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COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES Wti Î&JP Bruxelles, le 22.05.1997 COM(97)224 final ItÉH îw® 1 Jhfift mmïï RAPPORT DE LA COMMISSION AU CONSEIL, AU PARLEMENT EUROPEEN, AU COMITE ECONOMIQUE ET SOCIAL ET AU COMITE DES REGIONS sur l'état de la santé des femmes dans la Communauté européenne 'iRtifljP E[ «Ç»I
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COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES

Wti

Î&JP

Bruxelles, le 22.05.1997 COM(97)224 final

ItÉH îw®1

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RAPPORT DE LA COMMISSION

AU CONSEIL, AU PARLEMENT EUROPEEN, AU COMITE ECONOMIQUE ET SOCIAL

ET AU COMITE DES REGIONS

sur l'état de la santé des femmes dans la Communauté européenne

'iRtifljP E[

«Ç»I

PREAMBULE 4

RAPPORT DE SYNTESE 5

1. INTRODUCTION 11

1.1 CONTEXTE 11 1.2 LA SANTE DES FEMMES 1 2

1.3 INDICATEURS ET FACTEURS DETERMINANTS DE LA SANTE DES FEMMES 1 3

1.4 SOURCES D'INFORMATION 13

1.5 STRUCTURE DU RAPPORT 15

2. EVOLUTION SOCIALE ET DEMOGRAPHIQUE 19

2.1 TAILLE ET STRUCTURE DE LA POPULATION 1 9

2.2 VIE FAMILIALE 20

2.3 VIE PROFESSIONNELLE 2 1

2.4 INDICATEURS DE DÉVELOPPEMENT LIES AU SEXE DES PERSONNES 22

3. INDICATEURS DE SANTE SELECTIONNES 34

3.1 ESPERANCE DE VIE 3 4

3.2 MORTALITE INFANTILE 3 5

3.3 MORTALITE MATERNELLE 3 5

3.4 AUTO-EVALUATION DE L'ETAT DE SANTE 3 6

3.5 TAILLE 36

4. MORBD3ITÉ f 49

4.1 LIMITATIONS D'ACTIVITÉ DUES A DES MALADIES CHRONIQUES 49

4.2 LIMITATIONS D'ACTIVITÉ TEMPORAIRES 50

4.3 CONSULTATIONS DE MÉDECINS 50

4.4 HOSPITALISATIONS 51

5. CAUSES DE DECES ET TENDANCES DE LA MORTALITE FEMININE 65

5.1 ACCIDENTS IMPLIQUANT DES VÉHICULES A MOTEUR 65

5.2 SUICIDE ET AUTOMUTILATIONS 66

5.3 LA MORTALITE FEMININE DUE AU CANCER 6 6

5.3.1 Cancer du sein 67 5.3.2 Cancer du col de l'utérus. 68 5.3.3 Cancer de l'appareil respiratoire 69

5.4 MALADIES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE (MALADIES CARDIOVASCULAIRES) 70

5.5 MALADIES CARDIAQUES ISCHEMIQUES 71

5.6 MALADIES CEREBRO-VASCULAIRES (ATTAQUES) 72

6. FACTEURS DETERMINANTS EN MATD2RE DE SANTE ET PROMOTION DE LA SANTE 89

6.1 TABAGISME 89

6.2 CONSOMMATION D'ALCOOL 90

6.3 ALIMENTATION ET POIDS 91

6.4 EXERCICE PHYSIQUE 93

6.5 PROMOTION DE LA SANTÉ ET PREVENTION DES MALADIES 93

6.5.1 Bilan cardiaque 93 6.5.2 Dépistage du cholestérol 94 6.5.3 Dépistage du diabète 94 6.5.4 Dépistage de l'ostéoporose 94 6.5.5 Dépistage du cancer 95

6.5.5.1 Dépistage du cancer du col de l'utérus 95 6.5.5.2 Dépistage du cancer du sein 96

7. QUESTIONS SPÉCD7IQUES CONCERNANT LA SANTÉ DES FEMMES 115

7.1 TROUBLES DE L'ALIMENTATION 115

7.2 LE VTH/SIDA ET LA SANTÉ DES FEMMES 116

2

7.3 RANNING FAMILIAL 118 7.4 AVORTEMENT 119

7.5 MENOPAUSE 120 7.5.1 Ostéoporose et maladies cardiovasculaires. 120 7.5.2 Prévention et maîtrise des symptômes 121

7.6 VIOLENCE A L'ENCONTRE DES FEMMES 122

7.6.1 Violence domestique 122 7.6.2 Viols et agressions sexuelles 123 7.6.3 Harcèlement (stalking) et harcèlement sexuel 123

8. CONCLUSION . 141

ANNEXE I- GLOSSAIRE 143 ANNEX H - LISTE DE FIGURES 145 ANNEX m - LISTE DE TABLEAUX 148 ANNEX IV - BIBLIOGRAPHIE 150 ANNEX V - ÉTATS MEMBRES COORDINATEURS 157

PREAMBULE

Le traité sur l'Union européenne a fait naître de nouvelles responsabilités pour la Communauté européenne en matière de santé publique. La Communauté se doit de satisfaire l'objectif général défini aux articles 3(o) et 129 du Traité, à savoir contribuer à assurer un niveau élevé de protection de la santé humaine. Ces mêmes articles prévoient l'action que la Communauté devrait mener pour atteindre cet objectif.

Dans sa communication concernant le cadre de l'action dans le domaine de la santé publique (COM(93) 559 final du 24 novembre 1993), la Commission expose comment elle entend exercer cette nouvelle compétence communautaire. L'élaboration de rapports réguliers sur la santé dans la Communauté européenne (CE) fait partie des propositions avancées. L'objectif de ces rapports est de fournir une source d'information sur certaines questions de santé présentant de l'intérêt, d'encourager la discussion et d'engager le débat.

Le présent rapport est le deuxième de ce type. Le premier (COM(95) 357 final) a proposé une vue d'ensemble de l'état de la santé dans la CE en 1994. Il comprenait une description des principales tendances démographiques et des courbes de mortalité et de morbidité ainsi qu'un examen des principaux facteurs déterminants en matière de santé. Comme les tendances et les déterminants dans ce domaine évoluent lentement dans le temps, un rapport de même nature ne présenterait que peu de nouveautés cette année. Le présent rapport met donc l'accent sur un sujet particulier - la santé des femmes - qui émerge comme un thème important tant pour le public en général que pour les prestataires de soins et les responsables politiques dans la CE.

Le rapport contient un aperçu des principales tendances en matière de santé, des courbes de mortalité et de morbidité ainsi que des déterminants utiles dans le domaine de la santé. En outre, il décrit plus en détail un certain nombre de questions de santé spécifiques aux femmes à différents âges. Cette discussion inclut des informations sur les facteurs déterminants ainsi que les politiques mises en oeuvre dans les États membres.

Le présent rapport se fonde largement sur les travaux réalisés par l'université de Limerick en Irlande à partir d'informations fournies par des sources nationales, sur la base de données "la Santé pour tous" de l'Organisation mondiale de la santé, sur les données fournies par l'Organisation de coopération et de développement économiques, par l'Office statistique des Communautés européennes et sur d'autres données facilement disponibles. Dans la mesure du possible, les données obtenues ont été vérifiées par des experts nationaux dans chaque État membre.

RAPPORT DE SYNTHESE

1. Introduction

Le présent rapport offre une vue d'ensemble de la santé des femme dans la Communauté européenne (CE) en soulignant tant les différences que les similitudes au sein des États membres et entre eux. Il examine les principales causes de mortalité et de morbidité à différents moments de la vie des femmes ainsi qu'un certain nombre de facteurs déterminants individuels et sociaux qui influencent la santé des femmes dans le cadre de l'évolution des tendances démographiques et sociales.

Les principales sources de données incluent la base de données "la Santé pour tous" (HFA) de l'Organisation mondiale de la santé, divers rapports et données de l'Office statistique des Communautés européennes (EUROSTAT) ainsi qu'une enquête Eurobaromètre à l'échelle communautaire, financée par la DG V et réalisée au début de 1996. Cette enquête comportait un certain nombre de questions sur la santé des femmes, qui sont analysées dans le présent rapport.

En dépit d'une amélioration constante de leur qualité, les données obtenues auprès de ces sources présentent certaines limites en ce qui concerne leur exhaustivité et leur comparabilité. Dans une large mesure, le choix des sujets inclus dans le présent rapport résulte de ces contraintes. Le rapport se concentre sur les femmes âgées de 15 ans et plus car la plupart des données sanitaires spécifiques aux femmes existant au niveau communautaire concernent ce groupe d'âge.

Le rapport comprend huit chapitres. Le premier introduit le rapport, le chapitre 2 résume les tendances sociales et démographiques qui affectent les femmes et le chapitre 3 offre un aperçu d'indicateurs de santé sélectionnés. Pour compléter ces informations, le chapitre 4 décrit plusieurs mesures relatives à la morbidité, alors que le chapitre 5 passe en revue les principales causes de décès des femmes. Le chapitre 6 inclut une discussion de différents facteurs déterminants en matière de santé et le chapitre 7 décrit un certain nombre de problèmes de santé émergeant chez les femmes. Le chapitre 8 conclut le rapport.

2. Evolution sociale et démographique

Les femmes - dont le nombre total atteint 191 millions - représentent 51,2% de la population de la CE. Ce pourcentage est remarquablement stable dans les États membres et varie seulement entre un minimum de 50,4 % en Irlande et un maximum de 51,8 % au Portugal. Mais la variation du pourcentage de femmes dans les diverses tranches d'âge est considérable. Dans le groupe des moins de 20 ans, on compte seulement 95 femmes pour 100 hommes, alors que chez les octogénaires, on arrive à près de 221 femmes pour 100 hommes. Ce "rapport de féminité" est particulièrement important chez les personnes âgées car, dans la CE, les femmes vivent en moyenne plus de six ans de plus que les hommes.

La vie des femmes dans la Communauté a beaucoup évolué au cours des trois dernières décennies. Le taux de nuptialité a diminué (de près de 1/3) depuis 1960, alors que le taux de divortialité a presque doublé (sauf en Irlande). En même temps, l'âge moyen au premier mariage et l'âge à la première naissance ont reculé pour atteindre respectivement 26,1 et 28,6 ans.

En même temps, le taux d'activité des femmes s'est considérablement accru, même s'il existe de très grandes variations entre les États membres. L'augmentation du taux d'activité des femmes s'est accompagnée d'une augmentation de leur taux de chômage, qui tend à être supérieur àxelui des hommes.

Lorsqu'on mesure la situation des femmes dans la société (par rapport aux hommes), on constate que, comparés à leur situation ailleurs, les femmes dans la Communauté obtiennent de bons résultats. Dans la CE, les États membres du Nord connaissent les meilleurs niveaux d'égalité entre les sexes, en partie grâce aux niveaux élevés d'éducation et de revenu des femmes par rapport aux hommes.

3. Indicateurs de santé sélectionnés

Dans la CE, les femmes jouissent d'un niveau de santé élevé, mesuré par divers indicateurs de santé. L'espérance de vie a augmenté constamment pendant des dizaines d'années pour atteindre 80 ans, soit plus de six ans de plus que la moyenne correspondante pour les hommes de la Communauté. Cette moyenne masque toutefois d'importantes variations entre les États membres, qui vont de 81,9 ans en France à 77,8 ans au Danemark.

La mortalité infantile s'est elle aussi améliorée, à tel point que les données les plus récentes (1992) indiquent que seuls 6,9 bébés (de sexe féminin) sur 1000 naissances vivantes meurent avant avoir atteint l'âge d'un an, soit une diminution de 68% depuis 1970. De même, les taux de mortalité maternelle ont baissé de manière significative (de 79% depuis 1970) pour tomber à sept décès pour 100 000 femmes.

Selon des auto-évaluations de leur état de santé, les femmes de la CE considèrent qu'elles sont en bonne (ou très bonne) santé. En moyenne, un peu plus de 62% d'entre elles déclarent être en bonne ou en très bonne santé. Les pourcentages varient selon les États membres et les groupes d'âge, les femmes âgées indiquant des niveaux de santé moins bons, ce qui était prévisible.

Les mesures de la taille indiquent que les femmes ont beaucoup grandi au cours des dernières décennies. Les cohortes jeunes (18-29 ans) mesurent presque 5 cm de plus que les cohortes âgées (60 ans et plus).

4. Morbidité

Il n'existe pratiquement pas de mesures de la morbidité par maladie au niveau communautaire. En revanche, des mesures agrégées sont collectées, telles que les incapacités temporaires et permanentes et l'utilisation des services médico-sanitaires.

En dépit de leur état de santé généralement bon, les femmes signalent des niveaux élevés d'incapacité due à des affections de longue durée. En moyenne, près d'une femme sur quatre rapporte des limitations de ses activités journalières, dans une certaine mesure (17,3%) ou sérieusement (6,3%) par suite d'une maladie de longue durée. Cette moyenne va d'un maximum de 30% (en Finlande et au Portugal) à un minimum de 15% (au Luxembourg) et augmente avec l'âge. Plus de la moitié de toutes les femmes âgées de 75 ans et plus signalent de telles limitations de leur activité.

A court terme également, les femmes mentionnent d'importantes'limitations de leur activité. Près de 14% d'entre elles indiquent avoir dû réduire leurs activités au cours des deux dernières semaines pour cause de maladie ou de blessure, alors que 3% ont dû les réduire par suite de problèmes psychiques ou mentaux. Chez les femmes âgées de 65 ans et plus, les pourcentages correspondants son respectivement de 25 % et de 5%.

Si toutes les incapacités chroniques et temporaires n'impliquent pas nécessairement des soins médicaux, ces derniers semblent indispensables dans un pourcentage significatif de cas. Les résultats de l'enquête Eurobaromètre 1996 indiquent qu'une femme sur trois en moyenne a consulté un médecin (directement ou au téléphone) au cours des deux dernières semaines. Comme on pouvait s'y attendre, les taux de consultation sont plus élevés chez les femmes âgées.

Un faible pourcentage de maladies graves nécessite une hospitalisation. En moyenne, 10% des femmes de la CE indiquent qu'elles ont été hospitalisées une ou plusieurs fois au cours de l'année écoulée (pour des raisons autres qu'une maternité) pour une durée globale de 10 jours environ. Les femmes âgées sont deux fois plus susceptibles que les jeunes d'être hospitalisées et tendent à l'être plus longtemps également.

5. Causes de décès et tendances de la mortalité féminine

Tous groupes d'âge confondus, les causes les plus fréquentes de décès chez les femmes sont les maladies de l'appareil circulatoire, responsables de 43% de tous les décès, et le cancer, qui représente 26% des décès. Les maladies de l'appareil respiratoire causent 6% des décès des femmes, les suicides et les accidents en représentent 5% à eux deux. Les 20% restants sont dus à d'autres causes.

Bien évidemment, les principales causes de décès varient avec l'âge. Les accidents de véhicules à moteur sont la principale cause de mortalité des femmes de moins de 30 ans, alors que le suicide l'est pour le groupe des 30-34 ans. Le cancer, les "cancers féminins" en particulier tels que ceux du sein et du col de l'utérus, sont la principale cause de décès des femmes de 35 à 64 ans. Pour les femmes âgées (65 ans et plus), les maladies de l'appareil circulatoire sont responsables de la plupart des décès, approximativement la moitié de tous les décès dans ce groupe d'âge.

7

La mortalité moyenne (pour toutes les femmes) due aux accidents de véhicules à moteur est de 6,42 décès pour 100 000, alors que la mortalité par suicide et automutilations est de 6,24 pour 100 000. La mortalité par cancer chez les femmes de tous les groupes d'âge est d'environ 150 décès pour 100 000, alors que la mortalité par maladies cardio-vasculaires (maladies cardiaques et cérébro-vasculaires) est d'environ 248 décès pour 100 000. La mortalité due aux seules coronaropathies s'élève à près de 85 décès pour 100 000, alors que la mortalité par maladies cardiaques ischémiques atteint presque 76 pour 100 000.

Le cancer du sein représente 21% de tous les décès de femmes par cancer dans la CE, avec un taux de mortalité d'environ 31 pour 100 000. En revanche, avec un taux de mortalité d'environ 3 pour 100 000, le cancer du col de l'utérus n'est responsable que de 2% approximativement de tous les décès des femmes par cancer.

La mortalité par cancer de l'appareil respiratoire - cancer du poumon essentiellement - a augmenté de près de 70% depuis 1970. Il représente actuellement 9% environ de tous les décès de femmes par cancer, avec un taux de mortalité de 14 pour 100000.

6. Facteurs déterminants en matière de santé et promotion de la santé

Dans une très large mesure, les deux principales causes de mortalité (maladies cardiaques et cancers) peuvent être évitées grâce à la prévention primaire (modes de vie plus sains) ou secondaire (détection précoce par dépistage par exemple). Les principaux facteurs de risque associés à une part importante de la mortalité prématurée (décès avant l'âge de 65 ans) incluent le tabagisme, la consommation (excessive) d'alcool, les mauvaises habitudes alimentaires et le manque d'activité physique.

Près de 28% de toutes les femmes de la CE fument, mais ce taux varie selon les États membres. Le Danemark et le Portugal se distinguent par leurs taux de femmes qui fument, respectivement très élevé (42%) pour le premier et très faible (12%) pour le second. Il n'existe pas de données sur la consommation moyenne d'alcool par les femmes au niveau communautaire, on sait toutefois que les femmes boivent moins que les hommes.

Si les données relatives à l'alimentation sont rares, l'enquête Eurobaromètre 1996 fournit des données sur le résultat des habitudes alimentaires (c'est-à-dire le poids). Plus précisément, une femme sur cinq présente un excès pondéral (ou une obésité) par rapport à son index de masse corporelle (BMI), alors que 15% des femmes ont un poids insuffisant. L'excès pondéral représente un facteur de risque significatif pour un certain nombre de maladies, en particulier les maladies cardiaques et le diabète.

Cette enquête a également fourni des informations sur le nombre et le type de bilans de santé proposés aux femmes dans la CE. Ceux-ci varient selon le groupe d'âge et selon le pays. Par exemple, dans la CE, 44% des femmes âgées de plus de 65 ans ont subi un examen cardiaque au cours de l'année écoulée et approximativement le même pourcentage a fait contrôler son taux de cholestérol. Ces pourcentages sont évidemment inférieurs si l'on considère l'ensemble de la population féminine.

La recherche du diabète est moins fréquente, elle a été effectuée sur approximativement 22% des femmes au cours de l'année écoulée, mais ce taux atteint 44% chez les femmes obèses (âgées de 40 ans et plus). On pouvait s'y attendre car l'obésité est un facteur de risque pour le diabète non insulinodépendant.

Au cours de la même année, environ 16% des femmes de la CE ont subi un examen de Odépistage de l'ostéoporose. En revanche, le pourcentage de dépistage du cancer est beaucoup plus élevé. Près de 40% des femmes déclarent avoir subi un frottis vaginal au cours de l'année écoulée, et le même pourcentage indique avoir procédé à une auto-palpation des seins. Environ 18% des femmes indiquent avoir subi une mammographie au cours de la même période.

Du fait de la controverse qui entoure le sujet de la mammographie dans de nombreux États membres, l'enquête Eurobarometre a demandé aux femmes leur avis sur ce sujet. A une écrasante majorité (+ de 90%) et avec une variation minime, les femmes ont approuvé le dépistage (gratuit) par mammographie dans les groupes d'âge où il peut contribuer à faire baisser le taux de mortalité.

7. Problèmes particuliers concernant la santé des femmes

On a assisté à l'émergence de plusieurs problèmes de santé au cours des dernières décennies, par suite de leur importance ou de leur intérêt particuliers pour les femmes. Ces problèmes incluent les troubles du comportement alimentaire, qui touchent essentiellement les adolescentes et les jeunes femmes, le VLH et le sida, traditionnellement considérés comme des maladies de l'homme mais auxquels les femmes sont plus exposées, les maladies cardiaques, elles aussi généralement considérées comme des maladies de l'homme en dépit de la mortalité significative qu'elles entraînent chez les femmes et l'ostéoporose, beaucoup plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Outre ces maladies, il faudrait ajouter à cette liste de questions importantes pour la santé des femmes le planning familial, l'avortement et la violence à rencontre des femmes.

Les données sont très rares sur l'incidence et la prévalence des troubles du comportement alimentaire (boulimie et anorexie nerveuse), mais on pense qu'elles ont augmenté dans l'ensemble de la CE au cours des vingt dernières années. On estime à 6% la mortalité chez les anorexiques, soit le double de celle des boulimiques.

Avec le vieillissement de la société, l'incidence de l'ostéoporose augmente. Du fait de la morbidité et de la mortalité significatives associées à cette maladie, un grand nombre d'États membres se préoccupent de plus en plus de l'ostéoporose. Le traitement hormonal substitutif (THS) contribue à prévenir l'ostéoporose mais reste au centre d'un débat chez les prestataires de soins. En outre, les femmes s'estiment insuffisamment informées des coûts et des avantages de ce type de traitement (selon les résultats de l'enquête Eurobarometre 1996).

8. Conclusions

Le présent rapport s'est efforcé de fournir une vue aussi exhaustive que possible, étant donné les informations disponibles, des questions concernant la santé des femmes. Il est clair que, si les femmes vivent longtemps et estiment être en bonne santé, elles connaissent également de nombreuses incapacités dues à des maladies chroniques. La santé, mesurée par de nombreux indicateurs, varie selon les États membres et en fonction des groupes d'âge. Bien évidemment, les femmes âgées jouissent d'une moins bonne santé.

Le rapport souligne également un certain nombre d'initiatives politiques qui pourraient contribuer à réduire la mortalité prématurée qui touche les femmes dans la CE.

10

1. INTRODUCTION

1.1 Contexte

Le présent rapport offre une vue d'ensemble de la santé des femmes dans la Communauté européenne (CE) en soulignant tant les différences que les similitudes au sein des États membres et entre eux. Il s'intéresse aux principales causes de mortalité et de morbidité et à un certain nombre de facteurs déterminants, individuels et sociaux, qui influencent la santé des femmes dans le cadre de l'évolution des tendances démographiques et sociales. Cette approche contribue à mettre en lumière les problèmes de santé dont la prévalence est plus grande chez les femmes (par exemple les troubles du comportement alimentaire, le cancer du sein, l'ostéoporose, les abus sexuels et les conséquences de la violence domestique), ceux qui sont spécifiques aux femmes (par exemple la maternité et la santé génésique, le cancer du col de l'utérus et des ovaires, la ménopause) et ceux qui semblent affecter différemment les femmes et les hommes (comme les maladies cardiovasculaires et le VIH/sida).

La santé des femmes s'est beaucoup améliorée au cours des cent dernières années, comme le montrent l'allongement considérable de l'espérance de vie et la baisse de la mortalité prématurée, y compris la mortalité maternelle et infantile. Dans la CE, l'espérance de vie des femmes est supérieure de 5 à 7 ans en moyenne à celle des hommes. Toutefois, au cours des deux dernières décennies, par suite de la prise de conscience croissante du fait que les besoins et les problèmes sanitaires des femmes sont différents de ceux des hommes, nous avons assisté à une réévaluation Je la santé des femmes ainsi que des politiques et des services de santé qui leur sont destinés. Un sondage récent (Eurobarometre 44.3/1996)a a demandé aux femmes de la CE si, à leur avis, les problèmes de santé féminins étaient suffisamment pris en compte dans leur pays. Plus d'une femme sur trois a répondu par la négative (ou a déclaré qu'elle ne savait pas) (Figure 1.1). Comme on pouvait s'y attendre, la répartition des réponses (Figure 1.2) n'était pas uniforme entre les 15 États membres, avec près de 50% des Irlandaises indiquant que les problèmes de santé des femmes faisaient l'objet d'une attention insuffisante (Tableau 1.1) dans leur pays, alors que seules 12% des Danoises étaient de cet avis. Ces résultats sont intéressants si l'on considère que les Danoises et les Irlandaises ont les espérances de vie parmi les plus faibles de la CE (voir chapitre 3.1). Apparemment, d'autres facteurs influencent la façon dont les femmes perçoivent ce sujet. Signalons que le gouvernement irlandais a récemment adopté une politique sanitaire spéciale pour les femmes, la première de ce type dans la CE .

L'accent accru mis sur la santé des femmes s'inscrit dans le contexte plus large de profonds changements sociétaux et démographiques. Ceux-ci incluent le développement postindustriel de l'Europe de l'Ouest, le taux d'activité plus élevé des femmes depuis les années 1960 et l'évolution des relations entre les hommes et les femmes dans la vie privée et publique. Les tendances démographiques soulignent le vieillissement de la société, (avec

Voir chapitre 1.4 pour plus de détails sur l'enquête Eurobarometre 11

la féminisation6 des groupes de personnes âgées), la baisse des taux de fécondité, la diminution de la taille des familles, l'âge plus tardif du premier mariage et l'augmentation des taux de divortialité. Ces caractéristiques ont modifié considérablement le visage de la société occidentale ainsi que la situation des femmes et des hommes.

1.2 La santé des femmes

Bien que les données relatives à la santé des femmes soient encore incomplètes, un tableau plus précis de leur santé, par rapport à celle des hommes, est en train de se dessiner. Les femmes enregistrent des taux de maladies chroniques et d'incapacité plus élevés que les hommes, qui ne peuvent pas être attribués uniquement à leur longévité. En outre, elles ont souvent une perception de leur état de santé plus négative que celle des hommes. Les données montrent de plus en plus qu'une grande partie des connaissances biomédicales sur la mauvaise santé - à l'exception des aspects biologiques spécifiques aux femmes - sont fournies par des recherches axées sur le prototype masculin. De ce fait, l'influence des différences entre les sexes en matière de diagnostics, de traitements et de conséquences sur la santé a été négligée. De même, les courbes de maladie et de mortalité chez les femmes évoluent. Par exemple, le cancer du poumon est une cause de mortalité féminine de plus en plus importante en raison de l'augmentation du tabagisme, chez les jeunes femmes en particulier.

Les femmes utilisent plus que les hommes les services de santé (tant pour elles mêmes que pour les enfants et les parents âgés dont elles ont la charge) et elles sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à travailler dans le secteur de la santé. Mais elles sont sous-représentées aux plus hauts échelons des personnels et cadres médicaux, ce qui limite leur influence sur l'évolution des politiques sanitaires. De même, elles participent davantage et consacrent plus de temps à s'occuper gratuitement de leur famille, des personnes âgées et de la collectivité.

En dépit de leur taux croissant d'activité rémunérée, les femmes continuent à consacrer davantage de temps que les hommes aux tâches ménagères et ont moins de loisirs qu'eux. En outre, leur statut économique et social est généralement inférieur à celui des hommes, elles connaissent plus fréquemment la pauvreté et dépendent plus souvent financièrement des hommes et/ou des prestations sociales. Ces situations conditionnent leurs choix dans la vie, y compris en ce qui concerne des modes de vie sains. L'influence de ces facteurs sur la santé des femmes - et réciproquement - n'est toutefois pas bien connue.

Prendre conscience de ces aspects a contribué à s'intéresser davantage à la santé des femmes, ce qui s'est traduit par de nombreux efforts pour accorder la priorité à la santé des femmes, au niveau politique, social et biomédical au cours des deux dernières décennies. La "Décennie des Nations Unies pour la femme" (1976-1985) a contribué à attirer l'attention sur la santé des femmes. De même, la stratégie arrêtée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1978 "La santé pour tous d'ici l'an 2000" comportait un objectif spécifique

La féminisation de la vieillesse signifie qu'en raison de taux différents de mortalité, la population âgée comprend essentiellement des femmes. Voir chapitre 2.1 pour plus de détails.

12

concernant la santé des femmes. Plus récemment, la Quatrième conférence mondiale sur les femmes, organisée par les Nations Unies à Pékin en 1995, allait dans le même sens, en adoptant un programme d'action incluant un objectif1 qui consistait à accorder la priorité aux programmes éducatifs visant, entre autres, à aider les femmes à prendre leurs propres décisions et à assumer la responsabilité de leur santé et de leur fécondité.

Au niveau communautaire, un certain nombre d'activités ont été entreprises récemment en matière d'amélioration et de protection de la santé des femmes. Citons par exemple l'adoption de la directive du Conseil sur les congés de maternité2, la priorité accordée aux femmes âgées dans le contexte de la stratégie concernant les personnes âgées"3 et le réseau de dépistage du cancer du sein dans le cadre du programme "l'Europe contre le cancer"4.

1.3 Indicateurs et facteurs déterminants de la santé des femmes

Des politiques et des programmes sanitaires (et leur évaluation) efficaces dépendent de plus en plus de mesures objectives pour décrire l'état de santé des populations et l'évolution de la santé. Les comparaisons entre les (sous-)populations et les nations sont également de plus en plus nombreuses pour évaluer la prévalence des différentes maladies, comprendre leurs causes sous-jacentes et évaluer l'impact des stratégies préventives en matière de santé.

Si des efforts d'harmonisation des données ont commencé pour permettre des comparaisons aux plans européen et international, les données réellement comparables sont encore rares. Le présent rapport, qui se fonde sur des données et des indicateurs sanitaires existants et nouveaux au niveau communautaire, est donc nécessairement restreint dans son choix de sujets. Par ailleurs, il se limite aux femmes âgées' de 15 ans et plus car, au niveau communautaire, la plupart des données sanitaires réparties par sexe concernent cette tran^ne d'âge. Enfin, dans un souci de concision, les comparaisons entre l'état de santé des hommes et des femmes ne sont rapportées que lorsqu'elles présentent un intérêt particulier.

1.4 Sources d'information

Le présent rapport s'est inspiré de nombreuses sources d'information primaires et secondaires disponibles en matière de santé. Le niveau d'agrégation varie, il va du niveau régional aux niveaux national, communautaire et international. Bien que l'accent ait été mis sur des indicateurs et des déterminants quantifiables et comparables concernant la santé des femmes, des informations plus qualitatives ont également été utilisées. Les références aux sources d'information spécifiques figurent à la fin de chaque chapitre ainsi que dans la bibliographie qui se trouve à la fin du rapport. '

Cet objectif est compatible avec les principaux objectifs de l'Union européenne avant, pendant et après la Conférence de Pékin.

Voir, par exemple, l'Année européenne des personnes âgées en 1993 et la prochaine Année internationale des personnes âgées, qui sera organisée en 1999 par les Nations-Unies .

13

Les principales sources d'information incluent la base de données (HFA) "La Santé pour tous" (OMS, 1996 ), divers rapports et données publiés par l'Office statistique des Communautés européennes (EUROSTAT) ainsi que des données provenant de la première vague (1994) de l'enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne (ECHP) d'Eurostat, les statistiques 1970-1990 de Femmes du monde6, publiées par les Nations Unies et des données fournies par différents centres de surveillance, comme le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à Lyon et le Centre européen pour la surveillance epidemiologic du sida à Paris. Enfin, une source de données importante pour ce rapport est une enquête communautaire Eurobarometre réalisée début 1996. Cette enquête a posé à un échantillon représentatif de personnes non hospitalisées (un millier environ) de chaque Etat membre3 des questions sur leur santé, leurs comportements, sur une auto-évaluation de leur état de santé et sur les services préventif* de santé dont elles ont bénéficié au cours de l'année écoulée.

En dépit de l'amélioration constante de la disponibilité et de la comptabilité des indicateurs et des déterminants de santé, de nombreuses contraintes subsistent. Elles incluent l'absence de données sur de nombreux aspects importants pour la santé des femmes, par exemple la ménopause et les troubles de l'alimentation (voir chapitre 7), et/ou sur des groupes particuliers, par exemple les femmes migrantes. Il existe également de nombreuses lacunes dans les statistiques de morbidité et de survie et les déterminants des modes de vie, tant globaux que par sexe. En outre, les données sanitaires réparties par sexe - nécessaires pour étudier, par exemple, les relations entre l'emploi, le stress et la santé - sont insuffisantes.

Dans toute la mesure du possible, les informations ont été collectées pour les 15 États membres. Dans ce cas, les résultats sont généralement présentés tant pour les États membres que pour l'ensemble de la CE. Pour l'Allemagne, sauf indication contraire, les données antérieures à 1990 portent généralement sur la République fédérale d'Allemagne et les données postérieures à 1990 concernent la République fédérale y compris les nouveaux Lânder. Une exception importante est toutefois à signaler: les résultats de l'enquête Eurobarometre font la distinction entre l'ex-République démocratique d'Allemagne et la République fédérale d'Allemagne d'avant l'unification. Cette distinction a été conservée car les résultats reflètent des différences importantes et persistantes pour certains indicateurs sanitaires, conséquences des nombreuses années pendant lesquelles les deux États ont coexisté.

Dans tous les cas, les données disponibles les plus récentes ont été utilisées. Parfois, ces données ont plusieurs années (par exemple, les données de l'OMS sur la mortalité datent de ÏJ92), dans d'autres cas, il s'agit de données actuelles* (par exemple, les données Eurobarometre de 1996).

Les échantillons de la République démocratique d'Allemagne et de la République fédérale d'Allemagne d'avant l'unification comprenaient chacun 1000 personnes.

14

1.5 Structure du rapport

Le présent rapport comprend huit chapitres. Le premier chapitre décrit les objectifs, le contexte, les méthodes et la structure du rapport, alors que le deuxième résume les tendances sociales et démographiques importantes pour les femmes à différentes étapes de leur vie. Le chapitre 3 passe en revue un certain nombre d'indicateurs de santé concemant les femmes, entre autres l'espérance de vie, la mortalité infantile et l'auto-évaluation de l'état de santé. Pour compléter ces informations, le chapitre 4 décrit certaines mesures de morbidité, dont l'invalidité due à des maladies de longue durée, les limitations temporaires d'activité et les hospitalisations. Le chapitre 5 examine les causes de décès des femmes de différents âges. Le chapitre 6 s'intéresse à différents facteurs déterminants de la santé, par exemple le tabagisme et l'alcoolisme, ainsi qu'à divers programmes de dépistage. Le chapitre 7 analyse un certain nombre de questions concernant particulièrement les femmes à différentes étapes de leur vie. Le chapitre 8 conclut le rapport. Les annexes contiennent un glossaire de termes techniques, une liste de tableaux et de figures ainsi que la bibliographie.

Tout au long du rapport, des références numérotées sont données à la fin de chaque chapitre, alors que les notes de bas de page sont indiquées par des lettres. Les figures et les tableaux font suite aux références, à la fin de chaque chapitre.

Références

1. Irish Department of Health (1995), Developing a Policy for Women's Health: A Discussion Document, Dublin: Stationary Office.

2. Commission des Communautés européennes (CCE), Directive 92/85/CEE du Conseil du 19 octobre 1992, Journal officiel n° L 348 du 28 novembre 1992..

3. Dooghe, G. and Appleton, N. (1995). Elderly Women in Europe. Choices & Challenges, Leuven: Centrum voor Bevolkings- en Gezinsstudies.

4. European Journal of Cancer Prevention (1994), Vol. 3, Supplement 1. 5. Voir aussi par exemple: OMS (1994), La santé en Europe, Publications régionales, Série

européenne, n°56, Copenhague: OMS, Bureau régional de l'Europe. 6. Nations Unies (1991): Les femmes dans le monde 1970-1990, Des chiffres et des idées, New

York: Nations Unies.

15

FIGURES ET TABLEAUX

16

Figure: 1.1 Une attention suffisante est accordée à la santé des femmes 1996 (*)

Femmes de 15 ans et plus, UE 15

Pas du tout d'accord (4,70%)

To ut à fait d'accord (25,00%)

Plutôt d'accord (41,00%)

Plutôt pas d'accord (13,60%)

Ne sait pas (15,70%)

Source: Eurobarometre 44.3/1996 (*) : Répartition des réponses données par les femmes à l'affirmation suivante : "En (nom du pays), on fait suffisamment attention aux

problèmes de santé féminins, comme le cancer du sein et le cancer du col de l'utérus".

Figure: 1.2 Une attention suffisante est accordée à la santé des femmes, 1996 (*)

I emmes de 15 ans et plus

EUR 15, par pays

Danemark Pays-Bas

Finlande

France Luxembourg

Belgique Autriche

Italie

Allemagne Est UE15 Suède

Royaume-Uni Espagne

Allemagne Ouest

Grèce Portugal

Irlande ^ _ _ ^ _

0% 20%

Classification par % de réponses positives

moyenne UE

40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

(*): Répartition des réponses données à raffirmation suivante : "En (nom du pays), on fait suffisamment attention aux problèmes de santé féminins, comme le cancer du sein et le cancer de l'utérus".

17

Tableau 1.1 Une attention sufTisante est accordée à la santé des femmes, 1996 (*)

Femmes de 15 ans et plus

Pas du tout Plutôt pas Plutôt Tout à fait d'accord d'accord Ne sait pas d'accord d'accord

% % %

Danemark Pays-Bas Finlande France Luxembourg Belgique Autriche Italie Allemagne de l'Est UE15 Suède Royaume Uni Espagne Allemagne de l'Ouest Grèce Portugal Irlande

3,8 4,3 1,7 1,4 1,6 2,5 1,2 5,1 2,6 4,6 4,8

10,1 3,3 1,7 4,6 5,0

20,7

8,7 6,1

11,0 12,6 8,4 8,8 8,2 5,6

11,1 13,6 20,9 21,6 17,0 14,9 14,7 19,9 27,4

2,0 5.6 4,5

11,2 17,4 16,9 21,6 21,0 20,3 16,4 11,6

7,1 21,6 26,5 25,8 23,8 14,4

33,3 33,5 53,3 54,4 48,7 50,3 36,2 26,2 49,5 42,9 42,6 45,0 40,5 41,2 31,5 45,2 27,2

52,2 50,5 29,6 20,4 23,9 21,5 32,8 42,1 16,5 22,5 20,1 16,2 17,6 15,6 23,4

6,2 10,4

(*) : Les femmes interrogées ont été invitées à indiquer dans quelle mesure elles étaient d'accord (pas d'accord) avec l'affirmation suivante : En (nom du pays), on fait suffisamment attention aux problèmes de santé féminjns,comme le cancer du sein et le cancer du col de l'utérus". (Eurobarometre 44.3/1996)

18

2. EVOLUTION SOCIALE ET DEMOGRAPHIQUE

Le présent chapitre donne des informations générales sur les tendances démographiques et sociales qui concernent les femmes. Les données relatives à l'espérance de vie et à la mortalité infantile, souvent définies dans le cadre des statistiques démographiques, sont présentées au chapitre 3, consacré à des indicateurs de santé sélectionnés.

2.1 Taille et structure de la population

Lorsque trois nouveaux États membres (Autriche, Finlande et Suède) ont adhéré à la Communauté européenne le 1er janvier 1995, la population globale est passée d'approximativement 350 millions à 372 millions d'habitants (+6,3%). Un peu plus de la moitié de cette augmentation de population (50,9%) était composée de femmes, dont le nombre est passé de 179 à 190 millions. Ainsi, comme avant l'élargissement, les femmes constituent 51,2% de la population de la CE. Ce pourcentage est remarquablement stable entre les États membres, il varie seulement entre un minimum de 50,4% en Irlande et un maximum de 51,8% au Portugal (voir tableau 2.1).

Toutefois, les femmes représentent des proportions variables de la population à différents âges. Le groupe des moins de 20 ans comprend 95 femmes pour 100 hommes. Cette sur-représentation des hommes dans la population continue jusqu'à l'âge de 39 ans. Dans la tranche d'âge des 40 à 59 ans, on compte 100 femmes pour 100 hommes, mais ensuite, la sur-représentation des femmes augmente considérablement pour atteindre environ 221 femmes pour 100 hommes chez les octogénaires, (voir figure 2.1).

Ce "rapport de féminité" est pratiquement identique dans les États membres pour les moins de 20 ans, mais il varie considérablement dans le groupe des 60 ans et plus. L'Allemagne et l'Autriche ont le rapport de féminité le plus élevé, alors que le plus bas se trouve en Grèce et en Irlande (voir figure 2.2).

