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Zone Campus 8 décembre 2008

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Zone Campus 8 décembre 2008
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www.bnc.ca À ÉTUDIER L'ESPRIT TRANQUILLE AVEC NOS PROGRAMMES FINANCIERS ADAPTÉS À VOS ÉTUDES ! 8 au 21 décembre 2008 | Vol. 4, N o 8 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca REQUÊTE DE DESTITUTION CONTRE JONATHAN FORTIER LE PRÉSIDENT DE L’AGE CONSERVE SON POSTE >ARTS ART-BORÈSENS : DE L’EXPRESSION VIVE PAGE 9 >SPORTS LES PATRIOTES TERMINENT SUR UNE BONNE NOTE PAGES 12-13
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www.bnc.ca

À ÉTUDIER L'ESPRIT TRANQUILLE AVEC NOS PROGRAMMES FINANCIERS ADAPTÉS À VOS ÉTUDES!

62976_bandeau_Zone campus:_ 10/15/08 10:04 AM Page 1

8 au 21 décembre 2008 | Vol. 4, No 8 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

REQUÊTE DE DESTITUTION CONTRE JONATHAN FORTIER

LE PRÉSIDENT DEL’AGE CONSERVESON POSTE

>ARTSArt-BorèSenS : De l’expreSSion vivePAGE 9

>SPORTSleS pAtrioteS terminent Sur une Bonne notePAGES 12-13

Page 2: Zone Campus 8 décembre 2008

2 8 au 21 décembre 2008ACTUALITÉS

ActuAlités 2-7

Assemblée générale prise 2 2

Carnaval étudiant 2009 2

Assemblée générale spéciale 3

Doctorat honoris causa 5

Éditorial / caricature 6

Opinion 6

Vie étudiante / vox pop 7

Je vous aime moi non plus 7

ArtsetspectAcles 8-11

Sorti littéraire : Wariwulf 8

Littérature : Patrick Boulanger 8

Art-BorèSens 9

DJ Tremenz 10

Petites mythologies 11

Babine 11

sports 12-15

Hockey : bilan 12

Départ de Serge Forcier 13

Hockey 13-14

Natation 13-15

Pavillon Pierre-Boucher3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414

Publicité: (819) 376-5011 poste 3411Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplairessur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

Une équipe quicarbure au bonheur

Marc Périard | Directeur géné[email protected]

Nadia Trépanier | Rédactrice en [email protected]

Maxime Lemieux-Laramée | Actualité[email protected]

Gabrielle Ebacher | Actualité[email protected]

Alexandre Gauthier | É[email protected]

Shawn Philip Hunsdale | [email protected]

Mohamed Jebri | [email protected]

Audrey Tremblay | [email protected]

Guillaume Cholette-Janson | [email protected]

Martin Bertrand | Arts et [email protected]

Daphnie Charest | Arts et [email protected]é Martin | Sports

[email protected] Antaya | Sports

[email protected] Laperrière | Infographe

[email protected] Plante | Infographe et webmestre

[email protected]çois-Olivier MarchandResponsable de la publicité

[email protected]ébastien Dulude | [email protected]

Photo de la une | M. Lemieux-Laramée

Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

Levée prématurément le 4 no-vembre dernier en raison d’un quorum insuffisant, l’Assembléegénérale spéciale de l’AGEUQTR a finalement eu lieu près d’un moisplus tard. rassemblés au 1012 dupavillon Nérée-Beauchemin, lesétudiantsontpu,à cetteoccasion,exprimer leur opinion.

N’eut été de la présence des étu-diants internationaux, le local 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin aurait semblé passablement vide. S’étant déplacés en grand nombre afin de solliciter l’appui des membres et officiers de l’AGEUQTR, réunis en As-semblée générale spéciale, quant à l’augmentation de leurs frais de sco-larité, les étudiants internationaux ont suscité un bel élan de solidarité chez la communauté universitaire. Exclue de l’ordre du jour initial, la proposition voulant que l’AGEUQTR se positionne contre la déréglementation des frais de scolarité des étudiants interna-

tionaux a été adoptée à l’unanimité. L’entérinement de cette proposi-tion est survenu peu après que, d’une même voix, les membres présents aient donné leur aval à l’AGEUQTR afin qu’elle se positionne contre l’application obligatoire du cours UQTR 101 à tous les nouveaux étu-diants inscrits ainsi qu’en regard à l’application de frais de scolarité pour ce cours.

D’unefaçonclaire,netteetprécise… votre vote! A priori harmonieuse, l’Assemblée a par ailleurs donné lieu à quelques échanges musclés entre le public et les officiers de l’AGEUQTR. Ces der-niers ont rencontré leur première opposition au moment de statuer sur la hausse des cotisations étudiantes. Au départ, le Conseil d’administration de l’AGEUQTR re-commandait à l’Assemblée générale de fixer la cotisation étudiante, pour tous les membres de l’association, à 15$ par session; un montant qui représentait une hausse de 2$ pour les étudiants à temps plein et de 6,50$ pour les étudiants à temps partiel. La foule rassemblée considérant qu’il s’agissait de deux débats distincts, la proposition initiale a donc été scindée en deux. Faiblement représentées lors de l’Assemblée, les étudiants à temps partiel devront dorénavant assumer de débourser le même montant que les étudiants à temps plein afin de pouvoir bénéficier des services de l’AGEUQTR; ainsi en a décidé la ma-jorité. Mince consolation pour ces derniers, le montant de la cotisa-tion étudiante ne sera toutefois pas majoré; la proposition ayant été

clairement rejetée, il demeurera à 13$. À l’issue de ce vote, la décep-tion était lisible sur le visage des officiers de l’AGEUQTR. En effet, l’adoption de la proposition, telle que formulée initialement, aurait permis à l’Association d’amasser annuellement plus de 60 000$ qui, sous réserve de l’approbation du Conseil d’administration, auraient servi à promouvoir l’engagement étudiant, à réaliser et soutenir les activités sur le campus, à créer de nouveaux emplois étudiants et de nouveaux services gratuits, ainsi qu’à développer d’autres projets jugés prioritaires par le C.A. Cependant, selon les dires – et le vote – des étu-diants, un budget de 1,3M$, bien administré, se révèlerait amplement suffisant. De plus, une autre surprise atten-dait les officiers de l’AGEUQTR au moment de procéder à l’entérinement de l’abolition de la vice-présidence

aux communications. Ce qui ne sem-blait être qu’une formalité a connu un dénouement inattendu alors qu’une majorité d’étudiants s’y sont opposé; ce poste demeurera donc en vigueur au sein de l’AGEUQTR. En clôture de séance, la proposi-tion recommandant à l’Assemblée générale de modifier l’article 4.14 des statuts et règlements de l’AGEUQTR au profit de l’énoncé suivant : «Pour toutes assemblées du conseil, le quorum est constitué d’un nombre d’administrateurs égal au tiers des constituantes actives (membres du Conseil exécutif exclus). Une con-stituante représentant plus de 500 étudiants est comptabilisée dans le calcul du quorum comme équivalente à deux constituantes actives. En tout temps, le quorum ne peut être in-férieur au nombre d’officiers élus» a été adoptée à l’unanimité. Pour cette question, personne n’a demandé le vote… En fait, rares sont ceux qui y compris quelque chose…

Dévoilée en grande pompe, le 25novembre dernier, à l’occasiond’un5à7organiséaucafébistrolachasse-Galerie, la programmationducarnavalétudiant2009ravirasesinconditionnels.

Une «joke», une bière. Un rallye nocturne. La Chope d’Or. Nul doute que le comité organisateur du Car-naval étudiant 2009 a réuni les conditions gagnantes qui lui valent sa renommée depuis maintenant plus de vingt ans. «Compétition amicale,

cet événement vise à promouvoir le sentiment d’appartenance des étudiants à l’égard de l’UQTR et à favoriser le développement de liens entre les différentes associations participantes», a rappelé, d’emblée, Stéphanie Desroches, coordonnatrice de l’événement; une déclaration qui a été chaleureusement accueillie par la foule rassemblée à la Chasse-Galerie, le 25 novembre dernier.

Au temps des chevaliers Du 26 au 29 janvier 2009, la com-munauté universitaire trifluvienne est donc invitée à faire un saut dans le temps, à une époque aujourd’hui révolue, celle des chevaliers. Afin de recréer cette atmosphère

moyenâgeuse, chaque association devra rivaliser d’originalité dans la création d’une armoirie, à son effigie, qui sera trimballée aux quatre coins du royaume. Qui sera couronné au terme de ces festivités? Quelle association sera proclamée grande gagnante de ce 21e Carnaval étudiant? À l’instar des années précé-dentes, c’est le nombre de points accumulés lors des différentes ac-tivités qui déterminera le vainqueur. Exceptionnellement, à l’initiative des membres du comité organisa-teur, un ombudsman a été mandaté afin d’évaluer les plaintes qui seront formulées en regard, notamment, à l’attribution des points.

Un incontournable Formule appréciée des étudiants, les matins Bailey’s à la Chasse-Galerie seront également réitérés à l’occasion de cette édition. Quatre associa-tions bénévoles, tirées au hasard, se relaieront durant ces 4 jours afin d’assurer le service; tâche peu ingrate puisque les profits quotidiens en-gendrés par la vente de cafés seront répartis également dans les coffres de l’association et du Carnaval. Alors, qui ouvrira le bal le 26 jan-vier prochain?

Carnaval étudiant 2009

Qui sera couronné?GABRIE LLE EBACHERJournaliste | Actualités

[email protected]

les étudiants se prononCent enfin

Assemblée générale prise 2

GABRIE LLE EBACHERJournaliste | Actualités

[email protected]

pour plus d’informations, consultez le

www.uqtr.ca/carnaval

Cette fois-ci, la communauté étudiante universitaire a manifestement bien répondu à l’appel de l’AGEUQTR.Photo : M. Lemieux-Laramée

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zonecampus.ca 3

le 3 décembre dernier avait lieu,au local 2039 du pavillon ringuetde l’uQtr, une assembléegénérale spéciale traitant la propo-sition de destitution du président de l’Association générale des étudiants (AGeuQtr), Jonathan Fortier. larequête de destitution a été refusée par une grande majorité d’étudiants regroupés pour l’assemblée.

Près d’une centaine d’étudiants se sont entassés dans le local 2039 du Ringuet pour voir Jonathan For-tier conserver son poste à la tête de l’AGEUQTR. La majorité des étudiants s’étant déplacés venaient appuyer leur président et représentant étudi-ants. Ceci a été démontré pendant la période de plénière, alors que plu-sieurs étudiants sont venus défendre le président en réfutant les alléga-tions émises contre lui. C’est donc avec une voix presque unanime que la requête de destitution a été refusée. En effet, seulement une infime partie de la centaine d’étudiants présents

a voté en faveur de la destitution du président de l’AGE. Le vote of-ficiel s’est effectué à main levée, car la proposition de tenir un vote se-cret a été refusée par la majorité de l’assemblée.

