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Adénome lactant géant : case report -...

Date post: 23-Mar-2019
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Adénome lactant géant : case report Numéro: 67 Senology-SIS M. Mérouze*(1), A.Cariou(2), D.Cambon(3) (1) CHU Poitiers, Poitiers, France , (2) département de gynécologie-obstétrique, centre hospitalier universitaire de Poitiers, Poitiers, France, (3) département de gynécologie-obstétrique, centre hospitalier de Saintonge, Saintes, France *Auteur principal Résumé Nous rapportons un cas d’adénome lactant géant diagnostiqué, suivi et traité au CH de Saintonge. Une patiente de 24 ans, sans antécédent particulier, enceinte de 35SA, présente une masse unique mobile et indolore du quadran inféro-interne du sein droit d’apparition récente augmentant rapidement de taille jusqu’à 30cm à 38SA. L’échographie mammaire, retrouve une masse bien limitée, hétérogène avec des zones hypoéchogènes et une vascularisation périphérique. Les microbiopsies retrouvent une hyperplasie lobulaire au sein d’un stroma fibreux avec des aspects secrétants évoquant une lactation débutante. Pas de lésions infiltrantes. L’ensemble confirme un adénome lactant géant. En post partum surveillance régulière de la patiente qui n’allaite pas. Diminution lente du volume tumoral avec persistance d’une gêne importante à 8 mois post partum. Décision de réalisation d’une tumorectomie permettant de retirer une masse de 1220g. L’histologie définitive confirme l’adénome lactant géant du sein droit avec absence de lésion maligne. L’examen des seins durant la grossesse est indispensable, 1 à 2% des tumeurs malignes du sein découvertes chaque année le sont pendant la grossesse. L’imagerie de référence en 1ère intention durant la grossesse est l’échographie mammaire guidant les microbiopsies. L’adénome lactant est une tumeur bénigne rare du sein spécifique à la grossesse et à la lactation découverte majoritairement au 3eme trimestre chez des femmes jeunes. L’aspect typique est une petite masse de 2 à 5 cm indolore et mobile. L’anatomopathologie retrouve du parenchyme mammaire avec prolifération de lobules augmentés de volume contenant un matériel protéique important avec un aspect sécrétoire. L’adénome lactant diminue de volume dans le post partum avec la décroissance hormonale. Une surveillance simple ou un traitement chirurgical peuvent être envisagé en fonction de la tolérance clinique de la patiente. L’adénome lactant n’augmente pas le risque de cancer du sein et n’est pas à risque de transformation maligne si la tumeur reste en place. Ce cas d’adénome lactant géant est à ce jour le plus gros cas en terme de poids tumoral décrit dans la littérature. Il reste un diagnostic rare et difficile à faire dans ce contexte de sein gravide.
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Adénome lactant géant : case report

Numéro: 67 Senology-SIS M. Mérouze*(1), A.Cariou(2), D.Cambon(3) (1) CHU Poitiers, Poitiers, France , (2) département de gynécologie-obstétrique, centre hospitalier universitaire de Poitiers, Poitiers, France, (3) département de gynécologie-obstétrique, centre hospitalier de Saintonge, Saintes, France *Auteur principal Résumé Nous rapportons un cas d’adénome lactant géant diagnostiqué, suivi et traité au CH de Saintonge. Une patiente de 24 ans, sans antécédent particulier, enceinte de 35SA, présente une masse unique mobile et indolore du quadran inféro-interne du sein droit d’apparition récente augmentant rapidement de taille jusqu’à 30cm à 38SA. L’échographie mammaire, retrouve une masse bien limitée, hétérogène avec des zones hypoéchogènes et une vascularisation périphérique. Les microbiopsies retrouvent une hyperplasie lobulaire au sein d’un stroma fibreux avec des aspects secrétants évoquant une lactation débutante. Pas de lésions infiltrantes. L’ensemble confirme un adénome lactant géant. En post partum surveillance régulière de la patiente qui n’allaite pas. Diminution lente du volume tumoral avec persistance d’une gêne importante à 8 mois post partum. Décision de réalisation d’une tumorectomie permettant de retirer une masse de 1220g. L’histologie définitive confirme l’adénome lactant géant du sein droit avec absence de lésion maligne. L’examen des seins durant la grossesse est indispensable, 1 à 2% des tumeurs malignes du sein découvertes chaque année le sont pendant la grossesse. L’imagerie de référence en 1ère intention durant la grossesse est l’échographie mammaire guidant les microbiopsies. L’adénome lactant est une tumeur bénigne rare du sein spécifique à la grossesse et à la lactation découverte majoritairement au 3eme trimestre chez des femmes jeunes. L’aspect typique est une petite masse de 2 à 5 cm indolore et mobile. L’anatomopathologie retrouve du parenchyme mammaire avec prolifération de lobules augmentés de volume contenant un matériel protéique important avec un aspect sécrétoire. L’adénome lactant diminue de volume dans le post partum avec la décroissance hormonale. Une surveillance simple ou un traitement chirurgical peuvent être envisagé en fonction de la tolérance clinique de la patiente. L’adénome lactant n’augmente pas le risque de cancer du sein et n’est pas à risque de transformation maligne si la tumeur reste en place. Ce cas d’adénome lactant géant est à ce jour le plus gros cas en terme de poids tumoral décrit dans la littérature. Il reste un diagnostic rare et difficile à faire dans ce contexte de sein gravide.

Androgen receptor variants in triple negative breast cancer

Numéro: 584 Senology-SIS E. Erdmann*(1), P.De cremoux(2), J.Lehmann-che(2), B.Kieffer(1), J.Céraline(1) (1) Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC), Université de Strasbourg, Illkirch-graffenstaden, France , (2) Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, plateforme ONCOMOLPATH, Hôpital Saint-Louis, Paris, France *Auteur principal Résumé Triple negative breast cancer (TNBC) accounts for ˜ 10% to 20% of all breast cancers (BC) and is defined by negative clinical testing of estrogen receptor (ER) and progesterone receptor (PR), and human epidermal growth factor receptor 2 (HER2) amplification. Thus, these tumors are unresponsive to traditional ER or HER2 targeting therapies. Androgen receptor (AR) is highly expressed in all BC (80-90%), including up to 35% of those classified as TNBC. The Luminal Androgen Receptor (LAR), a subtype of TNBC is driven by AR signaling. Indeed, hormonal therapy targeting AR in this subset of AR+ TNBC has been suggested as a novel therapeutic option. However, the role of androgen receptor in BC and in TNBC remains not clearly defined. The aim of this study was to analyze the status of AR in BC and in TNBC samples. By using a rapid and sensitive AR functional assay in yeast developed in our laboratory, we have analyzed the global status of AR in five human AR+ breast cancer cell lines: four TNBC cell lines, MDA-MB-453, SUM185PE, MFM223 and HCC202, and a control AR+ and ER+ cell line, MCF-7. Sequencing analyzes were performed from isolated yeast clones to detect alterations in the AR transcripts of BC and TNBC samples. TOPO cloning followed by sequencing was also performed to confirm the data obtained with the yeast assay. The results of the functional assay in yeast show a lower AR activity in BC and TBNC cell lines compared to wild-type AR and LNCaP cells, a prostate cancer cell line. Similar results were observed with TNBC tissues. The sequencing analyzes revealed a number of AR mutations and splice variants in all the breast cancer samples analyzed so far. Interestingly, most of the AR variants that have been detected in TNBC samples are totally or partially deleted of the DNA-binding domain (DBD), a key domain that is associated with AR genomic activities. We are very concerned by the finding of such AR variants and we do expect interference of these DBD-deleted AR variants with other transcription factors or co-regulators, with at term an interference on cell proliferation or survival. Our preliminary data provide a novel level of heterogeneity in TNBC based on the diverse expression profile of different AR variants within the TNBC cells studied so far. This opens to the hypothesis that these AR variants could exhibit specific functional properties, different to that of the normal AR and in link with tumorigenesis and/or tumor progression.

Breast cancer and outpatient surgery : assessment after two years of practice.

Numéro: 529 Senology-SIS J. Formet*(1), I.Benmessaoud(2), J.Laroche(1), T.Delapparent(2), L.Malincenco(2), C.Gay(2) (1) Hôpital Nord Franche-Comté, Trevenans, France , (2) Hôpital Nord Franche Comté, Trevenans, France *Auteur principal Résumé Introduction : French national guidelines leads us to increase part of outpatient breast cancer surgery particularly as part of cancer plan 2014-2019, with ambition to achieve 50% of outpatient breast cancer surgery by 2024. Objective : To evaluate an outpatient breast cancer surgery activity in a hospital center and patient satisfaction after two years of practice. Methods : We conducted a retrospective and observational study about patients who underwent surgery for breast cancer scheduled on ambulatory between March 2015 and March 2017. Patients’ satisfaction was collected retrospectively by a questionnaire. Results : Among the 639 breast cancer surgeries registered, 56.2% were realized on ambulatory. Of these 359 patients, 9.2% underwent an axillary surgery and 90.8% had breast surgery, alone or with an axillary procedure, 88.7% were conservative and 11.3% radical. Among the 359 surgeries planned on ambulatory, 13.6% required conversion to conventional hospitalization. Main reasons for this conversion were the establishment of drainage (30.6%), side effects of anesthesia (14.3%), late passage to the operating room (16.3%) and postoperative patient anxiety (14.3%). Only two patients were readmitted during the first night for development of a hematoma which required a surgical revision. A satisfaction survey was conducted during the same period. 61% of patients managed on ambulatory responded to the satisfaction questionnaire. Among these patients, 96,3% said they were satisfied with their outpatient management, 68,3% saw a real benefit and 75,7% would certainly recommend it to those around them. After returning home, only 6,9% of them needed to contact an emergency number and 3,7% to consult their emergency doctor. Conclusion : This study shows high adherence of patients and practitioners to ambulatory surgery. With a rate of 56.2%, the service achieves the target of 50 % set by cancer plan. Outpatient management seems to be both safe and satisfactory for breast cancer surgery.

Breast diseases in women over 65 years old in Monastir, Tunisia

Numéro: 533 Senology-SIS O. Mainsi zoukar*(1) (1) centre de maternité de monastir, Monastir, Tunisia *Auteur principal Résumé Breast diseases in women over 65 years old in Monastir, Tunisia Olfa Zoukar ¹, Anis Haddad ¹, Amira Daldoul², Hanene Bhiri ², Khechine Wiem³, Sonia Zaied ², Raja Faleh¹ ¹ Department of Gynecology and Obstetrics, El Omrane Hospital of Monastir ² Department of Oncology, Fattouma Bourguiba University Hospital of Monastir ³ Department of Oncology, Farhat Hached University Hospital of Sousse ³ Department of Radiology, Fattouma Bourguiba University Hospital of Monastir Abstract Introduction: The health of the elderly has attracted a great deal of interest over the past decade. With life expectancy having risen sharply, population projections predict a growing number of people over the age of 65 and therefore a higher number of elderly women with breast diseases requiring significant health care and services. This study is aimed at investigating the characteristics, the treatment and outcomes of women older than 65 years old treated for breast diseases at our institution. Methods: This was a retrospective study covering the period from January 2003 to December 2011. It involved 92 patients treated for breast disease in the maternity center of Monastir (Tunisia) and aged over 65. Data included patient and tumor characteristics, treatment, and outcomes that were obtained through data extraction sheets Results: We reported a study of 92 women over the age of 65, of whom 77 women had malignant breast disease (83.6%) and 15 with benign breast disease (16.4%). Breast cancer was discovered at an average age of 72.5 ± 6.6 years. The average consultation time was 5.2 months. The tumors staged T2 were the most frequent (54.5%) followed by those staged as T4 with a poorer prognosis (37.7%). Distant metastases were found in 5.3% of cases. Infiltrative ductal carcinoma was found in 85.7% of patients. Hormonal receptors were positive for estrogens in 64.7% of cases and progesterone for 48.6% of cases. Surgical treatment was performed in 73 patients. Surgery was first performed in 65 women (83.3%) and followed neo-adjuvant chemotherapy for 8 patients. Adjuvant treatment was prescribed for 67 women (86%). Among the 73 patients who underwent surgery, the complication rate was 16.6%. Benign breast diseases represented 16.3% of the mammary pathologies. Abscesses and fibrocystic mastopathy were the most frequent histological diagnoses. Conclusion: For this pathology of the breast, the age factor alone should not be a criterion of therapeutic decision. Understanding the various aspects of the physical and psychological health of the patients and their medical, social and family environment is of prime importance. Key words: Aged, breast neoplasms, breast diseases, surgical procedures.

Breast metastasis from hepatocellular carcinoma in a male patient. Description of a rare case.

Numéro: 544 Oncologie-CNGOF S. Kokkali(1), N.Koufopoulos*(1) (1) Saint Savvas Anticancer Hospital, Athens, Greece *Auteur principal Résumé Introduction: Hepatocellular carcinoma (HCC) breast metastasis is rare. We present a case of HCC breast metastasis in a male patient. Case descritpion: A 74 year-old male patient was admitted to our hospital with a previous diagnosis of lung adenocarcinoma for which he received platinum-based chemotherapy. After 3 cycles of chemotherapy imaging re-evaluation revealed partial response in lung lesions and an 11 cm liver mass not present in past imaging studies. The hepatic lesion was consistent with HCC on imaging and AFP was significantly elevated. A computed tomography-guided fine needle biopsy (FNB) was performed. Histological diagnosis of malignant neoplasm consistent with HCC was made. The patient continued CHT for 6 more cycles. After the 9th cycle the disease was stable, in both lungs and liver. Chemoembolisation was performed for HCC. Two months later he presented with multiple bone metastases and a solitary left breast mass measuring 3cm. Α FNB of the breast mass was performed. Microscopic examination revealed a moderately differentiated adenocarcinoma. Immunohistochemical study was positive for HepAg, AFP (faintly), CK-8/18 and negative for CK-7, CK-19, TTF-1 GATA-3, ER, PR, C-ERB-2. Based on morphological and immunohistochemical findings the diagnosis of a metastatic HCC was made. The patient received sorafenib for HCC, with no response. He died 2 months later. Discussion: HCC is the most common primary liver tumor. The most common sites of HCC metastasis are lungs, lymph nodes and bones. HCC metastasis to the breast is rare with very few reported cases in the literature. To our knowledge this is the first report of HCC breast metastasis in a male patient.

Can Indocyanine Fluorescence guide to non-palpable breast cancer ?

Numéro: 551 Senology-SIS S. Francini*(1), P.Crochet(1), H.Perrochia(1), G.Rathat(1) (1) CHU MONTPELLIER, Montpellier, France *Auteur principal Résumé INTRODUCTION: Screening mammography programs have led to more frequent detection early-stage breast cancer. Accurate preoperative tumor localization is crucial for successful surgical outcomes combined to acceptable cosmetic results. Wire-Guided Localization (WGL) is widely used, but has several disadvantages over the Radio-guided Localization (ROLL) technique. While efficient, ROLL implementation remains difficult. Recently, a novel method of using indocyanine green (ICG) fluorescence has been described in sentinel lymph node mapping. With a probe, we can detect axillary node after injection of indocyanine in the breast. So far occult tumor detection by ICG has not been explored. The primary objective of this study (ROLL-I) was to evaluate the feasibility and performance of ICG fluorescence for occult tumor identification. METHODS: Ten patients underwent routine conserving surgery between october 2017 and july 2018 using the ROLL technique. ICG was administered as a second tracer under general anesthesia into the center of the breast lesion under US guidance. The composition of the ICG administered varied between 0,2 and 0,8 ml. Thus, the tumor was spotted perioperatively by two methods (isotope and fluorescence) using a handheld dual fluorescence and gamma probe. We compared efficiency of ICG fluorescence detection versus isotope with distance of the two marqueurs on the definitive histologic specimen. RESULTS: The ICG-guided localization correctly identified the tumor in nine procedures. On the skin, the average distance between mark of ICG fluorescence-guided and isotope-guided was 9,5mm (range 0-70mm). Identification of tumor by two methods was on the same quadrant of breast in all procedures. On lumpectomy, the mean distance between of two marks was 9mm (range 2-12 mm). On histologic examination, mark of fluorescence was intralesional in five cases and at a maximal distance of 10 mm from the tumor. There was one case of failure of the tumor detection by fluorescence during surgery. No allergic reaction or permanent tattooing were reported. CONCLUSION Using ICG to guide non-palpable breast cancer surgery appears to be feasible. Complementary studies should be carried out to confirm these promising preliminary outcomes

Cancer du sein chez l'homme : expérience du service de radiothérapie du CHU HASSAN II de Fès

Numéro: 553 Senology-SIS A. Alami marktani*(1), G.Chebihi hassani(1), W.Hassani(1), T.Bouhafa(3), Z.Alami(1), K.Hassouni(2) (1) CHU HASSAN II , FES, Fes, Morocco , (2) CHU HASSAN II ,FES, Fes, Morocco, (3) CHU HASSAN II, FES, Fes, Morocco *Auteur principal Résumé INTRODUCTION : Le cancer du sein chez l’homme est une pathologie rare qui représente moins de 1% de l’ensemble des néoplasies masculines. Cette entité est par conséquent peu décrite d’où l’intérêt de notre étude qui vise à décrire les aspects cliniques, histologiques, thérapeutiques et évolutifs de cette affection maligne. MATERIEL ET METHODE : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur un groupe de 10 patients de sexe masculin suivis pour une néoplasie mammaire au service de radiothérapie du CHU Hassan II de Fès et colligés entre janvier 2012 et décembre 2016. RESULTATS : L‘âge médian était de 57 ans (extrêmes : 30 - 70 ans). Le délai moyen de consultation était de 21 mois (extrêmes : 3 - 60 mois). L’autopalpation d’un nodule était la circonstance de découverte la plus fréquente (70%). La taille tumorale clinique moyenne était de 29 mm (extrêmes : 3 - 44 mm). La mammographie a été réalisée dans 30% des cas. Il s’agissait d’un ACR IV dans 100% des cas. La biopsie a été pratiquée dans 40% des cas et a conclu à un carcinome canalaire infiltrant chez 80% des patients. Au terme d’un bilan d’extension, la tumeur a été classée au stade O dans 10%, stade II dans 30%, stade III dans 50%, stade IV dans 10% des cas. La mastectomie associée à un curage ganglionnaire homolatéral a été réalisée dans 90% des cas. L’examen anatomopathologique avait conclu à un carcinome canalaire infiltrant dans 90% des cas, de grade II selon Scarff, Bloom et Richardson dans 60% des cas et exprimant des récepteurs hormonaux dans 80% des cas. La taille histologique moyenne était de 30 mm. Les emboles vasculaires étaient retrouvés dans 30% des cas. Les limites chirurgicales étaient saines dans 80% des cas. L’envahissement ganglionnaire était retrouvé dans 80% des cas avec effraction capsulaire chez 20% des malades. La chimiothérapie adjuvante était administrée dans 70% des cas, la radiothérapie locorégionale dans 80% des cas et l’hormonothérapie chez 80% des patients. Le suivi moyen était de 34 mois. L’évolution était marquée par une rémission complète chez 6 patients (60%), une rechute métastatique chez 3 patients (30%) et une stabilisation chez 1 patient d’emblée métastatique (10%). CONCLUSION : Le cancer du sein chez l’homme présente des similitudes avec le cancer mammaire de la femme mais aussi des particularités imposant la réalisation d’études à plus large échelle afin d’améliorer la prise en charge et par conséquent le pronostic de cette pathologie.

