Date post: | 18-Jan-2023 |
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ACTUALITÉ
Opération mains propresdans le transportFrédéric Cuvillier veut intensifier les contrôles et les sanctions contre le travail illégal, la concurrencedéloyale et la déloyauté des relationstransporteurs/chargeurs. P. 08
CARROSSIERS INDUSTRIELS
Renault Tech pousse la transformation maisonLa filiale de la marque au Losange a doublé son CA en quatre ans. L’an dernier, près de120 000 utilitaires Renault ont été transformésdans un de ses 11 sites. Une croissance qui énerve les carrossiers-constructeurs. P.18
www.zepros.fr
29 820e xe m p l a i re s
Di!usion trimestrielle
N°14 | Février 2014
APRÈS-VENTE
Les indépendants gagnent du terrain
P. 10
zepros.fr
METIERS
TRANSPORTL ’ I N F O A P R È S - V E N T E
ÉDITORIAL
Caroline RidetRédactrice en chef
3
Ze p r o s I n f o s V U L - P L n’est plus, vive ZeprosM é t i e r s T r a n s p o r t ! Un changement de nomp o u r m a rq u e r a u fe rrouge un changement
de cap. Car alors que depuis 2009 notre ambition était de parler à vosclients utilisateurs d’utilitaires et depoids lourds, cette nouvelle versionfait aussi la part belle à notre (votre)cœur de métier : l’après-vente. Il n’estpas uniquement question de recentrerle contenu de votre journal, mais del’enrichir. D’où de nouvelles rubriquesaxées sur vos métiers, de la transfor-mation (Carrossiers industriels) à lamaintenance et réparation (Répara-teurs) en passant par le négoce depièces de rechange (Distributeurs/Équipementiers). Pour venir renforcernos pages stars Nouveaux produits,nous avons instauré un rendez-vous
technique: Banc d’essai. Il s’agit de vousprésenter par le menu des nouveauxmatériels. Du concret, de l’applicable…Zepros Transport reprend l’ADN detous les journaux du groupe : jouerson rôle de boîte à outils.Mais pas question pour autant de fairel’économie de ce qui a fait notre succès:être des concentrateurs d’infos sur le monde du transport. Vous conti-nuerez à trouver les « infos géné »(Actu), les actus véhicules (Distribu-teur VI, Showroom et Essais). Et biensûr notre Focus qui, nouveau posi-tionnement oblige, sera clairementorienté sur les grands thèmes du bu-siness SAV. Pour cette édition, nousfaisons le point sur la mise en ordrede bataille des réseaux indépendants.Objectif : gagner de façon significa-tive des parts de marché. Et nous espérons que notre modeste contri-bution pourra vous y aider. !
2014 nous transporteFévrier 2014 | ZEPROS N°14
Sommaire
ACTUALITÉS
Planète 04
Actualités France 06
Focus 10
Distributeurs VI 14
Showroom 16
Essais 17
Carrossiers industriels 18
Réparateurs 22
Banc d’essai 24
DistributeursÉquipementiers 26
NOUVEAUTÉS ATELIER 30
NOUVEAUTÉS ACCESSOIRES 32
PEOPLE 38
« Je souhaite que l’écotaxe sorteavant la fin 2014. À condition que le dispositif soite!cace, pertinentet que les genssachent bien à quoiseront utilisées les recettes. »
LA PHRASE DU MOIS
Frédéric Cuvillier,
ministre délégué au Transport
L’IMAGE DU MOIS
LE JOUR OÙ …J’ai créé Parrainer la croissance 34
CONSEILS DE PROSComment faire gagner ses équipes 36
Denis Jacquet©
Bet
ty
Vive la chaine du froid… Photo prise au Maroc en janvier !
NOUVELLES
RUBRIQUES
Métiers et Marchés
4
5
ACTUS MONDE Zepros 14 | Février 20144
ESPAGNE | SANT ESTEVE SESROVIRES
Gruau Iberica fête ses dix ansLe carrossier-constructeur a
récemment fêté le dixième
anniversaire de sa filiale
espagnole. Le site, qui dis-
pose de deux bâtiments de
2 400 m2, efectue des trans-
formations sur base Renault
Trafic et Nissan NV 200. L’oc-
casion pour le groupe de rap-
peler le positionnement stra-
tégique de la plate-forme
espagnole entre l’Europe et
la zone méditerranéenne, en
plein essor.
2
PLANÈTE TRANSPORTCroissance, innovations, plantages et actions. À l’heure de la mondialisation, zappez large avec Zepros !
1
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2
BRÉSIL
FedEX roule en Kangoo Z.E.Le leader mondial de transport express dispose
dorénavant de six Kangoo Z.E. pour assurer ses
trajets quotidiens à São Paulo et Rio de Janeiro.
Une façon pour le transporteur de jouer la carte
« écolo », et pour le constructeur français de
mettre en avant sa gamme « zéro émission ».
Dans le cadre du Programme de mobilité élec-
trique coordonné par CPFL Energia, Renault
flirte ainsi avec la barre des 50 véhicules élec-
triques dans le pays.
1
ALLEMAGNE
La police opte pour le nouveau SprinterLa police fédérale et les forces antiémeutes
ont fait l’acquisition de 139 nouveaux Mercedes-
Benz Sprinter. Cette nouvelle version bénéficie
d’améliorations notables : système d’aide à la
conduite active et passive, boîte automatique
sept vitesses à convertisseur 7G-Tronic Plus,
rayon de braquage réduit pour une meilleure
maniabilité… Pour répondre aux exigences de
sécurité de la police, les fourgons sont même
équipés de vitres en polycarbonate et de pneus
anticrevaisons.
3
TRANSPORT
Zepros 14 | Février 2014 ACTUS MONDE 5
GRÈCE | LE PIRÉE
Des « MAN » pour la collecte des déchetsDans le cadre du renouvellement de sa flotte
d’élimination des déchets, la ville du Pirée vient
de se doter de seize véhicules MAN des séries
TGL, TGM et TGS. L’entretien et la maintenance
seront gérés par l’entreprise Kaoussis – spécia-
liste de la carrosserie de véhicules de collecte de
déchets – et le réseau de service MAN local.
5
6
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE | OTROKOVICE
Continental investit dans sa plus grosse usineLe plus important site de production de pneus Continental au monde va
bénéficier d’un investissement de 165 M€ sur cinq ans. Ce programme
d’expansion a pour ambition de doubler la capacité de production de pneus
pour camions et autobus, soit 1,5 million d’unités par an. Objectif : faire du site
d’Otrokovice le centre névralgique de la production de pneumatiques PL
pour le continent américain et la Russie.
4
CHINE | WUHAN
Schmits Cargobull va produire chinoisFruit de la joint-venture Schmits Cargobull AG/Dongfeng Motor Group, la première
pierre de la nouvelle usine de semi-remorques de 30 000 m2 a été posée à Wuhan.
Les premières unités destinées au marché chinois sortiront des lignes de production au
cours du second semestre 2014. Quelque 100 M€ y seront investis sur cinq ans. Les deux
partenaires prévoient une production de 2 500 semi-remorques la première année et
20 000 unités au bout de trois ans.
6
TRANSPORT
CONJONCTURE
Inflation des coûtsattendue en 2014Hors gazole, la hausse des coûtsdu transport devrait être de l’ordre de 1,5 % selon lesestimations du CNR (Comiténational routier), suite à uneannée 2013 durant laquellel’ensemble des coûts horsgazole a gonflé de 2 à 2,8 %(selon la grille de calcul). En cause principalement : la dérive du poste des salaires et des charges du personnelde conduite (+ 3,8 % en régional) et de la facture autoroutes (+ 2,1 %).
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Frédéric Cuvillier veut accélérersur l’éthylotest
L’installation d’éthylotestsantidémarrage (EAD) ne seraobligatoire dans tous les auto-cars en circulation qu’à partirde janvier 2015. Pourtant, le ministre délégué aux Trans-ports préconise l’accélérationde la mise en place de ces dispositifs. Aujourd’hui,30 % des 70 000 autocarsconcernés sont d’ores et déjàéquipés. Pour info, l’alcool est la deuxième cause de mortalité derrière la vitesse.
AUTOROUTES
Les tarifs soussurveillanceDepuis le 1er février, les poidslourds paient 1,12 % de plus en classe 3 et 0,91 % en classe 4 leur ticket pouremprunter les autoroutesASF, Escota, APRR, AREA,Sanef, SAPN, Cofiroute. Une hausse modérée qui s’explique par la baisse des fréquentations de 2 %des poids lourds en 2013,mais aussi par la saisine par la commission des finances de l'Assemblée nationale del'Autorité de la concurrence.Elle est notamment chargéede vérifier l'efficacité de larégulation tarifaire des péages.Avis en juillet prochain.
Vite !
ACTUS FRANCE Zepros 14 | Février 20146
Àl’horizon 2030, le mix
énergétique laissera la
part belle au diesel qui
continuera de propulser 97 % du
transport mondial. Tel est le pre-
mier constat fait par les débats
autour du thème «Quelles éner-
gies pour le transport du futur »
organisés dans le cadre du «Troi-
sième rendez-vous de la filière
camion» de Solutrans. Cela posé,
reste la question centrale de la ré-
duction des émissions pol-
luantes… D’où la nécessité de
pousser les moteurs Euro 5 et 6
qui bénéficient d’efforts consi-
dérables en termes de réduction
des émissions (NOx, particules,
HC). Mais également celle de
jouer les technologies intelli-
gentes «de gestion de flottes,
de systèmes de récupération
d’énergie par induction et frei-
nage, des aérodynamismes
encore plus optimisés incluant
la remorque, des optimisations
moteurs et chaînes cinématiques,
des systèmes d’assistance…».
Parallèlement, la réduction des
émissions devra passer par la
montée en puissance des éner-
gies alternatives, «qui devront
être utilisées de manière perti-
nente suivant les applications
des véhicules », indique-t-on
dans le compte rendu des débats.
On parle bien entendu des solu-
tions hybrides, mais également
des gaz liquéfiés qui ont encore
du mal à trouver leur place.
Vers un mix énergétiqueoptimal et rentableAutant de développements qui
devront déboucher à l’horizon
2050 sur un mix énergétique
optimal (biogaz et hydrogène)
permettant de diminuer la dépen-
dancevis-à-vis du pétrole. Reste
que selon les acteurs du marché,
« les solutions devront rester
économiquement rentables pour
le client, sécuritaires et respec-
tueuses des attentes des chauf-
feurs et être développées dans
un cadre plus global intégrant
les travaux sur l’intermodalité,
la gestion des zones urbaines,
la massification, les outils de la
mobilité…»Vaste programme ! !
PROSPECTIVE
L’énergie du futur devraitlaisser la part belle au gazole
EXPÉRIMENTATION.
À quand lecamion-tram ?Le gouvernement allemand a alloué 2 M€ pour permettreà Siemens d’expérimentersur 1,5 km son prototype de camion hybride alimentéen électricité par des câblesélectriques aériens. Les deuxcamions actuellement testéspeuvent fonctionner avec un classique moteur dieselpour les routes secondaires,ou basculer en mode électriquesur autoroutes, dans l’hypothèseoù elles seraient équipées de câbles électriques. Restequ’un déploiement à grandeéchelle nécessiterait d’investir15 Md€ pour équiper les autoroutes allemandes de câbles et 8 Md€ supplé-mentaires pour convertir en hybride la moitié du parcde camions allemands…
Les marques construisent leurs gammes à énergies alternatives. Reste
à trouver un consensus pour une application à grande échelle.
L es associations de conduc-
teurs montent au créneau
depuis l’annonce par Manuel
Valls de l’expérimentation de la
limitation de vitesse à 80 km/h
(au lieu de 90 km/h actuelle-
ment) sur les réseaux secon-
daires dans 39 départements.
En effet, pour le ministre de l’In-
térieur, « la vitesse inadaptée
est la première cause des acci-
dents de la route». D’où cette
décision qui fait grincer les dents
des associations de défense des
conducteurs.
Des solutions alternativessont à envisager…L’Automobile Club Association
prône plutôt la « juste vitesse »
avec la mise en œuvre d’un audit
du réseau routier via le pro-
gramme EuroRAP, qui a déjà
fait ses preuves dans plusieurs
pays de l’Union européenne
(Irlande, Allemagne, Pays-Bas,
Espagne, Italie…). Objectif :
noter les routes en fonction de
leur dangerosité, comme cela
existe déjà pour les véhicules
avec le programme Euro NCAP,
de manière à sensibiliser le pu-
blic aux risques de décès et
de blessures graves. Quant à
l’association 40 millions d’auto-
mobilistes, elle voit dans cette
limitation de la vitesse autorisée
sur les routes nationales une
«décision liberticide qui intervient
alors même que le Conseil natio-
nal de la sécurité routière n’a
encore effectué aucune recom-
mandation en ce sens»… Reste
à savoir si cette expérimentation
de l imitat ion de v itesse à
80km/h sur les routes nationales
sera suivie d’effet dans tout
l’Hexagone… !
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
La limitation de vitesse à 80 km/h énerve
TRANSPORT
Les transporteurs commeles entrepreneurs de lavente et de l’entretien PL
demandent de la visibilité (fis-cale). C’est raté ! À ce jour, aprèscinq reports, pas de nouvelles dece qui «était une suspension mais
pas une suppression». Car c’estle grand « oral » : auditions desparties prenantes et revendica-tions. Certains proposent de toutcasser pour prélever directementla taxe sur les chargeurs, d’au-tres verraient bien sa réductionde 50 % pour cause d’économiedégradée, ou encore une réduc-tion du périmètre taxable…
Moderniser le parc…Du côté des pros de la vente etde la maintenance des camionspar la voix de la CSIAM ou duCNPA, la demande est la même :si «éco» rime bien avec écologie,alors «qu’une partie de l’écotaxe
PL soit affectée à la modernisa-
tion du parc compte tenu des
avancées considérables appor-
tées par la norme Euro 6 en
matière de réduction des émis-
sions polluantes ». Sauf quel’Ademe a prévenu qu’une telleaide n’était pas envisageable auvu de ses finances !
Revendications techniquesAutres revendications de labranche VI du CNPA : que les essais sur route des camions
immatriculés en « W garage »après intervention d’un atelier ne soient pas assujettis à l’éco-taxe. D’abord parce que dans ce cas aucune marchandise n’esttransportée. Ensuite, le coût decollecte (estimé à 540 000 €
pour la rémunération des SHT et d’Ecomouv’) serait large-ment supérieur aux recettes(445 000 € pour les 10 000cartes grises « W garage »).
Ensuite, sur le plan technique,substituer le boîtier du client par celui de l’atelier demanderaitplus d’une heure pour un essaide 20 minutes ! « Appliquer
la taxe poids lourds serait par
ailleurs source de confusions
administratives et de nombreux
contentieux entre les profession-
nels de la route », complèteJacques Bruneel, le président de la branche VI du CNPA. !
L e Parlement européen a entériné le règlement visant
à limiter à 147g/km les émissionsde CO2 à partir de 2020 pour les véhicules utilitaires neufs.Cette disposition s'applique aux utilitaires pesant au moins2,6 tonnes à vide et 3,5 tonnes
en charge, ce qui exclut les four-gonnettes du type Renault Kangoo, Fiat Doblo ou DaciaDokker. En 2020, la moyenne des émissions des utilitairesneufs vendus par les construc-teurs produisant plus 1 000 véhi-cules par an devra donc être d’au maximum 147 g/km de CO2.
Un bonus pour les VUpeu polluantsPour aider les marques à attein-dre cet objectif, le texte prévoitun mécanisme de bonifications.Ainsi, tout utilitaire émettantmoins de 50g/km de CO2 comp-tera pour 3,5 véhicules lors ducalcul des émissions en 2015 etpour 2,5 en 2016. Le texte pré-voit également que les construc-teurs puissent obtenir des cré-dits d’émissions de CO2 s’ilséquipent leurs véhicules de tech-nologies reconnues comme étant« éco-innovantes ». !
FISCALITÉ
L'écotaxe PL dans le brouillard
RÈGLEMENT CO2
Ce sera 147 g/km pour les utilitaires
Zepros 14 | Février 2014 ACTUS FRANCE 7
CHARTE CO2
Vers le millier de signataires817 transporteurs ont signé,et 700 000 tonnes de CO
2ont été gagnées depuis 2010.Tel est le premier bilan del’Ademe quatre ans après le lancement de la charted'engagements volontairesObjectif CO
2. À noter qu’il
s’agit du seul dispositif national proposant un réfé-rentiel global en matière de réduction des émissionsde CO
2. La démarche est
jugée efficace par deux tiersdes signataires.
Vite !
En attendant de connaître la date
de relance de l’écotaxe, les futurs
payeurs négocient…
TRANSPORT
ENVIRONNEMENT
Star’s Service :10 % d’émissionsen moins
Le leader de la logistique dudernier kilomètre resigne pourtrois ans auprès de la charteObjectif CO
2de l’Ademe. Bilan
du premier engagement : une réduction de 10 % desémissions de CO2. Pour y parvenir, le transporteur a investi : renouvellement deses flottes en Euro 5 ou 6, formation à l’éco-conduite,généralisation de son tripor-teur « La Petite Reine » etsubstitution des flottes ther-miques en électriques, commeà Toulouse.
RÉCOMPENSE
Prix de la qualitépour Volvo
Le systèmeVolvo DynamicSteering a reçu le prixde l'Innovation de Qualité del'Année 2013. Ainsi, l'Institutsuédois pour la qualité a récompensé une technologiepermettant de réduire considé-rablement les vibrationstransmises par la surface de la route et ainsi d'offrir un meilleur environnement de travail au conducteur.
CERTIFICATION
GLS France passe ISOFin janvier, le prestataire de transport de colis a obtenula certification selon la normeenvironnementale ISO 14001.GLS France a élaboré desprocessus et des routines de contrôle afin de respecterles directives définies avecprécision. «Cette récente certi-fication atteste que le dévelop-pement durable fait partie intégrante de notre stratégied’entreprise», déclare ÉmericBastid, DG de GLS France.
Vite !
