UNITED NATIONS INDUSTRIAL DEVELOPMENT ORGANIZATION Vienna International Centre, P.O. Box 300, 1400 Vienna, Austria Tel: (+43-1) 26026-0 · www.unido.org · [email protected]OCCASION This publication has been made available to the public on the occasion of the 50 th anniversary of the United Nations Industrial Development Organisation. DISCLAIMER This document has been produced without formal United Nations editing. The designations employed and the presentation of the material in this document do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of the Secretariat of the United Nations Industrial Development Organization (UNIDO) concerning the legal status of any country, territory, city or area or of its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries, or its economic system or degree of development. Designations such as “developed”, “industrialized” and “developing” are intended for statistical convenience and do not necessarily express a judgment about the stage reached by a particular country or area in the development process. Mention of firm names or commercial products does not constitute an endorsement by UNIDO. FAIR USE POLICY Any part of this publication may be quoted and referenced for educational and research purposes without additional permission from UNIDO. However, those who make use of quoting and referencing this publication are requested to follow the Fair Use Policy of giving due credit to UNIDO. CONTACT Please contact [email protected]for further information concerning UNIDO publications. For more information about UNIDO, please visit us at www.unido.org
Transcript
UNITED NATIONS INDUSTRIAL DEVELOPMENT ORGANIZATION Vienna International Centre, P.O. Box 300, 1400 Vienna, Austria
2.3.S. l. La pisciculture ................................................ 26
2.3.S.2. La crevetticulture ..•..•....•....•.•....................•...... 26
2.3.S.3. L'ostreiculture ...........................•.................... 27 2.4. Le diagramme de base .............................................................. 28
2.5. Les couts ............................................................................. 32
2.5.1. CoOts des op&ations de peche ......................................... 32
2.5.1.1. Collts de la ~he industrielle ............................... 32
2.5.1.2. Couts de la peche anisanale avancee ....................... 32
2.S.1.3. CoOts de la peche artisanale uaditionnelle
L'objcctif gbla'al de cette mission est la misc a jour de l'information concemant lcs diverses composantes du systane des pCche en Guin6e en vue du transfert de la mahodologie
MFPS (m~ogie d'm.luation et de programmation par ~me) faisant usage de ces clonM.es actualis&5.
De fil9on plus~ et scion les tames de rtf&ences de la mission. ii s'agimit de:
1. Etudier toutc la documentation recente coocemant le 5ystane industrid des pecbes en Guin6e de ineme que le programme de ~tin~~ par l'ONUDI et la FAO
(pmtriae version et mise A jour ).
2. RecueiJlir sur le terrain les informations existantes sur la situation actuelle de la pecbe, ?JBlticcliaement en relation avec lcs c:omposantes du systbne: rcssoun:es, flotte industrielle
guin&nne et ~~ flotte artisanale, stockage, transformation et coosommation du poiS900.
3. Analyse des donnies 1'6:oJtm avec un membre de I' ONUDI et prqaration de
l'infonnation pour son ttaitement informatique par le logiciel MF.PS.
4. Analyse des r&ultats preliminaires (avec un membre de l'ONUDI) obtenus par le
~e MEPS et utilisant Jes dolum rtcentes collectm.
S. Redaction d'un rapport sur le systmie des pecbcs en Guin6e a I' aide des donn&s
r=ntes r6:olt6es.
u systm,, dn pklw.f Of Gtlilfh. Rapport,, miui<HI ONUDI dt1JJl/119/ 1111 /J/12111
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1.2. Dm>ulemcnt de la missjoo;
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13- 15 : - Preparation de la mission au siqc de l'ONUDI a Vienne (briefing, methodologie MF.PS d documentalion).
16 : Voyage Vieooe - Conakry
18 : - Visite au siqe local de rONUDI et au Secretarial d'Etat a la pecbe (SEP) (Direction Nationale de la Peche et de !'Aquaculture (SFP/DNPA) et des sections •Cooperation• et• Am&Jagement• (SFP/DNPA)).
19 : - Visite de la section Peche lndusb'ielle a la Direction Nationale de la Peche et de l'Aquaculture (SEP/DNPA) - Visite de la~ SOGUIMAR
20 : - Visite des sections "Peches Artisanales Maritimes•, 9Ndles AuviaJes• et •Aquaculture• au SFP/DNPA.
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21 : - Visite du Centre de~ Halieutique de Boussoura (CHRB) (SEP/DNPA -ORSTOM)
22 : - Visite de la NOUVFllE-SOGUIPECHE
23 : - Visite des socil:les ROUGUIMEX d ALSAMAL Y
25 : - Visite de la section • Am&Jagement• du SEP/DNPA. - Visite de la soci~ COGIP - Visite du Centre de Recherches Oc&nograpbiqwes CERF.cOR
26 : - Visite de I' Office pour la Promo6on de la Peche lndusttielle (OPPI) - Visite de I' Office pour la Promotion de la Peche ArtisanaJe (OPPA)
27 : - Visite du Centre de fumage de Bonffi (Projct ~FAO) -Visite de l'Office de ~cloppcment de la Nche Artisanale en Gui*
(ODEPAG.)
28: -ViMte de la~ SONrT - Interview d'un raponsa!>le de la soci~ SOPIAG
29 : - Rbmion au Sccrtlariat d'Bat a 1a Peche conc:emant Jes premiers raultats de la mission et le transfc:rt de la ~ogie MEPS. - Interview de responsables du Projct d'Bevage de la crevette -Suite de la visite a la NOUVFJ.l.E-SOGUIPECHE -Visite et interview au port de pkhe artisanale de Boulbinet
30 : - Rencontre des sections •Coop&ation " et • Am61agement • au SEP.
Dlambri!:
I : - Voyage O>nakry - Vicnne
2 -13 : - Traitement des donn6es et rtdaction du rapport~
u rprirM dn pldrn nr Guin«. Rllppon tk miuiOff ONUDI d11 I JI/ 1191 a11 I J/1'2191
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13. Persoones ROCOOtr&s et xemeacicmeots:
Nous <l5Joos remcrcier particulibement Madame TF.REsA SALAZAR DE BUCKLE. Chef
du Groupe d' Appui a J'Elaboration des Programmes de l'UNIDO et Monsieur GUlllERMO
CASTELIA. membre de ce Groupe a J'UNIOO pour leur collali.ntion a la realisation de cctte
mission. Monsieur CASTEILA a parti~ a la collecte des donMes sur place et nous l'en
rcmen:ions sp6cialcmcnL Nous rcmercions qalcment Jes membrcs du Groupe d' Appui a I' FJaboration des Programmes qui nous ont aid6 a UD stade OU l'autre dans la r&lisation de CC
travail.
Nous desirous remercier particulreremcnt Monsiem Oumar BARRY, Cllef de Section
Coop&ation et Monsieur Mamba KOUROUMA, Chef de la Section Amenagement du
Secretariat d'Etat a la ~he (DNPA) pour l'organisation pratique de la mission et Jes
discussions intbessantes coocemant la p@che en GuinCe.
Nous ~s rcmercier vivement aussi Jes persoones suivantes rencontrees en Guinee
pour Jes aides diverses appol'ties a la realisation de notrc mission. Leur franche collaboration
flit fortement ~
Monsieur BAIDE 0., Cooseiller au Secretarial d'Bat a la Peche (SFP).
Monsieur BARRY M., Chef de section des Peches Fluviales, SFJ> (DNPA).
Monsieur BARRY 0., Chef de section Coop&ation, SFJ> (DNPA).
Monsieur BIVILOGUI 0., Chef de ~tion Aquaculture, SFP (DNPA).
Monsieur CAMARA H., Charg~ d'&udes a la section Cooperation, SFP (DNPA).
Monsieur CAMARA L, Owg~ d'~ a la section des P@ches Maritimes InduSlrielles, SEP
(DNPA).
Monsieur CAMARA S., Chef du Champ d' Ostrticulturc de Tabossou ( CERF.SCOR.)
Monsieur CAMARA S., Charg~ de la gestion et de la formation au Centre de fumage de Bordi,
Projet PNUD-FAO
Monsieur CHA VANCE P., DqJartement Peches artisanales du CHRB {SFJ>-ORSTOM)
Monsieur CHEVRIER J.-P., Consultant ONUDI.
Monsieur CHHUN B., Coordinateur de l'ODEPAG.
Monsieur CISSE M., DiI?cteur du Centre de Recherch~ Halieutiques, CRHB.
Monsieur CORVP.ST S., DUecteur de Projet, Dqmtement Crevettes (SF.PIA).
Monsieur DARANCON S., NOUVELLE-SOGUIPECHE, Capitaine de navirc
Monsieur DEM A., Omg~ d'F.tudes a la Section Amblagement ,SFJ> (DNPA).
LI synlnwda pklws m <Aintt. Rllppontkmissiort ONUDI 411 /JI/ Jl'J: au JJ/12191
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Monsieur DIALLO A.. Chef du Dqmtemeot Pecbes artisanales maritimes , CRHB.
Monsieur DIALLO A., Ing&lieur Bectrom6canicien a l'OPPI , SFP. Monsieur DORE A. , Cha!g6 d'l:tudes a la Section juridique, SFP (DNPA).
Madame DUMOULIN M .• Administratrice et Directeur Financier, soci&is ROUGUIMEX et
AlSAMALY
Monsieur DUX J. , Representant adjoint de l'ONUDI en Guinle,
Monsieur HOT AIT G .• Directeur gm&al de COGIP
Monsieur HOTEIT R. , Directeur technique de la SONIT
Monsieur KAMANO R. T., Administrateur de l'OCG
Monsieur KFlT A A.S., Directeur administratif et financier de la NOUVEU..E-SOGUIPECHE.
Monsieur KFJTA L, SEP, Directeur g&l&al de l' OPPA
Monsieur KFJTS A.D., SFP, Chef de Service Administratif et Financier de l'OPPI
Madame KONATEF., Oief de la sectionjuridique, SEP (DNPA)
Monsieur KOUROUMA M., SEP (DNPA), Chef de Section Ameoagement
Monsieu: KOUYATE A., SEP (DNPA), Charg~ d'&udes a la section des N:ches Maritimes
Industrielles.
Monsieur LARCHER Y., NOUVEU..E-SOGUIPECHF., Directeur de Production
Monsieur lAUZIERE., Conseiller au Secrelariat d'Etat a la Peche
Monsieur MARMANDE J.-P., NOUVEU.E-SOGUIPECHE, Chef cl' Annemeot
Monsieur M'BENGUE LB., Directeur i la SOGUIMAR S.A.R.L
Monsieur NODA M., Directeur administratif et financier de la SOPIAG, Administrateur de
l'Union Nationale des Entreprises de peche, des Mareycurs et activites connexes.
Monsieur SACKO C.T., Directeur par pays, rqR5entant de l'ONllDI en Guir...:C.
Monsieur SAMPIL I.S., P.D.G. de ROUGUIMEX, ALSAMAL Y , Directeur de l'UNION des
SOCIETES de PECHE INDUSTRIFll.E et ARTISANAIE.
Madame SANDOUNO MAMA-YAW A, Charg~ des activit& f~minincs au Projet de
DMloppcment intigrt de la pechc artisanalc (DIPA/OPPA).
Monsieur SARR J.P., Directeur National des J>echcs et de l'Aquaculture ,SEP (DNPA)
Monsieur SOROPOGUI S.E., Chef de service commcrcial,NOUVELLE-SOGUIPOCHE
Monsieur SOUMAH A., Chef de la Section Socio-6conomie , SEP (DNPA).
Monsieur SYU..A F.S., Chef de section Technologic et Contl61c sanitaire, SEP (DNPA).
Monsieur SYILA I.S., Directeur Technique de l'ODEPAG
Monsieur SYU..A M., 01cf de Section des P@chcs maritimes artisanalcs, SEP (DNPA).
Monsieur SY SA V ANNE S., Chef du I..aboratoire cl' Hychobiologie du CERESCOR
Monsieur llfAPON J.-L , Consultant ONUDI.
Monsieur TOURE ALAIN LS., Chef de Service "Promotion l la pechc" de l' ODEPAG.
Monsieur TRAORE M.K., F.nqubeur du CRHB au Port Boulbinct
u systlme da pkha ns Gtlink. Rapport tk mis1io11 ONUDI d11 JJ/J /I'}/ a11 JJ/12/9/
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Monsieur TRAORE S. , Chef de Port Boulbinet
MonsietT TRAORE S., Directcur a.i. ~ l'OPPI, SEP
Monsieur VAGUFIJS , Chef d' Annemcnt, ROUGUIMEX, ALSAMAL Y.
Monsieur ZOUEV G.V., Chef du Laboratoire de Ressoun:es Halieutiqucs du ~COR
Un merci ¢iaI a Monsieur COULIBALY M. qui a bien wulu se charger de l'eocodage de
certains tablmux de donn6es a Vienne. Sa participation filt grandement appreciie.
Finalement nous ~s remercier tres vivemeot Monsieur ScHOLTES Ph., sa famille et ses amis pour leur accueil tres sympathique.
L£ T11"'1M tin pklw nt Gtlintt. Rapport d~ mission ONVDl d11 1Jll1191 a11 I JI/ 2191
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2. Les informations de base
2.1. Le milieu
Le littoral de la Guinee represente une longueur de 300 km de long. Le plateau
continental guineen est le plus large de l'Afrique. Il s'&end a une distance de 80 rnilles de la cOte en •.. ; 'lyenne.
Les rivieres principales representent une longueur estimee a 6500 km en Guinee
(V ANDEN BOSSCHE et BF.RNACSEK, 1990). Plusieurs grandes rivieres africaines prennent
leur source en Guinee dans le massif du Fouta Djallon. Le baut Niger s'etend sur une longueur
de 580 km at G~ II y totaliserait avec ses principaux tributaires une longueur de 3400 km
de voie fluviale. Panni les autres rivieres importantes, on note la Gambie (210 km), le haut
SfnCgal (130 km), la Konkoure. la Kolente et beaucoup d'autres CFi&ure 1>.
Associees aux rivieres, ii est important de remarquer l'~tendue des plaines inon~
pendant la saison des pluies (environ 20001cm2).
F.n ce qui conceme Jes lacs, ii n'y en a pas de taille importante en Guinee.
Les reservoirs (5) associb a des barrages representent une superficie de 31,41cm2. Un
reservoir de 500 1an2 est prevu suite a la construction pro~ d'lDl barrage sur la Konkoure.
2.2. Les ressources
Les ressources aquatiques de la Guinee peuvent logiquement etre subdivisees en 3
grandes categories : Jes ressources maritimes, continentales et les ressourtes de l'aquaculture.
Ces trois types de ressources donnent lieu a U&le exploitation partielle et constituent le depart du
diagramme de base repmen~ a la fi&ure 7.
2.2. 1. Les ressources maritimcs
Concemant Jes ~ de poissons inventoriees dans les eaux guineennes maritimes, une
liste (annexe 1) pr~te l'information que nous avons pu r~lter. Le nombrc total d'e~s
recensies serait compris entrc 200 et 250 environ.
IL iystimld~f pkha ~Guin/~. Rapport d~ miuion ONUDI du IJl//191 au JJ/12191
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SENEGAL
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SIERRA LEONE
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Figure 1 : Carte de Guin~ ( d'apres VANDEN BOSS CHE et BERNA CS EK, 1990).
COTE D'IVOIRE
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Des Wides preliminaires ont permis d'obtenir des informations sur les nzsources 1: des prcmib'es estimations de bionwse ont ~ cffcctuics pour divencs strdteS ~till~ par
cbalutage (mCthode de l'aire balayic, PAULY, 1985). Les Rsultats daaill&, concemant des
estimations d'abondance et la repartitioo des e¢:es, soot presenb par OOMAIN (1989) et
DIAll.O et DOMAIN (l 9'Jl ).
Divers fleuves se jettent dans I'odan atlantique le long de Ia c6te guilmme. Ceux-ci
apportent des quantit& importantcs de nutriments, favorables l la production de pbytoplancton,
base de la cbaine alimentaire aquatiquc.
D en reswte une forte productivite des eaux guin6ennes. I.a 1.0DC cOtiae de GuiJXe serait
meme une des plus productives du golfe de Guin~ avec une production estim~ l 5,1
toones.lkm2 (pour le plateau de 15 i 200 m) Clableau 1) •
Zones Productivtte du plateau (15.:iw m) en tonnes I km2
Gwnee 5,1 Congo 4,8 Bissagos 4,4 SCnegambie 3,6 COre d'Ivoire 2,6 Ghana 2,4 Benin 2,2 Gabon 1,8 I Jl>Cria Nord 1,6 Biaffra 1,3 Togo 1.2 Liberia Sud 1,0 Mover.ne 2,7
Tableau 1 : Productivitb moyennes annuelles (en tonneslkm2) en es~ dCmersales
pour diff&entes zones du plateau continental (lS-200 m) du golfe de Guinee (in DOMAIN,
1989).
• .11 a'qit llOIUIUDe:lll ,pow la maourc:a d6menalea , des c:ampapaa de recbercbe du cbalutier N.O. ANDRE NIZl!RI de 1985 A 1988 (DOMAIN, 1989) et du chalutier N.O. LOUIS SAUGER en 1990 (DIAU.O et DOMAIN, 1991). Pour la rcuourcea p61apqua, la infonoatiom provieooeor do campepa du COPPACE.
u systllw du pkha en Gtlintt. Rapport de mission ONUDI d11 /JI/ Jf'}J 011 /J/12191
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22.2. I.es ressoun:es continentales
Coocemant les especes de poissons inventoriees dans les eaux guineennes continentaJes.
une liste de 140 e~es reparties dans les diverses rivieres de Guinee est presentee par MA~(1991).
