Abu Dhabi
DEVELOPPEMENTUne politique de projets ambitieux
DÉCOUVERTEUn Emirat, quatre grandes régions touristiques
l’Emirat de tous les défis
P A S S E P O R T
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N°2
912
du
25
sep
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09
Abu DhabiAbu DhabiAbu Dhabil’Emirat de tous les défis
Philippe MugnierAbu Dhabi Tourism AuthorityFrench speaking Europe Country Manager
Cet � tom� , l’Abu Dhabi Tourism Authority célèbre son 5ème anniversaire. L’occasion pour nous de revenir sur une période qui a vu naître de formidables initiatives. En quelques an-nées seulement, bien des étapes ont été franchies. L’histoire récente de l’Emirat est intimement liée au parcours d’un homme visionnaire, Sheikh Zayed, éminent personnage passionné d’innovation. Le dyna-misme économique et touristique allié au respect de traditions sécu-laires contiennent la promesse d’une belle ouverture sur le monde, un
solide point d’ancrage qui permet à Abu Dhabi d’envisager l’avenir avec sérénité. Ce terri-toire posé au carrefour de l’Orient et de l’Occident entend devenir une destination interna-tionale incontournable, un hub à la fois culturel, sportif et événementiel. Et ici les rêves les plus fous se font réalité. Aménagement de zones entièrement dédiées à l’écologie, à l’instar des Desert Islands et de Masdar City, création d’un District Culturel sur l’Ile de Saadiyat avec pas moins de cinq musées signés des plus grands architectes, dont le Louvre Abu Dhabi et le Guggenheim, accueil d’évènements sportifs et culturels de prestige, Abu Dhabi est de-venu un véritable phare pour les « happening » les plus fascinants et spectaculaires de la planète.Depuis 3 ans, la promotion de l’Emirat auprès du marché français s’est appuyée avec succès sur ces thématiques fortes. 7 tour opérateurs seulement programmaient la destination en 2007, ils sont aujourd’hui 80 ! Abu Dhabi, qui a accueilli 1,5 million de visiteurs en 2008, dont 39 000 Français, voyageurs d’affaires ou de loisirs confondus, compte en séduire deux fois plus d’ici 2012. Cet automne 2009 sera marqué par le très attendu Grand Prix de For-mule 1 de Yas Island le 1er novembre prochain mais aussi par l’ouverture d’un nouvel hôtel de luxe dans la région de Liwa, le splendide Anantara Qasr Al Sarab. Dans les mois et les années à venir, Abu Dhabi n’a pas fi ni de nous surprendre…Préparez-vous !
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Supplément par le service publicité de l’Echo Touristique
Abu Dhabi est le plus vaste et le plus riche des 7 micro-états qui composent les Emirats Arabes Unis. Occupé en grande partie par les sables du Rub al-Khali, le célèbre « Désert des déserts », et bordé par les eaux limpides du Golfe d’Arabie, il offre une extraordinaire variété d’atmos-phères, entre paysages intemporels et modernité bien assumée. Sa capitale - également nommée Abu Dhabi - est en passe de devenir la plus « tendance » des métropoles du Moyen-Orient. Un rayonnement qui n’en est qu’à ses prémices : à l’horizon 2015, le visage de l’Emirat aura été totalement remodelé. C’est tout simplement un nouveau monde qui s’invente ici.
un peu par hasard, détenteur d’une ri-
chesse extravagante. Les transformations
liées à cette manne providentielle ont
atteint une vitesse inégalée dans l’histoire
de l’humanité.
Un territoire occupé depuis la nuit des tempsLes premières traces d’occupation hu-
maine remontent au néolithique. Les
archéologues estiment que le territoire
actuel d’Abu Dhabi faisait partie du my-
thique royaume de Magan qui, au IIIe
millénaire avant notre ère, approvisionnait
en cuivre les cités-Etats de Mésopotamie et
entretenait des relations avec les grandes
civilisations de l’Indus. Le cosmopolitisme
d’aujourd’hui n’a donc rien de nouveau :
Sumériens, Perses, Grecs, Romains, Ara-
bes, Ottomans, Portugais, Britanniques …
Tous les peuples sont passés par ce désert
situé à la croisée des mondes méditerra-
néen et indien.
Abu Dhabi, le « père de la gazelle »La ville d’Abu Dhabi est fondée en 1761
par les Al Nahyan, une tribu de la famille
des Bani Yas. La légende est jolie : c’est
une gazelle qui, en se désaltérant à la
source d’une petite île, aurait indiqué aux
Bédouins l’emplacement de leur future
capitale. D’où son nom : Abu Dhabi, le
« père de la gazelle ». La ville connaît un
essor rapide même si l’époque est trou-
blée, les grandes puissances occidentales
menant la guerre aux Etats « pirates » de
la région. Une trêve est fi nalement signée
avec les Britanniques au milieu du XIXe
siècle et ceux-ci deviennent les protec-
teurs des Emirats, rebaptisés les «Etats
de la Trêve ».
Des perles au pétroleAu milieu du XIXe siècle, Abu Dhabi pos-
sède la plus grande flotte perlière des
Emirats avec plus de 400 bateaux. La vie
des pêcheurs, en mer des mois durant,
est particulièrement rude. Mais la chute
l’est plus encore : dans les années 1930, le
succès des perles de culture japonaises fait
péricliter l’économie de la région. Il faut
attendre 1959 et la découverte de pétrole
dans le gisement offshore d’Umm Shaif
pour que la destinée de l’Emirat soit bou-
leversée totalement. L’un des plus anciens
peuples tribaux de la planète est devenu,
> Le Fort Jahili
> Regard sur l’avenir… > Le Jebel Hafeet
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Sheikh Zayed, le père des Emirats Arabes Unis
Gouverneur d’Abu Dhabi à partir de 1966, il a pré-sidé les Emirats Arabes Unis depuis leur création en 1971 jusqu’à sa mort en 2004.
Sheikh Zayed bin Sultan al Nahyan est une fi gure emblématique de la région. Plus jeune fi ls du sul-tan Al Nahyan, la dynastie qui règne sur l’Emirat d’Abu Dhabi depuis plus de deux siècles, la plus ancienne de la péninsule arabique, il naît aux en-
virons de 1916-1918 à Al Ain. Il reçoit une éducation bédouine tradition-nelle : apprentissage du Coran, chasse au faucon, équitation et connais-sance des chameaux. Très jeune, il se voit confi er le gouvernement de sa région natale, tâche qu’il accomplit avec compétence, initiant no-tamment une répartition plus juste des terres et de l’eau. L’explorateur Wilfred Thesiger le rencontre dans les années 1940 : « C’est un homme de stature imposante d’environ 30 ans, à la barbe brune. Son visage ex-primait force et intelligence, avec des yeux calmes et observateurs, une autorité tranquille (…) Il jouissait d’une grande réputation auprès des Bédouins qui l’aimaient pour ses manières simples et sa bienveillance ». En 1962, l’or noir jaillit à Abu Dhabi. Les Britanniques qui exercent encore un protectorat étroit sur la région décident de remplacer l’émir en place, jugé trop timoré. En 1966, Zayed succède donc à son frère aîné. Ecoles, hôpitaux, routes, irrigation, le Sheikh visionnaire utilise aussi-tôt la nouvelle richesse que procure le pétrole pour transformer le pays. Quand les Britanniques annoncent qu’ils quittent la région, il décide de s’allier avec l’Emir de Dubaï, sheikh Maktoum, pour créer un Etat Fédé-ral. Un véritable défi car les Emirats de la région ont toujours été rivaux ! Il se révèle habile et le 2 décembre 1971 voit naître les Emirats arabes unis. Zayed en devient le président. Très populaire, il gère la fédération avec une grande sagesse : philanthrope, tolérant, il est unanimement respecté. Il meurt en novembre 2004.
