Date post: | 22-Nov-2023 |
Category: |
Documents |
Upload: | fldm-usmba |
View: | 0 times |
Download: | 0 times |
Réchauffement climatique Réchauffement climatique
etet
Conférence MASTER SPECIALISE, FEVRIER 2016FS DHAR El MAHRAZ
Mohamed HanchaneFP Taza USMBA Fès
etet
impact sur la pluviométrie au Marocimpact sur la pluviométrie au Maroc
Un mot sur le GIEC et ses conclusions
Définir la climatologie
Dégager la notion de variabilité climatique
Soulever la question du réchauffement climatique
Plan sommaire
Notion d’effet de serre et GES
Modélisation de la réponse climatique à la modification anthropique du
climat : globale et régionale
Observations climatiques actuelles : pluviométrie (notre propre contribution)
0. Introduction 1. Le GIEC et ses conclusions
• Le réchauffement du système climatique est sans équivoque et,
depuis les années 1950, beaucoup de changements observés sont
sans précédent depuis des décennies voire des millénaires.
L’atmosphère et l’océan se sont réchauffés, la couverture de neige et
de glace a diminué, le niveau des mers s’est élevé et les
concentrations des gaz à effet de serre ont augmenté
.
GIEC, 2013GIEC, 2013
0. Introduction 2. Les conclusions du 4eme rapport
• L’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne
globale depuis le milieu du 20e siècle est très probablement dû à
l’augmentation observée des concentrations des gaz à effet de serre
d’origine humaine.
• On peut maintenant discerner des influences humaines dans• On peut maintenant discerner des influences humaines dans
d’autres aspects du climat, comme le réchauffement de l’océan, les
températures continentales moyennes, les températures extrêmes,
la structure des vents et les précipitations
0. Introduction 3. Qu’est ce que le GIEC ?
• Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat
(GIEC ou IPCC en anglais) a été mis en place en 1988 par
l’Organisation Météorologique Mondiale et par le Programme des
Nations Unis pour l’Environnement.
• Son premier objectif principal est d’évaluer l’information scientifique
et socio-économique sur le changement climatique, ses impacts et
les différentes options pour l’atténuer ou s’y adapter.
• Le deuxième objectif principal est de produire, sur demande, des
avis scientifiques, techniques et socio-économiques à la Conférence
des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le
Changement Climatique.
• Depuis sa création, le GIEC produit un rapport tous les 6 (six) ans
(1989, 1995, 2001, 2007, 2013) correspondant aux travaux de trois
groupes qui se focalisent :
1. sur les bases scientifiques du changement climatique (groupe I)
2. sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité (groupe II)
3. sur l’atténuation (groupe III).
0. Introduction 4. Le 4eme rapport du GIEC
Le 4Le 4emeeme Rapport (2007)Rapport (2007)Le 4Le 4emeeme Rapport (2007)Rapport (2007)
• Le premier volet du dernier
rapport du groupe I (2 février
2007, conférence de Paris) a
associé environ 600
contributions d’auteurs et plus contributions d’auteurs et plus
de 620 réviseurs experts.
Résumé pour décideurs du 4ème rapport du groupe I du GIEC (2007)ipcc-wg1.ucar.edu,
www.ipcc.ch,www.effet-de-serre.gouv.fr
0. Introduction 5. Plan de la conférence
1. Qu’est ce que le climat et sa variabilité ?2. Que signifie réchauffement climatique et effet de serre ?
4. Analyses du climat actuel marocain, notamment pour cequi est de la température et des précipitations ?
3. la modélisation du Climat futur?
1. Climat et variabilité 1. Qu’est ce que le climat ?
Climatologie et Météorologie ?
Eléments climatiques et facteurs climatiques ?
Le temps décrit l’état de l’atmosphère
« ensoleillé et froid aujourd’hui et nuageux et frais demain »
Etat de l’atmosphère : objet d’étude du climatologue et du météorologue
•Comment fonctionne l’atmosphère ?
•Les causes et les conséquences d’un état atmosphérique ?
