pointant le Nord, La Reine Émilie et Les Sentiments Hu-mains. Moment émouvant de la soirée lorsque le chanteur a interprété Moi, Elsie (chanson écrite par Richard Des-jardins pour Elisapie Isaac et musique de Pierre Lapointe), ainsi que La date, l’heure, le moment, une chanson très profonde qui parle de suicide. Bref, ce fut une soirée tout en simplicité avec, certes, des chansons pas très joyeuses, mais bien contrastées avec l’humour de Pierre Lapointe et son aisance au piano. L’auteur-compositeur-interprète a même donné un double rappel, ce qui a vraiment fait plaisir au public qui en redemandait encore et encore... (M.B.)

speCtaCLe d’aLex nevsky

Poète musicien

Alex Nevsky était de passage pour la toute première foisà Trois-Rivières le 24 février dernier. Photo : C. Demuri

speCtaCLe de pierre Lapointe

Un homme et son piano

Photo : J. Londono

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

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zonecampus.ca 11ARTS ET SPECTACLES

Le Festivoix de Trois-Rivières a an-noncé dernièrement, lors de son annuel cocktail des partenaires, les premiers noms des artistes qui se produiront sur les différentes scènes de la 18e édition du festival qui se déroulera du 30 juin au 10 juillet. Sur la scène des Voix Populaires, la diversité est à l’honneur. D’abord le 4 juillet, Beatles Expérience prendra la scène d’assaut permettant à certains de se remémorer des souvenirs et à d’autres de découvrir un groupe légendaire grâce à la parfaite réplique des costumes, à la fidélité harmonique des trois voix et àl’exactitude de l’instrumentation. Le 7 juillet, Jonas & The Massive At-traction seront à l’honneur pour le plus grand plaisir des amateurs de « Old

school » rock. Ce sera le chanteur Marc Hervieux qui clôturera la programmation des Voix Populaires le 10 juillet prochain. Le ténor qui prête maintenant sa voix à la chanson française, aux thèmes de comédies mu-sicales, aux chansons italiennes, aux airs d’Opéra Pop, au Country était à la base reconnu par sa carrière à l’opéra. Quant à la scène des Voix Multiples, c’est Nicolas Ciccone qui sera le premier à se produire dans la cour du Monastère des Ursulines. Le FestiVoix de Trois-Rivières a d’ailleurs profité de l’occasion pourdévoiler sa nouvelle image pour l’édition 2011. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le www.festivoix.com.

la ligue d’improvisation maurici-enne (liM)et laligueuniversitaired’improvisation de Trois-Rivières (luitr) se sont affrontées les 14et15 févrierderniersafindedéter-miner le premier vainqueur de la toute nouvelle Coupe Trois-Rivières.

Les deux ligues désiraient se ren-contrer chaque année de manière formelle et c’est ce qui a donné naissance à la Coupe Trois-Rivières d’improvisation. Le premier match s’est terminé en prolongation en fa-veur de la LUITR devant plus d’une centaine de spectateurs à la Chasse-Galerie. Le lendemain, le duel se transportait à la Maison de la culture de Trois-Rivières pour l’ultime match. La LIM a non seulement réussi à venger leur défaite de la veille, mais a également remporté la toute pre-mière Coupe de Trois-Rivières grâce à sondifférentiel pour lebrisd’égalitédes victoires. Ainsi, la LIM conservera

la coupe jusqu’à l’an prochain où la LUITR tentera d’en prendre posses-siondansunautreaffrontement. « Le match a été bien apprécié des deux côtés, le seul fait qu’il y ait un enjeu sur les deux matchs a amené les joueurs à s’investir davantage. C’était très intéressant de voir les deux équipes jouer dans un autre décorum que celui qu’ils étaient habitués. Cela a forcé les joueurs à sortir un peu de leur zone de confort et à montrer leur polyvalence. Nous recommencerons l’expérience l’année prochaine... et la LUITR gagnera», ajoute Louis-Étienne Villeneuve, Vice-président aux communications de la LUITR.

Photo : LUITR

La Coupe de trois-rivières

La LIM l’emporte

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

festivoix 2011

Dévoilement despremiers noms

Page 12: Zone Campus 7 mars 2011

12 7 au 20 mars 2011

SPORTS

L’équipe masculine de soccer des Patriotes a conclu sa saison hiver-nale avec un gain de 4 à 2 contrel’université de sherbrooke. cettevictoire a permis aux joueurs de Pierre Clermont d’atteindre l’objectif qu’ils s’étaient fixés :terminer au troisième rang duclassementgénéral.