Abu Dhabi est le plus vaste et le plus riche des 7 micro-états qui composent les Emirats Arabes Unis. Occupé en grande partie par les sables du Rub al-Khali, le célèbre « Désert des déserts », et bordé par les eaux limpides du Golfe d’Arabie, il offre une extraordinaire variété d’atmos-phères, entre paysages intemporels et modernité bien assumée. Sa capitale - également nommée Abu Dhabi - est en passe de devenir la plus « tendance » des métropoles du Moyen-Orient. Un rayonnement qui n’en est qu’à ses prémices : à l’horizon 2015, le visage de l’Emirat aura été totalement remodelé. C’est tout simplement un nouveau monde qui s’invente ici.
un peu par hasard, détenteur d’une ri-
chesse extravagante. Les transformations
liées à cette manne providentielle ont
atteint une vitesse inégalée dans l’histoire
de l’humanité.
la région. Une trêve est fi nalement signée
avec les Britanniques au milieu du XIXe
siècle et ceux-ci deviennent les protec-
teurs des Emirats, rebaptisés les «Etats
de la Trêve ».
Des perles au pétroleAu milieu du XIXe siècle, Abu Dhabi pos-
sède la plus grande flotte perlière des
Emirats avec plus de 400 bateaux. La vie
des pêcheurs, en mer des mois durant,
est particulièrement rude. Mais la chute
l’est plus encore : dans les années 1930, le
succès des perles de culture japonaises fait
péricliter l’économie de la région. Il faut
attendre 1959 et la découverte de pétrole
dans le gisement offshore d’Umm Shaif
pour que la destinée de l’Emirat soit bou-
leversée totalement. L’un des plus anciens
peuples tribaux de la planète est devenu,
Desert Islands
SaadiyatIsland
Sir Bu Na’airIsland
Abu MusaSirri
Abu Al AbyadhIsland
MerawaahIsland
Tunb Al KubraTunb
AssughraFarrur
RAS AL KHAIMAH
UMM AL QUWAIN
AJMANSHARJAHDUBAI
Al Ain
Madha (OMAN)Nahwa (UAE)
Mezaira'a
Liwa
Umm Az Zamul
Ghayathi
Al Hamra
RuwaisTarif
Madinat ZayedHabshan
As Sila
Sweihan
Al Samha HattaAl Rahba
Al Mafraq
FUJAIRAH
EMIRATS ARABES UNIS
QATAR
ROYAUMED'ARABIE SAOUDITE
SULTANATD'OMAN
MUSANDAM(OMAN)
ABU DHABI
DOHA
> La pêche traditionnelle
> La mosquée Sheikh Zayed
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UN EMIRAT quatre grandes régions touristiques
Abu Dhabi est la capitale fédérale des Emirats Arabes Unis mais aussi le plus grand des émirats qui composent la Fédération. L’immense majorité de son territoire est constituée de désert. Deux grandes oasis, Liwa et Al Ain, apportent une touche de verdure et une myriade d’îles naturelles, pour la plupart désertes, s’égrène le long de la côte.
Construite sur une île, la capitale fédérale est une métropole verdoyante et aérée. Les immeubles futuristes du quartier des affaires, alignés en retrait de la Corniche, forment une impressionnante « skyline » qui lui vaut son surnom de « Manhattan du Golfe ». Partout des grues sont à l’œuvre, projetant la ville dans le XXIe siècle à grands renforts de projets plus audacieux les uns que les autres. La Corniche aménagée de jardins et de fontaines surplombe des plages, certaines réservées aux femmes émiraties. Sur une place, cerné par une forêt de tours, le Qasr al Hosn Palace, résidence offi cielle de la famille régnante construite à la fi n du XVIIIe siècle, est le plus ancien bâtiment de la ville. A la Fondation culturelle voisine, on découvre une maquette d’Abu Dhabi en 1958 qui laisse pantois : à cette époque, la plupart des maisons étaient de simples huttes, et le château était l’une des rares demeures « en dur », avec la mosquée et quelques bâtisses coloniales. Il n’y avait pas encore de routes, la première ayant été tracée en 1961 … Aujourd’hui, on démolit les immeubles qui ont plus de 25 ans pour reconstruire plus haut, plus beau. Abu Dhabi est un mirage surgi des sables.
A voir, à faire
La Grande Mosquée Sheikh ZayedLa majestueuse mosquée Sheikh Zayed
Bin Sultan Al Nahyan est une merveille
d’architecture islamique. Entourée de
bassins, elle compte 80 dômes de marbre
blanc, 4 magnifi ques minarets, 1 096 co-
lonnes extérieures recouvertes de plaques
de marbre incrustées de pierres semi-pré-
cieuses, des salles de prières et d’ablutions
somptueusement ornées, le plus grand
tapis du monde …
A noter : Seule mosquée d’Abu Dhabi accessible aux non musulmans (cha-que matin du samedi au jeudi), c’est l’un des symboles de la tolérance religieuse prônée par Sheikh Zayed. Une tenue adaptée est nécessaire : manches et pantalons pour les hom-mes, abbaya et foulard (prêtés sur place) pour les dames.
Abu Dhabi City La Manhattan du Golfe
> Abu Dhabi City
> Liwa et le Rub Al Khali > Desert Islands
> Al Ain et sa région
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Abu Dhabi est la capitale fédérale des Emirats Arabes Unis mais aussi le plus grand des émirats qui composent la Fédération. L’immense majorité de son territoire est constituée de désert. Deux grandes oasis, Liwa et Al Ain, apportent une touche de verdure et une myriade d’îles naturelles, pour la plupart désertes, s’égrène le long de la côte.
Construite sur une île, la capitale fédérale est une métropole verdoyante et aérée. Les immeubles futuristes du quartier des affaires, alignés en retrait de la Corniche, forment une impressionnante « skyline » qui lui vaut son surnom de « Manhattan du Golfe ». Partout des grues sont à l’œuvre, projetant la ville dans le XXIe siècle à grands renforts de projets plus audacieux les uns que les autres. La Corniche aménagée de jardins et de fontaines surplombe des plages, certaines réservées aux femmes émiraties. Sur une place, cerné par une forêt de tours, le Qasr al Hosn Palace, résidence offi cielle de la famille régnante construite à la fi n du XVIIIe siècle, est le plus ancien bâtiment de la ville. A la Fondation culturelle voisine, on découvre une maquette d’Abu Dhabi en 1958 qui laisse pantois : à cette époque, la plupart des maisons étaient de simples huttes, et le château était l’une des rares demeures « en dur », avec la mosquée et quelques bâtisses coloniales. Il n’y avait pas encore de routes, la première ayant été tracée en 1961 … Aujourd’hui, on démolit les immeubles qui ont plus de 25 ans pour reconstruire plus haut, plus beau. Abu Dhabi est un mirage surgi des sables.
A voir, à faire
La Grande Mosquée Sheikh ZayedLa majestueuse mosquée Sheikh Zayed
Bin Sultan Al Nahyan est une merveille
d’architecture islamique. Entourée de
bassins, elle compte 80 dômes de marbre
blanc, 4 magnifi ques minarets, 1 096 co-
lonnes extérieures recouvertes de plaques
de marbre incrustées de pierres semi-pré-
cieuses, des salles de prières et d’ablutions
somptueusement ornées, le plus grand
tapis du monde …
A noter : Seule mosquée d’Abu Dhabi accessible aux non musulmans (cha-que matin du samedi au jeudi), c’est l’un des symboles de la tolérance religieuse prônée par Sheikh Zayed. Une tenue adaptée est nécessaire : manches et pantalons pour les hom-mes, abbaya et foulard (prêtés sur place) pour les dames.
Heritage VillageSur une péninsule, face au quartier des
affaires, ce musée en plein air permet de
replonger dans la vie « d’avant » le pétrole.
Habitat bédouin, « tour de vent », petit
souk, jardins irrigués par un « falaj » …
Les artisans présents sur le site perpétuent
les activités traditionnelles, fabrication de
voiles et de cordages ou tissage de somp-
tueuses « dishdash », ces longues robes
portées par les hommes de la région.
L’avis de l’Echo : Une visite fascinante qu’il faut associer à celle de l’immense Marina Mall tout proche, pour prendre la mesure de la révolution apportée par le pétrole.
L’hôpital des FauconsEmblème des Emirats, le faucon est un
animal aussi aimé que respecté. Abu Dhabi
milite d’ailleurs pour que la fauconnerie,
considérée comme un art, soit inscrite au
patrimoine immatériel de l’humanité de
l’Unesco. A 45 mn de la ville, l’Hôpital des
Faucons équipé de la technologie médicale
dernier cri est un lieu unique au monde.