Le rapport de féminité élevé dans le groupe des personnes âgées s'explique en partie par la différence de l'espérance de vie entre les hommes et les femmes. En moyenne, dans la CE, les femmes vivent plus de six ans de plus que les hommes, elles sont de ce fait sur-représentées dans les groupes des personnes âgées (pour plus de détails sur l'espérance de vie, se reporter au chapitre 3).

Cette tendance des femmes à vivre plus longtemps que les hommes ressort également de la pyramide des âges des deux sexes. Comme l'indique le tableau 2.2, 23,6% des femmes sont âgées de 60 ans ou plus, alors que le pourcentage correspondant des hommes n'est que de 17,8 %. Ce rapport peut évoluer dans le temps à mesure que la population vieillit car, comme l'indique également le tableau 2.2, le pourcentage des hommes de plus de 60 ans

19

augmente plus rapidement que celui des femmes du même groupe d'âge. Entre 1991 et 1996, ce pourcentage a augmenté de 5,5%, alors que l'augmentation correspondante était de 2,7% pour les femmes.

2.2 Vie familiale

En même temps que la population vieillit, des changements interviennent également au niveau de la vie familiale. Le plus remarquable est la diminution significative du taux de nuptialité, qui a chuté de près d'un tiers entre 1960 et 1995, passant d'environ 8 à 5,1 mariages pour 1000 habitants. Ce déclin se répartit de façon pratiquement uniforme entre tous les États membres, la baisse la plus forte étant enregistrée en Allemagne et la plus faible en Grèce (voir tableau 2.3).

Le déclin du taux de nuptialité s'est accompagné d'une augmentation de l'âge au premier mariage, qui est passé de 24 ans à un peu plus de 26 ans (voir tableau 2.3). Le Danemark et la Suède se distinguent dans la Communauté par l'âge le plus élevé au premier mariage (28,1 ans et 28,5 ans respectivement en 1994) et par l'augmentation la plus forte depuis 1960 de l'âge au premier mariage.

En dépit de la diminution du taux de nuptialité et de l'augmentation de l'âge au premier mariage, le taux de divortialité a plus que triplé depuis 1960, passant de 0,54 à 1,8 pour mille habitants. Comme pour le taux de nuptialité, la moyenne communautaire masque des différences considérables entre les États membres. L'Irlande se distingue des autres pays car le divorce y est illégal* . Les États membres du-Sud, comme l'Espagne, la Grèce et l'Italie enregistrent des taux de divortialité plus faibles, alors que ceux du Nord—Danemark, Finlande et Suède - ont, avec le Royaume-Uni (RU) les taux les plus élevés.

Les conséquences de ces évolutions sont indiquées à la figure 2.3 qui montre une augmentation considérable des ménages d'une personne et des familles monoparentales entre 1960 et 1995. Cette figure indique également un accroissement très important du pourcentage des naissances hors mariage, tendance qui, avec l'augmentation des taux de divortialité, a contribué à accroître le nombre des ménages monoparentaux.

L'augmentation du nombre des naissances hors mariage n'est pas le seul changement enregistré au cours de cette période. Le taux global de fécondité des femmes a diminué de 45%, passant de 2,59 à 1,43 enfant par femme. En conséquence, le nombre total des naissances a chuté de plus de 1,7 million, soit près de 31%, pour atteindre un peu moins de 4 millions de naissances par an (voir figure 2.3 et tableau 2.4).

Si le déclin du taux global de fécondité est général dans tous les États membres à partir de 1960, le moment de ce déclin était très variable. Comme le montre la figure 2.4, en Irlande en particulier, cette baisse n'est intervenue que dans les années 1990, alors que dans la plupart des autres États membres, les diminutions les plus fortes se sont produites dans les années 1960 ou 1970. De même, il est intéressant de signaler que les pays nordiques qui,

Une loi autorisant le divorce dans certains cas a été introduite dans la législation irlandaise à la suite du référendum de 1995.

20

pendant une certaine période, avaient les taux globaux de fécondité les plus faibles, enregistrent maintenant les taux les plus élevés. Cela est assez curieux car, comme on le verra ci-après, ces pays ont les taux d'activité les plus forts, caractéristique traditionnellement associée à une fécondité globale faible.

En outre, il est impossible d'attribuer cette augmentation des taux de fécondité des pays nordiques à de faibles niveaux de contraception, ce qui aurait pu contribuer à expliquer le déclin relativement récent de la fécondité en Irlande car, comme le montre le tableau 2.5, les femmes nordiques utilisent davantage la contraception que les femmes des autres États membres.

Le tableau 2.5 également indique l'âge à la première naissance, qui a augmenté légèrement (0,5 an) pour atteindre 28,7 ans entre 1990 et 1994, conséquence probable de l'augmentation de l'âge aii premier mariage. Enfin, ce tableau donne le pourcentage, très variable selon les États membres, des naissances vivantes chez les mères adolescentes, les Pays-Bas enregistrant le taux le plus faible (1,38%) et le Portugal le taux le plus élevé (7,48%) (voir également chapitre 7.3).

2.3 Vie professionnelle

Des changements sont intervenus également dans la vie professionnelle des femmes, qu'elles aient ou non des enfants. Certains États membres, les pays nordiques en particulier, ont enregistré des taux accrus d'activité des femmes dès les années 1960, alors que dans d'autres, ces tendances ne sont apparues que dans les années 1970 et 1980. Comme l'indique le tableau 2.6, l'emploi féminin a continué à s'accroître dans les années 1990 bien que deux pays (la Finlande et la Suède), dans lesquels les taux d'activité des femmes étaient très élevés, connaissent actuellement un déclin depuis le milieu des années 1980. De même, les femmes commencent à être de plus en plus actives en matière de création et de gestion de leurs propres entreprises: jusqu'à 30% de toutes les entreprises des États membres sont gérées par des femmes et près d'un tiers de toutes les entreprises nouvelles sont créées par des femmes1.

Malgré les augmentations du taux d'emploi (et d'activité) des femmes, de grandes différences subsistent entre les États membres. Les pays nordiques - Danemark, Finlande et Suède -enregistrent de très loin les taux dactivité les plus forts (plus de 70% des femmes font partie de la population active), alors que l'Espagne, la Grèce, l'Irlande, l'Italie et le Luxembourg ont les taux les plus faibles (40 à 45% environ).

Ces différences sont encore plus grandes pour l'emploi à temps partiel. Comme le montre le tableau 2.7, la grande majorité (70-90%) des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes. Si on considère l'emploi partiel par rapport à l'emploi total, les Pays-Bas sont très loin devant le reste de la CE, avec plus de 60% de femmes occupées à temps partiel. Les autres pays dans lesquels la proportion de femmes travaillant à temps partiel est importante

21

incluent le RU (45,2%), la Suède (41,4%) et le Danemark (36,7%). L'Espagne, la Finlande, la Grèce, l'Italie et le Portugal ont les taux les plus faibles (moins de 15%).

La figure 2.5 indique l'augmentation globale du travail à temps partiel pour les femmes (et les hommes) entre 1975 et 1991. Au cours de cette période, le travail féminin à temps partiel est passé d'un peu plus de 20% à près de 28%. Cette figure montre également l'évolution du chômage et du travail temporaire, qui ont tous deux pratiquement doublé entre 1975 et 1991. En ce qui concerne le chômage, les femmes ont été touchées plus durement que les hommes.

Le tableau 2.8 présente l'évolution des taux de chômage entre 1983 et 1993 dans tous les États membres. Seuls cinq pays enregistrent des taux de chômage féminin inférieurs à 7% en 1993 (Autriche, Luxembourg, Portugal, RU et Suède). Les autres tournent autour de 10 à 15% à l'exception - considérable - de l'Espagne, où ce taux atteint presque 30%. Par rapport aux hommes, les femmes enregistrent des taux de chômage plus élevés dans tous les États membres sauf trois (Finlande, Irlande et Suède).

La situation des femmes jeunes (moins de 25 ans) est pire dans ce sens que dans cette tranche d'âge, le niveau absolu de chômage est beaucoup plus élevé que celui de l'ensemble de la population active féminine. Cela ressort également de la figure 2.6 qui indique la répartition de l'activité entre toutes les tranches d'âge de la population en 1994.

2.4 Indicateurs de développement liés au sexe des personnes

Les différences liées au sexe des personnes, qui existent dans les États membres (à l'exception de l'Allemagne) et leur classification correspondante au niveau mondial, sur la base d'indicateurs sélectionnés tirés du Rapport sur le développement humain (HDR) de 1995 , sont présentées au tableau 2.9.

L'"indicateur du développement humain" (HDI) est une manière d'évaluer et de classer les pays en fonction d'un certain nombre d'indicateurs sociaux et économiques sélectionnés (santé, revenu et éducation). Le Canada, les États-Unis et le Japon sont les trois pays les mieux placés, alors que deux États membres - les Pays-Bas et la Finlande - arrivent en quatrième et cinquième positions.

Toutefois, on obtient un tableau très différent si l'on ajuste le HDI en fonction du sexe des personnes à l'aide de l'"indicateur du développement" (Gender Development Index - GDI). Les États membres du Nord, la Suède et la Finlande, arrivent en tête de la Communauté et au niveau mondial. Les Pays-Bas chutent brutalement à la neuvième place de la Communauté, ce qui révèle un niveau relativement important d'inégalité liée au sexe des personnes.

L"'indicateur de l'habilitation des femmes" (Gender Empowerment Measure - GEM), autre indicateur lié au sexe, révèle les inégalités en matière de prise de décision économique et politique. Les États membres du Nord occupent à nouveau les premières places. Toutefois, le GEM ne reflète pas le GDI pour tous les États membres. La France, par exemple, qui est au quatrième rang de la CE sur l'échelle GDI, occupe la dernière place pour l'indicateur GEM. C'est là le plus grand écart existant dans la CE entre les femmes et les hommes en ce

22

qui concerne la représentation parlementaire des femmes, leur niveau de professionnalisation et leur capacité de gain.

L'égalité entre les sexes est la plus grande dans les États membres nordiques, où elle peut s'expliquer par les taux importants de participation des femmes à l'éducation depuis les années 1970 et par l'inégalité relativement faible entre les femmes et les hommes en ce qui concerne le pourcentage de revenus professionnels partagés.

Même si ces indicateurs sont imparfaits, ils montrent que l'inégalité entre les sexes subsiste tant à l'intérieur des États membres qu'entre eux, en dépit des progrès réalisés dans la deuxième moitié du XXème siècle. Ces inégalités semblent moins prononcées dans les domaines de la santé et de l'éducation de base, mais elles sont beaucoup plus visibles dans ceux de la répartition des revenus et de la représentation économique et politique. Il convient de noter que l'égalité entre les sexes ne dépend pas du revenu (PIB) car, comme l'indique le tableau 2.9, le Luxembourg, qui occupe le premier rang pour le pouvoir d'achat de base (PIB réel par tête), occupe la dernière place de la Communauté pour le GDI.

Références

1. Observatoire européen pour les PME, Quatrième rapport annuel 1996, p. 330.. 2. Programme de développement des Nations Unies (1995), Rapport sur le développement humain

1995, New York, Oxford University Press.

23

FIGURES ET TABLEAUX

24

Table 2.1 Les femmes dans la population totale de

l'Union européenne 1996 (UE 15)

Pavs Total Nombre de femmes

% de femmes

UE15

Portugal

Autriche

Italie

Allemagne

France

Finlande

Belgique

Espagne

Royaume-Uni

Luxembourg

Grèce

Danemark

Suède

Pays-Bas

Irlande

372.653.590

9.920.760

8.054.800

57.333.000

81.817.500

58.255.880

5. Il 6.830

10.143.050

39.241.930

58.693.970

412.800

10.465.060

5.251.030

8.837.500

15.493.890

3.615.600

190.739.240

5.143.280

4.147.630

29.515.580

41.992.680

29.891.710

2.625.130

5.184.260

20.037.940

29.908.290

210.200

5.300.110

2.658.800

4.471.430

7.831.600

1.820.600

51,18

51,84

51,49

51,48

51,32

51,31

51,30

51,11

51,06

50,96

50,92

50,65

50,63

50,60

50.55

50.35

Source : Eurostat 1997. Note : Les pays sont classés par ordre décroissant de % de femmes dans la population.

Figure 2.1 Rapport de féminité, 1996 (UE 15)

Age

80 et plus

0-19 ans

50 100 150 200

Nombre de femmes pour 100 hommes

250

Source : Eurostat 1997.

25

Figure 2.2

Rapport de féminité dans les groupes d'âge 0-19 ans et 60 ans et plus, 1996 (UE 15)

UE15

Autriche

Allemagne

Finlande

Luxembourg

France

Belgique

Rays-Bas

Portugal

Royaume-Uni

Italie

Danemark

Espagne

Suède

Irlande

Grèce

• 60 ans et plus

• 0-19

20 40 60 80 100 120

Nombre de femmes pour 100 hommes

140 160

Source: Eurostat 1997.

Tableau 2.2 Population féminine et masculine dans TUE (15)

Groupes d'âge

Femmes %

1991 1996

Hommes %

1991 1996 0-19 ans 23.9 22,6 26,4 24.9

20-39 ans 29.2 29.2 31.6 31.6

40-59 ans • 23.9 24.6 25.0 25.7

60 ans et plus 23.0 23.6 16.9 17,8

Total 100 100 100 100 Source : Eurostat 1997.

26

Tableau 2.3 Mariages et divorces dans l'UE (15), 1960-1995

Pays Mariages

Nombre en 1995

Différence par

rapport à 1960 f/o)

Taux en 1995 (o/oo)

Différence en %par rapport à

1960

INombre en 1994

Âge moyen au premier mariage

Divorces

Différence par ^Nombre en rapporta \ 1995

1960 (ans)

Différence par

rapport à 1960(%)

Taux en 1995 (o/oo)

Difference en %par rapport à

1960

UE15

Autriche Belgique Danemark Finlande France Allemagne Grèce Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Portugal Espagne Suède Royaume-Uni

1.901.000p

42.900 51.500 34.700 23.700

254.000" 430.500

64.000 15.600

283.000? 2.100

81.500 65.800

196.900" 33.600

321.000"

-24,1

-26,6 -21,0

-3,2 -27,7 -20,6 -37,5 10.0

1,0 -27,0

-7,2 -8.6 -5.3

-16,9 -32,9 -18,4

5,lp

5.3 5,1 6,6 4.6

4.4" 5,3 6,1 4.4

4.9" 5.1 5.3 6,6

5.0" 3.8

5.5"

-54,4

-55.6 -40,7 -18.0 -59,5 -60,3 -79,8 -14,2 -25,2 -57,4 -40.7 -47.2 -18,2 -53,9 -75,9 -37,1

26, l1*

25,8 25,2 28,9 26,7 26,7 26,3 25,6 27,02

26, l1

26,3 27,0 24.6 26.2' 28,5 25,8'

2,0

1.8 2,4 6,1 2,9 3.7 2.9 0,4

-0,6 1.3

2.8 -0,2 0,1 4,6

677.500' 297,7 1,8P 237,7

18.200 35.0002

13.000 14.000

117.000" 169.400 11.000

27.000" 700

34.200 12.300 33.100? 22.500

170.10(f

127.2 662,3

94,2 283,7 287,6 130,8 346,4

375,2 502,4

1545,1

151,5 559,0

2.3 3,52

2,5 2.7

2,0" 2,1 1.1

0.5' 1.8 2.2 1,2

0,8" 2.6

2.9"

99.0 586.0

70.0 232.8 204,1 105,9 255.0

264,1 345.4

1369,5

113,1 489.0

p donnée provisoire 1 1993 21992 * estimation Source: Eurostat 1997

Figure 2.3 Familles d'hier et d'aujourd'hui, UE 15

Familles monoparentales (%)

Nombre d'enfants par femme

Divorces (taux brut pour 1000)

Naissances hors mariage (%)

Ménages d'une personne (%)

W^MMfl^WWMtiffiWW

^ W W W W J J J J W t i W ^

•v,-.-m.-mrmmJm^vim-mm,™Mrri!rrrrj.

Q1995

01960

15 20 25 30

Source .Eurostat 1997

27

Tableau 2.4 Naissances et fécondité dans TUE (15), 1960-1995

Pays Naissances

Nombre en 1995 Différence (en %) par rapport à

1960

Pourcentage de naissances hors

mariage en 1995 Différence

(en %) par rapport à

1960

Fécondité

Taux en 1995

Différence (en %) par rapport à

1960

I W U E 1 5

Autriche Belgique Danemark Finlande France Allemagne Grèce Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Portugal Espagne Suède Royaume-uni

3.999.000- -30,9

88.700 114.700"

69.800 63.100

727.800" 765.200 101.500 48.500

521.300" 5.400

190.500 107.200

359.900P 103.400 732.000

-29,6 -25,9 -8,3 -23,2 -10,8 -39.3 -35.5 -20,1 -42,7

8.0 -20.3 -49.9 -45.5

1.2 -20.3

23,4* 354,5

27,4 15.0* 46,5 33,1 36.11

16.1 3.0

23.0 8,1"

13,1 15,5 18.7 10.8' 53.0 33,6

110,2 624,6 494,2 719,8 491,8 112,4 145,2

1347,2 233,1 314,2

1049,6 97,6

365,8 369,5 543,1

1,40 1,55" 1,80 1,81 1,70" 1.25 1.32 1,87" 1.17* 1,69 1,53 1,40 1,18* 1.73 1.71"

-44,9

-48,0 -39,5 -29,1 -33,5 -37,7 -47,3 -42,1 -50,3 -51.5 -25.9 -51.0 -54.8 -58,7 -21,4 -37,3

p données provisoires * estimation 1 1994 Source: Eurostat 1997.

28

Figure 2.4 Tendance de l'indicateur économique de la fécondité

des 40 dernières années

CL)

E E a;

a.

c fO

< + -

c

C ai o E <u

E o

03

CD

C

c z

Années d'observation Années d'observation

CL

C >» o E <u v-E o

; • Irlande > ! i—• France

c* Belgique Pays-Bas-

a i a » o > c r > c n c T » o > c y > o > ' j * T » J I

Années d'observation

2 -r D -T o

<u

eu

03 C

O

C Z

Années d'observation

Source La situation démographique dans l'Union européenne 1995. Commission européenne. Luxembourg 1996

29

Tableau 2.5 Contraception et fécondité (UE 15)

Pays Femmes utilisant une

contraception 1986-93 (%)

Age moyen des femmes à la maternité

1990 1994

% des naissances vivantes chez les

mères de moins de 20 ans, dernière année disponible

1995

UE1S

Autriche Belgique Danemark Finlande France Allemagne Grèce Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Portugal Espagne Suède Royaume-Uni

71 79 78 80 81 75 n/a n/a 78 n/a

• 76 66 59 78 81

28.2 28,7

26.7 27.5 27.9 28.2*

28.5 29.1 28.9 29,1 28.3 28.8" 27.6 28.2 27.2 28.0 30.1 30.3" 29.0 29.6* 27,9 28.8

29.3 29.9 27.3 27.9 28.9 29.5* 28.6 29.2 27.7 28,1

3,84

4,39 2,40 1,99 2,48 2,35* 3,48* 4,74 5,11 2,51' 2,12 1,38 7,48 3,55' 2,07 6,38'

p données prévisionnelles * estimation 1 1994 Source: "Rapport sur le développement humain 1995 ", "La santé pour tous 1996 " et Eurostat 1997

Tablem 2f6 Emploi

Femmes de 16 à 64 ans, UE 15, (1993)

en milliers 1993

Evolution depuis 1983

%

Taux d'activité féminine*

1983 %

1993 %

Evolution en %

AUTRICHE1

BELGIQUE1,4

DANEMARK FINLANDE FRANCE ALLEMAGNE1,3

GRECE IRLANDE2

ITALIE1

LUXEMBOURG2

PAYS-BAS1

PORTUGAL ESPAGNE SUEDE ROYAUME-UNI

3.724 4.237 2.893 2.508

25.213 38.682 4.118 1.334

22.787 165

7.084 4.537

15.564 4.320

28.179

13,1 2,8 5,9 1,9 6,3 8,1 7,2 4,9 1,2 3,1

0,4 12,4

1,3 5,9

49,7 48,7 74,2 72,7 54,3 52,5 40,4 37,8 40,3 41,7 40,3 56,7 33,2 76,6 57,2

58,0 54,1 78,3 70,0 59,0 61,3 43,6 39,9 46,5 44,7 55,5 59,4 42,8 75,8 64,8

16,70 11,09 5,53

-3,71 8,66

16,76 7,92 5,56

15,38 7,19

37,72 4,76

28,92 -1,04 13,29

1 1992 2 1991 3 RFA jusqu'en 1990 4 1992 1982 5 1991 1981 * défini comme étant la population active féminine tous âges confondus divisée par la population féminine âgée de 15 à 64 ans , (en %).

30

Tableau 2.7 Emploi à temps partiel en % de l'emploi total

UE 15, (1993)

Pays Autriche1

Belgique1

Danemark1

Finlande France3

Allemagne13

Grèce1

Irlande2

Italie1

Luxembourg1

Pays-Bas1

Portugal4

Espagne5

Suède Royaume-Uni1

Hommes et femmes

1983 1993 8,4 8,1

23,8 8,3 9,6

12,6 6,5 6,6 4,6 6,3

21,4 6,0 5,8

24,8 19,4

9.1 12,4 22,5

8,6 13,7 14,1 4,8 8,4 5,9 6.9

32,8 7.3 6.3

24,9 24,0

Femmes

1983 1993 20,0 19.7 44,7 12,5 20,1 30,0 12,1 15,5 9,4

17.0 50,1 10,0 13,9 45,9 42,4

20,5 28,1 36,7 11,2 26,3 30,7 8,4

17,8 11,5 16.5 62,9 11,2 14,3 41,4 45,2

Hommes

1983 1993 1.5 2.0 6.6 4.5 2.5 1.7 3.7 2,7 2,4 1,0 7,2 3.4 2.4 6,3 3,3

1.6 2.1

10,1 6.2 4,1 2,2 2,8 3,6 2.9 1,3

13,4 4.3 2,3 9,1 6.5

Emploi féminin à temps partiel en % de l'emploi

total à temps

1983 1993 88,4 84,0 84,7 71,7 84,3 91,9 61,2 71,6 64,8 88,9 77,3 65,9 71,5 86,6 89,8

89,1

75,8 63,1 83,3 91,0 61,3 71,6 68,5 88,5 75,0 67,3 75,9 81,3 85,1

1992 1991 RAF jusqu'en 1990 1986 1987

Source-OCDE 1994/1995

Figure 2.5 Changements dans le monde de l'emploi (UE)

Taux de chômage (hommes)

Taux de chômage (femmes)

Travail temporaire (hommes %)

Travail temporaire (femmes */•)

Travail à mi-temps (hommes */.)

Travail à mi-temps (femmes*/»)

B1991

Q1975

:<*£gMT«^'M^

J-10 15 20 25 30

Source : COM (96) 60 final

31

Tableau 2. S Taux de chômage

UE 15,(1993)

Pays

AUTRICHE BELGIQUE2

DANEMARK FINLANDE FRANCE ALLEMAGNE4

GRECE IRLANDE ITALIE LUXEMBOURG2

PAYS-BAS2

PORTUGAL ESPAGNE SUEDE ROYAUME-UNI2

Homines et femmes

% de l'ensemble de la population active

1983

4,1 13,2 11,4 5,4 8,3 7,9 7,9

14,0 9,3

16,0 11,8 7,8

17,0 3,5

11,2

1993

4,2 10,3 10,7 17,7 11,6 8,8 9,7

15,7 10,8

1,2 6,7 5,5

22,4 8,2

10,2

Femmes

% de la population active féminine

1983

5,1 18,3 12,3 5,2

11,2 8,8

11,8 H.l 15,3

1,7 14,0 12,2 20,3

3,5 8,0

1993

4,5 14,2 11,1 15,6 13,7 10,4 15,3

312,I 15,1 2,0 8,8 6,5

28,9 6,6 5,4

Hommes

% de la population active masculine

1983

3,5 10,0 10,7 5,6 6,3 7,3 5,8

15,3 6,2 1,0

10,6 4,7

15,6 3,4

13,3

1993

4,0

10,3 19,5 9,8 7,7 6,4

317,3 8,3 1,1 5,3 4,6

18,6 9,8

13,9

Taux de chômage des jeunes

•% de la population active jeune (moins de 25 ans)

Femmes 1983

28,5 19,3 10,8 25,5 11,1 30,0 16,6 36,5

7,4 18,8 24,6 43,7

8,3 17,3

1993

19,7 14,6 11,3 28,4

7,6 38,6 20,9 35,6

3,8 6,8

14,9 47,4 14,9 13.4

Hommes 1983

19,1 17,8 10,3 15,0 10,2 17,1 22,9 25.5

6,2 22,6 13,2 33,7

7,8 22,2

1993

17.4 14,3 15,4 21,5

7.4 20,1 24,9 26.7 4,2 6.3 9.8

39.9 21.6 20,8

Source -OCDE 1994/1995 'Definition nationale 21992 31991 4RFA jusqu'en 1990

Figure 2.6 La structure démographique actuelle et la structure de la population active

1994

90 -35-89 80-84 75-79 70-74 65-69 50-64 55-59 50-54 45-49 40-44 35-40 30-34 25-29 20 - 24' 15-19 10-14

5 - 9 0 - 4

f

Q Inactifs

Gî Chômeurs

• En emploi

1.5 1.5 4.5

Source :La situation démographique dans l'Union européenne 1995, Commission européenne. Luxembourg 1996

Tableau 2.9 Indicateurs de développement liés au sexe

Pays

Suède Finlande Danemark France Autriche Royaume-Uni Italie Belgique Pays-Bas Portugal Grèce Irlande Espagne Luxembourg

Indicateur sexospédfique de développement

(GDI)*

0,919 (1) 0,918 (2) 0,904 (4) 0,898 (7) 0,882 (10) 0.862 (13) 0,861 (14) 0,852 (18) 0,851 (20) 0,832 (25) 0.852 (27) 0,813 (30) 0,795 (34) 0,790 (35)

PIB réel par tête (PPAenS)

1992

18.320 16.270 19.080 19.510 18.710 17.160 18.090 18.630 17.780 9.850 8.310

12.830 13.400 21.520

Part du revenu b

partagé (•/•)

Femmes 41,6 40,6 39,8 35,7 33,6 30,8 27,6 27,3 25,2 29,9 22,2 22,2 18,6 23,1

Hommes 58,4 59,4 60,2 64,3 66,4 69,2 72,4 72,7 74,8 70,1 77,8 77,8 81,4 76,9

Taux brut combiné de scolarisation

primaire, secondaire et post-secondaire

(%H992 Femmes

793 100,0 85,6 87,5 82,0 77,4 70,3 84,3 86,5 84,3 77,6 84,6 88,7 57,4

Hommes 76,7 90,6 82^ 83,5 85,9 76,1 69,0 84,1 89,4 70,2 77,4 80,6 83,0 55,6

Indicateur de l'habilitation des femmes

(GEM)C

0,757 (1) 0,722 (3) 0,683 (4) 0,433 (31) 0,610 (9) 0,483 (19) 0,585 (10) 0,479 (21) 0,625 (7) 0,435 (30)

0,469 (24) 0,452 (26) 0,542 (13)

Indicateur tie 1 développement

humain

(HDI)d

10 5

16 8

14 18 20 12 4

36 22 19 9

27

Source : Rapport sur le développement humain, 1995 * Allemagne: pas de données * Le nombre entre parenthèses indique le classement GDI global. Le GDI mesure le développement mais en tenant compte du sexe. b Dernière armée disponible. e Le GEM mesure l'inégalité liée au sexe dans la prise de décision économique et politique. * Le HDI mesure le développement national en fonction d'indicateurs sociaux et économiques.

33

3. INDICATEURS DE SANTE SELECTIONNES

Le chapitre précédent a donné un aperçu des tendances sociales et démographiques importantes pour la situation des femmes au sein de la CE. Celui-ci présente des indicateurs de santé sélectionnés, parmi lesquels l'espérance de vie, la mortalité infantile, la mortalité maternelle, l'auto-évaluation de l'état de santé et la taille. Ces indicateurs sont malheureusement les seuls actuellement disponibles à l'échelle de la CE. Mais ils révèlent des différences importantes entre les États membres, qui reflètent vraisemblablement des différences dans l'état de santé sous-jacent.

3.1 Espérance de vie

L'espérance de vie (à la naissance) a augmenté considérablement ces dernières décennies dans pratiquement tous les États membres. Entre 1970 et 1995, l'espérance de vie moyenne des femmes à la naissance a augmenté de 5,5 ans dans la CE (pour les hommes, l'augmentation correspondante était de presque 5 ans). Ainsi, une fille née en 1995 peut espérer vivre bien au-delà de 80 ans, alors qu'un garçon né la même année peut espérer vivre bien plus de 73,5 ans.

L'importance de l'augmentation de l'espérance de vie (à la naissance) a beaucoup varié au sein de la CE, comme l'indique la figure 3.1. De manière générale, les pays qui ont connu l'augmentation la plus forte sont ceux qui présentaient l'espérance de vie la plus faible en 1970. Cela est particulièrement vrai pour le Portugal. En outre, dans certains pays (l'Espagne par exemple), l'augmentation a été telle qu'ils se situent maintenant aux premières places de la répartition de l'espérance de vie. D'autres ont connu des augmentations beaucoup plus faibles, le Danemark en particulier, où l'espérance de vie - qui était parmi les plus élevées en 1970 - est aujourd'hui l'une des plus faibles de la CE en raison d'une quasi-stagnation de l'espérance de vie depuis le milieu des années 1970. Une explication de l'espérance de vie (courte et stagnante) au Danemark est la grande mortalité prématurée enregistrée chez les femmes de moins de 65 ansa . Comme l'indique la figure 3.2, le Danemark a connu la réduction la plus importante de l'espérance de vie pour cause de décès prématurés, alors que l'Espagne et la Grèce ont enregistré les taux les plus faibles.

Dans tous les États membres, les femmes vivent plus longtemps que les hommes, ce qu'indique la figure 3.3. En moyenne, les femmes vivent 6,4 ans de plus que les hommes (voir tableau 3.1), mais cela varie entre un maximum de 8,1 ans en France et un minimum de 5,1 ans au Danemark. A quelques exceptions près, l'écart entre les sexes a été relativement stable dans le temps. Les exceptions incluent le Danemark, les Pays-Bas et le RU, où cet écart a diminué depuis les années 1980, ainsi que l'Espagne, où il s'est creusé2.

L'espérance de vie ne se mesure pas seulement à la naissance. Les tableaux 3.2 à 3.4 montrent l'espérance de vie à 15 ans, 45 ans et 65 ans. On retrouve les mêmes types de

Les explications du taux élevé de mortalité prématurée au Danemark incluent un tabagisme et un alcoolisme très importants ainsi qu'un taux de chômage élevé.

34

variation entre les États membres (ainsi qu'entre les hommes et les femmes) dans toutes les tranches d'âge, bien que la différence entre l'espérance de vie moyenne des femmes et des hommes diminue avec l'âge.

3.2 Mortalité infantile

La mortalité infantile (avant l'âge d'un an) est un autre indicateur de santé largement mentionné. Comme le montre la figure 3.4, la mortalité infantile a chuté de manière significative au cours des dernières décennies. En 1970, la mortalité infantile moyenne chez les filles était de 21,9 décès pour 1000 naissances vivantes dans la CE, alors qu'en 1992 elle était tombée à 6,9, soit une diminution de 68%. Cette baisse s'est accompagnée d'une réduction de l'écart entre les taux. En 1971, le Portugal enregistrait le taux de mortalité infantile le plus élevé avec près de 50 décès pour 1000 naissances vivantes, alors qu'en 1970 la Suède enregistrait le taux le plus faible (11 décès pour 1000 naissances), soit une différence de près de 40 décès pour 1000 naissances vivantes. En 1992, le Portugal avait toujours le taux de mortalité infantile le plus élevé chez les filles (9,29), alors que les taux les plus faibles étaient enregistrés en Suède et en Finlande, avec juste un peu plus de 5 décès pour 1000 naissances vivantes. La différence n'était que de 4,13 décès pour 1000 naissances vivantes, soit une petite fraction seulement de la différence enregistrée vingt-deux ans plus tôt.

Les raisons de cette chute considérable de la mortalité infantile sont liées à un meilleur état de santé des mères, à une plus grande qualité des soins anténatals et néonatals3, ainsi qu'aux améliorations sociales et économiques générales intervenues au cours des trente dernières années.

3.3 Mortalité maternelle

Si les décès maternels sont nombreux dans les pays en voie de développement, ils sont relativement rares dans les pays développés qui bénéficient de meilleurs systèmes de prestations de soins de santé. Néanmoins, même la CE a connu une baisse relativement importante de la mortalité maternelle au cours des dernières décennies. Comme l'indique la figure 3.5, la mortalité maternelle a diminué, passant de près de 35 pour 100 000 naissances vivantes en 1970 à un peu plus de 7 pour 100 000 en 1992, soit une baisse de 79% au cours de cette période. En termes absolus, les décès maternels dans la Communauté européenne sont passés de 1493 en 1970 à 178 en 1992.

Comme pour la mortalité infantile, la baisse des taux de mortalité maternelle s'est accompagnée d'une diminution importante des écarts et de la variation entre les taux. En 1971, la mortalité maternelle la plus élevée, enregistrée au Luxembourg, était de 67,5 pour 100 000, alors que la plus faible était celle du Danemark, avec 8,47 pour 100 000. En 1992, la France avait la mortalité maternelle la plus élevée avec 12,91 décès pour 100 000, tandis que la Suède et le Luxembourg ne déploraient aucun décès maternel.

35

Comme l'indique la figure 3.5, les taux de diminution les plus marqués étaient enregistrés en Suède et au Luxembourg (100%), alors que le Danemark avait le taux le plus faible (12,9%), notamment parce que son taux était déjà extrêmement faible en 1970.

3.4 Auto-évaluation de l'état de santé

Si l'espérance de vie constitue une mesure de l'état de santé d'une population, elle n'indique pas comment les personnes considèrent leur propre santé. La figure 3.6 montre comment un échantillon de femmes dans la CE, prélevé au hasard, évaluait leur propre santé au début de 1996a. (Se reporter aux tableaux 3.5 à 3.7 pour la répartition des réponses de toutes les femmes et des femmes âgées). De manière générale, dans la CE, les femmes s'estiment en assez bonne santé. Près de 62% d'entre elles déclarent que leur santé a été bonne ou très bonne au cours de l'année écoulée. Ce pourcentage est naturellement plus faible chez lés femmes âgées. En moyenne, 40% seulement des femmes âgées de 65 à 74 ans se trouvent en bonne ou très bonne santé (tableau 3.6). Comme on pouvait s'y attendre, les femmes âgées de 75 ans et plus considèrent que leur état de santé est moins bon (voir figure 3.7), bien qu'en Autriche, en Espagne, au Luxembourg et au Portugal, les femmes âgées de 75 ans et plus se déclarent en meilleure santé que les femmes âgées de 65 à 74 ans- b .

Comme pour l'espérance de vie, la moyenne communautaire donne une fausse idée des différences importantes entre les États membres. Comme l'indique de tableau 3.5, dans chaque pays, le pourcentage des femmes qui déclarent être en très bonne santé varie entre 45,9% en Irlande et 6,9% au Portugal (voir également figure 3.6). Le pourcentage combiné (de femmes en bonne et très bonne santé) varie dans la même proportion, entre 75,8% en Irlande et 34,7% au Portugal. Il faut toutefois signaler que les Portugaises indiquent un pourcentage en bonne ou très bonne santé beaucoup plus faible que les Finlandaises, qui arrivent juste avant (54,9%). Les résultats enregistrés au Portugal sont conformes au nombre relativement important d'invalidités résultant de maladies de longue durée indiqué dans la partie 4.1.

3.5 Taille

On le sait, la taille moyenne de la population mondiale a augmenté au cours des cent dernières années, et plus particulièrement pendant les dernières décennies. Dans les pays développés, la taille a été considérée de plus en plus considérée comme une indication de l'état de santé de la population. Pour rendre compte de cette dimension de l'état de santé, l'enquête Eurobarometre 1996 comportait une question relative à la taille.

La taille moyenne de la femme européenne est de 163,5 cm, mais cette moyenne varie considérablement selon les États membres. Comme l'indiquent la figure 3.8 et le tableau 3.8, c'est aux Pays-Bas et au Danemark que l'on trouve les femmes communautaires les

Les femmes étaient invitées à classer leur propre santé au cours des 12 derniers mois en fonction d'une échelle comportant cinq points: très bonne, bonne, acceptable, mauvaise, très mauvaise.

La taille relativement réduite de l'échantillon peut contribuer à expliquer ce résultat quelque peu anormal.

36

plus grandes, avec des tailles moyennes de 167,9 cm et 166,3 cm respectivement, alors que l'Espagne et le Portugal ont les populations féminines les plus petites, avec des tailles moyennes de 161 cm et 159,6 cm respectivement. Ainsi, la différence de taille entre la population communautaire la plus petite et la plus grande est de plus de 8 cm.

Si la différence de taille varie considérablement au sein de la CE, tous les pays ont enregistré une augmentation de la taille de leur population féminine. Comme l'indiquent la figure 3.9 et le tableau 3.8, les cohortes âgées (c'est-à-dire les femmes de 60 ans et plus) ont des tailles beaucoup plus petites que les cohortes plus jeunes (les femmes âgées de 18 à 29 ans), ce qui confirme l'augmentation de taille dans le temps. Cela est encore plus manifeste lorsqu'on examine la répartition de la taille moyenne en fonction de l'âge, comme l'indique la figure 3.10. La taille moyenne des femmes de la CE diminue uniformément depuis les cohortes les plus jeunes (âgées de 18 à 29 ans) jusqu'à la cohorte la plus âgée (60 ans et plus), le groupe le plus jeune mesurant près de 5 cm de plus que le groupe le plus âgé.

Références

1. Ministère de la Santé, Danemark (1994-a): Lifetime in Denmark, Copenhague, Danemark.

2. Eurostat (1995-a). Les femmes et les hommes dans l'Union européenne, Portrait statistique. Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes.

3. Abel-Smith, B., Figueras, J., Holland, W., McKee, M., Mossialos, E. (1995). Choices in Health Policy. Londres: Dartmouth.

37

FIGURES ET TABLEAUX

38

Figure 34 Espérance de vie à la naissance, 1970-1995

Femmes, UE (15)

UE15

I H 1995

D 1970 |

*: Estimation pour la France, Espagne. Italie et UE 15 en 1995. Source :Eurostat 1997

Figure 3,2 Réduction de l'espérance de vie pour cause de décès prématuré

Réduction do l'espérance de vie pour cause de décos avant l'âge de (51

Femmes, 1t>2

UE <S

DANEMARK

PORTUOAL

BEICJIOUE (1)

ROYAUME-UNI

LUXEMBOURC

IRLANDE

ALLEMAGNE P)

AUTRICHE

* PAYS-BAS

FRANCE

ITALIE 12)

FINLANOE

SUEDE

ESPAONE

ORECE ) "'0 ! | | IM2 I |

0 00 100 2 00 100 4 00 5 00 «00 7 00 0 00 0 00 10.00

] 1 M t

'RFA JUM|U«A IS00

Source - La Santé pour tous 1996.

Réduction de l'espérance de vie pour cause de décès avant rage de SS ans

Femmes P a y t T552 Evolution en

% depuis 1*70

UE 13 3,89 -36,02

DANEMARK 4.80 -15.79

PORTUGAL1 4.50 -50.5S

BELGIQUE 4.30 -29.51 ROYAUME-UNI 4,20 -30.00

LUXEMBOURG1 4,10 -35.94 IRLANDE 4.10 -39.71

ALLEMAGNE 4.00 -37.50 AUTRICHE 3,90 -40,00

PAYS-BAS 3,80 -24.00 FRANCE 3.80 -32,14

ITALIE 3,70 -43.08 FINLANDE 3,70 -30.19 SUEDE 3.50 -25,53

ESPAGNE 3,50 -38.60 GRECE | 3.40 -43.33

1 1971 2 1989 3 1991 4 RFA jusqu'en 1990

Source - La Santé pour tous. 1996

39

Figure 3,3 Espérance de vie à la naissance (en années), UE 15 (1995)

a.

