Date post: | 31-Jan-2023 |
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Manifestations cutanées
Granulomes Palisadiques– Nodules Rhumatoïdes– Necrobiose Superficielle ulcérative rhumatoïde– Dermatite granulomateuse interstitielle
Réactions Vasculaires– Capillarite– Lésions de Bywater– Erythema Elevatum Diutinum– Vasculites des petits, moyens et gros vaisseaux
Dermatoses Neutrophiliques– Pyoderma Gangrenosum– Ulcères PG like dans le syndrome de Felty– Syndrome de Sweet– Rhumatoid neutrophilic dermatitis– Neutrophilic lobular panniculits
Complications Sec traitements– MTX– Biologiques– AINS
Nodules Rhumatoïdes
Manifestations extra articulaire présente chez 25% des patients avec AR
Incidence de 75% si Syndrome de Felty associé à l’AR
♂>♀
90% patients avec nodules FR+– Corrélations avec les titres de FR et non la
sévérité du cas (IgG, IgM ou IgA). 40% FR+ vs 6% FR-
– Chez les FR- lésions sont prouvées histologiquement d’ être des granulomes annulaires ou autres granulomes palissadiques
Relié à l’haplotype HLA-DR4 (HLA DRB1) associé avec sévérité et atteinte systémique
Nodules Rhumatoïdes
Généralement manifestation de la maladie active tardivement mais peuvent apparaitre avant le maladie articulaire
Cliniquement– Nodules sous-cutanés– Couleur peau– Solitaire ou multiples– Semi-mobiles et fermes– Indolores– Arrondis ou polylobés– moyenne de 0,5 à qques cm de diamètre– Peuvent adhérer au périoste, tendons et
bourses– éminences osseuses et les zones para-
articulaires sur les surfaces des extenseurs. – Zones de friction répétitive: occiput, dos,
talons, extenseurs des avant bras, doigts– viscéraux possibles poumons, péricarde,
muscles
Nodules Rhumatoïdes
Histologie – granulome histiocytaire macrophagique à
disposition palissadique autour d’une nécrose fibrinoïde
– Physiopatho est inconnue : traumatisme ou vascularite localisée ?
Tx: exérèse chirurgicale et greffe secondaire PRN si gène mécanique, ulcération, infection, compression nerveuse
Injection intralésionnel si taille est grande mais attention infection pas une recommandation
Éclosion des nodules rhumatoïdes secondaire au MTX
MTX Induced Accelerated rheumatoid nodulosis
Décrit en 1986 par Kremer et al. ↑ #nodules sous MTX même avec
amélioration des douleurs articulaires Ahmed et al. étude comparative, à
double insu entre le MTX et azathriopine – 8% patient sous MTX avait ↑ des nodules vs
0 des patients sous azathriopine
♂>♀
Physiopatho: activation récepteurs de l’adenosine A1 par le MTX avec fusion cellulaire et formation de cellules multi-nuclées
Éclosion des nodules rhumatoïdes
secondaire au MTX
Atteinte des mains sur MCP et IPP (88% patients sous MTX ont atteintes des mains vs 34% avec nodules rhumatoïdes non-accélèrés)
Apparition dans les 35 mois après début du traitement
Inconfort minimal > poursuivent le traitement Régression lorsque le MTX est cessé puis récidive à
la reprise du Rx Hydrochloroquinine, sulfasalazine et colchicine
↓fréquence des nodules
Idem chez les enfants avec ARJ 1 cas décrit avec prise de MTX pour arthrite
psoriasique Cas décrit avec etanercept
Nodulite rhumatoïde
Arthrite intermittente
– Changement Kystiques intra-osseux des extrémités sans arthrite érosive
Critères diagnostiques
– Multiples nodules sous-cutanés identifiés par biopsie
– Atteinte articulaire récurrente avec tableau clinique et radiologique minime
– Cours bénin
– Aucun atteinte systémique (ou peu)
– Si kystes non visualisées n’exclu pas la nodulose
Atteint ♂ (82 % cas) entre 30-50 ans
Contrôlée par AINS
Dermatite granulomateuse interstitielle
Décrit par Dykman en 1965