1. Climat et variabilité 2. Qu’est ce que le climat?
Fonctionnement de l’atmosphère Fonctionnement de l’atmosphère L’énergie solaire est le « moteur » du
fonctionnement de l’atmosphère : se
distribue inégalement à cause de la formeet de la rotation de la Terre
Naissance d’une circulationatmosphérique (horizontale et verticale)et s’organise en cellules, dans la première
couche de l’atmosphère =troposphèrecouche de l’atmosphère =troposphère
Nature de la surface terrestre influence
ces mouvements
Rôle capital de l’eau atmosphérique :
transfert de chaleur, état du ciel,
pluviométrie…
Ce fonctionnement crée, pour un espacedonné, des états atmosphériques plusou moins durables.
Les causes des états atmosphériques ?
• les gradients thermiques et
hygrométriques verticaux et
horizontaux, les champs de
1. Climat et variabilité 3. Qu’est ce que le climat?
horizontaux, les champs de
pression…:
définissent la structure aérologiquede l’état atmosphérique.
Conséquences des états atmosphériques ?
• Les éléments climatiques mesurables (température,humidité, précipitation, état du ciel, vitesse du vent, pressionatmosphérique…)
• Ils définissent le temps
1. Climat et variabilité 4. Qu’est ce que le climat?
• La succession des temps est organisée selon des séries
1. Homogènes = séquence de temps.
2. hétérogènes = suite de temps.
Le passage du temps au climat
se fait par la connaissance de la distribution dans l’année
et en un lieu donné des séquences et des suites de temps
1. Climat et variabilité 5. Qu’est ce que le climat?
Echelle spatio-temporelle en climatologie
NAONAO
1. Climat et variabilité 6. Qu’est ce que le climat?
La Climatologie en rapport avec d'autres disciplinesLa Climatologie en rapport avec d'autres disciplines
GéographieGéographieMétéorologieMétéorologie
DynamiqueDynamiquePhysiquePhysique SynoptiqueSynoptique EtcEtc
OcéanographieOcéanographie
HumaineHumainePhysiquePhysique
16
CLIMATOLOGIECLIMATOLOGIE
EnvironnementEnvironnement
PhysiquePhysique DynamiqueDynamique MicroMicro RégionalRégional AppliqueAppliqueChangementChangement
climatiqueclimatiqueEtcEtc
Ex: Ex: -- bilan de radiationbilan de radiation
-- bilan d'énergiebilan d'énergie
-- et bilan d'eauet bilan d'eau
Ex: circulationEx: circulationgénérale degénérale del'atmosphèrel'atmosphère
Ex: Ex: -- bioclimatologiebioclimatologie-- agroclimatologieagroclimatologie-- hydroclimatologiehydroclimatologie
urbaineurbaine
Ex: Ex: -- moyennesmoyenneslatitudeslatitudes
-- tropicaletropicale
Ex: Ex: -- pollution de l'airpollution de l'air-- pluies acidespluies acides-- couche d'ozonecouche d'ozone-- homme/environ.homme/environ.
Ex: Ex: -- gaz à effetgaz à effetde serrede serre
-- paléo.paléo.
Ex: Ex: -- statistiquestatistique-- synoptiquesynoptique
0. Système climatique1. Origine de la variabilité
Le climat est un systèmesystème couplécouplé extrêmementextrêmement complexe,complexe, composé de
l’atmosphère, l’hydrosphère, la biosphère et la cryosphère qui interagissent à
toutestoutes les échelles de temps et d’espace
Ces interactions sont marquées par •des échanges d’énergie (chaleur sensible et chaleur latente), de moment
(mouvement de l’atmosphère) et de masse (circulation océanique).
• des forçages externes et internes et des rétroactions en boucles.