CANCER DU SEIN DE LA FEMME JEUNE

Numéro: 419 Senology-SIS B. Guidara*(1) (1) Hopital Ben Arous Tunis, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé But : L’objectif de l’étude était d’en analyser les caractéristiques épidémiologiques et clinico pathologiques et d’évaluer les résultats des thérapeutiques instaurées. Matériels et méthodes : Etude rétrospective menée entre 2000 et 2016 portant sur 142 patientes âgées de 35 ans ou moins, chez les quelles un diagnostic de cancer invasif du sein a été porté et un second groupe de 294 patientes non ménopausées âgées entre 35 et 50 ans. Résultats : L’âge moyen était 31,5ans. IL n’y avait pas de différence avec le second groupe de femmes plus âgées en ce qui concerne les facteurs de risque ou les critères cliniques, sauf que la mammographie y était plus sensible. Les formes T2N1, avec envahissement ganglionnaire (N+), de haut grade (SBRII et III) et à récepteurs hormonaux négatifs (RH-) étaient prédominantes. La taille tumorale moyenne était de 3,7 cm. La probabilité de survie globale des patientes âgées de moins de 35 ans était de 57 % à cinq ans et les facteurs pronostiques défavorables en analyse unifactorielle étaient les tailles tumorales cliniques et histologique, l’atteinte ganglionnaire axillaire (N+) et l’absence de récepteurs hormonaux. Aucun facteur n’était significatif en analyse multifactorielle. L’âge inférieur à 35 ans n’était pas un facteur pronostique influençant de la survie globale pour l’ensemble des patientes ni pour les différents sous groupes en fonction des autres facteurs pronostiques. Conclusion : Le cancer du sein chez nos patientes jeunes ne semble pas différent de celui des femmes plus âgées aussi bien dans sa présentation clinique que dans son évolution. Les conclusions des différents auteurs sont divergentes mais plaident plutôt en faveur de formes plus évoluées et de pronostic plus défavorable que chez les femmes plus âgées.

Cancer du sein et grossesse : Particularités diagnostiques et évolutives

Numéro: 579 Senology-SIS H. Trabelsi*(1), A.Karoui(2), B.Chanoufi(1) (1) centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia , (2) centre de maternité et d néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Introduction : La pathologie tumorale du sein associée à la grossesse est définie par la survenue d’une tumeur mammaire durant la grossesse ou dans les trois mois du post partum . L’incidence est estimée à 1/3000 jusqu’à 1/10000 grossesses et tend à s’élever avec le retard de la première conception. Le cancer du sein chez la femme enceinte est une pathologie grave, car il survient généralement sur un terrain immunodéprimé. Nous avons essayé de rapporter les particularités de cette tumeur en se basant sur quelques cas pris en charge dans notre service et par la revue de littérature. Matériels et Méthodes : Etude rétrospective descriptive sur quatre patientes prises en charge dans notre service pour une tumeur du sein diagnostiquées au cours de la grossesse et revue de la littérature. Résultats : La tumeur a été diagnostiquée au premier, deuxième et troisième mois de grossesse (chez deux patientes). Le motif de découverte de la tumeur était : une masse palpable chez une patiente, une rétraction mamelonnaire chez deux patientes et un sein inflammatoire chez une patiente. Aucune atteinte ganglionnaire clinique n’a été mise en évidence. Aucun antécédent personnel ni familial n’a été noté chez aucune des patientes. Le couple échographie mammaire et mammographie a été pratiqué chez les quatre patientes. Une microbiopsie a été aussi faite chez toutes les patientes. Les types histologiques retrouvés étaient le carcinome infiltrant de type non spécifique chez trois patientes et un carcinome infiltrant de type non spécifique associé à une composante colloïde chez une patiente. Des critères histologiques de gravité ont été notés chez toutes les patientes : Grade SBR 2(50%), grade SBR 3 (50%), engainement péri nerveux (75%), KI 67 sup à 50% (chez toutes les patientes), tumeur triple négatif chez deux patientes et atteinte ganglionnaire N+ chez toutes les patientes. Une interruption thérapeutique de la grossesse a été proposée chez les deux patientes au 1er et 2ème trimestre de grossesse. Une extraction a été proposé a partir de 36 SA pour les deux autres femmes. Discussion : Une revue de la littérature publiée par Langer et al. Avait montré, qu’associée à la grossesse, la proportion des carcinomes infiltrants de type non spécifique est de l’ordre de 80 % .La proportion de cancers indifférenciés est élevée et les carcinomes canalaires in situ purs sont exceptionnels. La fréquence des grades élevés de l’atteinte ganglionnaire et la négativité des récepteurs hormonaux en font un pronostic péjoratif. Selon certains auteurs, le pronostic des tumeurs du sein associées à la grossesse, à stade, âge et histologie égaux, est similaire aux autres cancers du sein. Pour d’autres, il est plus péjoratif. La prise en charge des cancers du sein en cours de grossesse met en jeu de nombreux paramètres carcinologiques, obstétricaux, et psychosociaux. L’interruption de la grossesse n’améliore pas le pronostic maternel mais se discute au cas par cas, surtout en début de grossesse et/ou en cas de forme particulièrement grave. La chirurgie peut être faite à tout moment et la chimiothérapie à partir du deuxième trimestre. Radiothérapie et hormonothérapie sont contre-indiquées pendant toute la grossesse. Conclusion : Il est essentiel de devoir évoquer le cancer du sein chez une femme enceinte ou dans le post partum devant une anomalie clinique mammaire et ne pas hésiter à demander des explorations complémentaires basées sur l’imagerie. Le terrain immunodéprimé et l’association de plusieurs facteurs histologiques de gravité font qu’une prise en charge thérapeutique rapide soit de mise. Ce traitement implique parfois de terminer la grossesse décision prise en fonction d nombreux éléments personnels et obstétricaux.

CANCER DU SEIN ET GROSSESSE ETUDE A PROPOS DE 6 CAS AU CENTRE DE MATERNITE DE SFAX

Numéro: 417 Senology-SIS B. Guidara*(1) (1) Hopital Ben Arous Tunis, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé But : Montrer les aspects cliniques, anatomopatholoques et thérapeutiques du cancer du sein au cours de la grossesse. Matériel et méthodes : Nous présentons une étude rétrospective portant sur 6 cas de cancer du sein associé à une grossesse, colligés au service de gynécologie obstétrique du chu hédi chaker de sfax. les décisions thérapeutiques ont été toutes prises au sein du « comité sein » comportant les gynécologues, des carcinologues, des radio-thérapeutes, des radiologues et des anatomo-pathologistes. Cette étude a porté sur une période de 9 ans, nous avons étudié les caractéristiques cliniques, thérapeutiques et pronostiques du csag, ainsi que l’influence de la grossesse sur la prise en charge de la pathologie cancéreuse. Résultats : Le cancer était diagnostiqué en post-partum dans 3 cas et cours de la grossesse dans les 3 autres cas, avec un cas au 1er trimestre et deux au 2ème trimestre. L’âge moyen de survenue était de 34 ans. Le motif de consultation ; était un nodule mammaire dans 83 % des cas (5 femmes). La taille moyenne du nodule était de 94 mm. Des signes inflammatoire ou des ulcérations chez 4 femmes, des adénopathies homolatérales étaient palpées dans tous les cas. Le diagnostic a été porté tardivement à un stade t4 dans 4 cas. Chez les 2 autres, la tumeur était classée t3.toutes les tumeurs ont été classées n1. Le cancer était d’emblée métastatique dans un cas. Dans notre série, la mammographie a été réalisée chez 5 patientes dont deux fois au cours de la grossesse. Elle a été évocatrice de malignité dans 100% des cas. L’échographie mammaire est demandée et pratiquée chez toutes les patientes, dont deux de 1ère intention. Elle montre des anomalies dans tous les cas. Une biopsie chirurgicale a été effectuée chez 2 femmes. Une seule avait bénéficié d’une biopsie au tru-cut. Chez les 3 autres, on avait procédé par une exérèse avec un examen extemporané. Dans notre série, le carcinome canalaire infiltrant (CCI) est retrouvé chez 5 patientes (83,33%). Il est associé à une composante intracanalaire dans 2 ces. Une seule patiente a présenté un carcinome mixte, canalaire et lobulaire. Le grade SBR était ii pour 4 patientes et ii chez les 2 autres. La maladie de Paget du mamelon a été rencontrée dans un seul cas. Toutes les patientes opérées avaient une atteinte ganglionnaire histologique, qui était présente dans plus de 3 ganglions dans 80% des cas. Le dosage des récepteurs hormonaux était pratiqué dans 5 cas. Ils étaient positifs dans 80% des cas. L’interruption de la grossesse a été indiquée uniquement chez la femme enceinte au 1er trimestre pour ne pas retarder la prise en charge thérapeutique. Les 2 autres patientes enceintes, ont subi une mastectomie avec curage ganglionnaire avant l’accouchement. Quatre patientes ont été opérées par patey d’emblée. Une seule avait bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvente suivi d’un patey. Pour la patiente présentant des métastases, elle a bénéficié d’une chimiothérapie première suivie d’une hormonocastration radiothérapique. La radiothérapie complémentaire a été indiquée dans 5 cas. Après un recul moyen de 2 ans, 4 patientes étaient décédées. Les deux autres patientes sont encore suivies dans notre consultation, aucune récidive n’a été observée. Conclusion : CSAG : cancer diagnostiqué pendant la grossesse et un an après l’accouchement n’est pas rare , la gravité est liée a la fréquence des formes évoluées inflammatoires mettant en jeu le pronostic maternel et fœtal . le traitement génère un conflit d’intérêt entre le cancer du sein diagnostiqué et la vie intra –utérine

Cancer du sein, obésité et adipocytes : un mélange à risque

Numéro: 561 Senology-SIS C. Vaysse*(1), X.Li(2), C.Franchet(3), C.Lehuédé(2), F.Fallone(2), C.Muller(2) (1) CHU Toulouse, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse - Oncopole, Toulouse, France , (2) Institut de pharmacologie et de biologie structurale, CNRS/université de Toulouse UMR 5089, Toulouse, France, (3) CHU-Toulouse, Institut universitaire du cancer de Toulouse-oncopole, Toulouse, France *Auteur principal Résumé L’obésité aggrave le pronostic du cancer du sein indépendamment du statut ménopausique. Notre équipe a été une des premières à montrer qu’un dialogue bidirectionnel s’instaure entre les adipocytes et les cellules cancéreuses mammaires favorisant la progression tumorale et la résistance aux traitements. In vitro et in vivo (y compris dans des tumeurs mammaires humaines), les adipocytes à proximité du front invasif présentent des modifications phénotypiques spécifiques associant une délipidation et un phénotype activé. Ces adipocytes, que nous avons nommé CAA (cancer-associated adipocytes), favorisent la progression tumorale et la résistance aux traitements via des facteurs solubles, des protéines de la MEC et le transfert d’acides gras libres induisant un remodelage métabolique des cellules cancéreuses (Dirat et al, 2011, Cancer Res, Bochet et al, 2013, Cancer Res, Wang et al, 2017, JCI insight). Ce dialogue pourrait être amplifié en condition d’obésité. Toutefois, peu de choses sont connues sur les modifications du tissu adipeux mammaire (TAM) en condition d’obésité. Les travaux récents restent très parcellaires ont essentiellement montré l’apparition de « Crown-like Structure » ou CLS (macrophages pro-inflammatoires entourant des adipocytes en voie de nécrose) chez les sujets obèses. La présence des CLS est corrélée à l’Index de Masse Corporelle dès le surpoids et ces infiltrats sont associés à l’apparition d’un syndrome métabolique et une inflammation systémique (Vaysse et al, 2017, NPJ Breast Cancer). Le lien direct entre les CLS et le pronostic du cancer du sein n’a pas été clairement montré et des études cliniques ainsi qu’une caractérisation plus exhaustive du TAM chez les obèses (infiltration de cellules immunes, modifications fonctionnelles) semble nécessaire. Enfin, des études cliniques suggèrent que l'obésité est associée à une diminution de l'efficacité de la chimiothérapie. Nous avons montré récemment que les adipocytes induisent un phénotype de résistance des cellules tumorales mammaires à la chimiothérapie via la protéine MVP (Major Vault Protein), cet effet étant amplifié par l’obésité (Lehuédé et al, Breast Cancer Res, en révision). L’ensemble de ces études confirme l’importance du rôle paracrine du TAM sur la progression du cancer du sein.

Carcinome Epidermoïde du sein associé aux prothèses mammaires: Présentation d'un cas et revue de la littérature.

Numéro: 115 Senology-SIS C. Ebring*(1) (1) Interne de gynécologie-obstétrique, Lyon, France *Auteur principal Résumé INTRODUCTION : Le carcinome épidermoïde primitif (CEP) du sein est une entité rare et représente 0,06 à 0,1% des cancers du sein invasif. Celui associé aux prothèses mammaires est encore plus rare, avec 4 cas publiés dans la littérature. Ils ont en commun d’être de mauvais pronostic et leurs modalités de traitements optimales sont très controversées. CAS : Nous rapportons un cinquième cas d’un carcinome épidermoïde du sein chez une patiente âgée de 47 ans, ayant des prothèses mammaires bilatérales à visée esthétique depuis 13 ans. Elle a consulté pour une augmentation mammaire unilatérale. Le bilan sénologique a retrouvé un important épanchement péri-prothétique droit associé à des lésions multinodulaires intéressant les tissus mous ainsi que les espaces intercostaux centrés sur K4, K5 et K6 sans extension thoracique. Aucun carcinome mammaire primaire ou de carcinome épidermoïde d’un autre site anatomique n’a été retrouvé. Il a été réalisé une mastectomie droite élargie à la paroi thoracique, puis une reconstruction avec ostéo synthèse par plaque THORIB et lambeau musculo cutanée de grand dorsal homolatéral de recouvrement. L’examen histologique a révélé un carcinome épidermoïde infiltrant bien différencié kératinisant de 120 mm, tapissant la quasi-totalité de la capsule péri-prothétique épithélialisée et infiltrant la majeure partie du tissu mammaire, le muscle pectoral jusqu’au contact du gril costal. La patiente a refusé toute prise en charge adjuvante. DISCUSSION : Les patientes présentant un CEP du sein associé aux prothèses mammaires avaient toutes en commun : le port de prothèses mammaires depuis plus de 13 ans ; La présentation clinique avec une augmentation du volume mammaire unilatérale et douloureuse ; Un processus néoplasique important envahissant la partie postérieure de la capsule péri-prothétique épithélialisée ; Des récepteurs hormonaux et un statut HER 2 négatifs. Nous savons qu’il n’y a pas plus de risque de développer un cancer du sein « classique » chez les patientes porteuses de prothèses mammaires. Cependant, nous connaissons actuellement deux entités tumorales associées aux prothèses : Le CEP du sein et le lymphoïde anaplasique à grande cellule. Se pose donc la question du principe de précaution et du devoir d’information des patientes.