Moyenne UE

France

Suède

Italie

&pagne

Rays-Bas

Grèce

Belgique

Luxembourg

Finlande

Autriche

Allemagne

Royaume-Uni

Irlande

Ftartugal

Danemark

I Q Fernrnes j

; • Hommes i

66 68 70 72 74 76 78

Espérance de vie en années

80 82

Source: Eurostat 1997

Tableau 34 Espérance de vie à la naissance (en années),

UE 15 (1995)

Pays Moyenne UE France Espagne Finlande Portugal Luxembourg Belgique Italie Autriche Allemagne Pays-Bas Irlande Suède Royaume-Uni Grèce Danemark

Hommes 73,70* 73,80* 73,20* 72,80 71,30 73,00 73,40 74,90* 73,60 73,30 74,60 73,00 76,20 74,00 75,00 72,70

Femmes 80,10* 81,90* 81,20* 80,20 78,60 80,20 80,20 81,40* 80,10 79,70 80,40 78,60 81,40 79,20 80,30 77,80

Differencea

6,40 8,10 8,00 7,40 7,30 7,30 6,80 6,50 6,50 6,50 5,80 5,60 5,30 5,20 5,20 5,10

Estimation a Classification par différence Source -Eurostat 1997

40

Tableau 3.2 Espérance de vie à 15 ans (en années)

UE 15 (1995)

Pays Moyenne UE France Finlande Portugal Luxembourg Espagne Belgique Allemagne Autriche Italie Pays-Bas Irlande Suède Royaume-Uni Grèce Danemark

Hommes 59,40 59,50 58,30 57,30 58,60 60,00 59,20 58,90 59,20 60,20 60,30 58,70 61,70 59,70 60,90 58,40

Femmes 65,60 67,50 65,60 64,40 65,70 67,10 65,80 65,30 65,60 66,50 65,90 64,20 66,80 64,80 66,00 63,30

Differencea

6,20 8,00 7,30 7,10 7,10 7,10 6,60 6,40 6,40 6,30 5,60 5,50 5,10 5,10

, 5,10 4,90

Classification par différence Source - Eurostat 1997

Tableau 3.3 Espérance de vie à

UE15 45 ans (en années) (1995)

Pays Moyenne UE France Luxembourg Finlande Espagne Belgique Allemagne Italie Pays-Bas Autriche Portugal Irlande Suède Royaume-Uni Danemark Grèce

Hommes 31,30 31,90 30,50 30,40 32,30 31,10 30,70 32,00 31,60 31,20 30,30 30,30 33,00 31,20 30,20 32,70

Femmes 36,50 38,50 36,90 36,50 38,00 36,80 36,20 37,30 36,80 36,40 35,50 35,00 37,50 35,60 34,30

Differencea

5,20 6,60 6,40 6,10 5,70 5,70 5,50 5,30 5,20 5,20 5,20 4,70 4,50 4,40 4,10

36,80 4,10 ] Classification par différence Source - Eurostat 1997

41

Tableau 3.4 Espérance de vie à 65 ans (en années)

UE 15 (1995)

Pays Moyenne UE Luxembourg Pays-Bas France Belgique Finlande Allemagne Italie Espagne Irlande Suède Autriche Royaume-Uni Portugal Danemark Grèce

Hommes 15,00 14,70 14,70 16,20 14,80 14,50 14,70 15,50 16,00 13,70 16,00 15,20 14,60 14,30 14,10 16,10

Femmes 18,80 19,20 19,10 20,60 19,10 18,60 18,50 19,30 19,80 17,40 19,70 18,70 18,10 17,70 17,50 18,40

Différence a

3,80 4,50 4,40 4,40 4,30 4,10 3,80 3,80 3,80 3,70 3,70 3,50 3,50 3,40 3,40 2,30

Classification par différence Source - Eurostat 1997

42

Figure 3.4 Taux de mortalité infantile*

UE15

PORTUGAL (1)

GRECE

BELGIQUE (2)

ITALIE (3)

AUTRICHE

LUXEMBOURG (1

ESPAGNE

FRANCE

IRLANDE

ROYAUME-UNI

DANEMARK

PAYS-BAS

ALLEMAGNE (4)

SUEDE

FINLANDE

1 1971 2 1989 3 1991 4 RFA jusqu'en 1990

Femmes Çlasafjœjjgn^^ Femmes

Pays

UE15

PORTUGAL1

GRECE

BELGIQUE 2

ITALIE '

AUTRICHE

LUXEMBOURG'

ESPAGNE

FRANCE

IRLANDE

ROYAUME-UNI

DANEMARK

PAYS-BAS

ALLEMAGNE *

SUEDE

FINLANDE

1 1971 2 1989 3 1991 4 RFA jusqu'en 1990

1992 Evolution er % depuis 197(

6,93

9.29

8.56

8,53

8.22

7.53

7.19

7.05

6.82

6,67

6.58

6,51

6,29

6.17

5,19

5 16

•68,40

-81.33

-71,08

-59,55

-72,16

-70.92

-64.89

-66.07

-54.95

-65,78

-64,41

-54,12

-50.67

-73.90

-52,82

-6100

•Nombre de décès de bébés de moins d'un an pour 1000 naissances vivantes.

Source : La Santé pour tous - 1996 Source : La Santé pour tous -1996

Figure 3,5 Mortalité maternelle*

Oassâcatai par tau» de rrortaté standardisé 1882

UE15

FRANCE

PORTUGAL (1)

DANEMARI

PAYS-BAS

ALLEMAGNE (4)

ROYAUME-UNI

BELGIQUE (2]

GRECE

IRLANDE

ITALIE (3)

ESPAGNE

FINLANDE

AUTRICHE

SUEDE

LUXEMBOURG (1)

'1971 21989 '1381 4RFAjusqu'en1960

Pays

'Décès maternels (toutes causes confondues) pour 100000 naissances vivantes

Source - La Santé pour tous 1996

Pays

UE15

FRANCE

PORTUGAL1

DANEMARK

PAYS-BAS

ALLEMAGNE

ROYAUME-UNI

BELGIQUE »

GRECE

IRLANDE

ITALIE J

ESPAGNE

FINLANDE

AUTRICHE

SUEDE

LUXEMBOURG

1 1971 2 1989 3 1991 4 RFA jusqu'en 1990

1992 Evolution en % depuis. 1971

7,14

12,9

9,56

7,38

7,12

6.67

6.66

6.62

5,89

5,82

4,85

4,79

4,50

4,20

0,00

O.QQ

-79,51

-54.2C

-82.46

-12,87

-46,8:

-87.12

-63,0e

-67,56

-79.16

-81,26

-91.1C

-85,52

-63,66

-83.7:

-100.0C

•100 OC

Source : La Santé pour tous - 1996

43

Figure 3-6 Auto-évaluation de l'état de santé, 1996

Femmes de 15 ans et plus, UE 15

Irlande Autriche

Danemark Pays-Bas Belgique

Luxembourg Grèce

France Allemagne Ouest

Allemagne Est Suède UE15

Espagne Royaume-Uni

Italie Finlande Portugal

100%

H H j Bonne WÊÊ Très Donne

Source : Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 3.5 Evaluation de la santé 1996

Femmes de 15 ans et plus, UE 15

Très bonne Bonne Acceptable Mauvaise Très mauvaise

% % % % % IRLANDE AUTRICHE DANEMARK PAYS-BAS BELGIQUE LUXEMBOURG GRECE FRANCE ALLEMAGNE de l'OUEST ALLEMAGNE de l'EST SUEDE UE15 ESPAGNE ROYAUME-UNI FINLANDE ITALIE PORTUGAL

45,9 35,3 45,4 20,7 27,2 24,8 30,8 20,6 19,8 16.5 31,9 23,1 15,6 25,5 18,8 14,4 6,9

29,9 38,3 27.4 48,4 41,2 41,0 32,9 41,0 41,7 44,7 28,9 37,5 44,8 32,1 36,1 40,7 27,8

18,3 20,0 19,4 22,7 22,8 27,4 19.8 25,0 28,5 29,6 27,3 27,0 27,8 31,2 36,3 37,9 37,6

4,5 5.3 5,4 5,8 7,5 5,8

14,3 10.6 9,1 7,0

10,4 8,0

10,2 8,5 6,0 5,6

20.7

1,4 0,7 2,2 2,4 1,3 1,0 2,2 2,8 9.0 2,0 1,6 2,7 1,5 2,6 2,2 1,4 6,9

Source : Eurobarometre 44.3/1996

44

Tableau 3.6 Evaluation de la santé 1996

Femmes de 65 à 74 ans, UE 15 (1996)

IRLANDE AUTRICHE DANEMARK PAYS-BAS BELGIQUE LUXEMBOURG GRECE FRANCE ALLEMAGNE de l'OUEST ALLEMAGNE de l'EST SUEDE UE15 ESPAGNE ROYAUME-UNI FINLANDE ITALIE PORTUGAL

Très Bonne

%

21.6 15,9 31,7 25,0 16.0 8.8 9.0 6,4 6,0 4,7

21,0 9,7 6.9

17.6 7,4 4,2 0,0

Bonne

%

25,5 28,6 33,3 40,0 46.0 32,4 29,9 27,7 34,3 ' 34,4 30,6 29,2 25,0 24,4 23,5 28,4 4,3

Acceptable

%

47,1 41,3 20,0 30,0 30,0 44,1 22,4 36,2 50,7 51,6 33,9 43,3 37,5 41,2 56,8 54,7 52,9

Mauvaise

%

5.9 9,5 5,0 0,0 4,0

11,8 37.3 19,1 7,5 4,7

14,5 14,1 25,0 15,3 6,2

12,6 34,3

Très mauvaise

%

0,0 3,2

10,0 5.0 4,0 2.9 1,5

10,6 1,5 4,7 0,0 3,7 5,6 1.2 4,9 0,0 8,6

Source : Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 3.7 Evaluation de la santé 1996,

Femmes de 75 ans et plus, UE 15 (1996)

IRLANDE AUTRICHE DANEMARK PAYS-BAS BELGIQUE LUXEMBOURG GRECE FRANCE ALLEMAGNE de l'OUEST ALLEMAGNE de l'EST SUEDE UE15 ESPAGNE ROYAUME-UNI FINLANDE ITALIE PORTUGAL

Très bonne

%

5.0 17,9 19,2 30,8 12,2 5,9 0,0 5.3 9.1 0,0

14.8 8,6 9,5

15,2 0,0 7,9 3,7

Bonne

%

30.0 39.3 23.1 23.1 28.6 52.9 23.5 26,3 15,2 20,8 18,5 23,7 28,6 24.2 28,6 21,1

7,4

Acceptable

%

45.0 32,1 50,0 23,1 42,9 17,6 11,8 47,4 48,5 62,5 55,6 43,5 38,1 45,5 42,9 44,7 18.5

Mauvaise

%

15,0 10.7 7.7

23,1 14.3 11,8 58,8 15,8 27,3 16,7 7,4

19,2 19,0 6,1

19,0 21,1 51,9

Très mauvaise

%

5,0 0,0 0.0 0,0 2,0

11,8 5,9 5,3 0,0 0,0 3,7 5,1 4,8 9,1 9,5 5,3

18,5

Source : Eurobarometre 44.3/1996

45

Figure 3 J Auto-évaluation de l'état de santé

Femmes âgées, UE 15 (1996)

Irlande

Autriche

Danemark

Pays-Bas

Belgique

Luxembourg

Grèce

France

Allemagne Ouest

Allemagne Est

Suède

UE15

Espagne

Royaume-Uni

Italie

Finlande

Portugal

D 65-74 ans

75 ans et +

0% 20% 40% 60%

bonne/très bonne

80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Figure 3-8 Taille moyenne (en cm)

Femmes de 18 ans et plus, UE 15 (1996)

Pays-Bas Danemark --

Allemagne Ouest Suède --

Autriche --Allemagne Est

Luxembourg Belgique --

UE 15 -Finlande -

Irlande France Grèce -

Royaume-Uni Italie

Espagne --Portugal --

155

Classification par taille moyenne

160 165 170 Taille en cm

Source: Eurobarometre 44.3/1996

46

Tableau 3.8 Taille moyenne (en cm)

Femme de 18 ans et plus par tranches d'âge, UE 15 (1996)

PAYS-BAS DANEMARK ALLEMAGNE de l'OUEST SUEDE AUTRICHE ALLEMAGNE de l'EST LUXEMBOURG BELGIQUE UE15 FINLANDE IRLANDE FRANCE GRECE ROYAUME-UNI ITALIE ESPAGNE PORTUGAL

GROUPES D'ÂGE

18-29 ans

169,7 167,8 168,3 166,8 • 166,7 165,7 166,0 165,8 165,4 165,6 164,8 164,6 164,8 163,6 164,1 164,4 161,6

30-44 ans

168,6 167.8 167.5 166,4 166,2 166,5 165,0 165,3 164,3 164,6 163,5 163,9 163,3 162,1 162,9 160,9 160,7

45-59 ans

167,0 165,6 165,6 165.6 165.8 165,3 165,7 162,8 162,9 163,7 162,9 162,1 162,4 162,4 161,0 159,7 158,4

60 ans et plus

164,8 163,8 162,7 164,0 163,2 163,0 163.2 160,9 161,4 160,9 162,3 160,9 159,9 161,4 160,7 158,4 157,9

Total

18 ans et +

167.9 166,3 166.0 165.7 165,6 165,2 165,1 163.7 163,5 163.4 163,4 163,0 162,7 162,3 162,1 161,0 159,6

Source : Eurobarometre 44.3/1996

Figure 3.9 Taille moyenne (en cm)

Femmes de 18 ans et plus par tranches d'âge, UE 15 (1996)

Pays-Bas — Danemark

Allemagne Ouest Suède

Autriche Allemagne Est

Luxembourg Belgique

UE 15 Finlande

Irlande France Grèce

Royaume-Uni Italie

Espagne Portugal

150

Classification par taille moyenne

155 160 165 Taille moyenne en cm

170 175

Source: Eurobarometre 44.3/1996

47

Figure 34Q Taille moyenne (en cm)

Femmes par tranches d'âge, UE 15 (1996)

170

165

Taille moyenne en cm

160

155 18-29 30-44 45-59

Tranche d'âge 60+

Source: Eurobarometre 44.3/1996

48

4. MORBIDITE

Le chapitre précédent présentait divers indicateurs de santé tels que l'espérance de vie, la mortalité infantile et la taille. Celui-ci donne un bref aperçu de différents indicateurs relatifs à la morbidité. Étant donné qu'il n'existe pas d'indicateurs de morbidité par maladie au niveau communautaire, il est fait appel à des mesures indirectes, telles que les incapacités à court ou à long terme signalées par les intéressées, l'utilisation de services sanitaires tels que les consultations médicales (au cours des deux dernières semaines) et les hospitalisations (au cours de l'année précédente). Les données relatives à ces mesures proviennent de l'enquête communautaire Eurobarometre 1996 et de l'enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne (ECHP). Cette dernière étude ayant été menée alors que la Communauté ne comptait que 12 États membres, les données ECHP sont limitées à ces pays.

4.1 Limitations d'activité dues à des maladies chroniques

Comme le montrent la figure 4.1 et le tableau 4.2, près d'une femme sur quatre dans la CE déclare être limitée dans ses activités quotidiennes, dans une certaine mesure (17,3%) ou gravement (6,3%) par suite d'une longue maladie. Cette moyenne varie d'un maximum de 30% en Finlande et au Portugal à un minimum de 15% au Luxembourg. Bien que les critères retenus par chaque Etat membre pour obtenir des pensions d'invalidité puissent avoir une certaine incidence sur cette mesure, il est probable que cette dernière reflète certaines différences sous-jacentes dans les taux d'invalidité de la population féminine. Au Portugal, par exemple, il est clair que le pourcentage élevé de femmes signalant une limitation de leurs activités qu^+idiennes par suite de longue maladie correspond au fort pourcentage de femmes qui se déclarent en mauvaise santé (voir chapitre 3.4).

Il n'est pas étonnant que le nombre de cas d'invalidité par suite de longue maladie augmente uniformément avec l'âge. Comme le montre la figure 4.2, le pourcentage de femmes se déclarant limitées dans leur activité, dans une certaine mesure ou gravement, passe de 10,2% pour les 15-29 ans à 54,3% pour les femmes âgées de 75 ans et plus. Le pourcentage de femmes de moins de 30 ans faisant état d'une invalidité grave est de 1,5%, alors qu'il dépasse à peine 20% pour les femmes âgées de 75 ans et plus (tableau 4.2).

En ce qui concerne les femmes âgées (65 ans et plus), on remarque qu'environ la moitié d'entre elles se déclare limitée dans une certaine mesure (36,4%) ou gravement (12,3%) dans leurs activités quotidiennes par suite d'une longue maladie (voir tableau 4.3). En outre, le classement des taux d'invalidité diffère pour les femmes âgées (65 ans et plus) et pour l'ensemble de la population féminine. C'est ce qu'indique la figure 4.3, dans laquelle les pays sont indiqués dans le même ordre qu'à la figure 4.1, mais cela ne correspond plus à leur classement respectif. Par exemple, les femmes grecques n'occupent que le lOème rang dans l'ensemble de la population féminine, se situant ainsi juste au-dessus de la moyenne communautaire, mais c'est en Grèce que l'on enregistre le deuxième pourcentage de femmes âgées souffrant d'invalidité par suite de longue maladie. Par conséquent, les femmes grecques âgées sont relativement plus limitées dans leurs activités que les femmes jeunes. De même, les femmes irlandaises enregistrent le troisième pourcentage plus faible

49

d'invalidité pour l'ensemble de la population féminine, mais le troisième plus fort pourcentage pour les femmes âgées.

4.2 Limitations d'activité temporaires

Les limitations d'activité temporaires par suite de maladie ou de blessure sont nettement moins fréquentes que les limitations d'activité dues à des états chroniques. En moyenne, 13,8% des femmes de la CEa signalent une limitation de leurs activités habituelles au cours des deux dernières semaines pour cause de maladie ou de blessure, mais ce pourcentage masque des écarts considérables: seulement 5,6% des femmes italiennes ont signalé une limitation de leurs activités quotidiennes habituelles, contre près de 20% des femmes néerlandaises (figure 4.4 et tableau 4.4).

Avec un rninimum de 12% en Italie et un maximum de 31,5% en Allemagne, le pourcentage de femmes signalant des limitations d'activité temporaires est bien sûr beaucoup plus important chez les femmes âgées, dont près de 25% en moyenne se déclarent limitées dans leur activité par suite de maladie ou de blessure. Il est à remarquer que la fréquence des invalidités temporaires est la plus faible pour les femmes italiennes (de 65 ans et plus) alors que ce groupe enregistre l'un des taux les plus forts d'invalidité due à des maladies chroniques. Apparemment, ces deux mesures rendent compte de dimensions différentes de l'invalidité (figure 4.5 et tableau 4.5).

Les limitations d'activité temporaires (au cours des deux dernières semaines) liées à des problèmes psychiques ou mentaux coristituent le dernier indicateur considéré. Comme le montrent la figure 4.6 et le tableau 4.6, près de 3% seulement des femmes de la Communauté déclarent avoir dû réduire leurs activités quotidiennes par suite de problèmes psychiques ou mentaux, avec un minimum de 1% en Italie et un maximum atteignant presque 9% aux Pays-Bas.

En ce qui concerne les femmes âgées uniquement (65 ans et plus), le schéma reste le même mais le niveau de limitation d'activité est plus élevé. Ainsi, l'Italie affiche le taux le plus faible (2,8%) et les Pays-Bas le taux le plus élevé (11,2%), tandis que la moyenne communautaire est de 5% (voir figure 4.7 et tableau 4.7). Le taux de limitations d'activité temporaires signalées dans la Communauté reste donc assez faible, même chez les femmes âgées, en termes absolus ou par rapport à d'autres types de limitations d'activité.

4.3 Consultations de médecins

S'il est probable que les limitations d'activité affecteront la qualité de la vie, elles n'obligent pas nécessairement à consulter un médecin. Afin de déterminer les implications en termes de coûts, l'enquête Eurobarometre 1996 a demandé aux personnes assujetties si elles avaient consulté un médecin au cours des deux semaines précédentes (personnellement ou par téléphone). Les résultats sont présentés dans la figure 4.8 et le tableau 4.8. En dépit de quelques variations d'un État membre à l'autre, environ une femme sur trois en moyenne a consulté un médecin au cours des deux semaines précédentes. En Irlande et aux Pays-Bas, seulement 25% des femmes ont répondu par l'affirmative contre 38% en Espagne.

Etant donnée l'indisponibilité de certaines données, seuls 11 Etats membres sur 12 sont inclus dans cette analyse.

50

Comme on pouvait s'y attendre, le pourcentage de femmes consultant un médecin (au cours des deux dernières semaines) augmente avec l'âge. Non négligeable chez les femmes de moins de 30 ans - presque une sur quatre -, la proportion de femmes faisant appel à une assistance médicale augmente progressivement avec l'âge et finit par concerner plus de deux femmes sur cinq dans le groupe des 75 ans et plus (figure 4.9 et tableau 4.9).

4.4 Hospitalisations

Les hospitalisations (sur une période d'un an) fournissent un autre indicateur de morbidité dans une population. Les hospitalisations n'étant nécessaires que pour les maladies les plus graves, elles sont relativement rares, même sur une base annuelle. Comme le montrent la figure 4.10 et le tableau 4.10, seulement 10% environ des femmes de la CE indiquent avoir été hospitalisées. Toutefois, le nombre d'hospitalisations varie considérablement au sein de la Communauté européenne; ainsi, au Danemark, 3,8% des femmes seulement ont déclaré avoir été hospitalisées contre près de 13% en France et en Finlande3. Ces écarts peuvent, dans une certaine mesure, refléter des différences au niveau de la disponibilité de lits d'hôpitaux, qui peut également varier considérablement au sein de la CE l.

Au vu des différences existant entre les groupes d'âge, il est clair que l'augmentation de l'invalidité avec l'âge entraîne également une augmentation des hospitalisations. Comme le montre la figure 4.11, seulement 6,3% des femmes entre 15 et 29 ans déclarent avoir été hospitalisées au cours de l'année précédente contre 18% chez le groupe des 75 ans et plus (tableau 4.11).

La figure 4.12 présente le nombre moyen de nuits passées dans un hôpital par les femmes ayant été hospitalisées au moins une fois pour des raisons autres qu'une maternité. En moyenne, elles ont passé environ 1,0 nuits dans un hôpital sur une période de 12 mois. De nouveau, il existe d'importantes variations entre les États membres, avec un nombre maximal de nuits d'hospitalisation en ex-République démocratique d'Allemagne et en République fédérale pré-unification (avec 14,9% et 13,5% respectivement) et un minimum en Espagne (5,9%) (voir également le tableau 4.12). Il convient d'interpréter ces chiffres avec prudence en raison des différents types d'hôpitaux qui existent dans les États membres et du nombre relativement faible des hospitalisations qui constituent la base de ces estimations.

Références 1. Eurostat, "Portrait social de l'Europe", Luxembourg. Office des publications officielles des

Communautés européennes

Les données correspondantes fournies par l'enquête ECHP arrivent à des résultats sensiblement différents, sans doute en raison de méthodes d'échantillonnage et de tailles de l'échantillon différentes. En particulier, 15% des femmes au Luxembourg et 12% des femmes au Danemark déclarent une hospitalisatino au cours de l'année précédente.

51

/ FIGURES ET TABLEAUX

52

Figure 4.1 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus présentant une invalidité

due à une longue maladie, UE 15 (1996)

Finlande Portugal J_

Danemark France

Royaume-Uni L Allemagne Est \.

Suède Allemagne Ouest J-

Grèce UE15

Autriche Espagne J_

Pays-Bas Belgique _J_

Irlande Italie

Luxembourg

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 4.1 Invalidité due à une longue maladie chez les femmes'

de 15 ans et plus, UE 15 (1996)

non

%

oui, dans une oui, Refus/NSP certaine mesure sérieusement

% % %

Finlande Portugal Danemark France

•Royaume-Uni Allemagne de l'Est Suède Allemagne de l'Ouest Grèce UE15 Autriche Espagne Pays-Bas Belgique Irlande Italie Luxembourg

69,8 69,9 71,2 72,4 74,0 72,1 74,9 73,8 75,4 75,7 75,0 78,4 78,8 80,5 80,1 82,4 83.9

20,1 17,2 19,2 18,4 20,1 16,9 17,1 17,7 18,1 17,3 18,8 15,8 13,6 15,6 16,5 14,6 10,6

9,5 12,4 9,1 8,6 5,6 8,5 8,0 7,2 6,0 6,3 4,4 4,8 6,9 3,5 2,6 2,8 4.2

0,6 0,5 0,4 0,6 0,3 2,6 0,0 1,3 0,6 0 ^ 1,8 1,0 0,7 0,4 0,8 0,2 1,3

Source: Eurobarometre 44.3/1996 * Répartition des réponses i la question suivante : "Avez-vous une maladie ou un problème de santé ou un handicap qui limite, dans une certaine mesure ou sérieusement, votre travail ou vos activités journalières ? Ceci inclut tous les types de problèmes de santé y compris ceux dus à Tige. Si oui, dans une certaine mesure ou sérieusement T'

53

Figure 4.2 Pourcentage de femmes présentant une invalidité due à une longue maladie

par groupe d'âge et degré de gravité, UE 15 (1996)

100%-,

75% 4-

50% X-

25% i

0%

limitée dans une certaine mesure + sérieusement

sérieusement uniquement

15-29 30-44 45-59 60-74 Groupe d'âge

75+

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 4.2 Pourcentage de femmes présentant une invalidité due à une longue maladie*,

par groupe d'âge, UE 15 (1996)

Groupe d'âge limitée dans une certaine mesure + sérieusement %

limitée sérieusement uniquement %

15-29 30-44 45-59 60-74 75+

10,2 15,0 27,4 43,5 54,3

1,5 4,1 8,1

11,6 20,3

Source: Eurobarometre 44.3/1996 * Répartition des réponses à la question suivante : "Avez-vous une maladie ou un problème de santé ou un handicap qui limite, dans une certaine mesure ou sérieusement, votre travail ou vos activités journalières ? Ceci inclut tous les types de problèmes de santé y compris ceux dus à l'âge. Si oui, dans une certaine mesure ou sérieusement ?"

54

Tableau 4.3 Invalidité due à une longue maladie chez les femmes

de 65 ans et plus, UE 15 (1996)*

Finlande

Portugal

Danemark

France

Royaume-Uni

Allemagne de l'Est

Suède

Allemagne de l'Ouest

Grèce

UE15

Autriche

Espagne

Pays-Bas

Belgique

Irlande

Italie

Luxembourg

non oui, dans une

% certaine mesure

%

48,7 31,9

44,3 24,7

57.0 26,7

27,3 54,5

55.1 34,7

46,6 34,1

59.6 28,1

57.0 31,0

34.5 48,8

50.7 36,4

45.1 40,7

44,1 40,9

81.8 12,1

61.9 29,9

42,3 45,1

60,3 33,6

68.6 17,6

oui,

sérieusement

%

19,3

29,9

15,1

18,2

10,2

17,0

12,4

10,0

15,5

12,3

12,1

15,1

6,1

8,2

11,3

6,0

13,7

Refus/NSP

%

0,0

1,0

1,2

0,0

0,0

2,3

0,0

2,0

1,2

0,6

2,2

0,0

0,0

0,0

1,4

0,0

0,0

Source: Eurobarometre 44.3/1996 * Répartition des réponses à la question suivante : "Avez-vous une maladie ou un problème de santé ou un handicap qui limite, dans une certaine mesure ou sérieusement, votre travail ou vos activités journalières ? Ceci inclut tous les types de problèmes de santé y compris ceux dus à l'âge. Si oui, dans une certaine mesure ou sérieusement ?"

Figure 4,3 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus présentant une invalidité

due à une longue maladie, UE 15 (1996)

Finlande

Portugal

Danemark

France

Royaume-Uni

Allemagne Est

Suède

Allemagne Ouest

Grèce

UE15

Autriche

Espagne

Pays-Bas

Belgique

Irlande

Italie

Luxembourg

0%

Classement par rapport à la figure 4.1

20% 40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

55

Figure 4A Pourcentage de femmes de 16 ans et plus ayant connu une limitation

de leurs activités au cours des deux dernières semaines, pour cause de maladie ou de blessure, UE 11* (1994)

% 25

UE B DK D GR E IRL 11*

I L NL P UK

Source : Enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne -1994 * A l'exclusion de la France

Tableau 4.4 Pourcentage de femmes de 16 ans et plus ayant connu une limitation

de leurs activités au cours de deux dernières semaines, pour cause de maladie ou de blessures, UE 11 (1994)

UE11* Italie (I) Grèce (GR) Irlande (IRL) Belgique (B) Espagne (E) Portugal (P) Luxembourg (L) Royaume Uni (UK) Allemagne (D) Danemark (DK) Pays Bas (NL)

Pourcentage 13,8 5,6 9,4

10,9 11,4 13,6 14,6 14,9 14,9 18,6 19,0 19,9

Source : Enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne - 1994 * A l'exclusion de la France

56

Figure 4.5 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus ayant connu une

limitation de leurs activités au cours des deux dernières semaines, pour cause de maladie ou de blessure, EU 11* (1994)

Source : Enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne -1994 * A l'exclusion de la France

Tableau 4.5 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus ayant connu une limitation

de leurs activités au cours des deux dernières semaines, pour cause de maladie ou de blessure, UE 11 (1994)

UE 11* Italie (I) Grèce (GR) Irlande (IRL) Belgique (B) Espagne (E) Portugal (P) Luxembourg (L) Royaume Uni (UK) Allemagne (D) Danemark (DK) Pays Bas (NL)

Pourcentage 24,4 12,0 21,6 19,4 18,8 27,7 29,0 23,4 22,7 31,5 27,0 27,8

Source : Enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne - 1994 * A l'exclusion de la France

57

Figure 4.6 Pourcentage de femmes de 16 ans et plus ayant connu une limitation

de leurs activités au cours des deux dernières semaines par suite de problèmes psychiques ou mentaux, UE 12 (1994)

% 10

UE B DK D GR 12

F IRL L NL UK

Source : Enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne -1994

Tableau 4.6 Pourcentage de femmes de 16 ans et plus ayant connu une limitation

de leurs activités au cours des deux dernières semaines, par suite de problèmes psychiques ou mentaux, UE 12 (1994)

UE12 Italie (I) Grèce (GR) Irlande (IRL) Belgique (B) Espagne (E) Portugal (P) Luxembourg (L) France (F) Allemagne (D) Danemark (DK) Pays Bas (NL) Royaume Uni (UK)

Pourcentage 3,2 1,2 2,4 3,9 4,3 3,0 4,4 4,5 1,8 3,7 5,4 8,7 3,8

Source : Enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne - 1994

58

Figure 4.7 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus ayant connu une limitation

de leurs activités au cours des deux dernières semaines, par suite de problèmes psychiques ou mentaux, UE 12 (1994)

UE B DK D GR E

12

F IRL L NL P UK

Source : Enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne -1994

Tableau 4.7 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus ayant connu une limitation

de leurs activités au cours des deux dernières semaines, par suite de problèmes psychiques ou mentaux, UE 12 (1994)

UE12 Italie (I) Grèce (GR) Irlande (IRL) Belgique (B) Espagne (E) Portugal (P) Luxembourg (L) France (F) Allemagne (D) Danemark (DK) Pays Bas (NL) Royaume Uni (UK)

Pourcentage 5,0 2,8 4,1 5,2 6,8 5,8 4,7 7,5 3,2 6,5 7,8

11,2 4,2

Source : Enquête sur le panel de ménages de la Communauté européenne - 1994

59

Figure 4.8 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant consulté un médecin,

au cours des deux dernières semaines, UE 15 (1996)

o% 20% 40% 60% 80% 100%

Oui

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 4.8 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant consulté un médecin,

au cours des deux dernières semaines, UE 15 (1996)

Espagne Italie Portugal France UE15 Belgique Grèce Allemagne de l'Ouest Finlande Danemark Luxembourg Allemagne de l'Est Autriche Royaume-Uni Suède Pays-Bas Irlande

Consultation %

37,8 36,4 34,8 33,3 31,7 31,5 31,0 30,9 29,7 29,7 28,9 28,4 26,7 26,7 26,3 24,6 24,6

Pas de Consultation %

62,2 63,6 65,2 66,7 68,3 68,5 69,0 69,1 70,3 70,3 71,1 71,6 73,3 73,3 73,7 75,4 75,4

Source: Eurobarometre 44.3/1996

60

Figure 4.9 Pourcentage de femmes ayant consulté un médecin au cours des deux dernières semaines par groupe d'âge, UE 15 (1996)

100%

75%

50%

oui

25%

0%. 15-29 30-44 45-59 60-74

groupes d'âge 75+ '

Source : Eurobarometre 44.3/1996

44.3/1WKS

Tableau 4.9 Pourcentage de femmes ayant consulté un médecin au cours des deux dernières semaines par groupe d'âge, UE 15 (1996)

Groupe d'âge

15-29 30-44 45-59 60-74 75+

%

23,9 25,7 32.1 39,2 41,8

Source: Eurobarometre 44.3/1996

61

Figure 4.10 Pourcentage o*e femmes de 16 ans et plus hospitalisées pour des raisons

autres qu'une maternité au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

France Finlande

Irlande Autriche

Royaume-Uni Portugal

Italie Suède UE15

Allemagne Ouest Pays-Bas Belgique

Allemagne Est Espagne

Grèce Luxembourg

Danemark

100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 4JQ Pourcentage de femmes de 16 ans et plus hospitalisées pour des raisons

autres qu'une maternité au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Aucune Hospitalisation Hospitalisation 0/ /o

%

France Finlande Irlande Autriche Royaume-Uni Portugal Italie Suède UE15 Allemagne de l'Est Pays- Bas Belgique Allemagne de l'Ouest Espagne Grèce Luxembourg Danemark

87,3 87,3 88,9 89,5 89,6 90,2 90,5 90,5 90,5 91,5 92,1 92,2 92,3 92,5 93,0 95,4 96,2

12,7 12,7 11,1 10,5 10,4 9,8 9,5 9,5 9,5 8,5 7,9 7,8 7,7 7,5 7,0 4,6 3,8

Source: Eurobarometre 44.3/1996

62

Figure 4.11 Pourcentage de femmes hospitalisées pour des raisons autres qu'une maternité

au cours de l'année écoulée, par groupe d'âge, UE 15 (1996)

100%

75%

50% Oui

25% +

0% 15-29 30-44 45-59 60-74

Groupe d'âge 75+

Source: Eurobaromètre44.3/1996

Tableau 4.11 Pourcentage de femmes hospitalisées pour des raisons autres qu'une maternité

au cours de l'année écoulée, par groupe d'âge, UE 15 (1996)

Groupe d'âge Aucune Hospitalisation Hospitalisation % %

15-29 30-44 45-59 60-74 75+

93,7 92,8 90,8 87,4 82,0

6,3 7,2 9,2 12,6 18,0

Source: Eurobarometre 44.3/1996

63

Figure 442 Nombre moyen de nuits d'hospitalisation* au cours de l'année

écoulée pour les femmes de 15 ans et plus, UE 15 (1996)

Allemagne Est

Allemagne Ouest

Autriche

Pays-Bas

Grèce

Luxembourg

France

Italie

UE15

Danemark

Portugal

Irlande

Finlande

Belgium

Royaume-Uni

Suède

Espagne

5 10 15 20 nombre moyen de nuits d'hospitalisation

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Pour les femmes ayant été hospitalisées au moins une fois au cours de l'année écoulée pour des raisons autres qu'une maternité.

Tableau 4.12 Nombre moyen de nuits d'hospitalisation* au cours de l'année

écoulée pour les femmes de 15 ans et plus, UE 15 (1996)

Allemagne de l'Est

Allemagne de l'Ouest

Autriche

Pays-Bas

Grèce

Luxembourg

France

Italie

UE15

Danemark

Portugal

Irlande

Finlande

Belgique

Royaume-Uni

Suède

Espagne

Nombre de nuits**

14,9

13,5

12,8

11,1

10,7

10,2

10,0

9,8

9,8

9,3

9,2

9,1

8,9

8,8

6,2

6,0

5,9

Source : Eurobarometre 44.3/1996 * Pour les femmes ayant été hospitalisées au moins une fois au cours de l'année écoulée pour des raisons autres qu'une maternité. . . . . ** N=729;8 cas (exceptions) ont été exclus en raison du nombre extrêmement élevé de nuits d'hospitalisation qui risquent de fausser la moyenne communautaire,

64

5. CAUSES D E DECES ET TENDANCES DE LA MORTALITÉ FEMININE

Alors que le chapitre précédent se concentrait sur les différentes mesures de la morbidité, le présent chapitre examine les principales causes de décès des femmes dans la Communauté européenne. Il présente également les tendances de la mortalité féminine au cours des vingt à trente dernières années ainsi que les principaux facteurs de risques liés aux maladies (et situations) qui constituent la principale cause de mortalité féminine au sein de la Communauté (le tabagisme et l'alcoolisme, par exemple). Comme nous le constaterons, une grande part de la mortalité prématurée actuelle (décès survenant chez des femmes de moins de 65 ans) peut être évitée grâce à des mesures de prévention primaires (changements de mode de vie) ou secondaires (dépistage précoce de la maladie).

Les principales causes de mortalité féminine (tous groupes d'âge confondus) sont illustrées par la figure 5.1. Les deux causes les plus fréquentes de décès chez les femmes sont les maladies de l'appareil circulatoire, responsables de 43% du nombre total de décès, et le cancer qui représente 26%. Toutefois, les principales causes de décès varient avec l'âge. Les accidents impliquant des véhicules à moteur sont la principale cause de mortalité chez les femmes de moins de 30 ans, tandis que le suicide est la principale cause de décès dans le groupe des 30-34 ans. Le cancer, en particulier les "cancers féminins" tels que les cancers du sein et du col de l'utérus, sont la principale cause de décès chez les femmes de 35 à 64 ans. Pour les femmes plus âgées (65 ans et plus), les maladies de l'appareil circulatoire sont responsables de la plupart des décès, approximativement la moitié de tous les décès dans ce groupe d'âge.

5.1 Accidents impliquant des véhicules à moteur

Environ 50 000 personnes, qu'elles soient occupants d'un véhicule à moteur ou piétons, meurent chaque année sur les routes de la Communauté européenne. L'abus d'alcool est une cause importante d'accidents de véhicules à moteur. S'il est vrai que ces accidents constituent encore une cause majeure de mortalité féminine (voir figure 5.1), on constate toutefois, comme le montre la figure 5.2, que la mortalité féminine moyenne due aux accidents de véhicules à moteur a baissé d'environ 40% entre 1970 et 1992 jusqu'à atteindre 6,42 décès pour 100 000 aujourd'hui. Les taux de mortalité varient considérablement, avec un maximum de 11,39 pour 100 000 au Luxembourg et un minimum de 4,14 pour 100 000 au Royaume-Uni. Les taux correspondant aux changements intervenus depuis 1970 varient encore davantage puisque tous les États membres, sauf trois d'entre eux, enregistrent une baisse des taux se situant entre 25% (en Italie) à 64% (aux Pays-Basa 2). Cependant, la Grèce fait état d'une augmentation de près de 62% alors que le Luxembourg, le Portugal et l'Espagne enregistrent des augmentations de moindre importance (entre 4 et 14%).

Le programme pédagogique mis en oeuvre par la Sécurité routière aux Pays-Bas a peut-être contribué à cette baisse.2

65

5.2 Suicide et automutilations

Plus de 40 000 personnes se suicident chaque année au sein de la Communauté européenne3. Si les hommes sont plus susceptibles que les femmes4 de se suicider, le taux de "parasuicide" (tentatives ratées) est plus élevé chez les femmes que chez les hommes car celles-ci ont tendance à utiliser des méthodes moins violentes5. Dans l'ensemble, la mortalité féminine due au suicide a diminué de 24% depuis 1970, pour atteindre 6,24 décès pour 100 000 (voir figure 5.3). Les taux de suicide varient considérablement au sein de la CE et tendent à être plus élevés dans le Nord. C'est le Luxembourg qui enregistre le taux de suicide le plus élevé, avec 14,30 pour 100 000, suivi du Danemark avec 13,67*6. Ces taux sont plus du double de la moyenne communautaire. La Grèce a le taux le plus bas avec 1,21 décès pour 100 000.

