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Un Théorie Cybernétique d'Etat

Date post: 08-Mar-2023
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1 JANUS: UNE THEORIE CYBERNETIQUE D’ETAT Eric Engle
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1

JANUS: UNE THEORIE

CYBERNETIQUE D’ETATEric Engle

2

Avant Propos................................................ 1I. Epistemologie .............................................. 4

A. La Vérité - d'absolutisme à rélativisme ......................... 4B. La Savoir - Information Organisée............................ 5

Récursivité et Structure................................ 6II. Les Perspectives ............................................ 6

A. Perspectives Analytiques .................................. 71. Structuralisme .................................... 72. Fonctionnalisme .................................. 7

B. Perspectives Synthétiques ................................. 81. Analyse des Systèmes ............................... 82. La Cybernétique .................................. 8

a. Définitions ................................. 10i. La Cybernétique: ........................ 10ii. Rétroaction............................ 10iii. Sous Ensembles Cybernétique: ............... 11iv. Rétroaction ........................... 11v. Les Variations de Différence: ................ 12

3. La Dialectique.................................... 134. Marxisme Et La Cybernetique.......................... 145. Simulation ...................................... 15

a. Les Actes Possibles Par Les Parties.................. 15b. Le Problème D'Interactivité ...................... 16c. Rapports De Force Entre Les Parties ................ 18d. Variables .................................. 23e. Modélisation d'une société ....................... 24f. Menace Mutuelle comme Exemple de Retroaction ........ 27g. Formules Juridiques et Modélisation du Droit........... 28

III. Technologies Nouvelles et leurs consequences ........................ 31A. Des Technologies Nouvelles ............................... 31

1. Privatisation ..................................... 332. Multinationales ................................... 353. L'Atomisation des sujets du Droit Internationale .............. 36

a. Arcologies ................................. 42b. Réseaux................................... 46

i. Les Composants des Réseaux: Les <<Techno-Païennes>>: ............................ 48ii. Effondrement Social...................... 50

b. Nouveau Mode de Production .............................. 511. Guerre - Conséquence Logique d'une Mode de Production Dépassé . 52

a. La Nucléaire:................................ 54b. Le Terrorisme: .............................. 55c. Les Guerres Cachées: .......................... 57

2. Souverainété ..................................... 59IV. L'Etat .................................................. 69

A. La Nécessité de la Politique ................................ 70

3

B. La Nécessité de la Démocratie .............................. 71C. Rébellion............................................ 72D. Définition de l'Etat ..................................... 73

V. L'échange Symbolique ........................................ 82A. Rupture Et Redoublement Epistemologique ..................... 82B. L'economie Politique Du Signe.............................. 84

1. Deux Modes d'Analyse .............................. 842. Implications de la Révolution Epistémologique: .............. 86

a. Pour les Deux Economies ....................... 86b. Pour la théorie de valeur par travaille: ................ 87c. Pour la demande: ............................. 88d. Bilan Globale: ............................... 89

C. "The Revolution Will be Televised" ........................... 901. "Réalité" et la Radicale .............................. 922. Simulation ...................................... 933. Polysémie....................................... 95

D. Les Transformations Des Systèmes Juridiques:.................... 961. Transformations de la sign "justice" ...................... 962. La Droit Constitutionelle et L’Echange Symbolique:............ 983. L'interprétation Constitutionnelle........................ 99

E. Sokal .............................................. 111Conclusion ................................................. 113Annexe: Problèmes juridiques liées à l'informatique........................ 116

1

Avant Propos

La réalité est beaucoup plus souple qu'on suppose.

Une matrice, est un réseau des connexions, ou réelle, ou neuraux (pour Berkeley,

Anaxagore, et Parmenidés ils sont la même). Ainsi Beaudrillard dit:

"le design mécanique du corps, du texte, de l'image...la cybernétique: commander à l'image, au texte, au corps, de l'intérieur en quelque sorte, de la matrice, en jouant avec le code ou les modalités génétiques...à la fois codeur et décodeur...C'est ça l'extase de la communication. Il n'y a plus d'autre en face et plus de destination en finale. Le système tourne ainsi sans fin et sans finalité... La drogue elle même n'est jamais que l'exemple parfait d'une interactivité folle en circuit fermé."1

En parallèle à cette idée, Lacan a écrit:

"Le stade du miroir donne la règle de partage entre l'imaginaire et la symbolique à ce moment de capture par une inertie historique dont tout ce qui s'autorise d'être psychologique porte la charge, fût-ce par des voies à prétendre de s'en dégager."2

et

"Ici deux questions se posent: à travers les images, objets de l'intérêt, comment se constitue cette réalité, ou s'accorde universellement la connaissance de l'homme? A travers les identifications typiques du sujet, comment se constitue le je ou il se reconnaît?

A ces deux questions, Freud répond en passant à nouveau sur le terrain metapsychologique. Il pose un <<principe de réalité>> dont la critique dans sa doctrine constitue la fin de nôtre travail. Mais nous devons auparavant examiner ce qu'apportent sur la réalité de l'image et sur les formes de la

1 Jean Baudrillard "Écran Total", Écran Total page 202. 2 Jacques Lacan, Écrits Le Stade de Mirroir, page 69.

2

connaissance, les recherches qui, avec la discipline freudienne, concurrent à la nouvelle science psychologique."3

Le rêve et "la réalité" sont ainsi l'enjeu et terrain des vraies luttes. C’est quoi ce terrain?

"Vidéo, écran interactif, multimédia, Internet, réalité virtuelle: l'interactivité nous menace de partout. Partout ce qui était séparé est confondu, partout est abolie la distance: entre les sexes, entre les pôles opposés, entre la scène et la salle entre les protagonistes de l'action, entre le sujet et l'objet, entre le réel et son double.... Par l'abolition de la distance, du <<pathos de la distance>> tout devient indécidable. ...La trop grande proximité de l'événement et de sa diffusion en temps réel crée une indécidabilité, une virtualité de l'événement qui lui ôte' sa dimension historique et le soustrait à la mémoire."4

Nous visons aussi que les agents ne sont plus invariables. Le clonage de nôtre espèce, la

modification génétique, la modification cybernétique, nous sommes à l'aube d'une ère que

nous donnera la possibilité de modifier nôtre corps. Les futuristes ont déjà senti cela,

expliquent que leur vision a vu la fin de la séparation entre l'homme et la machine. Mais

l’association de fascisme et futurisme ont déporvu l’idée. En réponse, l’idée a faisait une

mutations (comme toutes les survivantes). Ainsi on a écrit un article "A Cyborg Manifesto"

(Manifeste pour Cyborgs) qui expliquait dans une façon nuancée et sophistiquée les

ambiguïtés et ironies de cette possibilité. Beaudrillard en parle dans une façon moins

qualifiée, disant que "L'ordinateur... est une véritable prothèse"5 et la première qui

combine la possibilités de d'améliorer, d’amplifier, de préciser et diffuser nos pensées. Il

crée les enstases qui était discutée à l'introduction de cette section. Ces enstases sont en fait

le résultat ultime de l'intériorisation de la machine, tel que:

"l'image vidéo...induisant un sorted'immersion...<<tactile>> ...A un certain niveau de machination, d'immersion dans la machine virtuelle, il n'y a plus de distinction homme/machine."6

3 Jacques Lacan Écrits, le Stade du Miroir, page 92.4 Jean Baudrillard "Écran Total" Écran Total page 199.5 Baudrillard, Écran Total Écran Total page 202.6 Baudrillard Écran Total page 200.

3

Mais la possibilité de modifier nôtre biologie pose aussi des risques, car "Quand on livre le

corps aux prosthèses artificielles en même temps qu'aux fantaisies génétiques, on

désorganise ses systèmes de défense, on brise sa logique biologique."7 qui est la viralité

interne, individuelle plutôt qu'externe, sociale.

L'objective de cette mémoire est de développer une position sur les effets de la

technologie sur l’Etat et sur sa forme juridique. Pour faire cela, il faudrait d'aborder

l'étude avec une exposition des perspectives épistémologiques et méthodologiques que

je voudrais prendre.

7 (Baudrillard, Écran Total, page 13.

4

I. Epistemologie

A. La Vérité - d'absolutisme à rélativisme

C'est quoi le savoir? L'épistémologie c'est l'essai de trouver une réponse a cette question.

La première difficulté inhérente à une épistémologie c'est de trouver une définition de

"la vérité", qui soit la fondation d'une étude, n'importe quelle la perspective.

Dans le développement de l'idée de "vérité" dans l'histoire de l'occident, on voit une

grande évolution dans la pensée. D’Abord, les présocratiques, a demandé si la vérité

existe même, si tous les phénomènes sont ou illusoire ou relative. Mais avec Platon tout

ça était résolu avec l'apparance de "la vérité", "absolue", "éternelle", "parfait",

"universelle", même si ces caractéristiques était bien disputée avant. Le Platonisme, avec

cette perspective absolutiste de la vérité, a influencé ensuite l'empire romaine et son

successeur l'église catholique et les scolastiques. Une perspective qui postule l’existance

d’une vérité absolue est favorable a tous les forces centralisantes, universalistes - même

le marxisme, qui aussi veut universaliser sa position matérialiste.

Mais le marxisme, qui à commencer pare une remise en question des "vérités" de

l'occident, bien que pour développer ces propres vérités, ouvrirait la boite de pandore -

et les questions d'enfer se posent. Si on peut se faire questionner des "vérités" de l'église,

de l’Etat, on peut aussi faire sa propre vérité. Le marxisme a démontré qu'une

perspective objective n'est pas nécessairement aussi une position idéaliste, que

l'objectivité peut être une perspective des matérialistes. Mais la perspective reste absolue,

et donc elle est le fondement nécessaire pour n’importe quelle structure centralisatrice,

universelle - l'empire universelle, l'église universelle, et le prolétariat universel ont tous

en commun une perspective "objective" de l'épistémologie.

En opposition à la perspective épistémologique "objective" une perspective relativiste se

développé qui voit la savoir de plus en plus comme subjective et relative. Les positions

sont stipulations avec des qualifications de perspective(s) et la confession d'une

5

subjectivité inévitable, face à un monde parfois décrit comme non objective mais

intersubjective -- cela est la modèle plus utilisé au jourd'hui. Non des faits mais des

opinions et des modèles sont présentés par des théoriciennes de nos jours. Le dernier

stade de ce développement subjectif consiste de se demande si la réalité objective existe.

Souvent les théoriciennes modernes disent que la réalité est en fait une construction

sociale.

Le relativisme est un développement très récent, plus flexible, et moins hiérarchisée que

la perspective absolue. Néanmoins il ne se prétende pas d'avoir la seule vérité, qui est la

position pris par l'épistémologie absolue. Ainsi le conflit absolutiste/relative ne va pas

disparaître, sauf lorsque tous les infidèles sont convertis - qui ne serait jamais arrivée.

Cette dichotomie épistémologique serait au centre de plusieurs antinomies dans nôtre

étude.

Si on accepte l'idée de la subjectivité des opinions, et la relativité de savoir, qu'on peut

comprendre une donnée seulement en référant a des autres données, comment trouver

le bas solide si soigneusement bâti par Platon et ses disciples, L'Objectivité, La Vérité?

Ce bas a eu détruit, pierre par pierre, par Darwin, Freud, Nietzsche, Einstein... De pire,

les gens, soit de l'habitude, soit de volonté veut voir, en générale, un monde qui

confirme et conforme à leurs croyances, leurs préconceptions, même leurs préjudices et

de rationaliser leurs impressions et actions. Encore pire, si la vérité est subjective et

relative il est aussi possible d'être manipulée.

La conclusion logique des contemporains: une définition de la vérité par sa fécondité. La

vérité est une fonction d'efficacité. C'est à dire qu'on puisse mesurer la vérité d'une

assertion en déterminant son efficacité. Au fait si la proposition est vraie alors elle serait

efficace. Sinon la proposition ne peut pas survivre.

B. La Savoir - Information Organisée

6

Toute mes positions sont nécessairement subjectives qui cherche d'approximer la réalité

objective. Les idées que je voudrais exposer ont une valeur que relative, soit entre eux,

soit entre les faits qui sont à l'extérieur de l'auteur. Ces constats qui sont en fait que des

opinions, subjectives et relatives, ont néanmoins une organisation, soit que j'impose, soit

que j'expose. Ainsi je voudrais définir la savoir comme l'information organisée.

Information (data) se définissent comme les "faits" (qui sont définies par leur certitude

et déterminicité), les opinions (qui se définissent par leur subjectivité, leur relativité), et

les termes (qui se définit par consentement).

Récursivité et Structure

Pour aller au-delà de l'idée d'information et arrivée à la savoir, l'information doit être

organisée autour d'un principe par la récursivité ou réflexivité. Sa structuration autour

d'un principe est le fait définitif du savoir. Récursivité est la répétition d'un thème; une

forme: les couleurs, les objets géométriques, le nombre, et l'alphabet sont des exemples

des informations organisées.

Une structuraliste ou post-structuraliste va dire que ce savoir est généré par des

institutions qui l'utilise pour leurs propres fins.

L'idée de la structuralité et la récursivité du savoir vont revenir dans nôtre étude lorsque

nous étudierons l'intelligence artificielle.

II. Les Perspectives

Si nous allons exposer ou imposer une organisation des données que nous allons étudier

(d'analyser au commencement, puis de synthétiser) nôtre exposition serait nettement

améliorée par une explication des perspectives qui existe déjà. Je les divise entre le

structuralisme et fonctionnalisme (très connu) et l'analyse des systèmes (systems

analysis) et la cybernétique (moins connu).

7

De fois en fois nous allons utiliser tous ces outils, selon leur vertu. Ainsi, par exemple,

lorsque j'analyse les conflits révolutionnaires j'utiliserai l'analyse des systèmes.

A. Perspectives Analytiques

1. Structuralisme

Une approche structuraliste chercherait à comprendre les relations entre institutions,

leur organisation interne, et le type d'information qu'ils utilisent et créer. Il cherche à

développer ou exposer des structures, et parfois de développer les points communs dans

une étude comparative. L'avantage d'une perspective structuraliste est qu'il apparaît

neutre. Tous que me concerne est l'institution, son organisation, ses règles internes, ses

relations externes et l'information il produit. Aussi cette perspective pourrait exposer des

rapports normalement cachés. Mais son objectivité pourrait limiter l'analyse, et ne

synthèse pas. Si enfin je dis que toutes les bureaucraties sont organisées

hiérarchiquement, avec un système des règles internes, et une distribution géographique

je n'ai pas dit quelles sont les objectives et motivations d'une individuelle donnée. Si on

parle du chef d'une administration, on parle de sa position, non pas de sa psychologie.

Quant à l'analyse, il ne pourrait pas comprendre des unités plus grandes que les

institutions analysées. Ainsi une approche structuraliste ne pourrait pas considère le

matérialisme dialectique, parler strictement - Bien que souvent on dise que les

structuralistes étaient influencées par Marx. Comment synthétiser les grands

développements historiques avec cet outil? A mon avis, impossible.

2. Fonctionnalisme

On pourrait faire aussi une approche "fonctionnaliste" au droit.

Cette approche, dans une façon presque sociologique, regarderait les institutions eux

même, isolé, comme unités fondamentales et définirait les afférent à leurs objectives,

leurs missions. Il verra donc un texte juridique serait considéré dans cette perspective

comme une manifestation institutionnelle. En faisant définition des institutions par

rapport à leurs fonctions, le caractère basique de l'institution et ces actes sont

mutuellement liés. On définit l'institution par ces actes, et on détermine les actes par la

8

définition de l'institution. Bien qu'ontologiquement circulaire, cette approche aura un

certain réalisme et lorsqu'on le regarde comme téléologie même une certaine puissance.

Le problème est que cette approche est limitée à l'étude des institutions individuelle. Il-

y-a une place pour ce type d'analyse, mais il n'offre pas beaucoup d'utilité synthétique.

B. Perspectives Synthétiques

1. Analyse des Systèmes

Une autre possibilité serait d'adopter une approche systémique du droit. Un type de

méthodologie existe en Amérique qui s'appelle <<systems analysis>>. Ce type d'analyse

verra, par exemple, une bureaucratie comme un sous ensemble d'un système. Un

système est un ensemble fermé des institutions qui sont liée mutuellement vers un fin

déterminée. Selon <<systems analysis>> les rapports entre institutions et structures

pourrait être étudiée qu'inter systémique, et sont compréhensible que par référence a

leur rôle dans la fonction de le système. Encore, pas de place pour la psychologie, mais

une téléologie qui permettrait de diriger l'ensemble.

Les deux premières méthodologies (le structuralisme et le fonctionnalisme) sont

analytiques, visant à regarder les sous-parties des systèmes. La troisième, <<systems

analysis>> (analyse des systèmes) est, malgré son nom, une étude synthétique.

Outre qu'ayant une contradiction interne au moins terminologique (système étant global,

analyse étant discrète, particulier, atomiste) <<systems analysis>> à des autres

problèmes méthodologiques. Il me semble, de plus, d'avoir une origine trop influencée

par l'établissement diplomatique/militaire américain pour être une méthodologie

suffisamment neutre pour être outil. Ainsi comme <<games theory>> (théorie de jeu)

et <<corporatism>> il est trop lié aux politiques Américaines des 1960-1976. Ces trois

outils étaient utilisées ou pour analyser, ou pour justifier, l'établissement des plusieurs

dictatures, surtout en Amérique du Sud, mais aussi en Portugal, Espagne, et Grèce et l'ex

Indochine.

2. La Cybernétique

9

Un dernier outil analytique qui serait aussi centrale à nôtre étude est la cybernétique. La

cybernétique est l'étude des réseaux d'information, les procédures par lesquelles ils font

des décisions, et le mouvement des informations dans ces réseaux. Par exemple, quand

Foucault a étudié la pouvoir il a pris une perspective post-structuraliste. Ainsi il a

conseillé de

"ne pas prendre le pouvoir comme un phénomène de domination massive et

homogène...d'une classe sur les autres... Le pouvoir, je crois, doit être analysé comme

quelque chose qui circule, ou plutôt comme quelque chose que ne fonction qu'en

chaîne. Il n'est jamais localisé ici ou là, il n'est jamais dans les mains de certains, il n'est

jamais approprié comme une richesse, un bien. Le pouvoir fonctionne. Le pouvoir

s'exerce en réseau et, sur ce réseaux, non seulement les individus circulent, mais ils sont

toujours en position de subir et aussi d'exercer ce pouvoir. Ils ne sont jamais la cible

inerte ou consentante du pouvoir, ils en sont toujours les relais. Autrement dit, le

pouvoir transite par les individus, il ne s'applique pas à eux."8

Le développement d'une perspective cybernétique est lié au développement de

l'ordinateur, et a apparaît après la deuxième guerre. La cybernétique est aussi liée à la

logique formelle qui le permet de créer des règles pour des décisions. Il avait eu une

grande influence sur la théorie de l'information.

Je voudrais vous proposer l'idée que le droit n'est rien d'autre qu'un grand réseau

d'information, et que ce réseau sert à faire des décisions. Les possibilités de l'étudier ce

réseau dans une perspective cybernétique n'ont pas des limites visibles. Mon étude serait

centrée autour du développement d'un modèle de l’Etat comme une série des mécanismes

de contrôle, liée entre eux en rétroaction, afin de maintenir un ordre qui va assurer

l'existence de ce réseaux.

8 Foucault, page 26 <<Il faut défendre la société>>

10

Ampère à défini la cybernétique comme "l'étude des moyens de gouvernement"9 et le

mot dérive du grec "je gouverne") et était utilisé par Platon

pour indiquer "guider", "diriger", "piloter".10 La théorie cybernétique s'applique aux

animales aussi que pour les machines,11 on constate l'effondrement de la distinction

classique entre les modèles de l’Etat biologique/familiale (Aristote, Rousseau) et le

modèles mécaniste (Hobbes, Rousseau). On voit ainsi la rêve/cauchemar de la

possibilité de prosthèser l'humaine. La machine comme extension de notre être... la

vision des êtres améliorée par la bionique.

a. Définitions

i. La Cybernétique:

est défini comme la théorie de la commande et de la communication, soit dans la machine,

soit dans l'animale12 et aussi comme, "l'étude des systèmes rétroactifs, simples et

composés."13 Ainsi il est défini comme: "la coordination, régulation et contrôle14 des

systèmes complexes.15

ii. Rétroaction

La rétroaction est défini dans la phrase suivante:

"Un mécanisme, quel qu'il soit, est en relation avec d'autres systèmes qui forment par

définition son environnent, son milieu extérieur. Il se produit entre le mécanisme et ce

monde qui l'entoure des échanges qui conditionnent l'action même du mécanisme."16

9 Guillaumaud page 110 Guillaumaud page 211 (Guillamond, 3) 12 Jacques Guillaumaud Cybernétique et Matérialisme DialectiqueParis: Éditions Sociales Paris (1965) page 3. 13 Guillaumaud Page 37.14 W. Ross Ashby Introduction à la Cybernétique. Paris: Dunod, (1958) 1,1.15 Ashby 1,7.16 Guillaumaud page 37.

11

iii. Sous Ensembles Cybernétique:

Une entité qui peut être analysée par la cybernétique comprise un organe d'entrée, qui sert

à traiter des nouvelles informations, un organe de sortie, qui sert à faire des décisions, et

une boucle de retour qui lier les décisions a l'information d'entrée,17 qui s'illustre dans le

dessin suivante:

Entrées Sorties

Boucle de Rétour

(informations) (informations)DECISIONS

(Contradiction!)

Exemple d'une système retroactif en équilibre stable

iv. Rétroaction

La rétroaction entre la variété des sous ensembles de n'importe quel système cybernétique

est déterminé par la différence entre ces sous ensembles. "Le concept le plus fondamental

de la cybernétique est celui de la différence."18 Différence est l'idée qu'une chose puisse

être dans plusieurs états, et que ces états puissent être la fondation des décisions. La

différence d'ordre dans une série des données pour la comptabilité, pour la cryptologie, une

variation du niveau de violence dans un système politique, le changement de température

dans un thermostat sont tous exemples de différence. C'est la différence enfin qui

gouverne les relations rétroactives.

17 Guillaumaud page 37-3818 Ashby 2,1

12

Visant que la cybernétique se centre autour de la question des sorties et entrées de

données, l'information est centrale à une analyse cybernétique. La puissance de

l'information est démontrée par le fait que, dans un système rétroactif, l'information est

negentropy (le démon du Maxwell) et au moins en théorie peut anéantir la deuxième loi de

thermodynamique (qui enseigne que l'entropie va nous conduire enfin à une température

universelle uniforme - congélation par entropie).19

v. Les Variations de Différence:

Si nous commençons avec l'idée des entrées et sorties d'information, nous pourrions

raffiner les outils en considérant l'information dans une perspective uniquement théorique.

Ainsi les outils analytiques de la cybernétique aussi compris l'opérateur (ce qui régit), le

terme (ce qui est regit) et la transition (qui transforme, c'est à dire différer, le terme).

Par exemple, si je dis que X pourrait s'augmenter jusqu'à 10, ou se diminue jusqu'à 0, X

serait le terme, + ou - serait l'opérateur, et le décalage serait la transition. Si l'opérateur seul

détermine le valeur de la terme, l'opérateur domine le terme. Par contre si le terme et

l'opérateur sont liée mutuellement on s'appelle ce relation réaction.20

L'information traité par la cybernétique peut être équivalente, (=) ou distincte (≠), nouvelle

absolument ou relativement, persistent (mon nom) ou transitoire (mon habitation), discrète

(une seule valeur) ou continue (une série qui s'augmenter dix fois par dix, commencent par

dix alors, 10, 20,30,40 ...100).21

19 Guillaumaud page page194.20 Ashby 4,11. 21 Louis Coffignal Informatique et Cybernétique: Notions de Base Paris: Gauthier Villars (1958).

13

A

B C D

A est une variable indépendente, sans boucle de rétour, et n'est pas retroactive. C et D par contre sont en rétroaction.