Les especes les plus pechees soot les Tilapia spp, C/arias spp, Brycinus leuciscus (tineni), !ates niloticus (capitaine) , Chrysichtys , BagntS , Hydrocynus , Synodontis , DistichotJ,'.IS , &ubus, Bariliu5 ...
2.3. L' gpl'iliatkm
On distingue au niveau de la peche maritime en Guinee trois types de peche : la peche
industrielle, la peche artisanale avancee et la pecbe artisanale traditionnelle (fieure 7). Outre la
peche maritime, deux autre categories de peches existent : la peche continentaJe et la peche des
produits de l'aquaculture.
2.3.1.1. Peche industrielle CP.l.l
2.3.J. I. I. Statuts et description
Les bateaux de peche de tonnage superieur a 100 TJB sont classes dans la categorie "peche industrielle ".
La rone de peche reservee A cette categoric commence au deta de 12 miles de la c&e.
Jusou'en 1990, on distinguait 3 "statuts" dans la flotte industrielle en Guinee : les bateaux
battant pavilion guineen, Jes bateaux battant pavillon Ct:ranger et la flotte pechant dans le cadre
des accords de peche avec la CEE.
Depuis 1991, le classement de la flotte etrangb'e a ere scindC d'une part en bateaux
affretes 2 (par des Guineens) et en bateaux consignes. On obtient ainsi 4 statuts : guineen,
affrCte, consigne et CEE dont Jes obligations lCgales, en 1991, sont precisees aux tableaux 2 et J.
:? ::ii gen6ra.I • !'accord d' ~r est hue All' uo coorrar de locarion-gestioo, plus rarcmeor All' uoe conb'al de locarioo-venre.
IL .f_vstiTMd,.f pkhes ~n Guinl~. Rappond~ mis.rion ONUDJ du JJ///;rJ/ au /Jl/21'}/
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2.3.1.1.2. Effort de p@cbe
F.n 1990, l'effort de pCche total <klare pour la peche industrielle ~t de 138 bateaux representant 67683 tonneaux de jauge bruts align& (tableau 4 ) 3 I
Ce nombre de bateaux se repartissait en 11 batcaux guinlcns, S3 ~gers et 74 M>US
l'aa:ord CEE Cfi&ure 2).
L'effort de p&he total <klare pour la pCche industrielle en 1991 (jusqu'en novembre, moment de Ric:olte de l'informatioo) est de 100 bateaux representant S28S8 tonneaux de jauge brute a1ignes (tableau 5 ) 2.
F.n 1991, ces 100 batcaux se rfpartissaient en 19 bateaux guin6m, 48 bateaux ~gers
et 33 bateaux sous l'accord CF.E.. Les bateaux Ctrangers se rCpartissent en 32 aftretes et 16 consign& <annexe 2 et fi&ure 7).
Une reduction de l'effort de peche est done ainsi constatee. Celle-ci conceme
principalement la tlotte CEE {41 bateaux en moins) et la flotte ~gm: non CEE {S bateaux en moins). La flotte guin6enne a augmen~ de 8 uni~! fi&ure 2 ).
Les noms des bateaux de peche industrielle enregistres en 1990 et 1991 ainsi que leurs c:aractmstiques techniques figurent aux annexes 3 et 4.
Sur base des listes de bateaux et de leurs caractbistiques, nous avoos calcult les jauges brutes moyennes (TJB) et effectives (TJB cffec.) pour chaque flottc en 1990 et 1991. Celles-ci sont prtsen~ A la fi&ure 1 etc\ I' aooexe 5.
On obse.rve a la fipre 2 que la tendancc est c\ )'augmentation de la jauge moyennc par navire guineen et surtout ttrangers, cc qui est principalement dQ dans cc demier cas a l'utilisation rblte de plusieurs gros chalutiers ~lagiques ~ {approchant Jes 2000 TJB) .
3 Le Coaaap de jaup brut effectif. c'at 1 dire proportioonel au temps de pkbe Rellemeat eff«W ne peut iue prUcoU ici car l'iaformatioo maaque pour cc:rtaim bUcau da cll6Soria ftlWqcn et CEE ITlhM• 4>. On pr6lmte doac ici le loaaap de jlup brut alip6. c'at 1 dire la vaJcur muimale pouable. Sur '- de 200 jocan de p6cbc moyeu 1111' aa pu aavire. la vaJcur de la jau1e brute effective pownit 6vcaluellaneal acre Clltim6e en mu.ltipliaac la 10A11De dea TJB (jaop brute) alipa pu ua coeffaciad de 200l36S joun, eoit 0.548. On oblieadrait aiDai uo total de 37090 TJB effecti& atimb pour 1990 ( 138 baleem) et 28966 TJB effectift ~pour 1991 (100 balmm).
u l)'ltiml du pkhu m Glinh. Rapport de miuiot1 ONUDI d11/Jll11911111 /J/12191
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Bir.n quc la puisancc moyennc des bateaux guin&m augmcnte paralltlement et de ~ logiquc avcc lcs TIB de 897 CV en 1990 a 1032 CV en 1991 Cfi'1JR 3 ct tableaux 4 et 5), on observe a cctte figure quc la puissancc des bateaux ~ diminue lqaancnt de 1438 CV a 1425 CV alors que le tonnage moyen est sup&ieur d'un facteur 1,8 en 1991. l.a puissancc etmt un facteur important pour les capacitb de capture de poissoos par cbalutagc, la v&ification
attentive de ceUe-ci pomrait eue rccommand&: pour 1es gros cbaluticrs pBagiqua
Figure 3 : Puissance moyenne en CV des moteurs des navires guin&ns, etrangers, CEE
et toutes categories confondues en 1990 ct 1991
L'objectif de l'&de statistique de l'effort de pCcbe est de pouvoir cerner le profil •type•
de bateaux corrcspondant a un statut don* et une catqorie particulibe pour apprCcier la
valeur moycnne des a>Ots fixes et variables y aff&ent pom le~ MFPS .
Des diff&ences tangibles existent en effet : on observe par exemple que le tonnage de
jauge brute moyen est Ires supmeur pour les chalutiers poissonniers afftttb en 1991 (jauge
moyenne alig* = 582 TJB) par rapport aux chalutiers poissonniers guin&ns cctte metne
an• ( jauge moyenne alignee = 311 TIB) (aopexe S). Divers a>Ots tels que la consommation
de fuel par exemplc en scront affect&.
Les fi&wes 4 et 5 pennettent de comparer la Rpartition num&ique et le tonnage ali~ des
c:atqories de bateanx sous les 4 statuts de pi!che en 1991. 4
4 Le loalllp effectif ae pad en utili"6 ~ dmm6 le maque d'iDformatioo pour c:crtaim batam, ,.,,.,..,......, ck la CEE. Le toanaae alip6 .a doac Ulili• ici pour • valcur rdati-.e d'w t1oue • l'autte. u ne doit doac pu an COOlidlR cm .. valeur ablolue.
Lnystmwda pkhu en G"inle. Roppontlemu1ion ONUDI "" IJ/11191 a11 IJ/12/9I
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Les caractmstiques des hateanx (jauge moyennc d puissaocc moyeone) soot oompar&s i
la fJ&ure 5 (annexe S>. Des diffmnccs imponantes soot ~ entrc les diff&entes
categories de bateaux sous divers stttuts. A moycn termc, les captutcs devraialt pouvoir etre estimm pr6cisement pour cbaque categoric de mteaux afin de cootr61er le niveau de
l'exploitatioo.
2.3.1.1.3. <;aptnm
Concemant 1es cqJOlla, trois types d'informations au minimum soot coosid&&s:
- les capture5 d6cJartes
- les captures da>arqul:es
- les captures estirom.
Les captures ~Imes sont les moins fiables en gm&al. Les captures d6clar6es en 1990
pour 104 bateaux ne tolalisent que 15987 tonnes. C.e qui ne reprC5ente que O,Tl tonnes par
jour. Si l'oo consi~ 200 joors de pecbe en moyenne par an, comme le spmfie un document
du SFP (com.pm), ceci ne suffinit meine pas a couvrir les frais d'exploitation !
Les captures da>arq~ sont une autre source possible d'information. Cette information
est consignie au SEP. L'informatisation future du SEP pennettra une compilation des
informations et leur exploitation utile. 11 semble qu'au nivcau des captures a d&arquer par les
bateaux consign~s (120 t /an) en Guin6e, cclles-ci ne le soient en g&l&aJ pas mais une
n:devance serait pa)ft en conttqmtie comme pour les baaux p&:hant dans le cadre de l'accord
CEE ( 10 F.cu/TJB-an en plus de la mlevance).
Finalement, la source la plus fiable d' information est encore actudlement le niveau esti~
des captures sur base des pri~ journaliaes moyennes d'un bateau d'une carqorie dorulie.
Pour 1991, 3 estimations ont &e effectu6es utilisant des valeuB de captures joumali~
croissantes seton les informations que nous avons pu collecter. Les captures totales joumaliaes
estim6es (toutes catqories confondues) sont pr&ent6es au tableau 6 tandis que la Rpartition
des catqories p&:h6es est pr&ent6e au tableau 7.
LDnqu'on ne dispose pu d'infonnation sur le tonnage brut effectif, on peut se baser sur
une p&iode de p@che 1'6elle de 220 jours par an pour les chalutiers et 120 jours par an pour Jes
thonim (d'apm le COPACE d le plan de pf.che 1991, SEP)
I.I S)StDM da plclws nt <lWtW. Rapport du,,iuion ONUDI d11 IJ/11191 °" I J/12191
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Les tabJpnt 8 et 9 resument l'informatioo dispomble pour 1987 (ONUDI, 1990) et
pour 1991 no1a1nmcnt pour la pCchc industridle. II est evident que les estimations aiosi
obtenucs doivcnt Ctlc consid&6cs avec toutes les precautions qui s'imposent &ant donnC le
manquc de statistiques de base_ Bles sont juste indicatives d'un or<R de grandeur pour
comparer rimpor1ance des divers types de peche les unes par rappott aux autres.
Des estimations de capt1RS plus detaillecs par categories de bateaux et par soci&es
figment a l'annexe 6. Une estimation des captures (a defaut de c:onnaitre les quantites exacres
captudes) est csscntiellc pour Cvaluer l'importance des diverses composantes du systeme des
Tableau 7: Rtpanition des captures (especes cibles et secondaires) scion 3 estimations de rendement en (onction des categories de bateaux {d'~s Jes pourccntages cites au plan de peche 1991).
L'estimation 3 au tableau 9 (et annexe 6) est la plus ~Iev~ (caprures de 191 638 tonnes de
poissons poor la peche industrielle). Ceci rbulte principalement de l'estimation des captures
joumalieres moyennes qui serait de 40 iOnJ1es par jour pour Jes bateaux pelagiques proches de
2000 tonnes de TJB (d'apres un document du SFP, com. pers). Ceci correspond d' ailieurs
parfaitement aux d6clarations d'une soci~ visitte exploitant des chalutiers pelagiques citant
u .rysrmw dn pklws m Guifltt. RDppon th mission ONUDI d11/JI/1191 tJ11 /Jl/2/9I
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T.bleau a: Valeun de TAC (taux ad.Equal de captures) et captures estimfes pm- tOM pour cbaque type de pfcbe maritime en 1987 (ONUDI, 1987) (Ncbe industrielle • P. l, Ncbe artisaoale traditioonelle maritime • P. A. T.M. ) (N.A ... pkb• DOD autoria6e)
oneapnoc1 UUlet)
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Tabltau 9 : ValtW'S de TAC (taux a~qaats de captures) captures estim6es pm- zone pour cbaque lype de pfc:be maritime en 1991 d'a~s lea e1timation1 par c:at6goriH de bate aux (SEP, com.pen. et pbln de yecbe, 1991) (Ncbe iodustrielle = P. I. , Ncbe artisanale avanc:6e •P.A. A., Ncbe artisan.a.le traditioOJJelle maritime• P.A. T.M.) (•l : estimation basee sur un coefficient de vulofrabilit.S de 0,76 (DIAU..0 et DOMAIN, 1991). et conceme les espk.:s 1 baute et moyenne valeur commerciale. Pour !es estimatioOJ 1 et 3: se r6f6rer au texte. (N.A. = P'cbe DOD autorisle) ,,
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21
des captures journalieres comprises entre 30 et 50 tonnes. Cette ~me 1epresenre la majorite
des bareaux pelagiques alignes en 1991 (9 bareaux sur 15). Quant aux autres bateaux. trois sont
compris entre 1100 et 1400 TIB et les trois autres ont un TJB intcrieur a 1000 TJB. Ces
batcaux pelagiqucs pOc:hent moins que 40 tonnes par jour probablement mais ii n' existe
apparemment pas d'estimation des captures joumaliacs pour ces ~orics de TIB inf&ieures.
D est done probable que lcs captures des bateaux pClagiques (86 644 tonnes de poissons selon
I' estimation 3) soient surestimees d'un factenr estime provisoirement a 25 ~ environ. Des
estimations plus precises devraient etre effectuees par des contr6les des captures des bateaux de
diverses ~orics de puissance. Si !'on tient compte d'un facteur conectif de 25 'I, on obtient
des captures de 64 983 tonnes pour Jes pois.uis pechCs par ies bateaux pClagiques (72 203
tonnes si l'on y rajoute lcs cCphalopodes) et de • I 70 000 tonnes de poissors au total pour la
peche industrielle.
L' estimation 3 est basee sur les donnees les plus recentes et est done plus proche de la
rCalite. Cest la raison pour laquelle, elle est reprise a la fipre 7.
F.tant dor.ne les approximations utilisees, aussi bien au niveau des TAC (probl~me de
~ination du coefficient de vuln&abilite par exemple, limitations intrinseques a la methode
de l'aire balayee etc ... ) qu'au niveau des estimations moyennes joumali~es de captures
(variabilite entre bateaux, moments de peche, temps de peche reels de chaque barea.u. .. ). Il nous
semble qu'il n'est pas possible d'examiner, seulement sur base de ces donnees, de f~
adequate. le taux d'exploitation (ou de surexploitation). s
2.3.1.1.4 Especes caprurees
En ce qui conceme les !>fOJ)Ortions d'es~ capturees, on ne dispose pratiquement d'
aucune information si ce n'est one liste de la Nouvell~Soguipeche concemant !a repartition des
e¢es commerdalisees appartenant a la categorie • Afrique• (Aooexe 7 ).
5 Pour evaluer le tam d 'exploitatioa dea reuoun:es. ea l'ati.eace de doaa6ea lltatistiquea d6taiU6es et d' informations CODCmWlt la dynamique de population dea apCcei, on 1e bun plut6t sur des cloania era fiables IRlf I' evolution du rapport c.pbn/effort (C/E) de quclquct balam types p6cbaot de mmiere ilmdmS au cours du tempi, des informations inthelunla peuveat atJlli proveair de l'etude dea fr6queoc:a de taille dea poi'llOOS .•.
US"f'l~des pkMs en Guinh. Roppondemi.r.rion ONUDI d11 /Jill~/ au JJ/12191
Tableau I 0 : Redevance et reglementation pour la peche artisanale avancee en fonction
des statuts des navires (SEP, com. pers.) .
2.3. 1.2.2. Effort de p«he
L'effort de peche total declare pour la peche artisanale avancte en 1990 eta.it de 9
bate.aux. En 1991, Jes informations disponibles permettent d'aligner une liste de 19 bate.aux.
Cependant , du fait de problemes techniques, ii semble quc plusieurs de ccs bateaux aicnt
relativement pcu peche ct ii est pret&able de consid&er que 10 bateaux ont effectivement ete alignes en 1991. La liste des bateaux et de leurs caractmstiques techniques figure au tableau 11.
Les chaluticrs espagnols font l'objet d'une location-vente via une cooperative nommee
ASPA qui regroupe 6 annateurs pour une pmodc de 6 ans.
Pour 1992, on attendrait 10 chaluticrs de 14 m, glaciers en provenance du Bresil .
u sy11im,du pkho '" GMini~. 114pporr d'mission ONUDI d11 /J////9/ au /Jl/2191
I Tableau 11 : Caracteristiques des bateaux de peche artisanale maritime avancee (PAA) en 1991 (SEP, com.pers.) (* bateaux pour lesquels des donnees de production sont disponibles. N = 10).
2.3.1.2.3. Captures
Les captures des 9 bateaux alignes en 1990 etaient Cgales a 555 tonnes ( tableau 12>. Pour
Jes 3 premiers trimestres de 1991, Jes captures de 10 bate.aux effectivement en activite totalisent
• 743 tonnes {pour 216 jours soit 3/4 de 288 jours de peche annuels). Les captures sont done
egales dans ce cas a 344 k&f jour de peche-baleau. Les captures annuelles C;l(trapolees (pour
288 jours de peche) de la peche artisanale avancee seraient done Cgales A• 990 tonnes. Les
captures de la peche artisanale avancee sont da>arqu6es en Guinee.
Sxiae Navire Production (Kg) Observations Atmemcot Liman I 44100 eeulc production de fevri« d IDln!
BaroMincle Etemel vapbood 53010 seules productiom de mai, juin et juillet Compagnie afr .des pecbef (CAP) 14M3 - -Dnlpomer 14MI 12710 productioo septembre l..lnyi 14MS 53130 prod. de mars, avril aoQt et septembre Limm Lim.an 2 73686 production de jmvier, aoOt et aeptembre SipKmaide 14M7 80S9S Ajour Sopag 14M6 113880 pu de production pour fMier Sopiag 14M4 124038 Ajour Total SSSl49 productioo imau.Jiml (pmmea)
Tableau 12: Captures de la peche artisanale maritime avancee (PAA) en 1990 (SEP, 1991 b.)
