We announce, for the first time in Algeria in Anguilla anguilla the presence of Trichodina sp., Ichtyophtirius multifiliis (Ciliophora), Myxidium giardi, Myxobolus sp.(Myxozoa), Pseudodactylogyrus anguillae, Deropristis inflata, Bucephalus anguillae, Bothriocephalus claviceps (Plathelminthes), Anguillicola crassus (Nematoda), Ergasilus sp., Gnathia sp.(Crustacea) and glochidies of the bivalve Anodonta (Mollusca). This investigation on the biodiversity of the parasitofauna of eel was carried out between October 2006 and September 2007 in the National Park of El Kala (Northeastern Algeria) at 2 mixo-oligohaline lakes: Lac Tonga (2700 ha) and Lac 0ubeira (2200 ha) and at a brackish lagoon Lac El Mellah (865 ha). On the whole 375 eels were sampled (LT = 24,2 - 71,6 cm; Weight 22,5 - 791,3g). The sampled body parts were the skin, the fins, the gills, the stomach, the intestine and the swimbladder. Keywords: Anguilla anguilla, Parasites, Protozoa, Helminths, Shellfish, Glochidies,
National Park of El-Kala, Algeria. 1. Introduction Anguilla anguilla est un poisson amphihalin, diadrome, thalassotoque tributaire des côtes, des lacs et rivières d’Europe et d’Afrique du Nord. Exploitée à tous les stades de son développement, c’est une ressource halieutique à grande valeur économique (Prouzet et al, 2002). Cependant, les stocks d’anguille sont en déclin généralisé en raison de la surpêche, de la détérioration de son habitat et du parasitisme chronique (Bruslé and Quignard, 2001). Le recrutement est en baisse depuis 3 décennies, il a atteint le niveau minimum historique en 2001 de 1 à 2 % du niveau d’avant 1980, et ne s’est pas amélioré depuis. La Communauté Européenne considère actuellement A. anguilla comme une espèce vulnérable, menacée d’extinction au point de proposer l’arrêt temporaire de son exploitation (C.E., 2005).
Biodiversité Des Parasites Chez Anguilla Anguilla Linnaeus, 1758 Dans Le Parc National D'el Kala - Algérie 301
En Algérie, la pisciculture continentale se résume essentiellement à des opérations de repeuplement de plans d'eau douce en Cyprinidés et Cichlidés importés respectivement de Hongrie et d’Egypte (Meddour et al, 2005). Un tel schéma de développement piscicole risque de porter atteinte à l’équilibre écologique des hydrosystèmes naturels. L’introduction de poissons allochtones favorise la transmission et l’expression de nouvelles pathologies parasitaires (Meddour, 1988; Di Castri, Hansen and Debussche, 1990; Cowx, 1997; LeNeindre, 2002; Prenter et al, 2002).
Concernant la biodiversité parasitaire des poissons dulçaquicoles, Khalil (1971) signale l’absence de données pour l’Algérie. Les rares travaux disponibles à ce sujet (Meddour, 1988) portent essentiellement sur les Cyprinidés. Du fait qu’aucun travail sur la parasitofaune d’Anguilla anguilla n’a été réalisé, nos résultats représentent les premières observations des parasites de l’anguille dans son environnement naturel en Algérie. 2. Matériel et méthodes
• Période d’échantillonnage: Octobre 2006 à Septembre 2007. • Prélèvements à la nasse, mensuels et aléatoires au niveau de 3 sites RAMSAR du Parc National
Figure 1: Situation géographique des Lacs Tonga, Oubeira et El-Mellah d’El-Kala
• Les captures sont transférées et maintenues vivantes au laboratoire. Après euthanasie, la Longueur Totale (LT en cm) et le Poids (au 1/10e g) sont mesurés. Les organes prospectés sont la peau, les nageoires, les branchies, la vessie gazeuse et le tube digestif. Au total, 375 anguilles ont été examinées. L’investigation parasitaire a été réalisée à l’aide d’une loupe binoculaire Olympus SZH-10 et d’un microscope photonique Leica DM 2000 équipé d’un tube à dessin et d’un dispositif de micrographie numérique.
• Les parasites sont rincés à l’eau distillée puis conservés dans du formaldéhyde à 10%. Les indices parasitaires Prévalence, Intensité et Abondance, tels que définis par Bush et al (1997) ont été calculés. La matrice de corrélation est exécutée à l’aide du logiciel STATISTICA Version 5.
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3. Résultats et Discussion Notre échantillon (N = 375) se compose d’anguilles jaunes et argentées; Longueur Totale (Mini 24,2 cm, Max = 71,3 cm) et d’un poids variant de 22,5 g à 788,1 g. Les indices parasitaires spécifiques et les coefficients de corrélations de présence sont respectivement consignés dans les Tableaux 1 et 2. Tableau 1: Indices épizootologiques des parasites d’Anguilla anguilla L. 1758 établis entre oct.2006 et
Sept.2007 dans 3 Lacs du PNEK Algérie.