B, C, et D, sont des variables dépendentes B n'a pas de boucle de rétour.

3. La Dialectique

Il y a plusieurs formes de la dialectique mais les deux principales sont l'idéalisme dialectique

d'Hegel, et le matérialisme dialectique de marx.

Visant l'avantage d'un lien matérial pour vérifier les résultats j'ai rejeté la dialectique hégéllienne

(en outre son "idéalisme" n'est pas de tout réaliste). Visant que le marxisme soit déjà bien

exposé d'ailleurs, je voudrais vous prier la possibilité de rester mon analyse sur ses outils,

exposant que quoi je considère nécessaire lorsqu'il m'arrive d'utiliser la dialectique.

Visant cette cherche pour la vérité objective, on constate aussi l'<<objectification>> de

la chose étudiée par le sujet qui l'étude. On voit alors la relation "scientifique" (séparée,

écarté, divisé) et l'objet (l'univers, l'autre). Comme j'ai déjà indiqué, cette division est

unique à l'occident et cette "dialectique du sujet et objet"22 est au centre du dilemme

occidental. Mais il a une implication politique au-dessus du contenu "scientifique". Car,

dans l'histoire occidentale, l'aristocratie comme opérateur, assujetti ces serviteurs, faisant

d'eux les sujets du régime. Cette élite ensuite ensemble a fait des objets de les

gouvernées. Même la prétention que les démocraties bourgeoises ont détruit le pouvoir

aristocratique est une partie de l'essai de cacher les élites qui manipulent, dirigent, et

14

déterminent le développement social. L'histoire de l'occident est l'histoire de la création

des sujets et leur puissance sur des objets (pour exemple les puritains - sujets - et les

indiens en Amérique -objets). Cela en outre n'est pas en conflit avec Marx, qui vu

l'histoire comme lutte des classes. Ou que c'est un raffinement terminologique, ou qu'il

est un codage. Mais cette dualité artificielle (qui reste réifié en tant que les élites ne sont

pas même dénommées dans cette structure - société anonyme) n'est pas universelle.

Pour les bouddhistes il n'y a pas de différence entre soi et autre. On pourrait découvrir

des questions troublant, ou des enstases libérant, en cherchent les frontières dedans et

dehors de le soi... Néanmoins pour l'occident, cela reste le cas. On fait des sujets de

police, des objets d'emigrés, et on ignore les élites.

4. Marxisme Et La Cybernetique

La cybernétique, bien qu'aient été développé dans les pays capitalistes, a été aussi étudiée

dans les pays socialistes. Ainsi Guillamond on a développé la thèse que la dialectique de

marxienne est un exemple d'un système en rétroaction. Il a remarqué que: "dans une

certaine mesure, un système rétroactif qui est en équilibre dynamique stable, est un modèle

d'un système dialectique"23

Malgré cela, Guillaumaud a rejété l'idée de la résolution des contradictions externes - la

négation de la négation - par la cybernétique. Il est qu'un outil pour l'analyse, et ne change

pas le fait fondamental d'un conflit irréconciliable entre les différents systèmes sociaux.

Cette idée de la dialectique comme système cybernétique pourrait être représenté

graphiquement dans les deux diagrammes suivants:

La contradiction interne d'un système:

22 Baudrillard, Cool Memories, page 94.23 Guillaumaud page 21, citation à Apostel

15

Thèse (sortie)

Antithèse (entrée)

Synthèse (boucle de rétour)

Dialectique

La contradiction externe entre deux systèmes

Etats Socialistes

Etats Capitalistes

Travailleurs

Bourgeoisie

Sorties

Entrées

Sorties

Sorties

Entrées

Sorties Entrées

Entrées

(La liaison entre les entrées et sorties comprise la boucle de rétour)

Ayant ces fondations nous pourrons commencer nôtre étude sur le gouvernement.

5. Simulation

a. Les Actes Possibles Par Les Parties

16

La violence étatique peut prendre plusieurs formes. Il n'est pas de tout monolithique. Il

est réactif au moins et même interactive parfois. Son caractère principal est d'être

graduée, atténué à la menace qu'il cherche ou de prévenir, ou de punir, ou de corriger.

On pourrait décrire cette "gamme de violence" Étatique ayant (parmi d'autres) les

composantes suivantes:

La peine de mort (de jure)

La peine de mort (de facto)

Torture

Châtiments

Contrôles d'identité

Interdiction de graffiti

Par contre, ceux qui opposent la violence Étatique ont aussi plusieurs moyens de

résistance, comprissent au moins les suivantes:

manifestations non-violentes

grève

pris des otages

manifestations violentes

terrorisme

assassinat

Visant cette gamme des actes violentes, une règle générale pour

déterminer la décision étatique d'appliquer sa force et mesurer son niveau d'application

doit être qualifié comme étant 1) une simplification pour modélisation et 2) doit être

néanmoins complexe - surtout si nous rappelons que les relations étatiques sont

interactives.

b. Le Problème D'Interactivité

17

Le problème qui existe lorsqu'on veut faire une analyse de la dynamique de violence et

contrôle est

1) la dissimulation des parties, tous ayant des motivations à décevoir

2) le fait qu'ils sont réactifs entre eux. Ainsi, nous devons traiter

1) leurs actions (le niveau de violence réelle),

2) leurs perceptions de la violence

a) qui est infligée sur eux par les autres

b) qu'ils infligent sur les autres

3) l'image qu'ils veulent présenter de leur perception du niveau de violence

4) leur anticipation et expectative qu'ils ont afférent à les perceptions, désirs, et

actions des autres.

En outre, il y à plusieurs participantes, non seulement le gouvernement et la peuple, mais aussi

les parties politiques, les gouvernements étrangères, les individuelles... Autant des variables

empêchent une simulation facile, mais pour nôtre fin, d'avoir un modèle du contrôle interactif

les variables données suffiront.

Le dernier problème posé par la considération d'interactivité est le délai qui existe entre une

action et sa réaction. Par exemple, en 1943, visant l'entrée des États Unis, et les victoires à

Midway et Stalingrad, il était plutôt clair que l'Axe ira perdre, éventuellement... mais la guerre

est continué encore deux ans. Ainsi on pourrait illustrer cette relation comme tel:

18

Temps

A

B

(Où A et B sont deux parties en rétroaction)

Violence

(Etatique)

(Populaire)

Historiquement on pourrait appliquer ce courbe à les relations économiques et militaires

visant une paterne de stasis et dynamisme tel que:

Stasis

Stasis

StasisECONOMIE

SECURITE

dynamisme

(rappellez qu'un croissance stable est aussi une type de stabilité)

1919-1939 1939-19451914-1918

Ainsi

1929 : économie :: 1939 : guerre.

On pourrait aussi appliquer à la relation d'inflation et chômage (au commencement

d'une augmentation d'inflation, le chômage se diminue, jusqu'à un point certain, puis il

reste stable, et enfin s'augmente aussi).

c. Rapports De Force Entre Les Parties

19

La première règle que nous allons développer afin de déterminer les rapports entre la

violence Étatique et non-Etatique (c'est à dire du peuple, ou populaire) serait les

hypothèses suivantes:

Si

la violence populaire augment

la violence étatique augmenterait

si

la violence étatique est au-delà d'un niveau certain

alors la violence populaire augmenterait

Ainsi on peut être conduit à la chute de la société dans une spirale de violence sans

cesse:

Augmentation de violence Etatique

Augmentation de violence non-Etatique

La Cercle Vicieux de Révolution

20

Ce cercle me semble valide si, et seulement si, le niveau de violence globale est au-delà

d'un seuil certain.

Ces deux règles montrent le procès par lesquels une société s'effondre (visant que la

propagande ne soit pas considérée dans ce modèle simplifié). Étant donné que la police

utilise la force pour maintenir l'ordre public, au-delà d'un niveau certain, cette force

devient inutile, et éventuellement ira générer une réaction, ou localisée (manifestations

violentes) ou globale (révolution). Cette relation pourrait être représentée

graphiquement, ainsi:

Ordre

Violence

dictature - contrôle totale

anarchie - absence de contrôle

Despotisme - violence totale

Tyrranie

Cette charte reflet ma perception, qu'une manque de contrôle étatique est la condition

préalable ou de l'anarchie, ou du chaos, et qu'un excès de contrôle est la source de

révolution.

Tout cela montre la fragilité de l’Etat, lorsqu'il ne se limite dans son expression de

violence. Mais éventuellement, ou l’Etat apprendre de se limiter, ou il périt. Ajoutons

ainsi encore deux règles tel que:

Si

21

la violence étatique approche le seuil de violence nécessaire à déclencher une

révolution,

alors

n'augmentez pas la violence Étatique.

et

Toutefois, maintenez le niveau de violence nécessaire pour éviter le

dépérissement de l’Etat (les relations de production entre les classes tel que la

propriété privée).

On se trouve ensuite dans la règle suivante:

seuil d'anarchie > violence Étatique > seuil de révolution

qui est tout à fait comparable avec la réaction d'un thermostat, qui signale le chauffage

de s'augmenter, lorsque la température se réduit à un point certain, ou de s'arrêter

lorsque la température s'augmenter à un point certain, et parmi les premiers mécanismes

de contrôle étudié par la cybernétique. On voit ainsi pourquoi je trouve l'Étude de l’Etat

selon la cybernétique utile.

On pourrait poser la hypothèse de ces règles qu'il y a un niveau idéal de violence dans

une société, tel que:

22

Ordre / Tyrannie

Liberté / Anarchie

Violence

0

0 Etant la point de balance ou d'équilibre, la niveau optimale.

Pour revenir à l'étude, toutes ces relations intra Etatique sont dynamiques en tant

qu'elles sont bilatérales et interactives entre les pouvoirs publics (la police) et le peuple

(citoyennes). Le dynamisme se montre aussi en tant qu'il montre les relations entre les

abstractions "ordre" et "violence", l'un changeant tant que l'autre.

Au premier regarde, on pense qu'il est la violence qui détermine l'ordre. Mais cette

intuition a tort, lorsqu'on reconnaît que trop d'ordre génère des réactions, y compris,

parmi d'autres, le terrorisme. Si on puisse ignorer pour ce modèle les variables exogènes

(les relations à l'étrangère, l'économie ceteris parabis), ce mécanisme de contrôle peut

être analysé selon les principes de cybernétique. Les produits du système (sorties, ici le

niveau de violence étatique) déterminent ensuite les données à le système (entrés, actes

de violence populaire). Néanmoins, bien que la formule semble exactement celui d'un

thermostat, dans le monde réel, la boucle de retour peut être cassé, (malgré mes règles

de limitation) ou par tyrannie, (l'application de force étatique sans auto régulation) ou

par une révolution (un effondrement des mécanismes Étatiques).

23

Cette information dynamique pourrait être aussi représenté dans une forme statique.

Visant une typologie de sociétés comme défini fonctionnellement par deux catégories,

leur niveau de violence et de contrôle, on voit:

Contrôle

tyrannie

anarchie dictature

chaos

Cette charte est une réflexion ma perception de la conception marxiste de la dictature de

prolétariat - que cette dictature ne serait pas de tout arbitraire (que je définit comme une

absence de contrôle, ou des organes étatiques ou des citoyennes - soit la tyrannie soit

l'anarchie). Qu'il maintiendrait son ordre par une souplesse des sanctions aussi sociaux

qu'Etatique ayant pour but de réformer le malfaiteur. Par contre, le despotisme est une

absence de contrôle sur l'exécutive, qui pourrait facilement ainsi devient arbitraire,

même violent. La tyrannie en revanche est la forme Étatique qui cherche à inspirer une

terreur parmi les sujets de l'autorité Étatique, et donc c'est défini par sa violence plutôt

que par l’absence d'auto-régulation. L'autre différence entre le despotisme et la tyrannie

est le sens de décadance (hédonisme, matérialisme, arbitraire) qui sont propre au

caractère capricieux du despotisme. Une tyrannie en revanche pourrait bien être

puritaine.

d. Variables

24

Si nous allons modéliser la contestation pour la pouvoir Etatique dans une forme d'un

logiciel, il faudrait commencer par définir les variables.

Soit:

V(e) = la violence Étatique

V(p) = la violence populaire

R = le seuil de violence sociale nécessaire

à inciter une révolution domestique

OP = le niveau de violence nécessaire à préserver l'ordre public

e. Modélisation d'une société

Je voudrais présenter un exemple d'un système rétroactif, ayant trois parties,

l'aristocratie (A), la bourgeoisie (B) et le prolétariat (C). Il y a deux menaces à cette

société: La possibilité d'une révolution interne. Et la possibilité d'une guerre à

l'étrangère. Alors A(1), B(1), et C(1) sont "nôtre" pays, et A(2), B(2) et C(2) "eux".

Chaque société peut infliger la violence sur ces membres, ou par les moyens

Etatiques V(e), ou par le terrorisme V(t). La charte suivante montre comment je vois

la violence étatique historiquement. (Chaque flèche indiquant ou la menace, ou

l'exercice de violence).

A(1)

B(1) C(1)

A(2)

B(2)C(2)

(guerre)(police)

25

Traiter le terrorisme / crime dans une pareille façon ne serait pas possible. Avec la

violence Étatique, son organisation permet l'analyse au-dessus. Mais le terrorisme est

en générale anonyme et individuelle. De plus, outre que par son caractère

idéologique, il ne peut pas être distingué d'autres crimes.

L’hypothèse que je voudrais illustrer est la suivante: il y a une interaction entre la

perception du risque ou de terrorisme, ou de guerre, qui justifier ou non les actes des

États.

Pour faire cette illustration, nous devons ajouter la variable de la perception du

risque d'une menace (p) ou le risque réelle (r) de ce type de violence a les autres

caractéristiques (classe, citoyenneté). Ainsi A(1)(p)(v(t))(1) indique la perception

parmi les aristocrates de nôtre société de la risque de la violence non-étatique dans

nôtre pays. A(1)(p)(v(t))(2) indiquerai leur perception du risque du terrorisme dans

l'autre pays. B(2)(p)(v(e))(1) indique la perception de la risque de guerre à l'étrangère

parmi la bourgeoisie de pays 2. B(2)(p)(v(e))(2) indique leurs perceptions du risque de

violence étatique dans leur propre pays (par exemple, le risque ou non de <<death

squad government>>).

Ainsi on voit une matrice ayant 3x2x2x2 dimensions (classe, pays, violence Étatique

ou non, domestique ou étrangère). Si on veut considérer les perceptions des

perceptions la récursivité infinie peut apparaît. En voie de simplifier et aussi pour

éviter cette récursivité, je considère l'existence d'un risque réel objectif - bien qu'il n'y

a pas vraiment une telle chose n'existe.

Pour encore simplifier, je voudrais considérer que les prolétaires n'ont pas de voix

dans ce pays, et que leurs perceptions ne sont pas regardées comme pertinente, ni

par la bourgeoisie, ni par les aristocrates.

Je postule que:

26

la perception par la bourgeoisie du risque de violence domestique non-etatique

augmente l'imposition de la violence étatique, c'est à dire

B(1)(p(v(t))) => ++V(e)(1)

la perception par la bourgeoisie du risque de violence Etatique de l'étrangère

augmente l'imposition de la violence étatique à l'étrangère, c'est à dire

B(1)(p(v(e)))=> ++V(e)(2)

une augmentation réelle de la violence n'importe ou va augmenter la perception du

niveau de la violence par tous classes

++V(r) => ++ V(p)

La dernière proposition est que lorsque la violence Étatique est appliquée à

l'étrangère, la violence domestique se diminue.

++V(e)(2) => --V(t)(1)

Rappelant que

il-y-a un niveau minimum de violence nécessaire à maintenir l’Etat,

il-y-a un seuil de violence tolérable au-delà duquel se provoque une révolution.

La possibilité d'une manipulation systématique de la perception ou du risque de

guerre, ou du risque de révolution est possible ainsi. Mais le danger de ce jeu est la

possibilité de passer ainsi au-delà de la violence tolérable et d'entre en la cercle

vicieux de violence.

27

Ainsi est une illustration, encore simplifié, de la dynamique que je voudrais expliquer:

Risque de guerre? Risque de révolution?

Augmenter perception de la risque de guerre.

OUI

NON

NON

OUI

Guerre?NON

OUI

Diminuer la perception de la risque de guerre

Victoire?

OUI

NONAugmenter la risque de révolution

Revolution?

f. Menace Mutuelle comme Exemple de Retroaction

Un exemple intéressant du procès de rétroaction s'apparaît lorsqu'il y a deux menaces qui sont

mutuellement contradictoire.

Appellons:

P(T) la perception de la menace de terrorisme domestique.

P(G) la perception de la menace de guerre à l'étranger.

G le taux réel de violence à viennent de l'étrangère.

T le taux réel de violence résultant des crimes motivés politiquement.

X le seuil d'insécurité et violence nécessaire à provoquer une révolution.

Y le seuil d'insécurité et violence nécessaire à provoquer une guerre.

28

Présuppositions

Lorsque P(G) augmente, T va diminuer

Lorsque P(T) augmente, G va diminuer

(ou bien, ++P(G)=>--T; ++P(T)=>--G)

On voit ainsi qu'au moins en principe une classe dominant peut manipuler les perceptions de

P(G), P(T) afin de prévenir que G ou T s'augmente au X ou Y.

Les relations de ces faits et perceptions avec les économies réelles et spéculatives seraient

encore plus intéressant, mais aussi plus complexe. Surtout si on avance l'hypothèse on voit que

l'industrie des armements sert comme moyens de stimuler l'économie pendent des dépressions

- qui pourraient avoir des avantages à court terme (comme en Allemagne pendent les années

30) mais qui peut conduire aussi à des guerres (comme la deuxième guerre mondiale).

g. Formules Juridiques et Modélisation du Droit

On pourrait analyser l’Etat d'une perspective cybernétique non pas seulement

afférent à ces institutions, mais aussi en visant les règles mis en œuvre par eux, ou

pour gouverner les autres institutions (par exemple, le droit administratif, crée par le

législateur détermine le comportement des organes administratifs) ou pour gouverner

les sujets des institutions, (personnes juridiques). Ainsi, par exemple, la sécurité

sociale gouverne les relations entre travailleurs et patronnes. L’Etat est, de cette

perspective, vu comme un ensemble des mécanismes de contrôle, comprissent,

parmi d'autres, le droit.

Je voudrais démontre cette idée en faisant une analyse de la droit anglais de vol (theft

et common law) et la conception romaine de propriété. J'ai choisi ces deux règles de

droit parce qu'ils sont simples, clairs, et des lois "classiques", ayant une influence qui

reste dans les codes juridiques jusqu'au nos jours.

29

Le crime de vol au droit commun anglais =

caption (le prise d'une chose) d'une chose qui n'appartient pas à le voleur +

asportation (l'acte de porter la chose) +

animus furundi (l'intention d'exclure la posséder légitime).

Ainsi seulement toucher la chose ne suffit pas d'être vol. D'ailleurs, si la "voleur"

prendre l'objet dans une façon innocente (croyant que l'objet était la sienne) il ne

serait non plus coupable.

Nous pourrions facilement exprimer le crime de vol comme une formule tel que

V = C + A + AF

(vol égale caption plus asportation plus animus furundi). Si nous prenons 1 comme

"oui" ou "condition satisfaite" et 0 comme "non" ou "condition insatisfaite":

V = (C=1) * (A=1) * (AF=1)

La travaille des juristes, en générale, consiste de déterminer sil les conditions tel que

C=1 sont rempli.

L'autre exemple du droit que je veux utilise pour montrer une analyse cybernétique

de l’Etat est la droit de la propriété. Classiquement, la propriété consiste à trois

éléments:

Usus + Abusus + Fructus

usus étant le droit d'utiliser la chose. Abusus étant le droit de disposer de la chose

dans la sens la plus absolue possible, y compris sa destruction, et fructus étant la

droit aux choses que la propriété se produit. Par exemple, les minéraux, l'agriculture,

30

le bois. D'ailleurs, on voit que cette conception est liée à une idée de la source

principale de la richesse étant la terre, alors une conception préindustriel du droit.

Néanmoins le droit est assez conservatrice que cette idée était appliquée par analogie

à la propriété mobilière. On voit ainsi que l'intérêt est la fructus d'un corpus de

capitale. Mais cette fiction peut être dévoilée aussitôt qu'on voit qu'une pièce de

monnaie n'a jamais e se reproduit comme un arbre et ses pommes... Mais pour

revenir au sujet, on pourrait exprimér l'idée de la propriété avec la formule suivante:

P =(U = 1) * (A = 1) * (F= 1)

ainsi une pension viagère ne serait considérée comme une propriété selon cette

définition, possession étant limitée à la vie de quelqu'un.

Outre que montrer la possibilité d'une analyse cybernétique de L’Etat, j'ai voulu aussi

montrer les possibilités et limites d'une informatisation du droit. Ces exemples

montrer qu'on pourrait crée des logiciels pour déterminer si une condition juridique

est remplie. Mais la difficulté est que la détermination de l'existence ou non des

éléments d'une loi est un procès souvent contesté. Dans le droit administratif ou

fiscal la situation est mieux lorsqu'il s'agit des déterminations sans contestation.

Néanmoins en crimes la question, par exemple, d'asportation se réduit à des

questions très spécifiques, unique à chaque cas, et même comprissent des éléments

psychologique, voire indéterminable. Déterminer animus furundi par exemple exige

une analyse très particulière "une telle personne, dans une telle circonstance, est ce

qu'il aurait voulu garder ou détruire une telle chose?" Cette analyse serait très

compliquée et ira démontrer les préjuges d'un système. X, une aristocrate, prends

une banane d'une autre - on dit ensuite que n'ayant pas besoin de voler, l'aristocrate

était ou en erreur à ses droits, ou n'avait pas l'intention de nier le possesseur manger,

garder, ou détruire la chose. Par contre, si je dis que le S, un SDF a fait la même

chose, qu'elle probablement avait l'animus furundi, n'ayant pas l'argent, ni les

possessions elle est ainsi réduit à voler.

Les questions juridiquement neutres que cette enquête demande sont:

31

Est ce qu'il a touché la chose?

Est ce qu'il a pris la chose?

Est ce qu'il a voulu garder, consommer, ou détruire la chose?

Est ce qu'il a penser que la chose était la sienne?

En outre, il faut considérer aussi la sobriété et santé mentale de la soupçonné.

Les questions non-neutres référent à l'âge, sexe, et statut économique de la

soupçonné. On entrerait ainsi vers l'analyse probabiliste, qui compliquerait un logiciel

destiné à traiter cette question, mais qui n'empêche pas la création d'un tel logiciel.

Mais l'autre problème est d'utilité. Quelle utilité aura un tel logiciel? Pour mes fins, je

essais de modéliser l’Etat pour l'analyser et critiquer. Une antenne de police pourrait

bien utiliser les mêmes outils afin d'améliorer leur efficacité. L'utilité de ces outils

analytiques est démontré par leur neutralité.

L'autre fait que j'ai voulu illustrer par l'analyse du droit au-dessus est que le droit est

une chose produite par la volonté humain, et qu'il se reproduit.

III. Technologies Nouvelles et leurs consequences

A. Des Technologies Nouvelles

La charte suivante illustre les relations entre les choses que nous allons discuter dans

cette section, et je le présente comme "mini-plan" de la section:

32

Nouvelles Technologies

Privatisation

Effondrement Social

Nouveaux Mode de Production

Révolution? Utopie?

�?

Arcologies

Réseaux

Il me semble très clair que le 20 siècle serait caractérisé comme le siècle de révolution

technologique. L'innovation par le développement des nouvelles technologies et

l'amélioration de la performance des technologies existant est la seule constante de nôtre

ère. Les développements révolutionnaires ou sont passé ou sont en train de passer, en

l'électronique, l'informatique, et la biotechnologie. Des changements évolutionnaire,

mais non moins important ont passé ou sont en train de passer en l'agriculture,

l'avionique, et l'énergie.