La requête de destitution du président avait été proposée par An-thony Deshaies, étudiant en histoire à l’UQTR. Ce dernier trouvait que M. Fortier avait manqué à son de-voir dans les dossiers du cours UQTR 101, de l’augmentation des frais de scolarité des étudiants étrangers et de l’augmentation des cotisations étudiantes. «Je trouve effectivement que le président de l’AGEUQTR a failli à son devoir dans la gestion de ces trois dossiers importants. Toute-fois, le manque de communication entre l’AGEUQTR et les étudiants de l’université reste ce que je déplore à plus forte raison», a complété M. Deshaies, rencontré préalablement à l’assemblée spéciale; propos qu’il a réitéré lors de celle-ci. À sa défense, Jonathan Fortier a souligné l’efficacité du portail étu-diant de l’UQTR comme outil de

communication. «Nous affichons de l’information importante sur le portail des étudiants. Ensuite, s’ils la lisent ou non reste à leur discrétion». En ce qui concerne les dossiers im-portants, le président de l’AGEUQTR a expliqué : «l’Assemblée générale a voté des mandats bien précis que l’AGEUQTR a toujours suivis». L’assemblée terminée, M. Fortier a tout de même mentionné que cette requête de destitution révélait des points positifs : «Ça nous a permis de faire le bilan des dossiers impor-tants. De plus, certains représentants d’associations étudiantes sont venus dans nos bureaux de l’AGE pour discuter de certaines de leurs inquié-tudes».

teneurdesattaquesspécifiée En entrevue, Anthony Deshaies a répété à plusieurs reprises que sa requête de destitution n’avait rien de personnel envers Jonathan Fortier l’individu, mais était plutôt dirigée vers le manque d’efficacité dans sa représentation des étudi-ants. «Un travail considérable doit être effectué au niveau de la com-munication entre l’AGEUQTR et les étudiants de l’université. Ces derniers ne savent même pas qui sont leurs représentants» conclut le demandeur de la requête de destitution. Joanie Pothier, vice-présidente aux af-faires sociopolitiques de l’AGEUQTR, approuve partiellement : «L’AGE travaille dans le but de trouver des so-lutions à la problématique du manque d’interactions entre ces derniers et les étudiants. Par contre, proposer la destitution de Jonathan Fortier comme président n’était pas une so-lution appropriée et l’assemblée en a voté ainsi».

ACTUALITÉS

Du 30 novembre au 2 décembredernier, l’Hôtel Gouverneur detrois-rivièresaccueillaitprèsde250leaders et futurs leaders canadiens dans le cadre de la deuxième édition du Symposium national et pluridisci-plinaire sur l’Éducation au service de la coopération internationale (ECI).

Événement écoresponsable de l’heure, le Symposium ECI 2008 : une nouvelle génération au service du développement durable visait à pro-mouvoir l'échange de connaissances et d'expériences entre la communauté universitaire en coopération interna-tionale au Canada. Divisés en trois sphères d’activités distinctes, les ateliers-conférences ont donné lieu à des débats animés sur des sujets tels que l'économie équitable, le principe de la gouver-nance, la politique internationale ainsi que la préservation envi-ronnementale. Au total, près de 20 ateliers-conférences ont captivé les participants présents qui ont pu s’entretenir avec des per-sonnalités éminentes issues d’organisations non gouvernemen-tales canadiennes et étrangères, d'institutions d'enseignement su-périeur, d'organisations publiques et

même d'associations ou de groupes d'initiatives étudiantes. «Nous sommes privilégiés d’avoir pu rencontrer des acteurs qui font de la solidarité internatio-nale leur quotidien. La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) nécessite un véritable engagement de la part de la communauté universitaire; tous ceux et celles qui sont réunis ici y croient», a souligné l’une des panélistes con-viée à l’événement.

Doubler le taux de communica-tion et d'échange d'information interuniversitaire dans le domaine de la coopération internationale grâce au réseautage; créer des partenariats entre des associations étudiantes et des organismes canadiens en coo-pération internationale; lancer un débat sur la stratégie de financement des projets étudiants à l'échelle inter-nationale, tels étaient les résultats espérés par la tenue de ce deuxième symposium. À quand le prochain rendez-vous?Site Web : www.uqtr.ca/eclosion

symposium eCi 2008

Une nouvelle génération au service du développement durable

GABRIE LLE EBACHERJournaliste | Actualités

[email protected]

divisés en trois sphères d’activités

distinctes, les ateliers-conférences ont donné lieu à des débats animés.

MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités

[email protected]

assemblée générale spéCiale

Fortier reste

«m. fortier a manqué à son devoir dans les dossiers du

cours uQtr 101, de l’augmentation des

frais de scolarité des étudiants étrangers et de l’augmentation des cotisations des

étudiants.»– anthony deshaies,

étudiant en histoire à l’uQtr

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4 8 au 21 décembre 2008ACTUALITÉS

le 19 novembre dernier, au 1200Albert-tessier de l’uQtr, avaitlieu la deuxième journée écocul-turelle présentée par le comité de l’environnement en collaboration avec l’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGEUQTR). pourl’occasion,stevenGuilbeault,porte-parole d’équiterre, présen-tait sa conférence intitulée Tout sur l’énergie.

Une quarantaine de membres de la communauté universitaire et de la population de Trois-Rivières se sont déplacés pour cette conférence portant sur les impacts des change-ments climatiques. Les propos de M. Steven Guilbeault abordaient

l’obligation pour chaque individu de porter des gestes écoresponsables afin de désamorcer le réchauffement

de la planète. Pour éviter des catas-trophes écologiques, le conférencier suggère deux solutions principales : adapter ses transports et réduire sa consommation d’énergie. À l’aide de graphiques, le porte-parole d’Équiterre a habilement vulgarisé certaines problématiques environnementales et a démontré ce qui attendrait la population terrienne si aucun changement considérable n’advenait dans notre consomma-tion d’énergie. M. Guilbeault a conclu en men-tionnant que des défis importants liés au réchauffement de la pla-nète attendaient les habitants de la Terre : «Les changements clima-tiques sont la plus grande menace contre l’humanité depuis des mil-liers d’années; des solutions doivent aboutir à un résultat positif. La situ-ation alarmante nous oblige à ne pas manquer notre coup.»

deuxième journée éCoCulturelle

Tout sur l’énergie avec Steven GuilbeaultMA XIME LEMIE UX-L ARAMÉE

Journaliste | Actualité[email protected]

Steven Guilbeault, porte-parole d’Équiterre.Photo : M. Lemieux Laramée

le 22 septembre dernier, Jeanlemire, biologiste et cinéaste,donnait une conférence à la salleJ-A thompson. l’événement,organisé par le Bacc Vert et l’Association générale des étudi-antsdel’uQtr(AGeuQtr),devaitgénérer des revenus qui seraient déposés directement dans le fond de développe ment durable.

Le calcul se veut simple: avec la vente de billets et l’aide des com-manditaires, les revenus bruts de

la conférence atteignent 16 345$ auxquels doivent être soustraits 15 275$ pour les dépenses. Ces dernières incluent la somme significative de près de 11 300$ pour le cachet du conférencier Jean Lemire. Il ne reste donc qu’un mon-tant de 1 070$ à déposer dans le fond. Cette somme sera effectivement injectée dans le fond de développe-ment durable, qui servira à financer des projets en environnement sur le campus. «Nous n’avions pas réellement d’attentes quant aux revenus engendrés par l’événement puisque c’était la première fois qu’une association créait un fond de développement durable», souligne François Landry, attaché politique

de l’AGEUQTR. Joanie Pothier, vice-présidente aux affaires externes de l’AGEUQTR, assure que d’autres événements se-ront organisés pour renflouer le fond.

retour sur la ConférenCe de jean lemire

Mission Antarctique en chiffres

Professeur au Département de génie électrique et génie informa-tique de l’uQtr,M. Adam skoreks’est vu décerné le prestigieux titre de fellow de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (ieee),leader mondial de l’avancement du savoir technologique.

Soulignant les réalisa-tions remarquables d’individus

ayant contribué de manière importante à l’avancement des con-naissances techniques, le titre de fellow correspond à la plus haute dis-tinction à laquelle peuvent aspirer les membres d’élite de l’IEEE. Deuxième professeur de l’histoire de l’UQTR à recevoir cet honneur, M. Skorek a ob-tenu ce titre en raison de son apport considérable à l’analyse électrother-mique dans les procédés industriels. «Je suis très honoré de cette nomination par l’IEEE. C’est un im-mense privilège qui n’est accordé, chaque année, qu’à un très petit nombre de membres. Cette recon-

naissance, je souhaite la partager avec tous mes collègues professeurs et le personnel du Département de génie électrique et génie informa-tique et de l’École d’ingénierie, ainsi qu’avec les étudiants et les finissants des programmes de génie de l’UQTR, qui m’ont grandement stimulé dans la réalisation du travail acharné néces-saire à un tel accomplissement», a déclaré, par voie de communiqué, M. Skorek. Ce dernier recevra officiellement son titre lors de l’Industry Applications Society Annual Meeting de l’IEEE qui aura lieu au Texas, à l’automne 2009.

L’IEEE honore le professeur Adam Skorek

MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités

[email protected]

Le conférencier Jean Lemire.Photo : M. Lemieux Laramée

GABRIE LLE EBACHERJournaliste | Actualités

[email protected]

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zonecampus.ca 5

le dimanche 23 novembre dernier,l’uQtr décernait officiellement undoctorat honoris causa au couple Aline et Jean Chrétien lors d’une cérémonie à la salle J.-Antoniothompson. Bien que controversée,laremisedecediplômehonorifiquesoulignait la participation de ces derniers à l’essor économique, so-cial et culturel en Mauricie.