Le SYJthn' des picMs en Guinle. Rapport d'- mission ONUDI d11 1J/11191 011 1 J/12191
La pCche artisanale traditionnelle est caractbisCe par une grande divcrsite de modes et d'
engins de pCche. Des informations a cc sujet pourront etre trouvees notamment dans diverses etudes publiees par le Centre de Recherches Halieutiques de Boussoura (OOMALAIN et
MALAIS, 1989 a, bet c, SAi.LES, 1989 ... ) ou dans le rapport de BRU (1989).
2.3, l .3. l. Effort de pCche
Le nombre d'embarcations de peche artisanale traditionnelle maritime se ser.lit Cleve a 1881 pour un total de 6180 marins en 1989.
En 1991, l'effort de pCche de la pCche artisanale peut etre estime a environ 2000 bateaux
dont environ 95 % soot des bateaux a membrure et 5 % des pirogues monoxyles.
Pmni les embarcations i membrure, 43 % seraient motorises, soil environ 817 bateaux
motorises. Les moteurs employes soot en gCneral des 8 CV, 15 CV, des 25 CV et des 40 CV. II s' agit le plus souvent de moteurs a essence (dans environ 90 % des cas). Les moteurs a diesel conviennent moins pour la plupart des pCches pratiquees du fait qu 'its soot bruyants et
plus lents. Leur poids est aussi un handicap.
Les pirogues a membrures appartiennent en gCnCral a deux categories :
- les flimbotes (80 % ) emportant 8 ou 9 personnes et mesurant 12 a 15 m de long
- les salans (20%) emportant 8 a 16 personncs et mesurant 8 a 14 m de long en genCra.I.
2.3.1.3.2. Captures
Dans les annees 1985-1986, les ~de la peche artisanale maritimes auraient ete de l'
ordrc de 26 000 tonnes. Vers 1987, des estimations font Ctat de• 30 000 tonnes de captures
annuelles, de• 29 000 tonnes en 1988 et• 35 000 tonnes en 1989. En 1990, les captures citf:es par le SEP (com.pers.) sont de l'ordre de 39 000 tonnes.
Pour 1990, on dispose de donnees permettant de calculer une repartition des captures en
fonction des types de peche artisanale (Tableau 13) . Celle-ci se rCparti de la f~ suivante (OOUCEI', 1990):
Le s-ysthM du pkha ~n Gllintt. Rappon th mission ONUDI d11 I J/11 ~ J Oii I J/12191
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Tableau I 3 : Poun:entage des captures estim6es pour differents types de ]icbe maritime
artisanale ( d'apres DOUCET. 1990).
Fn 1991. Jes captures peuvent Ctre Cvaluees a 40 ()()() tonnes (comprmant environ 50 %
de poissons pBagiques et 50 fl de poissons d&nersaux) (OIRB, com. pers.).
2.3.1.4. Peche artisanale continen1ale CP.A.T.C.l
Excqe un rapport r6ceot faisant le point sur Ia situation actuelle (MA TIHES.
I 991 ), on dispose de peu d' informations sur Jes pCches continentales.
Panni Jes problbnes RCCnses clans ce scctellr. on notera que lcs pecheries manquent de moyens adtiquats de pCche et utilisent de ce fait des engins et des methodes
desttuctives. De plus, Jes penes en oours de transformation ct dans le circuit de
cornmen:ialisation soot~ importantes (entre 20 ct 40 ~ ).
2.3.1.4.1. Effon de pecbe
Le nombre total de pechelll'S professionnels (pechant toute l'annle) est esti~ a 6000 (MA TillFS, 1991 ). Les pecheurs saisonniers sont par contre beaucoup plus nombreux. Ceux
ci pechent en saison ~he et s'adonnent a l'agriculttR en saison pluvieuse.
Scion les donnees ponctuelles recueillies par cet auteur, Jes pCcheurs captweraient 0,9 a 2,3 tonnes I an - pecheur. La peche serait pratiqule pendant 90 ! 170 jours au total par annle.
Dans le milieu continental, ii n'y a pas d'embarcations motorisecs sauf de rares
exceptions. Le developpement eventuel d'une motorisation dans le domaine de Ia peche continentale doit faire J'objet d'une ~urle attentive aux besoins rlels des pecheurs. L'
amelioration de techniques adaptm (embarcations solides, stables et legaes. .. ), necessitant
peu d'investissernents et d'entretiens, i des coOts raisonnables est pref&able dans bien des cas.
IL rystim# d's pkhn nr G1111tl,. lloppon d' mission ONUDI d11/JI/1191 a11 JJ/12191
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2.3, l ,4.2, <;.aptures
n semblc que la res.source soit deji exploitic a:i maximum avec une production cstimee entrc 7000 ct 9000 tonnes par an (MATIHES. 1991). Ceci serait procbe du taux adequat de
captures (TAC). Ce demier devrait cepcndant encore faire l'obje! cfune &de precise.
2.3, I 5. AQuaculrure
2,3.1.5.1, La pisciculture
Le potentiel de la pisciculture est excellent d'apres MATTIIES (1991) en Guinee
foresti~e et en baSR Gui*. Le potentiel est bon Cgalement en baute Guinee cl. plus long
tennc. Etant donnC la manque d' cw en saison ~en moyennc Gui._ ii semble que seule
one pisciculture saisonnm pime y &re~
MATTHF.S (1991) estime qu'au moins 1000 hectares de piscicultures continentales
pourraient etre installC:es pcrmettant une production totalc annuelle de 5000 tonnes/an. Une
production de 5 tonnes/ha-an est envisagcablc clans des conditions optimales. Le potenticl
realisable en pratique d3ns Jes diverses mnes ct en fonction d'un dcgrC croissant d' intensivite
demit encore etre determinC.
2.3. 1.5.2, La crevetticulture
La crevetticulture de Koba est sur le point de passer d'une phase experi111U1tale a une
phase d'cxploitation semi-intensive. L'~ PmMus Wl1111/11M:i a ete choisie notamrnent pour sa large tolerance aux variations de salinite. sa resistance aux manipulations et traitement d'
elevagc et sa •facilire• de reproduction en cycle fmne en ~loserie. Une production de 4,5 t/ha
an a ere obtenue de far;on experimcntale en conditions optirnales.
F.nviron 450 hectares seront consacres a la production de crevettes au niveau d'une ferme
industriclle tandis que 550 hectares de production seront J'Cpartis dans divcrses fcrmes
artisanales familiales.
L'cxploiration de P~nuus ~; sc base sur unc production de 3 tonnes/ ha-an au
nivcau de la fmnc induSlriclle et de 1 tonne/ha-an au niveau des fcrmcs artisanales.
La ferme industricUe comprendra :
LI systhw drs pkMs ni Gtlinh. R.appon tk mission ONUDI d11 I JI/ I 191 Oii I J/12191
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27
- une 6closeric pour la poduction de post-larvcs de aevettes
- une fcrme de grossissement a Koba
- unc unite de transformatioo a Koba pour coogBation et le cooditionnemcnt des
aevettes
I.a structure juridique de la fcrme sera entX:rement priv6e. Le montant des investissements
est cstime a 90 millions de francs ~s (CORVFST in SFP. 1991)
Les crevettes seront commercialis&s en Europe principalement sous forme fraiche et
surtout congelee..
Les coOts csti~ des operations soot coosi~ clans une etude de faisabili~ constituant
une base de reference ( documc:nt de Ja BAD dispom"ble au SEP).
23.1.5.3. L'ostrtjculture
L' ostreiculture de l'huitre de mangrove Crassostrea gasar pourrait presenter un potentiel
int&cssanL Son experimentation est en cours par le CERESCOR (centre de recherches
ocCanographiques) clans une baie de Conakry.
IL zysthw da pkha nr Guinn. Rllpporr tk rrW1ion ONUDI d" I Jll 1191 a" I J/l 21'il
Les flux des captures. de leur ttansformation eventuelle ct de leur distribution soot
1tp1i:sentes au diagramme de base de la fi&m.1.
On distinguc dans ce diagramme lcs flux principaux des captures en fooctioo des
ressources. des types de pecbe., des statuts. des types de batranJ., des soci&es, des produits, de
leur ttansformation ct de 1em' distribution.
Les quantites coonucs de poissons transitant par les divcrscs voics de production. de
traitemcnt et de commercialisation soot resumees clans cc diagrammc de base. 6 •
Les diff&ents types de pechc de memc que 1cs captures estim6cs ont Cte decrites clans
lcs chapitrcs pr6c:&lents. n importe maintenant er identifier les op&ations situees en aval de la
pecbe pwprement dite.
Le poisson pCchC par la pCche industrielle est conge~ en mer. Cette operation serait en
cffet plus rentable que la coogClation sur tare.
Pour lcs bat.eaux guineens, ii semble que l'ensemble des captures soit dCbarqu~ en
Guinee. La rCglcmentation oblige de commercialiser au moins 60 % de la productioo en
Guinee.
Pour lcs bateaux affretes, la rqlementation specific que 200 tonnes par navires doivent
au moins etre venducs annuellement en Guinee. Les captures des bateaux affretes soviCtiques
(¢1agiques), seraient entimmcnt debarquees en Guinee.. La majeurc partie de la production
(85 % par exemple) reviendrait i l'armateur etranger et le reste i I 'affmeur en Guinte ( 15 % ).
Certaine soci~ valorisent des produits congel& de 3 me OU 4 me categoric en Jes
fumanl
En ce qui conceme les importations, celles- ci seraient estimm i environ 1000 tonnes par
an. -- ---·--·----------
6 Ce di.,amme coalieot encore plusieun pomr. d'iataroplioo d ICule uoe ~de loope baleiDe rQ1il6e sur pl8Ce (Jllf le SEP pw exanple) permdtra de compl&r de la ~ la plua cMtai~ poslible cc diapamme. La iDfonmtiom recueillia ..,..a des IOcib& vili"m peuvma c:cpmden' mvir de buc pour un premier aercic:e A l'aide de la Dtbode MEPS. L'6quipe "1 SEP poarra aimi apsricier le type d'iaforalllioas i coUecter pour pnciser ec aftiaer la m6lbode d'6valuatioa ea de plmifighoa ptopol6e.
I.I TYJtiwv dn pkltn nt Gtl1ntt. Rapport d, miuimr ONUD/ d11 I JI/ 1191 °" I Jll 2191
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Pour 1990. des informations conc:emant lcs quantites de poiSSOlls cxponb frais er
congBCs soot reprises aux ta1>kan1 14 et 15.
Les b2.feau1 consignes et ccux de la CEE nc dB>arqucnt pas en geo&al de poiSSOllS en
Guinec. Unc oontrepartic financm est vcrslie en rcmplacement des quantites qui auraicnt du
Ctrc dB>arqlfts.
Les captures de la pCchc artisanalc avanc:ie soot cooservecs frakbes sous glace. Tout Jc
poisson caprure est d&atque en Guin6c.. La majcure panic y smit OOOUDelcialisl. qalement.
En cc qui conceme lcs capbllCS de la pCcbe artisanalc maritime, le poiSSOll pecbC fiais est
oonsomme sous cettc forme pour 20 Cl et fu~ pour 80 %. n y a tRs peu de sllcbagc de
poissons. Les~ secb6es ou fum6cs servent de oondimeots.
I SYSAVANE AGRIMPEX FL HADJ MOUSSA BALDE PROGUI fJs RA. BAIDE SIP BOUROUMA ETS TOURE et FRERE HAJJ AR TRADINVFST NOUVELLE SOGUIPECHE Total
500 1930 1198
61500 14294 8000
13650 5888 8202 3496
Tableau 14 : Statistiqucs d'~portation des produits de la mer frais des societes agrm en Guin~ en 1990 {SFJ>, com. pers.)
Soc
89020 45000
164 ()()() 60000
4
Cote d'Ivoire Italic
C'.ameroun De de Cuabane
Tableau 15 : Statistiqucs d'~portation des produits de la mer congclb des societes ~en Guinl:c en 1990 (SEP. com. pm.)
u rystmw dn p«hn m <ifllffh. Rappon d' mus1on ONUDI d11 I JI/ 1191 011 I 1112191
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La majeure partic des capGRS de la pficbe maritime artisanalc traditionnelle maritime est
debarqutt en Guin6e.. Des exportations existent mais lcur importance est difficilemcnt
quantifiable. Une panic du pois.son marin (flOOO tooncs par an d•aifts MATlllF.S. 1991) est
acbemi* dans le pays. L 'espece qui prf.dominc dans Jes pois.DJS transpor1is clans le pays est
le bonga en basse-guin6:. II est deja mains impotrant clans le Foura Djalon. II DC rcprCsentcrait
plus que 50 ~ en GuiD6e forestib"e., 33 ~ a GaouaI et 15-30 ~ en haute Guin6e (surtout sous
fonnc congdee).
Finalement au nivcau de la pecbc artisanale continencaJe. le poisson est commercialise
sous trois formcs :
- ftais
- fume (pour 1a vente clans lcs mnes Boign&:s)
- frit ou cuit en sauce pour la vcnte loc:a1c pour unc proportion estim6e par MA 11HFS
(1991) a lOou 15 ~-
Outre la consommation locaic iqxCsentant l'esscntiel de la destination des captures de la
pCche cootincntale. une panic scnrit exr'1rfCe plus ou moins iliegalcment vers le Mali (en
pirogue sunout sur le Sankarani). Des circuits d'cxponation peu importants existent vers le
SCoqal et la Guine.e-Bissau par route surtout Des exportations sporadiqucs vers la C6te
d'Ivoire soot notCcs qalcmenl
Quant a l'aquaculturc, ellc est soit en plcin developpement (crevetticulture) soit en projet
(pisciculture d'eau doucc).
Outre le diagramme de hase genhal des pechcs, on dispose d'une approche des
diagrammes de base particulicr J>OlD" plusieurs entteprises visiti.es. Ceux-ci sont reprisentes aux
fi1um 9 a 13. Ces diagrammcs pcrmettent de representer plusicurs facteurs de production
intervenant dans lcs cornposantes du sys~me. Ds ne ~tent qu'un &t de la situation
per~ au rravers des visitcs effecttm. Ils devraieot ~ compl~ avcc lcs divers intervenants.
Le detail des informations coll~ est expose dans lcs chapitres suivants de meme qu'aux
annexes 2 a 26 .
u rpt/lrw dtJ plrhls m Guinh. Rappon d' mission O!fVDI d11 /J///191 a11 IJl/2/9/
IL systmw da pkha m Gtlinh. Rappon tk mission ONUDI du I J/11191 au I JI/ 2/'JI
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32
2.5. Les co(its
2.5.1. CoUts des ¢atioos de pCdle
2.5.1.1. CoQts de Ja pCchc industrielle
Les diverses categories de peche industriellcs ont etc prescntees ct quantifiees
precedemment On dispose pour les 3 bateaux (cbalutiers guin&:ns) de Ja N~e-Soguipeche
du dmil de Ja structure des coOts pour le premier~ de 1991 Ctabltiu 16). Sur cette base. Ies co6ts moyens pour Ies trois bate.aux ont etc calculCs et soot present.es a l'annexc 8 . Ceci
peut constituer une base de calcul pour l'op&ation de pCcbc industrielle en se rappclant que Ics
bateaux concemes soot des bammx de 291. TJB et 1300 CV. De plus, Ja Nouvelle Soguipeche
est une societe mixte. Certains co6ts peuvent ne pas etre similaires.. Cet aspect doit Ctre pris en
compte avant toute inf&eoce pour l'estimation des colits de production d'autres societes.
On notera ici qu'un chalutia- de pCche industrielle neuf de 292 TJB et 1300 CV co6te
environ 20 000 000 de francs~
Des coUts divers son Rpris au point
2,5.1.2. CoUts de la pCcbe artisanale avaocee
Les charges totales par mois d'exploitation d'un chalutier de 14 m (peche artisanale
avande) soot presentees au tableau 17 (d 'apres DOUCET et ROUUDT, 1990).
Le calcul est cffectue sur une base de 24 jour en mer/mois, soit 288 jours/an, d'un co6t de
location de I 000 000 FG/mois, d' unc consommation de 23,5 litres I heures. d'une du~ de
sortie de 10,5 heure et de captures moyennes de 700 kgfJOUf •
Les captures de 1991 ont cependant &i cstim&s a 344 k&f jour de pecbe-hatqn oomme nous l'avons vu precedemment Une revision du calcul du rendement de cette peche (lorsque
Jes donn6es compl~ seront disponibles pour 1991) devrait pouvoir en tenir compte.
u systmtttks pkltn ns Gtlinh. Rappon d, mission ONUDI du /JI/ 1191 tJll JJ/1219/
NB: Il y aurait 5-6 bongasl kg pour un cofit de 50 FG en 1989.
On peut de plus se referer aux donnees de la societe SOPIAG concemant la peche a la
Dorade (Annexe 16)
2.5. 1.4. CoUts de la peche artisanale continentale
Outre l' tquipement dont les prix peuvent etre compar& i la peche artisanale maritime
(bien que plusieurs tquipements ne soient pas identiques), on presente, au tableau 19, une liste
des besoins d'une unite de peche artisanale d'apres un rapport sur la peche (BARRY, 1990)
pour une pirogue moooxyle .
wpements
pirogue monoxyle : nappes de filet (3): rouleaux de cordage: 6 x 15000 : flotteurs: 1800 x 200 lest : 900 x 200 palangres: 4 x 6000 Cpervier. l x 25 000 divers=
35000 60000 90000
360000 180000 24000 25000
120000
Tableau 19: Coflt des tquipements d'une unite de peche conti.nentale (d'apres BARRY. 1990)
u systhMd~s pklw., ni Gliinh. Rappon d~ musion ONUDI du /JI/ 1191"" /J//219/
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D'apres MATTHES (1991), le colit d'une pirogue monoxyle (souvent petite: 3 a 6 m de
long) scrait en moyenne de 55 000 FG (plus cber en baute Guinee et moins cher en basse
Gui.nee).