Les Patriotes ont connu une ex-cellente joute contre le Vert et Or selon les dires de l’entraîneur. Les Trifluviensontouvert lamarquedèsle début de partie grâce à un coup franc du #8 Jean-François Fournier. Cependant, les joueurs de Clermont

ont encaissé deux buts au com-mencement de la deuxième demie. « Ça nous a un peu déstabilisés », a commenté l’instructeur. Toutefois, Fournier a rapidement répondu à ses adversaires en inscrivant son deu-xième de la partie, encore sur un coup franc. Puis, Alexandre Bellemare qui jouait sa première demie depuis le début de la saison hivernale a marqué le troisième but de la formation tri-fluvienne. Finalement, l’attaquantÉmile Dufour-Gallant a porté la marque à quatre points pour les Pa-triotes. Devant composer avec treize joueurs seulement, Pierre Clermont estsatisfaitdurésultatfinal:«C’étaitvraiment bon, on a fait un beau match. On méritait mieux que ça dans le sens où on ne méritait pas que Sherbrooke prenne les devants 2-1 ». Toujours selon Clermont, ses joueurs ont connu un creux de vague une dizaine de minutes avant de revenir en force. Cette victoire a permis aux Patriotes de prendre les devants dans le classement face aux Cara-

bins de l’UQAM et ainsi, atteindre le troisième rang.

Les attentes atteintes Pierre Clermont avait demandé à ses joueurs en janvier dernier rien de moins que d’atteindre au minimum la troisième position au classement final,cequecesderniersontrespecté.« Ce qu’on trouve triste, c’est que nous aurions terminé au premier rang du classement si nous avions eu une partie nulle contre Concordia. C’est un peu décevant, mais les gars se sont bien relevés aujourd’hui», a ajouté l’entraîneur. En effet, le 20 févrierdernier, les Montréalais avaient marqué le but vainqueur à la dernière minute de jeu, volant ainsi tout espoir aux Patriotes d’atteindre le sommet.

Prochaine étape :les séries Maintenant que la saison est ter-minée, l’heure des séries éliminatoires a sonné. Les Patriotes entameront cette étape cruciale le 13 mars pro-

chain contre Sherbrooke. « On est prêt pour les séries. Contre Sher-brooke, ça devrait être un match accessible », a confié Clermont. Àl’occasion des demi-finales et de lafinale, le Centre sportif Alphonse-Desjardins sera l’hôte. La formation

trifluviennecomptedoncserendreleplus loin possible en séries pour avoir la chance de performer devant leurs supporteurs.«Nousnousétionsfixéscomme objectif de ne perdre aucune partie à domicile, ce que nous avons réussijusqu’ici»,aaffirmél’entraîneur.

La formation de soccer féminin des Patriotes a connu une saison hiver-nalebiendifférentedel’automnale.Alors, que les joueuses de GhislainTapsoba n’avaient recueilli qu’une victoire en quatorze parties, voilàqu’elles ont gagné trois de leurssept parties depuis janvier dernier. cette progression chez les triflu-viennes leur a permis de se classer au cinquième rang du classementglobal.

L’entraîneur-chef Ghislain Tapsoba et son adjointe Mélissa Lesage avaient pour objectif en début de saison d’atteindre le quatrième rang du classement. Présentement ex aequo avec l’Université Laval avec neuf points, les Patriotes auraient occupé le quatrième si ce n’était qu’elles ont perdu contre le Rouge et Or. Tapsoba soutient d’ailleurs que son équipe aurait pu mieux se classer encore :

« Nous aurions pu terminer troisième, cependant l’Université de Sherbrooke a pris les devants en nous battant ». Effectivement, leVertetOrdeSher-brooke a eu raison des Patriotes par la marque de 3 à 1. « Sherbrooke a quand même une bonne équipe », a commenté Tapsoba au sujet de leurs adversaires qui n’ont récolté que deux défaites cette saison. Les Patriotes entameront leurs séries éliminatoires le 13 mars pro-chain contre l’Université Laval. « Ça va être de bonne augure pour les séries », a confié l’entraîneur, alors que sonéquipe n’avait échappé à la victoire que par un but. Pour cette nouvelle étape de la saison, la formation tri-fluvienne souhaite passer le premiertour. « Nous voulons franchir le pre-mier palier des séries éliminatoires et ainsi se rendre en demi-finale.Ondevrait réussir selon moi », a ajouté Tapsoba. (J.D.)