Devant la présence de quelques centaines d’invités de marque, l’UQTR, par la remise d’un doc-torat honoris causa conjoint, a tenu à souligner leur engagement commun à promouvoir les intérêts de la région mauricienne. Plus spécifiquement, par cet honneur, l’Université reconnaissait la contribution du couple Chrétien, originaire de Shawinigan, à la recon-version économique de la Mauricie et

à l’envol de l’industrie touristique dans la région. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance à la fois solennelle et joviale. L’UQTR a voulu rendre hom-mage au dévouement de Mme Aline Chrétien qui, auprès de son époux, a

assurée la présidence de nombreux événements sociaux et culturels. Mme Chrétien déclare: «Cet honneur me touche particulièrement parce qu’il se veut la reconnaissance d’une vie entière de travail que nous avons accompli en nous appuyant l’un sur

l’autre, dans la recherche du mieux-être de la communauté.» De son coté, M. Chrétien a notamment été honoré pour avoir défendu les intérêts de la Mau-ricie et d’importants projets de développement régional lorsqu’il occupait les fonctions de député, ministre et ensuite Premier ministre. «La Mauricie fut pendant 40 ans ma principale préoccupation», soulig-nait l’ancien Premier ministre lors de la cérémonie d’octroi du doctorat honorifique. Pour l’événement, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières (OSTR) dirigée par son chef d’orchestre, maestro Jacques La-combe, assurait l’ambiance classique. L’atmosphère monotone de la céré-monie s’allégeait lors des prestations de l’OSTR; la participation de ses mu-siciens à la cérémonie a su choyer les distingués invités. L’envers de la médaille Une pétition dénonçant la remise

de ce diplôme honorifique circule présentement au sein de la com-munauté universitaire trifluvienne. Marie-Andrée Gauthier, étudiante en communication sociale à l’UQTR, a entamé cette démarche parce qu’elle ne comprenait pas l’image que l’Université tentait de livrer à la population québécoise en remettant cet honneur au couple Chrétien. «La remise d’un doctorat honoris causa est une marque de distinction offerte par une université. Jean Chrétien n’a rien fait pour l’avancement du Québec. C’est à se questionner de l’image que veut véhiculer l’UQTR en lui remet-tant une telle mention», explique Mme Gauthier. Quelques deux cents signatures ont déjà été amassées, malgré que les démarches de dénon-ciation aient été récemment initiées. L’étudiante mentionne qu’elle rencon-trera sous peu la haute direction de l’UQTR pour leur présenter la pétition et leur faire part de l’incompréhension de certains étudiants et membres de l’Université.

ACTUALITÉS

MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités

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enseveli sous une fin de sessionuniversitaire, louis lacroix atenté d’étudier et de remettre ses travaux finaux tout en menantune campagne électorale à titrede candidat du Parti vert. Concilier études et politique demande de l’organisation et du dévouement,qualités que détient l’étudiant de troisième année au baccalauréat en histoireàl’uQtr.

Rien d’évident dans la mise en branle d’une campagne électo-rale, surtout lorsqu’on se frotte aux grands partis politiques plus riches, renommés et mieux appuyés. Toute-fois, rien ne semble décourager ou intimider Louis Lacroix, jeune candidat du Parti vert dans la cir-conscription de Trois-Rivières. Déjà vétéran de quatre campagnes élec-torales – deux au fédéral, deux au provincial –, le jeune homme origi-naire de Sainte-Clothilde de Horton, village près de Victoriaville, a toujours eu une passion pour la politique et surtout celle d’ici au Québec. «Je me suis toujours intéressé à l’actualité

politique. Il y a quelques années, j’ai vu dans le Parti vert des valeurs parallèles aux miennes, je ne suis ja-mais sorti de l’engouement politique depuis ma première implication», mentionne l’étudiant de 29 ans.

Lorsque questionné sur la mode verte que les plateformes électo-rales de certains partis revêtent, Louis Lacroix répond qu’au moins l’environnement devient maintenant une préoccupation sociétale. «Même si je soupçonne la feinte électorale dans les plans verts des autres partis, on sent tout de même une urgence en ce qui concerne l’environnement. C’est ce sentiment d’urgence à in-tervenir que désire inculquer le Parti vert à la population québécoise», explique l’étudiant en histoire. En ce sens, le candidat du Parti vert n’arrive pas à comprendre pourquoi le chef de son parti et celui de Québec Soli-daire n’ont pas été invités à se joindre

au débat des chefs du 25 novembre dernier. Au début du mois de décembre, alors que les étudiants universitaires rédigent leurs travaux finaux et étudient pour leurs examens de fin de semestre, Louis Lacroix doit concilier campagne électorale et fin de session. «Malgré une campagne électorale déclenchée aussi subite-

ment, on doit se dévouer nonobstant le temps que l’on doit consacrer à son parti. Chaque fois que l’on a l’appui d’un nouveau membre, un regain d’énergie me motive. Le soutien des membres et des militants est un important support moral», con-clut Louis Lacroix, candidat du Parti vert dans la circonscription de Trois-Rivières.

doCtorat honoris causa pour le Couple aline et jean Chrétien

L’UQTR décerne un prix controversé

Le couple Chrétien arborant fièrement la distinction qui lui a été remise. Photo : M. Lemieux-Laramée

éleCtions provinCiales 2008

Concilier fin de session et campagne électorale

MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités

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À l’initiative de trois finissants au baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire de l’UQTR, un projet communautaire a été mis sur pied, en collaboration avec le Centre de service en déficience intellectuelle (CSDI) et la Fondation Le Parrainage, afin d’amasser des fonds qui servi-ront à offrir des services adaptés à des personnes présentant une défi-cience intellectuelle. Division du CSDI, le plateau de travail de l’UQTR est constitué d’usagers du centre qui participent, hebdomadairement, à des activités et à des tâches diverses, au sein de l’université, sous la supervision d’un intervenant. Dans le cadre du présent projet, ces usagers ont été sollicités afin de contribuer à la fabrication de papiers d’emballage en vue de la période des Fêtes qui approche à grands pas. Vivant avec une déficience intel-lectuelle, ces derniers voient là une occasion unique de développer leur autonomie et de favoriser leur inté-gration sociale. (G.E.)

Une bonne cause pour les Fêtes

Vente de papiers d’emballagepavillon michel-sarrazin et

cafétéria ringuet2 rouleaux (2 pi x 40 po) :

5$, cartes de noël : 2$ l’unité

Louis Lacroix, candidat du Parti vert dans la circonscription de Trois-Rivières. Photo : M. Lemieux-Laramée

«Chaque fois qu’on a l’appui d’un nouveau

membre, un regain d’énergie me motive.»

– louis lacroix, candidat du parti vert

Page 6: Zone Campus 8 décembre 2008

6 8 au 21 décembre 2008

éditorial

Pas de pavillon pour les étudiants

Au moment de détruire l’aile des associations étudiantes pour construire le nouveau pavillon de la santé, l’administration avaitconvenu avec l’AGE de construire un pavillon de la vie étudiante.

Où en est le dossier du pavillon de la vie étudiante? Ce pavillon aurait dû être un lieu de rassemblement pour les associations étudiantes de chaque programme, pour les clubs étudiants (Bacc vert, Bloc de dessin, Ligues d’improvisation, etc.) et pour les bureaux de l’Association générale des étudiants. Aussi, dans le projet initial parlait-on d’une salle de maternité pour concilier famille et études et d’un bureau de défense des droits étudiants. Le déplacement des associations au sous-sol du Pierre-Boucher dans des locaux inadéquats ne devait être qu’une mesure temporaire. La deuxième année de relocalisa-tion est entamée et aucun pavillon de la vie étudiante ne se pointe à l’horizon. Plusieurs associations ont déjà amorcé des travaux de peinture et de réaménagement de leurs lo-caux du Pierre-Boucher. Ne voyant pas venir le jour où les associations auront de vrais locaux, les étudiants ont entrepris de rendre la chose ac-ceptable, en attendant que... Déjà, dans le Nérée-Beauchemin, les associations des différents programmes se plaignaient de ne pas avoir un positionnement géographique adéquat sur le campus. Effectivement, ils revendi-quaient des locaux à l’intérieur des pavillons dans lesquels les étudiants ont des cours afin de se rapprocher de leurs membres. Cependant, avec la relocalisation, non seulement sont-ils plus éloignés que jamais des pavillons où se donnent les cours, mais ils sont aussi éloignés de la Chasse-Galerie, du 1012, des

bureaux de l’AGE et des médias du campus. Les locaux d’association sont isolés dans le sous-sol de l’administration. Difficile dans ce contexte de stimuler la participation des étudiants à leurs assos de pro-gramme. La construction d’un pavillon de la vie étudiante est non seulement souhaitable, mais nécessaire. D’un point de vue étudiant, il s’agit de créer un lieu stimulant d’échanges, de rencontres et d’organisation d’événements. Pour améliorer la vie de campus, il faut un point de convergence où les étudiants actifs peuvent mettre en commun leurs idées et leur savoir-faire. De plus, du point de vue de l’administration, l’implication étudiante et l’appartenance au campus sont de bien meilleurs moyens de contrer le décrochage scolaire que ne l’est UQTR 101. Ne laissons pas le temps ef-facer l’idée de ce pavillon-agora qui constituerait enfin une plus-value intéressante pour l’ensemble de la communauté universitaire. L’AGE possède un plan de financement de ce pavillon (en partenariat avec l’Université), mais aucune discus-sion entre celle-ci et l’administration ne semble porter, à l’heure actuelle, sur ce sujet.

Force est de constater qu’il faudra poser un geste concret rapidement, car d’ici deux autres années, tous les étudiants ayant connu l’aile des as-sociations du Nérée-Beauchemin et qui se souviennent de la promesse faite par la direction auront gradué et le pavillon de la vie étudiante ira rejoindre le panthéon des projets sombrés dans l’oubli. Entretenir cette mémoire col-lective fait partie du devoir des associations étudiantes et des étu-diants de deuxième et troisième cycles. Et dans la pérennité de l’information sur le campus, on ne saurait négliger le rôle des médias comme le Zone Campus. Il faudra faire bien des efforts si l’on ne veut pas que ce projet soit oublié comme tant d’autres.