1. Le forçage solaire2. Origine de la variabilité
• Variabilité naturelle externe: (variations des forçages externes
d’origine naturelle -signal naturel-)
Intensité du rayonnement solaire
Séculaire (e.g. Le petit Age glaciaire)
Décennale
Milankovitch (1879-1958)
Précession=rotation des pôles
2. Paramètres orbitaux de Milankovitch
Fluctuations climatiques naturellesnaturelles expliquées par les changements des paramètres orbitaux
2. Origine de la variabilité
Excentricité=distance au soleil
ΣΣ
Obliquité=inclinaison des pôles
Multimillénaire (Période glaciaire et interglaciaire)
3. Le volcanisme et la tectonique des plaques2. Origine de la variabilité
• Variabilité naturelle interne : (variations des forçages externes
d’origine naturelle -signal naturel-)
Activité volcanique
Le forçage par les aérosols volcaniques est intense
mais BREF
Tectonique des plaques modifie
la configuration des surfaces
continentales et océaniques et agit
par voie de conséquence sur le
bilan radiatif terrestre
4. Le bruit naturel (1)2. Origine de la variabilité
• Variabilité naturelle interne: (rétroactions dans et entre les différentes
composantes du système climatique -bruit naturel-)
RétroactionCouplage
5. Le bruit naturel (2)2. Origine de la variabilité
• Variabilité naturelle interne: (rétroactions dans et entre les différentes
composantes du système climatique -bruit naturel-)
Le bruit naturel s’exprime à toutes les échelles de temps et d’espaceLe bruit naturel s’exprime à toutes les échelles de temps et d’espace
Le bruit naturel s’explique par la nature chaotique du système climatiqueLe bruit naturel s’explique par la nature chaotique du système climatique
en particulier l’atmosphère et par la présence de processus nonen particulier l’atmosphère et par la présence de processus non--linéaires linéaires
et de couplage avec les composantes du système climatique.et de couplage avec les composantes du système climatique.
Le forçage externe naturel (solaire, volcanisme) se superpose au Le forçage externe naturel (solaire, volcanisme) se superpose au
bruit naturel et interagit avec lui. bruit naturel et interagit avec lui.
exemple de bruit naturel :
Oscillation Nord Atlantique -NAO
6. Ex. de bruit naturel : NAO
L’Oscillation Nord Atlantique (NAO)
Fluctuation simultanée et statique
2. Origine de la variabilité
Fluctuation simultanée et statiquede la dépression d’Islande et de
l’Anticyclone des Açores
7. Action anthropique2. Origine de la variabilité
• Variabilité anthropique interne: (réponse aux activités d’origine
humaine -signal anthropique-)
Perturbation de l’effet de serre
Perturbation des conditions de surface (ex. déforestation)
Un peu plus compliqué par la présence de l’atmosphère et sescomposantes climatiques
2. Origine de la variabilité Effet de serre
-18oC
Effet de Serre
+14oC
Absorption à différentes longueurs de quelques composants de
l’atmosphère
• Absorption des UV par oxygene (O2) et ozone (O3)
• Absorption des IR par le dioxyde de carbone (CO2) et la vapeur
d’eau (H2O)
• l’atmosphère laisse passer les longueurs d’onde du spectre visible
Les aérosols sulfurés (poussières)- la
combustion de carbone fossile (charbon)
Dioxyde de carbone- augmentation par
combustion de carbone fossile,
déforestation
Les paramètresdes forçagesclimatiques
2. Origine de la variabilité Effet de serre
Méthane- augmentation par agriculture
intensive, extraction inadaptée du gaz
naturel
Oxyde Nitreux- production par les véhicules
et l’agriculture
CO2
Vostok
1. Que nous apprennent les observations?
~ 80/100ppmv sur ~25000 ans
385 ppmv (2009)
**+100ppmv En 100 ans
Effet de serre
Milliers d’années
CH4
°C
Aujourd’hui
~ 4/8oC sur ~25000 ans
+1oC en 100 ans
2. Origine de la variabilité
Composantes du forçage radiatif entre 1750 et 2005 Composantes du forçage radiatif entre 1750 et 2005
Effet de serre
GIEC, 2013GIEC, 2013
• La compréhension des influences humaines sur le réchauffement et lerefroidissement du climat a été améliorée depuis le troisième Rapport d’évaluation,ce qui conduit à une très grande confiance dans le fait que l’effet moyen global desactivités humaines depuis 1750 a été un effet de réchauffement avec un forçageradiatif de +1,6 (+0,6 à +2,4) Wm-2.