ACTUS FRANCE Zepros 14 | Février 20148
Les préfets ont été priés defrapper fort en multipliantles contrôles pour lutter
contre la concurrence déloyale etle dumping social dans le trans-port routier. «Là où l’action del’État en matière de contrôle étaitdispersée, nous frappons de manière ciblée avec une efficacitéaccrue contre la concurrence déloyale dans le transport routier»,promet Frédéric Cuvillier, le mi-nistre délégué aux Transports.
Plus de contrôles sur les temps de conduiteConcernant la lutte contre le tra-vail illégal, sera particulièrementsurveillé le transport léger demoins de 3,5 tonnes, terrain dejeu favorable au travail dissimulé
selon le ministère. Autre cible ministérielle : les chargeurs. Sus aux pratiques « portant
atteinte à la loyauté des relationsentre les transporteurs et les donneurs d’ordres». Sont cités :
les délais de paiement, la réper-cussion des variations descharges de carburant, les pra-tiques anticoncurrentielles ourestrictives de concurrence. Enfin, le respect des réglemen-tations sociales européennesconcernant le temps de conduiteet de repos ainsi que la luttecontre le cabotage irrégulier sontégalement dans le viseur.
Des sanctions dissuasivesOutre le renforcement descontrôles, le ministère veut ren-forcer les sanctions administra-tives «pour agir de manière plusdissuasive» avant de passer auvolet pénal. Pour frapper fort, encore faut-il en donner lesmoyens (humains) aux préfets ! !
TRANSPORT
Frédéric Cuvillier lance une opération mains propres
Les 450 contrôleurs de transports terrestres ne suffiront probablement
pas à lutter contre les irrégularités.
La Sécurité routière a enre-gistré 3 300 tués en 2013,
soit 400 personnes de moinsque l’année précédente, ce quicorrespond à une baisse de 11 %,le niveau le plus bas depuis 1948 !À cela s’ajoutent une baisse de6,6 % du nombre d’accidents etun recul de 4,7 % du nombre desblessés hospitalisés. Des résultatsqui, s’ils se confirment, rendent
atteignable l’objectif de passersous la barre des 2 000 tués àl’horizon 2020. Côté camions, le bilan 2013 est également encourageant : les accidents corporels impliquant au moinsun poids lourd ont baissé de4,5 %, soit 1 046 accidents. Reste que la mortalité desconducteurs routiers reste stable,à 2 % des usagers de la route. !
ACCIDENTOLOGIE
Quelque 3 300 tués surles routes l’an dernier
La douzième édition du salondes solutions de transports
a permis de valider le modèle d’un événement qui se cherchait.La recette du succès : le cap innovation renforcé avec des exposants ayant accepté d’attendre le salon pour lancerleurs nouveautés, mais égale-ment la réussite de la formule« carrefour de rencontres » avecdes échanges facilités (et orga-nisés) entre les exposants et les visiteurs transporteurs, gestionnaires de flottes, profes-
sionnels de la maintenance… Et enfin (et surtout) l’embarrasdu choix avec 800 exposants issus de 16 pays !
Un salon internationalUne accroche internationale, nécessaire pour donner une dimension à un salon qui trouvedes échos chez les visiteurs. En effet, pour cette édition 2013,sur les 33 500 visiteurs annoncéspar les organisateurs (contre32 000 en 2011), 10 % sont venus de l’étranger. !
SALON
Solutrans a finalementtrouvé sa voie
En 2013, 44 conducteurs routiers ont trouvé la mort sur les routes
de l’Hexagone, contre 58 l’année précédente.
TRANSPORT
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- Des rubriques pratiques conçues pour les opérationnels :
Showroom • Essais véhicules • Banc d’essais outillages/matériels • Nouveaux produits
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- Trimestriel – 4 numéros par an – 29 820 ex. / parution
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ACTUALITÉ
Opération mains propres
dans le transport
Frédéric Cuvillier veut intensifier
les contrôles et les sanctions contre
le travail illégal, la concurrence
déloyale et la déloyauté des relations
transporteurs/chargeurs. P. 08
CARROSSIERS INDUSTRIELS
Renault Tech pousse
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La filiale de la marque au Losange a doublé
son CA en quatre ans. L’an dernier, près de
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• Distributeurs / Equipementiers pièces de rechange
Les indépendants du PL ont grignoté
quelques points de PDM ces dernières années.
Une conquête limitée par un maillage trop
faible et un manque de personnel. Selon
le Gipa, la crise a fait perdre 5 à 10 %
des effectifs aux entreprises du secteur.
Les contrôles réglementaires restent
le pré carré des garages indépendants.
Un joker qui leur permet de compenser
le contact client qu’ont les concessionnaires
lors de l’achat du véhicule.
La montée en puissance des outils de
télématique dans les VI est une bataille où
les constructeurs partent en pole position.
La dispo de tels outils en post-équipement
est un enjeu vital pour les indépendants.
3
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2
1
«Nous fabr i -
q u o n s d u
parc roulant
et notre ave-
nir, c’est l’af-
termarket», assène Jean-Noël Thenault, patron de Volvo Trucks. Le décorest planté. De fait, les construc-teurs capitalisent encore sur lamaintenance, et si les réseauxsous enseigne indépendante gagnent du terrain (une opérationsur trois), les transporteurs continuent de réaliser la moitiéde l’entretien dans leurs ateliersintégrés, qui sont encore un peuplus de 6 000. «La moitié de
ces ateliers sont capables de tout
faire», prévient Pascal Paret, directeur de l’activité PL chezl’Autodistribution. D’où un grostravail d’accompagnement desréseaux PL en matière de livrai-son PR (deux tiers des ventes PR
passent par les indépendants),de matériel (les ventes d’outilsde diag multimarques décollent),mais également de soutien technique. Ainsi, selon le Gipa,un « intégré » sur cinq bénéficied’un appui extérieur. Ils sont donc là pour durer. D’autant plusque sans eux, les 1 600 ateliersPL répertoriés ne suffiraient pasà maintenir le parc. Car selon le Gipa, 500 sites ont fermé ces dernières années. «Le mail-
lage des réseaux constructeurs
stagne. Le nombre des indépen-
dants purs a chuté. Seuls les
indépendants sous enseigne
ont gagné des sites», précise Allal Boukouch, responsablemarché VI du Gipa.
Faiblesse du maillageEt tant mieux, car un des freinsau gain de parts de marché desindépendants est le maillage.
Pas facile d’occuper le terrain avecdeux fois moins d’ateliers que son« adversaire »… « La nécessité
de gonfler le maillage est égale-
ment liée à une demande des
grands comptes.» Pascal Paret,de l’AD PL, vise donc un maillagede 250 points de service dans les deux ans. Un objectif attei-gnable dans la mesure où la ten-sion du marché et l’arrivée denouvelles technologies poussentles indépendants vers les en-seignes. Même constat chezTodd, qui concocte actuellementun package de services, «car nos
points de service (des indépen-
dants) nous demandent plus
d’accompagnement», expliqueChristian Simonet, DG opéra-tionnel chez Todd. Un programmequi devrait être bouclé d’ici l’été.G-Truck (Groupauto) souhaite atteindre 215 ateliers en 2015,etTVI passer la barre des 100.
Multimarque et multiservicesLe « 8e réseau VI » a de sérieuxatouts sur ce marché en mutation.«Chez les indépendants, le multi-
marquisme est congénital. Nous
disposons d’outils de diagnostic
multimarques et nos personnels
sont formés à cette approche !
Ce n’est pas le cas chez les con-
cessionnaires. Donc la bataille
qu’engagent les constructeurs
pour aller sur le multimarque
est un sacré grand écart», argu-mente Jean-Gabriel Olivier, président du réseau. Une forcepour des clients transporteursdont les parcs sont de moins en moins monomarques. À celas’ajoute le fait que les enseignesindépendantes sont aujourd’huirésolument multiservices, avecune approche « one stop shop-ping » boostée par leur joker : les contrôles réglementaires. !
Le marché
en recul,
le maillage
qui s’érode…
Le business de
l’après-vente PL
est au cœur
d’une guerre
de position où
les constructeurs
se battent pour
garder leur
leadership et les
indépendants
pour transformer
en parts de marché
leurs atouts.
FOCUSATELIERS INDÉPENDANTS
Tous en ordre de m
TRANSPORT
Au-delà de leurs compé-tences autour du frei-nage et des essieux de
remorques, le champ d’interven-tion des opérateurs indépendantss’est élargi vers le segment moteur,qui peut représenter jusqu’à 70 %chez certains. « L’ensemble de
notre réseau est bon sur le véhicule
remorqué. En revanche, si certains
n’ont pas à rougir de leur niveau
en matière de tracteur, cela n’est
pas homogène dans l’ensemble
de nos ateliers. Nous avons encore
du retard à ce niveau », admet Pascal Paret, directeur de l’activitéPL à l’Autodistribution. À celas’ajoute l’arrivée dans les ateliersdes véhicules Euro 4 et 5, sans parler de la préparation aux Euro 6
qui finiront par passer la porte de leurs ateliers. D’où une sérieuseaccélération sur le programme formation 2014 avec cinq jours de stages obligatoires (contre 2,8 jours précédemment) et la mise en place d’un système de validation des compétences via du e-learning avec le GNFA, «ce qui va nous permettre d’avoir
une cartographie précise des per-
sonnels de nos ateliers, de mieux
orienter les formations et ensuite
d’afficher un maillage des compé-
tences homogène», précise-t-il.Dans le groupe Todd également,la formation a été boostée en2013 avec les 160 salariés desateliers (des 34 agences intégrées)ayant suivi six jours de stage dansl’année. Course à la profession-nalisation également chez Grou-pauto ou chez TVI qui annonceun millier de techniciens, maga-siniers… formés dans leur centreInternet EMC2 depuis 2008.
Les équipementiers jouentde plus en plus le jeuPour tous, la formation est un vecteur de réussite, qui est largement soutenu par les équi-pementiers techniques (Wabco,Knorr, VDO…). Un soutien quientre dans la stratégie de ces derniers. «Alors que l’on aurait
pu craindre qu’ils ne fassent
allégeance aux constructeurs,
on se rend compte que ces grands
groupes mondiaux développent
de véritables stratégies orientées
vers la rechange indépendante.
Cela nous donne confiance dans
l’avenir», analyse Jean-GabrielOlivier. Reste que le soutien des équipementiers ne s’arrêtepas à la transmission de com-pétences ; il joue également le second nerf de la guerre des indépendants : le négoce de pièce de rechange. Et là, tousadmettent avoir bénéficié d’unsérieux coup de pouce des four-nisseurs pour développer desbases d’identification de piècesdébouchant sur des cataloguesélectroniques performants.«Nous travaillons beaucoup sur
l’accompagnement. Les ateliers
ont besoin des bonnes gammes,
des bons outils d’identification
et du bon prix», explique ArnaudPénot, directeur marketing deFebi, qui a renforcé son organi-sation PL, mis en place une chefde produit Renault Trucks enFrance «pour répondre au plus
prêt au besoin du marché», aug-menté ses références PL de20 % pour au final annoncer une croissance à deux chiffres en 2013. Preuve du dynamismed’un marché pourtant en berne,mais demandeur. !
Zepros 14 | Février 2014 11
3
2
Vers des ateliers de plusen plus compétents
« La professionnalisation
est un enjeu majeur
face à la concurrence. »
CHIFFRES
1600C’est le nombre d’ateliers PLen France. Ils étaient 2 000 en 2010.
500Ce sont les points deréparation sous enseignede la rechange indépendante.Soit un atelier sur trois.
-2%C’est le recul enregistré en2013 (comme en 2012) dubusiness après-vente PL.
50%C’est le pourcentaged’opérations de maintenancecaptées par les ateliersintégrés (contre 60 % en 2005).
60%C’est le pourcentagedu volume des ventesde pièces qui passe par larechange indépendante.
“Avec la baisse de leur activité,les transporteurs ont le temps d'arbitrer sur leur lieu de maintenance,donc de mettre plus de pression sur les acteurs de l'entretien. ”Allal Boukouch,responsable
Poids Lourd Gipa
FOCUS PROFESSIONNALISATION
RÉSEAU
Le maillage des indépendants• AD PL : 182 points de service dont 135 Espace AD PL
et 47 Garage AD PL.
• G-Truck : 180 points de service dont 115 G-Truck
et 66 Top Truck.
• Précisium PL : 55 points de service.
• TVI : 81 ateliers.
• Todd : 34 filiales et 77 ailiés.
• Laurent PL : 14 agences.
arche
TRANSPORT
APRÈS-VENTE Zepros 14 | Février 2014
TRANSPORT
FIDÉLISATION.
TELS VOLVO TRUCKS OU MAN, les constructeursont promis de ne pas augmenter les tarifs descontrats d’entretien avec l’arrivée des Euro 6.
CONTRAT D’ENTRETIENFOCUS
Les constructeurs peinentà imposer ce modèle
L ’outil « contrat d’entretien »aurait dû verrouiller le marché.
Au début des années 2000, les marques VI ne tarissaient pasd’enthousiasme pour leurs offres.Une décennie plus tard, la saucen’a pas pris, avec des taux de péné-trationqui stagnent autour de 20%(22% en 2013 selon l’Observatoiredu véhicule industriel). «Et encore,ces chiffres intègrent le plus souventles extensions de garantie, histoirede brouiller les pistes», précise unacteur indépendant. Bémol du Gipaqui rappelle tout de même quecette stagnation est observée sur un marché de la vente VN enrecul ! Plusieurs éléments semblentcependant bloquer la machine. En premier lieu, l’intérêt écono-mique de ces formules n’est pasévident pour les clients. Ensuite, la survivance des ateliers intégrés
est de nature à limiter leurs ventes. Enfin, il se murmure queles concessionnaires n’ont pas forcément poussé des produits qui certes fidélisent, mais sont peurentables «avec des pièces rem-boursées au prix d’achat de stock,mais souvent commandées en urgence, soit + 10% ; un taux demain-d’œuvre 20 points sous votretaux habituel et des temps usinepas toujours facile à respecter». !
REMORQUEFOCUS
PÉRIODE DE GARANTIEFOCUS
Le marché attise les convoitises
L a gamme Okelia de RenaultTrucks, TRP de DAF, Volvo
Trucks qui a élargi sa gamme aux pièces de rechange pour remorques et semi-remorques…Ces dernières années, les construc-teurs ont structuré leur offre pour attaquer le marché de la remorque, domaine « historique »des indépendants. Et ce n’est pastant le volume espéré – un parcd’environ 360 000 remorques,soit trois fois moins que les trac-teurs – ni le chiffre d’affaires – une dépense unitaire quatre foismoindre que sur un tracteur – qui poussent les constructeurs
vers ce marché, que la nécessitéd’offrir le « one stop shopping ».« D’ailleurs, sur la remorque, les constructeurs n’ont pas gagnéde parts de marché, ils en ont toutau plus grignotées», remarque un opérateur à double casquette(enseigne indépendante et agentde marque constructeur). Ainsi, de l’avis de tous – mais sans confir-mation chiffrée –, le marché de laremorque reste l’affaire des indé-pendants. À l’instar du groupeTodd (depuis la reprise de GT Trailer en 2004) qui réalise 60 %de ses 80 M€ de CA annuel aveccette activité. !
Le libre choix est aussi une réalité dans le poids lourd
A vant que la télématique géné-ralisée sur les camions ne
verrouille le marché ou que l’Euro 6ne réussisse à pousser les contratsd’entretien, il convenaitde rappeleraux clients transporteurs que
la filière indépendante joue dans la même cour que les réseauxconstructeurs. En novembre dernier, sur le salon Solutrans, le groupe VI de la Feda a donc lancé la « Garantie Constructeur
Préservée», une campagne devantsensibiliser les transporteurs surle fait que les indépendants peu-vent aussi intervenir sur le tracteurpendant la période de garantie. La Fédération en a profité pour rappeler que la rechange indépen-dante dispose non seulement del’accès aux pièces des fabricantsd’origine, à l’information techniquemais également de technicienscompétents. Objectif : «Éclairer
les utilisateurs de VI sur la régle-mentation et sur les droits quecelle-ci leur accorde», indique la Feda qui met à dispositiontoutes ces informations sur le sitewww.liberezvousdesidees-recues.fr, rubrique PL.
Une concurrence plus saine et égalitairePour fédérer les pros, une com-munication ad hoc est initiée par
les adhérents de la Feda via 600kits de communication livrésdans les ateliers. «Avec cettecampagne, nous démontrons que la filière indépendante, via une fédération forte, peut se rassembler sur le terrain pour promouvoir la concurrence àarmes égales entre les différentsréseaux de l’après vente PL», aindiqué Jean-Gabriel Olivier, pré-sident du groupe VI de la Feda. !
REMORQUE.
LE BUSINESS DE LA MAINTENANCE «REMORQUE»EST DOMINÉ PAR LES INDÉPENDANTS, bien queles réseaux de marques veuillent intégrer ce service.
PIÈCES DE RECHANGE.
LES MDD ONT LONGTEMPS ÉTÉ IGNORÉES DUMARCHÉ PL. Mais avec la crise et le vieillissementdu parc, la demande devient significative.
1212 FOCUS
PIÈCES DE RECHANGE
2014, l’année de la MDD
« Il y a dix ans, c’était
trop tôt. Aujourd’hui, ça
marche », assure Jean-Gabriel Olivier, le prési-dent du réseau AD PL. Et de fait, alors que lagamme Isotech ne pèseaujourd’hui que 5 % desventes de pièces de l’Auto-distribution, elle est appe-lée à gonfler en famillesde produits et nombre de références. Même démarche chez G-Truckavec la gamme Axcar quis’enrichit. Chez Todd,élargissement égalementprogrammé à d’autres organes de sa gamme depièces de freinage Siprof.Tous l’airment : la qualitéde ces pièces ne soufreaucun compromis. Unequestion d’image et deconfiance.
Chaque kit comprend une affiche pour le magasin, une pour l’atelier,et des dépliants contenant les explications légales et réglementaires.
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DISITRIBUTION
Le Fuso Canter à 8,55 tonnes
Fuso a dévoilé sur Solutrans laversion à 8,55 tonnes de PTACde son Canter. Ce petit camiondistribué par Mercedes estproposé dans cette version9C18 en châssis-cabine pour une charge utile proche des 6 tonnes. Il complète la gammede ce modèle déjà proposé en 3,5, 5,5, 6,5 et 8,5 tonnes.