Après le mièvre débat cacophonique delasemainepassée,oùl’onapro-noncé ni le mot environnement ni un possible soutien aux universités, j’aipeine à croire où la politique s’enva vraiment.À l’avenir, je veux en-tendre parler de :

…la crise du recyclage, de toxico-manie, d’itinérance, de logements sociaux, de l’abîme qui se creuse entre les riches et les pauvres, d’un développement d’un réseau de santé actif basé sur la prévention et l’éducation, de l’abolition du tabac comme drogue mortelle, de la lé-galisation de la marijuana, d’un débat pertinent et pressant sur le suicide assisté et la peine de mort, de la per-tinence du syndicalisme, du taux de suicide chez les joueurs compulsifs de Loto-Québec, de dépendance aiguë aux médicaments, de la disparition souhaitée des armes à feu, de la dette astronomique (en milliards) de l’État, de la suppression totale des subven-tions militaires (en milliards aussi), d’étiquetage obligatoire des OGM, d’agriculture et de l’interdiction de pesticides, je veux entendre parler des 15 000 fermes qui ont fermé au Québec depuis 10 ans (voir à ce sujet l’excellent documentaire sur Mon-santo), des dangers potentiels créés par les accélérateurs de particules, de crise alimentaire mondiale, de crise

financière et d’un capitalisme basé sur des fondements absurdes axés sur la spéculation et la peur, de l’interdiction du recrutement des Forces armées dans les écoles! Je veux entendre parler d’énergies propres et renouvelables telles l’éolien ou l’énergie solaire et du retrait des sommes accordées à l’énergie nucléaire, de financement du trans-port en commun (gratuité pour les étudiants?), de préservation de la faune et de la flore, de la disparition du diabolique sac de plastique, de la res-tauration des 700 ponts du Québec, de réforme du mode de scrutin, de solutions pour sauver les écoles publiques et promouvoir l’accès aux universités par l’anéantissement de l’endettement étudiant, du taux de chômage ou du taux d’assistés sociaux chez les immigrants ainsi que leur nécessaire intégration en français! …de la chute de l’industrie du disque, de natalité, d’identité et de renouvellement des valeurs, de dis-cipline des jeunes, de respect entre les générations, de tolérance, de gé-nérosité, de patriotisme, de laïcité étatique, d’art et de créativité, de financement en culture et en éduca-tion en vue d’une gratuité scolaire à tous les niveaux, du cours d’Éthique et culture religieuse, de protection de la langue française dans toutes les institutions et toutes les sphères de la société sans oublier de sa place nécessaire et primordiale à la radio de «chenous», de nation québécoise et de son droit d’avoir une place sur la scène internationale, de revendi-

cations territoriales autochtones, d’histoire et de la perpétuation de sa mémoire par l’amélioration de la ré-forme, de volonté et de dépassement de soi, d’indépendance du Québec comme solution pour assurer la maî-trise de tous nos pouvoirs pour voter toutes nos lois, de l’avenir de notre es-pèce et des moyens pour s’en sortir! Il faut mettre les chances de notre côté en appuyant ceux qui ont de l’expérience – et l’ADQ n’en fait pas partie, surtout avant qu’il nous ramène une loi contre l’avortement, ou une loi pour vendre Hydro-Québec, ou encore cette fameuse solution d’envoyer plus de médecins dans le privé, ce qui condamnerait le système public! Le Parti Québécois a 30 années de vécu dans le corps, responsable des meilleurs coups pour la préservation de notre nation et de sa langue. En tant qu’étudiant, il est important de savoir qu’il propose le gel des frais de scolarité jusqu’à l’organisation d’un grand débat national à ce sujet qui réunira tous les professionnels du do-maine. Le 8 décembre prochain, je voterai donc Parti Québécois, seul moteur capable de mobiliser les troupes pour l’avoir, notre pays à nous. Car l’autonomie de l’ADQ n’existe tout simplement pas. Et si l’on veut une place sur la scène internationale, il faut être un État indépendant, fier de ses racines, de sa culture, de son his-toire. Oui, nous le pouvons… Oui, Nous Vaincrons!

ACTUALITÉS

JE AN-FRANÇOIS VE IL LE UXÉtudiant en philosophie

ALE X ANDRE GAU THIERÉditorialiste

[email protected]

J’exige un gouvernementquébécois qui prend position sur les vrais enjeux du monde

ne voyant pas venir le jour où les associations auront

de vrais locaux, les étudiants ont

entrepris de rendre la chose acceptable, en attendant que...

Page 7: Zone Campus 8 décembre 2008

zonecampus.ca 7

je vous aime moi non plus

À la prochaine fois...

Élections À l’occasion des élections pro-vinciales, un débat électoral s’est tenu le jeudi 4 décembre de 12h à 13h30 à la Chasse-galerie. Organisé par l’Association générale des étudi-ants en collaboration avec CFOU, la radio étudiante, ainsi que le journal universitaire Zone Campus, le débat a permis aux étudiants de découvrir les idées des candidats du comté de Trois-Rivières et de débattre des dif-férents dossiers et des litiges les plus préoccupants pour la région.

cFou89,1FM–laradiocampusde Trois-Rivières Visant à enrichir et dyna-miser le paysage médiatique estudiantin, la radio étudiante CFOU a lancé dernièrement sa campagne de recrutement d’étudiants désireux d’exploiter leurs habiletés en com-munication, de développer leur

talent et d’exprimer leurs idées sur les ondes de notre radio étudiante. Pour tout renseignement, veuillez faire parvenir vos courriels à M. Alain Lefebvre, directeur de la program-mation de CFOU 89,1 FM à l’adresse suivante : [email protected].

AGEUQTR L’association générale des étudi-ants de l’UQTR a organisé du lundi 24 novembre au jeudi 4 décembre la Campagne de paniers de Noël. Le ramassage des dons s’est effectué dans les locaux des associations ac-tives sur le campus en vue d’aider les étudiants démunis qui tireront profit de ces paniers et pour le cumul de 30 points pour le Carnaval étudiant du côté des associations participantes. La remise des dons glanés par ces dernières à l’AGE s’est déroulée le jeudi 4 décembre à la Chasse-galerie.D’autre part l’association organisera le 5 @ 7 LGBTA (Lesbiennes, gais, bisexuel(le)s, transsexuel(le)s et leurs amis) spécialement créé pour les étudiants aux orientations non hé-térosexuelles afin de les aider à faire

des rencontres avant les vacances et le temps de Fêtes. L’événement aura lieu le vendredi 12 décembre à 17h à la Chasse-galerie.

itretsciencesinfirmières(Frosty party) Tous les adeptes des soirées et des partys sont invités le mardi 16 décembre à assister à l’un des meil-leurs événements festifs de la fin de session automnale. Le Frosty party est l’activité organisée en guise d’apothéose qui plongera les noctam-bules dans l’allégresse et l’ambiance extrême. De la musique extatique ainsi que l’enjolivure apportée au décor habituel du 1012 feront fu-reur lors de cette soirée fignolée avec soin par l’association Ingénierie Trois-Rivières en collaboration avec Sciences Infirmières, pour la modique somme de 5$ (prévente au local de l’ITR situé au sous sol du pavillon Pierre-Boucher) ou 7$ (devant la porte du 1012) le soir même du party. Faites vite pour acquérir vos billets d’entrée car avec le Frosty party, une soirée palpitante est garantie!

ACTUALITÉS

Vie étudianteMOHAMED JEBRI

[email protected]

vox pop

Comment gérez-vousvotre fin de session?

Préparation et photographies : Audrey Tremblay

Evens LandrevilleÉtudiant en génie industriel«J’étudie la nuit, parce que c’est le seul temps où je ne me fais pas déranger.»

Arianne Méthot Étudiante en communication sociale«Je suis extrêmement à la dernière minute, mais la pression, c’est la façon d’être efficace.»

Luc RobitailleÉtudiant en kinésiologie«J’essaye de gérer mon temps comme je peux. Toutes les plages ho-raires sont prises.»

Vincent VoyerÉtudiant en psychologie«Je gère mon temps comme ça vient, sans horaire.»

Andrée-Ann ParentÉtudiante en biologie médicale«Je continue au même rythme que j’avais en début de session.»

Gabrielle MarinÉtudiante en arts plastiques«Je fais une chose à la fois et ce qui est plus pressant en premier.»

C’est ma dernière chronique. On cherche toujours les bons mots dans de pareilles circonstances. Je vous laisse avec une petite pensée et une lettre d’adieu.

Fatalisme Des amis à moi jouaient aux cartes récemment, à la Bataille pour être plus précis. Ne me souvenant plus exactement des règles du jeu, je me suis assis et je les ai regardés jouer. Étant plus jeune, je n’aimais pas ce jeu sans savoir pourquoi. Et c’est là que ça m’a sauté dans la face! À ce jeu, le gagnant est établi d’avance. Je veux dire, c’est une fa-talité. Les joueurs n’ont aucun choix à faire, aucune décision à prendre. Ils ne font que tourner des cartes, constater leur victoire ou leur défaite et répéter la procédure jusqu’en fin de partie. La Bataille donne l’illusion d’une competition, alors que tout est décidé d’avance par la distribu-tion des cartes. Tu ne peux pas «être bon» ou «être poche» à ce jeu-là. Tu es, le temps d’une partie, l’esclave du fatalisme. Le prolétaire de l’inéluctable. Le fatalisme a ceci d’ennuyant qu’il nous contraint au rôle d’acteur passif dans une histoire déjà écrite. Un peu plate de ne pas être maître de son destin. Au final, ça m’a permis de m’expliquer pourquoi je n’aimais pas ce jeu-là, mais en cher-chant un peu, ça m’a aussi permis de constater pourquoi je n’aime pas écouter le hockey, la météo, les films de M. Night Shyamalan et, ces temps-ci, la politique provinciale.

Lettre d’adieu Jacques Brel a un jour dit: «Les plus beaux adieux sont ceux des amou-reux.» C’est pourquoi je m’adresserai à vous, chers lecteurs, comme si vous étiez l’amante qui me fréquente

depuis un an et demi d’écriture. «Je sais, je sais, tu vas t’ennuyer. Mais au lieu de fondre en larmes, console-toi et pense à tous ces beaux moments que nous avons passés ensemble! Tu te souviens le jour où nous nous sommes rencontrés? Tu marchais seule dans le corridor et tu cherchais quelqu’un avec qui passer un peu de temps. Tu as d’abord vu mon copain aux actualités, il te paraissait tellement intéressant avec ses sujets chauds. Mais tu t’es lassée de lui, il devenait lourd, toujours en train de parler de politique.» «Naturellement, tu as tourné la page sur cette histoire et tu es allée voir quelqu’un de plus léger. Il te par-lait de musique, de littérature, de danse et d’arts visuels, mais tu t’en es aussi lassée, il devenait parfois élitiste et tu ne comprenais pas sa fascina-tion pour la poésie. Conséquemment, tu es tombée dans les bras du plus costaud de mes confrères, viril, il te parlait de sport, de dépassement de soi. Mais, jalouse de l’équipe féminine de soccer, tu t’en es détachée.» «C’est là que tu m’as remarqué. Je t’ai apostrophée avec un titre curieux. Puis en te parlant de mes petites colères, mes joies et mes coups de gueule, tu t’es reconnue. Tu m’as écouté doucement puis tu m’as souri dans les corridors du Ringuet la semaine suivante. Bimensuelle-ment, nous nous retrouvions en privé, cachés dans la salle de bain, dans l’autobus ou aux pauses dans un cor-ridor peu passant.» «Évidemment, nous avons eu nos petites chicanes. Tu me trouvais ar-rogant, parfois acerbe avec des gens et des institutions que tu aimais. Mais j’ai toujours dit ces choses dans ton intérêt, parfois pour te faire rire, d’autres fois pour te partager un point de vue que tu ne retrouvais pas chez mes collègues.» «Nous avons même développé une complicité et au fil du temps, tu m’as confié que tu me lisais en pre-mier avant d’aller vers tes autres amants.» «Maintenant que je te dis adieu, tu sais bien que je te pardonne tes in-cartades. Pas besoin de t’en excuser. Oh, mais ne fais pas cette tête, tu le sais bien que je t’aime... moi non plus.»