Une pirogue en planche coOterait de 70 000 a 110 000 FG en haute Guinee. Une grande
pirogue co6terait entre 200 000 et 430 000 FG.
Quelques prix d' equipements soot aussi cites par cet auteur :
Nappe de filet standard
( 100 x 4 m Ctires en moyenne) Bobine de fil de 1/2 kg 7 Hamc;ons (petits et moyens) ~s(grands)
2.5.3. Coots et/ou informations diverses
basse Gui.nee
30-35 OOOFG
600FG 25-50FG 75-150FG
1000-1700 FG
Outre les coiits, on notera aussi dans ce chapitre diverses informations pennettant
notamment d'apprecier !'importance des pastes de depense .
Ces informations proviennent des societes visirees par la mission. Flies sont reprises in
extenso par sociere aux annexes 9 a 26
2.5.3.1. Le psoil
On notera au niveau du carburant qui represente une part importante des coiits
d'exploitation, que le gasoil serait detaxe pour la peche industrielle et artisanale avancee. Pour la
peche artisaA...tle, l'essence vendue est tax~ nonnalemenl
Concemant le prix du gasoil, les prix cites lors de l'enquete soot indiques ci-apres :
A la Nouvelle Soguipeche, un prix de W. FGflitre est cite. On note qu'il faut 70 000
litres de dieseV15 jours (1 mme), soit 13 650 000 FG I mar~ en carburant (soit pour 100
7 Les filds el bobinea 1001 de fabrication cor6eone ou japomi1e, plus fins, mos cbers mai1 auui de quali~ infmeure.
LL sys1mwd'.' pkMs ni G11ini,. Rappon d' mission ONUDI du /J/J 1191 a11 /J/12191
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tonnes de prises a 533 FG/kg en moyenne = 533 000 000, cela represente 25 % du prix de
vente. (ex: Boulbinet).
A la COGIP, on cite un prix de 250 FGnitre en 1989. En 1991, le prix serait de 550
FGnitre (ii s'agit probablement du carburant vendu en dehors de la peche). Pour les bateaux de
peche industrielle. le diesel serait hors taxes et coiiterait 271 USP/tonne. On note dans cette
societe que pour 15 toones de poissons pechCs, ii faut environ 10 tonnes de fuel. Ceci rejoint
<mez bien le calcul de la Nouvelle Soguipeche.
Pour la SONIT, on ne dispose pas ici d'informations sur le prix du gasoil mais on note
qu'un bate.au tel que le Bonffi consomme 2200 litres de gasoil par 24 hemes.
La SOPIAG cite un prix de 235 FGOitre de gasoil vendu par SODEGUA. Pour la peche
artisanale avancee de cette societe, ii faut un stock de 35000 litres (suffisant pour 2 ou 3
marees). Pour la peche industrielle de la SOPIAG, un stock de 40000 litres par mare.e est
necessaire.
La Societe ROUGUIMEX cite un prix de 330-335 USP/tonne de ga.soil.
2.5.3.2. Le personnel:
A la Nouvelle Soguipeche, le personnel employe pour les diverses activites est au total de
l'ordre de 200 personnes si l'on compte les journaliers .
Pour la peche en elle-meme, la societe emploie 4 patrons de peche, 4 chefs mecaniciens ,
des lieutenants, des chefs d'equipage, 3 mecaniciens, des chefs d'usine, des matelots
(rarnandeurs. cuisiniers, caliers, usiniers): 91 personnes sont embarquees. ..
Le debarquement est reali~ par 20 personnes.
Pour la chambre froide, la societe emploie 10 personnes (responsable de stock.
conducteur d'engin, gasoil, manuels .. ) Le salaire des manuels serait de 500 FG/ h.
Pour la chaine de frais: 2 personnes (commercial, vente locale) + 20 personnes pour la
manutention (840 h I semaine a 300 FG de l'heoJre) sont employees.
u systitMdes pklll.r 'n G11inl,. Rappon de mi.uion ONUDI d11 JJ///19/ t111 IJl/2/9/ '
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La rfparation des bateaux exige l'cmploi d'un capitaine d'armcmcnt, un chaudronnicr,
un m&:anicicn, 3 mCcanos. un soudeur, un toumeur, divers. .. Au total. une equipe de 11
personnes est employte dans ce secteur.
A la COGIP. un nombre de 180 personnes serait employC ( sur les bateaux: 25%
guin&ns. 75 % Ct:rangcr). D ya actuellement 60 permanents et 120 jomnaliers au maximum. Fn
1992, ii yen aura au minimum 300. Le salaire du mai"'tre de pecbe pour un gros bateau serait
de l'ordre de 1000 a 5000 USD de fixe plus un poun:entagc Cleve de la production au dessus
de 30 tonnes par jours.
Le personnel de la SONIT a Conakry est compose de 18 employes et 5
manutentioonaires. La SONIT emploie. de plus, 24 personnes par bateaux (guin~s + 5 expatries) et 7 pcrsonnes pour le magasin.
La SOPIAG emploie 15 personnes par bateau pour la peche industrielle et 12 personnes
par bateau pour la peche artisanale avancee.
Au niveau des saiaires pour la peche artisanale avanci:e, un capitaine gagnerait un fixe de
250000 FG/mois + prime, le premier officicr aurait un fixe de 200000 FG/mois + prime de
50000 FG. Le mecanicien a un fixe de 300000 FG/mois + prime de 30000 FG. Les matelots
gagnent 94450 FG/mois +prime= 105000 FG/mois. Les salaires de la p&;he industrielle
seraient comparables, sans prime cependant
La societe ROUGUIMEX emploie 28 a 32 personnes par bateaux. Le staff est compose
de 8 personnes.
Le personnel employe et les sa.laires pratiq~ par la SOGUIMAR sont les suivants :
I frigoriste: 150 000 FG/mois
I dieseliste: 100 000 FG/mois
3 chefs de section : 125 000 FG/mois chacun
10 ouvriers: 65000 FG/mois chacun
2.5.3.3. Le d&arQucment
Le c00t du d&arquement des captures de peche industriellc, d'apr~ unc societe visitee,
est de 3 USO/tonne plus 40 USO pour l'equipe de dichargement Le debarquement faisant
usage d' une grue coOte 80 USO/ heurc. D faut noter qu'une equipe doit travailler de 8 a 18
IL synhMdes pkhes ~"Guinle. Rapport d~ mi.rsion ONUDI du /J/11/91 au IJ/12191
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heurcs (paniers de 60 kg) tandis qu'il faut compter pour unc grue 2 a 3 heurcs pour nn bateau
debarquant 70 tonnes.
II ya une taxe sur la prestation de service de dCharquemcnt (PPS) qui est de 11,11 ~ de
la valcur du service de la societe SOAEM.
2.53.4. la COQ&Cbtion
Deux tunnels de congelation etaient installCs dans les societes visitecs (NOUVFLLE
SOGUIPF.CHE et SOGUIMAR). Le potentiel total de coogClatioo de ces tunnels est de 106
tonnes par jour (24 h). Ces tunnels servent essentiellemcnt pour des prestations de service. Un
prix de 25 a 30 fr/ kg de produits a conge1er est cite par Ja societe SOGUIMAR.
COOIP prevoit l'instalJation d'un tunnel de congelation de 3 tolUlCS par heures.
La congelation a terre semble peu rentable etant donne le coiit de l'energie et des
investi~ts. n est prffCrable de l'effectuer en mer sur les bareaux de peche congCiateurs.
Si la peche artisanale avancee se developpe, ii y await cependant une possibilite de
prestation de service pour oongeler le poisson frais pCichC par cette fill~.
2.5.3.5. Le stocQ&e des produits con&tles
Pour l'operation de stockage en frigo, le prix pratique pour la prestation de service cite
par la societe SOOUIMAR est de 75 FG/kg/24 h.
La capacite des entrep&s frigorifiques des societes visitees atteint 16380 m3. n existent
de nombreux autres frigos appanenant a d'autres societes OU a des prives. Les societes visitees
figurent cependant parmi les plus importantes et leur capacite frigorifique represente
probablement la majeure panic du potentiel de stock.age frigorifique en Guinee. Les entrep6ts
frigorifiques prevus par Jes societes visitees atteignent une capacite de 10315 m3
supplementaire.
Pour le stockage de poissons congeles, ii faut compter environ 350 a 600 kg par m3 en fonction de l'emballage. Si l'on considae 500 kg par m3, on obtient une capacite de stockage
actuelle de 8190 tonnes pour Jes societes visit6es.
u systiml dn pkhn ~n Guinie. Rapport d~ mission ONUDI d11 I J/11191 011 I 3112191
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2.5.3.6. L.a CODSCJVatiog sous en
Deux societes visitees disposmt er unites de production de glacc en paillette t«alisant 26 tonnes par jour. l..c prix de la pcslation de service &it de 2S 000 FG/tonne de glace cbez l'unc
et 30 000 FG/ toonc de gJace cbez I'auttc. unc autte soci~ prCvoit I'installatioo d'une unite de
production de 12 tonnes de g1ace par jour. L 'invcstissement a ttaliser pour l'achat de cette
uni~ de production est de l'ordre de 230 000 FF.
L 'OPPI produit de Ia glacc en barre a raison de 10 tonnes par jour < potmticl = 29 tonnes
par jour ) et la commercialise au prix de 1500 FG/barre de 50 kg.
2,53.7. La transformation des produits
La principale ~on de transformation eff~ en Guinee est le fumage.
On dispose ci-apres du detail des ooftts de fumage par four chorkor pratique au
centre de Bonffi Ce centre depend de )'Office de Promotion de la J>eche artisr..ale
(OPPA).
Les collts cires concement une opC!atioo de fumage de 5 tonnes de poissons achetes
congeles en 2 jours au total Cfableau 20) :
tonnes poissons conge Cs: bois: salaire des femmes~ au fumage: 20 x 10000 FG huile de palme ou d'arachide pour nettoyer: 4 litres x 1000 FG/litre petrole po... l'allumage: 0.5 litres x 700 FG/ litre sciure de bois :
70000
200000
4000 350
I 000
Tableau 20 : CoUts du fumage par four chorkor de 5 tonnes de poissons congeles
Au passage. on pcut calculer le rendement de cette <¢anon :
Suite i la perte de poids, ii reste 5 000 kg x 0,30 i 0, 35 % = 1500 kg i 1750 kg
vendus entre 1600 et 2000 Fg/ kg.
LI .f.vsthrw <ks pkhn ne Guiffle. Rappon d~ mission ONUDJ d" /JI/ 1191 au lJ/12191
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Pour un poids de 1600 kg de poissons fumes vendus a 1800 FG/ kg. le chiffrc
d'affaire est de 2DOJWU.Hi. Le bCDCficc de l'opCration est de 2 880 <XX> - 2 775 350 = 104 650 FG pour a:t cxemple.
I:n gmeral. le b&ICfice pour le fumage de 5 tonnes de poissons ooogcles smlit de
l'ordrc de 100 <XX> FG.
Pour la prcstatioo de service. le coUt est de 100 FG/ kg de frais. Le pois".'00 est
envoye par des soci&s tclles que GUIMA~ Nouvelle Soguipeche, PGS de meme que quelques privCs.
Le fumage par le four cborkor de poissons pee~ de fa~ traditionnelle
reviendrait trop cber. L'op&ation de fumage par ce type de four semble ccpendant
rentable pour des poissons provenant de la pecbc industrielle. Le four chorkor permet de
plus de fumer de grandes quantites de poissons avec moins d'efforts.
2.53.8. Le transport par camions :
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Les ~ visitees possedent au total 8 camions frigo (a -25 °c) de IO a 15 tonnes
utiles.
n semble qu'il n'y ait pas plus d'une di:z.aine de camions frigos a Conakry.
Nous avons note une douzaine de camions isothermes panni les societes visitees (de 4 a 30 tonnes). Ces camions conviennent si ii ya une chambre froide a l'arrivee (apres 3 jours). La
conservation est possible pendant 4-5 jours au maximum. La societe COGIP prevoit
l'utilisation tI'Cs prochainement de 5 camions isodlermes de 30 tonnes et 25 camions isothennes
de 10 tonnes.
Quant aux camions ordinaires. ii y en auraient 16 a Nmekore actuellement. La
conservation smrit possible pendant 3 jours au maximum.
Un aller-retour pour N~kort coUte 1 million de FG pour un camion frigo . Pour un camion normal, cela coQterait environ 750 000 FG mais la quali~ du produit a dt!stination est trb mauvaise. Le prix aller retour d'un camion frigo loue est de 1,4
LI .ryitiTM d"' pklws m Guini~. RnpJWrt d1t mission ONUDI du I J/11191 au 1 Jl/2191
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47
Longe de barracuda 22FF SteAd de capitaine 23FF Ftletdebar 20FF Filet d'ombrine 20FF Fdetdesole 30-32 FF Soles preres a cuire (PAC) 25FF Soles entibes 20FF Filets de turbot 30-35 FF Filcts de OOrade 30-35 FF Filets de barracuda 22 FF Filets de M&ou 35FF
Des informations complCmentaires sur les prix du poisson en Guinee et pour l'exportation
de poissons enticrs figurent a J'annexe 1. Les pelagiques OU 1/2 pelagiques ont en gCneral peu de valeur commerciale.
Il est parfois utile de comparer le prix du poisson avec celui de la viande: la viande (1600
FG/kg a 2500 FG/kg ) a Conakry est trois fois plus c~ que le poisson. A Nzerekore, la
viande colite environ 1100 FG/kg).
D'une maniere generale. tous Jes intervenants rencontres, aussi bien des entreprises
privees que de r· Union Nationale des Entreprises de Peche, des Mareyeurs et Activites
Connexes " semblent demander une libaalisation de ces prix.
Pour certains, Jes prix par categories ne seraient pas des prix maximaux mais des prix
indicatifs. n nous a semble cependant qu'il existe des interpretations diffttentes a ce propos,
plusieurs intervenant se plaignant de prix fixes. Ce probleme n'etant cependant pas traite par Ia
presente mission. nous ne faisons que l'evoquer.
u ¥YJlifM des piclws t.1 Guinle. Rapport de mis.rion ONUDl du 1J/11191 "" / J/12191
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3. Appljation de la mCtbode MF.PS
3. 1. Les composantes du ~ysteme
Afin d'identifier Jes oomposantes du systeme des peches utilisees dans le programme
MF.PS, on peut d'abord examiner one representation simplifi&: des Ct.apes principales du
systeme (fiem 8 ). Celles-ci peuvent me classees en &pes principales : la piche proprement
dite (1), la transformation des produits de la p&he (2} et la distribution elf ou Ia vente des produits (3). Les produits peuvent cependant Ctre achetes par des persOllhCS OU des societes
n' en pratiquant pas eux-meme la pCche afio d'etre transformes et/ou revendus (a l'exportation
par exemple ou pour la distribution par Jes marcyeurs). C'est pourquoi figure one etape d' achat sur ce schbna (4).12
Les &pes principales du s~'Ume
Consommation
Figure 8 : Schema des ~tapes principales du sys~me des p&:hes.
Nous pouvons maintenant examiner plus en detail ces 4 ttapes principales au tableau 21.
Comme indique dans ce table.au, la pkhe est subdivisible elle-meme en :
-4 types principaux de pCche (Pl, PAA, PAlM, PATC)
12 II ne s'agil dodc pu de 1'8Chat pu le c:omommateur fioaJ
u E)'ltimeda pkha ns G11inle. Rapport de mission ONUDI d11/JI/1191a11111/219/
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- 10 categories de bateaux ou techniques de peche au minimum 13 (poissonniers,
crevettiers •... )
- 10 categories de produits au moins ( poissons. cCphalopodes, crusraces ... )14
- plusicurs societes ou groupes de pecheurs (Nouvelle-Soguipecbe. Sopiag ... )1s
L' etape de transformation du poiSDt peut etre subdivisee en:
- 10 categories de produits au moins ( poissons. rephalopodes. crustacCs. .. )
- 2 types au moins de produits au depart (frais ou coogele)
- 8 types au minimum de produits ttansformes ( congele, fumC. filetL .. )
- 5 localisations de transformation (sur le bateau. a Conakry, le long de la rote.. .. ) - p!!!~eurs •f!'ii1sformateurs• de poissons (soci&es, groupements. privCs.. .. )
Les flux de vente ou de distribution peuvent etre subdivises en:
- 10 categories de produits au moins ( poissons, rephalopodes, crustacCs.. .. ) - 8 types au minimum de produits vendus (frais. coogele, fumC. .. )
- 5 destinations au moins pour le produit (Conakry, pays, exportation ... )
- 6 types de ttansports pour la vente (camion frigo. camion isotherme, avion, ... )
- plusieurs societes ou groupes de vendeurs-distributeurs (COGIP, groupes de
mareyeurs. .. )
Quant aux flux prenant leur origine non pas dans la peche mais dans l' achat de
produits. leur identification peut se faire en :
- IO categories de produits au moins ( poissons, cephalopodes, crustaces ... )14
- 8 types au minimum de produits achetes (frais, congele, fume ... ) - 6 origines au moins pour le produit achete (Pl, PAA, PA'JM, PATC, importation ... )
- 6 types de transports lors de 1' achat (camion frigos, camions isothenne, avion, ... )
- plusieurs societes ou intervenants achetant du poisson pour le vendre ou le transformer
13 Fn fooctioo des infonnatioo.<J disponibles, des categories snpplementaires pournieat apparaitre: categorie de puil&IDCe des moceurs des t.temu pour cbaque rype de picbe (intluc:oce au oiveau des capture&), rype de pirogue OU de hlrque de picbe utisanaJe (longueur, puisllDce du moleUr •.• )
14Cene1i11e pourn Ctn: allonaee lonque les produits seroot identifi6s pumpeca ou poupes d'e&pCces. IS La liste oe repreod ici que les societa visitees Ion de la ..... ., · ellc devrait care comp16Uic.
