Prévisions atmosphériquesEnsoleillé avec quelques nuages,

aujourd'hui et demain.55 et 80.

(Voir détails en page 2)

★ ★ ★LE SOLEIL Dans Le Soleil aujourd'hui

83e ANNEE — No 150 QUEBEC, LUNDI 22 JUIN 1964 PRIX CINQ CENTS

Ann. classées 24 a 27 Mots croisés 2A Québec auj. 12 Pages fém. 8 à nBandes illustrées 28 Patrons 15Bridge 20 Service des signaux 2Décès 29 Spectacles 12 »t 13Finance 20 Sport 21 ô 23Horoscope 30 Television 28

Ecoliers et parents, rien à faire; ainsi le veut le ministère de l'Education !

Par Monique Drslanrteni

Le ministère de l’Education est le seul1 responsable de la date de fermeture des classes et les commissions sco­laires doivent respecter ses décrets. C’est ce qu’un porte- parole du ministère a laissé savoir ce matin à la suite de nombreuses plaintes portées par des parents de Québec et de la région.

En effet, un malaise règne actuellement. Plusieurs parents se plaignent de ne pouvoir quitter la ville ou partir en voyage avec les enfants parce que ceux-ci doivent se presenter k l'école jusqu’à demain, alors que les examens sont terminés depuis vendredi le U>

Les commissions scolaires sont tenues de respecter les règlements du ministère qui. sur cette question, demeurent à l’intérieur de la loi du ministère de l’Education les mêmes que sous l'ancien Département de l'Instruction publique.

Cependant, on peut présumer que cette question sera plus profondément étudiée plus tard, quand le nouveau ministère aura réglé les affaires les plus urgentes.

Pour le moment, a affirmé le porte-parole du minis­tère. le règlement demeure en force pouf l’ouverture des classes en septembre prochain. La date officielle d’ouver­ture est fixée au 8 septembre.

Mise en garde du cardinal Léger contre le recours à la force et à la violence

Utiliser la raison et la patience lorsqu'il s'agit de revendiquer nos droits

Ottawa est prié de réduire les taxesPour permettre aux industriels de faire face à la concurrence

OTTAWA IPO — Le président de l Association des manufacturiers canadiens a exhorté le gouvernement fédéral à diminuer les taxes afin de permettre aux in dustriels canadiens de survivre. En outre, il a demandé aux autorités d'Ottawa de se montrer prudentes lors des négociations qui auront heu à Genève au sujet de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce

A. A. Cumming, président de l'Association et president aussi ris la société "Union Carbide Canada Ltd’ , de Toronto, a adressé la parole devant un club social d'Ottawa.

Cumming a dit que la 'prospé­rité sans profit" par laquelle le Canada passe présentement est un reflet de la “concurrence fé­roce dans le monde."

“L'une des choses que l'on ne’ pourra jamais comprendre c'est la raison qui a pousse le gou­vernement a imposer, l'an der­nier. vine taxe de venta sur la production de machinerie et d’appareils des manufacturiers canadiens. Combien de temps la manufacturier canadien pour- ra-t-il absorber ce nouveau far­deau et faire face à la concur­rence international* ?"

Cumming a ajouté : 'Malgré le calibre de la concurrence ou» nous avons à affronter, nous avons réussi à augmenter nos ventes au pays et à l'étranger."

Les élections nationales qui auront lieu prochainement en Grande-Bretagne et aux Etats- Unis ont donné plus de temps aux manufacturiers canadiens pour étudier les questions qui se­ront discutées à Genève et les effets qu'auront les décisions qui seront prises sur l'avenir des produits canadiens.

Un ancien Québécois succède au juge McRuer, en OntarioOttawa (PCi - Le juge Geor­

ge Alexander Gale de la Cour ri appel de l'Ontario a été nom­mé juge-en-chef de cette même cour. Il succède su juge J. C McRuer qui a démissionné, le juge Gale est âgé de 57 ans et natif de Québec.

Selon lut, plusieurs pays sont disposés à faire des réductions générales de tarifs de 50 pour cent, mais la plupart des pays Industrialisés voudront des ra­battements de tarifs sur les ar­ticles qu'ils considèrent comme partie intégrai* de leur écono­mie.

Le Canada, cependant, doit déposer la liste des articles sur lesquels il consentirait à des ra­battements de tarifs.

dimming a déclaré que les dé­cisions du GATT pourraient être désastreuses pour le Canada(Suite â la page 2. fie col.)

i

Montreal < PC — Le cardinal Paul-Emile Leger a invité le Canada français, dans une ho­mélie qu'il prononçait hier a l’église Notre-Da­me. à faire valoir ses droits avec energie et à "cultiver sa personnalité propre afin que les va­leurs humaines qu elle contient et exprime s'en trouvent enrichies pour le plus grand bien de tous".S'adressant aux fidèles au

cours dé la messe célébrée dans le cadre des Fêtes du Canada français, le prélai a souligné que ia “nation canadienne-fran- çatse" remet tout en question “Quand un peuple remet tout en question, les uns ont tendan­ce à s'agiter inutilement com­me un roseau dans la bourras­que; d autres tâchent de se met­tre â l’abri et refusant egoiste- ment de déranger leurs habitu­des et leur paix".

Soulignant que "l'Eglise fait au chrétien, de l amo.tr de la patrie, une vertu et un dévot; ", l’archevêque de Montreal a dit qu'il ne s’agissait pas, bien sûr, "d approfondir l'étude morale de ia vertu du patriotisme, mais bien de nous situer au plan de la psychologie quotidienne ou ses deux termes, la patrie cha:- nelle et le Royaume de Dieu provoquent cher, un grand nom­bre de Canadiens français une

tens. ■■■-( d irn’ation pour beaucoup '.

NOTRE PE! PLE

“Depuis q .elques années, » Canada Lançais prend une pla­ce oujours grandissante dans le concert des nations modernes De nouvelles responsabilités s imposent a notre peuple: il faut cultiver ia sagesse de don­ner .ans Irriter les autres et de recevoir sans renoncer â lui- même. Pour une nation, accé­der â i'éiat, adulte, c’est pren- d:e conscience de sol face aux autres, c ast procéder au dialo­gue entre égaux; rest instaurer des échangés nouveaux".

La nation canadienne-fran- çaise. à cause de sa situation politique particulière, ne peut rester sourde aux appels â '.a justice que faisait retentir en son temps son patron national

'Suite a la page 2.1ert col >

INONU A WASHINGTON — la président Lyndon Johnson o ac­cueilli aujourd'hui le premier ministre de la Turquie, limer Inonu, a Washington. Sur la photo on voit, Mme Johnson, à

gauche, et Mme Inonu è droite. Inquiet de la situation a Chy­pre, le gouvernement américain a invité le premier ministre turc à venir aux Etats-Unis. (Téléphoto PA)

Pertes de $1,500,000

Le feu ravage une grande entreprise de Paspébiac

Paspébiac — Un second sinistre en moins de trois semaines a fortement éprouvé, en fin de semaine, la paisible po­pulation de Pasbébiac, municipalité du comté de Bonaventure dans la Caspésie.

Démenti de Mgr Joseph F. RyanLa messe du samedi ne dispense pas les fidèles de celle du dimanche

Cette fois-ci, ce sont les im­meubles de la firme Rofin <fc Whiteman, qui ont été incen­diés. Neuf des treize bâtisses de cette vaste entreprise ont été ra­sées par les flammes, ce qui af­fecte grandement la vie écono­mique de Paspébiac, puisque plus de trois cents hommes y travail­laient. On évalue les perles â $1 500.000 environ

Il y a trois semaines environ, le feu faisait également des sien­nes, détruisant un vaste immeu­ble en plein centre du village

lltlillVilavac Amédé* Goudraoult

Propos du lundi à bâtons rompus

OTTAWA — Vous auriez cru que la Chambre des Communes retournerait aujourd'hui à l'étude de la ré­solution sur le drapeau. Mol aussi. Mais non, le gou­vernement a plutôt décidé d'ouvrir sans délai les écluses d'un débat sur l'adoption d'une tranche de ses crédits. Comme elle pourrait, à la rigueur, filer jusqu’au 12 juil­let sans encombre . . . monétaire, je crois que l'admi­nistration Pearson aurait pu attendre une autre semaine avant d'amorcer un tel débat, qui peut porter sur une infinité de sujets et que l'Opposition pourrait bien étirer quand même à la limite, ce qu elle ne manquera sans doute pas de faire si elle marque des points M. Pearson n avait-il pas dit l’autre jour que le 24 juin était une ex­cellente journée pour étudier une mesure concernant l'a­doption d'un drapeau national ? Au bout de trois jours de débat sur le drapeau, la discussion avait déjà presque atteint son point de saturation et if aurait sans doute fallu passer à d autres amendements pour raviver l'in­térêt. On progressait donc Mats si l'on s'accorde là- dessus une pause trop longue, on peut s'attendre à une répétition presque mot pour mot des discours de la se­maine dernière quand on retournera à l'étude de la résolution Pearson

(Suite a la page 7, lète col.)

et, causant des pertes évaluées â plus de $150,000. Ce sinistre en­traînait. alors la disparition d’u­ne salle de quilles, d'une salle de cinéma, d'un restaurant, ain­si que d'un magasin de linge­rie. Heureusement, on ne dé­plorait aucune perte rie vie. Il en a été de même en fin de se­maine.

L'INCENDIE

Le chef des pompiers, Robert Prentiss, a déclaré que l’incen­die a pris naissance vers lfih.30. samedi soir, dans la chambre des chaudières. Vers minuit, l'u­sine à poisson était, entièrement en flammes. Il faut signaler Ici que quelques-unes des bâtisses détruites remontaient à plus de deux cents ans. Des registres da­tant de 1767 ont, été également perdu dans le sinistre.

Les flammes se sont rapide­ment communiquées à huit au­tres bâtisses voisines, dont l’une abritait cinq magasins. Cet incendie que l'on est parvenu â maitriser vers 6H.30, dimanche matin, a menacé à un certain moment les chantiers maritimes de Paspébiac.

Le concours des pompiers de cmq municipalités des environs a permis de sauver du désastre qua­rte autres édifices de ia firme

ReconstructionHalifax 'PCi Les Immeu­

bles de la société Robin, Jones A Whitman qui ont été détruits par le feu â Paspébiac, seront reconstruits, a déclaré un direc­teur de la compagnie.

Robin, Jones A Whiteman, Les brigades qui se sont rendues sur les lieux sont celles de Saint- Siméon, de Bonaventure, de New Richmond, de Port. Daniel et de New Carlisle.

Mentionnons ici que la muni­cipalité de Paspébiac ne possé­dé pas encore de brigade d'in­cendie. parce que son réseau n'a

pas encore été amenage Pour combattre l'élément destructeur on a dû utiliser des pompes qui s'alimentaient dans la mer

PERTES IMPORTANTES

Les vastes hangars qui ont été détruits, contenaient une grande quantité rie maténeux de cons­truction. ainsi que beaucoup de

marchandises diverse*. Ces ma­tériaux et ces marchandises étaient destines aux magasins Robin, échelonnés le long de la côte gaspéstenne.

Les usines détruites servaient a la conversion du poisson en fi-

t une la vie

lets. Cette entreprise a va: importance capitale pour(Suite à la page 2, 2e col.)

Possibilité que tous les enseignants adhèrent à un même mouvement syndicaPar Monique DESLAURIERS

M Roland Rochon, president provincial de l'Association pro­fessionnelle des Professeurs de l'Enseignement spécialisé, a an­noncé dans son rapport annuel aux congressistes de l'A.P.P.ES. hier que tous les professeurs se­ront appelés dans un avenir rap­proché à se prononcer sur l'or­ganisation d’un mouvement syn­dical formé de tous les ensei­gnants de la province

Quand on considère. a-t-U dé­clare, toutes les forces qu'il faut mobiliser pour réussir â convain­cre le gouvernement d'adopter un Code du Travail dont, les me­sures législatives ne lèsent pas les droits des travailleurs, que le gouvernement entend faire une législation spéciale pour la fonction publique gouvernemen­tale et la soustraire à la loi ge­nerale et que le ministère de l'Education est tellement puis­sant, on ne peut faire autrement que de s’interroger sur la néces­sité pour tous les groupes de professeurs rie se réunir non seu-

60 morts accidentelles au CanadatPar la Presse Canadienne!

Au moins 60 personnes ont péri dans des sondent* au cours de la fin de semaine

Dans la province <*e Quebec, fl y a eu 2fl morts accidentelles, dont 16 dans' des accidents de la route. Il y a eu 11 noyades et deux asphyxies.

L’Ontario vient au second rang avec 13 morts, dont neuf dans leau et quatre sur les routes.

iSuit* a la page 3, let* col)

lement entre eux mais de se rat- taoher â l’ensemble du mouve­ment syndical.

M Rochon parlait alors à ras­semblée générale du congrès de rA.P.P_E.S. qui a tenu ses assi­ses à Québec en fin de semaine

“Pour être en mesure de fane face â l'évolution rapide du sys­tème d'éducation, a-t-il précise, il faudra sérieusement étudier les possibilités de réunir nos forces â celles de* différents groupes de professeurs afin d'accroître notie efficacité. C est un problème au­quel l'exécutif provincial songe déjà et sur lequel tous seront bientôt consultés."

Les professeurs en enseigne­ment spécialisé forment un syn­dicat. indépendant qui a obtenu sa reconnaissance de la C R O au mois d'août 1963 Ce syndicat groupe actuellement 1,469 mem­bres

Parmi 1rs réalisations de l'A P.P.E.S , M. Roohon a souli­gné la présentation au mois d» mars dernier d'un mémoire au comité parlementaire de ia Fonc­tion publique et dans lequel on demands que les employés de la Fonction publique et des Servi­ce* public* bénéficient de la mê­me législation de travail que

“Le gouver nement, de poursui­vre M Rochon, ne peut se per­mettre de priver ce* employés de certains droit* et de leur faire un statut d’exception. C'est ce qu'il a fait Jusqu'à maintenant avec les résultat* que l’on cons­tate partout dan* la province."

L’A-PPE'Æ, qui en ce momentnégocia ta convention coi.fictive

de travail, progresse lentement dans ses pourparlers avec les au­torités gouvernementales, a fait savoir M Rochon Plusieurs ar­ticles n'ont, pas été discutés et il faudra encore quelques mois avant que la convention soit si­gnée.

Avec la création du ministère de l’Education qui a déjà élaboré divers plans en ce qui concerne l'organisation académique et, en particulier, la charge du profes­seur, il devient de plus en plus urgent de mettre en pratique, dans des structures qui permet­tront leur réalisation, les solu­tions à ces problèmes prévues par la convention." a-t-il pré­cisé.

Une seconne question très im- iSuite à la page 2. 7e roi.)

Hamilton !PCl —L'évê­que du diocèse de Hamil­ton. Mgr Joseph F. Ryan a, dans une lettre pasto­rale adressée à des prêtres démenti que le Vatican ait approuve ( assistance à la messe dominicale le same­di au heu du dimanche dans certaines circonstan­ces

Il y a une semaine, des informateurs du Vatican avaient révélé que des évê­ques avaient permis à leurs

paroissiens de s acquitter de leur devoir dominical le samedi en assistant à la messe ce jour-là au heu du dimanche comme le pres­crit l'Eglise.

Des permissions sembla­bles auraient été accordées

notamment pour accom. moder les gens qui vont pratiquer le sport ou effec tuent des voyages le di­manche.

Un représentant des au­

torités ecclesiastiques du diocèse de Hamilton a fait remarquer que ces rumeurs sont apparemment sans fondement II a noté que nulle part en Amérique du nord une telle permission art etc Ou même puisse être accordée

A Toronto le R, P Per nard O Keefe du Centre d information catholique a donne a entendre que les evèques canadiens n'a vaient pas été informés par le Vatican d une telle déci-

Aucune pression des Etats-Unis dans l’affaire Coffin (le juge A. Rivard)

Le juge Antoine Rivard, de la Cour d'appel dû Quebec a dé­claré ce matin devant la Cotn- mixon d'enquête Brossard. q le le gouvernement provincial na- vait jamais été soumis à des pressions venant des Etats-Unis, en rapport avec le meurtre de trois chasseurs américains dans les bois de Gaspé, au mois de juin 1953

u- mwk (k h fumMPar Marcel Boutin, rédacteur financier

La Bourse de New York a bien commencé la semaine si Ion en luire par le comportement des râleurs translpées ce matin a Wall Street Ce midi, la moyen­ne des industrielles de Don Jo­nes marquait une hausse de 2.1k points à 827. 4.1 après avoir pro­gressé de 75.86 points au cours de la semaine dernière. Les va­leurs d'acier ont été en vedette ce matin face aux brillantes perspectives qui s'ol/rent à l'in­dustrie sidérurgique

Selon la revu* "Steel ’, les pro­

ducteurs expédieront plus ri li­cier au cours des trois prochains mois que durant n imparte quelle période correspondantr depuis 1955. Arnico Steel a monté rie SO.h'J'j pour se transiger a J7J..VI tandis que Bethlehem Steel r cotail a JT7.75, a la hausse de S0.75. Les titres d’automobile et de chemins de fer ont egalement participé an mouvement ascen­sionnel.

A la Bourse de Toronto, les(Suit* à la peg* Z, 4e col.)

L'ancien .solliciteur généra! a dit que M Duplessis, pour *a part, n était intervenu person- ne’Iemeiu dans la cause de Wil­bert Coffin qu’au moment de plaider ia légalité du renvoi que le cabinet federal avait soumis à la Cour Suprême du Canada, après que cette dernière eour e n refuse d’accorder un appel à Wilbert Coffin,

Le Rivard a dit que M Duplessis trouvait cette procé- d :;e illegale. C'est alors que des Instructions furent données à Me Noël Dorion, procureur du ministère public, de représenter le departement du procureur gr-

iSuite à la page 2. 2» col >

Un avertissement de Moscou aux [.-Unis

Moscou fUPI) L'Union aovié- tlque a averti les Etats-Uni* qu e';.e ne peut gar antir la *e- curi e de* appareils de la société “New Pan American World Air­ways" qui se rendront à Berlin Ouest parce que le* vola de eefcte

(State à la page 3, fi* coh)

V l

2 IrtHr Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964

60 morts accidentelles au CanadaiSuite de la première page*

Terre-Neuve et la Nouvelle-Ecosse ont rapporte une noyade chacune" n y a eu un accident mortel de la route et une noyade dana lHe-du-Prince-Edouard. Au Nouveau-Brunswick, trois per­sonnes sont mortes dans des accidents de la route.

Au Manitoba, une personne est morte dans un aicident de Sa route et une personne a péri dans les flammes En Saskatchewan, tl y a eu deux morts accidentelles sur la route, en Alberta, il y en a eu trois et en Colombie britannique quatre

Mise en garde du(Suite de la premiere pagei

qui restent actuels aujour­d'hui. le Canada français doit vouloir la Justice et le respect des droits pour lui-même et pour les autres'' a poursuivi le car­dinal.

''Il faut aussi essayer de dé­terminer et d'expliciter, avec le plus de clarté possible, les as­pirations légitimes de la nation. Les hommes les plus compétents doivent tâcher de découvrir tou­tes les implications et les possi- bllttés des droits acquis, faire reconnaître ceux qui ont été né­gligés. reconquérir ceux que les circonstances ont pu retirer. Tous doivent aussi faire effort pour que, dans la réclamation des droits, la dignité de l’autre soit toujours respectée"

Le cardinal a déclaré ‘qu en­tré personnes et collectivites hu­maines, le langage de la rai­son et de la patience doivent primer le recours a la force et i la violence '

L&temjjsRégions de Quebec et Saint-

Maurice: ensoleillé avec quelques nuages aujourd'hui et demain. Peu de changement dans la tem­pérature. Vents légers Minimum cette nuit et maximum demain à Québec 55 et fto, â La Tuque 50 et 75.

cardinal...Mgr Léger a conclu en ces

termes . "Notre peuple aujour­d’hui doit préparer lucidement et efficacement l’avenir. Il n'est plus le simple témoin d'un pa*- »é riche mais révolu, 11 est le précurseur d’une réalité vivan­te qui se ménage et prévoit des expressions nouvelles de sa vi­talité".

Le feu ravage une grande...(Suite de la premiere page»

economique de Paspebiac, puis­qu'elle employait près de 350 hommes, dont la plupart ve­naient de commencer a travail­ler a la manutention du pots- son Cost â cet endroit que les pécheurs apportent leur poisson,

M Athur Legros, administra­teur de la compagnie, a révélé que cette entreprise payait plu­sieurs milliers de dollars en sa­laires dans cette municipalité. Il n a pas pu dire quelle était la cause exacte du sinistre.

Parmi les bâtisses détruites il y a une usine de poisson, une usine de filets de morue, et l'en- trepOt servant a alimenter les magasins Jones

Les entrepot* frigorifiques ont pu être épargnés Le sinistre af­fecte en plus grande partie de* gens de Paspébiac et de New Carlisle. L'entreprise sinistrée, avait été fondée, en 1766, par M Charles Robin.

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horizontalement

1—Pilier n* gui doit — T*rm» tu )#u d* MnniA

2 -RuppreMion d* l émlMlon urln*ir* - Ptrsonno qui rfço;r

J—EmbroulU* Parue d un cour» d mu t«m taQUQlla daecend cou­rant — Ane forma 6e oui

4—Au Radara ftanda • -fion couaerta de dunea — Art — Survaü-àanta .

A—Air an mouvement Tout ali­ment qu on am conjonct.

«—Pron pera. — Dieu dea Vanta —Pré?

T—Manière da fair* un# chOM* »e;r»n le» r*fiea — Note de mus *—Breuvefe d*a dieux,

t—Temps pour ** praparrr e :* #ê’* de Noai — Pim . ien e..emsnd

E-PetM* rlv de Pranca — Oroa eer- »ent — Cela

;o—Raeo^lt en dataai’.ant Jea eircona- vancea — Pron rai

H—Intarj Oi de la cuuae.1 J—Tro-.A fol* AdJ n m ~ Chan-

lemeni de ne .« P Iinata — Pre­mier en hOD «erre

14-Pron per« — Rochea *r.!t“ieu*a« •xtximament dura* — Hâbi'anl.

d une dtrave — Pousser des taliea*—Coiere — Net. — Petit de la va­

cheA—Symb chim — Ornement aacer-

dotal Membre d'une aaaocta-llon reîifieuee d Hindous.

d—Petite rarmnaj# d Eapejne — Ar­me offensive a Ions manche et à fer pointu — Ne* enfantine.

T Pron pers ~ Pr*t> an*!.A -Sorte da g : « r.d manteau d égùse

Trè» pileA—Si ex larUaire retouché par lea

forces natviralie* — Frère du pre­mier roi 6* Rome

16-Osmium - Coup donnd avec la pl»t. de la main.

tj —Nom d un pape - Lattra *rec<jua V de Chaldée

13—Oui na pas été eaaucé — Avant-midi

IJ - Tourillon autour duquel pivote une pièce mobile — Aerompiit, déçut#

Aucune pression des Etats-Unis...

VERTICALE MES T ( Suits rif la premiere page'

Service des signaux

EN MONTANT

Eftcoamlns. 122 — 14 Oft-l» Ismper'.al «arnia. 1S 40-20 Suncllff. 21 50-2C Port Launche*ton 10 35-31 Germa, 04 25-23 Sunpoîjnessa, 04 20-22 Union Traii5- port. 05.05-22 Catherine Sartorl. 05 10- ?2 Arrow, 08 30-22 Rapallo 01 40-22 Ja- laganga Ofl 45-22 Sheridan. 04 05-22 Be:» vex pine 02 55-22 Parkdaie Gerry G A Robert B & Polytimi Andread'.s Î8 00-22, Bvndam 05 00-22. Cairnforth19 00-22. City of Karachi 12 00-22 Ka- mlkawa Maru ?2 00-22. Nego Victoria 12 00-22, Waldemar Peter 17.00-22 Leto 11-00-22, Qmhlll W 00-23 Loradore 12 30-2-. Louitbun U 00-22, Norhoit 16 00-22 Sommer Stad 14 00-22. Saii- na 11.00-24 Arakia 19 00-23

8*-Jean I O 14 — 01 35-23 lrv;ng- da!e 1.

Québec, 0 — Arrow 1« 45-22. F ank J Humphrey 17 00-22 Paia 06 00- 23 Champlain. 06 15-2? Prn* Frede- r : it Willem Arr. 03 10-22 Fatory. 03 00-22 Our Bartholomew. 05 30-21 Caxton 15 00-21 R A Mc Innis. 20 30-21 CCG0 Chesterfield. 06 20-20 Seven Sea*. 13 10-20 Marquette, 00 50-20 CCOfl Reaupor» 08 30-20 Guy Bartholomew. 71 30-20 Frank J Humphrey 17 00-20 CCOS Ernest Lapointe 02 30-21 Ro- be-' Mc M‘cha*i. 22 00-20 Marquette.

S' - Nicolas 33 09 05 22 BohemeOrondmes 41 07 45-22 Cap Sau­

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Coastal Creek. 08.55-2? Alter a ml, 06 30-22 J. Edouard Simard. Arr 08 00-20 Francesco, 18 20-19 Meunier Consol

Sorei. 100 Pass 00 20-22 George*Hindman, 08 00-22 Ridge town. 02 10-22 Texaco North America Arr 10 55-21 Tulse Hill 04 40-23 Donpaco, 10 06-20 Skrlm, 11 15-20 Nordsterm

Cap St-Michel. *20 06 50-22 RBruce Angus 07.35-22 Thera. 0445-21 Sleavig ll 05-21 Irish Oait. 11.30-21 Imperial Sarnra. 01.06-21 C. A Cros- ble 04 35-21 Tank Emperor, 15 35-21 White Rose 14 30-21 Egle 18 40-21 Thorfreld, 19 45-21 Surna 23 25-21 U- nton Métropole. 21 30-21 St-Paul du No.d 14 40-20 Gulf Transport. 21 50-20 Mi­chael L, 12 45-20 Rheinstein 06.30-20 Map.«branch. 08-30-20 Bulk Trader. 22 10-20 Bunbear 01.15-20 M P. Emélie. 14 25-19 Pelagos. 13 35-19 Dageld, 2100-19 Christine. 23 30-19 Manches­ter Miller, 38 40-19 VibyhOlm. 18 40-19 Lemoyne

Montréal 13g — 20 45-19 Jean Eudes. 18 55-19 Richelieu, 13 55-19 Whlteflsh Bay 20 55-19 Portadoc. 17 50-19 North Voyageur, 23 10-19 Hamiltonian. 22 36- 10 Thorsdraxe. 22.00-19 Hopevllle. u<.63-20 8t Lawrence 20 00-20 Long­boat 01 45-20 Menlhek Lake. 00 35-20 Manchester Mllier, 02 55-20 Arthur M Anderson, 08 20-20 Flora. 16 10-20 Me­diterranean fiprlnter, 17 45-20 Lachlne- doc 11 00-20 Vlist. 12 15-20 Peik. 19 - 45-20 Lind. 18 45-20 Plying flparv 17 - 00.21 DVora, 19 00-21 Fort Prevel. H 15-21 Scott Misener. 14.10-21 Cape Breton Miner 16.15-21 Sewell Avery 02-10-23 sir Derys Lawson. 13 15-21 Leon Fraser, 15 03-21 B*i* 8t-Paul, 34 05-21 Roonagh Head 17 46-21 Mat- quette, 21 30-21 Ernst Schroeder. 23 • 10-21 Suninger. 08 10-22 Tadoussac.

07 65-22 Mont 6te-Marle. 00 15-22 Union Métropole, 02 10-22 Thorfrld.En DESCENDANT

Montréal. 139 — Ofl 50-22 I^ongboai Cap fit-Micheé. 125 — 07 10-22 Ea-

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NOUVEAU PRESIDENT - la DrLouis Berlinguel, directeur du département de biochimie de la faculté de Médecine de l'Univer­sité Laval, vient d'être élu pré­sident de la Fédération cana­dienne des sociétés biologiques. C’est la première fois qu'un Canadien français détient ce poste et l'élection a eu lieu à Halifax dans le cadre du con­grès des Sociétés savantes. A titre de président, le Dr Ber- linguet représentera le Canada au ée congrès international de biochimie qui se tiendra à New York du 26 juillet au 4 août.

Le monde de la finance

< Suite de la première page)

valeurs industrielles ont fait preuve de fermeté. Dans le sec­teur des valeurs spéculatives. Genex a avancé de SO.OS pour se transiger à $0,56 sur un vire­ment de 25.1,090 actions durant la premiere Heure de la séance. A Montréal, des gains sélectifs ont marque le début d'une séance passablement active.

LES VARIATIONSLES PLIS IMPORTANTES

Rockwell $52.00 4- $1.00Can. Cement 47.50 4* 0 50Walker 35.50 + 0.50NS L P 26.00 4- 0.50B Idg Prod 33.00 — 0.75DOFASCO 22.75 — 0.50Bk Royale 74.50 — 0.50Ang. Pulp 39.50 — 0.50Home A 19 00 — 0 50

Une collision entre deux trains fait 218 blessés

Johannesbourg t Reuter i Deux cent dix-huit personnes ont été blessées, certaines sérieusement, à la suite d’une collision ferro­viaire qui * eu lieu aujourd’hui près de Johannesbourg, a an­noncé un porte-parole des che­mins de fer sud-africains.

L’O.N.U. ne quittera pas Chypre avant le 26 septembre

NATIONS-UNIES (Selon AFP) — Par suite d’une dé­cision prise samedi par le Conseil de sécurité de l'O.N.U., la force de pacifi­cation des Nations Cnies sur File de Chypre demeurera en fonction jusqu'au 26 sep- tembre 1964.

U Thant a adressé une communication aux neuf pays qui ont fourni des con­tingents armes et des poli­ciers à la force de Chypre, les priant de laisser ces ef­fectifs à la disposition de l’O.N.U.

On sait que le Canada, la Suede, la Finlande, l'Irlande et le Danemark ont fourni des troupes tandis que l'Aus­tralie, l'Autriche et la Nou­velle - Zelande envoyaient des unites de police.

Appel en faveur compréhension d'une plus grande

PIERREVILLE i?C> — Le Bu­reau de direction de rnmon des municipalités qui siégeait a Pierreville samedi, a lancé une compagne pour une plus grande compréhension entre les deux groupes ethniques.

Les maires et conseillers mu­nicipaux du Québec ont été in­vités à des journées d'études sur la Côte pacifique vers la fin de novembre, soit deux mois après le congrès annuel de l'U­nion des municipalités qui aura lieu cette année a Québec a la fin de septembre.

La réunion de Pierreville, dans le comté de Yamaska, a été marquée par la visite du lieu­tenant-gouverneur de la provin­ce, M. Paul Comtois, et la créa­tion d’un comité de coopération entre l'Association des direc­teurs de police et de services des incendies qui avait réclamé récemment une plus étroite col­laboration avec les municipali­tés.

L'histoireaujourd'hui

(Par la Presse Canadienne)Samuel de Champlain, fonda­

teur de Québec et premier gou­verneur du Canada français, dé­barqua pour la première fois au Canada 11 y a 361 ans aujour­d’hui, en 1603. Il fit son premier voyage au Canada pour le compte d'Aymar de Clermont, auquel le roi de France avait accordé une patente. Arrivant sur la Bonne Renommée, Cham­plain établit des relations ami­cales avec les Indiens et explo­ra le Saint-Laurent jusqu'aux rapides se trouvant au-delà de Montréal.

1774. — L'Acté de Québec est approuvé par la royauté.

1908 — Un incendie détruit 300 édlficê* à Trois-Rivièrês.

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Cette version donnée par le :uge Rivard contredit carrément les allegations fanes par Jacques Hebert dans ''Jaccuse le» as­sassins de Coffin", allégations voulant qu'un zèle inaccoutumé ait éiê accordé par le gouver­nement provincial à la cause de Coffin, afin de sauvegarder !In-

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Contrôle desressourcesmaritimes

Vancouver. (PC» Les ressour­ces maritimes pourraient contri­buer à alimenter la population mondiale croissante pendant au moins un siècle de plus si elles étaient contrôlées scientifique­ment. selon le Dr P John Tul- ly, océanographe.

Le Dr Tully. qui dirige le Groupe océanographique du Pa­cifique Pacific Oceanographic Group à Nanaimo, C.-B. a ré­vélé que deux seuls pays — le Japon et la Thaïlande — tirent actuellement de la mer la plus grande partie de leurs protéines.

Il a déclaré aux journalistes : "Avec le temps, on utilisera de plus en plus les ressources mari­times, non seulement en Extrê­me-Orient. mais partout à tra­vers le monde. Les peuples qui manquent de protéines devien­nent déficients, sous-développés. C'est ce qui arrive dans des re­gions sous-développées comme l'Inde et l’Afrique, ou les pro­téines sont insuffisantes.

' Et c'est pourquoi en Améri- 1 que du Nord et en Europe sep­tentrionale, où se trouvent des rubans de verdure pouvant nour- | rir de nombreux troupeaux de bétail, la population a progrès- | sé.

Il a prédit que la population mondiale, évaluée actuellement j à quelque quatre milliards, dou- j blerait d'ici l'an 2000.

"Par la suite, elle continuera J à doubler à tous les 35 ans. Le* engrais sont appelés à devenir la plus grande industrie mon­diale. On fait présentement dés recherches sur l'emploi de fer­tilisants marins, afin dasigmen- ter et de rendre plus accessi­bles les ressources des océans.

"Mais le problème alimentai­re mondial ne deviendra pas grave avant cent ans. A ce mo- i ment-là. la mer pourrait venir a la rescousse de l’humanité par | Tutilisation généralisée de ses j ressources.”

Le Dr Tully participe a Van­couver à la 45e assemblée an­nuelle de l'Association américai­ne pour l’avancement des scien­ces, division de l’Ouest.

Un aérobus tombe en mer: un mort

Palma de Majorque (OPI) — Un appareil DC3 appartenant à une société aérienne espagnole est tombé dans les eaux de la Méditerranée hier et a coulé en moins de cinq minutes. Cepen­dant, des pécheurs ont pu sau­ver 27 des 28 occupants de l'a­vion. La seule victime est Mar­garet Sandrs, âgée de 52 ans, d'Angleterre. Tous les passagers étalent britanniques.

Possibilité que tous les...(Suite de la première page)

portante aussi, a déclaré M Ro­chon, est celle des 180.000 jeunes que le rapport du Comité d'étude prévoit comme clientèle de lEn- seignement professionnel pour 1970-1971.

"Le gouvernement a fixé avec raison au système scolaire de donner à tous les jeunes un mi­nimum de formation profession­nelle avant de les lancer dans la vie. Il estime faire ainsi un in­vestissement pour l'avenir indus­triel de la province, réduire le chômage la main-d'œuvre sur le marché du travail, prévenir la criminalité Juvénile en occupant les jeunes à l'école.”

M. Rochon souligne qu'en fa­ce d’un budget limité, le gouver­nement peut être tenté d'aug­menter le nombre d'élèves dans les écoles et les classes au détri­ment de la qualité des cours. Cependant, il ne faut pas uni­quement songer à augmenter le nombre d’élèves sans augmenter celui des professeurs .. Il faut donc chercher la solution du côté de l'uüiisation plus intensive des locaux disponibles, des moyens audio-visuels et de_ l'enseigne­ment micro-gradué. Ce qu’il im­porte de trouver c'est le moyen d'accroître l’efficacité du maître sans augmenter la charge du travail.

Ottawa est prié de réduire les...

» Suite de la première page)

•Tl ne faut pas perdre de vue la pensée que nous avons, de bien des façons, beaucoup plus à per­dre que les grandes nations in­dustrielles.

La fabrication de bien des produits industriels importants est impossible au Canada en rai­son de la faible population et de l'étendue du Canada, a ajouté Gumming.

Un avertissement de Moscou...(Suite de la premiere page)

société n'ont pas été approuvés par l'Allemagne de l'Est.

L'agence de nouvelles "TASS” a affirmé que le ministère des Affaires étrangères de l’Union soviétique avait envoyé à l'am­bassade américaine une note qui dit:

"La responsabilité de toutes conséquences malheureuses pos­sibles reposera du côté améri­cain. La sécurité de ces vols, qui constituent une violation des en­tentes et des règles en vigueur, ne peut être garantie.”

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Wade met les Canadiens en garde contre l'extrémismeL'un des Canadiens de langue anglaise qui connais­

sent le mieux le Canada français, M. Mason Wade, au­teurs de plusieurs volumes sur la province de Québec (The French Canadians 1750-1945, The French Cana­dian Outlook, et Canadian Dualism : studies of French- English Relations) vient d'intervenir auprès de ses compatriotes de langue anglaise, en marge de la crise latente existant entre la majorité et la minorité de langue française au Canada, dont le point culminant est la résistance du monde anglo-saxon a augmenter la mesure du bilinguisme qui prévaut actuellement dans tout le Canada, à la suite des pressions faites par les grandes organisations canadiennes-françaises, avec laide du ministère des Affaires culturelles du Québec.

Ceux qui ont suivi attentivement les séances de la Commission Laurendeau-Dunton dans ses périgri- nations à travers le Canada, ont compris que tout ne tourne pas rond, qu'il y a de furibondes objections à ce que la langue française soit favorisée davantage, notamment lorsqu’il s'agit d'amener les citoyens qui ne sont ni de langue anglaise ni de langue française à adopter une langue seconde.

M. Wade exprime l’avis que le Canada français n’est pas cantonné dans la province de Québec et que les citoyens de cette province sont inquiets du sort de leurs compatriotes dans les provinces anglaises.Il note que quelques-unes des batailles les plus dures menées par les Canadiens français à l’extérieur du Québec avaient pour motif le sort que la majorité de langue anglaise impose chez elle aux minorités de lan­gue française. On n'a qu'à se souvenir des luttes mé­morables de nos compatriotes établis dans la province d'Ontario pour obtenir d’étre mis sur le même pied que leurs concitoyens de langue anglaise lorsqu'il s'agit de partager les revenus de la province voisine, priclpale- ment pour le maintien de leurs écoles séparées.

M Wade explique que l'insistance des Canadiens français à obtenir une interprétation plus large de la petite mesure de bilinguisme établie dans l'Acte rie l'Amérique du nord britannique et une plus grande acceptation du biculturalisme canadien réflète leur vigoureuse détermination d'obtenir que les Canadiens français ne soient pas considérés comme des citoyens de seconde classe quand ils sortent de la province française.

Mason Wade exprime l'avis qu’il faut tenir compte de tous ces facteurs lorsqu'on étudie la crise par la­quelle passe le Canada tout entier. La langue et la culture sont encore plus importantes pour les Cana­diens français que pour les Canadiens d'expression anglaise. Ce sont là les deux éléments essentiels dans la traditionnelle préoccupation des Canadiens fran­çais pour leur survie. Le désir d être maîtres dans leur propre maison met davantage en lumière le facteur économique dans la survivance culturelle.

Lêcrivaln anglais termine en exprimant l'espoir que tous ceux qui ont à coeur 1 intérêt généra! du Canada arrivent, dans l'union de toutes les bonnes volontés, à faire échec à la montée de l'extrémiste si le Québec veut continuer sa marche vers l'avenir que les hommes politiques cherchent à lui construire dans le moment.

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M. RENE LEVESQUE ET LES MINEURS - le mi- nittr» des Rich#*»#* naturelle» de Québec, M René Lévesque, a porté la parole, en fin de se­maine, devant les travailleurs de l'amiante réu* nis en congrès à Thetford Mines. "Notre systè­me social et économique en général n'est pas

aussi civilisé qu'on le pretend. C'est un système de fou", a-t-il dit, commentant la tragédie sur­venue dans l'industrie de l'amiante. Nous le voyons ici discutant avec quelques membres de l'assemblée.

Au point de vue social et économique

Nous avons un système

Le Soltit, Quêhec, lundi 22 juin 1964

Pour les mineurs congédiés à " ' ' Mines

A Manieouagan: une centaine de débouchés

Par Fortunaf MarcouxThetford Mines. — Une centaine des quelque 450 travailleurs de

l'amiante qui seront mis a pied dans la région de Thetford Mines a la sui­te de la fusion des compagnies minières Asbestos Corporation Ltd et Johnson's Limited seront embauches sur les chantiers de la Manicoua- gan.

Cette heureuse nouvelle a ete annoncée par le ministre des Riches­ses naturelles du Quebec, M. Rene Levesque. Ce dernier a explique que son ministère, en accord avec celui du Travail, a réserve une centaine de postes vacants sur les chantiers de la Manieouagan pour les mineurs qui ont été ou seront congédiés. Cette offre ne durera que trois semai­nes, a compter d'aujourd'hui afin de ne pas retarder la marche des tra­vaux.

Les travailleurs qui obtientdront ces emplois devront s’exiler mais en retour on leur assurera du travail pour une dizaine d années aux salai­res comparables à ceux payés dans l'industrie de l'amiante.

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de fou(René Lévesque)

THETTORD MINES — U gouvernement provincial pren­dra les mesures nécessaire* pour que des congédiements massifs, comme relui qui est en cours dans l’industrie de l'amiante, dans la région de Thetiord Mi­nes, ne se reproduisent plus.

M. Rene Levesque, ministre des Richesses naturelles, a fait cette déclaration en lin semaine a Thetford Mmes, devant les tra­vailleurs de l'amiante, qui ont eu une assemblée publique et de­vant les délégués des douze syn­dicats affiliés à la Fédération nationale des employés de l'in­dustrie minière réunis en con­grès.

M. Levesque ne connaît pas encore la nature des mesures qui devront être prises par le gouvernement pour faire face au- probléme de licenciement e n masse d'employés daas les indus­tries 'Ce sont des situations ine­vitables que crée la mécanisation ou l'épuisement rie minerai. Nous pouvons cependant les prévoir et nous préparer à l’avance à y fai­re face afin de réduire au mini­mum leurs conséquences.'’

H a déclaré que les anciens

gouvernement* et les gouverne­ments actuels n’ont pas su pré­venir ce genre de problèmes, ni s organiser pour y faire face. ' On se réveille seulement lorsque la tragédie se produit, comme ce fut le cas pour celle qui e.st sur­venue dans l’industrie de l'a­miante. “I* ministre Levesque a avoué qù'il n'était pas au cou­

rant. du projet de fusion des compagnies Asbesios Corporation Ltd et Johnson* lad.

I,e titulaire du ministère ries Richesses naturelles a dit qu'il e;ait inhumain et barbare que des congédiements massifs se produisent dans un pays com­me le Canada sans que rien ne se fasse pour pouvoir les pré­

voir et les préparer. "Cette tra­gédie qui est survenue dans lin- dustrie de ’.'amiante prouve que notre système social et econo- m.que en general n'est pas aussi civilisé qu'on le prétend. C'est un système de fou que le nôtre J espère cependant que nous pourrons trouver des solutions, et adopter une legislation qui saura le corriger

Par auteurs. la compagnie Asbestos Corporation Ltd a fait savoir quelle avait reçu quelque 500 offres d'emploi de diverses compagnies "Nui doute que plusieurs mineurs licenciés auront les qualifications requi­ses pour remplir ces postes va­cants", a dit M. W, Oeghtred, vice-président de la compagnie,

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l es essais de la fusion des ex­ploitations des compagnies As­bestos Corporation Ltd et John­son* l.td se sont fan sentir yendredi dernier alors qu'un premier groupe de 167 hommes ont été licenciés. De* travail­leurs congédiés, on en comp e B5 de la iimie Johnson* et ta

20 Canadiens français à une discussion, en anglais, des problèmes de l'unité du paysBANFF Alberta (PO — Ré­

pondant à l’invitation d'un grou­pe d'administrateurs réputés, cin­quante hommes d'affaires, poli­tiques et Intellectuels venant de tous le* coins du Canada sem- ploieront a compter d'aujour­d'hui A analyser les problèmes de l'unité.

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Au nombre des participanUs A ces assises dé wot* jours, on relève notamment les noms de Mme Gertrude Laing, de Cal- gary et du Rev. p. Clément Cor­mier. de Moncton, tous deux membres de la commission royale d'enquête sur !e bilingusme et le biculturalisme qui mene pré­sentement une étude de portée nationale sur les relations entre les Canadiens anglais et Cana­diens français, deux groupes fon­dateurs du pays.

Cette conference est la suite d'une résolution qui avait été adoptée en septembre dernier A Banff, lors d'une conférence réunissant d'émlnenU hommes d'affaires du pavs

Les organisateurs rie la confe­rence ont décide d'exclure le* représentants de la presse en

sorte que le* participants puis­sent exprimer franchement leurs opinions Cependant, une con­ference de presse sera tenu» cha­que soir en vue de donner un compte rendu de l'activité de la Journée.FRAVf OPHONKK

Même si 20 participants sont de langue française, on a de­cide que les discussions se pour­suivraient en anglais afin d'é­viter lout malentendu

Au nombre de* sujet* discu­tes, U convient de mentionner les diverses appreciations que suggéré !e Canada français, les aspirations du Canada français, l'aspect constitutionnel de la Confédération et le rôle des pro­vinces anglophones vis-à-vis le gouvernement federal et le Que­bec.

ASSOCIATION DE L'HYGIENE PUBLIQUE - Lors du 55» congrès de l'Association canadienne de l'Hygiène publique, le Dr Jacques Gélinas, sous-ministre de la Santé du Québec, a été choisi pour devenir le président l'an prochain. Il présidera donc le congrès qui aura lieu en juin 1966 au Chàleau Frontenac, a Québec. Le Dr C. Pomerleau, de Lévi», a été élu vice-président de l'Associa-

. -, tamts. ..NcgnSa

♦ion. Sur «©♦♦• phofo, on voit, ds gauche à droite, le Dr Pomer* leau, le Dr E.-S.-O Smith, directeur des services de santé du mi­nistère de la Santé d Alberta, vice-président; le président actuel, le Dr M -G. McCollum, sous-ministre de la Sartfé d'Alberta; le Dr O.-H. Curtis, de Charlottetown, tH-president; et le Dr Eliia- beth Hill, de Saint-Albert, Alberta, vice-présidente.

11*

Syndicalisme étudiant: impérieuse nécessité "

(Daniel Johnson)Dan» une causerie prononcée devanf un groupe de collégiens, en fin de semaine. Thon. Daniel Johnson a

reconnu la "légitimité'’ et plus encore “l'imperieuse nécessité” du syndicalisme etudiant dans la province.Selon M. Johnson, cette forme de syndicalisme apparait comme un moyen positif et dynamique d'ins­

taurer la démocratie directe, "celle qui s'exerce et se vit tous les jours" et non plus simplement la démocratie par procuration, "celle qui s'exerce une fois tous les quatre ans".

Parlant devant les étudiants des Colleges classiques, reunis en session d'etude au Camp Mont-Real, a Joliette, le chef de l'Opposition a fortement insisté sur l'instauration de cette démocratie directe.

•’C'est au sein même d» vos as­sociations qu'elle doit commen­cer. Autrement, il y a danger que d'autres s’en emparent pour les manipuler dans un sens que les étudiants n'auraient peut- être pas approuvé s'ils avaient eux-même* participé, aux deci­sions. comme c’est leur droit et leur devoir".

Reprenant un extrait de la re­vue Relations” qui disait que “tout est en place pour 1 avène­ment chez-nous de la démocra­tie totalitaire'', M. Johnson a précisé que c'était, la grande ten­tation de tous ceux qui exercent l’autorité que de verser dan* l'absolutisme et le totalitarisme.

"Or ,a-t-il déclaré, un régime qui voudrait emprunter cette voie commencerait logiquement par affaiblir les corps interme­diaires qui sont le* lignes de dé-

.fense de la personne humaine. Il

réduirait progressivement l’auto­nomie des administrations les plus rapprochées du peuple, comme les municipalités et les commissions scolaires. Il ne to­lérerait que des organismes pu­rement consultatifs, salis aucun pouvoir réel. Ceux qu'il ne pour­rait supprimer, il s'arrangerait pour les avoir A i’oeil. A ce mo- ment.-là, nous serions rmjrs pour là servitude”.

SYNDICALISME ETUDIANT

En démontrant, de cette fa­çon. la nécessité de multiplier les corps intermédiaires, le dé­puté de Bagot a dit que le peu­ple ne doit plus se contenter d'attendre et de subir passive­ment les décisions prises par ses élus, entre deux élections. "Si­non dans l'intervalle. 11 pourra se passer beaucoup de choses, rie* choses peut-ètr» irrémédia­bles''.

"Vous voyez que vous ne pou­vez pas resler sur la voie d'evi- tement, pendant quinze ou vingt ans de votre vie, quand le con­voi est déjà en marche vers un monde nouveau A vous de sau­ter dans le train, car vous êtes les premiers concernes dans cel­te grande aventure humaine", a-t-li poursuivi.

Le Chef de l'Opposition a clai­rement indiqué qu’il ne lui ap­partenait pas de dire ce que doit, être 1» syndicalisme étudiant "C’est vous que cela regarde au premier chef".

En terminant, 11 a effleure la question ries partis politiques” ' une catégorie peul-étre un peu spécial» de corps Intermediaires ". fl a admis quen général les parus politiques ont assez mau­vaise presse, et qu'ils «ont loin d'etre parfait». j

"C'esi justement parce qu'ils sont ainsi que ie vous demande de vous en mêler. Les partis ne sont pas des fins en soi, mais des instruments nécessaires qui sont ordonnés à une fin dont personne ne peut nier la no­blesse. Les partis se réforment par l'intérieur; Ils sont ce que veulent en faire ceux qui sont dedans”, a-t-il dit.