Les faucons viennent de tous les pays du
Golfe s’y faire soigner. Margit Muller, la di-
rectrice allemande de l’établissement parle
un français impeccable : spécialiste des
rapaces, passionnée par son métier, elle a
un vrai talent pour captiver son auditoire.
On assiste à l’anesthésie d’un faucon, les
plus courageux peuvent même nourrir et
caresser les patients ! Une démonstration
d’envol complète la visite.
> www.falconhospital.com
Bon à savoir : C’est le seul hôpital de ce genre ouvert aux touristes. Il s’est doté d’un restaurant et d’un centre de conférences pour accueillir les groupes. Fermé les vendredis et samedis.
Et aussi :Emirates Palace : Plus qu’un hôtel, une
icône d’Abu Dhabi. Il abrite notamment
les maquettes du futur District Culturel de
Saadiyat Island (voir p. 14)
Dîners croisières : Plusieurs bateaux –
yacht ou dhow traditionnel - proposent
des croisières le long de la Corniche pour
admirer la « skyline » illuminée en sa-
vourant des spécialités libanaises ou de
poissons.
Souk de l’or : Installé dans le mall Madi-
nat Zayed, ce souk moderne éblouit par
la profusion de bijoux de tous styles dont
les prix varient selon le cours du jour mais
restent toujours très attractifs.
Abu Dhabi City La Manhattan du Golfe
> La mosquée Sheikh Zayed
> L’Heritage Village
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L’autoroute à six voies qui relie Abu Dhabi à Al Ain est plantée de palmiers, de lauriers et de bougainvillées … Des fermes la bordent : ce désert verdoyant incarne le rêve du Bédouin de « faire fl eurir le désert ». Deuxième ville du pays, Al Ain s’étale au sein d’une immense oasis dominée par la silhouette majestueuse du Djebel Hafeet. Larges avenues arborées et villas cossues entourées de jardins, c’est une ville coquette très appréciée des Emiriens en raison de la douceur de son climat. Occupée depuis le néolithique, elle doit son visage actuel à Sheikh Zayed, qui planifi a son urbanisme : immeubles de quatre étages maximum, innombrables ronds-points, espace et verdure. Les plantations de palmiers dattiers qui ont fait sa richesse sont soigneu-sement entretenues, irriguées par le système ancestral des « falaj », réseau de rigoles et de tunnels qui permet de réguler l’eau si précieuse. Dans les environs, les tombeaux et les fosses funéraires découverts dans les oasis d’Hili et de Qattarah ont révélé des trésors aux archéologues et éclairé nos connaissances sur la civilisation raffi née qui s’est épanouie dans la région entre 2700 et 2200 avant notre ère.
Surgissant d’un océan de dunes orange, le chapelet d’oasis de Liwa compose un décor d’une grande beauté. Une cinquantaine de villages sont nichés dans des palmeraies très soigneusement entretenues. C’est d’ici que sont ori-ginaires les Bani Yas, l’une des plus célèbres tribus émiraties, dont est issue la dynastie des Al Nahyan, la famille régnante d’Abu Dhabi. L’atmosphère est paisible, le développement touristique récent. L’ouverture de l’hôtel de luxe Anantara Qasr al Sarab cet automne, signe une nouvelle page de l’histoire de Liwa.
A voir, à faire
Al Ain National Museum & Fort Al JahiliCe musée est le plus intéressant d’Abu Dhabi : on y découvre, agréablement présentés, de nombreux vestiges archéo-logiques remontant pour certains à l’âge de pierre. La partie ethnographique n’est pas moins riche, avec une présentation didactique des spécifi cités de la culture émiratie. A côté, le fort Al Jahili, récem-ment rénové, est l’un des plus grands de l’Emirat. Construit par Zayed le Grand, il a servi de maison à sa famille puis aux Britanniques. Il abrite un petit musée où l’on voit notamment des photos de l’ex-plorateur anglais Wilfred Thesiger, que les Bédouins appelaient Moubarak bin London, “fi ls de Londres” !> www.aam.gov.ae
Palace of HH the late Sheikh ZayedL’ancien palais familial de Sheikh Zayed est désormais ouvert aux visiteurs. Au fi l des pièces, le mode de vie du grand homme et de ses proches se dévoile : salles d’apparat, quartier des femmes, bibliothèque, cham-bre à coucher … Dans la cour, une jeep antique qui a appartenu à Zayed, premier véhicule introduit à Abu Dhabi.
Le marché aux dromadairesA l’extérieur de la ville, le plus grand mar-ché aux dromadaires des Emirats mérite le coup d’œil. A associer éventuellement en saison au spectacle, unique, d’une course de chameaux dans l’un des camélodromes du pays, notamment à celui d’Al Wathba, proche de la ville d’Abu Dhabi, un autre se situant à une vingtaine de kilomètres d’Al Ain.
Jebel HafeetLa plus haute montagne de l’Emirat émer-ge du désert. Une route spectaculaire mène au sommet où a été construit un hôtel affi lié au groupe Accor. Une balade à faire de préférence en fi n de journée, pour jouir d’un fabuleux coucher de soleil et d’un panorama sur l’oasis d’Al Ain.
Al Ain La ville jardin Liwa, l’appel du désert
> Une porte sur le passé…
> La palmeraie d’Al Ain > Vue imprenable du Djebel Hafeet
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L’autoroute à six voies qui relie Abu Dhabi à Al Ain est plantée de palmiers, de lauriers et de bougainvillées … Des fermes la bordent : ce désert verdoyant incarne le rêve du Bédouin de « faire fl eurir le désert ». Deuxième ville du pays, Al Ain s’étale au sein d’une immense oasis dominée par la silhouette majestueuse du Djebel Hafeet. Larges avenues arborées et villas cossues entourées de jardins, c’est une ville coquette très appréciée des Emiriens en raison de la douceur de son climat. Occupée depuis le néolithique, elle doit son visage actuel à Sheikh Zayed, qui planifi a son urbanisme : immeubles de quatre étages maximum, innombrables ronds-points, espace et verdure. Les plantations de palmiers dattiers qui ont fait sa richesse sont soigneu-sement entretenues, irriguées par le système ancestral des « falaj », réseau de rigoles et de tunnels qui permet de réguler l’eau si précieuse. Dans les environs, les tombeaux et les fosses funéraires découverts dans les oasis d’Hili et de Qattarah ont révélé des trésors aux archéologues et éclairé nos connaissances sur la civilisation raffi née qui s’est épanouie dans la région entre 2700 et 2200 avant notre ère.
Surgissant d’un océan de dunes orange, le chapelet d’oasis de Liwa compose un décor d’une grande beauté. Une cinquantaine de villages sont nichés dans des palmeraies très soigneusement entretenues. C’est d’ici que sont ori-ginaires les Bani Yas, l’une des plus célèbres tribus émiraties, dont est issue la dynastie des Al Nahyan, la famille régnante d’Abu Dhabi. L’atmosphère est paisible, le développement touristique récent. L’ouverture de l’hôtel de luxe Anantara Qasr al Sarab cet automne, signe une nouvelle page de l’histoire de Liwa.
A voir, à faire
Safaris dans le désertA pied, à dos de chameau ou en 4X4,
les excursions dans les sables du Rub
al-Khali, le « quart vide » sont une expé-
rience magique, la région de Liwa abritant
des dunes fi gurant parmi les plus hautes
du monde. Le « dune bashing » consiste
à les escalader et à les dévaler en 4x4,
un sport très prisé ! Les plus audacieux
peuvent même s’initier à la conduite sur
sable, terrain diffi cile s’il en est : frissons
garantis. Trekking de quelques heures
ou de plusieurs jours, randonnées cha-
melières, surf ou ski sur dunes, dîners
traditionnels sous les étoiles, spectacles
de danse orientale ou démonstrations
de fauconnerie, les agences de voyages
proposent une étourdissante variété d’ac-
tivités qu’elles encadrent avec un grand
professionnalisme. Les groupes « incentive
» notamment sont à la fête.