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II existe done en theone un grand nombre de composantes. Cependant toutes les
combinaisons n' existent pas en realite.. L'observation du diagramme de base preliminaire de la
fieure 7 permet d'identifier les principales composantes du systeme des peches en Guinee
(sans prCse:ntertous les flux au niveau des societes de pCche).
Il importe mainteoant de voir comment on peut classer ces composantes pour mieux les
identifier afin de les &udier et comment choisir les composantes ou leur combinaison.
3.2 Codification possible des composantes
II nous scmble utile de proposer ici une codification des composantes de la peche.
L'objectif d'une telie codific&tion est double :
- identifier de f3#;00 claire les composantes auxquelles elles se rattachenl
- classifier l'information (quantites de produits. coOts. prix de vente ..• ) pouvant ainsi et:re
traitee rapidement .
Pour le traitement de cette information ii est important d'insister sur I' utilire incontestable
de I' outil informatique qui s'impose pour Jes manipulations de donnees aussi nombreuses.
Le sy~me de codification propose ~ simple. Chaque etape principale peut recevoir un
code chiffre x l'identifiant telle que t6 :
EITAPE
Peche Transformation Vertte Achat
CODEx
I 2 3 4
16 D'autrcs systemes combinant les 6tape.> peuvent etre imagines s'il s'avmot plus appropri~. Une classification combimnt les etapes peut etre definie par les flwt suivmrs:
Ceci conduin.it • un 11ysaeme de cogpwntq inttJRcs (exemple "poi!lllOll frais produit par la PAA et v-:ndu i Conakry "). Une table de composama codifiees pounait akn ~ re&»finie bicn que cela ne M>it J>&.' sh'i~tement o6cea~aire si les codes d6finis au tableau 2 I soat combioCs entR-em.
On peut ensuite attribuer un code pour chaque sous-categoric d'information par etapes
sclon la notation x I ABC DE (oil le point represente un indice a un ou deux chiffR:s).
Pour la pkbe, on obtient ainsi un code du type If A BC D E
La lettre A est une indice pour le type de peche pouvant prendre Jes valeurs suivantes :
A = 1 pour la peche industrielle (Pl) A = 2 pour la peche artisanale avande (PAA ) A = 3 pour la pCche anisanale traditionnelle maritime (PA 1M) A = 4 pour la pCche artisanale traditiomldle continentale (PA TC)
La lettre B est un indice pour le statut de peche.
La lettre C est un indice pour la categoric de bateaux ou de techniques de p&be ( elle est
representee par 2 chiffres du fait que 10 categories au moins soot reprises dans la liste au
tableau 21).
La lettte D est un indice pour le produit pechC (poisson, poisson eventuellement detaille
au niveau des categories, crustaces. .. )
La lettre E est un indice pour la societe ou le groupe de pecheurs considere ( deux
chiffres au moins ).
le detail des categories pour chacun de ces indices est presente au tableau 21 ou I' on
trouve au~i les codes pour les etapes de:
- transformation - vente-distribution - acbat
2/ABCDE 3/ABCDE 4/ABCDE
Exemple d'utilisation : le poisson frais achete par la Nouvelle-Soguipeche aupres des
pecheurs traditionnels constitue une composante identifiee par le code: 4iUl 139 01.
Des combinaisons peuvent etre faites entre Jes composantes de base si cela s'av~e
preferable. Une combinaison evidente concerne la peche industrielle qui effectue la
transformation du produit frais en produ1t congele en mer et pour Jequel, ii est difficile de
disposer du detail des deux op&ations. On a ainsi une composante combinee peche et
transformation comprenant les composantes 1/11 01 01 01 + 2101 111 01 par exemple pour la
NOUVELLE SOGUIPECHE ou 1111 01 01 02 + 2/01 111 02 pour la COGIP.
~-- -A • ..... c D E 00 toua pioduita 0 loUltypa 0 touta dmtimlM. 0 toua lnlllporta 00 touta incluca OJ poiuoa I fiaia I Comby I camion &ieo 01 N011Velle Sopipkbe O:? poiaon J • catqorie 2 _,,ew 2 intCricur du pay• 2 camion i80Cbcnne 0'2 Co,ip 03 poiaoo 2 • cak!gorie 3 ~ 3 nportatioa Afrique 3 c.miion - ilolC 03 Sopiq 04 poiaoo 3• caie,orie 4 fileUi 4 exportation Europe 4 camioa ia.!~ine 04 Roupimex OS poi.on 4 • c..egorie s evi~ s IUIJe dmimtion s betau OS Alaamaly 06 cepbalopode 6 etcre 6 avioo 06 Soail 07 c~cua 7 M>cbe 7 -tiamport (17 autia 08 ~ cniatacea 8 MM 8 IUIJe 08 p6cbeun tndilioanela 09 alllre produita 9 auln: 9 indCtcrmine 09 coopemive 10 indetenuina 10 iDIMlennioe
4/ABCDE 41 Acbat
~ -~-·· .. mils vs:.- --...:..hdld· . A • c J) It 00 IOUI pmduita 0 touatypa 0 touta on.-. compr 0 IOIU lnmlpOrta 00 touta inclua 01 poi- I fnia I Pl I camion friao 01 Nouvelle Sopipkhe O:? poiaon I 0 catepie 2 _,,eli 2 PAA 2 eamioa ieothcnne O:? COJip 03 poiaon 2 • catqorie 3 ha 3 PA'JM 3 c.mion - ilolC 03 Sopiac 04 poiaoo JO utepie 4 fii.te 4 PATC 4 camion incWcamme 04 Roupimex OS poiama4°~ s eviacbl! s importalioa Afrique s bateau OS Alumaly ()ti cepbalopode 6 atelA! 6 impoiwion Europe 6 avioa M Soait en c:n:veltelo 7 •w 7 .. .won,me 7 -tnmport en ...... 08 MllJ'ea c:n.taca I aalC 8 iadMcnnme I IUIJe 08 Fic:heun lnditinanela 09 alllftproduita 9 aullW 9 inctet.miDC 09 coopmtive 10 ~- 10 i~ille
T ablau 21 : Daail dm ~de s*bo, ir..fonnatioa, vca1c &l/ou dialribalioa et achat dC8 pmduita de la plebe. lM wdca pcuvene acrvir i ideatif• cl9a COlllpONDlea du .y.im.e {a: 1121 OI 01 00 : pa.:bo 1rtiaamie avani:4c, a1.a1u1 piaOea , dlalutic.-, ~ de ~. tou1e ~iae. C-Oafoadwa; 2 01 220 00 : arm.fonn.cioa de poi- '°"Jew ea .,m- fume ca Gum > ( i. code O _. pour 1oU1Ca la ~-.oo- l:Ollfond&oe.) (Pl - pa.:be iaduatriellc. PAA• p6che mtiammle av-.., PA'IM et PATC •paella artiaaala tnditioarsllca msitimc c1 ~).
IL .rystbM d's pkha 'n Guinle. Rapport d' mission ONUDJ du /J///191 au JJ/121')/
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- -, - ~-·
53
D'autre pan. l'objectif peut ne pas etre la comparaison de societes mais plut6t de
categories de peche, la combinaison choisie serait alors 1/11 01 01 00 + 2/01 111 00. Les
chiffres 00 (code Ede l'operation de peche pour les sociftes) signific que toutes les societes
soot oonfondues.
De la meme ~. on peut vouloir n'evaluer que les types de peche principaux. On peut
alors considerer la composante 1/10 00 00 00 pour la peche industrielle, la composante lflO 00
00 00 pour la peche artisanale avancee, la composante, 1/30 00 00 00 pour la peche artisanale
traditionnelle maritime et 1/40 00 00 00 pour la peche artisanale traditionnelle continaltale .
Les composantes soot caracterisees en genera.I par deux types de variables (cfr fiches
aux annexes 28 a 31) :
- Jes quantites annuelles de produits transitant par la composante
- Jes coiits annuels de la composante
Pour les composantes COIIb'J>Olldant a l'etape de vente (fiche en annexe 30>, on note un
troisieme type de variable :
- le prix par unite de produit pour une annee donnee
3.3 Cboix des composantes a &udier Cniveaux de MsavtDtions)
le choix des composantes doit etre effectue par l'utilisateur en fonction de l'information
disponible et des objectifs poursuivis. On peut en effet etudicr le systeme des pecbes par le
programme MEPS a divers niveaux de "dCsagregation" :
Plusieurs niveaux de "~on" (OU definitions de plus en plus pr6;ises et detaillees
de l'infonnation) pour Jes activites de peche peuvent etre identifies. On note par ordre
croissant:
Niveau:
I. Par type de peche (exemple: Peche industrielle) 2. Par statut de peche (cxemple: statut guinbt) 3. Par categoric de bateau ( exemple: poi~er) 4. Par produit (cxemple: poisson) 5. Par societe (exemple: Nouvelle SoguipCiche)
LL systbM d's pkM.J ni Wink. Rappon d' musion ONUD/ d11 I JI/ 1191 1111 I JI/ 2191
\
•
' 4 ll
-
- ~-
54
Le niveau le plus detaille dans cet exemple est le niveau de la societe. n pounait s'agir
aussi d'une cooptrative de pechcurs ou d'un autre intervenant .
Au niveau de la planification gCnCrale des peches, les niveaux qui semblent les plus int&cssants a priori soot les niveaux 1 et 2 C-types de peche• et •statuts de peche·).
Cependant. ii est important d'insister que. meme si l'on choisi un niveau de
desagregation peu important, il est essentiel de disposer d'infonnation collect.Ce aux niveaux
de base tels que ceux des societes de peche et des pecheurs individuels, acteur principaux du
syst.eme des peches, afin de servir comme exemple pour les filieres conespondantes. Ainsi, la
structure des coOts de peche des bateaux de la Nouvelle Soguipecbe (tableau 16> peut servir d'
exemple de couts pour les bateaux de stttut guineens si l'on choisi le niveau 2 d' analyse du
systeme ou d'exemple pour la peche industrielle en generaI si l'on choisi le niveau I. Dans cc
demier cas, on verifiera si la structure des coOts est similaire avec d'autres societes. II est
possible que I' extrapolation soit difficile etant donne les situations d'exploitation differentes
(exemple de la societe cf affretement COGIP qui ne paye pas c:tirectement le fuel rnais retroce.de 85 3 de la production a l'armateur). II s'agira alors soit d'effectuer le meilleur compromis
possible pour estimer les coiits moyens de production des unites de peche industrielle, soit de
choisir le niveau 2 de desagregation du systeme des peches (composantes differenciees par statuts de peche).
On presente ci-apres les diagrammes de base preliminaires de 5 societes de peche
visitees. Ils devraient etre confirmCs et si possible completes avec les interessb. Ils permettent
d' illustrer concretement les principes d'identification de composantes et de codification
proposes. II est clair que de nombreuses societes n'ont pu etre visitees. On trouvera aux
annexes 28 a 31 des fiches de collecte de renseignements permettant de completer les
infonnations non seulement au niveau des flux existants mais aussi au niveau des variables :
quantites de produits, couts et prix unitaires.
u systitM d's pkltes 'n Guini,. Rappon d' mission ONUDI du I J// / l'J/ au J J// 2191
• 1 4 •
..., .. -
Friio 9000m3
NOl 1'\'ELLE SOGllPECHE
= ~---·---1
55
# ·r
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~-I ~-. --- .. -- _.
Figure 9 : Diagnmme de hue pour la societe de pecbe NOUVEU.E-SOCiUIPECHE. (cfr aussi la .fi&1G])
Les composantcs principales ideotifiablea pour cette societe IODt les suivmtes (cfr codes au tableau 21) :
Coop>5111tes de trll!sformation = "transformation de poissoo.' fnis en coogel& en mer" (code 2/0 I 111 0 I) = • tnnsformatioo de poi550DS congel& de troisieme categoric en poiSllODS fumes i Conakry" (code 2/04 222 O I)
COQIPOSIDICS d' ICbat : = ".chat de poissoo fnis de premi«e categorie p&:la via la p&be lttisanale tnditionnelle afin de I' exporter en Europe trmsporU I' ICbat iodetenmne" (code 4/01 139 0 I).
Cmgpoyptes de vcpte : =- • ventecongele - toutescatqoriescoofoaduedCooakty UDS tnmsport A la vente" (code 3/00 2J7 OJ) "" • vente CODgele - routes categories confoadues pour export Europe par bateau" (code 3/00 245 0 I) = • vente de produit fnis de premi«e categorie achete i Conakry pour export en Europe par avion" (code 3/02 01 36 OJ)
lilllL
I. Pour k pro~ MEPS. 111 coflts wrilairtl Ml compo1D111e1 par socillls ~ Hrvir d' unipk poflr Ml c<mrpolllllUs pbu ghllraks, ~fonction Ml ob~aift,"" niwau M pricision rtc:Nrchl n M la tlisporr;bilill Ms tlonMes.
2. Des composan«s canbinies flellVml Olllli hrt lllilisles (picN·tTrllllformotion-wnu M con1eli par eumpk ).
u syst~ de.r ,,«lies 'n Guinte. Rapport d' mission ONUD/ du I JI/ 1191 au I J/12191
I. l'Ollr k pr~ MEI'S, ks colil1 llllilai"1 lk1 t:Olrlpo11111U1 par IOt:iltls pellWN iwrvir ti Ulrnpk pour dis t:t1111po1011us plM.s ,mlroks, mfanction tkl obi'aifs, ""ni-tk prldsion "c:lwrt:hl el tk lo di1ponibi/UI dis Jon1'les.
2 /J,1 """"°-" cu.tbmi" pnwms t11Uli hre lllilisl" (pldw-t"11Ujo1'1'flllio1M1mu tk t:Ontfe/I par e.umpk ).
u syitiwwd'4J pkhes ni Guini~. Rapporrd~ mission ONUD/ dM /JI/ 1191 aM IJl/2191
• t 4 •
.......
..
Gl'Pltt MARINE:
3 dlllldin's * pfck ildlstrirmr
aa 1991
, -.,. ..
57
SONIT
Figure 11 : Diagramme de bae pour la socie.6 SONIT (cfr aussi la~ ).
Les composantes principales identifiables pour cette socie.6 soot les suivmtes (cfr codes au tableau 21):
Compowue 1eUat:
. -r-
• acbat de poissoos congeles, toutes categories, provemnt de la pecbe indu..neUe, tnmsporte par camion • (code 4/0121406)
Cmgpopptcs vmlcHljstributigq :
= • venre de poissoos coogel&, toutes cat6gories, a Cooakry, traosport par camion• (code 3/01 214 06) = • vaite de poiSSODS coogel&, toutes cat6gories, elms le peys, traosport per camioo •(code 3/01 224 06)
I. Pn11r k pmg,,_ MEPS. k1 caill1 llflitoir'1 tk1 rompoU111U1 par sodltll pnwmt u"1ir d' ~Xlfnpk ptJllr tks composant~s plu gmtraks. mfanaicn tks ob~aift. dM niWllll tk pricisiOtl rtr:Mrdti n tk la dUponibiliti tks "°""'". 2. Drs rompo1111W1 rombin/,, fVllWJll IJIUsi ltrt lllilili'I (pichN"1111jo""'11ion·wnu tk congdl par unyk ).
u .rystmwdes plr/rn en Guinh. Rappon de mis.rion ONUDT du JJ/J 1191 au /J/12191
Coqx>MQte tnpsformabon: ="transformation de poiSSOD frais en congele en mer· (code 2/01 11 I 03)
Coqx>MDte yepte : = • vente de poiSS011.S toutes categories confoodues, congele, A Conakry pm- camion • (code 3IO 1 2 I 4 03) = • vente de poiSSODS toutes categories coofoodues , frais, A Comkry par camion • (code 3/0 I 114 03)
tli1J.t..;.
- ~--
I. Pour k f"OR,_ MEI'S. ks coi.lls wrilai"' tks t:ompolllllks par• 1c:ii111 ~ umr d' r:urnpk "°"' drs compolllllks plus f/hllrahs. nifonaion drs <Jhfeaift. "'6 lliwa.. tk ,,.Vc:isUln rrchlrclll rt tk la disponibilill tks donnirs.
/. POtlr k f"ORllAVM MEI'S. ks """'' Wlilains ., COtrlpollllfleS par socilUs pnwmt semr tf e:urn,,U pour MS ComptJlllllUI p"'1 gmiralls. en foncDon Ms objectift. dll lliWGll M prldsion rrdvrdri n M la disponibflUI Ms Jonnies .
- achetees•' ........................................... (fiche en annexe 32)
- les couts de production associes a ces produits.............. (annexes 29 a 32) - Jes prix de vente des produits .................................. (aooexe 31)
17 II 1'1git noo p115 de l'acbat p1r le COlllOIDaCeur final mai1 p1r uo intermediaite d6linot reveodre le produit - ou avec tnnsformatioo pftalable (cfr .fi&IDJ).
LI :rysrhMda piclw.' ni Guinh. Rapport d~ mission ONUDI du JJ////91 au /J/12191
- ~-
• 1 4 •
'
.. •
,
61
Cette liste n'est pas limitative. II importe de pouvoir identifier tous les flux de
produits scion la grille identifiee par exemple au tableau 21. II est important d'essayer de
bicn diffttencier Ies quantites traitees par ces intervCIWlts et Jes cofits aff&ents a chaque
type de produits (congeICs, frais. filetfs..).
n n'est pas toujours possible d 'obtenir la structure des coots detaill6es dans les
societes. II est alors conseille de detainer dans la mesure du pos.tjble les cofits fixes et
variables supportCs par les societes visitees afin de pouvoir reoonstituer cette structure de
coots dans la mesure du possible.