Pour le suicide et le parasuicide, les facteurs de risque comprennent l'alcoolisme, la dépression nerveuse et les problèmes socio-économiques. Les femmes souffrant de troubles de l'alimentation tels que l'anorexie et la boulimie, sont également davantage susceptibles d'attenter à leurs jours . En outre, les femmes qui ont déjà tenté de se suicider risquent beaucoup plus de recommencer. Selon les estimations de diverses études, le risque de suicide au cours des deux années suivant la première tentative est plusieurs fois supérieur à celui de la population8 moyenne.

5.3 La mortalité féminine due au cancer

Le cancer est la deuxième grande cause de mortalité férninine dans la CE après les maladies de l'appareil circulatoire; en 1992, il représentait 26% de l'ensemble des décès de femmes dans la Communauté (voir figure 5.1). En outre, il constitue la principale cause de décès des femmes entre 35 et 64 ans. Les figures 5.4 et 5.5 présentent les taux de mortalité férninine due au cancer dans les États membres. La moyenne communautaire pour les femmes de moins de 65 ans était de 69,74 pour 100 000 en 1992 et de 150,30 pour les femmes de tous les groupes d'âge, ce qui montre que la mortalité due au cancer est plus importante chez les femmes âgées (65 ans et plus).

La mortalité par cancer pour les femmes de moins de 65 ans a diminué de 13% depuis 1970, mais de 5% seulement pour l'ensemble de la population féminine. Il existe une division nord-sud très claire entre les États membres, ceux du Nord enregistrant généralement des taux plus élevés. Toutefois, la Suède et la Finlande se situent en dessous de la moyenne communautaire, la Finlande présentant même l'un des taux de cancer les plus bas de toute la Communauté. En revanche, le Danemark enregistre les taux les plus élevés de la CE (102,23 pour 100 000 chez les femmes de moins de 65 ans et 203,73 pour 100 000 tous âges confondus). De plus, le Danemark est le seul État membre à signaler une légère progression (0,28%) depuis 1970 chez les femmes de moins de 65 ans et figure parmi les quatre États membres qui constatent une augmentation de la mortalité due au cancer pour tous les groupes d'âge.

Les cancers dits "féminins" (cancers du sein, du col de l'utérus et de l'utérus) représentent plus de 23% de tous les décès par cancer. A titre de comparaison, le cancer des organes digestifs

D'après une étude danoise, les femmes ont de plus en plus tendance à utiliser des méthodes violentes, ce qui explique les taux relativement plus élevés de "réussite" .

66

représente 32% et le cancer de l'appareil respiratoire (trachée, bronches et poumons), 9% (voir figure 5.6). Il est à noter que ce dernier type de cancer a progressé chez les femmes alors qu'il régressait généralement chez les hommesb9; ce qui s'explique probablement par le fait que les taux de tabagisme ont augmenté chez les femmes alors qu'ils ont diminué chez les hommes (voir chapitre 6.1). Tous ces cancers sont liés dans une large mesure au mode de vie et à l'environnement et pourraient, par conséquent, être évités dans la plupart des cas. Ds sont à l'origine d'une importante mortalité prématurée chez les femmes (de moins de 65 ans).

5.3.1 Cancer du sein

Le cancer du sein est l'un des types les plus courants de cancer affectant les femmes dans la CE ainsi que dans d'autres pays industrialisés, tels que les États-Unis et le Canada. En 1992, le cancer du sein représentait environ 21% de toute la mortalité férriinine par cancer dans la CE (voir figure 5.6). Il constitue également la principale cause de décès chez les femmes âgées de 35 à 64 ans1. On estime que, dans la CE, le risque pour une femme d'avoir un cancer du sein au cours de sa vie se situe entre 2 et 3%u .

L'incidence du cancer du sein continue d'augmenter dans de nombreux États membres, ce qui peut s'expliquer en partie par le meilleur niveau de détection obtenu grâce aux programmes de dépistage. Les taux de survie s'améliorent en raison d'un dépistage plus précoce et de l'efficacité accrue des traitements, bien que ces taux soient plus élevés chez les femmes de moins de 50 ans (60% de survie après 5 ans) que chez les femmes plus âgées (seulement 40% de survie après 5 ans)12. Les taux de survie varient considérablement selon que le cancer est localisé ou difiiis au moment du diagnostic. Ce taux est supérieur à 90% lorsque le cancer est localisé, égal à 75% lorsqu'il s'est déjà étendu aux zones avoisinantes, mais inférieur à 20% lorsque la maladie a déjà atteint des zones plus éloignées13.

Les figures 5.7 et 5.8 présentent en détail les taux de mortalité due au cancer en 1992, dans la Communauté européenne. La moyenne pour les femmes de tous âges était de 31,25 pour 100 000 (soit une baisse de 16% depuis 1970) tandis que pour les femmes de moins de 65 ans, le taux de mortalité était de 19,80 pour 100 000 (baisse de 9,27%). Ces taux varient considérablement à travers les États membres. Tous âges confondus, c'est le Danemark qui enregistre le plus fort taux (40,56 pour 100 000), suivi par le RU (39,23 pour 100 00), la Grèce affichant le taux le plus faible (21,32 pour 100 000). Ce dernier taux a toutefois progressé de près de 57% depuis 1970, ce qui constitue la deuxième plus forte augmentation après celle de l'Espagne (73%).

Chez les femmes de moins de 65 ans, l'Irlande a le taux le plus élevé (25,80 pour 100 000), suivie du Danemark (24,77 pour 100 000). Le taux irlandais a augmenté de 17% depuis 1970, tandis que le taux danois est resté quasiment identique. Comme pour le taux de mortalité pour tous les âges, la Grèce enregistre le taux le plus faible chez les femmes de moins de 65 ans (14,58 pour 100 000), mais ce taux a progressé de 45% depuis 1970. L'Espagne signale également une augmentation de son taux (près de 62%). La figure 5.9, qui présente l'évolution des taux dans six pays de la CE entre 1970 et 1992, illustre clairement la progression du taux espagnol.

Les cancers de la trachée, des bronches et des poumons sont en recul depuis 1970, diminuant de 20% chez les hommes, tandis qu'il progressait de près de 70% chez les femmes dans la Communauté européenne9. .9

67

On connaît mal les causes et les facteurs de risque associés au cancer du sein. Environ 80% des femmes atteintes ne sont pas concernées par les facteurs de risque connus14. Les principaux paramètres connus comprennent l'âge (le risque s'accroît avec l'âge et 2/3 des cas des femmes atteintes ont plus de 50 ans) et le fait que la mère et/ou une soeur soit atteinte du cancer du sein. Il existe d'autres facteurs de risque de moindre importance, tels qu'une apparition précoce (avant 11 ans) des règles, une ménopause tardive (après 54 ans), une première grossesse à terme à plus de 30 ans ou l'absence de maternité. Certaines maladies du sein ainsi que des antécédents de cancer des ovaires et/ou endometrial peuvent constituer d'autres facteurs de risque. Il a été suggéré que la vie en société urbanisée, une alimentation riche en graisses animales et en protéines ainsi qu'une situation économique aisée peuvent également être associées au cancer. De récentes études donnent à penser que la consommation d'alcool peut être un facteur de risque pour le cancer du sein.15

Les causes et les facteurs de risque associés au cancer du sein étant méconnus, la prévention secondaire, sous forme d'autopalpation, d'examen clinique et de mammographie, est très importante. Il est nécessaire de poursuivre la recherche des causes du cancer du sein pour savoir dans quelle mesure il peut être évité. Les différences existant au niveau international entre l'incidence et le développement du cancer du sein sur plusieurs générations d'immigrants corroborent l'idée selon laquelle certains facteurs de risque jouent un rôle-clé.16

5.3.2 Cancer du col de l'utérus

Le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer le plus fréquent des cancers "férninins'' dans la Communauté et est responsable d'environ 2% de l'ensemble des' décès par cancer (voir figure 5.6). Le cancer du col de l'utérus se développe très lentement et, s'il est détecté lorsqu'il est encore localisé (stade pré-invasif), le taux relatif de survie à cinq ans est élevé, aux alentours de 88%. Toutefois, si le cancer est décelé à un stade ultérieur, le taux de survie n'est plus que de 13%.17

Les figures 5.10 et 5.11 montrent que les taux de mortalité due au cancer du col de l'utérus ont baissé dans la plupart des États membres depuis 1970. Le taux moyen de mortalité dans la CE chez les femmes de moins de 65 ans est descendu à 2,28 pour 100 000, soit une diminution de près de 48% (figure 5.10). Tous âges confondus, là mortalité par cancer du col de l'utérus a diminué de plus de 40%, atteignant 3,28 pour 100 000 (figure 5.11). Le Danemark présente le plus fort taux de mortalité chez les femmes de moins de 65 ans (4,64 pour 100 000), mais a enregistré une régression supérieure à 55% depuis 1970. Le taux n'a augmenté qu'en Espagne*18 et en Grèce, mais reste relativement faible dans ces deux pays. La Grèce présente le troisième taux le plus bas de la CE (1,31 pour 100 000), suivie par l'Espagne (1,66 pour 100 000). C'est l'Italie qui enregistre le taux le plus bas (0,75 pour 100 000).

Le tableau présentant tous les groupes d'âge est très semblable à celui des moins de 65 ans. Le Danemark vient en tête alors que l'Italie présente le taux le plus faible et l'Espagne et la Grèce sont les seuls États membres à signaler une augmentation de la mortalité depuis 1970 (voir figure5.11).

Les recherches menées en Espagne pour déterminer les causes de la mortalité accrue par cancer du col de l'utérus ont établi un lien avec une activité sexuelle accrue, associée au développement du tourisme, et à un faible niveau d'instruction18

68

Le recul général de la mortalité peut en partie être attribué à l'efificacité des programmes de dépistage. D est à présent largement admis que le cancer du col de l'utérus survient après transmission sexuelle d'un agent carcinogène. Le principal facteur de risque connu est l'infection par le virus du papillome humain (VPH 16 et VPH 18) et, à un degré moindre, par d'autres maladies sexuellement transmissibles (MST), telles que l'herpès, la blennorragie et les infections à chlamydia. D'importants facteurs de risque pour ce cancer sont donc les rapports sexuels non protégés, un premier rapport sexuel précoce (avant 16 ans), la multiplicité des partenaires ainsi qu'un partenaire précèdent (ou actuel) infecté par le VPH ou une (d')autre(s) MST. Le tabagisme actif et/ou passif) l'infection par le VTH et une mauvaise alimentation figurent parmi les autres facteurs de risque.19

5.3.3 Cancer de l'appareil respiratoire

Comme le montre la figure 5.6, 9% des décès par cancer chez les femmes sont attribuables au cancer du poumonb. Dans la CE, le taux moyen de mortalité chez les femmes de moins de 65 ans a augmenté de près de 45% depuis 1970, pour atteindre 66,3 pour 100 000 (voir figure 5.13), tandis que le taux correspondant pour tous les âges a augmenté d'environ 70% durant la même période, atteignant 14,05 pour 100 000 (voir figure 5.14). Depuis 1970, ce taux d'augmentation a été plus marqué aux Pays-Bas et au Danemark (pour tous les âges), alors que l'Espagne a enregistré une baisse de la mortalité due au cancer du poumon chez les femmes (pour tous les âges). La France a également constaté une régression de la mortalité par cancer du poumon, mais uniquement chez les femmes de moins de 65 ans.

Au sein de la CE, le Danemark se distingue par ses taux de mortalité féminine par cancer du poumon; il est suivi par le RU, l'Irlande et les Pays-Bas. Le taux de mortalité danois est plus du triple de la moyenne communautaire pour les femmes de moins de 65 ans et plus du double de la moyenne communautaire pour tous les groupes d'âge. En revanche, les taux de mortalité par cancer du poumon tendent à être plus faibles dans les pays méditerranéens (voir figures 5.13 et 5.14). Ces résultats s'expliquent par les très faibles taux de tabagisme chez les femmes des pays méditerranéens au cours des dernières décennies et par le niveau élevé de tabagisme chez les Danoises au cours des quarante dernières années ou plus *

Étant donné la progression importante de la mortalité due au cancer du poumon chez les femmes, il n'est pas étonnant que la population féminine communautaire prise dans son ensemble ait des incertitudes quant au sexe le plus touché par ce type de cancer. Comme le montrent la figure 5.15 et le tableau 5.1, la moitié environ des femmes interrogées lors de l'enquête communautaire Eurobarometre 1996 pensait que les hommes étaient plus touchés que les femmes par le cancer du poumon, mais plus d'un tiers était dans l'incertitude. Les réponses varient considérablement d'un État membre à l'autre. En Finlande notamment, 80% des femmes interrogées pensaient que les hommes étaient plus touchés, tandis qu'en Suède, 48% d'entre elles ne savaient pas. Cette différence frappante entre deux pays voisins s'explique peut-être par le fait que les taux de mortalité féminine due au cancer du poumon sont plus élevés en Suède qu'en Finlande où les taux sont inférieurs à la moyenne communautaire (voir figures 5.13 et 5.14).

Dans le présent chapitre, il est fait référence au cancer du poumon dans un souci de concision, mais d'autres cancers de l'appareil respiratoire, tels que le cancer de la trachée et des bronches, sont également concernés.

69

Le cancer du poumon est généralement provoqué par l'inhalation de substances carcinogènes, telles que la fumée de tabac, l'amiante ou par une exposition à des rayonnements ionisants21. En particulier, le tabagisme est considéré comme un facteur de risque très important pour le cancer du poumoa Selon une étude, le risque de cancer du poumon est 12 fois supérieur chez les femmes frimeuses que chez les non-fumeuses, et 25 fois supérieur chez les hommes fumeurs et les non-fumeurs, ce qui revient à dire que 85 à 90% du nombre total de cancers du poumon sont provoqués par le tabagisme22. H a également été démontré que le tabagisme passif augmente, dans un degré moindre, les risques de cancer du poumoa23 Figurent également parmi les facteurs de risque la pollution environnementale, une mauvaise alimentation; la promiscuité et un statut socio-économique faible.24

5.4 Maladies de l'appareil circulatoire (maladies cardiovasculaires)

Les maladies de l'appareil circulatoire (en particulier les maladies cardiaques ischémiques* et les maladies cérébrovasculaires, ou les attaques d'apoplexie) sont des troubles qui affectent le coeur et les vaisseaux sanguins. Elles représentent la principale cause de mortalité (ainsi que de morbidité et d'invalidité) chez les femmes dans la CE (voir figure 5.1) ainsi que la deuxième principale cause de décès prématuré (moins de 65 ans), après le cancer.

Ces maladies sont caractéristiques des sociétés développées de type occidental et du mode de vie correspondant. Elles sont également liées à la classe sociale25. Par conséquent, elles peuvent dans une large mesure être évitées en modifiant le mode de vie (cesser de fumer, adopter une alimentation pauvre en graisses saturées, en sucre et en sel)26. Les femmes semblent être touchées par ces maladies différemment des hommes: elles sont plus souvent atteintes mais plus tard et en particulier après 65 ans, alors que l'incidence et la mortalité augmentent à un rythme rapide. Une autre différence réside dans le fait que les femmes sont plus sujettes aux attaques d'apoplexie, alors que les hommes ont davantage d'attaques cardiaques.

Les taux de décès par maladies circulatoires ont baissé dans tous les États membres depuis 1970 chez les femmes de moins de 65 ans. Le taux moyen de mortalité communautaire pour ce groupe d'âge a diminué de plus de 50% depuis 1970, jusqu'à atteindre 31,56 pour 100 000 (figure 5.1), avec un maximum de 64% en Finlande et un minimum de 32% au Danemark et en Grèce. Le schéma est le même pour les femmes de tous les groupes d'âge mais, dans ce cas, la baisse globale (depuis 1970) de la mortalité due aux maladies de l'appareil circulatoire n'est que de 37%. En outre, le taux global de mortalité est beaucoup plus élevé (248,44 pour 100 000). De nouveau, il existe des variations entre les û rninutions des taux de mortalité dans les différents États membres. En particulier, la Grèce qui signale une augmentation générale (7,54%) depuis 1970 (figure 5.17), occupe une place à part.

L'expression "maladie cardiaque ischémique" est souvent utilisée comme synonyme de coronaropathie; les deux ne sont toutefois pas exactement identiques car une coronaropathie peut ne pas être accompagnée d'ischémie (apport insuffisant d'oxygène au coeur). Le décès étant provoqué par un manque d'apport d'oxygène vers le coeur (c'est-à-dire par ischémie), "maladie cardiaque ischémique" est le terme utilisé dans le présent rapport

70

5.5 Maladies cardiaques ischémiques

Les maladies cardiaques ischémiques sont la principale cause de mortalité féminine dans la CE. En dépit de cela, elles sont souvent perçues par le grand public et les médias comme des maladies "masculines". Comme le montrent la figure 5.18 et le tableau 5.2, près de 60% des femmes interrogées lors de l'enquête communautaire Eurobarometre 1996 estimaient que les maladies cardiaques touchent beaucoup plus les hommes que les femmes. Au cours de ces dernières années, certains États membres ont mis en oeuvre des campagnes de prévention destinées spécifiquement aux femmes (par exemple, celle organisée par la British Heart Foundation, qui désignait ce type de maladie sous le nom de "Britain's n°l lady killer")2728

Le schéma des maladies cardiaques est différent pour les hommes et les femmes. Généralement, les hommes sont atteints de maladies cardiaques ischémiques plus jeunes, souvent entre 40 et 50 ans, alors que les femmes sont plus touchées après 60 ans, c'est-à-dire après la ménopause. On suppose que cette différence est due en partie aux caractéristiques protectrices des oestrogènes, mais elle pourrait également s'expliquer par le niveau plus bas des réserves de fer chez les femmes préménopausées 29. Les données relatives aux maladies coronariennes chez les femmes sont généralement insuffisantes, en partie parce que la plupart des études concernent les hommes. H convient d'approfondir les allégations selon lesquelles les femmes ont plus souvent des symptômes non identifiés ainsi que des symptômes et des taux de survie afférents de ceux des hommes30313Z.

En dépit d'importantes variations de la mortalité due aux maladies cardiaques ischémiques, les taux ont généralement tendance à baisser depuis 1970. Chez les femmes de moins de 65 ans, le taux de mortalité a diminué d'un peu plus d'un tiers depuis 1970, atteignant environ 12 pour 100 000 (figure 5.19). Le taux de mortalité se situe entre un maximum de 24,31 pour 100 000 en Irlande et un minimum de 4,51 pour 100 000 en France. La régression enregistrée varie entre 60% en Finlande et 2% en Grèce.

Comme on a déjà pu le constater, les taux de mortalité sont beaucoup plus élevés chez les femmes âgées, ce qui explique les taux plus importants lorsque ce groupe d'âge est inclus. Comme le montre la figure 5.20, le taux moyen de mortalité communautaire due aux maladies cardiaques ischémiques chez les femmes de tous âges est de 84,75 pour 100 000. L'écart varie entre un maximum de 149,75 pour 100 000 en Finlande à un rninimum de 36,94 pour 100 000 en France. Tous les États membres, à l'exception de la Grèce, de l'Espagne et de l'Allemagne, signalent une régression globale de la mortalité se situant entre 20% (au Portugal) et 46% (en Suède).

La baisse des taux de mortalité est liée aux changements intervenus dans l'alimentation, en particulier grâce à une consommation moindre de graisses saturées, ainsi qu'au déclin des taux de tabagisme observé dans certains groupes et certaians États membres. Malgré cette baisse, les maladies cardiaques ischémiques continuent d'être l'une des principales causes de mortalité prématurée chez l'ensemble des femmes de la CE. En outre, le fléchissement des taux de mortalité dissimule peut-être une augmentation des taux de morbidité, en particulier chez les femmes âgées. De plus, ce type de maladies est associé à une invalidité chronique, à des dépenses de santé importantes et à d'autres coûts économiques tels que la perte de jours de travail, et s'accompagne souvent d'une baisse de la qualité de vie.

71

H existe de nombreux facteurs de risque pour les maladies cardiaques. Certains, comme le vieillissement et la prédisposition génétique, ne peuvent être modifiés; en revanche, les trois principaux facteurs de- risque - le tabagisme, l'hypertension et des taux élevés de cholestérolémie - peuvent être influencés soit en modifiant le mode de vie, soit en suivant un traitement.

Le tabagisme est le principal facteur de risque. Le risque augmente avec le nombre de cigarettes fumées, en particulier chez les femmes de plus de 35 ans sous contraceptif oral. Les femmes sont particulièrement sujettes à l'hypertension après 50 ans. En outre, la cholestérolémie augmente également avec l'âge. L'excès pondéral (voir chapitre 6.3), le diabète, la sédentarité et une consommation excessive d'alcool sont d'autres facteurs de risque pour ce type de maladies. Un faible niveau socio-économique et lib stress ont été associés à l'augmentation des risques de maladies cardiaques ischémiques33.

H est intéressant de noter que le stress est souvent perçu par le grand public comme un facteur de risque capital pour les maladies de coeur, même en l'absence de données médicales pour étayer cette thèse, à l'exception du stress professionnel. Comme le montrent la figure 5.21 et le tableau 5.3, près de 20% des femmes interrogées lors de l'enquête communautaire Eurobarometre 1996 estiment que le stress est le principal facteur de risque pour les maladies cardiaques. En Grèce, en Suède et aux Pays-Bas, plus de 30% des femmes considèrent le stress comme le risque principal. Comparé à d'autres facteurs de risque (connus), le stress est le deuxième facteur de risque le plus fréquemment cité, après le tabagisme mais avant la mauvaise alimentation, l'excès pondéral, le manque d'exercice et la consommation excessive d'alcool (dans cet ordre). Ces résultats indiquent que les principaux facteurs de risque de maladies cardiaques sont fort méconnus dans la population férninine de la Communauté. Des interventions dans le domaine de la santé publique pourraient permettre de remédier à cette situation.

5.6 Maladies cérébro-vasculaires (attaques)

Les maladies cérébro-vasculaires figurent également parmi les principales maladies de l'appareil circulatoire (attaques). Le risque augmente chez les femmes avec l'âge, en particulier après 65 ans, en partie par suite de l'augmentation des taux d'hypertension chez les femmes plus âgées. Comme pour les maladies cardiaques ischémiques, les taux de mortalité due aux attaques chez les femmes de moins 65 ans ont diminué d'environ 43% depuis 1970, jusqu'à atteindre une moyenne de 8,73 décès pour 100 000. Tous les États membres ont enregistré des baisses se situant entre 69% en Irlande et 2% au Luxembourg (voir figure 5.22). Chez les femmes de moins de 65 ans, le Portugal présente le taux de mortalité le plus élevé (18,42 pour 100 000) tandis que la France affiche le taux le plus bas (5,80 pour 100 000).

Comme mentionné précédemment, le taux de mortalité due aux attaques est plus important chez les femmes âgées. D s'ensuit que les taux de mortalité pour tous les groupes d'âge sont beaucoup plus élevés que ceux indiqués dans la figure 5.22. Comme le montre la figure 5.23, la mortalité moyenne pour l'ensemble des femmes de la CE est de 75,93 pour 100 000. Ce taux varie entre un maximum de 175,63 pour 100 000 au Portugal à un rninimum de 44,11 pour 100 000 en France qui présente les taux les plus bas de la Communauté pour les maladies cardiaques ischémiques et les maladies cérébro-vasculaires. Comme pour les femmes plus jeunes, les taux de mortalité pour tous les groupes d'âges ont régressé de près de 43% depuis 1970, au niveau de la CE. Toutefois, ces taux ont progressé au Luxembourg (10%) et en

72

Grèce (1%). Dans les autres États membres, les taux de mortalité ont enregistré une baisse se situant entre 26% au Portugal et 60% en France.

Le principal facteur de risque de maladie cérébro-vasculaire est l'hypertension. Les antécédents de maladie et/ou attaque cardiaques, le diabète et la consommation excessive d'alcool figurent parmi les autres facteurs de risque. Le tabagisme a été associé aux maladies cérébro-vasculaires, mais dans une moindre mesure que pour les maladies cardiaques ischémiques34. Comme dans le cas de ces maladies, un mode de vie sain et des soins de santé appropriés peuvent contribuer à réduire le nombre de décès féminins, en particulier dans le groupe des moins de 65 ans.

Références

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Scandinavia, 85: 97- 104. 5 Ministère de la Santé, Danemark (1994-b), Tendances de la mortalité par suicide au Danemark

1955-1991 (en danois), Copenhague, Danemark. 6 Bille-Brahe, U. et G. Jessen (1994) "Suicide in Denmark, 1922-1991 : The choice of method",

Acta Psychiatrica Scandinavia 90(2) 91-96 7 Weilandt, C. (1996) Rapport de l'Allemagne sur la santé des femmes, Bonn : non publié. 8 Ministère de la Santé, Danemark ( 1994-b)Tendances de la mortalité par suicide au Danemark

1955-1991 (en danois), Copenhague, Danemark. Nordentoft, M. et al. (1993). "High mortality by natural and unnatural causes : A 10 year follow-up study of patients admitted to a poisoning treatment centre after suicide attempts". British Medical Journal, 306 : 1637-41. Fisher, N.J., Nielsen, P.K. (1993), "Suicide par empoisonnement. Étude décennale sur un service de soins intensifs" (en danois), Ugeskriflfor Loeger, 155 : 1857-61.

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Luxembourg. Office des publications officielles des Communautés européennes 11 CCE (1995 a) Rapport de la Commission sur l'état de la santé dans la Communauté européenne,

1995, COM (95) 357 final, Bruxelles, CCE. 12 Ibid. 13 Scientific American (96). Numéro spécial : "What you need to know about cancer". Vol. 275,

n°3. 14 The National Women's Health Resource Center (1992), National Women's Health Report

New York : The National Women's Health Resource Center. 15 Voir par exemple Le, M.G. et al. (1984) ; "Alcoholic beverage consumption and breast cancer in

a French case-control study", Am J. Epidemiol., 120:350-357; Rohan T.E., McMichael A.J. (1988), "Alcohol consumption and risk of breast cancer", Int J Cancer, 41:695-699, et Willett W.C. et al. (1987) "Moderate alcohol consumption and the risk of breast cancer", N EnglJ Med, 316:1174-1180

16 Voir par exemple, Kliewer E.V., Smith K.R. (1995). "Breast Cancer Mortality Among Immigrants in Australia and Canada". Journal of the National Cancer Institute 87(15): 1154-1161.

17 CancerNet from the National Cancer Institute, (1996 a) Screening for Cervical Cancer. 208/04728

18 Vioque J., Feenollar J. (1995), "The distribution of mortality by cervical cancer in Spain from 1981 à 1986. An ecological study", Medicina Clinica 104(8): 287-92.

73

19 CancerNet from the National Cancer Institute (1996 b), "Prevention of Cervical Cancer". 208/04734.

20 Ministère de la Santé, Danemark (1994a), Lifetime in Denmark, Copenhague: Ministère de la Santé.

21 Beurdorf A., Swuste P., Maas P. w d (1998), "Asbest en gezondheid: van patienzbespreking naar erkenning van beroepsziekten in Nederland", ned Tijdschr Geneeskunde, 132: 2167-77.

22 Ministère de la Santé, Danemark (1994 c), "Tendances du cancer et de la mortalité due au cawcer"(en danois), Copenhague, Danemark. Schaapveld K., Hirasing R.A. (1993), "Prenventiegids", Assen/Maastricht : Van Gorcum.

23 Smith G.D. et A.N. Phillips, (1996), "Passive smoking and Health : Should we believe Philip Morris's experts ?", BMJ, 313: 929-33. Voir également : Groupe de travail européen (1996) : "Environmental tobacco smoke and lung cancer risk : an evaluation of the risk", Trondheim : Groupe de travail européen. Law M.R. et Hackshaw A.K. (1996), "Environmental Tobacco Smoke", Br Med Bull, 52 : 22-34. Lee P.N. (1992), "Environmental tobacco smoke and mortality", Bask : Karger.

24 Hein, Suadicani and Gyntelberg (1992): Lung Cancer Risk and Social Class. Danish Medical Bulletin 39:173-6.

25 Hall, E.M., Johnson; J.V., Tsou, T., (1993). "Women, Occupation, and Risk of Cardiovascular Morbidity and Mortality". Occupational Medicine. Vol. 8, n° 4, 709-719.

26 Sytkowski P.A., Kunnel W.B., D'Agostino RB. (1990), "Changes in risk factors and the decline in mortality from cardiovascular disease", N EngJMed, 322 : 1635-41.

27 Tunstall-Pedoe H. et al. (1994), "Myocardial infarction and coronary deaths in the WHO MONICA project", Circulation, 90 : 583-612.

28 British Heart Foundation (1996), personal communication. 29 Salonen J.T. et aim. (1992), "High stored iron are associated with excess risk of myocardial

infarction in eastern Finnish men", Circulation, 86 : 803-811. 30 Fiebach N.H., Viscoli M., Horwitz R.I., (1990), "Differences between Women and Men in

Survival after Myocardial Infarction: Biology or Methodology?", JAMA, Vol. 263, n° 8, 1092-1096.

31 Khan S. et al., (1990), "Increased Mortality of Women in Coronary Artery Bypass Surgery: Evidence for Referral Bias", Annals of Internal Medicine, 112: 561-567.

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33 Davey-Smith G., Blane D.. Bartley M. (1994), "Explanations for socio-economic differentials in mortality; Evidence from Britain and elsewhere", European Journal of Public Health, 4 : 131-144.

34 Donaldson, R.J. and Donaldson, L.J. (1993). Essential Public Health Medicine. Dordrecht : Kluwer Academic Publishers.

74

FIGURES AND TABLEAUX

75

Figure 5,1 Principales causes de mortalité féminine

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Autres causes de mortalité 20%

Cancers 26%

Suicide et accidents

5 %

Maladies du système I respiratoire

6%

Maladies du système circulatoire 43%

Source - La santé pour tous 1996

Figure 5-2 Mortalité féminine due aux accidents impliquant des véhicules à moteur

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Taux comparatif des accidents de véhicules à moteur pour 100 000

Ctesserrert en tonctnn du taux empara» 1992

UE 151

LUXEMBOURG (1

PORTUGAL (1

BELGIQUE (2

GRECE

FRANCE

ESPAGNE

AUTRICHE

FINLANDE

P a y s IRLANDE

ITALIE (3)

ALLEMAGNE(4)

DANEMARK

PAYS-BAS

SUEDE

ROYAUME-UNI

1971

'1991 1 Pour la RFAjusqu'en 1990

10

Taux

]1970

• 1992

Taux comparat i f des accidents de véhicules à moteur pour 100000

Populat ion féminine Pays

UE15

LUXEMBOURG

PORTUGAL

BELGIQUE 2

GRECE

FRANCE

ESPAGNE

AUTRICHE

FINLANDE

IRLANDE

ITALIE J

ALLEMAGNE

DANEMARK

PAYS-BAS

SUEDE

ROYAUME-UNI

1992 % de Chang sment depuis 1970

6,42

11,39

10,60

9,14

9,05

7,45

7,30

7,04

6,82

6,79

6,51

6,19

5,12

4,57

4,28

4.14

'1971 21989 31991 4 Pour la RFAjusqu'en 1990

-39,55

5,37

4,43

-39,87

61,61

-38,88

13,88

-51,52

-43,59

-24,97

-31,97

-59,65

-63,79

-63,12

-57,07]

-44,9a

Source - La santé pour tous 1996 Source - La santé pour tous 1996

76

Figure 5.3 Mortalité féminine par suicide ou automutilation

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Suicide et automutilation pour 100 000 Population Féminine Oassamert en fandicn d j tax oaTgagjM9GB

UE 15Ï

LUXEMBOURG (1

DANEMARI

GRECEjjjJP

1971 „ 21989

'1981 4 P a r la RFAjusqu'en 1930

10

T a u x

15

Suicide et automutilation pour 100 000 Population féminine Pays

UE15

LUXEMBOURG DANEMAR FINLANDE

BELGIQUE1

AUTRICHE FRANCE SUEDE ALLEMAGNE4

PAYS-BAS PORTUGAL1

ITALIE3

IRLANDE ROYAUME-UNI ESPAGNE GRECE

1992

6,24 14,30

13,67

11,00

10,46

10,39

10,01

8,90

7,96 6,72

4,23

3,63 3,61 3,36 2,99 1.21

' 1 9 7 1 2 1 9 8 9 3 1 9 9 1 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

% de changement depuis h 970 -24,27 179,30 -14,62 13,05

-3,33 -22,23 22,22

-32,78 -44,84

-1,47 20,17

1,68 464,06 -46,41 26,69

-36,32

Source - La santé pour tous 1996 Source - La santé pour tous 1996

Figure 514 Mortalité due au cancer

chez les femmes de 0 à 64 ans, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les néoplasmes malins pour 100000 Femmes entre 0 et 64 ans Qassenrert en fcnctcn du t a * oorrparatif 1992

UE15]

DANEMARK[

IRLANDE*;

ROYAUME-UN^

PAYS-BASt

BELGIQUE ( 2 £

LUXEMBOURG(1)b

ALLEMAGNE (4)5

AUTRICHE^

Pays SUEDES

ITALIE(3) £j

PORTUGAL(1]jjJi

FRANCE^

FINLANDE^

ESPAGNE £

GRECEC

-Q1970

i B 1992

M971 0 21989 31931 4 Peur ta RFAjusqj'en 1990

60

Taux

Taux comparatif pour les néoplasmes malins pour 100000 Femmes entre 0 pt 64 ans

Pays

UE15

DANEMARK

IRLANDE

ROYAUME-UNI

PAYS-BAS 2

BELGIQUE

L U X E M B O U R G 1

A L L E M A G N E

AUTRICHE

SUEDE

ITAL IE

PORTUGAL 1

FRANCE

F INLANDE

ESPAGNE

GRECE

1992

69,74 102.23 86,98 86,23 76,50 75,06 74,66 72,58 69.52 68,27 66.90 61,48 60,04 59,19 56,36 54,77

1 1971 2 1989 3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

Source - La santé pour tous 1996 Source - La santé pour tous 1996

• de changement depuis J970

-13,02

0,28

-9,87

-8,74

-10.8E -9,64 -9,15

-17,3* -24,3* -12.27

-12.6; -15,01

-13.27

-13,4e

-11,22

-7,51

77

Figure 5.5 Mortalité féminine due au cancer

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les néoplasmes malins pour 100 000 Tous âges confondus Ctessemert en fonction du taux comparatif 1992

UE15

DANEMARK

IRLANDE

ROYAUME-UNI

ALLEMAGNE 4

PAYS-BAS

LUXEMBOURG 1

BELGIQUE 2

AUTRICHE

Pays ITALIE 3

SUEDE

FINLANDE

FRANCE"

PORTUGAL 1

ESPAGNE

GRECE

'1971 21989 31991 4 Pour la RFAjusqu'en 1930

Taux comparatif pour les néoplasmes malins pour 100 000 Tous âges confondus Classement en fonction du taux comparatif 1992

Pays 1992

UE15

DANEMARK

IRLANDE

ROYityUME-UNI

ALLEMAGNE

PAYS-BAS

LUXEMBOURG1

BELGIQUE 2

AUTRICHE

ITALIE

SUEDE

FINLANDE

FRANCE

PORTUGAL1

ESPAGNE

GRECE

1 1971 2 1989 3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

% changement depuis 1970

150,30

203,73

186,53

182,37

162,43

159,99

159,86

159,80

157,23

145,93

143,04

134,66

128,78

125,57

117,42

112,60

-5.0S

4,57

4,39

4,66

-11,87

-9,6£

-1,93

-8,6e

-17.3C

-0,67

-10,24

-9,9£

-9.6E

-3,54

-6,76

9.94

Source - La santé pour tous 1996 Source - La santé pour tous 1996

Figure 5<6 Mortalité féminine due au cancer

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Cancer du col de l'utérus

2%

Cancer du sein

21%

Cancer des organes digestifs

32%

Cancer de la trachée/des bronches/

* du poumon

9% Autres cancers

36%

Source - La santé pour tous 1996

78

Figure 5.7 Mortalité due au cancer du sein

chez les femmes de 0 à 64 ans , UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les néoplasmes malins dans le cancer du sein

Femmes de 0 à 64 ans pour 100 000

Qasserrert en farrticndj taux eemparatif 1992

UE15

IRLANDE"

DANEMARK

BELGIQUE (2)

ROYAUME-UNI

PAYS-BAS

ALLEMAGNE (4)

ITALIE (3)

AUTRICHE

PORTUGAL(1)

FRANCE

Pays ESPAGNE

SUEDE

LUXEMBOURG 1)'

FINLANDE'

GRECE D 1970

; « 1 9 9 2

'1971 0 !1989 M991 ' Pour la RFA jusqJen 19B0

15

Taux

20 25

Source - La santé pour tous 1996

Taux comparatif pour les néoplasmes malins dans le cancer du sein • Femmes de 0 à 64 ans pour 100 000

I f i fcoclion &i taux comomt/m 1992 Pays

UE15

IRLANDE

DANEMARK

BELGIQUE

ROYAUME-UNI

PAYS-BAS

ALLEMAGNE4

ITALIE »

AUTRICHE

PORTUGAL1

FRANCE

ESPAGNE

SUEDE

LUXEMBOURG1

FINLANDE

GRECE

1992

3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

19,80

25,80

24,77

24,63

24,36

23,86

19,89

19,06

18,31

17,96

17,75

16.60

16,43

15,46

15,12

14,58

% change ment dfifiUi! 1970

9,27

17,22

-0,84

14,77

-5,18

-3.28

10.81

10,62

9,12

20,05

11,57

62,11

-1.56

-30.30

4,49

45.07

Source - La santé pour tous 1996

Figure 5.8 Mortalité féminine due au cancer du sein

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Tau» comparât» poui les néoplasmes malins uans le cancer au sein pour 100 000 - Tous âges confondus dassemst en (onction du taux cortparalif 1982

UE15

ROYAUME-UNI g

IRLANDE^

PAYS-BASgj

BELGIQUE 2g;

Pays

ITALIE 3jj

FRANCE^

PORTUGAL 1[

SUEDEÎ

LUXEMBOURG IJgggJ ESPAGNE Cggg FINLANDEg^

GRECE t ^ 11971

21989

31991

'Pour la RFAjusqu'en 1990

E MAGNE 4 L | H H a B ^ ^ ^ H H a B a a M ^ L f l H

AUTRICHE ^ ^ ^ , , , ^ ^ ^ . 1

D 1970

a 1992

TaTTcompaTaTTpolTlS^^ Tous ages confondus Classement en (onction du taux comparatif 1992

Pays

UE15

DANEMARK

ROYAUME-UNI

IRLANDE

PAYS-BAS

BELGIQUE!

ALLEMAGNE4

AUTRICHE

ITALIE 3

FRANCE

PORTUGAll

SUEDE

LUXEMBOURG1

ESPAGNE

FINLANDE

GRECE

1992

31,25

40,56

39,23

39,17

38.47

37,93

31,87

31.29

29,83

28.11

26,57

25,66

24,99

24,40

23.82

21 3?

1 1971 2 1989 3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

> chanç ement depui ; 1970 16,2( 6.7S

5.8C 28.5!