Autos et plaques volées à QuébecLa police municipale est sur

se* gardes. Plusieurs automobi­le* dont quatre voitures de mar­que Pontiac ' ainsi que des pla­ques matricule* ont été rappor- tees volées su cours de la fin de semaine Serait-ce la un signe précurseur d'un hold-up en pré­paration F

Inventaire des ressources

Des accords en préparationDalvay, lie-Du-Prince-Edoiiard (PCi — Une première série

d'accords sur l'inveniaire de* ressources naturelle* entre le gou­vernement federal et le* provinces con.*t!tuera 1* partie essentielif d'un horaire fort charge qui sera étudié par les ministres des Ressources naturelles du pays réunis en journées d'étude* à Dalvay. dans I lle-du-Prince-Edouard.

Cet inventaire représente la première étape d'une révision complete d'environ 75 accords. Plus tard, au cours de l'année, un repertoire complet sera élaboré.

Les ministres, la plupart accompagnés par leur» sous-ministre» et directeurs de departements, viennent de huit province* et des ministères fédéraux de* Forêt* et des ressources nationale*

Les dirigeants du Conseil canadien de* ministres de* Ressour­ces naturelles n'étaient pas encore assurés hier soir rie la présence de M. René Lévesque à ces journées d'étude qui débutent aujourd'hui.

Ce sera ta troisième session plénière du Conseil depuis son etablissement a la *uite de la première conférence qui eut lieu A Montréal en 1961. L'organisme est conçu dans le but de creer une nouvelle méthode d'approche de la pari des 11 gouvernements canadiens concernant les moyens de développer lea ressources renouvelable* du Canada.

l e président du Conseil est M I eo F Rossiiei ministre de l'Industrie et des Ressources naturelle* de l'IIe-du-Prtnee-Edoai d, qui a succède à ce paste A M René Lévesque

Le Conseil * le pouvoir de conseiller les gouvernement* sur la politique la plus efficace a aulvre concernant !e renouvellement rie* ressources naturelle* et rie proposer de* programme* devant être adopté* à ce sujet, et des accords A Intervenir entre Ottawa et les province*.

Lesage participera, le 29 juin, à l'étude des problèmes des niveaux de l'eau dans les Grands Lacs

TORONTO (PC' - Il a et» de­cide que la conférence grou­pant de* représentants de l'On­tario, du Québec et de huit Etats des Etats-Unis pour e'u- dier les problèmes des niveaux de l'eau dajis les Grands Lacs aurait lieu A Toronto le 29 juin.

La confeieme ne durera' qu'une seule Journée, comme l’a proposé le premier ministre de l’Ontario, M. John Robart* afin de donner aux délégués l'occasion d assister a la confe­rence sur le niveau de l eau a Montréal, le lendemain,

le ministre des Ressources énergique* d» I Ontario, M .1 R Simon»!t. a déclaré hier •olr que le premier ministre du

Québec et cinq des huii gouver­neurs d'Etats américains invi­tes avaient confirmé leur inten­tion d’assister A la conference de Toronto.

M. Simonetl a préct-é que l'ordre du Jour de la réunion qui serait élaboré mercredi comporterait notamment une discussion sur les niveaux d'é­tendues d'eau baignant les Etats et les provinces représen­tées a ces assises

le premier ministre Robarts a invité a cette conférence les gouverneurs de ITllinois, de ITndiana. du Michigan, du Min­nesota de New Varie, d» lOhto, de la Pennsylvanie et du Wis­consin.

*

de U mine King Beaver A Thetrford Mines, sept de la mi­ne British Canadian et 36 de la mine Johnson'*, à Black fa­ke le deuxieme licenciement esi prevu pour le 8 aoftt fl .-nin- cldera avec ia fermeture d» a mme Johnson" A Therford Mi­ne* fl touchera quelque 250 hommes

Al l l'N INI IDEN’TVendredi dernier, Jour du pre­

mier congédiement en masse, la compagnie Asbestos Corpora­tion, par mesure de precaution, a ferme le- porter de se* bu­reaux d administration, a comp­ter de 2 Juntes p in Ij y avait a craindre des incidents a la sortie des imneii v a étire* pm.

ENTRETIEN DE TERRAINFa*îe» tondre votre gazon îatllei votre liciir, Trovod soigné.

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DocteurREMYBEAULIEU .d.

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le soir sur rendez-vous• Examen de la vue• Reeducation Visuelle• Choix de lunettes

Me JEAN McNICOLLMr Jrxn McNieoll informe sa

rlirntèle qu'il fail maintenant par­tie dr l'etude legale La/arovit/, Berna U* heu et MrMenll. 771 rue St -Joseph, tjueliee. Me McNiroJI était membre <1e l’etude Fortin, Marceau et Mc Nicoll a Jnnquiere aiaiil de venir s'établir a Quebec.

DEMANDE DE PROFESSEURSLa Commission scolaire de I Ange-Gardien, Cté Montmorency, demande deux professeurs pour septembre 1964.

I un masculin, pour enseigner au cours de 10e année généra­le (garçons) l'outre féminin, pour enseigner l'anglais au cours de 9e année scientifique et au cours de 10e et lie année commerciale au couvent. Brevet A et réferences exigées. Pour tous renseignements, s'adosser 6 la Commission scolaire de l'Ange Gordien, Oé Montmorency, 6705 Avenue Royale, Québec 5.

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Quebec.

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1964ÉDITORIAL Fois ce que dois

LE SOLEIL, QUEBEC, LUNDI 22 JUIN

Rapatrier la ConstitutionRien ne dénote mieux l’urgence pour le

Canada de rapatrier sa Constitution que l'amen­dement à l'Acte de l'Amérique britannique du Nord à propos du régime des caisses de retrai­te. Après avoir été adopté par les Communes d’Ottawa, cet amendement devra, par simple formalité, être soumis à Londres qui en pratique ne pourra qu’approuver ce que le Canada a décidé.

Mais, le fait que cela se produise au mo­ment même ou le Canada est en train de se doter de symboles distinctifs nationaux laisse bien voir le cocasse de la situation. Celle-ci ne fait apparaitre que plus désuète la pratique, maintenue par notre propre faute, de référer encore à Londres dans le domaine des amen­dements à la Constitution.

Quant à lui. le gouvernement britannique ne tient absolument pas à demeurer la dernière instance constitutionnelle. Au contraire, cette fonction est pour lui embarrassante et il ne de­mande pas mieux que de transmettre ses res­ponsabilités, comme cela devrait normalement se faire suivant le cours des choses, à Ottawa.

Seulement, il y a plusieurs années que l'on discute au Canada du rapatriement de la Cons­titution. On n’a jamais pu s’entendre à ce sujet. Lors de la dernière conférence constitutionnel­le, convoquée sous le gouvernement Diefenba­ker par son ministre de la Justice, M. Fulton (l’un des ministres les plus remarquables du précédent gouvernement), les provinces sont venues près d'un accord. L'unanimité n’a pas été atteinte, la Saskatchewan ayant élevé des objections.

Les esprits sont maintenant mûrs pour le rapatriement de la Constitution. M. Pearson a dit aux Communes qu’il était humiliant de recourir à un Parlement étranger pour cette procédure. Dans le même sens, le chef de l'Op­

position, M. Diefenbaker, a parlé du ridicule d’un Parlement qui interrompt le débat sur le drapeau distinctif pour solliciter de Londres un amendement à la Constitution. Mais les pro­vinces, elles, sont-elles prêtes à s'entendre, non pas sur le principe du rapatriement, mais sur les formules d'amendements à la Constitu­tion ? C'est là qu'achoppe la solution.

Le représentant du parti N.P.D., M. Know­les, a suggéré une façon d’agir avec célérité quant à la Constitution : d'abord la rapatrier, trouver ensuite la meilleure façon de l’amender. On peut se demander si les provinces ne se sentiraient pas ainsi la main forcée, ce qui ne pourrait que retarder les ententes nécessaires sur la façon d’amender la Constitution?

Chose certaine, une fois le drapeau et l’hymne national adoptés, le Canada devra bientôt se donner les derniers signes d’une nation indépendante. Cette indépendance exis­te déjà dans les faits, il nous reste maintenant à l’incarner formellement dans les institutions, ce qui sera vraisemblablement bientôt accompli avec ces symboles que sont le drapeau et l'hym­ne national. Il ne nous reste plus maintenant qu'à nous entendre afin de pouvoir amender au pays notre propre Constitution. Depuis plu­sieurs années, cette initiative ne dépend que de notre propre volonté. Le moment est venu de passer aux actes.

Voilà une tâche à laquelle devrait s'appli­quer sans tarder l’actuel ministre de la Justice, M. Favreau. Si le gouvernement Pearson devait, en plus de nous doter d'un drapeau vraiment canadien et d'un hymne national, rapatrier notre Constitution, son nom passerait à l’histoi­re. D’autant plus ces initiatives empreintes d'un canadianisme authentique se produiraient justement à un moment où l'unité nationale a besoin de gestes de ce genre dans lesquels le Canada tend à affirmer plus nettement sa per­sonnalité propre.

L’ouverture des magasinsLe règlement municipal limitant à un soir par

semaine l'ouverture des magasins dans la cité de Qué­bec parait désuet lorsque l’on constate ce qui se passe ailleurs dans les grands centres commerciaux et les villes de banlieue ou les magasins restent ouverts deux et même plusieurs soirs par semaine

Parce qu'il n'y a pas unanimité ou parce que cer­taines pressions sont trop fortes les autorités munici­pales hésitent à prendre une décision. Cette Indécision existe depuis des années Elle est déplorable au point de vue de concurrence, chances égales. Dans le monde des affaires, comme dans toutes les autres sphères d'activité, l'unanimité est difficile a créer.Il faut se contenter d'un compromis basé sur le désir de la ma­jorité

alors quâ quelques centaines de pieds plus loin ils ouvrent leurs portes deux et même six soirs par se­maine. Liberté d’un côté et restrictions trop fortes de l'autre.

Il est certain que la réglementation des heures d affaires des magasins a l'échelle métropolitaine ne peut se faire sur une base volontaire, comme le précise le Comité de la Chambre de Commerce chargé d'étu­dier ce problème. Un Comité métropolitain pourrait offrir des éléments de solution mais il semble qu'l! fau­dra en venir à la formation d'une Corporation Métro­politaine Québécoise comme il en existe une à Mont­réal où l'on a pu résoudre ce problème qui soulève des protestations ou approbations pas faciles â peser. Lorsqu'il y a égalité, uniformité, les protestations ont moins de valeur.

Pour découvrir cette majorité, il faut procéder à tin vote, à un référendum, à une consultation en bonne et due forme. C'est ce que propose !a Chambre de Com­merce aux autorités municipales. On s'en tiendra d'abord à la consultation des quelque 800 marchands soumis au règlement 760 et, s'il y a lieu, la ville amen­dera ce règlement pour permettre l'ouverture des magasins le Jeudi soir, si tel est le voeu de la majorité des marchands On pourrait ensuite confier à un Comité le soin d'étudier le problème à l'échelon métropolitain pour en arriver & la mise au point d'un horaire avanta­geux tant pour les clients, les marchands et les em­ployés A l’heure actuelle, il est bizarre de voir que les magasins de la ville n'ouvrenl que le vendredi soir

Une discipline s'impose quant aux heures d'affaires dans la région, a déclaré avec raison, le président de la Chambre de Commerce. Il conviendrait de la faire accepter par la majorité et de voir ensuite à son appli­cation. Un organisme métropolitain s'impose mais en attendant sa création, les autorités municipales ne doi­vent pas conserver une attitude statique qui dure de­puis trop longtemps. Elles doivent tenir compte de ré­volution qui se produit dans le commerce et dans les habitudes du public. Il y a risque de voir nos centres d'affaires se déprécier au bénéfice de la région métro­politaine. Une décision s impose. L'ouverture des maga­sins plus d'un soir par semaine, si elle est. permise, ne devient pas pour autant obligatoire.

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PROPOS D’ACTUALITE

Lois sur le crédit agricole au CanadaLe développement agricole dépend beaucoup de la

facilité avec laquelle les cultivateurs peuvent obtenir du crédit à un taux d'intérêt raisonnable. Parce qu'il est un élément essentiel à i'expanslon économique du Canada, les gouvernements fédérai et provinciaux ont successivement adopté des lois sur le crédit agricole pour faciliter le financement de l'agriculture.

Le gouvernement fédéral est entré dans le domaine du crédit à long terme en 1927 par l'adoption de la Lot sur le crédit agricole canadien. L’absence de lois pro­vinciales d’autorisation a empêché l'organisme prêteur, la Commission du prêt agricole canadien d'entrer en fonction dans plusieurs provinces Le problème n'a été réglé qu'en 1935. Alors que les organismes provinciaux de crédit agricole ont abandonné progressivement leurs opérations, le gouvernement du Québec, note un do­cument de référence publié par le ministère de 1 Agri­culture du Canada, entrait dans le domaine avec l'adoption de la loi sur le crédit agricole en 1936.

Pendant la première grande guerre la valeur des terres s'est accrue, de même que leur étendue, ce qui

a rendu onéreuse la propriété agricole. La pénurie de main - d'oeuvre agricole et la demande de produits agricoles dans les cadres de l'effort de guerre ont Impo­sé la création d'un crédit à moyen terme pour que les cultivateurs puissent acheter des machines, des bes­tiaux et autres articles essentiels.

Plus tard, les gouvernements des trois provinces des Prairies ont adopté une loi sur le moratoire et l'ajustement des dettes, pour tâcher d'enrayer la mul­tiplication des saisies et la dépossession des cultivateurs, par suite de faibles rendements et de prix médiocres, insuffisants. Les lois sur l’ajustement des dettes et les perspectives médiocres des revenus agricoles ont éloigné les sociétés hypothécaires du domaine du cré­dit agricole et, semble-t-il, de façon permanente pour la plupart. On estime que moins de 3 pour cent du crédit agricole consenti en 1961 provenait de sociétés hypo­thécaires ou de compagnies de prêts et d'assurances. Pour venir en aide aux vétérans, désireux de retourner à l'agriculture, le gouvernement fédéral a adopté une loi en 1942 et deux ans plus tard U adoptait la loi aux les prêts destinés aux améliorations agricoles.

4

Malgré une diminution de la maln-d'oeuvre agri­cole durant et après la deuxième grande guerre, les nouveaux types de machines et les progrès technolo­giques ont permis d accroître la production par ferme. Le coût de production, particulièrement les frais de motorisation ont augmenté plus rapidement que les

• '’"r c'''«- L’agrandissement par l’achat de nouvelles terres a été la seule façon de maintenir la rentabilité de l'entreprise. L'accroissement soutenu de la super- ticie des fermes a eu pour effet de hausser la demande et. les prix des terres dans plusieurs régions. Cette situa­tion s'ajoutant au coût plus élevé des bestiaux, machi­nes et autre outillage agricole a rendu extrêmement difficile rétablissement ries Jeunes cultivateurs que les gouvernements voulaient pourtant encourager.

La valeur estimative des terres, bâtiments, machi­nes et bestiaux sur les fermes est passée de $6,000 envi­ron en 1935 à $25.000 en 1961. Ce.s moyennes sont trompeuses, plus basses parce qu'elles comprennent un grand nombre d'entreprises peu rentables. Les gouvernements ont modifié les lois sur les prêts desti­nés aux améliorations agricoles qui sont passés de $3.000 à $20.000 en 1959.

De nouvelles lois sur le crédit agricole ont été adoptées par l'Ontario en 1952, Terre-Neuve en 1953, la Nouvelle-Ecosse en 1954, l'Alberta en 1957, le Manitoba en 1958, et par l'Ile du Prince-Edouard, la Saskatchewan et le gouvernement fédéral en 1959 Des modifications ont été apportées aux lois existantes sur le crédit agri­cole par le Nouveau-Brunswick et le Québec au cours de la même période.

La Chambre des Communes étudie depuis quelque temps une lot modifiant la loi sur le crédit agricole. La nouvelle loi, si elle est adoptée, portera le capital de la Société de seize millions de dollars à vingt-quatre millions. Elle élargit le terme agriculture et le mot cultivateur, établit le taux d'intérêt à cinq pour cent, lorsque le montant n'excède pas $20,000. Les maximums pour les prêts consentis, en vertu de la partie II sont portés à $40.000 et à $50,000 pour ceux consentis en vertu de la partie III.

Il se peut fort bien que les provinces ajustentt

Le lac Trois-Saumons, un endroit populaire chez les jeunest Photo de l’Office du Film de la Province de Quebec)

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l’opinion du LecteurLa polémique Paré-LapalmeIl y a quelques Jouis nous avons publié une longue lettre du Ministre des Affaires Cul­turelles, M. Georges-Emile La- palme en réponse à un article de M, Lorenzo Paré, dans l'Ac­tion Catholique. En toute jus­tice pour M. Paré, nous croyons devoir reproduire le premier article qui avait pro­voqué la lettre de M. Lapalme et la réponse de ce dernier â celui-ci.

Voici le texte des deux arti­cles de M. Paré.

Premier articleLes citoyens ordinaires ne

voient peut-être qu'un feu de paille dans la querelle entre les bibliothécaires et la Commis­sion Bouchard qui. dans sa hâte de toucher à tout et, de ne rien approfondir, a voulu réglemen­ter le commerce du livre. Au fond, la question n'est ni tech­nique, ni même commerciale. Ce qui est en cause, c'est l’accès du plus grand nombre aux source» de culture qui soient les moins eheres tout en étant de la meil­leure qualité. Les bibliothèques et. les librairies offrent deux de ces sources: l'une ne doit pas être favorisée au détriment de l'autre, car l’une et l'autre ont leur utilité propre. La bibliothè­que et la librairie sont deux

instruments complémentai­res dans l'éducation populaire; celui qui fréquente la bibliothè­que apprend le chemin de la li­brairie.

Depuis l'initiative de l'hono­rable Yves Prévost, en 1960, le gouvernement du Quebec accom­plit de grands efforts pour rat­traper le retard dans le déve­loppement d'un réseau de biblio­thèques ouvertes au public A tra­vers le territoire. L'on compte­rait déjà près de 5,000 rie ces ren­tres qui sont, sauf, rares excep­tions, au stage élémentaire de l'organisation.

Survient le rapport Bouchard qui recommande rétablissement d’une régie des bibliothèques subventionnées, dont la fonc­tion la plus claire serait de contrôler les achats de livres, sous prétexte de venir en aide aux libraires. Le but d'une pa­reille mesure se limiterait-il à sauver de la faillite trois ou qua­tre commerces du livre dans Montréal? Ou bien, le commer­ce du livre en général a-t-il be­soin d'une assistance exception­nelle devant la concurrence mul­tipliée des comptoirs de tout aca­bit, où il se vend même des li­vres de qualité sous format po­pulaire? Quoiqu'il en soit l'objec­tif culturel — qui est la Justifi­cation d'une intervention de l'E­

tat en pareil domaine — ne sau­rait éire atteint, si l'on nuit a nos bibliothèques naissantes pour aider quelques librairies: on nui­ra à toutes les librairies autant qu'aux bibliothèques en détour­nant la masse de la fréquenta­tion des livres.

La Commission Bouchard avait procédé avec une étonnante lé­gèreté dans son enquête, n'hé­sitant pas a Jeter du discrédit sur un grand nombre de per­sonnalités qui n'avaient même pas eu l’occasion de se déten­dre devant la Commission. Le même procédé fut appliqué dans le cas des bibliothèques et des librairies. Les principaux intéres­sas n'ont pas été entendus et "l'Association canadienne des bi­bliothécaires" le signale avec énergie dans le mémoire qu elle vient d'adresser aux autorités.

Les bibliothèques ne sont- elles pas les principales Inté­ressées. devant la recommanda­tion d'un système qui augmen­terait considérablement le prix des livres qu’elles achètent, sans que la Commission n'ait recom­mandé une hausse correspon­dante des subventions? Par ail­leurs, si un système étatique est mis sur pied pour contrôler les achats des bibliothèques, Jus­qu'où pourrait aller-le précédent ainsi posé? Jusqu'au choix par l'Etat ou sa régie des livres se­lon leur contenu idéologique?

Il est étrange que le rapport Bouchard n'alt pas songé a pré­coniser un système semblable pour 1rs bibliothèques et les li­brairies au service de nos con­citoyens de langue anglaise. Le même parti pris se retrouvait, d'ailleurs, dans les dénoncia­tion* de cette Commission d'un seul homme pressé: des Cana­diens français de haut prestige ont été mis au pilori avec dé­sinvolture, alors que leur seul tort était de se conformer a une pratique sévissant dans le com­merce du livre. Des Québécois de langue anglaise suivaient comme les autres la mode du temps, mais le rapport Bou­chard n'a pas Jugé bon de leur donner une vedette au moins égale!

En guise de conclusion: il était question qu'une législation sur le livre soit présentée à la présente session de la Legisla­ture Si Je rapport Bouchard est l'unique Inspiration des légis­lateurs. il faut qu’ils se donnent, le temps de chercher ailleurs; car les faiblesses de ce docu­ment apparaissent de tous le» côtés depuis sa publication In­tempestive

Deuxième articleComme procureur général eu

comme ministre des Affaires cul­turelles, M. Georges-Emile La­palme n'a Jamais eu, que l’on sache, la réputation d'agir avec la rapidité rie la loudre. Mau quand il sagit de la Commis­sion Bouchard, le ministre révè­le des dons miraculeux de célé­rité.

La Commission royale sur le livre avait été confiée à un seul homme, qui a cumulé en somme les fonctions d'agent-enquêteur, rie témoin et rie Juge; sans dou­te, pour aller plus vite. Dans un temps-record, le rapport Bou­chard fut remis au ministre, Je­tant péle-méle les noms de cer­tains qui avaient commis des In­délicatesses graves avec ceux de personnalités qui n’avaient rien à se reprocher. De ces confusions sont nées des calomnies qui au­ront la vie dure.

Mais M. Lapalme voulait fai­re vite. Si vite que son étrange tribunal ne s'est guère Inquiété d’obtenir la version des mis-en- cause ou de consulter les Inté­ressés qui s en plaignent depuis. Si vite que M Lapalme a dé­pose le rapport. Bouchard avec un empressement exceptionnel à la Législature, saisissant comme par hasard l'occasion du débat sur le bill 60 pour laneer cette bombe Improvisée dans le mon­de de l'éducation.

Le* hôtes insolite* rie M. La­palme continuent. Dan* une co­lonne voisine, noua publions le très long texte expédié *oua *a signature pour contredire un édi­torial. Or, ni le gouvernement, ni M. Lapalme n'etaient en cau­se dans cet éditorial qui por­tait. exclusivement *ur une re­commandation du rapport Bou­chard

En signant le plaidoyer "pro domo’’ de la Commission, le mi­nistre Lapalme en assume l'en­tière responsabilité et fait sien­nes les recommandations Bou­chard, avant que la Legislature— et peut-être même le Cabinet— ne soient en présence de la moindre pièce législative portant sur ce sujet Un pareil procède est pour le moins étonnant en démocratie parlementaire ! Le rôle ri une Commission royale, en effet, est rie présenter des sug­gestion*. dont le gouvernement peut s'inspirer — ou non — pour agir ensuite selon sa responsabi­lité. Comment M. Lapalme peut- il ainsi, par le paraphe de sa seule signature ministérielle, transformer en politique formel­le de tout un gouvernement les(Suite à la page 5, 1ère col.)

leurs lois sur la nouvelle législation fédérale. Au Québec, un prêt peut être obtenu de l'Office du crédit agricole pour l'achat ou l'amélioration dune ferme, pour con­solider des dettes, construire ou réparer des bâtiments ou autres choses nécessaires. Le prêt ne peut excéder 80 pour 100 de la valeur de l'immeuble ou $15,000. La garantie est une première hypothèque pour un terme n'excédant pas 39'2 ans. Le taux d'intérêt est de 2'2 pour cent. Une autre loi prévoit des prêts administrés par les banques à charte ou les caisses populaires (cre­dit unions). Ces prêts sont faits pour pourvoir aux améliorations ou à l'organisation d'une ferme et n'ex­cèdent pas respectivement $4,000 et $3,000.

Les meuniers, agriculteurs, aviculteurs bénéficient de nombreuses perspectives d'emprunt dans le cadre du crédit agricole, à un taux d’intérêt extrêmement bas. Le gouvernement provincial contribue, en plus, au prêt fédéral, en payant l’intérêt de deux et demi pour i Mt jusqu’à concurrence de $15,000 Personne n'ignore que l'agriculture a subi une profonde révolution depuis le début du siècle. Le fermier qui en 1900 devait nourrir six personnes, doit maintenant en nourrir 25. Tout ce­la découle d une profonde révolution technique — mé­canisation, science nouvelle, énergie à coût modique — qui a rendu ! agriculture aussi et même plus efficace que tout autre secteur de l’économie. C’est, toutefois une minorité de cultivateurs remarquablement efficaces qui relèvent les moyennes de production et de revenu.

L'agriculture est devenue une affaire mais il ne faut pas laisser entendre que tous les cultivateurs qui ne réussissent pas à atteindre un revenu dépassant $1,200 peuvent facilement faire un emprunt, obtenir un prêt substantiel s’ils sont cousus de dettes. S’il existe des fermes familiales susceptibles d'être amé­liorées d’autres devront être définitivement abandon­nées ou servir à d’autres fins II faut tenir compte de la fertilité, de la grandeur, de la valeur productive de la ferme, du sérieux des projets d'amélioration soumis. Le gouvernement exige du fermier, entre autres garan­ties, une assurance-vie, une première hypothèque, et si nécessaire, un nantissement agricole. Le gouvernement fédéral assume la surveillance de l’exploitation agricole et oblige le fermier à tenir une comptabilité suivie de son exploitation, ce qui a trop longtemps fait défaut chez nombre de cultivateurs.

Ost en établissant un plan d'action précis que l'on parviendra, avec beaucoup de temps, à solutionner les problèmes agricoles au Québec comme dans bien d’autres régions et pays. Des conseillers en nombre suffisants devraient être désignés pour renseigner les agriculteurs, leur aider à estimer leurs besoins de crédit, à élaborer leurs plans d’exploitation et à affec­ter rationnellement le produit de leur emprunt suivant une estimation soignée de la productivité agricole. S'il y a des cultivateurs qui devraient rester sur leurs terres, d'autres devraient la quitter, la vendre.

Antoine Turgeon

Lorenzo Paré

L'OPINION DU LECTEURSoui cttt« rubriqut, U Soltil publia grotuhamtnt lai lattras où tu p

lacfaur» •«primant laur opinion tur de* sujats d'actualité et d'intérêt public. ||

§!l »• garda an tout tamp» la droit da mattre de côté les lettre» qui ,f| conttitvant da la propagande en faveur d'un groupement, d'une idée ou d'un Ê

porti politique, tout comme il rejette callai qui tont injurieuse* et contiennent M de» ottoque» personnelle». Il »• réserve aussi le droit de ne po» publier les $

§ lettres selon qu'il les juge peu ou po» intéressantes, contraires à l'intérêt pu- blic M garde aussi le droit d'écourter les lettre» trop longue» S'efforcer de îy » en tenir à un# limite d'environ 500 mots.n II

Si le» auteur» peuvent ».gn#r d'un pseudonyme, choque lettre doit 4 cependant porter la signature, le nom et l'odresse véritable de celui qui l'a écrite, sinon elle sera letèe ou panier.

LA DIRICnON

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L'opinion du lecteur.. .rue* ou suggestion! d'un» Com- mlaslon irresponsable devant le peuple ?

L'homme seul de la Commis­sion Bouchard et son secrétai­re étalent-Ils encore trop pressés pour signer eux-mémes leur cor­respondance ?

Hâte Insolite encore que cette réplique de M, LapaJme à un «impie éditorial, alors qu’il n'a pas encore répondu publique­ment aux mémoires qui lui fu­rent adressés, le mois dernier, par deux grandes associations directement Intéressées à la question. .

Les meilleurs témoins en cette «ffaire sont précisément ceux que la Commission Bouchard ne s’est pas occupée de consul­ter quand elle disposait de leurs biens.

— ‘'Nous avons â déplorer que notre association n'alt pas été consultée officiellement mtr une question qui la touche de si

prés", dit le mémoire de "l'As­sociation canadienne des biblio­thécaires de langue française", au nom de ses 730 membres. — "Nous constatons que les man­dataires n’ont pas consulté les spécialistes du livre dans le do­maine de la culture", répété à son tour le mémoire de ''l'Asso­ciation canadienne des Biblio­thèques”, au nom de see 2.500 membres.

' Nous croyons que la recom­mandation du rapport Bouchard en ce qui concerne une régie des livres et des bibliothèques est gravement préjudiciable â l'oeu­vre Indispensable des bibliothè­ques". dit encore ‘TAssociation canadienne des Bibliothèques". Et son mémoire ajoute : — ''No­tre association invite le gouver­nement à pousser davantage l'étude de toute la situation du livre, non seulement dans le do­maine de la librairie, mais aussi dans le domaine des bibliothè­ques de la province, et à recher­cher les véritables solutions qui «'Imposent".

(Suit* de 1s page 4>

Position absolument identique : sein de l'autre association qui

a fait appel au ministre et qui, elle non plus, n'avait pas été en­tendue par la Commission Bou­chard : — "L'Association cana­dienne des bibliothécaires de lan­gue française ne pourra approu­ver aucune loi dont le texte s'inspirera des conclusions" de la commission Bouchard.

L’éditorial de "l'Action" con­cluait : — “SI le rapport Bou­chard est l’unique inspiration des législateurs, 11 faut qu'ils se donnent le temps de chercher ailleurs car les faiblesses de ce document apparaissent de tous les côtés depuis sa publication Intempestive", En fait, pour tout homme sensé et peu enclin aux hâte* Insolites, 11 n'y a pas d au­tre conclusion possible !

La lettre signée par M. Lapal- me était adresse» personnelle­ment au rédacteur de "l'Action” qui avait rédigé l'éditorial. C'est la politique connue de notre jour­

nal de publier les lettres de tout contradicteur sérieux qui y con­sent, en raccompagnant d'un commentaire afin que le lecteur ait les deux côtés de la médail­le sous les yeux, dans la mê­me page. Avant même que nous eussions le temps de vérifier les faits contenus dans la lettre de M La palme, elle était publiée dans un autre Journal.

Or, cette lettre adresse* per­sonnellement ne comportait au­cune trace de la note usuelle en pareil cas. avertissant le desti­nataire qu'il est en présence d'u­ne "lettre ouverte".

A travers toutes ses hâtes In­solites, le ministre des Affaires culturelles devra trouver le temps d'enseigner â ses subalternes que le premier élément de 1» cultu­re est encore. , .la courtoisie.

L. Paré

Lt Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964

Une nouvelle route qui s étend sur une distance de 20 milles entre Stockholm et son aéroport international permet aux auto­mobilistes de circuler i une vi­tesse de 75 milles â l'heure.

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s + Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964

Enjeux de taille pour les libéraux et les conservateurs: Saskatoon et NipissingP»r I* Prrw < anadwtine

L*s libéraux ont offert à qui de droit de royales récompenses s'ils parvenaient à triompher de l'emprise conservatrice sur la Saskatchewan. Tunique provin­ce qui ne soit pas représentée dans le gouvernement, au cours de Tune des deux élections partielles disputées aujourd'hui.

Le premier ministre Pearson a pris rengagement d offrir un prwtv dans son ministère au candidat liberal. Sid Buckwold, si! remportait !a victoire d«n* le comté de Saskatoon où le candidat conservateur remporta une facile victoire a ia faveur de Tavatanche qui assura a ce parti les 17 comtéa rie la Sas­katchewan a la dernière élec­tion générale

La situation est a l'inverse quant a .’'autre élection partielle tenue dan* Nipissing, ou les conservateurs espèrent s'assurer une tête de pont que les libé­raux tes ont empêches de réa­liser dan* le comte du nord de l'Ontario depuis 1921.

Les deux varan es vnt. été oc- easionnees par ta mort, en mars, t» M Harry Jones qui repre- aer.'ait Saskatoon depuis 1957, e’ de Jack Oarland qui était ministre du Revenu dans le gou­vernement Pearson et qui repré- aen». Nipissing depuis 1949 Le parti néo-démocrate est te seul autre parti qui conteste les deux élecnons partielle*.

COU RI PTION ?

La promesse faite pa- M Pearson ddffrir un oorreteutll# au vainqueur libera] dan* Sas­katoon. qui élut un libéral pour la dernière fols en 1935. a sus- j dite le seul element controverse ! d» la campagne dans !e« deux , comtés.

Tes partisans du candidat con- ; #e."valeur, le Dr Eknse Jones, l veuve du précédent député, ont - crié 4 la corruption mais M ! Buckwold. 4gé de 47 ans, a i réussi à éluder la question en j rappelant qu'à titre de seul re­présentant libéral de sa pro- ! vin e, il n'étalt. que logique qu'tl Oolt invité à faire partie du | gouvernement.

Ancien maire de Saeka-onn et i très populaire dans le domaine j municipal. M Buckwold fut dé- ' fait par une majorité de plu* de 12,000 voix lorsqu'il p««a .sa i candidature pour a première fois comme député Tan dernier Cette fois, il a protite de tout t’appui que pouvaient, îul dis­penser liberaux fédéraux et pro­vinciaux.

I.ors d'un railinneni la se­maine dernière, le ministre du Commerce. M Sharp, le premier ministre ue !a Saskatchewan. M Thatcher, et Tétoile de hockev Leonard Red Kelly, député fé­déral, occupaient la même tri­bune Environ mille personnea a.ssLstaient à l’assemblée C'é­tait autant que l'assistance qu’avait attirée le chef rte rOppcwition. M Diefenbaker qui adressait la parole en faveur de Mme Jones, quelque* Jour» auparavant.

VOTF Df SYMPATHIE

L'un des risques que roiirrnt les libéraux rest le vote de sympathie qui pourrait favorl- ar ■ M ne .(ones Au cours de Th M o Ire politique du pars, le» veuves briguant, la succeaston de leur* maris au Parlement ont toujours remporté la victoire

Le* conservateurs admettent volontiers que voila un Impor­tant fa leur en faveur de Mm« Jones, Agée de 4« ans. psychia­tre er mer* de quatre enfant*.

Ils s'attendent qu’elle conserve nnê forte proportion dvx îfi.000 voix obtenues par .von mart a la dèrr.iere èlertion.

Blue elle serait la cinquième femme A [a: e partie du Par­lement fédéral, l/es autres sont Judy LaMarsh. Jean Ca.wlman députe conservateur de Oren- ville-Dundas Pauline Jewett, député libéral rie Nothumber- land »i Margaret lonantx, dé­puté 'ibera! de Winnipeg-Sud.Al TRI VET'VF

On aurait cru à un moment qu’une autre femme briguerait les suffrages Mme Margaret Oarland. veuve de ;>x-mlntatre du Revenu, sollicita la candida­ture libérale dans Nipissing. la convention qui Jeta son dévohi aur Cari Legault. 41 ans. mar­chand de meubles de Sturgeon Fall*

Ta mort de M Oarland pro­curait aux conservateurs leur première chance de faire elire leur candidai dans le vaste com*é de Nipissing. une super- fl-ie de 9.000 milles carres. M Oariand représentait la circons­cription depuis 1949 fl Jouissait, d’une telle popularité que les libéraux eux-mêmes se deman­daient A ses commettants vo­taient pour ''homme ou le parti

Pour ta premiere fois depuis des années les électeurs ont a choisir entre deux hommes, a dit un littéral Personne ne pou­vait battre Oarland.”

Devant ces faits, tes rrots partis en U ce depécherent des hommes de poids comme M. Diefenbaker le ministre des Transport, M Pteker.uglU. et lé chef néo-démocrate T C Dou­glas pour faire pencher la balan-e de leur cAté

CANADIENS FRANÇAISEnviron 36 pour cent des 85.000

Ames du comte sont des Cana­diens français. C'est sur les ins­tances des libéraux canadiens- françals du comté que M Lesault fut choisi comme can­didat libéral mais les liberaux ne prévoient pas que la question

de race influence beaucoup 1* résultat de l’élection.

Le candidat conservateur est M Richard Donnelly. 38 ans, éminent avocat de North Bay,

qui se présente pour la première valeur dans le comté, U a mene jeunes hommes ne possédant sur les rangs dans Saskatoon, et libéraux, 127: progressistes-con- La troisième vacance est eellafois comme député. Considérant campagne dans tous les coins pas beaucoup d'expérience po- le Rév. Harry MacKay, 27 ans, servateurs. 98; néo-démocrates, de Wes t mo r lan d, Nouveau-que M Oarland remporta une de la circonscription. Ittique. M. Jim Harding. 23 ans, de Mattawa, dans Nipissing 17; crédit social, 9; ralliement Brunswick, où la date de Télec-maiorlté de plus de 9.000 voix L„ candidats néo-démocrate.» étudiant en psychologie à l’Uni- Ija potion actuelle des par- de* eréditistes. 13; sièges va- «on partielle n'est pas encor* sur le dernier candidat coeser- dans les deux comtes, «ont des versité de la Saskatchewan, est tù au parlement est la suivante: cants, 3. fixée

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A Ottawa: Propos du lundi à bâtons rompus .Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964

(Suit* de la première pagei

Encore une fols, on piétinera k moins que l’Opposition n'a­dopte rapidement les crédits du (ouvernement. la semaine qui débute sera complètement per­due. au point de vue pratique.

Les ministériels peuvent signa­ler qu’ils sont minoritaires, doi­vent être prudents et ne pas permettre à l’Opposition de les accuser d'arriver à la dernière minute avec des crédits pour essayer de faire adopter ceux- ci à la vapeur, ils donnent cette

fois 1 impression d» gens pas­sablement* craintifs, alors que l'on sait pourtant que la plu­part, des députés de ,l'Opposi­tion ne veulent pas d'élections. Notre formule parlementaire ne facilite pas les choses, mais il arrive aux libéraux de faire

exactement ce qu'ils repro­chaient aux conservateurs, soit d'entamer un important débat pour le laisser soudain à l'an­cre pendant des semaines Par exemple celui de la redistribu­tion électorale, mis de côté il y a quelques mois alors que la dis-

Les opinions de la presse anglophone devant les problèmes-clés de l'heure

L» presse anglo-canadienne s’est penchée sur de nombreux problèmes la semaine dernière. En particu­lier, elle a noté le défi que pose la langue dans les moyens de communication au Canada, fustigé le Dr Wilder Penfield et l'abbé Gérard Dion pour avoir ré­clamé la censure de la presse et traité de l'urgence d’é­tablir une politique de l'énergie au pays. Pour sa part, le * Colonist , de Victoria, a critiqué le ministre québécois

Lé Sentinel, Kamloops — De nombreux problèmes et mal­entendu* entre individus dé­coulent des communications — l’Impossibilité de converser dans la langue de son compa­triote et la difficulté de pré­server les nuances de signifi­cation quand il s'agit, oe tra­duire.

C’est lé. l] va sans dire, l'un des problèmes fondamentaux qui confrontent la présente controverse biculturelle a la­quelle le Canada fait actuelle­ment. face et nous doutons qu'aucune ri e s recommanda­tions de la commission Lauren- deau-Dunton ou même que des mesures législatives puissent parvenir è former des Cana­diens français et des Canadiens anglais qui parleront la langue de l'autre groupe ethnique avec une égale aisance,

■Mais, les malentendus ne •* limitent pas « ceux qui dif­fèrent de langue. Il s'en trou­ve au sein même des commu­nautés qui partagent la même langue Les mots et tes ex­pressions ont des significations différentes pour des orateurs différents qui parlent pourtant la même langue

C’est un problème auquel tout orateur doit faire face. Les prédicateurs, les hommes politiques, les avocats les hom­mes d'affaires, les savants, les professeurs et combien d'autres catégories ont tous rencontré ce problème. Trop souvent Ils ne communiquent pas dans un langage qui est compris de tout le monde . le g ,hi!n

Le Daily Star. Tor- >tn Tl est étonnant et décourageant de constater que ries Canadiens aussi éminents que le Dr Wil­der Penficid. neurologue mont­réalais de réputation interna­tionale. et l'abbé Gérard Dion, professeur de sciences sociales h l’université Laval, préconi­sent sérieusement la censure de la presse.

Dans des interviews accor­dées la semaine dernière, le Dr Penfield et l'abbé Dion ont tous deux réclamé la censure gouvernementale des "organis­mes d’information populaire" — une expression qui inclut généralement les quotidiens les revues, les magazines, la televi­sion et la. radio Le Dr Pen­field a émis l’opinion que cette mesure est nécessaire parce que ces agences accordent une trop grande publicité è. la boisson et è des relations sexuelles con­damnables. L'abbé Dion, pour *a part, considère que ces res­triction* s'imposent parce que ees organismes d’information populaire offrent au public ce qu'il désire, ce qui se traduit souvent par un 'dénomiateur Commun dégradant”.

Cela équivaut A offrir un verre de cyanure pour guérir une personne qui souffre d'un mal de gorge le Dr Penfield et l'abbé Dion réalisent certai­nement toute la portée d» leurs suggestions qui ne s arrêtent pas au prob.enie de !a publicité fait» par les brasseries, les ré­cits non conventionnels ou >: gtricles qui traitent rie la sexualité ou la littérature nh- ecène. Sans tenir compte rie leur valeur au point ri» vue passe-temps agréable, les orga­nes d'information populaire aont les principales agen es par l'entremise desquelles la popu­lation en général est informé» des nouvelles rie la iournée. renseignée sur les controverse- politiques et autres et est mise »u courant- d'idées nouvelles

québécoii

tre sur pied un organisme chargé rie censurer la presse et la radiodiffusion, les gouver­nements seront en mesure de taire les événements d impor­tance ou de les déformer au point de Les rendre méconnais­sables; de supprimer toutes ie* critique* concernant leurs pro­pres gestes et décisions et d'em- pèoher rie faire la lumière aur les maladresses commises par les dirigeants; et de décider quelles idées et quelles doctri­nes. dans tous les secteurs hu­mains, pourront être transmisea è la population

Si de tels pouvoir* étaient accordes aux gouvernements, nous pourrions être assures qu’ils seraient appliqués avec une aevérlté croissante La presse e> la radiodiffusion fu­rent les premiers obiectlfs de tous le* dictateurs moderne* .. le 11 juin.

Le Sun. Vancouver — En dé­pit des erreurs de nombreuse* person nas res p o n s a b 1 e s qui croient que le projet de la mise en valeur de la rivière de la Paix devrait attendre, la Co­lombie-Britannique s est em­barquée sur une politique con­cernant l'énergie de deux riviè­re* en adoptant le traité du fleuve Columbia avec lès Etats- Unis.

Il est teinjvs d élaborer une politique nationale en ce qui a trait a 1 énergie.

•Le gouvernement federal de­

vrait. prendre l'initiative de re­lancer l'étude au sujet de la création d'un réseau national d’électricité.

Voici des faits qui donneront

è réfléchir :

La province d’Ontario e déjà fait un grand pas dan* le do­maine de la production de l’é­nergie nucléaire Une centrale nucléaire est actuellement en construction et on projette d’en

’ construire trois autres qui fourniront dès 1WK» un tier* des besoins d’électricité de la pro­vince. L’Ontario espère rédui­re lè coût dè l’énergie nucléaire en-dessous du coût de l'énergie hydraulique.

On a prédit que le projet des chutes Hamilton, au Labrador,

dont le coût est évalué à J! milliard, vendra a l’Hydro-Que- bec ainsi qu'à la société Edison de New York le surplus d'eler- - trieité dont Terre-Neuve n'au­ra pas besoin

. .C'est une politique sage que d'exporter notre aurplus d'énergie électrique — mais pourquoi l'énergie produite au Canada devrait-elle être diri­gée vers New York ou la Cali­fornie si las besoin* canadiens p ont pas été comblé* ?

C est ce que nou* devrions savoir. C est aux autorités fé­dérales qu’tl Incombe rie déter­miner quel est le degré de sur­plus, comment celui-ci peut être distribué pour le plus grand bien du pays. Ce n est qu’apres ceia qu'on pourra éla­borer une politique et l'appli­quer. Le il juin.

t*’ Colonial, Victorh — Les neuf autres provinces peuvent se tirer d affaires avec la poli­tique fiscale bonne ou mau­vaise du gouvernement ' fédéral, mais non le Quebec.

Son ministre du Revenu, M Kierans, a affirme la semaine dernière que le Québec était différent rl n'acceptera que "la bonne politique — fiscale — d’Ottawa".

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du Revenu pour avoir declare que sa province n'accepte­rait que la "bonne politique — fiscale — d’Oftawa" e» le ‘‘Chronicle Herald", d Halifax, a émis le voeu que fa modérafion dont on a fait preuve jusqu'ici devant la Commission Laurendeau-Dunton incite les Canadiens anglais modérés à en arriver à un compromis raisonnable au sujet du "fait français" au Canada.

de Montreal et de la Bourse Canadienne de Mare que le Quebec efi fatigue de recevoir de* paiement* de péréquation et qu'ti souhaiterait refuser tome formule rie péréquation comme solution "partielle aux problème* financiers dé la pro­vince

L’argument, de M. Kierans semble vouloir dire que seul le Quebec, el non les neuf autres provinces, est en mesure de ju­ger ce qui est une bonne poil- tique fiscale fédérale et ce qui ne l'est pas

Tl n est celles pas assez naïf pour croire que ce que le Qué- 1 rroii être une bonne confe­deration seia automatiquement accep'é comme l’Evangile par tout le monde

Fin réalité, si le Qu-bec en­tend n'accepter que la "bonne" politique ftseaie d Ottawa, pour rejeter tout ce qui ne fait pas son affaire, il nous parait alors superflu de discuter plus long­temps pour sauvegarder la Confédération Le Canda est sur le poim de se donner un nouveau drapeau; si M. Kie­rans a son mot a dire appa­remment ie nom du Canada aussi pourrait dire changé en celui d» Quebec Le 13 min.

Le Chronicle Herald, HalifaxLa modération dont ont fait

preuve les Canadien* qui ont participe Jusqu’ici au grand dé­bat au sujet de l'avenir cultu­rel du Canada d une pan. en- couraae les modérés de langue anglaise à souhaiter en arriver à un compromis raisonnable au sujet du ■'fait" français et, dàutre part, fait ro gir de honte ou du moins devrait — le* extrémistes à tète dure des deux groupes ethniques du pays.

Les Aradien* sont portes à critiquer l'esprit de clocher et le patriotisme étroit des na­tionaliste* québécois Pour des raisons mut. A fait spéciales, Ls considèrent le gouvernement

fédéral comme un meilleur gardien rie* droit* des Acadiens que le gouvernement de Que­bec. Puisqu’il en est ainsi, iis partagent, entre autres choses, l’opinion que le pouvoir fédéral ne devrait pa* être privé de ses pouvoir*.

Ce!» ne signifie pas qu'il* ne se soucient pas de leur avenir. Dp nombreux Acadien', au con­traire, s inquiètent A bon droit des perspectives de perdre leur identité culturelle. Mais ils re­noncent aux moyens radicaux s- chers dan* rerlam* milieux québécois et fis formulent des suggestion* qui sont è la foi* r a i s onnable; et compréhensi­bles ...

Naturellement, il est vain d espérer que les Acadien* von» Influencer les radicaux québé­cois dans une mesure apprecia­ble La situation des deux groupes es' a certain* égards, sensiblement different» Un dialogue veritable entre Aca­diens et Québécois est donc in­vraisemblable.

Ce que nous pouvons prévoir, cependant, c'est qu’un senti­ment de modération finira par s imposer graduellement rhe* le* intellectuels de 1 a n g n » française du Québec, parmi les­quels se recrutent de nombreux adepte» de* solutions radieales.

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cu-w-ion progressait. Enfin, en s'adonnani su même ieu avec la resolution du drapeau le gou­vernement ne peut s'attendre A une reaction enthousiaste de la part de ceux qui veulent vrai­ment un emblème distinctif pour notre pays.

M. Alvin Hamilton e joue un jeu dangereux en manoeuvrant pour se faire "nommer", ven­dredi par l'Orateur, M Allan Maenaughton, quand il a refusé, même après avoir eu un délai de quelques heures,' de retirer une accusation de mauvaise fol poriée contre le premier minis­tre Pearson M. Diefenbaker, qui jubilait après l'incident a rappelé qu'apres l'expul^pn de M. Donald Fleming en 1956, le "peuple a parlé". Mais bien 1 ries chose* sont survenues depuis 1956. dont un gouvernement Diefenbaker. En outre, en 1956. l'Orateur, M Beaudoin, fut par­fois faible Vendredi, M. Mar- naughton n avait pas le choix: il devait “nommer” l'ancien mi­nistre de l'Agriculture A noter aussi que le* conservateurs fu­rent seuls, avec M. Douglas Fisher, A voter contre la déri­sion de l'Orateur, tous les au­tres partis appuyant ce dernier, Celle manoeuvre fait peut-être parue, aussi, d’un effort pour miner le ‘’crédit” de l'Orateur actuel, qui a souvent permis a peu prés n'importe quoi a M. Diefenbaker, le laissant par exemple prononcer, sous prétexte de questions, de véritables dis­cours sur des sujets hors d'or-' dre mais qui s aussi récemment forcé l'ancien premier ministre A ravaler une déclaration faite à Toronto sur l'intégrité des dé­putes depuis qu'on a augmenté leur traitement. Quoi qu'il en soir, on n'augmente sûrement pas la réputation des Commu­nes quand on procédé rie façon systématique pour rendre une expulsion inévitable Si r'»'i ça le respect du Parlement, leler- Mon complementaire qui se tient A Saskatoon aujourd'hui n'éiait. peut-être pas étrangers a tout, ça Rappelons enfin que les ex­pulsions de la Chambre non» pas toujours apporte auiomati- ouemem. le succès. M Bernard Dumont, l'ancien dépure cre- •ditiste de Bellerhasse. en sa­chant quelque chose.

Apparemment, M, Alcide Cour- ov a découvert qu'il avait fait

le Rene Levesque" un peu trop vite et que s il avait, lut aussi, utilise son telephone jou un se­crétaire» pour une petite veri­fication, sa sortie contre M Maurice Sauve n aurait pas élé nécessaire A noter que le minis­tre fédéral des Forêt* vient jus­tement rie parcourir tout le pav» pour consulter les provinces, A tour rie r61e, au aujet de TARDA ...