Conclusions (1)
• Variabilité naturelle interne: (rétroactions dans et entre les différentes
composantes du système climatique -bruit naturel-)
• Variabilité naturelle externe: (variations des forçages externes
d’origine naturelle -signal naturel-)
• Variabilité anthropique interne: (réponse aux activités d’origine
Origine de la variabilité:
2. Origine de la variabilité
• Variabilité anthropique interne: (réponse aux activités d’origine
humaine -signal anthropique-)
Le climat est donc un équilibre précaire, subtil et très fragile
car il est soumis a de multiples interactions entre ces sources de variabilité
Le climat d’aujourd’hui est le résultat des ces interactions croisées
Conclusions (2)
• L’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne
globale depuis le milieu du 20e siècle est très probablement dû à
l’augmentation observée des concentrations des gaz à effet de serre
d’origine humaine.
Il faut montrer que:Il faut montrer que:
2. Origine de la variabilité
Il faut montrer que:Il faut montrer que:
1. la tendance climatique est détectable, c’est1. la tendance climatique est détectable, c’est--àà--dire que le dire que le
signal observé «signal observé « sortsort » du bruit climatique, ou encore que le » du bruit climatique, ou encore que le
signal observée est incompatible avec la variabilité naturellesignal observée est incompatible avec la variabilité naturelle
2. la tendance climatique détectée est attribuée au forçage anthropique2. la tendance climatique détectée est attribuée au forçage anthropique
Problème statistique classique de rapport signal/bruit ou de détection de tendance
Recours a la modélisation
3. Les preuves de l’influence anthropique par la modélisation 1. Les modèles et leur évolution
L’observation de réchauffement climatique est le résultat de l’interaction
entre signaux naturels, bruit climatique et signal anthropique.
Recours à la modélisation
pour estimer les différentes composantes
Recours à la modélisation
pour le problème de détection/attribution
Modèle couplé
Modèle demétéo
3. La modélisation
Découpage en maille
Découpage en temps
3. Les preuves de l’influence anthropique par la modélisation
Résolution spatiale :Choix des processus physiquesque l’on veut décrire
Représentation des phénomènesd’échelle spatiale inférieure à la taille de la maille
Résolution temporelle :Choix des processus physiquesque l’on veut décrire
De nombreuses simplifications
8. La prévision climatique
La prévision ou la modélisation météo est un problème de conditions initiales
La prévision ou la modélisation climatiqueest un problème de conditions aux limites
Au-delà du mois, les conditions initiales ne sont plus importantes…Rôle de l’océan (mémoire du système climatique), rôle de la glacede mer, rôle de l’humidité des sols etc…
3. Les preuves de l’influence anthropique par la modélisation
Météo
Prévisionssaisonnières
Prévisionsclimatiques
9. Les deux espèces de prévisibilité
La prévision météorologique : Demain à Toulouse, la température sera
de 27°, le temps sera ensoleillé avec un risque d’orage fort en soirée
PREVISION LIMITEE A ENVIRON 15 joursPrévisibilité due aux conditions initiales (dite de 1ere espèce)
La prévision-modélisation climatique :
1. Prévision saisonnière : L’été prochain sur la France sera plus froid quela normale et plus arrosé en moyenne, avec une probabilité de 70%
3. Les preuves de l’influence anthropique par la modélisation
Les scenarios pour le XXIeme siècle
la normale et plus arrosé en moyenne, avec une probabilité de 70%dans le tercile inférieur pour la température.