Les effets de ces développements sont aussi variés que leurs causes. De plus les effets

directs vont avoir aussi des effets secondaires, souvent imprévisibles. Par exemple,

l'extension de vie génère aussi une crise de logements et de santé. Ces technologies

nouvelles ont crée un monde ou l'information peut être appelée "parfait". Information

est disponible globalement et instantement, tant que la concerne maintenant est de

33

l'organisée afin de prévenir qu'on soit noyé dans une flotte des données. Cette

disponibilité d'information à un prix bas était une condition préalable de la libre

circulation de capitale, peuple, et biens non pas seulement en Europe mais aussi

globalement. Un monde donc sans frontières, sauf aux banlieues.

Bien qu'ils créent d'espoir, ces technologies aussi créent de précarité, car ils ont

permettait la destruction en Amérique de la classe moyenne, et augmentait l'abysse entre

les riches et les pauvres.

Alors ces technologies indirectement aider l'intégrisme et nationalisme (qui sont eux

même face et pile de la même pièce).

Cette nouveau mode de production exige des travailleurs bien formés, intelligentes, avec

une éducation techniquement spécialisée. Ceux qui ne sont pas apte à travailler dans cet

système sont "inutile" pour cette société. La désillusion qui est la suite de cette réalité est

donc la source de pouvoir aussi bien pour les intégristes que pour les nationalistes.

Voilà, la technologie contribue à la tribalisation du monde, car l'intégrisme religieux aussi

bien que le nationalisme ont une source commune: une nouveau mode de production

qui regarde ces deux idéologies - et peut être tout idéologie - comme dépassé, et qui a

laissé les ouvrières sans éducation sans avenir, sans espoir.

1. Privatisation

Plus tôt nous avons défini l’Etat dans une façon fonctionaliste, marxienne, comme

l'agence de domination d'une classe dominante sur les autres classes sociales, afin

d'infliger une obéissance fondée sur la terreur. Mais cela ne décrit pas la forme qu'il

prenne. Marxisme explique que la forme Étatique (qui est une partie de la superstructure

de l'économie) est une fonction de l'histoire, c'est à dire de la mode de la production.

Les typologies historiques de l'Etat se sont définies en fonction de ces gouverneurs.

Ensuite ils ont cherché de trouver le principe de leur direction, et le vice qui le

corromprait. Platon distingue entre l'Aristocratie, l'oligarchie, la démocratie, le timarchie,

34

et la tyrannie, visant une descente du principe de la règle par une minorité informé vers

la peuple entier qui finirait en dictature. Aristote à réduit un peu cette typologie, visant

trois formes principales de la politie - l'aristocratie (gouvernement par la mérite

d'excellence), l'oligarchie (gouvernement par une élite, selon ou richesse, ou naissance),

et démocratie (gouvernement populaire. Par la suite Hobbes a disait que les formes de

gouvernement sont antinomiques, selon l'opinion d'approbation ou non. Par exemple,

pour Hobbes l'oligarchie et l'aristocratie sont antinomies, l'une étant péjorative, l'autre

approbative, ainsi que pour la démocratie et l'anarchie, et la monarchie et la tyrannie.

Montesquieu voulu faire distinction avec l'introduction de l'idée des gouvernements

républicaine, mais en gros l'analyse reste - gouvernement par une personne (monarchie,

tyrannie, despotisme, dictature), par une minorité (oligarchie, aristocratie), ou par les

masses (démocratie, républicanisme, anarchisme). Les typologies sont développées

autour de la question "qui gouverne", plutôt de quoi ou comment ils gouvernent, qui

reste une question du degré.

Mais commun à toutes les formes de l'organisation de l’Etat est cette cherché d'écarter,

de délimiter, son propre domaine - le monopole de violence. Ce fait juridique bien reflet

la vision marxiste de l’Etat comme moyens d'exploitation de la classe dominante pour

maintenir les relations de production nécessaire à l'existence de cette classe. Cet

écartement historique me semble d'être remise en question, au moins dans les pays de

droit <<common law>>. La tendance de privatiser l’Etat, même ces fonctions de

sécurité, à le nom de la "efficacité" a aboutit à deux choses curieuses aux EU:

1) la création des armés privées

2) la disparition de l'Etat par une privatisation des fonctions étatiques. Mais en revanche

à le dépérissement de l’Etat vers une paix universelle, collective (la vision marxiste), la

disparition de l’Etat capitaliste se fait par le remplacement des institutions Étatiques par

des institutions privées qui fait les mêmes fonctions que l’Etat bourgeois capitaliste

(l'opprime), et souvent bien plus "efficace" (c'est à dire enfin, plus violente).

35

On pourrait trouver une cause de cette privatisation dans la chute du communisme. Il

me semble que les élites (c'est à dire les capitalistes) ont décidé qu'un niveau bas

constant de violence sociale serait "tolérable", même utile pour faire pression sur les

éléments "non-désirées". Une ère d'instabilité permanente va arriver, et il est déjà arrivé

en Los Angeles.

A la même instante qu'on voit la privatisation de la fonction Étatique de sécurité

publique, on constate aussi (en fait, comme résultat) une militarisation de la police, ou

privé, ou public. Des mercenaires en fait. Ces armées privées servent les besoins des

sociétés multinationales: De faciliter leur exploitation des ressources et travaille des pays

en voie de développement, afin de d'extraire le bénéfice maximum pour le prix

minimum.

2. MultinationalesQuant à les multinationales eux mêmes, ils sont devenus des véritables pouvoirs

internationaux, une force principale de la politique internationale, souvent disposant

d'un PIB plus grande que les états pauvres. L'exemple le plus évident et brutal de la

pouvoir des sociétés multinationales est la chile de 1973. Anaconda Copper et ITT à

réussi de convaincre le Président américain d'"autoriser" l'assassinat de Salvador Allende

pour son communisme, et d'instaurer un régime plus "complaisant". Un vrai putsch

<<corporatiste>>.

Ce fait n'est pas un fait nouveau - le British East India Company avait aussi sa propre

armée, avec lequel il a conquit l'Inde. United Fruit (appelé Dole aujourd'hui) a instauré

et démissionné plusieurs régimes en Amérique Centrale entre 1900-1930. La différence

est que les multinationales sont soumises de moins en moins aux contrôles Etatiques.

De plus, la privatisation des fonctions étatiques aujourd'hui menace l'existence de l’Etat

même. Non pas seulement dans une façon négative (la disparition de l’Etat par non-

fonctionne) mais aussi dans une façon positive (la direction de la politique internationale

par des sociétés anonymes). Sous l'ancien modèle, la société anonyme avait un seul siège

social. Ainsi, à la fin de compte, la Compagnie d'Inde de l'Est a démissionné ces

mercenaires. En revanche, ITT, par exemple, est en fait plusieurs sociétés, ou filiales ou

36

succursales, ayant plusieurs sièges sociaux dans différents pays. Une véritable hydre. Sa

caractère véritablement international explique aussi pourquoi il peut maintenir encore

son propre réseau d'intelligence.

On espère de limiter le pouvoir des multinationales. On a constaté qu'ils avaient agi afin

de créer des guerres pour leur propre compte (la "guerre de gulfe" par exemple) et des

<<golpos d'estado>> - qui est tout à fait cohérente avec les théories de Marx. Mais

dans un système capitaliste, il me semble que la seule limitation de le pouvoir des

multinationales est leurs transformations internes - la spéculation économique en ce qui

concerne les OPA et les fusions. Puisse cette instabilité être tourné contre les sociétés

qui détourne l'intérêt public? Probablement non, car, bien que cette instabilité limite

l'action possible des dirigeants, il est aussi le mécanisme par lequel les sociétés ajoutent

de capitale, et ainsi de pouvoir, à leurs coffres.

3. L'Atomisation des sujets du Droit InternationaleSi nous voyons une tendance de se privatise, je voudrais aussi parler de la tendance des

états de se dissoudre, de se "miniaturiser". Les exemples le plus évidents seront l'ex

UdRSS, l'ex Yougoslavie, aussi bien que la République Tchèque et sa sœur la Slovaque.

Mais même avant l'effondrement soviétique, il y avait les petits dragons, parmi eux la

Taiwan, la Corée du Sud, la Singapour. Et bien sur les nouveaux États crées par la

décolonisation. Et la désintégration se soulève au Québec - même peut être un jour en

Belgique?

Néanmoins, à la même fois qu'on voit bien aussi la mondialisation... des

communications instantes, globales... Un monde sans frontières... la libre circulation des

biens, des travailleurs, de la capitale, et surtout des idées. Car, dans le nouveau mode de

production l'information puisse être plus valable que la capitale. Sans savoir qui veut

quoi et quand, les stocks peuvent pas être vendu, n'est pas?

Deux tendances qui me semblent d'être différente mais qui en fait sont liées par le fait

qu'ils sont tous la deux possibles, et donc le résultat des technologies nouvelles.

37

Voila la nouvelle hiérarchie:

Organisations Politiques

C Global (par exemple, l'ONU)

o

n Transnationale (OTAN, OECD, certaines sociétés

t multinationales)

r

a Étatique (souvent mais pas toujours nations)

t

s Sous-étatique (États fédérés, mais aussi

des groupes souvent intégristes et sous-

nationales par exemple, les kurdes,

minorités religieux, ethniques et c.)

Les Cités (par exemple, Paris)

Historiquement, seulement les États peuvent négocier entre eux comme des personnes

morales du droit public international. Néanmoins cette position classique, moniste, est

en train de disparaître, et d'être remplacée par un système qui permet, de facto au moins,

mais de plus en plus de jure, des accordes entre les associations sous et supra nationale.

Ces observations tendent à démontrer que Foucault avait raison dans sa théorie sur la

souveraineté. L'essence de sa théorie était que la souveraineté n'était pas l'optique

correcte pour définir et comprendre la pouvoir étatique. Ainsi:

"Pour mener l'analyse concrète des rapports de pouvoir, il faut abandonner le modèle juridique de la souveraineté. Celui ci, en effet, présuppose l'individu comme sujet de droits naturels ou de pouvoirs primitifs: il se donne pour objectif de rendre compte de la genèse idéale de l’Etat; enfin il faire de la loi la manifestation fondamentale du pouvoir. Il faudrait

38

essayer d'étudier le pouvoir non pas à partir des termes primitifs: Il faudrait essayer d'étudier le pouvoir non pas à partir des termes de la relation, mais à partir de la relation elle-même en tant que c'est elle qui détermine les éléments sur lesquels elle porte: plutôt que de demander à des sujets idéaux ce qu'ils ont pu céder d'eux mêmes ou de leurs pouvoirs pour se laisser assujettir, il faut chercher comment les relations d'assujettissement fabriquer des sujets. De même en plutôt que de rechercher la forme unique, le point central d'où toutes les formes de pouvoir dériveraient, par voie de conséquence ou de développement, il faut d'aborder les laisser valoir dans leur multiplicité, leurs différences, leur spécificité, leur réversibilité: les étudier donc comme des rapports de force qui s'entrecroisent, renvoient les uns aux autres, convergent ou au contraire s'opposant et tendent à s'annuler. Enfin, plutôt que d'accorder un privilège à la loi comme manifestation de pouvoir il vaut mieux essayer de repérer les différentes techniques de contrainte qu'il met en oeuvre."24

Foucault n'est pas de toute la seule théoricienne de vouloir abandonner l’Etat comme

unité fondamental d'analyse politique: Baudrillard a une position similaire, disant que:

"Le Sida, le krach boursier (suivi des raiders et de OPA en chaîne), les virus électroniques, nous sommes gâtés en fait d'événements <<supracondcuteurs>>, de cette sorte de déchaînements intempestifs intercontinentaux qui ne touchent plus des États, des individus, mais des structures entières, transversales: le sexe, l'argent, l'information et la communication."25

D'un perspective fonctionnale (plutôt que juridique), on a constaté deux modèles

historiques d'État. L’Etat Policier (national security state) et l’Etat Commerciale (trading

state). Historiquement la Prusse, et plus régentaient l'Afrique du Sud, et l'Israël sont les

exemples de sécurité. Brésil et Argentine avaient aussi des tendances vers la modèle

sécurité nationale. Quant à l’Etat commercial, Les Pays Bas et la Singapour sont des

exemples, aussi bien que la Suisse.

24 Michel Foucault <<Il faut Defendre la Société>> page 239.25 Baudrillard Ecran Totale “L'Économie Virale” page 37.

39

Bien que ces deux modèles ont un intérêt historique ils sont en train d'être dépassé par la

réalité technologique. Les multinationales font du commerce et des guerres selon leurs

besoins économique. Ainsi il n'y a plus besoin d'une organisation juridique pour soutenir

l'exploitation. En fait, le colonialisme direct n'était pas seulement trop ouvert dans sa

exploitation de le tiers monde, il était aussi plus cher que la néo-colonialisme des

multinationales. En outre, la risque de guerre nucléaire a mis en obsolescence la

possibilité des guerres entre les pays de premier monde, car la coût de guerre serait trop

haut pour le supporter.

Seulement une restauration communiste pourrait s'opposer à la tendance des

multinationales à diviser et exploiter le tiers monde pour leur propre compte. Les Etats

bourgeois n'ont ni la désir ni les moyens à opposer l'exploitation multinationale. Les

guerres du golfe ont démontré que les Etats bourgeois sont que des écrans pour les

multinationales.

La question de la modèle Étatique (ou de sécurité ou de commerce) et le problème de la

néo-colonialisme soulève la question d'autarcie et interdépendance. Selon Aristote et

Mao, la politie doit être autarcique, pour avoir le pouvoir de garantir sa propre défense.

Cette optique de sécurité à aboutit aux grandes Etats-nations du XIX et XX siècle.

Historiquement, l'autarcie était vue alors comme le moyen de sécurité. Mais depuis le

XVIII siècle, interdépendance était vue par les grandes puissances économiques comme

le moyen d'arriver à la prospérité. Mais cette interdépendance était entre dominateur et

dominé. La possibilité de telles relations d'économie et sécurité a changé totalement avec

la bombe nucléaire. La sécurité n'est plus liée au territoire et population de l’Etat. Si une

sécurité est même possible, il serait une fonction du niveau technologique de l’Etat. Mais

la coûte de guerre soit trop grande pour justifier son risque. Alors, visant la destruction

de la deuxième guerre, les États Unis ont essayé, avec plus ou moins de réussite, d'établir

un monde interdépendant non pas seulement pour soutenir leur oligarchie économique,

mais aussi pour garantir la sécurité. La logique était qu'un monde interdépendant aurait

moins de guerres. Car, lorsque l'économie est liée au territoire, il y a des incitations à

guerre. Par contre, lorsque les économies sont interdépendantes il y a une incitation

négative aux guerres.

40

Mais tout ça a changé aussi. Le fin de la guerre froid implique la fin de la menace

soviétique - et ainsi la moite de la raison pour créer l'interdépendance. Aussi, la réussite

de l'Union Européenne, bien qu'indiquent une interdépendance continentale, implique

aussi la possibilité des conflits transatlantique. Alors la fin de la guerre froide qu'assure la

sécurité militaire de l'occident va mettre en relève les frictions économiques entre les

partenaires transatlantiques.

Néanmoins, l'instabilité intra-Étatique ne doit pas nécessairement conduire à instabilité

internationale. Historiquement une multiplicité des états a conduit vers une multiplicité

des tarifs, GATT pourrait en principe s'évoluer pour accommoder les états sous-

nationaux. Rien n'empêche que le désintégration des états nationaux conduirait à une

nouvelle tarification.

Quant à la relation entre sécurité, prospérité, et modèle, il reste incertain. Un stratagème

militaire pourrait conduire inévitablement à guerre, par inertie. Un stratagème

commercial pourrait aussi aboutit à guerre, visant que l’Etat commercial soit aperçu

comme moins faible.

Est-ce que ces questions ont même de pertinence visant la Bombe et GATT? Oui, non

pas seulement pour l'analyse historique, mais aussi pour le tiers monde, ou la bombe est

limitée à la Inde et Pakistan. Historiquement les Etats-commerciaux ont adopté ce

stratagème visant leur faiblesse. Il faut comprendre que la décision d'adopter un

stratagème de puissance ou commercial, ou militaire, soit liée à la fin de l’Etat de sa

propre conservation. Ainsi, un État peut adopter un stratagème commercial à un point

historique, et plus tarde adopter un stratagème militaire. Par exemple, la ligue d'hanse

était une confédération des Etats-urbaines organisée pour la commerce, qui plus tard, au

moins en partie, devient Prusse. De même que plus tard la Prusse est devenue l'exemple

définitif de l’Etat dite de sécurité nationale. On pourrait faire nue hypothèse que l’Etat

ira adopter un stratagème commercial quand nécessaire (dans sa faiblesse), et un

stratagème militaire lorsque possible. Japon aujourd'hui par exemple est un État

commerciale car ayant perdu la deuxième guerre le gouvernement japonais n'avait pas la

41

possibilité a poursuivi une alternative. Mais il reste vrai aussi que la nécessité peut

s'efforce un stratagème militaire, le cas d'Israël par exemple. Ce choix en générale est

mauvaise pour l'économie, et sa inévitabilité est plutôt de nécessité que de choix. Ainsi le

mieux serait d'avoir la flexibilité de choisir ou d'être commerciale, ou d'être militaire, qui

me semble d'être le cas de l'ancien empire Britannique.

Dans l'ancien ordre (le avant-nucléaire), il y avait une correspondance envers entre le

grandeur d'état, ou par population ou par superficie, et son désir de poursuivre une

politie commerciaux plutôt que militaire. Tel n'est plus le cas. La bombe à changé tous.

On pourrait développer comme conclusion que lorsque le grandeur et population d'un

état augmente, il est plus probable de se militariser. Il y a trop de variables pour

déterminer si une stratagème d'autarcie ou d'interdépendance aurait moins de risque de

guerre. En générale je fais la hypothèse:

qu'un Etat autarcique aurait plus de guerres,

mais avec moins de conséquences.

Un état autarcique aurait aussi moins de prospérité.

Lorsque le niveau global de prospérité s'augmente, le risque de la guerre ira diminuer.

Ainsi les États interdépendante conduirait indirectement vers la sécurité qui explique,

outre que l'indéterminicité empirique, et le fait que les questions seront au-delà des

limites de ce mémoire, pourquoi ces généralisations reste que des hypothèses. Qui est

encore plus soulignée lorsqu'on rappelle que plusieurs pays du monde aujourd'hui ont

des armes nucléaires.

Alors on constate que le système international aujourd'hui se caractérise comme un

mélange des éléments différentes - Etats-nationaux, Etats-urbaines, sociétés

multinationales, et une variété des tribus intégristes. C'est loin de la vision idéale de La

42

Cité. On voit plutôt des technopoles, des oligarchies, qui regarde la religion et la

politique ou comme dépassé, ou comme dangereuse.

a. ArcologiesCes tendances se traduisent aussi dans une nouvelle géographie. Le système nouveau

veut "canaliser" les déchets de la société, vers les "zones de contrôle". Le système veut

aussi créer des frontières entre les banlieues jugées "sûres" (voir riches) et "dangereuse"

(des émigrés, des pauvres). Résultat: la création des "arcologies" (les zones franches, des

<<enterprise zones>>), lieus corporatistes insolées, leurs satellites protégés

d'habitation, des services, et de <<shopping>> et la séparation de ces "arcologies" de

les "barrios", "souks", et autres ghettos.

La formule pour ces développements serait la suivante:

Tribalisation + Privatisation = Arcologies.

L'objective de cette tendance est d'obtenir une autarcie, qui conduit vers la sécurité. Bien

que ces développements sociaux soient en contradiction avec le stratagème de GATT

qui vise à maintenir une paix mondiale par assurant une dépendance économique

mutuelle entre les pays.

Une arcologie (Arche: sous-strate, substance primaire. Logos: parole, raison) est un

communauté autarcique dans ces moyens de production, et donc au moins en

potentielle, ayant la capacité d'indépendance politique. Tout polis est une arcologie, mais

pas toutes les arcologies est un polis.

La canalisation de violence, et le désir d'autarcie, se manifeste dans plusieurs

phénomènes matériaux. A le niveau d'une cité, la violence est canalisée en créent

plusieurs nœuds productifs, rangée comme un anneau autour du centre ville, et liée entre

eux par des grandes autoroutes qui traverse les terres condamnés, ou par géographie, ou

par culture. Quant au centre ville, il est plus ou moins abandonné, au moins dans la

43

modèle américain. Il est cédé aux forces anarchiques, comme Watts, comme Harlem, ou

comme Detroit (lorsque le contenu racial de ce politique devient trop évident, on

propose des zones franches urbaines, "urban enterprise zones"). L'effet de tout ça est

tellement similaire à celle d'une bombe nucléaire. Une représentation graphique de ces

faits apparaît au-dessous:

Centre Ville

Autoroute

Noeud productive

Aerogare

(abandonné)

(arcologie)

Cette vision n'est pas le premier essai de gérer des populations urbaines par la

planification. Par exemple, le plan suivant (qui s'applique, par exemple, au Paris) était

destiné à prévenir la réussite des manifestations violentes : la place de l’église étant a la

fois un lieu pour observer et tirer sur les foules.

44

EgliseRue Rue

Rue

PLACE

Ce plan permet une petite equipe des soldats armée d'artillierie de domine une quartier entier

RueRue

Mais si cette vision voit le contrôle dirigé interne, la vision de l'approche de nos jours est

de crée des enclaves, qui sont, en principe, capable d'être autarcique, si nécessaire, et

enfin même (au pire cas) autonome. Ainsi:

Portes gardées, capable de fermeture

Clôture ou naturel, ou artificiel

Voies d'accès

secondaires

primaires

(une extrapolation de la technopole Reuil 2000)

45

ou bien, la suivante

Tour de Garde

Gare

Caserne

Habitations

Ecole Magasins

Usine

Atelier

CourCuisine Portes

(exemple de la Zig Zag collective, bâtiments occupé par des SDF en Paris

antérieurement la propriété d'une société démissionnée vers la tiers monde).

L'approche que nous voyons dans ces illustrations me semble néo-féodale. Baudrillard

est d'accorde avec l'idée qu'il y a l'apparence d'une "féodalité technologique"26 Il

apparaît d'abandonner les champs cultivés externes des casernes. Ils ne sont pas, dans

toute case, habitable. En tout cas, la livraison aérienne d'alimentation à Berlin montre

que le risque alimentaire posé par une révolution est faible, au moins si la révolution est

limitée à un seul pays.27

26 Jean Baudrillard, Écran Totale, "L'impuissance du virtuel." page 72.27 Quelques idées dans ce mémoire sont développées des jeux. Pour exprimer ma gratitude a les auteurs, et de respecter leurs droits d’auteurArcologie, par exemple se trouve dans le jeu “Heresy”. L’idée d’une réalité dite de consentement se trouve dans “Mage - L’Ascension”. L’Idée d’un matrice techno-rêve se trouve dans “Cyberpunk” et “NetRunner”. Enfin l’idée d’un éffondrement social et le développemen d’une féodalité corporatiste fondée sur le technologie se trouve le plus notammant dans “Shadowrun”, mais aussi dans “Gamma World”, “HOL (Human Occupied Landfill)”, et “Revolution

46

b. Réseaux

L'agent principal de cette nouvelle mode de production est déjà apparu: le <<network>>

(réseau). Un réseau est un ensemble des individuelles, liée mutuellement par un fait commun

(une croyance, une ambition, un intérêt) et "bronché" mutuellement (au travail, dans une

association, ou bien sur par l'informatique).

Visant la flexibilité et caractère ouverte de cette définition, on voit qu'un réseau pourrait bien

être invisible, mobile, omniprésent mais impossible de retrouver. Outre que cette invisibilité, la

puissance d'un réseau est de reproduire et développer. Non seulement la reproduction de

l'information initiale, mais la développement des connexions nouvelles. Ainsi les réseaux se

répliquent. On connaît les membres de son réseau, qui connaît les membres d'un autre et en

principe ce procès peut continuer sans fin. Ainsi on peut se lié par sa réseau à tout le monde,

et en pratique on pourrait retrouvé n'importe quoi ou n'importe qui par des réseaux. Parfois on

hasarde à dire que les réseaux eux même sont auto-conscient au-delà de leurs membres...