Liwa, l’appel du désert
> Le Fort Muzeira
> Liwa, cœur des origines bédouines
9
A l’ouest de l’Emirat, l’archipel de Desert Islands fait l’objet d’un récent pro-gramme de développement fondé sur l’écotourisme, autour de l’île naturelle de Sir Bani Yas. Autrefois retraite privée de Sheikh Zayed qui aimait s’y retirer loin de l’agitation du monde, cette île désertique a été plantée de millions d’arbres. Grand amoureux de la nature, Zayed y a fait venir des espèces endé-miques menacées de disparition, tel l’oryx d’Arabie, mais aussi des animaux plus exotiques comme des girafes, des autruches ou des daims. Récemment, des guépards et des chacals ont également été introduits pour participer à la régulation des populations de ce sanctuaire, où vivent en semi-liberté quelque 5000 animaux d’une vingtaine d’espèces différentes. L’Arabian Wildlife Park, premier du genre, couvre les deux tiers de la superfi cie de l’île qui s’apprête à accueillir un centre de production d’énergies renouvelables pour permettre de développer le tourisme tout en respectant la philosophie du site : « zéro carbone, zéro déchet ». Pour l’heure, un seul hôtel sur les 5 unités prévues est en activité. Il sera doté d’un centre de conférences dès 2010. A cette date, Sir Bani Yas se sera aussi équipée de centres équestres, nautiques et de plongée, pour des séjours placés sous le signe d’un tou-risme de nature. Les îlots alentour, baptisés Discovery Islands, seront plus spécialement dédiés à la reproduction des oiseaux et des tortues, autour d’une réserve sous-marine. Au large, la petite île de Dalma a été récemment déclarée « sanctuaire culturel » par les autorités d’Abu Dhabi : un musée va ouvrir, témoignant de la très longue histoire de ce petit bout de terre occupé depuis le néolithique, qui s’enorgueillit d’avoir fourni l’Emirat en eau douce jusque dans les années 1950 grâce à ses nombreuses sources.
Bon à savoirOn peut se rendre sur l’île de Sir Bani Yas en navette maritime à partir d’un luxueux embarcadère (20 mn de traversée, à ajouter aux 3h30 de route depuis la capitale), ou en avion (Cessna de 8 places et Dash de 50 places) depuis l’aéroport d’Abu Dhabi.
A voir, à faireEn 4x4 ou à vélo, on part en safari à la rencontre de la faune ; en kayak, on explore la mangrove ; en bateau, on se rend sur Dalma Island … Le charme de l’hôtel Anantara Desert Islands & Spa incite aussi à ne rien faire, tout simplement ! Voir le descriptif p. 15.
Desert Islands Sous le signe de l’écotourisme
> Ile de Sir Bani Yas > Oryx arabes
> Desert Islands Resort and Spa
> Discovery Islands
> Mountain biking
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A l’ouest de l’Emirat, l’archipel de Desert Islands fait l’objet d’un récent pro-gramme de développement fondé sur l’écotourisme, autour de l’île naturelle de Sir Bani Yas. Autrefois retraite privée de Sheikh Zayed qui aimait s’y retirer loin de l’agitation du monde, cette île désertique a été plantée de millions d’arbres. Grand amoureux de la nature, Zayed y a fait venir des espèces endé-miques menacées de disparition, tel l’oryx d’Arabie, mais aussi des animaux plus exotiques comme des girafes, des autruches ou des daims. Récemment, des guépards et des chacals ont également été introduits pour participer à la régulation des populations de ce sanctuaire, où vivent en semi-liberté quelque 5000 animaux d’une vingtaine d’espèces différentes. L’Arabian Wildlife Park, premier du genre, couvre les deux tiers de la superfi cie de l’île qui s’apprête à accueillir un centre de production d’énergies renouvelables pour permettre de développer le tourisme tout en respectant la philosophie du site : « zéro carbone, zéro déchet ». Pour l’heure, un seul hôtel sur les 5 unités prévues est en activité. Il sera doté d’un centre de conférences dès 2010. A cette date, Sir Bani Yas se sera aussi équipée de centres équestres, nautiques et de plongée, pour des séjours placés sous le signe d’un tou-risme de nature. Les îlots alentour, baptisés Discovery Islands, seront plus spécialement dédiés à la reproduction des oiseaux et des tortues, autour d’une réserve sous-marine. Au large, la petite île de Dalma a été récemment déclarée « sanctuaire culturel » par les autorités d’Abu Dhabi : un musée va ouvrir, témoignant de la très longue histoire de ce petit bout de terre occupé depuis le néolithique, qui s’enorgueillit d’avoir fourni l’Emirat en eau douce jusque dans les années 1950 grâce à ses nombreuses sources.
A voir, à faireEn 4x4 ou à vélo, on part en safari à la rencontre de la faune ; en kayak, on explore la mangrove ; en bateau, on se rend sur Dalma Island … Le charme de l’hôtel Anantara Desert Islands & Spa incite aussi à ne rien faire, tout simplement ! Voir le descriptif p. 15.
UNE POLITIQUE DE PROJETS DE PROJETS AMBITIEUX…AMBITIEUX…pour inscrire Abu Dhabi sur la carte du monde
Désertique, la région manque de tout ... sauf de pétrole, de gaz et d’idées. La manne pétrolière a permis de transformer en profondeur le pays et a fi nancé le développement d’activités alternatives pour préparer « l’après-pétrole », même si ce futur est encore fort lointain. En quelques décennies, Abu Dhabi est devenue une ville-monde. L’ensemble du pays accueille de nouveaux concepts plus audacieux les uns que les autres, suivant un plan directeur qui projette le territoire à l’horizon 2030. Ancrer l’Emirat dans l’avenir tout en préservant jalousement sa culture ancestrale, tel est le défi qu’entend relever Abu Dhabi.
Contrairement à Dubaï, Abu Dhabi n’a pas besoin de construire des îles artifi cielles puisque son littoral en compte 200 naturelles, pour la plupart désertes … Immobilier de luxe sur Reem Island, sports sur Yas Island, éco-tourisme pour les Desert Islands, « sanctuaire culturel » sur Dalma Island… Sans oublier Saadiyat Island, l’île aux musées, le plus emblématique de tous ces programmes de développement.L’hôtel Emirates Palace expose une superbe exposition présentant le futur visage de l’île de Saadiyat, « l’île du bonheur » en français. On a beaucoup entendu parler du Louvre Abu Dhabi mais on découvre ici, un peu ébahi, l’ampleur de ce projet dont le coût est estimé à 27 milliards de dollars : les 27 km2 de l’île accueilleront cinq prestigieuses institutions culturelles mais aussi des résidences, trois marinas, des golfs, une zone naturelle protégée… Un pont, en phase d’achèvement, a été conçu par Zaha Hadid. Côté musées, les plus fameux architectes du moment ont été sollicités : Zaha Hadid encore, pour un Centre des arts vivants qui abritera quatre théâtres et un opéra ; Jean Nouvel pour le Louvre Abu Dhabi, un musée d’art classique dont l’ouver-ture est annoncée en 2013 ; Tadao Ando pour un musée maritime en partie immergé ; Franck Gehry pour le plus grand Guggenheim du monde, dont l’architecture s’inspire des anciennes « tours de vent » de la région. Enfi n, un musée consacré à l’histoire des Emirats a été dessiné par Norman Foster. Le tout doit être achevé en 2017.
En plein désert, Masdar City sera la première ville du monde « zéro carbone, zéro déchet » : si le ca-lendrier est respecté, elle émergera des sables en 2015. Un projet pilote d’une très grande ampleur qui pourrait fi gurer les villes du futur : sur 700 hectares, l’espace sera réparti entre des zones d’habitations, des commerces, et pourra accueillir 40 000 habi-tants… mais aucune voiture. Masdar City abritera aussi un Institut des Sciences et Techniques dédié aux questions environnementales qui vise à de-venir un pôle d’excellence mondial en la matière. Le développement de l’archipel des Desert Islands (voir p. XX), dans l’ouest de l’Emirat, doit lui aussi s’appuyer sur les énergies renouvelables.
Des îles à thème
Masdar City, vitrine verte d’une politique innovante
12
Désertique, la région manque de tout ... sauf de pétrole, de gaz et d’idées. La manne pétrolière a permis de transformer en profondeur le pays et a fi nancé le développement d’activités alternatives pour préparer « l’après-pétrole », même si ce futur est encore fort lointain. En quelques décennies, Abu Dhabi est devenue une ville-monde. L’ensemble du pays accueille de nouveaux concepts plus audacieux les uns que les autres, suivant un plan directeur qui projette le territoire à l’horizon 2030. Ancrer l’Emirat dans l’avenir tout en préservant jalousement sa culture ancestrale, tel est le défi qu’entend relever Abu Dhabi.