Dermatite granulomateuse associée à l’arthrite
Rare
Femme d’âge moyen, AR sévère, titres FR↑
Arthrite peut survenir avant, après ou concomitamment avec l’éruption
Associé à d’autres maladies auto-immunes tels que lupus, thyroïdite auto-immune
Dermatite granulomateuse interstitielle
Cliniquement: – Cordons violacés, indurés
et linéaires ”rope sign” mais peuvent apparaitre comme nodules ou papules érythémateuses violacées
– Symétriques: axillaires, tronc et face médiane des cuisses
– Lésions sensibles et sensation de brulure
Dermatite granulomateuse interstitielle
Étiologie inconnue: hypothèse de maladie auto-immune secondaire à complexes immuns circulants
Labos: #↑ auto anticorps et VS
Exacerbations et remissions
Dermatite granulomateuse interstitielle
Dx Différentiel– Granulome annulaire
– Nécrobiose lipoïdique
– Réaction médicamenteuse granulomateuse (anti HTA et hypolipémies)
Traitement– Prednisone et AINS
– Stéroïdes topiques, dapsone, plaquenil sont inefficaces
Vasculite Rhumatoïde
Complication tardive, amène variété de conditions systémiques et cutanées
Incidence 12.5/ million ♂>♀ risque à vie de 1/9♂ vs 1/37♀ ♂ non seulement le risque est plus élevé mais
aussi la sévérité de la maladie
Biopsies post mortem 25% des patients AR mais peut atteindre ad 1/3 patients avec sites cliniquement sains
VR est plus courante que les autres vasculites tel que Wegener
Survient typiquement lorsque arthrite est “éteinte” peu ou pas d’ inflammation active, chez patients séropositifs avec nodules.
Très rare chez les séronégatifs
Vasculite Rhumatoïde
Facteurs associés– FR très élevé– Érosions articulaires – Nodules rhumatoïdes– ♂
– Grand nombre de DMARDS utilisés– Tx avec penicillamine et
azathriopine
Apparait 10-14 ans après dx mais peut apparaitre au moment du diagnostique
Vasculite Rhumatoïde
Manifestations cutanées sont les plus fréquentes et la manifestation présentatrice extra-articulaire de la VR– 80% cas– Ulcères 62.5% des cas– Pétéchies et purpura (56% cas)– Micro-infarctus digitaux (41% cas)– Gangrène (37.5% cas)– Éruption maculo-papulaire– Bullose hémorragique– Livedo reticularis– Atrophie blanche– Et bien sure nodules rhumatoïdes
Ulcères d’apparition aigue, douloureux, “punched out”– Malléole externe ou en prétibial
10% des patient AR ont des ulcères– Causes majeures
Vasculite rhumatoïde Insuffisance veineuse
Vasculite Rhumatoïde
RV représente un continuum d’atteinte des vaisseaux– Petites artères digitales avec prolifération
intimale compliquée de dépôts de complexes immuns et thrombose intravasculaire
– Veinules post capillaires– Moyens et grand vaisseaux
Purpura palpable et non palpable dans l’atteinte des petits vaisseaux
nodules, ulcérations, livedo reticularis et embolization des vaisseaux de taille moyenne
Vasculite Rhumatoïde
Manifestations Internes
– Neuropathie sensitivo-motrice
– 50% mononévrite multiplex (si biopsie négative, EMG/biopsie musculaire-nerf sural)
– Hépatomégalie
– Splénomégalie
– Péricardite
– Arythmie
– Alvéolite
– Sclérite
– Protéinurie et hématurie
– Abdomen aigue
Vasculite Rhumatoïde
Lignes directrices diagnostiques AR 1 ou plus des critères suivants
– Mononévrite multiplex ou neuropathie périphérique aigue
– Gangrène périphérique– Biopsie démontrant vasculite nécrosante et
symptômes systémiques– Ulcères cutanés profonds– Manifestations extra-articulaires actives si
associés à des micro-infarctus digitaux ou biopsie avec évidence de vasculite
Lésions de Bywater
Décrit en 1957 par Bywater artérite occlusive des petits vaisseaux