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Une progression payante

Les Patriotes entameront le Rouge et Or en quart de finale le 13 mars prochain. Photo: J. Dufresne

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Objectif atteint !

JOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

Jean-François Fournier a joué un rôle majeur dans lavictoire des Patriotes contre Sherbrooke alors qu’il ainscrit deux buts sur des coups francs. Photo: J. Dufresne

Page 13: Zone Campus 7 mars 2011

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Horizontalement :

1. Voleurs2. Irrigué - Institut national de la statistique et des études économiques3. Curie - Élimination par l’anus de sang noir4. Certificat-Américium5. Utilisé pour la poterie6. Moyen d’attaque - Village - Étain7. Note - Niobium - Acte législatif8. Orient - Vives admirations9. Physicien français (Lyon 1904) - Ville de Belgique10. Quatre-Conifère-Effleure11. Habilement12. Ch.-l.dec.duMorbihan-Conseildelaradiodiffusion et des télécommunications canadiennes

Verticalement :

1.Inflammationdelaglandelacrymale2.LactouchantClevelandetBuffalo-Pommedeterre3. Tour - Force électromotrice - Règle de dessinateur - Curriculum vitae4. Ville d’Italie - Marque le lieu - Superpose des poissons salés dans les barils5. Tentera - Béryllium - Cessation6. Rivière du Zaïre - Xénon7. Moulure creuse - Tonneau8. Temps qu’on trouve trop long - Cheminée9. Groupes de neuf personnes - Organisation mondiale du commerce10. États-Unis - Revendeur de drogue11. Île française de l’Atlantique - Secondent qqn12. Promesse solennelle - Technétium

mOTS mySTèRES thème:Auteurs(9lettres)

Après avoir connu une première saison remarquable au sein du club de natation des patriotes,Caroline Lapierre-Lemire a été ré-compensée suite à ses excellents résultats en recevant le titre de recrue de l’année le mois passé. Grâce à ses performances au 50mpapillon, 100met 200m libre toutau long de l’année, elle a réussi àse classer au deuxième rang desmeilleuresnageusesauniveaupro-vincial.

Ce prix est décerné à la recrue ayant accumulé le plus de points lors de ses trois meilleures nages. « Ils prennent les trois meilleures performances de chaque recrue avec nos temps par rapport au re-cord mondial et cela fait des points sur une charte », explique la jeune récipiendaire. Avec plus de cinq mé-dailles d’or, neuf d’argent et deux debronze,Lapierre-Lemireestfièrede cet honneur, quoiqu’elle n’était pas tant surprise lorsqu’elle l’a reçu : « Je savais que j’avais bien performé aucoursdesdifférentescoupesuni-versitaires». Toutefois, rien n’était gagnéd’avancepour l’athlète triflu-vienne qui se disputait la mention honorifique avec une nageuse duclub des Carabins de Montréal, Karah Stanworth-Belleville. « J’étais super contente! Elle était quand même près de moi dans le classement », ajoute la jeune recrue des Patriotes.

Une des meilleuresau Québec Le décernement de Caroline Lapierre-Lemire est survenu lors du Championnat provincial en février dernier alors que cette dernière s’est hissée à la deuxième position. «Jesuisfièredemesperformanceset les temps se sont avérés très satisfaisants pour la plupart, donc c’est très encourageant », com-mente-t-elle. Pour son entraîneur Martin Gingras, il n’a rien de plus satisfaisant que de voir une de ses athlètes récolter une telle glorifi-cation. « Il était vraiment content et fier demoi », précise Lapierre-Lemire.

L’UQTR se démarque Les performances de Caroline Lapi-erre-Lemire tout au long de la saison ont permis à l’Université du Québec à Trois-Rivières de parfaire son image au niveau du réseau universitaire de natation. Selon les propos de cette dernière, le titre qui lui a été décerné aoffertplusdevisibilitéà l’institutionuniversitaire. Sur un total de cinq clubs performant dans le réseau universi-taire, celui des Patriotes a conclu sa saison 2010-2011 au quatrième rang du classement général. « C’est plaisant de voir que les Patriotes ressortent un peu desautresclubsdenatation»,confielajeune recrue qui a permis à l’UQTR de se démarquer tout au long de l’année.