TARIF
Le nouveau ProAcedès 21 850 €
La commercialisation de l'utili-taire compact ProAce de Toyotavient de débuter. Produit parPSA, il succède au HiAce. Son tarif est de 21 850€ HTen entrée de gamme, soit 150€
de moins que les Peugeot Expertet Citroën Jumpy, mais avecl'ESP compris. Il ne sera proposéqu'en version utilitaire tôlée ou vitrée.
MARCHÉ
L’occasion dansle vert en 2014En 2013, la vente des tracteursd’occasion s’est stabilisée avecun léger recul de 1,1 % (- 12 %en 2012), tandis que la baissea été de 4,1 % pour les porteurs(- 8 % en 2012). Pour 2014,les experts de l’OVI envisagentune progression de 2,5 % pour les tracteurs et de 2,3 %pour les porteurs. Côté VUL, le marchés’est contracté de 4,6%en 2013 (- 7 % en 2012) maisdevrait se stabiliser autour de 0,7 % en 2014.
TROPHÉE
Le Transit ConnectrécompenséLe nouveau Ford Transit Connects'est vu décerner le trophée del'Utilitaire de l'Année par le juryde journalistes et de profes-sionnels réuni comme tous lesans par notre confrère L'Argus.
Vite !
Si l'on a coutume de voir
dans le niveau de ventes
d’utilitaires un indicateur
de la santé de notre économie,
force est de constater que rien ne
va plus. En effet, le marché du
VU a retrouvé en 2013 son plus
faible niveau des années 2000 :
367 333 immats, soit un recul
de 4,4 % par rapport à l’année
précédente. Autre indicateur,
la confirmation des intentions
de VW en France au détriment
de constructeurs tels que Renault.
Les immats du constructeur alle-
mandprogressent de 5 % quand
Renault baisse de 5,7 %. Seule
Dacia met un peu de baume au
cœur de la marque au Losange
puisque sur de petits volumes
de ventes, la filiale de Renault pro-
gresse de 6%. En baisse de 4,6%,
Citroën confirme sa seconde
place sur le marché français
conquise de haute lutte sur…
Peugeot, qui recule aussi de 5 %.
Enfin, on note la baisse des ventes
de Ford (- 8,4%), Toyota (- 12%)
et surtout Opel (- 25,5 %). !
MARCHÉ UTILITAIRE
Les ventes reculent
A utomobiles Dangel, fabri-
cant spécialisé dans la trac-
tion intégrale des véhicules,
propose une nouvelle solution
de transformation de 4x4 adap-
table à tous les modèles.
Une transformation facturée 6 600 €
Baptisée Traction Control, cette
transmission 4x4 à viscocoupleur
est désormais compatible avec
l'ESP et le contrôle de traction
électronique. Grâce à son contrôle
de traction électronique qui
répartit la motricité sur les
quatre roues, sa rehausse de
suspension de 7 cm et sa pro-
tection sous moteur, la trans-
mission Traction Control répond
à des exigences extrêmes en
termes de franchissement et
de sécurité active. Le tarif de la
transformation est de 6 600€. !
ÉQUIPEMENTS
La traction intégraleselon Dangel
L ’année 2013 s’est terminée sur
une légère baisse de 0,3 %
par rapport à 2012, avec un total
de 43 264 immatriculations,
dont 24 600 tracteurs (+ 3 %) et
18 600 porteurs (- 5%). Un mar-
ché « sauvé » selon l’Observa-
toire du véhicule industriel (OVI)
par les anticipations au passage
à l’Euro 6 qui ont boosté les
immats d'environ 3 000 trac-
teurs en fin d’année.
Pessimisme des experts…Reste que la fragilité des secteurs
du BTP et du transport routier
de marchandises comme le prix
à la hausse des gammes Euro 6
ne laissent rien espérer de bon
pour 2014. Les experts OVI
s’attendent à « un premier
semestre 2014 délicat, entre la fin
des livraisons d’Euro 5 au premier
trimestre et une faiblesse des
livraisons Euro 6 très probable
au deuxième trimestre alimentée
par les renouvellements d’un parc
vieillissant dans un contexte
économique qui s’éclaircirait».
Ils pronostiquent donc un recul
du marché de l’ordre de 5 à
12 % pour une estimation entre
38 000 et 41 000 immats si le
frémissement attendu survient.
Un contexte qui laisse cependant
espérer que la reprise soit bel
et bien pour 2015. !
MARCHÉ POIDS LOURD
Il faudra attendre 2015pour la reprise
MARQUE IMMAT. PART (%) ÉCART 2013/2012
Renault 114 304 31,1 - 5,7
Citroën 62 331 17 - 4,6
Peugeot 60 469 16,5 - 5
Fiat 33 021 9 - 3
Mercedes 18 024 4,9 - 1,4
Ford 16 929 4,6 - 8,4
VW 15 563 4,2 + 5
Iveco 10 837 3 - 4,8
Nissan 8 761 2,4 - 3,5
Opel 5 404 1,5 - 25,5
TOTAL 367 333 100 - 4,4
Top 10 des ventes d'utilitaires en France en 2013
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Cette nouvelle version Traction Control de Dangel est disponible sur
Peugeot Partner et Citroën Berlingo à partir de 23 600 € HT.
DISTRIBUTEURS VI Zepros 14 | Février 201414
TRANSPORT
M ise en main approfondielors de la livraison, forma-
tion ProfiDrive d’une journée pour une personne, abonnementà la télématique MAN offert pendant douze mois. Tel est le package éco Carré Magiqueproposé de série pour l’achat de la nouvelle version Euro 6 du MAN TGX EfficientLine.
L’offre Carré Magiquedésormais de série«Ces services existaient déjà,
mais en option. Or on s’aperçoit
que deux tiers des transporteurs
ne sont pas à l’aise pour intégrer
la problématique de la baisse
de la consommation. Avec le Carré
Magique, et surtout notre produit
TeleMatics (10% de taux d’équi-
pement trois ans après son lan-
cement), on peut manager point
par point toute la question », explique Jean-Yves Kerbrat.
Gain de conso appréciableEt le directeur général de MANFrance d’insister : «Cet outil doit
aider les transporteurs à rationa-
liser la consommation mais éga-
lement prouver que notre véhicule
consomme moins.» Et de fait,
entre une flotte normale et uneautre équipée, MAN annonce un gain de consommation de 3,2 litres/100 km. Un Carré Magique qui doit se transformeren atout gagnant pour le construc-teur, qui a vu sa part de marchédescendre sous la barre des 10%(9,64 % en 2013), avec un reculde 8,8 % de ses ventes camionsde plus de six tonnes. !
MARKETING
MAN package l’offre éco-conso
Zepros 14 | Février 2014 DISTRIBUTEURS VI 15
Jean-Yves Kerbrat, DG MAN France, veut contribuer
à la profitabilité de ses clients transporteurs.
UTILITAIRE LOURD
Le Mercedes Varioprend sa retraiteDepuis fin septembre, le cons-tructeur a arrêté les chaînesde montage de son utilitairelourd. En 17 ans de fabricationet 90 743 Vario produits, le véhicule avait fait son temps,d’autant que l’évolution du permis B permettant la conduite des véhicules de moins de 3,5 tonnes et le passage à la norme Euro 6le mettaient hors jeu.
ÉLECTRIQUE
Un Autolib’utilitaire dans les cartonsLe président du groupe Bolloré,Vincent Bolloré, souhaitetransformer des Bluecar en véhicules utilitaires. Il s’agira de retirer les siègesarrière pour en faire un coffrede 800 litres permettant d’accueillir un chargement. Ce véhicule utilitaire sera intégré au service Autolib’ et pourrait être lancé à Paris au cours du premiertrimestre 2014.
LOCATION
La moyennedurée en fortecroissanceLouveo, spécialisé dans la location moyenne durée (6 à 24 mois) de véhiculesd'occasion récents (VUL inclus),a enregistré une croissance de 30 % l'an passé. Soit unparc de 1 430 véhicules pourcette filiale du loueur Arval,laquelle envisage une crois-sance de 60 % de son activitépour 2014 avec un objectif de 2 000 véhicules.
Vite !
A fin de booster la locationd’utilitaires auprès des
artisans, la filiale location de Mercedes vient de lancer l’opé-ration « Fourgons Métiers ».Ainsi, CharterWay propose pour l’ensemble de sa gamme de véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes un contrat de 48 mois (40 000km), le premierloyer étant à 1 € et l’assurance
à moitié prix sur les douze pre-miers mois de location.
Trois packs spécifiquesSont également inclus troispacks métiers spécialement développés à cet effet pourquelques dizaines d’euro parmois : messagerie urbaine, installateurs et réparateurs, BTPet second œuvre. !
Les modèles Citan, Vito et Sprinter sont concernés par la promo.
« La batterie est interchangeable ou se recharge via une prise rapide.
Les seuls éléments de remplacement sont les pneus », assure P. Souhait.
LOCATION LONGUE DURÉE
Mercedes pousse les« fourgons métiers »
LIVRAISON
Mooville en mode « doux»
M ooville est un VU 100 %électrique dédié aux livrai-
sons urbaines. Un mode detransport «doux et complète-
ment intégré dans les besoins
de la logistique urbaine. Une ré-
ponse précise à un besoin précis»,explique le DG de Muses, sociétéconceptrice du modèle.
Objectif de 1 000 ventesà l’horizon 2015Patrick Souhait souligne queMooville assure la livraison dudernier kilomètre dans un rayonde 15 et 20 km autour du centre-ville, dans des agglomérationsurbanisées de 80 000 habitants.Le modèle, équipé de quatre moteurs électriques installésdans les roues et de batteries
au plomb, possède une autono-mie de 90 km avec un volumeutile de 2 à 8 m3. Il est vendu24 000 € avec aides de l’État.Prévision des ventes : 1 000 véhicules en France en 2015.
Un véhicule « made in Vosges »Muses a décroché le soutien dupôle Mov’eo et une aide finan-cière de 2 M€ pour fabriquer dès le mois d’avril son véhiculesur le site de Faurecia à Nompa-telize, dans les Vosges, au rythmede deux unités par jour, «cinq
en vitesse de croisière», indiquele patron, qui assure n’être «qu’au
début de l’histoire». Muses dis-poserait déjà d’une cinquantainede commandes. À suivre. !
TRANSPORT
16
LA STAR DU MOIS
En perte de vitesse l'an passé avec moins de 4 000ventes et un recul commercial de 7,9 %, le Fiat Doblo
Cargo veut rebondir en 2014 avec cette nouvelle version équipéedu moteur turbo diesel de 75 ch, lequel délivre 200 Nm de couple. Avec cette motorisation, le Doblo Cargo annonce une consommation de 5 l/100 km (4,8 avec l’option Stop&Start)pour 133 g/km de CO2 (129 avec le Stop&Start). Naturellement, ce modèle conserve toutes ses qualités utilitaires, à commencerpar son volume de chargement de 3,4 m3, ou 5 m3 en version à toitsurélevé. De même, en termes de charge utile, il se range là aussiparmi les meilleurs de sa catégorie avec 750 ou 1 000 kg. Reste en version diesel un moteur auquel il faudra s'habituer en raison de sa sonorité. L'autre intérêt de cette nouvelle offre tient à son tarif : à partir de 15 625€ HT. !
Fiat Doblo CargoUne version« light » à 75 ch
Moteur 2,2 TDCi 150 ch
Puissance/couple 1150 ch/320 Nm
Consommation 8,6 l/100 km
CO2 228 g/km
Charge utile 380 kg
Longueur au plancher 1 900 m
Hauteur intérieure 1 720 mm
Tarif (à partir de) 31 084 € TTC
Ford Ranger Benne Simple Cabine XL Pack - 4x4
Moteur 1,5 dCi diesel
Puissance/couple 90 ch/200 Nm
Consommation 5,1 l/100 km
CO2 128 g/km
Charge utile 720 à 749 kg
Volume de chargement 4,2 m3
Longueur au plancher 2 040 mm
Hauteur intérieure 1 358 mm
Tarif (à partir de) 17 100 € HT
Nissan NV200
Ford RangerLe pick-up Ford carrossé par GruauPrésenté lors du dernier salon Batimat, le Ford Ranger carrossé par Gruau et doté d'une benne basculante est désormais commer-cialisé. Bâti sur la base du pick-up Ford 2,2 TDCi 150 ch 4x4, cetteversion est proposée en cabine simple XL Pack. Elle est équipée entre autres de l'ABS-ESP, de l'air conditionné manuel, de l'antipa-tinage « commandable », de l'assistance au démarrage en cote et au freinage d'urgence. S'ajoutent également le contrôle adaptatifde la charge et le contrôle de vitesse en descente. À défaut de béné-ficier d'un crochet d'attelage de série (en option à 466 €), ce FordRanger dispose d’un système de protection anti-retournement etdu contrôle du roulis de la remorque. Son prix de vente de 31 084€
comprend le coût de la transformation, à savoir 4 900€. !
Moteur 1.3 diesel Mjt
Puissance/couple 75 ch/200 Nm
Consommation 5,1 l/100 km
CO2 133 g/km
Charge utile 750 kg
Volume de chargement 3,4 m3
Longueur au plancher 1 820 mm
Hauteur intérieure 1 714 mm
Tarif (à partir de) 15 625 € HT
Nissan NV200Motorisations peaufinéesNissan a lancé la nouvelle gamme de son utilitaire NV200 pour 2014.Les nouveautés résident ici plutôt du côté des motorisations avecdes blocs optimisés dont le principal atout tend à la réduction desémissions de CO2. Ainsi, dans ses versions fourgon et conversion, le fourgon équipé du moteur diesel dCi 90 ch passe de 135 à 128g/kmde CO2. Équipé du moteur dCi 110 ch, il affiche non plus 139 g/km de CO2 mais 128 g/km. Dans cette nouvelle gamme, les rangementssont plus nombreux et plus accessibles : le cendrier est par exempleremplacé par un petit bac de rangement et le couvercle sur le bac de rangement entre les sièges avant est supprimé. Pas de change-ment quant au gabarit du véhicule, ni en ce qui concerne les tarifs. !
VOLVO
Le FH16 dispo au printempsÉquipé de la nouvelle générationde moteurs 16 litres, le VolvoFH16 débutera sa commercialisationen mars pour un lancement deproduction en juin. La nouvellegamme de moteurs Euro 6 se compose de trois niveaux depuissance : 750 ch (3 550 Nm),650 ch (3 150 Nm) et 550 ch(2 900 Nm). Ces trois moteurssont couplés à la boîte de vitessesautomatisée I-Shift. La version550 ch est également disponibleen 2 800 Nm pour boîtemanuelle.
DAF
Les XF et CFcomplétés en Euro 6Après les versions 4x2 et 6x2avec second essieu directeur,DAF vient de lancer les autresversions de XF et CF à trois essieux,ainsi que celles à train tandemmoteur 6x4 (FAT) ou 8x4 (FAD).Équipés d'un essieu fou, les nouveaux porteurs assurentune grande capacité de charge.
IVECO
La gammeEurocargo Euro 6se dévoileLa gamme medium Euro 6d’Iveco gagne deux nouveauxmoteurs bénéficiant d’un systèmed’injection à rampe commune et d’un turbocompresseur àgéométrie fixe pour des régimesmoteurs en baisse de 7 %. Pour la version à moteur quatrecylindres de 4,5 litres (7,5-16 tonnes)la puissance augmente de 13 %et son couple de 23 %. Ces gainssont de 7 et 5 % pour le moteursix cylindres de 6,7 litres (10-19 tonnes).
PL News
SHOWROOM Zepros 14 | Février 2014
Fiat Doblo Cargo 75 ch
TRANSPORT
Zepros 14 | Février 2014 ESSAIS 17
Lancé au printemps dernier,le nouveau MercedesSpr inter rev ient sur
le devant de la scène avec uneversion tout terrain. Dans sa ver-sion fourgon (ou minibus pour le transport de personnes), ce Sprinter 4x4 est équipé d'unetraction intégrale. Celle-ci s'en-clenche par simple pression d'unbouton, à l’arrêt comme en rou-lant jusqu’à 10 km/h, avec unerépartition de base de 35 % ducouple vers l’avant et 65 % versl’arrière. La régulation électro-nique est ensuite opérée via le«différentiel électronique» 4ETSen gérant individuellement le frei-nage de chaque roue. Le conduc-teur n'a plus qu’à se charger del'accélérateur et du volant, la tech-nologie s'occupe du reste.
Le plein d'électroniqueLa transmission intégrale est intégrée au programme de sta-bilité électronique ESP de sérieet complète parfaitement les sys-tèmes de sécurité. Ainsi, si une
ou plusieursroues perdent del’adhérence sur solglissant, le 4ETS freineautomatiquement lesroues qui patinent par de brèvesimpulsions, augmentant pro-portionnellement le couple d'en-traînement des roues pour unemeilleure traction. Complémentnaturel de cette technologie, l'option de limiteur de vitesse endescente (DSR) permet de main-tenir une vitesse constante pré-
sélectionnée en pente. Celaest possible grâce à l'interac-
tion entre le moteur, la transmis-sion et un actionnement ciblé desfreins. Le DSR est activé depuisun bouton situé dans l'habitacle.La vitesse est alors contrôlée àl'aide de la commande du régu-lateur de vitesse, condition indispensable au DSR. En optionsupplémentaire, Mercedes-Benz
propose le Hill StartAssist, un systèmed'assistance au dé-
marrage en côte,des pneus tout-terrain à sculpturestrès profondes et
un réducteur « basrégime » pour une utilisa-
tion tout-terrain.