Atteinte du lit unguéal micro-infartcus digitaux Petites papules brunes/purpuriques, non douloureuses
sur les plis unguéaux, la pulpe Transitoires et souvent manquées Non associé avec vasculite systémique Histo: vasculite leucocytoclastique des petits
vaisseaux
Vasculite Rhumatoïde
Labos
RF38% (1/2500)
Hypo complémentémie
complexes immuns circulants
Mortalité 43%
Vasculite Rhumatoïde
Traitements
Lésions de Bywater: aucun, transitoires et indolores
Vasculite systémique
– Cyclophosphamide et cortico
– Preuve de succès avec
Azatriopine, chlorambucil, MTX, infliximab, adalimumab et leflunomide
Dermatoses Neutrophiliques
– Pyoderma Gangrenosum– Ulcères PG like dans le syndrome de
Felty– Rhumatoid neutrophilic dermatitis
Syndrome de Felty
Décrit par Felty en 1924
Rare et sévère des 1% AR séropositives
triade
– Splénomégalie isolée
– Leucopénie
– Arthrite
Extrêmement rare chez les africains
Apparaît ~ 50 ans, après AR destructrice
Pronostic souvent défavorable, en raison du risque d’infections graves et récidivantes favorisées par la granulopénie, réfractaire aux Tx standards
Syndrome de Felty
Manifestations cutanées– Nodules rhumatoïdes (75% cas)– Hyperpigmentation– Ulcères
chroniques et profonds résistants aux Tx (22%)
Prétibial et malléolaire Extravasation des globules
rouges = hyperpigmentation Risque accru pour mélanomes
dans la 1ere année suivant le Dx
Risque accru pour lymphomes et leucémies
Syndrome de Felty
mortalité 25%, secondaire sepsis
Remissions spontanées sont rares
Traitements– MTX
– corticostéroïdes en 2ieme ligne
– GM CSF GB efficace lors des infections sévères (G CSF démontre
des exacerbations de l ’AR
– Vu leucopénie cyclophosphamide est rarement utilisé
– Etanercept, adalimumab, infliximab expérience limitée dans le Felty
– IVIG résultats non reproductibles
Pyoderma Gangrenosum
4 variantes cliniques
– Ulcérative/ Vésiculobulleuse/ Pustuleuse/ Végétative ♀>♂ et apparition plus sévère
Maladie systémique sous-jacente dans 60% cas– Polyarthrite séropositive 12% cas– MII (Colite ulcéreuse ou Crohn 20-30% cas ) – Collagénoses
lupus érythémateux/syndrome de Sjögren– Maladie hépatiques
Hépatites/ cirrhose biliaire– Maladies hématologiques 15-25% cas
Leucémies/ myélodysplasie/ gammopathie monoclonale (IgA)– Autres
syndrome de Sweet/ syndrome de Behcet/ G-CSF 27% associé à composante arthritique
Pyoderma Gangrenosum
Débute comme papule ou pustule qui progresse en ulcère nécrotique ad 10 cm de diamètre
Bordure violacée et sous-minée
Peut affecter le fascia, muscles et tendons
Pathergie: lésions peuvent apparaître dans zones de trauma
Principalement au MI mais cas décrits de peristomal, MS
Pyoderma Gangrenosum
Histologie: infiltrat inflammatoire mixte à prédominance de neutrophiles, non spécifique
Diagnostique est clinique mais R/O infection, Néo/ vasculite avec la biopsie
Pathophysiologie: complexes immuns, dysfonction neutrophilique Traitement
– Prednisone– Corticostéroïdes/Tacrolimus topiques pour cas légers– Si réfractaire aux corticostéroïdes
Tacrolimus Cyclosporine Thalidomide
– Infliximab si MII50% amélioration après 7 jrs
Dermatose Neutrophilique Rhumatoide
Ackerman 1978
Rare
Prédomine chez les femmes avec AR sévère, séropositive, depuis minimum 5 ans
Nodules et plaques annulaires, érythémateuses, symétriques affectant les extenseurs des mains et avant bras, tronc, épaules et cou
Non douloureuses
Apparence urticarienne
bordure ferme bien délimitée
Durée de 1-3 sem. avec guérison sans cicatrice spontanément ou avec amélioration de l’AR
Dermatose Neutrophilique Rhumatoide
Histologiquement: infiltrat dense dermique et leucocytoclasis sans vasculite. Micro abcès