Jusqu A la Société St-Jean- Bapnste rie Montreal qui vient de publier un mémoire A toute* fins pratiques séparatiste D'au­cuns disent que tout ça est uni­quement desiiné A amorcer de» discassions Mais est-ce la être responsable ou représentatif que ri assumer la paternité d» tels propos? Je suis d'accord a ver Claude Rvan. du Devoir", quand il écrit qu’“en se lais- saiv entraîner dan* des thèses douteuses, la S8JB trahit son rrile de porte-paroi» de tout» !a nation. Elle devient l'écho

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d une école d» pensé» dont, leapostulat* justifient des réserves serieuse* . A propos rie la Rt- Jean-Baptiste de Montreal, ie me permet* aussi de rappeler qu’elle a organise de» manifes­tations spectaculaires autour du 24 .min", cette semaine, dans

la Métropole.

Montréal, grâce a la sage de­termination du maire Drapeau, notamment lois de l’affaire Cré- peault ‘Ville D'Anjou y na ja­mais voulu nuue au Carnaval d» Quebec, préférant avoir, en été. sa semaine de la St-Jean- Baptiste. Bravo et bon succès.

Il y aura du nouveau xous peu a propos du programme fédé- ral-provinclal ris voirie concer­nant la Gaspésie ...

les primes féderaje» qui s ap­pliquent au transport de» grains de provenrie par rail s’étendront au transport par camion d'ici la fin de l’année Un recent sondage de l'opinion publique revele que le* crédttistes qui avaient 12 pour 100 du vote au Canada, le a avril 1963, n *n ont plus que 9. On précise qu» les "creditistes cm fan, de lé­ger* gains dans l'Ouest" , 1» "Journal" d'Ottawa a annoncé en fin de semaine que Mile Whitton ne serait pas anriidatp

aux prochaines élection* munt- ripale.» *i *on beau-frer* M. FYank Rvan. l'était aussi. Per­sonne ne peut être pire qu el­le. Ipi Chambre des Commu­nes a decide de ne pas adopter une motion du député Nugent comernant un article du "Ci­tizen'' sur l'affaire Davey-Gl- rouard. qui s’est terminée enqueue de poisson. Les député* doivent commencer A se douter qu'il y a eu un parjure là-de­dans . L* commission Fowlerqui va enquêter aur Radio-Ca­nada va sans doute s'intéresser a la question de !a TV en coulri Pour terminer lé-geremem: A Toronto. re»te ex position de maillot* de bain, n* s’agissait-U pas, au fond, demetue c/ite ‘si A cén* «s» bi­kinis et unikinis?

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I

J

8 irk_________ Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1984

Les dos réservent d'agréables surprises cet étéLa mode élancée vous ira, si vous soignez votre silhouette

< r

4) CASTILLO Robe d'inspira­tion espagnol* en dentelle de Calais, noire.

Pans (AFP1 -- “L'intérêt dans le dos'' est un des traits asse* permanents de la mode contcm- poralre Quoique l’étiquet'e ré­prouve le geste de se retourner »ur un» personne que l'on vient de croiser, 11 est cependant né­cessaire de le faire lorsque cette personne est une femme qut dans une réunion trie élégante, porte une robe d'une décevante simplicité. Cela peut réserver d'agréables surprises. Et comme la dame qui a choisi une toilet­te a "Intérêt dans le dos’’ serait mien marrie qu'on ne l admir&t pas. elle pardonnera certaine­ment ce petit manquement à la bienséance I

Ainsi on pourrait s'étonner de voir paraître A quelque cocktail une Jeune femme vêtue de ce qui au premier abord semble bien être une blouse de ménage. Laissez-’,a e'avnncer. tournez la tête ... Et vous constaterez qu'il t'agit d’une “robe-tablier" in­ventée par Jacques Esterel { une robe-tablier dont l'empiècement rond est. boutonné entre les omo­

plates. sous le col à grandes

pointes, basculé en arrière. Après

quoi cette robe, fendue du haut

•n bas, montée & l’empiècement

par des fronces légères, flotte li­

brement . . . sur un petit four­reau de dessous, avec une cein­ture nouée au creux de la taille. Le tout en shantung bleu paon de Laiolnie (figure I).

Mats vlci que déjà passe, une autre élégante, vêtue de la plus classique des petites robe» noires (elle est en aléoutlennei qui lais­se bien les bras nus. mais est ce­pendant bien montante, rigou­reusement Jusqu'au cou, pour une robe de fête , . . Tournez encore la tête. Le haut du corsage en­cercle bien la base du cou, mais sous forme de simple ruban : les bra» ne sont pas seul nus, mais aussi les épaules et la majeure partie du dos. Une large ceintu­re basculée, et munie d'une mar­tingale, retient le peu de corsa­ge qui reste au-dessus de la tail­le .. . Ainsi l'a voulu le créateur de la robe. Jacques Griffe (figu­re 21.

Atuere petite robe noire, dont cette fols nous pouvons contem­

pler le revers pendant que celle

qui la porte s’absorbe, elle, dans

la contemplation de l'horizon

Elle est en toile, et signée Car- ven (figure 3).

3) CARVEN Robe »n toil# noir»

Vacances, vacances !Avec ce temps mort, qui ne relève ni du prin­

temps ni de l’été, chacun pense à s'en évader et rê­ve de vacances

Vacances au bord de la mer, en montagne, sé­jour à l'hôtel ou sous la tente, voyage à la découver te de son pays, ou du vieux continent, c'est le temps où les rêves amèneront la réalité

Il y a tant à considérer l'argent en main, le budget de l'annee, les obligations familiales, le nombre de jours de liberté, la distribution des con­ges avec les collègues de travail ... de quoi nous prouver que notre indépendance est relative . . .

Quelques heureuses peuvent tout faire coor­donner aux vacances projetées. C'est habituelle­ment un grand voyage, peut-être le grand voyage de leur vie. Le voyage rêvé : l Europe, ou les pays chauds.

D'autres doivent se plier à toutes les contra rlétés : dépenses imprévues, parent malade, congé reporté ; toutes les calamités semblent les atteindre à la fin d une annee déjà chargée Ce sont les an­nées des vaches maigres, chacun les rencontre et doit les traverser au moins une fois dans sa vie

Quelles se consolent, ces déshéritées de l’heure, car le temps arrange toujours les choses, et viendra le moment ou les dieux les combleront à leur tour.

Mais en attendant, elles peuvent tirer le meil­leur du pire, et voler quelques jours de parfaite li­berté, fut-ce au prix des vacances projetées Un court séjour dans la métropole une fin de semaine prolongée sur le bord d'un lac, une excursion sur le Saguenay prendra à leurs yeux d'autant plus d’importance que ces quelques jours iront à la limite de ce qui leur est permis.

Après ces quelques jours de repos voles à la dure réalité, elles seront les premières surprises de se retrouver détendues, renouvelées, pètes à faire face une fois de plus aux problèmes de leur vie quotidienne.

Il doit y avoir une grâce des vacances qui flotte entre Ciel et terre. Peut-être le soleil en est-il le véhicule ?

Catherine

I

Pas de manches, un grand dé­colleté arrondi, plu» grand enco­re dan» le do» ; la couture mé­diane qui le prolonge reste ou­verte. du moins tusqu'A ce qu'un petit noeud de tissu la ferme. Le même noeud se retrouve plus

ha», A la Jonction de la Jupe

évasee et du corsage, jonction

de la jupe évasée et du corsage,

jonction soulignée de surpiqûres, juste au-dessus des hanche».

2) JACQUES GRIFFE ; Robe en aléoutienne noire.

Goya, Granados. LEspagne. tout, cela est somptueusement évoqué, de face aussi bien que de dos, par une robe en dentelle de Ca­lais, noire toujours, et dont le corsage A manches trois-quarts, monte chastement, devant, pour redescendre, derrière, hardiment ouvert jusqu'à la taille. La lupe est faite de deux larges volants de dentelles, superposés. Une ceinture de satin noir affine la taille et retombe sur tes rein» en un* floraison de coques et de pans (figure 4) On ne sera pas autrement surpris d'apprendre que cette belle robe est l'oeuvre d'Antnnln del Castillo ..

Enfin, la grande robe du soir que voici, U faut pour mieux l’admirer tourner tout autour, ou au moins la considérer de trois- quarts Son intérêt, si nous osons

dire, est circulaire Devant, la

ligne svelte d'un fourreau mou­

lant. dont la partie inférieure

disparaît dans un immense vo­lant froncé, qui va effleurer le

sol. Derrière, le même volant

poursuit sa course, mats avec un

i) GUY LAROCHE Grande ro­be du toir en claqua Crylor bleu glacier.

mouvement plongeant qui dimi­nue sa hauteur sans diminuer la longueur de la robe . fourreau toujours étroit, mais décolleté plongeant lui aussi, et terminé par une cocarde un peu au- dessus d* la taille. Guy Laroche

a choisi pour cette grande toi­lette un cloqué Crylor de Surun. bleu glacier (figure 5).

1) JACQUES ESTEREL : Robe- tablier en shantung bleu paon.

Un service de dépannage vient faire les petites réparations

Une histoire intéressante a

présidé A la création d'une fir­me d'un genre nouveau baptisée

London Household Service, Oli­ver Baxter, ancien homme d'af­faires. et sa femme Mary Ann. un ex-maimequin, l’organisèrent U v a deux ans environ en se basant sur leurs expériences du temps où Us montaient leur mé­nage. L'essentiel de leur temps... et de leur patience se passait, A l'époque, A chercher vainement de ‘'petits" artisans qui se char­geraient d'effectuer les tra­vaux nécessaires rapidement, ef­ficacement et A un prix rai­sonnable

Lidée de créer une entreprise de centralisation de ces diffé­rents services paraissait excel­lente, mats Oliver et, Mary Ann attendirent prudemment pen­dant neuf mois avant, d'aban­donner leurs occupations res­pectives et de se consacrer en­tièrement A ce nouveau travail.

Aujourd'hui, le London House­hold Service est en plein essor. Chaque client paie un peu plus de deux livres sterling par an

plus “un prix raisonnable pour

le travail à effectuer"; après quoi. 11 ne lui reste plus qu'à té­léphoner au Service toutes les fois qu'il a besoin de secours ! Les Baxter ont organisé un ré­seau de petites entreprises si­tuées aux quatre coins de Lon­dres dans toutes les spécialités.

Pour les réparations urgentes, un petit camion radio est en état d’alerte jour et nuit. De surcroît, les membres ont droit, entre au­tres. à des taux spéciaux d'as­surance contre l'Incendie, les

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La mode n'est pas nécessaire­ment pour les jeunes ou les per­sonnes élancées. Eh plusieurs cas. une femme élégante n'est ni l’une ni l'autre.

La solution, bien entendu, de­meure dans le choix de» vête­ments appropriés A votre taille, et des vêtements de base qui se marient parfaitement A la sil­houette et aux toilettes que vous désirez porter.

Prenez le temps nécessaire et faites un effort pour étudier les tendances de la mode pour choi­sir le modèle ou le modèle mo­difié le plus flatteur pour votre silhouette.

Eliminez les styles les plus ex­trémistes. Us seront sûrement oubliés la saison prochaine. Maintenant rendez-vous au dé­partement de vêtements de base. Vous désirerez un vêtement qui est confortable, et dessiné pour vous donner une attrayante sil­houette.

La corselette est un choix excellent pour une forte sil­houette. Ce genre de vêtement supportera le buste, vous don­nera une ligne Hsse A la taille, plus de contrôle aux hanches, à l'abdomen et au derrière.

Si vous le préférez, un soutien- gorge long et une gaine A taille haute peuvent être portés avec les mêmes résultats.

Rappelez-vous que tous deux, votre silhouette et votre toilette, influenceront votre choix de vê­tement rie base

Si, par exemple, vous avez une toilette sport, comprenant plus d'un tricot et d’un panta­lon sport, vous préférerez peut- être une gaine-culotte. Ce mo­dèle de vêtement de base éli­mine le problème des jarretières

gênantês qui paraissent A tra-

L'attitude féminine nuirait au progrès moral de l'homme

Le docteur Otto Pollack, pro­fesseur de sociologie A l’univer­sité de Pennsylvanie a déclaré

dans un discours prononcé A

l'université McGill, que la

femme en Amérique du Nord

empêchait l'homme de croître

moralement. “Les femmes, dit-

il. considèrent les hommes un

peu comme des enfant» et sont élevées avec lidée qu elles sont

les gardiennes de leur morali­té''. Cet état de choses amène­rait les hcenmes A ne plus se

préoccuper des vertus morale»

puisqu'ils savent que les fem­mes s’en chargent pour eux.

vers le» tricots ou sous les tissus légers tels que la soie et le crêpe. Un autre caractéristique de con-

U,;..

- *!y

LE TRICOT DE COTON, pratique et confortable, a servi, cette année, à la confection des vê­tements pour enfants. Cette charmante fillette port* Ici un deux - pièces campai* d'une blouse de style “matelot", et d'un pantalon court entière­ment blanc.

fort est la fermeture-éclair sur le côté qui peut rendre plus facile l’opération de mettre et d’enlever votre gaine-culotte.

Pour plus de support, les gai­nes-culottes sont souvent dessi­née» avec des panneaux à l’ab­domen et A l'arrière, et les deux pièces de côté accordent un con­trôle parfait aux cuisses et aux hanches

Le snutient-gorge est très Im­portant pour La silhouette forte. Pour un support supplémentaire, vérifiez le dos aussi bien que le devant. Un dos bien découpé doit être suffisamment haut pour retenir la chair A cet en­droit.

Et. vérifiez la bande *oua le buste ; elle doit être suffisam­ment large pour supporter le buste, amenuisant par le fait même la tension des bretelle» sur les épaules.

Mais quel que soit le vêtement que vous choisissiez, rappelez- vous qu’il doit vous ajuster par­faitement.

Si vous avez trouvé le vête­ment adéquat A votre silhouette, sauvez du temps en le prenant au comptoir de l’empaquetage individuel. Si, toutefois, cela fait plus d’un an que vous avez fait une visite au salon d'ajustage, ou si vous avez récemment ga­gné ou perdu plus de 10 livres, essayez-le. Lorsque vous aurez trouvé le* vêtement» de basa ap­propriés, vos toilettes seront plus Jolies, et vous serez plu» confor­table.

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L* Soleil, Quebec, lundi 22 juin 1964 ★★ 9

Toute la famille vivra sous la fente, pour les vacancesSi certaines gens peuvent

se permettre des voyagea dans des hôtels luxueux, des diners dans les plus belles salles à manger et des dé­placements en avion, la ma­jorité des familles doivent opter pour la formule éco­nomique, la seule qui puisse leur permettre de voyager : le camping.

Voilà pourquoi d'ailleurs

moyen de voyager depuis plusieurs années.

A Québec même, le nom­bre de campeurs augmente aproximativement de 100 par année. La majorité des amateurs de camping sont composés de familles de 3 ou é enfants. Ces familles, pour la plupart, se servent de la tente comme chalet d'été et se fixent dans une agglome-

grande économie qu'il com­porte mais ils ont peur de

ne pas avoir suffisamment de confort, de camper à la façon des scouts!

Pourtant, Ir camping met à la disposition de ses adep­tes des équipements perfec­tionnés qui assurnet le plus grand confort. Evidemment, ceux qui considèrent les va­cances comme l’occasion de se loger à l'hôtel, de man­ger au restaurant, au lieu de la chance de connaître une vie enrichissante pour le corps et l'esprit dans un en­droit nouveau, ne seront ja­mais des amateurs de cam­ping satisfaits.

Les personnes qui veulent camper y découvriront un merveilleux moyen de s'a­muser à peu de frais tout en faisant des voyages intéres­sants

COIT MOYEN

'Le camping est avant tout très économique. Pour bien s'en convaincre, 11 suffit d'étaler des chiffres. Par exemple, un groupe de qua­tre personnes peut faire un voyage de 1,600 milles au bas coût de $200, cela s'en se priver. Ce montant com­prend logement, nourriture, boissons, électricité, essence. Le prix de l'équipement de camping nécessaire est d'en­viron $150. Ce prix inclut une tente canadienne, un poêle à naphte, une lampe a pétrole ou lumière de poche,

teront de l’équipement de base et s en trouveront fort aise pour queiques semaines.

Al QUEBEC

La province de Quebec a aménage ces dernières an­nées plusieurs nouveaux ter-

Aux Etats-Unis, alors quil en coûte $15 par nuit pour coucher dans des motels, les terrains de camping deman­dent un montant de $2 com­me frais de logement. Ils sont pour la plupart équipés de douches avec eau dhau-

qui organise chaque annee de* voyages de campeurs. Les organisateur? de ce club préparent des voyages auxquels participent de plus en plus de Québécois. Les départs se font en groupes imposants. On s'amuse fermé

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Petit et facile a manier,placer ingrédients

facilement le soir.

depuis ces dernières années, ce moyen de voyager et ce

ration pourvue des services pour terrains de camping.

une petite chaufferette, qua­tre sacs de couchage, des pneumatiques. Casseroles et accessoires de cuisine et de ménage peuvent être facile­ment dénichés parmi les vieilles choses de la cuisine.

Evidemment, il est tou-

rains de camping, Le mi­nistère du tourisme a d’ail­leurs publié dernièrement une brochure intitulée

lire

de. de service de boulange­rie. de boucherie, de vidan­ges

CLUB DE CAMPING

entre amis, chacun appor­tant des connaissances nou­velles à l'autre.

Celle année, le club est«port à la fois, a-t-U conquis les familles québécoises. A leur tour, elles suivent l’exemple des familles euro­péennes qui utilisent ce

CONFORT

Beaucoup de geins aime­raient se servir du camping comme moyen de voyager. Us sont conscients de ia

jours possible d'améliorer le matériel graduellement et de séquiper plus confortable­ment. Cependant, la majo­rité des campeurs se conten-

“Terrains pour tentes et roulottes” qui donne ia liste des terrains et leur aménagement. Cette bro­chure comprend aussi des cartes de routes qui expli­quent clairement ou se trou­vent les terrains.

Les amateurs de camping ont la permission dans la province de Québec de faire des feux de camp près dès tente, sils respectent les rè­glements de sécurité. C'est pourquoi, il n'est pas néces­saire au campeur d'apporter un poêle s’il a l'intention de voyager dans !a province.

AUX ET ATS-1 N IN S

Par ailleurs, aux Etats-Unis, il est défendu aux campeurs de faire des feux sur les tor- rains publics, tant sur les plages que dans les forêts. Il est donc necessaire d ap­porter poêle à napte et chaufferette.

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Pourquoi attendre a septembre?A la fin de la saison estivale le téléphoné du

dentiste ne "derougit'’ pas "Ma fille de 10 ans doit entrer au pensionnat dans 4 jours ; pourriez- vous lui obturer ses 5 dents cariées? — "Les classes vont commencer dans 10 |Ours ... et. vous vous rappelez. Jacques a encore 3 grosses molaires à plomber à quel moment pourriez-vous le rece­voir ?’’ — etc . etc

Malheureusement un grand nombre d enfants doivent reprendre les cours ou retourner au pen sionnat avec une bouche en mauvais état parce qu à la toute dermere minute le dentiste n'a pas eu le temps de les recevoir II aurait été si facile de prendre des rendez-vous au debut des vacances. L'enfant accepte assez bien d'amputer d une demi- heure ou d une heure une pleine journée de loisirs Sa collaboration est moms assurée si vous lui de mandez de se rendre chez le dentiste a la fin d une lournee de classe Et c'est comprehensible 1 D ail­leurs la réaction de Tentant est d'autant meilleure qu'il est plus tôt dans la journée

Si vous avez la bonne fortune de passer I été a la campugne, debarrassez-vous donc de ce "petit problème" avant de quitter la ville Vous en aurez un de moms au retour Vous ne vous direz pas non plus tout au long de l’été "Il faudrait b'en que les enfants passent chez le dentiste !"

Quant aux autres, il vous reste plus de temps Mais songez que votre dentiste prendra peut-être lui aussi des vacances ... A l'avantage des deux parties, fixez donc dès maintenant vos rendez- vous

Pau! Simard, d c d

DES MERINGUES eu» datta» idéal»» pour l'haur» du thé.

£:' "JÊ

SS f

Des meringues pour l'été.Imaginez une meringue, con­

tenant, un mélange crémeux aux dattes, qui vous fonde dan* la bouche. Tel est le ca* des merin­gues aux dattes dont la saveur ru rehaussée d'écorce d'orange et de miettes de rerèeles. H n'y

a rien rie mieux * servir à l'heu­

re du the a ce temps-ci de l'an-

nee Voe invité* en raffoleront.

MERINGUE AL DATTES

1 t. de miette* de céreaie»

table à la fols, en brassant

constamment Jusque consistan­

ce ferme

En utilisant des pincettes, en­

tourer les petites balles d* me­

ringue Placer sur une fdle grais­

sée légèrement. Cuire à four de

2.V) degr»» pendant 30 ou 3S mi­

nutes ou Jusqu * ce que les me­

ringues soient sèche* et légère­

ment brunie*.

Le VIN des MARIAGES par excellence

Le plue populaire de» vin* pétillantt

importés de France

7, ROYAL c

Ç-P olwo

La dinde vendue en morceaux demande des recettes spéciales

La dinde en morceaux consti­tue une nouveauté dans le do­maine de la volaille Cette affir­mation n'est pas aussi rirrtle qu'elle semble l'être A premiere vue Depuis des années, les eon- aommateurs peuvent acheter du poulet en morceaux n importe ou rt «u'an* qu i * dêsr»n* : vol­et que dans plusieurs régions on offre maintenant ê la ménagè­re de la dinde en motr».iux

Bien sûr on ne trou»» en­core cette "nouveauté dans tous le* rnmptou A viande ma * demande des rnn.-nmmalf ; .» corrigera hientbt la situation La plupart des ménagères aime­raient servir plus souvent de '» dinde parce qu elle -e vend è un prix relativement bas tout en demeurant une viande de choix Cependant, le, familles se la», tant vite des viandes rûto' L'arrivée de la dinde en mor­ceaux ouvrira A la cuisinière tout un champ de nouvelles pos- libllitè,-- Comme exemple de ce qu’on peut attendre, en ce qui touche le* recettes, llnstliur Canadien des Produits Avicole-, présents la nouvelle recette sui­vante, conçue par «on économis­te ménagère et approuvée par tes maris" Servi rhaud e. es­tent simplement délicieux, et re n en est pe* moins savoureux ae-vl froid

ms ses df niMtf braisées

A LA MANDARIN

I ruhaaea de dinde il'-j A3 Ibs chacune!

l'j tasse de farine

I cull. A the de sel

S, cull A thé de poivre

H cuti A thé de poudre d atl

I cull. A the de paprika

1 cull, a the écorce d’orangeripe»

1 tasse de Jus dhrapge

l tasse d>au

1 hte ill ou orange* Manda­rines

1 rull. thé de sauce de nova

H cuit. A thé de taure Worces­tershire

Faire degerr les cuisre» d» tlinde dans leur enveloppe d em­ballage allouant A hres par i-.vres

a: c'est au réfrigérateur ou ’. heurs par livre al c est dans l'eau froide Essuyer les cuisses, - fraîches ou degeieet avec un \ linge propre humide ou miser ; à l'eau froide puis essuyer A fond. Séparer le bas de la cuis­se de la hanche en coupant tout autour de 1 articulation avec un couteau bien tranchant Plier l'articulation sur le coin d'une table ou d'un comptoir pour bri­ser le cartillage Insérer la poin­te du couteau dans i articulation et la séparer en deux Enlever les 0, c - '■ heo h» et rie s eu.1-e gl désire Faire une incision dins j . .u. • m* ia longueur de Tos. du côté le plus mime A l'aide dun rognoir tranchant gratier pour détacher 1* chair d* las. <Fair« un bouillon d»

soupe avec les osi. On peut en­core attendre après la cuisson pour enlever les os, mais la viande désossée prend moins de place dans la casserole.

Mélanger la farine, te sel, le poivre. 1» paprika et la poudre d ail et déposer dans un sac d» papier de grandeur moyenne Se­couer 1er morceaux rie dinde un à un dans le sac pour bien les enrober de farine. Faire fondre

-. pe pour* pe gras dans le fond

ri une poêle a frire épaisse et

profonde, d‘un poêlon électrique

ou d'un pial A four Faire brunir

la dinde lentement Jusqu A ce

* A

i®F

-idrJfl %

FOUR IES SOIRS DI BAI. le couturier Balmain a créé cel entembl* de grand luxe en­tièrement recouvert de den­telle blanche, la robe »ant epaulerte» e»t ajutlé* à la taill* et t’élargit graduelle­ment jutqu'au bat, emprun­tant l'allure d'une robe de li­gne “A" le manteau à man­chet fret ample» ett orné d une bordure de tulle blan­che, toupie et gonflée.

L élegance exlga

que tous les côtés soient brun doré Egoutter l'excès de gras de '.i pné'r a imiter l'écorce d’oran­ge, le jus d’orange et l’eau. Ame­ner au point d'ébullition, recou­vrir et laisser mijoter jusqu'à tendreté, environ \'i heures A Z heures Ajouter de l'eau ou d i jus d'orange si le liquide s'éva­pore Si la dinde e été cuite avec les o.», ces derniers « enlè­vent facilement en les tournant; ritns U chair quand ia dinde est. bien cuite

Retirer la dinde de ia cassero­le et garder au chaud. Mesurer ie liquide dans la casserole Ajouter de : eau pour en obte­nir 1 3-4 A 2 tasses Extraire le Jus des mandarines et le mé­langer A 2 a 4 cuillerées à table de farine til devrait en rester assez dans le sac du début) pour en faire une pâte nsse, Mélanger lentement au bouillon en re­muant et. faire cuire Jusqu A épaississement Ajouter les sau­ces de soya et Worcestershire. Vérifier 1 assaisonnement. Ajou­ter la. dinde et les mandarines égouttée» Cuire A feu bas 10 A 15 minutes pour mélanger les «avetirs et arroser la dinde deux ou trois fols pour glacer la sur­

face Donne 10 * 13 portions.

A NOTER : On peut réchauf­

fer «ver io qinoe des tranche*

de pommes de terre sucrée* cul­

te.» ou en conserve, ou encore

ajouter de- morceaux de cham­

pignons Pour accompagner ce

mets principal du chou cuit

en filament ou des feve* vertes.

PETITS GATEAUX FRIANDISES

Ces peu us gâteaux et le thé glace vont parfaitement ensem­ble 3 douzaines de petits gâ­teaux

Environ 3 lasse» de noix de coco grossièrement râpée ou

2'» tasses de noix grillées, fine­ment hachée-

1S doigt* de dame ou un gâteau ordinaire earré, de S pouces de roté et de 1 pouce d'é-

pai>«eurConfiture d'abricot» épaisse, gelee aigrelette nu marme­lade

3 once* de chocolat non su­cré. coupe en morceaux

2 cuillerée a lahle de beurre ou de margarine

3 lasses de sucre a glacer ta­misé

1 S cuillerée a thé de sel 1 3 tasse de crème legere nu de

lait évaporéI cuillerée A thé de vanille

Préparer la noix de coco ou le* noix, ou employer moitié moitié — on peut faire griller la noix de coco si on le préfère

Fendre horizontalement les doigts de dame ou le gâteau et réunir lès moitiés après les avoir légèrement garnies de confiture, de gelée ou de marmelade.

Couper chaque doigts de dame en deux, en travers, et en arron­dir les coins, ou couper le gâteau en cubes de 1 pouce Les couvrir pour les garder bien moites.

Mélanger 1» chocolat et le beurre ou la margenne dan* la partie supérieure d’un bam-ma- ne et faire fondre au-dessus

deau chaud»Retirer du feu, ajouter Iti

tasse de sucre a glacer, le sel et

CtfdW BÊeu,la creme ou le lait évaporé, mé­

langer jusqu a consistance lisse Ajouter en remuant le sucre à glacer qui reste (l'i tassei, et la vanille

Mettre au-dessus d'eau qui fré­mit et remuer jusqu'à cl que le

glaçage soit de consistance peu épaisse propre à enrober les petits gâteaux

Plonger un par un les mor­ceaux de gàtea.u dans le glaçage chaud pour les enrober; les sor­tir avec une fourchette ies egouttfr au-dessus de la casse­role et les rouler dans la noix de coco ou les noix Les laisser tié­dir sur des grilles métalliques. Si le glaçage durcit trop, y ajouter en remuant un peu de crème ou de tait évaporé

d'avoine sucrées et prêtes

a manger

1 paquet (8 onces) de dattes

dénoyautée*

1 e. à (hé decorce dbrange

râpée

1 4 t. d eau

2 blancs d'oeufs

! 1 c. â thé de crème de tartre

1 pincée de sel

1 3 t. de sucre

Mettre chauffer le four A 250

degree Mélanger les céréales, Jes

dattes, recorce d orange râpée et

l’eau. A laide de cette prépara­

tion, former des petites balles

d un pouce de diamètre

Battre les blancs d oeufs en

mousse Ajouter la crème de

t«n-e *f le sel Ajouter graduel-

ement le sucre, une cmllérée A

Pour soulager la diarrhée

Br* nombre de gen:> *$p*r#nt Que lis ensâs soudunas di dtarrhéê passeront d iHas mêmes. Aussi ne font-ils rien pour y remédier D'autres préfèrent prendre, dès le début un remède dijne de confiance, il action rapide, comme l'txtrait de fraises des champs du Or Fowler. Ce remède doux soulage rapide ment les nausées, les crampes et la gêne, chez les enfants et les adultes

En cas de crises soudaines, chez vous en voyage ou en vacances ayez toujours de l'Extra't de fraises des champs du Dr Fnwler sous la main. u ir

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Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964 11

Une“viHe champignon”1 l'Edgeworih, Ottawa; 1 La Saigniory, Montréal; S Le Montebello, Montréal; 4 L'Edifice Montreal Trust, Ottawa; S Le Chelsea, Montréal; • Le Sillery, Québec ; 7 Le Montmorency, Québec; 8 Le Parkview, Montréal; I Le Faircrest. Ottawa; 10 Le PeelbrooHe, Montréal; 11* Le Domaine Bellerive, Chomedey, P O , 12* LeWestmount, Westmount, P Q ; 13 Le 360 rue Saint-Jacques,Montréal, 14 L'Ed'fice Montreal Trust, Toronto; 15* Place Ville- Marie, Montréal. 'Complaît da plualaux hàltmanta.

MfNMMe

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Placés ensemble, ces immeubles forment une véritable "ville cham­pignon". Cette ville, surgie au Canada comme par miracle, c'est la "ville" Montreal Trust, capitale de l'efficacité et de la rentabilité. L'histoire de cette ville est bien jeune, car elle n'a guère plus d'un an et demi. C'est alors que le Montreal Trust a créé le service de gestion immobilière le plus avancé d'Amérique du Nord.Après 18 mois et 15 propriétés, le service emploie 50 personnes qui se chargent d'administrer des propriétés d'une valeur de plus de $200,000,000.

Le Montreal Trust met à la disposition des propriétaires fonciers une aide spécialisée en matière de construction et de mise en valeur de terrains et en matière d'achat de propriétés (y compris le financement hypothécaire). Le Montreal Trust dispose également des méthodes les plus efficaces en ce qui concerne la location et l’administration d'immeubles. Pour finir, le Montreal Trust est en mesure de conseiller ses clients, dès le stade des plans et devis, afin de leur permettre de tirer le rendement maximum de leurs placements immobiliers.

Le Montreal Trust invite tous les propriétaires fonciers et tous ceux qui se consacrent a ta mise en valeur de terrains à lui soumettre leurs problèmes actuels ou leurs projets de place­ments immobiliers, quelle qu'en soit la nature. Il vous suffit de communiquer avec le bureau du Montreal Trust à Québec, au 500 est, Grande-Allée, téléphone 529-8841.

Montreal Trust I SIÈGE SOCIAL: 777 ousst, bout. Dorchester, Montréal Tél.: 861-1681

Bureaux da l'Atlantique au Pacifique: St. John's, T.-N. Charlottetown . Halifax . Truro . Saint-Jean, N -B.. Québec Ottawa . Brockville • Toronto • London . Sudbury Winnipeg • Regina • Calgary . Edmonton • Vancouver • Victoria

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12 ** Lt Soleil, Québec, lundi 22 futn Ig64

A Quéfcea,duj owrd'kui

CabtwfoA !,a Port* st Iran Ma- a

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A Ij Meditrrranrr Los Tro- TAdorra Del Paraguay. Specta- cle continue.

A La Pae' Blatirbe : Pral.r.eCe so;r . 9h 30 12h.

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Au Baril d Huitrrs : TheChamps C* so.r 9h30 Uh.. 12h.30

Au ( nrnnrl : Lufier. de Cnur- vai Danr.y h Lolita — Mi­che. ne Bemler Ce soir iOh13h

Cbei Gerard : Pcia Bercer —

EndrA Cldment — Bob Vocelle. Ce soir 9h 30. Uh . 12h30

Lafaretie ; The Great Harri­son Roger Lachance --- Paul Totizln. Ce soir : 10h.. 12h.30.

Neptune : Ricardo et. Linda — Johnny Felix — Alberto Ormen- !era Israel Vilma — Abbe— Nils a

Au Louis XIV : Denyae Pascal MichAle France — Guy Jour­

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SptfStiBASEBALL

Ligue Métropolitaine Junior:St-Joseph A Beauport,

TENNIS

Club des Employes Civils. A7h 30 p.m , linale du tournoi pour le championnat Intermédiaire de la Ville et du District

COTES MORALES ET HORAIRESOn trouvât 6tr.fi r*‘r* rur

î'.lmt »ctu?ii*na«nt projeta» *ur 1» Riv» But

Uâ e!*»*SIlc»tî6n BlOrftlf <■' mint p*r l« Bureau fi•iliptii *U public di« tfr»firt*

Lit rote* moriiPi * in«p’r»n pouf le flim itiouii * »Pt timolfnir pour U r«*fi du p»

: ,» quon<1i^nn« li bjn&xtficir <?n rr,or».» 6»t h *rr«n» din* lf» ein#mii rti Québec 69

> sur 1m film» «il» qü approuvai ft dl- «ura 69 la province rte Québer. EU« »»t r s urbain*

me eurea aource» Elle» ont une valeur K Il sa «an» rtlri queiîea n# peuventma «» reste li j a.

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ADULTES et ADOLÏfiCENTS sar.a «lanffr par tnu# .e» »p*c (tt ma tt plus).

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4 - ADULTE* F ima qui n# conviennent qu au* **ni f«-mé* ton qu U» présen'ent rte» problème» moraux d'iduitet »«v! qu iis »fa.*er». d un lujet trop «érieux pour le* jeune* Lêa adulte* n en tireront rt smpreaslon malaasne a condition d» ’ o fiims pi convtenneiu donc général*mer

réfléchir et réaradOle!ceei«â

nt et»r rei

AR ADULTER AVEC F MER VE* Flimi qu. rrl cause des •cène» sufgesuvei de la thèse qu ■ idée* qu'lis emetten'. aol» encore en ra:*m dégage ce* filma l'adriaaent 4 un pu b ic Averti! *« r.# conviennent jamal» aux ado!*».

O — A niCONHV.LLER film* dangereux pour â la majorité dee adultea it porter préjudl morale d« la aocjité. »

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to is. n» peuvent que nulr» ce a la ian’4 *plriiu*ll* et

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CapitoliV 4 llh

Bepré»enlaUon continue d» Court métrage à Ih . 4h

JO 7h .T?1 The Cardinal \ 176min • Panavlïlon. Technicolor, àIh 20 4h 4S Uh O.’'irtür La Faut# rte Patty Bmlth

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tnéor r’ — L* Pill* d» Hemhotiit* iDi :1 00. 4 25., 710 hr!. Nouv*!;»‘s 3 45,• 2rt hr» Iv*! Rèvniié* rt* T AlbAtrft!t AR • 3 51, 1.01, 9 30 hr• Fin :11 11 hr»

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Cinéma 1 ido s Paranoïaque 4P i : # Cfl 9 55 hr» Nouvelle» 7 20 hr» Simon le Pêcheur iAAi, irouleur! Scopei; 7 30 hr*

Ce qui se passe à Hollywood

Hn 'vwood L actrice «1a fé- IfviFion Kim D*rby (ait «fa do- buts au cm*ma dtiw Bu.<* RI* |fv's Back In Town", qui «un pour Vf dette* Ann-Margm et Mich&ei Park.6

Par ai'.ieun», Prank Sinatra et Dean Martin seront tous deux en vedette dan* Community Property.*•

L* réalisateur Barry Shear.

« AR ! *. 1 00. 3 50. « 40 9 45 hri LiSerment de l Epée iAAt 3 25, 1 20. a 14 hrs Nouvell» ; I 10 hn Fin

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Le Monde Perdu. 'AAl, ClnemaScope, roulaurs . 1 45 6 C0 hrs. QuentinPur»ard. rinémaficope Couleurs iAAi . 3 15 h«\ La Proi» rie! vau* tour». CtnémaScope Couleurs ' AA •7 30 hn L* TomWur d«* ce* dame*. 1 ichnlcolot. AA- 9 45 hr» Fin 1115 hr*

Pt galle ‘ — Actualité» 12 40 4 25g 06 hra La Dernier da * Liste AA'12 30 4 35 *15 hn P.m ent «Je laVti ■ AA ■ 2/7 6 II. g

TFrine##!#AA: 13 4N 5 13. 9 41 h * l.M Jeu

nm FtUta di San Fréduno AR* 3J3. 647 hn Sujet 3 50 6 16 hri. Six CtievAu» dan» la Plain# iAA> : 3.13 _» 21 hr»

Tuaîtai -T'Inquiétanti narre en noir Ai : 100 7 00 hn Nouvelle!, au*

lita cour ta at annoncée 1 06, A 05. 901 hr» Baphr T»' 135 5 3.4,• 28 hr» Fin rte» émission*^ 11 30 hr»

Stüer* '’*• •' * -7 30 hr» LaningU# rtu PtlMi AA 150 hr* C’ist *rrl*é à Nap’e» «fi, couleur»: 9 13 hr» F:n 10 55 hr»

•ViÆSt.””- ' fi», su, *io

Sr» Sapho «D', cinémascope. «Ou- «ira . 135. 4 4(1, • 5d hr» LTnquli*

Théâtre,Festival

opéra, musique de Londres, en

et poésie aujuillet

Contribution allemande au Festival du Film de Berlin

n*

Encouragée par le succès de son premier Festival de 19<i2, ia Cite de Londres — le célèbre "mill* carré ’, centre nerveux de la vie des affaires dans la capi­tale consacre celte année un important budge* i environ $300.- OOO.i. a son second Festival, du B au !B Juillet prochain. Théâ­tre, Opéra, Musique. Poésie doi­vent y trouver leur place dans un cadre très varié, car selon le voeu de M Ian Hunter, son directeur artistique, il fau' ou­vrir 'au public le plus grand nombre de halls, églises et au­tres lieux d’intérêt historique possible et faire usage de tous les "espaces ouverts’’ afin '‘d’en­courager les Londoniens et les visiteurs a passer leurs soirées & l'intérieur du Square Mile

L’ouverture du Festival se fera svec la Grande Messe des Morts” de Berlioz, jouée dans la cathédrale Saint-Paul par le London Symphony Orchestra, sous la direction de Colin Davis. 3M) exécutants seront étagés sur le parvis de Saint-Paul, comme cela se fit devant. Notre-Dame de Paris pour la première audi­tion Le ténor soliste sera Ro­nald Dowd et quatre orchestres militaires seront présents.

Les magnifiques Maisons des Corporations de la Cite, que l’on peut visiter à certaines period»» de . année, serviront de cadre â des concerts c’est ainsi que lé Goldsmiths’ Hall (orfèvresi ac­

cueillera six récitals sous le titre de "L'Art du Chant Européen”, le Fishmongers’ Hall (poisson­niers) accueillera l'Amadeus Quartet qui jouera le cycle com­plet des quatuors de Beethoven et deux autres Maisons, celles des éeorcheurs et des apothicai­res, recevront des ensembles de musique de chambre qui joue­ront des oeuvre, ayant un lien avec l’oeuvre de Shakespeare.

Au Guildhall, l’un des monu­ments les plus intéressants de la Cité, qui date du XVe siècle, sont prévus divers concerts par 1» Bath Festival Orchestra (l’in- tégraie des Concertos Brande- hnurgeois. avec la particiaptlon de Vehudi Menuhim. le Philar- monia Orchestra, et l’Engltsh Chamber Orchestra qui sera no­tamment dirige par Benjamin Britten, le mercredi 15 Juillet, pour ia création de sa nouvelle Symphonie pour Violoncelle, avec en soliste le violoncelliste russe Rostropovitch Deux con­certs de jazz sont également pré­vus. l'un ''traditionnel’’, l’autre moderne”.

A aignaier les Purcell Sing­er* 4 St. Lawrence Jewry, la création par lEngiish Opera Group d'un nouvel opéra de chambre de Britten. Crossing the River, divers récitals d orgue et une Folk Mass commandée à Malcolm Williamson par les qua­tre églises d» la Ci'é ayant le vocable de St. Andrew, ainsi

Les admirateurs de Rubenstein l'emportent sur ceux des Beatles

qu'un nouvel opéra de ce der­nier. d'après le livre d’Edith Sit­well The English Eccentric».

L'un des clous du Festival sera la représentation de l.a Nuit des Rois de Shakespeare dans e Hall du Middle Temple, une des Ecoles rie Droit, où la pièce fut Jouée pour la première fois en 1502 en présence de la reine Eli­zabeth I.

Le Mermaid, seul théâtre â l'intérieur du ' mille carré”, pré­sentera, dans le cadre de sa sai­son de cinq mois de "théâtre Eüzabethain” en l'honneur de Shakespeare. Macbeth. The Maid's Tragedy de Beaumont et Fletcher, et The Canker and the Rose. Tableau dramatique d» l'é­poque où vivait Shakespeare.

Enfin. 11 y aura â ia Tour de Londres douze représentations en plein air de The Yeomen of the Guard, opera de Gilbert et Sullivan, qui a eu un grand suc­cès en 1962 Optimisme ou pru­dence financière, aucune garan­ce ne sera fournie cette année contre le mauvais temps. Les billets ne seront pas remboursés si la pluie noie les représenta­tions

Toujours dans la même op­tique optimiste, on pourra flâner

dan» les rues pour admirer les Illuminations, manger un mor­ceau devant un gigantesque bar­becue et danser sur une piazza au nord de St-Paul. Le» rues seront très attrayantes, car ce Festival se double d'un Festival des Fleurs, organisé par la Wor­shipful Company of Gardeners ([■Honorable Compagnie des Jar­diniers). une des plu» anciennes corporations de la Cité : créée au XlVe siècle pour promouvoir le "commerce, métier ou mystère

tmplr# — ïn franc* pramièr* a Qué­bec ; ''Mort, ou rrr ta Vtctoiro"? (All.M, 3 SI, âoa, l,M hra. __

'Impérial : — Herrufe ** 'déchaîna ,Ai : un. 3 J», « 3« P li hr* Bulat 3 f».(US. t.ll hr* te Fantôme de l'Opera AAI 3 H. S U, S.10 hr» ,,,.

Xairet i — t a Faute d« patty Bmith QU- a connu la Célébrité avec desspectacles tels que le Jackie Gleason Show et lé Ernie Kovacs Show, quitte la télévision pour tourner son premier film : "A Cook for Mr. General”

Irlna Demtck a été choisie pour jouer dans "Those Magni­ficent, Men In Their Flying Ma­chines”, qui eat tourné en Angle­terre.

Ohm Wills a rejoint John f'Fpe»' du châtiment Wayne pour tourner avec lui 1#

film “in Harms Way”, â Hawaii.

Diane Cilento dans un nouveau film

Hollywood (fJPD — Diane Cl­iente) a été engage* pour parai* tre avec Charlton Heston et Rex Harrison dans The Agony and the Ecstasy", qui est tourne k Rome par la 20th Century Fox.

Sydney. Australie — 'Reuters)

Le pianiste d» concert Arthur

Rubenstein a été vainqueur dan* un« bataille épique entre ses ad­miratrices et celles des Beatles, jeudi.

Tout a commencé lorsque 150 etudiants dé l’untversUé {.ont ar­rivés â l'extérieur de ITifttel desBeatles.

L'hôtel est en (ace de celui ou Rulyenstein habite

Les étudiants ont commence à appeler Rubenstein, mal» 11 était parti visiter le zoo. Puis Ils se .-ont mis â agiter des quantités de bannière» qui ’ disaient :' Arthur, nous vous aimons",

Arthur est le meilleur’’ et ''Ar­thur, vous êtes le plus grand".

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Puis le» etudiants ont com­mence a échanger des insultes avec les admirateurs des Beetles.

"Insectes, crièrent-ils. retour­nez A l'école".

Lorsque Rubenstein entra à l’hôtel, les étudiants de l'univer- stté couvrirent les "yé-yé-yé" en chantant d'une voix tonnante "Nous vous aimons,. Arthur”.

Le maître sourit et salua en levant ses deux mains.

Se* admirateurs furent en­chants de ce geste et y allèrent de plus belle.

Il traversa la rue et serra des centaines de mains.

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parapluies de Cherbourg” qui a remporté les honneurs de ces Journée» cinématographiques.

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du Jardinage". «U* détient une charte du roi Jacques 1er, don­née en 1606 pour lui permettre de réglementer la culture et la vente des produits horticoles. Ses tâches actuelles les oeu­vres charitables et l'encourage­ment du jardinage dans toute la Grande-Bretagne, son "Master", Lord Nathan, également prési­dent du Ftstival. a réclamé “un flamboiement de couleur dans chaque rue et chaque passage" et c'est ainsi que "les yeux, un peu fatigués peut-être après da longues périodes dans la lumière artificielle d'un F éâtre ou d’une salle de concerts, seront rafraî­chis par la brève vision de pê-

’ tunlas semblables k des joyaux, lueurs roses, mauves et blanches contre les ombres grises d’un porche d’église ou de rangées

d'hortensias bleu pâle hochant

ia tête comme des actionnaires satisfaits aux fenêtres d’une

banque".

La République fédérale alle­mande sera representee au Fes­tival International du Film à Berlin par le film "Le temps des non coupables” tZelt der Schuldloseni d’après la pièce homonyme de Siegfried Lenz.

Le metteur en scène de ce film est le Tchèque Thomas Fantl. le producteur en est Pe­ter Carsten. Il s’agit d’un film Joué uniquement par de» hom­mes; les protagonistes seront Erik Schumann, Peter Pasettl e W'ollgang Kieling. On â in­vité comme second film alle­

mand "Excursion pour hommea seuls’’ (Herrenpartle).

Le Festival du FUm de Ber­lin aura lieu du 2« juin au 7juillet,

Alain Delon à Hollywood

L’acteur de cinéma français Alain Delon est k Hollywood pour terminer les derniers prépark- tifs de son nouveau film "Scratch A Thief”, dans lequel il est en vedette avec Ann-Margret.

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Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964

Les actrices ont maintenant des rôles plus sérieux (Olivia de Havilland)

Olivia de Havilland croit qu'a Hollywood, lea actricea repren­nent peu à peu la place impor­tante qu’ellea ont déjà eue au cinéma. Mais elles ne sont plus les célèbres séductrices d'hier. Aujourd'hui, elles jouent d'im­portants rôles dramatiques, dans lesquels la beauté compte beau­coup moins que le talent.

BECKET — Le producteur Ha! Wallis est ici photographié en com­pagnie des deux interprètes de son film "Becket", qui sont Ri-

chard Burton (à gauche) et Peter O'Toole.

Alain Delon monte sa propre société de production avec Georges Beaume

La "Delbeau” est la société de production qu'ont fondée Alain Delon et George.- Beaume. socié­té pour le compte rie laquelle Alam Delon tourne ''L'insoumis" (autrefois "La mort du loup";, réalisé par Alain Cavalier

Sur les buts de cette société, Georges Beaume s'explique; "Alain Delon a toujours considé­ré que l'argent qui venait du spectacle devait retourner au spectacle. C'est ainsi qu'il avau été amené déjà à Investir au théâtre les gains de certains de ses films. En montant aujour­d'hui sa propre société de pro­

duction. 11 entend produire des films de qualité, avec des sujets qui sortent de l'ordinaire, con­fiés à des réalisateurs de talent. Interprétés par de bons comé­diens. Car Alain Delon, pro­ducteur, n'engagera pas néces­sairement Delon acteur D'autres comédiens seront en vedette dans nos prochaines produc­tions."

Mais le premier film de la Delbeau est tout de même un film joué par Alain Delon. C'est lui, en effet, qui a choisi "L'in­soumis", d'Alain Cavalier. Ce dernier, dont Alain Delon avait

Plusieurs expositions à la Galerie nationale

La saison estivale sera très ac­tive à la Galerie nationale du Canada Les visiteurs peuvent actuellement y voir cinq exposi­tions, et une sixième débutera sous peu.

Le» cinq expositions en cours portent sur l'art graphique ca­nadien, la famille, la sculpture canadienne, les aquarelles de Turner et l'architecture d'époque au Canada.

L'exposition sur l'art graphique canadien durera jusqu'au 7 sep­tembre. Cette riche collection Intitulée "Aquarelles, estampes et dessins canadiens 1964" com­prend quelques-unes des meil­leurs oeuvres graphiques exécu­tées au Canada, à la suite d'un concours organisé par le Cabi­net des estampes de la Galerie nationale Le Juge. M. Wr, S. Lieberman. du Museum of Mo­dem An de New York, fut tel­lement impressionné par les ré, sultafs passionnants ,du con­cours et par la haute qualité des oeuvres, qu'il conseilla à la Galerie nationale d'aoheler les aoixante oeuvres qui ont été pri­mées.