Recrue de l’annéeJOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

Sarah-Ève Savard (à gauche) et Caroline Lapierre-Lemire(à droite) ont représenté l’UQTR lors des Championnats provinciaux et canadiens en février dernier. Photo: J. Dufresne

ApollinaireBaudelaireBeaumarchaisBeginBrionBureauClausCoontsDaleyDaudetDickDionneDracheDuguayDumontDupuis

GagnonGaudet GenestGionoGobeilGoetheGreeneHaileyHamsunHébertIllyesJasminJensenJulienJungJunger

KesselLabrieLarraLavoieLayeLeonovLerouxMillerMussetPichéPlatonPrieurReadeRenardStevensonVian

Page 14: Zone Campus 7 mars 2011

14 7 au 20 mars 2011SPORTS

les séries éliminatoires dehockeyuniversitaire débutaient le 16février dernier au Colisée de Trois-rivières.lesstingersdeconcordiaétaient la première cible des Pa-triotes dans cette série deux de trois.Malgré des effectifs réduits,les patriotes ont tout de mêmeréussi à l’emporter cinq à deux.

Dominés de bout en bout durant les trois périodes, les Stingers déte-naient tout de même l’avance après le deuxième tiers-temps. Mais les Tri-fluviensontexplosétôtentroisièmeet ont réussi à envoyer le morceau de caoutchouc à quatre reprises derrière le gardien Raphaele D’Orso. Pierre-Alexandre Joncas, Olivier Donovan et Étienne Bellavance-Martin, à deux reprises, ont été les marqueurs. L’entraîneur Jacques Laporte était bien content de la performance de ses troupes, mais n’a pas hésité à rappeler que l’équipe devra continuer àjouerduhockeysimpleetêtreeffi-cace en défensive. « Tout le monde a répondu en troisième en revenant à l’identité qu’on s’est donnés. Il faut s’en tenir à ça sinon on ne gagnera pas de matchs ».

Défaite à Concordia Trois jours plus tard, les Patriotes ont très mal paru à l’Aréna Ed Mea-gher.L’excèsdeconfianceleuracoûtécher et ils ont plié l’échine cinq à trois dans un match où les défenseurs tri-fluviens ont abandonné le systèmede jeu qui leur a permis de connaître uneexcellentefindesaison. L’entraîneur des Stingers, Kevin Figsby, a décidé d’y aller avec Maxime Joyal dans le rôle de portier. C’était une excellente décision. Joyal a bloqué 43 des 46 tirs de l’UQTR. Jacques Laporte n’a pas distribué de fleurs à son équipe après la ren-contre. « Il faut arrêter de tourner autour du pot. On a eu plus de misère avec les défenseurs. C’est une équipe qui se défend avec les moyens qu’elle a. Il ne faut pas embarquer dans l’effetcontraire, secompliquer

les affaires et user de fantaisie. Aucontraire, il faut ramener ça au jeu simple, ce qui est bien dur à faire rentrer dans la tête des joueurs, peu importe le niveau de hockey ».

Les Stingers enfintassés du chemin Un match ultime aura été nécessaire dans cette série, et les Trifluviens ont rebondi de leur dé-faite lors de la deuxième rencontre et ont battu les Stingers par la marque de cinq à trois. C’est la huitième fois consécutive que Concordia s’avoue vaincue en séries éliminatoires contre les Patriotes. La tâche n’a toutefois pas été simple pour la troupe de Jacques Laporte. Les Patriotes ont détenu à deux reprises une avance de deux buts dans la rencontre, mais les Stingers ont réduit l’écart à un seul à deuxreprises.Ilafalludeuxfiletstôtentroisièmepériodepourfinalementpermettre à l’UQTR de respirer. L’attaquant Félix Petit a connu toute une série contre les Stingers. Il a ajouté deux buts et une passe aux trois points qu’il montrait déjà après les deux premières parties. Mais Petit aurait préféré que ce troisième affrontementnesoitpasnécessaire.« C’est inconcevable qu’on donne une chance à Concordia de rem-porter cette série, surtout avec notre force de frappe. Tout le monde était conscient de ça ». L’entraîneur des Patriotes Jacques Laporte compte beaucoup sur Petit dans ce tournoi printanier. « Un gars qui a gagné, c’est un gars qui sait les moments qui sont im-portants et qui sait contrôler son émotion. Quand ça compte, il est là ». Petit a remporté la Coupe Memo-rial avec les Remparts de Québec en 2006. Les autres marqueurs chez les Patriotes dans cette rencontre ont été Pierre-Alexandre Joncas, qui a encore connu un fort match (un but et une passe) et Étienne Bel-lavance-Martin. Jean-Sébastien Breton a récolté deux passes. Chez les Stingers, Kiefer Orsini et Mike Stinziani (deux fois) ont assuré la réplique. Stinziani a de loin été le meilleur chez les Montréalais durant toutecettesérieetmontreunefichede quatre buts et trois passes. Cette recrue sera à surveiller pour les pro-chaines années, lui qui s’est joint aux Stingers à la mi-saison.