Diagnostique différentiel à faire avec le Syndrome de Sweet
Pathophysiologie inconnue: activation complexes immuns, IL-6 et IL-8
Traitements: Cortico topiques, dapsone, hydroxychloquine
Arthrite Rhumatoïde Juvénile
Apparition avant l’âge de 16 ans Arthrite de durée 6 sem. min. Incidence aux E-U de 11.7/100 000 et
étiologie inconnue 3 sous types
– Pauciarticularie (1-4 articulations)– Polyarticulaire (40% cas ≥5 articulations,
similaire AR adulte)– Systémique (15% cas et 66% mortalité 2aire
ARJ)
Forme systémique connue aussi sous le nom de Maladie de Still décrit en 1896 par George Still– Arthrite avec fièvre quotidienne pour 2 sem.
minimum avec 3 jours ou plus consécutifs– Adénopathies généralisées– Hépatomégalie ou splénomégalie– Sérosites– Autres causes d’arthrite à éliminer:
infectieuses, collagénoses, MII, cancer
Arthrite Rhumatoïde Juvénile
Arthrite Rhumatoïde Juvénile
Éruption évanescente (90% cas)
Saumonée, maculopapulaire
Tronc, face, extrémités, joues, paumes et plantes
Hypersensibilité et dermographisme
Rarement prurit (5%)
Éruption est plus proéminente pendant les pics fébriles qui durent quelques heures
Phénomène de Koebner
Histologie: inflammation périvasculaire avec histiocytes et lymphocytes, déposition de C3 dans la mb des vaisseaux sanguins
Maladie de Still chez l’adulte
1971 Bywater a décrit une série qui répondait aux critères de la maladie de Still chez l’adulte– Pic de fièvre
– Arthrite
– Éruption évanescente saumonée
Étiologie inconnue: trigger viral ou bactérien
Incidence de 0.16/100 000
Distribution bimodal 15-25 ans et 36-46 ans
Maladie de Still chez l’adulte
Traitement
– AINS et aspirine
– Glucocorticoides
– Hydrochloroquinine
– Azathriopine
– Cyclophosphamide, cyclosporine, sulfasalazine, IvIg, anti-TNF
Complications des DMARDS
Stomatite avec MTX
Alopécie avec MTX
Éruption maculopapuleuse de la sulfasalazine et autres Rx
Complications des anti-TNFa
Infliximab
– Réaction d’infusion 3.8-14%
– Prurit, urticaire, céphalée, flushing, fièvre, nausée tachycardie, dyspnée
– Lié à la vitesse d’infusion
– Réaction sévère dans moins de 3%
Réaction au site d’injection avec etanercept et adalimumab
– Ad 30% pour etanercept
– D’habitude légères dans les 2 premières sem. puis rare après 2 mois de Tx
– Érythème localisé, ecchymoses, urticaire ou prurit
– Dure 3-5jrs
– Moins courant larges plaques ou atrophie sous-cutanée
– Analgésiques, cortico topiques, antihistaminiques sont aidants
– Rotation des sites d’injection
Complications des thérapies
Anti-TNF et lupus médicamenteux
– Induction auto-anticorps
– Anti dsDNA 15% des patients traitées
– Anti ANA 11 à 49%
– Rash, sérosite, polyarthrite, cytopénie
– Neuro et rénal rare
– Photosensibilité, éruption discoïde, lupus subaigüe et urticaire
– Arrêt 4-8 semaines après retrait de la médication
Anti-TNF et éruption psoriasiforme
Psoriasis pustuleux palmo-plantaire le plus souvent
Anti-TNF utilisés pour le traitement du psoriasis
Pathophysio inconnue– activation des cellules T auto
réactives qui entraine des dommages tissulaires via mécanismes auto-immuns
– Pso palmo-plantaire entité différente du pso en plaques, avec background immunologique différent
Complications des thérapies
Anti-TNF et vasculite même si ce dernier est utilisé pour la vasculite rhumatoïde
Théories– Immunité humorale avec déposition de complexes
immmuns et activation sec. du complément
– Vu lupus médicamenteux induit la vasculite leucocytoclastique
– Changement d’une réponse Th1 à une réponse Th2 avec les anti-TNF avec production d’anticorps qui induit la vasculite leucocytoclastique