Gamme courteEnclenché sur la pression d’unbouton alors que le véhicule està l'arrêt et que le moteur tourne,l'entraînement 4x4 activé et la pédale d'embrayage enfoncée,le rapport est diminué de 42 %.Les vitesses maximales dechaque rapport sont réduites enconséquence, tandis que la trac-
tion est augmentée. Au regarddu Sprinter « routier » classique,cette version 4x4 a été surélevéede 110mm à l'avant et de 80mmà l'arrière avec un angle d'ap-proche de 28° et un angle de dégagement de 27°. Comme lereste de la gamme, le véhicule estproposé dans plusieurs versions :deux longueurs d’empattementet trois hauteurs de pavillon enversion fourgon fermé ou trans-port de personnes, mais aussichâssis avec simple ou doublecabine. Dans sa version 313/513,le Sprinter est équipé du moteur2,2 l CDI diesel de 129 ch déve-loppant un couple de 305 Nm. À noter : la différence de prix entre le 4x4 et le Sprinter à pro-pulsion est de 8 391€ HT. !
• La technique de la transmission
intégrale
• Ses qualités routières
• Un surcoût élevé
Cylindrée 2,2 l CDI
Puissance 129 ch
Couple maxi. 305 Nm
Consommation cycle mixte 7,4 l/100 km
CO2 194 g/km
Longueur plancher 2 600 mm
Largeur plancher 1 780 mm
Hauteur utile 1 650 mm
Charge utile 910 kg
Volume utile 7,5 m3
Tarif (H.T.) 43 715 €
Mercedes Sprinter fourgon 313 CDI 4x4
En mode 4x4, le conducteur n'a plus qu’à
se charger de l'accélérateuret du volant, la technologie
s'occupe du reste.
7Activé depuis l'habitacle, le limiteur de vitesse en descente permet de maintenir une vitesseconstante présélectionnée grâce à l'interactionentre le moteur, la transmission et un actionnementciblé des freins.
MERCEDES SPRINTER 4X4
Le fourgon passe en mode sport d'hiver
5 La traction intégrale s'enclenche sur simple pression d'un bouton, à l’arrêtou en roulant jusqu’à 10 km/h, avec unerépartition de base de 35 % du couple vers l’avant et 65 % vers l’arrière.
Les nouvelles selleries et garnitures améliorent le confort, tandis que le volant élargi est d’une préhension plus facile. Des poignées, situées
côtés conducteur et passager, facilitent la montée à bord.
TRANSPORT
Créée en 2009, RenaultTech, filiale de la marqueau Losange, est spécialisée
dans la transformation sur mesure des véhicules utilitairesen petites séries. À Batilly (54),Renault Tech est installé en boutde chaîne de l'usine d'assem-blage du Master afin de réaliserles transformations demandéespar les clients, «sans perte de
temps et dans le respect des stan-
dards de qualité de la marque».Un Master sur trois, soit 120 véhi-culespar jour, passe chez RenaultTech pour l'intégration d'une cabine approfondie, d'un plateau,d'une benne ou de meubles atelier.
Près de 120 000 véhiculestransformés en 2013Dotée de onze sites, Renault Techa vu son CA doubler en quatreans, à 78,5 M€, et sa production
passer à 118 500 véhicules en2013, dont 30 000 Master à Batilly. Malgré l'agacement descarrossiers spécialisés VU, ÉricLemonnier, directeur de RenaultTech, estime ne pas être enconcurrence avec ces profes-sionnels. « Nous ne réalisons
pas d'ambulances ou de fourgons
grand volume, nous sommes
plutôt des architectes dans
le domaine de la transformation
des utilitaires et nous rassemblons
des solutions. Seule l'activité
de TPRM (transport de personnes
à mobilité réduite) nous place
en concurrence avec les carros-
siers indépendants.»
Un nouveau site à TangerN'empêche que Renault Tech se développe aussi beaucoup auprès des véhicules d'auto-école. Les aménagements de laClio 4 auto-école ont représentéprès de 7 000 véhicules l'anpassé. En 2014, c'est auprès del'usine Dacia de Tanger au Maroc que Renault Tech devraitouvrir un nouveau site de trans-formation. Une illustration de lavolonté désormais exprimée parRenault Tech d'avancer ses pionsà l'international et d'y réaliser15 % de ses transformations de véhicules. !
TRANSPORT D’ÉOLIENNES
La solutionmulti-usage de Faymonville
Le constructeur belge vient de livrer au Suédois UddevallaSpecial Transporter une remorque destinée à acheminerdes éléments de mâts d’éoliennes jusqu’à 27 mètresde long. Mais la demande étaitégalement la polyvalence.D’où des semis pouvant êtreutilisées comme plateaux àciterne, mais aussi commeplateaux excavateurs moyen-nant un simple aménagementde leur partie centrale.
SERVICE
34e point deservice Chéreau
Le constructeur vient de nommerAuvergne Trucks (Groupe TVI),située à Gerzat (63), PointService Chéreau. L’atelier s’étend sur 2 200 m2 pourdix-huit travées, avec huit fosses, quatre colonnes PL,deux cabines de peinture PL,un banc de freinage et un bancchronotachygraphe. Le garageest d’ores et déjà agréé BPW,Mercedes, SAF, électricité,Haldex, Knorr, Wabco…
TRANSPORT DE FONDS
Le Daily remplacele Mercedes VarioLe marché du transport de fonds est fluctuant avecune centaine de véhicules fabriqués par an. Il y a enFrance deux carrossiers spé-cialisés : Vehixel etCentigon. Jusqu’à présentles châssis provenaient dechez Mercedes, qui a arrêté fin2013 la production du Variopour cause de non-respect de la norme Euro 6. Les car-rossiers se sont donc tournésvers l’Iveco Daily pour lequelils utilisent des méthodes différentes de blindage.
Vite !CONSTRUCTEUR
Renault Tech pousse la transformation maison
CARROSSIERS INDUSTRIELS Zepros 14 | Février 201418
C onçue par Pommier, AdeliftUrban, la nouvelle version
silencieuse d’un système de rele-vage et de verrouillage des cloi-sons mobiles pour véhicules etremorques sous température dirigée, est une vraie nouveauté.Créé spécialement pour répon-dre à la problématique de réduc-tion du bruit lors des livraisonsnocturnes en ville où un niveau
de 60dB est requis pour un véhi-cule industriel à l’arrêt (selon lanorme néerlandaise Piek), Ade-lift Urban a été développé pourfaciliter le montage, la manipu-lation et le déplacement des cloi-sons par les conducteurs. Un sointout particulier a également étéporté au respect et au maintiendes températures dans chacun des compartiments. Ce système
s ’a d a p t e àtous les types
de carrosseries età toutes les sortes
de cloisons à inté-g r e r, s a n s a u c u n e
contrainte. Le système, pourvud’un nouveau compas à gaz développé par Pommier pourfonctionner jusqu'à - 40 °C, se manœuvre à l’aide d’un levierde manipulation et de verrouil-lage ergonomique conçu pour accompagner le mouvement derotation de la cloison. !
SYSTÈME DE RELEVAGE
Pommier ouvre en mode silencieux
Renault Tech vient delivrer le 100 000e RenaultMaster transformé à son
client EDF ERDF.
C ette année, les Prix de l’Inno-vation des Solutions de
Transport se sont déclinés endeux catégories, avec trois ni-veaux de distinction pour chaquecatégorie : bronze, argent et or,ainsi qu’un prix coup de cœur du jury « Paul Berliet » :• Catégorie « Carrossiers-Constructeurs »Or :Chéreau pour son dispositifdouble plancher breveté avecpoutres captives, totalementcompatible multitempérature.Argent :Frappa pour une semi-remorque isotherme aérodyna-mique conçue avec une structureprofilée de façon à diminuer laconsommation de l’ensembleroutier.Bronze :Lamberet pour son SR2CX system qui définit la classe Aenvironnementale en transportfrigorifique.• Catégorie «Équipementiers»Or :Dhollandia pour le DH-VOCSqui, associé au cadre arrière duvéhicule, ne forme qu'une pièce.Argent :Cramaro pour son sys-tème de bâchage transversal utilisant la combinaison de deuxchambres pneumatiques insé-
rées dans la bâche et un moteurélectrique qui régule son dérou-lement et son enroulement.Bronze : PMS Industrie pour leTenso, premier système d’arri-mage avec récupérateur de ten-sion automatique.Prix « Paul Berliet »Pommier pour son système Multis, un crochet d’attelagemixte à la cinématique simple et intuitive, manipulable à uneseule main, qui réduit par dix le temps d’attelage/dételage. !
Dhollandia a remporté l’Or dansla catégorie « Équipementiers »avec son DH-VOCS.
SOLUTRANS
Les Prix de l'Innovation
Le systèmeAdelift Urbans’adapte à toutes lescarrosseriessans aucunedifficulté.
TRANSPORT
Zepros 14 | Février 2014 CARROSSIERS INDUSTRIELS 19
C haque année, Vrac Plusconstruit plus de 80 citernes
destinées au transport en vrac de nutrition animale. Cela en faitle leader français dans cette spé-cialité avec deux sites : TSCI àPlélo (22) et Guillonneau à Chal-lans (85). Le constructeur aadopté des techniques inno-vantes : le troisième essieu direc-tionnelou relevable, la vis racleuse,le transporteur à chaîne ainsi quela radiocommande multifonctionou le nettoyage par ventilation.
Charge utile optimiséeFin 2013, la 1 500e citerne est sortie des ateliers TSCI. Il s’agit
d’une semi-remorque aux essieux directionnels. « C’est
la première semi-remorque de
ce type dans notre domaine
d’activité avec un châssis équipé
de deux essieux directionnels
à la charge utile optimisée », explique Nolwenn Blais. La visd’extraction a également fait l’objet d’une amélioration tech-nique importante. «Nous avons
augmenté le diamètre des vis
racleuses afin d’accroître le débit
de livraison, tout en conservant
le respect du produit grâce
au fond en polyamide», préciseChristian Blais, le président du groupe. !
CITERNE
Vrac Plus mise sur lesessieux directionnels
Le constructeur a adopté des techniques innovantes
comme le troisième essieu directionnel ou relevable.
S u r s o n n o u v e a u s i t emeurthe-et-mosellan de
Fléville-devant-Nancy, le carros-sier vosgien dirigé par SéverineVermande vient de lancer l’amé-nagement rapide de véhicules utilitaires. Nom de code : Carfarminute. «L’objectif est d’aménager
un véhicule dans un délai ultra-
rapide. Cela concerne pour le
moment des aménagements
classiques», explique la pilote
du groupe lorrain, de retour deSolutrans où Carfar a présentéses savoir-faire sur un VU Mastersur le stand du constructeur auLosange. À noter que dansquelques mois, la société CarfarLorraine sera regroupée sur le sitede Fléville, qui bénéficiera alorsd’une extension de 1 500 m2. À Neufchâteau, la maison mèrecontinuera à produire à la de-mande et toujours sur mesure. !
AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR
Carfar fait le pari de l’aménagement minute
Le carrossier-constructeur, dirigé
par Séverine Vermande, vient de
lancer Carfar minute à Fléville.
TRANSPORT
D eux mois après sa médaille
d’or du prix de l’innovation
technique de la carrosserie indus-
trielle obtenue à Solutrans, une
semi-remorque équipée du sys-
tème MultiDeck-C prend la route
pour cinq mois d’essais clients à
travers la France. Plus de qua-
rante clients et chargeurs vont
pouvoir essayer un mode de
chargement et de transport
innovant en conditions réelles
d’exploitation. MultiDeck-C com-
bine le multi-étage, la multitem-
pérature et le multiformat à
travers le système ingénieux d’un
réseau de rails permettant trois
hauteurs de palettes et un distri-
buteur de poutres dont l’encom-
brement est inférieur à celui de
la cloison. On peut ainsi passer
de mono à multicompartiments
sans avoir à retirer les poutres.
Investissement rentableEn moyenne, une semi-remorque
représente 3 % du coût total
d’exploitation d’une entreprise de
transport frigorifique et l’inves-
tissement dans MultiDeck-C,
moins de 0,5 %. Selon le carros-
sier, une simple palette supplé-
mentaire sur chaque trajet, soit
3 % de taux de chargement sur
la base de 33 palettes, suffit à
rentabiliser l’investissement. !
GRUES AUXILIAIRES
Un gros marchépour Hiab
Chausson Matériaux, négociantbasé à Toulouse, augmenteson potentiel de livraison enachetant 200 grues qui serontlivrées entre 2014 et 2015.Elles sont dotées du systèmed'exploitation HiPro qui permetaux grues d'exécuter plusieursfonctions simultanément avecrapidité et précision. ChaussonMatériaux, qui exploite déjà400 grues Hiab, va approvi-sionner 80 nouveaux pointsde vente et les 240 déjà existants.
UTILITAIRES LÉGERS
Dokker/Kollé : la qualité usineLe Dacia Dokker transforméen France par Kollé devient un best-seller qui trouve toutnaturellement sa place dans la gamme Dacia diffusée parle réseau européen. Une bellereconnaissance pour le carrossierdu Val-de-Marne, qui réalise3 000 transformations par anavec 45 salariés. Ce véhicule,vendu à partir de 9 840€, se positionne sur un marchéfrançais évalué à 3 000 unités,où il répond à de nombreusesapplications professionnelles.
AMÉNAGEMENT
Solution frigochez WaecoDometic Waeco propose des installations de réfrigéra-tion intégrées dans les véhiculesfrigorifiques. Produit sous la marque Waeco, le concept a été développé en collaborationavec le centre d’essais TKW de Karlsruhe en Allemagne.Des équipementiers de pre-mier rang ont été choisis :Spal pour les ventilateurs etValeo pour les compresseurs.La modularité du système
facilite lemontage qui peut êtreeffectué en 8 à 12 heuresselon lesvéhicules.
A près sa mise en redresse-
ment judiciaire le 30 mars
2012, Durisotti est aujourd’hui
sortie de sa période délicate avec
des clients qui ont renouvelé
leur confiance. Pour s’en sortir,
la société a dû licencier (l’entreprise
compte aujourd’hui 230 salariés)
et se réorganiser en regroupant
les ateliers, ce qui a demandé plus
de polyvalence au personnel
qui en contrepartie bénéficie de
plus de formations qualifiantes.
La structure est donc en ordre de
marche pour partir à la conquête
de nouveaux marchés.
Un développement axé surles véhicules isothermesDéjà multispécialiste, le carros-
sier de Sallaumines (62) va ainsi
lancer la production de véhicules
isothermes dotés de caisses rap-
portées ou des cellules intégrées.
«Cette nouvelle gamme s’inscritdans notre plan de développe-ment, qui fait suite à l’intégrationde la production de bennes et de grands volumes sur châssis cabine», annonce François Loor,
président de Durisotti SAS. !
UTILITAIRES
Durisotti a des projets
Vite !ALIMENTAIRE
Le MultiDeck-C de Chéreau entame son tour de France auprès de ses clients
CARROSSIERS INDUSTRIELS Zepros 14 | Février 201420
François Loor, président
de Durisotti SAS.
La système MultiDeck-C permet de combiner le multi-étage, la multi-
température et le multiformat.
L a dernière réalisation du
carrossier de Ladon (45)
est une semi-remorque capable
de se transformer en moins d’une
heure, avec une seule personne,
en une salle de cinéma ou de
conférence de 80 places dotée
de tout le confort d’une salle de
spectacle. L’investissement pour
LCR-Events, une entreprise qui
propose des véhicules événe-
mentiels, est de 650 000 €.
L’ensemble est déjà réservé,
le marché pour ce type de pres-
tations étant en développement.
L’équipe de Toutenkamion, qui
rassemble plus de dix métiers, a
réalisé ce travail en 7 000 heures.
«À chaque fois, ce sont des piècesuniques et nous sommes fiers
d’être devenus des référents en Europe », se félicite Hervé
Hauguel, directeur marketing.
Fabrication complètementinternaliséeAprès une phase d’écoute active,
le bureau d’étude composé de
cinq ingénieurs et cinq techniciens
crée une solution sur mesure
intégrant toutes les étapes de
fabrication réalisées chez Tou-
tenkamion, de la réalisation du
châssis aux systèmes hydrau-
liques, en passant par le moulage,
le montage et enfin l’assemblage.
Grâce à sa technologie compo-
site unique, l’entreprise a réalisé
plus de 2 000 véhicules livrés
dans près de trente pays. !
VÉHICULE EVÉNEMENTIEL
Toutenkamion, carrossier format XXL
Le Cinémobile était présent pour sa première sortie, en décembre,
au festival du cinéma européen des Arcs.
TRANSPORT
ACTUALITÉOpération mains propresdans le transportFrédéric Cuvillier veut intensifier
les contrôles et les sanctions contre
le travail illégal, la concurrencedéloyale et la déloyauté des relations
transporteurs/chargeurs. P. 08
CARROSSIERS INDUSTRIELSRenault Tech pousse
la transformation maisonLa filiale de la marque au Losange a doublé
son CA en quatre ans. L’an dernier, près de
120 000 utilitaires Renault ont été transformés
dans un de ses 11 sites. Une croissance
qui énerve les carrossiers-constructeurs. P.18www.zepros.fr
29 820exe m p l a i re s
Di!usion trimestrielleN°14 | Février 2014
APRÈS-VENTELes indépendants gagnent du terrain
P. 10
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Infos techniques :
la Feda veut des sanctions
La Fédérations envisage d’introduire une
procédure contre l’État français qui n’a pas
rempli son obligation d’adopter des mesures
contraignantes en cas de non-respect
du libre accès à l’info technique. P. 30
CARROSSERIE
Inflation ralentie
pour les pièces
À + 1,2 %, 2013 aiche la plus faible hausse
du prix des pièces de rechange enregistrée
depuis trois ans. Et le bilan 2013 du panier
SRA met en exergue la modération très
marquée des constructeurs français P. 34Numéro 14 | Février 2014
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Gros programme de for-
mation en 2013 pour le
réseau PL de l’AD avec
cinq jours minimum de stage
suivis par les techniciens. «Notre
objectif est de nous rapprocher
du niveau des dix jours de for-
mation programmés par les
constructeurs», nous précisait
l’an passé Jean-Gabriel Olivier,
président des distributeurs PL
Autodistribution.
Des formations pour tous les acteurs du réseauOn n’y est pas encore, mais
on s’en rapproche… Ce sont
quelque 200 modules de for-
mation organisés chaque année,
avec un axe fort sur les nouvelles
technologies (common rail…),
qui sont dispensés dans le cadre
de l’Institut AD. Il propose à
la fois des formations dédiées à
la réparation, mais aussi des
modules spécifiques pour la ges-
tion et la démarche commerciale.