En ce qui concerne la deuxiè­me exposition rie la s.'Ulplure canadienne, dix-s'ept des sculp­tures fort diverses proposées pour cette exposition ont retenu l'attention d’un jury compétent. Les oeuvres primées témoignent de la vitalité et de l’ingéniosité qui caractérisent aujourd'hui la sculpture canadienne. L’exposi­tion sera ouverte Jusqu'au 13 sep­tembre.

Une exposition spéciale de por­traits de famille et de scènes de la vie quotidienne peints par les grands maîtres et les peintres contemporains est présentée jus­qu'au 21 Juin. Choisies dans la collection permanente de la Ga­lerie nationale, ces toiles sont exposées pendant la Coritérence sur la famille, placée sous le pa­tronage de Leurs Ex-ellences te gouverneur général et Mme Va. nier.

Jusqu'au 12 Juillet, la Galerie présente des oeuvres du peintre anglais Turtvar. Cette première grande exposition du célébré peintre romantique tenue au Canada se compose de quatre- vingt aquarelles empruntées à la collection du British Museum, oeuvres qui révèlent ti-e nom­breux aspects du génie créa­teur de Turner.

A l'intention des amateurs de belle architecture, la Galerie présente jusqu'au 30 août une splendide collection de 166 pho­tographies de monuments histo- tiques canadiens édifiés d’un océan à l'autre. Organisée au cours des trois dernières années avec le plus grand soin, celle exposition fait partie du pro­gramme que le Royal Architec­tural Institute du Canada s'est fixé pour marquer le Centenaire.

Une dernière exposition débu­tera à la Galerie Nationale le 26 juin pour se terminer le 27 septembre. Elle portera sur des scènes de la première grande guerre. Pour commémorer le 50e anniversaire de la première grande guerre, le major R. F. Wodehouse. conservateur de la collection des scènes de guerre à la Galerie nationale, a réuni des peintures de choix provenant de cette collection. L'exposition, qui représente un choix des meil­leures peintures anglaises de wt- te période, comprendra de gran­des toiles de William "Gunner" Roberts, Wyndham Lewis, Eric Wadsworth, C. R W. Nevlnson et sir William Orpen.

beaucoup aimé le premier film, "Combat dans l’ile", avait écrit le scénario de “Lettre à ma mè­re". il y a plus d'un an. Delon était lombé littéralement amou­reux du sujet ■ à Alger, en 1961, au lendemain du putsch des gé­néraux, un légionnaire luxem­bourgeois déserte, entre dans une organisation s u b v e r sive il'O.A.S.i puis la quitte pour- ne pas devenir le complice d'un ac­te criminel. Le film conte la longue épopée du personnage qui, blessé, moralement brise, décide de revenir chez lui. D Al­ger à la frontière du Luxem­bourg, la police et l'OAS le tra­quent à la fols.

Alain Cavalier, dans une in­terview qu'il accordait récem- I ment à un journaliste, expliquait. ! pourquoi le film avait changé !plusieurs fois de titre.

"Lettre à ma mère", parce que. tous les psychiatres sont d'accord sur ce point, un soldat donne toujours la préférence a sa mère dans ses sentiments ef­fectifs. Epouse, fiancée, enfants ne viennent qu'au second plan Quant au second titre. "La mort du loup", c'est celui du poème de Vigny qui résume toute l’idée du fiim. Les loups blessés peu­vent parcourir d’énormes distan­ces ear leur instinct les pousse a venir mourir dans leur tanière.

“Mon personnage éprouve les sentiments primitifs de res loups. L'obsession de son retour vers son pays et vers sa mere guidera désormais tous ses actes.A la description de ce retour angoissant s'ajoute celle d'une

lent# démobilisation. Après plu­sieurs années passées sous l'uni- lorme, mon personnage retrouve peu à peu ses gestes de civil

"Il y a. d'autre part, un thè­me qui nie plaît particulièrement, celui de l'homme du Nord qui a fait la guerre au soleil et revient vers le Nord. Là encore, je dé­cris des sentiments primitifs."

On ne s'étonne pas qu'Alam Delon ait pu être séduit par un tel personnage. Le grand amour impossible qu'il vivra lui a don­né également la possibilité de choisir pour partenaire Lea Mas- sari. A leurs côtés, on trouvera Georges Géret et Robert Castel.

Olivia de Havilland

“La tendance qui veut que les femmes aient maintenant des rôles dramatiques plutôt char­meurs a certainement été cons­tatée dans les nominations pour les derniers trophées academi­ques, dit Olivia. La beauté phy­sique n'y entrait pas du tout en Jeu. fl fut un temps où une

.silhouette et un visage parfaits et une garde-robe magnifique donnaient l’image de la femme. Mais ce temps est révolu depuis belle lurette. Et aujourd'hui, les meilleurs scénarios sont ra­rement écrits pour des beautés ''

Olivia sait de quoi elle parie. Elle a débuté dans sa carrière en Jouant une jeune fille en dé­tresse, mais son talent n'a été reconnu que lorsqu'elle a mis ses talents dramatiques vraiment à prolit. Bien qu’encore très Jo­lie, Olivia a aujourd'hui plus de maturité.

Elle a quitté sa maison de Pa­ris pour la première fois depuis plusieurs années afin de tenir un rôle important dans la pro­duction de Luther Davis “Lady in a Cage" pour la Paramount, studio où elle a gagné ses deux trophées académiques.

Dans ce suspense psychologi­que, elle joue une élégante Jeune dame qui reste enfermée acci­dentellement dans l'ascenseur de sa luxueuse maison, pendant que des voleurs profitent de la si­tuation.

Olivia de Havilland mérita sa première nomination pour un Oscar pour avoir interprété Me- larue daiu. “Gone With the Wind Elle fut également can­didate aux Oscars pour "Hold Back the Dawn" et "The Snake Pit ', et remporta deux trophées académiques pour "The Heiress" et "To Each His Own”.

“Ann Bothern illustre la ten­dance dont je parlais plus tôt. dans "Lady in a Cage", com­mente Olivia. Mile Sothern joue un rôle entièrement different de ceux qu'elle a tenu jusqu’ici

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Fausses rumeurs sur Judy GarlandHOLLYWOOD - Judy Gar­

land a nié d« rumeurs voulant quèllc ait épousé son compa­gnon de voyage l'acteur Mark Herron. Selon certains journaux de Hong-Kong, Mlle Garland aurait déclaré qu'elle et Herron sciaient épousés deux fois, une fois à bord d'un bateau en mer, et une seconde fais à Hong- Kong.

La chanteuse a toutefois dit

quUerron et elle avalent l'in­tention de s'epouser, tôt ou tard

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M. Adalbert April est réélu à la présidence

M Adalbert Aprd a *?> réélu ht»r «prés-midi, president de la Federation nationale du cuir et de 1» chaussure du Canada (F N CCi Ceal la derniere élection qui se fait au sein de la F.NCC puisque cette derniers doit, être fusionnée à la Fédé­ration nationale des travailleurs du vêtement Inc, d'ici quekpies moût.

Les autres membre* dé l'exe­cutif sont MM Philias Per­ron, secrétaire, Hector Bourre!, trésorier, Florent Boisvert. 1er vice-président, André Bagnon, 2e vice-président, Henri Nor­mand, 3e vice-président. Mme L. Saint-Laurent a été réélue directrice. Les directeurs élus sont. MM, Léon LegatiH. Eloi Pelletier. Maurice Cloutier et André Saint-Pierre,

-o—o—

LES POINTS SAILLANTSLe Syndicat de» travailleurs en chaussures de Montreal de­

mande a la Fédération nationale du cuir et de la chaussure du Canada d'étudier la possibilité d'incorporer, aux conventions collectives une clause qui gara mirait, aux travailleurs, un rem- bOu'.«em»nt de.- minimums de salaire et. que res remboursements s'effectuent hebdomadairement et non mensuellement

l e Syndicat, réclame également qu'aux prochaines négocia­tions du décret rie a chaussure, que les varanres de la 2« et 3e semâmes de juillet soient changée* pour la derniere de hiMet et la premiere du mois d’août

te décret no 3003 et ses amendements doivent, être abrogés el ne pas entreprendre d'autres négociations tant et aussi long­temps que le Syndicat des travailleurs en chaussures de Montreal e> la Fédération nationale du cuir et de la chaussure du Canada n auront pas eu satisfaction sur la demande de ''politique de né­gociations

Qrie toute décision prise par un groupe de syndicats d'un secteur professionnel, lors d'une réunion spéciale tenue au cour* rie tout congres de la Federation, ne puisse être modifiée d'aucune façon en autant que telle décision né .soit, contraire â U politique déjà établie par la Fédération et ne nuise pas A sa bonne marche.

la* fusion de la FHCC à la Federation nationale des tra­vailleurs du vêtement Inc

— La formation d un comité d'éducahon,

Une trentaine de personnes blessées dans des accidents de la circulation

One trentaine de personnes ont aubi des blessure» plus ou moins grave.* dans des accidents de la circulation a Q iepec et danr la region, »u cour* de la fin de se­maine.

A Qu'bec même la poi up mu­nicipale s enregistré une soixan­taine de. collisions on embardées Pour sa part, la FT signale ries sccrochages à differents endroits. J ex «gants de la Sûreté ont si­gnale une circulation très dense aur toute» les grandes artères, mai» une surveillance très étroite a été exercée.A qilFBFf

Les agents du poste dé Limoi- loti ont rejoint, vers minuit, ven­dredi soir, un jeune homme oui venait de cause- un spectaculaire acldent dan» la 3e Avenue, en­tre le» 4e et, 5e rues, avec une voiture qu ils crurent d'abord• voir été volfp. Non seulement un Infirme, Nne’ cd'e 23 an.', de­meurant »U 699, 2e Rue, a été heurte et blesse .sur le trotteur, mal» deux automobiles en s'h- tiemnement ont ete lourdement endommsanp». " deux rampes d'escaliers on’ etc arrachées Les dommages se Chiffreraient a plus de *3.800,

lé jeune cd'e qu’ est unuam be a été heurte sut le fi ni loir en face d'un salon d» coiffure et* e’e releve évanoui d'une entrée d'un sous-sol d'une propriété ou 11 fut projeté On crut d abord qu'il était gravement atteint II pouvait peu apres quitter l'hA- pttal. Pendant que les ambu­lanciers de la maison Bouchard prenaient charge du blessé, les agent* O Ratté et J. Despres re­traçaient. le Jeune homme dans le 9e rue

L’enquête policière a révélé que le conducteur a perdu la maîtri­se de sa voiture après avoir accé­léré au lieu d'applique»- les freins Dans son énervement,le conduc­teur abandonna son auto pour laquelle il n avait son permis que depm* quelque» Jours En plu» des trois autos endommagées, des escaliers démolis le tricycle dont Nnè! cote se servait pour .se transporter a été presque détruit. Les autos endommagée? outre relié du jeune homme, sont, ta propreté de M. Benoit Boucher, 496, ,1e Avenue et Gaston Marti­neau. 145 avenue Royale, Saint- T -e-des-Cap*

lé jeune Serge Gravel |1 ans, fils rie Jean, demeurant au 736, 1ère Rue, Limoilou, a eie ren­verse de sa bicyclette et blesse, samedi malin a l'angle de la 3e Rue et de la 4e Avenue la's ambulanciers de la msivm Mar­ceau l’ont conduit a l’hôpital de FEnfant-.Ie.su? souffrant de blessures au dos.

Dans une collision d'autos sur­venue A l'angle de la 18e Rue et de la rue dé la Ronde, Mlle Lu- ellle Pichelle, 309, 1ère avenue, Or.vainvtlle, a subi des blessures A un bras et un choc Mlle Pi- ehette a été conduite a l'hôpital de FEnfant-Jésus par les ambu­lanciers de la maison Bouchard A- Fils

Une fillette de 12 an.*, unris- éiane Beda-d demeurant, au 570 avenu» Claudel. Vil!e-!e»-Sau!«s a été renversée par une automo­bile vers «Ah 15, samedi apréis-inS- dl. * l'angle de la 4e Avenue et de la 21e Rue. A Limoilou l es ambulanciers de J. Bouchard A- Fil* l'ont conduite s l'hôpital Saint-F’snçoix d'Asstse

Fh peu plus tard, dans le quartier Ssmt-Roch Sylvie Ca< - michaèl, fille de M et Mme Pauî-E Carmicnaèi, 505 rue de la Reine a et- heurtée par une automobile près de v demeure rie ses jrarent* A l'angle des rues de la Chapelle et de la Reine La fillette a été conduite A l’Hô- t#l-Di*u souffrant de blessures A la tête, aux jambes et de contu­sions par tout le corp?

Un cycliste, Dents Bloutn, dont lesp arent* demeurent au 1441 rue Maufils. a subi des blessures, hier après-midi, lorsqu'il a tré­buché de son vélo et a culbuté dan* la vitrine d'un magasin du centre commercial La Cnnar- d'.ère Les ambulanciers de la maison Bouchard * Fils 1 ont conduit A rhôpita!.

Mlle France Martin. *8 des Chênes-Ouest a subi un choc ei de> blessures légères quano 1* voiture qu elle occupait a per- cu'é a l'angle ri» la le-e Avenue et de la 18c Rue

Un bambin de 5 ans Josur Nadeau dont la famille demeure au 2685 Pierre-Boucher, a »te renveraé par une auto au mo­ment où il tr«ver*alt la chausse»

L» garçonnet a été légèrementatteint,

Al André Mnhéux. 831 rue Pa­radis Sainlr-Foy a été conduit A rHôtel-Dieti a la suite d une col­lision d'automobiles survenue AI angle des rues Sainte-Anne et Bmnie-Ursule M Milieux a su­bi des blessures au volant de sa voiture

Mlle Jeanne Hardy, 23 ans, 9, rue Bellérive, a etc blessee dan* une collision entre l'automobile conduite par son frère et un au­tre véhiculé, a l'angle des rues Saint-Paul et Vallière.

Deux accident* «e sont aussi produit* sur lé boulevard Cham­plain. Ronald Martin, 461 Cham­plain, a été renversé de sa bicy­clette tandis que M. J -Fr* Mo- rlseit*. fils de Marcel, 328 Cham­plain. s été heurté au moment oùII traversait cette artère. Il* ont etc conduit* a rHôtel-Dteu par les ambulancier* de la maison Lepine1 N B AM H 1 F

Vms 4 h 25 .amedi apres-nv- dt, les ambulancier» rie J. Bou­chard Ai Fils ont été mandés sur le boulevard Laurentlen. a Lan - rie de la 80e Ruè-OUé*t, ou deux personnes venaient de subir des b'essures dan* une collision d'au­tos. Il s'agit de Mlle Georgette Carrier, du 1110. 12e Avenue, Oharny et de M Jacques Martel, 262, 63e Rue-Est, Charlesboiivg. Mlle Carrier voyageait avec son ,• mi M Gaston Langlois, de Montreal, qui s'en est tiré indem­ne, M Martel était au volant dé sa voiture, Mlle Carrier et M. Martel ont. subi des blessure* sans gravité.DANS LA REGION

Six personnes ont. subi des blessures, samedi soir, dans un accident, d'automobile survenu a Saint-Philemon, comté de Belle- chasse Ce sont M. et Mme Lu­cien Roulllard. Ages de 46 et 39 an? ainsi que leurs enfant*. Oa- brtelle, 18 ans, Rénald. 17 ans, Gilles. 11 ans et Cécile, 3 ans. I* voiture de M. Roulllard aurait capoté. Le pere et la mere ainsi que la cadette ont été hospitali­ses A !'Hôtel-Dieu de Lévis. Le* trois autres enfants n’ont aubi que de? blessures légères.

tine auto a pris une embar­dée. hier après-midi, .sur 1* mut*2 a deux mille* de la pesee rie Champigny M et Mme Albert Drolet, du 86 nie du Roi. ont subi des blessure* qui ont néces­sité leur transport A l'hôpital du Saint-Sacrement par l'ambu­lance Sylvio Marceau. Leur état ne serait pas grave, M, Drolet, aurait subi des fractures aux rô­les et son épousé, des contusions et une entorse A l'épaule.

Les accidents de la circula­tion ont fait plusieurs autres blesses, hier soir, A Québec et dans la région M. Georges-Er­nest Poirier 68 ans. du 1233 rue MauftLx. aurait subi 1» fracture d'une ïambe a nie d'Orléans et tl e.?' hospitalisé A l'Enfant-Jé- sus II montait une motocyclette

Mme V&lmore Michaud. 32 ans. de Saint-André d» Kamouraska, a été dirigée vers 1 hôpital du Christ-Roi par l'ambulance J. Bouchard et fil* Elle venait d'ê­tre blessée lors d une collision d'autos au croisement du bou­levard Hamel et de l'avenue Flamt-Sacrement. A Ville de Du- derger Elle a brisé le pare-bri­se avec sa tête

MM Adolbart April, présidant, Philips Perron serrétoire, tl debout, o l'orriére-plon, Hector Bourret,trésorier.

La Fédération du cuir et de la chaussure demande l'abrogation d'un décret avant que ne débutent d'outres négociationslv Syndicat, des travailleurs en

chaussures de Montréal, par une resolution au 33e congrès de la FNCC. demande que le décret no 3003 et .ses amendements soient abrogés et de ne pas entrepren­dre d'autres négociations tant et- aussi longtemps que les mem­bres concernés n'auront pas eu satisfaction quant à leur deman­de qui touche la politique de négociations".

Cette résolution a fait jaillir un noient débat au cours des ses­sions d'étude D abord. samedi matin, les congressistes étaient j tellement divisés sur cette ques­tion qu'ils ont, dû interrompre la discussion pour porter au lende- | main. Mais hier avant-midi, après un grand exposé du con­seiller technique de la Federa­tion, M Eugène Rancourt, la ré­solution & pris force.

te voeu maintient que la Loi de la Convention collective. S R Q 1941. chapitre 162. a été faussée dans ses principes et dans son essence par la métho­de de négociations adoptée aux fins d'amender la Convention collective préliminaire au décret relatif A l'industrie de la chaus­sure De plus, que les decisions arbitrales rendues dans le passe, par un conciliateur du ministère du Travail étalent contraire? aux disposition* de la Loi

T» voeu dit egalement qu'a- pros enquête effectué» par un conseiller technique du ministè­re du Travail A la demande, du ministre du Travail faisant sui­te A des requêtes transmises par la F*NCC, ainsi que la presque totalité de se? syndicats affiliés e* autres Unions signataire? a i décret, les faits cl-haut men­tionnés ont élé reconnus d'une façons non équivoque.

L'organisation des employés de l'industrie de la chaussure, dit- on, a été entravée par l'attitude des manufacturiers de chaussu­res et de l'Association patronale du Québec et l'existence même du décret no 3003. relatif à Hn- du-strie de la chaussure

Les congressistes ont mainte­nu qu après plus d'un an de pourparlers auprès de l'Associa­tion patronale des manufactu­riers d* chaussures de la pro­vince de Québec malgré l’inter­vention du ministère du Tra­vail dans cette affaire, aux fins d établir une politique d* négo­ciations conforme, aux lots de la province, oela démontré la mau­vais* foi évidente des membres

de l'Association patronale des manufacturiers de chaussures qui ont refusé toute négociation ayant pour but l'etablissement dime politique de négociations, tenant fait de l'existence de la Loi des Relations ouvrières du

Quebec, contrairement è l’arti­cle 36-A du décret et des enga­gements antérieurs pris par 1 as­sociation patronale, a ce sujet.

La FNCC entreprendra donc des démarches afin de fame abroger le décret no 3003.

A Sl-Eusèbe, lèm.Six personnes on! été blessée? j

et deux d'entre elles sont, dan? un état grave A la suite dune violente collision d'automobiles survenue, hier après-midi, dan» les côte* de Saint-Eusebe Les blesses sont M Elle Oue'let ainsi que M et Mme Napoléon Lan­dry. d'Escourt, Mme Orner Le­clerc, de Montréal ainsi que M. Régent lAvole. de Sully, et. Ma- gella Orwelin. de Lac Long A cause de l'état de leurs bles- sues. deux des accidente*. Mme Napoléon Landry et Mme Orner Leclerc ont été transportées en matui’*e dans un hôpital de Quebec Le» autres sont hospi­talises a Samt-Eleuthere

M Rodolfo Baron Castro 'El Salvador' a été élu president du Conseil d administra taon de l'Organisation de.? Nation* Unie*pour l'éducation, la science et ia culture.

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SECOURS AUX SINISTRÉSPersonnes aidéas dans la province de Québec. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453

BUREAU D'ENQUÊTESPersonnes retracées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

COURS DE SOINS AU FOYERÉlèves inscrites. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

AVANT-POSTES INFIRMIERSSoins au foyer donnés aux malades. . . . . . . 704

DÉTACHEMENTS DE LA CROIX-ROUGENombre d'heures données par les mem­

bres bénévoles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,208

SERVICE DE PRÊTSD'ACCESSOIRES AUX MALADESArticles prêtés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 927

BIEN-ÊTREDES ANCIENS COMBATTANTSVétérans aidés.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ^Visites aux patients hospitalisés .. . . . . . . . ’,749Parents logés au Pavillon d’Accueil . . . . . . 179Artisanat-Articles produits sous la sur­

veillance de la Croix-Rouge .. . . . . . . . . . . 996

SÉCURITÉ AQUATIQUEInstructeurs actifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76Élèves reçus aux classes de natation. . . . . . 1,937

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C'est le manque d'industries secondaires qui cause le chômage (l'abbé P. Laberge)

Le manque d'industries secon­daires au Québec est la cause ré­elle du chômage qui s’accroît sans cesse

En disant ces mot», lors du banquet, de la Fédération natio­nale du cuir et de la chaussure

LA MACAZA (PO — Tandis que 17 pacifistes ont fait une manifestation assise, une cen­taine d'autres ont manifesté en silence en protestation contre les armes nucléaires à la base de missiles Bomarc à La Ma- ca-M, slt.ué a 95 milles au nord de Montréal

Cette manifestation, que ses organisateurs ont. appelé "Opé­ration Saint Jean Baptiste", | marquait la neuvième journée rie protesta,ion silencieuse A la ! base. Un porte-parole a précisé j qu elle devait coïncider avec les I fêtes nationales du Canada français

Le groupe des 17. qui com­prend un pasteur protestant et une femme aveugle, a tenté de pénétrer dans la base a deux heures de l'après-midi mais une dizaine d'agents de l'ARC leur en ont refusé l'accè*.

le groupe ries manifestant* comprenait plusieurs étudiants américains et M Robert Gore, membre du comité exécutif du Congrès américain pour l'égalité raciale

La police provinciale a refuse l’accès des lieux à une quin­zaine de contre-manifestants de ' La Macaza qui portaient des pancartes en faveur de la base, j

Dans un manifest», le groupe 1 pacifiste déclare, que les gou-

du Canada samedi soir, l'abbé P Laberge, n'a pas hésité pour ajouter sur un ton décisif et de manière â faire comprendre que les travailleurs du Québec doi­vent se rappeler que les organi­sations patronales se développent, que Ton parle d'être maître chez

vernements canadien? et amé­ricains ont conclu "8 huis cio? les ententes de La Macaza et que le Québec a le droit de prendre des décisions sur ses propres affaires et son avenir.

Une vingtaine d’agents de la Gendarmerie royale étaient de faction en dehors de la base et interceptaient toute circulation.

soi, que le Conseil economique du Quebec fait, peu de chose, et que l'Etat devra tôt ou tard s* pencher sur le problème du man­que d'industrie? secondaires et devra regarder la petite entre­prise pour lui donner un regain de vie. L'abbé Laberge a aussi­tôt, déclaré que les travailleurs devront être suffisamment orga­nisés pour faire face à tant d’é- venements.

L'abbé Laberge a fait le point- "Tl faut donc ties travailleurs! ?p détourner des organisme» formés pour donner regain de vie à la fonction economique, et, les (travailleurs) foi-mer des or­ganismes qui pourront donner une vraie garantie."

Il se fait trop de "parlotte” de conclure le conférencier, et pas assez d'action. M Laberge a donc demandé aux travailleur* d'arrêter de parler mais d'etu- dier et mûrir les problèmes

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l'inscnption aux court de Scences, se fera outti le 29 {uîtt à partir de 8 heures, a lo Cite Universitaire,(S'e-Foy) PoviHon des Science» appliquée.?, Bureau 3500.

Manifestation à la base de missiles Bomarc, la Macaza

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LES CHARMES dt Pari».

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Un Québécois à Paris (3)La France est loin de ses objectifs

Après sa série de sept reportages sur la Hollande, Bertrand Tremblay, directeur de l'information à l'édition régionale <Chieoutimi-Lae-Saint-Jean> du “Soleil", pré­sente maintenant quatre articles sur Paris et la France. Dans notre édition de samedi, il a tracé le portrait du Parisien moyen.

(Par Bertrand TREMBLAY)

Paris. — Si la France a con­nu un essor exceptionnel au cours des dernières années, elle est encore bien loin de ses objec­tifs. Elle devra poursuivre, et même intensifier ses efforts pour résoudre de nombreux problèmes fort complexes, répondre aux aspirations de bien-être de la population et maintenir, sinon accroître son prestige à travers le monde.

Nous savons déjà que l'édu­cation, comme au Québec, récla­me des crédits supplémentaires et que le réseau routier est ina­déquat, pour ne pas dire désuet dans certains secteurs, notam­ment, autour de Paris. L’agri­culture souffre de graves diffi­cultés qui ont été provoquées, en partie du moins, par les consé­quences de la Communauté eu­ropéenne éc o n omique. L'inté­gration des Algériens, qui entre­tiennent pour la plupart la cruelle conviction d'avoir été abandonnés et même trahis, n'est pas facile. Le problème du lo­gement est loin d'être résolu non plus, et l'infiltration du ca­pital étranger, surtout améri-

à faiquijfcpar Larve ___________

4810

Madame, protégez vos vête­ments, lorsque vous cuisinez ou Jardinez, avec ce pratique cou- vre-tout, que vous fêrez très fa­cilement de gales cotonnades.

Vous l’obtiendrez dans les tailles Petit (10. 12); Grand (14, 16); Très Grand (18. 20>, La tail­le Grand requiert 1T4 verge d'un

cain, inquiète les observateur* les plus avertis.

EXPANSION DE.MO- GRAPH1QIE

Au cours de la dernière dé­cennie, il s'est construit 2.767.000 nouveaux logements, en France. Il en faudrait 500.000 par année pour répondre à l’augmentation rapide de la population. L'effort maximum a été atteint l’an der­nier avec la construction de335.000 nouveaux logements.

"Si on compare notre effort àcelui des autres pays d'Europe, écrivait Marc Blancpain, du "Parisien", nous faisons, hélas ! piètre figure. Pendant que nous bâtissons 54 habitations pour1.000 habitants, l'ensemble des quatorze nations d'Europe occi­dentale en bâtit 67, et nos par­tenaires du Marché commun, 72. Dans cette compétition pacifique, nous ne battons guère que le Portugal et l'Espagne."

Et le journaliste français pour­suivait dans son étude : “Mai* le plus grave, c'est que la Fran­ce est en pleine expansion dé­mographique. Il naît, chez nous, plus de 800,000 entants chaque année et nous accueillons, cha­que année aussi, plus de 100,000 travailleurs étrangers et des Africains et des Algériens si nombreux qu’on n'arrive plus, semble-t-il. à les compter! Ajou­tons à cela que nous avons fait place à quelque 700.000 réfugiés d'Algérie et vous comprendrez pourquoi nous restons le pays des mansardes, des taudis et bidonvilles."

L’EXEMPLE DIT CANADA

Tout en admettant que la participation du capital étran­ger favorise l’expansion écono­mique, ' l'Europe ne doit pas, comme l'écrivait un autre jour­naliste français. Roger Priouret, se retrouver dans la position du Canada, où les capitaux et les dirigeants des principales affai­res sont américains, où les de­cisions essentielles des entrepri­ses sont prises aux Etats-Unis et en fonction de l'intérêt améri­cain. En revanche, on n’évitera pas le danger en proférant des paroles blessantes pour les Amé­ricains. Il serait plus judicieux d'établir pour nous-mêmes et de chercher avec nos partenaires européens une réglementation solide et durable. L'étude est difficile, l'application plus en­core."

Ce Journaliste commentait le livre "Les Clés du Pouvoir" dans lequel Michel Drancourt résume ainsi la part des entreprises étrangères dans certains secteurs industriels français : Caoutchouc synthétique. 90%; margarine, 90%; roulement à billes. 80%; matériel agricole, 70%; pétrole, 65%; matériel de télécommuni­cations, 65"; ascenseurs, 60%; pneus, matériel de bureau, ro­binetterie et lampes, 50%; et équipement d'auto, 40%.

Demain, M. Tremblay termi­nera aon bref séjour en Europe par une visite de» musées et des grands centres arlistiques.

Le jury conclut que M. Dionne a agi en "légitime défense"

tissu d« 35 pouces. Un Jury du coroner, siégeant sous la présidence du Dr J.-P. Langlais, a rendu, samedi soir, à Trois-Fistoles, un verdict d’"homiclde Involontaire” et de "non culpabilité" en faveur de M. Joseph-A. Dionne, 65 ans, de Satnte-RUa. comte ne Rivière- du-Loup, détenu en marge de la mort de Gérard Ouellet, 42 ans, de 15. rue Sylvain, à Rimouski. A la suite de cette décision, le détenu a repris sa liberté. M, Dionne était gardé comme té­moin important à la suite du drame survenu, dimanche soir, le 14 juin, alors qu'il tira en di­rection de Ouellet et l'atteignit mortellement d'une balle au pou­mon droit.

Après l'audition de dix té­moins, le jury du coroner a conclu que M. Diorme était en "légitime défense." Gérard Ouel­let, qui était accompagné de son frère, Léo Ouellet, aurait proféré des menaces au sexagé­naire et malgré les avertisse­ments répétés de Dionne il aurait cherché à pénétrer dans la mai­son de ce dernier. C’est même en voulant enlever un panneau de porte de poêle, qui servait à barrer la porte, que Ouellet au­rait été atteint d'une balle. La

victime se retira, parcourut une vingtaine de pieds et s'affaissa devant la propriété de Dionne. 71 a aussi été prouvé que M. Dionne avait peur de Gérard Ouellet et que quelques mo­ment* avant le drame 11 avait demandé à un citoyen d'aller avertir la police.

M. Dionne était propriétaire du Club du lac Saint-Jean, â Sainte-Rita, et il faisait aussi la fonction de gardien des cha­lets qui s'élèvent en bordure du lac II y a deux ans, il avait vendu â Ouellet un lot pour la coupe du bots. Le prix en était de $22,000. Le contrat paraissait toutefois quelque peu embrouil­lé. Ouellet devait rencontrer de­puis quelques mois un paiement de $5.000, mais 11 ne pouvait ap­paremment remplir ses obliga­tions. De là. une mésentente existait entre Dionne et Ouellet.

L'enquête Judiciaire sur ce dra­me a été menée par le sergent P-E. Blouin, de Rivière-du- Loup, assisté du caporal David Chenard, en charge du poste de Trois-Pistoies. Commencée vers 7 h. 30, elle s'est prolongée jus­que vers minuit.

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5 accidentsLe Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964 irtr 18

Quatre étudiants se noient

mortelsCinq accidents mortels sont survenus dans

l'Est du Québec, en fin de semaine. La Sûreté provinciale a été informée de trois tragédies routières et de deux noyades.

DANS LA REGION DE DOLBEAU

Edmour Larouchc, 24 Ans. de Notre-Dame-de-Loretté. a péri quand l'aulo dans laquelle il avait pris place a plongé, sa­medi soir, dans la rivière Ti- kouapé. Ses deux compagnons ont pu s'échapper. Notre-Dame- de-Lorette est située à une vingtaine de milles de Dolbeau.

M. De Lourdes Fortin, 30 ans, de Normandin, a été broyé sous les roues (Tun tracteur et il a été ensuite déchiqueté par des dents métalliques placées à l’arrière du véhicule. La tragédie est sur­venue. samedi soir, alors que la victime revenait de son travail avec Jean Bolduc, le conducteur du tracteur, et un autre compa­gnon.

M. Fortin se trouvait dans la pelle mécanique dont le tracteur est doté à l'avant. Le véhicule roulait dans une rue du village de Normandin. Un obstacle a fait basculer la pelle et le jeune homme a été projeté sur la chaussée. Monsieur Bolduc n'a pas eu le temps d'immobiliser son véhicule. Plusieurs témoins ont assisté à l'horrible tragédie.

cargo "Sunegan" de la compa­gnie Saguenay Terminal, a été retiré des eaux du lac Ha! Hal, à 5 milles de Port-Alfred, sa­medi dernier. Le cadavre repo­sait sous environ 25 pieds d'eau lorsque deux hommes grenouil­les de la firme Gravel-Secours ont fait la découverte. MM. Ro­bert Gravel et Bruno Talbot effectuaient des recherches aven plusieurs compagnons de la vic­time lorsqu'ils ont retiré le corps.

Harold Patterson s'est noyé, vendredi soir, au cours d'une excursion de pecne avec plu­sieurs membres de l equipage du cargo actuellement ancré à Port-Alfred. Au moment de la tragédie, 11 se trouvait dans une embarcation avec deux compa­gnons. Un de ces derniers se serait levé et par suite d'une fausse manoeuvre et d'un fort vent, la chaloupe a chaviré. L'un des naufragés réussit à gagner la rive a la nage, le se­cond fut secouru par d’autres pécheurs tandi* que Patterson coulait à pic.

SX NON CB

MATAGAMI <DNC> — Une tragédie de tonde s'est produite samedi matin, à Ear Matagaml sitar à cinq milles au nnrri de la ville de Matagaml. lorsque cinq étudiants qui faisaient l'Inven­taire forestier, pour le compte de M. Robert Dumont, arpenteur de Québec, furent projetés hors de leur canot, par une vague.

Quatre A'entre eus sont mort», tsutre s'en est tiré indemne c'est par la suite que M. Gilles Marrntte a pu rejoindre la berge. D'après ce dernier, tou» les oc­cupants étaient munis de cein­ture de sauvetage.

l es quatre victimes sont : Ghlslain Marcotte, 70 ans. d'Amos; Gilles Dumont, 21 ans, de Lasare: Jean Berna (chez. 23 ans. de Pont-Rouge; et Pierre Pelchat. 19 an», de Landrienne. Tous ont été repêchés quelques heures plus tard par un hydra­vion, pour être ensuite trans­portes à la base Fecteau. a Ma- tagami, ou Ils ont conduits à la morgue Turmaine d'Amos, pour Penquéte.

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Il était 5 hfurew loraqu'on s'inquiéta de la disparition dp» cinq jeunp* hommps. C’ènt M. Mario Poulin, aasistant dp M. Robert Dumont, qui décida d>n- trpprendrp les rpchrrchew sur Ip lac. C'est alors qu'il .perçu M. Gilles Marcotte qui était sur le bord du lac et qui avait retrouvé le corps de son frère quelques heures plus tôt. la respiration artificielle bouche à bouche lui fut donnée pendant deux heure* d'affilée.

Disparu depuis une journée, un bambin de 4 ans se promenait paisiblement sur la rue Du Pont

Marcel Tremblay, 4 ans, fil* de Mme Vv» Rofaire Tremblay, 597 rue de la Reine, est disparu de son domicile pendant prés de 24 heures, en fin de semaine Vers 3 h 45 samedi après-midi, Mme Tremblay s'apercevait de la dis­parition de son Jeune fils Elle l a trouvé vers 2 h hier après- midi Le bambin déambulait sur la rue Du Pont. Maigre son jeune âge, le jeune Tremblay s'exprime bien. Il a raconté à sa mère qu'il s'était endormi en arrière d'une maison et qu'il s'était éveille alors qu’il taisait jour. Cette nuit passée à dormir à la belle étoile n'a pas affecté l’enfant qui, dè* son réveil, s'est mis à circuler dans les rues de Saint-Roch. Le bambin ne s'est pas doute que sa disparition avait été l'objet d'intenses recherches de la pan de ses parents, d'amis, de voisins et de la police municipale. Des craintes avaient été formulées pour sa vie. On croyait que l’enfant avait pu se noyer en s'approchant trop pré* de 1* rlviér» Saint-Charles.

A l’ASPEBIAC

Un enfant de 6 ans, Mario Roussy, fils de M. Euclid* Roussy, a été mortellement bles­sé vers 2h, hier apràs-midi. sur la route No 6, à Paspéblac. Le bambin a été heurté par une voiture conduite par un auto­mobiliste de Cap Espoir. Le quartier général de la P.P â Québec, a été informé que la mort du jeune Roussy fut ins­tantanée.

Les agents du poste de la Sû­reté, à New Carlisle, ont fait l'enquête d'usage.

NOYADE A DESBIENS

Un citoyen de Naudville, M Jean-Marie Côté, 36 ans et 11 mots, demeurant au 783 Mont­calm, à Naudville. a péri dans le lac Saint-Jean, en face de De.s- biens, samedi après-midi. La vic­time se trouvait alors en excur­sion de pèche avec son bean- frèr.e. M Roland Harvey, d'Al­ma, et M. Lucien Chenard, de Desbiens. Moins d’une demi- heure après ie drame, le corps de M. Côté était repêché par des citoyens qui étaient accou­rus sur les lieux de la tragédie, â quelques arpents de la rive.

M J.-M Côté était marié et père de quatre enfants. Il tra­vaillait pour le compte de l'Al­can. à l'Ue Maligne.

La tragédie serait attribuable au fort vent qui souflait et fit chavirer la frêle embarcation d'aluminum dans laquele pre­naient place les trois hommes. MM. Harvey et Chenard sont parvenus à gagner la rive à la nage et avec l'aide de citoyens. Au risque même de sa vie M. Harvey a cherché à sauver son beau-frère.

NOYE REPECHE

Le corps du marin norvégien Harold Patterson. 30 ans, du

Un enfant tombe dans la (alaiseUn garçonnet de 8 ans «est

infligé des blessures, samedi après-midi, lorsqu'il a culbuté dans la falaise de la rue Sous- le-Cap, où 11 «’était agrippé. Sylvain Lambert, fils de M. S. Lambert, 227 Saint-Paul. a'e*t infligé des blessures multiples, mais heureusement sans gravi­té. Les ambulanciers de la mai­son Léplne l'ont conduit à l’HÔ- tel-Dieu.

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A l’issue de sa visile au Danemark

Khrouchtchev expose sa pensée socialistePC, lelon AFP, PA, Reuter

COPENHAGUE — Le premier ministre de l'Union soviétique a mis fin, hier, à sa tournée au Danemark. Les chefs des deux pays ont exprimé leurs désirs d'intensifier leurs échanges commerciaux mutuels.

Bien que les deux chefs d'Etat aient exprime leur identité d'opinion sur tous les grands problèmes de desarmement, il semble qu'ils n'aient pu s'empêcher d'exprimer leur divergence de pensée sur l'aspect idéologique du socialisme.

ENTRETIEN TELEVISE

Au cours d im entretien télé­visé enregistré apres la signa­ture du communiqué soviéto- danols et diffuse vendredi soir, M. Khrouchtchev et M Krag ont eu un échange de propos assez animés.

“Le Danemark est un pays capitaliste classique, a dit le président du conseil soviétique, ou les moyens de production et le système bancaire sont pro­priété privée et ou les travail­leur» ne possèdent rien, si o« o est quelques biens

“Voila une declaration fort dogmatique, de répliquer M. Krag. qui a expose alors les progrès sociaux réalises sous son gouvernement soclal-dCmo- crate.

France-Presse cite notam­ment ce passage du dialogue:

M. Krag- “Votre analyse, ex- eusez-moi M le président, si je vous le dix. se fonde sur un Idéalisme déliassé qui était sans doute justifié au siècle dernier quand vivait Karl Marx. La science et la technique ont re­nouvelé et modifié de fond en comble les conditions réelies. I* Danemark est aujourd'hui aussi avance que ITJRSS. et nous avons fait les mêmes pro­grès que vous.”

M. Khrouchtchev: “Vous avez sans doute, au Danemark, la forme de gouvernement la plus avancée du monde capitaliste, mais si vous estimez que les en- sejgnements de Karl Marx et de lénine ont vieilli, rellsez-Ies donc .soigneusement, car la scien­ce ne change rien au niveau de

vie si les moyens de production sppartiennent a un petit grou­pe d'hommes.'*

SOUVENIRS

La visite de M Khrouchtchev aux chantiers navals "Burmeis- ter et Wain” s'est terminée par un déjeuner de 200 personnes au Yacht Olub de Copenhague. Ce. repas a été l’occasion, selon AFP, pour le chef du gouverne­ment de l'URSS d'évoquer pen­dant 45 minutes des souvenir* de jeunesse et de comparer la condition des ouvriers soviéti­ques en 1964 A celle des ouvriers russes dans les premières an­nées du siècle

M Krag avait fait allusion au petit-fils du premier ministre soviétique en ces termes.

'lorsque le petit Nikita sera eome son grand-père président de l'URSS, beaucoup de choses auront change. Les peuples con­naîtront la paix, les gouverne­ments se seront mis d’accord."

A ce moment. M. Khroucht­chev s’est emparé du micro pour affirmer: 'Mon petit-fils ne se­ra jamais premier ministre, pour la bonne raison que cette fonc­tion, lorsqu'il aura i'Age de l'as­sumer. aura été supprimée La Société communiste prendra des formes que !e monde ne connaît pas encore mais c'est le futur, peut-être pas très lointain, le futur cependant, et restons dans le présent,,

Puis; apres avoir fait état de ses origines ouvrières, il a pour­suivi: 'Le* capitalistes ne sont pas tous inutiles. Un ingénieur, et surtout un organisateur, c'est im produit utile. Mais si le ca­pitalist* a un gros capital, s'il

Edward Kennedy se remet

SOUTHAMPTON, Mass. «PC selon PA-AFP-Reuter) — le sort a d» nouveau frappé la famille Kennedy, encor- cruellement éprouvée par lassassinat du plus illustre d'- ses fil». John qui fut president Vendredi soir, 1« fil» cadet de la famille, Edward, qui, A 32 ans, est !e plu* jeune membre du sénat américain ou 1! représente l'Etat du Massa­chusetts, a été blessé dans un arcldent d aviation qui aurait pu lui coûter !a vie

En compagnie du sénateur Birch Bayh, démocrate de ITn- dlana, qui a également été bles­sé, il se rendait dans un avion particulier au rongréa du par­ti démocrate du Massachusetts A Springfield, A une centaine rie milles de Boston. C'est un peu avant darriver a l'aérodrome ou il devait atterrir que i'avion percuta dan* un verger, le pi­lote fut tue aur le coup et le oo-pilote accez gravement blesse.

Transporte d’urgence A un hô­pital de la région, le sénateur Kennedy s'y trnuve dans un état "satisfaisant”; son épouse, qui était deJA A Springfield, fut Immédiatement prévenue de l'ac­cident et se trouve auprès de lui.

Le jeune Kennedy est parfois A demi-conscienl On lut a fait des radiographie* pour connaî­tre la gravité d* son état.

Un témoin de l'écrasement » Indiqué que le cockpit de la- vion s'e.st ouvert, comme une houe de conserve. a»ir le choc, rail* droite de l'appareil s'est rie’a.'hee

le chef rie police Robert I-é- vr,lié de Southampton, a re­laie qu'il avail trouvé le séna­teur Kennedy etendu pai terre I,e policier lui a demandé com­ment il se sentait et M Ken­nedy lui a répondu ' Mal”.

M Robert Srhauer. de South­ampton qui est arrivé sur les

Communications commerciales par satellites

LONDRES (Reuter! — Une conference internationale a la­quelle participait le Canada a Jeté les bases samedi, d'un sys­tème universel de communica­tions commerciale» par «atellites

Un communique en prove­nance du Foreign Otfice ne Londres stipule que deux enten­tes ont reçu l'approbation rie* membres de la conférence Le» négociations reprendront le 13 Juillet prochain A Washington

IA première ententè définit les principes de base qui prési­deront A rétablissement du sys­tème de communication, et au­quel pourront participer tous les membres de l'Union internatio­nal de Telecommunication. Cet­te entent* met egalement sur pied un comité par interim de communications par satellite*.

La deuxième entent* fait état des dispositions A prendre au su­jet des questions financière* et techniques.

exploite ce capital comme d'au­tres travaillent, 11 devient mo­nopoliste, inutile, c'est alors un parasite.”

DEUX CA MTS

Il ny a eu ni pression, ni exigence de la paît de l'URSS pour que nous changions notre politique étranger*, a déclaré M Per Haekkerup. ministre da­nois des Affaires étrangères, au cours d’une conférence de presse improvisée, après la signature du communique conjoint soviéto- danois, qui a mis fin A la visite officielle de M. Khrouchtchev au Danemark.

M Per Haekkerup a souligné le» points suivants du commu­nique: 1, C’est la première fol» que l'URSS reconnaît que le Da­nemark, en s'abstenant d'avoir des armes atomiques sur son ter­ritoire, apporte "une contribution importante au renforcement de la paix en Europe du Nord".

2. Sur le désarmement, le communique conjoint souligne que "les deux parties attachent une grande importance aux me­sures et aux accords partiels ouvrant la voie au désarme­ment généra] et complet”, c'est- A-dire que l’idée acceptée par l'URSS, selon la thèse danoise, est qu'il ne s'agit pas, en ma­tière de désarmement, de cher­cher une solution totale et im­médiate, mais également “des mesures et des accord.» partiel»".

COMMERCE

3 Au sujet du passage du communiqué indiquant que “les deux parties sont favorables au développement le plus large possible, et. sans discrimination, du commerce international ", M. Haekkerup a précisé qu'il avait etc entendu avec M, Andrei Gromyko, ministre soviétique des Affaires étrangères, que l'ex­

pression "sans discrimination" ne vise ni l'association européenne rie libre-échange, ni les autre* organisations telles que l'Orga­nisation de coopération et de deveiopement économiques, le GATT, ou même le Marché com­mun, dont le Danemark ne fait pas partie.

La seule discrimination accep­tée serait en faveur des pays en voie de développement. Sur 1 aspect commercial des négo­ciations avec M. Khrouchtchev, M. Per Haekkerup a souligne qu'aucun contingent ou quota n'avait été fixé, mais qu'il res­tait entendu qu a mesure que le Danemark augmentera ses achats A l'URSS, il pourra ac­croître ses ventes de produits agricoles A ce pays.

4. Enfin !e ministre danois a fait ressorür que la mention, par le communiqué, de l atmos- , phère franche et amicale qui a 1 régné pendant la discussion des | problèmes Internationaux doit 1 êtrj comprise a ia lettre, et que j le tour d'horizon auquel on a | procédé a touché tous les pro- j blêmes de l’actualité internatio­nale.

Dans les milieux informe.» da­nois, d'autre part, on fait obser­ver qu'aucun changement rie la politique soviétique à l'egard de.» Nations Unies, en ce qui concerne le paiement des arrié­res pour les operations de po­lice au Congo ou ailleurs, n'a­vait été constate A Copenhague, alors que ies Danois, qui ont un contingent de "casques bleus”, sont particuliérement intéres­sés par la question.

UNITE

Comme on lui demandait com­ment Il apprécie les possibilités d'établissement d’unité d'action entre les sociaux-démocrates et les communistes au sein du mou­

vement ouvrier International après ses recents entretiens avec des dirigeants sociaux-dé­mocrates français, britanniques et Scandinaves, M. Khroucht­chev a déclaré notamment:

“Je puis vou* dire briève­ment que dans la lutte pour la paix il convient d unifier les ef­forts des communistes, des so­ciaux-démocrates et de tous les hommes de bonne volonté. Notre parti se prononce pour l’unité d'action de tous les groupes et organisations de la classe ou­vrière. Une telle unité joue un rôle immense dans ia lutte des travailleurs pour leurs droits vitaux, pour le progrès social”.

•'Quelle garantie l'URSS peut- elie donner en ce qui concerne une zone dèsatomisee dont le Danemark ferait partie”, ont demandé les étudiants A M. Khrouchtchev.

"Il faut bien commencer le nettoyage de stocks d’armes atomiques par un pays quelcon­que”, a répondu M. Khroucht­chev, Certains homme.» politi­ques en ont exprimé le désir et je pense que c’est sage. Le pays qui se déclarera puissance dé- satomisee et sera connu comme

tel par les autres pays, aura l'avantage de se voir épargné par les bombes atomiques, en I cas de conflit nucléaire.

LES POLARIS“Je pense que c'est 1* un |

avantage substantiel”, s'est ex- ; clamé M. Khrouchtchev, au mi­lieu des murmures approbateurs, j

“Imaginons l'exemple suivant ! que le monde entier connaît j d'ailleurs. Le.» sous-marins amé­ricains, armes de “Polaris” sont ] disséminés dans les bases na-va- ; les britanniques A quoi cela i peut-il mener ? Les "Polaris”, | sont diriges contre l'URSS. Il est donc évident que nous cherchons ! A savoir où se trouvent les sous- ; marins dotés de ces fusées. Je dois dire, à ce propos, que nous avons meme quelque chose sur ce point”, a souligné M. Khroucht­chev au milieu des rires et des applaudissements.

"Je veux que l'on me corn- ! prenne bien. Je ne veux pas me- ; naccr la Grande-Bretagne, mais puisqu'elle a accepté les fusées j américaines qui sont dirigée.» ; contre nous, en ce qui nous con- cerne, nous avons d’ores et déjà I détermmé le.» “rations” de nos ' fusées atomiques à utiliser en cas ! de guerre nucléaire.