Carcinome épidermoïde mammaire : comment homogénéiser la prise en charge ?

Numéro: 523 Senology-SIS F. Pirot*(1), A.Conversano(2), P.Morice(2) (1) IGR, Paris, France , (2) IGR, Villejuif, France *Auteur principal Résumé Introduction : Le carcinome épidermoïde (CE) du sein est une entité rare (0.1% des carcinomes invasifs du sein), d’évolution péjorative, et dont la prise en charge n’est pas encore clairement établie. Actuellement, du fait de ses propriétés immuno-histo-chimiques, le traitement du CE est calqué sur celui des carcinomes invasif triple négatif. Matériels et méthodes : Dans cette étude nous avons analysé rétrospectivement l’ensemble des patientes prise en charge à l’Institut Gustave Roussy (Villejuif, France) pour un CE pur ou avec contingent épidermoïde (métaplasique), entre 1992 et 2017. Les informations cliniques, radiologiques, histologiques, thérapeutiques et liées à la survie ont été recueillies et comparées par test de Student ou test exact de Fisher. Résultats : Nous avons identifié 22 patientes traitées pour un CE sur la période d’analyse, dont 53% (9/22) métaplasique. Une métastase ganglionnaire était retrouvé chez 37% (8/22) des patientes, et une métastase était présente d’emblée chez 53.5% des patientes ayant bénéficié d’un bilan d’extension (8/15). Toutes les patientes ont été opérées, 73% ont reçu une association radio-chimiothérapie, 14% de la radiothérapie et 4% de la chimiothérapie. Le suivi médian était de 59 mois. Nous avons recensé 27% de récidives (6/22). La présence de métastase à distance et ganglionnaire était plus fréquente chez les patientes jeunes (>55 ans). Les patientes avec contingent épidermoïde avaient un taux de récidives significativement plus important (44 vs 8% p < 0.01). Conclusion : La prise en charge du CE du sein est encore hétérogène. Deux populations se distinguent par leur mauvais pronostic et pourraient bénéficier de traitements spécifiques: les femmes jeunes et les formes métaplasiques avec contingent épidermoïde.

Carcinome lobulaire Infiltrant : Etude de 65 cas

Numéro: 545 Senology-SIS S. Haddad*(1), O.Adouni(1), I.Zemni(1), M.Slimen(1), A.Goucha(1), H.Bouzaiene(1), T.Ben dhieb(1), K.Rahal(1) (1) Institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Introduction : Le carcinome lobulaire infiltrant (CLI) est une entité histologique particulière rare souvent détecté à un stade avancé avec une taille tumorale large. En outre, la multifocalité et la multicentricité sont plus fréquentes dans les CLI comparativement aux autres carcinomes mammaires. Ces dernières années, son incidence est en perpétuelle augmentation, ce qui a été expliqué par l’augmentation de l’utilisation du traitement hormonal substitutif. L’objectif de ce travail est de préciser essentiellement ses particularités anatomopathologiques, immunohistochimiques et biologiques, ainsi que, ses caractéristiques épidémiologiques, cliniques, pathologiques, thérapeutiques et évolutives Patientes et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 65 cas de CLI colligés au service d’Immuno-Histo-Cytologie de l'Institut Salah Azaiez de Tunis sur une période de 10 ans entre janvier 2003 et décembre 2012. Resultats : L’incidence de CLI dans notre série était de 0,8%. L’âge moyen était de 50 ans et plus que la moitié de nos patientes (soit 58,4%) étaient ménopausées au moment du diagnostic. La taille tumorale clinique moyenne était de 43,4 mm. Les lésions étaient multifocales dans 20% des cas, multicentriques dans 7% des cas et diffuses dans 11% des cas. On a observé des lésions bilatérales d’emblée dans 10,7% des cas, et secondaires apparues au cours de l’évolution dans 7,6% des cas. L’imagerie mammaire a montré des images en faveur de la malignité dans 92% des cas. Un stade T2N1M0 était retrouvé chez 30,7% des cas (20 patientes). Dans tous les cas l’E-cadhérine était complètement ou partiellement négative attestant la nature carcinomateuse lobulaire pure ou mixte. Le phénotype Luminal A représentait 74% des cas. Dix-huit patientes (soit 30,5%) ont reçu un traitement conservateur dont cinq ont nécessité une mastectomie secondaire. Parmi les 22 patientes (soit 41,5%) qui ont reçu une chimiothérapie néoadjuvante, aucune patiente n’a montré une réponse pathologique complète. Cinquante cinq patientes (soit 84,6%) ont bénéficié d’une radiothérapie. Il s’agissait essentiellement d’une radiothérapie locorégionale à visée curative (96,3% des cas).L’hormonothérapie a été administrée dans 49,2% des cas (32 patientes). Elle était prescrite dans un but curatif en situation adjuvante dans 84,3% des cas (27 cas) et à titre palliatif dans 15,6% des cas (5 cas). Le taux de survie globale et de taux de survie sans récidive à 5 ans étaient respectivement de 84,2% et 62,5%. Les facteurs qui influençaient la SG étaient : la taille tumorale supérieure à 3 cm (p=0,005), le stade TNM III ou IV (P<0,001). Ceux qui influençaient la SSR étaient: la taille tumorale clinique supérieure à 3 cm (p=0,019), le stade TNM III ou IV (p<0,001). Conclusion : Dans l’ensemble, la chirurgie et l’hormonothérapie ont montré leur importance dans la prise en charge des CLI. La découverte de cibles spécifiques à certaines cellules tumorales permettrait d’éviter les traitements cytotoxiques pour ce type histologique souvent chimiorésistant.

Cécité et Déficience visuelle : Facteurs protecteurs avérés du cancer du sein ?

Numéro: 83 Senology-SIS C. Minella*(1), L.Maretti(2), A.Bryand(3), V.Gabriele(4), C.Mathelin(5) (1) CHU de Strasbourg - Hôpital de Hautepierre, Strasbourg, France , (2) CHU de Strasb, 67200, France, (3) CHU de Strasbourg - Hôpital de Hautepierre, 67200, France , (4) CH, 67200, France , (5) CHU de Strasbourg - Hôpital de Hautepierre: Service de sénologie, 67200, France *Auteur principal Résumé Introduction : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme dans les pays industrialisés et en constante augmentation à l’échelle mondiale. Il a été démontré une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes travaillant la nuit et donc exposé à la lumière de nuit. De ce fait, il a été déduit qu’une faible voire aucune exposition à la lumière, seraient un facteur protecteur du cancer du sein. L’objectif de cet article est de réaliser une revue de la littérature concernant la déficience visuelle comme facteur protecteur du cancer du sein. Matériel et Méthodes : Les articles analysés ont été extraits de la base de données PUBMED de 1991 à 2018. Les mots clés utilisés ont été : « breast cancer », « visual impairment », « blindness » « melatonine » ou « melatonine treatment ». Au total, 7 articles ont été retenus. Le degré de déficience visuelle a été défini selon la classification de la WHO. Résultats : 7 études de cohortes ont retrouvé un relation inverse entre le degré de déficience visuelle et le risque de cancer du sein. Le risque était le plus faible en cas de cécité complète (SIR variant de 0,43 à 0,82), et d’autant plus qu’il n’existait pas de perception de lumière. Les études sont par contre divergentes concernant les déficiences visuelles graves et modérées. Ceci peut être lié au fait que la classification de la WHO des différentes déficiences visuelles est subjective et opérateur dépendant. Il en a été déduit l’effet protecteur d’une sécrétion en continu de mélatonine. Cette neurohormone présente notamment comme rôle la régulation du sommeil, un effet antioxydant, immunomodulateur et oncostatique. C’est par cet effet oncostatique exercé sur les cellules tumorales mammaires que s’explique son rôle protecteur dans le cancer du sein. Or, ce taux protecteur n’est pas connu à l’heure actuelle et son implication thérapeutique reste à évaluer. Conclusion : Il existe une relation inverse entre le degré de déficience visuelle et le risque de cancer du sein. Le risque est le plus faible en cas de cécité complète sans perception de la lumière, du fait d’une sécrétion en continu de mélatonine.

Comparison of the relative prognostic performance of the Residual cancer burden (RCB) score and Neo-Bioscore after neoadjuvant chemotherapy for breast cancers

Numéro: 531 Senology-SIS G. Benchimol(1), J.Labrosse*(1), E.Laas*(1), D.De croze(3), J.Feron(2), F.Coussy(4), J.Pierga(4), A.Hamy(5), F.Reyal(5), M.Lae(6) (1) Department of Surgery, Institut Curie, Paris, France, Paris, France , (2) Institut Curie, Paris, France, (3) Department of Pathology, Institut Curie, Paris, France, Institut curie, France , (4) Department of Medical Oncology, Institut Curie, Paris, France, Paris, France , (5) Residual Tumor & Response to Treatment Laboratory, RT2Lab, Translational Research Department, PSL Research University, INSERM, U932 Immunity and Cancer, Institut Curie, Paris, France, Paris, France , (6) Department of Pathology, Institut Curie, Paris, France, Paris, France *Auteur principal Résumé Objective: RCB (Residual Cancer Burden index) and Neo-Bioscore pathological staging systems were developed to classify patients into different prognostic categories after neoadjuvant chemotherapy (NAC). The objective of this study was to identify the most efficient existing model to refine prognosis after NAC in a large real-life cohort of breast cancer (BC) patients Methods: We analyzed a cohort of 750 patients with T1-3NxM0 invasive BC treated with NAC at Institut Curie between 2002 and 2012. RCB and Neo-Bioscore were assessed in whole population and by BC subtype. Prognostic performances were compared using Akaike information criterion (AIC), C-Index (concordance index) and calibrations curves Results: Both models accurately differentiated favorable from poor disease-free survival outcomes in global population, and in TNBC and HER2-positive patients (p<0.001). RCB was associated to the lowest AIC in global population, and for every BC subtype meaning the best predictive performance. C-Index values were equivalent for RCB (0.66; 95%CI [0.61-0.71]) and Neo-Bioscore (0.70; 95%CI [0.65-0.75]) in the global population. Regarding BC subtypes, the best C-Index values were observed for RCB, in TNBC (0.73; 95%CI [0.68-0.77]) and HER2-positive (0.74; 95%CI [0.67-0.8]) tumors. Both models had poor concordance in their prediction (49.3% of discordance). This discordance reached 64.4% for patients with an event (recurrence, metastasis or death). Conclusion: RCB was associated to the best prognosis performance both in global population and by pathological BC subtype. Concordance with prediction of Neo-Bioscore was poor. Practices need to be standardized, and RCB appear to be the best for the everyday real-life practice.

Content of standardized anatomopathological reports in senology: what are the practices in other countries of the world?

Numéro: 130 Senology-SIS M. Pélissié*(1) (1) hopitaux universitaires de strasbourg, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Context: With more and more precise data provided by the anatomopathological analysis of tumors, the scientific colleges have proposed standardized anatomopathologic reports which aim to list the minimum information required for a quality report. We decided to compare the content of standardized breast tumor anatomopathologic reports proposed by the academic societies of five countries particularly involved in the quality approach: United Kingdom, United States, Australia, Netherlands and France. Materials and Method We have obtained the latest versions of the standardized reporting templates established by 6 academic societies, including 3 recommended by the International Collaboration on Cancer Reporting, The items proposed for the anatomopathological analysis of breast surgery were listed in the form of tables allowing an easy comparison of the items required by the different models. Results All the proposed reports lead to the pTNM classification, the least demanding report remains that of the INCA 2012 which is globally limited to the establishment of this classification. The most complete is finally that of Australians which requires the most items. The INCA 2007 proposals appear to have a level of precision comparable to the reference countries. Discussion Other countries have adopted standardized national pathology reporting in their practice by providing ergonomic data processing software. To obtain the support of the practitioners to the realization of standardized it is necessary to propose, beyond an exhaustive reference system, an ergonomic data system . To complement this, more coercive measures can be proposed, such as the obligation to respond to recommendations in order to obtain the approval of senology teams. Conclusion 1/ The items expected by the 2012 INCA recommendations within the framework of the cancer plan and opposable to obtain approval are few compared to what is required in other countries 2/ The INCA items proposed in 2007, with the exception of a few updates, are more complete and comparable with what is required in the reference countries; this reference system, associated at the time with software that was not user-friendly, was not used by practitioners. Therefore, the new updates should build on the 2007 requirement level.

Curage axillaire immédiat ou en deux temps opératoires après procédure sentinelle : évaluation de la morbidité

Numéro: 585 Senology-SIS V. Collin*(1) (1) CHU Strasbourg, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Introduction. L’objectif était de comparer la morbidité associée à un curage axillaire (CA) immédiat versus en deux temps opératoires après procédure sentinelle. Matériel et méthode. Onze articles dont 8 études rétrospectives et 3 prospectives ont été sélectionnés dans la base de donnés PUBMED (2000 à 2018) avec les mots clés: “ mordidity”, “ immediate axillary lymph node biopsy”, “delayed axillary lymph node biopsy”, “sentinel lymph node biopsy”, “axillary sampling”, “axillary clearance” et “two step operations”. Des paramètres médicaux (lymphœdème, mobilité et sensibilité du membre supérieur, sérome axillaire, infection de cicatrice axillaire et reprise de l’activité physique) et économiques (temps d’hospitalisation et durée opératoire) ont été évalués. Résultats. 6041 patientes ont été évaluées et réparties en deux groupes : le groupe CA1 correspondant aux patientes ayant eu un CA immédiat (4723 patientes) et CA2 aux patientes ayant eu un CA après procédure sentinelle (1298 patientes). Le lymphœdème était retrouvé chez 5 à 43% des 3367 patientes évaluées (2217 CA1, 1150 CA2) sans différence significative sur une durée de suivi oscillant entre 1 à 4 ans selon les études. Il n’y avait pas de différence concernant la mobilité du membre supérieur sur 5268 patientes (4106 CA1, 1162 CA2) évaluées avec un suivi de 30 mois. Le déficit de la sensibilité du membre supérieur homolatéral était évalué chez 4958 patientes (3887 CA1, 1071 CA2) avec un taux allant de 16 à 60% avec un suivi de 12 à 20 mois et 31 à 48% à 30 mois sans différence significative retrouvée. Le taux de sérome axillaire était estimé entre 12 et 20% après analyse de 1215 patientes (580 CA1, 635 CA2). Il n’y avait pas de différence significative pour la reprise de l’activité physique sur 527 patientes (373 CA1, 154 CA2) à 1 an et 61 patientes évaluées (51 CA1, 10 CA 2) à 20 mois. Le taux des infections de cicatrice axillaire allait de 7 à 15% pour une analyse de 1169 patientes (516 CA1, 653 CA 2). Il y avait une majoration du temps opératoire dans le groupe CA différé (32,5 vs 25 minutes) et de la durée d’hospitalisation (10,3 vs 6,2jours) (p<0,001) sur 166 patientes évaluées (75 CA2, 91 CA1). Discussion. Notre étude n’a pas retrouvé de différence entre un CA immédiat et en deux temps opératoires après procédure sentinelle concernant les critères médicaux mais une majoration du temps opératoire lors d’un CA en deux temps. Les points faibles de celle-ci ont été l’absence de suivi à long terme, le caractère rétrospectif de la plupart des études et le temps d’hospitalisation majoré en cas de 2 temps opératoires, mais non comparable aux pratiques actuelles. Conclusion. Une étude prospective avec un suivi plus long nous permettrait d’évaluer les complications tardives.

DEVELOPPEMENT D’UNE APPLICATION MOBILE AUTOUR DU PARCOURS DE SOINS DU CANCER DU SEIN : « Cancer du Sein, les professionnels du CHR à vos côtés »

Numéro: 588 Senology-SIS A. Borer*(1), M.Carsin(2), Y.Wallerich(3), S.Mangeot(2), A.Weber(2), M.Gunther(2), P.Quetin(2) (1) CHR METZ THIONVILLE Hopital de Mercy, Metz cedex 03, France , (2) CHR METZ THIONVILLE, Metz, France, (3) CHR METZ THIONVILLE, Metz, French Guiana *Auteur principal Résumé Introduction Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent, de pronostic favorable, sous réserve d’une prise en charge précoce, rigoureuse et coordonnée (dépistage, diagnostic, annonce, accompagnement, traitement et suivi). Une communication adaptée entre soignants et patients est l’un des points clés pour la réussite et l’adhésion à la prise en charge. Elle conditionne le vécu de la maladie tout au long du parcours de soins. Constat L’accès à l’information autour de la prise en charge du cancer du sein dans notre institution était perfectible. Un audit externe a révélé un manque de visibilité de l’offre de soins en sénologie pour les usagers et les médecins correspondants. Un cloisonnement de l’information en sénologie a également été identifié en interne. Il est à l’origine de difficultés pour les nouveaux arrivants (valorisation des compétences existantes et de l’offre de soins disponible). Action Un groupe de travail pluridisciplinaire (médecins, cadres de santé, service de communication, associations de patients) réuni autour de représentants des pôles de cancérologie et de gynécologie, a créé en mind mapping l’arborescence d’une application mobile dédiée au parcours thérapeutique des patientes prises en charge dans l’établissement. Cette solution mobile est destinée à augmenter la visibilité de ce parcours. Elle propose des informations pratiques à destination des usagers et des professionnels. Elle dispose également d’un accès patiente personnalisé et sécurisé durant la phase thérapeutique et le suivi après cancer (carnet de santé numérique, PPS, notifications des RDV, accès aux résultats, PPAC). Conclusion Le développement de l’application « Cancer du Sein, les professionnels du CHR à vos côtés » est en phase d’analyse fonctionnelle précédant le développement technique. Véritable innovation numérique au service des patientes atteintes du cancer du sein, cette application fait partie de la stratégie de communication digitale soignant-soigné mise en œuvre par l’établissement.