Cette organisation non-linéaire, non-hiérarchique est bien contrastée avec l'ancien principe

d'organisation illustré ci dessous:

Humaines Roboticisée

Le Chef

Administrateurs

ORGANISATION TRADITIONELLE HIERARCHISEE

X”. Se sont souvent, mais pas toujours, les développements après les Oeuvres de William Gibson (Neuromancer, Burning Chrome).

47

Orginization A Organization C

Organization B

Informations et idées

Mouvement desLiens affectives

Liens d'organisation

UN RESEAU DES RESEAUX

Vulnérabilités des Réseaux:

A la même fois qu'étant presque invisible et reproductible, les réseaux aussi ont une

vulnérabilité qui se développe de leur potentialité. Ils sont des circuits fermés. Ainsi une

contagion peut se reproduire aussi vite qu'une symbiose. La pouvoir reproductive saine

d'un réseau peut se détourner à une réplication virale, une reproduction qui a dépassé sa

propre code. Ainsi Baudrillard remarque:

"Sida, virus électroniques, terrorisme...La virulence advient lorsqu'un corps, un système, un réseau expulsent tous leurs éléments négatifs et se résolvent en une combinatoire

48

d'éléments simples. La viralité est dans ce sens étroitement liée à la fractalité et la digitalité. C'est parce que les ordinateurs, les machines électroniques sont devenues des abstractions, des machines virtuelles, des non-corps que les virus s'y déchaînent...c'est parce que le corps lui-même est devenu un non-corps, une machine électronique et virtuelle que les virus s'en emparent....Ces nouvelles pathologies sont les maladies du code et du modèle."28

i. Les Composants des Réseaux: Les <<Techno-Païennes>>:

"Technologie, suffisamment avancée, ne peut pas être distinguée de la magie." -Arthur C. Clarke

Les savants des réseaux ont compris deux choses essentielles.

L'information c'est la pouvoir.

Les idées ce sont des armes.

Visant ces deux "axiomes", on constate que les réseaux, sous les conditions justes, pourraient

être très puissants. Néanmoins, visant qu'un réseau soit plutôt linéaire que hiérarchique, il ne

peut se domine sur ces membres, surtout lorsqu'on reconnaît la manque d'une personnalité

juridique de le réseau.

Visant le manque d'organisation hiérarchique, et la nécessité d'intelligence, on constate que les

personnes qui s’associent aux réseaux sont en générale subversives. Leur intelligence crée une

sens d'indépendance, et ainsi ils ont des tendances anarco-nihiliste. Ces génies fous ont aussi

des tendances à explorer les drogues (pour explorer et améliorer leur connaissance), la

mythologie (pour comprendre l'humanité et ces dieux) et même la magie (qui j'explique à la

suite).

28 Jean Baudrillard Ecran Totale "Le Sida: virulence ou prophylaxie?" Page 11.

49

En cherchant de comprendre pour quoi les <<techno païennes>> existent nous devons

rechercher les idées de causalité et temps. La science traditionnelle veut dire que les chamans

ont une compréhension erronée de la causalité, qu'ils confondent les causes et les effets. Mais

nous allons voir que l'idée de causalité lui même n'a pas de certitude. La chaîne temporelle de

causalité s'étend enfin au moins à la création de l'univers.

C'est quoi la causalité? Traditionnellement "cause" signifie l'idée d'une action qui précède en

temps et qui nécessairement crée un effet. Encore, la sagesse reçue dit qu'une cause peut être

volontaire, ou involontaire.

Les idées qui nous devons remettre en question ici sont 1) le temps 2) la volonté.

Il y a deux modèles du temps. La vision du temps linéaire voit le temps comme ayant n'aucun

commencement, ni aucun fin, mais une séquence. L'autre modèle, la roue de temps, est

beaucoup plus ancien, en disant que le temps est cyclique, même circulaire. Qu'il n'a aucune

commencement ni aucune fin, mais qu'il y a comme même une récurrence. Cette doctrine

bouddhique du retour eternel était récapitulée par Nietzsche, mais il était une doctrine chez

Platon, et selon les légendes Pythagore. De plus, l'ère d'information a donné une connaissance

mondiale qui s'explose dans toutes les directions et qui efface le temps par sa présentation et

représentation des images instantes, sans cesse tel qu'il n'y a plus de temps.29

La question intéressant que les modèles alternatifs de temps circulaire va soulever est la

suivante: comment déterminer la causalité si tous les évents sont déjà passe et vont encore

passer dans la même façon? Dans ce cas, ne serait-il que chaque cause et aussi son propre effet

et en outre que chaque effet-cause-effet serait aussi lié aux autres cause effets... La causalité,

existe-t-il encore dans ce cas?

Un bouddhiste dirait que le retour éternel existe pour qu'on puisse résoudre son karman en

cherchent d'échapper cette - car, selon eux, la roue est terrible et de souffrance. Selon ce

modèle donc seulement sont prédestinée le retour des choix moraux, et qu'il y aurait une

29 Baudrillard, Écran Totale, 171

50

espérance de faire des choix qui vont nous libérer de nôtre karman. Quant à les décisions

immorales, le bouddhiste dirait qu'on est condamné a sa retour.

Nous sommes aussi confrontés par l'idée due la volonté dite libre. Dans la modèle

bouddhique, existe-t-il une volonté libre? En outre, si la volonté libre existe, que reste du

déterminisme? En revanche, si les événements sont ou au moins peut être déterminée, que

reste de la volonté?

La mieux réponse me semble de dire que selon la perspective humaine, le temps semble d'être

linéaire, et nôtre volonté libre avec une distinction entre les êtres vivants, qui ont une certaine

liberté de choix, et les choses non-vivantes qui sont assujetti au déterminisme. Mais dans un

perspective divine, le temps soit circulaire, et nôtre illusion de volonté libre c'est un résultat de

nôtres limitations qui sont un produit du fait de nôtre condition temporelle (qui pourrait être

échappée peut être dans nos rêves ou nos pensées...)

Même si on adopte un modèle de temps linéaire, à cause de la subjectivité nécessaire de nos

perspectives individuelles, la modèle de temps circulaire reste difficile, voire impossible ou

d'échapper ou d'ignorer. La circularité, la réciprocité, c'est une relation fondamentale de la vie

humaine. Nos expériences déterminent nos croyances. Nos croyances déterminent ensuite

actions. Mais nos croyances aussi influencent nos interprétations de "réalité" - c'est à dire nos

expériences. De plus, nôtre actions vont influencer les actions et enfin même les croyances des

autres. Cette réciprocité des relations entre l'individu et la société, aussi bien que le problème

de temporalité, explique pour quoi la causalité est difficile à décrire. Même si la circularité est

limité a l'action sociale, et ne considère pas la possibilité de métampsychose, il n'est pas

possible d'être objective, ni d'échapper la réciprocité des relations, ni d'ignorer la puissance de

nos pensées sur nôtre réalité. Voilà pourquoi les <<techno païennes>> peuvent exister sans

aucune contradiction interne. Leur magie chaministe et leur pensée technophile sont liée par le

désir d'explorer et développer tous leurs capacités, aussi intellectuelle qu'artistique, et aussi

pratique que théorique.

ii. Effondrement SocialNous devons comprendre ici que le commencement que cette nouveau mode de production

ne serait pas très...gentil. Un effondrement social est survenu. Malgré la rêve moderne de créer

51

un monde de sécurité économique, la précarité caractérise le nouveau mode de production.

Travaille temporaire, télétravail, des contrats a court terme. Avantage: une grande flexibilité.

Désavantage: une grande insécurité. Un autre résultat de cette insécurité c'est bien sur la

criminalité.

L'effondrement social de que je parle n'est pas de tout limité à le niveau de production. Il

existe aussi un effondrement qui est un résultat du moyen de consommer. L'information

parfaite serait aussi l'information instantanée. L'information globale serait aussi l'information

locale. Et la distinction entre l'information, le spectacle, et la publicité sont en train de

disparaître, surtout aux États unis. Ce monde est bien vraiment décentré.

La destruction d'un centre (occidentale, moderniste) implique sa remplacement par quoi? La

structure familiale est aussi détruite aux e.u. Les possibilités? Devenir hippy, punk, nomade,

artiste, gai... milliards de possibilités, mais tout décentrée.

Ce monde d'information globale, instante, et parfait est donc un monde très accéléré. Étant

donné la précarité et la criminalité il peut aussi être un monde sans aucune stabilité.

b. Nouveau Mode de Production

Les développements esquissés au-dessus sont le résultat de changements des

technologies, qui ensuite ont abouti à une grande mobilité des moyennes de production.

Cette mobilité trouve son expression dans la circulation libre de travailleurs, de capitale,

des biens et d'information.

Le résultat de tous ces développements est que nous sommes entrés dans une nouvelle

mode de production, l'ère de l'information.

Au niveau de production, cette nouveau mode nous dirige vers une décentralisation et

spécialisation. Néanmoins, la tendance à monopole est intensifiée - car les grandes

industries n'ont plus besoin de l'échelon moyen pour gérer. Effectivement, une grande

entreprise peut faire plus avec moins. Ainsi la spécialisation et croissance de l'artisanat

52

sont les résultats de la destruction de la classe moyenne. Moins des emplois sont

nécessaires pour produire le même produit. Les nouveaux boulots, sous payés, sans

bénéfices, vont se trouve au PME.

Tous ne sont pas aveugle a ces réalités, et ainsi La tendance corporatiste à des

monopoles a crée aussi des résistances tel que le <<samizdat>>.

Mais à la même fois que le système capitaliste semble d'être tout puissante, on reconnaît des

tendances contradictoires externe à ce système:

La première contradiction à cette mode de production c'est son obsolescence. La production

en masse d'une seule modèle standardisé est un moyens de production dépassé, au moins dans

le premier monde. Ainsi la spécialisation, la segmentation clairement c'est l'objective de

<<marketing>>.

La deuxième contradiction est que l'industrie a besoin des travailleurs techniquement

spécialisés, et qualifiés. Il n'y a plus besoin des travailleurs "robotisée". Ils ont été remplacés

par des robots réels, ils sont devenus des artisans indépendantes, ils ont devenus des

techniciennes spécialisées.

La productivité du système implique qu'il n'aurait pas besoin de plein emploi.

La portée de ce nouveau mode par rapport à l'économie réelle et spéculative va être

examinée dans la section suivante.

1. Guerre - Conséquence Logique d'une Mode de Production Dépassé

"Ce qui était polaire et axiale est devenu orbital et nucléaire."30

"il faut déchiffrer la guerre sous la paix: la guerre c'est la chiffre même de la paix."31

30 Jean Baudrillard, Cool Memories31 Michel Foucault <<Il faut Défendre La Société>>, page 43-44.

53

A l'aube de siècle xxi, la guerre n'a pas disparu. Il se déplace plutôt vers l'ombre. La

guerre, est elle une instincte, inscrit dans le corps humain? Où peut être il est une

réaction à la surpopulation, et le sous-développement? Où juste un jeu économique pour

les fabricants des armes? Plusieurs causes, aucune explication simple.

La guerre aujourd'hui est devenue génétique, raciale, et sous systémique. La guerre à

développé:

des guerres religieuses à des guerres nationaux

des guerres nationales, à des guerres idéologiques

des guerres idéologiques à des guerres économiques

- qui correspondent à nôtre ère.

La guerre de golfe est alors l'expression ultime de cette tendance. Le gouvernement

américain à même admis que la causus belli était le pétrole, si nécessaire au leur économie

qu'on tue pour laquelle.

Bien sûr ces éléments justificatifs ne sont pas mutuellement exclusifs. En générale ils

soutienent mutuellement entre eux. Mais ce qui a évolue est la cause ultime, la

justification fondamentale - qui est maintenant l'argent.

Les moyens de faire nos guerres économiques sont plusieurs. Ils comprissent non

seulement tous les anciens moyens de guerre, mais ils sont au delà d'eux. Ainsi

juridiquement ils souvent échappent l'attention des juristes. Si la communauté

internationale peut réagir contre une agression directe, il répond avec difficulté aux

agressions indirecte qui caractérise nôtre ère. Qui pourra prouver que Nixon a

commandé l'assassinat d'Allende? Comment démontrer qu'un terroriste est

subventionné par tel ou tel gouvernement? Le mouvement des drogues, est il liée à la

politique étrangère, et si oui, comment le démontrer? La guerre maintenant est invisible -

et ça c'est la difficulté pour les juristes. Mais ces moyens comprissent des choses comme

54

la politique monétaire et fiscale, la politique génétique (soutenance ou non de natalité,

guerre biologique).

Les agents de guerre ne sont plus les armées de l’Etat, mais des mercenaires, des

terroristes, mais aussi des financières...

Un fait remarquable des pays capitalistes est leur séparation, entre les états binaires de

"guerre" et "paix", et la dissociation des relations économiques de cette dualité. Ainsi,

ayant fait cet écartement, le capitaliste peut facilement dire que les manifestations

périodiquement violente en Los Angeles ne sont pas de "guerre" et n'ont pas de relation

avec l'économie.

Néanmoins cet écartement est totalement artificiel. Si Foucault veut dire que la politique

est la continuation d'une guerre par d'autres moyens, je voudrais ajouter que la guerre est

un phénomène économique. Que l'enjeu est l'amélioration ou non du niveau de vie des

combattantes et que l'économie est non seulement le fin mais constitue aussi les moyens.

Mais reconnaître ce fait n'est pas de l'aise pour les profitantes de guerre. Voilà pourquoi

la séparation entre "guerre" et "paix".

Cette division poursuivie jusqu'à bout nous conduisons vers une économie dualiste

aussi, distingué entre l'économie "réelle" et "spéculative" (virtuelle), qui correspond aussi

à des guerres "réelles" et "spéculatives" (virtuelles). Il s'agit alors d'une différence entre la

guerre nucléaire (spéculative), et le terrorisme (réel). La troisième guerre mondiale se

passe au troisième monde et plutôt que des fusées nucléaires, on emploi des fusils

personelles. Au profit des fabricantes d’armes et au misère des humaines qu’ont de peau

bruin.

a. La Nucléaire:

Le problème posé par la possibilité d'une guerre nucléaire est plutôt simple pour

Baudrillard. Il n'explique pas son absence par la destruction totale qu'elle entraînerait, ni

55

par le fait qu'il ne serait pas rentable. La guerre nucléaire est totalement virtuelle,

spéculative, et ainsi dans sa fonction comme artifice de simulation mais plutôt par il a

eu déjà lieu.32 La nucléaire a nous dépassées car son caractère spéculatif, virtuel,

simulatrice est au delà la nécessité du réel.

"c'est l'hyperréalisation du grand capital financier, c'est l'hyperréalisation des

supermoyens de destruction, tous deux orbitalisés au-dessus de nos têtes dans des

vecteurs qui nous échappent complètement mais qui, heureusement du même coup,

échappent à la réalité elle-même: hyperréalisée la guerre, hyperreéalisée la monnaie - elles

circulent dans un espace inaccessible, mais qui du coup laisse le monde tel qu'il est."33

Je suis plus réaliste, disant que la fondation de la paix nucléaire est la destruction totale

de ces armes. Mais la pensée de Baudrillard bien explique les conséquences de

l'impuissance de nucléaire.

b. Le Terrorisme:

Si la nucléaire est toute-puissante et impuissante, le terrorisme est l'inverse: impuissante

partout. On pourrait le schématiser ainsi:

32 Jean Baudrillard Cool Memories, page 53)33 Jean Baudrillard Ecran Totale page 33.

56

Risque

Puissance de déstruction

Guerre Nucléaire

Terrorisme

Pour Baudrillard, bien que la violence de terrorisme est réelle, sa fonction de terrorisme

est plutôt cinématique.

"La seule révolution dans les choses n'est plus aujourd'hui dans leur dépassement

dialectique mais dans leur élévation à la puissance x, que ce soit celle du terrorisme, de

l'ironie, ou de la simulation. Ce n'est plus la dialectique, c'est l'extase qui est en cours".

page "34

Il explique le terrorisme, comme l'intégrisme, comme réaction de "l'hypertolerance de

nos sociétés."35

Mais il ne peut pas offre une solution du problème, disant que:

"De même qu'il n'y a apparemment pas de solutions politique au problème du

terrorisme, de même il ne semble pas y avoir actuellement de solution biologique au

problème du Sida ou du cancer - et pour la même raison: c'est que ce sont des

symptômes anomaliques, un certain type de violence et de maladies nouvelles venues du

34 Jean Baudrillard Ecran Totale page 31.35 Jean Baudrillard Cool Memories page 83.

57

fond du système lui même, et contrecarrant avec une violence ou une virulence

réactionnelle le surencadrement politique du corps sociale, le surencadrement biologique

du corps tout court."36

c. Les Guerres Cachées:

Baudrillard reconnaît que la guerre peut se manifeste dans plusieurs formes (qui est en

accorde avec ma position sur la miniaturisation et privatisation de l’Etat). Deux moyens

de guerre sont

"La dette et la drogue: nouvel équilibre de la terreur. Chacun son arme absolue. La dette

comme arme stratégique des pays riches pour enfermer les pauvres dans leur misère, la

drogue comme arme stratégique, virale et bactériologique pour enfermer les pays riches

dans l'illusion de leur puissance.

Il ne s'agit plus, comme dans l'effrontement entre les deux blocs et la course aux

armements, d'un dialogue de sourds, mais dialogue quand même, avec une règle de jeu

qui fit que la guerre n'eut jamais lieu. Il s'agit cette fois d'un antagonisme de mort. C'est à

qui videra le premier l'autre de son sang et de ces forces. Cette guerre-ci a vraiment lieu,

et tandis que la terreur précédente, celle du nucléaire était propre et froide celle-ci est

chaude et sale. Soft and dirty. Apurer la dette, expurger la drogue? Pas question. C'est

l'argent blanchi de la drogue qui vont renflouer les banques créditrices de l'Occident.

C'est le sang des pauvres qui vient aider aux transfusions occidentales (en leur refilent le

Sida éventuellement). Cercle vicieux des guerres douces formes virales de la finance et

de la morphine.

Si la nucléaire disparaît, à l'horizon, c'est que de nouvelles formes de guerre ont pris sa

place."37

36 Jean Baudrillard Ecran Totale page 14.37 Jean Baudrillard Cool Memories page 281.

58

La réalité de ces développements souligne encore la thèse de Foucault que la conception

"souveraineté" n'est pas suffisant pour analyser les rapports de pouvoir entre les

humaines. Mais si l'atomisation de société a démontré l'insuffisance de la conception de

"souveraineté", ils sont quoi donc les pouvoirs légitimes de l’Etat?

La première question qui se soulève est la signification de souveraineté. Le souverain, se

définit par son pouvoir absolue, indivisible, sur la vie et la propriété des sujets, (le terme

même révèle l'inégalité entre les soi disant contractants) - au moins selon Hobbes. Mais

nous avons déjà vu les divisions nécessaires pour l'exercice de ce pouvoir. En principe,

la division de ce pouvoir est en conflit avec la définition de Hobbes. Aussi, cette division

crée même l'opportunité des conflits entre les organes d'état et des lacunes.

La première question à poser - pour quoi a-t-il l'Etat un pouvoir absolu sur nos vies?

Pour faire régner l'ordre, pour sa défense? Mais je suis d'accordé avec Marx que l'Etat

existe pour les intérêts d'une classe dominante. Cette "nécessité" est ainsi illusoire, et ne

rien outre que l'intérêt de l'aristocratie et la bourgeoisie.

La deuxième question: Pour quoi a-t-il l'Etat un pouvoir absolu sur la propriété? Encore

la réponse bourgeois est que l'Etat garantit la vie et propriété de ces sujets et visant que

l'existence de ces relations dépende de la volonté de l'Etat, il peut le retirer.

Cela souligne encore la thèse marxienne que les rapports de propriété dans une société

sont une fonction des rapports de force entre les classes. Ainsi on cherche à supprimer

la propriété afin d'éliminer l'opprime et conflit qu'ils impliquent et encouragent (jalousie,

avidité, cruauté, exploitation).

La définition de souveraineté comme pouvoir absolue sur la vie et la propriété des sujets

se révèle enfin d'être que le transfert de l'ancien pouvoir aristocratique vers une alliance

entre les aristocrates et haut bourgeoisie. Il s'exerce par ces deux classes sur les autres

classes.

Comment reconceptualiser la souveraineté?

59

Si nous cherchons de créer des relations juridiques justes et réelles, nous devons

reconnaître que l'Etat n'a pas besoin de le sang et vie de ces ouvrières pour se maintenir.

Ainsi, en Europe, on a supprimé déjà le peine de mort et la guerre, qui sont véritables

faits progressifs. Mais il reste encore, en Europe, de transférer ces réalités entre des lois

constitutionnelles. Quant à l'Amérique, il faudrait réaliser ce droit de sûreté physique

contre l'Etat - que je crois possible seulement après une grande révolution politique

selon les principes de non-violence. Si je dis qu'un but des marxistes est de supprimer,

de dépasser, l'Etat comme moyen d'organisation social, c'est exactement pour réaliser ce

droit de sûreté physique.

Il faudrait aussi que cette nouvelle conception de la propriété ne voit pas l'idée de

propriété comme "absolu". Cela permet des abuses contre le bien commune, tel que la

pollution et l'exploitation. Si l'ancien souveraineté était développée pour assurer le droit

absolu des princes (le droit des cochons) sur tous dans leurs royaumes, la nouvelle

souveraineté doit être moins ambitieux et plus humaine - conçu pour protéger la dignité

de tous, nôtre droit à vivre, de vivre humainement, afin de développer tous nos

capacités. Ainsi on élimine les contradictions qui sont la suite de la propriété privée et le

conflit qui est sa conclusion logique.

2. SouverainétéTransformer la Souverainete?

"We are encountering today an ever more widespread belief that a world map composed of sovereign

states no longer provides - if it ever did - a useful conception of how the world as a whole is

constituted."38

<<Nous rencontrons aujourd'hui une croyance de plus en plus commun qu'une carte-

mondiale composée des Etats souveraines ne présente pas encore - s'il a jamais le

présenté - une conception utile du monde tel qu'il se constitue.>>

38Richard Falk, "Evasions of Sovereignty" in Contending Sovereignties - Redefining Political Community.

60

*

Les problèmes inhérente à l'ancien conception de la souveraineté sont plusieurs. Non

pas seulement la caractère surréel (bizarre, kafkiënne, sans relation à la réel) de l'idée de

souveraineté. Mais aussi sa exécution. Si on commence avec l'idée de la souveraineté

absolue et finale, on se trouve bientôt dans un macquis des autres conceptions et

questions qui sont autant de politique que de juridiques. Ainsi: Quelle sont les limites du

souverain? Ou reste-t-il le pouvoir souverain? C'est quoi la relation de la souverain à la

société?39

Mais les deux conceptions la plus important sont l'autorité et le pouvoir, qui sont la

contenu de la conception politique de la souveraineté. Effectivement il s'agit d'une

dualité qui décrit les relations entre pouvoir (potestas), et autorité (auctoritas) qui sont

unis sous la signe de souveraineté.