1.1C 14.8C 15.& 17.9' 21.0' 15.6J 29.8C

-4,07 -20.7' 73,67 20,5! 56 Bf

Source - La santé pour tous 1996 Source - La santé pour tous 1996

79

Figure 5,9. Mortalité féminine due au cancer du sein entre 1970 et 1992

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les néoplasmes malins du cancer du sein , pour 100 000 - Femmes de 0 à 64 ans Sélection d'Etats membres de l'Union

Qasaanat en fonction du taux comparatif 1970

-o— DANEMARK

- û — IRLANDE

-x - BELGIQUE

- D - U E 1 5

-x - FINLANDE

ESPAGNE

- O - GRECE

Source - La santé pour tous 1996

Figure 5.10 Mortalité due au cancer du col de l'utérus

chez les femmes de 0 à 64 ans, UE 15 (1992) Taux comparatif pour le cancer du col de l'utérus pour 100 000 Femmes de 0 i 64 ans Classement en fonction du taux comparatif

Pays

UE 15

DANEMARK

ROYAUME-UNI

IRLANDE!

ALLEMAGNE (4

LUXEMBOURG (1

PORTUGAL (1

AUTRICHE]

BELGIQUE (2;

SUEDE

PAYS-BAS

FRANCE|

ESPAGNEgj

GRECEJjj

FINLANDEgj

ITALIE (3) L 1 1971 2 1989 3 1991 A RFAjusqu'en 1990

Q 1970

• 1992

Taux comparatif pour le cancer du col de l'utérus pour 100 000 • Femmes de 0 à 64 ans

Pays

UE15

DANEMARK

ROYAUME-UNI

IRLANDE

ALLEMAGNE

LUXEMBOURG

PORTUGAL 1

AUTRICHE BELGIQUE2

SUEDE PAYS-BAS FRANCE ESPAGNE GRECE

FINLANDE

UAUE!

Source - La santé pour tous 1996

1971 1989 1991 Pour la RFA jusqu'en 1990

1992

2,28

4,64 3,78 3,41 3,20 2,71 2,30 2,26 2.14 2,05 1,84 1,67 1,66 1,31 0,90 0,75

*/• change rient depuis 1i 70

-47,71

-55,34

-42,02

-23,88

-50,54

-70,61

-73,10

-56,87

-37,97

-70,80

-67,83

-36,26

95,29

61,73

-81,05

-55.36

Source - La santé pour tous 1996

80

Figure 5,11 Mortalité due au cancer du col de l'utérus

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour le cancer du col de l'utérus pour 100 000 Tous âges confondus Oa&WTioit en taxlici'idLi taux cai'pHrauf 1992

UE15

DANEMARK

ROYAUME-UNI

ALLEMAGNE (4)

IRLANDE

AUTRICHE

LUXEMBOURG (1)

PORTUGAL (1)

BELGIQUE (2) Pays

PAYS-BAS

SUEDE

ESPAGN

FRANC

FINLANDE

GRECE

, 1 9 7 1 ITALIE (3) 21989 31991

0 2 4 Pour la RFAjusqJen 1990

6 8 Taux

12

Source - La santé pour tous 1996

[Taux comparatif pour le cancer du col de l'utérus, pour 100 000 [Tous âges confondus

Pays

UE15

DANEMARK

ROYAUME-UNI

ALLEMAGNE

IRLANDE

AUTRICHE

LUXEMBOURG1

PORTUGAL'

BELGIQUE

SUEDE

PAYS-BAS

ESPAGNE

FRANCE

FINLANDE

GRECE

ITALIE1

1 1971 2 1989 3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

1992 % changement

3,28

7,13

5.26

4,62

4,43

3,82

3,59

3.42

3,36

2.98

2,98

2,24

2.23

1.88

1.86

1,11

_djsfluls

-40,79

-40.88

-37.38

-41.44

-22.42

-41,68

-64.98

-69.38

-35,14

-62.28

-59.73

88.24

-34.22

-70,76

66.07

-4977

1970

Source - La santé pour tous 1996

Figure 5.12 Mortalité due au cancer du système respiratoire chez les femmes

de 0 à 64 ans, entre 1970 et 1992, UE 15

Taux comparatif pour les cancers de la trachée/des bronches et du poumon, pour 100 000 - Femmes de 0 à 64 ans Sélection d'Etats membres de l'Union

25 r Classement en fonction du taux comparatif 1970

^y- ROYAUME-UNI

- * - DANEMARK

- x - U E 15 - D - ESPAGNE -c— PAYS-BAS

PORTUGAL

70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92

Année

Source - La santé pour tous 1996

81

Figure 5J3 Mortalité due au cancer du système respiratoire

chez les femmes de 0 à 64 ans, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour las cancara da la trachéa/daa bronchaa/du poumon pour 100 000, famines da 0 a M ana Ctassemat en fonction du taux corrjperatf 1932

UE15C

DANEMARK^

ROYAUME-UNI^

PAYS-BAStSJJ^

IRLANDB;

SUEDEj

LUXEMBOURG (V*

ALLEMAGNE (4

BELGIQUE (2

Pay* AUTRCH

FRANCE (3

PORTUGAL O S S

ESPAGNECâ M971 ~ 21989 u

31991 * Pour la RFA juscden 1990

! ! Q 1 9 7 0

j i»1992J 10 15

Taux

25

Source - La santé pour tous 1996

aux comparatif pour les cancan de la trachée/des bronches/du poumon Pour 100000 -Femmes de 0 a 64 ans

Pays

UE15 DANEMAR ROYAUME-UNI PAYS-BAS IRLANDE SUEDE LUXEMBOURG ALLEMAGNE 4 BELGIQUE AUTRICHE FINLANDE ITALIE GRECE FRANCE PORTUGAL1

FSPARNF

1992 % changei lent depuis 1i 70

6,63 20,52 12,91 10,56 9,55 8,92 8,78 6,20 6,15 6,13 4,91 4,90 4,69 4,06 2,89 ? 5 ?

'1971 2 1989 3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

44.7Î 218.6Î

19,40 269.2Î

12.4S 163,1: 155,9f 80.2c 86,9: 49,51 78,5£ 33,1£ -5,06 80,44 10,31

Source - La santé pour tous 1996

Figure 5.14 Mortalité féminine due au cancer du système respiratoire

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les cancers de la trachée/des bronches/du poumon Tous âges confondus, pour 100,000

Classement en fonction du taux comparatif 1992

DANEMARK

ROYAUME-UNI

IRLANDEÇ

PAYS-BAS jj

SUEDEÏ

LUXEMBOURG (ifc

AUTKICHEJ

ALLEMAGNE (4]

Pays BELGIQUE {2

ITALIE (3)

FINLANDE!

GRECE!

FRANCE

PORTUGAL (1

ESPAGNE

' 1971 ' 1989 3 1991 ' Pour la RFA jusqu'en 1990

D1970

B1992

1 _ .

Source - La santé pour tous 1996

Taux comparatif pour les cancers de la trachée/des bronches/du poumon

Tous ages confondus, pour 100 000 Pays

UE1S

DANEMARK ROYAUME-UNI

IRLANDE

PAYS-BAS SUEDE LUXEMBOURG1

AUTRICHE ALLEMAGNE *

BELGIQUE ITALIE3

FINLANDE GRECE FRANCE PORTUGAL1

ESPAGNE

1992

14,05 34,88

30,89

26,60

16,62

15,94

14,11

13,55

12,28

11,15

10.89

10,88

10,06

7,80

6,44

S.4Q

1 1971 21989 3 1991 * Pour la RFA jusqu'en 1990

% change ment depuis 197p

67,86

175,30

73,15

85,24

207,21

126,74

156.08

57,56

74,43

73,68

61.57

90,54

15,77

62,16

39.09

-6.74

Source - La santé pour tous 1996

82

Figure 5.15 Sexe le plus touché par le cancer du poumon selon les femmes

Tous âges confondus, UE 15 (1996)*

Finlande

Grèce

Belgique

Espagne

Allemagne Ouest

France

Allemagne Est

Portugal

Italie

UE15

Pays-Bas

Autriche

Luxembourg

Irlande

Danemark

Royaume-Uni

Suède

Moyenne UE

0% 20% 40% 60% 80% 100%

o u i D NSP Non Source: Eurobarometre 44.3/1996

* Il a été demandé aux personnes interrogées d'indiquer dans quelle mesure elles approuvaient ou non raffirmation suivante :" En (nom du pays), le cancer du poumon touche beaucoup plus les homme*s que les femmes." Oui représente les personnes ayant approuvé l'affirmation et non celles qui l'ont désapprouvée.

Tableau 5.1 Sexe le plus touché par le cancer du poumon selon les

femmes de 15 ans et plus, UE 15 (1996)*

Finlande Grèce Belgique Espagne Allemagne de l'Ouest France Allemagne de l'Est Portugal Italie UE 15 Pays-Bas Autriche Luxembourg Irlande Danemark Royaume-Uni Suède

Oui %

82,9 60,7 58,8 58,3 56,8 55,4 54,0 53,9 50,7 50,3 47,1 45,4 40,6 36,8 36,3 32,5 22,6

Non %

7,8 8,9 8,8 9,1 8,6

11,0 10,5 12,2 8,1

13,4 20,3 11,7 12,6 17,1 29,8 26,6 28,9

NSP %

9,3 30,4 32,4 32,6 34,7 33,6 35,5 33,9 41,2 36,3 32,6 42,9 46,8 46,1 33,9 40,8 48,5

Source: Eurobarometre 44.3/1996 * Il a été demandé aux personnes interrogées d'indiquer dans quelle mesure elles approuvaient ou non l'affirmation suivante : " En (nom du pays), le cancer du poumon touche plus les hommes que les femmes." Oui représente les personnes ayant approuvé l'affirmation et non celles qui l'ont désapprouvée.

83

Figure 5.16 Mortalité due à des maladies du système circulatoire

chez les femmes de 0 à 64 ans, UE 15 (1992) I aux ioiWpaf»W pour1 lèl maladie» du «V*terne clttuJatoIre Pour 100 000 - Femmes de 0 à 64 ans CUaum (en fonction djlaLKOOi pa a l 1SB2

UE15

IRLANDE

ROYAUME-UNI

PORTUGAL (1

DANEMARI

AUTRICHE

ALLEMAGNE(4

GRECE

FINLANDE

BELGIQUE (2

LUXEMBOURG (1

PAYS-BAS

SUEDE

Pays

ITALIE (3)

ESPAGNE'

FRANCE '1971 J1989 '1991 4 Peu la RFA)tBqJen 1930

20 40 60 Taux

80 120

Source - La santé pour tous 1996

Taux comparatif pour les maladies du système circulatoire

Pour 100 000 • Femmes de 0 A 64 Pays

ans.

UE15

IRLANDE

ROYAUME-UNI

PORTUGAL'

DANEMARK

AUTRICHE

ALLEMAGNE

GRECE

FINLANDE

BELGIQUE

LUXEMBOURG1

PAYS-BAS

SUEDE

ITALIE1

ESPAGNE

FRANCE

1992

31,56

43.81

42,96

39.30

36,80

36.65

36,06

34,16

33,73

32.71

32.43

30,89

28.85

27,63

24,76

18.01

'1971 2 1989 31991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

% changement deous 1970

-51,01

-57.12

-47.23

-51,70

-31.62

-45,97

-40.25

-31.67

-64,47

-52.37

-63,66

-39,35

-37,76

-58,76

-63,72

-57.71

Source - La santé pour tous 1996

Figure 5.17 Mortalité féminine dne aux maladies du système circulatoire

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les maladies du système circulatoire Pour 100 000 • Tous âges confondus Oassemert en fonction Ai t a * cerrearaif 1932

UE15 Ï

PORTUGAL(1J

AUTRICHE j

IRLANDE j

ALLEMAGNE (4 j

GRECEfi

FINLANDE

LUXEMBOURG^

ROYAUME-UNIL P a y s DANEMARK^

ITALIE (3)£j

SUEDE^j

BELGIQUE (2]jj

ESPAGNE \

PAYS-BASt

FRANCE. '1971 2 1969 0 31991 ' Peer la RFAjusqJen 1930

D1970

• 1992

300

Taux

400 500 600

Taux comparatif pour les maladies du système circulatoire

Pour 100 000 - Tous âoes confondus Pays

UE15

PORTUGAL1

AUTRICHE

IRLANDE

GRECE

FINLANDE

ALLEMAGNE

LUXEMBOURG1

ROYAUME-UNI

DANEMARK

ITALIE3

SUEDE

BELGIQUE

ESPAGNE

PAYS-BAS

FRANCE

1992 */• chang< ment depuis 19] 0

248,44

316.53

315,53

301,78

299.59

289,50

,299,71

271,81

265.77

263,09

247.74

243,67

239,31

221,80

214,23

15Q.55

1 1971 21989 31991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

Source - La santé pour tous 1996 Source - La santé pour tous 1996

•37,35

-29,56

-33.79

-40,35

7,54

-47.79

-31,60

-44,52

-40,52

-31,37

-40,56

-34.91

-40,81

-43,28

-40,42

-45.63

84

Figure 5J# Sexe le plus touché par les maladies cardiaques selon les femmes

Tous âges confondus, UE 15 (1996)*

Finlande

Danemark

Grèce

Suède

Italie

Irlande

Pays-Bas

Allemagne Ouest

UE 15

Belgique

Espagne

France

Royaume-Uni

Allemagne Est

Luxembourg

Autriche

Portugal

Moyenne

UE

0% 20% 40% 60% 80% 100%

NSP Non Source : Eurobarometre 44.3/1996

* Il a été demandé aux personnes interrogées d'indiquer dans quelle mesure elles approuvaient ou non l'affirmation suivante :" En (nom du pays), les maladies cardiaques touchent beaucoup plus les hommes que les femmes." Oui représente les personnes ayant apnrouvé l'affirmation et non celles qui l'ont désapprouvée.

Tableau 5.2 Sexe le plus touché par les maladies cardiaques selon les femmes

Tous âges confondus, UE 15 (1996)*

Finlande Danemark Grèce Suède Italie Irlande Pays-Bas Allemagne de l'Ouest UE15 Belgique Espagne France Royaume - Uni Allemagne de l'Est Luxembourg Autriche Portugal

Oui %

81,2 66,5 66,1 63,5 60,7 59,6 58,8 57,9 57,8 57,7 57,5 56,8 55,8 51,8 51,0 48,8 43,8

Non %

9,1 11.9 7,9

10,2 5,6

10,4 17,1 10,6 11,9 8,8 8,3

14,0 20,0 13,3 9,7

11,9 13,8

NSP %

9,7 21,6 26,0 26,3 33,6 29,9 24,0 31,5 30,2 33,5 34,2 29,2 24,2' 34,9 39,4 39,4 42,4

Source: Eurobarometre 44.3/1996 * Il a été demandé aux personnes interrogées d'indiquer dans quelle mesure elles approuvaient ou non l'affirmation suivante : " En (nom du pays), les maladies cardiaques touchent plus les hommes que les femmes." Oui représente les personnes ayant approuvé l'affirmation et non celles qui l'ont désapprouvée.

85

Figure 5,19 Mortalité due aux maladies cardiaques ischémiques

chez les femmes de 0 à 64 ans, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les maladies cardiaques ischémiques Pour 100 000 • Femmes de 0 â 64 ans Classement en fonction du taux comparatif 1992

UE15

IRLANDE

' Pour la RFA jusqu'en 1990

Source - La santé pour tous 1996

Taux comparatif pour les maladies cardiaques ischémiques Pour 100 000 -Femmes de 0 à 64 ans

'Pays

UE15

IRLANDE

ROYAUME-UNI

DANEMARK

FINLANDE

SUEDE

AUTRICHE

ALLEMAGNE

PAYS-BAS

BELGIQUE

GRECE

PORTUGAL1

LUXEMBOURG1

ITALIE5

ESPAGNE

FRANCE

1992

12,14

24,31

24,12

17,30

14,77

14,20

14,16

13,96

12,65

10,50

9,71

9,56

9,05

8,21

6,42

451

'1971 21989 3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

% chang tment depuli 1970

-34,06

-45.0S

-28.9Î

-34.44

-60,76

-31,57

-23,34

-25.3S

-40,67

-56,91

-2,31

-39,91

-56,47

-47,17

-5,87

-49.82

Source - La santé pour tous 1996

Figure 5.20 Mortalité féminine due aux maladies cardiaques ischémiques

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les maladies cardiaques ischémiques Pour 100 000 -Tous âges confondus

Oasserrert en fcndcn dj tau* ccnparatif 1932

UE 15]

FINLANDE g

IRLANDE g

ROYAUME-UNI g

DANEMARKg

SUEDEg

ALLEMAGNE (4) g

AUTRICHE g

PAYS-BAS

Pays ITALIE (3)

LUXEMBOURG (1)

BELGIQUE (2)

GRECE

PORTUGAL (1)

ESPAGNE

FRANCE M971 21989 31991 0 4PorlaRFAju-qJen1990

D1970

«1992

50 Taux 150 200 250

Taux comparatif pour les maladies cardiaques ischémiques Pour 100 000 • Tous flop* nnnfnnriii<;

Pays

Source - La santé pour tous 1996

UE15 FINLANDE IRLANDE

ROYAUME-UNI

DANEMARK

SUEDE

ALLEMAGNE AUTRICHE PAYS-BAS ITALIE LUXEMBOURG

BELGIQUE GRECE PORTUGAL1

ESPAGNE FRANCE

1992

84,75 149,75

147,19 138,76

130,00

115,33

110,41 108,26 76,36

62,79

61.49

59,44

57.62

56,08

46,67

3R94

% chant ement depuis 1970

11971 2 1989 3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

•21.5: -22,3'

-24.5^

-21,1'

-37,01

-46,3'

1.1E

-31,6;

-43.3!

-43,31

-21,5; -44,2( 24,9" -20,0 22.0' -20 71

Source - La santé pour tous 1996

86

Figure 5,21 Principaux facteurs de risque de maladies cardiaques perçus par les femmes*

Tous âges confondus, UE 15 (1996)

Portugal Espagne

France Irlande Grèce

Belgique )^» UE15

Luxembourg Italie

Royaume-Uni Allemagne Ouest

Allemagne Est Suède

Pays-Bas Autriche

Danemark Finlande

1 Tabagisme

4 Excès pondéral

100%

2 stress

5 Manque d'exercice Physique

3 Alimentation déséquilibrée

6 Alcoolisme

Source : Eurobarometre 44.3/1996 * Il a été demandé aux personnes interrogées de citer le facteur principal et le deuxième facteur de risque pour les maladies cardiaques.

Tableau 5.3 Principaux facteurs de risques de maladies cardiaques perçus par les femmes*

Tous âges confondus, UE 15 (1996)

Portugal Espagne France Irlande Grèce Belgique I E 1 5 Luxembourg Italie Royaume-Uni Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Est Suède Pays-Bas Autriche Danemark Finlande

Tabagisme

% 52,5 51,5 51,2 45,1 43,3 42,9 42,7 42,6 42,3 41,9 38,7 38,1 35,5 32,4 31,6 28,4 22,3

Alimentation Manque Alcoolisme déséquilibrée d'exercice physique

% 15,6 13,1 12,4 13,0 9,3 8,4

13,3 12,3 13,4 17,6 10,9 7,5 9,8

16,9 18,6 14,1 30,0

% 3,0 4,1 5,2 6,7 4,4 4,0 6,3 6,8 3,3 6,2 9,6 9,2 8,2 8,4

10,1 12,5 7,4

% 7,6 7,1 10

3,0 2,6 5,2 6,3 4,5 5,6 2.4 7,4 8,5 2,8 7,0 7,1

2 7,6

Stress

% 8,3

11,0 12,6 15,0 35,7 22,6 18,5 22,9 24,6 12,1 19,2 25,2 30,7 30,9 21,3 24,6 14,5

Excès pondéral

% 8,7 8,7 7,6

14,2 4,4

12,3 10,4 7,4 9,3

14,0 11,9 10,1 11,6 9,1 7,3

16,7 15,1

NSP

% 4,3 4,4 1,0 3,1 4,0 4,6 2,8 3,5 1,4 5,7 2,3 1,5 1,6 1,5 4,1 1,8 3,0

Source: Eurobarometre 44.3/1996 * Il a été demandé aux personnes interrogées de citer le facteur principal et le deuxième facteur de risque pour les maladies cardiaques.

87

Figure 5,22 Mortalité due aux maladies cérébrovasculaires

chez les femmes de 0 à 64 ans, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour la* maladiaa cérébrovasculaires, pour 100 000 Femme» da 0 i S4an*

Classement en fonction du taux comparatif 1992

UE 15E

PORTUGAL ( i ;

LUXEMBOURG (1

GRECE

Fil

ROYAUME-UNI

DANEMARK

IRLANDE

BELGIQUE (2

Pay» ITALIE (3;

AUTRU

11971 21989 31991 « Pour la RFA jusqu'en 1990

Taux comparatif pour les maladies cérébrovasculaires

Pour 100 000 • Femmes de 0 à 64 ans Pay»

UE15

PORTUGAL '

LUXEMBOURG 1

GRECE

FINLANDE

ROYAUME-UNI

DANEMARK

IRLANDE

BELGIQUE1

ITALIE1

AUTRICHE

ALLEMAGNE

PAYS-BAS

ESPAGNE

SUEDE

FRANCE

1992 y. changement

8.73

18.42

12.98

12.12

11.29

10.88

10.82

9,77

8.92

8,88

8.41

8,17

8,08

7.30

6.97

5.80

M971 21989 31991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

deould

•54,05

-30,25

-2.41

-32,85

-64.11

-55.70

-18,65

-69,08

-53.22

-57,14

-51,22

-50,24

-45,41

-63.37

-49,62

-64.81

1970

Source - La santé pour tous 1996 Source - La santé pour tous 1996

Figure 5.23 Mortalité féminine due aux maladies cérébrovasculaires

Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Taux comparatif pour les maladies cérébrovasculaires

Pour 100 000 • Tous i g e s confondus

Classement en fonction du taux comparatif 1992

UE15É

PORTUGAL (11

GRECEJ

LUXEMBOURG (1J

FINLANDE

ITALIE(3)

AUTRICHE!

ROYAUME-UNl]

ALLEMAGNE (4)|

IRLANDE

ESPAGNE

BELGIQUE (2)|

DANEMARK

PAYS-BAS

SUEDE

FRANCE

Pays

100 150

Taux

' Pour la RFA jusqu'en 1990

Taux comparatif pour les maladies cérébrovasculaires

pn mC). T m n AQ** nnnlnnriii* Pour 1 Pays

U E 1 5

P O R T U G A L '

GRECE L U X E M B O U R G '

F INLANDE

ITALIE 1

AUTRICHE

ROYAUME-UNI

A L L E M A G N E

IRLANDE

ESPAGNE

BELGIQUE

D A N E M A R K

PAYS-BAS

SUEDE

F R A N P F

1992

' J 9 7 1 2 1 9 8 9 3 1991

75,93 175,63

125,75

101,82

82.71

81,27

80,33

79.53

78,80

77,96

75.25

66,46

65,41

62.75

61.34

44 11

Source - La santé pour tous 1996

Pour la RFA jusqu'en 1990 I spur ia Kr-Aiusquen l a a u

Source - La santé pour tous 1996

V. chang< ment d e p u i s . 1970

-42,94 -26,34

1,35 9.85

-51.54 -35,24 -49,92 -45,16 -49,33 -51,26 -41,39 -52,30 -33,57 -42,36 -30.30

-sa.fia

88

6. FACTEURS DÉTERMINANTS EN MATIÈRE DE SANTÉ ET PROMOTION DE LA

SANTÉ

Les principales causes de mortalité féminine ont été mises en évidence dans le chapitre précédent. Le présent chapitre présente les principaux facteurs déterminants en matière de santé pour les maladies touchant les femmes, ce qui inclut des facteurs de risque tels que le tabagisme, la consommation excessive d'alcool, les habitudes alimentaires, l'excès pondéral et le manque d'exercice physique. Il traite également de la promotion de la santé et des activités de promotion des maladies telles que les programmes de dépistage

6.1 Tabagisme

Le tabagisme est l'une des causes principales de morbidité et de mortalité dans la Communauté européenne. Il constitue le principal facteur de risque dans environ 30% des cancers , y compris le cancer des poumons (qui, selon les estimations, est provoqué dans 85% dans cas par le tabagisme), le cancer de la cavité buccale (lèvres, bouche, langue, gorge), le cancer du pharynx, du larynx, de l'oesophage, de la vessie et des reins. Les maladies de l'appareil respiratoires, telles que la bronchite chronique, l'emphysème et l'asthme sont également liées et/ou aggravées par le tabagisme. En outre, le tabagisme contribue de façon considérable aux maladies cardio-vasculaires, le risque de maladies cardiaques ischémiques étant approximativement deux fois plus important pour les fumeurs que pour les non fumeurs . Le tabagisme passif est également considéré comme un facteur de risque pour un certain nombre de maladies, en particulier pour le cancer des poumons.

Outre les risques génériques associés au tabagisme, les fumeuses sont exposées à un certain nombre de risques spécifiques aux femmes car le tabagisme peut avoir une incidence sur leur équilibre hormonal. Le taba5isme peut contribuer à une diminution de la fertilité * et augmenter le risque de ménopause précoce. En outre, il contribue à la décalcification et à l'ostéoporose qui en résulte chez les femmes ménopausées. Le tabagisme associé à la prise d'un contraceptif oral peut également augmenter considérablement le risque de maladies cardio-vasculaires6. Il a été démontré que fumer pendant une grossesse augmente les risques d'avortement spontané, de complications durant la grossesse (par exemple, saignements, placenta praevia), de mort foetale, d'accouchement prématuré, de faible poids à la naissance et de mort néonatale. Cela accroît également le risque de mort subite du nourrisson et est associé à un certain nombre d'autres problèmes de santé à long terme pour

r i

la progéniture (par exemple capacité pulmonaire réduite, taux d'infection plus élevés) .

La proportion de fumeurs est généralement plus grande chez les hommes que chez les femmes. Dans la Communauté européenne, le pourcentage des hommes qui fument (43%) est depuis longtemps supérieur à celui des femmes (28%) . Toutefois, le nombre croissant d'hommes arrêtant de fumer ainsi que les différents modèles d'initiation au tabagisme existant chez les hommes ont réduit l'écart entre les deux sexes dans un certain nombre d'États membres (par ex. en Finlande, aux Pays-Bas, Espagne, Allemagne, Portugal, Italie et Danemark)9; si ce phénomène se poursuit, les femmes pourraient bien dépasser les hommes d'ici quelques années .

89

Comme le montrent la figure 6.1 et le tableau 6.1, le pourcentage de femmes fumeuses dans la plupart des États membres est de 25%. Le Danemark et le Portugal échappent à ce modèle: en effet, ce pourcentage est beaucoup plus élevé chez les Danoises (42%>) alors qu'il reste faible pour les Portugaises (12%) n .

Le tabagisme est généralement plus fréquent chez les femmes à statut socio-économique inférieur (sauf au Portugal), chez les chômeuses et les femmes ayant un faible niveau d'études. Le tabagisme chez les adolescents est un sujet de préoccupation car des études ont montré que dans ce groupe d'âge, la proportion de femmes fumant quotidiennement approche celle des hommes . Au Danemark, plus de femmes que d'hommes fument dans les groupes d'âge jeunes.

Les maladies liées au tabagisme apparaissant généralement après une période 15 à 20 ans ou même plus, les effets de l'augmentation des taux de femmes fumeuses dans la Communauté commencent à peine à se faire sentir. Les études suggèrent que la mortalité féminine due aux cancers liés au tabagisme a progressé au cours de la dernière décennie dans tous les États membres, sauf au Portugal et en Irlande, la hausse la plus importante s'observant aux Pays-Bas (87%) et dépassant 40% en Belgique, au Danemark, en

13

Allemagne et en France . Selon un calcul basé sur des statistiques nationales, le taux le plus élevé de mortalité féminine due au tabagisme est enregistré en Irlande et au Danemark où, en 1990, respectivement 16,2% et 15,3% des décès de femmes âgées de 35 ans et plus sont dûs au tabagisme (voir figure 6.2 et tableau 6.2). Ces pourcentages sont trois fois et demie supérieurs à la moyenne communautaire (5,1%) mais, au moins dans le cas du Danemark, ce taux est conforme aux taux élevés de tabagisme enregistrés chez les Danoises pendant les quarante ou cinquante dernières années . Par ailleurs, d'après ces mêmes calculs, la France enregistre très peu de décès de ce type et le Luxembourg, le Portugal et l'Espagne n'en comptent aucun. Ce dernier résultat est bien sûr assez invraisemblable, mais il est probablement un artefact des méthodes extrêmement prudentes utilisées pour calculer les taux de décès imputables au +obagisme .

6.2 Consommation d'alcool

Les relations existant entre la consommation d'alcool et la santé sont complexes. Les études montrent qu'il n'existe de lien direct mais plutôt que les faibles taux de consommation d'alcool correspondent à des taux de mortalité peu élevés et qu'à des taux plus élevés correspondent des taux de mortalité excessifs. L'abus d'alcool est lié à un ensemble de maladies et de troubles entraînant une augmentation de la mortalité. Parmi ces maladies figurent la cirrhose du foie16, des'troubles psychiques dûs à l'alcool et l'intoxication alcoolique1'. Il est également associé à une augmentation de la tension artérielle, à des attaques et à des maladies cardiaques

En outre, la consommation d'alcool constitue également un facteur de risque pour un certain nombre de cancers, par exemple, le cancer du sein , le cancer de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de l'oesophage et du pancréas '. Dans plusieurs de ces cas, il y a synergie entre la consommation d'alcool et le tabagisme. En outre, l'abus d'alcool est associé un comportement menaçant, à la violence domestique, aux accidents du travail et de la circulation ainsi qu'à la dépression, au suicide et au parasuicide " . Enfin, la consommation excessive d'alcool par les femmes enceintes peut conduire au syndrome de

90

l'alcoolisme foetale, susceptible d'entraîner des malformations physiques et anomalies mentales chez les enfants24.

Des études récentes suggèrent que les risques pour la santé associés à l'abus d'alcool peuvent être plus importants pour les femmes que pour les hommes, en partie en raison des différences existant entre leurs métabolismes2 . En dépit de l'importance potentielle de la consommation d'alcool pour les femmes, il n'existe actuellement pas, au niveau communautaire, de données réparties par sexe sur la consommation d'alcool. Diverses études fournissent des informations mais elles ne sont ni complètes, ni comparables. Les études disponibles semblent indiquer que la consommation d'alcool chez les femmes a augmenté en Finlande, en Suède, au Danemark, au RU et aux Pays Bas 26. Au Danemark et au RU, cette progression de la consommation d'alcool chez les femmes s'est accompagnée d'une augmentation du taux de décès par maladies hépatiques (voir figure 6.3).

Les femmes consomment encore moins d'alcool que les hommes et elles ont tendance à boire moins de bière et de spiritueux. Toutefois, certains États membres, par exemple la Suède , ont constaté une augmentation de la consommation féminine de spiritueux. En outre, la consommation d'alcool par les femmes jeunes (entre 12 et 24 ans) est également un sujet de préoccupation dans certains États membres. Ainsi, aux Pays-Bas, les femmes du groupe d'âge 16-19 ans ont constitué le pourcentage le plus élevé d'alcooliques pendant la période 1993-1994 . Depuis les années 80, la Suède a signalé une hausse considérable de la consommation d'alcool chez les femmes entre 12 et 24 ans , et le RU s'est fixé pour objectif la réduction de l'abus d'alcool chez les jeunes filles de 15-16 ans30.

Les actions menées par les États membres dans le domaine de la santé publique comprennent des politiques d'éducation sur les effets de l'alcool, la définition de niveaux raisonnables de consommation exprimés en unités par semaine (généralement, 21 unités par

31

semaine pour les hommes et 14 pour les femmes)a , la promotion des boissons peu alcoolisées. Une législation communautaire récente concerne la publicité et les taux

32 '

minimaux de taxation de l'alcool .

6.3 Alimentation et poids Une alimentation équilibrée est un facteur essentiel de bonne santé. Dans les pays industrialisés, les problèmes de santé liés à l'alimentation sont généralement provoqués par une suralimentation ou une mauvaise alimentation. La suralimentation peut conduire à l'obésité qui, chez les femmes, augmente les risques de diabète, d'hypertension, de maladies cardiaques ischémiques, de maladies cardio-vasculaires et de certains cancers (cancer du colon et du rectum et pour les femmes, du sein33, du col de l'utérus et des ovaires .

La figure 6.4 et le tableau 6.3 présentent la répartition des problèmes d'insuffisance et d'excès pondéral chez les femmes de la CE, par rapport à un index de masse corporelle (BMI)b. Selon l'OMS, on parle d'insuffisance pondérale féminine lorsque le BMI se situe

Le Royaume-Uni a récemment porté les valeurs limites à 21 pour les femmes et à 28 pour les hommes . Le BMI est calculé en divisant le poids d'une personne (en kilogrammes) par sa taille au carré (en mètres) (c'est-à-dire BMI=kg/m2); on obtient ainsi une mesure du poids en fonction de la taille.

91

entre 18 et 20 et d'insuffisance pondérale grave lorsqu'il se situe en dessous de 18. On parle d'excès pondéral féminin lorsque le BMI se situe entre 27 et 30 et d'excès pondéral grave lorsque le BMI est égal ou supérieur à 30. Par conséquent, les femmes dont le poids est normal ont un BMI qui se situe entre 20 et 27. Les risques pour la santé augmentent considérablement lorsque le poids réel dépasse le poids souhaitable de plus de 20% (ou lorsque le BMI est supérieur à 27) et augmentent rapidement lorsque le BMI est égal à 30 ou plus . Le BMI moyen des femmes de la CE est égal à 24 et se situe donc dans l'intervalle normal. Toutefois, une proportion importante de femmes (20%) présentent une surcharge pondérale. Une proportion plus faible (15%) présente une insuffisance pondérale.

Il existe des différences considérables au sein de la CE: la Grèce et le Portugal affichent les taux les plus élevés d'obésité (respectivement 33,2 % et 28,5%), tandis que la France, le Danemark, la République fédérale d'Allemagne pre-unification et l'Irlande ont le taux les plus faibles (respectivement 15,5%,16,6%,16,5% et 16,9%). Le BMI des femmes de la République démocratique d'Allemagne est supérieur à celui des femmes de la République fédérale pré-unification, de même que la proportion de femmes présentant un excès pondéral (respectivement 20%» et 16,5%).

La consommation de mauvais types d'aliments peut provoquer divers problèmes de santé. Une alimentation riche en graisses saturées augmente les risques de maladies cardio-vasculaires , alors que si elle est pauvre en fruits frais et en légumes, le risque de cancers, notamment le cancer de l'estomac, du colon, du rectum et des intestins, est plus

A 37 38

grand

Du fait sans doute de la diversité des traditions agricoles et culturelles, les modèles d'alimentation de la CE se caractérisent par une division nord-sud. Les pays communautaires du Nord consomment généralement de plus grandes quantités de protéines et de graisses animales, alors que les pays méridionaux (méditerranéens) ont une alimentation plus riche en fibres naturelles provenant d'une plus grande consommation de légumes, de fruits, de céréales et de graisses polyinsaturées. Toutefois, ces modèles d'alimentation sont de moins en moins nets du fait de l'intensification des échanges de produits alimentaires au sein de la CE depuis la mise en place du marché intérieur. La Suède, par exemple, a adopté une alimentation de type méditerranéen, en consommant davantage de fruits, de légumes, de céréales et de produits laitiers allégés .

Bien qu'il n'existe pas au niveau communautaire de données récentes (post-70) réparties par sexe concemant les habitudes alimentaires, la plupart des États membres signalent que les femmes mangent plus de légumes et de fruits que les hommes.

Les actions dans le domaine de la santé publique dans la CEa ont notamment visé à mettre en évidence la relation existant entre une alimentation équilibrée et la prévention des maladies, tout en soulignant l'importance des tests de dépistage du cholestérol et du diabète pour certains groupes à risque. Dans ce contexte, il est surprenant qu'au niveau communautaire, seulement 17% des femmes considèrent le déséquilibre alimentaire comme le deuxième principal facteur de risque (lié au mode de vie) de maladies cardiaques, alors qu'environ une femme sur deux considère le tabagisme comme le principal facteur de risque (lié au mode de vie).

Programmes sur le cancer et la promotion de la santé. 92

6.4 Exercice physique

Un exercice physique régulier est important pour le bien-être mental et physique. Une bonne forme physique réduit les taux de mortalité due aux maladies cardiaques et au cancer

en raison de sa capacité à limiter les effets du stress, à maintenir un poids corporel idéal, à renforcer le coeur et les poumons et à réduire le risque de maladies cardiaques 41. En outre, des exercices d'endurance comme la marche et la course à pied sont particulièrement importants pour les femmes avant la ménopause, afin de minimiser les risques d'ostéoporose à un âge plus avancé.

Bien qu'il n'existe pas de données par sexe sur l'exercice physique au niveau communautaire, il est généralement admis è\ue les femmes, en particulier les femmes âgées, ont une activité physique plus réduite que les hommes et en quantité insuffisante pour bénéficier de façon optimale à leur santé42.

6.5 Promotion de la santé et prévention des maladies

Comme mentionné plus haut, l'article 129 du traité dispose que la CE doit garantir un haut niveau de protection de la santé grâce à la promotion de la santé et à la prévention des maladies. Un certain nombre de questions sont incluses dans l'enquête communautaire Eurobarometre 1996 concernant les services de prévention et de promotion de la santé offerts au grand public. Cette enquête comprend également des questions relatives au comportement afin de mettre en relief certains sujets fréquemment débattus, tels que le dépistage par mammographie. Les résultats mettent en évidence des divergences considérables entre les États membres. Les données étant rapportées par les sujets eux-mêmes, les résultats doivent être interprétés avec prudence

6.5.1 Bilan cardiaque

Comme mentionné dans les chapitres 5.7 et 5.8, les maladies cardiaques constituent l'une des principales sources de morbidité et de mortalité féminines et le dépistage précoce peut jouer un rôle essentiel dans sa prévention. L'enquête Eurobarometre contenait une question concernant les bilans cardiaques. Les résultats présentés par la figure %.5 et le tableau 6.4 indiquent qu'environ 22% des femmes de la Communauté ont subi un bilan cardiaque au cours de l'année passée. Le taux de bilans cardiaques varie bien sûr en fonction de l'âge et le nombre de bilans est plus élevé chez les femmes plus âgées. 44% des femmes de 65 ans et plus ont effectué un bilan cardiaque au cours de l'année écoulée, contre seulement 10% chez les femmes de moins de 35 ans.

Il existe des variations considérables au sein de la Communauté européenne. Les plus fortes proportions de bilans cardiaques sont enregistrés en Allemagne (tant en ex-République démocratique d'Allemagne que dans la République fédérale d'Allemagne d'avant l'unification) et au Portugal (respectivement 35,3%, 31,5% et 32,6%), tandis que les taux les plus faibles s'observent aux Pays-bas et en Suède (9,7% et 12,8% respectivement).

93

6.5.2 Dépistage du cholestérol

En dépit de la controverse sur le bien-fondé du dépistage de masse du cholestérol, dans la CE, une femme sur quatre indique avoir fait contrôler son taux de cholestérol au cours de l'année précédente. Comme pour les bilans cardiaques, la recherche du cholestérol dépend dans une large mesure de l'âge; ainsi, près de 43%» de femmes âgées de 65 ans et plus déclarent avoir subi un test au cours de l'année précédente (voir figure 6.6 et tableau 6.5).

Ces résultats mettent en lumière d'importantes variations entre les États membres; c'est en Grèce qu'on enregistre le plus fort pourcentage (38,1%) de femmes ayant contrôlé leur taux de cholestérol au cours de l'année précédenie, le taux le plus faible (7,5%) revenant au Danemark. L'écart est encore plus grand pour les femmes de 65 ans et plus : en effet, 67,9%» des femmes grecques déclarent avoir subi un contrôle contre seulement 12,8% au Danemark.

6.5.3 Dépistage du diabète

L'incidence du diabète non insulinodépendant (aussi appelé diabète de type II) a augmenté au cours des dernières décennies . Les femmes de plus de 40 ans y sont particulièrement exposées, peut-être à cause de taux d'obésité supérieurs après la ménopause. Les données indiquent qu'environ la moitié des cas de diabète de type II ne sont pas diagnostiqués, ce qui se traduit par une forte proportion de cas évitables eh termes de morbidité et de mortalité .