Contrairement à Dubaï, Abu Dhabi n’a pas besoin de construire des îles artifi cielles puisque son littoral en compte 200 naturelles, pour la plupart désertes … Immobilier de luxe sur Reem Island, sports sur Yas Island, éco-tourisme pour les Desert Islands, « sanctuaire culturel » sur Dalma Island… Sans oublier Saadiyat Island, l’île aux musées, le plus emblématique de tous ces programmes de développement.L’hôtel Emirates Palace expose une superbe exposition présentant le futur visage de l’île de Saadiyat, « l’île du bonheur » en français. On a beaucoup entendu parler du Louvre Abu Dhabi mais on découvre ici, un peu ébahi, l’ampleur de ce projet dont le coût est estimé à 27 milliards de dollars : les 27 km2 de l’île accueilleront cinq prestigieuses institutions culturelles mais aussi des résidences, trois marinas, des golfs, une zone naturelle protégée… Un pont, en phase d’achèvement, a été conçu par Zaha Hadid. Côté musées, les plus fameux architectes du moment ont été sollicités : Zaha Hadid encore, pour un Centre des arts vivants qui abritera quatre théâtres et un opéra ; Jean Nouvel pour le Louvre Abu Dhabi, un musée d’art classique dont l’ouver-ture est annoncée en 2013 ; Tadao Ando pour un musée maritime en partie immergé ; Franck Gehry pour le plus grand Guggenheim du monde, dont l’architecture s’inspire des anciennes « tours de vent » de la région. Enfi n, un musée consacré à l’histoire des Emirats a été dessiné par Norman Foster. Le tout doit être achevé en 2017.
Des îles à thème> Guggenheim Abu Dhabi Museum
> Louvre Abu Dhabi
> Performing Art Center
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UN PARC HÔTELIERde luxe en expansion L’hospitalité est une valeur précieuse dans la culture arabe. A Abu Dhabi, les voyageurs ont l’embarras du choix entre des hôtels plus magnifi ques les uns que les autres. La classifi cation hôtelière est particu-lièrement exigeante et les 5 étoiles qu’affi chent la majorité des établissements n’ont rien de fantaisiste : ici, luxe et service impeccable sont la norme. Les ouvertures vont bon train car l’Emirat entend disposer d’une capacité de 25 000 chambres à l’horizon 2015 contre 12 000 aujourd’hui.
La plupart des grandes chaînes hôtelières
sont présentes à Abu Dhabi ou s’apprêtent
à s’y installer. La capitale a longtemps fait
l’objet de toutes les convoitises, avec des
hôtels arborant majoritairement 4 ou 5
étoiles dotés des équipements utiles aux
voyageurs « business ». Le volet balnéaire
et loisir se développe également, tant sur
les îles proches de la capitale que dans les
régions jusqu’alors faiblement équipées
de Liwa et des Desert Islands. Même en
ville, la plupart des hôtels sont dotés de
plages (parfois artificielles). Parmi les
établissements de l’Emirat, certains in-
carnent plus particulièrement l’esprit du
moment, entre ultra modernité et respect
des traditions.
Emirates Palace 7 étoiles Plus qu’un hôtel, c’est une icône d’Abu
Dhabi. Au bout de la Corniche, un palais
de pierre et de marbre rose trône au milieu
d’un immense parc bordé par une très lon-
gue plage de sable blanc. Une fois la porte
monumentale franchie, on est ébloui par
le luxe extragavant du lieu où coupoles,
ors et marbres composent un décor digne
des Mille et Une nuits. Construit pour
accueillir les hôtes offi ciels de l’Emirat,
cet établissement affi chant 7 étoiles est
impeccablement géré par la chaîne Kem-
pinski. Une pléiade de restaurants et de
bars, magnifiques piscines, boutiques
de luxe, Spa, salles de réception et de
concerts, yacht-club et héliport, c’est une
véritable ville dans la ville et un haut lieu
de la vie locale. Côté privé, 302 chambres
et 92 suites cultivent une atmosphère clas-
sique aux touches orientales ; le service est
assuré par un majordome dédié.
> www.emiratespalace.com
Yas Hotel 5 étoiles
Verre et béton, ce tout nouvel hôtel est la
« signature » de Yas Island, d’allure réso-
lument futuriste. En forme de coquillage,
il se compose de deux bâtiments reliés par
une passerelle qui enjambe le circuit de
Formule 1. Pas moins de 13 restaurants
et bars, plusieurs piscines dont l’une ins-
tallée sur le toit en terrasse, superbe Spa
de style hammam traditionnel, et tous les
services que l’on attend d’un grand hôtel
international.
> www.yashotel.com
Shangri La Qaryat Al Beri Resort & Spa 5 étoiles & Traders Hotel 4 étoiles En bordure d’un bras de mer, face à la
mosquée de Sheikh Zayed, ce véritable
resort urbain se compose de 2 hôtels :
Shangri La (5 étoiles, 214 chambres au
luxe douillet) et Traders (4 étoiles, 301
chambres impeccables), ouvert en juillet
2009. Plusieurs bars et restaurants, dont
un gastronomique français et « Pearl’s &
Caviar, à la fois restaurant et lounge, une
grande piscine à débordement, un Spa, un
souk que l’on rejoint en « abra », une plage
privée et une riche palette d’équipements
sportifs, cette adresse fi gure parmi les plus
agréables de la capitale, à 20 mn du centre
mais seulement 15 de l’aéroport. Le soir,
la vision de la Grande Mosquée illuminée
est enchanteresse…
> www.shangri-la.com/en/property/
abudhabi
Desert Islands Resort & Spa 5 étoiles Ouvert en octobre 2008, le seul hôtel de
Sir Bani Yas Island est un lieu de villégia-
ture encore confi dentiel que l’on rejoint
en navette maritime privée ou en petit
avion. Dans un grand jardin en bordure
de plage, ce havre de sérénité géré par
la chaîne Anantara abrite un hôtel de 62
Côté MICE : un centre de congrès flambant neufAbu Dhabi est une destination idéale pour l’événementiel. L’Abu Dhabi National
Exhibitions Company (ADNEC), créée en 2005, a pour mission de développer ce
secteur. Elle peut désormais s’appuyer sur la qualité du nouveau centre des congrès,
récemment inauguré : formes oblongues, dimensions gigantesques, équipements
luxueux, il s’adapte à tous les types de manifestations. La chaîne Starwood y ouvrira
cet automne un hôtel Aloft Abu Dhabi, première unité d’un nouveau concept dé-
veloppé par le groupe. Le centre de conférences est le premier bâtiment du futur
quartier de Capital Centre, où doit également être érigée la Feature Tower, une tour
dont l’inclinaison audacieuse a déjà fait couler beaucoup d’encre … > www.adnec.ae
> Le très luxueux Emirates Palace
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L’hospitalité est une valeur précieuse dans la culture arabe. A Abu Dhabi, les voyageurs ont l’embarras du choix entre des hôtels plus magnifi ques les uns que les autres. La classifi cation hôtelière est particu-lièrement exigeante et les 5 étoiles qu’affi chent la majorité des établissements n’ont rien de fantaisiste : ici, luxe et service impeccable sont la norme. Les ouvertures vont bon train car l’Emirat entend disposer d’une capacité de 25 000 chambres à l’horizon 2015 contre 12 000 aujourd’hui.
concerts, yacht-club et héliport, c’est une
véritable ville dans la ville et un haut lieu
de la vie locale. Côté privé, 302 chambres
et 92 suites cultivent une atmosphère clas-
sique aux touches orientales ; le service est
assuré par un majordome dédié.
> www.emiratespalace.com
Yas Hotel 5 étoiles
Verre et béton, ce tout nouvel hôtel est la
« signature » de Yas Island, d’allure réso-
lument futuriste. En forme de coquillage,
il se compose de deux bâtiments reliés par
une passerelle qui enjambe le circuit de
Formule 1. Pas moins de 13 restaurants
et bars, plusieurs piscines dont l’une ins-
tallée sur le toit en terrasse, superbe Spa
de style hammam traditionnel, et tous les
services que l’on attend d’un grand hôtel
international.