séries éLiMinatoires au HoCkey

Les Patriotess’en vont en guerre

N IC OL A S DUCHARMEJournaliste | Sports

Félix Petit a inscrit deux buts et une passe lors du match ultime de la série. Photo: N. Ducharme

Page 15: Zone Campus 7 mars 2011

zonecampus.ca 15SPORTS

La deuxième ronde des séries éliminatoiresdehockeyoppose lesRavens de Carleton aux Patriotes de l’UQTR. Après les deux premières rencontres, la sérieestàégalitéetune rencontre ultime sera néces-saire pour départager les deuxformations.

Lors de la partie initiale de cette série, les Patriotes ont profité d’uneformation sans énergie du côté des Ravens pour l’emporter quatre à deux. Mais les Trifluviens ont dû êtreopportunistes. Ces derniers n’ont décoché que 15 tirs contre le gardien Matthew Dopud. L’UQTR détenait une avance de trois buts quand les Ra-vens ont entamé leur remontée avec un but alors qu’il ne restait que deux

secondes au deuxième engagement. LesjoueursdesRavensontenfinmisla main à la pâte au troisième tiers et ont ajouté un deuxième but tôt dans la période. Heureusement, Félix Petit a profité d’un rebond inhabituel suiteà un dégagement d’Olivier Donovan pour déjouer le gardien des Ravens. Les Patriotes se sont sauvés avec la victoire lors de ce premier match.

Le vent tourne à Ottawa Les Ravens aiment brasser leurs adversaires lorsqu’ils sont à domicile. C’est ce qu’ils ont fait avec les Pa-triotes lors du deuxième match de la série. Chez l’UQTR, la stratégie était d’utiliser la vitesse pour forcer Car-leton à se commettre et être pénalisé. Malheureusement pour eux, l’arbitre du match avait les mêmes caractéris-tiques qu’une taupe. Les Ravens l’ont emporté quatre à un. Avec un pointage de deux à un

en faveur de Carleton, la troupe de Jacques Laporte connaissait ses meil-leurs moments en deuxième période, jusqu’à ce qu’Alexandre Demers soit pénalisé pour plongeon. Le problème : le défenseur Shane Bakker avait bel et bien fait trébucher Demers devant lefilet.Mêmesi lesRavensn’ontpasprofité de l’avantage numérique, lafrustration s’est emparée du banc des Patriotes et ils ont perdu l’objectif de vue. Les Ravens ont capitalisé sur la situation en troisième période et ont inscrit deux buts pour se sauver avec la victoire. Jacques Laporte était en beau fusil enverslaperformancedel’officielenchef. «On est fiers de la façon dontles joueurs se sont battus. Mais si

l’arbitre avait été juste bon, pas excel-lent, juste bon, c’est certain que ça aurait pu aller dans l’autre sens. »

Parfaits, les Patriotes Un match sans lendemain aura été nécessaire,maislesPatriotesontfina-lement réussi à vaincre les Ravens de Carleton quatre à zéro. Carleton s’est buté à un Jean-Christophe Blanchard en plein contrôle de ses moyens. Au moment d’entamer le dernier tiers de la joute, les Patriotes déte-naient une avance de deux buts grâce aux filets de JeffDesjardins et Jean-Sébastien Breton. Pour une équipe qui voyait sa mort venir, les Ravens ont connu une troisième période en deçà des attentes. Le sablier tirait

à sa fin quand le Patriote Félix Petita profité d’un retour de lancer pourbattre Dopud. Finalement, Pierre- Alexandre Joncas a ajouté un but dansunfiletdésert. Fait étonnant, Joncas n’était même pas censé prendre part à la ren-contre, lui qui a été blessé à l’épaule dans le deuxième match de la série. Finissant au doctorat en chiropra-tique, le défenseur Nicolas Désilet lui a appliqué un traitement lors de la journée de samedi. Il faut croire que ce dernier a réussi des miracles parce que Joncas a connu une excellente rencontre.