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lieux de la tragédie, a dit que M. Kennedy a pu parler, mais a demandé qu'on ne lui touche pas Le sénateur Kennedy, le sé­nateur Bayh et sa femme étaient sorti.» tou* les trois seul» des débris ri* l'appareil

ROBUSTE

Il est probable que la cons­titution des Kennedy qui jouis­sent d'une resistance physique et d une en«rgl* mentale et in­tellectuelle fabuleuses, a été un facteur du miracle qui a sauve de !& mort le Jeune sénateur. Edward Kennedy, tout comme son frère Robert, l'attorney gé­néré! de.» Etats-Unis, est un sportif d une Inlassable activité. La même volonté de vivre a marqué la convalescence, lente mais nette, du chef de !a fa­mille, l'ancien ambassadeur a la cour St James, M. Joseph Kennedy, qui souffre depuis quelques année.» des suites d une hémorragie cérébrale.

Actuellement dans sa pro­priété du Cape Cod, à Hyannl» Port, avec Mme Joseph Ken­nedy, on a préféré ne pas le prévenir immédiatement de l'ac­cident de son fils, on était censé lui en faire paît samedi matin lorsque les bulletins de .«ante auraient confirmé l'opti­misme qui régnait déjA tard ven­dredi soir après les premiers soins donnés au sénateur.

le président Johnson qui se I trouve a San Francisco a été | informé de l'accident par un I message transmis de la Maison Blanche II était en route pour i un banquet, du parti démocrate. Plus tara, le président de» Etats- ! Unis a téléphoné lui-même a j l'hôpital de Southampton pour | prendre des nouvelles des deux j sénateurs blesses.

le président de la convention démocrate. M John Powers, an­nonça aux délégués que M Ed- ! ward Kennedy était vivant et j ceux-ci debout poussèrent un tm- | mense hourrah

Le frère de i accidente, M. Ro­bert Kennedy, attorney général des Etats-Unis a quitte Boston a bord du ''Caroline”, l'appareil privé de ia tamllle Kennedy, pour venir rendre visite A son frère

«ARRIERE

M Edward Kennedy a com­mence sa carrière politique alors qu'il était encore étudiant. En 1953. il participa a la campagne electoral* de son frère. John Kennedy qui fut alors réélu com­me senaieur du Massachusetts. En i960, U participa A la cam­pagne pre «tdemielle victorieuse de son frère, ayant pour rôle de coordonner ies effort.» dan.» les Etats de ia côte ouest

Entre - temps. Edward Ken­nedy terminait ses études de droit A l'université de Virginie et entrait au barreau du Massa­chusetts.

En 1962 enfin. Edward Ken­nedy était élu comme sénateur du Massachusetts pour terminer le mandat de son frère élu A la Maison Blanche. Il avait Juste l'Age minimum requis pour en­trer sénateur: 30 ans.

Edward Kennedy qui a et* | charge de missions un peu par­tout dans le monde, cherche i maintenant A être réélu en no­vembre pour six ans, sénateur i du Massachusetts.

Il est marié et père de deux enfant». Kara, et Edward junior.

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R3<= ANNEE — No 150 QUEBEC, LUNDI 22 JUIN 1964 PACE DIX-SEPT

Des nouvelles

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de partout, voilà

avec le monde

Nombre record d'arrestations

par j.-L HARDY

La police municipale de Québec a effectué 68 arrestations à compter de vendredi soir jus­qu'en soirée, hier. Ce bilan constitue un record pour une tin de semaine par la force policière de la Vieille Capitale.

Des flâneurs, des fauteurs de désordre, des “robineux'* et des solliciteurs d’aumône ont notam­ment été appréhendés dans le quartier du Palais et dans Li- moilou. Trois individus ont été arrêtés pour grossière Indécence dans une maison de la rue Saint-Paul. Trois arrestations ont été effectuées pour assaut. D'autres individus seraient im­pliqués dans des vols. L'un de ces derniers a été appréhendé dans le cinéma Capitol. Des jeunes gens sont détenus pour vol d’au­tos. Des automobilistes ont aussi été trouvés en état d'ébriété au volant de leurs voitures.

En faisant le résumé du bilan rte fin de semaine, le chef-ad­joint Aimé Guillemette a souli­gné combien le travail de la po­lice *e faisait plus considérable. Il a ajouté que le nombre de prisonniers va évidemment de pair et augmente constamment.

TROIS ASSAUTSl/es détectives de la brigade

nocturne ont accompli trois ar­restations pour assaut et voies de fait. Un individu de la rue des Commissaires a été arrêté pour s'être attaqué et avoir blessé M. Ladislas Guay à. l'en­trée de son domicile. M. Guay a dû être conduit à l'hôpital pour blessures reçues L’incident fe­rait suite à une discussion au sujet du déchargement de boites de terre dans une entrée de cour.

Un peu plus tard, en fin de j soirée, samedi, les agents mu­nicipaux ont retracé deux Jeu­nes fiers-à-bras qui ont battu M. André Ménard. 2366 rue Cour- ville. sur les Plaines d'Abraham, et M. Léopold Rousseau, rie fiaint-Antoine-de-Tilly, dans la rue Saint-Jean. Ce dernier inci­dent a donné Lieu à une chasse à, l'homme dans les rues des quar-j tiers Champlain et du Palais.

ARRETES POUR VOLS

Les agents municipaux ont été appelés à. enquête.’ sur plu­sieurs vols qui leur ont été si­gnalés. Deux hommes et deux femmes ont notamment été mis en état d arrestation pour vol à l’étalage. Un garçon de 12 ans du quartier Saint-Roch a, été retracé sur la plage de l'Anse- au-Foulon où il s'était rendu après avoir dérobé une somme de $100 à sa mère.

Un jeune homme a aussi été reconnu dans le cinéma Capi­tol peu de temps après qu'il eut dérobé une sacoche apparte­nant à une spectatrice, Mme Roger Fortin, de la rue des Quatre-Bourgeols, è Sainte-Foy.

GROSSIERE INDECENCE

Trois individus — l'un d'eux détenant une position très en­viable — ont été appréhendés dans une maison de chambres de la rue Saint-Paul, en fin de «oirée, samedi. Un cautionne­ment de $150 a été exigé de cha­cun d'eux pour leur mise en li­berté provisoire. Les inculpés seront mis en accusation, au­jourd’hui, en Cour des Sessions de la Paix.

SEPT JEUNES ARRETES

Deux couples de jeunes gens rte Sillery ont été interceptés, dans la nuit de samedi à di­manche, dans une automobile rapportée volée et appartenant à M. André Boulet, du 787 Place- Philippe, Sillery, Il s'agit de Jeunes hommes et jeunes filles âgés de 21, 19 et 16 ans.

Aux premières heures de la nuit de samedi, les agents mu­nicipaux ont trouvé trois ado­lescents dans une automobile en stationnement au pied de la rue d’Estimauville. Deux jeunes hommes et une jeune fille ont été appréhendés. Dans la voi­ture, les policiers ont trouvé des plaques apparemment volées sur une autre voiture.

AUTRES ARRESTATIONS

Le chef-adjoint Guillemette a aussi mentionné plusieurs au­tres arrestations. Il a souligné qu'à la demande des marchands et hommes d'affaires du quar­tier du Palais, une surveillance étroite se fait contre les robi­neux et les solliciteurs d'aumô­nes. La police exerce aussi un* surveillance sur les groupes de jeunes gens qui se tiennent aux portes de restaurants ou aux coins des rues. Vendredi soir, plusieurs jeunes ont été délogés dans le quartier Limoilou. Sept d'entre eux ont été mis en état d'arrestation par les agents de la brigade des mineurs, accompa­gnés d'agents du poste No 5. Au quartier général de la police, les inculpés ont pu obtenir leur li­berté provisoire. Au nombre des inculpés, se trouvaient également deux hommes accusés de désor­dre, un autre pour désordre et avoir résisté à la police. Une vingtaine ont aussi été trouvés en état d’ivresse.

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pris leurs

Notre-Dame-des-Laurentides connaîtra dorénavant une expansion considérableLe feu endommage un immeuble de la Place de l'hôtel de ville

L'immeuble de. trois étages, appartenant à M. David Burns et situé au croisement des rues Desjardins et Buade, a subi des dommages au cours d’un incen­die .hier soir. Le feu a pris nais­sance dans le restaurant Tison

d'Or- Il s'est propagé à l’exté­rieur, mais les dommages aux

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étages supérieurs ne sont pas considérables.

Le restaurant Tison d'Or se trouve au rez-de-chaussée. Le deuxième étage est occupé par des bureaux d’avocats. M. Burns demeu.Vî au troisième.

Les pompiers du poste no 1 I ont été appelés par téléphone à I 7h. 48. A leur arrivée, ils ont ! constaté que les flammes se trou- j valent au plafond de la cuisine, ; sous un tuyau de ventilation, et

au plafond d’une salle de toilette j voisine de la cuisine. Far le ; tuyau de ventilation, le feu a pu j parvenir rapidement à iexté- i rieur de l’édifice, du côté de la j cour arrière. Il léchait les fenê­

tres du deuxième et du troisiè­me étages quand les pompiers sont intervenus.

Les sapeurs du poste no 1 ont commencé la lutte cor/. e le bra-

j sier avec deux lances d’un pouce ; et demi. Certains travaillaient j par l’intérieur du restaurant et i les autres, par l’extérieur. L’é- 1 chelle aérienne a aussi été dres- , sée.

A 7h. 55, une première alarme

a été sonnée. A son arrivée le chef de district Lapointe fit don­ner une seconde alarme. Les sa­peurs des sept casernes sont ac­courus, ainsi que le chef J.-B Voiselle, son adjoint H Auclair et le chef de division Rochon.

Les pompiers du poste no 2 ont utilisé une lance de deux pouces et demi et ceux du poste no 9 ont fait de même. En moins d’une demi - heure, l’incendie était sous contrôle. Les derniers sapeurs quittaient les lieux à 8h, 51.

Le gros des dommages a été causé dans le restaurant, sur­tout dans la cuisine. Le restau­rant lui-même a subi les méfaits de la fumée et de l’eau. Les deux étages supérieurs de l’édifice ont également subi des dégâts par la fumée et Teau.

Au cours des manoeuvres, le lieutenant Rhéaume, du poste no 1 ,a reçu un coup de hache à l’abdomen. Il n’a pas été blessé. Le coup lui a coupé le soufflé Apres avoir reçu des soins à l’Hôtel-Dieu, 11 a pu regagner son poste.

Facts divers

Le référendum se continue à Sainle-Foy

Le référendum sur le rè­glement no 834, décrétant un emprunt de $350,000 en vue de l’aménagement de terrains de jeux et de l’organisation des loisirs dans la ville de Sainte-Foy, se poursuivra aujourd'hui, de 9h a.m. à 7h p.m.

Le référendum devait se terminer samedi soir, à 7 heures, mais il n’y avait que 1,100 propriétaires qui avaient alors exercé leur droit de vote.

Pour que le référendum prenne fin ce soir, plus de 300 propriétaires devront se présenter au cours de la journée pour se prononcer sur le règlement no 834.

Les SaintsL’Eglise célébrera demain la

fêle de sainte Alice, martyre. Ce sera la vigile de la fête de saint Jean-Baptiste.

Les maréesHaute : 4 h 42 a.mBasse : 12 h. 29 p.m.Haute : 5 h. 17 P m.

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AVIS IMPORTANTaux employeurs de l'Industrie de la Construc­

tion de la région de Québec.

LE 24 JUIN 1964Jour de la St-Jean-Baptiste

LE 1er JUILLET 1964Jour de la Confédération

sont de» jours chômés.

En cas de nécessité, tout travail exécuté l'un ou l'autre de ces deux jours (24 juin et 1er juillet 1964) doit être rémunéré à raison du double du salaire régulier.

LE COMITE CONJOINT DE L'INDUSTRIE DE U CONSTRUCTION DE LA REGION DE QUEBEC

825, ru» Ste-Thérèse, Québec 8

Pannes d'électricité à Québec et dans la régionDes orages et de violents coups

j de vents se sont abattus sur Qué- i bec et la région au début de j l après-midi, samedi, causant des

bris d’arbres et des pannes d é- j lectricité. A Sainte-Catherine de j Fortneuf, un orage d’une grande j intensité a créé une interruption

de courant à compter de 12 h 55 I jusqu'à. 1 h 50. A Charlesbourg, I près de Québec, un arbre s'est j rompu et est tombé sur des fils ! électriques, près de l'église pa- j roissiale, privant d'électricité j tout un secteur de cette ville.| Un peu plus tard, à Québec mê- 1 me, soit à 1 h 55. les branches j d'un gros arbre ont tombé sur ; des fils de distribution à l’angle I des rues Saint-Augustin et I Saint-Joachim. Le service était j rétabli à 2 hres 50.

Longue attente dans un ascenseur

A la suite de la panne d’éler- i tricité qui s'est produite a la j haute ville, samedi après-mid,

la police, les secouristes rie la brigade des Incendies et les in­génieurs de la compagnie Otis Elevator ont dû intervenir pour libérer une sexagénaire qui était prisonnière dans un ascenseur, au 580 de la Grande-Allée. Pen­dant près de deux heures. Mme Thomas, âgée d'environ 60 ans, a dû attendre seule dans la cage de l'appareil immobilisée entre deux planchers. Pour porter se­cours à la sexagénaire, l'agent Claude Lafond et les techniciens ont du faire preuve d'habileté. Ils ont dû faire remonter l'appa­reil à force de bras. Mme Tho­mas s'est tirée indemne de cette mésaventure.

Gros vol à Saint-Gérard-Magella

Des cambrioleurs se sont, in­troduits par effraction au cours de la nuit de samedi à dimanche au magasin Trans-Québec, pro­priété rie Mme O. Carreau, au 202 boulevard Lamontagne, à Saint-Gérard-Magella. et ils ont dérobé pour une valeur de $2,500 environ. Mme Garneau a cons­taté l'effraction au cours de la matinée d’hier. Elle nous décla­rait que les voleurs ont emporté la caisse-enregistreuse d'une va­leur de $1,800 et renfermant un»

• *;>

somme de $200 environ. Les in­trus ont aussi fait main basse sur un gros lot de cigarettes de toutes marques. Des agents de la PP ont été dépêchés sur les lieux et font enquête.

Maison cambrioléeUne maison de la haute-ville

a reçu la visite de cambrioleurs, hier. La police municipale a été informée que les voleurs ont mis la main sur une étole de vison d'une valeur de $450, des cigarettes et $12 en argent.

NOMME RECTEUR - lo Compa­gnie de Jésus annonce la nomi­nation du révérend père Mau­rice Pelletier, s.j., ou poste de recteur du Collège des Jésuites de Québec. Il succède eu révé­rend père Florian larivière, s.j. qui, le 24 moi, était nommé rec­teur du Collège Saint-Ignace de Montréal. Dans l'intervalle, le révérend père Georges - Henri Gamache, s.j. avait occupé le poste de vice-recteur, le père Pelletier a une assez longue expérience des collèges. Après avoir été successivement profes­seur de Syntaxe et de Philoso­phie à Sudbury, Ontario, il en­seignait la Philosophie à Qué­bec depuis 6 ans. Déjà membre du conseil d’administration du collège, il a été initié à l’évo­lution académique actuellement en court dont cette institution et aux projets de construction qui doivent être réalisés dont un avenir rapproché.

par Alfred-G. ixarnn

Les propriétaire» de Not.rs- Dame-des-Laurentidex se sont prononcés en faveur d'un régle­ment d'emprunt de $2,300.000 00 pour la construction d'un réseau d'aqueduc et d égoût, lors dûn référendun tenu en fin de se­maine.

Quelque 755 bulletins de votes ont été déposés et de ce total, 505 étaient en faveur du regle­ment 174. 220 contre et il y a eu 30 bulletins de rejetés. La majo­rité des propriétaires qui ont donné leur assentiment au pro­jet d’un réseau d'aqueduc et d'égout s'établit à 285

La valeur des biens imposa­bles en cause, s'élevait, pour la totalité des propriétaires qui se sont prévalus de leur droit rie vote, à $3.671,200. La valeur im­posable des biens de ceux qui ont voté pour le -églement est de j $2,5221100 tandis que celle de | ceux qui étaient contre, à j $951300. soit une difference de ; $1.571300,

En entérinant ainsi le regie- ! ment 174, les propriétaires de j cette muninlcaplité de 5,500 âmes i autorisent le conseil municipal j de Notre-Dame-des-Laurentides I à effectuer les emprunts néces- ! saires pour réaliser le projet de construction d'un réseau com­plet d'aqueduc et d'égout au coût de $2.301.493 98

Le maire. M. Antonio Fortier s'est dit très satisfait du résul- j tat de ce référendum et a renier- i cié au nom du conseil municipal, tous les propriétaires qui ont donné leur approbation à cet Important projet.

"La municipality de Notre- Dame-des-Laurentides. a dit le maire Fortier, pourra doréna­vant aller de l avant c' connaî­tre une expansion considerable durant les prochaines années.”

Le talent de deux artistes québécois hautement reconnu

MONTREAL (Pf’t — Trois ar­tistes. deux Québécois et un troisième de Vancouver, ont été désignés par un comité natio­nal pour exécuter les murales qui décoreront l’édifice des Pè­res de la Confédération à Char­lottetown,

Les trois murales illustreront l'histoire de la Confédération.

II s'agit de John Fox de Mont­réal. Paul Lemieux de Sillery et de Jack Shadbold de Vancou­ver-

Le nouvel édifice de Charlot­tetown sera voisin du vieil édi­fice ou se sont réunis les Peres de la Confédération pour la pre­mière fols en 1864.

"Le conseil se réunit ce soir afin d'adopter en dernière lectu­re ce règlement et le aoumeUra, de même que les résultats du dernier référendum, a ’.'appro­bation finale du ministère des Affaires municipales.

"Si nous présumons que cette approbation soit donnée dans un court délai, les travaux du ré­seau d'aqueduc et d'épout pour­ront débuter d’ici un mois ou deux.’’

"La réalisation du projet, dit le maire, se fera en trois éta­pes. Quatre pelles mécaniques seront à l'ouvrage sans interrup­tion pour creuser les tranchées tandis que d autres équipes tra­vailleront à la construction des réservoirs et autres travaux '

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‘D'après les termes de* con­trats peur ia réalisation du pro- jf’. une première tranche de $770.177.76 sera dépensée en 1964. une deuxieme tranche de

$780.476 41 en 1965 et une troi­sième tranche de $750,83981 en 1966 '

La plus bi'te offre fait» a la municipalité pour exécuter ces travaux e:a:l de $2 301,493 98. Ces chiffres comprennent a dit M Fortier, une somme de $106.- 000.00 qui sera dépensée pour les entrees d'habitations privées et ce jusqu'à la ligne de rue. A ces prix il faut ajouter les frais tech­niques. legaux et de finance, l'acha' des compteurs d'eau i $30,00l)i ce qui portera le mon­tant global à $2,700,000 00.

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Une conférence doit être convoquée (J. Diefenbaker)

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Yvon Tremblay connaîtra sa

sentence le 30Tvot: T^tn^îp. r : pr;? çif

CSUemetmi, cannniir» »» k«!~ tence # î!1 coartBr "J#* r»«6 MIcupi^»! » »KM5mo* err* àeci- «k» MUWKti

3> wutw hnrrmp i (”* tenu»* roupatii» (J'homi'ïfi» inwiont»;- r». wn(tr«t;. p*- 1» ’Urr qu; ■ mk»'-» » wst: prveee bu» erîaiawiie» 6» Quèr*» E ter’JM Û’nettr et jm i» mort à* Pb«C-ESt.> Okiwi. ** Bill. UB veatteur a» pintn n« cfcnnaMsu

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Venfl’nrt., i» )’jp* MtqnekoB Bvb:' fin ru'i miSriLit c» bpb- tenoe sBtmKîi tas ar.enciBirt.Troc T-rmijiai onuian» B tare Ôbmoik à « pruior. A» Quràir ntl E e»rt pngtyonif T tUpa» Mm B.* - tMtBtlOB it 14 bou: -S®.

Bout»!::, i» dirBcteur-asnert au Cfr.. ai-. jjr'KlucBfurf a* p*- Lee et p&pi r*T de iQuehec CT ert t îiouf ûf nous Jmnare a «eux qu: soir vetiw I: ? a 2f.. 3(> et bii an* awi.' notre province avec tie* capitaux pour uiàjust cal n- ehewt et cra^ribuer au maiTk- tid et a ! ameîicrriiLoîi du Ci- veau de vie"

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et rt»p»éem*nt i *-*e-fcC’r cl ur eteobui ionctomar 0

deux eeaçe* paavtiwt c©m*eur 5é penbannet Le Caw\»*v dv ct»»v fonmrf a racemmvm acWet» ce »r G^anda-b^topn»,e*vr d e»* fatfé ‘ une dei tP+rptiipo* de» ceiab^tTfiom ow auFam î»eu o c«t onér** €*!#*• L enarm» autabir» de couiaur roaft, • e«t èvscendi du *wrv»e» b’-tloreiquv de 10 DOC roarm* 'Cel­lar*', »vt b plu» p-o*** q^-u* Giotto mi du le v#a»cwi«.mam# su* tt> Fauet d ur paid* d« piwt d* 11 tonnai m* é un# havteut ot 14 p«ed« ie-t> depoi* eem qu#«ciu#i nei ^* »u' te p4at#~*prm« r vr wapor du Ccnc«c*<*r Matipno pou* #ntrfrpr#n- dr# i# vawp« fuicu. e Cho^iottetawn Ur dd*p*' tp*n toi pont» »iif )• pafCPum Ou#b#t-li#-du'^fj»ic#-|douei^d ont #t# vorf^»## o*>e pu or »ert owuFf ou» i# vébicuhl pair pci»** Au*fa d»to8 : i# Comité dv crmanc ^e e t>b*-nu ' oueobut ou pri* d ootte n# d» $1,5»0C C# mofilere au^of* bien ur dt# plus e trv# root o»é >e «ohobonp'ior dat pFppr.a*e»rai du rte*ttf t-enoeft©m»c Cor*t#*t Ltd ♦ilia*# bntonmqti# opportanent contemipmom o m Compopnié }nto-no*»©no»# o» ^op»*a* èv Conooa fCIP;. * Àb*lb» PowoF 4 Pop*» Comporte te Comteîiéertpd ^ooo* »e Domto* •* d«»tt ItrotH#** H a n##-p nom# nt« pr» oui leurrai il ait peu pro- bobb pur *at Ouoboetm ©»e«* b# p«ot»rt o» voir -oi'ia* f epto^wt e deux Otopai mp te ru« Vom-^aon I., #

La Chambre de Commerce de Québec fait connaître au gouvernement Tensemble de ses vues d'action

1* Chaman o» Comme-n nu Uu^ok t pre*eiu» s* main ur nwmmn ai piuvernemen- prr*- vm-ia cohlenan let poiiaiiuw C acitoi: or tm arjtBnutm» îeüe. qi aaopiea par d!lfK-riue. bj— »eiTim«« sreneraiw «• rauîieef par la nemierf o* ee» aasem- Diw a PnniT*.-«i.-Prc. ei »ej>- lemun o»-nw

U> Caanin-* ar Commen:» du üu*o<r a îar tiw recomnauQB- îtonf* r an-easarr a tou» i» m.- Tum»-» du gouverTiBmea' pn>- Kmc». dont *mc. it* p-mcipa-iOF.

AFT MEf> MTNinrPAEï:f

1* Cnama-f rprommunüf la modlîioaïior or it 1æ. an: cute e- viiiet « nu Cad» mumetpa pour pernwitr» a doux ou piu- aieurs co-poraucnir o» paiic- ep- tn elite asr cnnvenuoœ

3—lappiicauor. a i-Bvrrr ta province dee üisposKionj- nu Co- o* mumcipa. r- n» ia Co dte Cire» e Vil» conceman: m mé'.uoute d evBiuauar munic’.pa- *e xrtr piuf precisenient. ’ un.- to-mïMi'.ior. or cw metnraer e: ! cvhiiia’.irn. a ia vaieur reelie

Le Cnamrm siigpen aior? ”eta- blissemen' d unr commisaiou nr «urveiljanw e- Or- emurtie a* !'«™iUBîim mumcipaje

Er nmuere c cpuretior. de. eaux ia Cnamon sugperr ou» nw mover if piut aunsianuei-. ran num&iui qu» Smaucien. «oien- rru» a il disnoaraor de » Bestf d’Epuralinr. u«f Eaux pou: accomplir tr r-aval qu. lu. a ete etm!»

tecaact&nmE

Le Cnamo-f -ecommand» que

le preparauoc e; ia mw» a es» cutior. d ur. prixrramm. mt-env.? dVducalioi r rt» prnpaeawl» euprte uer aRriculieuun du Slueoec vaam a atimuMr un» prGdueîioi. acricoie plu; spécia­liste et mieux apprnprtte a ia voceuor du so oi elH- iw p-a • que

Lf memoin rerommarm» eq»- iemen: une revEior. Ote io* et reciemenr' retaîllr. e ia claanl?!- caiior riw produlti agricole! *■ une campagn» d’eatica'um au- jrw ate producte.u» du Ouédec er vue de ’ appiicatior; -«mu- -euiite de c« meeuTte admuili»- rrativee

C0NSEI1. EXF.rtTIFEr otiif ch donn»r »or ap-

proDHtior er ce qu; touen» ia creatior du minister' ri»; :t,rtu- cauor. le Ctiamqre suggerr qu» ibf natue loncuonnairer- soient nier, remtme-® d* laçnr a ce ni:'or puisse v recruter lee gene iw piur comperenu» dam mur spnere respective

r.-tMiLLr O HIER-ETRE H0C1A.1

Le memoin ineistr surtout «ur it. m eoneematr l«f ieun« delinquana' <r recommande que ceae Lo soi: étendue t tout ici cas de mineur: néiiiiquant." quant ï. y va oe l'interé:. de 1 enfant

Par i* me-me occMUtc M Die- Datte’ s i«i«* une nmem»

attaque cont-e le gauvernemern r-ca-src ti Ki tu sa façon oep-oceder au sujet du trapeat ca- radier

"Le drajieau d ur paye doit -ep-e,vente- ■'àm» oe ce pavi et e . e au:: « chose que : expression oi »»•.. goût ou prenne: ministre o.:. noue mei.ace » précipiter iç) eiectiopi a. nous lie rmuf ’er.- ooip pw a sa decision personce.- .• Or ne fera pw «raie- un c-apeiu. aux Canadiene oe or e iaçop-ia a du M DieieuPate-

Z t l ontinué et. disair. que ie !a:.;o:. chois pe’ M Pearsoc ne représente -.e:. qu témoigné ae 'histoire ou de ia traditior du

Canada

• Aiore que ie paye don îs.-e lace a piusieure prooiemee t in> po-tance capitale comme J aug- mentatior. du coût de ia ne et des taxw.. et ceur de ia balaace oe» paiement» intematiqr.Bux ie gouvernenien; perd eor tempi a sun-.rer d «ut.-»: promemte sur *a quest.:»: ou n-apee:.

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"Ce '.e urtltudr’ a-u-Ii non:.- nue “es: ua-BCt'-ir-uqur dun gouveniejnen: n.mor'.taire *—t- gant qu: se üéoat pour contrOier ie Parle ment. Lexpuiatnr. hora oe* Ocmmunea vendredi or M Ah-in Hamir.or. «ai: dsne ia meme t-*dn.ion paruementair» q -e .e üeua: sur i? pipe-Unr 0» ISM."

REM’SF Df BRFi'rrS - Uns cu'emoni* c eu lieu, «r f tr q* semome c 1 auditor iuit a» "Ecoi* Blo»mais Lova au plusieun edueoieurs an» ee- çu* un d-eve» Su» la phott. prise a cens occa* s.or a» retna-aue a» pnuctie a droite M -tone Alrart du m.ms:*t-e as ''Education. SSp» A Ce

roux directeu* du Lonsei centra aes Ceuvreu au représentai» £. Ext Mg’ Maurice Ras at- ctievéau* d» Ouèoer M Râpe: Marie» soue- tnimstr» ae ic Eamilis am* au» V Jacques bel.eau directeu» du Lentr» socia-peanpogiaue au minmers as ic. Bainitie

Industries régionales reliees a la hausse du coût ce la production

par Ber PâTETTK

Le preaidem ne ia Shavim- gai. Chemical. .Ml J -A Puller, a qe-uare ce miti. que ia temüance» qu; ne manifeste au Canada vert étaphasemem d'industriel regianalte. souven- dat» det secMtur» aous-déve.npp-.; eirtrai- nau inlaiUhuemctr. : augmenta- poi oee coût» de proouettor. M Pular t p-ecis» que cette puii: - que -nduisar cnrisrde-adiemenr rint-e pouvoi- d entrer en cor,- cirrence sur ie ma-çhe mtemt- tiona.

"Lte industriee de m plupart de.» paya oncitientau» regardent o* piu* e: ptuf le? ent-eet au: » aîîren: a elite sur ie piai »- ternaîiona. ei «ortenî gradue: ie- men: ht» secteure -apionaux e: roeme. nationaux"

?.» gouvememer.:. a aini; » ie presiden: de ia Hhevir.iea: 'fhe- micak par gne icflumce aan* 1» champe de taxanoi. dans . teap.ujsenien; de» auriii e; de ia politique îiscaie e: monétaire, es: un partenaire danx. ip do­maine industrie. L devrait a souligne M Pulir- qu. jmriait oevarr i» oéiecuet i ]a 4je tu-- semoiee annuelle de ia Société aee camptamef er admimstr*- tior industriel,e e; er pra oe rerien: du Canada RL^. tau- se- au secteur privé ie soir d éta­blir e: de deveiopper l'industrie. a moin* que de» îarteur» inctro- trôlabiee ne ' empêcher,: "Le» gotivememml» son: onllger, de dépense' : «ngemi qu'üf smas- seni grâce au* impôt» ou au* emprunts aîtr t assurer ie» *e:-

vice» oun» ie secteur publie ot que ia population demanae ’

_» gouveniemei; r. t pai j» O-:»'., t ajoute L- .'ru!ie' de »e servir det lonü» pubitet pour In­vestir oan» de» projei» qu con- tiennen: une pa-, de -isque ou d tnce-tr.udf ; ce champ re- vient a ” industrie pnvee qu: «: jr •<»:.» t risque: de: capitaux dan» 3 espoir de realise- 0« prié îlit 8. OEIU ie cw d'investisse- meiiu gouvernementaux U y b de» pe-tts. au lieu ne p-oîi;* ie» paj’eur» de taxe» ne doivent pa» être appeie» u po-ter ie îardeav. D autre part, s u» profi:: soin realise, pa- rein ou: aou nor- niaiemcr,: prena-e det -usquef le cnuve»m»aiie:: e: bénéficié g-ace & ia perception de taxe* e: a ia creu-.ior de nouveaux empiou

‘Z y a UC greiriC nés ou., a dit M Fulie: que ie gauve-pemen' e ’“industrie » 'entendent sur ce qu. relève ne entreprise punL- que e: de l'entreprise privée ’ ITCOMOMH Al CjtT.BIlC

I T Lf «HJ'AE ATI SM! lu van: ie: statistique», a pré­

cis» K IFulie- qu: démontrer: Clairement ie» p-essionr exercée» pour .e aeveioppement économi­que du Québec je ne crop par que ce de-mer pinase existe- comme enti:» séparée La viabi­lité d ur. Québec s"PK-t aan» ie contexte g»ag-F.phique canadien e: amencatr sera:: grandement compromis» Cependant a souii- gn< ie conférencier ie reste du Canada don u-rrp:»- qu une for­te partie de la popuiatiot québé­coise crmt que is ehrw» soi" pus-

Une même federation pour les employes des industries du cuir et du vêlement

Va» Itaniiur» KJOTXLa P’édêrBTior natinns.ie eu

uir e; de ia chaussure du Ca­nada Inc T N C.C e: la F ede­ration Nationale de» travailleur» du vêtement» lac ont fusion:,»

Cette decisitœ a ete rendue oî- i-ielif samedi apree-mid; bu S3e

cnngrte a» la FJS.CjC. » Que- aec

Dette résolution a fat: l'una- ninilte de» congressiste* .

La raison motive K l'or ae re- ‘ere au rapport du comité qui a étudie ie rappor, du president. est que oette fusion d'un» îeoe- -stion a une autre donne plu»

de force numérique El second lieu c esc qu’il es: tree difficile ne lai-f ai 1 trganisatior. san» ’aide de cnrpr affilies, pour iee raisons comme le mentionne ie president M A -Apri’. 'TioUf ne sommes pas équipé» e: nou» r avons -let pour faite de or- ganiaatinr'

Dnr eu:.-! -eisoi s'ajoute su nous rsjgardont ie rappo- du cree-j-ier ou. itirliiuie un deficit de *f,..7S.fiï pour .’'année termi­née ie 31 a roll IPM à la F’ene- -Bt.01 na:, -inaie du cuir « de ui ohaussare du Canada

f !\AV *•>Lu Chéiob's pegfiOM que

; r* 1 fV,,i» .îe/.» tKÆ descorpoiatldn» «dBMIie un lacteur qe rty tatlOO tusM.vtUuu* piutdt q».. un» «o.pqe re.er.uf «quoi etudrf la p'jeetdüite é'.u-ixirporer ie «yaUune fiscalde ia province cœtai&e# metsu-rc:S: pOU! VU’XIU! fc.»Cf ,< céveiop- pement des enteeiprtBte I> plut J oi ganism* t. -gg»' * uxorport- tl« euofl rapideuier : «ue po»- Siti.e. dm»- ae ici. <1* l’impdt esir ,,,. - —v f, i !_.! des partÆUUer» des aniendemeiite ddici» tacanique «csMptabie» apporté» a i* Soi îe.- dwaie de l'iospd! sur .e revenu

IMMI u'TKIf ET <OMMtR’E n JE! MS88E

four »j» qu: tdüdtt» ce» deux miniBiei’ca ia Cnamore de Com- meo:»' d*. Québec a ’enovVf.» ..et principa ie: • eooo: mandat, .on»qu>lé gvai! î». :tet dan» Je passe..

Pltori KEUR-CEMiKALlus Cltf’j’rr ••!■. d*v* que

des mewurte ndte: jete» pour ec- myer la vague de «rime» et par- ti'-uîic!êmeàt de vqi». avec vid- b'uce e: a ma », armée 6ev!s..,eq! »' r jri!,»* «an» k pi'Jt œef de- iai

Le Chambr» c,» Comme-oe du Qqéirte' s. renouvelé egaiement s>e» -euommandatton* laite* ,et unnees p’»r ••c,»,naux autiw miulstec'te du gouvernement

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sioie La -ouïe que p-end le Qué- oer en ce qu conce-ne soi dé- vcioppemen: e: soi expansion, aura cie» répercussions sur te nintioe des aîiai-e. canadien, e: je crois, pour te Quénec auas: que ce serai; une traite affaire qu’il aoaiiâtmne i* Confedera­tion

LI ELAN fi! ErTLATTI

L adoption du pial df retraite universe, e précisé te conferei!- cite accentuer» grandemen’ :r transfert nw tond» du secteur prive vmc te, secteur public ce:, ïonor seron: daiu» 1« maiu: de» prnnaœe Ce» somme; que l’or, tetime t *B milliard,' er. iBTfi au­ront une inîmenw profonde aur te monoe dw afîai-te

Meme g, mut» le» repe-cue- Bion» ne son: pas connues; 1! semble bien qu'l, aura pou- ef­fet ne reomre considérablement ies émission» d'ouligatmns de ia part oes gouvememena provin- ciaun et municipau» . 11 y aura «guiemen: une ümimution ne» reserve;, pour ies hypothéqué, ie» ouiigatiou»: et ie» action», e- pour ie;. investisseunents aan; t* secteir üomesaque Biei. put ie» fono» oe -ese-ve puissent for bien ne pa» diminuer au xnra. i y ru-s cenamemen: une dr>- minetion pa* i? secteur public du system» îmancie-

Maigré ie» crainte» t l'effet que te cou: au sii: pian exceas ■e» précisions a conclu te cor,- ferencic- il aura une fort» in­fluence but ie» afîat-e» dan; ies année» à venir.

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Semaine d'éfudes de l'Association médicale canadienne - Le principal sujet prévu: l'assurance-santé

VANCOUVER (PC) — Ayant dans l'esprit le projet d’assu- rance-sante, l'Association mé­dicale canadienne entreprend aujourd’hui une semaine d’étu­des sur la politique de la pro­fession et les recherche* scien­tifiques

Environ 1,500 médecins doi­vent assister a ces rencontres qui ont lieu à. Vancouver, Ces médecins font partie de l'AMC et de 10 associations affiliée*

Alors que l’ordie du jour du congres, ainsi que des rencon­tres des 180 membres du Con­seil général de l’AMC, aujour­d'hui et demain, portera sur une Infinité de sujets allant de la cigarette à la psychiatrie, U de­meure évident que le sujet prin­

cipal sera celui tant controver­sé de l'assurance-santé.

A la grande surprise du mon­de médical du pays, la com­mission Hall sur la santé a rendu public son rapport ven­dredi dernier et ce dernier com­prend en particulier une re­commandation pressante: l’éta­blissement d’un programme très détaillé d'a&surance-santé à tra­vers tout le pays.

I! est évident que le* direc­teurs rie l’AMC ont été pris par surprise par ce rapport publié tout Juste avant que ne débute leur congrès. Ils se sont conten­tés de faire de brèves remarques avant de se plonger dans une fin de semaine d’études inten­ses sur la question.

On croit que le comité execu­tif de l'Association, qu’on ap­pelle aussi le Parlement de la médecine", fera rapport, de ses études de fin de semaine et que les médecin* feront une dé­claration dès aujourd’hui sur les conclusions de la commis­sion Hall.

Cependant, selon les experts. Il faudra de* mois avant que le monde médical nadopte une at­titude positive *ur le sujet dé­licat de l'assurance-santé et n'élabore sa politique devant les recommandations de la commis­sion Hall.

En 1960. dans une déclaration en 14 points, les médecins avaient émis Vidée que si des programmes gouvernementaux

étaient requis concernant cer­tains aspects de la médecine, ü restait qu'un programme d’as- surance-santé complet et obli­gatoire n'était ni désirable, ni nécessaire

Les 14 points comprenaient le droit pour les médecins de s'a­donner à la pratique privée, ce­lui de choisir leur* patients et ces derniers de choisir leurs mé­decins et demandaient que le droit de recours soit maintenu pour recouvrer les frais médi­caux en cas de contestation

L'AMC ajoutait appuyer tout programme d’assurance - santé qui n'entrerait pas en contra­diction avec les demandes con­tenue* dans sa déclaration en 14 points,

La S.S.J.B.les divers

remet en lumière, dans la Métropole, aspects de la vie canadienne-française

MONTREAL <PCi - Les fêtés marquant !a. Samt-Jean-Bap- Uste. en l'honneur du patron des canadiens français, n'auront pas lieu cette année durant la seule journée du 24 juin mais s'échelonneront sur une semaine et souligneront les divers as­pects de la vie canadienne- française.

les fêtes opt débute vendredi par une grande soirée à !a Pla­ce des arts, qui réunissait des artistes de plusieurs nations francophones tl y eut ensuite un bal — te bal blanc — au chalet du Mont-Royal.

Des harmomes et des groupes folkloriques se sont produit.* sa­medi soir au forum et il y eut ensuite -emise de trophées

Hier soir une grand-messe aux flambeaux a été chantée à Vile Sainte-Hélène. Mais !a grande manifestation des fêtes demeure la grande parade du 24 Juin. On prévoit qu'entre 500.000

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et un million de personnes se rendront rue sherbrooke a.«.*i.*ter ft cette parade

Jusqu'à l'an dernier, la para­de avait, lieu de jour et le der­nier char portait un enfant aux boucles dorées représentant saint, Jean Baptiste, et à *es cètés i’inevitable mouton

Cette année, le bambin et le mouton cèdent la place ft une statue de 11 pied* représentant un saint Jean adulte portée par 40 hommes et entourés de 40 porte-flambeaux.

Au lieu de porter sur une pé­riode de l'histoire du Canada français, la parade sera compo­sée de 24 sections illustrant la contribution du Canada français

Dins l'allocution qu'il a pro­noncée au dîner ?------- - de l'Ins­titut royal d'architecture du Ca­nada, M. P- déclaré quele Centenaire de 1967 offre aux architectes et aux urbanistes une occasion sans précédent de rr-mtrer leur savoir-faire.

“On e*t!me à $2^ millions les deniers publics qui seront affec­tés à cette commemoration. La majeure partie de cette somme sera consacrée à la construc­tion d’.mmeubie.* que. je l'espe- re architectes et constructeurs s'emploieront à faire de leur !m:r ........................>icn le corn- |mande

"Mais en une telle occasion il ; est tout autant, nécessaire de nettoyer que de procéder « le construction d'immeubles. Aus- ; si bien, j'espère que les mur.,- cipalités canadiennes, sous ia ! direction d'architectes et d'ur­banistes feront disparaître les ! laideurs passées et créeront de ! .a beauté pour l'avenir". CROISADE

Il a exhorté les architectes ft unir leurs efforts a "ceux des gouvernements de tout échelon ; afin d'erablir un code d urbanis- me urbain et rural”.

"Pour y arriver il faudrait, ! je crois la participation de pre- j fessions telles la vôtre des gou- ] vernements provinciaux et mu- nicipaux des Chambre.* oe Commerce, de la Fédération des maires et municipalités, des urbanisles el de plusieurs au­tres organismes à une véritable ! croisade contre la laideur

“Ce genre ae coopération pourrait conduire des realise- ! fions propre* a faire l'orgueil du Canada de demain'

M Pearson s'est abstenu de toute allusion directe au dra- : peau. Vendredi soir un fervent ! partisan du modelé propose pat | le premier ministre lui avait présenté un exemplaire fait de soie,

D" port, il n'a fait qu'une j brève allusion à la controverse : déclenchée autour du film "M. ! Pearson". Avant de quitter Ot- : tawa vendredi il avait fait part ! de son Intention en Chambre de demander à la société Radio- I Canada de le transmettre sur j son réseau. Radio-Canada avait précédemment refusé de pié- senter le film parce qu'il ne ré-

au développement des ressour­ces humaines, physiques, tech­niques et culturelles du Ca­nada

Sur le parcours, les partici­pants et le* chars passeront sous 20 arches illuminées de ré­flecteurs multicolores alignés sur les chars.

Le thème des fêtes de cette semaine est : "Le Canada fran­çais. réalité vivante".

Parlant du thème, M Yves Bourassa. commissaire- general de la Commission des fêtes du Canada a dit: "Nous voulons que la parade reflète le vérita­ble visage du Canada français d'aujourd'hui. Selon ia. tradi­tion. les fêles de la Saint-Jean-

pondalt pas ft ses norme.*.Il a décloré à ce sujet:“Comme je souhaite que ce

film soit présenté à la télévi­sion afin que nous puissions passer à l'étude de questions plus --- à Ottawa.'’

Baptiste portaient sur i’hLstoire et, le folklore du Canada fran­çais Sans oublier ces valeurs. ! nous avons pensé qu'il était . temp* de montrer que 1e Canada françat* est bien vivant Pa: sa présence dans tous les domaines rie l’activité humaine, le Canada français est une nation jeune et i .dynamique tournée vers l’a­venir".

Le* feuxOn donnera aujourd'hui ft ia

Place des Arts "Jean le pre- curseur", oratorio de Guillaume Couture, compositeur né ft Montreal en 1851.

Bien que cette oeuvre soit de- : meurée dans l'obscurité depuis 35 ans elle n'en est pas moins considérée comme le chef-d'oeu- j vre de Couture et sera exécutée j pa1- l'Orchestre symphonique de Montreal sous la direction de Wilfrid Pelletier. Mardi il y aura feu d'artifice au parc j Jeanne-Mance et en même temps s'allumeront des pièces pyrotechniques sur une distance de 350 milles le long du Saint- ! Laurent de Baie-Comeau à Montréal.

Les feux de la Saint Jean sont une tradition observée au Québec depuis 1636. alors que 1s ! Nouvelle-France ne comptait i que 200 colons

L* jour de la parade, il y eura une manifestation de pistes et pelouses à laquelle participeront 10.000 ecoüers.

Le banquet annuel de la So- j cieté Saint-Jean-Baptiâte aura lieu Jeudi et sera suivi par un gigantesque feu d'artifice qui j marquera la fin des fêtes.

f'fiï UEU I«S vumï- fAMlUf

VOTfiç ,

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Pearson aux architectes et aux urbanisles: Guerre à la laideur et place à la beauté pour ’67

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En participant à une élection partielle, le chef

de 'Opposition brise une tradition (Y. Dupuis)MATTAWA, Ontario 'FO —

M Yvon Dupuis, ministre d'E­tat, a déclaré en fin de semaine que le chef de l'Opposition aux Communes, M. John Diefenbaker était le premier titulaire de cette fonction dans toute l’his­toire canadienne a participer à une campagne en prévision d’é­lection partielle*.

M. Dupms arrressa H la parole tors d’une réunion politique or­ganisée pour appuyer ia candi­dature de M Cari Legault. re­présentant libéra] ft l'élection partielle de Niplssing, aujour­d'hui.

Il a souligne qu’il n’était pas dans les attributions du chef de l’Opposition de parcourir le pays alors qu’une élection partielle était sur le point d’avoir lieu. Il faisait de toute évidence allu­sion à la tournée de trois jours entreprise par M Diefenbaker dans la circonscription de Nl-

pissing, tournée au cours de la­

quelle il a parlé en faveur du candidat conservateur progres­siste, M Richard Donnelly, de North Bay.

M. Dupuis a ajouté que le chef rie l'Opposition "faisait fi­

gure de comédien dans son nou­veau rôle".

Il s’en est également pris ft M. Léon Balcer, ancien sollici­teur general et ministre des Transports, disant qu’il se cou­

vrait de ridicule dans sa cir­conscription de Trois-Rivières en cherchant ft Jouer un rôle Identique ft celui ae Georges- i une L-artier itans tes années 1860.

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HAUSSE DÉS INDICES INDUSTRIELS - l«i indicei induslrielt des Bourses de Toronto et de Montreal ont monté lentement au cours de la semaine dernière et à la fermeture des cours, vendredi, ils étaient a 1 56 55 et 152 3 points respectivement.

La production de papier-journal en mai dernierMontreal (PO — La produc­

tion canadienne de papier-jour­nal a ete de 610.428 tonnes en mal dernier comparativement a 61)9,092 tonnes en mai 1963, vient de révéler l'Association cana­dienne des producteurs de pa­pier-journal.

La quantité produite au cours du mois de mai correspond a 85 8 pour cent du potentiel moy­en de 1964: celle d'avril corres­pondait à 89.6 pour cent de ce potentiel En mai 1963, elle était de 83 3 pour cent du potentiel de 1963,

Au cours de mai dernier, les livraisons canadiennes ont été de 694,409 tonne» comparative­ment à 633,995 tonnes en mai 1963. Au cours des cinq premiers mois de 1964. le total des livrai­sons a été de 2,822.074 tonnes en comparaison de 2.499 209 tonnes au cours de la même période l'an dernier.

En mal 1964, les ventes aux consommateurs canadiens ont été de 54,425 tonnes, aux con- i-ommateurs américains, de 461,- 583 tonnes et aux autres con­sommateurs étrangers, de 88,401 tonnes.

Pendant, le même mots, en 1963. les ventes avalent été de 47.650 tonnes aux Canadiens, de 485 - 623 tonnes aux Américains et de 100 722 aux autres consomma­teurs.

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Les coûls des services canadiens de sanlé

Au cours de sept des dix der­nières années, les coûts des ser­vices canadiens de santé et de bien-être ont été supérieurs aux montants versés en taxes sur le revenu aux gouvernements fé­déral et provinciaux. De plus. 12 pour cent du revenu individuel vont à ces programmes fédéraux, comparativement à sept pour cent pour les programmes de bien-être des Etats-Unis. C'est ce qu a affirmé le docteur Ja­mes C Emmet, directeur médi­cal de The Imperial Life Assu­rance Company of Canada, dans une allocution qu'il a fait de­vant la section medicale de TA- mertcan Life.

En 1962, ces plans de santé et de bien-être ont dépassé de *900 000.000, Ces chiffres a dit le docteur Emmet, représentent un défi considérable pour ceux qui croient que ces charges sont exorbitantes pour une nation qui veut é're un concurrent sur les marchés mondiaux

Parlant du plan d'assurance- santé de l'Alberta, qui n'est pas obligatoire, dont peut bénéficier tout citoyen de la province et pour lequel le gouvernement al- bertain ne défraie que la parti­cipation des économiquement fai­bles. le docteur Emmet a dé­claré qu'à son avis, cette expé­rience est des plus réussies

n a souligné qu'il y a actuel­lement 60 pour cent dé la popu­lation d'inscrit à cé plan: 25 pour cent du reste ont préféré d'autres plans d'assurance-san- té et il y a encore 15 pour cent de la population comme mar­ché possible.

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Expérience importante pour les producteurs canadiens de tabac

MONTREAL. — Imperial Leaf Tobacco Company et General Cigar Company procèdent a compter de cette semaine à une expérience conjointe dont pour­rait éventuellement découler un revenu annuel de quelque deux million» de dollars pour les pro­ducteurs canadiens de tabac à cigares.

A Niagara. Imperial Leaf a dédouané 7.000 Jeunes plants de tabac d’une variété spéciale creee pour la production des feuilles servant a l'enveloppement du ci­gare. 1 es plants d’une hauteur de quatre pouces sont destines à un terrain d'une demi-acre de la ferme d'experimentation pra­tique de l'Imperial à South Mid­dleton. dans la région de cul­ture du tabac du sud ontarien. Les jeunes plants, originaires de la célèbre vallée du Connecticut, dont la production du tabac à enveloppes de cigare est l’In­dustrie principale, exigent des méthodes spéciales de culture et notamment un procédé agri­cole intéressant — car ils pous­sent sous des tentes.