> www.yashotel.com
Shangri La Qaryat Al Beri Resort & Spa 5 étoiles & Traders Hotel 4 étoiles En bordure d’un bras de mer, face à la
mosquée de Sheikh Zayed, ce véritable
resort urbain se compose de 2 hôtels :
Shangri La (5 étoiles, 214 chambres au
luxe douillet) et Traders (4 étoiles, 301
chambres impeccables), ouvert en juillet
2009. Plusieurs bars et restaurants, dont
un gastronomique français et « Pearl’s &
Caviar, à la fois restaurant et lounge, une
grande piscine à débordement, un Spa, un
souk que l’on rejoint en « abra », une plage
privée et une riche palette d’équipements
sportifs, cette adresse fi gure parmi les plus
agréables de la capitale, à 20 mn du centre
mais seulement 15 de l’aéroport. Le soir,
la vision de la Grande Mosquée illuminée
est enchanteresse…
> www.shangri-la.com/en/property/
abudhabi
Desert Islands Resort & Spa 5 étoiles Ouvert en octobre 2008, le seul hôtel de
Sir Bani Yas Island est un lieu de villégia-
ture encore confi dentiel que l’on rejoint
en navette maritime privée ou en petit
avion. Dans un grand jardin en bordure
de plage, ce havre de sérénité géré par
la chaîne Anantara abrite un hôtel de 62
chambres et une dizaine de villas de très
grand luxe. Piscine, Spa, tennis, centre
de remise en forme, petite base de sports
nautiques, plage. L’hôtel propose chaque
jour des safaris pour découvrir l’île et sa
faune (voir aussi p. XX)
> www.desertislands.anantara.com
Anantara Qasr Al Sarab Resort & Spa 5 étoiles A Liwa, en plein désert, cet hôtel ouvert
à l’automne 2009 renouvelle les thèmes
de séjour dans une région superbe mais
jusqu’alors peu développée. Son architec-
ture s’inspire des campements bédouins,
version grand luxe : des villas dotées de
piscines privées s’éparpillent au creux
des dunes, comme autant de petits palais
traditionnels. Cette enclave luxueuse dotée
de restaurants, de bars, d’un Spa propose
une multitude d’activités liées au milieu
ambiant : ski sur sable, randonnées cha-
melières, fauconnerie …
Transferts par la route (2H00) ou par les
airs. Idée à retenir : Anantara prévoit des
transferts privés permettant d’associer la
magie du désert au charme de l’île paradi-
siaque de Desert Islands : tout simplement
irrésistible.
> www.qasralsarab.anantara.com
Et aussi :
Intercontinental Abu Dhabi (5 étoiles luxe) une belle plage, une marina privée, d’excellents restaurants, cet établissement de luxe a été récemment rénové. Il est idéalement situé au cœur de la ville.
Le groupe Intercontinental est également présent à Al Ain, avec un hôtel 5 étoiles qui offre l’avantage d’être posé au milieu d’un grand jardin doté de piscines et d’un restaurant extérieur ; sports, Spa, l’esprit du lieu est celui d’un « resort ». > www.ichotels.group.com
Sheraton Abu Dhabi (5 étoiles) non loin de la Corniche, cet hôtel luxueux remarquablement situé réserve des superbes vues mer à ses hôtes. L’atmosphère est raffi née ; plage privée et équi-pements high-tech pour les évènements. > www.sheraton.com
One to One Hotel Village, un boutique hôtel au sein du futur Village Club > www.onetoone.hotels.com/thevillage.php
Le Royal Méridien (5 étoiles) une position idéale en ville, un restaurant gastronomique « tournant », une vaste piscine et une qualité de service impeccable.> www.starwood.com/lemeridien
Mercure Al Hafeet (4 étoiles), installé au sommet du Jebel Hafeet, à proximité d’Al Ain, cet hôtel confortable doté de nombreux équi-pements « resort » réserve des vues grandioses à ses hôtes.> www.mercure.com
Nouvelles adresses à venir : Jumeirah Etihad Towers, dont les 66 étages abriteront notamment un hôtel de 400 cham-bres et suites. Ouverture prévue en 2010. > www.jumeirah.com
Angsana Resort & Spa Eastern Mangro-ves, un resort 5 étoiles le long de la mangrove protégée (2011).> www.angsana.com
Le Bristol, premier hôtel décliné par le célèbre palace parisien (2012),
Regent Pearl Abu Dhabi, sur la Corniche, première unité d’une nouvelle marque du groupe Rezidor, (2010).> https://pfp.rezidorsas.com
Al Gurm Resort, sur des îles au large d’Abu Dhabi, un hôtel Bayan Tree et des villas (2013).> www.banyantree.com
Et aussi : Grand Millenium (2011), Movenpick, Accor, Hyatt, Hilton, Oberoi, Rotana, …
Côté MICE : un centre de congrès flambant neufAbu Dhabi est une destination idéale pour l’événementiel. L’Abu Dhabi National
Exhibitions Company (ADNEC), créée en 2005, a pour mission de développer ce
secteur. Elle peut désormais s’appuyer sur la qualité du nouveau centre des congrès,
récemment inauguré : formes oblongues, dimensions gigantesques, équipements
luxueux, il s’adapte à tous les types de manifestations. La chaîne Starwood y ouvrira
cet automne un hôtel Aloft Abu Dhabi, première unité d’un nouveau concept dé-
veloppé par le groupe. Le centre de conférences est le premier bâtiment du futur
quartier de Capital Centre, où doit également être érigée la Feature Tower, une tour
dont l’inclinaison audacieuse a déjà fait couler beaucoup d’encre … > www.adnec.ae
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UN TRÈS RICHEcalendrier évènementielL’année est rythmée par divers évènements culturels ou sportifs; certains sont plus particulièrement destinés au public local mais d’autres ont une résonance internationale. Cet automne, le premier Grand Prix de F1 d’Abu Dhabi mettra l’Emirat sous les feux des projecteurs des media du monde entier.
1er novembre 2009 : coup d’envoi pour Yas Island La grande île de Yas Island est en cours
d’aménagement : à terme, elle accueillera
des parcs à thèmes Warner Bros et Ferrari,
des golfs, un lagon et une vingtaine d’hô-
tels affi chant en majorité 5 étoiles … La
première phase sera achevée pour le Grand
Prix de Formule 1. A cette date, 7 hôtels
seront opérationnels pour héberger les
spectateurs de la course, dernière étape du
Championnat du Monde. Entre désert et
mer, le nouveau circuit est techniquement
spectaculaire, des virages particulièrement
serrés succédant à des courbes amples.
L’objectif de ses créateurs a été de conci-
lier « l’esprit de la Floride et l’élégance de
Monte Carlo » : la fête s’annonce belle !
Enjambant le circuit, l’hôtel Yas, véritable
« signature » architecturale de l’île offrira
à ses hôtes une vision exceptionnelle de
la course (voir p 14). Mais tous les spec-
tateurs seront choyés : places assises om-
bragées, points de vue aménagés, écrans
géants. Certains pourront aussi profi ter du
spectacle depuis un yacht ancré dans la
marina. Des courses d’entraînement sont
programmées les 30 et 31 octobre et celle
du Grand Prix Etihad Airways Abu Dhabi
le 1er novembre.> www.yasisland.ae
A noter : L’école de pilotage Ferrari, la première en dehors de la base de Maranello en Italie, ouvrira prochai-nement au sein du Ferrari World Abu Dhabi, un parc intérieur hébergé dans un bâtiment constuit en forme de … Ferrari GT ! L’occasion pour les grou-pes incentive de partir « sur la piste des champions ». www.yasisland.ae/FerrariWord_en_gb.html.
En vedetteChampionnat PGA Tour Abu Dhabi Golf ResortChaque année en janvier, l’Abu Dhabi Golf
Resort, le plus fameux des parcours de
l’Emirat, un 18 + 9 trous très technique,
accueille un événement qui attire des
joueurs de classe internationale. > www.abudhabigolfchampionship.com
Bon à savoir : le golf d’Abu Dhabi est aussi très apprécié pour son club installé dans un bâtiment en forme de faucon. Il dispose d’un Spa, d’un bar, d’un restaurant, d’une piscine, de courts de squash et d’une salle de réunion. Depuis peu, un hôtel Westin Golf & Spa complète le dispositif.