Do rheumatoid arthritis and lupus protect against breast cancer? Development and meta-analysis.

Numéro: 56 Senology-SIS C. Arnalsteen*(1), V.Gabriele(2), C.Mathelin(2), C.Brien(2) (1) CHU Strasbourg, Schiltigheim, France , (2) HUS, Strasbourg, France, (3) CHU Toulouse, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse - Oncopole, Toulouse, France , (4) Institut de pharmacologie et de biologie structurale, CNRS/université de Toulouse UMR 5089, Toulouse, France , (5) CHU-Toulouse, Institut universitaire du cancer de Toulouse-oncopole, Toulouse, France , (6) centre hospitalier Remiremont, Remiremont, France *Auteur principal Résumé Introduction Several records have studied cancer risk in patients with autoimmune diseases. Due to inconclusive results to date, we conducted a meta-analysis to study the risk of breast cancer associated with two of the three most common non-organ specific autoimmune diseases in France: rheumatoid arthritis and systemic lupus erythematosus. Materials. Our literature review was conducted via the PUBMED interface and allowed us to select fourteen cohort studies representing 211,475 patients. For rheumatoid arthritis, we analyzed seven cohort studies representing 142,219 patients. For systemic lupus erythematosus, we used eight cohort studies totaling 67,740 women. Results. The meta-analysis showed an overall significant reduction in breast cancer risk in patients with rheumatoid arthritis or systemic lupus erythematosus (Relative risk RR= 0.84 ; IC95 : 0.73-0.98). By analyzing the diseases separately, we showed a statistically significant decrease in breast cancer risk in rheumatoid arthritis (RR= 0.82 ; CI95 : 0.69-0.98) and a non-significant trend in breast risk reduction in systemic lupus erythematosus (RR=0.85 ; CI95 : 0.72-1.00). Discussion. Different hypotheses may explain why women with autoimmune diseases such as rheumatoid arthritis or systemic lupus erythematosus have a decreased risk of breast cancer. The context of immune hyperactivity due to autoimmune diseases could participate in the anti-tumor defense. CD8+ T lymphocytes can target antigens specific to breast cancer cells. To a lesser extent, a reduced exposition to ovarian hormones and specific treatments for AI diseases could explain our observation. However, these mechanisms remain to be explored. Understanding them could lead to the development of immunotherapy. TAKE HOME MESSAGES : The presence of one of the two most frequent auto immune diseases is significantly associated with a reduction in breast cancer risk. Immune hyperactivity can play an anti-tumor defense role.

Ectopic Breast Cancer: how do we manage?

Numéro: 518 Senology-SIS D. Borja de mozota*(1), K.Hannebicque(1), F.Bachelle(1), D.Pasquier(1), M.Chauvet(1) (1) Centre Oscar Lambret, Lille, France *Auteur principal Résumé Ectopic breast tissue (EBT) is rare. It results from incomplete involution of the embryologic mammary ridge. It can occur anywhere from axilla (the most common location) to groin, along the primitive milk line. EBT comes in two forms: supernumerary and aberrant (glandular tissue alone). Two varieties of supernumerary are described: polymastia (an accessory gland with or without a nipple/ areola complex) and polythelia (areola and/or nipple lacking glandular tissue). The incidence is estimated in about 0.2 to 6% of the population. A malignant degeneration of EBT has been described but is extremely rare. Ectopic breast carcinoma (EBC) represents 0.3% of all breast cancers (BC). Since 1861, there has been less than 200 reports (case reports and case series mostly, and a few historical literature reviews) on the topic. The management of EBT and EBC raises several controversial issues due to the rarity and complexity of the condition and the absence of specific guidelines. We took in charge a 67-year old woman with no personal or family history of BC. The examination of a lump under a known supernumerary nipple located 3 cm below the orthotopic left breast, was suspicious of cancer. Targeted US demonstrated a nodule hosting a hypervascular calcification located within the accessory breast tissue. US-guided biopsy of the mass showed grade 2, invasive mucinous carcinoma with positive estrogen and progesterone receptors (ER+, PR+) and Her2/neu receptor negative(Her2-). Metastatic workup with positron emission tomography was negative. A surgical resection of the surnumerary breast and a sentinel lymph node biopsy after lymphatic mapping were performed. Final pathology revealed a 18mm, grade 2 invasive mucinous carcinoma, ER+, PR-, Her2/neu-. The axillary sentinel node was negative for malignancy. Following surgical therapy, the patient underwent targeted radiation therapy on the wall of 50Gy in 25 fractions and a 5-year course of endocrine therapy by Anastrazole was started. Poor outcomes have been reported for EBC which may be related to delayed diagnosis and heterogeneous treatments. From our experience and the literature review, our purpose is to highlight few key concepts on the management, from the diagnosis to the treatment and the follow up, of such a rare entity. It should be based upon systematic consideration, early diagnosis and current standard guidelines of orthoptic breast cancer.

Endocrine Medical Treatment in Breast Cancer. Is that enough?

Numéro: 567 Senology-SIS C. Santiago(1) (1) Advanced Breast Center, Aibonito, Puerto Rico *Auteur principal Résumé Body: Endocrine treatment has been in the management of hormone receptor breast cancer for a few decades, but never as the first line of treatment. Now in the biomolecular era, we are able to select patients where endocrine treatment can be considered the first line of treatment. Methods: During the months of may 2011 until June 2017, patients with ductal/lobular, in-situ and invasive cancer were treated medically with endocrine treatment as first choice of treatment (Tamoxifen/AI), due to medical morbidity or as requested by patients. The use of biomolecular assays helped to support the treatment decision. The infrastructure of ABC as a comprehensive center with all the modalities for diagnostic and interventional breast imaging center allow us to do all the follow up with the same health professionals. The assessments of the follow-ups were based on clinical, imaging (MRI, ultrasound and mammogram), and pathological responses. We use the term "complete clinical response" on patients where the clinical history and the physical examination demonstrate complete improvement of the breast cancer. "Complete imaging response" is referred to those patients that before treatment had a breast MRI with enhancement lesions and in the follow-ups show no more enhancements. "Complete pathological response" refers to patients which had no residual cancer on the surgical specimen. Results: We followed a total of 32 patients for an average period of 20.12 months (range=2-63 months), and an average age of 69.69 (range=45-86). Twenty-six of these patients (81.2 %) had Invasive Ductal Carcinoma, 6 patients (18.7%) had DCIS, 23 of the patients (71.88%), were only treated with endocrine treatment. Nine patients (28.13%) were treated with endocrine therapy plus surgery. The decision for surgery was a personal request of the patient, not a failure of the endocrine treatment. The 32 patients (100%) had a complete clinical response. Twenty-five patients (78.13%) presented a complete imaging response. From the patients who had surgery, 1 patient (11.11%) presented a complete pathological response, 6 patients (66.67%) presented down staging of the tumor, and 2 patients (22.22%) presented no change. Twenty-nine of the 32 patients (90.63%) were able to obtain the recurrence score by Twenty-one Genes. Twenty-four of those had a low recurrence score, 4 had an intermediate score, and 1 patient had a high recurrence score. Even though this is a small group of patients, there was no failure of treatment, mortality or progress of the disease. It demonstrated that, on selective patients, the effectiveness of endocrine treatment is possible, and can be used as the first line treatment. The selection of those patients was supported with the use of the 21 genes. Conclusion: Now days endocrine treatment, based on clinical and biomolecular assays, can be considered safe to use as first line of treatment for invasive and non-invasive breast cancer for those patients that refuse surgery or chemotherapy.

Etat des lieux de l’information relative à l’oncofertilité par les praticiens prenant en charge des jeunes patientes atteintes de cancer du sein en Midi-Pyrénées.

Numéro: 213 Senology-SIS A. Gosset(1), C.Cohade(1), E.Oumsack(2), P.Grosclaude(3), F.Dalenc(4), E.Chantalat(5), F.Vidal(6), J.Parinaud(1), C.Vaysse*(7) (1) Médecine de la Reproduction, CHU-Toulouse, Toulouse, France , (2) UMR1027, Université de Toulouse, UPS, Inserm, IUCT-Oncopole, Toulouse, France, (3) UMR1027, Université de Toulouse, UPS, Inserm, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse-Oncopole, Toulouse, France , (4) Département d’Oncologie Médiacle, Institut Claudius Regaud, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse-Oncopole, Toulouse, France , (5) Département de Chirurgie Gynécologie, CHU-Toulouse, IUCT-Oncopole, Toulouse, France , (6) Département de Chirurgie Gynécologie, CHU-Toulouse, Toulouse, France , (7) CHU Toulouse, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse - Oncopole, Toulouse, France *Auteur principal Résumé Contexte : Les recommandations de l’ASCO placent les traitements adjuvants du cancer du sein à risque intermédiaire d’aménorrhée. La loi de bioéthique de 2004 précise que « toute personne devant subir un traitement présentant un risque d’altération de sa fertilité doit avoir accès aux informations concernant les possibilités de conservation de gamètes ou de tissu germinal ». Une consultation d’oncofertilité doit ainsi être systématiquement proposée à toute femme en âge de procréer exposée à un traitement potentiellement gonadotoxique. L’objectif de cette étude était de connaitre la proportion des femmes âgées de moins de 40 ans, traitées par chimiothérapie pour un cancer du sein, qui ont bénéficié d’une consultation d’oncofertilité en Midi-Pyrénées et d’évaluer les connaissances des praticiens sur le sujet. Méthodes : Les données ont été récupérées via l’ancien réseau Oncomip et les 2 centres ayant un agrément pour la préservation de la fertilité. Un questionnaire praticien informatisé a été envoyé à tous les chirurgiens et oncologues susceptibles de prendre en charge ce type de patientes. Résultats : Sur les 85 praticiens intérrogés, 54% ont répondu. Parmi eux, 44% pensent qu’il est possible de réaliser une stimulation ovarienne pour un cancer hormono-dépendant mais 29% qu’il faut plus d’un mois pour la réalisation d’une technique de préservation. De 2012 et 2017, 670 femmes ont été redevables d’un traitement par chimiothérapie : 158 (24%) ont eu accès à une consultation d’oncofertilité et 60 (9%) ont bénéficié d’une préservation. Cette proportion varie en fonction de l’âge de 57% pour les 25-29 ans à 13% pour les 35-39 ans, de la parité (60% nullipares vs 10% multipares) et de l’établissement de prise en charge. Discussion : Dans notre étude, le taux de préservation de la fertilité chez les 25-35 ans est concordant avec les chiffres de la littérature (22%). Le recours à une consultation d’oncofertilité reste insuffisant et surtout tend à diminuer au cours du temps (19% en 2017 vs 30% en 2015) alors que l’on aurait pu espérer la tendance inverse. Conclusion : Notre étude ayant mis en évidence une grande disparité dans l’accès à la consultation d’oncofertilité, il convient de mettre en place des actions d’informations et de sensibilisations des praticiens.

Evaluation d’un parcours de soins innovant médico-chirurgical dans la prise en charge des lymphœdèmes sévères réfractaires post-cancer du sein

Numéro: 48 Senology-SIS C. Chollet(1), J.Malloizel-delaunay(2), B.Cabarrou(3), E.Chantalat(1), H.Leray(1), B.Garmy-susini(4), B.Chaput(5), C.Vaysse*(6) (1) CHU Toulouse, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse-Oncopole (Département de Chirurgie), Toulouse, France , (2) CHU Toulouse (Service de Médecine Vasculaire), Toulouse, France, (3) Institut Claudius Regaud, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse-Oncopole, Toulouse, France , (4) I2MC, INSERM UMR 1048, Toulouse, France , (5) CHU Toulouse (Service de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et des Brûlés), Toulouse, France , (6) CHU Toulouse, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse - Oncopole (Département de Chirurgie), Toulouse, France *Auteur principal Résumé Contexte : Actuellement, il n’y a pas de recommandation concernant la prise en charge chirurgicale des lymphœdèmes post cancer du sein, sévères et réfractaires au traitement médical standard. Cette étude évalue l’impact d’une nouvelle technique chirurgicale associant liposuccion - dermolipectomie brachiale sur la réduction du volume du lymphœdème et la qualité de vie (QoL). Méthodes : Une étude pilote prospective a été réalisée de 2014 à 2016. Le parcours de soins médico-chirurgical combinait trois phases ; pré-opératoire où les patientes bénéficiées d’un traitement décongestif intensif (thérapie décongestive complète (TDC) et éducation thérapeutique) puis la chirurgie par liposuccion-dermolipectomie suivie d’un TDC renouvelé à 1 mois. Les volumes du lymphœdème et la QoL (échelles EQ-5D et ULL-27) ont été évalués. Résultats : Nous avons inclus 14 patientes d’âge médian 56,5 ans [min=43-max=77]. Le volume médian en excès du bras pré-opératoire était de 894.5 ml (de 310 à 2286 ml) correspondant à une différence de médiane de volume de membre entre le bras sain et le bras avec lymphœdème de + 31.6% (% médian de différence de volume total), déclinant à 45 ml (de -285 à 677 ml, soit +2 %) dans les 10 mois après la chirurgie, et à 54 ml (de -315 à 693 ml), soit une différence de volume de seulement 1.6% entre les 2 bras, après 10 mois. Aucune patiente n'a présenté de complication chirurgicale et la QoL a été améliorée dans les dimensions physiques, psychologiques et sociales. Discussion : Il s’agit de la seule étude évaluant cette technique combinée dans le traitement des lymphœdèmes sévères post cancer du sein. D’autres études portant sur des excisions cutanées ou des liposuccions seules ont été évalués (Carl et al., 2017, J Reconstr Microsurg). Cette procédure semble apporter un réel bénéfice dans la réduction volumétrique du lymphœdème et la dermolipectomie permet un résultat esthétique rapide, qui facilite l’appareillage et le port de manchons compressifs. Conclusion : Cette technique innovante semble être une option peu risquée, efficace et durable. L'évaluation, le traitement et le suivi des patientes doit être réalisée par une équipe multidisciplinaire, intégrés dans un parcours de soins dédié, essentiel pour maintenir le bénéfice de cette chirurgie.