GUILL AUME CHOLE T TE- JANSONChroniqueur

[email protected]

vous avez quelque chose à dire sur un sujet qui touche de près ou de loin la vie étudiante? envoyez vos textes d’opinion à :

[email protected]

Page 8: Zone Campus 8 décembre 2008

8 8 au 21 décembre 2008ARTS ET SPECTACLES

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Jour de l ’anCafé bar ouverture des

portes 20h.

Défilé de modeune présentation

la boîte à coupe

tirage d'un voyageà new york à

L'hotel W Manhattan

night-club :ouverture

des portes 22h

animationsurvolté surtrois étages

avec troupe dedanse de brodway

et échassière

40 mannequins

MERCREDI 31 DÉCEMBRE 2009

Pré vente : 20$ porte : 25$ XX

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Bryan Perro sortait aux éditions Les intouchables le premier tome d’une saga sur l’histoire des loups-garous : Wariwulf : le premier des Râjâ.l’auteurdelarégionaeneffeteu l’idée, tout commeBramstokerl’avaitfaitavantluiavecDracula,decréer une histoire sur le premier des lycanthropes.

L’histoire se déroule durant l’Antiquité, dans le berceau de la civilisation, entre Veliko Tarnovo et Babylone. L’auteur souhaitait visiblement faire découvrir les riches peuplades qui ont habité cette partie du monde en transposant le lecteur dans leurs cultures et leurs mythes.

C’est en particulier les Thraces qui semblent avoir séduit l’auteur lors d’un voyage. Sur son site Internet, Perro écrit : «À mon retour au Québec, j’avais en main les clés de ma nouvelle série. La Transylvanie m’avait fourni l’ambiance, Veliko Tarnovo un lieu extraordinaire pour y planter une histoire, les Thraces une culture à ex-plorer, et Constanta une mythologie pouvant servir de premier ancrage à mon imagination.» À noter que l’auteur avait complété sa maîtrise à l’UQTR sur les représen-tations des loups-garous dans la culture. Il a donc renoué avec ses pre-mières amours avec cette série.

l’intrigue,sansrévélerlespunchs L’histoire se centre sur un es-clave Mésopotamien surnommé «La Bête», qui bénéficie d’une puissance exceptionnelle. Celui-ci est arraché des mains de son maître par la secte d’Iblis, souhaitant le faire courir pour elle dans les Jeux Olympiques. Il sera ensuite kidnappé par les Thraces qui le mèneront vers son destin. Il se révèlera le protégé de la déesse des loups, Börte Tchinö, dans la visée de celle-ci de créer une race supérieure alliant l’intelligence humaine et la force vitale des animaux. Le récit, qui se place entre l’historique et le fantastique, satisfera également les amateurs d’histoire et ceux en quête d’évasion. Le livre ne s’avère pas un manuel et rompt avec tant de romans historiques ayant une

volonté davantage didactique que ludique. Au contraire, l’auteur se sert de l’histoire comme d’un décor pour y mettre en place son intrigue, ce qui se révèle être une force narrative.

Après un fameux parcours dans l’univers poétique, patrick Bou-langeratentéen2007unenouvelleexpériencedansunrôlederoman-cier. Est née de cette approche Les restes de Muriel,unromanbaroqueàl’intensité bien calculée. Après une profonde exploration de la poésie puisduroman,leslecteurspeuvents’attendreàdejoliessurprisespourles prochaines parutions.

Le souriant jeune homme venu discuter à la Maison Hertel-de-la-Fresnière avec quelques littéraires semblait satisfait à l’idée de continuer dans la lignée romanesque. Couronné par le Prix Piché de l’UQTR en 2003 – à l’âge de 26 ans – pour sa série poé-tique Un oiseau dans l’eau bouillante, l’écrivain qui nourrit son inspiration poétique depuis plus d’une décennie a publié l’année dernière son pre-mier recueil, Batailles, quelques mois seulement après la parution de son unique roman. Bien que la sortie d’un deuxième recueil soit prévue d’ici un mois, Boulanger préfère pour l’heure consacrer son talent à la prose. «Il y a déjà deux ans que mon recueil de poésie est terminé. Je mets toutes mes énergies dans le style romanesque maintenant, car c’est comme ça que je m’amuse», explique l’écrivain qui reconnaît une plus grande liberté dans la création de personnages et de péripéties que dans les rimes et les images. «La poésie va à l’essentiel, tandis que dans le roman il faut développer, mettre de la chair autour du noyau.» Détenteur d’une maîtrise en créa-

tion littéraire sur la phénoménologie de la perception et la poésie visuelle, l’écrivain adore jouer avec le brouil-lage de la réalité et du fantasme. Il désire, entre autres, obliger le lecteur à re-feuilleter le livre pour mieux comprendre et le pousser à se ques-tionner en profondeur. Ainsi, dans Les restes de Muriel qui raconte le désespoir d’un homme dont la femme l’a quitté un beau soir d’automne, le lecteur valse constamment entre les discussions avec les personnages réels et les spectres imaginés par l’acteur principal. Dans sa prose autant que dans sa poésie, l’auteur traite beaucoup de la solitude, des perversions sociales, de l’amour, de la famille et de la violence. Malgré sa nouvelle carrière de profes-seur qui s’amorce au Collège Laflèche et son rôle de papa de trois jeunes en-fants, le Trifluvien prévoit pour 2009 la sortie de son deuxième roman Le peintureur de cœurs, qui sera publié aux éditions Tryptique. (D.C.)

poète et romanCier

La double vocation de Patrick Boulanger

Pause dans la vie mouvementée du jeune écrivain-papa-professeur.Photo : D. Charest

sortie littéraire

Une incursion dans le monde des loups-garous

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Photo : M. Bertrand

Page 9: Zone Campus 8 décembre 2008

zonecampus.ca 9

cette année, les étudiants dubaccalauréat en loisir, culture ettourisme ont présenté la troisième édition d’Art-Borèsens à l’uQtr.le 25 novembre, les intéressés etles curieux ont pu profiter d’uneexpositionenformule4à7montéesur le thème des 5 sens. spéciale-ment conçue cette année pour stimuler lavue, l’expositionoffraitun cocktail d’arts visuels divers de façon originale et attrayante.

C’est dans le local 1012 du pa-villon Nérée-Beauchemin que les spectateurs ont pu progresser dans le parcours artistique installé par sept organisateurs ambitieux. Au total, 18 artistes dont huit offrant des performances scéniques expo-saient leurs œuvres. Photographies de voyage, peinture abstraite ou non, poterie, sculptures sur bois et dessins divers restaient disposés dans la salle tandis que des présenta-

tions vivantes mettaient un brin de vie dans l’exposition. Accompagnés d’une charmante musique électro, certains artistes ont préféré démon-trer en direct leur talent de peintre, sculpteur, poète et même d’amuseur public. L’exposition qui sous-enten-dait un thème de voyeurisme, soit par les vêtements accrochés à une corde à linge ou du lit installé sur la scène du local, encourageait le public à contribuer à l’atmosphère artistique en inscrivant par exemple ses fantasmes sur le couvre-lit ou en choisissant la position idéale que les acteurs habillés en cowboys occuperaient l’instant d’une photo.

À 18h ont débuté les performances scéniques de plusieurs artistes musi-caux tels qu’Amélie Gagnon, Isabelle Jeannotte et François Potvin. Tout en chant et en danse, les spectacles étaient présentés au milieu de la salle pour permettre un contact plus direct avec les spectateurs. Désirant favoriser l’accessibilité de l’art amateur, le comité formé d’étudiants de troisième année vou-lait donner la possibilité d’admirer gratuitement les œuvres souvent très révélatrices de leurs confrères en récréologie. Du même coup, les orga-nisateurs souhaitaient encourager le dépassement et l’expression par l’art.

ARTS ET SPECTACLES

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Sept artistes belges étaient présents pour le vernissage de leur exposition collective à l’Atelier Presse Papier, au centre-ville de Trois-Rivières. Razkas, c’est un groupe de lithographes, infographes, graveurs et illustrateurs qui créent dans le même atelier depuis plus de 25 ans afin d’échanger leurs idées et leurs points de vue, de partager leur maté-riel et surtout leur expérience. Douze talentueux artistes au total parti-

cipent à l’exposition de Presse Papier, où certains d’entre eux exposent et proposent d’ailleurs leurs œuvres personnelles. Agréablement diver-sifiées et colorées, les créations du collectif rendent compte de la com-plexité et du travail pointu qu’exigent les techniques comme la lithogra-phie, la linogravure et la sérigraphie. Les œuvres seront exposées jusqu’au 21 décembre. (D.C.)http://atelier.razkas.over-blog.com/

Le Théâtre des gens de la place (TGP) présentera les 11, 12 et 13 décembre prochains la pièce Yonkers de Neil Simon à la Salle Anaïs-Allard-Rousseau de la Maison de la culture. Cette pièce a été maintes fois primée dès sa sortie en 1991, recevant le Prix Pulitzer, le Tony Award et le Drama Desk Award la même année. L’intrigue se déroule autour des

personnages de Arty et Jay que leur père, commis-voyageur de son état, doit laisser sous les soins de leur grand-mère irascible et de leur tante Bella, qui n’a pas toute sa tête. Les choses s’épicent davantage quand l’oncle Louie, dont la profes-sion semble louche, débarque à la maison de la grand-mère avec une mystérieuse valise. (M.B.)

