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MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 2
ÉVOQUER UN TEMPLE ÉGYPTIEN
© 2008 Musée du Louvre / A. Dequier
Les collections des antiquités égyptiennes ont été réaménagées entre 1993 et 1997 en deux circuits de visite, l’un thématique au rez-de-chaussée et le second chronologique au 1er étage. La disposition du circuit thématique met en valeur la partie civilisation comme ici en salle 12 la religion égyptienne où une longue galerie a été divisée en plusieurs espaces afin d’évoquer un temple égyptien. Dans cette galerie, ont été rassemblés des éléments d’architecture, de provenance et d’époques différentes.
Rapprocher des objets s’échelonnant sur trois mille ans de création artistique ne pose aucun problème pour le médiateur. Au contraire, cette galerie très haute de plafond permet d’aborder les grands principes liés à l’architecture religieuse égyptienne et de comprendre les éléments fondamentaux dès le premier regard.
Salle 12 : Le temple
vue d'ensemble
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 3
ÉVOQUER UN TEMPLE ÉGYPTIEN
© Musée du Louvre / E. Revault
Ainsi sont dégagées les principales caractéristiques du temple égyptien : une arrivée dans un espace à ciel ouvert, suivie d’une succession de cours avec des colonnes menant au sanctuaire. Colonnes et statues colossales donnent l’échelle réelle des monuments et le gigantisme de l’architecture égyptienne. Avec les reliefs d’Abydos, le médiateur peut évoquer la polychromie des décors et faire imaginer leur aspect d’origine puisque tout était peint dans des couleurs très vives.
Salle12 : 2ème
cour du temple
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 4
ÉVOQUER UN TEMPLE ÉGYPTIEN
© Musée du Louvre / A. Dequier
La hauteur des décors permet d’imaginer le temple dont le plafond baissait au fur et à mesure qu’on s’approchait du sanctuaire. Le rythme des cours qui se suivent évoque la succession des salles du temple jusqu’au sanctuaire. Dernier espace du temple, ce lieu est le plus petit, le plus sombre et le plus secret.
Salle12 : 2ème
cour du temple
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 5
ÉVOQUER UN TEMPLE ÉGYPTIEN
© Musée du Louvre / A. Dequier
À l’extrémité de la galerie, dans le sanctuaire, se trouve le naos d’Amasis, une sorte de grande armoire en granit rose autrefois fermée par des portes. C'est là qu'était placée la statue du dieu, au cœur du temple.
Salle 12 : le temple,
vue sur le Naos
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 6
ÉVOQUER UN TEMPLE ÉGYPTIEN
© Musée du Louvre / E. Revault
La barque processionnelle de la déesse Anouket est présentée devant le naos d’Amasis sur un vitrage au-dessus de la montée d’escalier. Cette présentation rappelle l’organisation du saint des saints et le médiateur peut raconter les fêtes religieuses et leurs processions.
Cet espace muséographique permet de présenter l’architecture du temple égyptien et de raconter l’organisation du culte divin journalier. La richesse iconographique de cette salle donne la possibilité d’aborder les récits de la création du monde, la manière de représenter les dieux dans l’art, ainsi que la personnalité des grandes divinités égyptiennes.
Ainsi, la salle du temple propose à elle seule une approche architecturale, religieuse ou iconographique de la civilisation égyptienne.
Salle 12 : le temple, vue sur la
barque processionnelle
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 7
ÉVOQUER UN SITE ARCHÉOLOGIQUE
© Musée du Louvre / E. Revault
Cette salle évoque un site : le Sérapeum de Memphis qui se trouve sur l’actuel site archéologique de Saqqara. Il a été découvert par l’archéologue français Auguste Mariette en 1850. Il s’agit de la nécropole des taureaux sacrés Apis, image terrestre du dieu Ptah vénéré dans la ville de Memphis. Cette vaste catacombe est constituée de deux groupes de souterrains où étaient inhumés ces taureaux sacrés après avoir été momifiés.
Un grand nombre d’objets ont été découverts et sont maintenant présentés au Louvre. Lors du réaménagement des salles égyptiennes en 1997, cette salle à voûte surbaissée a été choisie pour y présenter cette collection, car son aspect rappelle de façon frappante le grand souterrain du Sérapeum. C’est une opportunité amusante mais aussi pédagogique de replacer des objets du mobilier funéraire des taureaux sacrés comme les vases canopes, ou vases à viscères, dans une architecture proche de celle de leur origine.
La statue du taureau Apis a été placée dans une niche afin d’évoquer la chapelle, construite au-dessus de la nécropole, dans laquelle elle se trouvait à l’origine.