EVALUATION DE CONNAISSANCES DES PERSONNELS DE SANTE SUR LE DIAGNOSTIC DU CANCER DU SEIN A ANTANANARIVO MADAGASCAR

Numéro: 552 Senology-SIS Z. Rakotomalala*(1), F.Sidy(2), R.Randriamboavonjy(2), R.Andrianampanalinarivo hery(3) (1) CHU ANDROVA MAHAJANGA MADAGASCAR, FACULTE DE MEDECINE DE MAHAJANGA MADAGASCAR, Mahajanga, Madagascar , (2) HOPITAL MILITAIRE DE SOAVINANDRIANA- FACULTE DE MEDECINE D'ANTANANARIVO MADAGASCAR, Antananarivo, Madagascar, (3) CHU DE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE DE BEFELATANANA, Antananarivo, Madagascar *Auteur principal Résumé INTRODUCTION : Le cancer du sein est le premier cancer des femmes. Le pronostic des femmes atteintes de ce cancer dépend de la précocité du diagnostic de cette pathologie. Ainsi, une enquête a été menée afin d’évaluer la connaissance des personnels de santé sur le diagnostic de cancer. METHODOLOGIE : Après avoir reçu le consentement, une enquête à l’aide des questions ouvertes a été menée auprès des Personnels de Santé (médecins ou paramédicaux) travaillant dans cinq Centres de Santé Publiques et cinq Centres de Santé Privés tirés au sort à Antananarivo, Capital de Madagascar. RESULTATS : Cinquante personnels ont participés à l’enquête avec prédominance féminine (30 vs 20). Ils travaillent dans 20% des cas dans des Centres Hospitaliers Universitaires. Par ordre de fréquence, les participants étaient des médecins généralistes (46%), des Sage-femmes (34%), des Gynécologues (8%), des Oncologues (4%), des échographistes (4%) et des infirmiers (4%). Le nombre d’années de service de ces participants étaient en moyenne 6,16 ans. Aucune formation post-universitaire sur le cancer du sein n’a été assistée chez 82% des participants. Seuls 20% ont répondu que le pic de cancer du sein se trouve au-delà de 50ans. En dehors des antécédents familiaux de cancer (68%) et de la mutation de gène BRCA 1 et 2 (58%), d’autres facteurs de risque tels que la contraception oestroprogestative (44%) et la nulliparité (32%) ont été mentionnés plusieurs fois. Le moyen de dépistage le plus cité a été l’auto-palpation (72%) du sein suivi de la mammographie (70%). Selon eux, le cancer du sein peut se manifester par des nodules du sein (90%), des ganglions palpables (48%), une douleur mammaire (40%) et une ulcération mammaire (24%). Pour confirmer le diagnostique, l’examen anatomopathologique et la mammographie ont été notés dans respectivement 70% et 20% des réponses. CONCLUSION : Le niveau de connaissances des personnels de santé à Antananarivo sur le cancer de sein est moyen dû au manque d’expérience et de formation. MOTS CLES : Cancer, Formation, Madagascar, Personnels de Santé, Sein

Evaluation de la prise en charge des carcinomes canalaire infiltrants pTI et des carcinomes canalaires in situ du sein chez la femme, en Alsace, au 1er trimestre 2014

Numéro: 520 Senology-SIS J. Schultz*(1), D.Weitbruch(2), T.Petit(3), C.Mathelin(4) (1) RRC Alsace CAROL, Strasbourg, France , (2) Hôpital Louis Pasteur, pôle gynécologie-obstétrique, Colmar, France, (3) Centre Paul Strauss, pôle oncologie médico-chirurgicale, Strasbourg, France , (4) Hôpitaux Universitaire de Strasbourg, pôle de gynécologie-obstétrique, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Introduction : Les objectifs sont de corréler d’une part la pratique observée sur le terrain avec le référentiel régional diffusé par le Réseau Régional de Cancérologie en 2012 et, d’autre part, de comparer l’évolution des prises en charge des cancers du sein en Alsace depuis la première étude, effectuée sur les données de 2008. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre du plan cancer III: « Garantir la qualité et la sécurité des prises en charge ». Matériels et méthodes : Une enquête rétrospective a été réalisée en Alsace et concerne les femmes atteintes d’un cancer du sein de taille inférieure ou égale à 2 cm (pT1 ou pTis), de type histologique canalaire infiltrant ou in situ, traitées chirurgicalement au cours du premier trimestre 2014 (1er janvier au 31 mars 2014). (Autorisation de la Commission Nationale de l’Informatique et de des Libertés n° 916006). Résultats, discussions : Au total, 202 patientes âgées de 28 à 91 ans ont été incluses dans l’étude. L’âge moyen des patientes était de 62 ans. Le taux de données renseignées a atteint les 96 %. Une fiche RCP était présente dans 100 % des dossiers de patientes. Il existait peu d’informations disponibles concernant l’inclusion des patientes dans les essais cliniques. Certaines patientes n’ont pas suivi le traitement standard et n’ont pas bénéficié de radiothérapie (11 %) ou d’hormonothérapie (7 %). Il serait intéressant de pouvoir en identifier les raisons. La comparaison des données entre 2008 et 2014 montre une augmentation des IRM mammaires dans le cadre du bilan pré-thérapeutique (22 % en 2008 à 47 % en 2014). Malgré l’augmentation du nombre d’IRM mammaires il n’y a pas d’augmentation du nombre de mastectomies (15 % en 2008 et 14 % en 2014). En 2008 et en 2014, les délais de prise en charge entre la mammographie et la chirurgie, hors chimiothérapie néo-adjuvante, étaient supérieurs (moyenne de 59 jours en 2008 et 64 jours en 2014) aux recommandations du Cancer Care Ontario (28 jours) et du National Health Service du Royaume-Uni (31 jours). La réalisation d’une IRM mammaire pré-opératoire n’a pas allongé pas le délai de prise en charge. Conclusion : Cette seconde étude met en évidence la convergence des pratiques et des prises en charge avec le référentiel de bonnes pratiques en sénologie. Certains points peuvent encore faire l’objet d’une amélioration: favoriser le renseignement du critère ACR, renseigner de manière exhaustive les éléments d’anatomo-cytopathologie, améliorer les délais de prise en charge entre l’imagerie et la chirurgie, améliorer les inclusions dans les essais cliniques.

Evaluation du statut du ganglion sentinelle en pathologie mammaire par méthode OSNA (One Step Nucleic acid Amplification) : 81 mois d’expérience de l’analyse extemporanée

Numéro: 377 Senology-SIS H. Lorphelin*(1), A.Leveau-vallier(2), E.Marchand(3), M.Mezzadri(4), M.Perrin(5), C.Mimoun(5), J.Benifla(5), F.Cornélis(6) (1) Hopital Saint Louis APHP, Paris, France , (2) Service d’Anatomie et Cytologie Pathologiques, Hôpital Lariboisière, Paris 10, France, (3) Unité de Chirurgie Mammaire, Sénopôle Territoire Cancer Nord, Hôpital Saint-Louis, Paris, French Polynesia , (4) Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital Lariboisière, Paris, France , (5) Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital Lariboisière, Paris 10, France , (6) Service d’Anatomie et Cytologie Pathologiques, Hôpital Lariboisière,, Paris 10, France *Auteur principal Résumé Introduction : la méthode OSNA (One Step Nucleic acid Amplification) permet une mesure quantitative de l’ARNm de la CK19, par amplification directe sans purification lors d’une procédure isothermique (RT-Lamp, Reverse Transcriptase Loop Mediated Amplification). Cette méthode standardisée a été retenue pour sa sensibilité et sa spécificité de détection des métastases du ganglion sentinelle (GS) dans le cancer du sein. Matériel et méthode : Entre février 2011 et octobre 2017 ont été incluses toutes les analyses per opératoires du GS pour cancer du sein opéré dans le service de gynécologie à Lariboisière. Le traitement du GS était réalisé par OSNA à l’aide d’un détecteur Sysmex d’amplification génique RD-100i selon une procédure standardisée. Les données extraites des comptes rendus opératoire et d’anatomopathologie ont permis une évaluation de la pratique de l’examen extemporanée du GS par méthode OSNA. Résultats : Sur 81 mois, 1082 chirurgies du sein ont été réalisées en gynécologie à l’Hôpital Lariboisière, dont 807 pour cancer du sein. Sur les 301 (37,3%) analyses extemporanées du GS en procédure OSNA, 229 (76%) intéressaient des carcinomes infiltrants de type non spécifique, 51 (17%) de type spécifique et 19 (6%) des carcinomes canalaires in situ. Les carcinomes infiltrants mesuraient 17 mm en moyenne (71,8% de T1, 26,8% de T2, 1,4% de T3). 22,7% (140/618) des GS étaient métastatiques, correspondant à 107 procédures. Il s’agissait de micrométastases dans 58%, de macrométastases dans 32%, de micrométastases associées à des macrométastases dans 10% des cas. 57 curages axillaires ont été réalisés dans le même temps opératoire, 12 (21%) pour micrométastase, 43 (75%) pour macrométastase. La durée de l’examen extemporané était en moyenne de 27,5 min permettant la prise en charge de plusieurs patientes le même jour. Conclusion : A l’heure où le curage axillaire est remis en question, même devant une atteinte macrométastatique du GS, son analyse extemporanée pourrait ne plus être justifiée. Pendant 81 mois, l’étroite collaboration entre gynécologues et pathologistes experts a permis de réaliser 301 analyses peropératoires par OSNA dont le résultat absolu conditionnait la réalisation d’un curage axillaire et constituait une population de référence dans l’étude du GS.

Evaluation nationale de la prise en charge des tumeurs desmoïdes du sein

Numéro: 185 Senology-SIS L. Duazo-cassin(1), S.Le guellec(2), M.Le boulc'h(3), A.Lusque(4), M.Lae(5), S.Bonvalot(6), P.Terrier(7), F.Rimareix(8), J.Coindre(9), B.Boulet(10), D.Gangloff(11), T.Meresse, (11), B.Chaput(11), E.Chantalat-(12), C.Vaysse*-(13 ) (1) CHU Toulouse, Toulouse, France , (2) Institut Claudius Regaud, IUCT-Oncopole, Toulouse, France, (3) CHU-Toulouse, Toulouse, France , (4) Institut Claudius Regaud-IUCT-Oncopole, Toulouse, France , (5) Département de Pathologie, Institut Curie, Paris, France , (6) Département de Chirurgie Oncologique, Unité sarcome, Institut Curie, Paris, France , (7) Département de Pathologie, Institut Gustave Roussy, Paris, France , (8) Département de Chirurgie oncologie, Institut Gustave Roussy, Paris, France , (9) Département de Pathologie, Institut Bergonié, Bordeaux, France , (10) Département de Radiologie, Institut Claudius Regaud, IUCT – Oncopole,, Toulouse, France , (11) Service de Chirurgie plastique, Reconstructive et des brûlés, CHU Toulouse, IUCT-Oncopole, Toulouse, France, (12) Département de Chirurgie Gynécologique et Oncologique, CHU Toulouse, IUCT-OncopoleToulouse, France, (13) CHU Toulouse, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse -OncopoleToulouse, France *Auteur principal Résumé Introduction : Les tumeurs desmoïdes mammaires (TDM), d’origine myofibroblastique, sont des tumeurs rares qui prolifèrent localement, récidivent fréquemment sans donner de métastase. Cette étude évalue la prise en charge diagnostique et thérapeutique des TDM. Matériel et méthode : Entre 1998 et 2016, les données de 123 patients (pts) ayant une TDM ont été recueillies rétrospectivement dans plusieurs centres. Une relecture histologique et une analyse moléculaire (mutation du gène CTNNB1) ont été réalisées (Réseau de relecture national des sarcomes-RRePS). Seules les TDM intramammaires avec relecture ont été incluses. Résultats : 63 pts (61 femmes, 2 hommes), d’âge médian 50 ans [18-86], ont été identifiés : 46 (73%) ont été opérés (dont 3 mastectomies et 3 parietectomies), avec des marges positives chez 15 pts (33,3%) et 17 (23%) ont eu une surveillance (wait and see-WS). Une mutation a été retrouvée dans 61% (n=36). Avec un suivi médian de 24,9 [0,5-209] mois, 91,3% (n=42) des pts opérés étaient en rémission et 4 ont présenté une récidive post-opératoire. Dans le groupe WS, suivi médian de 42,2 [0-214] mois, 88,2% (n=15) des pts n’ont pas nécessité de traitement complémentaire (6 régressions, 9 stabilité) et 2 pts ont présenté une progression traitée par chirurgie. Discussion : Au sein du groupe chirurgie, le taux de marge positive est élevé et elle reste esthétiquement mutilante pour être carcinologique. Les facteurs de croissance qu’elle apporte ont un rôle ambigu sur des reliquats microscopiques. Au sein du groupe WS, les taux de stabilité tumorale (52%) et de régression spontanée (35%) sont en accord avec les données de la littérature concernant cette localisation (Roussin et al., 2015, EJSO). Les autres localisations ont des taux similaires (membres, intra abdominal) ou plus élevés (paroi abdominale). La méthode WS permet d’éviter de nombreuses chirurgies puisque près d’un tiers des TD régressent spontanément et de sélectionner les tumeurs nécessitant un traitement invasif. Conclusion : Cette étude confirme que la surveillance est envisageable en première intention ce qui correspond aux recommandations actuelles de l’EORTC (Kasper et al., 2017, Ann Oncol). La prise en charge chirurgicale est discutée en seconde intention en cas de progression.

Facteurs de risque de reprise chirurgicale des cancers du sein in situ pour berges non in-sano : à propos de 364 cas

Numéro: 540 Senology-SIS M. Herault*(1), M.Beguinot(1) (1) Centre Jean Perrin, Clermont-ferrand, France *Auteur principal Résumé Objectif : Le diagnostic du cancer du sein in situ (CCIS) a augmenté depuis la mise en place des campagnes de dépistage. Dans un tiers des cas les marges ne sont pas in sano lors de la chirurgie initiale. L’objectif de cette étude est de voir s’il existe des facteurs de risque de reprise chirurgicale pour marge non in sano afin d’optimiser le choix d’un traitement conservateur ou radical initial. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle sur les cas de CCIS pris en charge au centre Jean Perrin de Clermont-Ferrand entre 2008 et 2016. Les critères d’exclusions sont la présence de cancer invasif associé, les récidives après cancer infiltrant ou de CCIS avant 2008. Les critères analysés sont les critères préopératoires cliniques, radiologiques (micro calcification, opacité) et anatomopathologiques (grade, type d’architecture, présence de micro calcification, nécrose, infiltrat inflammatoire) et peropératoires (recoupe des marges systématiques). Le critère de jugement principal est la reprise chirurgicale pour berges non in-sano (inférieure à 2 mm). Résultats : Au total 364 patientes ont été incluses, 304 ont bénéficié d’une zonectomie et 60 d’une mastectomie lors de la prise en charge initiale. Chez 116 patientes (32%) les marges de résection n’étaient pas in sano et il a été réalisé une seconde chirurgie. On retrouve que les patientes reprises sont moins souvent ménopausées (63,5% vs 75,8% p=0,015). Le diagnostic est plus fréquemment réalisé suite à des manifestations cliniques (masse palpable, écoulement) (23,3% vs 11,3% p=0,003). Sur la biopsie la présence de micro calcification (p=0,06) et d’infiltrat inflammatoire (p=0,05) sont associé à un taux plus faible de reprise chirurgicale. En moyenne la taille de la pièce opératoire est plus faible chez les patientes reprises (68,33 ± 28,64 mm vs 105,4 ± 64,4 p=0,0000056) alors que la taille de la lésion est plus grande (40,28 ± 27,75 mm vs 24,3 ± 26,85 p< 0.0000001). Le taux de reprise chirurgicale, le taux de mastectomie et le taux d’atteinte du versant mammelonnaire ne sont pas différent lorsque l’on compare les patientes en fonction du grade nucléaire de la lésion. Au cours de la période de l’étude 29 patientes ont présenté une récidive, homolatérale dans 27,6% des cas et avec une atteinte du même quadrant dans 50% des cas. Conclusion : Cette analyse nous permet de mettre en évidence des facteurs de reprise chirurgicale pour berges non saines qui permettront d’adapter au mieux la stratégie chirurgicale initiale des CCIS

Facteurs liés au diagnostic tardif du cancer du sein

Numéro: 583 Senology-SIS L. Bouhmama*(1) (1) CHU Tlemcen ALGERIE, Tlemcen, Algeria *Auteur principal Résumé Auteurs : L. Bouhmama* L. Hénaoui** ; K.Meguenni**,; R.Benhabib *; * Service de gynécologie obstétrique EHS Tlemcen ** service d’épidémiologie CHU Tlemcen Mail :[email protected] Introduction Le cancer du sein est le premier cancer féminin en termes d'incidence et de mortalité. En Algérie, il vient au premier rang des cancers de la femme avant celui du col utérin Il constitue un problème de santé publique. Son pronostic est étroitement lié au stade auquel le diagnostic est posé. Il s'agit d'une pathologie dont les moyens diagnostiques sont de nos jours développés, allant de la détection précoce à la mise en évidence de lésions infra-cliniques, ce qui a nettement amélioré le pronostic dans les pays développés. Ce travail que nous présentons a pour objectif d'identifier chez notre population, les facteurs qui amènent les patientes à consulter à des stades tardifs. Patientes et méthodes Une étude rétrospective a été menée de janvier 2011 à Mars2013 portant sur 320 patientes porteuses d'un cancer du sein au sein du service de gynécologie EHS mère enfant Tlemcen. Un questionnaire a été élaboré et dument renseigné en ayant recours aux dossiers des malades. Des analyses uni variées par des modèles de régression logistique nous ont permis d’analyser l’association entre les variables, prise une à une, et le risque de cancer du sein tardif par le calcul de l’odds ratio avec son intervalle de confiance à 95% . Résultats Ainsi 45,3% des patientes consultaient au-delà de deux mois et demi avec un délai moyen de consultation de 7,80±16,17 mois avec comme motif de consultation des lésions classées T4 dans 16,5%, et des tumeurs d'emblée métastatiques dans 18,4%. les femmes âgées de plus de 65 ans ont OR= 4, 08(2,1-7,6), les femmes ayant un niveau socioéconomique élevé sont diagnostiqué précocement par rapport aux autres avec un OR= 0,09(0,01-0,74) de même que celles ayant un délai de consultation <65j OR= 0,24(0,13-0,45), aucune concordance significative n’était retrouvé entre l’éloignement des structures de santé, le niveau d’étude et le cancer du sein tardif. Conclusion Le niveau socioéconomique, l’âge avancé constituent les facteurs essentiels du diagnostic tardif des cancers du sein. Les efforts doivent être orientés vers une bonne information de la population à risque, une meilleure accessibilité au dépistage et une formation médicale continue afin de permettre un diagnostic et une prise en charge précoce.