Autorité (auctoritas) est le droit moral de régner. Les justifications de ce droit se changent

a travers le temps - régimes religieux, aristocraties, oligarchies, républiques, démocraties

et cetera, chacun faisant appel à une principe pour se rendre légitime aux yeux des

citoyennes et autres personnes juridiques. Camilleri se devise l'autorité en trois parties, la

morale, la coutume, et la coercitif 40

Pouvoir (potestas) par contre est le fait réel de pouvoir - autrement dite la force. Cette

division entre auctoritas et potestas me semble liée à la chute de l'empire romain, et la

développement de l'église, l'un perdant le pouvoir, l'autre gardent l'autorité. Ainsi le

souverain sur la plan politique est ce qui unie ces deux principes. La circularité avec cette

conception est la suivante - l'auto justification de pouvoir. Ce qui à un pouvoir se justifie

disant que sa capacité lui rendre juste de le garder, et ce qui n'ont pas le pouvoir

Page 61. (Boulder & London: Lynn Rienner Publishing 1990).39 Joseph Camilleri "Rethinking Sovereignty in a Shrinking Fragmented World en Contending Sovereignties - Redefining Political Community. . (Boulder & London: Lynn Rienner Publishing (1990). Page 16.40 (Joseph Camilleri "Rethinking Sovereignty in a Shrinking Fragmented World en Contending Sovereignties - Redefining Political Community. Page 15. (Boulder & London: Lynn Rienner Publishing 1990).

61

évidemment manque la mérite pour lequel. Ainsi l'autorité morale devient de plus en

plus marginalisée jusqu'au point que le pouvoir le remplace in toto.

Cette dualité aussi cache les conflits pour la pouvoir absolu qui est la souveraineté. Ceux

qui ont perdu la dernier tour de pouvoir afirme leur autorité, ce qui ont le pouvoir

cherche à développer leur autorité. Ce jeu me semble inhérent à la définition absolu de

la souveraineté. Ainsi il faudrait une nouvelle définition des relations entre personnes

morales et les personnes juridiques.

*

Le problème de la souveraineté sous l'Etat bourgeois est la suivante: La conception

historique de la souveraineté consisté d'un transfert des pouvoirs totale d'un prince vers

une assemblée des représentatives.

Ce pouvoir de souveraine se définit comme étant le pouvoir le plus élevé, ultime ayant

des effets finals et généraux.41 Il est la puissance suprême et inconditionnée.42 Cette

pouvoir suprême est absolu, indépendant, et sans contrôle.43 Un pouvoir total,

perpétuel, indivisible et illimité.44

Le pouvoir souveraine était effectivement absolu. Un pouvoir absolue sur la vie et mort

des sujets. Un pouvoir absolu d’utiliser, disposer, et aliéner les biens des sujets.

On pourrait bien constater ainsi que le pouvoir souverain est l'extension sur le corps

politique des corps des gouvernants. Vu de cette perspective, l'Etat est le jouet des

régnants. Les sujets sont ainsi la propriété étatique. Ce modèle Etatique, j'appellerai

patriarcale. Le caractère sexué et hiérarchisée de pouvoir. Cette affirmation est de plus

en plus claire, lorsqu'on rappelle que la patriarche romain avait le droit absolu de

41 Dictionnaire de la Pensée Politique, Hatier Paris (1989) pp. 735-736.42 Vocabulaire Juridique, PUF Paris, (1987).43 Blacks Law Dictionary, West Publishing, St. Paul Minn., Etats Unis (1979).44 Dictionnaire de la Pensée Politique, Hatier Paris (1989) p. 741.

62

disposer de la vie et propriété de ces enfants. On a développé du droit privé de la famille

et de la propriété une conception d'Etat.

Cette vision familiale d'Etat était conviviale à la modèle latin, où la famille est

sociologiquement centrale. Par contre les pays du nord, ou on met plus d'accent sur

l'indépendance des enfants (résultat en partie d'un climat dur) n'ont jamais développés

des liens familiales si fort qu'en les pays latins. Ainsi là la vision d'Etat n'est pas familiale,

mais plutôt nationale - c'est à dire de la famille extensive, mais tout inclusif. Par contre la

modèle latin voit l'Etat comme extension des familles patricienne, et les plébéiennes

comme étant des imitations de cette idéale. Ainsi la modèle des pays latins est defini par

la langue plutôt que par la race, il est un modèle plus intime, mais moins extensif que la

modèle nordique.

Nous voyons ainsi que sur la plan sociologique la souveraineté est faible

conceptuellement car il est divisée sous consciemment entre deux modèles. En outre ces

deux modèles sont euro centrique.

Mais le problème pire c'est que la modèle juridique de cette pouvoir est fondée sur un

absolutisme tyrannique. Si je dis que j'ai le pouvoir absolu de disposer de toi et tes biens,

n'est il pas un pouvoir tyrannique?

On suppose que la transfert de cette pouvoir d'un prince vers une assemblée législatif à

améliorée la situation. Mais lorsqu'on demande la relation entre le sujet et l'Etat, c'est

encore d'assujettissement. L'Etat bourgeois cherche à cacher cette relation, mais aussitôt

qu'on le soumettre à une examen critique, la modèle de souveraineté bourgeois se révèle

d'être qu'illusoire.

Il y a plusieurs problèmes avec l'idée de souveraineté. Aucun Etat n’est si indépendant

qu'il prétend. L'autarcie et l'indépendance aujourd'hui sont l'exception, et conduisent à la

pauvreté. Dire qu'une autorité étatique est finale et indépendante n'est pas forcement

possible.

63

Cette finalité, cette indépendance Etatique n'est pas souhaitable. Historiquement il a

conduit des guerres à l'étrangère, et des répressions internes. On ne peut pas intervenir

aux affaires internes; les sujets d'un Etat ne peuvent pas remettre en cause les décisions

d'un souverain sur eux; au nom de la gloire d'Etat X, je vous prends/viole/tue... Ainsi

sont les déclarations de l'ancienne souveraineté.

Si on identifié la problème de la souveraineté comme une déclaration erronée des

pouvoirs sous les monarchies, puis d'un transfert de cette pouvoir mal définit aux

démocraties bourgeois, on pourrait comprendre que cette erreur, fondé sur une

conception erronée d'Etat a conduit aux guerres et répressions. Si la définition

fondamentale de l'Etat est erronée, alors les suites de cette définition, ou aristocratique,

ou bourgeois, sera aussi erronées.

Comment reconcevoir l'Etat?

Je voudrais d'aborder avec une remise en question de la modèle patriarcale d'Etat. Des

Etats matriarcales ont existé. La courante du féminisme va dire que les organisations

matriarcale sont non hiérarchique, égalitaire et prédisposée à paix (en contraste aux

sociétés patriarcales) plutôt à la guerre. En tout cas, l'égalité que je propose n'est pas

hiérarchique, ni militariste.

Mais mas critique de l'Etat patriarcale a une autre direction aussi. Bien que je suis forcée

par l'histoire de critiquer et redéfinir l'Etat, je ne suis pas sûr de tout qu'il est l'unité juste

d'analyse.

Magnusson a vu que la politie se commence avec une clôture pour crée une

communauté. Cette clôture est la condition préalable de la politique selon lui. Ainsi la

fonction d'Etat n'est pas d'être autarcique, mais de créer d'ordre.45

45 "The Reification of Political Community" Warren Magnusson en Contending Sovereignties - Redefining Political Community. Boulder & London: Lynn Rienner Publishing (1990). Page 47

64

Le problème de cette perspective est qu'il fait un enthymème -- que l'ordre doit être

crée. Comme Hobbes, Magnusson apparaît de concevoir: 1) un état de nature 2) qui est

brutale - la guerre de tous contre tous. J'ai critiqué d'ailleurs l'idée d'un état naturel des

choses et un Etat qui est la suite cet état. En outre, je ne pense pas que les humaines

sont disposée a priori ni à violence, ni à douceur. Ils peuvent bien être ou l'un ou l'autre.

Mais lorsqu'on rappelle qu’initier un acte est toujours plus difficile qu'inaction, on voit

une caractère d'inertie fondamentale. Ainsi je dirais que la fonction du corps social, dans

quiconque forme, est de préserver l'ordre. Car créer présuppose un désordre. Un

désordre dite "préexistante" est probablement ne rien d’autre qu’une conséquence

d'exploitation économique. Voyez par exemple, les lois de clôture des paysages

communs en Angleterre juste avant la révolution industrielle. Ces lois ont délocalisé

autant des paysans des paysages communs. Ces délocalisations ont permis une

concentration du capital nécessaire pour la révolution industrielle. Mais cette revolution

la, qui a-t-il enrichi ? Qui a gagné ? La classe bourgeoise. Qui a perdu ? Les cultivateurs

modestes.

Magnusson soulève néanmoins d'autres points très intéressant. D'abord, il montre la

circularité de "nation", et "Etat", chacun définissent et justifiante de l'autre. L'Etat

équivaut à l'incarnation matérielle de l'idéale de la nation, la nation étant la justification

des actes d'Etat.46 Il implique avec cette circularité: 1) que les deux concepts sont vide

de signification, étant tautologies 2) que l'une (nation) est irrationnelle est l'autre (Etat)

est totalisante ou même totalitaire.

Ou à la côté de ou en place de, la conception de souveraineté, il offre l'idée des

mouvements. Leur avantage est qu'ils sont, comme le monde moderne, perméable. Il les

définit par leur attributs:

Multiplicité. Il y a une multiplicité des mouvements, qui ne sont pas mutuellement

exclusive.

Impermanence. Les mouvements arrivent et passent.

65

Inchoative. L'appartenance aux mouvements ne sont pas ni déterminée ni déterminable.

Inclusive. Les mouvements cherchent à intégré plutôt que d'exclure.

Sans-frontières. Les mouvements n'ont pas des connexions géographiques.

Malgré leur ambiguïté, Magnusson les voit comme des vraies communautés. Car ils

inclure les individuelles, en cherchent de les donnée la parole politique. (ibid. à 52)

Ainsi je préfère de développer une perspective communautaire de la souveraineté qui

vise les rapports entre les individus et les organes de pouvoir à plusieurs niveau, et les

pouvoirs de ces organes relatives entre eux et non pas absolue sur l'individu.

*

Dans la vision téléologique de la histoire politique, on conçoit que la souveraineté était

transfère des mains d'aristocratie aux mains du 'peuple' avec les révolutions nationales-

bourgeois. Je dirais plutôt que ce transfert était une cooptation et inclusion des classes

capitalistes au pouvoir Etatique avec l'illusion de représentation des classes moyens.

Analyser les rapports entre les organes de pouvoir qui était nécessaire pour effectuer

l'illusion de cette transfert: cela va montrer la caractère illusoire de ce transfert. Illusion,

en tant que 1) le pouvoir fondamentale de l'Etat - un pouvoir absolue sur la vie et les

choses - n'a pas changé 2) ce transfert n'a pas dépourvu les classes aristocratiques du

pouvoir 3) ce transfert n'était pas destiné aux classes ouvrières 4) ce transfert n'a pas

amélioré la vie des classes ouvrières.

Mais analyser ce transfert va montrer aussi les abstractions et illusions afférent à la

conception de "souveraineté". Bien que "l’Etat" (c'est à dire les aristocrates et classes

capitalistes) a gardé, en principe, le pouvoir absolu de disposer des vies et biens de tous

46 ibid. à 49

66

il a limité ce pouvoir: 1) en faisant des assurances du respect pour la propriété privée

(c'est à dire la maintenance des relations de classe). 2) en soumettant l’Etat au droit (état

du droit) - c'est à dire en faisant une administration pour contrôler et limiter l’Etat.

Quant à la propriété, l'aristocratie a partagé sa contrôle théorique sur tous les biens avec

le bourgeoisie au même fois qu'en termes réel ce pouvoir était aliéné afin de bâtir le

nouvel ordre économique. Quant à la vie, l'aristocratie et bourgeoisie, c'est l'envers. Ils

ont effectuée une limitation théorique du pouvoir étatique sur la vie des ouvrières, mais

à la même fois la pouvoir réelle de "l’Etat" a été étendu tel que la travailleur a été devenu

d'autant plus une chose, un objet, pour conserver et exploiter au travaille, ou pour

gaspiller à la guerre. En outre, la logique de ces deux transformations symétrique était la

même: une rationalisation des pouvoirs étatique. L'augmentation du pouvoir réelle sur la

vie des travailleurs était effectuée par l'établissent des institutions militaires (levée en

masse) et "éducatif" (éducation universelle) pour soutenir et garantir ce nouvel ordre

économique.

Les paradigmes de cette transfert quiconque, ont ils d'importance? Sur les effets de ce

transfert, on ne pense pas. Des institutions différentes était mis en oeuvre relative à

chaque pays capitaliste: des systèmes fédérales (états unis), des monarchies

constitutionnelles (Angleterre), des républiques unitaire (France) mais ces régimes

différents avaient la même objective - de soutenir une nouvelle mode de production.

Pourquoi d'en parler alors? En générale, participer dans un discours coercitif est

contraire à ces propres intérêts. Un dialogue entre un esclave et un maître n'a aucun

point. En revanche, une étude de la dialectique de leurs relations en tant que expression

des intérêts de classe pu aboutir à une compréhension théorique, condition préalable à la

pratique. Ainsi l'analyse suivante des relations juridiques nécessaire à la transfert

théorique et la transformation réelle de la souveraineté est nécessaire pour développer la

dialectique entre la mode de production capitaliste et la mode de production

informatisée. Cette critique aboutirait, on espère, d'abord à une connaissance améliorée,

et ensuite à une pratique aussi améliorée. On critique les paradigmes de l'ancien ordre

pour bâtir ces de la nouvelle.

67

Deux modèles du contrat sociale: Contrat bilatérale, entre le prince et le peuple. Contrat

unilatérale, entre le peuple eux même. Tous le deux des fictions, d'abord à l'amalgame

"le peuple", ensuite, sur l'idée d'un état de nature. Aucune société n'a jamais existé sans

quelque forme de gouvernement.

Deux ontologies du pouvoir: le pouvoir étatique exerce par le peuple, ou le pouvoir

étatique pour le peuple. Tous le deux étant des fictions. L'un est impossible, car il

demande une démocratie directe. L'autre est un cache-sexe pour le fait réel de

gouvernement par les classes capitalistes.

Deux justifications du pouvoir: La souveraineté comme expression de la volonté

générale. La souveraineté opère afin d'obtenir l'intérêt général. L'un à crée la terreur, et

ensuit justifié les guerres Napoléonienne. L'autre était, encore, une fiction.

L'autre grande fiction de l’Etat bourgeois c'était la séparation des pouvoirs. Ainsi le

législateur, pour déterminer les conditionnels (si vous faire ça, alors nous allons faire

cela), le judiciaire pour déterminer si ces conditions sont rempli ou non, et l'exécutif

pour enfoncer les décisions du législateur et judiciaire. Souvent ce modèle est présenté

comme une rétroaction entre les trois branches de gouvernement, exercent une auto

contrôle sur les démagogues. Mais en fait il était encore une exemple de la rationalisation

des mécanismes de pouvoir pour garantir et soutenir le nouvel ordre économique.

Tous ces développements peuvent être résumé dans les charte suivantes:

68

Peuple

Intérêt Générale

Volonté Générale

Lois Représentatives

Les rélations idéale de Rousseau sûr le pouvoir souveraine.

Assemblée

SénatExécutive (roi)

Législateur

Judiciare

(plébéiennes/peuple)

(aristocratie)

La sépération des pouvoirs (retroaction) selon Montesquieu (idéale)

69

peuple

Police

Parlement

La réalité - unité des pouvoirs.

Dans le modèle au dessus, la rôle de la judiciaire est d'assurer les relations entre les

organes et assujetties du pouvoir.

Ces exemples sont des preuves a contrario de mon thèse que la forme idéale de la

pouvoir politique se trouve dans la polis. Il n'est pas une idéalisme de la classique -

l'esclavage et la classicisme vont bien ensemble! Mais les états dite nationaux, qui sont

souvent multi ethnique, et qui vont devenir de plus en plus multiethnique sont trop

grand pour résoudre leurs problèmes internes, et trop petit pour résoudre leurs

problèmes externe. Aussi les développements technologiques ont mis en obsolescence la

forme dite nationale de l’Etat.

Les pouvoirs Etatiques nécessaires à nôtre âge sont 1) une limitation des pouvoirs

étatique sur la vie des personnes. L'Etat guerrier est dépassé, et tant mieux. 2) une

expansion des devoirs de l’Etat pour garantir la bien être des personnes. D'ailleurs, une

atomisation des pouvoirs entre pouvoirs policier, économique, et de sécurité est

nécessaire. Ensuite, ces différentes pouvoirs doit être investi aux différentes organes et

aux plusieurs niveaux par rapport du caractère spécifique du pouvoir.

IV. L'Etat

70

A. La Nécessité de la Politique

Si nous voyons que l'idée concurrence comme une évidence d'une immaturité, du manque de

quelque chose, nous demanderons pourquoi examiner le jeu de politique? A cause de le fait

que le pari est trop haut, à cause de le fait que la vie sociale est inévitable.

Ainsi, si nous voulons critiquer la concurrence afin de le limiter, il faut l'examiner. La

concurrence est le résultat d'un désir d'affirmation, de validation de soi même. Ce désir (qui

enfin est une absence) et la concurrence qui résulte, c'est la justification et le moteur du

capitalisme. La concurrence se justifie, en théorie car il aboutit au prix le plus bas pour les

biens souhaités par la société. Cette idée de Smith était en fait trop simple. Il n'a pas vu la

possibilité de concurrence jus qu'à monopole, ni que le capitalisme pourrait créer des désirs

pour des choses illusoires et qui ne sont pas nécessaires. En outre sa perspective était sur le

travaille et l'échange, que sur la motivation au travailler. Néanmoins on voit enfin que la

motivation à des grandes fortunes est souvent l'avidité - une qualité vide, un manque.

Voilà, l'aliénation, l'absence, est le caractère définitif, la nature même du capitalisme, non pas

seulement des exploitées, mais aussi des exploiteurs. En outre le désir n'a pas de fin. Aussitôt

qu'un désir est rempli, un autre désir est créé. Ainsi le capitalisme conduit à des monopoles

aussi a cause de le fait qu'une capitaliste ne serait jamais contente avec sa fortune, peu importe

la grandeur.

Outre que l'inégalité, cette concurrence immature, et les conflits qui sont le résultat logique

d'un système défini autour d'une absence sont des réflexions de l'erreur des êtres de se définit

par la matérielle plutôt que par leur esprit.

Le cas est pareil pour la politique. Cette absence d'une perspective au-delà du matérielle est

aussi trop souvent la motivation aux hommes politiques. Ces grands hommes de la patrie,

(toujours des hommes...) ne sont il pas motivée par leurs désirs - d'approbation, de popularité,

d'être même un champion, le puissant...ne sont pas ces désirs des vanités?

71

Néanmoins la condition humaine exige la politique. De vivre ensemble, de comprendre,

d'exprimer. La politique est donc inévitable et nécessaire. Cette inévitabilité de la vie sociale

explique aussi la présence des conflits. Mais le conflit n'est pas inévitable même si le caractère

social de la vie est inévitable.

Selon les marxistes, l'abolition de la propriété privée pourrait finir ce conflit en créent un

caractère social de la propriété. Mais dans une société capitaliste, ou les biens sont limités, et les

désirs n'ont pas de limite nôtres objectives sont différents que le vôtre et enfin encore

l'égoïsme, réflexion d'une grande absence. Voire la différence: le capitalisme postule que nos

désirs n'ont pas des limites. Le marxisme que nous pourrions régler nos désirs. Voilà enfin

pour quoi je vais dire que le marxisme à plus de vertu que le capitalisme.

Mais pendant que la société reste capitaliste, nous devons utiliser ces conflits inévitables pour

le critiquer et pour développer nos capacités humaines. Nous aidons nos prochaines lorsque

nous le corrigions. Ainsi apprendre de s'exprime et même de se battre pourrait conduire à des

bonnes fins, si on a des pensées correctes ou si on les développe. Cette communication avec

des autres serait la première pas à eux comprendre. Aussi l'éducation pourrait limiter, délimiter,

et atténuer les conflits qui sont lé résultat logique, inévitable, d'un système de propriété privé

donc fondée sur l'avidité.

B. La Nécessité de la Démocratie

Si nous voyons l'origine familiale de et que sa fin est d'assurer la vie collective (aussi

physique que matérielle) et si on accepte ma position sur la nécessité d'une égalité aussi

substantive (matérielle) que structurelle (procédure), nous pourrions ensuite développer

une conception de qui pourrait nous permettre de limiter, sinon éliminer, la terreur et

force qu'appartient a.

Un respecte existentielle pour les êtres humains est la source de ma position sur l'égalité

substantive. En outre, je postule aussi qu'ils ont une capacité rationnelle - qu'ils

cherchent à savoir, qu'ils pensent, et raisonnent. Tout cela implique, comme

conséquence, que la démocratie est nécessaire et souhaitable. Car, cette organisation de

72

gouvernement se fonde sur le consentement, il respet l'individu et permet son

développement dans un contexte social, amenant ainsi a la bonne vie. Cette démocratie

doit être réelle, et le gouvernement doit être fondée sur un consentement aussi réelle,

non pas forcée, ni seulement implicite.

Si on va vivre dans une démocratie, cela exige la tolérance et la respecte mutuelle entre

les citoyennes et aussi une vraie éducation qui peut développer à la fois l'esprit et les

capacités aussi pratique que théorique des citoyennes. Cette éducation doit être aussi la

base de la citoyenneté, car le service militaire universel n'est ni exigent ni souhaitable, et

la position pris sur l'égalité interdit une condition économique préalable de l'exercice des

droits politiques. Alors on voit ainsi l'éducation comme la condition préalable définitive

à l'expression démocratique de homo politicus. Seulement cette éducation et la

participation directe en toutes fonctions permettrait le plein épanouissement des

citoyennes. Alors la nécessité des plébiscites et référendum comme moyens principe de

légifère.

Ce principe de démocratie peut s'exprime dans une variété des façons: les républiques,

étant grandes, pouvaient contester leur avantage afférent à la sécurité. Vivant dans un

âge nucléaire, l'avantage de population n'est plus d'importance - car la guerre est

obsolescente, ni rentable. Voilà pourquoi je favorise la désintégration des "Etats-

nationaux" vers leurs composants ethniques finissant au niveau des Etats-urbaines

(polis). Une organisation Etatique-urbain permet le développement de la démocratie

directe par voie de le référendum, la plébiscite, et surtout la participation. Ce type

d'organisation aussi permet la participation des organisations politiques, soit traditionnel,

soit suivant le centralisme démocratique.

C. Rébellion

Si j'ai vous décri la définition de l’Etat tel qu'il est nous voyons que la réalité est beaucoup plus

proche à les assertions des positivistes qu'aux naturalistes. J'ai expliqué comment les capitalistes

vont justifier le système tel qu'il est. J'ai expliqué aussi que ce système va produire l'ordre plutôt

que la justice. Mais je dois aussi affirme qu'on a toujours la possibilité de résister un système

73

injuste. Visant que ces systèmes auront des tendances violentes, le plus sûr moyens de

résistance soit non-violente. Mais si un peuple bouleverse un gouvernement injuste pour

instaurer un régime juste il me semble clair que cette capacité soit auto-justifiante.

La fait de rebellion et d'établir des gouvernements nouveaux existe. Existe-t-il un droit de cela?

Dans une optique pratique, la question n'a pas de pertinence. Un ensemble des individus

bouleverse un gouvernement et instaurer un nouveau. Et les faits sont là.

Curieusement, une positiviste ira dire que le fait de révolution se justifie et après tout c'est la

force qui fait la loi. En revanche, un naturaliste dirait que même si un droit injuste n'est pas un

droit, que le niveau de résistance doit rester comme non-violente (une désobéissance civile).

J'affirme qu'on peut faire des rebellions, mais seulement à cause du fait que les régimes

capitalistes sont établis sur l'injustice (les inégalités vastes entre les revenus). Dans un régime

juste, la rébellion ne serait pas juste....ni nécessaire.

D. Définition de l'Etat

Nous allons faire dans la prochaine section une définition provisoire de l’Etat. J'appelle cette

définition provisoire, car il ne serait pas totalement développé ici, attendant la deuxième

section pour son développement. Cette définition serait pour l'instante qu'un cadrage, mais

plus tard il serait développé un peu plus profondément.