Les ventes de cigares au Ca­nada se sont déjà accrues de façon appréciable et la General Cigar Company, principale pro­ductrice canadienne de cigares et société associée d'Imperial To­bacco Company of Canada Limi­ted, entrevoit des progrès soute­nus au cours des dix prochaines années. Jusqu’à présent, la ma­jeure partie des feuilles de ta­bac dènveloppement, qui cons­tituent le revêtement extérieur des cigares, étalent importée des Etats-Unis, de Cuba et d'autres pays.

Depuis quelques années, le ton­nage total des importations de ce produit par les fabricants canadiens s'est établi au voi­sinage de 700,000 livres, soit une valeur de plus de deux millions et demi de dollars.

St l'expérience d'Imperial Leaf et de General Cigar se révélait fructueuse et si un certain nom­bre de producteurs de tabac du sud de l'Ontario se consacraient a la culture de cette variété spéciale, la culture canadienne du tabac se trouverait dotée d'un nouveau secteur de production et en deviendrait plus autonome.

A la ferme d'expérimentation d'Imperial Leaf a South Middle- ton. on se hâte de faire l'achatet l'installation de pieux de cè­dre de 13 pieds de longueur et de milliers de verges de tissu de coton qui composeront les "tentes" à l'intérieur desquelles on repiquera les plants de ta­bac pour les protéger des rayons du soleil.

Ces tentes procurent de l'om­bre aux jeunes plants et entre­tiennent une atmosphère tro­picale sur le terrain en culture. Ce procède de culture à l'om­bre donne une feuille dune

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texture délicate et soyeuse qui confère au cigare un arôme par­ticulièrement agréable et une apparence très soignée.

Entre 1948 et 1950. Imperial Leaf a procédé a des expériences analogues de culture à l’ombre en deux fermes de la région de Joliette. dans ia province de Qué­bec

On parvint à produire la feuil­le. mais on constata que leis frais de production étaient elevés, compte tenu du niveau de qua­lité obtenu. De plus, les condi­tions de sol et de climat du Québec ne se prêtent pas à une production commerciale a grande echelle de la variété de tabac en question.

M. G. W. R. Goring, vice-pre­sident des services de production du tabac en feuilles de la General Cigar, a déclaré: "L'ex­périence entreprise devrait se révéler fort passionnante. En ce moment, tous nos meilleurs ci­gares. comme le House of Lords, et nos marques à grand débit et à prix populaire dont le White Owl et le Old Port, sont enve­loppes de tabac special en pro­venance du Connecticut.

Les producteurs de cet Etat ont peine à suffire aux com­mandes du marché domestique américain et les acheteurs de l’extérieur peuvent s'attendre a souffrir de la rareté du produit. General Cigar Company a fait d'importantes mises de fonds a l’égard du tabac de remplissage et des feuilles de liaison.

Il faut qu’elle dispose d'une ample provision de feuilles d'en- veioppement pour protéger ces mises de fonds, car sans feuilles d'enveloppement, il est impos­sible de fabriquer des cigares. Elle a obtenu une cooperation magnifique des producteurs du Connecticut, avec lesquels elle entretient depuis nombre d'an­nées des relations très cordiales.

Avec grand soin et avec espoir, la ferme d'experimentation pra­tique de Soutn Middleton suivra l'expérience, en collaboration avec les ministères de l’Agri­culture du Canada et de l'On­tario".

M. D. E. Kearney, vice-prési­dent d'Imperial Leaf Tobacco Company, a fait le commentaire suivant: "Notre ferme de South Middleton pratique depuis plus de vingt ans la culture de di­verses variétés de tabacs à ciga­rettes. à pipe et à chiq®i

Cette nouvelle experience sur la culture à l’ombre, du tabac à cigares sera l'une des plus spécialisées que nous ayons en­core entreprises Elle exigera U plénitude de nos ressources aux chapitres des connaissances et du doigté dans la culture du tabac".

Rapport intérimaire de 8.J. Coghlin Ltd

Dans un rapport intérimairequelle vient d'envoyer à ses actionnaire», la compagnie B.J. Coghlln, de Montréal, annonce un profit net d'operation se montant à environ $317.000 ou à $2.10 par action, pour l'exer­cice financier qui a pris fin le 30 avril dernier.

L'année dernière, les profits nets d'operation de cette compa­gnie étaient de $202,761, soit $138 par action.

Bilan annuel de Five Wheels LtdDans son rapport annuel à

ses actionnaires, la compagnie Five Wheels Limited, de To­ronto. annonce un profit net de $97.878 pour Tannée financière 1963, c'est moins que Tannée précédente, mais cette baisse est attribuée à l'établissement de nouveaux secteurs et à des pertes occasionnelles dans les stations-service de la compagnie

Les fonds de roulement de cette société se montent mainte­nant à $210,760. non compris $500.000 en actions: c’est une forte augmentation par rapport à la fin de Tannée précédente: ces fonds de roulement étaient alors de $12,878.

Elections a The First Boston Corporation

NEW YORK M Emil J, Fatlberg. jr.. president du con­seil rie direction de The First Boston Corporation, vient d'an­noncer TélecMon de M. Paul L. Miller a la présidence rie cette compagnie M. Andrew N. Over­by a aussi été élu vicé-prèsldént du conseil rie direction de cette société et MM. Edward Town­send, Robert J. Hovorha et Brainerd H Whitbeck, vice-pré­sidents seniors et M Francls-A. Cannon, vice-préslde.it exécu­tif.

M Pattberg. qui est président et directeur général de cette compagnie depuis 1962. en de­meure le directeur général et M. Charles C. Glavin reste au poste de président du conseil d’administration.

Mines hors-listeC*OBri fournil p»r U PrfMft- C»n»«H*nn»

Ouverture d'une nouvelle mine

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TORONTO — Une des mines les plus curieuses du Canada va bientôt entrer en produc­tion. Située à Nemegos. en On­tario, à 165 milles environ au nord-ouest de Sudbury, cette mine contient plusieurs millions de tonnes de minerai renfer­mant un mélange de magnéttte titanifères et d'apatite, d'où sont tires l'acide phosphorique de dioxide de titane et le fer de fonte.

Cette mine est la propriété de la compagnie Multi-Mineral Li­mited, qui a dépense environ un million de dollars pendant dix ans en recherches de procédés pour traiter le minerai de Ne­megos. Récemment, des porte- paroles de la compagnie ont dé­claré que le développement du potentiel métallurgique de Ne­megos était maintenant sur le point de se réaliser.

La compagnie a commencé a faire des plans pour le dessin de Tusine-pilote qui doit entre­prendre de la production semi- commerciale. Elle a aussi fait des démarches pour faire pa­tenter son procédé aux Etats- Unis, au Canada et en Europe orientale. Les dirigeants de cet­te compagnie étudient aussi en ce moment plusieurs procédés permettant de séparer le titane du minerai de magnétite titani- fère.

Depuis dix ans, les Canadiens ont augmenté leur crédit de 10 p.c. par année

OTTAWA (PCI Les Cana­diens ont augmenté leur moyen­ne de crédit d'achat à un ryth­me annuel de 10 pour cent au cours des dix dernières années; c'est ce qui ressort, d'une decla­ration faite par M G K Bouey, directeur du service des re­cherches de la Banque du Cana­da, devant le comité, conjoint du Benat et des Commune; sur le crédit des consommateurs,

M Bouey a souligné qu appa- remment c'était 1* un rythme d'augmentation de crédit plus rapide que celui des Etats-Unis, ou la hausse moyenne du crédit des consommateurs a été de 8'4 pour cent par année depuis 1954.

Selon lui, 11 y a deux causes principales à cet état de faits: le rôle croissant que Jouent les banques à charte canadiennes pour les prêts personnels et le fait que les Américains font plus d emprunts hypothécaires que les Canadiens pour acheter des autos ou des équipements divers: les emprunts hypothé­caires n etaient pas considérés dans cette étude de crédit aux consommateurs et, par consé­quent. 11 faut tenir compte de cette différence dans les con­clusions qu'on pourrait en ti­rer,

Rapport sur l'état des cultures

La division agricole du Bureau de la Statistique du Québec au Ministère de l'Industrie et du Commerce, vient de publier le premier d'un? série de cinq rap­ports télégraphiques ti allant de l'état des cultures. Les quatre autres paraîtront aux dates sui­vantes: 22 juillet, 26 août et 16 septembre. Los renseignements nous sont fournis par un groupe d'agronomes officiels du Minis­tère provincial de l'Agriculture et couvrent tous les districts de la province de Québec.

Une température froide, accom­pagnée de pluies et de vents, a prévalu dans presque toute la Province depuis le début de mai On a signalé des gelées et de la greie qui ont endommagé le la- bac à cigarette, les fruits, les pe­tits fruits et les tomates, et re­tarde les pommes de terre hâ­tive dans les districts de Mont­réal, Trois-Rivières, Cantons de TEst. Les semailles ne sont pas encore terminées dans le nord et Test du Québec. En général, les céréales, les prairies et les pâ­turages ont belle apparence mais de croissance lente. La trans­plantation du tabac à cigarette a débuté le 22 mai et celle du tabac à cigare le 1er juin. Dans la vallée du Richelieu la plan­tation du céleri est â 60 pour cent effectuée et le démariage d? la betterave à sucre progres­se. La première récolte de radis est en pours et celle des fraises débutera en fin de semaine. Les cultures maraichè'-es sont pro­metteuses mais croissent lente­ment Le mais fourrager et le maïs à grain sont semés. Le bé­tail est aux pàtureges et en as­sez bonne santé. La production laitière est à la hausse. On si­gnale une épidémie de chenilles à tente dans les comtés de Qué­bec et de Shefford.

Les paiements initiaux du blé de l'OuestOTTAWA — Lhon. Mitchell

Sharp, ministre du Commerce, a fait à la Chambre des Commu­nes la déclaration ci-apres:

“Je tiens à informer la Cham­bre que les paiements initiaux pour les classes principales de blé de l’Ouest, d’avoine et d'orge livrées au cours de la campagne agricole de 1964-1965 seront les mêmes que ceux de la présente campagne agricole:

A compter du 1er août 1964 les paiements initiaux seront:

Pour le blé: $1.50 le boisseau, pour le blé no 1 du Nord, en magasin à Fort William Port Arthur ou Vancouver:

Pour Tavotne: 60 cents le bois­seau, pour le blé no 2 de TOuest canadien à Fort William/Port Arthur:

Pour l'orge: 96 cents le bois­seau pour Torge six-rangs no 3 de TOuest canadien, en magasin à Fort William/Port Arthur.

Darjs le cas de toutes les autres classes de blé, d'avoine et d’orge, la Commission cana­dienne du blé fixera plus tard le paiement initial pour la cam­pagne agricole de 1964-1965".

Prix canadiens pour les métaux

MONTREAL (PC) — Voici les prix de gros des métaux exprimés en fonds canadiens pour des quantités de 100 li­vres F.A,B. Montréal.

Lots formant une tonne : —Etain, $177.75, plomb, $14.00; zinc prime western. $15.00: de haute qualité, $15 60: de qua­lité spéciale, $16.00: antimoine de qualité supérieure (»».6 pour centi, $70.00, cuivre en lingots $35.25

Lots formant cinq tonne» : —Etain, $179,75; antimoine de qualité supérieure c99,6 pour cent) nominal $6900

Lots d'un wagon : — Plomb $13 00: zinc prime western. $13.50; z:nc de haute qualité, $14.10 ; rie qualité spéciale $14 50; aluminium en lingots (99,5 pour cent) $25 50; cuivre, $32.75.

Un aperçu des prix de grosMONTREAL — Voici ies prix

de gros dans la métropole tel* que transmis par la Presse Ca­nadienneBlé Northern No 1 $2.0554Blé Northern No 2 2.02*4Blé Northzm No 3 1 OO'tBlé Northern No 4 1 92''»Bié Northern No 5 1 86 •.Blé Northern No 6 1 815*

Prix »ux commerçants pour de grandes quantités.

Farine de blé

Premiere patenté 7 70Enrichie le sac de 100 IbsSeconde patente

(farine à boulanger) 5 80Son, sac de 100 ibs 2 52'jGru rouge, extra 2 77!jOru blanc, extra. 3.22'*Foin en lotd'une tonne 35.0cPallie 3000Avoine de TOuest “CLEAN"

No 1 en sac de 100 ibs 3.50

Volaille* (éviscéréca)

Dindes, catégorie "A”(légère i 0.45(lourde) 057

Dindes, catégorie "B”(légère) 0 42(lourde) 056

PouletsCatégorie “A" 2 à 3 Ibs 055 à 0.38 Catégorie "A” 3 à 4 Ibs 0.36 à 0.37 Catégorie "A" 4 à 5 Ibs 0 39Catégorie “A" 5 Ibs et plus 0 45Volailles “A” 3 à 4 Ibs 034Volailles ’’A" 4 à S 1b» 0 37

OEUFS (EN CARTONS)Catégorie A-Extra-Groa 0 46Catégorie A-Gro» 0 43Catégorie A-Moyens 0.36Catégorie A-Petits 029Catégorie B-ien vrac) 035Catégorie O 0 31

I

Le bridgeÆ^contrat

Semaine terne au marché des obligations

Une nouvelle émission de $250,000,000 en bons du trésor a été la vedette d’une autre se­maine calme au marché cana­dien des obligations. Cette nou­velle emission, qui a été sur­souscrite. comprenait une tran­che de*$200,000,000 à S'i pour cent échéant le 1er juillet 1965. se vendant $99.25 et rapportant 4.27 pour cent, et une tranche de $50,000.000 à 5'« pour cent échéant le 1er mai 1990. se ven­dant $99 26 et rapportant 6.30 pour cent.

Elle s'est vendue rapidement et. à la fin de la semaine, elle était à $9930 et à $99.35, pour Toffre et la demande respective­ment. pour la première tranche et à $99.37 et à $99.62, pour la deuxième tranche.

Les bons du trésor d’une durée de 91 jours ont augmenté de 0 05 pour cent à 3.58 pour cent et ceux d'une durée de 182 jours ont gagné 0.04 à 3:73 pour cent.

Le montant d'argent disponi­ble au jour le jour a monté sen­siblement de $219,000,000; c'est la premiere fois qu'il dépasse $200,000.000 cette année. L'aug­mentation est de $36,000,000 et le taux quotidien était à 3’4 pour cent à la fermeture des cours soit une hausse de I* pour cent.

Le marché des obligations fé­dérales à brève échéance est de­meuré pratiquement inchangé; cependant, l’émission à 3'» pour cent échéant le 1er dé­cembre 1964 a marqué un gain de trois cents à $99.78. Par ail­leurs, le marché des obligations fédérales à longue échéance a été presque inactif

Les obligations provinciales ont été calmes et leurs prix ont baissé d'environ 12 à 25 pour cent. Les obligations de sociétés ont été inactives elles aussi et leurs prix n'ont presque pas changé.

Le marché des obligations mu­nicipales a été terne; il y a eu quelques transactions pour une nouvelle émission de $3,500,000 faite par la ville de Hamilton; celle-ci doit rapporter 5’» pour cent en debentures

Le commerce des fruits

4431 --------------- B-2666

UN CHOIX

Alors qu'un contrat optimiste a été atteint, souvent seule une distribution très favorable peut en permettre la réussite et le problème du déclarant se trouve très limité, exploiter son unique chance de succès sans réelle­ment se soucier de la distribu­tion réelle et ainsi le déclarant n'est aucunement expose a l'er­reur. SI cependant, au contrat optimiste vient se greffer un choix, non seulement dans ces conditions le declarant doit ren­contrer une distribution favora­ble, mais de plus son intuition peut être mise à Tépreuve.

La main suivante était la pre­mière du match opposant la HoUande à l’Angleterre au cours du tournoi olympique, match qui était gagné facilement par l’An­gleterre au score 60-16 IMP.

Donneur : Nord

Personne vulnerable

NORDA 9 ¥ V ¥ A A A

OUESTA 19 R 6 5 3 2 V R D 8♦ »* R V 10

SUD A A R V V A 7 6 5 A V 10 6 4 A 8 2

La HoUande en N-S.

Nord Est Sud Ouest1- • passe 1 ¥ VA

Marché du cuivre faible à LondresOn trouvera ci-dessous un

aperçu des prix du cuivre à la Bourse des métaux de Londres. Les chiffres sont exprimés en livre sterling par tonne longue.

Marché courant;

Pour les barre; (fils):295-A298 293 -A294

Marché à terme:285-A286 282VA2S3

Volume des ventes; 1,025 tonnes.

par Noël Duch«$n*

3- A passé 3- A passe4- A passe 6-a passe passe passe

Entame : quatre de trèfle.

Alors qu'au cours des enchères Sud avait Indiqué le premier contrôle des piques, Est (Reese.i juge qu'une entame à cette suite serait peu effective, d'autant plus que si Ouest (Schapiro> avait sbuhaité une attaque a cette suite il n'aurait eu qu'à contrer Tenchère 3-plques. Apres avoir observé le Mort, le décla­rant Uaap Kokkes» se voit en face de trois perdantes, un trè­fle et deux coeurs. Il semble bien que Tunique chance de suc­cès est le recours à Tlmpasse du valet de pique et par la suite disposer de deux perdantes sur l'as et le roi de pique. Evidem­ment les chances de succès sont estimées très légères alors que Ouest est intervenu dans les en­chères en annonçaçnt 1-pique et qu'il en possède fort probable­ment la dame, mais à ce point la décision du déclarant est pri­se, tenter l’impasse du valet de pique, seule chance de succès.

Le Mort (Sud) ne fournit que petit trèfle et le déclarant cède la levée au roi d'Ouest. Schapirn change à la dame de coeur, jeu de deception plutôt bénin alors que le déclarant en détenant le valet peut en déduire que Ouest en possède aussi le roi. Voici que maintenant la main change d'aspect, SI réellement Ouest est en possession du roi de coeur et. de la dame de pique, U n'y a pas lieu de courir le risque rie Tlmpasse du valet rie pique, le succès du contrat devenant as­sure par le recours à un squeeze coeur-pique contre Ouest. Ia dame de coeur est prise par Tas et deux demandes d’atout épui­sent les adversaires. Le décla­rant encaisse son as de trèfle et en fait couper le dernier par le Mort. Nord encaisse maintenant ses derniers atouts, réduisant aiasi les jeux à trois cartes, le Mort n'ayant conservé que A-R-V de pique. Contraint de conserver son roi de coeur, Ouest forcément a dû se réduire à deux piques. Aussi plaçant toujours la dame de pique chez Ouest, le déclarant fait suivie Tas et le roi de pique et à sa grande décention il doit céder la dernière levée à la dame de pi­que se trouvant chez Est. Aiasi le déclarant a été victime non pas d'un contrat optimiste, mais bien du choix sur lié façon de procéder.

Noel Dtlrhesne

9 3R D 7 5 2 6 3

ESTa n 7 4V 10 4 2 A 8 3A D 9 7 5 4

et légumesMONTREAL (PC* — Vote* têl> on»

pubiiift pur îe service de l'hortleul- tur® du mlni*‘£r» provincial de l’A- *r‘.cu vjre la liste d»* prix n»ré* in» larlfMi’teurs dst grossiste* en frui4* et ’.flgumes su marché central d» Montréal

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zaine.Fpinardo : S0.90 a SI 00 le minot;

$1.50 les 12 cellos de 10 oncesFraises: Petites. S2 25 a 12 50; belles.

$3 00 a S3 25 le cageot de 12 chopines.

Laitue : En feuilles, $'. 00 le cageot ; Boston. S2 00. Iceberg. $175 à $2 00 «s 13 pommes; romaine. $2.00 les deux

douzaines.\»v-t« No 1. $5 50. No 2. $2 06

les 50 livres.Oignonnet»; $0 50 la douzaine da

paquets.Poireaux: $0.60 h Si 00 la douzain*.Pomme»: McIntosh, $4 00 k $-4 40.

» cuire $2 00 a 82.50; Cortland. SJ 00.4 minot.

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■Hr 21

Joute parfaite de JimLe Soleil. Québec, lundi 22 juin 1964

BanningBaseball

SAMEDILitu« NttionaU

Philadelphie 3. Ne* York 7 Chicago 0. Pittsburgh 3 San Francisco î4. St Louis 3 Houston 3 Milwaukee 2 Los Angeie* 4. Cincinnati g

Ligue Américain»Detroit ê. Mtnnoaota 7 New York 1. Chicago 0 Boston 5, Baltimore il Washington 2. Kansas City t Cleveland 1, Los Angeie* j

Llgu» InternationaleCoiumbua 2. Toronto 3 Boc.heeter 4 Jacksonville o Rochester 4. Jacksonville i Syracuse 4, Atlanta 1 Syracuse 3. Atlanta 1 Richmond ®. Buffalo il

Ligua MasairotteSaillant io. Brave» J

Ligue Métropolitain» Juniorfit-Joseph 5. Montmorency 0 Parc Marchand 3 Beauport 1

HIERLlgu» National»

Philadelphie 6. Ne* York 0 Philadelphie 8. New York 2 Chicago 2. Pittsburgh 1 Chicago 7. Pittsburgh 2 Houston fi, Milwaukee 2 Houston fi Milwaukee 4 San Francisco 7. 6t Louis 3 Los Angeles 4. Cincinnati 2 Los Angeles l, Cincinnati 2

Llgu» Américain»Boston 8, Baltimore g New York 2. Chicago 0 New York 2 Chicago 1 Detroit 4, Minnesota 2 Cleveland 1, Los Angeie* 4 Washington 13. Kansas City 3 Washington S Kansas City J

Llgu» international»Columbus 8, Toronto »Columbue 0. Toronto 2 Richmond 2 Buffalo 4 Richmond I. Buffalo l evracuse 8, Atlanta 4 Rochester 8. Jacksonville 7

Ligue PrnvtnrialeThetford 4. Athlétique* l Indiens 4, Plaaslavillo i Indiens 3, Thetford 0

Llgu» Nation*)» Junior Rosemont 1. flnrel 3

Ligue Métropolitaine Junior Beauport 3, BlenvÜl» 10

ACJOrUTTHCI Ligua Américain»

Cleveland a Minnesota Washington 4 Lo* Angèle# ?*oir) Cleveland a Minnesota .soin New York a Chicago noir'

Llgu» NationaleSan Francisco k Cincinnati <solr) Los Angeles a Milwaukee laoif

Llfi* Métropolitain» Junior •t-Jo?fiph à B»auport

LIGCE: AMERICAINEO P Moy. Diff.

Now York 37 23 .817 ——Baltlmort 3» 25 .866 ■-----Chicago 34 36 .578 2*Mlnrf50t4 33 31 .518 8Cieveltnd 30 30 .500 7Boston 33 34 .485 8Détroit 28 33 453 e*Lo» Angers WMhiagton

29 37 439 1129 39 .426 12

Kirs»* City 3fi 3fl .381 ULlOrt NATIONALE

G P Mot. Dlff.PbllAd#!phi* J8 33 623 —Ban Fr»ncl*co 37 28 587 2Ctacmnttl 34 28 =>48 4MiPittsburgh 33 :p .532 ihChirtgO 36 36 fi 60 7 het. loul# 32 33 492 «Houe tor 32 34 485 5.4Les Ange>t 31 33 484 fll'JMilwaukee 36 34 489 9 hNew York 20 47 299 21

LIGCE PR O VINCI Al FO P Moy. Dlff

Plesslsv • n 6 .888 —Thetford p 8 806Indien? 10 7 588 m▲thlétiquea 2 14 126 «

LIGCE MASSICOTTEO P Mot. Dlff.

Bftll'ant 8 2 .800 ---- -8t-A;b»rt 7 4 636Bt-Joseph 5 6 4,VS 2 hBeauport 3 4 42 fl 3V»Braves 3 » 37S 4Québec-Oue?» 2 7 222 îh

LIGCE MÉTROPOLITAINE JUNIORG P Mov Dlff.

Parr Marchand 11 3 .786 -----8t-Jo*eph a 4 667 ?Beauport 8 8 42P 5

ihMontmorency 4 7 300Blenvlli» 2 fl .182 Th

Samedi dansle baseball

LIGTE NATIONALE

Philadelphie 000 012 000— 3 f 1 New York nm 00' "'Ox - 7 1# 0

Bennetl Oreen <fi Roebuck -81Baldschun ‘7i <• ' Dalrymple Triandos igi. Flîher. Jackson *7 et Cannizzaro, Tavlor «2 Gagnant Fisher ifi-fi1Perdant Green Circuits Phi­ladelphie filevers 4e NY Chris­topher 2 'fia et 6e>. Taylor 2 1er et

Chicago two owi oo(V n 3 nPittsburgh OOOOOOOSx. 2 fi 2

Brogllo, McDaniel 'fi» et Schaffer. Oibbon Mr Bean ifit et Pagllaronl Gagnant Oibbon t4-2». Perdant Brogllo i3-êl.Ban Francisco 100 3Ifitl31 .4 20 nfit Louis t>O0 010 030— 3 7 3

Hendley, Dufîale <7' et Ha >r, Hob­ble. Mueïler -t* Spring '8i, Bakenha.". ter • 81 et Decker Gagnant Hendi*? (6-4 Perdant Hobbie l-5i Circuits 6F Kuen i3e' Mays '21ei. Cepeda 3 (lie et 12e» fit T, Galgano '1er»

Houston 001 000 200- 3 4 0Milwaukee oni Old 000— 2 8 1

Nofctebart et Bateman. Cloninger et Balley Gagnan» Nottebart «2-D Per­dant Clonlnger *• *

Loa Angeles 000 230 000 4 P 0Cincinnati 020 10111* i 8 1

Drvsdale P^rranoskl i7), Miller ifi» •t Boseboro O'Toole. Nuxhaîl «8» et Edwards. Gagnant O'Toole 8-3». Per­dant Drvsdale i«-6> Circuits. Cin­cinnati Edward (4e'. Pinson 2 t!0e «t lie).

LIGUE AMERICAINE

DetroitMlnneeot*

011 202 200— 8 11 014 002 000- 7 14

12Began Gladding <4\ Fox (6). Ra-

kow P' *-t Freenan: Grant. Roland (8), Bhlfflêtt et. Perry i7i. Pleîs '8» «t Battey, Zimmerman i7i. McCabe • 8) Gagnant Fox '2-0' Perdant : Shifflett .0-2' Circuit.-. Minnesota — Mtncher Killebrew i22e<

New York 000 000 000 01 l 7Chicago 003 000 000 00-- 0 6 0

Ford «t Howird, Peter* et oaxreon Gagnant Ford <10-1*. Perdant: Peter* (7-3).

Boston Bai timor#

000 001 004— fi 10 4611 000 03K—U 12 0

Morehead Earley (li, Orav (fi» Charter »8i et Tlllmar!. Pappas et Oraino Gagnan» Pappas '6-4.' Per­dant Morehead '9-7» Cirruits . Bos­ton T iiman (Sf. Jonev 4-3.

Washington Kan«as City

000 200 000-- 2 3 1 802 non 00x 8 7 1

Hannan. Bridges » 1 Duckworth fie Ridrik '8» et Brumlev fieg'ji et Brvan. Edward* '6’ Gagnant gegui '6-8' Perdant Hannan 1-4 CircuitsWash — fikowrnn -lie». KC -• Ma­thew* 3e»

Cleveland oon 100 000— 1 fi 0Loi Ang»ie«s OOÎOOOOlx— 3 7 0

Johnson. McMahon ifii e» Azcue, Newman et Rodgers Gagnant New­man 'fi-St Perdant Johnson 2-6». Circuit Cleveland — Wagner (ifie).

L'assemblée du football

MONTREAL (PO — La ligue Canadienne de football a ter­miné son assemblée semi-an­nuelle samedi en prenant la dé­cision de laisser les neuf gé­rants généraux choisir un "pro­ducteur de revenus" Selon le commissaire Svdney Haller cet employé devra explorer la possi­bilité de présenter les joutes ca­nadiennes & la TV américaine.

Le lanceur des Phillies fait face à 27 frappeurs des Mets

NEW YORK (PA>. — |im Sunning, du Philadelphie, a réutai une joute parfaite aux dépens dei Met» de New York, hier, en retirant dam l'ordre lei 27 frappeurs qui l’ont affronté lors d’un gain de 6-0 des Phillies à l’oc­casion de la première joute d'un programme double.

Banning, le premier lanceur a réussir des parties sans coup sûr victorieuses dans la ligue Na­tionale et Américaine, est éga­lement le premier artilleur a réussir une partie parfaite vic­torieuse dans la saison régulière en 42 ans. Charley Robertson a réussi cet exploit au profit des White Sox de Chicago aux dé­pens des Tigers de Detroit te 20 avril 1922

Don Larsen, des Yankees de New York, a lancé une partie parfaite, le 8 octobre 1956. aux dépens das Dodgers de Brooklyn lors d«s séries mondiales.

Harvey Haddix, du Pittsburgh, a lancé 12 manches parfaites, le 26 mai 1959, contre les Braves de Milwaukee, mais a perdu par 1-0 à la 13e manche à la suite d’une erreur, un but sur balles et un double de Joe Adcock.

Banning, acquis par les Phil­lies du Detroit l'hiver dernier, a également lancé une partie sans coup sûr au profit des

Tigers en triomphant des Red Box par 3-0 le 20 juillet 1958

Tom Hughes est le seul autre artilleur des temps moderne* a réussir une partie sans coup sûr dans les deux ligues. Il a ac­compli les exploits avec les Highlander* de New York en 1910 et les Braises de Boston en 1916 II a toutefois perdu la première joute par 5-0 devant Cleveland en 11 manches.

YANKEES

Dans la ligue Américaine, les Yankees de New York sont montés au premier rang du cir­cuit pour la première fol* cette saison en vertu de deux victoi­res sur les White Sox de Chi­cago aux comptes de 2-1 et 2-1, ce dernier triomphe en 17 man­che.*, tandis que Baltimore cé­dait par 9-5 devant Boston.

Grace à cette deuxième vic­toire. les Yankees affichent un record parfait de 9-0 aux dépens

des White Sox cette saison. Les Yanks ont compté le but vic­torieux a la I7e manche a la suite d'un double de Hector Lo­pez. deux buts sur baltes et une erreur de l'arrêt-court Al Wei sur le roulant du lanceur de re­lève Bill Stafford

Les quatre coups stirs de Dick Stuart, y compris un circuit df

.trois points, ont conduit les Red Sox à la victoire qui a coûte le premier rang aux Oriole*

LIGUE NATIONALEL'exploit de Bunning est sur­

venu dans la première joute du double avec les Mets, Les Phil­lies l'ont également emporté par 8-2 dans ;a deuxième partie tout en prenant une avance de deux Joutes sur San Francisco è la tête du circuit.

Pour leur pari, les Giants ont écrase les Cards de St-Louis au compte de 7-3 alors que Wlllie May.* a cogné son 22e circuit de la saison, cependant que la recrue Hal Lanier cognait qua­tre coups sûrs et produisait trois point*.

Sandy Koufax a remporté son sixième gain consécutif au pro­fit dès Dodgers de Los Angeles grâce à une victoire de 4-2 dans la première joute d'un double. Les Reds de Cincinnati ont tou­tefois triomphé par 2-1 en vertu du circuit de deux points de Deron Johnson dans la deuxième partie.

LIGl’F NATION*!.g Pr»ml*r»* jnutr«Philadelphie HOOtMOOfr- « 8 0N>w York 000 000 000— 0 0 0

Bunning et Trtandos, Sta’.iard Wa­kefield »«'. Sturdivant <7i et Gonder, Gagnant Running Perdant . fit*Hard Circuit Phillies Calîison i9e

Lo» Angeles 010 002 010-- 4 :n 0Cincinnati ooi ooi ono 2 P n

Koufax Mi'Icr '7* H Poseboro. Pur- kcy. Duren 'fi1 et Edwards Gagnan» Koufa* Perdant Purk»y, Circuit LA

Howard (!5ei

Hnuston M» Ml 016— fi 13 1Milwaukee n?0 000 ooo - 2 11 0

Bruce e» Crete Spahn Bla*lngam« 'fi» Hoeft 'fi.i *t Torre Gagnant Bruce Perdant Spahn Circuit! Housron . staub 2 «3e e» 4* Mil waukee — Torre •!>

Chicago 00: 000 00! - 2 « 0Pittsburgh oio ooo 000— 1 J 2

Jackson et Schaffer v»*la et Pag'.i- a^oni Gagnan» Jackson, perdant : Vea>

Deuilème* joute*Los Angeie* non i no 006— 1 7 1Cincinnati ?r»0 OOO OOx—3 8 0

L. Miller. B Miller <7> Perranoskl '6' et OamlSII, Poseboro (7), Jay et Smith Gaenan» Jay i4-2< Perdant:L Miller •0-lj. Circuit Cincinnati — Johnson '7ei.

Houston 100 110 206— 9 9 0Milwaukee 006 010 210— 4 16 0

Johnson Woodeahirk <7» et Bâ'»'- man. Ixemaater Smith fi». Hoeft (6i,Blasingame R Tiefenauer B> et Bai ley Torre <91. Gagnant John*on '8-6» Perdant Lemaner '7-5» Cir­cuit» Houston — Johnson lier-. Gai­nes t2e>,

Chicago 001 100 203- 7 13 1Pttteburgfc ooo ooo no 2 6 0

Burdette, McDaniel 18' e» Bertell; b-,.* Pico 7. prMdf (7), Bitk 'O» Butter* i9i et Burgess • Gagnan* Bur­dette i3-l' Perdant B:M« (3-4» Cir­cuit Chicago — Clemen* (3et.

Philadelphie 301 130 000- - 8 1 ! 4V»w York 011 000 000— 3 3 0

Wise, Kllppstem f7« et Da'rvmnle. barv Sturdivant <fi>. Hunter «fi*. Wa kefield '8 Cisco 9» »* Gonder Ga­gnant Wise i-o perdant Lary •0-2' Circuits Philadelphie Brlgg»iler> Calllsnn ilOe

Simple .San Francisco 202 00i 002 7 13 0St Louis 201 000 000 3 9 1

Sandforri. Perry fit et Crandaa)!;Si mm or.' Craig (7» et McCarver. Ga­gnant. Sanford (5-7.. Perdant: Sim­mons i7-6). Circuits SF Lanier ''en Maya i22e); St. Loula - Brock -3e*.

LIGUE AMERICAINEPre-mieres Joute* •New York O'O 060 lOh - 2 4 0Ch IC A go 000 000 000— 6 4 J

Bouton. Mikkelaen « 8 • •* Howard; Psae.:ro. Wilhelm i8» e» Martin Ga­gnant Bouton Perdant FiearroCircuits NY — Howard 6e» Mantle ■ne'.Washington 104 200 î-41—13 ’7 6Kansas City 161 060 006— 2 7 1

Varum et Brumle' Fena. SantlAto ! ’3 Stock '41 Drabowsk; ifi», Orzenda

fi» e* Bryan, Dunran 7». Gagnant i N arum <7-fi' Perdant Pena '7-6». Circuits Wash Lock 2 '0e et lœi.Zlrrmer (8e»; KC Green (fie*.

Deuxieme* jouir» :New York 000 010 000 000 000 01-2 11 1 Chicago OOO 010 OOO 060 000 00- 1 16 2

Downing Renlff (13). Mik kaiser.131. StAfford (16* et Howard; Horîen.

Wilhelm » 10», Fisher (13», Mossi i17i e: McNertney. Martin ilOi. Gagnant: Stafford »4-0i. Perdant : Mossi ii-li.

Washington 200 110 010-- fil! 6Kansas City ooi OOOOftl— 2 fi 3

Koch. Kline iP1 et Lepper»; Bows- i field. Wyatt -fi'. 8toc.k -fl. n Edward» Gagnai Koch f2-2». Perdant : Bows- field '1-21 Circuits: Leppert lier), ! Charles i.Oei.

Simple* :Detroit 300 000 100 • 4 7 6MinnesoU 000 000 002 2 6 0

Wickersham. Raknw «O) e» Freehan; Stlgman. Perry i®i et Zimmerman. M»cCabe -fi' Gagnant Wickersham (9-fi■ Perdait; Bugman '3-6). Cir­cuit» Detroit Philippa lien. Min-ne*nt,a —. oil va il3e).

Boston <w> 044 o;o a 13 2Baltimore 010 102 2*W- 6 13 2

Wilson Monbouquet’e .6, .i TiUman. Barber. Hal' ^ et prarrettf Circuit* ; , Boston Btuart '13e', Baltimore Orslno a*', Ki'kland »2).

r.eveland nw "0 or' • l a »Loa Angeles 000 040 OOx— 4 8 1

KralIrK Bieben .fi. Bel) fi* et Ro. mano. BeUnsky, Duliba fl' e» Rodgers. Gagnant Belinsky ifi-J). PerdAnt . Kraltrk 17^2,

Au, carrefour des Sports

I e.f CImA* l,r«te*U«

LE ‘’MAIRE" DE CHICAGO DEMENACEle coriace aiiier gauche Reggie Fleming était, un athlète

fort populaire à Chicago où Ton préfère juger un joueur de hockey par le nombre de coups de poing qu’il sert que par le nombre de buts qu'il enfile

Même s’ii n'était pas employé souvent, Fleming était salué par cie telles ovations et était parfois réclame avec tellement d’insistance au Chicago Stadium, qu'une personne non initiée aux choses du hockey, pouvait le prendre pour le Joueur numéro 1 des Hawks.

Fleming était d’ailleurs tellement conscient de la valeur des atouts dans son jeu qoi relevaient plus de ses muscles que de sa finesse, qu’il profitait de ses rares sorties sur la patinoire pour se mettre en valeur. Quand un bon moment, s'était déroulé depuis sa dernière apparition, on pouvait s'attendre à ce qu’il tourve le moyen de faire voler ses gants à la sortie suivante

U en était de même au camp d'entrainement quand il lui était impossible d'attirer l'attention par son éclat au Jeu et que planait sur lui la menace d’un renvoi dans les ligue? mineures. Tl cherchait alors noise à un coéquipier et réglait la dispute par de,* arguments frappants. Et invariablement lo direction des Hawks se souvenait à cette occasion qu’il était un appât irrésis­tible pour des milliers d’habitués du Chicago Stadium.

Quand les Brians entamèrent des pourparlers avec Chicago dans le but d'obtenir du matériel imposant en échange de Doug Mohns, le gérant général Lvnn Patrick mentionna le nom de Reggie Fleming, mais le propriétaire des Hawks, Jim Norris l’arrêta de la main :

"Pas question de Fleming, Nous ne laisserons pas partir le maire de Chicago."

NORRIS TENAIT A DOUC MOHNSMais les Bruirs ne voulurent pas lâcher le morceau. Autant

les Bostonnais tenaient à Fleming, autant les Hawks reliaient leurs succès futurs à Doug Mohns qui doit donner de la stabilité à !» ligne bleue.

Norris s'est expliqué en ces termes: "Il noos fallait â tout prix on joueur pe défense comme Mohns pour nous aider â sor­tir ia. rondelle de notre gone Quand Pierre Pilote était sur la glace, nous prenions le contrôle de la rondelle, mais aussitôt qu’il allait se reposer, nous étions en difficultés”

Mohns a 31 ans et, a déjà derrière lui il campagnes dans l'uniforme des Brulns de Boston, mal? Norris a la conviction qui! pourra donner plusieurs bonnes saisons aux Eperviers et qu’il deviendra une grande vedette avec une équipe puissante comme Chicago.

La plupart des observateurs avaient l'impression que Lynn Patrick avait insiste pour obtenir le contrat du rude Fleming dans le seul but de maintenir te* assistances â leur sommet au Boston Garden, mais il a rectifié ce point de vue en déclarant :

"Vendre des billets n'est pas notre problème. Notre problème est. rie gagner des parties de hockey."

Et Patrick a assuré que Fleming serart employé régulière­ment à Boston. Sa tâche consistera à donner de la robustesse à l'attaque bostonnaise, Patrick croit, en outre que cet athlète montréalais peut en outre jouer du bon hockey C'est un avis partagé en certains milieux

Doug Mohns manquera sûrement aux Bostonnais, mais c'est notre avis que les Bruins accueillent du materiel intéressant en Fleming Ab McDonald et Murray Balfour

CARNET DE CHASSEPatrick ?e console en cer termes du depart de Mohns "Je

suis peiné de voir Doug partir, mais 11 nous fallait céder un bon Joueur pour obtenir des avants établis de le Ligue Nationale Et nous avons suffisamment de force à la ligne bleue piour laisser partir un joueur comme Mohns sans porter atteinte â l'équilibre de j’équijte.'' ... S: encore les Brum? avaient vraiment un équi­libre à protéger, diront quelques malins.

Plusieurs auront noté que le gardien de bul* Cesare Maniago ne figurait pas sur la liste des intouchables au dernier repêchage et que les Leafs de Toronto Vont laissé passer ... On se sou­vient que les Canadiens de Montréal l'avaient, eux-mêmes repê­ché des Leafs, U y a deux ans . C'était alors l’intention des Canadiens de le préparer a la succession rie Jacques Plante, et Maniago fut assez brillant pendant un moment pour donner l'impression que Toronto s'était fait rouler . . Mal? le dernierrepêchage « démontré qu’on avait eu tort de critiquer Imiach à l'époque.

Les Wings de Detroit et les Leafs de Toronto sont enchantés de leurs première* expériences aver le horkev en circuit fermé et l'on se demande si ce genre de hockey présenté su- écran géant dans des cinéma*, n'ébminere pas un jour ie hockey du petit écran . . Que ferait les Maple Leafs par exemple, si une fir­me de télévision en circuit ferme offrait d'acheter les droits exclusifs de télévision moymnant la somme de tl.nnn.nnû par année ? . . . Daa* l'état actuel des choses, les Torontois tirent S500.000 par année de la télévision . "Nous rejeterions cétté Ofire. répond un Stafford Smythe magnanime. Nous ne pourrions pas mettre un terme eu programme de télévision le plus popu­laire au Canada et priver ia population en général, ainsi que les enfante et les vétérans dans les hôpitaux en particulier. '

Les lanceurs pour aujourd'huiLIGCE AMERICAINE

New York Hamilton 4-0 ou Sheldon 1-0 â Chicago Buz- hardt 5-4, soir

Cleveland McDowell 3-0 â Minnesota Pascual 9-3, soir.

Washington Osteen 5-4 a Los Angeles Latman 2-5, soir,

LIGCE NATIONALE

Los Angeles Ortega 3-2 à Milwaukee Sadowski 2-6 ou Blasingame 0-0, soir.

San Francisco Manchal 8-3 â Cincinnati Tsltouri» 3-4, soir.

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TAYLOR A SAUVE LA PARTIE — Le joueur de deuxième bul de» Phillies Tony Taylor a été photographié au moment où il faisait un plongeon désespéré pour attraper la balle cognée par la re­ceveur des Mets Jesse Condor et Ta rotiré pour ainsi préserver

In partie parfaite du lanceur Jim Bunning dont la première joute d'un double hier au stade Shea de New York.

ITéléphoto PA)

Boxscorehistorique

rhHtdHpM* s» AB FBrin*, f e. 4;Herrnstein, ih. 4 0^•alhgor c d 4 1Allen, 3b 3 nCovington, e g 2 0W*me h rT Taylor. 2b 3 2Rojas a.c r g 3 0Trlsndo», rer 4 ]Bunning. lane. 4 6

TOTAnx 32 8New York t0»Klckmsn, a.c. 3Hunt, 2b 3Kranepool. 1b 3Christopher, r.d 3Gonder. rer 3B Tsvlor, eg 3Smith a e 3Samuel. 3b 2Altman, îraop rel Sîa’lard. lanc Kanehi. îrapp rel Stephenson frepp re! ï

TOTAUX 27“

CS RF0 0 2

Bunning ne pensa pas à sa partie parfaite

AB P CS PP 6 0 6 0 6 i 0 0

Phl'.ade’.ph.eNew York

: 0 004 non - fi 600 600 006 —6

Laifisea *ur les buta Ph. ide.phif f, N*w York 0 Deux but* Tnando*. Banning Circuit» ; Caîlison P*1 i Herrnstein. Rojaa.

Ml OR P' s PM B B RBBunning G 7-21 fi 6 6 0 0 16Btailard .p 4-0. 9 2 3 7 8 6 4 3Wakefield 1 3 n 6 6 0 OSturdivant 3 1606#

Mauvais lancer Btalierd. 2 29 Assietanre 39 r*06

Temps :

Protection aux Jeux de Tokyo

TOKYO iRemeri — 31,000 po­licier.* en tout seront mobilisés, à Tokyo .en octobre pour les Jeux olympiques, rapporte l’agence "Kyodo ".

NEW YORK (UFI ■ - Lethermomètre marquait 91 de­grés hier à New York quand Jim Bunning a lance sa partie par­faite contre les Mets de New york mais en dépit du fait qu'U était couvert de sueurs, il refusa avec entêtement de changer sa camisole au cours de la ren­contre "parce que je ne voulais absolument rien changer".

Bunning. qui a 32 ».ns. .«ourlait en faisant cette décla'-ation et le lanceur droitier des Phillies a ajouté qu'il s réalisé a comp­ter de la sixième manche qu'il avait une Joute sans coup «tir entre les main* maie qu'il ne pensa jamais â une partie par­faite parce que c’est une chose que vous croyez impossible".

Bunning. qui est seulement le septième lanceur des majeures â avoir réussi une partie parfaite, a passe plusieurs minute.* après la joute i signer des autographes â l’Intention de ceux qui vou­laient. conserver un souvenir de son exploit.

C'est seulement i la cinquiè­me manche q«u'il faillit perdre sa partie parfaite quand Jesse Gonder frappa un dur roulant entre le premier-but et le deu­xième coussin. Le joueur de deuxième-but Tony Taylor plon­gea pour arrêter la t>all« et eut

le temps de tancer en direction du premier-but pour le retrait

"J'ai bien pensé que Gonder venait de frapper un coup stir" a dit Bunning, qui avait lance une joute sans coup sur en 1958 alors qu'il s'alignait avec les Tigers de Detroit de la ligue Américaine.

le 29 mai riente- Bunning lança du baseball parfait du­rant six manches e' deux-tiers contre Houston mats U a précisé que les chose.* furent totalement différentes hier, ' J'ai lancé des baltes rapides, de* courbes et des balles glissantes et c'est ma bal­

le g’.i .«ante qui été!» la mefl- ietire".

Bunnmg a ajouté qu’il avait '.ar.c> seulement des courbes a John Stephenson, une recrue qui agit comme frappeur de re- iev» e qui fut > dernier homme â lui fa,-« fa e J ai pense que mes chances de le retirer étaient meilleures avec, des courbes”.

Bunning a ajouté oue son épq- e Marv *vo;t e.v : te à la -«“noont-r en compagne de l'une de ses fil es f qu « te avait eu reine a derre-re- sur son f!è*e s mesure que la Joute progre»- sait.

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4

Le Soleil, Quebec, lundi 22 juin 196422

tie. au centre Mantle avait *te choisi en dépu d'une blessure au pied et fut incapable de jouer. Albie Pearson, des Angels, l a alors remplacé tandis que Ear! Battey, des Twins, agissait comme receveur.

Allison, un ancien voltigeur, a devancé Norm Sleberr.. du Baltl more, par 80 votes contre 59.EN !'•«

L alignement de ran dernier présentait Joe Pepitone, des Yankees, au premier but; Nellie Fox, du Chicago, au deuxième coussin; Frank Malzone, du Boston, au troisième sac: Leon Wagner, du Los Angeles, au champ gauche; Al Kaline, du Detroit, dans la droite; et Man-

DEI XIE.ME CHOIX

Frick na fait connaître que les deuxiemes choix, ou l'on ne remarque aucun porte-couleur du Chicago, du Kansas City et du

(Suite à la page 23. 4e col.)

NEW YORK 'PA — Les Twins de Minnesota et les Yan­kees de New York dominent l a- hgnement débutant des étoiles de la ligue Américaine qui af­fronteront la ligue Nationale au stadium Shea le 7 juillet. Mic­key Mantie, des Yankees, est le seul Joueur de l'an dernier choi­si par les 281 Joueurs, instruc­teurs et gérant du circuit.

L'alignement que le gérant Al Lopez du Chicago ^opposera à la LN ne compte aucun membre des White Sox, qui se sont, tenus près du premier rang pendant toute la saison En plus de trois Twins et trois Yankees, on note un Joueur, chacun, du Baltimore et Los Angeles.

Le commissaire Ford Frick, d int les employés ont conduit le scrutin, a déclaré que l’aligne­ment. débutant de la ligue Na­tionale sciait annoncé demain.

L'alignement tout à fait neu­ves u des Américains comprend Poo Allison des Twins, au pre­mier but, Harmon Kiilebrew, des Twins, au champ gauche, et la recrue Tony Ollva, des Twins au champ droit. Les Yankees sont le receveur Elston Howard, le Joueur de deuxième but Bofiby Richardson et Mamie au champ centre.

Jim Fregosi le jeune arrét- cour. des Angels qui affiche une moyenne de .350. et le joueur de troisième but Brooks Robin- aon. du Baltimore, complètent le personnel régulier.

LFS VOTES

Richardson, considéré le meil­leur deuxiéme-but dans les ma­jeures, a récolté 233 voix sur une possibilité de 281. Comme les votan's n'avaient pas le droit d’élire un de leurs coéqui­piers. le choix de Richardson fut pratiquement, unanime Ro­binson avec 220 votts. Howard, avec 2!7, et Mantle, avec 205, furent également des candidats très considères

La plus chaude lutte fut li­vrée au poste de premier but, où

Surprise causée par Lord Sampson, hier

par Roland SABOL'RIN

Lord Sampson, un sheval qui devait figurer dans l'amble mais qui est devenu trotteur pour le besoin de la cause, a pris la vedette lors du "Trot Spé­cial'' qui était a l'afflohe à la piste du Parc de l'Exposition, hier soir.