Pour compléter cette montée en
puissance technique, le déploie-
ment de Diag Assistance PL a
été annoncé sur le salon Solu-
trans à l’ensemble des 190 ate-
liers AD PL. Un déploiement de
l’accès à la hotline d’IMA Tech-
nologies qui intervient après
plus d’un an de test dans 34 de
ses Espaces AD PL.
Vers une expertise de plus en plus technique«L'évolution des technologies
et l'omniprésence de l'électronique
embarquée exigent une expertise
renforcée des équipes ateliers.
Diag Assistance PL apporte un
support technique à forte valeur
ajoutée permettant d'aider les
techniciens du réseau à intervenir
sur des réparations plus tech-
niques, et ainsi proposer une offre
de prestations plus étendue»,
souligne Pascal Paret, directeur
des activités Poids Lourds chez
Autodistribution. !
DÉVELOPPEMENT
AD Poids Lourds muscle son expertise technique
RÉPARATEURS Zepros 14 | Février 201422
Mi-2015, l’ensemble des 190 points de vente AD PL devront avoir adopté la nouvelle identité visuelle dévoilée début 2013.
NOUVELLES TECHNOS
MAN forme àl’éco-conduite
Le lycée pro Marcel Bézen àBesançon (61) s’est doté d’uncamion MAN TGX Euro 6 etd’une semi-remorque Krone.Objectif : permettre aux futurstransporteurs et mécaniciensde se familiariser avec ce sys-tème de conduite et avec les nouvelles technologies(EGR et ESR). «La maîtrisetechnologique des nouveauxvéhicules comme l’éco-conduiteest devenue la clé du succès.Les futurs acteurs se doiventd’en maîtriser les rouages»,explique Michel Chardon,président de Sarevi, distributeurMAN dans le Calvados.
MAINTENANCE
Entretien VO parRenault TrucksStart&Drive Selection est le nouveau contrat dédié auxVO. Il regroupe les prestations de maintenance préventive, de remplacement des piècesd’usure et d’intervention sur la chaîne cinématique ou le châssis. Sur la série spécialePremium Selection 460 Euro 5EEV Optifuel, le contratStart&Drive Selection revient à 990€ par mois.
FORMATION
DAF Academyvoit doubleÀ l’occasion du lancement desa gamme Euro 6, le construc-teur a doublé ses capacités de formation avec son centreDAF Academy, inauguré en septembre dernier. Ainsi,sur 2014, son objectif est deréaliser 1 500 jours de formationdes équipes techniques. La DAFAcademy s’étend sur 500 m2
avec un atelier pouvant accueillir trois véhicules et six salles de formation.
Vite !
Ambitieux programme de
développement des com-
pétences techniques des treize
ateliers poids lourd du Groupe
Laurent engagé il y a deux ans.
«Sur les deux dernières années,
nous avons investi 4,2% de la
masse salariale en formation
(sur les 0,9 % obligatoires).
Et cette année, nous avons pro-
grammé près de 200 jours de
formation», explique Philippe
Tarri, directeur de la filière PL
du Groupe Laurent. Au cœur
de ces efforts, les techniques
de freinage. «Tous nos ateliers
sont agréés point service de
l’ensemble des équipementiers
spécialisés.» Et en 2014, le focus
sera également mis sur le pôle
« activité réglementaire », «car là
également tous nos sites sont
agréés chronotachygraphe», avec
en ligne de mire de faire gonfler
une activité qui pèse 16 % du CA
des ateliers. Tout est fait pour
doper le chiffre d’affaires des
ateliers, qui génère la moitié
des 20 M€ de CA annuel de
Laurent PL (sur un CA total
groupe de 150 M€) et doit passer
à l’horizon 2016 à 70 %. !
STRATÉGIE
Le Groupe Laurentforme ses ateliers
Dans chacun des treize ateliers du Groupe Laurent PL, un tuteur s’occupe au moins d’un apprenti.
PNEUMATIQUES
First Stop Fleet s’ouvreaux indépendants
L ancée en 2013, l’offre de
quatre contrats forfaitisés
First Stop Fleet, destinée à
décharger les PME de la gestion
du poste pneumatique, a trouvé
sa clientèle.
Montée en puissanceauprès des ateliersAinsi, seize contrats ont été
signés (6 000 cartes grises
gérées) l’année de lancement,
et une vingtaine de nouvelles
entrées sont prévues dans les
mois à venir, soit 2 500 cartes
grises supplémentaires. D’où
la nécessité d’étendre le maillage
des ateliers capables de répon-
dre à ce service. Déployé par
le réseau intégré (100 points
de vente), l’enseigne prévoit
donc désormais d’étendre First
Stop Fleet chez les 183 indépen-
dants en 2014.
Des interventions rapidesL’enseigne propose également
un moniteur de flotte, un pivot
«jouant le rôle d’interface sur son
parc entre le client et les équipes
First Stop », indique Laurent
Proust, le directeur général.
L’enseigne met aussi en avant
son service de dépannage PL
(First Stop Assistance), avec
un numéro d’appel européen et
une promesse client : une inter-
vention en moins de 2 heures.
«Nous avons respecté des temps
d’intervention d’1 h 23 en moyenne,
et cette rapidité est un vrai levier»,
indique Laurent Proust. !
Laurent Proust, directeur généraldu réseau First Stop.
TRANSPORT
Zepros 14 | Février 2014 RÉPARATEURS 23
DÉMÉNAGEMENT
Un centre MANau Blanc-Mesnil
Le centre après-vente de MANpour le nord de Paris vient dedéménager de Gonesse (95)au Blanc-Mesnil (93) pour intégrer de nouveaux locauxpermettant de doubler sa capa-cité d’accueil, à 25 entrées parjour. Inauguration égalementà Marseille pour le ServiceCenter modernisé. Et projetd’ouverture d’une filiale à Saint-Omer (62).
CONTRÔLE TECHNIQUE
Autovision PL recrute
La fin programmée pour 2016 des centres auxiliairesva obliger les enseignes de contrôle technique PL à reconstituer une partie de leurmaillage. C’est le cas d’Auto-vision, qui compte encore aujourd’hui 35 sites auxiliaires,et cherche donc des candidatspour assumer les territoiresbientôt vacants. Question :ces sites où des auxiliaires suffisaient trouveront-ils leur rentabilité ?
MARKETING
AD PL forfaitiseles pneusÀ l’occasion du salon Solutrans,Autodistribution Poids Lourdsa annoncé le lancement denouveaux forfaits dédiés auxpneumatiques poids lourds,cars, bus et VU, incluant la dépose/pose, le montage/démontage, le recreusageainsi que l’équilibrage.
Vite !DÉPLOIEMENT
Fleet First : Goodyearpeaufine sa boîte à outils
I nstallée dans ses murs depuis
un peu plus de deux ans,
la société jurassienne Mécano
Service, spécialisée en dépan-
nage poids lourds et véhicules
de plus de 3 tonnes, fait un
premier bilan plus que positif.
En effet, plus d’un millier de poids
lourds ont été dépannés l’an
dernier, dont nombre sur auto-
routes, pour des pannes allant
de la simple crevaison à la casse
mécanique (jusqu’à 80 % sont
réparés sur place) en passant
bien sûr par les accidents. En plus
de son site de Velesmes-Essarts
proche de Besançon, l’entreprise
peut dorénavant compter sur
son deuxième site de 600 m2
couverts sur 8 000m2 de terrain
situé sur la commune de Fou-
cherans (Jura) pour lui donner
un second souffle. !
DÉPANNAGE
Mécano Service : quandle changement a du bon
L ’outil de gestion du manu-
facturier existe depuis plu-
sieurs années, mais il s’est
récemment enveloppé dans
un package aux contours mieux
marketés afin de doper son
déploiement dans toute l’Europe.
Pas d’abonnement pour l’offre
Fleet First, mais un service à la
carte pour les gestionnaires.
Parmi les derniers produits ajou-
tés à l’offre, FleetOnline Mobile.
Suivi en temps réelUn technicien enregistre et trans-
met en temps réel aux clients
des infos sur la pression, la pro-
fondeur de sculpture de la bande
de roulement… Un suivi régulier
de l’entretien, avec une disponi-
bilité immédiate des données,
qui permet à Goodyear de res-
pecter scrupuleusement les spé-
cifications des clients, aux prix
convenus contractuellement,sans
les retards liés à l'obtention de
garanties de paiement. «Ce ser-
vice peut considérablement
réduire la charge administrative
et la quantité des factures
auxquelles sont régulièrement
confrontés les gestionnaires de
flottes.»En appui, le réseau d’en-
tretien labellisé TruckForce de
Goodyear, soit 2 800 presta-
taires déployés dans les 28 pays
concernés. !
U n PDA connecté à un mano-
mètre et une pige de pro-
fondeur, le tout transmettant via
Bluetooth les informations aux
clients pour un reporting sur l’état
de son parc : le Fleet Inspection
Tool est le dernier outil des com-
merciaux Euromaster. Objectif :
déceler les problèmes de sécu-
rité (sous-gonflage, risque d’écla-
tement du pneu…) et anticiper
les travaux futurs. «Les premiers
retours clients ont été satisfai-
sants. Ils apprécient les recom-
mandations, les diagnostics
et la possibilité d’anticiper
les besoins, explique Vincent
Mignot, responsable Grands
Comptes. En moyenne, nous
avons observé 25% de pneus
recreusés sur un parc, 40 %
de rechapés… Ces statistiques
nous permettent d’affiner les
coûts par poste pour nos clients.
Des ratios qui se transforment
ensuite en euros.» !
DIAGNOSTIC
FIT : Euromaster dégaineson arme ultime
L ancée fin 2010, la franchise
Hydroparts Assistance a
réellement pris son envol en 2013
avec un réseau de 16 partenaires
spécialistes du dépannage, de
l’entretien et du contrôle des
hayons élévateurs. L’enseigne
espère en gagner entre 10 et
15 de plus en 2014.
Une opportunité à saisirCertains, comme Patrice Lemas-
son, créateur en 1989 du Garage
du MIN à Nantes, étaient déjà
de vrais spécialistes du hayon.
Il a saisi la franchise Hydroparts
en Loire-Atlantique comme une
opportunité de développement.
D’autant que les utilitaires et
les poids lourds sont de plus en
plus équipés de hayons. Norma-
lement de 20 000 €, le droit
d’entrée lui a coûté 12 000 €
car il détenait déjà la formation
Hydrotest nécessaire pour le
contrôle des hayons. Son véhi-
cule tout équipé lui permet d’in-
tervenir sur site dans la plupart
des cas, en dépannage comme
en intervention planifiée. «L’in-
térêt est de nous déplacer chez
les clients pour leur éviter des
frais», souligne P. Lemasson.
Aujourd’hui, la centaine d’inter-
ventions mensuelles sur hayons
pèse la moitié du CA de son
garage. Fortement complémen-
taires, les activités hayon et atelier
mécanique jouent fréquemment
les vases communicants. Le fran-
chiseur annonce un CA potentiel
entre 115 000 et 180 000 € HT
par véhicule d'intervention après
deux ans d’activité. !
HAYON ÉLÉVATEUR
Hydroparts Assistance,le hayon en franchise
«Pour être labellisé TruckForce, le cahier
des charges est élevé», dixit ChristopheKuss, responsable Produits et Services.
Patrice Lemasson est franchiséHydroparts Assistance
depuis juin 2013.
Cédric Rabasse, 30 ans, marchedans les traces de son père.
Testé depuis l’été 2013 par une quarantaine de commerciaux, le FIT doit être dans les mains des80 experts de l’enseigne en 2014.
TRANSPORT
BANC D’ESSAI Zepros 14 | Février 201424
Le sens de rotation pour le desserrage se sélectionne avec la baguedu canon sur le corps de la machine en la plaçant sur le repère rouge.L’opérateur doit se positionner face à la roue, dans l’axe du moyeu.Amener la dévisseuse à hauteur des écrous de manière à ce que lacourbure du levier de liaison épouse celle de la position des écrous.Engager la douille du tube de réaction en maintenant une légère pres-sion pour que l’autre vienne coifer l’écrou en appuyant sur la gâchette.La machine fournit alors le couple maximum (environ 950 N/m).
Le monde du PL impose l’utilisation d’outils lourds, bruyants… à l’origine de troubles musculo-squelettiques (TMS) chez les professionnels. Le système BlueTork 2014 de Chicago Pneumatic quenous avons testé apporte la solution à tous ces maux.
5- DESSERRER .
• Un seul opérateur su!t
• Serrage au couple précis et répétitif
• Sécurité et confort pour l’opérateur
• Investissement élevéx
S
les + les-
4- MISE EN SERVICE.
a) La connexion au circuit d’air s’efectue au bloc composé d’un épurateur, d’un huileur et d’un régulateur situé dans l’armoire derrière le siège. La pression est ajustée à 6,3 bars (+/- 0,1). Cette pression doit être scrupuleusement respectéecar elle influe sur la précision de la machine.
b) Après avoir inséré et verrouillé la douille, régler l’écartementdu tube de réaction afin qu’il vienne s’engager sur un écrouvoisin (écrou de réaction). Trois repères définissent les distancesd’entraxes pouvant être choisies. Ces cotes sont normalisées.
c) Accrocher la machine au câble coulissant de la potence. Ainsireliée au contrepoids, cela permet à l’opérateur de monter, descendre et stopper la machine, à hauteur, sans aucun efort,sur une course de 500 mm.
À réception du maté-riel sont recensées lestypologies des véhi-cules afin de connaîtreles couples de serrageà appliquer. En efet, il est possible de pré-régler quatre couplesde serrage diférentssur la machine. Les va-leurs enregistrées sontmentionnées dans uncertificat d’étalonnageet seront vérifiées tousles ans.
Les déposes et reposes des roues sur poids lourds, cars et autre remorquessont généralement des interventions longues et pénibles. Néanmoins elles réclament une grande précision dans les couples de serrage pour desraisons de sécurité. Des solutions existent ! Certes, cela impose un inves-tissement, mais in fine, quand qualité rime avec bien être dans un atelier,tout le monde y gagne.
Tous les utilisateurs de la desserreuse-serreuse BlueTork doivent bénéficier d’une formationavec des consignes précises concernant le port d’équipements de protection individuelle(gants, lunettes, habits non flottants). Le port de bouchons pour oreilles ou de casque antibruit n’est pas nécessaire, contrairement aux utilisateurs de clés à chocs.
3- CONSIGNES ET FORMATION.
errer et desserrer avec précision
1- EFFICACE, FIABLE ET SANS EFFORT.
2- PROGRAMMER LA MACHINE..
a)
b)
c)
Fréquemment, l’amorce du desserragede certains écrous demande une sur-puissance pour « décoller » ces derniers.Pour cela, un bouton booster permetd’alimenter la machine avec une pres-sion occasionnelle plus élevée et de faitaugmenter sa puissance instantanée.
Après avoir configuré la machine en mode vissage (bague enface de la flèche verte), sélectionner le couple de serrage enpositionnant la flèche du sélecteur en face du couple corres-pondant au serrage à efectuer. Emboîter les deux douilles etappuyer sur la gâchette. Le vissage s’efectue en deux étapes :à vitesse rapide pour la phase d’approche de l’écrou et à vitesseréduite pour le serrage au couple. Une fois le couple atteint,l’arrivée d’air est coupée. Une fois le serrage au couple efectué,le technicien n’a plus besoin de venir contrôler avec une clédynamométrique si le serrage est efectué correctement.
6- BOOSTER LA PUISSANCE
7- VISSER ET SERRER, SANS POST-CONTRÔLE.
Zepros 14 | Février 2014 BANC D’ESSAI 25
À PROPOS DES NORMES Les bons gestes :Tous les outils bruyants et vibrants sont soumis aux respects des directives européennes. Pour le bruit, la directive 2003/10/CE oblige l’employeur à prendre les mesures de protection qui s’imposent en cas d’exposition à des niveaux sonores supérieurs à 79 dB(A). Concernant les vibrations, la directive2003/10/CE oblige l’employeur à limiter le temps d’exposition à des niveaux de vibration supérieurs à 2,5 m/s².
Pour des raisons de sécurité, les écrous de roues des camions, cars, etc., doiventêtre serrés à des couples précis. Une opération qui nécessite une clé dynamo-métrique. Concernant les déposes et reposes des écrous, elles sont réalisées avecdes clés à chocs. Bruyantes, vibrantes et lourdes, ces machines imposent uneprotection individuelle adaptée pour les opérateurs. Dans ce cas, la responsabi-lité du chef d’entreprise est engagée.
Le concept se compose d’une servante équipéed’un siège et d’une desserreuse-serreuse pneu-matique. À l’arrière de la servante sont logés unensemble épurateur/huileur/régulateur de pres-sion d’air comprimé et une bombonne de 10 litresqui évite une perte de charge en cours d’utilisa-tion. La pression d’alimentation doit être régléeà 6,3 bars en fonctionnement. Une potence munie d’un câble relié à un équilibreur de poidssupporte la desserreuse-serreuse. Cette dernièrefonctionne sans bruit et pratiquement sans vibration. Elle développe un couple de desserragede 950 N/m maximum et quatre couples de ser-rage préréglés entre 350 et 750 N/m. Un premiermoteur assure une vitesse de rotation « rapide »pour les desserrages et approches de serrage, le second à vitesse lente assurant le serrage aucouple. Enfin, un bouton booster permet à l’opé-rateur de déclencher la pression maximale. L’ensemble coûte 11 000 € HT.
LES FONDAMENTAUX
LE MATÉRIEL
«Sur ce marché en baisse,
l’accompagnement et
la proximité client est un
facteur clé de réussite», explique
Gildas du Cleuziou, DG de bilstein
group en France. D’où la stratégie
de l’équipementier allemand
de construire sa légitimité sur
sa capacité à produire les outils
et pièces non encore accessibles
en rechange indépendante et
attendus sur le terrain.