Définition de L’Etat

Les marxistes vont définir l’Etat comme le mécanisme qui assure les relations sociales, c'est à

dire les relations de production. Voila pourquoi les marxistes pensent, comme Locke, que

l’Etat à pour fonction première de maintenir la "droit" de la propriété privée. Mais en revanche

les marxistes ne regardent pas ce droit ni comme "naturelle", ni comme inévitable. Les

marxistes vont dire que l'institution de la propriété est une réflexion des relations entre les

classes sociales dans une ère donnée. Si l’Etat a pour fonction de maintenir "l'ordre", plutôt

qu'assurer la justice, nous voyons enfin qu'il ne soit rien plus que les moyens par lesquelles une

classe sociale domine une autre.

74

Si vous trouvez quelque chose ici étonnant- le fait que l’Etat assure l'ordre plutôt que la justice

- je dois vous assurer que cette position n'est pas une construction de ma propre volonté. La

doctrine en fait c'est clair. Postulant que l'ordre serait une condition préalable à la justice, la

fonction d'Etat est d'assurer en premier et dernier cas, sa propre existence, et l'existence d'un

"ordre". Tous les pays capitalistes vont assurer, soit de jure (France, Canada) soit de facto (les

EU) des pouvoirs Etatique d'urgence face à insurrection, terrorisme, guerre et cetera. Et c'est le

même principe en fait qui autorise des couvre-feux, des arrêts, vérification des papiers... - le

désir de maintenir "l'ordre public".

Néanmoins le problème - en fait l'inconsistance - reste: plutôt qu'assurer la justice, l’Etat se

justifie et reste content que de faire régner un ordre, souvent arbitraire, souvent injuste et enfin

kafkaïenne. "L'ordre" - c'est à dire la force - peut maintenir une <<stasis>> mais les injustices

qui demeure ne vont pas disparaître, et souvent vont augmenter. On pourrait bien voir des

ordres sans justice, mais il me semble difficile à postuler un système juste qui ne serait non plus

pourtant tranquille.

La raison pour lequel l’Etat se satisfait d'instituer un ordre plutôt qu'assurer la justice est

la suivante. Les êtres humains sont par la nature capable de violence. Ce problème de

violence est assez important de mérite une considération brève, visant qu'il soit la

condition humaine qui est la justification fondamentale de la violence Étatique. Étant

donné que les humaines auront la capacité de violence. Alors, on doit planifier de

prévenir, d'empêcher, de canaliser, de diriger ces tendances.

Je dis "canaliser" et "diriger", car n'importe quel système pénal fait exactement cela. La

question n'est pas "si" canaliser, mais comment. Un empêchement total de la violence

serait la seule alternative possible, mais même cela va revenir à la violence lorsque la

prohibition n'a pas été obéie. Ainsi une prohibition totale de violence est

prescriptivement souhaitable, mais impossible en pratique. Alors s'il n'est pas possible

d'interdire la violence, au moins (à bon gré) on essai de le limiter en prévoyant son

existence et ses moyens de se manifester. Alors, la direction, et canalisation de violence

sociale afin de prévenir, limiter et enfin empêcher la violence. Ce fait est souvent ignoré

75

parmi les "libéraux", car son existence n'est pas à l'aise, étant une contradiction a leur

propagande. Ce silence odieux est un piège pour les innocentes qui ne comprendre pas

la véritable nature de la société capitaliste.

On voit ainsi que la véritable mission de l’Etat est d'utiliser la violence pour distribuer la

terreur. Mais cette terreur doit avoir une rationalité opérationnelle pour achever son but

de contrôler les gouvernés. Autrement il aboutit au <<krach>> de l’Etat.

Il suffit de remarquer dans cette analyse que la cause de la violence n'est pas pertinente à

la détermination de la nécessité de le contrôler, et seulement secondaire à la

considération de comment on le contrôle. La raison de cette impertinence est que la

question de la source de violence n'est pas décidable. Les perspectives classiques vont

dire, ou que la violence est un résultat de l'environnement social (éducation, niveau

économique, donc erreur sociale), ou il est le résultat d'une erreur de comportement

morale (la position Aristotélicienne), ou qu'il est génétique (liée par exemple a la force

physique), ou enfin un mélange de ces éléments. Cette présomption (et je prends la

position Marxiste ici) détermine ensuite comment on réagit/agit face à la violence.

Une autre raison que la source de la violence sociale n'est pas pertinente est que le milieu

social est assez manipulateur et interactive tel que n'importe quel résultat de le procès

"scientifique" pourrait démontrer n'importe quelle position (ou descriptive, ou

prescriptive).

Pour exemple, considérons l'exemple du caractère d'homosexualité (ces origines, sont ils

génétiques ou sociales?) Si on postule - ou prétend de démontrer - que l'homosexualité

est génétique, il n'y a aucun caractère dit morale de ce comportement, et alors une

condamnation de l'homosexualité serait irrationnelle. Mais la difficulté qui se soulève

dans ce cas là est la concerne de la conséquence - la sélection et manipulation de la

sexualité par la science génétique. C'est à dire, un génocide génétique, plus subtil et

raffiné que le dernier contre les homosexuel(le)s.

76

A l'autre côté, si on construit l'homosexualité comme une caractéristique socialisée, cela

implique soit qu'il est juste un choix, n'ayant aucun caractère fondamentale, et donc ne

peut pas être un droit fondamental. De plus si on construit l'homosexualité comme

"appris", on ne doit pas nécessairement tolère- on pourrait l'éliminer par propagande.

Ainsi les arguments "ou génétique", "ou sociale" peuvent bien conduire à le même

résultat (ici ostracisme, humiliation, et enfin gén-o-s.i.d.a.. ...) Alors visant que cette

distinction puisse être manipulée, il n'a pas beaucoup d'effet, ni utilité, sur la fait sociale

en question.

Si je vois la violence sociale comme un fait ou au moins une potentialité et alors

inévitable (dans la sens qu'on toujours peut la faire), je bronche ici de Marx qui a prévu

la disparition éventuelle de l’Etat. Une objective théoriquement souhaitable mais

difficile, peut être impossible d'achever.

Jusqu'à ici nous avons vu que les personnes peuvent être violentes, et que l’Etat est

l'instrumente qui permet de contrôler ces tendances violentes. La question qui se soulève

à cet instant est la suivant: comment expliquer l'obéissance des citoyennes. Ma position

sur ce sujet est franchement utilitaire. Rangée autour de l'idée d'obéissance (qui est lui

même une ensemble des pratiques qui peuvent être plus ou moins habituées) sont deux

grands principes, le plaisir et la souffrance. On obéit ou par son désir d'être récompensé,

ou par ce qu'on a peur des conséquences à désobéissance.

Je répète que la source, ou génétique, ou psychologique des plaisirs et souffrances n'a

pas de pertinence, au moins à la question <<quelles sont les mécanismes de

contrôle?>> En revanche, des lors le mécanisme devient une instrumente d'éducation

(latu sensu) plutôt que de seulement une instrumente de contrôle la question de

<<déterminisme - génétique et/ou social?>> se soulève.

Pour revenir à le sujet de contrôle, la mis en place globale et systématique des

institutions brutales afin de déclencher des résultats automatiquement était voulu par "le

77

législateur" (la classe dominante). Ce fait de brutalité est ensuite expliqué et exprimé par

des rationalisations, des justifications, et des explications en termes plus gentilles,

nuancée, même sophistes. Mais au fond il reste l'ancienne formule - sucre et bâton.

Néanmoins je dois soigneusement souligner que la source de légitimation d'un système

politique (au moins dans la théorie dite "libérale") est exactement les complicités, les

accordes, les compromises (c'est à dire les rationalisations), que les citoyennes ont

<<approuvé>>. On a consenti à le gouvernement tel qu'il est, soit explicitement, soit

(plus souvent) par implication... Toute une fiction.

Mais que je vois est un jeu de sadisme et masochisme qui se déroule sous la signe de

terreur, un jeu circulaire, éternelle, n'ayant ni commencement, ni fin déterminée. On

obéit car on aime d'obéir, on rebelle pour la même raison. Et la violence qu'on souffre

ou qu'on inflige, on l'aime aussi. Et le maître de ce jeu est l’Etat, qui existe pour infliger

une terreur autoritaire qui est vu comme légitime car l'existence d'État est antérieure et

postérieure a ces citoyennes et qu'il a une puissance supérieure de ces membres.

Mais la terreur Étatique n'est pas irrationnelle. Il existe pour créer quelque chose - au

commencement, une décision de ne pas tuer, puis une obéissance, enfin un amour

même... Sans cette rationalité, l’Etat éventuellement périra nécessairement, ou pour des

raisons internes, ou pour des raisons externes. Une terreur irrationnelle dit que <<même

si tu obéis, tu pourras être puni>>, et alors plutôt qu'anéantir l'opposition il l'incite. Par

contre une terreur rationalisée dit que <<si on obéit, alors on ne serait pas soumis à la

violence>>, et même, à un stade plus avancé, que <<si tu chercheras à savoir et remplir

les taches royale/Étatique, tu seras récompensé>>.

Dans sa telos la plus développé, cette idée de terreur rationnelle s'exprime dans un

complexe des idées, liée entre eux. En outre, les partisans de l’Etat cherchent à

développer ce complexe d'obéissance. Ils veulent inculquer dans les sujets/citoyennes,

un respect de l’Etat, une adoration pour l’Etat et une révérence sous l’Etat. Cet amour

d'État est aussi nécessaire que la terreur pour créer une obéissance aux lois. Néanmoins

cette terreur reste comme la fondation psychologique de l'architecture Étatique.

78

Ainsi nous visons l’Etat possèdent un pouvoir presque divin: non seulement a ces

fonctions (garant ultime de la vie de ces citoyens) (imposer l'obéissance par la terreur)

(résoudre les conflits de volonté entre les citoyens) mais aussi par les émotions qu'il

incite (amour-obéissance-terreur). Alors, on voit les justifications de la pouvoir Étatique

souvent exprimé dans la théologie - "dieu veut que tu obéisses", "dieu choisit/a choisi

les régnants", "la propriété/pouvoir sont une récompense par dieu pour la fidélité,

productivité, et la qualité morale". Si on cherche à contrôle la masse de travailleurs, ces

idées sont bien utiles, mais si on cherche a se libérer, ils sont inutiles et surtout

dangereuse, car lorsqu'on abandonne la logique pour la foie, les démagogues se révèle.

Et il est ici, lorsque l’Etat devient Dieu Incarne qu'il peut achever l'autre visage de Janus

- l’Etat paternelle, providentielle, qui garantit l'existence des citoyennes en donnant

l'enseignement, un garantit (plus ou moins forte) d'hygiène, de nutrition, des boulots et

pour les élites la possibilité à des honneurs. Et c'est vrai que l’Etat as un puissance au

delà de ces membres. Non seulement les pouvoirs négative, des châtiments, de fiscalité,

mais aussi les puissances positives tel que la possibilité de destiner ces deniers vers des

grandes projets, la provision des biens publics. L'Etat, non pas seulement malgré, mais

precisement a cause de sa pouvoir absolue, peut inspirer, motiver, justifier et financer.

L’Etat peut faire autant des choses précisément parce qu'il a une puissance suprême qui

n'appartient pas a n'aucun de ces membres - la fiscalité.

Ainsi on est inévitablement impliqué. Non seulement parce qu'on ne peut pas échapper

la condition sociale (nous sommes des animaux rationnelles et sociales). Mais aussi parce

que le même État tyrannique aussi garantit l'existence de ces membres, même à la

promesse d'une certaine immortalité: Car l’Etat a, en principe, la potentialité d'une

existence perpétuelle.

De ce complexe des croyances, de terreur et espoir, se développe le "consentement" des

théoriciennes du contrat social. Ce consentement pourrait ainsi, pour eux, être exprimé

ou justifié comme "implicite", "de facto", "représentatif" ou même "virtuel". Néanmoins

79

il reste une fiction, et une fiction cruelle, car il est la justification de toutes les

machinations des États dites "libéraux".

80

Un Réseaux Sémantique pour Modéliser l'Echange Symbolique:

L'Hyper-réele ou virtuelle

Intrachange Symbolique

Echange Symbolique

Maitrice Symbolique

Violence Symbolique

LA SYMBOLIQUE

CODE (règles du système) (règles d'enchiffrement ou dechiffrement du système)

Réversibilité

Principe d'incertitude

Transformation/ Manipulation

Règles du code

La Réel

DERRIDA

BAUDRILLARD

BOURDIEU

LACAN

Production comme stade économique comme stade psychologique comme source des idées Foucault

Rupture Epistemologique

Une modèlle de simulation qui génére des simulacres

Saussure

gouverne l'

détermine ensuite les rapports entre

La code est une paradigme dominante des échanges ayant une hégémonie aussi génétique qu'économique sous l'ægis d'une monopole de capitale culturel.

81

Comparaison de l'Ancien Système Sémiologique Et Le Système Sémiologique Post-

Moderne:

E.g., Nombre Géometrie Coleur

Symboles Signes {arbitraire}

Signifié

Signifiant

SonEcriture

Forme (eidos) (consiste des)

Sans Forme (bindu, ayn soph, nul, le vide)

Objéts Réels

détermine

rupture épistémologique

détermine

(consiste des)

(non-arbitraire)

(Hinduisme, Judaisme Gnosticisme)

(Saussure)

82

Comparaison de l'Ancien Système Epistémologique Et Le Système Epistémologique

Post-Moderne:

Réversibilité

Principe d'incertitude

rupture épistémologique

L'ancien système symbolique -caractère non-arbitraire de la signe -réalité objective, vérité absolu

Signe de la Production

-La caractère arbitraire du signe

 Echange Symbolique

Principe de Réalité

Simulacre de la 2° Ordre

VIRTUELLE

REELE

Code (enchiffrement)

Code (loi)

"=D""²="

Principe de simulation

V. L'échange Symbolique

A. Rupture Et Redoublement Epistemologique

L'histoire de la structure est l'histoire d'un événement, qui consiste d'une rupture et un

redoublement.47 Avant cette rupture, les permutations des fondations de savoir

n'étaient pas compréhensibles. Cette inhabilité de voir les permutations de la structure -

les substitutions successives de centre à centre - a limité la conception de la savoir, bien

que permettant à la même fois un degré de certitude.48 Ce décentrement de la

47 Derrida, Écriture et Différence, p. 409)48Derrida, 410.

83

structure49, en créent et reflétant le décentrement du sujet occidental, a permis la

production de savoir, par le processus de la répétition qui permet la structure d'être

repensée.50

Je vois un point central de ce décentrement d'être l'introduction par Saussure de l'idée

du caractère arbitraire du signe. Avant Saussure, au moins dans la tradition

herméneutique, le signe était sacré, le mot divin révélé. Il n'était donc pas de tout

arbitraire, mais fixé épistémologique, ou par son origine ou divin, ou au moins par son

interprétation herméneutique par des croyants, donc des fidèles, et même parfois des

hommes (et presque toujours que des hommes) sanctifiées.

>>Aber Gott starb.<< Non pas >>ist gestorben<<, nie >>ist gestorben worden<<,

mais >>starb<< qui je traduirai en anglais par "died" et non pas par "is dead" (la

traduction commune). En tout cas, c'est là que la marée commence. Et ce dieu n'est pas

revenant comme Horus, Kore, Dionysos ou Jesus. Alors ainsi est il ouvert, ce jeu des

signes.

On parle aussi de l'idée d'une rupture intellectuelle dans une autre sens qui est bien

antérieur: faire un objet de la science. La vision que la science pourrait prendre une

perspective idéale tel qu'il pourrait décrire dans une façon neutre son objet. L'idée est

d'être objective. Mais il n'est pas possible d'être observateur sans influencer les choses

observées. Heisenberg nous montre cela. Néanmoins on cherche à minimiser comme

même son influence sur le phénomène.

Les résultats de ces décentrements sont nôtre monde.

Je dois analyser ici d'une perspective structuraliste afin de rester compréhensible. Cette

rupture a crée au moins deux mondes - le réel, et la virtuelle. On pourrait constater ensuite

que le réel est ce qui reste liée à le monde matériel, malgré tous les décentrements, bien que

la virtuelle est liée soit à la réification de ce monde réelle, soit à les développements

49 Derrida, 414.

84

intellectuellement antérieur à la rupture, soit à les développements intellectuellement finale,

ultime, (les conclusions logiques) de cette rupture. "entre les deux sphères (celle du virtuel

et celle du réel) ça ne communique plus. ...c'est cette rupture, cette perte de référent de

l'économie virtuelle qui lui permet de produire ses effets prodigieux, mais c'est elle aussi

qui protège l'économie réelle des catastrophes".51

B. L'economie Politique Du Signe

1. Deux Modes d'Analyse

Si nous visons deux mondes différents, l'un liée a le réel, et l'autre liée aux spéculations

(non seulement pas économique mais aussi technologique et sociaux), nous devons

revenir à la question de la nouveau mode de production. L'analyse dans la première

partie était limitée à une description des causes et effets de ce développement.

Maintenant nous allons d'aborder une examen en profondeur de les mécanismes qui

puisse caractériser ce nouveau mode de production.

Le premier point difficile, au moins pour un économiste classique, est que la nouvelle

épistémologie analyse les échanges économiques comme des faits sociaux plutôt qu'en

termes d'argent. Cette révolution épistémologique se montre dans le passage suivant:

"Valeur... fait... de chaque produit du travail un hiéroglyphe social. Ce n'est qu'avec le

temps que l'homme cherche à déchiffrer le sens de l'hiéroglyphe à pénétrer les secrets de

l'oeuvre sociale à laquelle il contribue et la transformation des objets utiles en valeurs est

un produit de la société tout aussi bien que le langage.".52

Ainsi nous voyons les racines d'une pensée socio-économique qui va déterminer cette

section: la grammatologie de l'économie, ses implications et significations sociales, et les

échanges et transformations qu'il survient, aussi symbolique que réel. Pour Foucault:

50 Derrida 411.51 Baudrillard, Éloge d'un krach virtuel Écran Totale, page 32 (1997).52 Marx, Capitale, Livre I Chapitre 1

85

"l'analyse des richesses obéit à la même configuration que l'histoire naturelle et la grammaire générale. La théorie de la valeur permet, en effet, d'expliquer (soit par la carence et le besoin, soit par la prolixité de la nature) comment certains objets peuvent être introduits dans la système des échanges, comment, par la geste primitif de troc, une chose peut être donnée pour équivalente à une autre, comment l'estimation de la première peut être rapportée à l'estimation de la seconde selon un rapport d'égalité (A et B ont la même valeur) ou d'analogie (la valeur de A, détenu par mon partenaire, est à mon besoin ce qu'est pour lui la valeur de B que je possède). La valeur correspond donc à la fonction attributive qui, pour la grammaire générale, est assurée par le verbe, et qui, faisant apparaître la proposition, constitue le seuil premier à partir duquel il y a langage. Mais lorsque la valeur appréciative devient valeur d'estimation, c'est-à-dire lorsqu'elle se définit et se limite à l'intérieur du système constitué par tous les échanges possibles, alors chaque valeur se trouve posée et découpée par toutes les autres: de ce moment, la valeur assure le rôle articulatoire que la grammaire générale reconnaissait à tous les éléments non verbaux de la proposition (c'est-à-dire aux noms et à chacun de mots qui, visiblement ou en secret, détiennent une fonction nominale). Dans le système des échanges, dans le jeu qui permet à chaque part de richesse de signifier les autres ou d'être signifiée par elles; la valeur est à la fois verbe et nom, pouvoir de lier et principe d'analyse, attribution et découpe. La valeur, dans l'analyse des richesses, occupe donc exactement la même position que la structure dans l'histoire naturelle; comme celle-ci, elle joint en une seule et même opération la fonction qui permet d'attribuer un signe à un autre signe, une représentation à une autre et celle qui permet d'articuler les éléments qui composent l'ensemble des représentations ou les signes qui les décomposent."53

L'importance de cette révolution épistémologique de valeur est évidente aussitôt qu'on

comprenne que Foucault, comme Marx, parle dans une sens littérale, et non pas

analogique, ni métaphorique. Il s'agit d'une perspective sociale plutôt que numérique sur

les échanges. Les économistes classiques et néo-classiques veulent privilégier l'argent et

utilisent le comme étendard objective pour mesurer empiriquement leurs observations.

Mais cela implique qu'ils font aussi objets es êtres humaines, même sans une

compréhension consciente de ce fait. Par contre, l'analyse marxiste ou post-structuraliste

voit l'échange dans toutes ces significations comme une relation grammatical, (je (sujet)

53 Michel Foucault, Les Mots et les Choses Paris, Gallimard (1966). Page 214-215.

86

vous donne (prédicat) une chose (objet), et en échange, vous (sujet) me donner

(prédicat) quelque chose différente (objet).

Ces deux analyses, ou numérique, ou grammatique, sont que des outils, ayant des

avantages et limitations propre a la méthode. Mais les outils aussi ont des implications et

limitations. Chacun a sa place, et ils doivent être considérée comme complémentaire

plutôt que concurrentielle. Nous avons déjà indiqué un problème de l'analyse classique -

qu'il objectiver les humaines. Une perspective grammaticale de l'économie, bien qu'ayant

une compréhension holistique, considèrent les motivations psychologiques, les

constructions sociales des choses échanges, et le procès d'échange même. Sa

compréhension néanmoins le limite, car compréhension pourrait facilement devenir

complexité, par une croissance sans fin des données. Le statistique de l'économie risque

une déshumanisation c'est vrai, mais il aussi permet un analyse globale. Enfin, on doit

choisir ces outils selon le phénomène à analyser.

2. Implications de la Révolution Epistémologique:

Comme toutes les révolutions, la révolution épistémologique avait et aurait des

implications à long terme.

a. Pour les Deux Economies

L'importance de la coexistence de deux économies sous un nouveau forme de

production sont les suivantes:

1) Tant que l'économie réelle continue à fonctionne, l'économie virtuelle n'a pas de

signification dans la vie quotidienne.

Après le grand effondrement économique de 1929, des institutions pour prévenir une

récurrence étaient instituées - assurance des banques, interdictions et limitations de

spéculation sur le crédit, la réduction, voire disparition des tarifications internationales.

Ainsi:

87

"Y a-t-il eu, y aura-t-il-eu une <<véritable>> catastrophe? La réponse est: la catastrophe est virtuelle, et il n'y aura pas de catastrophe réelle parce que nous vivons sous le signe de la catastrophe virtuelle. Et ceci est lié à un état de choses qui est apparu à cette occasion d'une façon éclatante: la distorsion entre l'économie fictive et l'économie réelle; c'est elle, cette distorsion qui nous protège d'une catastrophe réelle des économies productives. ... C'est tout à fait la même chose que la distorsion entre la guerre orbitale et les guerres territoriales."54

"c'est l'hyperréalisation du grand capital financier, c'est l'hyperréalisation des supermoyens de destruction, tous deux orbitalisés au-dessus de nos têtes dans des vecteurs qui nous échappent complètement mais qui, heureusement du même coup, échappent à la réalité elle-même: hyperréalisée la guerre, hyperréalisée la monnaie ) elles circulent dans un espace inaccessible, mais qui du coup laisse le monde tel qu'il est."55

A la même fois il faudrait rappeler que l'économie virtuelle a développé des façons à

éviter ces limitations - notamment les instrumentes financières dérivatives. Aussi les

compagnies d'investissement veulent que les limitations ou sur leur spéculation seraient

éliminées. Enfin, on rappelle que la dette du tiers monde est très grande. Ces faits

pourraient ensemble nous conduisons vers un krach qui affecterait l'économie réelle -

bien que les nouvelles technologies pourraient limiter ces effets.

b. Pour la théorie de valeur par travaille:

Si nous rappelons que pour Locke aussi bien que pour Marx la travaille seul crée la valeur,

la travaille resterait centrale a nôtre analyse.

"le travaille se définit... comme ce qui désintrique toutes les virtualités ambivalentes et symboliques du corps et de

54 Jean Baudrillard, Éloge d'un krach virtuel Ecran Totale Page 31.55 Jean Baudrillard, Éloge d'un krach virtuel Ecran Totale Page 33.