– AR associée à la vasculite et donc la progression normale de la maladie et non secondaire au Rx
Complications des thérapies
Erythema Elevatum Diutinum
Forme chronique de vasculite leucocystoclastiquetrès rareCliniquement:– papulo nodule infiltrés– rouges, pourpres– symétriques faces d’extension des coudes/ genoux – régression sans cicatrisation mais avec hyperpigmentation.– Les lésions aiguës peuvent être bulleuses, nécrotiques ou
hémorragiques. – Il s'agit d'une réaction survenant de façon isolée ou dans le contexte
d'une maladie systémique ou inflammatoire, ou encore en association à des anomalies sanguines (gammapathies) ou des infections (dont l'infection au VIH). Le diagnostic repose sur la présentation clinique puis sur l'analyse histologique de la biopsie cutanée par un dermatopathologiste. L'EED doit être distingué des autres types de dermatoses papulaires ou nodulaires, ainsi que des fibromes et des xanthomes. La prise en charge inclut un examen clinique complet par un dermatologue, avec la recherche d'infections, de troubles digestifs et de gammapathie (électrophorèse sérique).
Traitement: Dapsone avec suivi de la FSC
Palisaded neutrophilic and granulomatous dermatitis (PNGD) and interstitial granulomatous dermatitis (IGD) with arthritis represent es 2 pattern de two clinicopathologic patterns of granulomatous dermatitis that occur in patients with RA and other autoimmune disorders.
History
In 1994, Chu and colleagues[80] proposed the term ‘palisaded neutrophilic and granulomatous dermatitis’ for the histologic reaction pattern that characterizes papular eruptions on the extensor extremities that present in the context of autoimmune connective tissue disease and other conditions characterized by immune complex generation. Such skin lesions were originally described in the setting of Churg–Strauss syndrome, and their association with a broad spectrum of autoimmune and inflammatory disorders was first recognized by Winkelmann in 1978 (cutaneous extravascular necrotizing granuloma). ‘Interstitial granulomatous dermatitis with arthritis', a term coined by Ackerman in 1993, is included within the PNGD spectrum by some authors[80]. Others argue that the former represents a separate entity with distinct clinical (annular plaques and cords favoring the lateral trunk and skin folds) and histologic (histiocytic rosettes without evidence of vasculitis) features[81,82].
Pathogenesis
It is thought that the initiating insult in PNGD is a subacute or chronic neutrophil-rich small vessel vasculitis of the dermis and subcutis, caused by immune complex deposition in the blood vessels as a result of the underlying disease. This in turn impairs blood flow to the area in a smoldering fashion, as opposed to the abrupt vascular occlusion seen in classic vasculitis; consequently, there is degeneration of the local collagen rather than acute necrosis. The degenerated collagen incites an immune response resulting in a histiocytic and lymphocytic infiltrate that attempts to contain this material by forming a palisading reaction. Moderate but persistent levels of immune complexes may contribute to this phenomenon. The cascade of events is likely aggravated or precipitated by exogenous trauma, which explains the predilection of PNGD lesions for the extensor surfaces. IGD with arthritis is postulated to have a similar pathogenesis. Variable sizes, amounts and sites of deposition (e.g. dermal venules versus the interstitial dermis) of immune complexes as well as different triggers and underlying