Pour reunir ces infonnations aupres des intervenants. ii est conseille de procCder a l'aide de fiches telles que celles presentees aux annexes 28 a 32 '
Pour chaque question du programme MEPS. an reunira les informations
n&:essaires notamment en ce qui conceme la demande des produits sur le marche (crude
specifique a realiser) et des infonnations generalcs de type &:onomiques. lei aussi, ii est
conseille d'utiliser des fiches permettant d' unifonniser la collecte d'informations.
Certaines seront remplies par les int~ directement, d'autres par des enqueteurs. Le
tout sera centtalise au SEP ou vers toute unite design6e pour I 'encodage infonnatique des
donnees et leur ttaitement
Si une classification du type de celle presentee (tableau 21) est adoptee. elle
permettra de faciliter grandement le traitement informatique a tous niveaux de besoins
(rCaJisation de lisles correspondant a tels OU tels criteres, comparaison entre quantites
vendues en Guin6e, export.6es ou vendues a Conakry et clans le pays, rentrees financi~es attendues pour chaque categoric, estimation des captures. •• ). La liste des possibilites est
tres grande. De plus, on peut ~entuellement reunir l'information de plusieurs annees
clans un meme fichier (exemple: ajout d'un code (92) pour I' annCe 1992 aboutissant a une composante du type l/ABCDE-92). Une gestion dynamique de l'infonnation clans le
temps est ainsi facilitee pour per~oir l'evolution de tel Oli tel aspect du systeme.
La methodologie genaale de collecte de )'information est Itsum6e a la fi2ure 14.
4.2 Iraitement des doooees
Sans rentrer dans le detail des traitements informatiques, ii peut Ctre utilement
conscille de reunir dans une mcme table informatique (programme de type EXCEL ou
LO'n.JS 1-2 • 3) les informations concemant un meme sujet tel que la liste des bateaux et
u syst~ dn plciw.f t!11 GMinee. Rapport dt! mission ONUDI du I 311I191 au 13112191
\
• 1 4 •
t'1"Klil'' -
62
lcurs caract&istiqucs techniques (cfr annexe 4 ). Cctte lisle peut servir au calcul
automatique des quantites estimCes de poissons, c:Cphalopodes et crustaces pour chaque
bateau (i-oportionnellcment avec le nombre de jours d'activites de pecbe (prise en compte
du rapport TIB effectif!DB).
Le tableau ainsi obtenu peut ensuite etre utilise comme une base de dormee et se
preter aux extractions de donnees en fonction des divers criteres de recherche.
L'information extraite (par exemple les resultats de la recherche des TJB des bateaux
affrCtCs et lcs estimations des captures de ces bateaux) peut ensuite faire l'objet de calculs
divers ( sommes, moyennes, 6carts-types. maximum, minimum, nombre de donnees .. ) .
Les fichiers resultats d'extractions soot ensuite eoregistres dans des fichiers diff&ents
afin de stocker ou de mettre en forme des tableaux de resultats ou de realiser des
graphiques a partir de ces donnCes.
Les resultats des enquetes generant de ]'information alpha-numCrique (textes)
seront utilement introduits dans un programme de base de donnees (type FILE MAKER,
DBASE, SUPER.BASE etc ... ) dont les "champs" d' entrees correspondront aux diverses
cases figurants sur les fiches de collecte d' enquete pour faciliter l'encodage. Ces
programmes permettront notamment de presenter les resultats sous differentes formes
(par societes, par themes particuliers etc ... ) ou de retrouver rapidement une information
sur un sujet prCcis.
Les donnees co11espondantes a chaque composante pour le niveau de desagregation
choisi pourront ensuitc etre introduites dans le logiciel MEPS afin de comparer Jes
diverses caractCristiques economiques pour UDC pCriode dODnCe OU d'analyser les
perspectives d'evolution pour une pCriode de I 0 ans au maximum. Des simulations
pourront qalement etre faites afin d' analyser l'impact d'une politique donnee sur le
systeme des peches considere par sous-ensembles ou globalement
IL systitwdes pirhn m Guinle. Rapport demission ONUD/du /J/11/91 au IJ/12191
. Old • plaaillc.iiml I-[ SEP I Figure 14 : Exemple de 1cMma m~odologiquc pcnneUant d'obtcnir l'infonnation necc11airc l la coUcctc des doMm (cnqu~tc), 111tructuntion (tnitcment prilintinairc) ct son udli.11tion par la mahodc MEPS afin d' ~aluer ct plan.iticr le 1yst~mc des ~chcs (en tcnncs economiqucs)
' " ·M~-..-~ .1L . ·---
... ..
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e'£7Shz· . . ;--
64
S. Recommandations et conclusions
5. 1 Recommendations
• A Ia suite de l'enquete effectuee, quelques recommawjations peuvent etre formulees:
' 1. L'estimation des captures devrait pouvoir are effectuee pour differentes 4
categories de puissance (ou TJB) de bateaux. Fn effet. actuellement. l'estimation est • effectuee seulement en fonction de categories standard de bateaux (poissonier,
crevettier ... ) . Or deux bateaux d'une meme categoric de peche pe&vent evidemment
ir."Csenter des captures tres different.es en fonction de leur puissance (et de leur TJB) tels
que les bateaux pelagiques.
-2. Pour obtenir des resultats fiables a coon terme sans entreprendre une collecte de
<bnnee eoorme, ii est suggere de suivre de tres pres quelques unites "types• faisant partie
de chaque categoric de peche. Ceci permettrait d'examiner l'evolution du rapport capture
par effort de peche (reflet du taux d'exploitation) dans des conditions assez standard au
cours du temps. Des informations precises sur les proportions de poissons capturees par
les mverses techniques de p&he pounaient aussi Ctre obtenues de cette ~-
~
3. II serait utile d'uniformiser les fiches de recoltes de statistiques pour chaque
annee non seulement sur le terrain mais aussi au niveau des resultats finaux afin de
~\ presenter les informations de maniere standard et comparable chaque annee. Ceci 4
'~ faciliterait I' analyse de l'evolution des estimations des captures et de l'exploitation. ~
4. La meme strategic d'etude plus approfondie des operations de transformation, de
distribution et vente de quelques societes ou pecheurs "types" permettrait d'obtenir des
informations tres precises Sur la structure des COUts des prindpales filieres de production
et commeJcialisation des produits de la peche.
5. A inoyen terme, ii est conseille evidemment de mettre en place un sy~me de
collec.te de donnees fiables des quantites capturees pour tous Jes bateaux (controles sur le
bate.iu, conbi>le des quantites debarquCes. .. ).
7. Pour la presentation des resultats, ii nous semble imponant de distinguer
clairement Jes captures entre elles de poissons, c~halopodes, crustaces en evitant
absolument Jes resultats mixtes pour deux ca~gories confondues. Avec le temps, ces
categories de base devraient Ctre detail!~ par groupes ( demersaux, ~lagiques; families,
' u sysrmw d's plrha ni O.Uni,. Rapport d' musion ONUD/ du I JI/ I 191 au I J/12191 1
-:1 ~ 1'
'
65
esp«es ... ) . Cela ne sera pas possible pour !'ensemble des capture~ mais des donnees
detaillees sur des echantillons representatifs de chaque peche devr.lit etre collectees et
diffus6es au niveau des centre de recherche et du Secretariat d'Etat a la Peche. La
demande notamment est liee fortement aux types d'especes commercialisees.
Pour recueillir un grand nombre d'infonnations sur les couts. l'idbl serait bien
entendu de pouvoir disposer pour chaque intervenant d' une synthese de la structure des
couts d'exploitation par unite de production comme la Nouvelle SoguipCche nous l'a
foumi (tableau 16). A defaut d'infonnation explicites, ii reste naturellement toujours la
possibilite d' enquetes directes comme celles effectuees au cours de la mission et la
recolte d'informations sur les divers cofits lies aux composantes du systeme des peches •
D'une manrere genaate toute information concernant Jes composantes du systeme :
tel que les outils de productions. le personnel employe, les production dectaree~ et
estimees des societes et pecheurs. ... seront utilement recueillies afin de pouvoir detailler
les composantes du systeme des peche de la ~ la plus precise possible.
Des fiches de collecte de donnees soot proposees aux annexes 28 a 32.
F.n utilisant pour les diverses composantes (flux de produits) une classification de
type num&ique (cfr codes au tableau 21 par exemple) le Secretariat d'Etat a la Peche
aurait la possibilite d'archiver de f~ rationnelle une grande quantite d'informations sur
le systbne des peche. Ceci permettrait la creation d'une base de donnee importante qui
pourrait constituer en quelque sorte la "mCmoire" du systeme vers laquelle convergerait
les informations regulibement collectees. oeree par une equipe formee, elle servirait a approvdonner en donnCes le programme MEPS pour l'evaluation et la programmation
des peches scion diverses option possibles.
La creation de cette base de donnees neccssiterait idealement un equipement
informatique suftisant sous fonne par exemple d'un serveur et de plusieurs ordinateurs.
Au minimum. quelques ordinateurs personnels 6quipes de disques durs, de mCmoire vive
suffisante. de logiciels appropries ainsi que d' imprimantes nous semblent loin d'etre
superflus vu la quantite des informations a traiter.
ParaJl~lement a ce.. .:.r1 uipement. la formation d' une equipe A l'utilisation d'un
tableur (EXCEL OU LU,.. rs sur ordinateur MAC INTOSH OU sous environnement
WINDOWS par exemple) et d'une base de donM:e conviviale nous semblent essentiels.11
importe en effet autant de disposer d'Wl moyen de pre-traitement de I' information que du
I.I syst~ des pk/res en Guinle. Rapport de mission ONUDI d11 1J/11191 a11 1 J/121'}1
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66
Iogicicl principal d'cxploitation des donn&s. Unc formation de ce type ne n~ite
d'aillCW"S pas un investissement en temps tres long ( 1 semaine par logiciel par exemple
pour du personnel dCji quelque peu familier avcc l'infonnatique de bureau pour acqubir
une connaissance de base suffisante au depart ).
Outre ces equipcments. nous recommandons l'acquisition de photocopieuses,
outils de travail importants pour la cin:ulation de l'information. De plus, nous appuyons
vivement la suggestion de MA TIHFS ( 1991) concemant la cr&tion d'une bibliothe.que
au SEP (gestion centralisee des documents de base. rapports, ouvrages de ref&ence. .. ).
5.2 SJntbCse et conclusions
Les informations de base concemant les captures estimees et le nombre
d'embarcations pour chaque type de peche ont ere presentees dans les premiers chapitres
de ce rapport
Un diagramme de base du systeme des peche tel que ~u actuellement a ete dresse. Des informations sur les coUts des equipements, des ~ons, ... ont aussi ete
presentCes pour chaque type de peche. Celles-ci peuvent servir pour une premiere utilisation du programme MFPS mais devraient etrc compietees et mises a jour sur place.
En ce qui concerne les tendances observks du systeme des peches, on observe une tendance de plus en plus marquee a la privatisation, notamment des unit.es non rentables,
ce qui s' inscrit dans la politique g~ de privatisation du sccteur publique preconisee par le Gouvemement de la Guinee .
Au niveau de la peche industrielle: l'exploita.tion de la rcssource pelagique s'est
accrue r&:cmment de f~ trb importante par !'utilisation de grands chalutiers
~lagiques. II importe de controler efficacement ce secteur afin que Jes quantites
importantes de poissons captur& ne depassent pas Jes taux admissible de captures.
Suite aux derniC'es estimations, d'une maniac genttale les captures paraissent
asscz elev6es. Des approximations a divers niveaux sont cependant utili5lls pour
!'estimation des ressources et des captures. Des donn6es plus ~iscs devraient
rapidement etre collcct6es dans la mcsure du possible pour diminuer Jes incertitude\ et
pouvoir agir ~ temps pour pr&crver Jes rcssources.
LI systiml da pkha m Guinle. Rappon d~ mission ?NUDI d11 J JIJ J 19 J 1111 J JIJ 2191
•
' 4 11
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1 ~1 ,,
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67
La p&:hc anisanalc avancee progresse mais de ~ irregulib'e. Les captures ne
representcnt qu'un faible pourcentage actuellement des captures effecttrees en mne
eoonomique guineenne .
Au niveau de la }>«he anisanale. on observe une tendance a une motorisation de
plus en plus importante. L'utilisation de caisses isothcnnes se repand aussi de plus en
plus. Certaines ressources (pois.wris frais destines a l'exportation) soot probablement
surexploit6es dans la region de Conakry. L'aide au developpement de base de pecheurs
organis&s en coop&atives ct partageant certaines infrastructures de conservation et de
commercialisation pounait etre enoouragie. Des efforts importants soot entrepris clans ce
sens notamment par l'OPPA et l'ODFJ>AG.
La pechc continentale est fort peu coonue mais semble plus importante qu'on ne I'
imaginait ii ya quelques anOOes. Son etude devrait Ctre menee plus en profondeur afin d'
evaluer Jes mesures a prendre pour assurer SOD developpement OU le maintien de sa
productivite a long temJe.
Quant a la pisciculture continentale. des projets importants de relance de cette
activite soot en cours. Le financemeot de ces activit:Cs ne semble pas toujours acquis et
devrait probablement etre exami~ par Jes bailleun de fonds. Le developpement de
l'aquaculture marine est en bonne voie principalement par le biais de l'exploitation
prochaine d'une crevetticulture qui se presente. semble t'il, sous de bonnes augures.
Les ressources de la pCche et de la pisciculture de la Gui.nee representent un atout
important pour son developpement 6conomique et son approvisionnement alimentaire.
Les ressources humaines pour gerer cette ressources sont egalement disponibles. Une
structuration ~uate du sys~me des }>«hes (etude, exploitation, legislation et
commercialisation) pennettant au secteur prive de se developper en harmonic avec les
objectifs gouvemementaux et Jes intb'ets des consommateurs nous semble essentielle.
Plusieurs elements encourageants, notamment au niveau des ressources humaines
permettent d'augurer d' unc structuration reussie. Le programme MEPS et Jes
informations qu'il pennettra au SEP de r6colter devrait encore contribuer au bon
developpement du secteur en tant qu' outil de planification. Au terme de ce rapport. c'est
BRU H .• 1989. Situation et crude Cconomique de Ja pf.cbe A Kaback. Rapport de mission du 3 avril au 7 join 1989: 86 p.
DOMALAIN G. et L MALAIS. 1989 a. b ct c. Recensement du pare piroguier guineen (3 tomes) Documents scientifiques du CHRB 6.7,8.
DOUCET F J. et J. ROUUOT, 1990. The privatiz.ation of seven 14 M spanish built vessels in the republic of Guin&, FAO: 30 p
MAHY G., F.M. KABA & S.CAMARA. 1989. La pf.che artisanale en Guinee, Ctude sur le
contexte humain, socio-&onomique et technique des communautes de p&heurs artisanaux de Bingolon et Boulbinet. Rapport ACDI.
MA~ H., 1991. Rapport preliminaire de !a mission d'Cvaluation de la pC:che continentale et de I' aquaculture en Republique de G~ FAQ. 101 p.
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VANDEN BOSSCHE J.-P. et G.M. BERNACSEK, 1990. Source book for the inland
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IL syitirM d" pklws m Guini~. Rapport d' mission ONUD/ d11 I JI/ I /9/ a11 I JI/ 2191
• t f 1
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~"' I (a) : Lille 4 e~ea dt pai- marina pnecat1 dan1 lei e1ult pinffnnn el ~arreip<>nclanc:e l'iCC flJIPlation ~iec el IC!UIOU. l.a••nrne de lonpeUr anci.-e (en cm) ell noWe (SEP, com.pen. el lb:umc1111 du CHRB) a.-: A •zone• e.:ianidc1 4 e•uan. B • e.:ianidea c~. C ~ lujanide1, DI • l!'lride• eurylherme1 eurybalhea,
•.
D • iplridca l)'picfJea. A·D • NrY'henne• llll)'balhe111na piupc > (4a~a la cl111iflc11ioa de FAGER e1 LONGHURST, 1961 la DOMAIN, 1919) (pri11 bldicalifa. ea 1991. pntiquf1 pm' une eocil!W vi1i1jfe , • • pri11 pour lea poi11ona de la c1141orie "sn-1 pi~•") (ctu. de valeur c-ialc : l • baulc. 2 • moyenne, l •be-)
l~~.::::::::::J LC'WDJ .~:.:.u.;:J.~. -Albula wlpce nanedemer lefti 35 • 7~ pflafique /Jeo;.1ia alcuadrinua pfl1fique+ Anliplia~ E polllOll abondlint mala reje" 1~1 la plche Arionoa boftdi '*inchard ... .,.. petll pflasique Ariu1pnibiemi1 ftMIChoiron ltonltol! 50 70 A Lei arilcW1 IOlll 1bondant1, ri1 apprk141 localemelll, Ariue .... lllllChoiroa ltonltol! Arilla heudoloti machoiron ltontol! 50 70 A nleur marchande ~levk (10Uvea1 fu!M) MUI laliecueallll awchoiron ltonlto4 40 • 60 B Mui putii machoiroe ltonlto4 A+B Balillea capiale liu 1oltho ~Ith~ 50 60 C + lparide (D) BaliMe1 .:wo!iac• illC D BaliMel fon:ipebll lille c Balille1 puncwua balille Bothua p<>dM Bndaydellln\la 11Uri1ul &ilUn pctil pfla1ique+/. +B + C Brolula blrbala D CMUDI Cl)'- can-.ue couhali tawri 60 • IO p6l11icp.ie + ClnlUllfJP. p61qlque+ Cephalac:Ullhua voli\1111 poule1 de mer ahondaat, connu et colllOllllM 1u 54n411I C~pee- B + p6la1ique +/-Cheetodiplmll lippei chal aiW cWbl!lenyi fcri JO • 40 B + p6l11ique +/. Ch-.doa c ~cnbnaa chrylUNI Clnnpe m6daille tawra A+B+C+ pe1i1 l/2pfl11ique+ 1bonda111, pea de pnde valeur marchande, U\n~l CyDD1"-1a browai A yql- ca-*-ia
Cynnsloama llll....ti Cyq--.. aenqUoMia IOlelupe 40 68 A DllctylopeN• votillM pe1h p6l1Jique DI bon m1i1 peu connu en Gui~• Daayalia ams•rila petile raie p111tenape A faible valeur lllll'Cllande, c:ommer1:iai116e fll!Me DecapWUe punctlllll ~de •inle HOUno bolopl 15 - 2, p6l1Jique+ ~ rtiioachue comate coueu (ou chiachud ) bolopi " 2, pelil p6l11ique+ Denln a .. oleaai• D Dealu c&Mriealie Delllu 1ibbow1 D Dentu -~lmu• D Dicolasloua bcxophlll1111 E Dripaac a&icam ckqlane OU lune cWbl!Wayi fihU 30 • 39 B + pl!laJique+/. bonne valour mm:hande F.dlineie naucratn p6l11ique+/.