Tonga Oubeira El-Mellah
Parasites Localisati
onchez l’hôte
Ang inf*
Prévalence P (%)
I. moy.± SD
A.moy.± SD
Ang inf*
Prévalence P (%)
I. moy.±
SD
A.moy.± SD
Ang inf*
Prévalence P (%)
I. moy.± SD
A.moy.± SD
M. giardi branchies 155 95,09 Non déterminé 112 94,12 Non déterminé 76 81,72 Non déterminé Myxobolus sp branchies ------------- Absent ------------- 24 20,17 Non déterminé ------------- Absent -------------
Trichodina sp Peau branchies
3 1,84 Non déterminé 5 4,20 Non déterminé ------------- Absent -------------
I. multifiliis peau branchies ------------- Absent ------------- 22 18,49 Non déterminé ------------- Absent -------------
(*) Ang. inf* = Anguilles infestées; I. moy. = Intensité moyenne; A.moy. = Abondance moyenne; SD = Déviation standard
Biodiversité Des Parasites Chez Anguilla Anguilla Linnaeus, 1758 Dans Le Parc National D'el Kala - Algérie 303
Tableau 2: Coefficients de corrélation de la présence des parasites de l’anguille dans 3 biotopes du PNEK, établies entre Octobre 2006 et Septembre 2007.
Parasites Nbr Lacs
155 Tonga 112 Oubeira M. giardi 76 El-Mellah Mg Tonga
Dans le PNEK, Trichodina sp. est observée uniquement au niveau des branchies d’anguilles de LT > 50cm. La prévalence de ce parasite est de: 1,84% (Lac Tonga); 4,20% (Lac Oubeira) et 0% (Lagune El
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Mellah). Sa présence est moyennement corrélée (0,41) avec Myxidium giardi dans le lac Tonga et avec Myxobolus sp. (0,39) dans le lac Oubeira.
En Europe, plusieurs Trichodinés sont signalés chez l’anguille, dans les milieux lagunaires et marin; T. anguilli, T. pediculus, T. fultoni et T. jadranica (Orecchia et al, 1987; Benajiba, 1994; Madsen, Buchmann and Mellergaard, 2000; Maillo, 2005). Cependant, T. jadranica est également signalée en eau douce: dans le fleuve Este au Portugal (Saraiva and Eiras, 1996) et dans les fleuves Ulla et Tea d’Espagne (Aguilar et al, 2005), elle doit être donc, considérée comme une espèce euryhaline. Par ailleurs, il semble que T. anguilli et T. jadranica soit une et même espèce (Aguilar et al, 2005). Si dans les fleuves Ulla et Tea, les prévalences de szélevages en circuit fermé de fortes d’infestation (66%) sont reportés (Madsen, Buchmann and Mellergaard, 2000).
Sur le plan pathogène, Trichodina sp. provoque par son mouvement de rotation intense, une rupture tégumentaire de la peau et des branchies suivie d’infections bactériennes et/ou fongiques secondaires (Paperna, 1982; De Kinkelin, Michel and Ghittino, 1985; Bruslé, 1994; Orecka-Grabda and Wierzbicka, 1994).. 3.2. Présence d’I. multifiliis Fouquet, 1876
I.multifiliis est observé sur les branchies des anguilles uniquement dans le lac Oubeira avec une prévalence de 18,49%. La présence d’I. multifiliis est corrélée positivement (0,16) avec Myxobolus sp. mais négativement (-0,36) avec Trichodina sp.
Ce cilié est cosmopolite, sans spécificité d’hôte, parasitant de nombreux poissons d'eau douce y compris l'anguille. Il constitue un risque sanitaire majeur dans les élevages piscicoles à l’origine de mortalités élevées à tous les stades de développement (Paperna, 1982; De Kinkelin, Michel and Ghittino, 1985; Bruslé, 1994).. 3.3. Présence de Myxidium giardi Cépède, 1906
M.giardi est présent sur les branchies des anguilles dans les 3 sites étudiés avec de fortes prévalences: Lac Tonga 95,09 %; Lac Oubeira 94,12%; Lagune El Mellah 81,72%. Sa présence est positivement corrélée avec celle d’A. crassus (0,91). En Espagne, des prévalences élevées sont également signalées en eau douce chez A. anguilla 95% (Aguilar et al, 2005) mais en milieu lagunaire son taux est relativement moindre 44,4% (Maillo, 2005). Ce parasite spécifique de l’anguille est même signalé comme hyperparasite du monogène Pseudodactylogyrus bini Gussev,1965 (Aguilar et al, 2004). 3.4. Présence de Myxobolus sp
Myxobolus sp., est présent sur les branchies d’A. anguilla du lac Oubeira avec une prévalence moyenne de 20,17%. Ce parasite est absent dans le lac Tonga et la lagune El Mellah. Sa présence dans l’Oubeira est corrélée positivement avec les glochidies d’Anodonta (0,87) mais négativement avec le Monogène Pseudodactylogyrus anguilla (- 0,71).