Une division PL réorganiséeAinsi, l’Allemand a réorganisé
dès 2012 sa division PL autour
de chefs de produit par marques
constructeurs et par lignes de
produits. C’est ainsi que la France
a hérité d’un chef de produit
Renault Véhicules Industriels
dont la mission a été d’enrichir la
gamme. «Et en 2013, nous avons
doublé nos ventes sur la marque»,
précise Arnaud Pénot, respon-
sable marketing France.
Priorité à la pièce « indépendante »Une approche terrain qui a deux
piliers : répondre aux demandes
spécifiques des marchés et amener
les ateliers à ne plus se focaliser
sur la pièce constructeur pour pri-
vilégier celle issue de la rechange
indépendante. D’où également
la montée en gamme de febiPlus,
la gamme d’organes jusque-là
exclusivement disponible chez
le constructeur (boutons, como-
dos, sondes de température et
de niveau, compresseurs de clim’,
lève-vitres, poignées de porte,
serrures…). Cette stratégie
d’accompagnement a porté ses
fruits pour ce généraliste militant
de la pièce de rechange indépen-
dante, qui annonce une progres-
sion à deux chiffres de son CA,
qui a atteint 3,5 M€ en 2013, et
un gonflement de 20% du nom-
bre de références (6 300) pour
70 familles de produits sur 14 uni-
vers de pièces poids lourds. !
COMPRESSEURS D’AIR
De nouveaux kitsrétrofit pour Voith
Le fabricant alle-mand lance sa
gamme rétro-fit de com-presseurs d’airà deux étages.
Disponibles pourcertains moteurs Mercedes,Volvo Renault, MAN et Temsa,ces organes promettent, selonVoith, de 0,5 à 1 litre d’économiede carburant, une réductionde la pollution des circuits etmoins de risques d’accidentsde freinage. Plus produit : une réparabilité facilité grâceaux chemises remplaçablesindividuellement.
FREINAGE
Nouvelle gammeAxcar…Le réseau G-Truck (Groupauto)propose sa gamme MDD Axcardédiée au freinage poids lourd.Lancée fin septembre 2013,elle comprend 35 disques et 11 jeux de plaquettes et acces-soires. Il s’agit d’une offre de qualité d’origine.
… Comme chez Isotech
Annoncée début2013, la mar-que MDD del’Autodistribu-
tion PL intègredorénavant une gamme « Plaquettes de frein VI ».Elles sont homologuées R90,conformément au cahier descharges et aux tests de la régle-mentation européenne ECER10. La gamme est accessiblevia Truckissimo.com.
ESSUYAGE
Valeo lance la marque SWFL’équipementier enrichit son portefeuille rechange« Essuyage », jusqu’à présentuniquement constitué de lamarque Valeo via sa gammeTIR. Vient d’y être intégrél’autre marque du groupe,SWF, fabriquée en Allemagneet qui équipe 90 % descamions et bus européens.Avec ces deux gammes, Valeoannonce couvrir 98 % du parceuropéen, soit l’offre la pluscomplète du marché.
Vite !DÉVELOPPEMENT
bilstein group affine son approche poids lourds
DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS Zepros 14 | Février 201426
« Trop de clients pensent que la
pièce est indisponible en rechange
indépendante», plaide G. du Cleuziou.
UTILITAIRE
Valeo : solution « éco »pour le volant bimasse
F ace à une montée en puis-
sance des systèmes à double
volant amortisseur en première
monte sur les utilitaires légers,
l’équipementier a sorti un kit
4 pièces d’embrayage à butée
hydraulique, (volant rigide, amor-
tisseur haute performance,
mécanisme de plateau de pres-
sion et butée).
Une facture divisée par deux«Le problème est que le volant
bimasse casse et que la pièce
coûte alors très cher. Notre idée
a donc été de proposer un kit de
conversion intégrant un volant
moteur fixe qui ne peut pas
se casser. Ainsi, lors d’un rempla-
cement ultérieur, un kit traditionnel
3 pièces suffira puisque le volant
moteur, incassable ou presque,
n’aura pas besoin d’être changé.
Et la facture sera alors réduite de
moitié, autour de 800€», argu-
mente Jean-Sébastien Bignozzi,
directeur marketing Valeo Ser-
vice, qui précise que son kit
4 pièces est déjà facturé 15 %
moins cher que d’autres solu-
tions. Autres arguments tech-
niques avancés par le fabricant :
le remplacement d’un volant
bimasse permet de réduire de
40 % le poids de la fonction
d’embrayage, de réduire de 30%
l’inertie globale en rotation et
d’offrir une lon-
gévité trois fois
supérieure. !
S ur ces trois dernières années,
la centrale TVI a affiché une
progression de 20 % par an
de ses ventes au réseau, qui
rassemble 52 centres (distribu-
tion et réparation) et 33 agences.
«Il y a deux ans, un centre TVI
se fournissait à hauteur de 30%
auprès de la centrale, aujourd’hui
il y fait 45 % de ses achats »,
décrit David Le Merrer, dévelop-
peur et animateur du réseau.
Des locaux plus adaptésConséquence : la plate-forme
centrale de Champniers (16) ne
suffisait plus à absorber les 3 M€
de stock. D’où en décembre
dernier le déménagement à
quelques encablures du site
historique dans des locaux de
9 500 m2 (contre 3 000 m2 pré-
cédemment). Outre de prendre
ses aises – «on ne va plus être
obligé de gerber en hauteur», pré-
cise David Le Merrer – le nouveau
centre logique va permettre de
compléter les gammes existantes
(carrosserie légère, embrayage…)
et d’accélérer sur les nouveaux
entrants (Aldex, Wabco…).
Une montée en puissance qui
fait espérer à TVI de poursuivre
sa croissance sur le même trend
et ainsi de passer à 65 % de taux
de service à l’horizon 2016. Et ceci
d’autant que l’an passé, six nou-
veaux centres ont été intégrés
et que six autres doivent l’être
cette année. !
David Le Merrer devant le nouveau
concept de boutiqueproposée par la cen-trale aux adhérents.
LOGISTIQUE
TVI triple sa surface de stockage
TRANSPORT
LUBRIFIANT
SFDL prend ses aises
UTILITAIRE LÉGER
Iveco lance deuxgammes de pièces
Zepros 14 | Février 2014 DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS 27
Les gammes Value Line et All Makes doivent aider à ramener lesvéhicules âgés mais aussi les autres marques dans les ateliers Iveco.
Patrice Brault dirigeSFDL depuis 19 ans.
TRANSPORT
A ncien directeur commercial
chez Accor Lubrifiants à
Cholet, Patrice Brault a créé
la Société française de lubrifica-
tion (SFDL) il y a 19 ans. Manque
d’espace, mise aux normes
indispensable… L’entreprise a
quitté il y a quelques semaines
son siège historique de Ligugé
pour des locaux flambant neufs
à Smarves (86).
Une capacité de stockaged’environ 500 tonnes !«Nous avons investi 350 000€
dans la construction de ce bâti-
ment de 600m2 (contre 180m2
pour l’ancien)», insiste le gérant
qui explique pouvoir stocker
ici 500 tonnes de lubrifiants.
Les produits sont distribués via
des transporteurs dans un rayon
d’une centaine de kilomètres
autour de Poitiers. Le grossiste
en lubrifiants livre trois secteurs
d’activité : transports et travaux
publics, machines industrielles,
garagistes et revendeurs.
«Chaque année, nous distribuons
200 tonnes de produits à travers
trois marques : Total, Mobil et
Armorine», détaille Patrice Brault.
L’an dernier, l’entreprise a réalisé
un CA stable à 250 000€. !
C e n’est pas une, mais deux
nouvelles lignes de produits
dédiés aux utilitaires légers qu’a
lancées Iveco, en partenariat avec
Magneti Marelli, en fin d’année :
Value Line et All Makes. La pre-
mière marque est destinée aux
utilitaires Iveco de plus de cinq
ans et annonce pour l’heure
40 références en pièces d’usure.
Objectif de cette ligne : offrir
des tarifs en ligne avec leur va-
leur résiduelle. Et comme son
nom l’indique, la gamme All
Makes est multimarque et ras-
semble 740 références pour
95 % du parc roulant européen.
Un outil de conquête qui doit
ouvrir aux concessionnaires
«un parc supplémentaire poten-
tiel de plus de 5millions de véhi-
cules commerciaux légers en
Europe occidentale », indique
le communiqué du constructeur.
Cette approche multimarque
devrait être étendue aux poids
lourds cette année, indique
notre confrère Autoactu.com. !
RÉSEAU
Précisium PL vise un maillageintelligent
Pas facile degrandir quandon est le dernierarrivé et depuispeu à l’ombred’un « gros ».
Le réseau PL de Précisium,qui rassemble 60 sites,cherche son positionnementet ne «fera pas n’importe quoipour faire adhérer des nouveaux.L’important est d’être présentdans les grandes aggloméra-tions», précise Éric Legoff, responsable commercial du réseau. Il espère que lessynergies possibles avec G-Truckvont rapidement porter leurs fruits et assure que «nos stratégies réseau sontcomplémentaires».
TURBOCOMPRESSEURS
Mahle étend ses gammes
En 2013,Mahle After-market a étendusa gamme de turbocom-presseurs pourvéhicules utili-
taires, engins agricoles et dechantier. «Nous élargissonsconstamment notre gamme de turbocompresseurs pour le marché de la rechange. Au cours de cette année, prèsde 70% de toutes les applica-tions pour véhicules utilitairesseront couvertes», expliquaitYves Canaple, directeur After-market Europe et France lorsdu dernier salon Solutrans.
PEINTURE
Lechler sèche à l’air libreLe fabricant italien de peinturesort une innovation devantpermettre de limiter lesdépenses énergétiques des travaux de carrosserie : le Macrofan Airtech Clearcoat,un vernis bi-composant UltraHaut Solide à séchage à l’air.Cette formule permet de lustrer deux heures aprèsapplication, sans passer par la case « cabine », soit une économie de 20 % du coût énergétique, selon le fabricant.
Vite !
DISTRIBUTEURS | ÉQUIPEMENTIERS Zepros 14 | Février 201428
L’usine de Lanklaar en Belgique produit 4 400 bandes par jour de dix modèles différents, à partir d’un parc de 377 moules.
© M
ahle
RÉSEAU
Voith renforce sonmaillage régional
L e spécialiste allemand de la
rechange sur les ralentis-
seurs hydrauliques (1 camion sur
4 équipé) annonçait l’an dernier
vouloir accélérer le business
autour de cet organe en restruc-
turant son réseau. C’est chose
faite depuis le début de l’année.
Outre le fait d’avoir recruté un ani-
mateur réseau, Jérôme Le Lann,
Voith est allé chercher des distri-
buteurs experts de la boîte ciné-
matique disposant d’un bon
maillage local, soit 9 entreprises
affichant 20 points de service.
Mise en avant de l’expertiseau niveau localObjectif : renforcer la proximité
et donc le service. «Jusque-là nos distributeurs privilégiaient le négoce, au risque de se fairedoubler par les ventes sur le Net.De plus, nous ne voulions plus laisser les clients transporteursseuls face à avec une intervention
qui demande un savoir-faire expert, d’autant qu’une mauvaiseréparation peut aboutir au chan-gement du ralentisseur et mêmeplus grave à un changement deboîte. Au final, une réparation lowcost pouvait coûter très cher»,
explique Stéphane Barberis, res-
ponsable du département ralen-
tisseur chez l’Allemand Voith. !
Jérôme Le Lann est chargé d’animerle réseau de distributeurs Voith.
PLATES-FORMES
Cap VI modernise sa logistique
G ros chantier 2014, « année
de tous les dangers » pour
Cap VI. La structure d’approvi-
sionnement en pièces (groupe
Laurent) pilotée par Philippe
Caseau, directeur général délé-
gué, s’offre un déménagement
et un changement de progiciel
informatique destinés à opti-
miser le catalogue électronique.
Ainsi, la plate-forme de Lyon
sera déménagée (à 500 m de
son implantation actuelle) en
septembre dans de nouveaux
locaux pour passer de 3 000 à
4 300 m2 et gagner 30 à 40 %
de stockage supplémentaire.
Objectif : faciliter le travail des équipes«À la demande des équipemen-tiers, le site de Lyon est amené à devenir un stock central. Nousdevions gagner de la place», pré-
cise P. Caseau. Le déménagement
va également permettre à Cap VI
de s’équiper d’installations
modernes pouvant accueillir les
nouveaux outils logistiques
destinés à faciliter le travail des
équipes. Cet investissement
vient après une année 2013 qui
s’est terminée sur un CA en crois-
sance de 3,5% pour se situer légè-
rementsous la barre des 25 M€.
«On espérait mieux», avoue le DG
délégué, qui admet que sur un
marché subissant une forte
tension sur les prix des com-
mandes, des stocks à la baisse
et des dépannages en hausse,
«ce n’est pas si mal que cela». !
Selon Philippe Caseau, le nouveausite de Lyon est amené à devenir
le sotck central de Cap VI.
PNEUMATIQUE
Bridgestone veut boosterle rechapage Bandag
U n pneu sur deux est rechapé
en France. Un joli marché à
800 000 unités où Bridgestone
voudrait bien gonfler son statut
de n° 2 avec 13 % de PDM via
Bandag (Américain intégré en
2008) et son rechapage dit « à
froid », avec pose de bande de
roulement moulée. Pourtant,
la méthode mise au point par
Bandag, n° 2 en Europe et pre-
mier mondial dans cette spécia-
lité, a de quoi séduire, à com-
mencer par l’offre globale Total
Tyre Care proposée par Bridges-
tone. Le modèle Bandag est bâti
sur un réseau de 133 magasins
franchisés en Europe qui sont
autant d’ateliers se chargeant
d’appliquer les bandes de roule-
ment, composées de gommes
naturelles et synthétiques, reçues
d’une usine du groupe.
Deux marques sontdorénavant proposéesEt histoire de mettre tous les
atouts de conquête de son côté
et de gagner en lisibilité, Brid-
gestone a revu sa politique com-
merciale. Dorénavant les pneus
rechapés sont commercialisés
sous deux marques : Bandag,
considérée comme premium,
et Protread, l’offre low cost
chargée d’affronter une concur-
rence toujours plus vive, corres-
pondant à l’essentiel du marché
chantier et routier (tracteurs et
remorques). !
TRANSPORT
La sélection de la rédactionOutillage, pièces de rechange, catalogues… Chaque mois, la rédaction vous présente un état des lieux non exhaustif des nouveautés destinées au marché de l’après-vente.
Climatiseur de toit pour camionLe climatiseur de toit CoolAir RT 880 peut s’intégrer à l’intérieur comme àl’extérieur du poids lourd. Il s’installe rapidement grâce au kit d’installation– tous les composants sont réunis dans une même unité – spécifique à chaquevéhicule. Côté performances, il est doté d’un compresseur et d’un systèmede froid – trois vitesses de ventilation et mode automatique – qui assurentune agréable température dans l’habitacle tout en déshumidifiant l’air. L’équi-
libre est optimal entre la consommation d’énergie et la puissancede refroidissement de façon à ne pas altérer les capacités de la batterie du camion à l’arrêt. Côté design, le profil du clima-tiseur est bas, de forme monobloc, ce qui permet de réduire la traînée aérodynamique… et les coûts d’exploitation.
Vernis de réparation à ultra-hauts extraits secsLe nouveau vernis 0380 développé par MaxMeyer (groupe PPG) est formulé pour tous types de réparations en carrosserie. Appliqué avec un pistolet, il améliore le pro-cessus de refonte et permet de limiter les efets de bord à bord grâce à la tension et à la dureté de la finition. Celle-ci peut d’ailleurs subir des rectifications immédiate-ment après sortie d’étuve sans aucune diiculté. Associé au diluantcatalyseur 1.921.6050, il peut s’appliquer sur de grands éléments de carrosserie (sur les PL notamment) et sèche en 15 minutes sans que la qualité finale d’application s’en ressente.
Gamme SikaFast NT pour collages structurauxDestinées à la réalisation de collages structuraux, les colles acryliques bi-composantesde la gamme SikaFast NT assurent une excellente adhérence sur de nombreux supports : acier galvanisé, inox, plastiques, verre… La montée en résistance rapideleur permet de s’adapter aussi bien aux grandes séries qu’aux cycles courts. Elles sontégalement résistantes aux chocs, aux vibrations et aux dilatations grâceà leur compensation des tolérances de fabrication jusqu’à 3 mm. Chacune des six colles de la gamme répond à des besoins diférentsen termes de temps ouvert et d’obtention des résistances. Dispo-nibles en cartouches de 50, 250 et 490 ml selon les références.
SIKA
WAECO
WÜRTH
Baladeuse articuléecompacteLa nouvelle baladeuse articuléecompacte de Würth est flexible à 45et 90°, ce qui la rend très pratiquepour une utilisation dans des espacesde travail réduits. De plus, ses LEDnouvelle génération d’une puissancede 300 lumens assurent un éclai-rage optimal. Elle est dotée d’unebatterie lithium rechargeable qui luiconfère une autonomie de 4 heures.Simple à utiliser grâce à sa poignéeergonomique, elle dispose d’un revêtement en ABS caoutchouté etd’un écran de protection en poly-carbonate qui la protège de la pous-sière et des éclaboussures.
FEBI
Nouveau cataloguepièces PL
L’édition 2013/2014 du catalogue febiPlus répertorie plus de 900 réfé-rences de pièces de rechange desti-nées au marché des poids lourd,souvent considérées comme uni-quement disponibles dans le réseauconstructeur. Le catalogue couvreainsi un large champ d’application :des serrures de porte aux supportsde stabilisateur, en passant par lespompes de lave-glace, les joints decardan, les compresseurs de clima-tisation, les paliers de ressort, etc.
NOUVEAUTÉS | ATELIER Zepros 14 | Février 201430
Bonne fluiditéd’application
Pas besoin de recharge
en fluide frigorigène
www.febi-parts.com
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MAXMEYER
Collage ultrarapide
TR
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Meuleuse angulaireGWS 15-125
La meuleuse angulaire GWS 15-125Inox Professional de Bosch permetde poncer, tronçonner et ébarber lestubes, surfaces et joints de soudureen acier inoxydable. Les 1 500 W de son moteur assurent une régu-lation constante et un refroidisse-ment direct de l’outil avec un couple50 % plus élevé que les meuleusesd’angle classiques. La vitesse de rotation, de 2200 à 7500 tr/min.,empêche le bleuissement de l’acier.Le dispositif d’arrêt Kick-Back-Stop,le système de protection antidé-marrage et le capot de protection indéformable assurent la protectionde l’utilisateur.