El<>9'*ettll pt'laglque Easnuti• encncicolua pfla1ique•/-Ephippioa ruairet c
"'-xe I (hl : Lille dea eas*ca de poiaeona mmina pn!acnla dana lca caux pi.WeMca (111ite).
• 0 roe eux c1pcure1 par p111np;en ~nephelua Iii• fond rocheux (~re• par p1l1npi1n) E.lh ma1ou frimbria&ll ed11n1lole d · Arrique bo ... 2S JO s"llsique e~ce IR1 litunle (c1pcure1 ~quen111 p1r PAn Eu<:mo.omua meluoptenaa s"l•sique+/-~. de<:1*'.1yha1 petit capitaine 11.11i11 JO 40 B+C apprdcl6 dana lea marchea If Afrique de l'Oue11 2 14S0-5SO FO 1'65-26S FCFA Gymnun micnn raic..,.Pllon tuW yatha 2S 45 3 llOFCFA Dilha 1fricaaa aloee r1111oir lati 2S 35 B • s"l•siqae +/- faible valeur marchande, ve~e l'umk J Didlla..U aloee ronde bo1111 .en 2S JO B mu IA'- chine hard ka,,.ft pelit s"lasique l450FO Lepidolriala D ~-ntkua c + lpllidc (D) 2 Ll<;hia unia s"l•sique+ Liu (alcipillllia mi1ct i pude m&choirea Mki 2S . 38 s"llsique•/-Lop.Na piecatoriul E l..uljamaa •-• YiYlll<:IU fOUIC woli JS 7S c I I I 1(1()()11000- FQ205-27S FCFA Lut,;a- dcnllllla L.utjamaa endocac:..-1\ua Lutjamaa l\alaena vinncau bnan 1&ic1in woli so 60 I I I I 160011000• FQlOS-275 FCFA Lutjuu1 IOl"aai• Musil~ awlcl Ciro Mki 25 38 Mu.1eluaw I hi en cllt6e aur le march6 I 1600FO 1305.m FCFA I ?.! r..c11o11 beUottii pa,eol C•DI 2 ....,,.. eheabaJU daHdc aialpe 25 45 PuuliNereJiue ....... ~ D ....,aleua AD Panpe,_.,aiallllaatk1 re-ua 11DCmia AD ,. __ quinqu.riua
capitaine royal (ou mou1tache) ,t>alab111 2S J5 A J 450/1000- F Pe~m'bizl D
I I ... '
Pnlydaccylua ~filia ,roe capitaine aoory ISO - 200 A I Pomaduya inci9ua p>Ddelar (~tel Uai-Uai 25 4S s"l•slque•/- J 600FO ' ' I Pomaduya jlbelini Ill' bouche IOq>ll (~IC) U1i-U1i 2S . 59 B + C + s"l•Jique+/. 2 600FO Pomalomua •lta!OI' s"l•slque+/-~lllhua .CMl\ll chinchard b,,.ft petit s"l•slque C + DI bon m1i1 peu connu 2 4SOFO Plcftodea bck:beri I Pleudoeolidlue bnchypalhu odlolile hobo full 50 ISO B I Pleudoeolidlua epipm:u8 oeholilc pin6en bobofon 25 45 2
lssoFa 1220FCFA
Pwuoo.oii1U1 eloq11U1 olholite hobo (bollu l boho ftltha JO 46 A excellente valeur palllive I 220FCFA Pacudocolicua i-tia moori A 2 PacudotolilUa moori olholite camerounaia aousuimi 2S 4S PacudololilUa acncsalemia Olholi1e Ill 5'nesal .._, so 90 B honne valeur konomlque I 15S0-600FO Pacudotoli- l)'pua Olholite nanka (ou cupe noire) keakud so 113 A inte~t economlque I 4SOnoo• FG 1140-220 FCFA ~-pnyenai~ rouse• rouret 22 37 C •DI I Pleroecioa peli A J lt•ja min1dUI c llhinobathoa..., r1ie-pitare llOFCFA Sardi OU'da bonillo i doe l'lyC honill so . 8.~ 5SOl900• FO
I ~ Sardine Ila aurill urdintlle pelit s"lasique SardineU. mitde~llli• -dinelk petit s"l•aique S.."<llodion AD
" '.\ ... -•-- I ... ... ---
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~:u I Cc:) : U... dea e!ip)cea de po~ mlrina priaenla dana lea eaull plnhnnea (111lle et nn du lahleau) .
Annexe 2: c.nct&isbqucs de la ftoae de p&:be induslrielle d6dm'6e dlllls les eawt guio6a111w eo 1991 eo fooctioo des staluls de p&:be : glli*D. affrilE, caosigne et CEE (Jauge exprim6e en TJB ou lrJlmrm" de jlUge brul. TIB eff. = jlilge effective (proportioaneDc au 1emp5 de p6che reei). loagueur moymne (en m). lmgeur moyemae (eo m). puisumce (en CV), N = oombre de balaux. ~ pour a= o.os • maximmn e1 milUmum de r&:bmdillon indiques. Les mubls saat moadis mx cbiffres entiers.
Aacu 4 Cal : Cmn<ti:mliqa.s rttlmiq9es des aYiRs de p&lile mdmlriclle (camp91DC 19911 : TJB: 10nnH111< de iauge bru•. TJB efl_ a I- 119 jauge llNte e!IKtila (poponlonnell mi '9ft1P de plclle rMI).
IOngueur (In) • ..,..., (In) et pumMnce - be-ux (cv) • •tut de plclle et pallllOn.
soc...- Na wire• eat-rl•• T.J.B. T.J.B. en Lana. Lara. P'ulae. (m) (m) (CV)
Annell9 6: Estimations dea captures (en tomes) de• bateaux de p6che lndullrlelle en 1991 en lonctlon des 1t1tut1, cat•rle• et 1ocl616a.(N • nombre de bateau11, TJB • tonnage de jauge bful, TJB eH =tonnage de jauge bfut ellectlvement p6chant (proporllonnel au nombre de fours de p6che), puiaa" pulaaance du moteur en CV, eetlmatlon 1, 2 et 3 pour lea polaaona, cephalo~ el crustac6s) (aelon lea estlmllions de capCures pnl111nt6ea aux tableaux a et 7 et cir texte).
'~ -•-- .. .. ............
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4
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I ; ~ - - ~
Annexe 7 : Liste des proportions des e¢:es (noms vemacuJaires) principales de poissons de la catqorie • Afrique• commercialis6es par la Nouvelle-SoguipCcbe au cours de 1991. (G =grand. M = moyen, p = petit; ecbantillon total = 889 tonnes).
OU s ne ( - •
Ombrine (P) 6.0 Machoiron (P) 8,0 Thiekeme ou faux capitaine (G - M) 19,0 Thiekcme ou faux capitaine (P) 19,0 Sompate ou carpe blanche (G-M-P) 4,4 Plat plat s.o Daurade (G - M - P) 2,8 Bobo 3,4 Brochet 2,6 Autres 11.8
- ~-
\
• 1 4 11
' )
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Annexe 8 : CoUts moyens des 3 chalutiers de la Nouvelle-Soguipecbe poor la periode du 1/1 au 30/6 1991 et poun:cntages conespondants (cfr tab!eau 16).
tsmoyens couts
' '
Vlvres coosom • emballage 132 861026 8,9
combustibles 322 793031 21,6 4 produits d'entretien 842431 0,1 I
foumitures de bureau 197500 0,01 electrecite, eau, gaz, Cnergie 540000 0,04 autres foumitures consom. 170 555 961 11,4 entretien et rCparatioos 213 604084 14,3 prime d'assurance 107710564 7,2 divers services exterieurs 1516591 0,1 salaires personnd local 148185 234 9,9 salaires expatri& 262417491 17,6 prime et gratifications 16588665 1,1 congepaye 4913028 0,3 main d'oeuvre exceptionnelle 11890435 0,8 charge sociale 18 788747 1,3 versement forfaitaire 5 219699 0,3 autre imp6ts et taxes 93800 0,01 imp6ts et droits d'enregistrement 8280600 0,6 autres droits 39896%0 2,7
\ frais divers de estion 1591 ()()() 0,1
~' \ ~' \\
...
l
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Matttiel an an INFO Drscriotioa brk~ d~ la socifff <Privtt. mi:1t~--rtenair'5. auln-.l INFO Socie.t~ mixte1uin6o-fran:aiseCliuinee: ll';\, ""-- - "-~49 ";\ Bateau Nom Stat at Cat. JaU1e Lo•& Pais Capac. Mar. Prod Im
ITJBl (ml CCVl m (J) ITiml w 91 Boulbioet Gui Poi• 291,7 38,8 1300 I '.,~llS 17 110-llS w 91 ICllpOIO Gui Pois 291,7 38,B llOO 110-llS 17 ltO-llS w 91 Dixin Gui Poi• 291.7 38,8 1300 110-JJS 17 110-IJS w Terminetay Gui Poi• m 32.S ass
e w Bonfi Gui Poi• 27S 32.S ass
Tun.cons capacitf totale T" PPS (lq) Coit (oc) iave
sti 4 JI: g IODDel = 32T/8 ..w'c actuellemeot •~ h eul pourUMAN.
heura F.cole Marlime (Al.ADA) ...
Fri10 M3 Tons. T PPS Coiit (Oc) (fkg) iave
sti 9000 -2S"c
GI ace Tljour Type Prix Prix Klace (IT) (/kg) I pois
uoa 20 loDDa/joun Paillett 2.SOOO l,S-
e. FGIT 2.S kg
Camion. Ml To nae Prill friao s PPS
Camion Ml Toaae Prill isoth. ~ PPS
2 camiom ilodiennea KrWDl aux ven I'-"--- lea officiel1, le Sierra-Leone (accord gouv.) Camion Ml Toaae Prix
s PPS
Usiae L'uaine avail it6 ~ pour ll'alllformer le poilQl frail en congel6. Outre lea l>Aliments. lea &igos, la twmell de cong61ation. oa °'* 2 poupea 61ectropaa, uoe r6serve cfeau douce. (NB: lavage cla noillllOM 1 l'eau de mer) .
Atelier rfoar. Distribu- pas de pomts de vente oans le pays • La soc1~ 1 est grossaste. lion
(legende 11' annexe 27)
\
• i 4 I
)
-( I-.,
Annexe 10 : Informations sur les produits de la soc~ n° 1
Produits ADD ff 1990 1991 19'1 I • trim
CONGELE Prodactioa pu cl'iufo pour Boulbind 927 3311Ten8 mois(491 joursen merpour729 to tale 1990(cfrMr Tl>ixin714T jours pour 3 balaux) (produits Afrique + pma
l..sc:ber) ICaporo 816 T pilca) (100 ~). ki: production extrapolee = quanliti 4966 Ttannee 1991. (probl de moteurdu aporde 176 ICaporo).Normalement : 4SO-SOO T/mois, soit tonnetl S400-6000T/an. (=obiectifoour 1992)
Productloa t • catigorie: 39 S 2° •Afrique• categorie: 37 ~ 30
rexportatioa brocbet. tliarrl.lidte. yawo&e. macboiroos, 1 a 4 mais moiDs en k&fpieces. .. ) lll'lllicme
Coit tolal pas 2S63 774219 cfr coCb du premien trimatre 1991 NB: I jours cl'"mfurmalioos FG pourl de pkbe coGte en viJon 4 000 000 de FG pour 1990 mois(clont
Prix l!DI lk Bii" d1I poiMon filmt = 2000 EQ l kg (marge = -4 % ! !) C01110mmation locale + abidjan Douala Bamako ii 1'uit de la 3° cateaorie (raies.. machoironueauins. .. )
DAURAD Annte 1990 1991 E
Production 0 tonnes 10 TI 1emainea en frail Objectif: JS T / .emaine (debut en fevrier 1991 pour ce produit frail HnnrtJ; nar avioo)
Coit11 acbal • l 7SO FOik& emballaJe = 311 fg/k& (poly1tyreoe ) perlODllCI c BO fc/k& &lace JS fg/k& divers coDIOm s 20 fg/k& tramitaire z:JOO f&/k& Total 2296 f&/k& tnauraded 80 S>
Prix A.18.S FF 119.8 FF/ It& en moy .. B. Prix de vente ell de 21 FF pour In &fOllCI dauradea et 19 FF pour lea petite•. environ 3,S FF net/ kir: (rentabilite de 17 ,; )
f!lptCf!i Amque Macho iron t.urope muaro1e / lotte /cart>e rouge I brochet
(legcnde 11' annexe 27)
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•
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4 J
,,qr,p·
Argpc 11 : Factems de 1J°"1ctQ1 poor la socittt g• 2
Maltrirl an an INFO Dexriutioa hmr dr la sorittt fPrivtt. aixte.n.rtcaaitts. Hltt-.l INFO ~ JJriWie i canilaux 6buais BakaH Noa Stat•t Cat. Ja·~ Loa& P•is Capac. Mar. Prod la
Friaos Ca frigos IOlll dea ~ imlall& i I' idbicur du pays. llt laoal accompapa cblque foia d'un camnioir de venae fnniuonnericl et d'un 1n11111temerL La _.... __ IOit nineenne. 10il libanaise.
Friao- lS mohilu Friao- U 1' agit de coruincn ammagta en pdila c:hamblQ ividca. Cea dqJ6tl mobilca ICIOOl illltall& avcc !DO biles un bwau, un groupe &cbop ... Ill pamdln>nl de later lea ZDDC1 favorabk:a i la venle du
POillOn. Glace Tljoar Type Pris Pris &lace
(IT) (lk1) /pois HOD
Caaaioa N M3 Toaae Pril friao s PPS
3 ,, Camioa N Ml Toaac Prl1 iso. 5 PPS
2 j(J
3 IU Caaioa N M3 Toaac Pril
s PPS
Usiat Atelier rtnar. Dillribal t semame pow -Nm.::.....: aller-retour (J,) JOUl'I par tra.)Ct). ~111 ya vcote ioa en route. ii faut comptet 2 semaines. Vente ~ N:Ur&ort de 10 tonnes par jour
Prod wits Aaatt 1990 .,,. CONGELE Prodactioa 60Taa.apc 400 IOlllKS par moil en moyamc
totalc mois (NB CD 89 : procb:lioo de 20 Thnoi•
Prodactioa • 70S Coukry Prodwctiom ) 30S Pan Produlio• -pu d'ClpOdlliom .,.. d'apoNliom cu 1991 I prtvu pour 1992·93: SOS EXPORT en 1990(NB: pu d'capodalioa ct SO S ckm k: paJI knquc 2S t.saux aaont TOTAL d'ClpOllllioa en utiliKI.
1989 non 11lusl Prodactio• c11port •AfriuR• Prodactioa •Elll'ODC• Aatrc prodactioa Coit total I )Tue 111r AlaR (tEcurile IOCide)= SO S en plus du m.R (ex:
uJaft moycn de 60000 FG, Cogip paye 30000 FG en plua) 2) pamil de aa'liption payt pourun an 3) Tue de port 4) licence de pkbe. Par onlrc d'imponance , on peut cilcr I) BtEL, en th6orie (mais cogip ne le payc pu = S0-(1()
s du prix de rmm> 2) EOUIPAQE S-10 s Cli 1a procb:tion ~ 30 loanc:s, il y await 30 " (ck la prodlu:tio11 7) pour r6quipe.ge) 3) fAlm,im (Ii l'Clllrdicn at bon , on pcut dun:r 30 am, 1inon s-6 ans 4) Iua de 3,9 S du prix de rcvicnl NB I cadon de 30 kg= 1000 FG (~car non dispooible loc:akmalt) lcm1oa de 20 kg= 7SO FG (production locale).l..ea mouk:I des bllcaull rendcnl r UliliAtion de c:aJfolll de 30 kg oblio1oira. 3 uchda 11laaioues narc:arton ru CFA nittel
Prill Sardindk: 7000 ft/ cuton de 30 kg/ cJUnchud 11000 fg I Coukry maquaau I OSOO ft/ c:uton de 30 k& (avant IWc des prill: 8000,
12000 11500-ivcment Prill Pays 20 s en plus l Nzb&ort (prill proportjonnel l la diltance entrc)
Kindia t'2Sl. Mamou n 4 Sl. F1mou l6-8 Sl. Kil!. lB-9 'lit Pri11 nport Arriaac Prill EaroM
FUME ProdU(lion Coats Prh
FRAIS Prodactioa Coils Prill
el~Cel noau1t GUJNEE
sardine lie, · -ft:-·ereau ...