88

l'échange social pour les réduire à un investissement rationnel, positif, unilatéral: l'eros productif - ce qui refoule toutes les virtualités alternatives de sens et d'échange qui sont dans la dépense symbolique vers un procès de production, d'accumulation et d'appropriation."56

Néanmoins ce travaille, bien que le moteur réel de l'économie, n'est pas le moteur de

l'économie virtuelle.

"Tout au moins l'actualité éclatant de l'économie n'a plus du tout le même sens que dans l'analyse classique ou marxiste. Car son moteur n'est plus du tout l'infrastructure de la production matérielle, ni la superstructure, c'est la déstructuration de la valeur, c'est la déstabilisation des marchés et des économies réelles, c'est le triomphe d'une économie débarrassée des idéologies, des sciences sociales, de l'histoire, de l'économie politique et livrée à la spéculation pure...une économie virale..."57

c. Pour la demande:

Pour les économistes classiques, le prix est déterminé par l'offre et la demande. Le

décentrement s'applique aussi à ce niveau (créent ainsi une chaîne des décentrements,

ayant au moins en principe un effet multiplicateur, mais d'abstraction plutôt que

production).

"la demande... correspondant de plus en plus à un modèle de simulation. Ces nouvelles

forces productives ne posent plus de question au système: elles sont une réponse en

anticipée, il en contrôle lui même l'émergence. Il peut se payer le luxe de la contradiction et

de la dialectique par le jeu des signes. Il peut se donner toutes les signes de la révolution.

Puisqu'il produit toutes les réponses, il anéantit du même coup la question. Ceci n'est pas

possible que par l'imposition et le monopole du code...Le passage à un gigantesque jeu

opérationnelle de questions/réponses à une gigantesque combinatoire ou toutes valeurs

56 Jean Baudrillard, Le Mirroir de la Productionpage 45-4657 Jean Baudrillard "L'Économie Virale" Ecran Totale, Page 42.

89

commutent et s'échangent selon leur signe opérationnel. Le stade monopolistique signifie

moins le monopole des moyens de production (qui n'est jamais totale) que le monopole du

code."58

d. Bilan Globale:

Le développement d'une économie virtuelle, symbolique, qui n'est plus liée à l'économie

réelle reste pour moi un résultat du développement des nouvelles technologies décrit dans

la première partie et comprise ainsi une partie de la nouveau mode de production. La

vision globale de cette économie voit que,

"Avec ce passage à l'économie politique du signe, il ne s'agit pas d'une simple

<<prostitution marchande>> de toutes les valeurs... Il s'agit du passage de toutes les

valeurs à la valeur d'échange/signe sous l'hégémonie du code, c'est-à-dire d'une structure

de contrôle et de pouvoir bien plus subtile et plus totalitaire que celle de l'exploitation. Car

le signe est bien plus qu'une connotation de la marchandise... La sur-idéologie du signe et

l'opérationnalisation générale du signifiant - partout sanctionnée aujourd'hui par les

nouvelles disciplines maîtresses que sont la linguistique structurelle, la sémiologie,

l'informatique, la cybernétique qui ont remplacé la bonne vielle économie politique comme

fondement théorique du système - cette nouvelle structure idéologique qui joue sur les

hiéroglyphes du code est bien plus illisible que celle qui jouir sur l'énergie productive."59

"le principe même de l'information et de la communication est celui d'une valeur non plus

référentielle, mais fondée sur la circulation pure. Pure valeur ajoutée par le fait que le

message, le sens, passent d'image en image et d'écran en écran. Ce n'est même plus la plus-

value et la valeur d'échange, de la marchandise (qui pourtant anticipe déjà sur ce

processus), laquelle en principe s'articule toujours sur une valeur d'usage et donc relève

encore de la sphère de l'économie. Ici il n'y a plus d'échange à proprement parler, on est

dans la circulation pure et la réaction en chaîne au fil des réseaux, c'est une toute nouvelle

58 Jean Baudrillard, Le Mirroir de la Production "Pour le Système Économique Globale". Pages 142-143.

90

définition de la valeur, valeur purement centrifuge, liée à la pure vitesse et multiplication

des échanges."60

Parmi les biens d'échange dans cette nouveau mode c'est les biens de capitale culture, qui

"se constitue par les biens culturels transmis par autorités pédagogiques familiales et dont

la valeur est une fonction de la distance entre l'arbitraire culturelle imposée par la société

dominante et l'arbitraire culturelle imposée par les autorités pédagogiques familiales.61

C. "The Revolution Will be Televised"

"Les révolutions sont les locomotives de l'histoire." Karl Marx62

"La nucléaire c'est comme la révolution. Rien ne sert d'espérer l'une ou de craindre l'autre

puisque l'une comme l'autre ont déjà eu lieu."63

Visant que l'idée de révolution soit le mythe par excellence de l'histoire, et sa manifestation

comme idée politique depuis il y a trois siècles, on constate que l'idée de révolution reste

importante pour les positions post-structuralistes. Néanmoins cela n'est pas forcement la

révolution dure. 1968, n'était il pas la première révolution virtuelle? Avait il non pas des

influences sur les révolutions non-violentes de l'est en 1989, surtout en Tchécoslovaquie?

Ceux qui postulent la nécessité d'une révolution violente n'ont pas compris Marx et

manquent d'une vision de la possible, qui est la clef pour un véritable changement,

quiconque.

59 Jean Baudrillard, Le Mirroir de la Production page 137.60 Jean Baudrillard "L'Économie Virale" Ecran Totale page 40.61 Bourdieu, Reproduction page 4662 Karl Marx Die Klassenkampf in Frankreich Page 15963 Jean Baudrillard, Cool Memories, Page 53.

91

Nous voyons dans les idées des post-structuralistes l'idée de circulairité, fondamentale à

l'idée de révolution. Cette circularité n'apparaît non seulement pas dans un modèle de

récurrence (ou liée a la nature de temps même, ou qu'un résultat des psychologies) mais est

aussi le résultat des échanges entre le réel et la virtuelle, et l'ordre ancien (des signes non-

arbitraires dans un système centré) et le nouveau (des signes arbitraires, et un système

décentrée). Cette circularité implique l'idée de révolution (tournage autour d'un principe,

développement autour d'un principe) qui implique la possibilité des bouleversements. Mais

la nature du code (enchiffrement/déchiffrement; échange symbolique; réversibilité) limite

la tactique des révolutionnaires à les extrêmes:

"La seule révolution dans les choses n'est plus aujourd'hui dans leur dépassement

dialectique mais dans leur élévation à la puissance x, que ce soit celle du terrorisme, de

l'ironie, ou de la simulation. Ce n'est plus la dialectique, c'est l'extase qui est en cours".64

Qui souligne encore l'importance d’agitation-propagande comme moyens d'exposer les

abus des régimes totalitaires. Pour être pris au sérieux, il faut ou moquer du système tel

qu'il est, ou être extrémiste au point de risquer un pareil traitement.

Si la tactique de la révolution est ainsi lui même limitée, l'ouverture systémique des signes, à

aussi ouvré la possibilité d'augmenter les possibilités radicales ou extrêmes des stratégies

révolutionnaires.

La stratégie alors de la révolution est aussi une stratégie virtuelle, développée en référence à

le réel. Ainsi,

"Une révolution sépare chaque ordre de l'ordre ultérieur: ce sont mêmes les seules véritables révolutions. Le 3° ordre est le nôtre, il n'est plus l'ordre du réel, mais du hyperréel, et c'est là seul que des théories ou des pratiques, elles mêmes flottantes et indéterminées, peuvent l'atteindre et le frapper à mort."65

64 Jean Baudrillard Cool Memories, Page 31.65 Jean Baudrillard L'Échange Symbolique et la Mort page 9.

92

Alors, "le processus de simulation est le processus par laquelle l'ancien régime est

resurectée comme un simulacre de le 2° ordre sous le nouveau régime."66

Mais je conteste la position de Baudrillard que la révolution est qu'un simulacre.

Baudrillard dit que:

"L'opération cybernétique, la code génétique, l'ordre aléatoire des mutations, le principe d'incertitude, etc.: tout cela succède à une science déterminée, objectiviste, à une vision dialectique de l'histoire et de la connaissance. La critique théorique elle même, et la simulation font parte des simulacres du deuxième ordre comme tous les processus déterminées".67

La révolution est une réalité, et une chose qui peut être réalisée, matérialisée. Face à

l'injustice du système, la révolution politique est nécessaire. Mais la pensée de Baudrillard

risque de laisser la révolution rester que comme un rêve. C'est vrai que si la révolution

resterait que comme rêve, il serait ainsi aussi toujours pur, visionnaire, idéale... Et ainsi un

doux poison! Ainsi les pensées de Baudrillard risquent d'être impuissantes, même cooptées

et donque cooptant.

Si on cherche à améliorer la condition des ouvrières, si on cherche à mis fin a l'injustice et

l'impérialisme, il faudrait une vision aussi fort qu'oser à dire cela. Et non pas une vision

purement théorique, sucrée. Sans pratique, la théorie ne sert à rien. C'est seulement par la

pratique que la théorie puisse être vérifié, développé. Il faudrait aussi que la théorie, bien

qu'étant critique (est la criticisme offré par Baudrillard est aussi très légère) dépasse le stade

de negation de la système qui existe. La théorie doit proposer des alternatives à la système

existant en développent un vision qu'explique comment les choses pourraient être.

1. "Réalité" et la Radicale

66 Jean Baudrillard L'Échange Symbolique et la Mort page 9.67 L'Échange Symbolique et la Mort page 10.

93

"La pensée devient radicale seulement quand il mise en question la réalité qu'existe." Jaques Derrida68

Radicale, ça va dire racine, de retour a ces origines en cherchant la vérité.

J'ai parlé déjà un peu de l'idée que la réalité n'est rien qu'une expérience collective, que

nous construisons nôtre réalités individuelles et sociales. Si la révolution implique la

possibilité de bousculer, de bouleverser, cette "réalité" dite consensuelle, nous devons

l'explorer, surtout quand nous comprendrons qu'il pourra aussi régir les échanges

symboliques des signes.

2. Simulation

L'autre effet de la création de dieux économies, l'un réel, l'autre virtuelle, est que le principe

de réalité freudienne est dépassé par un principe de simulation. Ainsi, "Aujourd'hui, toute

réalité est absorbée par l'hyperréalité du code et de la simulation. C'est un principe de

simulation qui nous régit désormais en place de l'ancien principe de la réalité."69

La importance de l'idée que nous vivons dans un nouveau mode de production qui se

définie par la signe de simulation se manifeste lorsque nous comprendrons que le

moteur de l'économie aujourd'hui est l'information. Cette information esuite détermine

l'application et développement des nouveaux biens capitaux de cette mode de

production sont la roboticisation, la biotechnologie et la informatique. Tous augmentant

nos capacités (ré)productives, demandant un haut niveau d'éducation et intelligence.

L'exemple de la simulation de la bourse soulève des questions intéressantes.

68 Jaques Derrida Écriture et Différence "La Structure, Le Signe et le Jeu dans le discours des sciences Humaines", page 1569 Jean Baudrillard L'Échange Symbolique et la Mort pages 8-9.

94

Visant que le moteur de cette économie soit l'information, on voit bien que un logiciel

"simulent" l'économie spéculative (la bourse) pourraient lui même influencer l'économie

spéculative

1) par le déclenchement automatique des offres/ventes

2) en étant un produit lui même sur la marché

3) en présentent des prédiction sur la performance de bourse. Ainsi la simulation

par "jeu" devient la spéculation qui enfin puisse, au moins en principe, influencer

l'économie réel.

Si on pense que tous cela est lui même spéculative, les achats/ventes automatisée étaient

désignée par le gouvernement américain comme source de de la krach boursier

américain de 1987 - et puis était prohibées.

Les questions juridiques qui cela soulève sont les suivantes:

puisse un gouvernement interdire -

les simulations de l'économie?

l'achat et vente automatisée de capitale mobilier?

Si "oui", quelles produites de limiter à des transactions manuels? Pour quoi?

Les problèmes pratiques, parmi d'autres, comprise la question des transactions

internationales, la vérification, et bien sûr si un tel politique est nécessaire ou

souhaitable.

Une question pareil pourrait être demandée sur les simulations militaires et les logiciels

de cryptage. Puisse et comment les interdire? En outre l cryptage serait nécessaire pour

l'économie si on veut faire un vrai commerce électronique.

95

Enfin, un dernier mot sur les "virus" - jusqu'au présent, personne ose à dire qu'ils

puissent être utilisée comme une attaque sur les mécanismes économiques de l’Etat...

3. Polysémie

Visant les possibilités de la simulation, il mérite nôtre regarde. Mais un problème se

manifeste lorsque nous voulons étudier la sine de simulation. Il y a la risque de

récursivité (la simulation de simulation), mais aussi souvent les post-modernistes utilisent

des termes polysémique. Les raisons pour cela sont 1) la rupture épistémologique 2)

l'existence de deux niveaux, la réel et la simulation. Ainsi "simulation" a au moins les

deux significations suivantes:

1) la déception, comme je simule d'être X, lorsque je suis Y. On prétend alors d'être ce

qu'on n'est pas (par contre le dissimulateur se prétend de ne pas être ce qu'il est).

2) le développement des modèles - n'importe quel type de modèle, mais qui sont plus ou

moins lier au réel et ainsi sa réflexion. Ensuite leur vérification/validation, leur

exploration, et leur mis en œuvre pour planifier et prédire.

Visant cette duplicité (au moins) de la signifiante "simulation", il faut comprendre que

pour les post-structuralistes l'incertitude, l'indésirable, et le code implique

nécessairement non pas seulement qu'un terme peut être compris dans au moins deux

sens (le mien et le tien) mais qu'il va inévitablement devenir compréhensible que d

ans ce processus. Le diable nous détourne, mais ainsi il fait sa fonction fidèle lui même

au dieu...

Nous visons les simulacres de l'ère de simulation comme une résurrection en phantasme

des réalités du système précèdent, on voit que le simulacre est aussi mythique, mais un

mythe post-dictive plutôt que pré-dictive. La fonction des mythes n'est pas seulement de

divertir, mais d'expliquer, et enfin même de justifier - l'obéissance, un combat, une

célébration, une rébellion... Ainsi l'importance d'une considération des mythes et

simulacres dans l'ordre politique.

96

Étant donné que l'échange symbolique soit le processus par laquelle les signes d'un

ancien ordre productif sont remplacés par des nouveaux signes (l'infrastructure), et le

simulacre comme leur projection au-dessus du nouveau régime (une partie de la

superstructure) je propose les faits suivants comme des exemples de ce processus:

-L'échange du respect universelle pour la propriété prive, en contrepartie du suffrage

universelle à la première moitié du XIX° siècle. Ainsi les classes ouvrières ont fait un

compromis avec la bourgeoisie - que je vois comme totalement consistante avec les

idées post modernistes. Par contre,

-L'idée que la criminalité et sa punition sont des échanges, ou économique, ou

symbolique. Ainsi un prisonnier en contrepartie pour un acte criminelle qu'il a fait.

C'est douteuse. L'échange ici se concerne un individuel plutôt qu'une classe entier.

L'échange est réel plutôt que symbolique. Mais cela montre les espaces de la théorie qui

doivent être éclairées.

Néanmoins ces deux exemples ont en commun une pensée contractuelle. Tous les deux

peuvent être liées à l'idée d'un pacte sociale, qui comporte nettement à l'idée de

l'échange sous l'hégémonie du code/capitalisme.

Cette nouveau mode de production se déroule dans des signes et sous des signes

(réifications du monde réel) et aussi par des simulacres (ou les émanations des choses

réels, le principe classique, ou nos projections sur ces choses)

D. Les Transformations Des Systèmes Juridiques:

1. Transformations de la sign "justice"

Si on prend au sérieux la position de Baudrillard et Derrida sur l'idée des échanges

symboliques entre des signes �p �� ~p)� l'histoire du droit devient une histoire des

97

échanges entre les signes du droit - les conceptions juridiques. On voit cet échange

comme un phénomène ayant plusieurs niveaux - la matérielle (les règles juridiques), la

systémique (les ensembles ou branches du droit dans un système donné) et enfin au

niveau idéologique et/ou philosophique. Ses échanges ne sont pas seulement inter-

systémique mais aussi intra-systémique. ������������ devient Ius:Lex qui

ensuite est éclatée parmi les pays comme droit:loi, recht:gesetz, justice:law - et on voit

dans chaque système une des changements internes. Les pays anglophones (surtout

l'Amérique) luttant de définir les <<rights>> (an appelant toujours, comme tous, la

justice) individuelles contre l’Etat. La lutte d'établir ou reconnaître (voici le processus de

désintégration, a la fois linguistique, logique, et culturelle) était une pareil épreuve des

échanges de signes. Mais la multiplicité de ces luttes-échanges prévient la possibilité de

tracer ses développements ou prédire ces effets. En outre, le principe d'incertitude - un

principe de la physique même - assure-t-il que toutes nos côtes ne peut pas être

<<decoded>.

Mais si nous vivons dans un univers multivariate et undécidable, et si le moteur de ce

troisième ordre (s'il n'est pas déjà devenu le n ° ordre) est les échanges symboliques, il

n'est pas possible de valoriser les signes qui restent au-dessus du nouvel ordre

(indéterminée: post Saussure) et au centre de l'ancien (non-arbitraire: pre-Saussure). Mais

le fait que les échanges symboliques, sont le moteur de l'ordre nouveau, on veut les fixer,

malgré leur indéterminicité. L'indécidabilité est le résultat du fait qu'en accélérant la

vitesse des échanges, pour ainsi améliorer leur valeur (c'est à dire leur valeur échange), ils

perdrent leurs référentes réelles.

Par exemple, on peut déterminer/déclarer la vélocité d'une monnaie (M1) mais si on ne

peut pas prédire/savoir sa taux d'échange (surtout globale) ni le taux d'inflation réelle.

On voit l'instabilité de ces signes dans l'exemple suivante. <<K>>

simule/représente/dissimule la capitale de l'ordre moderne, la communisme de la

deuxième ordre qui critique la capitale, et mille (Kilo) ainsi ou cocaïne, ou 1024 octets

de mémoire d‘un ordinateur. Comme <<mille> K avait signifié aussi la richesse

(indiquant le salaire) mais cette signification est maintenant historique. Je vois ce fait

98

comme zénith du extraversion de la capitale. Sa défaite comme signe de richesse

pourrait être interprété aussi d'indiquer l'information à acquis une valeur échange plus

valable que l'argent même. Bien qu'un monde plus pessimiste, au moins pour les

capitalistes, il indique aussi la richesse de l'information, et la possibilité d'éviter,

d'échapper la réalité globale pour sa propre réalité interne, fantastique.

2. La Droit Constitutionelle et L’Echange Symbolique:

L'idée d'un texte déterminée, ou au moins déterminable, en contraste avec l'idée d'un

texte indéterminée et indéterminable est bien évidemment très important a

l'interprétation juridique. Au droit nous nous concernons pour les signes et leurs

relations entre eux. Alors, lorsque les post-structuralistes proposent l'idée que l'économie

virtuelle se consiste des échanges symboliques entre des signes, et que sa représentation

virtuelle est une réification de l'économie les juristes doivent l'examiner, au moins pour

rester au courant.

Parlant de la terminologie, une idée existe que les termes linguistiques ne sont pas

déterminables (Quine), pour plusieurs raisons: le signifiant a plusieurs significations. Les

termes sont définies circulairemen. Les frontières des significations ne sont pas définies

et sont ambiguës. L'incertitude scientifique qui mis en question la causalité et la réalité

dite objective et la modèle classique des sciences (Timothy Leary, Karl Popper,

Buckminster Fuller, Robert Wilson). Cette indéterminicité s'exprime ou dans les

sceptiques de faits (les fait ne sont pas déterminables) ou les sceptiques des règles, qui

constate la subjectivité des juges, et les rationnalisations psychologiques.

Face à cette indéterminicité, la pensée post-structurale cherche à développer des

stratégies de savoir contingentes. Ainsi ils veulent déchiffrer les termes juridiques, de

voir leurs interrelations, et de voir leurs réactions c'est à dire les, échanges et

transformations entre eux.

99

Nous allons commencer avec l'idée de l'interprétation constitutionnelle parce que les

théories sont effectivement binaire et ainsi simple à analyser. Nôtre objective ne serait

pas de déterminer le moyen "correcte" à penser de l'interprétation d'un texte juridique. Il

serait de voir, non seulement les perspectives différentes qu'existe, mais en outre de voir

leurs relations, et les changements qu'ils ont subis - comme des exemples même du

procès d'échange symbolique.

3. L'interprétation Constitutionnelle

La question de l'interprétation d'un texte souvent se soulève au sein de la droit, et

surtout dans les pays qui ont un contrôle constitutionnel. Étant le cas aux états unis, je

voudrais parler de cela.

La tendance aux EU est d'avoir une branche judiciaire fortement politicisée par le fait de

la révision des lois selon la constitution. En outre de la pouvoir de la <<common

law>>, ambiguë et vague de contrôler les faits d'un cas, la pouvoir de la révision

judiciaire explique pour quoi j'appelle les EU une dictature juridique, au service de la

classe bourgeois. Malheureusement cette appellation n'empêche ni les tendances aux EU

vers un État policier, ni l'oligarchie capitaliste.

Cette politicisation - la pouvoir des juges de légifère - soulève comme première question,

les juges, doivent ils formuler leurs décisions dans une manière selon des principes? Et si

oui, selon quels principes?

Visant ces questions même on comprends la distance entre le droit anglo-américain et le

droit civil. La possibilité pour des juges de légifère étant le premier signe. L'absence des

principes généraux, outre que les déclarations des droits, étant la deuxième signe. Mais la

question même, ne démontre-t-il la distance de la justice qui existe dans un pays très

capitaliste? L'essence de la justice est la neutralité, le principe... ici ne s'agit il pas des

élites qui cherchent soit de garder, soit d'augmenter leur pouvoir déjà tyrannique, car il

n'est pas de tout démocratique, non-plus fondée sur un principe rationnel.

100

Les deux normes - i.e. principes - qui se battre entre eux par rapport à la contrôle

constitutionnelle des lois seraient les deux propositions suivantes:

"La constitution doit être interprétée selon les intentions des auteurs de la constitution."

et

"La constitution doit être interprétée dans une façon souple.

Les raisons pour ces deux principes sont les suivantes:

La constitution, étant l'évidence écrit du pacte social, doit être compris selon la volonté

des parties qui ont fait ce pacte.

Le problème qui arrive a ce stade est le fait que tous ces gens sont, en fait, mort. Ils ne

sont plus parmi nous. La question qui arrive ensuite serait, pourquoi vivre selon leur

volonté? On introduit une fiction, l'idée de consentement vicaire... Le pacte social est

fictif. Aucune société n'a jamais existé dans un état de nature. Fondée sur deux

mensonges "l’Etat de nature" et une mensonge lui même, la pacte social n'aucun utilité,

ni déscriptif, ni préscriptif.

Un deuxième problème qui arrive avec le désir de suivre la volonté des hommes riches,

blanches, et morts... Ils sont tous des blanches, tous des hommes - et tous morts. On

parlerait encore de "consentement vicaire", et encore la fiction. Un(e) être intelligent(e)

s'interroge, pour quoi, surtout lorsqu'on réconnaît que cette fiction est la fondation et

justification de tous nos inégalités. Ensuite, on a le choix entre le radicalisme (pour

changer les choses) ou les rationalisations (pour survivre).

101

L'idée d'une interprétation souple, pourrait elle remède le problème que les Etats Unis

étaient fondées sur l'esclavage des noirs, la conquête des rouges, et la subjection des

femmes? Peut être en principe, mais pas nécessairement. Ces correctifs constitutionelles

n'auront jamais la légitimité de consentement populaire, et ne seraient jamais suffisant

pour rémède l'endommagement. Enfin ils seront que les moyens d'une justice

systémique de se rationalliser pour se défendre.