Laurier Hamelin l'a conduit à une victoire en 2:07 dans la deuxième division dt cette clas- sujue dont la bourse totale était de 85820. divisée en deux tran­ches. I! a devancé au fil d'ar­rivée Intrusion et Scotch Irish.

Dans la premiere division. Jules Giguere avait réussi a triompher avec Foundation, de la Corporation Baronet, dans un temps de 2 08 4 5 II a ete suivi de Dick Hiter, une autre prise, et Taylor’s Song.

Au sujet de Lore Sampson, disons qu'il n'avait même pas été inscrit dans ia lute des par­tants le 15 avril dernier. Son nom figurait seulement dans les "stakes" pour ambleurs. Tou-

Résultats de l'ExpoftAMKDt SOIR

COVRsf. spfcmle

Mendow BrrD** Yvtn CrRm*ch*. Me»4ow WhH«*Y Juif* O'.S'.'F'f Brian W*nn. BrjMin boI’t

Ont «usr. enuru Prime Yaniie*

ir BpMfiy l.ou.Trmps 2 14

Fred Scott Junior. Camille Dupr#J vi J je 2 10 aieony Hoilow Ctrl. Yvon Pelchât, 2 40, 2 10, Mobie Jamie. O' ** le*' ; nnre 2 10

Ont couru Ma* Orattan,Miffcty Af7b»\ Karen Dec, Peter A L IxpreM. ShersUn Pick

Temp» 2.11 2Da.e Heberhn* Roicatien S«vitn«c

| 40 t 20 12s' '- -nti .J » ne? Adrian Bloutn 4 10 1 40 K na s Cadet. f"e- ment Cftt». 5 *0

Ont au»*t couru Nibble • Laddie. The Marshal). R • k Wafrh Live Pant. Oav Ms'ter

Tamp* 2 114Par .‘oub> T-S : Fred Scott Junior

•t D» • Heberlingt 15 20

Jacque4 40. 2 90 r Tor Berîra-nd Relancer, 11 so 3 fid Vlgimir. Paul Orenier. 2 80.

Ont au»*l couru Che!»*ie Whisk, C ’•nd Kahla Dale,, Vic Exprea*. Prin­ce mg

T^mpa : 1.14,1.

M-rcurt Hanover. Bruno Perron, a an 4 00 i to Diplomat Rman, Jo- |M':• Ouenette fi 10 3 00 Edgewood

t, François Leboeuf, 1 ih • )• au'Ai couru ; Gust a Rri, Parker

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Temps 2 '»* 4Qiijnella 17 Mercury Hanover at

r iomat notant S22 30.

Rodney Frost. Adrien Bédard, 4 •(). t 40 2 10 Topsv Ia* D, Philippe Dus* §au!t 2 50. 2to Killer Jule* Landry, 2 20.

Ont auaat couru . Succès* Bomb. Mia- aouri Hanover

Tampa . 2 00 1

Vnsign Ert,8 20 I. da s La.1 Mari é! Cournoyer 4 10. 3 80 Chief K lean. Yvon Pelchat, l 70

Ont auMl rnuru Frisco Chief C. Indian Me.oov .“kr Goose. Scottish Rer: Delay»-! Action

Tampa . 2 00 4

Allen Craed C Wannam*krr 44 Ti, 13 80. * fio C .) M-Ky' Albert Ro­ar's 4 00 10 Venus Rirbelleu. JClamer.! CAté. lift»

Ont aussi couru Oolona Hanover, Bank R Great Atlios Sir Hal. M*a- dow Irnch

Tamps 7 M 4Quine!la fl-2 Alien Creed at C J

M. K y $48 ;0

Woodv Regent. Incorporator. JNT?. Our Ko 81

Temps 2 08 4

WHlser Ouy. Rhéo FlUton 6.70 3 70. 3 30. Vnlo Diamond. Ralph Babbin. fi 80, 1.80 W!ndv Day, Yvon Pelchat, 9 90

Ont «usai couru Caniatar Golden Spark. Willow Brook Ned. Bam paon s Ftllv Greatmor

Temp* 2 08 .3QCIVELLA 1-7 Wlllaer Guv —

Vole Diamond 81910

Lord Sampson. Laurier Hacr.e’n fi2 fiO 10 10. 7 70 In t. ruât on C Julea Giguere 2 90 2 30. Scotch Irish Yvan Gismache. 3 50.

Ont aussi couru Happy Fella. Judy'* Parley The Minch lane) » Sen. Gloria Elkinjrtnr

Temps 2 07Polo Hal. Rhéo Fll.lon 5 10.

Gee Dee Frisco. Ralph Babbln Ont aussi couru . J J Wann

nal PickTemoa 2 Ofi 3Jet Bvrd, Yvon CatelHer. 1.30.

2 70 Widower Patch. Lionel I^ahaie. 5 80 1 50 Golden Keystoner. AdrienBedard. 3 60

Ont aussi couru Success Mr, Oro G Kelt, A'nsrinff Pence. Smltty Rain­bow, Lenawee

Temoa 1 08 4QUTNEILI»A 6-7 Jat Bvrd — Wi­

dower Patch 134 00.

2 60. 2 90 Eter-

4 30,

tefois, quand il a été evident que ce cheva] ne ferait rien de bon dans l'amble, on a tenté sa chance dans le trot où 11 a- vait eu une marque de 2:02, sur piste d'un mille, a l'Age de 3 ans.

Ce changement a été possi­ble grâce au réglement qui dit: "Tout cheval changeant d'allu­re du trot à l'amble ou vice ver­sa, pourra être transféré dans la classe d'éligibilité la plus près de s» nouvelle allure en tout temps avant l’heure de dé­claration trois Jours avant 1a course .

Dans l’A m b 1 e - Invitation, course réduite a quatre par­tants, Bolo Hal a fini avec for­ce pour gagner en 2 06 3 5. en avant de Gee Dee Frisco.

En plus des deux courses du "stake", signalons 2:09 1/5 par Gus The Great (Gilles Lachan­ce i dans la course No 3: un au­tre gain en 2:07 3 5, nouvelle marque a vie. de Meadow Fris­co i Paul Grenier» dans la cour­se No 4; un mille en 2:07 4 5 par Thunder Hanover (Ber­trand Bélanger) dans la cour­se No 5; première victoire de la saison par Wilzer Guy (Rhéo Fillion) en 2 8 3 5 dans la cour­se No 7; et finalement, la vic­toire de Jet Byrd (Yvon Catel- 11er en 2 08 4 5, course No 10.

SAMEDI SOIR

Lors du programme de same­di soir. Rodney Frost, conduit par Adrien Bédard, a établi un nouveau record saison A Québec pour trotteurs quand il a gagné la course No 5 en un temps de 2.06 1.5. Chez les ambleurs. Russel Caldwell a réussi une victoire de 2 07 3 5 avec Scotch Newport, dans la course No 10.

Parmi les autres bonnes per- formances de la soiree, men­tions des milles en 2 08 4 5 par. Ensign Earl (Bertrand Bélanger) et Allen Creed (Campbell Wan- namaken dans les courses 6 et 7 respectlvemn!. Mercury Ha­nover (Bruno Ferron) a rem­porté la course No 4 en 2:09 4/6, soit le même temps que Ypsi Red iRéjean Boiiy) dans le course No 9 Dix conducteurs différents ont visité le "cercle dés gagnants".

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fl.-otrh N^waort Russel! Caldwell.7 'D. 3 30 3: 80 S«a Duty Gillea T.-â-Chance 3 30 2 90 Jlmme Count, Vic-tflr LAro'e 9 00.

Ont au val couru • Priam, Billy Bac,.«53 \(*rv Hanovar Ma nr <> Fairy. Mia-t«r Hu*hf

Tempe 2 01.3Qéilne’.lii i-: 'Scotch New port H

fea Duty- 4 11 30.

Huit parties parfaites ont été réussies dans l'histoire des ligues majeures

NEW YORK, (ITFIi — Voici 1a liste des parties parfaites dans l’histoire des ligues majeures de baseball :

1880 — John Lee Richmond, Worcester vs Cleveland, Ligue Na­tionale, le 20 Juin, 1-0

1880 John M Ard, Providence vs Buffalo, Ligue Nationale, le 17 juin; 5-0,

1904 Denton Tom Young, Boston vs Philadelphie. Ligue Américaine, le 5 mat; 3-0,

1908 — Adrian C Joss. Cleveland vs Chicago, Ligue Améri­caine. le 2 octobre, 1-0

X 1917 -- Ernest G Shore. Boston vs Washington. Ligue Américaine, le 23 Juin (première partiel; 4-0.

1922 Charley Robertson, Chicago vs Detroit, Ligue Améri­caine. le 30 avril, 2-0

XX 1956 — Donald J t-arsen, New York vs Brooklyn, Sé­ries Mondiales, le 8 octobre: 2-0

1964 — James Bunning, Philadelphie vs New York, Ligue Na­tionale, le 21 juin; 6-0

X — Le lanceur débutant Babe Ruth a été chassé de la ren­contré après avoir accordé gu premier frappeur, Morgan, un but sur balles. Shore s'amena en relève, et pendant qu’il affrontait le second frappeur. Morgan fut retiré en tentant de voler un but. Shore retira alors en succession les 26 prochains frappeurs pour une Joute parfaite

XX - La premièré partie parfaite A être Jamais lancée dans les Séries Mondiales

mm soir

n anRalphPaul

Mr D^an Jr OAraM Baril.156 4 A'i MohawkBafcMJ} 4 16 6 60 AKbfi Direct'Gr»nifr. 10 20

opt auv<! v*mjru Bharpwln. Marry ' - Eacprr-» L'Wkf B*v*n

Morgan Lff»Twriri ; 2 113

Pink* .f*ïTt!*» 4 ‘ RiVirré 20 168 38. .4 80 fVav Dwv Bernard GervO*3 50. 3 16 Don C*hi*«’er Marcel Bre­ton 8 PO

Ont aiaet oouni R Tran* Si«-ter’i Bonnet Clrtdy PT-IeixmiteBo^riervjfw Tom

Temrv* 2 10 2RARI-rXMTP! F 4-3 Mf Dean Jr

Pinky J*m!» 8,.«40

Goa Th» Great. Otlie» Lachance14 10 5 80 J.SO Oav Baron Pau: Grenier 9 60 4 50 Meander. RusaeilCVdwyll. 4 10

Ont aus5i couru Jack HarrefterBr.— Vie 1640 ! a Hanever. Thtsil* HUIDgo

Temn* 5 08 1M*a<t»'w frucc Paul Grenier. 4 50

y m 3 40 Ut> Joionh L#ma»? 38 2 40 Scott Plaid. Ouy Laby’.le.1! 00

he-» Ml- En'H JvCnunt. Cruf^der Pick

Tcmo* 2 67 1QTTtNPR.LA l-l Aïeadnw Frlaco —

Bnbbv Un »4 90ThurMl«r Hanover B B*!an«er 3 80 i

J 40. 3.10 Red Mlle Glllea Laohanet 3 10 2 46 .«'-eei Harmonv. R.'WirienSayUrnno. 140

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Temna . 2 07 4

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"FIEID DAY" DE L'UE - M« Adjutor Duuoul», deux­ième de droite dans la photo de souche, est félicité par Jean Débitai!!*, représentant local de l’Asso­ciation d* Golf d* la Province de Québec, après sa ronde de 64 dans lo "field day" de l'Association à

l'Ilo d'Orléans samedi. Cecil Com*rford, président du club, félicite pour ta part le jeun* François Dra­peau, gagnant de la class* "A”. Claud* Jinch*- reaux à l'extrêm* droit*, •) M. Normand sont féli­

cités par Lionel Fleury, également représentant la- cal d» la l'A.G.P.Q., après I* match pour décider du titre de lo classe "B", louis Amyot était absent au moment de la photo.

Me Adjutor Dussault gagne avec 64 à nieFrs Drapeau dans le "A"; Claude Jinchereau dans le "B"

par Roland SABOrTtfN

Me Adjutor Dussault., le vété­ran golfeur du Royal Québec, a connu une fin de tournoi digne d'un véritable professionnel du circuit, américain, pour rempor­ter les honneurs du "field day” provincial qui a été joué sur le parcours de ITle d'Orléans, sa­medi.

Il a réussi des "bird;es" suc­cessifs sur les trois derniers treus de sa deuxième ronde pour un 31 qui lui a permis de ter­miner la journée avec 64. soit quatre en-dessous de la normale du parcours situé à Sainte-Pé­tronille, I. O. Son total a été bon pour une avance de quatre coups sur Jean-Charles Sainte- Marie et Albert Labr;e, tous deux du Royal Québec, qui ont terminé le tournoi avec le par de 68AUTRES GAGNANTS

Pendant que le golfeur de 62 ans volait la vedette, le Jeune François Drapeau était le vain­queur de la nouvelle classe "A", handicap 6 à 10, avec un total de 71 II a devancé par deux coups André Tessier, du Royal Québec, et par trois Lionel Ven- ditti. également du club de Bois- chatel.

Dans ta classe "B", où il y a eu triple égalité pour la premiè­re position, le dentiste Claude Jinchereau a été proclamé cham­pion après avoir triomphé dès le premier trou dans son match éliminatoire contre Louis Amyot de Cap-Rouge et Maurice Nor­mand de Loretta. Les trois joueurs avaient terminé les 18 trous réguliers en 79. un coup de mieux que Pierre Martel du Lo- rette.VETERAN EN FORMEMe Dussault, qui avait dù aban­

donner le Tournoi du Printemps A Cap-Rouge A cause d'une han­che endolorie et qui s'était ex­empté du "field day" de Saint- Georges ainsi que le Tournoi O'Keefe, était en grande forme samedi après-midi.

Deux verts de trois coups rou­lés chacun, sur les trous 6 et 11, ont été ses seules erreurs de la journée, nous admit le gagnant Sur le premier neuf, il s'est re­trouvé deux coups sous le par

après des "birdies" successifs sur les trous 3 et 4, mais en a gas­pillé un quand il a Joué un six sur le trou No 6

A sa deuxième ronde, il a commencé avec un “birdie", mats a gaspillé ce coup dès le trou suivant. Il a enfilé quatre au­tres pars consécutifs avant de faire sa poussée qui n a pas iats- aucun doute sur la victoire. Com­me les trois derniers trous sont A la normale de 3. la carte de Me Dussault a donc montré trois 2 pour terminer.

SOUS LE PARAprès neuf trous, le vainqueur

était sur un pied d'égalité avec Alfred Chouinard (Royal Qué­bec), le jeune Drapeau et Ray Michaud (Royal Québec' à 33. Un coup en arrière il y avait le grand Guy Rousseau de ITle ainsi que Jean-Charles Sainte- Marie Labrie suivait avec 35.

Le 31 de Me Dussault sur le

deuxième neuf a été deux coups de mieux que Labrie le seul au­tre A jouer sous le pat sur le deuxième neuf Labrie s’est as­suré d’une égalité avec Salnte- Marie quand i! a JouA 3 en com­paraison A 4 pour son rival sur le trou No 18,

FIN RAPIDEL'élimination pour ceux de la

classe "B" a été dé courte durée quand les trois participants ont affiché une très grande nervosi­té. Après que le Jeune Amyot et Normand ont connu toutes sor­tes de difficultés, Jinchereau a eu la tAche facile. Placé à une dizaine de pieds du pavillon, après avoir envoyé son deuxième coup sur le vert, Claude a pu prendre trois coups roulés et ga­gner quand même. Normand a temf-é deuxième, puis Amyot troisième.

Après neuf trous. Amyot était sur un pied d'égalité avec Ca­rol Bernard, du Club Alpin, les

deux Joueurs ayant 38 chacun, bon pour deux coups d'avance sur une demi-douzaine de Joueurs et trois sur Jinchereau fi Nor­mand A leur tour, sur leur deux, ces deux derniers ont joué 38 en comparaison A 41 pour Amy­ot, mais Bernard n’a pu faire mieux que 43. Le meilleur Joueur du deuxième neuf a été M. Cha- tigny. de ITle, qui a réussi 37 pour ajouter à 44 et a terminé avec 81.

Le prochain "field day" de l’Association Provinciale aura lieu au Club Alpin, samedi pro­chain, pour les classes A, B et C. Les Inscriptions se terminent ee soir.

Voici les résultats de samedi:CI.ASSr. "AA"

(Handicap o à • iBrut Hand. Net

h Du.'.«a.u]t R Q. 64 2 «5 Labrie, R.Q 68 4 «4(Suite A la page 23, 6e col.)

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Grande victoire de Ken Venturi"Dans l& monde

du S b Oft9»r Lient»

LES DODGERS EN DEUXIEME DIVISION

Avant même le début de la saiaon daru le baseball majeur, tes experts s’entendaient pour dire que le* Yankee? de New York ne feraient qu'une bouchée de leurs adversaires dans la course au championnat de la ligue Américaine

Pour ce qui est de la Nationale, on favorisait de nouveau le* Dodgers pour 1 emporter mais on s'accordait pour leur prédire une saison plus difficile et une lutte pis ardue que celle qu’auraient a livrer leurs rivaux de l'automne dernier dans la Série Mondiale.

Aujourd'hui, on a joué plus que le tiers de la saison et, même, si cette dernière est loin d être terminée, on devra admettre que les événements n'ont pas encore donné raison aux experts.

T! est peut-être vrai que les Yankees remportent de nouveau facilement dans l’Amèricame mais à venir jusqu’ici ü n’y a eu rien rie facile pour Yogi Berra A- Cie, qui ont non seulement de la misère a s'échapper du reste du peloton mais qui ont aussi de la difficulté a s'installer pour de bon en tête.

Dans la Nationale, les Dodgers ont été obliges de se conten­ter de diviser un double aver, les Red* de Cincinnati hier et voila que le* champions de la Nationale et les champions du monde se retrouvent en deuxieme division, en septième place, à 81 > parties des Phillies de Philadelphie et du premier rang. L'an dernier, a pue près a la même date, les Dodgers étaient peut-être au troisième rang mais ils ne se trouvaient alors qu'à une joute des Giants de San Francisco et de la tête du circuit.

Les Dodgers n'en sont pas a leur premiere période léthargique de leur histoire et on les a vus assez souvent se relever du plancher alors que tout espoir semblait bel et bien perdu. Mai* lê fait de­meure qu'ils ont de la misère a gagner régulièrement ei que. dans la colonne des défaites, ils accusent aujourdhui un deficit rie dix revers aux dépens ries détenteurs du premier rang

B y a quelques jours, les Yankees ont prouvé qu'ils étaient encore bien vivants en balayant une série de cinq joutes contre les White Box, club qui était alors en tête de l'Américaine Les Dodgers auraient besoin d’une couple de séries du même genre pour redonner confiance à leims partisans mais cela, c'est une autre histoire.

On avait prédit une saison plus difficile aux Dodgers mais parions qu* Walter Alston ne demandait pas autant de misère que cela.

ICI ET LA DANS LE SPORTrAucun programme spécial ne sera présenté a la piste de

Québec par le Club rie Courses sous Harnais Ja,cques-Carher a l'occasion de la St-Jean-Baptiste. ,.Les amateurs d» courses devront prendre note que comme à l'habitude. Je* programme* de œtt« semaine sont à l'affiche pour demain soir ei leurii soir A ia piste rie Québec, le départ subit de Claude Brissetle. ,e pre- ddent des juges, depart annoncé vendredi soir, a pris un peu tout le monde par surprise pour la bonne raison qu'l! y a à peine quelques jours, on avait laissé entendre ia possibilité de voir Bnssette rester a Québec pour la balance de la saison... Mais aujourd'hui, les juges sont sous la Juridiction Immediate de la Canadian Trotting Association et le depart de Brissette et 1 arrivée de Gabriel Trahan ne constituent qu'une décision rcguliére et une simple permutation au sein des officiels ,

Que diriez-vous de voir Chamberlain, le fameux joueur de ballon-panier professionel. abandonner ce sport pour se lancer dans le football ? La cha*e n'est pas impassible . Chamberlain a rencontré l'instructeur de* Chiefs de Kansas City de la ligue Américaine de football en fin de semaine et, ce dernier prétend que Wilt ferait un excellent ailier... Il a ajouté qu'il discutera avec les Warriors de San Francisco afin de savoir si un arrange­ment quelconque pourrait être conclu .. .Chamberlain, qui mesure sept pieds et un pouce et qui pèse 290 livres, a couru une distance de 40 verges en 4 B secondes ,..

La victoire de Northern Dancer dans la classique du Queen's Plate n'à pris personne par surprise mat* c'est Je cas de dire que Ken .Venuir: en a surpris plusieurs en remportant les honneurs de l'omnium de golf des Etats-Unis.. Venturi était a cinq coup* du premier rang après les deux premières et il ne figurai* pas parmi les gros favoris avant la debut de la classique ..

Est-on franchement sérieux à Montréal quand on parle de l’organisation d'uri combat de boxe entre le champion mondial Cassius Clay et. Robert Cléroux ? E' moi qui croyais que la jour­née du Poisson d’Avril était passée .,.

Il a joué 66 et 70 samedi pour terminer avec un 278WASHINGTON 'PA> — Ken

Venturi est sorti de l'oubli avec deux rondes finales de 86 et 70 samedi, tout en s'assurant les honneurs de la 64e reprise da l'omnium National américain avec un total de 278.

Le retour sensationnel de Ven­turi lui a procuré le deuxieme meilleur total dans l'histoire de 1 omnium. Ben Hogan avait to­talisé 276 à Los Angeles en 1948.

Venuiri, dont la carrière avait presque pris fin à la suite d une blessure en 1962, a comblé un retard de six coups à mi-che­min du tournoi en supplantant Tommy Jacobs et Arnold Pal­mer qui devaient se faire la lut­te jusquà la fin.

Jacobs, apres un 70 lors des premier* 18 trous samedi, a ex­plosé à 76 à sa dernière tournée et a devancé de justesse Bob Charles au deuxieme rang avec un total de 282 contre le 283 du champion de l'Omnium Britan­nique qui a terminé avec un 68.

Billy Casper a roulé des 69-71 en terminant au quatrième rang avee un total rie 285. tandis que Palmer ne pouvait faire mieux que des 75-74 en finissant sur un pied d'égalité avec Gay Bre­wer avec un 286

L'autre favori Jack Nicklaus a terminé avec un 295, tandis que Tony Lema, qui avait rem­porté ses deux derniers tour­nois, finissait avec un total de 293

VENTURI

Ventun e failli perdre con­naissance en raison de la cha­leur au 15e trou de la ronde ma­tinale et on a cru qu'il ne pout - rail terminer le tournoi. Apres un examen médical, il a reçu la permission de commencer la dernière ronde. Le médecin l'a même accompagné dans cette dernier tournee.

Il a terminé avec force et fut le seul joueur à améliorer la normale sur le parcours mons­trueux de 7,053 verges

Il est, ie troisième joueur, dans l'histoire du lournoi, à complé­ter les 72 trous avec moins que 280 coups. En plus de Hogan, Jimmy Demaret avait tourne 278 en 1948

Le triomphe de Ventun lui a fait oublier bien des mlseres dé­puta 1956. alors qu'il a rate sa chance dans le tournoi des Maî­tres

En i960, il semblait s'étre as­suré le championnat des Maî­tres lorsque Palmer a calé deux birdies aux derniers trous pour lui ravir la victoire

En 1962, Ventun a souffert d'un nerfs coincé au dos qui l'a paralysé au cflté rirmt. II a g« gné moins que *7,000 en 27 es­sais en 1962 et moins que *4.000 l'an dernier.

Cette année encore il a con nu d'autres difficultés lorsqu'il ne fut pas invité au tournoi des Maitres. H a dû mendier une

place au tournoi Thunderbird il y a deux semaines, mais a ter­miné en cinquième place en préparant la voie à son retour sensationnel.DERNIERES KONTIFR

Tl a tourné le premier neuf en matinée avec un 30, cinq sous la normale.

Tl a ajouté un autre birdie au 12e trou et semblait en vote d’é­galer le fameux 64 réussi par Jacobs vendredi.

Toutefois, la chaleur l a acca­blé au 15e, où il a réussi 1g normale de peine et de misere à la suite de mauvais enups au départ. Il a dù egalement bril­ler pour réussir le par au 16e trou.

Bob Panasiuk de Windsor, a terminé avec un total de 301, qui lui a rapporté la somme de $350,

Ouzilleau conduit les Indiens à deux gains

venuiri.lacobs

PrimerCollins aidPot*Ro6bur|Ra.ver•lanutrjLiltWFloydN'tchoiâDIIJ<Vlb*r*** Cramp ton Puryoi L^ma

11? f*vvRA.000 S 0001 750 3 750 3 0002 500 •.,050 1 9*50J.333 : .333 1 333

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293

L*s Indiens de Quebec sont montés a l1* partie de La pre­miere position de ’a Ligue Pro­vinciale grâce a deux brillantes vie mires remportées hier à l’é­tranger.

Her «prr wmdi. dans une joire rapide disputée à Plr.vls- vüle. 1er Indiens ont vaincu Les Braves de l'endroit par 4-1 en I heure et ftO minute? En soi­ree, les Indiens ont remporte un gain de 3-0 k Therford Mines dan-' un temps encore plus ra­pide de I heure pt 27 minutes

Lé an dre Nicholas a limite le Pîessisville à 4 coups surs seule­ment pour remporter sa cinquiè­me victoire de la saison

A Thetford Mines hier soir. Rene Ouzilleau s’est de nouveau illustré alors que les Indiens blanchissaient les Mineurs 3-0 Le troisième-but des Indien? s'est charge de ia production des •rois points avec un .simple, un double et son troisième circuit

de la Journée r * expedi* un lancer de l'artilleur perdant. Claude Meilleur, k 340 pieds du marbre L arrêt-court Pierre Crêpauit a de nouveau mani­feste sa presence dans cette ren­contre avec dP'ix coups sûrs en quatre voyages

Le droitier .lean Lemelin a lancé avec efficacité li a e.^pa- ce quatre coups sûrs au Thet­ford en plus de réussir a retraita au bâton

IndiensPlessiaville

000 001 102—4 » * 000 000 001—1 4 J

Nicholas et Huot. Gross et V? .pr-ourr Lanceur gagnant; Nicholas. lanceur perdant:Gros.'Indien?Therford

000 101 010-3 R 0 non ooo nno—n 4 i

Leme'in e' Hunt. Meilleur e», Hameiin. Lanceur gagnant Le- melin; lanceur perdant: Meil­leur.

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Thetford Mines mate les Athlétiques 4-1Les Athlétiques de Québee qui

avaient remporte une brilJar.'e victoire contre les Indiens, jeudi soir dernier, sont revenu* à leur jeu médiocre hier après-midi au stade municipal, n ont frappé que quatre coups sûrs et ont commis cinq erreurs, pour bais­ser pavillon au pointage de 4-1 contre les Mineurs de Thetford- Mines, dans une rencontre régu­lière de la Ligue Provinciale de baseball.

Le lanceur droitier Roch La- verdiere qui a maté les Athlé­tiques en les limitant, à quatre simples, e été le héros du triom­phe du Thetford

Le seul point brillant dans la défaite des Athlétiques a été la performance de l'artilleur gau­cher Jacques Sanschagrin qui a réussi in retraits eu bâton U a cependant, accordé 19 coupe sûrs à ses adversaires et a été tenu responsable de réchec

PROCHAINE ,IOI TF.

La prochaine Joute locale de la Ligue Provinciale aura lieu demain soir au stade mumcipa! alors que les Indien.* et Athlétiques en» viendront aux prises dans leur cinquième quel de la saisonThetford-M. 000 310 000 4 10 2 Athlétiques 000 100 000 1 4 5

Laverdière et Hamelin: Sans- chagrin et Sénéchal. Lanceur gagnant: Laverdière: lanceur perdant. Sanschagrm.

Me Adjutor. , .•Suite de la

! C Sie-Man? F Q. Rav Vfirhâud R Q F Wr.ua r R Guy Rou$S4?au. I O 5 Cheuintrd. R Q R Giroux R Q P Pouljor RQ M. Bilodeau, Alpin G Parniis. P Q F Roy, R Q A Vélin». I O A Gasn*. R Q C Talbot R Q R Gagné. Lor C Vezinn. R Q

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Northern Dancer prouve sa grande supériorité

•TORONTO (PCt — Northern Dancer a triomphé facilement par 7 1-2 longueurs lors dé la 105e reprise du Queen's Plate samedi, tout en portant son to­tal d* bourses à presque *600-

' Comment jouer au golf

000. Il s est ainsi établi le can­didat logique au titre "de che­val de l'année” en Amérique du Nord.

let jorkev Billy Hartack a dé­claré que "Je triomphe fut très

ccHJeits PalmfELOIGNEZ LES MAINS x Dü CORPS

Une faute commune que Ton rencontre cher le golfeur moyen eut de garder les mains trop près du corps au cours de l'élan arriéré (Illustration no |i. En gardant les mains près du corps, vous aug­menter cnnsiricrahlemenl vos chan­ce» d'obtenir un "hook" ou un "shank".

Au début de l’élan arriéré, la této du bâton doit suivre une di­rection en ligne avee la cible, au moins durant quelques pouces. En agissant ainsi, il est certain que la partie supérieure du manche du bâton s'éloignera du corps (illus­tration nn 2| et que mire mouve­ment formera un arc très pronon­cé, ce qui est indispensable ai vou* roules obtenir de la distance.

Vn bon mo>en d'obtenir un mouvement tdéa! et de ne ps. gar­der les mains près du corps au cour* de l'clan arriéré consiste a planter un "tee” à environ six ou huit pouce* derrière la balle, en direction avec la cible. Au mn ment d'effectuer voire mouvement en arrière, essayes de faire tom­ber le "tee''.

Cependant, tl ne faut pas ou­blier ce qui suit. Il est Important de faire suivre a ta léle du bâ­ton une ligne Imaginaire en di­rection de la cible mais il faut tout de même que la tète du ba­ton reste a l'intérieur de cette li­gne et qu'elle trace un cercle au­tour du eorps. Si vous accentue» trop le trajet du bâton le long de cette ligne imaginaire vous n'ob- tiendre* pas le résultat voulu.

facile" aptès 1 épreuve, mais la foule de 31,288 spectateurs a eu le temps de connaître des mo­ment* d'inquiétude au début de la course.

En effet, le favori à 9 contre 1 tirait de l'arrière sur le pelo­ton au demi-mille de cette rpreuve d'un milie et demi Toutefois, Il .* est ensuite élan­cé et a procuré facilement su mulü-millionnalre E P Taylor son 9e triomphe dan* Je Plat» au cours des 16 dernière* an­néesAUTRES RANGSLance rest qr* pB.

"jeurs a 50 contre 1 et oropriué de S. James Lângtil de Mont­real. a pris le deuxième rang, suivi de Grand Garçon, troisiè­me choix des parieurs. Return Trip a terminé au quatrième rang, deux longueurs en avant du deuxieme favori Pierlou, propriété de Jean-Louis Léves­que de Montréal.

Les autres concurrents : la ju­ment Later Mel, Top Ruler et All Seasons ont fini dans l'or­dre, loin derrière les meneur*.

(Suite de la page 22 Cleveland Detroit compte trois deuxièmes choix. Baltimore, deux, et Washington, Ba*lon et Minnesota, un chacun

.Lopez n est. pas oblige de s ert tenir aux deuxiemes choix pour compléter son personnel, mais il doit aligner les premiers choix pendant les trois premières man­ches

Parmi les deuxiemes choix, nn note le receveur Bill Freehap, le loueur de deuxième but Jerry Lumpe et Kahne. du Detroit. Siebern et l'arrêt-court Luis Apancio. du Baltimore, le vol­tigeur de gauche Chuck Hinton, du Washington, le voltigeur de centre Junmie Hall, du Minne­sota. et. Malzone

De façon générale, la plupart des joueurs s’en sont remis aux moyennes officielles au bâton en faisant leur choix. Toutefois, ils ont oublié la moyenne de .262 de Külebrew en songeant surtout à ses 21 circuits.

La ligue Américaine détient une légère marge de 17-16-] sur la ligue Nationale dans ces jou­tes d'étoiles

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Malaysia et qui sait — à la menace de 1 Australie Voila re que les Etats-Unis, par leurs avertissements et leurs prepara­tions militaires sont résolus à ev.tet affirme le Daily Tele­graph" qui poursuit :

Faisons savoir clairement que s'il est possible de repren­dre les patientes négociations qui ont abouti aux accords de Genève difficiles, précaires et ntsqu'ici de courte durée, nous le- reprendrons Mats une tenta­tive dans ce sens doit être pré-

edr-e d’un arrêt de la poussée communiste au Viêt-nam et d'un retrait des communistes au Laos Telle doit être la garantie minimum rie 'a bonne volonté des autres parties .

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Les spécialistes de la recher­che opérationnelle évaluent au­jourd’hui les divers dispositifs d'armement lorsqu’ils en sont encore à la période doc essais Ils fournissent des probabilités

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M. A- H. Zunmennan, prêsl-

rietr de a commission, déclare q je si. au début des années 80. i recherche opérationnelle

avau etc aussi perfectionnée qu aujourd'hui, il aurait été pos- sthie de savoir que l'intercep­te ur Arrow serait dépassé au moment de sa construction On a m:s fin en 1989 à la cons­truction de ce dispositif après que le gouvernement canadien eut. dépensé environ 8450,000.- 000 pour !e mettre sur pied.

M Zimmerman précis* qu’en- vtron 60 personnes s'occupent de la recherche opérationnelle p je mm-.-’ère de la Défense e- que la commission pourrait reçu irir aux services de 20 au­tres.

La commission étudié actuel­lement. divers nouveaux systè­mes de defense sous-tnarlne et aerienne Un des résultats ob­tenus jusqu'ici a permia d» dé­cider la construction d’un hy­drofoil contra les eoua-marina.

i!

28 ++ Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1984

Former un conseil de perfectionnement dons toutes les écoles, demande l'APPESIa coimr.ission présidée par

M P -Emile Cardinal sur la par­ticipation des professeurs à ! ad- mlnistratlon a suggéré samedi au congrès de l'APPES que soit forme un conseil de perfection­nement dans toutes les écoles et qu'un représentant v soit dési­gné par l'APPES locale

Quant à la commission qui de­vait étudier la participation des professeurs aux structures d’en­semble de l'éducation, elle a af­firmé que l’utilisation rationnel­le des locaux par le roulement scolaire intégré au svstem* actu­el est inacceptable étant un pis-

aller pour accepter plus d'étu­diants dans toutes les écoles Elle a recommande l'utilisation

rationnelle des locaux par le roulement scolaire pour accroî­tre et le nombre d’étudiants et l’utilisation des locaux par un système trimestriel de crédits & options graduées

Elle a cependant spécifié que, si l’adoption d'un roulement sco­laire semblable était faite, il faudrait que les droits acquis parla convention collective de l'AP- PES ne soient pas abolis

Cette commission était (Lrlgée par M Gaston Provencher.

BANQUET DE CtOTURI DE l’A P.P E S. - M Poul-E loros», re- présentoni du miniiti»» de l'Educolto" ou sonqrè»; M. Oeorge»- H. Boutin, président du congrès; M. Roland Rochon, président pro­

vincial de l’A P.P.I.S., et M Robert-P Langlois, directeur de l’Ecole normale de l’Enseignement technique et conférencier d’honneur.

Invitation aux professeurs de l'enseignement technique à se préparer pour une "nouvelle mission de revalorisation de l'enseignement"

Le directeur de ! Ecole norma­le d« l'Enseignement technique d« Montréal. M. Robert-P. Lan­glois, a invité hier soir les pro­fesseurs de renseignement tech­nique À se preparer pour un» ‘ nouvelle mission de revalorisa­tion de renseignement générai dans notre province.”

M. Langlois parlait alors au dîner de clôture du 2e congrès de l’Association professionnelle des Professeurs de lEnseigne- ment spécialisé tenu en fin de «emaine a Québec

Parlant du rôle futur de l'en- •eignement technique. M Lan­glois prédit une nouvelle conver­gence de l'enseignement secon­daire et de l'enseignement tech­nique, dans le Québec,

Préparer-vous, a-t-ll par tous las moyens passibles à porter vo­tre message encore plus haut et plus loin, vous aurez une nou­velle mission a remplir, car. è la surprise de tous ceux qui vous croient encore les parents pauvres de nos secteurs d edu­ce Mon, c'est vous qui pourrez revaloriser l'enseignement dans notre province.'’

PE RFTmO WEMENT

Développant le thème du con­gres "Perfectionnement et dyna­misme". M. Langlois a souligné que le perfectionnement du corps professoral commence par l'Intérieur.

"Les professeurs ne sont pas de ceux qui se font perfection­nes mais des gens qui se per­fectionnent eux-mèmes. tant, au contact du groupe auquel Ils ap­partiennent qu’à celui des ins­titutions chargées de les y ai­der ”

H a incite les professeurs à se perfectionner non seulem e n t dans le but de donner une bon­ne formation technique aux Jeu­nes mais aussi afin de pouvoir assurer un enseignement Indus­triel pratique. Il a mis ses au­diteurs en garde contre un “cul­te exagéré de l’abstrait."

' L'enseignement des matières théoriques offre une sorte d'at­trait auquel nous cédons tous plus ou moins facilement Mats 1! faut se demander, en toute oblectlvlte. si cet. attrait ne ma­nifeste pas une tendance qui, toute justifiée qu'elle apparait. menace d’aboutir vers un culte exagéré de l'abstrait H est im­portant, de savoir où nous mè­nerait cette tendance, dans quelle optique, à la longue, pla­cerait-elle notre enseignement, et en particulier, notre ensei­gnement technique

CARENCES

Le conférencier a déploré e manque de vitalité de l’indus­trie de fabrication et, de produc­tion. Cette industrie, dit-il. n's pas encore vu le :our cher nous et. maigre les belles promesses, les bonnes attentions, les beaux

Elude des programmes au niveau local el coordination aux autres échelons

Les membres rie la commis­sion se sont mis d'accord pour favoriser une étude approfondie des méthodes pédagogiques af.nd» le» modi.fier mi besoin Ils onten. outre fait remarquer que lacarence d>duration physique or-gamsén et rationnelle eutt unnon-sen* ri un» le» ecolns rerhm-que* et rwîommander la forma-tmn d'un programme dédura-tion physique, tndlspenxubl* *uplein rendi“ment srolalre

Appelés A se prononcPT turle rôle de ! Erole Normale, ilsont souhii'é que la rerherrhe* poussé e p.us a fond, quelleentrpîipnn * des relation* onprofesseur-« et rospanRanlp^ etctii elle ins iste sur une methodn-logie nouvelle de l'enseignementtechnique en utilisant les mé-thodes sutllo-vlsue.'les et mir.ro-

les professeurs so,en! consultés avant l'adoption finale de cha­que programme d'é»ude par les représentants de l'APPES au comité pedagogique.

La commission a de plus re­commandé que le personnel du service des programmes soit com­posé de représentants du corps professoral de renseignement spécialisé.

projets, il y a peu de réalisa­tions concrètes d'importance qui se soient établies ou n'aient pris leur essor

"Pour remédier è cette situa­tion. il nous faut, affirme-t-il, des hommes avec des qualités exceptionnelles, des novateurs, des créateurs, de initiateurs, des Inventeurs, des producteurs! Il nous faut des techniciens qui aient non seulement de l'expé­rience mais aussi, et surtout, de l'initiative professionnelle "

Et M Langlois a demandé aux professeurs de l'enseigne­ment spécialise d'inculquer aux jeunes le souci de développer dès leur jeune Age ’initiative professionnelle Tl suggère de plus que pour ce faire, il serait important d'ajouter ce facteur d évaluation de l'initiative dans les critères de qualifications des professeurs.

n a d'a,t!ieurs souhaité que l'é­chelle de rémunération des pro fesseurs ne soit pas unique­ment basée sur les années d’ex­périence d'enseignement mais encore sur les accomplissements de travaux pratiques et concrets

En terminant, U rappelle l'im­portance de la machine dans la vd# actuelle, facteur qui ne peut être oublié et doit, être accepté comme la nature e.>-même

n ne s agit, plus pour nous de vivre, mats d'abord de sur­vivre. conclut-il. Tl ne s'agit plus d'accepter de mauvaise grâ­ce que la technique soit devenue le supipor’ Indispensable de la vie moderne n faut au con­traire voir le moyen pour l'hom­me. E faut, en reconnaitre tou­tes les richesses et les possibi­lités.1'

M Langlois a ère présenté par Roland Rochon, président provincial de l’APPES A ce di­ner de clôture, on remarquait la présence de M Pau!-E Ia- rose, directeur général oe ren­seignement spécialisée et repré­sentant du ministère de l'Edu­cation au congrès, et M Char­les Bréard, président, provincial de la Corporation des Techni­ciens professionnels.

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-HORAIRE SUJET A CHANGEMENTS-

AVENIR SYNDICALUne commiseion spéciale for­

mée quelque temps avant le con­grès et présidée par M. Claude Proulx, a par ailleurs eu à étu­dier l'avenir syndical de l'AP- PES Les membres de la com­mission ont admis en premier lieu que le groupement ne doit pas s'isoler mais plutôt s'unir â d'autres organismes afin d’obte­nir un plus grand rayon d ac­tion

Sur la question de» responsa­

bilités des sections régionales, les membres de la commission se sont mis d’accord pour proposer que ces sections prennent leur* responsabilités et ne laissent pas retomber tout, le travail sur le bureau de direction provincial.

Ces diverses recommandations de commissions ont été par la suite discutées et approuvées à quelques détails près par l’as­semblée générale convoquée di­manche après-midi et référées è l'exécutif pour plus amples études.

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Il y a un an, Paul VI était nommé successeur de Jean XXIIICITE DU VATICAN (AFP) —

Un an s’est écoulé depuis le Jour où, après un conclave des plus brefs, Paul VI fut appelé à prendre la succession de Jean XXIII Ce dernier, considéré comme un ' pape de transition", en raison de l'â?e qu'il avait lorsqu'il lut éleve au trône de eaint Pierre, soit 77 ans, a chan­gé en quatre ans le cours de l'histoire de l'Eglise.

En convoquant le deuxième concile du Vatican, avec un courage que certains prenaient pour de la témérité, Jean XXIII a fait pénétrer dans l'Eglise un vent nouveau, en l'appelant à une confrontation avec les pro­blèmes de notre temps. Par son esprit de charité, qui lui faisait rechercher tout ce qui peut unir les hommes, et éviter ce qui peut les séparer, Jean XXIII a engagé le dialogue avec les chrétiens des autres confessions et manifesté même des senti­ments de démence à l'égard des adversaires de l'Eglise, sans atténuer pour autant les condamnations prononcées avant lui contre les idéologies dont ils s'inspirent. A plusieurs reprises, enfin, le pape Jean, a multiplié ses appels en faveur de la paix.

I,'EPISCOPAT

Composées d’évêques du mon­de entier, les commissions créées en application des dé­crets conciliaires sur la liturgie et sur les “moyens de commu­nication sociale" presse, ciné­ma, radio-télévision sont au nombre de ces organismes qui assureront, demain, une plus large présence de l'épicopat à Rome aux côtés du Souverain Pontife En même temps Paul VI manifestait son intention de faire de la curie romaine un instrument plus agile, moins cri­tiquable, encore qu'entièrement •oumis au pape.

C'était par son voyage en Pa­lestine. annonce de façon reten­tissante et inattendue, lors ne la séance de clôture de la deu­xième session conciliaire, que Paul VI, allait cependant don­ner la mesure de ses moyens en préfigurant en quelque sorte ce que sera son pontifical, lors­qu'il se sera acquitté de la tâ­che entamee par son prédéces­seur.

A PIED

Au Vatican même, Paul VF maintient, l'esprit de simplicité qu’y avait fait régner Jean XXIIT. Il délaisse volontiers la “sedia" pour se rendre à pied & St-Pierre. Il laisse entendre aux membres de la noblesse ro­maine que le Saint-Siège ayant, perdu tout pouvoir temporel, il r.'a plus de privilèges ni de charges à leur offrir, ce qui pouvait faire prévoir l'abolition d’une partie au moins de cer­taines survivances fastueuses du passé. On alla même Jusqu'à se demander si la garde suisse ne serait pas sacrifiée.

Le "style" du nouveau pape »e dégage bien, quel que soit le soin que Paul VI apporte à ne pas faire apparaître ce qui pourrait le distinguer de son prédécesseur. Mais ce n'est que demain, lorsque le Saint-Père pourra s'attaquer à “son" pro­gramme. une fois la tâche rie son prédécesseur accomplie en en ce qui concerne le concile, que se -manifestera dans toute son ampleur l'action dont il se pro­pose de remplir son pontificat. L'ardeur qu'il a révélée dans son pèlerinage en Terre Sainte, reste comme un cage de succès pour cette oeuvre, même aux yeux de ceux qui ne connaissent pas encore l'homme que peuvent dissimuler des dehors apparem­ment froids.

"Nous vous demandons de prier pour notre humble person­ne et pour notre grande mls-

M. R. RobergeM. Raymond Roberge, employé

du C.N.R.. fils de M. Georges Roberge et de dame Philomène Villeneuve, est décédé le 21 juin, à l’hôpital de l'Enfant-Jésus, a l’âge de 41 ans. n demeurait eu 620, 4e Avenue.

Outre ses parents, il laisse dans le deuil scs frères, sa soeur et ses belles-soeurs. MM. et Mmes Philippe, Jean-Marie et André Roberge, Mlle Alice Ro­berge.

La dépouille mortelle est ex­posée à 320. de la Carnadière, Ix service sera chanté mercredi, en I’églL'a de Saint-Charles, de Llmoilou. La direction des funé­railles a été confire à la mai­son Germain Lépine, Liée, de Québec. L'inhumation sera faite au cimetière Belmont.

Pour l'affaire du cardinal : fout est classé

LOS ANGELES (PAl Le Jeune prêtre qui avait demandé ru pape de révoquer son cardi­nal ira. successivement, en re­traite. en vacances et vers une nouvelle paroisse, annonce un porte-parole de la chacellerie, ajoutant:

“En ce qui nous concerne, l’affaire est terminée '’

L'abbé William H. DuBay, âge de 29 ans, avait écrit au pape, accusant l'archevêque de Los Angele-, James Francis cardinal McIntyre, d’avoir “manqué gravement à son de­voir" en s’abstenant de se pro­noncer publiquement sur des questions raciales.

te cardinal lui-méme n'a fait aucun commentaire II est parti «n retraite, lui aussi.

sion," a déclaré le pape avant de donner hier midi la bénédic­tion à la foule rassemblée Place St-Pierre, comme il a coutume de le faire les jours de fête.

Paul VI, rappelant l'annonce qui fut donnée de son élection il y a un an, presque à la même heure, a Inviqué la miséricorde divine pour l'accomplissement de sa mission en disant : “Nous espérons que Jésus-Christ ne dé­daignera d’etre représenté par nous. Pour notre part nous fe­rons en sorte que notre oeuvre puisse être d'édification pour toute l'Eglise, Nous prierons constamment pour vous tous, pour l'Eglise, pour le monde et pour la paix."

CIVILISATION EUROPEENNEDans un discours qu'il a pro­

noncé en français, en recevant les participants au quatrième symposium spatial européen, le pape, après s’être félicité de voir tant de savants mettre en commun les fruits de leur tra­vail pour en faire bénéficier tous leurs pays, a souhaité que l'activité de sas auditeurs reste toujours au service de la paix, en vue du bien commun.

Soulignant que tous les sa­vants présents étaient original- ras de pays européens, Paul VI a affirmé que si la civilisation européenne s'est répandue, an cours des siècles, avec autant de dynamisme, c'est parce qu'elle a tiré de l'évangile le meilleur de son patrimoine mo­ral et culturel. C’est pourquoi le Souverain Pontife a insisté sur la nécessité de faire en sor­te que cette même culture con­tinue â s'inspirer de l'évangile si elle ne peut pas perdre de vue l’homme et le bien vérita­ble de la société, exposés aux conséquences des excès de la technique.

TOUS FRERES"L'Afrique est un continent

Immense, et ses peuples ont ac­compli des progrès constants pour occuper la place qui leur revient dans la famille des na-

Très Rév. Père Dom P. Gaboury

Oka Le Très Révérend Père Dom Pacôme 'Albert i Gaboury e.st décédé dernièrement à la Trappe dGka, à l'âge de 91 ans.

Né a Saint-Césaire de Rouvil- le. le 23 août 1873. il avait été ordonné le 19 mai 1898, chez les Cisterciens de la Stricte Obser­vance (Tapplstesi. Le 8 novem­bre 1913, il avait été confirmé Abbé de la Trappe, et bénit le 13 novembre de la même année; il avait succédé à Dom Auger, premier Abbé d'Oka. Il était le frère de l'ancien sous-ministre des Postes, M M. Gaboury.

Les funérailles ont eu lieu au­jourd’hui, au monastère d'Oka.

tiens, ' a déclaré le pape en re­cevant samedi un groupe de di­rigeants locaux de la Rhodésie du Sud-

Après avoir évoqué la visite qu'il fit en Afrique il y a deux ans, Paul VI a poursuivi : Nous sommes sûrs que votre pays fournira son apport fructueux â l'avenir du continent, et nous prierons pour que les bienfaits de l'époque moderne soient d'un grand profit pour votre peuple."

“Quoi qu'il en soit, a dit en­suite le Souverain Pontife, nous voulons profiter de cette occa­sion pour vous rappeler que l'une des plus importantes con­quêtes devrait être celle qui se rapporte à la valeur essentielle de la personne humaine. L'hom­me a été créé par Dieu et 11 est vin des membres de la grande famille de l’humanité. Nous sommes tous frères devant Dieu. L'Eglise catholique a tou­jours eu un intérêt sincère pour votre continent et elle y a en­voyé des hommes et des fem­mes qui se sont dévoués dans l'assistance aux peuples, en vue de les préparer à leurs respon­sabilités. Nous nous sommes ef­forcés, surtout dans le domaine de l'éducation, de former des ci­toyens exemplaires, toujours prêts à fournir leur apport à la nation, et totalement fidèles à leurs responsabilités de cito­yens. L'Eg Use catholique est toujours disposé à poursuivre son oeuvre, spécialement dans les rapports entre les peuples.”