IMPACT DU BLOC PARAVERTEBRAL ÉCHOGUIDÉ SUR L’ANALGÉSIE POSTOPÉRATOIRE DANS LA CHIRURGIE RADICALE DU CANCER DU SEIN

Numéro: 547 Senology-SIS C. Hild*(1), V.Proust(1) (1) CENTRE PAUL STRAUSS, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Introduction : Le bloc paravertébral (BPV) thoracique échoguidé est une technique d’anesthésie loco-régionale d’efficacité controversée (1). Objectif : l’objectif de cette étude rétrospective, monocentrique, était d’évaluer l’impact du BPV sur la douleur post opératoire et la consommation de morphine, en comparant deux cohortes de patientes opérées de mastectomie et/ou curage axillaire. Patients et méthode : La cohorte témoin était composée de 221 patientes consécutives opérées entre octobre 2011 et mai 2012, la cohorte BPV de 271 patientes consécutives opérées entre septembre 2013 et mars 2015. Seules les patientes de la cohorte BPV bénéficiaient d’un BPV associé à l’anesthésie générale. Une injection échoguidée de 20mL de ropivacaïne 0,5% déterminait un BPV T3-T4 homolatéral. Les critères de jugements principaux étaient la consommation de morphine périopératoire et l’analgésie postopératoire évaluée par l’échelle numérique simple (ENS) en SSPI puis dans le service de chirurgie à J0, J1, J2 et J3. La comparaison des valeurs quantitatives et qualitatives étaient réalisées à l’aide des Tests de student et de χ2. Résultats : Les données démographiques des deux cohortes étaient comparables. Dans la cohorte BPV, l’administration de morphine était significativement diminuée en peropératoire (8,6mg vs. 0,3mg, p<0,001) et en SSPI (1,6mg vs. 1,0mg, p=0.008). L’analgésie postopératoire était comparable excepté J1 (ENS témoin : 1,43 vs. BPV : 1,92, p=0,002). Conclusion : Le BPV thoracique échoguidé permet de réduire la consommation de morphine sans altérer l’analgésie postopératoire. Ces résultats sont en accord avec le développement de la chirurgie ambulatoire pour le cancer du sein. (1)Terkawi AS et al. Improving Analgesic Efficacy and Safety of Thoracic Paravertebral Block for Breast Surgery: A Mixed-Effects Meta-Analysis. Pain Physician. oct 2015;18(5):E757-780.

Intérêt de la chimiothérapie adjuvante chez les patientes traitées par chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du sein non métastatique: analyse d’une cohorte grâce au score de propension

Numéro: 530 Senology-SIS M. Osdoit*(1), E.Laas faron(1), J.Labrosse(1), A.Hamy(3), J.Pierga(1), F.Reyal(1) (1) Institut Curie, Paris, France , (3) Residual Tumor & Response to Treatment Laboratory, RT2Lab, Translational Research Department, PSL Research University, INSERM, U932 Immunity and Cancer, Institut Curie, Paris, France *Auteur principal Résumé Introduction : Dans le cancer du sein, la chimiothérapie néoadjuvante (CNA) est proposée chez les patientes ayant une indication certaine de chimiothérapie (tumeur triple négative, Her2+, avec une atteinte ganglionnaire prouvée ou un index mitotique élevée) et dont le cancer n’est pas opérable d’emblée ou dont la taille nécessite une chirurgie non conservatrice. La réponse tumorale au traitement neoadjuvant est un facteur pronostic important mais à l’heure actuelle, il n’existe aucune recommandation sur la prise en charge optimale des patientes ayant une réponse incomplète à la CNA. Le bénéfice de reprendre une chimiothérapie adjuvante (CAD) après une CNA a été peu étudié et les résultats sont discordant. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt de compléter le traitement par une CAD chez les patientes ayant une réponse incomplète à la CNA. Matériels et Méthodes : Entre 2002 et 2012, 1197 patientes présentant un cancer du sein T1-3NxM0 ayant reçu une CNA ont été incluses. Le traitement par CAD complémentaire était décidé selon le pronostic de la maladie et la réponse à la CNA. Nous avons étudié la survie globale (SG) et la survie sans récidive (SSR) à 3 ans, 5 ans et 10 ans, du groupe CNA seule et du groupe CAD complémentaire après appariement sur un score de propension (SP) afin d’avoir deux populations comparables. Résultats : 1059 patientes ont reçu une CNA seule (anthracyclines +/- taxanes) et 138 ont été secondairement traitées par une CAD complémentaire (CNA + CAD) composée de 5FU et de Navelbine. Le délai médian de suivi était de 59,8 mois. Avant appariement sur le SP, la SG ainsi que la SSR étaient significativement inférieures dans le groupe CNA + CAD par rapport au groupe CNA seule (p<0,01). Après appariement sur le SP, notre étude comprenait 276 patientes (n =138 dans chaque groupe). Il n’y avait pas de différence en termes de SG (p=0,59) ni en termes de SSR (p=0,87) entre les deux populations que ce soit en population globale ou lors de l’analyse des sous-types histologiques. Conclusion : L’ajout d’une CAD après une CNA chez les patientes atteintes d’un cancer du sein présentant des facteurs de mauvais pronostic dont une réponse histologique incomplète ne semble pas améliorer la SG ni la SSR dans notre étude.

Is it necessary to remove enlarged palpable suspect axillary lymph nodes for frozen section analysis if they are not real sentinel nodes?

Numéro: 574 Senology-SIS E. Sen*(1), D.Guzey(1), M.Kulus(2), A.Akdogan gemici(3), S.Altınay(4), M.Gunes(1) (1) University of Health Sciences, Bakirkoy Dr Sadi Konuk Training and Research Hospital, Department of General Surgery, Istanbul, Turkey , (2) University of Health Sciences, Bakirkoy Dr Sadi Konuk Training and Research Hospital, Department of General Surgery,, Istanbul, Turkey, (3) University of Health Sciences, Bakirkoy Dr Sadi Konuk Training and Research Hospital,Department of Radiology, Istanbul, Turkey , (4) University of Health Sciences, Bakirkoy Dr Sadi Konuk Training and Research Hospital, Department of Pathology, Istanbul, Turkey *Auteur principal Résumé Objectives: For axillary staging of a patient with breast cancer, sentinel lymph node biopsy (SLNB) is performed when there is no clinically and radiologically positive nodes in the axilla. Sentinel lymph nodes (SLN) are identified by using blue-dye injection or radioisotope tracer. During the operation, along with SLN, palpable, firm, enlarged suspect axillary lymph nodes without blue dye and radioactivity, named non-sentinel lymph nodes (NSLN), are also removed for frozen section analysis. Patients with positive lymph nodes at frozen section analysis underwent complete axillary lymph node dissection. This study sought to determine whether removal of NSLNs for frozen section would provide additional information on axillary involvement. Methods: We retrospectively evaluated 116 patients (mean age 58 years, range 32-85 years) with breast cancer who underwent definitive surgical treatment including SLN plus documented NSLN removal for frozen section at our center between July 2015 and April 2018. Data for evaluation included age, grade, tumor size, lymphovascular and perineural invasion, multifocality, molecular subtype, tumor stage, estrogen and progesteron receptor status, HER 2 status and Ki67 level. Results: Of the whole group, 76 patients (65%) were postmenopausal. Partial mastectomy was performed in 85 (73%) patients. The majority of the patients (81%) had luminal subtypes of breast cancer. The mean number of lymph nodes removed was 1.8 (range 1-6) for SLN and 1.4 (range 1-5) for NSLN. In 24 patients, SLNs were positive in frozen section. In one patient, a micrometastasis was detected only on final histopathologic examination. Among 25 patients with metastatic SLNs, only 5 patients had metastatic NSLNs in frozen section. All the patients with negative SLNs (n=92) were also free of NSLN involvement. Conclusion: For frozen section analysis, removal of enlarged palpable suspect axillary lymph nodes provides no extra benefit for axillary staging, but increases morbidity and operative workload.

Janus role of tenascin-C in tumor immunity

Numéro: 559 Senology-SIS D. Murdamoothoo*(1) (1) INSERM U1109 _ IRM, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Objective The tumor microenvironment plays an important role in cancer progression where the extracellular matrix (ECM) is an active contributor. In particular, the ECM molecule tenascin-C (TNC) promotes tumor progression and metastasis by poorly known mechanisms. Methods We used a novel mammary gland tumor progression model based on a syngeneic orthotopic tumor cell grafting approach with engineered levels of TNC in the tumor cells and the host, respectively to address the roles of TNC in tumorigenesis and lung metastasis. We also used loss and gain of function approaches to address how TNC impact CXCR4 signaling in vivo and in vitro. Results We document that TNC promotes the battle between tumor rejection and escape from immune surveillance, where combined expression of tumor cell- and host-derived TNC facilitates tumor rejection. Tumor cell-derived TNC may elicit immune rejection by induction of an antigen presenting signature expressed by the host, which correlates with better breast cancer patient survival. Tumor-cell derived TNC also triggers immune subversion by increasing CXCL12 expression, thereby causing CD8+ T cell repulsion from the tumor cell nests and, trapping of CD8+ T cell in the surrounding TNC matrix tracks. In support, we document that TNC binds CXCL12, and that combined TNC/CXCL12 attracts and immobilizes CD8+ T cells in vitro. Inhibition of the CXCL12 receptor CXCR4 impaired tumor growth resulting in massive infiltration of CD8+ T cells inside the tumor cell nests. Conclusions TNC-triggered CXCL12 signaling may dampen CD8+ T cell function by multiple mechanisms where physical trapping of CD8+ T cells in TNC matrix may have implications for immune cell therapies. Our results offer novel opportunities for cancer therapy, such as triggering the “good” and blocking the “bad” actions of TNC in tumor immunity, where restoration of CD8+ T cell function through inhibition of CXCR4 may be suitable to causing tumor regression.

Knowledge, Attitudes and Practices Regarding Breast Cancer among Turkish Females applied to Our Breast Clinic at an University Hospital in Istanbul

Numéro: 576 Senology-SIS A. Akdogan gemici(1), E.Sen*(2), S.Tokgoz ozal(3), E.Inci(3) (1) University of Health Sciences, Bakirkoy Dr Sadi Konuk Training and Research Hospital, Istanbul, Turkey , (2) University of Health Sciences, Bakirkoy Dr Sadi Konuk Training and Research Hospital, Department of General Surgery, Istanbul, Turkey, (3) University of Health Sciences, Bakirkoy Dr Sadi Konuk Training and Research Hospital, Department of Radiology, Istanbul, Turkey *Auteur principal Résumé OBJECTIVES: Regular screening for breast cancer is associated with better survival, but compliance with the guidelines depends on good knowledge and attitudes. The aim of our study was to assess the level of the knowledge and attitudes of breast cancer and screening practices in Turkish females applied to our breast clinic at university hospital in Istanbul, and identify their social-demographic status. METHODS: A survey was conducted among 260 women who were admitted to the breast clinic. The survey concerning breast cancer screening attitudes, knowledge and practice was adapted from the literature. The rate and frequency of the performance of breast self examination (BSE), clinical breast examination (CBE), mammography; personal and family history for breast cancer and social-demographic characteristics of the women were noted. RESULTS: The mean age of the survey population was 52.50 (SD ±9.5) years, ranging between 36 and 86 years. While 180 (69%) of the women reported to do BSE, only 21(8.1%) were doing it monthly. 212 (81.5%) of the women had CBE by health personel, 202 (77%) of which had mammography, at least once. While age and knowledge level were the factors associated with CBE, BSE and mammographic screening (p0.05). Although this group had higher knowledge level about breast cancer it did not impact their screening behaviours directly. CONCLUSION: Despite the presence of regular systematic screening program for breast cancer in Turkey, in practice it is under the optimal range. Fortunately, the rate of BSE performance, CBE and mammographic control are promising according to our study. Therefore, more educational programs and regular screening are needed.

Kyste hydatique du sein : Apropos d'un cas

Numéro: 581 Senology-SIS K. El moussaoui*(1) (1) CHU ibn sina rabat, Rabat, Morocco *Auteur principal Résumé INTRODUCTION: Le kyste hydatique est une parasitose due au développement dans l’organisme de la forme larvaire d’un ténia du chien appelé échinococcus granulosus (1). La localisation mammaire de l’échinococcose est une éventualité rare (2). A partir d’un cas, nous rappelons les aspects épidémiologique, diagnostique et thérapeutique de cette affection. OBSERVATION : Nous rapportons un cas de kyste hydatique du sein de découverte fortuite chez une femme de 59 ans qui présentait une masse du sein droit . Le diagnostic de kyste hydatique du sein a été évoqué devant les données de l'examen clinique et de la mammographie couplée à l’échographie . Le geste chirurgical a consisté en une kystectomie. L'examen anatomopathologique de la pièce opératoire a confirmé le diagnostic. CONCLUSION : Le kyste hydatique mammaire, quoique rare, doit être évoqué devant toute masse kystique du sein, surtout dans les pays endémiques. La chirurgie reste le traitement de choix. Les mesures prophylactiques restent le seul garant pour éradiquer cette pathologie.

La thérapie ciblée pendant la grossesse, pronostic Fœtal, à propos d’un cas

Numéro: 590 Senology-SIS M. Ferjaoui*(1), S.Khedhri(2), A.Marzougui(1), M.Smaoui(1), M.Sboui(1), M.Malek(1), K.Neji(1) (1) le service B de gynécologie et obstétrique du centre de maternité de Tunis, Tunis, Tunisia , (2) service B de gynécologie et obstétrique du centre de maternité de Tunis, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé La thérapie ciblée est une des armes thérapeutiques du cancer du sein en cas de positivité du HER2 Neu. Cette possibilité thérapeutique est contre indiquée en cas de grossesse vue le risque tératogène fœtal. En effet les Anticorps mono clonaux (le trastuzumab) exerce un effet direct sur le rein fœtal et provoque un Oligoamnios et une hypoplasie pulmonaire secondaire, des cas de retard de croissance intra utérin ont été rapportés. Toutes les recommandations s’accordent sur la contre indication de cette thérapie mais en cas de nécessité absolue sa prescription est possible après la concertation avec la patiente. Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 32 ans, prise en charge pour un carcinome canalaire infiltrant bifocal du sein droit il ya 9 mois. Elle a eu une mastectomie et un curage axillaire. Les récepteurs hormonaux étaient négatifs avec un HER 2 positif. La patiente était mise sous trastuzumab. Elle nous a consulté, enceinte à 9 semaines d’aménorrhée. Malgré les explications données sur le risque d’atteinte fœtale, la patiente voulait garder sa grossesse. Une surveillance échographique bihebdomadaire a été entamée jusqu’au terme et elle était sans anomalies. Elle a accouché à terme d’un nouveau né en bonne santé.