YonKErs aveC le théâtre des gens de la plaCe

Lourde, l’absence du père

art-borèsens

De l’expression vive

Une oeuvre de l’artiste peintre et sculpteuse Cynthia Boudreau. Photo : D. Charest

exposition mixte : razkas

Visite de Bruxelles

Sept des douze artistes belges qui exposent. Photo : D. Charest

Page 10: Zone Campus 8 décembre 2008

10 8 au 21 décembre 2008ARTS ET SPECTACLES

Bien que le groupe eXterio existe depuis 1992, c’est à son single Whippet, sorti en 2003, qu’il doit la reconnaissance du public. Il a accumulé, depuis, les apparitions dans de grands événements dont le Vans Warped Tour de 2004 à 2006. Sur son nouveau CD, L’album mon-stre (première partie : Le complot), s’y reconnaissent aisément les rythmes costauds qui les ont rendus popu-laires. Pour ceux qui ne les connaîtraient pas, leur style pourrait aisément se comparer à celui du regretté Groovy Aardvark ou, par certaines chan-sons, aux Vulgaires machins. Avec ces derniers, malheureusement, ils ne partagent pas la richesse dans l’écriture des textes. Qu’à cela ne tienne! Ils ont pour eux un rock explosif et une ambiance sonore

sans pareille. La première chanson, d’ailleurs, place tout de suite l’auditeur dans un climat angoissant qui n’a d’égal que leur pochette. À quand la deuxième partie? (M.B.)

La jeune chanteuse Pastel tentait le 26 novembre dernier de combler, à l’aide de ses musiciens et de sa jolie voix, le manque flagrant de specta-teurs réunis à L’embuscade. Ayant déjà goûté plusieurs fois à la satisfaction de jouer devant une foule animée, Pastel trouvait difficile de performer ce soir-là vu le très petit nombre de spectateurs venus l’écouter. À 23 ans, elle taille peu à peu sa place sur la scène mu-sicale avec son album Painting Fears dont elle a déjà interprété les pièces

devant plus de 20 000 personnes en première partie de Vincent Vallières à Boucherville, puis de Sylvain Cos-sette l’été dernier au Festirame. La chanteuse et sa voix rappelant celle de Dido, le percussionniste Éric Bou-dreault ainsi que le guitariste Fred Huet ont tout de même imprégné le bar éclairé aux chandelles d’une atmosphère sereine de folk-rock anglophone digne d’un souper ro-mantique en tête à tête ou d’une soirée bien arrosée dans un cabaret branché. Le trio a interprété plusieurs compositions douces et originales ainsi que quelques pièces connues de Bob Marley, The Beatles et Damien Rice.

Faire vibrer les nuits de centaines de noctambules avides de plaisir et de rythmes fait partie du contrat de DJ Tremenz. En plus de projets vi-déos,d’événementsspéciauxetdela recherche constante de musiques originales, Jérôme exploite depuisquelquestempsdéjàlavaguetech-nologiquedelabaladodiffusion.

Tremenz, du latin tremens (trem-blements), désigne parfaitement le maître de la VIBE qui développe depuis l’âge de 19 ans son talent à ma-nier les sons. Le jeune homme arrive, dix ans plus tard, à vivre de sa passion pour les platines en enflammant les pistes de danses mauriciennes. En plus de faire bouger les fiévreux du mercredi soir à la Chasse-Galerie, il agite toutes les semaines les tables tournantes du Vertigo, au centre-ville et du Broadway de Shawinigan. Réputation faite dans la popula-tion trifluvienne, DJ Tremenz se voit offrir plusieurs contrats pour des évé-nements, des after hours ou des partys privés. Pourtant, c’est le développe-ment du concept de la baladodiffusion qui occupe la majeure partie de son temps. En anglais «podcasting», ce moyen de diffusion permet aux ama-teurs de télécharger gratuitement les mix à partir de la plateforme iTune Store. En plus d’offrir une façon rapide et économique de faire connaître sa musique, le concept permet de re-joindre un plus large public et élimine les problèmes de matériel. Tous les mois donc, le deejay met en ligne un nouveau mix qu’on peut rechercher sous le nom de Tremixx. Chacun offre une heure de plaisir au-

ditif sans pub ni animateur, classé selon les goûts et humeurs du mo-ment en catégories musicales telles que rock, ambiance, hip-hop, house et rétro. Si désiré, les assoiffés du son peuvent demander une mise à jour automatique des données émises mensuellement. De plus en plus populaire, la mu-sique de DJ Tremenz fait sa place dans l’univers musical des internautes et des agités des nuits trifluviennes. Poursuivant ses objectifs promo-tionnels, le passionné prévoit pour la prochaine année de mettre sur disque ses mix et de les distribuer gratuitement aux amateurs de bonne musique. D’ici là, laissez-vous tenter par le maître de la VIBE! Pour con-naître les pistes de danse à fréquenter pour une nuit vibrante ou pour un aperçu de ses mix, visitez son site personnel : www.tremenz.com ou la plateforme iTunes Store.

portrait d’artiste

DJ Tremenz branché

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Le DJ à l’oeuvre dans son studio. Photo : D. Charest

musiQue

Pastel à la chandelle

sortie Cd

eXterio : L’album monstre (première partie : Le complot)

eXterio : rock explosif et une ambiance sonore sans pareille. Photo : M. Bertrand

Site officiel :www.slamdisques.com/exterio

MySpace :www.myspace.com/exterio

Pastel lors de son spectacle à l’Embuscade.Photo : D. Charest

Page 11: Zone Campus 8 décembre 2008

zonecampus.ca 11

Le 28 novembre passé sortait au cinéma le filmBabine, basé sur lespersonnages des contes de Fred Pellerin. Celui-ci s’était inspiré des gens qui ont vécu dans son village pour leur donner la grandeur de la légende.

Babine, c’est d’abord le person-nage-titre, le fou du village né de la Sorcière. C’est également les autres personnages fétiches de Pel-lerin : Toussaint Brodeur, l’éleveur de mouches, le vieux curé qui couche avec la veuve de Saint-Barnabé-Nord, la belle Lurette qui attend encore et toujours son amant parti à la guerre en effleurant les marguerites… Tout ce beau monde que Saint-Élie-de-Caxton a vu naître.

L’intrigue se situe autour de l’incendie qui a ravagé l’église et pré-sumément emporté le vieux curé avec lui. À ce moment, il ne se trouve que Babine sur les lieux pour sonner les cloches et réveiller tout le village. Avec l’arrivée du curé neuf, retentira l’heure de l’inquisition afin de savoir qui a provoqué l’embrasement de l’église, ce qui fera l’effet d’une onde de choc sur la paisible communauté. Évidemment, les têtes se tourneront vers le fou du village, en bouc émis-saire.

La distribution C’est Fred Pellerin lui-même qui s’est fait le narrateur du film, ce qui s’avère un choix judicieux du réalisateur Luc Picard. Quant à la distribution, il semble que tout le star système québécois ait ressenti l’appel puisqu’on y retrouve une large brochette d’acteurs connus tels Marie-Chantal Perron, Sylvie Richer et Antoine Bertrand, pour ne nommer que ceux-là.

La fantaisie Le film a somme toute bien réussi son pari, celui de l’adaptation, en étant à la fois suffisamment fidèle à l’œuvre de Pellerin, mais également en l’alignant sur le médium qu’est le cinéma et son approche. Le Saint-Élie qui y est présenté se dévoile comme un lieu mythique dans une vallée féérique, idéale pour y placer une lé-

gende. Le village semble ainsi être situé dans un coin reclus de l’univers où tout est possible. Le récit intrique à la fois le réalisme et le merveilleux et les personnages se montrent tour à tour extraordi-nairement humains et plus grands que nature. Sans compter qu’on retrouve dans leurs bouches les mots mêmes de Fred Pellerin, toujours imagés.

ARTS ET SPECTACLES

petites mythologies bimensuelles

L’appareil photo jetable

Deuxfoisparmois,etsurlemêmemodequelesMythologies qu’avait faites roland Barthes en 1957, seront présentées des capsules sur différentsproduitsdelaculturedemassequiopèrentcommesymboles,voireicônes,de la société contemporaine.

l’appareilphoto jetable,ouprêt-à-photographier, est apparudans lesannées 80 et s’est depuis répanducomme une traînée de poudre sur l’Occident. Il s’agit d’un objet emblématique de la société con-temporaine en ce qu’il incarne àla fois la volonté de faire durer l’instant présent et la désuétude planifiéequimarquenotremodedeconsommation.

En effet, la photographie est un mécanisme de présentification de l’instant passé. En regardant la photo, on pose le regard sur une tranche de vie qui se raconte sous nos yeux, un moment fugace qui tout d’un coup se redéploie et se ravive. En ce sens, il s’agit d’une prise de pouvoir sur le temps qui ne paraît plus aussi inexo-rable. La caméra permet de dire : «Ô temps, suspend ton vol!», et celui-ci, du coup, répond à notre invocation. On raconte même que certaines tribus refusent de se faire prendre en photo, car la caméra aurait le pouvoir de voler l’âme du sujet. C’est dire à quel point l’objet s’avère fascinant, bien qu’il nous paraisse banal à nous, Occidentaux contemporains, qui sommes habitués à nous partager des photos à la tonne sur Facebook et n’en voyons même plus le merveilleux.

Le jetable D’où la banalisation de son utili-sation jusqu’à faire de la caméra, miracle de technique du siècle de Victor Hugo, un appareil jetable en plastique bon marché. À ce titre, nous vivons dans la première société qui considère qu’un objet qui a nécessité des années de perfectionnement, un designer industriel pour en dessiner l’esthétique, des dizaines de per-sonnes pour en fabriquer les pièces, des convoyeurs internationaux pour qu’il se rende jusqu’à nous… doive aller aux rebuts dès qu’il ait fait l’objet d’une première utilisation. Nos ancêtres canadiens-français doivent s’en retourner dans leurs tombes, eux qui réutilisaient et ra-piéçaient à peu près tout ce qu’ils avaient. Mais voilà : nous sommes passés d’une économie de la con-servation à une économie de la désuétude planifiée. C’est sans doute

pourquoi l’on retrouve dans le Paci-fique sud, entre la Californie et Hawaï, une plaque de déchets de matières plastiques de la taille du Texas, l’Occident entier étant tombé sous le règne du jetable et semant ses achats au gré des quatre vents dès leur utili-sation.

Durer ou ne pas durer La caméra jetable porte en elle une dichotomie : expirer/perdurer. Perdurer, parce que le produit de l’objet, la photo, ravit au temps des instants fugaces de l’existence. Ex-pirer, parce que l’objet lui-même est destiné à la mort dès l’ouverture de son emballage. Il illustre donc les deux mouvements complémentaires de la vie. Cela me fait penser à la triade des dieux de l’Hindouisme : Brahma (le créateur), Vishnou (le conservateur) et Shiva (le destructeur), qui in-carnent le mouvement de l’univers et lui donnent son rythme. De manière plus prosaïque, Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse, voyait en l’être humain deux pulsions fondamentales opposées et complé-mentaires : la pulsion de vie (Éros) et la pulsion de mort (Thanatos), qui dicteraient à l’être humain ses com-portements, dont parfois les plus incongrus. C’est sans doute ces deux pul-sions primaires de l’homme qui se trouvent intriquées dans l’appareil jetable. Celui-ci nous place face à nous-mêmes, êtres de la durée, et nous signifie à la fois que la technologie nous fait braver même le temps et que, malgré cela, cette bravade n’agira jamais que comme un répit arraché aux dieux. Je vous laisse sur ces vers de La-martine qui évoquent bien l’absurde éphémère du temps :

«Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,

Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,

S’envolent loin de nous de la même vitesse

Que les jours de malheur?