La figure 6.7 et le tableau 6.6 montrent que, dans la CE, un peu plus d'une femme sur cinq a subi un test de dépistage du diabète au cours des 12 mois précédents. Alors que le taux est lié à l'âge, il est surprenant que la recherche du diabète concerne 25% seulement des femmes entre 40 et 64 ans et 37% de femmes de 65 ans et plus. Les sujets obèses de plus de 40 ans présentant un risque élevé de diabète de type II, le taux de dépistage du diabète a été calculé pour ce groupe. Les résultats indiquent qu'environ 39% des femmes présentant un excès pondéral et 44% des femmes souffrant d'un excès pondéral grave ont passé un test au cours de l'année précédente. Ces données suggèrent la nécessité d'intensifier le dépistage du diabète chez les femmes d'âge moyen et plus âgées, surtout en cas d'excès pondéral.

Comme pour le dépistage du cholestérol, on note des écarts importants entre les États membres. L'ex-République démocratique d'Allemagne et la République fédérale d'Allemagne d'avant l'unification font état des taux de dépistage les plus élevés dans l'ensemble (respectivement 38,1 et 33%), l'Irlande et la Suède enregistrant les taux les plus faibles (respectivement 7,9 et 11,2%) (tableau 6.6).

6.5.4 Dépistage de l'ostéoporose

L'ostéoporose due au vieillissement est plus fréquente chez la femme que chez l'homme et entraîne une morbidité et une mortalité importantes. Les données de l'enquête

94

Eurobarometre 1996 indiquent que 17% des femmes de plus de 50 ans ont passé un testa de dépistage de l'ostéoporose au cours de l'année écoulée. Ce pourcentage oscille entre un maximum de 28 et 27% respectivement pour l'Autriche et l'ex-République fédérale d'Allemagne et un minimum de 5 et 4% respectivement en Irlande et en Finlande (figure 6.8 et tableau 6.7).

6.5.5 Dépistage du cancer

Le troisième plan d'action communautaire de lutte contre le cancer (1996-2000) a accordé la priorité à la détection précoce et au dépistage du cancer. L'objectif est de contribuer à améliorer et à accroître les services de détection précoce, en particulier grâce au développement et à la diffusion de programmes efficaces de dépistage et à des pratiques appropriées . Pour les femmes, deux sites spécifiques de cancer, le sein et le col de l'utérus, font depuis presque vingt ans l'objet de programmes de dépistage qui se sont révélés efficaces lorsqu'ils sont bien organisés (voir ci-dessous).

Les services de dépistage ne sont efficaces que s'ils sont de qualité. Une mauvaise interprétation, par exemple, des résultats de tests par frottis a nécessité le rappel de certaines femmes pour une nouvelle évaluation. En effet, le fait que le dépistage du cancer donne un pourcentage de résultats faux positifs et faux négatifs constitue, pour certains, un argument de poids contre ce type de programmes de dépistage.

L'efficacité des programmes de dépistage qui existent est fortement influencée par le taux de participation de la population cible. Un taux de participation de 60% est acceptable, mais un taux de 75% (ou plus) est souhaitable. Les taux souhaitables ne sont généralement atteints que dans les pays où il existe des programmes systématiques de dépistage, avec un système d'invitations personnalisées. La non-participation s'explique par un manque d'accès aux services de dépistage en raison d'un isolement géographique, d'une situation socio-économique (défavorable), d'un manque d'information ou de l'absence de médecins femmes 4647. Sur ce dernier point, il ressort de l'enquête Eurobarometre 1996 qu'un peu plus de 36% des femmes de la CE préfèrent consulter une femme médecin. On constate des écarts considérables entre les États membres, la préférence la plus marquée étant exprimée par les Danoises, les Finlandaises et les Irlandaises et la moins forte par les Suédoises, les Luxembourgeoises et les Néerlandaises (figure 6.9 et tableau 6.8).

6.5.5.1 Dépistage du cancer du col de l'utérus

Le cancer du col de l'utérus peut être détecté grâce au frottis vaginal de Papanicolaou, disponible chez les médecins généralistes, dans les centres de planning familial, les hôpitaux et les centres de consultation spécialisés. L'évaluation des programmes de dépistage organisé révèle une diminution sensible de la mortalité par cancer du col de l'utérus. Ainsi, des études finlandaises font état de baisses de 50 à 80% , tandis que la Suède signale des réductions réelles de 34% 49. Dans l'ensemble, la diminution de

Ces données doivent être interprétées avec prudence étant donné que l'enquête ne donnait pas de définition précise de l'examen de dépistage de l'ostéoporose. La précision absolue des réponses des personnes interrogées n'est donc pas garantie.

95

l'incidence du cancer du col de l'utérus et de la mortalité qui lui est associée est jugée suffisante pour justifier les programmes de dépistage systématique 50

Tous les Etats membres disposent des moyens nécessaires pour pratiquer des frottis cervicaux, mais tous n'appliquent pas le dépistage systématique 51 a . Le'dépistage du cancer du col de l'utérus est organisé à un niveau national au Danemark, en Finlande, en Suède, aux Pays-Bas et au RU, mais avec des périodicités différentes52. Ainsi, les femmes danoises et suédoises sont convoquées pour un test de dépistage tous les trois ans, contre cinq ans en Finlande et aux Pays-Bas. Au RU, les femmes peuvent opter pour un dépistage tous les trois ou cinq ans. L'âge légal pour le dépistage varie également d'un État à l'autre, avec un âge minimum de 18-30 ans et un âge maximum de 59-75 ans. Les taux de participation à ces programmes se situent entre 70 et 83% de la population cible.

À l'échelon communautaire, près de 40% des femmes âgées de 15 ans et plus mentionnent un frottis cervical au cours de l'année écoulée (Eurobarometre, 1996). La proportion varie de 16,5%) pour les femmes de 65 ans et plus à 46% environ pour les femmes de 35 à 64 ans (figure 6.10 et tableau 6.9). Des écarts considérables sont également observés entre les États membres. Les femmes danoises et allemandes (ex-République démocratique et République fédérale d'avant l'unification) signalent les taux de dépistage globaux les plus élevés (63,5, 53,2 et 52,3% respectivement) tandis que l'Irlande et le Portugal font état des taux les plus bas (15,8 et 22,3% respectivement).

6.5.5.2 Dépistage du cancer du sein

Le cancer du sein peut être dépisté par palpation du sein ou par une radiographie spécialisée (mammographie). Pendant des dizaines d'années, l'examen des seins par palpation effectuée par un médecin ou un autre membre du personnel de santé, ou par les femmes elles-mêmes (autopalpation), a été encouragé en tant que méthode de détection précoce. La palpation est réalisée assez souvent comme un examen distinct ou bien dans le cadre d'un examen médical complet. Les résultats ont toutefois été décevants, la palpation n'ayant permis de déceler qu'un nombre limité de nouvelles tumeurs à un stade précoce. En outre, comme un grand nombre de femmes jeunes ont des grosseurs bénignes dans les seins, beaucoup de femmes doivent inutilement subir d'autres tests ou des biopsies. Les résultats des études concernant l'efficacité de l'autopalpation ne sont pas concluants . Néanmoins, près de 40% des femmes de la CE signalent avoir procédé à une autopalpation au cours de l'année écoulée (Eurobarometre, 1996). Les taux varient légèrement selon les classes d'âge et oscillent entre 29,8% chez les femmes de 60 ans et plus et 48,4% chez les femmes de 50-59 ans (figure 6.11 et tableau 6.10). Dans la CE, les taux se situent entre un maximum de 61,5% en ex-République démocratique d'Allemagne et un minimum de 15,6% en Irlande.

Les cancers du sein détectés grâce à un dépistage bien organisé chez les femmes âgées de 50 à 69 ans sont, en moyenne, décelés quatre ans avant qu'ils ne soient cliniquement décelables, ce qui aboutit (progressivement) à une diminution des taux de décès. Si des programmes de dépistage avec une participation totale (100%) des femmes peuvent réduire

En Espagne, certaines communautés autonomes disposent de programmes de dépistage et en Irlande, un programme national est en cours d'élaboration. Les Allemandes affiliées à un régime d'assurance sociale ont droit à un bilan de santé annuel

96

de près de la moitié le risque de décès par cancer du sein, des taux de participation constatés de près de 70% réduisent le risque de décès d'un tiers M. Le cancer du sein étant décelé plus tôt chez un plus grand nombre de femmes et l'espérance de vie s'allongeant grâce à un traitement précoce, le nombre des visites de contrôle augmentera nécessairement. Par ailleurs, comme le taux de décès par cancer du sein diminue, il devrait y avoir moins de patientes à traiter présentant des métastases à distance.

Si le dépistage s'est révélé efficace pour réduire la mortalité par cancer du sein chez les femmes âgées de 50 à 69 ans, les données actuellement disponibles ne suffisent pas pour recommander un dépistage systématique chez les femmes de 40 à 49 ans55

De plus en plus de pays s'interrogent sur l'utilité des programmes de dépistage de masse du cancer du sein. Les pays qui ont mis en place un programme national de dépistage justifient leur décision en expliquant que la réduction des traitements à un stade avancé et la baisse de la mortalité par cancer du sein l'emportent sur les frais de dépistage et le stress engendré par des résultats faux positifs ou par la découverte de la présence de la maladie.

Dans une large mesure, le débat sur la "médicalisation" des femmes s'est déroulé sans que l'on connaisse réellement l'opinion des femmes sur le dépistage par mammographie. C'est pourquoi l'enquête Eurobarometre 1996 a demandé aux femmes d'indiquer dans quelle mesure elles approuvaient l'opinion suivante:

"Le dépistage par mammographie devrait être proposé gratuitement à toutes les femmes à partir d'un certain âge car il peut contribuer à faire baisser le taux de mortalité par cancer du sein. "

Les résultats, repris à la figure 6.12 et au tableau 6.11, traduisent sans équivoque un courant favorable au dépistage systématique puisque plus de 90% des femmes de la CE ont émis un avis (moyennement ou totalement) positif. De plus, contrairement à toutes les autres questions posées dans l'enquête, les écarts entre États membres et groupes d'âge enregistrés dans l'éventail des réponses ne sont que très limités.

Malgré ce consensus des femmes en faveur du dépistage par mammographie, la situation varie considérablement d'un État membre à l'autre. Actuellement, la Finlande, les Pays-Bas, le Luxembourg (pour les femmes bénéficiant de la sécurité sociale), le RU et la Suède mettent en oeuvre des programmes nationaux de dépistage (systématique) par mammographie. Des programmes de dépistage sont mis en application dans certaines régions du Danemark, de France et d'Espagne. En Allemagne, les femmes assujetties à l'assurance sociale se voient proposer un dépistage annuel qui n'est toutefois pas obligatoirement une mammographie.

Les taux de participation aux programmes de dépistage nationaux sont variables: les Pays-Bas indiquent 79%, la Finlande 89%, la Suède 70-85% et le RU 72%56. -

L'absence de programmes de dépistage nationaux dans de nombreux Etats membres ne signifie toutefois pas que les femmes de ces pays ne bénéficient pas d'une mammographie lorsque la situation l'exige. Comme le montrent la figure 6.13 et le tableau 6.12, 38% des femmes de 50-59 ans et 28% des femmes de 60 et 69 ans font état d'une mammographie au cours des 12 derniers mois. Vu la diversité des programmes nationaux de dépistage, les écarts entre États membres enregistrés pour les pourcentages de femmes signalant une

97

mammographie au cours de l'année écoulée n'ont rien de surprenant. La Suède et le Luxembourg, deux pays organisant des programmes de dépistage systématique, indiquent respectivement 71 et 64% tandis que la Grèce et l'Irlande rapportent les taux de dépistage par mammographie les plus bas avec respectivement 31 et 2% (pour les femmes de 50 à 59 ans).

Références

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Dublin maternity hospital", Dublin. Phd Thesis (doctorat) présenté pour entrer à la Faculty of Public Health Medicine of the Royal College of Physicians of Ireland (non publié).

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Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes. 12 Rapports des Etats membres sur la santé des femmes (1996); non publié 13 (Bureau européen de prévention du tabagisme) (1994) "Le tabagisme et la santé dans l'Union

européenne". Bruxelles, BASP 14 Ministère de la Santé, Danemark (1994a), "Une vie au Danemark", Copenhague: Ministère de la

Santé. 15 Peto R. et al, (1994): "Mortality from smoking in developed countries. 1950-2000. Indirect estimates

from vital statistics". Oxford • Oxford Medical Publications. 16 Abel-Smith B., Figueras J., Holland W., McKee M., Mossialos E. (1995). "Choices in Health

Policy". Dartmouth. Londres. 17 Ministère de la Santé, Danemark (1994 a), "Une vie au Danemark", Copenhague, Danemark. 18 CCE (1995 a), "Rapport de la Commission sur l'état de la santé dans la Communauté européenne"

1995, COM (95) 357 final, Bruxelles, 1995, CCE. 19 Marmot M. et Brunner E. (1991), "Alcohol and cardiovascular disease : the status of the U shaped

curve". BMJ; 303:565-568. 20 Voir par exemple Le, M.G. et al. (1984) ; "Alcoholic beverage consumption and breast cancer in a

French case-control study", Am J. Epidemiol., 120:350-357; Rohan T.E., McMichael A.J. (1988), "Alcohol consumption and risk of breast cancer", Int J Cancer, 41:695-699, et Willett W.C. et al. (1987) "Moderate alcohol consumption and the risk of breast cancer", N Engl J Med, 316:1174-1180

21 Ministère de la Santé, Danemark (1994), Tendances du cancer et mortalité due au cancer (en danois), Copenhague, Danemark.

22 Irlande. Department of Health, 1995. Developing a Policy for Women's Health : a discussion document. Dublin: Stationary Office.

23 CCE (1995 a), "Rapport de la Commission sur l'état de la santé dans la Communauté européenne" 1995, COM (95) 357 final, Bruxelles, 1995, CCE.

24 Thornton L., 1992, "Smoking in pregnancy: behaviour, belief and attitudes of women attending a Dublin maternity hospital. Phd Thesis (doctorat) présenté pour entrer à la Faculty of Public Health Médecine of the Royal College of Physicians of Ireland (non publié)

25 Voir par exemple Glenn S.W., Parsons O.A., Stevens L. (1989), "Effects of alcohol abuse and familial alcoholism on physical health in men and women", Health Psychol. 8: 325-341; North C.S. (1996), "Alcoholism in women - more common and serious that you might think" Postgrad Med. 100: 221-224; Chou S.P., Dawson D.A. (1994), "A study of the gender differences in morbidity among individuals diagnosed with alcohol abuse and/or dépendance" J Subst Abuse, 6:381-392 et

98

Thomasson H.R (1995), "Gender differences in alcohol metabolism. Physical responses to ethanol", Recent Dev Alcohol, 12: 163-179.

26 Rapports des États membres sur la santé des femmes (1996); non publié. 27 Sundh M., Renck B. ( 1996), "Rapport de la Suède sur la santé des femmes ", Karlstad : non publié. 2 8 Vermeulen M. ( 1996), "Rapport des Pays-Bas sur la santé des femmes " Amsterdam : non publié. 29 Folkhàlsoinstitutet & Centralfôrbundet for alkohol- och narkotikaupplysing. Alkohol och

narkotikautvecklingen i Sverige. Rapport 95. Stockholm, 1995. 30 Thomas C. ( 1996), "Rapport du Royaume- Uni sur la santé des femmes " Lancaster : non publié. 31 Department of Health, Royaume-Uni ( 1996), personel communication 32 CCE (1995 a), "Rapport de la Commission sur l'état de la santé dans la Communauté européenne"

1995, COM (95) 357 final, Bruxelles, 1995, CCE 33 Ministère de la Santé, Danemark (1994 c), "Tendances du cancer et mortalité due au cancer (en

danois), Copenhague, Danemark. 34 Pi-Sunyer F.X. ( 1993), "Medical hazards of obesity", Ann Intern Med, 119: 655-660; voir également

Foster W.R., Burton B.J. (Eds) (1985), "National Institutes of health Consensus Conference : Health implications of obesity", Ann Intern Med., 103: 977-1077.

35 Blumen-Krantz M., ( 1996), "Obesity : the world oldest metabolic disorder", Mednews 36 Ministère de la Santé, Danemark (1994 d), "Les maladies cardiaques au Danemark" (en danois),

Copenhague, Danemark. Rapport de la Suède sur la santé des femmes (1996); non publié.

37 CCE (1995 a), "Rapport de la Commission sur l'état de la santé dans la Communauté européenne" 1995, COM (95) 357 final, Bruxelles, 1995, CCE

38 Ministère de la Santé, Danemark (1994 c), Tendances du cancer et mortalité due au cancer (en danois), Copenhague, Danemark

39 Sundh M., Renck B. (1996), "Rapport de la Suède sur la santé des femmes", Karlstad : non publié. 40 Blair, S.N. et al. (1989), Physical fitness and all-cause mortality. Journal of Americal Medical

Association. 2§é (17): 2395-2401. 41 CCE (1995 a), "Rapport de la Commission sur l'état de la santé dans la Communauté européenne"

1995, COM (95) 357 final, Bruxelles, 1995, CCE 42 Rapports des États membres sur la santé des femmes (1996); non publié. 43 Voir par exemple King H., Zimmet P. (1988), "Trends in the prevalence and incidence of diabetes :

non-insulin dependent diabetes mellitus", World Health Statistics Quaterly, Rapport trimestriel de statistiques sanitaires mondiales, 41 (3-4) 190-6; Eshoj O. et al. (1994), "Increased prevalence of insulin-treated diabetes mellitus in Funen County, Danemark", Journal of Internal Medicine, 235 (5) 405-10.

44 British Diabetic Association (1996). Counting the Cost: The real impact of Non-insulin Dependent Diabetes, Londres, Royaume-Uni. British Diabetic Association

45 CCE (1995 c). Plan d'action de lutte contre le cancer pour 1996-2000, Europe sociale: Deux années de politique sociale européenne: Juillet 1993 - Juin 1995. Luxembourg, Office des publications officielles des Communautés européennes, p. 101-103.

46 Bentham G., et al (1995). Factors affecting non-response to cervical cytology screening in Norfolk, Angleterre. Soc Sci Med40: 131-35.

47 Gatrell A., Maddocks A., Kirwan M., Gamett S. (1995) Making GIS sing and dance to à Purchaser's tune. Proceedings AGI '95.

48 Pukkala 1993,: Women and men in Finland, Living conditions 1995:1, Finnish Cancer Registry, Cancer Statistics of NAWH.

49 Laara E, Day N.E. & Hakama M. Trends in Mortality from Cervical Cancer in the Nordic Countries: Association with organized screening programmes. Lancet, 8544: 1247-9.

50 Screening for Cervical Cancer (1996). Mednews (208/04728) 51 Sanchis C, (1996), "Rapport de l'Espagne sur la santé des femmes", Valence : non publié. Weilandt

C. (1996) "Rapport de l'Allemagne sur la santé des femmes", Bonn : non publié. 52 Petersson B. (1996), "Rapport du Danemark sur la santé des femmes", Copenhague : non publié;

Sinkkonen S. (1996) "Rapport de la Finlande sur la santé des femmes" , Kuopio: non publié. Sundh M., Renck B. (1996), "Rapport de la Suède sur la santé des femmes" , Karlstad : non publié. Vermeulen M. (1996), "Rapport des Pays-Bas sur la santé des femmes" Amsterdam : non publié. Thomas C. (1996), "Rapport du Royaume-Uni sur la santé des femmes" Lancaster : non publié.

53 Voir par exemple Canadian Task Force on the periodic health examination (1986), "The periodic health examination : 2, 1985, version mise à jour", Can Med Assoc. J., 134: 724-729; Foster r.S., Constanza M,C. (1984), "Breast self examination practices and breast cancer survival", Cancer 53:

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999-1005 et Le Geyte M., Mant D., Vessey M.P. et al. (1992), "Breast self-examination and survival from breast cancer", Br J Cancer, 66: 917-918.

54 Nystrom L., Rutqvist L.E., Wall S. et al. (1993), "Breast cancer screening with mammography: an overview of Swedish randomised trials", Lancet, 341:973-978.

55 Cancer screening for patients (1995), Mednews (208/05499). 56 Rapports des États membres sur la santé des femmes.

100

FIGURES ET TABLEAUX

101

Figure 6J Tabagisme chez les femmes de 15 ans et plus (1991)'

Sélection d'Etats membres de l'Union

Danemark

Irlande ^ ^ M

Royaume-Uni

Espagne

Allemagne Ouest

Italie

Luxembourg

Grèce

Belgique

Portugal

0%

* Belgique : 1989; Espagne et Italie : 1990

20% 40% 60% 80% 100%

Source: Eurostat '95b

Tableau 6.1 Tabagisme chez les femmes de 15 ans et plus (1991)*

Sélection d'Etats membres de l'Union

Pourcentage Danemark Pays-Bas France Irlande Royaume-Uni Espagne Allemagne de l'Ouest Italie Luxembourg Grèce Belgique Portugal

42 33 32" 31 29 27 26 26 26 25 24 12

» Belgique 1989; Espagne et Italic I99U

Source; Eurostat 1995b

102

Figure 6.2 Mortalité attribuable au tabagisme (1990) chez les femmes de 35 ans et plus*, UE 15

UE total 15

Espagne

Rxtugal

Luxembourg

France

Belgique

Rnlande

Grèce

Alemagne

Suède EU

Pays-Bas \mmmmmmamm

Autriche Royaume-Uni

Danemark

Mande

^SS&S&Ï^ ÏKSSSmSS^^

0,00% 2,00% 4.00% 6,00% 8,00% 10,00% 12,00% 14,00% 16,00% 18,00%

% Décès attribués au tabagisme

Source : Peto, R., Lopez AD., Boreham, J., Thun, M., Heath, C. " Mortality from smoking in developed countries. 1950-2000' Indirect estimates from vital statistics. Oxford: Oxford Medical Publications, 1994.

Tableau 6.2 Mortalité attribuable au tabagisme (1990) cLez les femmes de 35 ans et plus*, UE 15

Irlande Danemark Royaume-Uni Autriche Pays-Bas Suède Italie Allemagne Grèce Finlande Belgique France Luxembourg Portugal Espagne Total UE (15)

Mortalité totale* 2.3 / 14,2 4.4 / 28,8 48 /320 ' 2,1/43,3 2,7 / 60 2,0/45,5 10,1/256 16,2 /487 1,3/43,2 0,7 / 24,9 1,3 / 50,0 2.2 /246 0,0/1,8 0,0 / 47 0,0/151 9.3 /1817,9

Pourcentage 16,2 15,3 15,0 4,9 4,5 4,4 4,0 3,3 3,0 2,8 2,6 0,9 0 0 0 5,1

Source: Peto, R., Lopez A.D., Boreham. J.. Thun, M., Heath, C. " Mortality from smoking in developed countries. 1950-2000". Indirect estimates from vital statistics. Oxford: Oxford Medical Publications, 1994. * La part de décès liés au tabagisme dans la mortalité totale est exprimée en milliers et en pourcentages: les données ont été calculées (voir source) pour deux groupes d'âge : 35-69 ans et 70 ans et plus, puis ajoutées. (Les estimations ont été faites pour l'année 1990).

103

Figure 6J Mortalité féminine due aux maladies hépatiques (1992)

Tous âges confondus, UE 15

Taux comparatif pour tes maux*** hépatiques chroniquM et te cirrhose

Pour 100 000 - Tous ages confondus

desserrai mtraioidjtaicaxrprtir we

•Taux comparatif pour les maladies hépatiques chroniques et la cirrhose Pour 100 000 • Trais Ages nmfnndiisi,

Pays

UE1S

AUTRICHE ITALIE PORTUGAL1

ALLEMAGNE LUXEMBOURG1

FRANCE ESPAGNE DANEMARK BELGIQUE

FINLANDE

GRECE

ROYAUME-UNI

SUEDE

PAYS-BAS IRLANDF

1 1979 2 1989 3 1991 4 Pour la RFA jusqu'en 1990

1992

9,51 14.42 13.78 13.70 12.84 10.90 8.98 8,92 8.77 8.46 6,01 4,58 4,46 4,19 3,58

_L33_

% chang iment d«pnl«

-19,81 10.84

-13,11 -45.57

-3,31 -34,65

-53.8J

-40.97

8.54 10,55 80.4E

-50,23

91,42 -10,8£

-2.72

•33 4Î

1970

Source - La Santé pour tous, 1996 Source - La Santé pour tous, 1996

Figure 6.4 Pourcentage de femmes de 18 ans et plus, présentant un excès

ou une insuffisance pondérale, UE 15 (1996)

UE15

Autriche

Belgique

Danemark

France

Finlande

Grèce

Allemagne Est

Allemagne Ouest

Irlande

Italie

Luxembourg

Pays-Bas

Portugal

Espagne

Suède

Royaume-Uni

insuffisance pondérale grave (BMK18 )

40%

insuffisance pondérale (BMI entre 18 et 20)

excès pondéral (BMI entre 27 et 30)

excès pondéral grave (BMI > 30)

Source. Eurobarometre 44.3/1996

104

Tableau 6.3 Pourcentage de femmes de 18 ans et plus, présentant un excès

ou une insuffisance pondérale, UE 15 (1996)

UE15 Autriche Belgique Danemark France Finlande Grèce Allemagne de l'Est Allemagne de l'Ouest Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Portugal Espagne Suède Royaume-Uni

insuffisance pondérale grave

(BMK18) %

•2,8 2,2 4,1 2,4 3,8 2,8 1,8 2,1 1,4 2,6 4,2 4,2 2,2 1,5 3,2 1,7 2,5

insuffisance pondérale

(18SBMK20) %

12,4 10,1 10,0 15,2 20,5

7,8 8,7 5,8

11,1 10,5 14,7 14,9 8,6 8,1

10,9 10,0 10,1

poids normal

(20^BMI<27) %

64,4 66,7 67,0 65,9 60,1 64,1 56,3 72,1 71,0 70,0 62,0 61,1 68,6 61,9 62,3 69,4 60,6

excès excès pondéral pondéral grave

(27SBMK30) (BMte30) % %

12,4 12,4 8,9 9,0 9,9

13,8 16,6 13,6 12,0 8,8

11,9 10,7

12,0 14,8 15,3 11,8 13,8

8,1 8,5

10,0 7,5 5,6

11,4 16,6 6,4 4,5 8,1 7,2 9,2 8,6

13,7 8,3 7,0

13,1

BMI moyen

24,0 24,1 24,2 23,5 23,0 24,7 25,5 24,2 23,6 24,1 23,5 23,7 24,2 24,9 24,3 23,9 25,2

Source : Eurobarometre 44.3/1996

Figure 6.5 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant subi un bilan cardiaque

au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Allemagne Est

Portugal Allemagne Ouest

Autriche Grèce

Finlande UE15

Italie Belgique

Irlande Luxembourg

France Royaume-Uni

Espagne Danemark

Suède Pays-Bas

Moyenne UE

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

105

Tableau 6.4 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant subi un bilan cardiaque

au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Allemagne de l'Est Portugal Allemagne de l'Ouest Autriche Grèce Finlande UE 15 Italie Belgique Irlande Luxembourg France Royaume-Uni Espagne Danemark Suède Pays-Bas

15-34 ans %

11,9 15,1 9,0

19,0 13,1 8,7 9,8 9,9 6,3 7,5

11,6 10,4 8,3

13,3 5,4 4,0 4,8

35-64 ans

%

39,7 38,6 35,8 23,0 27,6 22,2 22,2 18,6 21,1 19,7 16,7 19,4 15,1 12,8 14,1 12,1 11,5

65 ans et plus

%

66,3 54,2 61,0 58,9 45,7 47,9 43,7 43,5 45,5 50,7 40,0 32,3 36,2 35,2 31,4 32,2 24,2

Total

%

35,3 32,6 31,5 27,2 25,4 23,9 21,8 20,7 20,4 19,1 18,5 17,6 17,0 16,9 14,1 12,8 9,7

Source : Eurobarometre 44.3/1996

Figure 6.6 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test

de dépistage du cholestérol au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Grèce Autriche

Allemagne Ouest Allemagne Est

Portugal Luxembourg

Espagne France

Italie Belgique

UE 15 Finlande

Pays-Bas Suède Irlande

Royaume-Uni Danemark

0%

Moyenne UE

65 ans et •

50-64 ans

20% 40% Oui

Classement par rapport à la moyenne pour les deux groupes d'âge

60% 80% 100%

Source. Eurobarometre 44.3/1996

106

Tableau 6.5 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test

de dépistage du cholestérol au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Grèce Autriche Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Est Portugal Luxembourg Espagne France Italie Belgique UE15 Finlande Pays-Bas Suède Irlande Royaume-Uni Danemark

15-34 ans

17,1 26,1 11,7 14,8 14,5 19,0 20,2 24,2 15,5 H.l 13,8 9,2 5,7 3,5 4,5 3,8 3,6

35-49 ans

31,8 28,6 22,8 27,2 34,2 33,7

^ 27,6 29,8 24,7 22,6 22,8 21,7 10,6 8,9

12,3 12,8 8,0

50-64 ans

56,3 48,1 52,0 49,3 51,4 46,0 35,0 38,9 40,2 39,0 37,2 30,4 25,8

, 22,6 18,0 14,9 8,9

65 ans et plus

67,9 56,0 48,0 50,0 46,4 49,0 58,1 53,0 46,6 41,4 42,8 38,7 27,3 23,6 25,4 16,1 12,8

Total

38,1 35,6 30,6 32,7 33,3 31,9 31,7 33,0 29,1 25,1 26,2 23,5 12,5 12,8 12,0 10,6 7,5

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Figure 6.7 Pourcentage de femmes de 40ans et plus ayant déclaré avoir subi un test

de dépistage du diabète au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Allemagne Est Allemagne Ouest

Portugal Grèce

Luxembourg Autriche Finlande

UE15 Italie

France Espagne Belgique

Danemark Royaume-Uni

Suède Pays-Bas

Irlande

D 65 ans et +

40-64 ans

0% 20% 40%

Classement par rapport à la moyenne pour les deux groupes d'âge

60% 80% 100%

Source. Eurobarometre 44.3/1996

107

Tableau 6.6 Pourcentage de femmes de 40 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test

de dépistage du diabète au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Allemagne de l'Est Allemagne de l'Ouest Portugal Grèce Luxembourg Autriche Finlande UE15 Italie France Espagne Belgique Danemark Royaume-Uni Suède Pays-Bas Irlande

Moins de 40 ans

23,7 14,2 17,2 12,8 24,7 20,2 16,1 12,5 7,5

15,2 7,3

10,7 10,4 13,3 5,8

10,4 5,8

40-64 ans

42,2 41,7 39,5 33,3 30,5 29,5 29,5 25,1 22,2 19,8 19,2 19,9 14,6 15,8 12,1 13,4 7,8

65 ans et plus

62,5 58,0 48,5 47,6 45,1 44,0 37,8 36,6 34,5 34,9 30,1 23,2 24,4 19,5 21,4 15,2 15,5

Total

38,1 33,0 31,4 26,8 30,0 27,3 26,1 21,6 18,5 19,6 15,4 16,3 14,5 15,4 11,2 11,9 7,9

Source: Eurobarometre 44.3/1996.

Figure 6.8 Pourcentage de femmes de 50 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test de dépistage de l'ostéoporose au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Autriche

Allemagne Ouest

Allemagne Est

Grèce

Belgique

France

Italie

UE15

Danemark

Espagne

Luxembourg Portugal

Pays-Bas

Royaume-Uni

Suède

Irlande

Finlande

0%

Moyenne UE

20% 40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 6.7 Pourcentage de femmes de 50 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test de dépistage de l'ostéoporose au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Autriche Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Est Grèce Belgique France, Italie UE15 Danemark Espagne Luxembourg Portugal Pays-Bas Royaume-Uni Suède Irlande Finlande

50 ans et plus

27,5 26,7 22,8 19,7 19,5 9,2

18,5 16,8 14,1 12,6 12,3 11,6 10,3 5,7 5,5 4,5 4,4

50-64 ans

28,9 27,0 18,8 18,2 24,5 19,2 20,7 16,7 11,0 10,5 19,4 12,2 8,5 5,3 3,5 4,7 2,7

65 ans et plus

25,9 26,4 29,5 21,7 14,3 19,4 16,2 17,2 18,3 14,9 7,1

10,6 15,6 6,1 8,0 4,2 6,1

Total

15,7 13,6 14,1 9,0

10,3 9,4 8,2 8,7 7,3 7,9

14,3 6,6 4,7 3,6 2,4 2,2 2,9

Source : Eurobarometre 44.3/1996

Figure 6.9 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus préférant consulter

un médecin du même sexe*, UE 15 (1996)

Danemark

Finlande

Irlande

Allemagne Ouest

Italie

Allemagne Est

Royaume-Uni

Grèce

Autriche

UE15

Espagne

Portugal

France

Belgique

Pays-Bas

Luxembourg

Suède

0% 20% 40% 60%

Classement en fonction du nombre de réponses positives ("d'accord")

80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

* Il a été demandé aux personnes interrogées d'indiquer dans quelle mesure elles approuvent ou désapprouvent l'affirmation suivante : "Je préfère consulter un médecin du même sexe que moi pour mes problèmes de santé". Le tableau présente la répartition des réponses à cette question.

10Q

Tableau 6.8 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus préférant consulter

un médecin du même sexe*, UE 15 (1996)

Danemark Finlande Irlande Allemagne de l'Ouest Italie Allemagne de l'Est Royaume-Uni Grèce Autriche UE15 Espagne Portugal France Belgique Pays-Bas Luxembourg Suède

Pas du tout d'accord

16,1 8,6

10,0 10,8 21,7 12,6 12,5 15,7 17,4 16,7 9,7

10,5 24,0 15,9 45,8 19,7 15,7

Plutôt pas d'accord

21,8 21,4 22,8 24,3

6,2 26,8 29,7 16,5 20,9 22,3 30,1 26,2 21,6 34,4 15,3 31,0 25,3

D'accord/ D'accord/ Total incertain tout à fait d'accord

2,0 18,8 18,7 22,2 31,2 21,1 18,8 30,2 25,2 25,4 25,7 33,3 31,4 27,6 17,9 29,7 39,4

25,2 30,0 21,7 27,7 21,1 23,1 21,0 23,6 20,7 21,0 23,9 21,3 14,2 15,0 8,9

13,2 13,1

34,9 21,2 26,8 15,0 19,9 16,5 17,9 14,1 15,8 14,6 10,6 8,7 8,8 7,1

12,1 6,5 6,4

Source: Eurobarometre 44.3/1996 * Il a été demandé aux personnes interrogées d'indiquer dans quelle mesure elles approuvent ou désapprouvent l'affirmation suivante : "Je préfère consulter un médecin du même sexe que moi pour mes problèmes de santé". Le tableau présente la répartition des réponses à cette question.

Figure 6.10 Pourcentage des femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir effectué un frottis vaginal

au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Danemark Autriche

France

Allemagne Est Finlande

Allemagne Ouest Luxembourg

Belgique UE15 Grèce

Italie Royaume-Uni

Suède

Pays-Bas Espagne Portugal

Irlande _

0% 20%

classement en fonction du groupe d'âge 35-64 ans

15 ans et + • 35-64 ans

40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

110

Tableau 6,9 Pourcentage des femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir effectué

un frottis vaginal au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

15-34 35-64 65 ans Totâï ans ans et plus

Danemark 51,8 73,2 58,1 63,5 Autriche 49,3 60,9 22,0 50,2 France ' 55,2 60,4 21,2 53,2 Allemagne de l'Est 55,7 58,1 27,3 52,3 Finlande 38,0 55,1 12,8 40,6 Allemagne de l'Ouest 38,0 53,2 18,0 41,4 Luxembourg 42,5 52,2 18,0 42,8 Belgique 41,6 49,4 20,2 41,0 UE15 37,3 45,9 16,5 37,7 Grèce 24,4 43,0 15,5 31,9 Italie 22,2 40,3 15,5 29,1 Royaume-Uni 41,6 38,0 8,6 33,3 Suède 26,7 36,8 11,2 28,8 Pays-Bas 20,1 32,2 15,2 26,4 Espagne 29,3 31,3 12,9 27,2 Portugal 23,2 27,3 7,2 22,3 Irlande UA 21^ \_A 15J3 Source .Eurobarometre 44.3/1996

Figure 6fU Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un examen

manuel des seins au cours de l'année, UE 15 (1996)

Allemagne Est Danemark

Autriche Luxembourg

Allemagne Ouest France

Belgique UE 15

Finlande Suède

Espagne Italie

Pays-Bas Royaume-Uni

Portugal Grèce

Irlande

0% 20%

classement en fonction du groupe des 15 ans et plus

15 ans et +

D 50-59 ans

40% 60% 80% 100% Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 6.10 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un examen

manuel des seins au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Allemagne de l'Est Danemark Autriche Luxembourg Allemagne de l'Ouest France Belgique UE15 Finlande Suède Espagne Italie Pays-Bas Royaume-Uni Portugal Grèce Irlande

15-34 ans

54,2 41,1 55,4 45,8 48,6 42,3 36,3 32,4 24,1 20,4 27,8 20,1 16,3 20,8 19,3 15,9 11,9

35-49 ans

71,5 51,5 59,7 66,3 64,3 50.9 58,7 47,0 48,6 38,7 38,6 38,4 39,4 34,3 35,8 29,6 22,8

50-59 60 ans ans et plus

74,5 64,7 '62,7 76,7 63,1 58,2 50,0 48,4 54,8 44,3 36,2 37,7 33,3 37,7 34,5 36,5 22,2

50,8 62,8 32,5 27,3 38,4 39,4 27,0 29,8 33,6 37,9 21,0 23.2 26.0 18,8 18,0 11,5 9,5

Total

61,5 52,8 52,7 52,3 52,0 46,8 41,2 37,9 37,6 33,2 29,9 28,0 27,9 25,8 24,8 21,4 15,6

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Figure 6.12 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus en faveur

de la mammographie, UE 15 (1996)

Finlande

Suède France

Royaume-Uni

Pays-Bas Espagne

Italie

Grèce UE15

Irlande Luxembourg

Danemark Allemagne Est

Portugal

Belgique Autriche

Allemagne Ouest

0% 20%

classement en fonction des plus de 15 ans

15 ans et +

n 50-59 ans

Moyenne UE

40% 60% 80% 100% Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 6.11 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus en faveur

de la mammographie, UE 15 (1996)

Finlande Suède France Pays-Bas Royaume-Uni Espagne Italie Grèce UE15 Irlande Luxembourg Danemark Allemagne de l'Est Portugal Belgique Autriche Allemagne de l'Ouest Source: Eurobarometre 44.3/1996

15-34 ans

97,6 97,1 95,4 92,8 94,8 96,5 93,8 92,1 91,3 91,6 90,9 88,1 86,4 91,3 87,9 82,3 81,1

35-49 ans

98,6 96,8 93,0 97,0 96,6 96,1 91,1 96,2 91,7 89,7 89,1 89,1 85,7 90,0 87,2 88,3 85,0

50-59 ans

98,6 98,9 96,9 91,2 94,3 98,6 93,5 93,2 93,0 90,9 90,3 90,6 90,4 79,3 87,1 90,7 88,2

60 ans et plus

97,5 93,1 95,7 98,6 94,0 88,7 86,8 82,0 87,4 84,8 82,5 85,8 90.3 86,0 86,9 71,7 73.2

Total

98,0 96,4 95,2 95,0 95,0 94,8 91,2 90,9 90,7 89,6 88,7 88,3 87,9 87,8 87,4 82,8 81,1

113

Figure 6J3 Pourcentage de femmes entre 50 et 69 ans ayant déclaré avoir subi

une mammographie au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Suède Danemark

Pays-Bas

Luxembourg

Finlande

Autriche

Royaume-Uni

France

UE15

Allemagne Ouest Portugal

Espagne

Allemagne Est

Italie

Belgique

Grèce

Irlande

0% 20% '40%

classement en fonction de la moyenne pour les deux groupes d'âge

D 60-69 ans

50-59 ans

60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 6.12 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus, ayant déclaré avoir subi

une mammographie au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Suède Danemark Pays-Bas Luxembourg Finlande Autriche Royaume-Uni France UE15 Allemagne de l'Ouest Portugal Espagne Allemagne de l'Est Italie Belgique Grèce Irlande

Moins de 40 ans

2,4 11.0 6,1 13,9 2,4 19.1 2,6 6,0 8.1 14,8 10,7 12,6 14,2 3,4 11,0 3,2 2,7

40-49 ans

30,3 34,4 16,5 47,0 11,8 41,1 10,5 23,9 24,6 30,4 21,7 32.5 25,5 27,0 31,2 19,3 10,1

50-59 ans

70.5 51.2 50.9 64,3 58,3 57,3 40,0 34,4 38.0 37,4 35.6 31,9 31.2 36,0 32,2 30,6 1,9

60-69 ans

57,4 57,4 55,6 36,4 33,7 27,1 32,5 32,8 28.4 26,1 22,5 24,3 22,8 19,0 16,7 14,8 6,8

70 ans et plus

22,4 45,5 15,8 20,0 9,1 19,3 3.2 22,9 11,9 11,8 10,2 3,9 16,0 9,4 10,5 5.1 4,4

Total

27,9 31,1 18,4 28,3 17,8 28,9 12,9 18,4 18,1 21,8 18,0 18,8 20,7 15,1 17.2 12.0 4,6

Source : Eurobarometre 44.3/1996

114

7. QUESTIONS SPÉCIFIQUES CONCERNANT LA SANTÉ DES FEMMES

Le présent chapitre décrit un certain nombre de questions concernant la santé des femmes, importantes pour les efforts déployés dans le domaine de la santé publique tant à l'échelle communautaire qu'à l'échelle nationale. Le choix de ces questions reflète les préoccupations en matière de santé des femmes aux différentes étapes de leur vie. Ainsi, pour les jeunes femmes, on s'est intéressé aux troubles de l'alimentation et au VIH/sida. Pour les femmes en âge de procréer, on s'est concentré sur le planning familial et sur l'avortement et, pour les femmes plus âgées, sur la ménopause et les problèmes de santé entraînés par celle-ci (ostéoporose et traitement hormonal de substitution (THS) par exemple). Le problème de la violence à rencontre des femmes a également été abordé en raison de son importance pour les femmes de tous âges.