LA TUBERCULOSE MAMMAIRE SIMULANT UN CANCER DU SEIN

Numéro: 422 Senology-SIS M. Charfeddine*(1), M.Charfeddine*(2) (1) hopital regional de ben arous, Tunis, Tunisia , (2) Hopital régional de Ben Arous, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Introduction La tuberculose du sein est une entité rare. Elle représente 0.06% de toutes les localisations tuberculeuses. Le tableau clinique initial peut prendre l’aspect d’un cancer de sein pouvant conduire à une stratégie erronée et à des explorations chirurgicales inutiles La découverte d’une masse mammaire non inflammatoire fait évoquer en premier un cancer du sein, mais I’étude histologique extemporanée est toujours indispensable, comme l’illustre cette observation de tuberculose mammaire. Observation Madame B.A âgée de 46 ans originaire de « kairewan », pas d’antécédents familiaux du néo du sein admise dans notre service pour prise en charge d’une tuméfaction tissulaire dure au niveau du prolongement axillaire du sein gauche de 4 cm de grand axes avec ADP axillaire homolatérale dont l’aspect échomammograhique l’a classé ACR4. Après résection chirurgicale, l’examen extemporané avait conclu à une tuberculose ganglionnaire axillaire avec extension dans la glande mammaire. Après 9 mois de quadrithérapie antituberculeuse l’évolution était favorable. Conclusion La tuberculose mammaire avait été révélé comme étant un diagnostic piége impliquant un regain d’intérêt dans un pays endémique comme le notre

Le cancer du sein bilatéral synchrone

Numéro: 517 Senology-SIS L. Meguenni*(1), K.Deblaoui(2), B.Chafi(2) (1) Etablissement Hospitalier Universitaire EHU, Oran, Algeria , (2) EHU, Oran, Algeria *Auteur principal Résumé Introduction : Le cancer du sein bilatéral synchrone « CSBS» correspond à la survenue du cancer au niveau des deux seins avec un intervalle qui varie de 1 mois à 5 ans. Le CSBS n’est pas exceptionnel 1,5 et 3,2 %. L’objectif de cette étude a été de définir les facteurs de risque du CSBS par l’étude épidémiologique, de rapporter les caractéristiques cliniques, histologiques, thérapeutiques. Ce travail est fondé sur une série de 17 cas. Patientes et méthodes : C’est une étude rétrospective des patientes ayant eu un CSBS prouvés histologiquement prises en charge dans le service de gynécologie de l’EHU d’Oran entre 2008 et 2017. Au total 17 patientes dont la survenue du cancer au niveau des 2 seins était contemporaine. Nous avons collecté les données épidémiologiques des patientes, les circonstances de découverte et les modalités diagnostiques cliniques. Nous avons également étudié la prise en charge de ces patientes. Nous avons analysé les caractéristiques histologiques des tumeurs. Résultats : La fréquence de la bilatéralité était de 1,6%. L’âge médian des patientes était de 48 ans (34–70 ans). Cinq patientes étaient ménopausées. Trois patientes avaient un antécédent familial de cancer mammaire. La prise de contraception a été présente dans 4% des cas, Les patientes étaient de grandes multipares (60%), avec un âge moyen de la 1ère grossesse de 23 ans. La notion d’allaitement de 6 mois et plus était présente (80%). Le nodule mammaire était le signe révélateur le plus important (70%). Le stade avancé avec localisations secondaires a été retrouvé dans 60%. Le cancer était toujours canalaire infiltrant. Le type histologique était identique au niveau des 2 seins. Les récepteurs hormonaux positifs dans 40%. Herceptest était négatif dans tous les cas. Toutes nos patientes ont été opérées par mastectomies, les ganglions axillaires étaient positifs chez 80 % des patientes. Toutes les patientes ont reçu une chimio-radiothérapie. Discussion : Le délai distinguant les CSBS des CSB métachrones varie de 3 mois à un an. L’âge jeune de patientes ainsi que le statut pré-ménopausique, les antécédents familiaux de cancer du sein sont fréquents chez les patientes présentant un CSBS. Le caractère agressif du cancer est constaté ; 60% de patientes ont été diagnostiqués à un stade avancé avec des localisations secondaires, le plus souvent osseuses. Le type histologique le plus souvent observé dans notre population était le type canalaire invasif identique aux deux seins. La prise en charge était identique au cancer du sein unique. Mais le pronostic était différent, avec atteinte ganglionnaire dépassant les 80% et un taux de récidive locale de plus de 40%. Références bibliographiques 1.Z. El Hanchi, R. Berrada, A. Fadli et coll. Cancer du sein bilatéral. Incidence et facteurs derisque. Gynécologie Obstétrique & Fertilité 32 (2004) 128–134. 2.J. J. Jobsen, J. van der Palen, F. Ong and all. Synchronous, bilateral breast cancer: prognosticvalue and incidence. The Breast, Elsevier Science Ltd.2003; 12, 83–88. 3.A. Lebris, A. Vildé, H. Marret, G. Body et coll. Place de l’imagerie dans le diagnostic descancers du sein bilatéraux synchrones. Gynécologie Obstétrique & Fertilité 42 (2014) 14–19. 4.O. Marpeau, P.-Y. Ancel, M. Antoine et coll. Cancers du sein bilatéraux synchrones : facteursde risque, diagnostic, histologie, traitement. Gynécologie Obstétrique & Fertilité 36 (2008)35–44.

le cancer du sein localement avancé:serie de 5 cas

Numéro: 571 Senology-SIS Z. Farah*(1), I.Bounab(2), A.Dammene(3) (1) faculte de medecine, Alger, Algeria , (2) faculte de médecine d'alger, Alger, Algeria, (3) ep, Alger, Algeria *Auteur principal Résumé introduction: le cancer du sein représente en algerie 13000 nouveaux cas/an. les cancers du sein localement avancé (CSLA) ou les cancers négligés sont une réalité encore présente dans notre pratique. L’accès au soin ne peut pas être retenu comme seul cause. Le traitement est surtout basé sur la chimiothérapie neo adjuvante ;la chirurgie n’est pas recommandée .le cancer du sein représente 30% de notre activité carcinologique. Les formes localements avancées représentent 0,16 % . la chirurgie de propreté a été pratiquée chez 3 patientes. La décision de faire cette mastectomie a été prise devant le caractère hémorragique et infecte du sein. patientes et méthodes: il s'agit d'une série de 5cas de cancer pris en charge au stade localement avancé;Moyenne d'âge =42,3ans - Délai d’evolution de la maladie = 3,8ans Diagnostic posé initialement dans 100% des cas.Type histologique = carcinome canalaire moyennement différencier - Immunohistochimie : 100% triples négatifs Bilan d’extension : pas de métastase dans 3cas- stade métastatique chez 2 patientes traitement : chimiothérapie neoadjuvante dans 3 cas,1 cas de refus de traitement - 1cas d'arret du traitement - 3 mastectomies de propreté - evolution : 1 perdue de vue - 1 décédée - 2 patientes stables sous chimiothérapie et radiothérapie - 1 patiente sous chimiothérapie de 3eme ligne stade métastatique DISCUSSION: Le cancer du sein localement avancé reste encore présent dans notre pratique. Il s’agit d’une urgence thérapeutique :hémorragie - Infection. Ces formes sont plus fréquentes chez les personnes Assistées, les SDF – en cas de démence et les personnes multi tarees. Parfois c’est juste le refus de la maladie ou le recours a la médecine parallèle. L’acces aux soin n’est pas toujours cause du retard . Le traitement est basé sur la prise en charge Psychologique, la chimiotherapie neoadjuvante – la radiotherapie d’hemostase et l’hormonotherapie La chirurgie s’inscrit dans le cadre d’un geste de proprete souvent devant l’etat de necrose et d’infection avancee du sein< CONCLUSION: Les CSLA sont des situations critiques pour l’equipe soignante et la patiente. La thérapie neo adjuvante est le traitement de principe. La chirurgie garde dans certains cas extrêmes son indication :hémorragie – infection . c’est un geste de propreté. C’est la seule demande des patientes qui ont déjà refusé les soins pour retrouver leurs hygiènes< <<< <

le dépistage du cancer du sein: faut-il élargir la population cible? SHIMI.C, NTSIKOUBAKA.P, BOUSSOUF.S

Numéro: 562 Senology-SIS C. Shimi*(1) (1) centre hospitalier Remiremont, Remiremont, France *Auteur principal Résumé le dépistage du cancer du sein: faut-il élargir la population cible? SHIMI.C, NTSIKOUBAKA.P, BOUSSOUF.S INTRODUCTION:Le cancer du sein est le premier cancer gynécologique féminin. Sa prévalence ainsi que son incidence sont en augmentation remarquable.Le dépistage en dehors des antécédents du cancer ne concerne que les femmes âgées entre 50 et 74 ans, mais on fait le diagnostic du cancer invasive chez des femmes plus jeunes ou plus âgée. Faut-il changer notre stratégie de dépistage. Matériels et méthodes: C'est une étude rétrospective descriptive faite au sein du service de gynécologie obstétrique à Remiremont. Le but est d'étudier les caractéristiques de la population des patientes chez lesquelles le diagnostic du cancer du sein était retenu durant une période de 4 ans ( 2016-2018). Résultats: le nombre total des patientes atteintes du cancer du sein est 188. L'âge moyen est de 64,2 avec des extrêmes entre 33 et 91. Les femmes dont l'âge est inférieur a 50 ans présente 16,6 % et celles dont l'âge est supérieur a 74 ans 26,6%. les antécédents du cancer est noté dans 48,4% et 7 % d'antécédents personnels du cancer du sein. L'autopalpation ou l'examen par le médecin traitant est la principale circonstance de découverte. La taille moyenne clinique est de 3,03 cm. Le cancer est métastase dans 0,2%. conclusion : le cancer du sein est de plus en plus fréquent d'ou l'intérêt de l'examen clinique et de l'auto palpation. Mais ceci ne permet la découverte que des tumeurs à un stade avancé. D'ou l'intérêt de commencer le dépistage par mammographie et échographie mammaire plus précocement .

Les carcinomes métaplasiques du sein : Etude rétrospective de 34 cas

Numéro: 541 Senology-SIS S. Haddad*(1), O.Adouni(1), I.Zemni(1), H.Bouzaiene(1), J.Ben hassouna(1), T.Ben dhieb(1), K.Rahal(1) (1) Institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Introduction : Les carcinomes métaplasiques du sein (CMS) ne représentent que 1% des cancers invasifs du sein. Il s’agit d’un groupe hétérogène de tumeur associant une composante glandulaire et mésenchymateuse. L’objectif de notre travail était d’étudier les caractéristiques anatomo-cliniques et histo-pronostiques de 34 cas de CMS. Patientes et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 34 cas de CMS colligés au service d’Immuno-Histo-Cytologie de l'Institut Salah Azaiez de Tunis sur une période de 10 ans (entre 2005 et 2015). Résultats: L’âge moyen était de 53 ans avec des extrêmes allant de 29 à 96 ans. Des antécédents familiaux de cancer du sein ont été retrouvés dans 15% des cas. La taille tumorale moyenne était de 8 cm. Toutes les lésions ont été classé ACR 5 à l’imagerie mammaire avec une composante kystique dans 12 cas. Le diagnostique histologique de CMS a été suspecté dés l’examen extemporané dans 7 cas. Toutes les patientes ont eu un traitement chirurgical. Il s’agissait d’un traitement conservateur dans seulement 4 cas. Le diagnostique de certitude de CMS a été établis grâce à l’étude immunohistochimique. Il s’agissait d’une métaplasie épidermoide dans 17 cas, chondroide dans 2 cas, sarcomatoide dans 10 cas et mixte dans 5 cas. Le contingent épithelial glanduliforme avait un grade SBR III dans tout les cas. Les tumeurs avaient un phénotype triple négatif dans 31 cas et une métastase ganglionnaire a été notée chez cinq patientes. Conclusion: Les carcinomes métaplasiques du sein sont des tumeurs rares et hétérogènes, représentant moins de 1 % des tumeurs mammaires. Leur histogenèse reste obscure. Les aspects cliniques et radiologiques ne sont pas spécifiques. Le traitement associe la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le pronostic est sombre. La confirmation diagnostique repose sur l’étude histologique et immunohistochimique.

Les tumeurs mammaires de l’enfant et de l’adolescente : une pathologie souvent méconnue ayant des particularités anatomo-cliniques et chirurgicales. A propos d’une série de 86 patientes opérées.

Numéro: 123 Senology-SIS V. Gabriele*(1) (1) Pôle de gynécologie- obstétrique des Hôpitaux universitaires de Strasbourg - CMCO, Schiltigheim, France *Auteur principal Résumé Objectif. Le but de notre travail a été d’analyser une série continue et homogène de patientes âgées de 18 ans et moins ayant bénéficié d’une chirurgie d’exérèse tumorale mammaire, afin de préciser les particularités anatomo-pathologiques et chirurgicales de la pathologie tumorale mammaire de l’enfant et de l’adolescente. Matériel et méthodes. Nous avons mené une étude portant sur l’ensemble des patientes ayant bénéficié d’une chirurgie d’exérèse mammaire à un âge inférieur ou égal à 18 ans, enregistrées de manière prospective entre janvier 1995 et janvier 2017, au sein de l’unité de sénologie du centre hospitalo-universitaire de Strasbourg. L’analyse a porté sur les caractéristiques anatomo-pathologiques des pièces opératoires et les prises en charge thérapeutiques. Résultats. Au total, 86 patientes (toutes de sexe féminin) ont été incluses et suivies pendant 41,4 mois en moyenne (6-260). L’âge moyen des patientes incluses était de 16,7 ans (10-18). Une patiente a présenté une tumeur maligne (1,2%) ; il s’agissait d’un sarcome phyllode. Parmi les tumeurs bénignes (98,8%), le fibroadénome était la lésion la plus fréquente (79%). Aucun cas de tumeur phyllode bénigne ou frontière n’a été confirmé lors de l’analyse de la pièce opératoire alors que les prélèvements cytologiques ou microbiopsiques préopératoires l’avaient suspecté dans 22% des cas. Les lésions mesuraient en moyenne 39,4 mm (5-92). Toutes les patientes ont bénéficié d’une chirurgie conservatrice, le plus souvent par voie péri-aréolaire (90,7%). Dans notre série, 98,8% des résultats esthétiques ont été jugés très satisfaisants par l’équipe médicale. Une récidive a été diagnostiquée, il s’agissait d’un papillome. Discussion et conclusion. Les carcinomes mammaires de l’enfant et de l’adolescente sont rarissimes. La pathologie mammaire bénignes est largement dominée par le fibroadénome géant. Le bilan lésionnel d’une tumeur mammaire de l’enfant et adolescente doit comporter une échographie mammaire éventuellement associée un micro-prélèvement. Malgré la présentation clinique parfois inquiétante, les signes histologiques trompeurs et la taille importante des lésions contrastant avec un volume mammaire souvent peu important le traitement conservateur doit être privilégié.

Les variants délétères de RAD51C doivent-ils modifier la prise en charge du cancer du sein ?

Numéro: 430 Senology-SIS S. Kada mohammed*(1), C.Maugard(2), V.Gabriele(2), C.Mathelin(2) (1) CHU de HAUTEPIERRE, Strasbourg, France , (2) CHU HAUTEPIERRE, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Résumé Les cancers du sein familiaux représentent 5 à 10% des cancers mammaires. En 2017 le Groupe Génétique et Cancer français a établi un panel de 13 gènes à analyser devant une prédisposition héréditaire aux cancers du sein ou de l’ovaire. L’objectif de notre travail a été, à partir d’une observation, de discuter la prise en charge mammaire et ovarienne d’une patiente atteinte d’un cancer du sein et porteuse d’un variant délétère de RAD51C. Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente de 43 ans, adressée à l’unité de sénologie suite à la découverte d’un carcinome mammaire droit infracentimetrique de grade III, de phénotype triple négatif. L’enquête familiale retrouvait chez sa grand-mère maternelle, un cancer du sein bilatéral métachrone respectivement à 45 puis 50 ans et un cancer pelvien chez sa mère à l’âge de 30 ans. A l’issue du conseil génétique, le diagnostic familial de syndrome sein-ovaire étant retenu, une analyse génétique du panel des 13 gènes a été réalisée après obtention du consentement éclairé de la patiente. Résultats : Un variant délétère hétérozygote de RAD51C a été identifié, nécessitant une discussion pour la prise en charge thérapeutique du cancer mammaire et prophylactique du risque annexiel. En raison du haut risque de développement d’un cancer de l’ovaire associé à ce variant, une annexectomie bilatérale prophylactique a été proposée à la patiente, son projet parental étant accompli. La prise en charge mammaire a été basée sur le calcul de risque de second cancer du sein estimé par le logiciel Boadicea à 19,5%. Après information et consentement de la patiente, un traitement conservateur mammaire a été réalisé dans le même temps opératoire que l’annexectomie. Discussion : Le gène RAD51C a été découvert en 2010. Un variant délétère de ce gène a été observé dans 1% des familles de type sein-ovaire avec une transmission autosomique dominante. Les études faites sur l’impact de RAD51C ne rapportent pas de sur-risque mammaire par rapport à la population générale mais un sur-risque ovarien du même ordre que celui associé à un variant délétère de BRCA2. Le risque relatif de cancer ovarien est de 5,9 (IC=95% : 2,9-12) avec un risque cumulé de 9% à 80 ans. Conclusion : L’annexectomie bilatérale prophylactique doit être proposée dès 45 ans (ou plus tôt selon les âges de survenue des cancers ovariens dans la famille) chez les femmes porteuses d’un variant délétère de RAD51C. En revanche, la prise en charge chirurgicale prophylactique ou thérapeutique du cancer mammaire doit être adaptée à l’histoire personnelle et familiale de cancer. La détection du variant doit être proposée aux apparentés majeurs des porteuses au cours d’une consultation d’oncogénétique.