Eh quoi! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace?

Quoi! passés pour jamais! quoi! tout entiers perdus!

Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,

Ne nous les rendra plus!»

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

sortie Cinéma : BaBinE

St-Élie-de-Caxton légendaire

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

le saint-élie qui est présenté se dévoile

comme un lieu mythique dans une

vallée féérique, idéale pour y placer une

légende. le village semble ainsi être situé

dans un coin reclus de l’univers où tout

est possible.

Fred Pellerin, dont les contes sont à la base du film Babine.

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Page 12: Zone Campus 8 décembre 2008

12 8 au 21 décembre 2008SPORTS

Avec une fiche de 14 victoires, 1défaite et 1 défaite en prolonga-tion, les patriotes sont premiersde leur section et deuxièmes au pays. l’équipe profite maintenantd’unetrêved’unmois,alorsleZonecampus a demandé à l’entraîneurde dresser un premier bilan de sa troupe ainsi que ses attentes pour lafindelasaison.

La fiche de l’équipe n’est pas étrangère aux succès des nom-breuses recrues, qui ont su s’adapter

au jeu universitaire. «Il y a eu de belles surprises à toutes les positions, note Jacques Laporte. Tous les joueurs ont progressé au cours de la première moitié de la saison.» À ce titre, il pense aux deux gar-diens, Jean-Christophe Blanchard et Michael Dupont, qui ont fait la différence en quelques occasions. Blanchard termine d’ailleurs cette portion de la campagne au quatrième rang des gardiens du circuit avec une moyenne de buts alloués de 1,92 et un pourcentage d’efficacité de 0,924. Dupont, son auxiliaire, n’a rien à lui envier avec une moyenne de 1,61 et 0,934% d’efficacité. Des défenseurs ont également haussé leur jeu d’un cran au cours de

cette période. Louis-Étienne Leblanc et Samuel Richard en sont de bons exemples puisqu’ils sont maintenant au cœur de la brigade défensive de l’équipe. À l’offensive, Étienne Bella-vance-Martin et Francis Charland se distinguent aussi. Ils sont dangereux en attaque et obtiennent maintenant de plus en plus de temps de jeu lors des avantages numériques. Les succès de l’équipe reposent de plus sur l’apport des vétérans, qui ont gagné en maturité. Par exemple, Jean-Sébastien Breton et Alexandre Demers, pour ne nommer que ceux-là, sont aujourd’hui des rouages importants de l’équipe. D’ailleurs,

Demers (14-19-33) et son compagnon de trio, Jonathan Boutin (15-19-35), sont présentement la locomotive des Pats et trônent au sommet des poin-teurs canadiens depuis le début de la campagne.

cen’estpasfini Laporte ne prend cependant rien pour acquis. «Il faut voir comment les joueurs vont se comporter au cours de la deuxième moitié de saison parce que, par expérience, on sait que les parties qui viennent seront beaucoup plus serrées. Aussi, le fait d’être arrêtés pendant cinq semaines consécutives aura un impact. On continue de pratiquer, mais ce n’est

pas comme en situation de match», affirme-t-il. Par ailleurs, la venue d’un nouvel attaquant, Alexandre Blais, ap-portera sans doute d’autres options à l’entraîneur. Après avoir joué aux niveaux junior majeur (Baie-Co-meau et Cap Breton) et universitaire (Moncton), Blais s’amène avec les Patriotes. Du coup, «certains joueurs vont écoper, nous dit Laporte. Nous allons donc redéfinir les rôles de chacun individuellement», renchérit-il. Malgré tout, il est clair que le pi-lote de l’équipe se donne tous les atouts pour atteindre la marche ul-time du hockey universitaire.

Le temps d’un premier bilanles patriotes ont Complété la moitié de leur Calendrier

le25novembredernier,l’entraîneur-adjointdespatriotes,sergeForcier,a quitté l’organisation pour tenter sa chance comme entraîneur en chef avec les Chiefs de St-Hyacinthe de la Ligue Nord Américaine de Hockey.

Depuis la saison 2005-2006, il secondait Jacques Laporte en s’occupant des défenseurs de l’équipe. Il a également roulé sa bosse dans le milieu du hockey, en tant que joueur-entraîneur en France, assistant-entraîneur au niveau junior majeur (Sherbrooke et Drummondville) et joueur chez les semi-professionnels (Windsor, Granby et Asbestos). Il était maintenant prêt à passer à une autre étape ; ainsi, lorsque l’occasion s’est présentée, il l’a saisie. Pour sa part, l’entraîneur des Pa-triotes s’est dit peiné du départ de Forcier. «Serge a rendu d’énormes services aux Patriotes. Il était ap-

précié de tous pour sa loyauté, son engagement et son sens des respon-sabilités. Il était un adjoint, un allié et un très bon ami. Sa présence nous manquera», mentionne-t-il.

Laporte continuera son travail d’entraîneur avec le soutien de son autre adjoint, Jean-François Brunelle, dont les nouvelles tâches seront dé-finies prochainement. (F.A.)

hoCkey

Départ de Serge Forcier

Serge Forcier était avec les Patriotes depuis la saison 2005-2006. Photo : Archives

FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports

[email protected]

«Il y a eu de belles surprises à toutes les positions.» – Jacques Laporte. Photo : Archives

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Un placement d’avenir

Page 13: Zone Campus 8 décembre 2008

zonecampus.ca 13

Une semaine après avoir lessivé les Golden Gael’s de l’Université Queen’s et les Paladins du Collège militaire royal (voir autre texte),lespatriotesaffrontaientcesdeuxéquipes à nouveau, en ontario.cette fois, la tâche a été plusardue, puisqu’ils se sont d’abordinclinés 2 à 1 en prolongationcontreQueen’s, avant de renoueravec la victoire par la marque de 6 à3faceauxpaladins.

Dans la défaite, les Patriotes ont affronté une équipe bien différ-ente de celle qu’ils avaient vaincue la semaine précédente. De plus, le gardien des Golden Gael’s, Brady Morrison, a fait la différence, en bloquant 48 des 49 lancers dirigés vers lui. Alors, «ce n’est pas que l’exécution était mauvaise de notre côté, mais leur gardien a été vrai-ment excellent», de dire l’entraîneur Jacques Laporte. Les Pats ont d’ailleurs été inca-pables d’acheter un but lors de leurs six supériorités numériques, eux qui

sont pourtant habitués de produire dans de telles circonstances. Seul Jonathan Boutin a réussi à tromper la vigilance de Morrison, en toute fin de premier engagement. Queen’s avait préalablement pris les devants quelques minutes plus tôt. Par la suite, ce fut le calme plat à

l’attaque, jusqu’à ce Jarrod Thomson joue les héros du côté de Queen’s, à mi-chemin de la prolongation. La défaite va donc à la fiche de Jean-Christophe Blanchard, mais les Patriotes ont tout de même récolté un point puisqu’ils se sont inclinés en surtemps.

Pas deux de suite Les Trifluviens ont toutefois re-noué rapidement avec la victoire. Cette fois, l’avantage numérique leur a été profitable, puisqu’il leur a permis d’inscrire quatre de leurs six buts. «L’avantage numérique est la clé de notre succès depuis le début de

la saison», soutient d’ailleurs Laporte. Néanmoins, le premier filet des Pats, celui de Boutin, a été marqué à forces égales. Les Paladins ont en-suite répliqué avec deux buts sans riposte sur le jeu de puissance, en fin de première et en début de deuxième périodes.

C’est alors que l’attaque massive des Patriotes a débloqué. Alexandre Demers, Étienne Bellavance-Martin, Jean-Sébastien Breton et Demers à nouveau ont tous marqué avec l’avantage d’un homme. Boutin com-plétait finalement la marque avec son deuxième du match, en fin de troisième tiers. Les Patriotes ont d’ailleurs exercé un bon contrôle du disque lors du match, ce qui leur a permis de dé-cocher un impressionnant total de 59 lancers sur le filet adverse. Le gardien des Patriotes, Michael Dupont, a quant à lui arrêté 23 des 26 tirs dirigés contre lui.

SPORTS

FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports

[email protected]

iln’yapassilongtemps–deuxans,en fait –, l’équipe de natation desPatriotes regroupait tellement de bons éléments qu’elle avait réussi à classerpasmoinsde sixnageurspour le championnat canadien. cette année, seulement cinq ath-lètes représentent l’UQTR en natation.

Avec une équipe en reconstruc-tion, il ne faut pas s’attendre à trop de résultats. Par contre, il faut donner le crédit aux cinq nageurs des Patriotes, qui travaillent fort pour tenter de rivaliser avec leurs homologues des grandes universités québé-coises. Parmi eux, soulignons les efforts de Shawn Campbell, qui a retranché pas moins de dix secondes à ses meil-leurs chronos de 200m libre établis au début de la saison. Le nageur de 26 ans effectue un retour à la compé-tition après quelques années. «Shawn a nagé le 200m libre en 2,12 minutes lors de la deuxième

coupe universitaire, mais il est en-core à dix secondes de ses meilleurs temps à vie, explique l’entraîneur des Patriotes natation, Martin Gin-gras. La forme revient dans son cas. Il a toujours du travail à faire, mais on voit des choses encourageantes, comme son 100m papillon. Pour cette épreuve, il a réussi récemment son meilleur temps à vie.» De son côté, le spécialiste des longues distances, Gregory Czaplicki, poursuit ses entraînements avec les Patriotes, mais il veut maintenant orienter sa carrière vers le triathlon. «Greg s’entraîne autant qu’avant, mais il fait plus de course à pied, souligne Gingras. Il a cependant inscrit une quatrième place à la deuxième coupe universitaire, au 1500m libre. Son objectif est tou-jours de retourner au championnat canadien, pour une troisième année consécutive.» L’équipe est complétée par Jen-nifer Carroll (voir autre texte), ainsi que par les jumelles Gabrielle et Cécile Kettere. «Les jumelles viennent de l’Île de la Réunion et elles ont du mal à s’adapter à notre climat, souligne Martin Gingras. Elles manquent un

peu de soleil. Quand ce n’est pas l’une qui est malade, c’est l’autre. Il faut dire cependant qu’elles n’ont que 17 ans et qu’elles cumulent les études, les entraînements et les change-ments climatiques. Elles ont connu une belle progression depuis leur ar-rivée, mais le calibre universitaire, c’est très fort.» Malgré sa jeune équipe, Martin Gingras est loin de regretter sa décision d’être venu s’établir à Trois-Rivières. «Je pense que les nageurs des Mégophias et ceux des Patriotes se sont bien adaptés à moi, lance Gin-gras. J’essaie de leur apporter mon énergie. Je me rends compte que je m’étais ennuyé pas mal du coaching. D’ici deux ans, des nageurs des Mégo-phias viendront prendre le relais chez les Patriotes. Il y en a un qui monte l’an prochain, mais il ira à Montréal puisque son programme ne se donne pas ici. On va essayer d’organiser des campagnes de financement pour at-tirer quelques nageurs, mais je n’en suis pas encore à cette étape dans mon plan de développement. C’est parfois long de rebâtir une équipe, mais on veut essayer d’attirer des na-geurs de l’extérieur de la région.»