Salle 19 : les animaux
et les dieux, vue sur
les animaux sacrés
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 8
ÉVOQUER UN SITE ARCHÉOLOGIQUE
© Musée du Louvre / E. Revault
Vue de la salle d'exposition les animaux et les dieux : animaux sacrés, momies d'animaux, Sérapéum de Memphis.
Salle 19 : les animaux
et les dieux, animaux
sacrés
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 9
VOIR TOUTES LES FACES D’UNE STATUE
© Musée du Louvre / C. Larrieu
Les statues de Sépa et de Nésa sont fondamentales dans l’histoire de la statuaire pharaonique. Nous sommes au début de l’Ancien Empire, à la IIIe dynastie, entre 2700 et 2600 avant J.-C., à l’époque où les rois étaient enterrés dans des pyramides à degrés et les nobles dans des appartements souterrains complexes surmontés d’un tertre maçonné. On possède environ vingt statues de notables pour cette période, mais aucune n’a été retrouvée à sa place d’origine. Elles mesurent toutes entre 40 et 80 cm, et seulement trois sur les vingt représentent une femme. Les statues de Sepa et Nesa, achetées en 1836, sont les seules du corpus à être grandeur nature.
Depuis le XIXe siècle, les égyptologues ont identifié la loi de la frontalité comme norme de la représentation égyptienne. L’historien d’art appelle statues des objets qui techniquement sont des hauts reliefs ; ce sont des statues munies d’un pilier dorsal invisible de face et qui évite de sculpter le dos d’œuvres destinées à être vues uniquement de face. Fort de ce principe, depuis deux siècles, les statues égyptiennes sont présentées dans des vitrines dont on ne pouvait pas faire le tour. Ainsi avant 1997, Sepa et Nesa étaient dans une vitrine accolée à un mur.
Salle 22 : statues de Sépa
et de Nésa / Egypte,
Saqqara IIIe dynastie (?)
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 10
VOIR TOUTES LES FACES D’UNE STATUE
© Musée du Louvre / C. Descamps
Depuis le réaménagement des salles en 1997, la présentation permet d’appréhender l’objet d’une façon beaucoup plus satisfaisante. Tout d’abord, leur dos est visible et l’on peut découvrir qu’il est sculpté, ce qui est un critère de datation. En effet, les hautes plaques dorsales n’apparaissent qu’au début de la IVe dynastie et le pilier dorsal (invisible de face) dans le courant de la même dynastie. Dans la statuaire de l’Ancien Empire, seules les œuvres dites non canoniques de la IIIe dynastie ont le dos sculpté, comme Sepa et Nesa.
Salle 22 : statues de Sépa
et de Nésa / Egypte,
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MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 12
SALLE DES STATUES DE SÉSOSTRIS ET DU LINTEAU DE MÉDAMOUD
© Musée du Louvre / E. Revault,
L’association de trois objets : le linteau de Médamoud – avec deux sculptures du roi Sésostris III, l’une le représentant jeune et l’autre âgé - est un choix muséologique intéressant.
Ces trois œuvres proviennent d’un même lieu : le temple du dieu Montou dans la ville de Médamoud en Haute Égypte, et datent du règne de Sésostris III, cinquième roi de la XIIe dynastie, vers 1850 avant J.-C.
Les deux statues du roi ont été placées de part et d’autre du linteau de calcaire provenant du même temple. Sur ce linteau, on voit le souverain en train d’accomplir l’offrande du pain et du gâteau devant le dieu de la région thébaine Montou. C’est la plus ancienne représentation de ce thème qui soit connue.
Salle 23 : le Moyen Empire,
vers 2033-1710 av. J.-C.
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 13
LINTEAU DE MÉDAMOUD
© Musée du Louvre / C. Larrieu
En regardant attentivement le linteau, le visiteur peut voir qu’à gauche le visage du roi est jeune alors qu’à droite, le roi est représenté âgé. Les deux statues du roi Sésostris III, l’une le représentant jeune et l’autre âgé - ont été placées à gauche et à droite du linteau en accord avec ces représentations.
On ne connaît pas l’emplacement d’origine de ces œuvres dans le temple de Médamoud durant la XIIe dynastie. Leur présentation au musée du Louvre n’est donc pas une reconstitution archéologique, mais un choix de muséologues.
Linteau : le roi Sésostris III
devant le dieu Montou / Egypte,
Médamoud
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 14
SÉSOSTRIS III JEUNE
© Musée du Louvre / G. Poncet
Ce roi nous est connu par un peu moins de soixante-dix représentations. Leur étude a beaucoup intéressé les égyptologues car son visage présente des caractéristiques constantes : paupières apparentes, cernes sous les yeux, pommettes saillantes et une bouche faisant la moue. Les deux statues du Louvre rendent cependant ce visage dans deux âges et semblent être les représentations la plus jeune et la plus âgée connues à ce jour.