Il convient de souligner que, malgré l'importance de ces questions, il y a peu de statistiques nationales à ce sujet. De plus, les données disponibles ne sont guère comparables en raison des différences qui existent au niveau des définitions et/ou des méthodes de collecte des données. Ce chapitre ne doit donc pas être considéré comme une comparaison entre les aspects de l'état de la santé des femmes dans la CE, mais comme un effort pour attirer l'attention sur des problèmes de santé émergents importants pour les femmes.

7.1 Troubles de l'alimentation

La boulimie et l'anorexie nerveuses sont des troubles du comportement alimentaire qui touchent principalement les jeunes femmes. Ils sont associées à une morbidité et même à une mortalité élevées. Pour l'instant, il n'existe nulle part dans l'Union européenne de politique nationale de santé publique concernant ces problèmes. On ne dispose pas non plus de données statistiques nationales sur leur incidence et leur prévalence. Diverses estimations de l'incidence de ia boulimie et de l'anorexie nerveuses montrent une augmentation de leur fréquence dans la CE. Cependant, eu égard à l'intérêt accru que leur accordent les médias, il est impossible de déterminer si cette augmentation apparente est réelle ou seulement la conséquence d'une plus grande sensibilisation à ces problèmes. Le fait que les victimes des ces troubles essaient souvent de les cacher augmente aussi la difficulté d'obtenir des données fiables sur leur incidence.

Les estimations concernant l'incidence de ces troubles de l'alimentation varient considérablement. D'après une source1, l'incidence de l'anorexie nerveuse dans les pays occidentaux chez les femmes âgées de 14 à 29 ans est d'environ 1 pour cent. Mais d'autres études ont indiqué des taux très inférieurs allant de 0,45 pour mille en Suède à 8,1 pour cent mille aux Pays-Bas3 3 et de 0,66 à 3,77 pour cent mille au RU . Il est naturellement impossible de déterminer quelle estimation est la plus exacte. Pour ce qui est de la boulimie nerveuse, d'après les estimations pour les pays occidentaux, son incidence chez les femmes âgées de 14 à 45 ans serait de 1 à 2 pour cent5. D'une étude à l'autre, les estimations varient considérablement, de 11,4 pour mille aux Pays-Basb 6 à 3 ou 4 pour cent en Suède et en

7 8

Allemagne .

a Dans cette étude, les hommes représentaient 8,3% de l'échantillonnage de la population, b Dans cette étude, les hohrmes représentaient 3,5% de l'échantillonnage de la population.

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Comme on l'a vu, l'anorexie et la boulimie nerveuses sont associées à un taux élevé de morbidité et de mortalité. Les suicides et les tentatives de suicide, en particulier, sont fréquents. On a malheureusement peu d'informations sur les taux actuels de morbidité et de mortalité liées à ces troubles, car on indique souvent d'autres facteurs comme causes directes du décès (ou de la maladie). Dans le cas des suicides, par exemple, la cause de la mort indiquée est souvent une dépression nerveuse ou une crise cardiaque - séquelles fréquentes de l'anorexie nerveuse - alors qu'il serait tout aussi (sinon plus) approprié d'indiquer l'anorexie nerveuse. Une étude estime à 6% le taux de mortalité dû à l'anorexie nerveuse et à 3,1% le taux de mortalité dû à la boulimie nerveuse9. En outre, de nombreuses femmes souffrent d'un syndrome partiel d'anorexie ou de boulimie ou d'autres anomalies du comportement alimentaire dangereuses pour la santé, qui risquent de dégénérer en véritables troubles de l'alimentation.

On ne connaît pas très bien les causes de ces troubles de l'alimentation, bien que certains mettent en cause, du moins partiellement, l'obsession de la société à l'égard du poids et de l'apparence physique. Des recherches donnent à penser que les adolescentes et les jeunes femmes sont particulièrement préoccupées par leur poids, ce qui expliquerait pourquoi l'incidence des troubles de l'alimentation est plus élevée dans cette tranche d'âge. Par exemple, une étude belge a révélé qu'à l'école, les adolescentes sont préoccupées par leur poids même lorsque leur index de masse corporelle (BMI) indique un poids idéal, ce qui les entraîne à suivre des régimes risquant d'induire des troubles de l'alimentation. De même, une étude néerlandaise a constaté que, sur un échantillon d'écolières, 41% s'estimaient trop grosses, un tiers suivaient un régime, 11% souffraient d'un trouble de l'alimentation et 1,5% étaient atteintes de boulimie ou d'anorexie nerveuses . . ;

Les résultats de ces études et d'autres études similaires sont confirmés par les résultats de l'enquête Eurobarometre 1996. Comme indiqué à la figure 7.1 et au tableau 7.1, environ 1/3 des femmes âgées de 15 à 24 ans se déclarent insatisfaites de leur poids et environ 25% de ces femmes déclarent avoir suivi un régime au cours de l'année précédente (voir la figure 7.2 et le tableau 7.2). Il existe des variations considérables d'un État membre à l'autre, les femmes grecques se déclarant les moins satisfaites de leur poids et les femmes irlandaises les plus satisfaites, ce qui reflète peut-être des répartitions différentes de la masse corporelle (voir le chapitre 6.3). Comme le montre la figure 7.3, la satisfaction vis-à-vis de son poids est étroitement liée à la masse corporelle. Les femmes considérées comme ayant une surcharge pondérale importante (c'est-à-dire un BMI égal ou supérieur à 30) sont beaucoup plus susceptibles de se déclarer insatisfaites de leur poids que les femmes dont le poids est insuffisant (c'est-à-dire dont le BMI est inférieur à 18).

Les traitements des troubles de l'alimentation comprennent les conseils, la psychothérapie, la thérapie familiale (recommandée dans les cas d'anorexie nerveuse) et la thérapie cognitive (recommandée dans les cas de boulimie nerveuse). Une aide médicale ou psychiatrique peut généralement être obtenue auprès des hôpitaux qui ont des programmes spécialisés de traitement ambulatoire, l'hospitalisation étant réservée aux cas où les troubles mettent la vie en danger13. Dans certains États membres (Suède, Finlande, Belgique et RU par exemple), il existe des cliniques spécialisées mais la demande de traitement est supérieure à l'offre.

7.2 Le VIH/sida et la santé des femmes

L'infection par le virus de l'immunodéficience humain (VIH) et par le syndrome d'immunodéficience acquise (sida) est un important problème de santé pour les jeunes

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femmes. Depuis l'identification des premiers cas de sida dans la CE au début des années 80, la prévention du sida est devenu une préoccupation importante de santé publique. Cependant, comme le sida a commencé par se répandre parmi les hommes homosexuels et bisexuels, il n'est considéré que depuis peu comme un problème touchant également les femmes. Au 30 septembre 1996, sur les 167 021 personnes qui avaient contracté le sida dans la CE, 27 355 (soit 17%) étaient des femmes (voir les tableaux 7.3 et 7.4»)14. La majorité de ces femmes (52%) étaient des toxicomanes par voie intraveineuse. Alors que l'incidence du sida parmi les hommes homosexuels et bisexuels semble se stabiliser, le taux de transmission de cette maladie parmi la population hétérosexuelle (masculine et féminine) continue à augmenter. Il semble que dans la CE, la majorité des cas de contamination hétérosexuelle par le VIH ait eu lieu à la suite de rapports sexuels non protégés avec des toxicomanes par voie intraveineuse séropositifs 15, et que la majorité des bébés séropositifs à la naissance aient été contaminés par transmission périnatale (ou verticale, c'est-à-dire de la mère à l'enfant) d'une mère toxicomane par voie intraveineuse ou ayant un partenaire à risque.

On notera toutefois que les principales voies de transmission du VIH chez les femmes varient quelque peu d'un État membre à l'autre (voir la figure 7.4). En Espagne, en Italie, au Portugal et en Irlande, par exemple, c'est chez les toxicomanes par voie intraveineuse que l'on rencontre le plus grand nombre de cas de sida, tandis qu'en Belgique, les rapports hétérosexuels sont la principale voie de transmission de cette maladie.

Vu la plus forte prévalence du VIH/sida chez les hommes, les connaissances sur l'histoire naturelle du VIH chez les femmes sont relativement limitées. Il est toutefois évident que les femmes sont plus vulnérables que les hommes à ce virus (de même qu'aux autres maladies sexuellement transfnissibles). En d'autres termes, les hommes transmettent plus facilement le VIH aux femmes que les femmes aux hommes. D'autre part, les symptômes étant généralement absents, ce virus 1est souvent diagnostiqué à un stade plus avancé. Les infections sexuellement transmissibles de l'appareil de reproduction ont aussi été identités comme des facteurs de risque associés à la transmission du VIH .

En outre, il est difficile aux femmes de se protéger contre l'infection. Elles sont en position d'infériorité par rapport aux hommes lorsqu'il s'agit d'assurer des rapports mieux protégés, que ce soit dans le cadre d'une relation stable, occasionnelle ou commerciale. En même temps, on part souvent de l'idée que la responsabilité d'utiliser des préservatifs leur incombe. Les tendances montrent que les femmes et les hommes ont modifié leur comportement sexuel: ils utilisent plus souvent des préservatifs et ont réduit le nombre de leurs partenaires. Cependant, les pratiques sexuelles à risque continuent. Les prostitué(e)s sont particulièrement exposé(e)s au risque d'infection, bien que, contrairement à ce que pense le public, la prostitution ne semble pas avoir joué de rôle significatif dans la transmission du VIH dans la CE17, ce qui indique l'utilisation, dans ce groupe, de pratiques plus sûres, encouragées par les actions de prévention.

Malgré les risques auxquels sont exposées les femmes, les actions de prévention qui leur sont destinées ont été en général limitées. Les femmes ont été visées indirectement dans le cadre de campagnes générales destinées à l'ensemble de la population ou d'actions en

14

Les totaux des deux tableaux ne sont pas identiques bien qu'ils viennent de la même source . Aucune explication n'est fournie, mais l'écart s'explique sans doute par l'absence de données concernant le sexe pour. le(s) cas rapporté(s) dans le tableau 7.3.

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faveur de certains sous-groupes, notamment les toxicomanes par voie intraveineuse ou les personnes travaillant dans l'industrie du sexe. Il faudrait déployer davantage d'efforts spécifiquement adaptés aux femmes, et en particulier aux jeunes femmes chez lesquelles l'incidence du VIH est la plus élevée, ou risque de le devenir.

7.3 Planning familial

L'une des questions les plus importantes pour les femmes en âge de procréer est celle du planning familial. La plupart des femmes estiment que, pour diriger leur vie, elles doivent pouvoir décider du nombre d'enfants qu'elles auront et de l'écart d'âge entre ceux-ci. Elles doivent aussi pouvoir exprimer leur sexualité sans craindre une grossesse involontaire ou des maladies sexuellement transmissibles (MST). La disponibilité des contraceptifs et l'avortement sont donc des questions importantes.

La large disponibilité de contraceptifs efficaces a favorisé une diminution rapide des taux de fécondité dans la CE. Depuis 1970, la natalité a diminué dans tous les États membres sauf en Finlande et en Suède, où l'on a enregistré une légère augmentation des taux de fécondité (voir le tableau 7.5). Il n'y a pas encore de données disponibles sur l'utilisation des contraceptifs en Grèce, en Irlande et au Luxembourg. Cependant, la plupart des États membres indiquent des taux d'utilisation des contraceptifs de 71 à 81%. Le Portugal et l'Espagne indiquent des taux inférieurs, respectivement de 66% et de 59%.

Il n'existe pas de données sur l'utilisation des contraceptifs par les adolescents, mais on sait qu'ils sont moins susceptibles d'utiliser des moyens contraceptifs que les adultes pour diverses raisons: par ignorance, par crainte que les parents ne découvrent leur activité sexuelle, parce qu'ils ne peuvent pas s'en procurer, etc. Tous ces facteurs contribuent au maintien, parmi les adolescents de la CE, de taux de naissance relativement élevés malgré les diminutions observées récemment (voir le tableau 7.5).

Les méthodes de contraception disponibles dans la CE sont les suivantes: méthodes naturelles (méthode des cycles menstruels, coït interrompu, etc.), méthodes hormonales (pilule contraceptive, timbres transdermiques, contraceptifs injectables, etc.), moyens mécaniques (préservatifs masculins et féminins, diaphragmes, capes cervicales, dispositifs intra-utérins (DIU)), méthodes chirurgicales (stérilisation masculine ou féminine, par exemple) et contraception post-coïtale (pilule du lendemain, par exemple). Les contraceptifs les plus largement utilisés sont la pilule contraceptive, suivie du préservatif. Les efforts déployés pour prévenir la transmission du VIH ont entraîné une augmentation de l'utilisation des préservatifs

Le choix de la méthode contraceptive peut être influencé par sa disponibilité, son prix, son accessibilité, les politiques nationales, l'accès physique, des considérations culturelles et religieuses, l'état de santé, les préférences du partenaire et la situation socio-économique. Les risques pour la santé et/ou les effets secondaires associés à une méthode contraceptive constituent d'autres facteurs susceptibles d'influencer le choix. Par exemple, l'hypertension et l'augmentation du risque de thrombose associées à l'utilisation de certaines pilules contraceptives ainsi que l'augmentation du risque de contracter des maladies pelviennes inflammatoires associée à l'utilisation des DIU, rendent ces méthodes inacceptables pour certaines femmes. La méthode choisie peut aussi varier pendant la période de fécondité de la femme. Les jeunes femmes préféreront peut-être la pilule ou le préservatif et les femmes plus âgées les DIU ou la stérilisation chirurgicale.

118

Des conseils de planning familial peuvent être obtenus facilement dans tous les États membres auprès des médecins, des centres de planning familial, des cliniques de maternité et des centres de santé municipaux, mais les coûts varient considérablement. Dans certains Etats membres (Finlande, Italie et RU, par exemple), les contraceptifs sont fournis gratuitement , alors que dans d'autres (comme l'Irlande et l'Allemagne), ce sont certains groupes comme les pauvres ou les jeunes 23 qui sont visés. Quelques États membres (Finlande, Pays-Bas, Suède et RU par exemple,) ont des centres de planning familial spécialement prévus pour les adolescents sexuellement actifs24.

7.4 Avortement

L'amélioration des programmes de planning familial a entraîné une diminution des grossesses involontaires mais ne les a pas complètement supprimées, ce qui fait qu'il y a encore des demandes d'avortement provoqué, surtout de la part des adolescents 25. A l'origine de ces demandes figurent l'échec de la méthode de contraception utilisée, le dépassement du nombre d'enfants souhaités, les grossesses résultant d'un viol, les malformations confirmées du foetus, le risque pour la santé de la mère et les conditions socio-économiques.

L'avortement est autorisé, selon certains critères et/ou sous certaines conditions, dans tous les États membres sauf en Irlande et en Irlande du Norda. Depuis 1995, les professionnels de la santé en Irlande peuvent informer leurs patients des services d'avortement légal disponibles dans la CE, mais seulement s'ils leur fournissent tous les conseils nécessaires sur toutes les options disponibles et sans recommander l'avortement. Depuis 1992, les femmes irlandaises ont le droit de se rendre dans un autre État membre de l'UE pour avorter.

Dans les États membres qui autorisent l'interruption volontaire de grossesse, les conditions à remplir pour se faire avorter varient d'un État à l'autre. Tous prévoient des limites de temps, autorisant généralement l'avortement sans restriction pendant le premier trimestre et de manière restreinte pendant le deuxième trimestre. Dans tous les États membres, des conseils préalables à l'avortement attirant l'attention sur les autres options ainsi qu'une période de réflexion sont obligatoires. Certains États membres précisent également qu'un professionnel de la santé peut refuser de pratiquer un avortement pour des raisons morales. Il semble que, dernièrement, quelques États membres (Espagne, Allemagne et France) aient adopté une politique plus libérale en matière d'avortement - qui a toutefois donné matière à controverse - tandis que d'autres (Italie et Belgique) ont essayé de rendre les leurs plus strictes .

Le taux d'avortement pour 1 000 femmes varie d'un État membre de la CE à l'autre (voir tableau 7.6). Les taux les plus élevés sont enregistrés en Suède (18,3/1000 femmes), au Danemark (14,3/1000 femmes) et en France (13,0/1000 femmes). Les taux communiqués respectivement par l'Italie, les Pays-Bas et l'Espagne sont nettement plus bas: 8,6/1000 femmes, 6,0/1000 femmes et 5,4/1000 femmes. Une autre donnée statistique souvent communiquée concernant les avortements est le rapport correspondant au nombre

L'avortement n'existe pas en Irlande. Toutefois, il faut signaler que la Cour suprême d'Irlande l'autorise lorsqu'il existe un danger réel et important pour la vie de la mère, ne pouvant pas être écarté par d'autres moyens. La loi de 1967 sur l'avortement, en vigueur en Angleterre, en Ecosse et au Pays de Galles, n'a pas été étendue à l'Irlande du Nord où l'avortement n'est autorisé que si la vie de la mère est menacée.

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d'avortements pour 1 000 naissances d'enfants vivants. Comme on peut s'y attendre, ce rapport varie également au sein de la CE. Les pays où il est le plus élevé sont la Suède, l'Italie, le Danemark, la France et le RU 2?. Avec des rapports n'atteignant que le tiers des rapports de ce groupe de pays, les Pays-Bas, le Luxembourg et l'Espagne (voir le tableau 7.6) sont les pays qui ont les rapports les moins élevés.

Lorsque l'avortement est pratiqué dans de bonnes conditions médicales, les complications sont très rares. Une étude estime le taux de mortalité associé aux avortements légaux avant la huitième semaine à 0,5/100 00028 alors que le taux de mortalité maternelle à la naissance est de 7/100 000 (voir le chapitre 3.3).

Il est difficile d'identifier les tendances dans le temps en matière d'avortement en raison de l'absence de données et du fait qu'elles ne sont pas comparables. Cependant, l'examen des données provenant du RU, des Pays-Bas et de l'Espagne semble indiquer qu'il pourrait y avoir, à la suite de la légalisation de l'avortement dans un État membre, une courbe d'évolution typique caractérisée tout d'abord par un accroissement - souvent considérable -du taux d'avortement, puis, avec le temps, par une stabilisation et même une diminution de ce taux.

7.5 Ménopause

La ménopause - littéralement l'arrêt des menstruations - signifie la fin de la période de fécondité de la femme. Mais on utilise généralement ce terme pour désigner la période (de 20 ans ou plus) pendant laquelle le corps féminin s'adapte à une baisse hormonale, avant et après l'arrêt des menstruations. La ménopause survient en moyenne entre 50 et 52 ans. Les femmes de la CE peuvent donc espérer vivre encore au moins le tiers de leur vie après la ménopause.

Les effets de la ménopause sur les femmes sont variables. D'après les estimations, 75% des femmes ménopausées connaîtraient quelques symptômes désagréables mais 10 à 20% de

29

celles-ci seulement demanderaient une aide médicale . Parmi les effets à court terme de la ménopause figurent les symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes), les symptômes uro-génitaux et les sautes d'humeur. Ces symptômes sont imputables à la diminution des taux d'hormones (oestrogènes) associée à la ménopause.

L'accroissement de la longévité des femmes de la CE a intensifié le débat sur les conséquences possibles de la ménopause à long terme. Bien qu'aucune relation de cause à effet n'ait été prouvée pour le moment entre les taux d'hormones et la santé après la ménopause, les statistiques de morbidité révèlent une augmentation de l'incidence des maladies cardiovasculaires et de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées.

7.5.1 Ostéoporose et maladies cardiovasculaires

L'ostéoporose liée à l'âge touche aussi bien les hommes que les femmes, mais elle est plus importante chez les femmes en raison de l'accélération de la perte osseuse subie par celles-ci pendant et après la ménopause. L'ostéoporose qui survient après la ménopause est un sujet de préoccupation sur tout le territoire de la CE en raison de l'incidence élevée des fractures osseuses - en particulier du bassin et des vertèbres - qui entraînent une mortalité et une morbidité importantes ainsi qu'une diminution de la mobilité et de la qualité de vie. Les recherches donnent à penser que l'ostéoporose est en augmentation. Une étude grecque a estimé que 9% des femmes âgées de plus de 45 ans présentent des symptômes

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d'ostéoporose ^ D'après les calculs d'une étude finlandaise, la probabilité, pour les femmes âgées de plus de 49 ans, d'être victimes d'une fracture ostéoporotique pendant leur vie est d'environ 40%31. D'autres études montrent que les fractures de la hanche sont associées à une mortalité de 20% pendant la première année et de 40% pendant les trois ans suivant la fracture. En outre, phis de la moitié des personnes qui ont été victimes de fractures de la hanche ne retrouvent jamais leur pleine mobilité32.

Les actions de prévention se sont concentrées sur les moyens de maintenir la qualité de vie des personnes âgées et sur les méthodes permettant de réduire les coûts de rostéoporose. À l'heure actuelle, il n'existe pas de programmes de dépistage de l'ostéoporose dans la CE, bien que la plupart des pays disposent d'installations locales de dépistage. D'autres recherches sont nécessaires pour définir le rapport coûts/bénéfices des méthodes de prévention. Ces méthodes comprennent la prévention primaire qui implique davantage d'exercice physique et une consommation accrue de calcium par les adolescentes et les femmes en préménopause, la prévention secondaire qui met l'accent sur la détection (et le traitement) précoces par le dépistage, et la prévention tertiaire typiquement axée sur la prise en charge des accidents et la réadaptation des femmes atteintes d'ostéoporose.

Les maladies cardiovasculaires ont longtemps été considérées comme des maladies essentiellement masculines en raison de leur faible incidence chez les femmes en préménopause. Chez les personnes de moins de 50 ans, elles n'atteignent en effet qu'une femme pour quatre hommes. Cependant, le risque chez les femmes augmente considérablement avec l'âge. A 60 ans, ces maladies touchent une femme pour deux hommes 33. Si l'on considère la durée de vie totale des femmes, on constate que les maladies cardiovasculaires sont devenues la première cause de décès. En outre, eu égard à la longévité accrue des femmes, elles sont en train de devenir rapidement un source importante de morbidité dans la CE.

7.5.2 Prévention et maîtrise des symptômes

La recherche des causes et des traitements de l'ostéoporose et des maladies cardiovasculaires chez les femmes post-ménopausées se poursuit dans un grand nombre d'États membres. Depuis les années 80, de nombreux médecins ont commencé à recommander le traitement hormonal substitutif (THS) car il peut prévenir à la fois l'ostéoporose, les maladies cardiovasculaires et, comme on l'a affirmé récemment, la maladie d'Alzheimer 34. On ne connaît pas les taux exacts de recours au THS dans les États membres mais, selon les estimations, ils seraient de 2% en Italie 35' 4% en Espagne 36, 15% aux Pays-Bas 37, 20% en Autriche38 et en Suède39 et 56% en Finlande40.

Il semblerait, d'après les données dont on dispose, que le recours au THS soit associé à une situation socio-économique plus favorable et à une résidence en milieu urbain41. Les femmes plus instruites suivraient plus fréquemment un THS, ce qui donne à penser que la population générale n'est pas assez informée de ses avantages (et de ses effets secondaires) potentiels. À ce sujet, l'enquête Eurobarometre 1996 a demandé aux femmes si elles s'estimaient bien (ou mal) informées sur le THS. Les résultats de cette enquête sont indiqués à la figure 7.5 et au tableau 7.7 et montrent que 61% des femmes s'estiment insuffisamment informées. Il y a concordance entre les résultats obtenus pour les différentes tranches d'âge. Les femmes âgées de 50 à 64 ans semblent toutefois un peu mieux informées que celles d'un autre âge. Cela peut se comprendre car il s'agit de la tranche d'âge pour laquelle le THS présente le plus d'intérêt. La figure 7.5 révèle aussi de grandes variations entre les États membres. Les pourcentages les plus élevés de femmes mal informées sont communiqués par le Portugal, l'Irlande, l'Espagne et la Grèce, et les pourcentages les moins élevés par la Finlande et le Luxembourg, ce qui reflète en quelque sorte le pourcentage d'utilisation du THS dans ces pays. Dans l'ensemble, ces

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résultats montrent clairement la nécessité d'une augmentation (ou d'une amélioration) de l'information sur le THS dans la CE.

7.6 Violence à rencontre des femmes

La violence à rencontre des femmes - désignant, selon la définition de l'Assemblée générale des Nations-Unies, "tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée 42- est un sujet qui préoccupe de plus en plus la CEa Vu l'absence de statistiques nationales à ce sujet, il est impossible de déterminer si l'impression que la violence à l'encontre des femmes est en augmentation reflète une augmentation réelle ou si elle est due à un taux de plaintes plus élevé lié à une plus grande sensibilisation à ce problème et à une plus grande acceptation de son existence.

La violence à l'encontre des femmes, considérée au début comme un sujet relevant de la défense des droits de l'homme, est considérée peu à peu comme un problème de santé publique. En fait, le réseau européen de la santé des femmes (European Women's Health Network), établi à Vienne en 1994, a inclu la violence à l'encontre des femmes dans ses six principales préoccupations en matière de santé. Tout en sachant que la violence à l'égard des femmes ne connaît pas de limites socio-économiques, culturelles, religieuses et raciales, on craint que certains groupes de femmes, comme les femmes âgées, immigrées et pauvres soient particulièrement vulnérables.

On ne connaît pas bien les causes de la violence à l'encontre des femmes mais on sait que l'alcool et la toxicomanie, la pauvreté et la surpopulation sont des facteurs qui la favorisent44. Il a aussi été suggéré que les changements apportés à la société pour améliorer le statut des femmes (par rapport à celui des hommes) pourraient avoir contribué à une recrudescence des agressions et de la violence sexuelle à leur encontre45.

7.6.1 Violence domestique

Malgré le peu de données disponibles, il est reconnu à présent dans tous les États membres que la forme de violence la plus endémique est la violence exercée contre les femmes par un partenaire masculin4647. En général, les données disponibles distinguent la violence domestique et la violence sexuelle, bien que ces deux notions soient fortement liées puisque le viol perpétré dans le cadre d'une relation intime est aussi considéré comme une forme de violence domestique. Les informations sur les conséquences à long terme de la violence domestique sur les femmes sont très limitées. Les quelques études menées ont tendance à se concentrer sur les conséquences psychologiques et non sur les conséquences physiques. Par exemple, on estime que les femmes battues auront besoin quatre à cinq fois plus souvent d'un traitement psychiatrique et risqueront quatre à cinq fois plus souvent de se suicider que les femmes non battues **. Une étude danoise sur les tentatives de suicide commises par les femmes a révélé que celles qui attentaient à leurs jours avaient subi auparavant de graves violences psychologiques et physiques 49. Dernièrement, des études ont été conduites dans un certain nombre d'États membres pour obtenir des données de base sur le nombre de femmes exposées à la violence domestique. Les estimations varient entre une femme sur cinq en Irlande , une femme sur quatre au RU51 et une femme sur trois au Portugal52 et en Allemagne 53

La Commission européenne a récemment proposé un programme d'action communautaire pour lutter contre la traite des femmes à des fins d'exploitation sexuelle M.

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7.6.2 Viols et agressions sexuelles

Les viols et les agressions sexuelles peuvent entraîner des blessures physiques et de graves traumatismes psychologiques. De plus, les victimes de viols sont souvent exposées à divers risques pour la santé allant de la mort ou du suicide à la grossesse involontaire, aux MST, y compris le sida, et à des problèmes chroniques à long terme ainsi qu'à des symptômes psychologiques tels que dépression, colère, culpabilité, troubles du sommeil et de l'alimentation, peur des relations sexuelles et incapacité de se concentrer54.

Il est reconnu que le nombre de viols signalés dans la CE est inférieur à la réalité. En Finlande, par exemple, en moyenne 345 viols par an ont été signalés pendant les années 80, mais la police estime entre 6 000 et 10 000 le nombre effectif de viols commis par an pendant cette période55. Au Portugal, le nombre de viols signalés en 1992 était de 125, en Suède de 1 381 en 1995, en Espagne, de 1 599 en 1992 et au RU, de 5 082 en 1994. Aux Pays-Bas, ce taux est passé de 7 à 10 pour 100 000 femmes entre 1980 et 198856.

7.6.3 Harcèlement (stalking) et harcèlement sexuel

La sensibilisation au harcèlement sexuel - avances sexuelles non souhaitées - et au harcèlement (stalking) - qui consiste à ennuyer sans cesse une personne - s'est accrue dans les États membres ces dernières années. Bien que l'on ne dispose pas de statistiques nationales, un certain nombre d'études donnent à penser que la prévalence du harcèlement sexuel vis-à-vis de femmes est importante. En Finlande, par exemple, une étude a estimé que, parmi les jeunes de 18 à 24 ans, 26% des femmes (contre 4% des hommes) sont victimes de harcèlement sexuel57. Aux Pays-Bas, des rapports montrent qu'une jeune fille âgée de moins de 16 ans sur trois est victime d'une forme ou l'autre d'avances sexuelles non sollicitées, allant du harcèlement sexuel au viol58.

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1994, York: University of York. 19 Rapports des Etats membres sur la santé des femmes ( 1996), non publiés. 20 Sinkkonen, S. (1996), Finnish Report on Women's Health, Kuopio: non publié. 21 Thomas, C. (1996), British Report on Women's Health, Lancaster: non publié. 22 Riper, H., Cowley, H. (1996), Irish Report on Women's Health, Limerick: non publié. 23 Weilandt, C. (1996), Rapport allemand sur la santé des femmes, Bonn: non publié. 24 Rapports des Etas membres sur la santé des femmes. 25 Coeytaux, F.M., Leonard, AH., Bloomer, CM (1993), "Abortion," in: Koblinsky, M., Timyan,

J., and Gay, J. (Eds.), The health of women: a global Perspective. Colorado: Westview Press. 26 Ditch, J., Bradshaw, J., and Eardley, T. (1994), Developments in national family policies in

1994. York: University of York. 27 Saurel-Cubizolles, M.J., Blondel, B. (1996), La Santé des Femmes, Flammarion Médecine-

Sciences, Paris. 28 Segal, S., LaGuardia, K.D. (1990), "Termination of pregnancy: a global view," Baillieres Clin

Obstet Gynecol, 4:235-247. 29 Haas, S., Schiff, I. (1988), "Symptoms of oestrogen deficiency," in: Studd, J.W.W. and

Whitehead, M.I. (Eds), The Menopause. Oxford: Blackwell Scientific Publications, pp. 15-23. 30 Kallinikos, G., Roumehotou, A (1996), Rapport grec sur la santé des femmes, Athènes: non

publié. 31 Kroger, H. (toim.) (1995), "Osteoporoosin diagnoisointi ja hotio Kuopion yliopistollisen

sairaalan alueella," Pohjois-Savon sairaanhoitopiirin julkaisuja. (Série de publications de l'hôpital de district de Pohjois-Savo) No 22/1995, Kuopio.

32 Stray-Pedersen, B. (1996), "Osteoporosis - The Silent Thief in: European Institute of Women's Health, Women in Europe: Towards Healthy Ageing, Conference Report, 16 October 1996, Dublin: European Institute of Women's Health.

33 Llewellyn-Jones, Dv and Abraham, S. (1988), Menopause, Oxford: Penguin Books. 34 Voir, par exemple, Paganini-Hill, A (1995), "The risks and benefits of estrogen replacement

therapy: leisure world," Int J Fertil Menopausal Stud, 40(suppl l):54-62; see also Boulton, A (1996), "Hormone therapy may protect against Alzheimer's disease," BMJ, Vol. 313, p. 442.

35 Bailey, J., Kraft van Ermel, L. (1995), "Hormone replacement therapy, current practice and future trends," European Menopause Journal, 2(1), 4-7.

36 Martinez. F.J., Varela E., Suarez S. (1994), "The menopause and hormone replacement therapy, its prevalence in the town of Lugo," Atenciôn Primaria, 14(9); 1052-7.

37 Vermeulen, M. (1996), Rapport néerlandais sur la santé des femmes, Bonn:non publié. 38 Birbaumer, A (1996), Rapport autrichien sur la santé des femmes, Vienne:non publié. 39 Sundh, M., Renck, B. (1996), Rapport suédois sur la santé des femmes, Karlstad:non publié. 40 Sinkkonen, S. (1996), Rapport finlandais sur la santé des femmes, Kuopio.non publié. 41 Topo Paivi, Klaukka Timo, Hemminki Elina ja Uutela Antti (1991), "Use of hormone

replacement therapy in 1976-89 by 45-64 year-old Finnish women, " Journal of Epidemiology and Community Health, 45: 277-280.

42 Nations Unies (1994), A/RES/48/104. 43 CEC (1996b), Communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen

concernant la traite des femmes à des fins d'exploitation sexuelle, COM(96) 567 final, Bruxelles: CCE.

44 OMS (1995b).,//Tvesft/7g in women's health: Central and Eastern Europe, Copenhague: Publications régionales de l'OMS, 55.

45 Sundh, M., Renck, B. (1996), Rapport suédois sur la santé des femmes, Karlstad: non publié. 46 Heise, L. (1993), "Violence against women: the missing agenda,"- in: Koblinsky, M., Timyan, J.,

and Gay, J., (Eds.), The health of women: a global Perspective. Colorado: Westview Press.

124

47 Romkens, R (1992), Gewoon Geweld? Amsterdam/Lisse: Swets & Zeitlinger. 48 Heise, L., (1993). Violence against women: the missing agenda. In: Kobhnsky, M., Timyan, J.,

and Gay, J., (eds.) The health of women: a global Perspective. Colorado: Westview Press. 49 Arcel, L.T., Mantonakis J., Petersoon, B., et al. (1992), "Suicide attempts among Greek and

Danish women and the quality of their relationships with husbands or boyfriends," Acta Psychiatr Scandinavica, 85(3), 189-95.

50 Moloney, E. (1996), "Domestic violence 'suffered by 1 in 5 women'," Irish Independent, 30 April, 5.

51 Mooney K. (1993), The Hidden Figure : Domestic Violence in North London, Islington: Islington Council.

52 Silva, L. (1995). "Entre Marido e Mulher Alguém Meta a Colher". À Bolina: Colecçâo das Mulheres e dos Homens.

53 Weilandt, C. (1996), Rapport allemand sur ta santé des femmes, Bonn: non publié. 54 Heise, L. (1993), "Violence against women: the missing agenda,", in: Koblinsky, ML, Timyan, J.,

and Gay, J., (Eds.), The health of women: a global Perspective. Colorado: Westview Press. 55 Sinkkonen, S. (1996), Rapport finlandais sur la santé des femmes, Kuopio: non publié. 56 Rapports des Etats membres sur la santé des femmes (1996), non publiés. 57 Haavio-Mannila, E., Kontula K. (toim.) (1993), Suomalainen seksi. Tietoa suomalaisten

sukupuolielâmân muutoksesta. WSOY. 58 Vermeulen, M. (1996), Rapport néerlandais sur la santé des femmes, Amsterdam: non publié.

125

FIGURES ET TABLEAUX

126

Figure 7J; Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus insatisfaites de leur poids, UE 15 (1996)

Grèce

Royaume-Uni

France

Finlande

Pays-Bas

Danemark

UE15

Espagne

Suède

Allemagne Ouest

Luxembourg

Belgique

Portugal

Italie

Autriche

Allemagne Est

Irlande ^_

0% 20%

classement pour la tranche d'âge 15-24 ans

D 15 ans et +

15-24 ans

40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

* Les personnes interrogées ont été invitées à indiquer dans quelle mesure elles étaient d'accord avec l'affirmation: "Je suis très satisfaite de mon poids". La figure montre le pourcentage de personnes pas d'accord (pas tout à fait d'accord ou pas du tout d'accord) avec cette affirmation.

Tableau 7.1 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus

insatisfaites de leur poids, UE 15 (1996)

15-24

ans

25-34

ans

35-64

ans

65 ans

et plus

Total

Grèce

Royaume-Uni

France

Finlande

Pays-Bas

Danemark

UE15

Espagne

Suède

Allemagne de l'Ouest

Luxembourg

Belgique

Portugal

Italie

Autriche

Allemagne de l'Est

Irlande

46,5

45,0

40,0

39,5

35,7

33,4

33,3

32,7

30,5

30,2

29,7

28,5

26,9

24,3

23,0

20,0

18,9

35,3

43,6

41,2

52,3

28,7

32,7

30,6

31,2

38,2

18,1

38,8

40.5

27,4

19,1

28,0

23,9

27,1

45,9

56,9

43,7

60,0

38,0

43,8

40,1

37,8

49,3

33,3

42,3

35,8

31,0

28,3

33,1

41,2

34,2

33,7

47,9

28,8

45,4

42,4

31,4

30,7

31,5

39,3

19,4

26,5

28,5

12,6

26,8

40,7

22,1

26,8

42,1

50,4

40,6

52,2

35,6

38,0

35,4

34,4

42,6

26,9

36,9

34,3

26,5

25,8

28,3

31,7

28,6

Source : Eurobarometre 44.3/1996 * Les personnes interrogées ont été invitées satisfaite de mon poids". Ce tableau montre d'accord) avec cette affirmation.