A venir : Gary Player dessine un nou-veau golf 18 trous sur Saadiyat Island, le premier parcours des Emirats ouvert sur l’océan.www.saadiyat.ae
Gourmet Abu DhabiUn nouveau festival au cours duquel
les plus grands chefs rivalisent de talent
pour réjouir les papilles (du 5 au 19 février
2010).
> www.gourmetabudhabi.ae
> Courses de purs sangs arabes
> Abu Dhabi Classics
> Al Ain Aerobatic Show
> Formula 1TM Etihad Aiways Abu Dhabi Grand Prix
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L’année est rythmée par divers évènements culturels ou sportifs; certains sont plus particulièrement destinés au public local mais d’autres ont une résonance internationale. Cet automne, le premier Grand Prix de F1 d’Abu Dhabi mettra l’Emirat sous les feux des projecteurs des media du monde entier.
En vedetteChampionnat PGA Tour Abu Dhabi Golf ResortChaque année en janvier, l’Abu Dhabi Golf
Resort, le plus fameux des parcours de
l’Emirat, un 18 + 9 trous très technique,
accueille un événement qui attire des
joueurs de classe internationale. > www.abudhabigolfchampionship.com
Bon à savoir : le golf d’Abu Dhabi est aussi très apprécié pour son club installé dans un bâtiment en forme de faucon. Il dispose d’un Spa, d’un bar, d’un restaurant, d’une piscine, de courts de squash et d’une salle de réunion. Depuis peu, un hôtel Westin Golf & Spa complète le dispositif.
A venir : Gary Player dessine un nou-veau golf 18 trous sur Saadiyat Island, le premier parcours des Emirats ouvert sur l’océan.www.saadiyat.ae
Gourmet Abu DhabiUn nouveau festival au cours duquel
les plus grands chefs rivalisent de talent
pour réjouir les papilles (du 5 au 19 février
2010).
> www.gourmetabudhabi.ae
Abu Dhabi Adventure Challenge Cette course multi-sports de 400 km qui se
déroule sur 6 jours débute par un triath-
lon dans la ville d’Abu Dhabi auquel les
spectateurs sont invités à participer (du 4
au 9 décembre)
> www.abudhabi-adventure.com
Courses de chameaux et de purs sangs arabes La saison des courses de dromadaires
s’étend d’octobre à mars ; la plus impor-
tante se déroule le 2 décembre, jour de fête
nationale. Le Club Equestre d’Abu Dhabi
propose aussi des courses de purs sangs
arabes : obstacle, vitesse, endurance, le
spectacle est toujours superbe. L’entrée sur
les champs de courses est gratuite.
> www.adec-web.com
FIFA World Cup 2009 et 2010 Les stades d’Abu Dhabi sont en cours
d’agrandissement pour accueillir cette pres-
tigieuse manifestation footballistique.
> www.fi fa.com/uae2009
Et aussi :
Janvier : Al Ain Aerobatic Show : spectaculaire et aérien ! www.alainaerobaticshow.com
Mars – avril : L’Abu Dhabi Music & Arts Festival associe arts scéniques et visuels et s’assure la parti-cipation d’artistes d’envergure internationale. www.admafestival.com
Abu Dhabi Desert Challenge : rallye automobile dans l’un des déserts les plus exigeants du monde ; le départ est donné à Abu Dhabi . www.uaedesertchallenge.com
Octobre : Middle East International Film Festival, en présence de nombreuses personnalités du monde du cinéma. 3e édi-tion du 8 au 17 octobre 2009. www.meiff.com
Octobre est aussi le mois du lancement de la saison musicale, Abu Dhabi Classics, avec une program-mation prestigieuse chaque année (premier concert le 23 octobre). www.abudhabiclassics.com
Novembre : Les amateurs d’art se retrou-vent à l’International Fine Arts and Antiques Fair (www.abudhabiartandantiquesfairs.com) et au nouvel évènement Abu Dhabi Art, qui propose 4 jours d’expositions, de performances artistiques et d’installations monumentales autour de l’art contemporain et du design (19 -22 novembre 2009).
> Abu Dhabi Golf Championship
> Abu Dhabi Adventure Challenge
17
Durée de vol : 7 h
Etihad Airways, la compagnie nationale, a été créée en 2003 ; sa qualité de services,
quelle que soit la classe dans laquelle on voyage, lui vaut de nombreuses récom-
penses internationales. Elle propose 10 vols directs par semaine au départ de CDG
2A, 6 de Bruxelles et de Genève. Nombreux vols également au départ de Francfort,
Londres ...
> www.etihadairways.com
L’aéroport international d’Abu Dhabi est composé de 3 terminaux ; un 4e est en
cours de construction ce qui lui permettra de recevoir 20 millions de voyageurs par
an contre 12 actuellement. Ultra moderne, fonctionnel, il est situé à une trentaine
de km du centre-ville. Il existe un second aéroport international à Al Ain. Des aé-
rodromes sur l’île de Sir Bani Yas et à Liwa relient en petit avion ces destinations
encore confi dentielles.
• Formalités : passeport en cours de validité, pas de visa pour
les ressortissants français, belges et suisses
• Santé : aucun vaccin obligatoire ; soins gratuits dans les
hôpitaux en cas d’urgence.
• Décalage horaire : + 3 h en hiver + 2 h en été
• Monnaie : dirham (AED) – 1 � = 5 AED
• Langue : l’arabe – L’anglais est largement pratiqué.
• Climat : Aride subtropical
Le soleil brille toute l’année. La période la plus agréable
s’étend de novembre à avril avec une température moyenne
de 24° dans la journée et des nuits fraîches.
• Composer sa valise : Vêtements légers et petite laine pour
les lieux climatisés. Tenue un peu habillée pour le soir.
• Electricité : 220 Volts – fi ches anglaises, adaptateurs
nécessaires.
TO & CROISIÉRISTESTO & CROISIÉRISTESsous le charme d’Abu Dhabi
Quelque 80 TO français, belges et suisses programment aujourd’hui Abu Dhabi contre 7 en 2007 : une belle preu-ve de la confi ance des opérateurs vis à vis d’une destination prometteuse ! Certains l’effl eurent, en complément de Dubai notamment ou d’Oman, d’autres lui consacrent une production riche et variée. Les ouvertures successives des hôtels Anantara Desert Islands (octobre 2008) et Anantara Qasr Al Sarab (novembre 2009) renouvellent avec bonheur les thèmes de voyages dans la région. Les croisiéristes sont également de plus en plus présents, avec une mention particulière pour Costa Croisières. L’offre est résolument haut de gamme.
Aya Désirs d’Orient Spécialiste du Moyen-Orient, Aya présente
une sélection de 10 hôtels à la carte. Le
circuit « Entre mer et désert » associe Abu
Dhabi City, une journée dans le désert
avec dîner bédouin et la visite d’Al Ain.
Nouveau, un luxueux combiné avec 3
nuits à Liwa à l’hôtel Anantara Qasr Al
Sarab et 4 nuits sur l’île de Sir Bani Yas,
à l’hôtel Anantara Desert Islands. Autre
nouveauté, des séjours à la carte à l’hôtel
Yas, sur l’île de Yas Island. Aya Voyages,
fi liale du groupe Kurban Tours, dispose de
ses propres équipes à destination. > www.ayavoyages.fr
Optimal Voyages C’est tout nouveau : Optimal Voyages,
département TO de l’agence Béranger
Voyages, dédie une brochure de 20 pages
à Abu Dhabi, éditée à 50 000 exemplaires.