Statue fragmentaire assise de
Sesostris III , Moyen Empire,
12ème dynastie
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 15
SÉSOSTRIS III VIEUX
© Musée du Louvre / G. Poncet
Statue fragmentaire de
Sesostris III, Moyen Empire,
12ème dynastie
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SALLE DE LA CHAMBRE DU ROI
© Musée du Louvre / E. Revault
Dans cette salle, ont été remontés, en 1831, les éléments préservés de la chambre à coucher des rois de France de Henri II à Louis XIV, autrefois située au premier étage du pavillon du Roi. Louis Le Vau a conçu le décor de cette pièce pour Louis XIV en 1654. Ces boiseries viennent donc de la chambre à alcôve où dormait réellement le roi. Le lit était placé dans l’alcôve afin de le protéger des courants d’air. Le roi pouvait manger dans sa chambre, sur une table préparée à l’avance, que l’on apportait dressée et garnie.
Le plafond est richement décoré. Les sculptures de captifs enchaînés sont l’œuvre de Gilles Guérin assisté de François Girardon et Thomas Regnaudin. Nicolas Legendre et Laurent Magnier ont sculpté quant à eux les quatre figures féminines de la Renommée. Ces sculptures entouraient une peinture d’Eustache Le Sueur, aujourd’hui disparue, représentant une allégorie de la Royauté victorieuse.
Salle 26 : décors de la
chambre à alcôves
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 17
SALLE DE LA CHAMBRE DU ROI
© Musée du Louvre / E. Revault
Avant les travaux de réaménagement du département égyptien des années 1990, cette salle était rattachée au département des objets d’arts. Son attribution aux collections pharaoniques a représenté une difficulté importante : comment présenter des antiquités égyptiennes parmi des boiseries du XVIIe siècle ? et pourquoi ne pas mettre une momie dans l’alcôve du lit du roi !!! Pour résoudre ce problème, il a été décidé d’y mettre très peu de vitrines et d’objets afin que les deux aspects ne se détruisent pas visuellement : ainsi on peut admirer les boiseries anciennes en oubliant les objets égyptiens présentés et l’inverse.
Salle 26 : la salle d'exposition le
Nouvel Empire
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 18
PRÉSENTER DANS DES SALLES HISTORIQUES
© Musée du Louvre / A. Dequier
Les salles du premier étage de l’aile sud de la cour carrée sont les salles historiques du département des antiquités égyptiennes, crées par Charles X en 1827. Jean François Champollion, qui avait déchiffré les hiéroglyphes en 1822, était le conservateur de ces quatre salles consacrées à l’Egypte pharaonique. Les objets présentés avaient été achetés par le roi à l’anglais Salt et au français Drovetti, tous deux anciens diplomates ayant constitué leurs collections pendant leur affectation en Égypte.
Les plafonds et les vitrines de ces salles sont ceux d’origine. Les grandes vitrines sont faites en bois recouvert d’un placage d’acajou et ornées de rosettes de bronze ; leur taille permettait la présentation de nombreux objets groupés par thèmes et numérotés. Un petit guide du visiteur, rédigé par Champollion et vendu par les épouses des agents de surveillance, permettait aux visiteurs une visite commentée.
La conservation de ces vitrines est associée à l’histoire du palais du Louvre et à sa progressive transformation en musée dans le courant du XIXe siècle. En effet, si l’on se place dans l’optique d’un muséologue actuel, elles présentent un certain nombre de contraintes : ouverture difficile, montants centraux rendant inutilisable leur espace central.
Salle 27 : le Nouvel
Empire, vers 1295-1069
av. J-C.
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 19
PRÉSENTER DANS DES SALLES HISTORIQUES
La pièce maitresse de la salle est le relief du roi Séthi Ier face à la déesse Hathor. Il provient de sa tombe dans la Vallée des Rois à Thèbes et a été rapporté par Jean François Champollion lors de son unique voyage en Egypte en 1828-1829.
La déesse Hathor accueille Séthi Ier
Nouvel Empire, 19e dynastie, règne de
Séthi Ier (1290-1279 av. J.-C.)
© 2010 Musée du Louvre / Christian Décamps
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 20
PRÉSENTER DANS DES SALLES HISTORIQUES
© Musée du Louvre / E. Revault
La salle voisine, le long de la Seine, est consacrée maintenant aux céramiques grecques, était le bureau du savant, François Champollion, qui pouvait ainsi avoir un contact direct avec le public de ses salles. Cela explique la thématique égyptienne des décors du plafond commandés en 1827. Le peintre Léon Coignet représente la découverte d’une momie pendant l’expédition de Bonaparte en Égypte en 1798.
Salle 44 : galerie Campana, les
voussures de Coignet L'expédition
d'Égypte sous les ordres de
Bonaparte