à indiquer dans quelle mesure elles étaient d'accord avec l'affirmation: "Je suis très le pourcentage de personnes pas d'accord (pas tout à fait d'accord ou pas du tout

127

Figure 7,2 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus ayant subi un régime

alimentaire au cours de l'année précédente, UE 15 (1996)

Grèce Luxembourg

Royaume-Uni Danemark

Pays-Bas UE15

France Espagne

Belgique

Italie

Allemagne Ouest Finlande

Suède

Autriche Irlande

Allemagne Est

Portugal

0%

D-15 ans et +

15-24 ans

20%

classement pour la tranche d'âge 15-24 ans

40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

Tableau 7.2 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus ayant subi un régime

alimentaire au cours de l'année précédente, UE 15 (1996)

Grèce Luxembourg Royaume-Uni Danemark Pays-Bas UE15 France Espagne Belgique Italie Allemagne de l'Ouest Finlande Suède Autriche Irlande Allemagne de l'Est Portugal

15-24 ans

43,7 40,7 39,0 35,8 31,4 23,6 22,5 22,1 20,2 19,2 19,1 18,6 16,7 15,2 14,2 11,7 7,7'

25 ans et plus

34,1 34,8 33,7 26,4 23,8 24,7 26,0 24,6 23,7 26,1 17,8 18,5 19,4 18,6 22,7 17,4 22,8

Total

35,7 35,8 34,6 27,7 24,8 24,5 25,4 24,1 23,1 24,8 17,9 18,5 19,0 18,1 20,9 16,7 20,0

Source: Eurobarometre 44.3/1996

128

Figure 73 Pourcentage de femmes âgées de 18 ans et plus insatisfaites de leur poids,

par catégorie de poids*, UE 15 (1996)

Suède Allemagne Ouest

Finlande France Grèce

Royaume-Uni Danemark

Espagne UE15

Pays-Bas Allemagne Est

Irlande Autriche

Luxembourg Portugal

Italie Belgique

BMI-30+ obéstté sévère

BMI < 18

poids très insuffisant!

Moyenne UE

0% 20% classement par dearé d'obésité sévère

40% 60% 80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

* Voir la note de la figure 7.1

Tableau 7.3 Cas de sida cumulés *

par groupe de transmission, UE 15 (1996)

Groupe de transmission

Homo/bisexuel de sexe masculin Toxicomane par voie intraveineuse (TV) Homo/bisexuel IV Hémophile/trouble de la coagulation Transfusé*** Contact hétérosexuel Autre ****/Indéterminé TOTAL

Femmes Total des cas cumulés

**N

14 049

71 1439

10 199 1597

27 355

Total des cas cumulés** %

51,4

0,3 5,7

37,3 5,8

100

Hommes Total des cas cumulés** N

59 260 51535

2 535 2 806 1635

12 869 6 344

136 984

Total des cas cumulés** %

44,1 37,1

1,9 2,0 1,2 9,4 4,6

100

* Agés de 13 ans ou plus ** Depuis le début de l'épidémie *** Y compris les receveurs de composés sanguins ou de tissus **** Y compris les transsexuels Source: Centre européen pour la surveillance épidémiologique du sida, rapport trimestriel n° 36, 30 Septembre 1996.

\2?

Figure 7.4

Cas de sida chez les adultes/adolescents* dans les deux principaux groupes de

transmission, 1985-1995

Autriche

Nombre de cas** par année de diagnostic Women - Femmes

Cases- Cas

90 -,

8 0 -

7 0 -

6 0 -

5 0 -

4 0 -

3 0 -

2 0 -

10 -0 r ' " * " " ' i r - ^ 1 1 1 « 1 1

85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 Year of diagnosis - Année de diagnostic

Belgique

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - femmes Cases - Cas

120-»

100-

8 0 -

6 0 -

y*-4 0 - _ . ' * 2 0 - ^'~

" T " " I 1 1 T^—l 1 1 1 1 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95

Year of diagnosis - Année de diagnostic

IDU-UDI Heterosex. UDI (toxicomanes par voie intraveineuse)

-.-.-.Hétérosexuels *Âgés de 13 ans ou plus ••Ajusté pour tenir compte des délais de déclaration (1993-1995)

130

Cas de sida chez les adultes/adolescents* dans les deux principaux groupes de transmission, 1985-1995

Danemark

Nombre de cas** par année de diagnostic Women-Femmes

Casea-Ca*

160-j

140-

120

100-

8 0 -

6 0 -

4 0 -

2 0 -

T,„ l,..wr^=p>rg.,,..-r-7--. 85 86 87 88 89 90 91 82 93 94 95

Year of diagnosis - Année de diagnostic

Finlande

Nombre de cas** par année de diagnostic Women - Femmes

Cases-Cas i

30- ,

25 -

2 0 -

15-

10-

0 f*1* i ' " i i * * t * ' f " rMB""i * * " r » 11 • i »

85 86 87 88 88 90 91 92 93 94 95 Year of diagnosis - Armée de diagnostic

IDU-UDI Heterosex. UDI (toxicomanes par voie intraveineuse)

.Hétérosexuels

*Agés de 13 ans ou plus ** Ajusté pour tenir compte des délais de déclaration (1993-1995)

131

Cas de sida chez les adultes/adolescents* dans les deux principaux groupes de transmission, 1985-1995

France

Nombre de cas** par année de diagnostic Women - Femmes

Cases-Cas

2500-1

2000-

1500-

1000-

500-|

85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 Year of diagnosis - Année de diagnostic

Allemagne

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - Femmes Cases-Cas

1400 -j

1200 -

1000

8 0 0 -

6 0 0 -

400

200 -I

0 fr«—Y*r*.y««sTf1Tiry,.-, ,,,| j y r ,.., y, )

85 66 87 88 89 90 91 92 93 94 95 Year of diagnosis -Année de diagnostic

IDU-UDI Heterosex. UDI (toxicomanes par voie intraveineuse)

-.-.-.Hétérosexuels

•Âgés de 13 ans ou plus ** Ajusté pour tenir compte des délais de déclaration (1993-1995)

132

Ci\s de sida chez les adultes/adolescents* dans les deux principaux groupes de transmission, 1985-1995

Grèce

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - Femmes Cases-Cas

140-i

120

100-

8 0 -

60-

4 0 -

2 0 -

0 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95

Year of cJagnosis - Année de diagnostic

Irlande

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - Femmes Casas-Cas 1

30

2 5 -

2 0 -

15-

10

5H

— T — i — r *" i i—«—»—i—«—-i 8 5 8 6 87 8 8 8 9 9 0 9 1 9 2 9 3 9 4 9 5

Year of oSagnosis - Armée de diagnostic

IDIMJDI - • - • Heterosex. UDI (toxicomanes par voie intraveineuse) .Hétérosexuels

*Âgés de 13 ans ou plus ••Ajusté pour tenir compte des délais de déclaration (1993-1995)

133

Cas de sida chez les adultes/adolescents* dans les deux principaux groupes de transmission, 1985-1995

Italie

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - Femmes Cases-Cas

3000-%

2500-

2000

1500-

1000-

500

0 k*MMY~V,«Li,a* t 1 î 1 1 J 1 1 J

8 5 8 6 87 8 8 8 9 9 0 91 9 2 9 3 9 4 9 5 Year of diagnosis - Année de dtagnostic

Luxembourg

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - Femmes Cases-Cas

12 -,

10

8-j

6

4 -

2 -

• •. > \ >

\ •r -*i » " r—'r " r — r — r — r

85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 Year of diagnosis - Armée de diagnostic

IDU-UDI Heterosex. UDI (toxicomanes par voie intraveineuse)

.Hétérosexuels

•Agés de 13 ans ou plus **Ajusté pour tenir compte des délais de déclaration (1993-1995)

134

Cas de sida chez les adultes/adolescents* dans les deux principaux groupes de transmission, 1985-1995

Pays-Bas

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - Femmes Cases-Cas

400-1

350-

300-

250-

200-

150-

100-

5 0 -

U ••••• —**fr | | | | | • . |

&5 86 87 88 89 90 91 9 2 9 3 9 4 9 5 Year of diagnosis - Année de diagnostic

Portugal

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - Femmes

Cases-Cas

300-%

250-

200-

150-

100-

50 -| • •VS ' * - -

— 1 r.lÉMy , , , , | , 0 — >*a 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95

Year of dtegnosls - Année de diagnostic

IDU-UDI Heterosex. UDI (toxicomanes par voie intraveineuse) Hétérosexuels

•Âgés de 13 ans ou plus ••Ajusté pour tenir compte des délais de déclaration (1993-1995)

135

Cas de sida chez les adultes/adolescents* dans les deux principaux groupes de transmission, 1985-1995

Espagne

Nombre de cas** par année de diagnostic Women - Femmes

Cases - Cas

4000 -»

3500-

3000

2500 A

2000

1500

1000-

500-i • • • ^ • • » • • • *

0 {-""Y"*'*^** ~"*T * — « — "*"*" *""** 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95

Year of diagnosis.- Année de dragnostic

Suède

Nombre de cas** par année de diagnostic

Women - Femmes Cases-Cas

120-1

100 -

80 -

60-

4 0 -

20

m«< r,.*.niiyui»*%mirr«,*'—•• . . • • . • ^ , . , | . . . . . | , . . . . r . . . . , | r j r , ,

65 66 87 88 89 90 91 92 93 94 95 Year of diagnosis - Armée de diagnostic

ÎDU-UDI Heterosex. UDI (toxicomanes par voie intraveineuse)

.-.-.Hétérosexuels

*Âgés de 13 ans ou plus ••Ajusté pour tenir compte des délais de déclaration (1993-1995)

136

Cas de sida chez les adultes/adolescents* dans les deux principaux groupes de

transmission, 1985-1995

Royaume-Uni

Nombre de cas** par année de diagnostic Women - Femmes

Cases-Cas

] 1200

1000-

800-

600-

400-

200

0 85 66 87 88 89 90 91 92 93 94 95

Year of diagnosis - Année tfe diagnostic

IDU-UDI - • - • Heterosex. UDI (toxicomanes par voie intraveineuse)

-.-.-.Hétérosexuels

*Âgés de 13 ans ou plus ** Ajusté pour tenir compte des délais de déclaration (1993-1995)

137

Tableau 1A Cas de sida cumulés pour les deux sexes*, UE 15 (1996)

Pays Total des cas cumulés* 30/09/1996

Autriche ~— 1 609 Belgique 2 023 Danemark 1 957 Finlande 248 France 43 451 Allemagne 15 308 Grèce 1 422 Irlande 549 Italie 35 949 Luxembourg 114 Pays-Bas 4 199 Portugal 3 575 Espagne 41 598 Suède 1 445 Royaume-Uni 13 394 TOTAL UE 1 167 021

* Depuis le début de l'épidémie jusqu'au 30 septembre 1996, non ajusté sur les délais de déclaration

Source: Centre européen pour la surveillance épidémiologique du sida, rapport trimestriel n°36. 30 Septembre 1996.

Tableau 7.5 Recours à la contraception et taux de fécondité

des femmes, UE 15

Pays

Autriche Belgique Danemark Finlande France Allemagne Grèce Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Portugal Espagne Suède Royaume-Uni

Femmes recourant à la contraception (%)

1986-1993

71 79 78 80 81 75 nd nd 78 nd 76 66 59 78 81

Taux de fécondité total

1970 1993

2,30 2,20 1,90 1,80 2,50 2,10 2,30 3,90 2,40 nd

2,60 2,80 2,80 1,90 2,40

1,50 1,70 1,70 1,90 1,70 1.30 1,40 2,10 1.30 1,70 1.60 1,60 1.20 2.10 1.80

% d'enfants nés vivants de mères âgées de moins

de 20 ans pour la dernière année

disponible 5,76(1992) 3,69(1986) 2,73(1988) 2,70(1992) 2,40(1991) 3,36(1991) 5,82(1992) 4,35(1987) 3,00(1994) 2,62(1989) 1,87(1992)

10,35(1985) 5,20(1989) 3,11 (1986) 8,13(1989)

Taux de fécondité pour 1 000 femmes âgées de 15 à 19 ans

1970 1990

61,4 31,1 32,4 32,2 26,4 nd

36,5 16,9 42,8 28,0 22,6 29,4 14,1 34,0 49,7

21,3 12,2 9,1

12,1 9,0 nd

26,3 16,0 10,0 11,6 8,3

26,3 16.7 12,7 33,0

nd = données non disponibles Source : Human Development Report/Santé pour tous. 1996.

138

Pays

Autriche Belgique Danemark Finlande France Allemagne Grèce Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Portugal Espagne Suède Royaume-Uni

Tableau 7.6 Avortement, UE (15)

Législation sur l'avortement

Année

1975 1990

1970 1975

1992/1996 1986

Illégal 1978 1979 1984 1984 1985 1938 1968

Nombre d'avortements

pour 1 000 femmes

nd nd

14,3 7,9

13,0

8,6

6,0

5,38 18,3 12,18

(1993) (1994) (1990)

nd nd nd

(1994) nd

(1994) nd

Nombre d'avortements pour

1 000 naissances vivantes parmi les

femmes de tous âges nd nd

(1994) (1994) (1994)*

nd = données non disponibles Source : Human Development Report/Santé pour tous, 1996

278,00 157,34 254,00 146,60 108,25

287,30 99,00 98,70

200,00 92,70

290,00 227,48,

nd

(1992) (1993) (1990) (1992) (1991)

i (1991) (1992)

(1992) (1994)

(1990) (1993) (1988)

Nombre d'avortements pour 1 000 naissances vivantes

parmi les femmes de moins de 20 ans

1856,07 961,22

1058,00

86,47

558,50

1701,40 663,52

nd nd

(1988) (1991) (1990)

nd (1992)

nd nd nd

(1988) nd nd

(1993) (1988)

Figure 7.5 Pourcentage de femmes âgées de 35 ans et plus,

mal informés sur le-THS, UE 15 (1996)

Portugal

Irlande

Espagne

Grèce

Italie

Pays-Bas Royaume-Uni

UE 15 Allemagne Est

Allemagne Ouest

Autriche

Suède France

Danemark

Belgique

Finlande Luxembourg

0% 20%

classement pour la tranche d'âge 50-64 ans

50-64 ans • 35-49 ans

40% 60% % non informé

80% 100%

Source: Eurobarometre 44.3/1996

139

Tableau 7.7 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus mal informées

sur le THS, UE 15 (1996)

Moins de 35 ans

35-49 ans

50-64 ans

65 ans et plus

Total

Portugal Irlande Espagne Grèce Italie Pays-Bas Royaume-Uni UE15 Allemagne de l'Est Allemagne de l'Ouest Autriche Suède France Danemark Belgique Finlande Luxembourg

77,3 69,8 72,7 76,7 89,7 67,9 70,1 71,7 64,5 67,2 64,7 77,0 66,0 71,4 55,8 54,6 53,7

69,2 64,4 62,2 75,8 71,2 65,7 60,8 59,3 59,2 51,2 59,7 57,3 55,3 53,6 33,1 36,4 44,6

67,9 67,4 67,0 65,2 61,6 50,5 50,5 47,1 42,1 40,7 39,4 36,5 28,6 26,8 26,0 15,2 10,8

67,0 74,7 71,0 81,0 69,0 51,5 62,7 58,5 65,9 54,0 58,2 46,1 45,5 41,9 32,3 32,8 21,6

71,5 68,5 68,7 74,6 75,2 62,9 62,8 60,9 57,5 54,7 57,6 57,4 51,4 51,6 39,9 36,7 40,3

Source: Eurobarometre 44.3/1996

140

8. CONCLUSION

Le présent rapport s'est efforcé d'offrir une vue d'ensemble des questions concernant la santé et l'état de la santé des femmes. Son objectif est de contribuer à clarifier les problèmes relatifs à la santé des femmes en se fondant sur les toutes dernières données disponibles pour encourager le débat. Il n'est pas destiné à constituer la base d'un nouveau programme d'action communautaire sur la santé des. femmes; toutefois ses conclusions seront, le cas échéant, intégrées dans les programmes actuels. Bien que les données disponibles soient loin d'être parfaites, il a tout de même été possible de recueillir suffisamment de données pour brosser un tableau (d'un certain nombre) des différents aspects de la santé des femmes. On constate, en particulier, que la santé des femmes européennes est bonne, en ce qui concerne tant leur espérance de vie, qui est actuellement de 80 ans, que l'idée qu'elles se font de leur état de santé. Dans le rapport communautaire, en moyenne plus de 60 % des femmes se déclarent en bonne ou en très bonne santé.

Cette situation est le résultat de plusieurs années d'amélioration de la santé des femmes grâce, en partie, à l'amélioration générale des conditions de vie dans l'ensemble de la CE et en partie à l'amélioration de la condition de la femme dans la société. Il va sans dire que la santé des femmes varie d'un État membre à l'autre, d'une part, parce que les points de départ sont différents et, d'autre part, parce que les progrès s'accomplissent à des rythmes différents. On constate toutefois que certains des Etats membres dans lesquels l'état de santé de la population était le plus mauvais il y a vingt ans ont apporté les améliorations les plus -importantes, alors que d'autres, dans lesquels les niveaux de santé étaient traditionnellement bons, ont obtenu des résultats plus modestes.

Malgré ces améliorations, la santé des femmes suscite encore des inquiétudes. Dans la CE, près d'une femme sur quatre déclare être atteinte d'un handicap plus ou moins grave dû à une maladie de longue durée. De plus, un grand nombre (et un pourcentage important) de femmes déclarent qu'elles n'ont pas un mode de vie sain (par exemple, parce qu'elles fument, boivent, mènent une vie sédentaire et ont un régime alimentaire mal équilibré). La combinaison de ces facteurs contribue (en grande partie) à l'invalidité, à la morbidité et la mortalité prématurée des femmes dans la CE.

Les principales causes de décès chez les femmes sont les maladies cardiovasculaires et le cancer. Ces deux types de maladie sont aussi responsables de taux élevés de mortalité prématurée qu'il est, dans une large mesure, possible de prévenir par la prévention primaire, une amélioration du mode de vie, ou la prévention secondaire (détection de la maladie à un stade précoce, par exemple par le dépistage). Malheureusement, il semble que les femmes se font une idée fausse de l'importance du risque de maladie cardiaque auquel elles sont exposées et des principaux facteurs de cette maladie.

Les données concernant les activités de promotion de la santé et de prévention des maladies révèlent d'importantes variations entre les États membres quant à la mesure dans laquelle les femmes reçoivent les services nécessaires. Il convient en particulier de noter que moins de la moitié des femmes obèses de plus de quarante ans, pour lesquelles le risque d'un diabète du type II est élevé, ont - au cours de l'année précédente - fait l'objet d'un dépistage de cette maladie dont l'incidence augmente rapidement et qui est responsable d'une mortalité et d'une morbidité élevées. On notera aussi que la plupart des femmes, quel que soit leur âge, estiment être insuffisamment informées des avantages et des inconvénients

141

potentiels de l'hormonothérapie substitutive. Ces éléments ainsi que d'autres données montrent clairement l'existence d'un certain nombre de problèmes de santé intéressant les femmes qui doivent encore être traités.

La dernière partie du présent rapport tente d'attirer l'attention sur les aspects des problèmes de santé émergents importants pour les femmes à différentes étapes de leur- vie. On voit, en particulier, que le VIH et le sida ne sont plus des problèmes de santé touchant spécifiquement les hommes (homosexuels). En fait, le risque de contamination est plus grand pour les femmes que pour les hommes, même si elles représentent encore une minorité parmi les victimes du sida. Les efforts destinés à prévenir la propagation de cette maladie devraient donc également cibler les femmes. Par ailleurs, les troubles de l'alimentation chez les jeunes femmes semblent constituer un problème de santé dz plus en plus important qui peut avoir de graves conséquences.

Chez les personnes âgées, l'une des principales préoccupations est l'augmentation de l'incidence de l'ostéoporose due, d'une part, au vieillissement de la société et, d'autre part à l'attention insuffisante accordée à la prévention et aux possibilités de traitement.

Enfin, il importe de souligner que le présent rapport sur la santé des femmes ne veut pas sous-entendre qu'il faudrait accorder davantage d'importance à la santé des femmes qu'à celle des hommes mais plutôt que, pour des raisons biologiques, sociales et autres, leurs problèmes de santé sont différents de ceux des hommes et qu'il faudrait le reconnaître. Si les femmes vivent plus longtemps aujourd'hui, elles sont victimes de maladies et de handicaps importants. Reconnaître les problèmes de santé propres aux femmes constitue un premier pas vers une amélioration de leur situation.

142

Annexe I

Glossaire

Anorexie nerveuse:

Trouble du comportement alimentaire d'origine psychologique touchant principalement les femmes, l'anorexie nerveuse se manifeste par un régime excessif, une perte de poids et un amaigrissement extrême et s'accompagne d'une perturbation de l'image corporelle et d'une perte de contrôle pouvant conduire à la mort.1.

Boulimie nerveuse:

Trouble du comportement alimentaire d'origine psychologique touchant principalement les femmes, la boulimie nerveuse se caractérise par l'ingestion de grandes quantités de nourriture en un court laps de temps et s'accompagne d'un sentiment de perte de contrôle et d'un comportement compensatoire récurrent visant à éviter la prise de poids (vomissements, par exemple) .

Maladies de l'appareil circulatoire:

Ces maladies comprennent les infections aiguës du myocarde et autres myocardiopathies ischémiques. L'ischémie est un arrêt localisé de la circulation du sang .

Incidence:

Taux d'occurrence des nouveaux cas de maladie au cours d'une certaine période (généralement un an) .

Taux de mortalité infantile:

Nombre annuel de décès d'enfants de moins d'un an pour 1 000 naissances vivantes .

Espérance de vie:

Nombre d'années à vivre, en moyenne, pour des personnes d'un âge donné, dans des conditions de mortalité auxquelles est soumise, aux âges successifs, une population donnée. L'espérance de vie à 65 ans, par exemple, est le nombre d'années qu'une personne de 65 ans peut espérer vivre .

Ménopause:

Arrêt des menstruations indiquant la fm de la période de fécondité de la femme. Dans la Communauté européenne, la ménopause survient en moyenne entre 50 et 52 ans.

Mortalité maternelle:

Nombre de décès liés à la naissance, généralement pour 100 000 accouchements.

143

Taux de prévalence:

Nombre de cas de maladie dans une population au cours d'une certaine période7.

Réduction de l'espérance de vie (en années) due à la mortalité avant l'âge de 65 ans

Augmentation de l'espérance de vie dans l'hypothèse de la suppression complète de la mortalité dans la tranche d'âge de 0 à 64 ans8.

Taux comparatif de mortalité

Nombre de décès par 100 000 personnes adapté à la structure par âges d'une'population européenne type. Les taux comparatifs de mortalité permettent d'établir des comparaisons dans le temps entre pays car les taux de mortalité sont mesurés indépendamment des différentes tranches d'âge des populations. Les taux de mortalité indiqués dans le présent rapport sont ceux calculés par l'OMS9.

Indice synthétique de fécondité:

Moyenne du nombre d'enfants nés vivants dont une mère pourrait accoucher dans sa vie si elle mettait au monde des enfants à chaque âge, en accord avec les taux par âge prévalant10.

Références

American Psychiatrie Association (1987), Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSMIII-R), Washington, D.C.: American Psychiatrie Association.

2 Idem. 3 Eurostat (1995b) Annuaire 1995, Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés

européennes. 4 CCE (1995a), Rapport de la Commission sur l'état de santé dans la Communauté européenne, 1995,

COM(95) 357 final, Bruxelles: CCE. Idem.

6 CCE (1995b) La situation démographique dans l'Union européenne, 1994, Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes.

7 CCE (1995a), Rapport de la Commission sur l'état de santé dans la Communauté européenne, 1995 COM(95) 357 final, Bruxelles: CCE.

8 OMS (1996), Base de données "Santé pour tows", Copenhague: Bureau régional de l'OMS pour l'Europe.

9 CCE (1995a), Rapport de la Commission sur l'état de santé dans la Communauté européenne, 1995 COM(95) 357 final, Bruxelles: CCE. Eurostat (1995b), Annuaire 1995, Luxembourg, Office des publications officielles des Communautés européennes.

10 CCE (1995a) Rapport de la Commission sur l'état de santé dans la Communauté européenne, 1995 COM(95) 357 final, Bruxelles: CCE.

144

Annexe n

Liste des figures

Figure 1.1 Une attention suffisante est accordée à la santé des femmes, 1996 Femmes de 15 ans et plus, UE 15

Figure 1.2 Une attention suffisante est accordée à la santé des femmes, 1996 Femmes de 15 ans et plus

Figure 2.1 Rapport de féminité, 1996 (UE 15) Figure 2.2 Rapport de féminité dans les groupes d'âge 0-19 ans et 60 ans et plus,

1996 (UE 15) Figure 2.3 Familles d'hier et d'aujourd'hui, UE 15 Figure 2.4 Tendances de l'indicateur économique de fécondité au cours des 40

dernières années Figure 2.5 Changements dans le monde de l'emploi (UE) Figure 2.6 Structure démographique actuelle et structure de la population active Figure 3.1 Espérance de vie à la naissance, 1970-1995 Femmes, UE 15 Figure 3.2 Réduction de l'espérance de vie pour cause de décès prématuré Figure 3.3 Espérance de vie à la naissance (en années) UE 15 ( 1995) Figure 3.4 Taux de mortalité infantile Figure 3.5 Mortalité maternelle Figure 3.6 Auto-évaluation de l'état de santé 1996, Femmes de 15 ans et plus, UE 15 Figure 3.7 Auto-évaluation de l'état de santé, Femmes âgées, UE 15 (1996) Figure 3.8 Taille moyenne (en cm), Femmes de 18 ans et plus, UE 15 (1996) Figure 3.9 Taille moyenne (en cm), Femmes de 18 ans et plus par tranches d'âge, UE

15(1996) Figure 3.10 Taille moyenne (en cm), Femmes par tranches d'âge, UE 15 (1996) Figure 4.1 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus présentant une invalidité due à

une longue maladie, UE 15 (1996) Figure 4.2 Pourcentage de femmes présentant une invalidité due à une longue maladie

par groupe d'âge et degré de gravité, UE 15 (1996) Figure 4.3 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus présentant une invalidité due à

une longue maladie, UE 15 (1996) Figure 4.4 Pourcentage de femmes de 16 ans et plus ayant connu une limitation de

leurs activités au cours des deux dernières semaines, pour cause de maladie ou de blessure, UE 11 (1994)

Figure 4.5 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus ayant connu une limitation de leurs activités au cours des deux dernières semaines, pour cause de maladie ou de blessure, UE 11 (1994)

Figure 4.6 Pourcentage de femmes de 16 ans et plus ayant connu une limitation de leurs activités au cours des deux dernières semaines, par suite de problèmes psychiques ou mentaux, UE 12 (1994)

Figure 4.7 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus ayant connu une limitation de leurs activités au cours des deux dernières semaines, par suite de problèmes psychiques ou mentaux, UE 12 (1994)

Figure 4.8 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant consulté un médecin au cours des deux dernières semaines, UE 15 (1996)

Figure 4!9 Pourcentage de femmes ayant consulté un médecin au cours des deux dernières semaines par groupe d'âge, UE 15 (1996)

145

Figure 4.10 Pourcentage de femmes de 16 et plus hospitalisées pour des raisons autres qu'une maternité au cours de l'année écoulée, UE 15 (1996)

Figure 4.11 Pourcentage de femmes hospitalisées pour des raisons autres qu'une maternité au cours de l'année écoulée, par groupe d'âge, UE 15 (1996)

Figure 4. 12 Nombre moyen de nuits d'hospitalisation au cours de Tannée écoulée pour les femmes de 15 ans et plus, UE 15 (1996)

Figure 5.1 Principales causes de mortalité féminine (1992)Tous âges confondus, UE15

Figure 5.2 Mortalité féminine due aux accidents impliquant des véhicules à moteur, Tous âges confondus; UE 15 (1992)

Figure 5.3 Mortalité féminine par suicide ou automutilation, Tous âges confondus, UE 15 (1992)

Figure 5.4 Mortalité due au cancer chez les femmes de 0 à 64 ans, UE 15 (1992) Figure 5.5 Mortalité féminine due au cancer, Tous âges confondus, UE 15 (1992) Figure 5.6 Mortalité féminine due au cancer, Tous âges confondus, UE 15 (1992) Figure 5.7 Mortalité due au cancer du sein chez les femmes de 0 à 64 ans, UE 15

(1992) Figure 5.8 Mortalité féminine due au cancer du sein, Tous âges confondus, UE 15

(1992) Figure 5.9 Mortalité féminine due au cancer du sein entre 1970 et 1992, Tous âges

confondus, UE 15 (1992) Figure 5.10 Mortalité due au cancer du col de l'utérus chez les femmes de 0 à 64 ans,

UE 15 (.1992) Figure 5.11 Mortalité due au cancer du col de l'utérus, Tous âges confondus, UE 15

(1992) Figure 5.12 Mortalité due au cancer du système respiratoire chez les femmes de 0 à 64

ans, entre 1970 et 1992, UE 15 Figure 5.13 Mortalité due au cancer du système respiratoire chez les femmes de 0 à 64

ans, UE 15 (1992) Figure 5.14 Mortalité féminine due au cancer du système respiratoire, Tous âges

confondus, UE 15 (1992) Figure 5.15 Sexe le plus touché par le cancer du poumon selon les femmes, Tous âges

confondus, UE 15(1996) Figure 5.16 Mortalité due à des maladies du système circulatoire chez les femmes de

0 à 64 ans, UE 15 (1992) Figure 5.17 Mortalité féminine due à des maladies du système circulatoire, Tous âges

confondus, UE 15(1992) Figure 5.18 Sexe le plus touché par les maladies cardiaques selon les femmes, Tous

âges confondus, UE 15 (1996) Figure 5.19 Mortalité due aux maladies cardiaques ischémiques chez les femmes de

0 à 64 ans, UE 15 (1992) Figure 5.20 Mortalité féminine due aux maladies cardiaques ischémiques, Tous âges

confondus, UE 15 (1992) Figure 5.21 Principaux facteurs de risque de maladies cardiaques perçus par les

femmes, Tous âges confondus, UE 15 (1996) Figure 5.22 Mortalité due aux maladies cérébrovasculaires chez les femmes de

0 à 64 ans, UE 15 (1992) Figure 5.23 Mortalité féminine due aux maladies cérébrovasculaires, Tous âges

confondus, UE 15 (1992) Figure 6.1 Tabagisme chez les femmes de 15 ans et plus (1991), Sélection d'États

membres de l'Union 146

Figure 6.2 Mortalité attribuable au tabagisme (1990) chez les femmes de 35 ans et plus, UE 15

Figure 6.3 Mortalité féminine due aux maladies hépatiques (1992), Tous âges confondus, UE 15

Figure 6.4 Pourcentage de femmes de 18 ans et plus, présentant un excès ou une insuffisance pondérale, UE 15 (1996)

Figure 6.5 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant subi un bilan cardiaque au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Figure 6.6 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test de dépistage du cholestérol au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Figure 6.7 Pourcentage de femmes de 40 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test de dépistage du diabète au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Figure 6.8 Pourcentage de femmes de 50 ans et plus ayant déclaré avoir subi un dépistage de l'ostéoporose au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Figure 6.9 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus préférant consulter un médecin du même sexe, UE 15 (1996)

Figure 6.10 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir effectué un frottis vaginal au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Figure 6.11 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un examen manuel des seins au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Figure 6.12 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus en faveur de la mammographie, UE 15 (1996)

Figure 6.13 Pourcentage de femmes entre 50 et 69 ans ayant déclaré avoir subi une mammographie au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Figure 7.1 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus insatisfaites de leur poids, UE 15 (1996)

Figure 7.2 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus ayant suivi un régime alimentaire au cours de Tannée précédente, UE 15 (1996)

Figure 7.3 Pourcentage de femmes âgées de 18 ans et plus insatisfaites de leur poids, par catégorie de poids, UE 15 (1996)

Figure 7.4 Cas de sida chez les adolescents/adultes dans les deux principaux groupes de transmission, 1985-1995

Figure 7.5 Pourcentage de femmes âgées de 35 et plus mal informées sur le THS, UE 15 (1996)

147

Annexe III

Liste des tableaux

Tableau 1.1 Une attention suffisante est accordée à la santé des femmes, 1996, Femmes de 15 ans et plus

Tableau 2.1 Les femmes dans la population totale de TUnion européenne 1996 (UE 15) Tableau 2.2 Population féminine et masculine dans TUE (15) Tableau 2.3 Mariages et divorces dans TUE (15), 1960-1995 Tableau 2.4 Naissances et fécondité dans TUE (UE 15), 1960-1995 Tableau 2.5 Contraception et fécondité (UE 15) Tableau 2.6 Emploi UE 15 (1993) Tableau 2.7 Emploi à temps partiel en % de l'emploi total UE 15 (1993) Tableau 2.8 Taux de chômage UE 15 (1993) Tableau 2.9 Indicateurs de développement liés au sexe Tableau 3.1 Espérance de vie à la naissance (en années), UE 15 (1995) Tableau 3.2 Espérance de vie à 15 ans (en années), UE 15 (1995) Tableau 3.3 Espérance de vie à 45 ans (en années), UE 15 (1995) Tableau 3.4 Espérance de vie à 65 ans (en années), UE 15 (1995) Tableau 3.5 Evaluation de la santé 1996, Femmes de 15 ans et plus, UE 15 Tableau 3.6 Evaluation de la santé 1996, Femmes de 65 à 74 ans, UE 15 Tableau 3.7 Evaluation de la santé 1996, Femmes de 75 ans et plus, UE 15 Tableau 3.8 Taille moyenne (en cm), Femmes de 18 ans et plus par tranches d'âge, UE

15(1996) Tableau 4.1 Invalidité due à une longue maladie chez les femmes de 15 ans et plus, UE

15 (1996) Tableau 4.2 Pourcentage de femmes présentant une invalidité due à une longue maladie

par groupe d'âge, UE 15 (1996) Tableau 4.3 Invalidité due à une longue maladie chez les femmes de 65 ans et plus, UE

15(1996) Tableau 4.4 Pourcentage de femmes de 16 ans et plus ayant connu une limitation de

leurs activités au cours des deux dernières semaines, pour cause de maladie ou de blessure, UE 11 (1994)

Tableau 4.5 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus ayant connu une limitation de leurs activités au cours des deux dernières semaines, pour cause de maladie ou de blessure, UE 11 (1994)

Tableau 4.6 Pourcentage de femmes de 16 ans et plus ayant connu une limitation de leurs activités au cours des deux dernières semaines, par suite de problèmes psychiques ou mentaux, UE 12 (1994)

Tableau 4.7 Pourcentage de femmes de 65 ans et plus ayant connu une limitation de leurs activités au cours des deux dernières semaines, par suite de problèmes psychiques ou mentaux, UE 12 (1994)

Tableau 4.8 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant consulté un médecin au cours des deux dernières semaines, UE 15 (1996)

Tableau 4.9 Pourcentage de femmes ayant consulté un médecin au cours des deux dernières semaines par groupe d'âge, UE 15 (1996)

Tableau 4.10 Pourcentage de femmes de 16 et plus hospitalisées pour des raisons autres qu'une maternité au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

148

Tableau 4.11 Pourcentage de femmes hospitalisées pour des raisons autres qu'une maternité au cours de Tannée écoulée, par groupe d'âge, UE 15 (1996)

Tableau 4.12 Nombre moyen de nuits d'hospitalisation au cours de Tannée écoulée pour les femmes de 15 ans et plus, UE 15 (1996)

Tableau 5.1 Sexe le plus touché par le cancer du poumon selon les femmes de 15 ans et plus, UE 15 (1996)

Tableau 5.2 Sexe le plus touché par les maladies cardiaques selon les femmes. Tous âges confondus, UE 15 (1996)

Tableau 5.3 Principaux facteurs de risques de maladies cardiaques perçus par les femmes, Tous âges confondus, UE 15 (1996)

Tableau 6.1 Tabagisme chez les femmes de 15 ans et plus (1991), Sélection d'États membres de l'Union

Tableau 6.2 Mortalité attribuable au tabagisme (1990), Femmes de 35 ans et plus, UE15

Tableau 6.3 Pourcentage de femmes de 18 ans et plus, présentant un excès ou une insuffisance pondérale, UE 15 (1996)

Tableau 6.4 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant subi un bilan cardiaque au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Tableau 6.5 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test de dépistage du cholestérol au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Tableau 6.6 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un test de dépistage du diabète au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Tableau 6.7 Pourcentage de femmes de 50 ans et plus ayant déclaré avoir subi un dépistage de l'ostéoporose au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Tableau 6.8 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus préférant consulter un médecin du même sexe, UE 15 (1996)

Tableau 6.9 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir effectué un frottis vaginal au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Tableau 6.10 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi un examen manuel des seins au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Tableau 6.11 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus en faveur de la mammographie, UE 15 (1996)

Tableau 6.12 Pourcentage de femmes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir subi une mammographie au cours de Tannée écoulée, UE 15 (1996)

Tableau 7.1 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus insatisfaites de leur poids, UE 15(1996)

Tableau 7.2 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus ayant suivi un régime alimentaire au cours de Tannée précédente, UE 15 (1996)

Tableau 7.3 Cas de sida cumulés par groupe de transmission, UE 15 (1996) Tableau 7.4 Cas de sida cumulés pour les deux sexes, UE 15 (1996) Tableau 7.5 Recours à la contraception et taux de fécondité des femmes, UE 15 Tableau 7.6 Avortement, UE (15) Tableau 7.7 Pourcentage de femmes âgées de 15 ans et plus mal informées sur le THS,

UE 15 (1996)

149

Annexe IV

Bibliographie

Abel-Smith, B., Figueras, J., Holland, W., McKee, M., Mossialos, E. (1995), Choices in Health Policy. London: Dartmouth.

Alary, M. et al. (1993), "HIV infection in European female sex workers: epidemiological link with the use of petroleum based lubricants," AIDS, 7:401-408.

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l'Europe.

156

Annexe V

r

Etats membres coordinateurs

Les Etats membres coordinateurs ont préparé des rapports nationaux non publiés sur la santé des femmes, qui ont été utilisés pour l'élaboration du présent rapport.

Autriche

Ms. Andrea Birbaumer Technische Universitat Wien Inst.f. Gestaltungs- und Wirkungsforschung Abteilung fur CSCW Vienna

Belgique

Mme Katrien Bruggeman Pr Mieke van Haegendoren Nederlandstalige Nationale Vrouwenraad 'De Amazone Bruxelles

Danemark

Dr. Birgit Petersson Department of Social Medicine Medical Female Research Unit University of Copenhagen Panum Institute Copenhague

Finlande

Prof. Sirkka Sinkkonen Prof. Katri Vehvilainen-Julkunen Department for Health Policy and Management University of Kuopio Kuopio

France

(Travail en collaboration à partir de: Saurel-Cubizolles, M.J., Blondel, B. (1996), La Santé des Femmes. Paris: Flammarion Médecine-Sciences, voir la référence bibliographique; cette publication n'a pas eu lieu dans le cadre du projet sur la santé des femmes en Europe). Dr Béatrice Blondel INSERM . Unité de recherches épidémiologiques sur la santé des femmes et des enfants-U 149 Villejuif Cedex

157

Allemagne

Dr. Caren Weilandt Ms. Adrienne Zeir Wissenschaftliches Institut der Arzte Deutchslands (WIAD) Bonn

Grèce

Dr. George Kallinikos Prof Anastasia Roumehotou National School of Public Health Athènes

Irlande

Dr. H. Riper Mrs. H. Cowley University of Limerick Limerick

Italie

Pr. Francesco Grigoletto Dr. Anna Chiara Frigo Universita' degli Studi di Padova Istituto di Igiene Padoue

Luxembourg

Dr H. Riper University of Limerick Limerick

Pays-Bas

Ms. Mary Vermeulen Foundation Augustus Amsterdam

Irlande du Nord

Dr. Monica McWilliams Dr. Ann Marie Gray University of Ulster Belfast

158

Portugal

Prof. Luisa Ferreira Da Silva Comissao Para a Igualdade e Para os Direitos das Mulheres (Commission pour l'égalité et les droits des femmes) Ministère de l'Emploi et de la Sécurité sociale Porto

Espagne

Mrs. Carmen Sanchis Generalitat Valenciana (Conselleria de Sanitat i C6nsum) Institut Valencia d'Estudis en Salut Publica (IVESP) Valencia

Suède

Ms. Mona Sundh Ms. Barbro Renck Centrum for Folkhalsoforskning Karlstad

Royaume-Uni

Dr. Carol Thomas University of Lancaster Dept. of Applied Social Science Lancaster

159

ISSN 0254-1491

COM(97) 224 final

DOCUMENTS

FR 05

N° de catalogue : CB-CO-97-214-FR-C

ISBN 92-78-19699-1

Office des publications officielles des Communautés européennes

L-2985 Luxembourg


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