TOOL ATELIER
Inducteur de chaleur
Cet inducteur de chaleur facilite ledéblocage des écrous et vis récalci-trants. Son fonctionnement : bran-cher le câble d’alimentation sur lesecteur 230V et placer la bobineadéquate sur la zone de travail (vis,écrous…). Le champ magnétique se centralise alors sur la surface de travail métallique et fait vibrer les électrons dans le métal. L’énergiecinétique qui en découle est dissipéesous forme de chaleur, avec pourconséquence le déblocage de la visou de l’écrou. À noter : l’inducteurn’a aucun efet sur les matériauxnon ferreux (verre, plastique,tissu…). Prix : 1 029 € TTC.
RLD
Combinaison « tout-en-un »Issu de la nouvelle ligne de vête-ments professionnels Titane, cettecombinaison est très fonctionnelleavec ses multiples poches. La coupeest ajustée aux morphologies pourun maximum de confort. Ses cou-dières renforcées jusqu’à l’avant-
bras et ses genouillèrespréformées évitentl’usure prématurée du
vêtement. La tailleélastiquée ferméepar pressions estrehaussée dans le dos afin degarantir un bon
m a i n t i e n . Fabriquéeen coton etpolyester,
cette combinaisonest disponible ensix tailles (de 0 à6) et deux cou-leurs : beige et
anthracite.
FEDERAL-MOGUL
Manchon pour faisceau de câblageBaptisé FastWrap 2305, ce man-chon est très souple et se pose facilement grâce à ses deux bandesadhésives : la première adhère aufaisceau pour un positionnementprécis du produit, la seconde sert à envelopper hermétiquement lefaisceau, sans nécessiter de rubanadhésif ou de serre-câbles. Il couvretous les diamètres de faisceaux de câblage de 8 à 40 mm en trois dimensions. Le tissu utilisé – un mélange de polyester monofila-ment et fils multifilaments – résisteà des températures qui peuvent atteindre les 150 °C et à tous lesfluides moteur habituels.
Zepros 14 | Février 2014 NOUVEAUTÉS | ATELIER 31
AUTODISTRIBUTION
Catalogue outillage et équipements PLÀ la fois détaillé et didactique, le catalogue« Outillage et équipement PL » de l’AD regroupe 17 familles de produits et équipe-ments : du levage à la soudure, en passant par l’air comprimé ou les colonnes mobiles…Tous les produits (plus de 400 au total pourplus de 30 fournisseurs), accompagnés d’unvisuel et d’un descriptif précis, sont recenséspar famille et détaillés par fournisseur dansl’index situé à la fin du catalogue.
POMMIER
Gamme de bridesétalonnéesCette nouvelle gamme de bridesprésente l’avantage d’avoir une résistance adaptable à la chargeà fixer (de 300 à 600 daN selon
la bride). Ainsi, elle autorise une large plage de serrages et s’adapte à tousles emplois – montage d’accessoires divers ou encore solidarisation d’une caissesur un châssis – et types de véhicules. Fabriquées en acier de qualité HLE(hautes limites élastiques), ces brides assurent une tenue mécanique optimale.De plus, leur design et leur ergonomie optimisent la répartition de matière pourune eicacité maximum.
FACOM
Démonte-obus silencieuxCe nouveau démonte-obus permet de dégonfler les pneumatiques des VL etPL en atténuant le bruit généré par cette opération qui se situe sous les 85 dB(au lieu de 100 dB habituellement) sans ralentissement de l’intervention. Autre avantage : il se fixe directe-ment sur la valve du pneuma-tique afin d’empêcher toutrisque de projection, garan-tissant une totale sécuritépour l’utilisateur ainsiqu’un confort de travailoptimal.
SCHAEFFLER
Catalogue embrayages LuK pour PL et busL’édition 2014 du catalogue d’embrayagesLuk répertorie toutes les références d’em-brayages de la marque dédiées aux poidslourds. Principale nouveauté de ce cata-logue : l’intégration des applications pourles bus. Des pictogrammes permettent deretrouver rapidement la pièce de rechangesouhaitée, ainsi que des infos sur le mo-
dèle, l’année, la famille de produits et la référence correspondante sur chacunedes pages du catalogue. À noter : l’intégration des applications du RepSet SmarTAC, la solution de réparation d’embrayages de Luk dédiée aux VU.
www.facom.com
www.schae!er-a"ermarket.fr
www.bosch-professional.fr www.federalmogul.com
www.pommier.fr
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NOUVEAUTÉS | ACCESSOIRES Zepros 14 | Février 201432
CONTINENTAL VDO
Vision à 360°
Le système de caméra à 360° Pro-Viu permet au conducteur d’avoirune vision complète de l’extérieur du véhicule depuis son poste deconduite. Les quatre microcamérasplacées autour du véhicule ofrentune représentation tridimensionnelledes environs du camion avec leurobjectif super grand angle de plus de 180°. Les images sont retrans-mises sur un écran dans le tableaude bord, permettant au conducteurde visualiser tous les angles morts.D’où des manœuvres moins risquées,tant pour le conducteur que pour lesautres usagers de la route.
La sélection de la rédaction
Chaîne à neige spécial PLDans la gamme de chaînes à
neige pour les poids lourdsproposée par König (entitédu groupe Thule dédiéeaux « professionnels »), la T2 PRO se distinguepar sa rapidité de mon-tage. En efet, elle estdotée d’un câble interneflexible qui permet unajustement rapide de lachaîne en un seul geste.
Fabriquée en acier spécialde dernière génération pour
une résistance et une lon-gévité accrue, elle est dotée
de nombreux croisillons à liensimple pour une adhérence continue sur la route, tout enrestant légère et facile à manipuler. Côté sécurité, un double système de verrouillageassure le maintien de la chaîne lorsquele véhicule roule.
KÖNIG
Gamme de balaisd’essuie-glaces platsLa gamme de balais d’essuie-glaces Aerotwin Retrofit est conçue pour répondre aux exigences des VUL et PL.À savoir un essuyage le plus eicace possible et durablepour une visibilité accrue en cas de mauvais temps. D’oùun balai plat à spoiler intégré pour un essuyage parfaitet homogène sur tout le pare-brise, et donc une usuremieux répartie. La gomme Twin bi-matière et le doubleraidisseur en Evodium assurent une adhérence optimalesans pour autant laisser de trace. Les balais de cettegamme sont compatibles avec les fixations pour crochets9x3, 9x4 et 12x4 et avec les fourches bou-lonnées les plus courantes. Dix réfé-rences sont disponibles, de 450 à800 mm, d’où une compatibilité avecplus de 95 % du parc européen desVUL et des PL.
BOSCH
www.konig.it
Facile et rapideà monter
30 % plus résistants
que des balaisconventionnels
www.bosch.fr www.vdo.fr
Zepros 14 | Février 2014 NOUVEAUTÉS | ACCESSOIRES 33
WÜRTH
Serrure anti-e!ractionLe dispositif anti-e!raction Vanlock,
disponible en version simple ou double,
est une serrure blindée brevetée qui
permet une ouverture et fermeture
simple et rapide du VUL. La serrure
se fixe sur la porte arrière ou latérale
en moins de 2 heures. Un câble d’ou-
verture à l’arrière de la serrure permet de l’ouvrir depuis
l’intérieur du véhicule en cas d’urgence.
BRIDGESTONE
Pneumatique pour remorqueLe pneu R168PLUS pour remorque o!re une
excellente résistance aux arrachements grâce
au composé de gomme renforcé utilisé pour
sa fabrication et à la construction robuste de
la carcasse. En e!et, une ceinture plus large
assure une meilleure protection contre les
atteintes extérieures. Quant à la conception
spécifique de la bande de roulement, elle évite
la rétention de pierres. Sa faible résistance au
roulement permet de réduire la consommation
de carburant. Dispo en dimension 385/65R22.5.
LAVAZZA
Cafetière nomadeLa cafetière Espressgo de Lavazza est
la première machine à café nomade à uti-
liser des capsules. Compacte, elle s’insère
dans tous les compartiments et porte-
gobelets du véhicule. Il suit pour cela
de la brancher à une prise 12V. Huit
variétés de dosettes d’espresso sont
disponibles : intenses, veloutés,
généreux et aromatiques. Prix de
la machine : 149 €.
3-EN-UN
Graisse universelle spécial hiverConditionnée en trois formats (tube de 150 g, cartouche de
400 g et boîte de 1 kg), cette graisse au lithium résiste à l’eau
et à l’humidité de l’hiver, ce qui réduit considérablement les
risques de rouille et de corrosion tout
en diminuant les coeicients de frotte-
ment. Formulée à base de graisses
minérales épaissies au savon de lithium,
elle a un niveau de viscosité de 110 à
40 °C pour une lubrification longue
durée et une bonne tenue à la pression,
que ce soit pour les roulements, moyeux,
rotules, pièces de cardan, ou encore
pour les paliers, chaînes, galets…
www.bridgestone.fr
www.wurth.fr
www.lavazza.com
www.3-en-un.fr
TR
AN
SP
OR
T
34
Je revenais de huit années detravail à l’étranger et j’avais envie de créer quelque chosed’utile. Or, pendant ces annéesà l’étranger je n’ai pratiquementpas vu de PME françaises et
cela m’a marqué, inquiété etmême affolé ! J’ai donc crééParrainer la croissance, pour aider les PME françaises à allerà l’international. J’avais prévuque nous fédérerions une ving-
taine de PME. C’est peu mais,quand on a des objectifs assezbas, on ne peut qu’être satis-fait. Résultat : trois ans aprèssa création, Parrainer la crois-sance regroupe plus de 3 000entreprises et nous sommesmême devenus la plus grosseassociation de PME de crois-sance de la région parisienne.Parti avec de petits objectifs,j’ai donc obtenu de gros résul-tats rapidement.
2Quel était votre état d’esprit quandvous avez créé Parrainer la croissance?
”J’ai créé Parrainer la croissance“
LE JOUR OÙ…
Ils ne font pas le même job que vous? Tant mieux! Chaque mois, dans cetterubrique, un entrepreneur vous fait partager sa vision de l’économie, son histoire, son expérience. Entrepreneur et même repreneurd’entreprises en diiculté,Denis Jacquet voue unepassion à l’entrepreneuriat qui l’a conduit à créer la plusimportante association de PME de croissance d’Ile-de-France.
1Votre jour le plus marquant sur le plan professionnel?
Il y a en a deux ! Forcément, la première société que vouscréez, cela vous marque à vie.C’était donc fin novembre 1992,j’avais 26 ans et je venais de créerune société spécialisée dans l’immobilier d’entreprise. Je mesouviens de cette sensation indescriptible la première fois oùvous vous installez dans votrebureau, sur la chaise que vousavez achetée avec votre argentet que vous vous dites : «Main-
tenant, tout commence!»
Mon deuxième jour le plus mar-quant, c’est en 1997 quand j’ai racheté Educatel, n° 1 de la for-mation à distance, qui était alorsen très grande difficulté. Là, j’aiappris un nouveau métier que
je ne connaissais pas du tout : celui de repreneur d’entreprisesen difficulté. J’ai dû mener pen-dant six à huit mois un combatde chaque heure, car je me disaisque la société n’allait pas tenir.C’était une période très difficileet, pour la première fois de mavie, j’ai connu un énorme stress!J’avais la responsabilité de 200salariés et je ne pouvais pas metromper, car les conséquencesauraient été dramatiques. J’aibeaucoup souffert pendant cettepériode, au point de prendre dupoids et d’arrêter de faire du sport!Heureusement, la fin de ce feuil-leton a été bonne : Educatel a re-noué avec les bénéfices et les em-plois ont tous été sauvés.
“Avec Parrainer la croissance,nous voulons rendre leur fierté
aux entrepreneurs et prouver quel’entrepreneuriat est un élément
de cohésion sociale.
”
Denis Jacquet
Zepros 14 | Février. 2014 35
Culturellement, nous sommesplus habitués à ce que les gensviennent chez nous, plutôt qued’aller chez eux. De plus, noussommes extrêmement nuls en langue étrangère, ce quiprouve notre manque d’adap-tation et d’intérêt pour les autres. Enfin, 90 % des sociétés
françaises comptent moins de 20 personnes et on ne partpas à la conquête du mondeavec 14 salariés ! Bref, nosPME sont trop petites, pasadaptables, ne parlent pas les langues étrangères et demeurent trop dépendantesd’un patron unique.
3 Pourquoi les PMEs’exportent-elles mal?
Pour entrer chez Parrainer lacroissance, il faut juste en avoirenvie, il n’y a pas besoin d’avoirde gros moyens. Nous cherchonsavant tout des entreprises qui ont envie de se développer.Surtout, nous privilégions cellessituées hors de Paris, car noussommes trop franciliens.Pour bénéficier de l’Accélérateurde croissance, c’est plus difficile,
parce qu’il faut avoir un projet qui ait déjà de l’attraction et donc être une société en débutde croissance, qui fonctionne.Toutes celles qui en bénéficientont moins de trois ans, mais sedéveloppent en termes de chiffred’affaires. Enfin, nous privilégionsles sociétés qui ont une réelle ca-pacité à se développer à l’inter-national.
En premier, déterminer quel typed’entrepreneur on est. Il faut savoir ce que l’on ne sait pas fairepour pouvoir le déléguer aux autres. Cela signifie beaucoupd’humilité et une forte capacitéà déléguer, partager le pouvoir,la reconnaissance et la visibilité.En deuxième, s’associer car,
pour les investisseurs, si tout repose sur une seule tête et deuxépaules, c’est dangereux. En troi-sième, écouter, c’est primordial :ceux qui ne savent pas écoutersont les pires ennemis des investisseurs, du marché et de leur entreprise. Enfin, ne pas avoir peur de l’international.
5 Soutenez-vous un profilparticulier de PME?
6 Quels conseils donneriez-vous aux chefs d’entreprise?
1992 Création
de sa première société,
H2L, spécialisée dans
l’immobilier commercial.
1995 Création d’une
deuxième société,
spécialisée dans le
déstockage de vêtements.
1997 Il reprend Educatel,
n° 1 de la formation
à distance, et la sauve
de la disparition, avant
de la céder.
2009 Après des années
passées à l’étranger,
il revient en France et décide
de surfer sur le succès
du e-learning avec
Edufactory. Parallèlement,
il crée Parrainer la croissance
pour soutenir les PME
françaises à l’étranger.
2012 Création au sein
de Parrainer la croissance
de l’Accélérateur de croissance
qui met à la disposition
de jeunes entrepreneurs
les compétences de seniors.
Z’êtes plutôt…> Petit épicier du coin ou grande surface?
Je l’avoue, je déteste les grandes surfaces
et je n’y vais que deux fois par an, sous la torture!
> Scooter, taxi ou transports en commun?
Je circule en taxi, en Vélib’, en Autolib’
et également en transports en commun.
> Côté voiture : hybride ou sportive?
Je vis près de mon lieu de travail et je n’ai donc
pas de voiture personnelle. Mais si j’en avais une,
j’opterais sans hésitation pour une Aston Martin.
> Cuisine moléculaire ou bœuf bourguignon?
Par amitié pour Thierry Marx, je dirai moléculaire,
même si je n’en mange quasiment jamais. Je milite
pour une alimentation saine et qualitative.
> Restaurant étoilé ou bistrot du coin?
J’aime les bistrots pour leur ambiance
et les restaurants étoilés pour la qualité
des mets proposés.
> Bricolo du dimanche ou artisan?
Je déteste le bricolage, donc je fais travailler
ceux qui savent faire!
> Maison en bois ou bien béton, verre et acier?
En ville, j’adore l’ancien et les vieilles pierres.
Je trouve que les matériaux modernes vieillissent
souvent mal.
5 dates clés
Chifres clés
3000
2
50
120
1,5 M€
accélérateurs de croissancedevraient être créés
en 2014 en province.
seniors ont collaboré à l’Accélérateur
de croissance en 2013.Ils seront 250 en 2014.
sociétés devraient être « accélérées »
en 2014.
C’est le CAréalisé par
Edufactory en 2014.
C’est le nombre de PME adhérentes
à Parrainer la croissance en 2013.
QUIZ ZEPROS
4Que proposez-vous pouraider les PME françaises?
Nous lançons de grandes cam-pagnes d’investigation à l’étran-ger en emmenant un maximumd’entreprises dans des pays oùelles n’ont pas l’habitude d’aller :États-Unis, Maghreb, Asie ouAmérique latine. Récemment,nous avons ainsi accompagné 53 PME en Israël.Par ailleurs, nous avons comprisque, si les PME ne grossissentpas, c’est parce qu’elles n’ont pasles moyens de s’offrir les com-pétences dont elles ont besoin.Or, une vraie compétence utile etopérationnelle, c’est une per-sonne âgée de 45 ans, voire plus.Nous avons donc créé il y a deux
ans une sorte d’incubateur d’entreprises, un accélérateur de croissance dans lequel nouslogeons de jeunes PME et desseniors qui nous sont déléguéspar de grands groupes ayant mis en place des plans de départ volontaire ou qui ont signé des accords seniors. Les grandsgroupes financent les seniorsjusqu’à trois ans à 50 % de leurtemps et les PME utilisent leurscompétences. Cela fonctionne etnous propulse dans une sociétéavec des générations qui fonc-tionnent en association et pas en opposition. Notre objectif estde décliner cet outil en province.
CONSEILS DE PROS Zepros 14 | Février 201436
Repères
Le début d’année est une pé-
riode idéale pour booster les
équipes et les préparer pour la
période qui démarre. Particu-
lièrement efficace, le coaching
des équipes est un investisse-
ment toujours rentable utilisé
de plus en plus régulièrement
par les entreprises de taille
intermédiaire et les PME, qui
doivent s’adapter rapidement
aux évolutions du marché.