Les anges lancentet comptent À la recherche d’inspiration après leur défaite dans le deuxième match, les joueurs des Patriotes ont visité le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap le lendemain. Félix Petit avait déjà vécu l’expérience avec les Remparts de Québec et a pris plaisir à la répéter. « Ça nous fait prendre conscience qu’on est chanceux. Ce n’était pas pour avoir un miracle, mais c’est une belle place pour se regrouper ». Les Patriotes n’étaient peut-être pas à la recherche d’un miracle, mais il faut se demander s’il n’y a pas eu in-tervention divine. En plus de Joncas, Francis Charland et Maxime Lévesque ont aussi participé à la rencontre, eux qui, blessés, n’avaient pas touché à la glace depuis quelques parties.

L’équipe de volleyball des Patriotes connaît toute une saison jusqu’ici alors qu’elle n’a pas encore perdu une seule partie depuis le début de la saison. Avec un total de six victoires, la troupe de claude tur-cotte occupe la première position duclassement,cequiaugurebienleretour de l’équipe au sein du réseau universitaire de volleyball.

Les Patriotes ont encore une fois dominé lors de leur dernier tournoi à Chicoutimi les 18 et 19 février derniers. Avec un gain de trois victoires, les Tri-fluviennesn’ontperduqu’unseulset.« Le tournoi s’est très bien déroulé en somme. Nous avons seulement perdu le premier set contre l’UQAM », com-mente l’entraîneur. Depuis le début de la saison, les Patriotes n’ont connu d’opposition que contre les Citadins de l’Université du Québec à Montréal. «L’UQAMnousaoffertbeaucoupplusd’opposition dans ce tournoi-ci que lors du premier à Montréal, mais on s’y attendait », ajoute Turcotte. Ayant acquis la victoire en quatre sets, les Patriotes n’ont toutefois eu raison de leur adversaire que par deux points. « La partie aurait très bien pu basculer en faveur de Montréal au quatrième set », mentionne ce dernier.

La clé de la réussite Selon l’entraîneur Claude Tur-cotte, le secret du succès de son équipe réside dans la complexité de son système de jeu : « Nous avons un système de jeu plus complexe que ceux des autres équipes. Nous

sommes les seuls à exécuter des jeux rapides auxquels nos adversaires ont de la misère à répondre ». De plus, les Patriotes disposent de passeuses de hautcalibre.«Lesfillessontcapablesde faire de bonnes passes hautes très précises qui permettent de créer de bonnesattaques»,confieTurcotte. Évoluant dans la deuxième divi-sion, les Patriotes possèdent plus de techniques que leurs adversaires, ce qui leur offre une longueur d’avancecontre les équipes des Univer-sités de Rimouski et de Chicoutimi. Questionné à savoir si la première division serait plus adéquate pour la formation trifluvienne, l’instructeura spécifié que son équipe ne pour-rait réussir à jouer des parties serrées que contre les dernières équipes du classement. « Dans la première divi-sion, les équipes sont vraiment une coche au-dessus de nous. Elles sont vraiment fortes. Donc, je crois que notre place est vraiment au sein de la deuxièmedivision»,affirmeTurcotte. Les Patriotes n’ont plus qu’un tournoi à disputer avant les séries éliminatoires qui se dérouleront au CAPS de l’UQTR le 19 mars prochain. D’ici là, Claude Turcotte souhaite que son équipe continue sur la même lancée qui les a propulsés au sommet du classement en acquérant trois victoires. « Nous souhaitons ar-river à Trois-Rivières en confiance »,exprime-t-il. Pour leur première année au sein du réseau universitaire de volleyball, les Patriotes pourraient bien connaître une saison parfaite. (J.D.)

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Saison parfaite

deuxièMe ronde Contre CarLeton

Une victoire bénie du CielN IC OL A S DUCHARME

Journaliste | Sports

Jean-Christophe Blanchard et Pierre-Alexandre Joncasont été deux des meilleurs joueurs chez les Trifluviens.Photo: N. Ducharme

Page 16: Zone Campus 7 mars 2011

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