Visant que je postule la justice comme la fondation préalable à un ordre permanant,

réelle, et non pas la sens envers, continuer dans un système fondé sur le mal serait aussi

mauvaise.

La première raison qu'une interprétation souple ne pourrait pas remède les problèmes

serait qu'assouplissement ne garantit aucun change substantive. Agir dans un système

fondé sur la corruption, on se trouve corrompu aussi. De plus, pourquoi utilise le

langage d'une hégémonie, voire tyrannie, qui veut vampiriser tous qui sont faible et

coöpter hiérarchiquement tous qui sont fort? Si on veut changer les choses il faudrait

développer sa propre discours.

La deuxième raison qu'une interprétation souple ne pourrait pas remède les problèmes

serait que la fait de contrôle constitutionnel, au moins comme il est appliqué aux EU

n'est pas démocratique. Un jouet des riches, un jouet des blanches, ne rien outre que

cela... voila la grande liberté du contrôle constitutionnelle.

Mais pour conclure ce jeu, la justification pour cette deuxième norme soit que une

constitution, pour demeurer à travers le temps, doit être souple, et capable de se

modifier selon les circonstances temporelles.

Cet argument ignore bien sur la possibilité d'action démocratique, visant la peuple

comme trop ignorant pour agir a leur propre compte.

La raison que je soulève la question du contrôle constitutionnel n'est pas seulement que

je veux réagir: C'est vrai, je voudrais réagir contre une institution que je voit comme

102

étant fondamentalement nécessaire pour la domination de capitale, et qui est aussi sa

expression suprême. Cette institution, et toute ces machinations et manipulations, est

nécessaire pour assurer la continuation d'un système d'exploitation fondée sur l'esclavage

et l'inégalité économique de continuer à empoisonner le monde. Mais outre que mes fins

partisans, je vois cette dispute entre les "originalistes" (interprétation stricte) et les

"interpretativstes" (interprétation souple) comme une antinomie intéressant. Cette

antinomie et les transformations possibles de cette antinomie seront le centre du reste de

la discussion. Nôtre analyse de l'antinomie serait fondée sur le la carre d'Aristote qui

apparaît comme tel:

(P)(~P)

Nécessaire (obligatoire)

Impossible (Interdite)

Possible (permis)

Contingent (Facultatif)

P ~P.

P ~P

Implication

ImplicationImplication

Implication

Alternative

LEGENDE

Contradictoire

Contraire

Implication

Cette carre, qui démontre les relations entre les types des règles et leurs implications

pourrait aussi être utilisée pour montrer les relations entre n'importe quelles

103

propositions. Alors, si je prends l'exemple des achromatiques "noir" et "blanc" alors on

a les relations suivantes:

Contra diction

ImplicationImplication

NOIR BLANC

Ni Noir Ni Blanc

Ou Noir Ou Blanc

Ni Noir Ni Blanc

Quant à cette carre, il montre que les positions interpretiviste et originaliste sont de P et

~P. Imaginer alors la loi constitutionnelle suivante:

Avec cette charte, je voudrais analyser la loi suivante:

"La protection égale devant la loi est garantie à chaque citoyen" et la question si cette loi

garantirait une femme le droit d'avoir une vacance pour sa maternité, et, si ce droit

existe, existe-t-il comme congé payé, ou non? (On fait la présomption que les femmes

adultes sont admis d'être citoyennes).

Alors, il est évident qu'une position originaliste (~P) implique une interprétation stricte,

selon l'intention des "pères fondateurs", bien qu'une position interpretiviste pourrait

impliquer un droit a congé et la possibilité aussi d'une droit de solde pendant la congé.

Le carré d'Aristote montre bien les positions différentes ~P (originaliste) implique ~Q

104

(pas de conge payé) et P (interpretaviste) implique Q (congé payé) ainsi illustre dans la

charte suivante:

Contra dictionOrignalisteInterprétiviste

Conge Payé Pas de Conge

Ce carré pourrait être utilisé pour montrer bien d'autres relations. Ainsi, la relation entre

le positivisme, le ius naturalisme, et les originalistes et interpretivistes:

Contra diction

OrignalisteInterprétaviste

Positiviste Naturaliste

A un niveau déontologique, nous pourrions ainsi montrer les relations entre justice et

moralité, tel que

105

Contra dictionBonne

Ius Injuste

Mal

La chose intéressant est que le conflit entre les positivistes et ius naturalistes nous avons

une chaîne de ces carrés tel que

PositivismeNaturalisme

Originaliste Interpretivisme

Moraliste Moralement Neutre

Conge Pas de Conge

contraires

(les dieux étant parfois faux,jamais vraies ensembles)

106

On pourrait aussi représenter les relations entre les théories juridiques en utilisant un

diagramme de Venn. Ainsi,

Antinomianistes

Jus Naturelistes

Cognitivistes Anticognitivistes

Positivistes

Il serait aussi intéressant de voir les changements possibles de ces carrés. Selon la loi de

non-contradiction, P et ~P sont exclusive entre eux, mais si nous l'acceptons, nous

pourrions construire les relations suivantes:

107

Implication

Implication

Droit positive

Droit naturel

(antinomie)

propositions complementaires non-exchlusives

propositions exclusives non-complementaires

Implication

Implication

Anticognitiviste Cognitiviste

law rationelle) law "bonne"

Pour déterminer l'utilité de cette outil, laissons nous revenir à l'exemple de

l'interprétation "stricte" ou "souple" d'une constitution. J'ai sauté un peu en avance la

question de seuil - est ce qu'il est possible même de faire un révision de les lois selon une

constitution? Posée ainsi, la vrai P et ~P sont ou de faire une révision judiciaire, ou de

ne faire pas la révision judiciaire. Mais la question aussi a encore une complexité: un tell

révision, s'il n'est pas interdit, est il un pouvoir discrétionnaire (révision facultative), ou

sa exercice est elle obligatoire (révision obligatoire)? On voit ainsi qu'en déterminant la

question a posée, on peut influencer les réponses que sont la suite. Cela souligne la thèse

des réalistes de l'indéterminicité et manipulabilité des faits et règles, et est un défi à l'idée

d'une science rationnelle du droit. La conclusion c'est qu'un outil tell que le carré

aristotélicienne n'est pas nécessairement si utile ou neutre qu'on suppose.

Néanmoins pour continuer l'analyse:

108

Révision des lois selon la constitution?

InterditObligatoire

Facultatif Impossible

Encore, la question posée exclue par implication la possibilité que quelques lois pourrait être

mis au contrôle constitutionnelle. Le charte ignore d'ailleurs aussi la justification de la révision

ou non. Par exemple, l’Etat peut justifier sa refus de la révision parce que sa structure interne

mis la pouvoir souverain directement dans les mains des députés - la cas de France. Par contre,

un état fédérale, tel que lest Etats Unis, ont tout à fait la justification d'une tel révision par le

fait que la séparation entre le peuple et les députés exige la possibilité d'une révision. Mais

l'ambigüité des questions légales se manifeste encore lorsqu'on pose la question en termes de

séparation des pouvoirs. On pourrait dire que la séparation des pouvoirs exige la révision des

lois selon la constitution, ou qu'il interdit cette révision. On pourrait distinguer aussi entre un

révision a priori (le cas de France) et a posteriori (le cas des EU). D'ailleurs on pourrait poser la

question de la permission ou interdiction d'une révision selon sa temporalité. Ainsi en France,

une révision a posteriori est interdit. En revanche, la révision a priori est interdit, selon la

constitution fédérale des EU (interdiction des <<advisory opinions>>). Les ambigüités et

possibilités se manifestent encore lorsqu'on considère la question de séparation des pouvoirs.

On pourrait constater que cette doctrine ou permets, ou interdits, ou oblige la révision des lois.

D'autre justifications peut se poser aussi. On pourrait dire que la révision des lois est interdit

parce que l’Etat en question n'est pas un état du droit ni un état légal.

C'est à dire un <<extra legal state>> un qui ne se soumette pas au droit interne. On pourra le

distingue d'ailleurs de l'Etat hors-de-la-loi <<outlaw state>> par le fait que le premier obéisse

au moins aux droit internationales, en contraste au deuxième.

109

Visant ainsi la question nous découvrir un telle complexité que l'enchainement de

raissonement ne se manifest facilement.

*

La rélation entre ces positions polaires me semble d'être dialectique, surtou lorsqu'il

s'agit des endoxa (opinon) plutôt que de savoir (sciencia)

Mais lorsque nous considérons la possibilité d'une synthèse dialectique, on remarque

qu'une troisième possibilité, de (P et ~P) et aussi une quatrième (ni P, ni ~P) existent.

Cela remise en question les postulats d'identité et de non contradiction. Mais un postulat

est une présomption, et n'est pas un loi, malgré les dogmatistes. Si on défin ~P comme

tous qui n'est pas P on pourrait critique la quatrième possibilité comme étant equivoque.

Par contre si on défine ~P par un troisième référant, y compris la classe universelle et la classe

vide on échappe l'univers binaire. Laissons nous considèrer par exemple que notre

universe consiste de quatre atomes, ���������������Il n'est pas de tous la

même chose à dire que ~� = ��������� et ~� = ����������et ~� =

���������bien que les operateurs arithmétique, logique, et géométrique sont

analogique. Mais si nous ouvrons la champ d'incluire aussi la possibilité des les classes

vides et universelles, nous constatons que:

��������

���������∆

~�����∆

Mais la classe vide est la classe qui n'a pas des membres. Cela va si ∏A: ~A = ∆��mais

nous avons déjà définie que dans l'univers que j'ai postulé, il y a aussi les

éléments��������� tel que:

~������������������∆�

110

Strictement dite, la proposition P . ~P est une violation de la loi de non-contradiction

(bien que P ⁄ ~P soit possible). Cela soulève la possibilité de considérer une logique

autre que la logique propositionnel classique. On souvent prétend que les formalistes

pensent que la démonstration formelle est la seul type de démonstration possible/certain

- qui est un peu caricaturiste.

Selon la logique formelle, soit les lois suivantes:

d'identité p=p

contradiction -(p * -p)

tiers exclu (décidabilité) p + -p

double négation --p = p

Alors, lorsque nous postuler la possibilité la proposition A * -A, nous faisons un défi à

la première loi. Pour faire cela, il faudrait examiner ou la logique modale, ou la logique

multivaluée. Car la logique formelle est binaire. On appelle la logique formelle binaire, à

cause de la loi de non contradiction - ou qu'une chose est A ou qu'il n'est pas. Il n'existe

donc pas, au moins en principe, la possibilité d'indiquer qu'on ne sache pas le caractère

d'une chose.

Pour cela, la logique multivaluée pourrait intervenir, qui permet des comparaisons. (>,

<, =, ≠). Aussi la logique modale nous permet des qualifications comme possible,

nécessaire, contingent et impossible. Aussi la logique polyvalente nous permet d'analyser

la probabilité des propositions, et d'analyser des propositions indéterminées. La logique

des post-structuralistes serait ainsi de logique polyvalente et peut être partagent les autres

types d'analyse logique, y compris même la logique formelle. Si on l'appelle hyperlogique

c'est pour indiquer que la logique post-structuraliste est au delà de la logique formelle.

Lorsque nous reconnaître ce fait, nous pourrons l'analyser et évaluer. Enfin la logique

non-monotonique nous laisse d'analyser des propositions qui peut se varier à travers.

Liée à cela est le choix analytique d'une logique ou diachronique qui considère les

relations entre tous les phénomènes dans une instante donnée et la logique synchronique

qui considère que les événements liées matériellement a travers le temps. La

111

synchronique ainsi qu'est que c'est passé le jour de 9 août 1990. Par contre la logique

diachronique demanderait de savoir le chaîne des événements qui a conduit à un

événement qui est passé le 9 août.

E. Sokal

Sokal accuse Baudrillard d'un pseudo-raisonnement. Mais visant cette accusation n'a pas

de justesse. Les postulats de la logique formelle sont que des postulats. Par convention

on les accepte. Baudrillard les remise en question.

L'attaque sur Baudrillard n'a pas de justesse car il explique ces termes, ces pensées. Sa

système est cohérent et non-contradictoire. En fait Freud serait un exemple mieux de la

fraude académique. Il a postulée l'existence des sous-ensembles de la psyché - le je, le

moi, et le surmoi. L'existence de ces choses n'est pas démontrable. Freud aussi postule

ou hypothèse l'existence d'un sous-conscient, qui n'est plus démontrable, ni

connaissable. Enfin, Freud postule que la logique n'est pas rationnelle, mais qu'il est un

mécanisme de défense, que nos raisons sont en fait que des rationalisations. Mais

pourtant on n'accuse Freud de fraude. Baudrillard par contre postule qu'une

indéterminicité, et si on l'accepte, au moins comme stipulation, on peut analyser les

machinations du système. La conclusion des travaux de Baudrillard est qu'une chose

peut être stable systémiquement (globalement) avec des instabilités interne. Ces

instabilités ne sont pas déterminables, mais le système est déterminé car il a des

mécanismes à résoudre les instabilités imprévisibles qu'arriveront. Par exemple, le corps

social en Amérique n'est pas stable - il est très violent. Néanmoins le système a une

grande stabilité institutionnelle, au moins jusqu'à présent.

Effectivement, Baudrillard décrit des échanges réels déterminables et des échanges

virtuels indéterminables - qui n'anéantit pas que le système soit globalement stable, bien

que de temps en temps l'économie réelle et virtuelle ne soient pas <<in phase>>.

Quant à la pseudo raisonnement, il consiste des erreurs dans un type logique, souvent,

mais pas nécessairement, la logique formelle. Des erreurs comme tel: Une table se

112

définit par le fait qu'elle a quatre Jambes. Une vache se définit par le fait qu'elle a quatre

Jambes. Alors une table est une (équivocation). Ou bien, Tous les humaines qu'ont des

barbes sont des hommes. David n'a pas un barbe. Alors David est une femme. Deux

erreurs - une prémisse d’enthymème (tous les humaines qui ne sont pas des hommes

sont des femmes). L'erreur consiste aussi en pensent que le majeur dit tous les hommes

ont des barbes. Mais outre que la possibilité ces erreurs ("logical fallacies"), pseudo-

raisonnement aussi consiste de la transduction. Ce type d'erreur consiste à raisonner des

faits spécifiques à d'autres faits spécifiques sans développer un principe général. Il est un

type de raisonnement chez les enfants et peut être aussi dans certains types de

schizophrène. Ainsi, ce raisonnement dirait "ma jouet est ronde, alors je mange des

frites" - tous les deux étant des choses que l'enfant peut toucher, il voit un lien entre eux,

mais il n'a pas encore construit un principe comme tel "ma mère ma donne ces choses,

ces choses me plaît, alors ma mère m'aime" - le principe générale étant que l'amour se

manifeste ou par le don, ou par le plaisir que la donne porte. Un autre exemple: Tous les

carrés ont quatre côtés. Tous les cercles sont rondes. Ceci n'est pas ni quatre côtés, ni

n'est ronde. Alors il est un triangle - qui en outre serait possible, si nous nous limitons

nôtre univers a trois types géométriques. Ainsi on voit qu'une fonction de ce type de

déraisonnement pourrait être de limiter l'information, de laisser simplifier l'univers. Cela

ensuite permet le développement des liens hypothétiques, pour expérimentation. Ainsi,

l'enfant qui limite son univers par la transduction le fait afin de développer un modèle

provisionnel pour le vérifier. Alors, peut être que la difficulté pour le schizophrène n'est

pas seulement qu'il est confronté par trop d'information, mais aussi qu'il n'examine ni

vérifie ces modèles. Enfin, la transduction nous permet de développer des nouvelles

possibilités dans un réseau neurologique, qui est nécessaire pour la créativité et pour

l'analyse et résolution des problèmes. La transduction est nécessaire à un niveau donné

de la conscience, ou pour son développement (le cas des enfants), ou pour sa défense (le

cas des schizophrènes). Alors il me semble que la transduction pourrait être un outil

possible dans le développement de l'intelligence artificielle.

Si Sokal veut dire que Baudrillard transduce, entre l'économie réelle et virtuelle j'ai juste

démontré pourquoi une telle erreur aussi pourrait conduire à une amélioration de la

connaissance. Mais je crois que Baudrillard ne transduce pas. Le système est exposé

113

clairement - une réification de l'économie réelle, vers une économie virtuelle, et cette

économie virtuelle se mesure par la vitesse de ces circulations. Par contre, si Sokal veut

dire que Baudrillard assigne des attributions arbitraires à des signes, il pourrait avoir

raison. Mais cela n'est pas pertinent, si on accepte ou la thèse d'indéterminicité

systémique, ou la thèse saussurienne que la signification des signes est arbitraire, au

moins comme stipulation. Peut être Sokal n'accepte pas cette thèse. Même dans ce cas,

si nous revenons au système des signes non-arbitraires, nous trouverons des

correspondances, tel que A corresponde à qui corresponde à 1 (sur ce point pour une

perspective païenne, voir les Pythagoriciens, pour une perspective juive, verra

Maïmonide).

En voie de finir cette parenthèse, je voudrais demander le lecteur de rappeler que la

société américaine est puritaine, et que les positions radicales sont souvent la cible des

polémiquâtes. Je m'en doute qu'une châsse aux sorcières recommencerai. Mais lorsqu'on

rappel cette tendance historique dans la politique américain on réfléchit. Et s'il s'agit de

cela, j'accuse Sokal même d'une fraude académique. Il a prétendu de soutenir une thèse,

il a soumis cette prétention à un journal académique sans aucune véritable volonté à le

défendre. Pire, son intention honteuse des qu'il a commencé d'écrire était de décevoir,

de moquer, le journal et ses lecteurs. Et enfin comme point final il a tiré un livre de sa

fraude, destiné à l'audience populaire. Bien que je suis marxiste, et veut que les idées se

circule aux masses, lorsque ces idées sont anti-intellectuelles et fondées sur la fraude je

l'expose. La connaissance humaine pourrait être améliorée par la modélisation et

comparaison entre les disciplines différentes. L'attaque de Sokal, en fin, se réduit à une

attaque contre les échanges intellectuels entre les disciplines différentes. Ainsi pourquoi

je dis que le fraudeur n'est pas Baudrillard - il est Sokal.

Quant à l'échange symbolique, je voudrai essayer de montrer les relations entre une

variété des signes linguistiques du droit, ayant pour objective de montrer leurs

transformations afin de voir les changements dans le système de pouvoir.

Conclusion

114

« Le point oméga d'un système est celui d'une circulation pure d'énergies vouées par là même à l'indifférence et à la mort. Dans un tel système, les échanges deviennent impossibles en vertu d'une équivalence immanente. Chaque particule y est en suspens devant le seul événement possible: le rencontre de l'antiparticule qui l'annule. C'est alors que le système entier s'approche du pont alpha d'un autre dispositif. Au-delà d'une certaine phase, tout le système tend vers ce point fatal. »70

Comment se finit-il cette circulation des signes? L'existence a toujours son ombre, au

moins métaphoriquement. Alors pour Baudrillard le fin de toutes choses est le seul

déterminicité d'un système autrement indéterminé: la mort. Ou par congélation, ou par

feu, peu importe, le fin est finale dans la sens qu'il est aussi un échange, une

transformation à une vitesse instantanée qui consume toutes les choses. Cette circulation

est la fin téléologique du code.

"Le principe même de l'information et de la communication est celui d'une valeur non

plus référentielle, mais fondée sur la circulation pure. Pure valeur ajoutée par le fait que

le message, le sens, passent d'image en image et d'écran en écran. Ce n'est même plus le

plus-value et le valeur d'échange, de la marchandise (qui pourtant anticipe déjà sur ce

processus), laquelle en principe s'articule toujours sur une valeur d'usage et donc relève

encore de la sphère de l'économie. Ici il n'y a plus d'échange à proprement parler, on est

dans la circulation pure et la réaction en chaîne au fil des réseaux, c'est une toute

nouvelle définition de la valeur, valeur purement centrifuge, liée à la pure vitesse et

multiplication des échanges."71

Message après message, répéter parfaitement, instantanée, sans cesse. Tel est ce meilleur

des mondes. Personne n’écoute? La modernité au moins avait l'espérance de bâtir, de

construire, un nouveau monde et un nouveau homme - industrialisé, face à l'avenir.

Nous, nous regardons intérieurement. Mais si cela décrit un cycle psychologique de

masse et le cycle d'extroversion (la modernité) puis d'introversion (la post moderne), cela

implique aussi qu'éventuellement la roue retournera encore à l'extraversion. Mais nous,

70 Jean Baudrillard Cool Memories page 90. 71 Jean Baudrillard Ecran Total page 40.

115

comme Narcisse, nous devons reconnaître nous même dans l'image flottant, en

comprennent enfin que le fleuve contient soi même, et non pas un autre. Seulement

après ce choc pourrions nous chasser nôtre écho, c'est à dire l'autre extériorisée. Donc,

quant à l'histoire, il se fini lorsque nous sommes réconciliés avec nos "autres", équilibré à

l'intérieur et l'extérieur.

116

Annexe: Problèmes juridiques liées à l'informatique

L'apparence des nouvelles technologies d'informatique crée aussi des nouveaux

problèmes juridiques. Mais aussi des nouvelles possibilités. Quant aux délits, la concerne

est de respecter le droit à la vie privée d'intrusions Étatiques ou privées. Les logiciels ont

soulevé aussi des problèmes afférents à la propriété littéraire et industrielle - qui me

semble d'être résolu. Une Outre que détermine l'existence des droits, il faut aussi

déterminer la responsabilité qu'entraîne lorsque quiconque de ces droits n'est pas

respecté.

La difficulté avec les essais de résoudre ces problèmes est que les technologies avancent

plus rapidement que le droit. En outre il y a une incompréhension mutuelle entre les

informaticiens et les avocats. Alors, même la terminologie juste n'est pas universelle, ni

certain. Ajouter à cela le fait que ces technologies se déplacent globalement et on a non

pas seulement le problème linguistique mais aussi la question de juridiction - on applique

le droit de quel pays?

Au niveau de spéculation, il y aurait la possibilité de développer des ordinateurs non

électronique, par exemple utilisant cristalles. Ou de baser les puces sur une autre

matérielle que silice. Ou de modifier génétiquement le corps tel qu'il soit intégré avec

des prosthèses informatiques (qui d'ailleurs pourraient améliorer la vie des handicapées).

A le niveau de spéculation la plus fantastique, on prévoit même qu'un jour ils y auront

des ordinateurs auto-conscient - il s'agit le d‘un logiciel système générale - (appelé, en

science fiction l'itération X). La spéculation ultime soulève même la question de la

personnalité juridique d'une machine. S'il y aurait un jour un logiciel-machine, auto-

conscient, n'auront il pas aussi des droits, et sa propre personnalité juridique?

Cette question pourrait être posée dans une façon moins fantastique si on considère la

question de "le problème des singes sans fin". Si on avait un nombre infini des singes

tapant chacun sur une machine à écrire, pendent l'éternité, éventuellement le livre

"Guerre et Paix" vont se reproduire... Mais avec un ordinateur c'est plus facile. On crée

un logiciel des règles grammaticales. On ajoute un dictionnaire comme base de données.

Ensuite, on crée un algorithme pour choisir par hasard des mots d'être substituée selon

117

les règles grammatistes. Ainsi on pourrait faire un logiciel qui fera des poèmes

dadaïstes... La question juridique spéculative serait à qui est le droit sur les poèmes ainsi

produit? Moi? IBM? Microsoft? L'ordinateur?

A l'autre côté, ces nouveaux développements nous présentons aussi des nouvelles

opportunités. Par exemple, l'enseignement peut être informatisé par les moyens

d'instruction programmée, selon la charte suivante:

Présentation d'information

Test Réponse correcte

Erreur

deuxième présentation de la même information

Présentation de nouvelle information

TestErreur Réponse correcte


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