Les Pats terminent sur une bonne noteils profitent d’une pause d’un mois avant leur proChain matCh

«l’avantage numérique est la clé de notre

succès depuis le début de la saison.»

– jacques laporte

Les Patriotes ont été dominants face aux Paladins en les battant deux fois consécutives. Photo : F. Antaya

patriotes natation

Une fierté à reconstruireANDRÉ MART IN

Journaliste | [email protected]

L’entraîneur des Patriotes et des Mégophias, Martin Gingras, ne regrette pas sa décision d’avoir effectué un retour comme entraîneur de natation. Photo : André Martin

Page 14: Zone Campus 8 décembre 2008

14 8 au 21 décembre 2008

les 21 et 22 novembre, à domicile,les hommes de Jacques Laporte ont vaincu les Golden Gael’s de l’Université Queens et les Paladins du Collège mili-taireroyal(rMc),eninscrivant7butset n’en concédant seulement qu’un lors de chacune de ces rencontres.

Lors de l’affrontement face à Queens, «on imposait notre rythme plus la rencontre avançait, soutient l’entraîneur. C’est sûr qu’on s’attendait à une meilleure opposition de leur part, mais dans les circonstances, c’est com-préhensible.» En effet, la rencontre a débuté avec près de 20 minutes de re-tard puisque les Golden Gael’s ont été victimes d’un bris d’autobus. Les Pats ont d’ailleurs touché la cible cinq fois sans riposte. Posté devant le filet, Charles Bergeron a d’abord ouvert la marque, suivi de Jean-Sébastien Breton, qui a doublé l’avance des siens en fin de première période. En deuxième, à peine y avait-il quatre minutes d’écoulées que Jonathan Boutin avait déjà enfilé deux buts. Du coup, l’entraîneur de Queens a changé de gardien pour fouetter ses hommes, mais les Patriotes n’ont fait aucune distinction. Une minute plus tard, Francis Charland enregistrait un autre but.

Seule l’indiscipline des Triflu-viens a permis aux Golden Geal’s de s’inscrire au pointage. Lors d’un cinq contre trois, Mike Bushby a battu le gardien Michael Dupont. Ce but n’a

cependant pas ralenti l’ardeur des Pats, car après le filet de Queen’s, Jonathan Boutin et Étienne Bella-vance-Martin ont inscrit les sixième et septième buts des leurs. Celui de Boutin lui permettait de réaliser un tour du chapeau.

Scénario presque identique Au lendemain de cette victoire éclatante, les Patriotes n’ont pas eu

plus d’opposition contre les Paladins. Ils ont enregistré les sept premiers buts du match, avant que leurs adver-saires ne touchent le fond du filet. De plus, la production offensive des Pats a été l’œuvre de différents éléments.

Alexandre Demers a marqué le pre-mier et le troisième des siens. Les autres marqueurs ont été Jean-Sébastien Breton, André Joanisse, Nicolas Caouette, Jonathan Boutin et Samuel Béland. Après s’être forgés une telle avance, les représentants de l’UQTR ont quelque peu ralenti la cadence, face à des rivaux qui n’abandonnent jamais. Les Paladins ont alors réussi à déjouer Jean-Christophe Blanchard à une reprise en milieu de troisième. Malgré tout, Laporte a apprécié la constance de ses joueurs. «En début de saison, nous nous étions fixés des objectifs pour atteindre le but ul-time. Maintenant que la machine est bien huilée, on travaille pour qu’il n’y ait pas de sable dans l’engrenage», souligne-t-il.

Douce revanche Plus tôt dans la semaine, les Pa-triotes avaient également goûté à la victoire, alors qu’ils ont défait au compte de 4 à 2 les Ravens de l’Université Carleton, la seule équipe à leur avoir infligé un revers depuis le début de la saison.

SPORTS

FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports

[email protected]

Préparation : André Martin

STATISTIQUES

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Les Patriotes écrasent leurs adversaires

«en début de saison, nous nous étions fixés des objectifs

pour atteindre le but ultime. maintenant

que la machine est bien huilée, on

travaille pour qu’il n’y ait pas de sable dans

l’engrenage.»– jacques laporte

Depuis le début de la saison, Alexandre Demers (absent sur la photo), Jonathan Boutin et Mathieu Gravel sont la locomotive de l’équipe. Photo : F. Antaya

Jean-Sébastien Breton, Francis Charland et Étienne Bellavance-Martin apportent également de l’eau au moulin en attaque. Photo : F. Antaya

Volley-ball mixteÉquipes Sets

joués V D PP PC Rang

Groupe A Les Noirs 9 7 2 142 127 1The real mixte 9 6 3 215 184 2Habs 9 4 5 190 211 3Jocelyn McClure 9 1 8 120 147 4

Groupe B Les Calinours 9 7 2 224 170 1Subluxateur 9 7 2 213 175 2Les Sympathiques 9 3 6 156 211 3Marmen 9 1 8 177 214 4

Groupe C Les carrés 9 8 1 223 152 1Beach Bob 9 5 4 195 191 2Bio Med 9 4 5 191 190 3Les amicaux 9 1 8 147 223 4

Hockey masculinÉquipes section Est PJ V D DP BP BC +/- PTSUQTR 17 15 1 1 75 31 44 31Carleton 15 9 5 1 59 42 17 19Concordia 15 8 5 2 48 38 10 18McGill 14 7 6 1 46 44 2 15Ottawa 12 5 4 3 41 50 -9 13

Ligues intramuros Équipes des Patriotes

Page 15: Zone Campus 8 décembre 2008

zonecampus.ca 15

Le bateau des Patriotes natation (ouplutôt labarque)n’aqu’un seulmoteur cette année et on l’appelle Jennifercarroll.lehic,c’estquelorsde la deuxième coupe universitaire de natation, présentée le 22 no-vembredernieràlaval, la«Ferrari»manquaitàl’appel.

Cela a souvent été dit et répété, les Patriotes natation sont en grande re-construction cette année. Seulement cinq athlètes assurent la survie de l’équipe. Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, disons qu’on est en plein dans un creux de vague… L’entraîneur-chef des Patriotes, Martin Gingras, ne pouvait compter sur les services de sa sprinteuse vedette Jennifer Carroll pour la deuxième coupe de la saison. La

Montréalaise qui poursuit son bac-calauréat en administration à l’UQTR avait préféré garder ses forces à l’aube de la Coupe Canada, qui avait lieu le 29 novembre, à Toronto. Le mentor des Patriotes n’a eu d’autre choix que d’accepter la déci-sion de sa nageuse, qui s’entraîne également avec le club civil mon-

tréalais CAMO, tout comme l’Olympienne Audrey Lacroix. «Jennifer avait préparé ses en-traînements en fonction de cette Coupe Canada, explique Martin Gin-gras. Tous les meilleurs nageurs au pays seront réunis à Toronto pour cette compétition. Si je me place dans la peau de son entraîneur civil, j’aurais

fait la même chose en conseillant à Jennifer de se concentrer sur To-ronto. J’aurais aimé voir ma nageuse en action à l’Université Laval, mais je comprends qu’il s’agit d’une situation particulière.» À l’heure actuelle, Gingras ne sait toujours pas si sa sprinteuse sera en action devant les étudiants de l’UQTR, à l’occasion de la troisième coupe uni-versitaire, le 10 janvier prochain. «On va faire tout ce qui est en notre possible pour que Jennifer soit dans l’eau devant ses partisans, note Martin Gingras. Par contre, son entraîneur montréalais a prévu un camp d’entraînement dans le Sud au même moment. Il l’a fait sans en parler à Jennifer, alors on va essayer de s’arranger.» L’athlète montréalaise se prépare notamment pour les championnats mondiaux universitaires, une clas-sique qui revient tous les deux ans. Il s’agirait d’une troisième présence consécutive pour Carroll à ces cham-pionnats regroupant les meilleurs nageurs universitaires au monde. De plus, cet été, Carroll espère bien retourner au Championnat du monde en petit bassin. «Jennifer vient de commencer à entraîner de jeunes nageurs et je pense qu’elle adore ça, a expliqué Gin-gras. Elle pense à son après-carrière. À mon avis, elle serait excellente puisqu’elle a de la gueule et qu’elle est vraiment passionnée par son sport. Dans le coaching, la passion, c’est le secret.»

SPORTS

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

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deuxième Coupe universitaire de natation

Les médailles se font rares quand Jennifer Carroll n’y est pas

Jennifer Carroll n’a pas représenté les Patriotes lors de la deuxième coupe universitaire de natation. Photo : Archives

semainedu23au29novembre Lors d’un récent voyage en On-tario, Jonathan Boutin, des Patriotes hockey, a profité de deux matchs pour gonfler sa fiche offensive. Le vétéran de quatre saisons avec la formation masculine de hockey a été l’unique marqueur des siens dans un des rares revers de l’équipe, 2 à 1, en prolon-gation, contre les Golden Gaels de Queen’s. Le lendemain, Boutin a amassé trois points dans la victoire de 6 à 3 face aux Paladins du Collège Militaire Royal. Grâce à un dossier de 16 buts et 19 aides en 17 parties (35 points), l’ex-patineur des Cataractes de Shawinigan occupe le premier rang des marqueurs universitaires au pays. Le prolifique ailier des Patriotes avait aussi récolté l’honneur du Pa-triote de la semaine, pour la période du 16 au 22 novembre. (A.M.)

Patriote de la semaine

Photo : Les Patriotes

Page 16: Zone Campus 8 décembre 2008

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