Selon les espèces, les kystes des Myxobolidés peuvent se localiser dans d’autres organes; peau, fosses nasales, yeux, estomac, intestin, foie, rate, rein et cerveau (Saraiva and Molnar, 1990). Le genre Myxobolus est un véritable fléau en pisciculture (De Kinkelin, Michel and Ghittino, 1985; Bruslé, 1994). 3.5. Présence de Pseudodactylogyrus anguillae (Yin et Sproston, 1948) Gussev, 1965
Sa prévalence est de 93,86% au lac Tonga et 73,95% au lac Oubeira. Sur une anguille du lac Tonga capturé en Avril 2007, nous avons dénombré 174 individus P. anguillae. L’infestation par P. anguillae est à l'origine de pathologies pouvant entraîner la mort par asphyxie (Imada and Muroga, 1977). Bien que ce parasite soit absent dans la lagune El Mellah, P. anguillae est une espèce euryhaline. En Europe, ce parasite est signalé chez l’anguille dans plusieurs lagunes et estuaires (Borgsteede et al, 1999; Di Cave et al, 2001; Maillo, 2005).
Biodiversité Des Parasites Chez Anguilla Anguilla Linnaeus, 1758 Dans Le Parc National D'el Kala - Algérie 305
3.6. Présence de Deropristis inflata Molin, 1859
Parasite de l’intestin de l’anguille, sa prévalence moyenne dans la lagune El Mellah est de 9,68%. Sa présence est corrélée positivement avec Ergasilus sp. (0,89) et Bothriocephalus anguillae (0,59). Deropristis inflata a déjà été signalé dans la lagune El Mellah (Meddour, Meddour-Bouderba and Bensouilah, 2001). Dans les lagunes du Nord-est de Tunisie (Gargouri-BenAbdallah and Maamouri, 2005) et dans le Languedoc (France) (Benajiba, 1994), son occurrence est faible, alors qu’en Adriatique on note une forte prévalence (93,9%) (Di Cave et al, 2001). 3.7. Présence de Bucephalus anguillae Spakulova, Macko, Berrilli & Dezfuli, 2002
Au cours de cette étude, la prévalence de B. anguillae est de 47,31%. Nous remarquons d’autre part une corrélation positive de la présence de B. anguillae avec D. inflata (0,59) et Ergasilus sp. (0,54). Dans les lagunes du Nord Est de la Tunisie sa prévalence moyenne est de 34,4% (Gargouri-BenAbdallah and Maamouri, 2002). B. anguillae a été assimilé à B. polymorphus von Baer, 1827 (Outeiral, 2001), actuellement ces 2 espèces sont considérées comme étant différentes (Špakulová et al, 2002). 3.8. Présence de Bothriocephalus claviceps (Goeze, 1782)
B. claviceps est présent dans les lacs Tonga (44,17%) et Oubeira (54,62%) mais absent dans la lagune El Mellah. Ce parasite présente de fortes corrélations de présence avec Myxobolus sp. (0,56) dans le lac Oubeira et avec M. giardi (0,61) dans le lac Tonga.
Par ailleurs, B. claviceps est spécifique à l’anguille, ce parasite serait également une espèce euryhaline: étant signalé en milieux d’eau douce et d’eau salée dans plusieurs pays d’Europe (Dupont and Gabrion, 1987; Nie and Kennedy, 1992; Orecka-Grabda and Wierzbicka, 1994; Saraiva and Eiras, 1996; Borgsteede et al, 1999; Maillo, 2005). 3.9. Présence d’Anguillicola crassus Kuwara, Niimi & Itagaki, 1974
Dans ce travail A. crassus est rencontré dans les lacs Oubeira (60,50%) et Tonga (68,10%) et dans lagune El Mellah (49,46%). Dans le lac Tonga, on observe sa plus forte corrélation de présence avec M. giardi (0,91). Anguillicola crassus a été déjà signalé en 1999 dans la vessie gazeuse de l’anguille de la lagune El Mellah (Meddour, Meddour-Bouderba and Bensouilah, 2001). En France, des prévalences de 80% sont signalées dans le Languedoc (Benajiba, 1994) alors que de nombreux pays d’Europe présentent des taux d’infestation proches de 100% (Kennedy and Fitch, 1990).