2. Prévision décennale: Dans les années 2050, la température surla France sera plus chaude entre +1.7°C et +4.5°C et les précipitationsannuelles auront diminué de 30 à 40%
3. Modélisation du climat passé:: l’essentiel de la tendance climatiquepeut être attribué au forçage anthropique
Prévisibilité due aux conditions aux limites (dite de 2eme espèce) (action du forçage naturel+ anthropique)
Estimation des incertitudes/approche probabiliste
A1FI (forte intensité de combustibles fossilesA1FI (forte intensité de combustibles fossiles
A1T avec des combustibles non fossilesA1T avec des combustibles non fossiles
A1B (développement économique rapide, avec une réduction des écarts entre pays A1B (développement économique rapide, avec une réduction des écarts entre pays
riches et pays pauvres, et utilisation équilibrée des différentes sources d’énergieriches et pays pauvres, et utilisation équilibrée des différentes sources d’énergie
Le scénario Le scénario IS92aIS92a a une concentration effective en COa une concentration effective en CO22 augmentant de1% par an augmentant de1% par an
après 1990.après 1990.
4. Les scenarios pour le XXIeme siècle 1. Les scenarios d’émission (1)
1850Scénario optimiste : Economie verte
Scénario pessimiste : on continue comme maintenant
B2
A2A1
B1
Plus mondial
Plus économique
Plus régional
Plus environnemental
• Démographie
• Aspects socio-économiques
• Changements technologiques
Les scenarios du GIEC 2001Les scenarios du GIEC 2001
Doublement
1850Economie verte
4. Les scenarios pour le XXIeme siècle 2. Le réchauffement global et son incertitude
Moyennes multi-modèles et intervalles estimés
du réchauffement global en surface 1900-2099 (GIEC, 2007)
Incertitudes duesIncertitudes dues
aux scenarios et auxaux scenarios et aux
modèlesmodèles
• Les estimations les plus probables du réchauffement au 21ème siècle sont
comprises entre 1,8° et 4° pour différents scénarios, et probablement
comprises entre 1,1° à 6,4° en tenant compte des incertitudes de lasimulation du climat.
GIEC, 2007GIEC, 2007
4. Les scenarios pour le XXIeme siècle 3. Downscaling
Désagréger les sorties des modèles / travaux de Wilby et al. (2001) : Le modèle
statistique de réduction d’échelle SDSM
Objectif : Produire des scénarios à échelle fine pour les paramètres météorologiques
suivants: précipitation quotidienne, températures moyennes, maximales et minimales.
Méthode : établir des relations empiriques entre la variable observée à l’échelle locale
(précipitations et températures) et les variables de grande échelle appelées prédicteurs
4. Les scenarios pour le XXIeme siècle 3. Downscaling
Exemple d’une étude réalisée par la DMN surExemple d’une étude réalisée par la DMN sur
les régions subdésertiques du Maroc (Ouarzazate et Erles régions subdésertiques du Maroc (Ouarzazate et Er--Rachidia) Rachidia) –– Cas des précipitationsCas des précipitations
4. Les scenarios pour le XXIeme siècle 3. Downscaling
Exemple d’une étude réalisée par la DMN surExemple d’une étude réalisée par la DMN sur
les régions subdésertiques du Maroc (Ouarzazate et Erles régions subdésertiques du Maroc (Ouarzazate et Er--Rachidia) Rachidia) –– Cas des températuresCas des températures
Notre propre contributionSelon une hypothèse de réchauffement global, l’évolution des précipitations peut
se traduire par une rupture de la stationnarité, une tendance vers la diminution
ou une modification de la variabilité
5. Les tendances actuelles 2. Problématique
48
Série homogène ? OuiNon
Régionalisation spatio-temporelle
Préparation de la variable pluviométrique : Pa ; Pmens ; D9
Organisation méthodologique : littérature assez abondante (OMM : 153 références)
Test de pénalité de Wang (2008)Test de pénalité de Wang (2008)
Instat
Rhtest V3 sous R
SPSS
1
2
3
Environnement Canada
Université de Reading, RU, 2006
Extraction des composantes principales et des séries temporelles des scores
Identification des stations les plus corrélées avec les
composantes identifiées
Stationnarité ? OuiNon
Rupture ? OuiNon
Tendance ? OuiNon
Segmentation de Hubert : Segmentation de Hubert :
Stationnarité ou non ?Stationnarité ou non ?
Test de Test de PettittPettitt : : Point de rupturePoint de rupture
Test de Mann Kendall : Test de Mann Kendall : TendanceTendance
ACPR de type ACPR de type VarimaxVarimax
4 à 6
kronostat, IRD, 2002
Institut Meo. Finlande 2002 4949
Tendances 1954-2009
Time series First year Last Year n Test Z Signific.