De nombreuses offres existentpour dynamiser les équipes: de l’incentive, très à la mode en période de croissance et pourrenforcer la cohésion, au training,plus sollicité lorsque les résultatssont plus difficiles à atteindre…Au-delà des anglicismes à lamode, il faut se garder, surtoutdans ces périodes tendues, de
se précipiter sur des propositions« bling-bling » ou, au contraire,trop minimalistes. Un bon indi-cateur d’un coaching d’équiperéussi est une amélioration cer-taine de l’autonomie de l’équipe,de sa cohésion et de l’efficacité.Et ce, sur le long terme.! Comment choisir?
Tout coaching d’équipe efficaceproposera une implication à la fois
collective et individuelle, aprèsavoir fait ressortir la spécificité que chaque membre peut appor-ter à l’ensemble, outil à la fois devalorisation des complémentari-tés et d’économie de moyens.Comptez entre quatre et six jour-nées (au minimum une par tri-mestre et au maximum une parmois), et quelques formationsspécifiques en ateliers sur lesfonctions à renforcer (gestion dutemps, communication relation-nelle, efficacité des réunions…).C’est un processus très précissur deux à quatre trimestres, qui
doit parfois démarrer par la miseà plat de la constitution mêmede l’équipe à l’aide d’outils deprofilage (ex. HBDI d’Herrmann)afin de préciser d’où l’on part etqui sera plus efficace pour quelleaction…L’étape suivante est la détermi-nation d’objectifs précis : ceuxque l’équipe va se donner col-lectivement pour la périodeconsidérée, et ceux que chaquemembre s’engagera personnel-lement à atteindre, avec des indicateurs partagés et facile-ment mesurables.Le suivi des résultats obtenus,au moins mensuel, permettra les ajustements nécessaires pour faire ressortir les leviers de réussite les plus pertinents aulieu de focaliser sur les manques.Le bilan en fin de parcours per-mettra à l’équipe de connaître sespoints forts et les pistes d’amé-lioration, afin de poursuivre saroute en toute autonomie. "
Avec H. Jacquot – Coaching-Dév.
Nos experts
3 éditeurs juridiques répondent à vos questions
!!1 Appelez L’appel expert du lundi au vendredi de 9heures à 18heures
!!2 Posez votre question à notre juriste et obtenez une réponse immédiate
!!3 Si votre question nécessite une rechercheapprofondie, réponse garantie sous 48 heures
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de Zepros (code: 35029710)
FINANCEMENT
CRÉDITRELAX
StéphaneKirsch,fondateurdu site français de courtage
en financements professionnels.Accompagnement des entrepreneurs dans leurrecherche de financementsprofessionnels.www.creditrelax.com
JURIDIQUE
L’APPEL EXPERTClaire Girard,responsable de L’appelexpert, leaderdu rensei-gnementjuridique
par téléphone documenté à partir du fonds des ÉditionsFrancis Lefebvre, Dalloz et Éditions législatives.www.efl.fr
RESSOURCES HUMAINES
AJ CONSEIL
Alain Jacob,fondateur d’AJ Conseil.Recrutement et ressourceshumaines, recherche,évaluation et sélection des cadres dans l’hôtellerie-restauration, distribution et métiers de service.www.ajconseil.fr
COACHING EN ENTREPRISE
Espace CoachingDéveloppement
Hélène Jacquot est coachd’entrepreneurs et d’équipes,spécialisée dans l’accompa-gnement du changement dans les TPE et les PME. Coaching individuel ou d’équipe. Hélène Jacquotest coach certifié Afaq Compétence.
Certains taux de TVA ont été
modifiés le 1erjanvier. Lesquels?
!Le taux normal de TVA, qui s’ap-plique aux opérations imposablesà la TVA et qui ne sont pas sou-mises à un autre taux, est passé le 1er janvier 2014 de 19,6 à 20 %.A également été modifié le taux intermédiaire de 7% qui s’appliqueaux prestations de restauration alimentaire, à certains servicesd’aide à la personne, aux travauxd’amélioration, de transformation,d’aménagement et d’entretiendes locaux à usage d’habitation(achevés depuis plus de 2 ans). Ce taux est ainsi grimpé à 10 %,alors qu’il n’était que de 7 %.À noter: les travaux d’amélioration,de transformation, d’aménagement
et d’entretien de locaux d’habita-tion achevés depuis plus de 2 ansqui ont fait l’objet d’un devis signéet de versements d’acomptes (aumoins 30 %) avant le 1er janvier2014 bénéficient toujours du tauxde 7 % s’ils sont achevés au1er mars 2014. "
Comment faire gagner ses équipes?
Taux de TVA: qu’est-cequi a changé en 2014?
Un kit pour latransmission d’entreprise
Pour répondre aux besoins
des 60000 TPE qui chaque
année sont à transmettre ou
à reprendre (dont la moitié enraison des départs à la retraitede leurs dirigeants), Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, duCommerce et du Tourisme, alancé fin décembre un kit pourla transmission d’entreprise. Il est composé d’un dépliantd’information et d’un site Web– www.transmettre-mon-entre-prise.gouv.fr – qui rassemblenttoutes les informations néces-saires à la transmission et la re-
prise d’entreprise. Le dépliantest diffusé par le Régime socialdes indépendants (RSI) à tousles dirigeants d’entreprisescommerciales et artisanalesâgés de 57 ans et plus. "
08 20 800 112* (n° Indigo: 0,11€ la minute)
Tous les ans, c’est la mêmechose ! À l’approche de lanouvelle année, vous vousfixez une longue liste d’ob-jectifs quasiment inatteigna-bles. AJ Conseil vous aide àprendre des résolutions…réalisables.Après le traditionnel chapon, leshuîtres à gogo et l’overdose dechocolat, il est temps de passeraux choses sérieuses pour com-mercer cette nouvelle année. Parce qu’il est inutile d’avoir lesyeux plus grands que le ventre,AJConseil vous propose une «to do
list » de résolutions réalisables.Objectif: asseoir votre manage-ment et motiver vos troupes!! Savoir déléguer
Moi, chef d’entreprise, jeconfierai des tâches à mes col-laborateurs. Déléguer signifieque vous avez confiance dansvotre équipe. Pour autant, vousvous assurerez de l’exécutiondes tâches.! Apprendre à féliciterses équipesTout le monde a besoin de re-connaissance. Alors savoir re-mercier votre personnel vouspermettra de booster ses per-formance tout en le valorisantindividuellement. Cette attitudesera encore plus appréciée dansles périodes difficiles.! CommuniquerMoi, chef d’entreprise, je pra-tiquerai le partage de l’infor-mation pour la décentralisation
de la décision. Je réserverai enoutre le plus régulièrementpossible des pauses (déjeunerou pot informel) pour sonder le climat de la société.! IntéresserMoi, chef d’entreprise, je réflé-chirai à une formule d’intéres-sement qui permette d’associerla rémunération globale demes collaborateurs aux résul-tats de l’entreprise.! FormerMoi, chef d’entreprise, je veil-lerai à ce que les connaissancesde mon personnel soient àjour des dernières techniquesprofessionnelles.! Recruter intelligemmentMoi, chef d’entreprise, je ne recruterai plus jamais dansl’urgence. Quel que soit le profilrecherché, j’anticiperai toujoursmes besoins. Une résolutionqui bénéficiera autant à votresociété qu’à l’équipe.! Reconnaître ses erreursMoi, chef d’entreprise, j’accep-terai de reconnaître mes erreurset je ne chercherai pas à échap-per à mes éventuelles respon-sabilités.
Avec AJ Conseil.
Zepros 14 | Février 2014 CONSEILS DE PROS 37
Avec l’arrivée récente de Free sur le marché de la téléphonie àtrès haut débit (4G), la guerredes opérateurs bat son plein.! Alors lequel choisir?Incontestablement, Free est l’opé-rateur le moins cher du marchéavec une offre à 19,99 € com-prenant l’accès au 4G avec un vo-lume mensuel de 20 Go de don-nées. En clair, le forfait proposépar Free est 2 à 5 fois moins cherque ceux de ses concurrentsBouygues, SFR ou Orange.Mais pas sûr qu’il faille pour au-tant changer d’opérateur. En ef-fet, Free ne dispose dans l’Hexa-gone que de 700 antennes,quand Bouygues en compte
5392, Orange 3879 et SFR 1013.Bref, si vous voulez profiter desavantageux tarifs de Free, mieuxvaut habiter les grandes villesfrançaises (Paris, Marseille, Lyon,Toulouse, Nice, Nantes…) et nonen pleine campagne. Il est im-portant de le savoir avant dechanger d’opérateur! "
Téléphonie: quelopérateur 4G choisir?
Quelles bonnes résolutions prendre et tenir en 2014?
RepèresRepèresÉconomie généralePrix à la consommationNovembre 2013 StablePrix à la consommation12 mois + 0,7 %Croissance du PIB3e trimestre 2013 - 0,1 %Production industrielleOctobre 2013 - 0,3 %Coût de la construction2e trimestre 2013 1637Sur 1 an - 1,74 %
Carburants(prix à la pompe en € TTC/litre)
GazoleNovembre 2013 1,32 €
SP 98Novembre 2013 1,54 €
SP 95Novembre 2013 1,48 €
GPLNovembre 2013 0,86 €
Fuel domestiqueNovembre 2013 0,90 €
EntreprisesCréations d’entreprisesOctobre 2013• Avec autoentrepreneurs
43 326 - 0,1 %• Hors autoentrepreneurs
22828 + 1,1 %
Défaillances d’entreprisesSeptembre 2013
62 500
Taux bancairesTBB (taux base bancaire)Novembre 2013 6,60 %
EmploiTaux de chômage3e trimestre 2013 10,2 %Demandeurs d’emploiOctobre 2013
4 883 6000 5 182 500 Dom compris + 0,8 %
Confiance des ménagesOctobre 2013
84 points
La nouvelle année commenceet pour les chefs d’entreprisela nécessité d’adapter lesfeuilles de paie de leur per-sonnel aux changements entérinés en 2013 par le gou-vernement. Petit rappel dece qui vient d’augmenter au1er janvier.! Hausse du SmicLe taux horaire brut du Smic estpassé à 9,53€, soit une augmen-tation de 1,1 %. Le Smic mensuelbrut s’élève ainsi à 1445,42€ pour35 heures de travail par semaine,contre 1430,25€ en 2013.! Hausse du minimum garantiTrès utilisé dans le secteur de larestauration pour calculer les avan-tages en nature nourriture, le mi-nimum garanti vient de passer à3,51€, contre 3,49€ l’an dernier.! Hausse du plafond de laSécurité socialeLe plafond de la Sécurité socialeest passé à 3129€ (contre 3086€en 2013). Le plafond annuel s’élèvedésormais à 37548 €, contre37032€ l’an dernier.! Hausse des cotisations de retraiteLa cotisation vieillesse debase a augmenté le 1er janvier,comme prévu par décret en 2012.Elle grimpe de 0,10 point pour at-teindre 15,25% de la rémunération.
La part patronale s’établissant à8,45% et la part salariale à 6,80%.Les taux de cotisation de retraitecomplémentaire Agirc-Arrco ontégalement augmenté de 0,10 point.! Majoration des heures com-plémentairesLes travailleurs à temps partiel bénéficient d’une nouvelle mesureantiprécarité: la durée hebdoma-daire de leur contrat ne peut plus être inférieure à 24 heures.Également, la rémunération desheures complémentaires est désormais majorée dès la premièreheure, de 10 à 25 % selon leur volume. Par exemple, un salarié qui travaille 30heures par semainebénéficie d’une majoration de10 % pour ses trois premièresheures complémentaires. "
Quels changements sur la feuille de paie en 2014?
8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : [email protected] – internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication :Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected] • Conseillère éditoriale : Emmanuelle Evina – Tél. : 06 81 84 96 20 – [email protected] • RÉDACTION Rédactrice en chef : Caroline Ridet
– Tél. : 06 60 76 84 55 – [email protected] • Chef de rubriques et site internet www.zepros.fr : Muriel Blancheton – Tél. : 06 60 77 30 07 – [email protected] • Secrétariat de rédaction : Jean-Philippe Scardina
– [email protected] • Maquette : Première maquettiste : Isabel Goncalves – [email protected], Marc Le Texier, Isabelle Cerf • Ont participé à ce numéro : Rubriques : Jean-Pierre Lagarde (véhicules), Alain Nort,
Mathias Bourdet (banc d’essai)– Correspondants régionaux : Alsace Guillaume Lahaye, Auvergne Jean-Pierre Raynaud, Bretagne Anny Letestu, Aquitaine, Basse et Haute-Normandie, Bourgogne, Limousin, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Nord-Pas-de-Calais, Paca,Picardie et Île-de-France contacter rédaction nationale, Lorraine Emmanuel Varrier, Pays de la Loire Thierry Goussin, Poitou-Charentes Jean Sébastien Thomas, Rhônes-Alpes Jean-Claude Pennec • Crédit photos et illustrations : Droits réservés sauf mention contraire
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• IMPRESSION L’imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2263-1682 • ZEPROS est une publication de la société «Groupe Gratuit Pros», SARL au capital de 8 000€ • RCS Bobigny B 483 806 717
PEOPLE Zepros 14 | Février 201438
ZEPROS est imprimé sur papier 100% recyclé et écoresponsable. Procédé d’impression sans eau waterless.
TRANSPORTTRANSPORT
FRANCEMERCEDES-BENZDans le cadre de la réorgani-sation du groupe en France,• Jean-Marc Diss prend ladirection générale de l’acti-vité Véhicules Industrielsainsi que la responsabilitédes filiales de distribution VIdes Mercedes-Benz et Fuso.Il succède à Jean-Luc Fran-çois, qui prendra sa retraite le 31 mars prochain. La direc-tion générale Vans (VUL) revient à • Harry Salamon,qui assumait jusqu’ici lesresponsabilités de directeurgénéral Services.
FFC ÉQUIPEMENTIERS• Patrick Cholton, vice-prési-dent du groupe RESMA et dela FFC, vient d’être réélu pourquatre ans président de la Fédé-rationfrançaise de la carrosserieÉquipementiers. À ses côtés au sein du nouveau comité dedirection : Bernard Lanne(président de PPG) et YvesDelor (DG du Groupe Alma),tous deux vice-présidents.
PIRELLI
• Laurent Cabassu, 34 ans,est nommé DG de Pneus Pirelli SAS (distributeur fran-çais de Pire l l i Tyre SpA). Il remplace Gian Paolo GattiComini, lequel prend la res-ponsabilité du marché Europedu Sud au sein du groupe.
GOODYEAR DUNLOP• Jean-Philippe Cavaillé,37 ans, rejoint le manufac-turier à la direction des res-sources humaines pour laFrance. Il était depuis 2009DRH de la division Zirconiumd’Areva NP. I l remplace à ce poste Sophie Lasalle.
CITROËN• Olivier Bonnet, 42 ans,est nommé responsable dudépartement Citroën Busi-ness France, en charge desventes BtoB. I l succède àArnaud Duchemin , qu i rejoint la direction Europe.Olivier Bonnet a débuté sacarr iè re chez C i t roën en1996 au sein des équipesd’audit interne de la directiondu commerce France. Il pilo-tait dernièrement la coordi-nation de la filiale polonaisee t l a p l aque scand inave(2010), puis les filiales belgeet néerlandaise (2013).
FFC CONSTRUCTEURS
• Daniel Magyar, P-DG deMagyar SA et vice-présidentde la FFC, vient d’être élupour quatre ans présidentde la Fédération française de la carrosserie Construc-teurs . I l remplace Jean-Pierre Robinet (Vehixel),qui occupe dorénavant leposte de v i ce-prés ident dé légué. Patrick Gruau(président du groupe Gruau)
occupe pour sa part la fonc-tion de vice-président.
EUROPEBRIDGESTONE
L e 1 e r m a r s , • E d u a rd o Minardi prendra la prési-dence exécutive de Bridges-tone Europe, dont le siège est implanté à Bruxel les. Depuis 2010, il occupe lesresponsabilités de directeurgénéral délégué de Bridges-tone Americas et P-DG etprésident de BridgestoneAmericas Tire Operations. Ce diplômé de l’université de Buenos Aires (Argentine)et de l’université de North-western (États-Unis) a inté-gré le manufacturier en 1989comme chef de produit.
MONDEPACCAR• R o n a l d A r m s t o n g ,58 ans, est nommé P-DG du groupe. Le 27 avril pro-chain, il remplacera Mark Pigott, qui devient président
du conseil d’administration,après 17 années passées à la tête du groupe (rassem-b l a n t l e s m a r q u e s D A FTrucks, Kenworth et Peter-bilt). Parallèlement, le direc-teur financier, Robert Chris-tensen, devient président du groupe.
Jean-Marc Diss
Harry Salamon
Patrick Cholton
Olivier Bonnet
Daniel Magyar
Laurent Cabassu
Jean-Philippe Cavaillé Ronald Armstong
Eduardo Minardi
DISPARITION
HOMMAGE À PIERRE FICHOULe président du groupeAutodistribution Fichouet président de la Feda région Bretagne-Pays de Loire est décédé le2 5 j a n v i e r à l ’ â g e d e 47 ans, suite à un acci-dent en montagne. PierreFichou ava i t repr is en1993 l'entreprise familialecréée en 1926. Représen-tant la branche VL et PLde l’AD, l’entreprise estprésente à Brest, Morlaix,Quimper et Carhaix etemploie 132 personnes.Le Groupe Gratuit Prostient à présenter ses plussincères condoléances à la famille et à l’ensem-ble des personnels de la société.
FAITES-NOUS
PART DE VOS
NOMINATIONS
N’hésitez pas à nous
en informer et à nous
envoyer une photo
M. MONTEBOURG,LA RÉVOLUTION PRODUCTIVE,
NOUS AVONS LE JOURNALPOUR LA FAIRE.
- Cré
dit p
hoto
: TS
EVIS
CH
ARA
LAM
POS
Zepros est un journal accessible à tous les pros actifs.Mieux informées, les entreprises deviennent plus performantes, se développent et créent des emplois.En 2013, plus de 3 millions d’exemplaires de Zepros ont été diffusés par 12 000 distributeurs en France. La relance économique arrive !
L’info pro qui réussit à touswww.zepros.fr - www.zepros-regie.fr