On y trouve l’offre la plus variée du marché avec une douzaine d’hôtels. Optimal sug-gère de combiner un séjour dans l’Emirat avec son mini-circuit de 4 jours / 3 nuits qui associe Dubaï, Sharjah, Fujairah et Abu Dhabi avec la visite d’Al Ain. Le TO propose aussi un forfait spécial pour as-sister au Grand Prix de F1 sur Yas Island (hébergement à l’hôtel Yas).> www.optimalvoyages.fr
Sti Voyages Ce spécialiste a été l’un des premiers TO français à programmer Abu Dhabi. La brochure « Orient » présente 5 hôtels à Abu Dhabi City, dont l’Intercontinental, nouveauté de cette saison, et 1 à Al Ain, le Mercure Djebel Hafeet. Un auto tour « Liberté aux Emirats » complète l’offre avec 4 pays de la Fédération et une étape de 2 nuits à Abu Dhabi ; on retrouve ce produit dans la brochure Alternativ’.> www.stivoyages.fr
Kuoni Kuoni programme la région depuis 2 ans : après Dubaï et Oman, c’est au tour d’Abu Dhabi d’intégrer la production du TO. La brochure Sables présente le resort Shan-
gri-La Qaryat Al Beri (hôtels Shangri-La
et le tout nouveau Trader’s) tandis que la
brochure Emotions réunit les 3 « must » de
la destination : Emirates Palace, Anantara
Desert Islands et Anantara Qasr Al Sarab.
En cours d’année, le TO proposera sur son
site Internet des forfaits « Yas Island » avec
entrée au parc Ferrari Word.
> www.kuoni.fr
Beachcomber Tours Beachcomber Tours étoffe sa programma-
tion dans la région en ajoutant Abu Dhabi
à sa palette. 3 hôtels y sont proposés pour
des séjours à la carte : Emirates Palace,
Shangri-La Qaryat Al Beri et Anantara
Desert Islands. Un circuit exclusif de 8
nuits, « Villes et oasis d’Arabie », associe
plusieurs Emirats : avec 2 nuits à Abu
Dhabi City et 1 à Al Ain, il fait la part belle
à la nouvelle destination du TO.
> www.beachcombertours.biz
Et aussi : - Donatello (séjours à la carte,
excursions et circuit régional),- Asia (séjours à la carte et excursions),- Beaux Songes (séjours à la carte
et circuit régional)…
Et voguent les croisières…Et voguent les croisières… Et aussi :
- Royal Caribbean :
« Brilliance of The Seas »,
- Seabourn Legend,
- Silversea : « Silver Wind »
et « Silver Whisper »,
- Compagnie du Ponant :
« Le Ponant » qui pro-
posera notamment une
escale à Sir Bani Yas
Island.
Nouveau !
Depuis le 1er septembre, « The Big Bus Company » propose d’effectuer des city-tours d’Abu Dhabi à bord d’autobus à double étage : une formule idéale dans le cadre d’une escale de croisière.
> Solea Vacances lance la destination Abu Dhabi en complément de Dubaï avec 4 séjours : Emirates Palace, Shangri La et les deux hôtels Anantara de Liwa et Desert Islands.
En vedette
Costa a été la première compagnie à proposer des itinéraires incluant une escale à Abu Dhabi. Cette saison, pas moins de 3 bateaux de la fl otte croiseront dans la région. Le « Costa Europa » et le très récent « Costa Luminosa » effectueront des croisières « Mer Rouge et Emirats » tandis que le « Costa Deliziosa », une luxueuse unité qui sera lancée en février 2010, proposera 2 croisières inaugurales, l’une sur les traces de ses « sisters ships » et l’autre baptisée « Mille et Une Nuits ».
> www.costacroisieres.fr
Au total plus de 61 bateaux de croisière ont sillonné dans la région l’an dernier, représentant quelque 100.000 visiteurs.
18
Restauration Faut-il le préciser ? Dans ce pays cosmopolite, on peut sa-
vourer toutes les cuisines du monde. Que l’on opte pour un
établissement traditionnel installé sur le port d’Abu Dhabi
ou pour l’un des nombreux restaurants gastronomiques des
hôtels, qualité et variété sont au rendez-vous. A noter que la
plupart des hôtels servent de l’alcool. Durant les mois du ramadan, des espaces
réservés sont aménagés, pour respecter le jeûne des musulmans.
Durée de vol : 7 h
Etihad Airways, la compagnie nationale, a été créée en 2003 ; sa qualité de services,
quelle que soit la classe dans laquelle on voyage, lui vaut de nombreuses récom-
penses internationales. Elle propose 10 vols directs par semaine au départ de CDG
2A, 6 de Bruxelles et de Genève. Nombreux vols également au départ de Francfort,
Londres ...
> www.etihadairways.com
L’aéroport international d’Abu Dhabi est composé de 3 terminaux ; un 4e est en
cours de construction ce qui lui permettra de recevoir 20 millions de voyageurs par
an contre 12 actuellement. Ultra moderne, fonctionnel, il est situé à une trentaine
de km du centre-ville. Il existe un second aéroport international à Al Ain. Des aé-
rodromes sur l’île de Sir Bani Yas et à Liwa relient en petit avion ces destinations
encore confi dentielles.
• Formalités : passeport en cours de validité, pas de visa pour
les ressortissants français, belges et suisses
• Santé : aucun vaccin obligatoire ; soins gratuits dans les
hôpitaux en cas d’urgence.
• Décalage horaire : + 3 h en hiver + 2 h en été
• Monnaie : dirham (AED) – 1 � = 5 AED
• Langue : l’arabe – L’anglais est largement pratiqué.
• Climat : Aride subtropical
Le soleil brille toute l’année. La période la plus agréable
s’étend de novembre à avril avec une température moyenne
de 24° dans la journée et des nuits fraîches.
• Composer sa valise : Vêtements légers et petite laine pour
les lieux climatisés. Tenue un peu habillée pour le soir.
• Electricité : 220 Volts – fi ches anglaises, adaptateurs
nécessaires.
• Téléphone – Internet : excellent réseau de communi-
cations, tant pour la téléphonie mobile que pour l’accès à
Internet (WiFi dans la plupart des hôtels).
Us et coutumes
• On travaille du dimanche au jeudi : le
vendredi est le jour saint de la semaine.
Les commerces sont ouverts en général
de 9H30 à 13H et de 16H30 à 21H30
• La religion est l’islam ; la prière a lieu 5
fois par jour. L’alcool est toléré dans les
hôtels et dans certains restaurants.
• Une tenue décente est recommandée; il
faut notamment éviter les shorts dans
les lieux publics.
CÔTÉ PRATIQUE CÔTÉ PRATIQUE Se rendre à Abu Dhabi
Abu Dhabi Tourism Authority C/O Interface Tourism
11 bis, rue Blanche
75009 Paris
Tel : + 33 (0) 1 53 25 03 52
info@adta-frenchoffi ce.com
www.visitabudhabi.ae
En chiffres
• 67 340 km2
• 80% du territoire
des Emirats arabes unis
• 1,7 million d’habitants dont 90%
d’étrangers.
• 3e PIB mondial par habitant.
• 3e pays producteur de pétrole
du monde
Quelque 80 TO français, belges et suisses programment aujourd’hui Abu Dhabi contre 7 en 2007 : une belle preu-ve de la confi ance des opérateurs vis à vis d’une destination prometteuse ! Certains l’effl eurent, en complément de Dubai notamment ou d’Oman, d’autres lui consacrent une production riche et variée. Les ouvertures successives des hôtels Anantara Desert Islands (octobre 2008) et Anantara Qasr Al Sarab (novembre 2009) renouvellent avec bonheur les thèmes de voyages dans la région. Les croisiéristes sont également de plus en plus présents, avec une mention particulière pour Costa Croisières. L’offre est résolument haut de gamme.
gri-La Qaryat Al Beri (hôtels Shangri-La
et le tout nouveau Trader’s) tandis que la
brochure Emotions réunit les 3 « must » de
la destination : Emirates Palace, Anantara
Desert Islands et Anantara Qasr Al Sarab.
En cours d’année, le TO proposera sur son
site Internet des forfaits « Yas Island » avec
entrée au parc Ferrari Word.
> www.kuoni.fr
Beachcomber Tours Beachcomber Tours étoffe sa programma-
tion dans la région en ajoutant Abu Dhabi
à sa palette. 3 hôtels y sont proposés pour
des séjours à la carte : Emirates Palace,
Shangri-La Qaryat Al Beri et Anantara
Desert Islands. Un circuit exclusif de 8
nuits, « Villes et oasis d’Arabie », associe
plusieurs Emirats : avec 2 nuits à Abu
Dhabi City et 1 à Al Ain, il fait la part belle
à la nouvelle destination du TO.
> www.beachcombertours.biz
Et aussi : - Donatello (séjours à la carte,
excursions et circuit régional),- Asia (séjours à la carte et excursions),- Beaux Songes (séjours à la carte
et circuit régional)…
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