M. E. PetitclercM. Ernest Petitclerc, employé

à la retraite du Quebec Railway, demeurant au 731 Saint-Vallier- Ouest, est décédé à l'hôpital Christ-Roi, à l’âge de 77 ans. Il était l'époux en premières noces de feu Lumu.a Bussière et en secondes de dame Marie-Louise Blondeau.

Outre son épousé, il laisse son fils, ses filles et ses gendres : M. Oscar Petitclerc, M. et Mme J.-B. Martel (Juliette», M. et Mme Marcel Papillon (Jeanne- d'Arc», Mlle Géraldine Petit- clerc, Mlle Cécile Petitclerc; ses beaux-frères et belles-soeurs : MM. et Mmes Emile Blondeau, Arthur Blondeau, Achille Blon­deau, tous de Montréal; Lauréat et Hecior Blondeau, de Québec. S. Tremblay, de Gtffard; Mmes veuves Antonio Cardinal, Beau- port; Lsmaél L'Heureux, de Sain­te-Foy; et Ed. L'Heureux, de Montréal

les funérailles auront lieu mercredi à Saint-Malo. Les res­tes mortels sont exposés aux sa­lons Marceau. 270 Marie de l'In­carnation.

Décès de Madame Mme Vve C. Roch Louis-Eugène BarryDame Rachel Bédard, épouse

de M. L.-Eucène Barry, c.a.. ex-trésorier de la municipalité de Québec, est décédée le 19 juin, à Marseille, France.

Outre son époux, elle laisse dans le deuil sa mère, Mme Azaric-E. Bédard: ses fils et filles, gendres et brues : MM. et Mmes Jean-Paul Barry (Jeanne Verreault), Fernand Barry (Edna Reid), Raymond Barry (Magdeleine Boulanger) et Maurice Barry (Jeanne Le­vesque». Mlle Colette Barry, MM. et Mmes Léopold Grenon (De- nyse». René Barry (Denise Fi- hatreault), Freddy Ley (Moni­que» et Marc-André Barry (Eve­lyn Walsh», le docteur Agathe Barry, m d„ et la Rév. Soeur Marie-de-la-Charité (Pierrette», osa , de l'Hotcl-Dieu de Que­bec ; et Mlle Nicole Barry; ses frères et soeurs, beaux-frères et belles-soeurs ; M. et. Mme J -Léon Blondeau (Jeannet­te Bédard», M. Antonio Pet­tigrew, MM. et Mmes Léopold et Charles-Eugène Bédard, Mlle Gertrude Bedard. M. et Mme Georges-Henri Bédard, Mmes Charles. Alphonse et Gabriel Barry, Mlles Blanche, Amelia et Lucienne Barry, M. et Mme J.-Rosalre Barry. M. Thomas Barry, MM. et Mmes Louis-D. et Robert Barry.

la dépouille mortelle sera ex­posée, à partir de demain, au salon funéraire Arthur Cloutier & Fils. Liée, 975, Marguerite- Bourgeois. Le service sera chan­té jeudi, en l'église de Saint- Charles-Garnier, et l'inhuma­tion se fera au cimetière Bel­mont. *

AVIS D'ENREGISTREMENTAv!* eut par !m piègent*** rionnl. con-

jformémFnt. a l’article 15"ld du Codp Ci-' jvil. de l'enregistrement, au bureau d'en- , rcffiatrenjeru pour la division d enrejn*- ilrrmrnt rie Quebec le 11 Juin l»fi4 sou*• '•e No .'>47552 du transport et du trans­fert par Queber Radio Distribution Co

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Mme veuve Charles Roch, née Elise Lepage, demeurant au 1504 Bardy, est décédée à l’Hôpital Fleur de Lys à l'âge de 72 anset II mois.

Elie laisse dans le deuil un fils et une belle-fille : M. et Mme Jean Roch (May Apher- tont, de Toronto; son frère, sa soeur et ses belles-sœurs : Mlle Mathilda Lepage. M et Mme Joseph Lepage (Simone Rou- thier), Mme veuve Ernest Lepa­ge (Eugénie Lachance) du Lac Saint-Jean.

Les funérailles auront lieu â Saint-Pascal de Maizerets Les restes mortels sont exposés aux salons mortuaires J -Bouchard & Fils, 1740 rue Baxdy.

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3ul retournera, en bon ordre, lesdits ocument* dans un delai.de quinte ilS) Jours a compter de la date d'ouverture

des soumissions, moins une retenue de S <5.00.Les sous-traitant* doivent faire parvenir leur soumission cacherée et scellée 1» .0 Juillet avant 5 heures p m.. et les en­trepreneurs généraux doivent faire par­venir leur soumission cachetée et scellée le 13 Juillet, ftvant 5 heures p m , a :

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en avant soin de mentionner *ur l'en­veloppa soumission résidence pour étudiantes" Les soumissions, pour être valables, devront Atre accompagnée* d’un chèque de garantie accepte, fait a i ordie de i l NIVi Rsm I.AVAI., pour un mon­tant de s:oo.ooo.oo. ainsi que d'un docu­ment émis par une compagnie autoriser a *e porter caution judiciaire, confir­mant qu'elle émettra une police de ga­rantie d'exécution des travaux pour une valeur de 50'r du montant de la sou­mission.Seul* ont droit de soufnissionner le* en- trepreneur* avant leur principale place d'affaires dan* la Province rie Quebec Le* soumisMon* seront ouvertes le :« Juillet a 2 heure*.L'Untverxlte Laval te s'engage p*» A accept-er ni la plus b«.k*e, ni aucune de.« soumission*.

CITÉ DE QUÉBEC

CITE DE QUEBEC BUREAU DU GREFFIER

Québec, le 18 Juin 1964

AVIS

Est par les présente* donné au * une ! séance du Conseil de Vlllf de Québec., |tenue le 18 juin 1984 le règlement sui­vant a été lu pour la premiere fois

No 1402 — "Concernant ia construc- Itlon rie* bâtisse*".

Que la deuxieme e* dernière lecture pour adoption dudit réglement aura lieu a la prochain* «é&nca du Conaell, le 30 juin 1984.

Qu'il peut être pria connaissance dudit réglement au bureau du aottsslfnâ du­rant les heures d« bureau.

(signé! L-P TValardlns.Greffier da ia CH*

i ORDONNANCE DU CHEF DE POLICF ! En vertu rie l’article du Règlement 721; concernant la circulation dans les rue*;

i de la Cite, et a l'occasion de la parade ne la Bamt-Jean-naptistr, mercredi. 24

ijuln courant, ira automobilistes devront tse conformer aux exigences suivantes

Rar-femblement Rue des Oblata .entre Bavard et De Mazcnod

» le stationnement sera Interdit dans cette partie de rue a partir de Midi

Depart de la parade a 3.00 ht* PM Parcours 8t-Valller-Ouest. Roui. Cha-

rest-Est. De la Couronne. De la Croix ITnugr 4e Rue. 3e Avenue Canardlére. jusqu'à U 18e Pue ou aura lieu le ri* membrement

Le siatlonnement sera Interdit à partir de Midi aux endroits suivant* 8f-Valller-Oues!. entra D* Mazenod #t Boni Charest-Ouest

R'ir le teirain de siatlonnement da U piar* .lacques-rartier

La circulation sera détourné* dans W rue* du parcours à partir da 2 30 hr* PM

i

Mme Honoré Dallaire-Gaudreau

Damé Léontine Gaudreau, épouse en premieres noces de leu Honoré Dallaire et en fé­condés noces de feu J a- Gau­dreau, est décédée le 19 juin, â l'âge de 80 ans. Elle demeurait au 1751, avenue Sheppard. Siile- r.v.

Elle laisse dans le deuil ses fils et filles, ses gendres et sa belle-fille : M André Daltaire, de Kingston, Ontario, MM et Mmes Edouard Bouley (Yvette Dallaire), de Montreal, Emile Dallaire (Lucie Beaumont), de Montmagny, J.-Noel Careau (Donatta Daltaire) et Georges Cloutier (Alida Dallaire), de ^lontmagny; sa soeur. Mme Wil­frid Langlois iAtphonxine), de Saint-Paul, Montmagny; son beau-frère et ses belles-soeurs:M et Mme Arthur Daltaire, Mme Wilbrod Dallaire te Montreal

La dépouille mortelle est ex­posée au salon funéraire Arthur Cloutier et Fils Ltee, 975 Mar­guerite-Bourgeois. Le service sera chanté mardi, en l'église de Saint-Charles-Gamier et l'in­humation aura lieu au cimetière Saint-Charles.

R. F. Ferdinand•

Le R F. Ferdinand, o.f. capu­cins, du couvent de Restlgou- che. Bonaventure. est décédé dimanche, à Québec.

Le Frère Ferdinand, qui comp­tait 60 ans de vie religieuse, le- nait d arriver dans cette ville pour y célébrer cet anniversaire dans l’intimité de sa famille.U était âgé de 79 ans.

Fils de feu Napoléon Lortie et de feu Belzémirq Parent, le Frère Ferdinand a servi dans plusieurs maisons de sa com­munauté. Il a rempli notam­ment, pendant 25 ans, les fonc­tions rie quêteur dans la Métro­pole et de portier au couvent d? Limollou.

Tl laisse dans le denil ses frè­res et belles-soeurs: M. et Mme Lorenzo Lortie (Florence Noël»,M. Léonce Lortie. de Montréal,M et Mme. Léopold lortie tAmanda Dion), de Quebec.

Les restes mortels sont ex­posés sous les soins de la mai­son J. Bouchard A Fils, au couvent de Limoiiou. Les funé­railles auront lieu dans cette paroisse.

Mlle C. BérubéMlle Clara Bérubé, est. décé­

dée à l'Orphelinat Saint-Sau­veur où elle étau pensionnaire. Il Elle était àgee de 86 ans.

Elle laisse dans le deuil sa belle-soeur, Mme Alfred Morls- sette ainsi que des nièces, Mlle Cécile Berube. Mme William Ar- kins, Mme Matty Trotner et Mme Donat Coulombe

Les funérailles auront lieu mercredi a Saint-Sauveur Les restes mortels sont exposés aux

salons Marceau, 224 Saint-Vai- lier-Ouesî.

M. L.-P. Maranda SE*VICES ^eciausesM. Louis - Philippe Maranda,

restaurateur, demeurant au 221, 6e Avenue, est déeede à l'âge de. 58 ans. Il était l’époux de da­me Blanche Gobeil.

Outre son épouse, il laisse dans le deuil ses fils et filles, son gendre et sa belle-fille- M. et Mme Allan Gnatiuk (Rita>, M J.-Paul Maranda, M. et Mme Marcel Maranda (Monique Bar­beau i. Mlle Lise Maranda; sa mère, Mme Alfred Maranda; se-s frèies et soeurs, beaux-frères et belles-soeurs: la Rév. Sr Marie- de-Grâces (Marie - Laure), des Obiates de Marie Immaculée, MM et Mmes Paul-Eugène Cha­bot, (Marcelle», Wilfrid Gingras (Cécile), Jean-dis Maranda (Marte-Jeanne Roussel», René Côté (Thérèse). Mértldé Gilbert (Albina Gobeilt et Louis Bro­chu (Elise Gobeil), M. Pierre Gobeil, MM. et Mmes Magella Lemieux (Thérèse Gobeil), Ar­thur Gobeil (Emilienne Mer­cier), Emile BLssonnette (Ro­salie Gobeil» et Léonard Gobeil (Raymonde Moineau).

Les funérailles auront lieu mardi, a Saint-Charles de Ll­moilou. Les restes mortels sont exposés aux salons L. Bouchard & Fils, 320. 5e Rue.

M. Nap. BlaisM. Napoléon Blais, époux de

feu dame Léontine Fortier, est décédé le 19 Juin, à Lauzon, a l'âge de 84 ans et 4 mois. Il demeurait a 20 rue Giraud, Lauzon.

I! laisse dans le deuil ses fils ei filles, ses gendres et sa belle- fille : MM. et Mmes Roméo Blais (Marié-Claire Rueli, Wil­lie Blais (Alvina Robitaille», Maurice Fraser (Juliette» et Leo-Paul Blais (Georgianna Vien).

Les funérailles auront lieu mardi, à Saint-Joseph, de Lau­zon La dépouille mortelle est ex­posée â 203. rue Saint-Joseph, Lauzon. La direction des funé­railles a été confiée à la mai­son Gilbert & Turgeon, Ltée, de Lévis.

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quo-14

Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964 29

‘DécèsRév. Sr Sainte- Thérèse-NoëllaIa Rev. boeur Sainte-Thérè-

se-Noëlla, nee Thérèse Lauzier, des Soeurs de la Charité de Que­bec, â Saint-Clement, rie Rivie­re - du - Loup, est décédée le 20 Juin, à la maison-mère, à 1 âge de 36 ans. Elle était ia fille de M. et Mme Joseph Laurier. Iji Rév sœur Sainte-Théreie-Noéüa comptait 19 années de vie reli­gieuse.

Outre ses parents, elle laisse dans 1e deuil plusieurs frères et soeurs, beaux-frères et belles- soeurs, dont le Rév. Soeur Ro­bert-Ballarmin, de la même communautéIa dépouille mortelle est ex­

posée à la maison-mere, avenue d'Estimauvilie. Le service sera chant» mardi, en la chapelle des Soeurs de la charité, et l'inhuma­tion se fera au cimetière de cette communauté. La direction des funérailles a été confiée à la maison Germain Lépine, Ltée, de Quebec.

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K\RRY — ^ Ma-ff: > F-«nC*, > '.9 Juin 1964 * Ai!* df «7 a DR *;.• décé­dé* dame Rachel Bedard,L -Kujên* Barry indtiAtri*;2015 Bourbonnier*. Sllierv

Les funéraillea auront 9 heure*.

Départ de a résidence fuiu aire Ar- ihur Ciouùer & Fil» Liée, no 975 avenue Marguerite-Bourgeois à 8 45 heure* pour

; i église 8t-Char>* Garnier et de là au ; cimetière Belmont,

Le trajet «e fer» en automobile*El * **■ a expose* a compter d» 10

! heure* am. mardi (23 .

i BURN4T< HK7. — A Ma.’xgimic C't Abitibi, ie 20 Juin 1964 » Age ri« 19 an«

,e*t décédé accidente lemen. .Jean FU- inatcher fila de M Paul Bematch** e: de dam* Cécile Pa - en? demeurant a Pom-Rouf*. Cte Fortneuf

i Le* funerallîe* auront lieu mercredi a |11 heure*

Départ des salon* funéraire' .t ,::*n A Fils a 10 43 heures pou: '.et-Ms* n*

; Pont-Rouge et de .a au cirr.e'. * » pa- : rol*«!a

Kl.RI H* - s Queh» i .• *,4sBerube. fi.;e <•.* feu Behexlè Be-.oc c de feu dam* D*lphine B» < dem .

; rant s ; Orphelina Rt-Sauve»;- i !*• funérailles auront, lieu mf:c;ed» a! 10 heuresi Depart d* la residence ÎLnerajre 8 Tlo Marceau Inr 224 fi' -Va f r-o . ■ •

1* $h 45 pour J’éflise fit-flaufeur e*. de ia «u cimetière 8t-Charjev

BLAIR — A La . /.or . * : » IflMj à l à** de 84 am 4 mm.’ est dèçed* M ; Napoleon Blai*. époux de feu oam* Leon- ! tine Fortier demeurant à 20 rue Gi­raud. Lau*or,

Les funéraii.ss au-art . * 1 ma ri a9 heure*.

Départ des *a!or« .*unera :-(•« G Ihr ■ ■ & Turgeon Lie* nn :03 S’-Joeenr» 1?45 heures pour es.-' on e-d* la au c.rue:;*'' pu: o • a.

RI SK1MUS — 4 po •} o.,fc- ( éPorlneuf, > 20 .n 2964 f,ge *29 an» ejt d*cede* ‘libreiner : n a me

{Jeannine Paquet, épousé rte M RooefBucsièrex

Les funéraj.lea auront l ej mat ri a9 30 heures

t Depart de* salons fuoéra.re* de Ju en j 8e Fils Enr a 9 15 heure*, pou’ . eg ve

rts Pont-Rouge et de it au cut *•: e-ei parois;.a.

I ARR1KR — A Loret ev.. «* <4 2■1964, a l ige de 67 am 5 mois 'c* jcède subitement V A exar.d e ru >- époux de dame Céline Morn, demeurant

|a *1 Val vueLes fuoéra.i.ei auront lieu mardi a

9 heure*.j Depart de ]a re- dence funéra :e An 1 tomo F&lardeau. do 30 rue *«

R 45 heures pour 1 église ri et de ia au c:m* ere parc

GKOI.F.Ar — A ; hApita! de VEnfant- Jesus ,e 20 juin 1984. a 1 ftge de 71 ans. Il moi;, eu décédée dam* Rose-Anna Chevalier, épouse de M Alfred Oroleau. demeurant a St-Mare des Carné es.

lues Tuners f» auront lieu mardi à 10 heures

Départ des ;* ons funéraires C I>- g*:« Si FJ'.s Enr . no 10W, rue Prin-

a 9 45 heures pour .'eglise de St-Mare et de ia au cimetière parotsite

HI OT — A l’hdpUal St-Aunuslin. 1* 19 jum 2964 a i âge de 84 ans. 4 moi». *u décédé M François Huot. epoux en premieres noces de feu Rosina Dubois, et *n deuxième noces de dame Eugér • Lambert, demeurant a Bî-Rédempteur

Les funera es auront lieu mardi a 9 heures

Depart de chez ** * ..* Mma Poland Ma.ouin no 273 lér* Avenu* a 8 46 heuie» pour . eg lue de St-Rédempteur*: de .a au cimetlere paroissial.

IHABELLF. — A Quebec. Je 21 Ju:.n 1964 n à$e de 22 ans, e^ décéri* M Beno; Isabe e, demeurant, a Si-Anas- tha.ve

I.e» funers,,.es auront lieu mercredi A 10 heures.

Depart du salon funéraire André Cou­ture. a 9 46 heures pour . egjlse ne 8> ■ Anaathasie et de 14 au cimetlere paroa-

I.ARRIF — A a Ma son S -Berna ririi lac Vert, e 19 juin 1984. s l'4g* rie

h n? f- ' deeècé M. Delphi* Labr.*. •:* feu dame Amanda Chartre, de

St-Henri de Lert»Les funérailles auront lieu mardi 4

10 heures.Depart de* xa.ons funéraires Gon&a •

gu* v»îo;s A Fils, rue Commercisie fli- Henri, s 9 45 heures pour 1 eglise de fi Henri et de ia au c.metièi* paroissial.

IA t HA V ( E — A Québec, .e 23 Jum ,1*84 a . 4d* 6i ar.-. e»i déced* .V Lad:*.as Lachance imarchana», epoux de

Alice Du b* demeurant 728. 17eRu,*

10 h ont Jeudi.

f AVI R ~ A Hôp.’.a- Oer . a21 Juin '964 a àg*1 fin è.

| moi* est décédée dame S'el.s i tillaire, epoufe de feu Jear Cs » * 'meurant au 220 P: nce-Erioua: '

Les funérailles auron- ; e»u ;p 9 heure*.

Depart rie* salon* re x co Hubert Moisan. no liVj r S •

i 4 8.55 heure* pour iéc. »* \-v ■ ? j de Jacquea-CarDer. et rie .* * i mener* St-Char ie*

Ml lov — a a.Ireney. ie 19 Jum ',964. a d,' s|■ est décédé M Narciv-e F -or., epr

! feu Adeline L'Heureu* h Les funérailles surent ' •'■j n.a

! 10 heuresDepart des salons f„riera :*s

ges Guillemet*.* r,o 2SR Rn\ a Joachim s 9 45 pour »»c :>* s -Je

: et de la au cimene-# parons*:*;

FRIinr FERDIWT — A Q,’ "h Juin li964, a .'âge ri* 79 ar.v bg-.

: de fru Napoléon Lor:.* d* t* . BflEemire Parent

! Les funérailles auront lieu marri;I 4 9 heure*

Depart riu pre*bvtère 8:-Ch»'N Ltmc il ou. a R 50 he..--« pour| 8:.-Cha; ** rie L:mo. nu #• g s .

: * • du Sem.nî, * r* Cap-R- nf1-e ’.rsjet se f?-a en a . omoh >

GM DR» 41 — A Q ,*bf2964 s l’âge de *0 « r, -. r-' derr-j, m* Leon' ne Gaud ** . epou'f rr mieies noce* d* î*.j M Hono.e D e; en seconde* r.ore- -* MOaudrea j demei.-ant *„ no —• Sh*ppa*d * 6 ’>•

Le* funérailles auront . *u ma 9 heures

Dépau ri* .a :p* ri*ne* tune thur Clou;:*' r F:.’ ro ii:-, jMa-guer ’e-Bo ; aeo « a 8 4:2 eg lu* St-chs'*‘ n»'r f'- i* cime-:*:* S*-Char *• Le tra:*t s« en automoo *«

M. M.-A PoulinM Marc-Antoine Pouim. fonr-

tionnair.'. çpoux d(» dame Mar­guerite DouvUle, e.M riéréde le 30 Juin, â Québec a : Age de 53 an., ét un mol. Il demeura.' a 9pn avenue Casot.

Outre Mi n epouae, il laisse dan., le deuil se., enfant., e: sa belle- fille: M. et Mme Jean-Pierre Poulin (Edith Plamondon'. les RR. PP M:ohel et Es-Dar.ie- Potilin. des Voluntas De:. Mlle Marie Pculin; sa mere. Mme Ed­mond Poulin: ses freres. sa soeur, ses beaux-freres e: belies-aoeurs, Mme Paul Rouleau 'Madeleine Poulin'. le R P Daniel Pouim. p b. du Nyassalanri, M Roch Poulin. MM et Mmes Fernand- Jarques Pouim » Pauline For- tiér». Hubert Poulin 'Camille Chabot», Andre Pouim, ‘There.-e Tremblay» et Denis Poulin Mi­cheline Becin de Floride. Mme Corinne Labrvoque. de Montreal. M et, Mme J.-P-Edmetnd Dus­sault 'Yvonne DouvUle». Mlle Isabelle Douviiir.de Ixus Angeles, M. Irenée DouvUle, de Montreal. MM et Mmes Gérard Douviiie «May Larue Henri Derome 'Gertrude DouvUle» e; Conrad Douviiie (Suzanne Frechette-.

La dépouillé mortelle est ex­posée a 300. Chemin Sainte-Foy le service sera rhante mercredi, en l'egllse de Notre-Dame-du-

I Chemin. la direction ries funé­railles a été confiée à la mat- son Germain Lepine. Lter. de Québec. L'inhumation se fera au clmetiere Belmont.

Depart ri*, fovtr* funcr*ire* J. Bo'.- charri (N F.,* no 1290 ]*re Av«n .* a •’ : ■r*v 6S pc» . . *gü-r d* S:-F':rie,« *-Ce ix au umetier* 6t-CharJ**.

LAMONTAGNE — A Québec » 22 î .in 2964. i J‘4gc de A4 An* e*i riecert** mariemoift*;.* H* en* Neioe ’ LAmoma- gQ** {krarjrant a .a Maison 2Du FargB*»v4K>r:.

Lei funérAUea Auront lieu mercred: * 9 heures

repart de la residenc* funérA.re Arvhur Cc .'irr a Fim No 46 Boul Cjr. *O • a 8 heur*' 46 pour l'êgil.ne fi- Dotnir.lcue et rie 24 tu cimetière Mon’- •Marie^d* Lér:s. Le trajet «e fer* en

I.E\ E*iQi r —- A Thetforrf M -*• > 7ft Vi’n 1964 a à** ri* 74 ar. *?t rteefrié* Mile VL-.*-Ann* Léeexque ' e rie fei M ci Mme G*riTia:n Levesque.

Le? fur*'a..** auront :.*j mardi 4 8 30 heure*

Ocra • rr: «> on d* a Ma.*on Ma'* rr> Wo S:-O v*r. à 8.15 heuer? pou' * chape e de a communaut* d*« Sr» d* a

-a au cimetière d* Man*;:ie et

MARANOA — A Quebec * 29 Juin '1964. fe 4g* de 58 ans 3 mo *. *xc d*-c*rie A jbüerner,' L-r -PhiLppf Ma’an- ri» rr^’aura:*;-- époux de dame B.ar- che Gobe demeurant 223 fi* Avenu*

Le* funéra..>s auront Leu mardi .2:» a 10 heure*

Depa ; de* foyer» Jünéra.rea J Bou­cha- i e’, F no 324 5e Rue a 9 45 r». rei pour ;>g «* Sr-Char’ei» rte limoiiou et ri* au c.metier* S’.-Cha’.e*

MOISAV — A Québec > 29 Jmh T9fi4,à 2 4ge rie *3 an», e': décédé 2e Dr Al­bert Moisan du minister# de* Affair** • ne.enr*,. epoiv ri* Mm* Maud R? - Dé­ni* demej-an: no 73! Si-Cvrsi.* O’,!**

Le* funera;i:*i auront lieu mardi 23

Jts-Mamr* Car netiére St-Char

r AQf » T — A

loi: ro 144 ru ;uia a 9 45 heiiacona et de i

r»11Tfl E K<

es pour

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31 R-Cr

•>.001*5 Paqj*' de Lt-di* M*

i de dam* So-

lieu marri a

« 'ft Roge* B* - im* » Donn» •g *e de Dor -e-* paro:»j.«

iirr.* '.me

PIC AUD — A Montmorercr * r j.n 904 ». . Aff* fi* 40 an». *Al M

' » irem F ; car ri ep; jx c* (‘a/re F*’ - ar.de Breton, demeurant a 4164 Bou.

AnneLe* fuoéraiSîe» auront *u rr.errred a

.1 heure*Depart rte* sâion- funéra -*» F-X

Br.jrr.arri Enr 4':00 Boui Rte-Anne * ■ïh V» po - ec.!»* P!-Gre»olre et d* a

«j cimri'.fr# paroivs.a:

mi LIN — A QufDer • 30 „ . r 9A4A age de 53 ar.' e»-: rtecéd* M MarrAntoine Pnu.ir epoux rie dame Marcue- :••* Dou v : : ; e rterneurar: s 990 rue Caao’

L** funéraires auront lieu mercred; a 9 heures

Depa'i d. faneiarium Germain Lep.’ * Ltee no 300 Chemin 5t*-Pot & 3 45 heures pour .église de Notre-Dame

01 «a * r e * a.. Cimrt e-* Ce

RORI-Rf.l A Quebec e 31 Juin 964 a fice de 4: »n» «*: décéda M

ttaimor.d Roc* ge ' de George» Po- '•a dame Philomène Vllle-

ani a 620. «e A veau# es auront Leu mercred *

•rge et

5 318 Chei 15 heures -imo.iou e

m CV* . ■ m a : n »in de a Can

.a au dim*

r OBI I %îl I F — a Quebec .e 21 juin 1954 a . xare de 68 «n» e»; derede*ham* Emrrenuenne Dore épouae de v F-rigar Roblta.ife demeüran? 28. rue No-

lxe« iunera.ie» e.roni li*u Jeudi, a

Depart . funerar um Oer-mx’.ne Ler.n* Li** No Lé chemin d* .a Cenardier» n Q heurec lé pour : egltse Notre-Dame d* Victoires e' de .« au cimetière B* mont

roi H — A Quebec, e 22 j .;n 1W»4 aAi* d* 72 an.* *r deredée rtam* E. •'

Tapage epou»e de fey Charles Roch. de- fr’ .-an a 2.504 ru* Rârriy

Le* îuneraLles auront Ueu mercredi a

.rie» foyer» fuueri '*» J Bou- Ichard Si F. - 2 740 ru* Bardy. com C*r,ard!*:e a lûhAS pou* ' eçhee d* Rf-Pa*-

; cm: de Maiserrt et de ia au cunetiereSi-Charles

SIMARD -- A Quebec > 20 ’ lin !9fi4. h 2 Age de 72 ans décédé* dame De-

: 'tfica Pn e epo.i'* d* M Odiion Simard, j de'.meurant a 133. 7* Rue

Le» funerailie» auront lieu mardi a

De,rie 'a r»»idenro îunért'.'i A* - l'hur Cioui;er Ar Füs Liée no 990 ie-* Avenu*, a 8 45 heures pour :>*.:»• ûu s -F.>nr;'. et de .a au cime* ère Si-

SIM ARD A Quebec an»

20 1964ma

SERVICE ANNIVERSAIRE

M. WILLIAM STAPLETONJeudi le 25 juin, à R hrev en l>gli«* St. Patrick, (irande-AI- lée, aéra rhante le aervire an- nl versa ire dp M. William Sta­pleton, eponx de dam# C’êiile Clendreaii. Parent* et ami* sont InvHea à y aaaiilter.

liOui.ve Simard fijl* de f* 1 I>ona- S mard et d Heien* Verreault. demeurart 4 :*U Cartgnar-Sa'.Jier**

Le* funeraiiîe* auront heu mercredi 4 2Oh 25

ITehart de !a résidence funéraire d* » Cie Hubeirt Moisan 2167. 1ère Avenue A 20h Oi pour e*Ri:>* St-Franco:x d A« aise et de ia au cimetie:* St-Charle*

fir ATK-THFRUSI NOI.LLA — A Q ;* bec. > 20 juin 1964 a 2 4g* rie 36 *n* **• decerif* Sr S’*-Ther*** Noe "» (Th*• e*e Lauwert 29 an* de vie religieuse f . e e:a.: .» ' 1> rie Vf * Mme .Jo«eph Laur e de St-Omeni R.viere-du-Loun *' éoeur de sr S*.-Robert Ballermin, s r q.

Le* funérailles auront lieu mard! à 9 heure*

Denari ries aa'.ons rie la Ma son Gé- nerahre. rue d Emmauvilie, a A 45 heu es pour .* chape, e de la rommunauie

et d# a au cimetière de Massai.

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ires en . rg:i*e Notre-Dame rie aer*chanté * service anniversaire de ma- demoiaeüe Germaine Carrier.

FF.RLAND .Truri! « , ; n 4 10• * »"'• en ; éfj 'r ri* S'-Apolline: e »era chante > a* v.c* anniverjaire de M, î'aa- bé Arthur Ferland.Parents et amix sont pries d*r aAsister sans autre invitation.

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30 ★★ Le Soleil, Quebec, lundi 22 juin J964

Berlin: l'Occident prendrait position

LONDRES R*ut*r) — U* troLS '‘Gmnds” occidentaux pour:a;êni publier runu'.tar.e- ment d’ici peu trots déclarations Identiques réaffirmant i* posi­tion occidentale sur ie problème allemand et Berlin, apprend-on à Londres de source bien infor­mée Toutefois, la décision de publier res declarations à Pa­ns, Londres et Washington n a pas encore ère pr.,se

Ces déclarai ions réitéreraient publiquement la position occi­dentale apres la signature d’un traite d’aminé et de coopéra­tion entre i'tlmon soviétique et l'Allemagne Orientale, Etat que les trois puissances occidentales ne reconnaissent pas.

Le France, la Grande Bre'a- trne et les Etats-Unis ont delft fait savoir que ce traité ne mo­difie en rien la situation en ce qui concerne l'Occident. Les trois puissances ont déclaré que la signature et La mise en oeu­vre de ce traité ne sauraient a eurs veux affecter les obliga­

tions et les responsabilité* qui incombent à l'TTRBB du fait de* accords quelle a conclu» avec les "Grands’ occidentaux au aujet de l'Allemagne, jr com­pris Berlin.

Lea declaration.- que i'appré- tenc ft falra cea trot* pava rap­pelleront qu'ils considèrent la République fédérai# allemand# comme le seul gouvernement aî- emand librement et légitime­

ment constitué et done habilité ft parler au nom du peuple alle­mand tout entlei sur la plan In­ternational.

Les trou •'Grands’ rappelle- J ront aussi qu’lia ne reconnais­sent pas le regime d'Allemagne j de ; Est, ni l'existence d'un Etat en Allemagne Orientale.

On croit «avoir que les trois gouvernements sont en rela­tions avec le gouvernement de Bonn, par la vole diplomatique, | en vue de la publication de leurs déclaration*, précise-t-on ft Lon­dres

Goldwaler et Ike d’accord pour reviser la charte de l’O.N.U.

Washington <pa> — Le sénateur républicain Barry Goldwaler de l’Arlsona a décla­ré que l’ancien président Dwight D Eisenhower de» Etats-Unis reconnaît avec lui qu’il est né­cessaire de reviser la charte des Nations unis et de changer le mode de votation

M Goldwaler, principal can­didat ft l’Investiture républicai­ne a [élection présidentielle a déclaré dans une entrevue enre­gistrée pour le réaeau radiopho­nique de Mutual Broadcasting Bvrtrm que lancien président EWnhower. de même que le se­cretaire d Etat Dean Rusii "pré­conisent un examen approfondi de la charte des Nations unlea”.

Le gouverneur Nelson A. Roc­kefeller, de New York: et d'au­tres critiques ont accusé la sé­nateur Goldwaler de vouloir sortir les Eiats-Unls de l’ONU surtout «i la China communiste y est admise.

Pourtant, la sénateur Goidwa- fer * déclaré: “Je crois aux Na­tions unies ' Il a a limité cepen­dant qu’il faudrait trouver la moyen d» reviser la chart# en aorte que chaque nation possè­de le droit de vote au sein de l'Assemblée générale.

Une disposition de la Charte stipule que Ses révisions requiè­rent e vote des deux tiers des nation-membres et l'approba­tion unanime des cinq membre»

44om£cope>par «.«araar» Wairfiwg I

MftRDI. 2.1 JUIN HIMBELIER (21 mare . 1S avril»

A' ec «eaucoup de tact et de di­plomatie. voue arrivere* ft résou­dre plusieurs problèmes. Collè­gues et amis vous seront d'une g vnde utilité.

TAUREAU (îfl avril . 2« ma»)Lés problèmes financiers se ré­soudront d'eux-mémes Occupe*- vous de vos problèmes person­nels. Bonne journée pour les ac­tivités sociales.

GEMEAUX (21 mal . 21 Juin!Vous ave* beaucoup de choses à régler, mais votre habileté voua permettra de toutes les falra avec succès Une affaire person­nelle vous laisser* perplexe. Ne dépense? pas trop

CAM IR .22 juin - 22 juillett Vous ave* beaucoup Irnp d’ima- gmatton et avec tendance a faire des choses inattendues. SS vous été* calme, vous réussi re* ! es alfa.rrs senhmetnales sont bon­nes Un ami a besoin d* votre aide

LION (22 linllet . 22 anàt) Ne vous fattguea pas inutile­ment Caimeï-votis et réfléchis­se?. La iourné* est favorable ft la correspondance et aux affai­res de,famille.

VIERGE (22 août - 22 sept.» Vous recevra? de» nouvelles qui d abord voua irriteront, mais qui finalement tourneront ft votre avantage. Malentendu avec la famille

B A LA Ml 12 wpl. . 31 oct i Vous êtes plein d energie et apte ft régler plusieurs problème.-- Ai­le* magasiner Prudence dan* vos rencontre*.

SCORPION 32 net - 2! nov Même si vous avea facilement Une tendance ft etre désemparé, la journée sera vouee au succès Bonnes nouvc es et rencontre mteréééan'e

S AGITTAIRE >2 nev -21 dec TTsex de tact dan* vcw conversa­tions Le* perspectives sont ex­cellentes comparativement aux problème* mineurs que vous ave* a résoudre Insomnie et ner- vtwite

Cft/RICORNI (22 dec . 19Janvier' Très bonne toi.-uee. mais réfléchi;.se* bien avant d’accepter une nouvelle prépo­sition Sove? généreux envers la personne que vous amie?

VERSEAU (20 tan I* frvLes perspective.- sont brillantes K n'y a pas de rauson pour que voua dovifi mécon'en’ Oublie* le pave Braucoup de succèspersonnel

POISSON (19 fev 20 marsi Vous seres inquie- aujourd'hui Ne prene* pas dé risques Re- meuea la» decision* importantesà plus tard.

permanents du Conseil de sécu­rité ft l’Inclusion de l'Union so­viétique.IMPASSE

Notant qu'il n'entretient au­cun espoir "que la Russia con­sente jamais a des modification* qui auraient pour effet d'affai­blir sa puissance actueile ", 11 a reconnu cependant qu’il n» voyait paj d’autre alternative.

' Je le dis parce que nous de­vons faire face ft la réalité. La possibilité d'adhésion de la Chi­ne communist* a l'ONU grandit de Jour en Jour ..."

Reconnaissant qu'il est diffi­cile d établir le mode de vota­tion en fonction de la popula­tion ou de la riche»»#, le séna­teur Gold water a déclaré qu'il n avait aucune solution a propo- *er.

Il a également reconnu que le* Etats-Unis "ne doivent pas croire qu'en raison de leur puis­sance et de leurs richesses 11 leur appartient de dominer’',

“Dautre part. )e ne crois pas non plus que nous devrions per­mettre au monde communist» de dominer, ce qui. a mon avis peut sa produire si nous ne pre­nons pas les mesures nécessai­res pour parer * cette éventua­lité".

Au sujet de» opérations.de pa­cification de l’ONU, le sénateur a déclaré que bien que son in­tervention ft Chypre semble fai­re partie de ses attributions, l’OTAN, ft son avis serait plus qualifiée pour régler ce problè­me."Je nal nullement. l'Intention

de critiquer l'Intervention m l'action de lONtî ft Chypre, a-t- 11 dit. Je crois que son action a été efficace Jusqu'ft present.

"Mats l'ONTJ na certaine­ment pa* réussi ft rétablir l’or­dre au Congo. La situation est pire que Jamais auparavant et le crois qu elle ne fera que se détériorer Au surplus. Je n» crois pas qu'une nouvelle Inter­vention de TONU serait plu* fructueuse que la première"

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Les soumissions doivent être en­voyée.- sous enveloppe fournie à •et effet et sur laquelle doit être Indiquée lisiblement ta mention \ppel d offre* no B-.UMT i. Hydro-Quebec ne s engage a

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L'Agriculture au Québec (1) Le Soleil, Québec, lundi 22 juin 1964 sr

par .îawjueis KIOCX

Votre enquête ast concluante. L'agriculture québécoise commence à sentir les "méfaits de l'abondance”. La victoire silencieuse de la tech­nique. qui a doublé en vingt ans la productivité par travailleur, n'a fait que déplacer les problè­mes. Angoissés, de nombreux dirigeants .se de­mandent : "Que faire de notre agriculture ?”

Les méthodes sont nombreuses, porte, c'est de les appliquer.

Ce qui im-

A cette explosion dans le domaine de la pro­duction, les techniques d'organisation s'ajustent mal. L’homme n'a pas encore tiré toutes les conséquences de ses nouvelles forces Tant qu'il n’avait que des possibilités limitées, les choses se réglaient tant bien que mal, presque d'elles-mé- mes. La technique en augmentant son pouvoir,

Laval forme des ingénieurs

agricolesexige qu’il change ses rapports avec les choses et avec autrui. Désormais, il peut y avoir des moyens de subsistance pour tout le monde, mais, pour que les vrais besoins de l’humanité soient comblés, encore faut-il que nous trouvions, non plus in­dividuellement, mais en nous groupant, des solutions dépas­sant les formules traditionnelles dans l’enseignement agricole, la production et l'utilisation des ressources économiques du mi­lieu rural.

Le “Réveil '64 en agriculture” ne peut être mieux symbolisé que par la décision de l'univer­sité Laval de commencer la for­mation d'ingénieurs agronomes ou Ingénieurs en agriculture. A ceci, s’ajoutent le projet de pla­nification de l'enseignement pro­fessionnel agricole et le lance­ment de l’ARDA.

La profession d'ingénieur agro­nome est connue aux Etals-Unis et dans les provinces canadien­nes anglophones. Au Québec, elle est bien connue également des milieux agricoles où ses ra­res représentants, soit une dizai­ne, ont fait leur marque et dé­montré leur utilité. Cependant, elle reste sans doute encore un point d’interrogation pour les ingénieurs des autres domaines et pour le public Les renseigne- menls qui suivent, fournis par la faculté d'Agriculture de l'univer­sité Laval, devraient donc inté­resser les milieux professionnels et éclairer les futurs candidats à cette profession, dont l'enseigne­ment débute à Québec.

Le génie rural est actuelle­ment enseigné dans 45 universi­tés américaines et les derniers rapports statistiques publiés par •TAmerican Society of Agricul­ture Engineers”. La plupart de ces personnes ont fait ou du moins ont terminé leurs études aux Etats-Unis, Mais aujour­d'hui, on tend plutôt à former les Ingénieurs agronomes au pays et actuellement trois uni­versités donnent le cours de gé­nie rural : celles de la Colom­bie Britannique, de la Saskat­chewan et de l'Ontario. L'-uni- verslté Lava] est la quatrième à emboîter le pas dans ce sens.

LES BESOINS

E existe présentement dans la

province de Québec un grand besoin d’ingénieurs en agricultu­re. Une enquête de la Com­mission de génie rural de la Corporation des agronomes a révélé, en effet, il y a quatre ans, qu’il faudrait former 120 ingé­nieurs agronomes de langue française au cours des dix pro­chaines années, afin de répon­dre aux exigences du Québec en ce qui concerne les services du gouvernement, l'enseigne ment agricole et l’industrie. Puisque le nombre d’ingénieurs agrono­mes de langue française n’at­teint pas 10. à l’heure actuelle, il va sans dire que l’établisse­ment d'un département de Gé­nie rural au sein de la faculté d'Agriculture de l’université La­val réalisera les voeux du corps agronomique et du monde agri­cole de la province.

Le departement prévoit égale­ment des demandes pour ses fu­turs diplômés dans les réglons de l'est de l’Ontario, du nord du Nouveau - Brunswick et même pour certaines parties des pro­vinces de l'ouest où U existe un fort pourcentage de population agricole canadienne - française qui profiterait des services d'in­génieurs agronomes bilingues. Certains diplômés pourront, aussi faire un stage dans les pays sous-d-veloppés de langue fran­çaise afin de contribuer à l'amé­lioration des méthodes de pro­duction, de transformation et de conservation des produils agri­

coles.

CHAMP n ACTION

L'ingénieur en a g r i c u 1 ture, comme son nom l'indique, est un un ingénieur possédant une con­naissance approfondie des ca­ractéristiques et des problèmes les différentes productions agri­coles. Il est, en effet, & l'agri­culture et à l'industrie agricole ce que l'ingénieur chimiste est à l'industrie chimique et l'ingé­nieur minier, à l’industrie miniè-

COOPERATION

Le département de Génie ru­ral de l'universite Laval, grâce à cette coopération entre la facul­té d'Agriculture et la faculté des Sciences, sera en mesure de for­mer d’excellents Ingénieurs agro­nomes qui pourront être utiles

dans les service* du gouverne­ment aussi bien que dans les in­dustries para-agricoles. Ces In­génieurs pourront, selon leurs goûts et leurs aptitudes, s'occuper de recherches, d'enseignement, de vulgarisation, d'expansion, de réalisation ou de surveillance des travaux de génie rural.

L’ECOLE D’AGRICULTURE

Le “Réveil ’64 en agriculture” ne se fait pas exclusivement au niveau universitaire, mais aussi dans les écoles d'agriculture du Québec

Nous avons vu, lors du congrès de la Commission de renseigne­ment professionnel agricole, que, dans un climat d'entente et de Joie, les enseignants ont fixé le mois doctobre 1964 pour la mi­se en vigueur d’une planification de l'enseignement dans les éco­les d'agriculture du Québec.

D'Ici le mois d’octobre, selon M. Paul Robitaille, agronome, la Section de l’enseignement pro­fessionnel agricole compléterait, grâce au personnel enseignant des écoles d'agriculture, et par le truchement de comités spé­ciaux, les schémas de tous les cours donnés aux écoles d'agri­culture.

De l'avis de M. Robitaille, ce sera un pas de plus vers une meilleure coordination de ren­seignement professionnel agri­cole sur le plan pédagogique, puisque tous ces schémas seront utilisés dans toutes les écoles d'agriculture du Québec.

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U Thantcréé un malaise

NICOSIE Don* «jn liie- i jrammc a<ir<v>s» â. U Thaiu 1« i 38 Juin n reruja public hier à Chypre, le vice-président Kut- j chuJr chef de là communauté j cypriote turque de l'ile, rend compte de h grande Inquiétude que le dernier rapport de U Thant a;. Conseil de securité des Nations Unies aurait fait naître r ■ es Cypriotes t rc*. Le télégramme de onze leuilleta eoaligné qu‘U e't "décevant et déprimant” de voir que les In- lormatlone contenue» dans ce rapport apprécient mal le» faits et les cause» reeile» de» troubles 8 Chypre' ; le rapport, j ef/tmie Kutchuk. est nettement “favorable aux Cypriote» grecs', en ce qu'il present* le gou- ; vernemen' de Mgr Makar.o» comme ce < i de nie toute en- , Lcif De plus. M. Kutchuk te- i p ehe au secrétaire général d«I ON'U de n avoir paa fait men­

tions publiques | ti- Mgr Makar.o» tendant a fuie croire q..'ll considère 1* e • u.-'.'.nn actuelle comme «an» Iss .e 1^ rapport de U Thant, s on M Kutchuk. fait une trop large part a i danger d’invasion ; d" nie par le» Turcs, «an» p .riant mentionner 1* rAle du gouvernement et de l'arme» ! g'eoj dans ie» problème» »c- I tuela.

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MANDAT PROUINUB

Ce rapport de M. Thant »u Conseil de sécurité, or. i* sait, demande que soit prolongé de trois mol*, soit Juequau Tl sep­tembre prochain, le mandat de» . forces de iONC a Chypre L* Conseil a été saisi de la que»- j taon « semaine dernière, et la demande rie M. Thant a été ac­ceptée. A ce sujet, Mgr Maka- ; r ■ de- lie «Ut samedi »oir. que 3e débat du Conseil "a été cou­ronne de succès, et a été trea | «atisfaisar' pour Chypre". "Le* | résultat» d<^ discussion» indi- | q icnt «-.«irernent, a-t-il «jouté, | q » la verir.vbi* solution au pro- | hieme de Chypre dou. être cher- i cher sur ie pian d'une collabo­re :.or a l'Intérieur de l'ONU".

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"Tout » ie» tentatives de a Turquie en vue de mettre en cause a ieg'.timlté du gquver- ( rem en t de Chypre ont totale- I ment échoué.” souligne l'arche- j vêq ne.

Ce a quoi devait répondre : hic: M. Kutchuk. vice-président j de nie, que "le renouvellement j du mandat de la force Inter- j no .onale ne change rien au j problème. Je trouve, a-t-il diten évoquant la déclaration de jMgr Mnkarios. qu'il a le *ucce.s far; e II ne fait aucun doute pour personne, q.,e la mission de ION U a Chypre .sera prolon­gée. Je place beaucoup plu» d'espoir en ce qui me con­cerne. dans a prochaine ren­contre Inonu-Johiwni Noua pensons en effet qu'un» »olu- tion est en vue."

INONU

M Inonu fl P’ s est effet l'a- vion hier «pres-mid: pour Was­hington. Apres avoir paase la nuit à Williamsburg, en Vir­ginie. i! gagnera la Maison Blanche ce matin, ou il «'entre­tiendra «ver le president John- »on pendant deux jour». Puis, il »# rendra a New York, ou il rencontrera probablement U Th* nt

A l'uiMie d'une reunion spe- elaie du conseil des minlstrea turcs <>u M Inonu a présenté la 'uese qu'il allait défendre a Washing! on, on a appn* d» «ourees généralement bien in­formées que la question de Chy­pre sciait abordée sous l'angl» de la securité pour la Turquie; à cet effet. U réclamer* la par­tition de l'Uf. ou bien la crea­tion d'un Etat r-ypnote fédérai.

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it.re pari un pone-parni» ■ ernement cypriote a de- Iner i* nouvelle lancée i*

par- un Journal grec, nnu- sflnn iaqueile le general • Or.vas -e rouvereit sur e Chypre en secret Le ge- Ortvas est celui qui avait

Jt le» force» de !a re*i»- a Chypre, *u plia fort de

taille rie» terronsle» pour tendance

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Selon .e joiur.al qui a publie e<- '* nouvelle. Ornas se s«»ralt oppoeé a Vidée d'une Chypre in­dépendante prAnée par certain* membre» du gouvernement grec. Le tout, d'après les porte- parole de Chypre et de Orée», •erait *an» fondement.

Apre* les deux manifestations pncifirjuex «epurées de» parem» de Cypriotes grec» et turc» por- tc» disparus dans la Journée de mmebi Chypre a été lemoin d* deux scenes de guérilla: plu- *ie: ;v ceni« : es de coupe de feu ont e:e tire# contre les position» cypriote* turques d'Epiko, et r est vei-s cet endroit que se di­rigeait une voiture de recon­naissance danoise, lorsqu’on s tire coni-re se» occaipant» *ix ou sept coups de feu La situation serait maintenant calme

On signale par a...eut» que le gouvernement de Mgr Maaarlo» a nu» fin aux fonefions de M Mehmet Ertugtulogiu, ambassa­deur de Chypre a Ankara. Cette decision a été Jugée dans cer­tains milieux comme une pro­vocation, ayant été prise sans 3'obtenLon préalable de I accord de M Kutchuk vire-prAsider.t turc dé la République de Chy- pre

Enfin, M. George» Ra panda- rou. premier ministre gi-ec aété invité à se rendre en vüute k Londres et a Paria. Les invi­tations auraient été acceptée» *n pr ■ 3t. mais sans qu'il «oufe.l mention d* date.

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