On retrouve dans la littérature les clés de diagnose des cinq espèces d’Anguillicola (Moravec and Taraschewski, 1988; Blanc, 1994). A. crassus est une espèce euryhaline. Les larves sont capables d’accomplir leur cycle de développement chez de nombreux hôtes intermédiaires en eau douce (De Charleroy et al, 1990) et en eau salée (Kirk, Kennedy and Lewis, 2000).
Originaire du sud-est asiatique, ce parasite allochtone a connu une expansion fulgurante. Signalé timidement au début des années 80 en Italie puis en Allemagne, il présente rapidement une aire de répartition Euro-méditerranéenne (Blanc, 1994). L’efficacité de sa transmission provient de son aptitude à utiliser une grande diversité d’hôtes intermédiaires (Copépodes Cyclopidés, Calanidés et Ostracodes) et d’hôtes paraténiques (Cyprinodontidés, Cyprinidés, Percidés) entrant dans le spectre trophique de l’anguille.
Ainsi, la spécificité de l’hôte n’a pas été une barrière à son expansion, puisqu’il est également signalé dans l’autre façade de l’Atlantique chez l’anguille américaine A. rostrata. Ce parasite hématophage spolie la vessie gazeuse, compromettant sérieusement la migration de l’anguille, vers la mer des Sargasses son lieu de reproduction et conséquemment ainsi, le renouvellement des stocks (Van Banning and Haenen, 1990; Bruslé, 1994; Kirk, Kennedy and Lewis, 2003).
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3.10. Présence de glochidies d’Unionidés
Les glochidies, larves du mollusque bivalve du genre Anodonta (Unionida) ont été observées sur les lamelles branchiales d’A.anguilla du Lac Oubeira avec une prévalence de 7,56%. Ce type d’infestation a aussi été observé également chez Barbus callensis et Pseudophoxinus callensis 3.11. Présence d’Ergasilus sp.
Le copépode Ergasilus sp. a été observé uniquement sur les branchies d’anguilles pêchées dans la lagune El Mellah où l’on note une prévalence de 11,83%. Cependant, ce parasite présente un risque à des intensités d'infestation élevées en période estivale et provoquer des mortalités massives, comme celles observées chez Mugil cephalus en Août 2006 dans la lagune El Mellah.
En Europe sa prévalence est relativement faible; 7,7% en Espagne (Maillo, 2005), 4,4% en Hollande (Borgsteede et al, 1999) et 2,8-5% en Pologne (Orecchia et al, 1987). Dans des conditions environnementales normales, les ectoparasites copépodes sont rarement présents en nombre suffisant pour menacer la vie de l’hôte (De Kinkelin, Michel and Ghittino, 1985). 3.12. Présence de Larves "praniza" du genre Gnathia
Nous signalons pour la première fois en Afrique du Nord, la présence de larves praniza du genre Gnathia au niveau des branchies d’A.anguilla capturée dans la lagune El Mellah. Les Gnathiidae (environ 50 espèces) diffèrent des Cymothoidae par leur parasitisme protélien. Les larves Praniza sont hématophages strictes. Dans la lagune El-Mellah leur prévalence est de 4,3%. Dans la littérature consultée, on ne retrouve pas d’indication sur ce type de parasitisme chez l’anguille. Conclusion Cette prospection nous a permis de dresser le premier listing de la faune parasitaire de l’anguille dans son environnement naturel continental tant en milieu salé qu’en eau douce. Cet inventaire non exhaustif, ouvre de nouvelles perspectives de recherche. 87% de la population d’A.anguilla du PNEK héberge 2 à 4 genres de parasites. Sur les 12 entités parasitaires, 7 sont spécifiques d’A.anguilla et 5 sont généralistes. Les parasites dominants sont M. giardi suivi de P. anguillae. La présence simultanée de 2 espèces (M. giardi et A. crassus) dans les 3 sites d’étude confirme leur affinité euryhaline. 4 parasites D. inflata, B. anguillae, Ergasilus sp. et Gnathia sont d’affinité haline car rencontrés uniquement dans El Mellah. Tandis que 6 autres (I. multifiliis, Trichodina sp., Myxobolus sp., P. anguillae, B. claviceps et glochidies d’Anodonta) sont d’affinité oligohaline. Les cycles évolutifs, l’identification des hôtes intermédiaires et paraténiques et la dynamique saisonnière des parasitoses sont autant d’éléments à considérer en perspectives. Remerciements A l’Agence Nationale pour le Développement de la Recherche en Santé (ANDRS) pour le financement du projet de recherche code 01-07-01-04-151. A la direction du Parc National d’El-Kala et à la "SARL" Djeffel d’El Kala, pour leur assistance et leur coopération.
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