Ait.Boujjane 1 56 56 -0.27
Amouguer 1 56 56 -0.76
BHD 1 56 56 -1.05
Errachidia 1 56 56 0.64
5. Les tendances actuelles 5.Quelques résultats (Bassin de Ziz)
Errachidia 1 56 56 0.64
Foum.Tellicht 1 56 56 -0.39
Foum.Zaabel 1 56 56 -0.83
Tadighoust 1 56 56 -1.02
Tazouguert 1 56 56 -0.74
Zaoui.S.Hamza 1 56 56 0.25
Erfoud 1 56 56 -2.23 *
Stations synoptiques du Maroc Atlantique (météo-Maroc)
Dans notre étude, plutôt
exploratoire, nous avons retenu une
matrice composée de :
• 250 colonnes = 25 variables* 10
stations
TaTa
FèFèssMM
kkIfIf
KKee
RRbbCaCa
SaSaMaMa
• 30 lignes (temps : Sep. 1961- Aout
1992)
• variables : cumuls annuel et
mensuel et pluies journalières
exceptionnelles exprimées par le 9ème
décile
AgAg
5151
Résultats (1) : Tests d’homogénéité
• Le test a montré :
1. une homogénéité des données mensuelles;
2. une hétérogénéité des précipitations annuelles des stations de Fès, Kenitra et2. une hétérogénéité des précipitations annuelles des stations de Fès, Kenitra et
Marrakech, jugée non significative par le test (degré 1).
Fès : 1979Fès : 1979 Kenitra : 1972Kenitra : 1972 Marrakech : 1978Marrakech : 1978
“Anomalies et “Anomalies et ajustementajustement par regressionpar regression
5252
Résultats (2)
Les différentes ACPR effectuées sur les différents variables
pluviométriques on permit, à chaque fois, d’identifier 4 composantes
• Cp 1 : continentale à influence
orographique (Meknès, Fès, Taza et
Ifrane
• Cp 2 : océanique relativement au
nord (Kenitra, Rabat et Casablanca)
TaTaFèsFès
MkMkIfIf
KeKeRbRb
CaCa
SaSa
MaManord (Kenitra, Rabat et Casablanca)
• Cp 3 : sud à tendance aride (Agadir
et Marrakech)
• Cp 4 : océanique plutôt occidentale
(Safi)
MaMa
AgAg
Adaptée de Kneppertz, 2003Adaptée de Kneppertz, 20035353
Test de Mann Kendall
Test de Pettitt Segmentation de Hubert
Total annuel Tendance Point de rupture Stationnarité
TazaDiminution significative
1979
Stationnarité non vérifiéeMoyenne 35 % Variance 62 %
Résultats (3) : tests de la variabilité
Cp 1Cp 1Meknès, Fès, Taza et Meknès, Fès, Taza et
IfraneIfrane
Variance 62 %
Cumul mars
TazaDiminution significative
1976 Oui
Cumul juin
TazaDiminution significative
1976
Perte de la stationnaritéMoyenne : 70 %Variance : 64 %
5454
Conclusion
Les certitudesAugmentation des GES : consensus scientifique
Au Maroc :
Tendance généralisée de l’augmentation des températures actuelles
Rupture (non généralisée dans l’espace et dans le temps) significative de l’évolution des
précipitations du mois de mars avec persistance de la sécheresse depuis le milieu desannées 7O ….conséquences agronomiques
Les perspectives
Modélisation de la réponse climatique avec une marge d’erreur : (cas des
précipitations) : interprétation des résultats avec précaution (problème de rétroaction /nuages)….débats scientifiques (alarmistes et sceptiques)
Poursuivre l’évolution des recherches en climatologie prospectives (apports de latélédétection)
Encourager l’observation des manifestations pluviométriques actuelles (60 dernières
années)….sud du Maroc (tendance vers l’augmentation) et pluies exceptionnelles dudébut du 21 siècle