Prodlut AFRIQUE Produit EXPORT
(legende A I' annexe 27)
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Agnc:ge 13 : factqu de producOOo poor la srx;itJt n• 3
Mattricl an an INFO Dncriolio• bdtt ck la soriftt <Pri•tt. •i.t~..nartr11aitts. aatn_) INFO Soc:itlt prMiel capilam lilanU (~le 1•1cpt 1991) fOadpoprc: 2000000
de USD nnur un aiPilal de 6-7000000 USDl • Bakau Noa Statat Cat. Ja•~ Lo•& Pais Capac. Mar. Procll• ITJBl f•l fCVl fTl (J) CTI•)
PU~ de IMl.cam: ~,._ m coun pour .5 bUcaU1pour1992. 01'agila de bllk:au ~~ de 71J)1JB (2041'JN)p&hutcn ~ ' L'approriaioaarmcall KIUd pnwicnl de •Guia6e Muine• ~ PDG de la~ n-:J a 31 " dam Guin6c Marine cpi &Ge 3 t.raux (Cll ·roc11ge· ldUellcnlcal): le Bonfi, le Tcnninala~ cl le Gbmya la IOcittt 3 mviagie de rac:bda-l long came. Acttw:Umrnc, la llOCiflt 3 at client c:hc:z GUINEE MARINE d at auromt l ann r-40 "
Taa.co•1 capacitt totale r PPS (lk1) Coit iaYesti re>
Fri10 Ml Toas. T PPS (Ilg) Coit iayesU Site (•c)
IS56m3 Cllala1 -2S"C Couauy -(Cllallion on pourllO prtwe mJprtwc) pour
Glace Tljoar Type Prill Pris glace (IT) (lk&) I pois
HOD
Cam. MJ Toa at Pris friR s PPS
2 cam10ns m20 IOT
Cam. iso MJ Toaae Prill 5 PPS
4ca.uuons 4'1' isothenne.11
Cam. M3 Toaae Prll 5 PPS
U5iDt Atelier rtoar, Distribut l au.er-retour pour . . ~ coQte • '• • • • • • t'U pour un caouon tngo • Pour un ioa camion normal, cela coQcaait environ 750000 FG mais la qualite du pr<>Wit 1
destination CM trbi mauvaise I Aatre11
Otgende 11' annexe 27)
""
...... .-. '
Anpele 14 : lnfmnatjms sue lcs pmdtrits de la socittt g0 l
Produils Ann& 1991 CONGELE Production dmlmge ria:ot
totale Production •Arrioue• Production NB: ii faut uoe qumli~ miDimale pour l'aportalioo per ooot.eUw: pmu vus la •Europe" fin jmvia' 1992 (sole&. daundc:&-) Une upor1ation de poissom &ais par avioo
1ous 1cs mmjours m Jrivue
C.Ut total Pri1: Categorie I = 12000 FG/ 20 kg Catqorie 2 = 11000 FGflO kg Cal6gorie3= Conakry 9000 FGflO kg
orix au niveau du decailJant 12500 FG / 20 b (1° cat&orie) Prix Pays fix6 rm les 2Uanfi; (comme i NJJ&a:ore) Prix Afriaue Prix Eurollf'
Amgxe 15 · f1CtcU11 de pmdyctjog poor IA IOciftE n° 4
Maltriel an Ill
INFO Descriolion brh-e de la sorittf (Privtr. mi:ite.oartrnalrts.. autrr_.)
Ba tea ax Nom I Stalul I Cat. I Jalllle Lons Puis I Capac. I Mar. Prodlm 11avestis ITJB\ (ml <CV\ (Tl (Jl <Tim) semeat
90 E.ii 1990. la IOC~ n°4 aVllit clca connta cl'affr6tanent avec 5 bUeawt (tu8RS, c:criem..) et consipeit 10 b11eau1 (cmw). Le WnEfice de cetSe mmEe a pennis de payer SOS de 3 blleaux utilisis en 1991 et rembourubles en 6 ans
91 NAMINl Ouin6e Pois 98 20T 3 10-15 sooo dqRm D Thmr6e 00 U...vier91 CPAA\ USO
91 NAMIN2 Guio6e Pois 78 20T 3 10-15 4200 depuis D Timme 00 ianvier91 CPAAl USO
91 KA.KAND Guio6e Mixte 102 40 70 6000 Eclcpui1 o(PI) (Poils T/nurie oou man91 et au max/ SD
~wt moyde tea) 2SOkgde
c:reYetlal i<mr
91 Lea bateaux IODl IOUI CODbal de localioo-Veote et dam la carigorie Peche artisaoaJe avande. Il 1'agit d'un pmtenarial (50 S guinEen. SOS )1811coaire). Actuellement, ii n'y a plus de baleaux en consi2118tion.
91 La me~ 0°4 poaeclc ami 10 barques de pkhe artianale (aurie de 3 jourl. p&:be 1 la dllur-.le ...
91 4 "'""""- Aimbote11de15 m 6 nnw>n iii caiae illOCherme 2 T. 91 3 hamneii Aimbotes de de 12 m CS nennn~ idem}
91 3 ruu...u-Aimbotel de de 10 m (5 nnsnnnes- caissr idem) Tun.cong capacilf totale T• PPS (lkg) Cout iansU
(•c)
Frigo M3 I Ton- T PPS (lkg) Coit investi nes (•c)
Pu de frigo actuellemenL La 10Ci6te 0°4 utilise lea frigoa de r OPPI 1 Kenyen {rappel: 2 cham~ fri2011 IOll&a: 80 tonne11 chacune a 1000 000 FG/chambre-mois.
Glace Tljour Type Prill Pris (ik&) glace Cout (IT) I pois investit
ssnn prtvu: 12 T/jour (IW' lea bateaux Paillette achete a la NS privu: 230 de PAA: machine de ST/iour) 25 FO/k2 000 FF
Cam. M3 Tonne T°C Prix Site fria s PPS
2camioos 20 T -25 Kao-mail "C lean IS Teo nndim..,
Cam. iso Ml Tonne Pril s PPS
2 camion11 louiA
Cam. Ml Tonne Prix s PPS
u~ine Un centre de traitement at en conatruction (hanolU' de 25/30 ml Atelier rfpar. Oistribut Prix aller retour d'uo camion lou6 • 1,4 million de FO Ion Aulr~s
(legende 11' annexe 27)
\
•
' 4 •
,
Annexe 16 : Infonnatioos sur les produits de la socitte n°4
Produits Anntt 1990 J9QI
CONGELE f'roduction p&:be par le Kabade (COll£&kur) totale Production tout est vmdu 1 Conakry (70 tmma; en 40 jours (mueyeurs et rataurants, Conakry chemios de fer_) La poch:ctioo de conge16 depuis le d6but (03191) est au
moin.o; de 450 tonnes Production Sms objet. tout est vmdu en Guae •Arri~·
Production Smsobjet •wrooe• Cout total cfrco6t cuhunmt. bateau .... Prix Sans objet Afrioue Prix Saosobjet Euro IN!
-FRAIS Production p6che par cbllque baleam de PAA : production= 31 S Tl jom (101 15 PAA IOODe& par om6e) 100 ~ vmdue 1 Coaaby aux Mueyan.. Depuis juvier
1991, la production de frais est de 300 toooes mviroo.01 y a eu des an6ts, des DlllDe& ••• )
Co its cfrcoQt ·' carburant. bateau .... Pris categoric 1 = 18000 fglpajers de 60 kg I catigorie 2 = 15000 fgl catigorie
3 = 12000 fll cn:vettes = 3000 f2 FRAIS Production pueo d&ut. putirde IDll'li 1991 captures= 0,8-1 l l.S loooe&de poissoos par PAT 1990 buoue ,u.u...;., d Thiofl
Coats motem de 25 CV d 40 CV (esmace)/llCbat d'ethmalose (l kg d'appit pour 10 kg de cat>ture& a la palaogre co6t d'une sortie de barque= 280 000 fglsortie(gl1ee ,carburmt .. ) 1 a 1.S tomies de gJace/barque a 25 fg/kg en paillette a la Nouvelle SoguipCcbe I CoGt de la barque= 800000 a 1000000 fglbarque I moteur 40 CV = 2100000 fg (co6t lie au USO) DEPENSES PAR SORTIE: carburaot = 250 litres/3 jours (pour 40 cv) et 225 litres/3 jours pour 25 CV au prix de 600 fg/litre (taxe comprise) I Huile = l.S litre/ 20 litres d'esmace au prix de 1000 fg/litre I glace = l .S tooDes (pour 40 cv) et 1 tonne (pour 25 cv) 1 25 fglltg I aourriture = environ 50000 fg/6persoaaes peodaat 3 joun (c'est beaucoup car on prevoit le risque de se perdre)/ app6ts = 45000 fg I essence = 280 000 fg poor ua motew- de 40 cv// SAL.AIRE: on d&luit d'abord les frais d'amortissement par sortie de 25000 fg aiasi que les depeasea globales de 280000 fg. Ce qui reste est divia!eo 2
Amar 17: fartqn c1epms;m pwr la sociW rt s MaltrWI m an INFO - . . lwhe lk la sociftt lPriYtt • ..nte.1..n--=-- •ldtt-) INFO Socitlt Dri.tt llataH Ne• Stal•l Cat. J-ae Le•& Pais Capac. Mar ...... ,.
• FG/b) hide his 2 paw HU Cccmmen:ial. 'ftlU Joc:al) + 20 penoaw pour la aumuteDliou (l40 h I
lalllliae 1 JOO RJ de i'lletft)
• I clpilaiae d'...._. apllrii. 1 c:lumdromUa, I m6cM1icin. --> ~ e 11 rllliaa pa- (J ....... l IODtlear, 1 taunlalr, cliwn_.) .,. ltslX Toral 200 amm.. v coamris ie. iirmnlalien
adldnrs A.ii- PJUPU de .-yews (eavinla .50 palill WI daepeai lau J .,...._ (priliclai. Yic;e.
IP pr hi .... ). La Kimi IOlll e 201aa11G,,., p111p011011 (IOit 1000 cartoa1). L'llCW • fait m cGmpCllll (eaffvll 1 000 000 de FG) oa,.. wnt:meDt ea bmqlle La -.yeun a:WfeM 1600 Fri q pm- cumplr et mudeul 1 12.50 f&/k&. Aclucllemeol. ii y a UD
19Celllellleddes ,.ea((l!Jrt. Objtctifs Mm de pgje- filrt· a 1J1DaW1 l4llftlina) <~ lradiloaDcDe ct IOU.->. n 'apa de
pruduila 'Emope' (IDies. .. ) si la pick artimmk ~le~. ii y & UK pollibi!i" ~\
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de,..,. ..... amjce pour cioapler' le~ hit pkW .. (elX<i (pollibiW.". g IODDel,... jour pow lea tmmels) II S 11111g cbalpljm voat in r6cepCMi imf1 ea 1992 qui lll'Olll utili.a 1 plein tempt pour ue ~mnn.t..
(ICgende i I' anDele 27)
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• 1 4 •
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AlmcJC 22 ; Hzmetj<g djngg Cf"rtmesf "'2'iftf 2
I Accord 2SO 000 USDilD'lis (par batall !) pour la loc8lioll pllioa da bateaux afliCtis affrftt-mtat Accord affrftnr affrftf A chat Accord IS S pour raflittalr. a.s s pour Ac bat D doil payer la r.nm1cUr. D .,aye
liceoce et 250000 rl4flipo,. le fuel. USDt'moil lescartom
Accord local export Vratr l!HOil 2SO FG/litre en 1919. Actuellemeat = SSO FG/litre Objtttifs Pour 1993: achM de J pilaaique&. J cbahdien beathiques. S aemtien,6 gJsien pour l'usioe
qui eaa iDILUlee (pour la coogflalioa. .. ). Au lotll. ii fmdra 2S liceoces (2S lWeaux doat IS pElagiques. s bcudllqua. s aevettien) Pour jmYier : s camiom isuCberma de JO kJaDes et 2S camn. imdacrma de 10 tolllla. L'objectif de productioa at de 300 T de brut etJtier/ moil. JOO T de filets I mois . I fin 19921. Un tunnel de .. ion de J T·'beure est llttvu_
dinrs II ori.rik ~ - ctHISOllflftlllnu ar tk 'ZfXXJ FGA~ IMnr_ d, '1ll a 50 S - tn nrarnrr11n. .. Gasoil pour la bafau: ban taxes = 271 USDiloaae. Pour IS tonnes de poillOD5 picb&. iJ faut
emiroa 10 roaaes de fuel (.i.xhe 60 ft de la Ptrsoaatl 2SS guiMeD. 1S S ittuager IN 1ota1=200 (acDldlemeat 100 enviroll: 60 permaoeat et 120
joumaliers maximum). En 1992. iJ y en alllll au miaimum JOO. (SalaiR du maftre de peche pour UD pus blltcall = 10001 S000 USD de fixe + poun:aUge de la~ de la production au deslus de JO tnnna o:ar iours-.- exemple.)
Ammor- iJ al~ .... 10 us. tinrmrnt
AppHC 2J : lpfoopttjl!QI djycqg C9QSBPIQ1 la IOCj6lg 3
Accord local export VHtt uportatio 40 S peu-veat tire export& as autorisfts
asoil le Bonffi conmmme 2200 litra de Gaaoil/ 2-4 h Ptrsoantl
Ob"tctifs
(Jegende a r annexe 27)
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Accord afrrffnr araalmr
Accord .,. d'amonillrmed NB:le~ct i pmMft CD cample la alaira des car pmtamill expltri& 80llt i
cmr-* ri111181eur Taus tue ANAM (permi5 de~ carte pro(..amilime. Yilile sedmique). Licence dr: pecbe,
1111e111e commaaaJe Csomme fCJrfaitaft dr: SOOO &. enYimn _.a.- ;......., I Couts div PAA : Amcrtillemeal = c:alcuW 111r 6 am. I c:halut ldaeU i IAS PAI.MAS Piii eDCOR
ranp!Ke (fikl jlipomis de lllfme que lea~ pu d'"mb coacemml lea~ clebmquemelll: lllallll1elllio: 3 USD/kJanes, 6quipe 40 USD pour touter~ grue =BO USDI ban (NB: une iquipe doit 1raQiller de Ii II bans (pania5 de 60 kg) • une grue doit llaYailler 2 i 3 bema (Piche indultrielJe).D y a une tue mr la pratalioa de aavice de dBmqaemem (PPS) qui at dr: 11.11 S dr: la ftlcur du service de la SOAFM qui at une sociile de de~
gasoil 23S fJ/litre veadu par SODEGUA Pour la PAA. ii fmt ua stock de 3SOOO litra. (mffiaot oour 2 oo 3 Dm'&s). Pour la lliche induslrielle. ii faut an llOCk de 40000 litra oar mar&.
Persoaael lM. = 12 penoaDel par bafau PJ = IS paw par bltau lM: alaira: capifliae fixe de 2SOOOO fs/mois + primr/1° officier fixe de 200000 fg/mois + prime de SOOOW IDkauicien fixe de 300000 fglmois + prime de JOOOOf marclots 944SO + prime :::: IOSOOOfmois f'J: an-mnmen1 idem .._ prime .
acbdeurs ftllle des daullldea 1 PROGUl ct NOUVFJ..LE SOGUIPECHE. .. ftllle du poiaon coagele aux mmeyews (.:bat par qUlllbta des. 10 tamlles..). du poiaon frail DOCamlDClll max teslamaads. mx chemios de fer ... Les loueat UD ftbicule et vendenl le urodait CD 3 i IS ioun.
Object ifs Cean de nit1ement mew. duine de filda&. llMdais a l!lace
APPCJF 2S : lnfmpetjgm djycgcs COllCmul la mtjkC S
TaxH 2000 USO llit'llll' le Dalllis de - . Colts div NB amortiwmClll c:bliDe de 6vid amoa IS,,_,~ enYiroD l~IS w (20-2S w Y
camion Sam 2asoil l30-33S USDlbiae ,_ c:ber: 220-230-270 ailleunal Persoanel 21-32 .,.. bltam/ Uff =I Objectifs Les S balcaux utililb YODt 8limeDt« w petite cbaiae de froid. Un &igo va Ette c:omtruit (vol
600 roaaes en cbiorie). Plus tllld des c:amiom wat a'occaper de la distribution comme COOIP ... Uae e~ de poi90lll his ftl'l la fruce at pr6YUC + exportatioo Afrique ... La IOCibi S poumit demander 111 gouwmemeal dr: dclcr ea parU dam la Nouvdle Soguipfdle. ActuellemenL la r.Jeifte s er& WIC nouvelle IOCiifi i r~er SamaPicM
Couts div boaa frigolita • 4SOO fa/bofte (II ta>- Biiafilulfite de IOUde (prochail de COllll1Vlltioo de la awcae coatft le aoirciuemelll: eaYiroa SO fr/kt/) panel bK de llocka&c et de rri • 600 000 FGlhec en 1917 (AUJBERT Jux Bc>x: .,_ici =«JO Jiua}
Penoaael I frigorille (ISO 000 fg/'IDOU)/ 1 dieleliU (100 000 f&lllllillY 3 chefs de 1eelioD (IOCal=l7S 000 f.Jmoia\/ 10 nuvrien (tota1=6SOOOO ft/moisV
(lqendc ~ I' annexe 27)
\
• 1 4 •
'
l ~1 ., '
....... -
Annexe 27 : Dmil des sigles utili~ aux annexes 9 a 26.