Letrozole in fertility preservation for women with Breast Cancer

Numéro: 569 Senology-SIS M. Braham*(1), S.Amari(2), K.Kacem(3), W.Jaafar(4), H.Khalil(2), G.Merdassi(5), A.Fadhlaoui(2), F.Zhioua(2) (1) Department of obstetrics and gynecology, Aziza Othmana Hospital, Tunis, Tunisia , (2) department of Gynecology and obstetrics, Aziza Othmana Hospital, Tunis, Tunisia, (3) Laboratory of reproductive medecine and biology, Tunis, Tunisia , (4) SERVICE DE GYNECO HOPITAL AZIZA OTHMANA, Bizerte, Tunisia , (5) Laboratory of reproductive medecine and biology, Aziza Othmana Hospital, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé INTRODUCTION: Controlled ovarian stimulation (COS) for mature oocyte or embryo cryopreservation is the preferred method for fertility preservation in cancer patients. In case of estrogen-sensitive malignancy, such as (HER +) breast cancer, Letrozole is acutely prescribed during the ovarian stimulation and continued until hCG or GnRH agonist trigger, given the importance of keeping E2 levels close to that observed in natural cycles. Although it has proven its efficacy for the safety of these patients, its impact on the results of oocyte retrieval is still unclear. MATERIALS AND METHODS: The following is a prospective, comparative study conducted over 43 months (from January 2015 to July 2018) between two groups: patients with breast cancer and patients with non-hormonally dependent neoplasia. The use of letrozole in an antagonist protocol is systematic FP procedure in the first group. The aim of our study is to compare the outcome and results between both groups, with and without the use of letrozole. RESULTS: Three hundred and eighteen patients were referred to our FP consult, of which 144 patients had fertility preservation and 47 of them had breast cancer. The mean age of breast cancer patients was 31.48 years with an average AMH of 2.65 versus an average age of 25.66 years and an average AMH of 1.78 in the second group. The number of CCOs obtained in the breast cancer group was 9.88 +/- 7.75 compared to 8.22 +/- 6.01 in the group to which it was compared. The mean number of mature oocytes collected in the breast cancer group was 7.62 +/- 5.44 oocytes versus 6.59 +/- 4.13 oocytes in the control group with a difference judged to be non-statistically significant. The mean number of VG was 0.08 +/- 0.17 oocytes versus 0.16 +/- 0.83 oocytes in the control group. The average number of frozen oocytes and embryos was 5.11 +/- 6.95 oocytes and 2.43 +/- 2.83 embryos respectively, which was statistically comparable to the witnesses’ group for which these values were respectively 6.14 +/- 5.24 oocytes and 0.84 +/- 2.02 embryos. The estradiol level on the day of trigger was 389 in the breast cancer group versus 1560 in the control group with a statistically significant difference. The mean duration of the FP procedure is also shorter for breast cancer patients (18.7 versus 20.41 days). Stimulation was stopped in 5 patients due to a poor response in 10.6% of cases. CONCLUSION : The use of letrozole in FP is effective since it does not reduce the number nor does it impact the quality of oocytes retrieved or embryos obtained. On the other hand, it helps maintain low levels of E2 , which is crucial in patients with estrogen-sensitive malignancy.

Mammary Carcinoma with Osteoclast-like Giant Cells.

Numéro: 542 Senology-SIS S. Kokkali(1), N.Koufopoulos*(1), F.Antoniadou(1), E.Pigadioti(1), D.Nasi(1) (1) Saint Savvas Anticancer Hospital, Athens, Greece *Auteur principal Résumé Background and objective: Mammary Carcinoma (MC) with osteoclast-like giant cells (OGC) represents about 0.5-1% of all breast carcinomas. We present a case of MC with OGC. Materials and methods: A 57 year-old woman was admitted due to a rapidly growing lump of the right breast. On clinical examination a nodular lesion was revealed without axillary lymphadenopathy. A dense circumscribed opacity was displayed on mammography with a greater diameter of 35 mm. A US-guided FNAC of the nodular lesion was performed. The result was positive for malignancy. The patient underwent wide local excision. Sentinel lymph node biopsy was negative for malignancy. On gross examination, the tumour was well-circumscribed, with pushing margins, whitish with hemorrhagic red-brown areas. Results: On microscopic examination, the tumour was composed of nests and islands of poorly differentiated neoplastic cells intimately admixed with a second population of non-neoplastic OGC with centrally located bland-appearing nuclei. Haemorrhage and haemosiderin pigment were also present. Neoplastic cells were positive for AE-1/AE-3 and CK-7. OGC displayed positive staining for CD-68 and CD-163. Estrogen and progesterone receptors as well as C-ERB-2 were uniformly negative. Ki-67 stained 60% of tumor nuclei. The morphological as well as immunohistochemical features were consistent with MC of no special type (NST) with OGC. Conclusions: MC with OGC is a rare entity characterized by the presence of multinucleated OGC and hemorrhagic stroma. Various histological types of MC may be associated with OGC including NST, tubular, mucinous, papillary, lobular, metaplastic, pleomorphic and invasive cribriform and neuroendocrine carcinoma. The presence of OGC does not have an impact on prognosis or treatment.

Matrix Metalloproteinase-11 Favors MMTV-PyMT Mouse Mammary Tumor Progression

Numéro: 558 Senology-SIS A. Jaulin*(1), B.Tan(2), F.Alpy(2), M.Rio(2), N.Dali-youcef(2), C.Tomasetto(2) (1) IGBMC - Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire, Strasbourg, France , (2) IGBMC, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Breast cancer is the most common leading cause of death in women. The Tumor microenvironment (TME) plays an important role in breast cancer progression. Adipocytes and fibroblast-like cells are emerging as components of the TME, they can have either a direct or indirect effect on cancer cells. Matrix Metalloproteinase-11 (MMP11) is secreted by stromal cells in the TME and its overexpression by "Cancer-Associated Fibroblasts" (CAFs) is associated with poorer outcome. Of interest, MMP11 has a negative function during adipogenesis in vitro and in vivo. Moreover, in the tumor periphery, adipocytes, which represent the principal cellular component of the microenvironment, are modified by the presence of cancer cells. These adipocytes called “Cancer-Associated Adipocytes” (CAAs) also express high levels of MMP11. These observations allowed to propose that MMP11 expression by CAAs directly participate in breast tumor progression. However, how MMP11 acts at the interface of breast cancer cells and CAAs remains largely unknown. To study the role of MMP11 on breast cancer progression we crossed mice either deficient- (Loss of Function, LOF) or overexpressing- (Gain of Function, GOF) MMP11 with a genetic model of mammary tumors, the MMTV-PyMT (mouse mammary tumor virus-polyoma middle tumor-antigen) genetic strain. MMTV-PyMT females develop with high penetrance palpable mammary tumors which recapitulate many processes found in human breast cancer progression and metastasize to the lung. Overexpression of MMP11 in MMTV-PyMT mice is associated with increased tumor volume, decreased apoptosis, enhanced cell proliferation and metabolic switch in mammary gland tumors. Reciprocal results were observed in MMP11 deficient mice. To conclude, MMP11 has promoting effects on mice mammary tumors, and it should be considered as a potential target for cancer therapy.

Molecular mechanisms of STARD3 addiction in HER2 tumors

Numéro: 556 Senology-SIS L. Voilquin*(1) (1) IGBMC, Wolfisheim, France *Auteur principal Résumé Human Epidermal growth factor Receptor 2 (HER2) is overexpressed and amplified in approximately 15-20% of breast cancers. HER2 is a tyrosine kinase receptor belonging to the EGFR family. HER2 amplification and overexpression play a central role in initiation, progression and metastasis of common cancers like lung, breast and gastric cancer (Hynes and MacDonald, 2009). HER2 amplification is a marker of poor prognosis, especially in breast and gastric cancer (Slamon and Clark, 1988). Although anti-HER2-targeted therapies have shown significant clinical benefits, de novo and acquired resistance remain a considerable issue (Garrett and Arteaga, 2011). Genomic profiling has demonstrated that HER2 positive-tumors have additional alterations, and more importantly they co-amplify and co-express several genes on the 17q12 locus (Bièche et al., 1996; Kauraniemi et al., 2001; Tomasetto et al., 1995). Among these genes co-expressed with HER2, our team identified and characterized STARD3, a gene belonging to the HER2 amplicon (Alpy and Tomasetto, 2014). STARD3 is a lipid transfer protein belonging to the START domain protein family (Alpy et al., 2001). This protein has two domains: the MENTAL domain anchors the protein in late endosomes and the cytoplasmic START domain allows cholesterol transport. Moreover, an FFAT motif present at the interface between the two domains of STARD3 interacts with VAP or MOSPD2 proteins localized in the endoplasmic reticulum (ER). Thus, this interaction creates a membrane contact site between late endosomes and the ER allowing then the transfer of cholesterol towards late endosomes (Alpy et al., 2013; Wilhelm et al., 2017). Also, STARD3 has been functionally implicated in the survival of HER2-amplified cells. Indeed, inhibition of STARD3 expression by RNA interference limits cell growth only in HER2-amplified cells (Alpy and Tomasetto, 2014; Sahlberg et al., 2013). Thus, STARD3 belongs to the HER2 smallest region of amplification and its expression suggests that it contributes to HER2 tumor growth. We think that STARD3 cooperates with HER2 for tumor growth through an indirect molecular mechanism. Our results suggest that STARD3 acts on cancer cells by altering the normal cholesterol distribution and modifying the lipid composition of cellular membranes.

Ordering genetic testing; the importance of age and family history

Numéro: 111 Senology-SIS A. Soran*(1), A.Isik(2), L.Akin(3), E.Gazioglu(3), M.Topalgökçeli selam(3), D.Derin(3) (1) Magee Womens Hospital of UPMC, Pittsburgh, United States , (2) magee womens hospital, upmc, Pittsburgh, United States, (3) LIV Hospital, Istanbul, Turkey *Auteur principal Résumé Introduction: Guidelines have been created to guide physicians for genetic counseling patient with breast cancer, but the truth is there is a lack of a genetic counselor availability in most of the medical centers treating breast cancer. Simply obtaining a detailed family history and considering patient age may help determine who needs genetic testing in the 1st clinical evaluation. Herein, we evaluate the cases that had either young age breast cancer or a person who has a strong family history but did not receive genetic testing for hereditary breast cancer in their previous clinical visit. Material Method: The selection criteria for this study was patient either had breast cancer diagnosed ≤50 years, or ≥1 close blood relative with breast cancer diagnosed ≤50 years or ≥2 close blood relatives with breast cancer diagnosed at any age. We collected blood samples and submitted to Invitae Breast and Gyn Cancers Guidelines-Based Panel (USA) test for breast cancer risk evaluation. Patient’s medical records were evaluated for demographics and breast cancer care. Results: Twenty -three patients met the above criteria included in this ongoing study. Seventeen patients (74%) were younger than 50, and 65% (n=15) patients had strong family history for cancer and most of them have a family history of breast cancer. Sixteen (70%) patients had breast cancer; eleven (48%) test results were reported either pathogenic or variant of unknown significance (VUS); further surgery was recommended for 5 (%45) patients who had pathogenic genetic test results and had previously been operated on for BC. Recommendation was close follow-up with yearly breast MRI for 6 (55%) patients with VUS and had BC surgery previously, and patients who have a VUS in genetic panel testing but have no history of cancer. Conclusion: Genetic counselling for woman who has a strong family history for breast cancer or who has had BC at a younger age is the recommendation worldwide, but is not applicable due to the genetic consular shortage. This study shows the role of breast care physicians with a basic knowledge of genetic testing that can change treatment and follow up recommendations in almost half of the cases.

OVARIAN RESERVE IN WOMEN WITH BREAST CANCER AND CANDIDATES FOR FERTILITY PRESERVATION

Numéro: 570 Senology-SIS W. Jaafar*(1), M.Braham(2), K.Kacem(3), H.Khalil(2), S.Amari(2), M.Hamdoun(4), A.Fadhlaoui(2), F.Zhioua(2) (1) SERVICE DE GYNECO HOPITAL AZIZA OTHMANA, Bizerte, Tunisia , (2) department of Gynecology and Obstetrics, Aziza Othmana Hospital, Tunis, Tunisia, (3) laboratory of reproductive medecine and Biology, Tunis, Tunisia , (4) Biochemistry Laboratory, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé INTRODUCTION : The survival rates of young women with breast cancer have increased significantly in recent decades through the use, among others, of intensive chemotherapy whose gonadotoxicity is one of its most detrimental effects. Breast cancer is considered as a general disease that, in itself, reduces ovarian reserve. The purpose of this study is to evaluate the ovarian reserve before chemotherapy in breast cancer and Hodgkin's disease by comparing AMH and antral follicle count (AFC) MATERIALS AND METHODS : A comparative study was conducted in 177 patients suffering from Hodgkin’s disease or breast cancer who underwent a fertility-preservation program (PF program) in our department, over a two-year period (from January 2015 to December 2017). AMH and AFC were performed in all patients before PF (including oocyte freezing, oocyte cryopreservation, embryo cryopreservation and ovarian cortex) We divided the patients into two groups: Group A: Women with breast cancer. Group B: Women with Hodgking’s Disease. We compared their clinical parameters and their ovarian reserves. We considered a p less than 0.5 as significant. RESULTS: The overall mean age was 27.6 ± 7.03 years with extremes ranging from 14 to 48 years. AMH had an average of 2.16 in all patients ( Hodgkin’s disease and Breast cancer groups combined) Women with breast cancer (91 patients) had a mean age of 33.19 ± 4.6. Their average AMH level was 2.5 ± 2.6 and mean AFC was 10.46 +/- 3.15 Women with Hodgking's disease (86 patients) had an average age of 22.39 ± 5.4. Their mean AMH level was 5.89 +/- 2.56 and mean AFC of 8.88 +/-2.89 Ovarian reserve based on AMH was significantly reduced in Hodgkin’s disease comparing to breast cancer in patients with similar age and AFC CONCLUSION : In summary, using two different parameters (AMH and AFC) in two groups of independent patients, it has been shown that ovarian reserve is more reduced in young patients with Hodgkin’s disease than with breast cancer, before starting any treatment. Hodgkin's disease is a more general disease than breast cancer and affects more frequently the ovarian reserve

PALB2, gêne majeur de susceptibilité au cancer du sein

Numéro: 94 Senology-SIS A. Piffer*(1), E.Luporsi(2), C.Mathelin(3) (1) Interne, Maternité Régionale Universitaire Nancy, Nancy, France , (2) Médecin, Service d’oncologie et de génétique, Metz, France, (3) Professeur, Unité de Senologie de Strasbourg, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Introduction : Environ 5% des cancers du sein sont liés à une prédisposition héréditaire, les gènes de susceptibilité les plus connus étant BRCA1 et BRCA2. Récemment, de nouveaux gènes de susceptibilité, dont PALB2, ont été identifiés. Les risques de cancer du sein liés à une mutation délétère de PALB2, l’âge de survenue de ces cancers, leur pronostic et les cancers associés faisaient jusqu’à présent l’objet de controverses. L’objectif de notre mise au point était de clarifier ces différentes interrogations à partir d’une revue actualisée de la littérature. Matériel et méthode : Une recherche sur PUBMED a été effectuée en combinant les mots clés « breast cancer » et « PALB2 ». Les études publiées entre janvier 2008 et décembre 2017 ont été retenues. Résultats : Les femmes porteuses d’une mutation PALB2 ont un risque supérieur à la population générale de développer un cancer du sein. Le risque relatif est important, variant selon les différentes études entre 3,4 (IC 95% 2,4-5,9) et 9,47 (IC 95% 5,72-14,39). Ces résultats sont à nuancer en fonction des différentes mutations et des facteurs géographiques. A l’heure actuelle, il n’existe pas de lien établi entre une mutation PALB2 et la survenue d’un cancer de l’ovaire ou du pancréas. Conclusion : PALB2 doit être considéré comme un gène de susceptibilité élevée dans le développement du cancer du sein. Il est associé à un risque plus élevé de cancer triple négatif et à un pronostic plus sombre.

Preoperative ultrasound (US), magnetic resonance imaging (MRI), fluorodeoxyglucose positron emission tomography (FDG PET) for assessment of axillary lymph node staging in breast cancer without palpable axillary nodes: A systematic review and meta-analysis

Numéro: 512 Senology-SIS M. Le boulc'h*(1), J.Gilgodes(2), Z.Steinmeyer(3), C.Mathelin(4), S.Molière(4) (1) CHU de Toulouse, service de radiologie, Nantes, France , (2) IUCT-Oncopôle, Toulouse, France, (3) CHU Toulouse, Toulouse, France , (4) CHU de Strasbourg, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Purpose: Sentinel lymph node biopsy (SLNB) and axillary lymph node dissection (ALND) are used to assess axillary node staging in breast cancer, but remain invasive approaches. This systematic review evaluates the diagnostic accuracy of ultrasonography (US), magnetic resonance imaging (MRI) and fluorodeoxyglucose positron emission tomography (PET) assessment of axillary nodes in breast cancer without palpable nodes and in breast cancers whithin SLNB could be done. Methods: A search for relevant diagnostic studies published between January 2002 and March 2018 was conducted in the MEDLINE database. Study quality was assessed using the QUality Assessment of Diagnostic Accuracy Studies checklist. Sensitivity and specificity were meta-analysed using a bivariate random effects approach. Results: Across 62 studies evaluating US, MRI and PET(n = 10374 patients), US sensitivity and specificity estimates were respectively 55% (95% CI:49-62%) and 99% (95% CI:97-100%), for MRI 83% (95% CI:72-91%) and 85% (95% CI:72-92%), for PET 49% (95% CI:39-59%) and 94% (95% CI:91-96%). For all imaging techniques, US+ fine needle aspiration (FNA) or core needle biopsy (CNB) had the highest diagnostic odds ratio (DOR) value, 752. In MRI studies, MRI with diffusion weighted imaging had the highest DOR value (33). In FDG PET studies, FDG PET with or without computed tomography had the same DOR value (14).There were more false negative results in micrometastatic than in macrometastatic lymph node involvment and when fewer than 3 lymph nodes were metastatic. Conclusions: US + FNA/CNB had the highest specificity (100%) for axillary node staging. However, due to its low sensitivity (51%) another technique is required to evaluate the axilla such as SLNB or ALND. US may be the future of non-invasive axillary staging thanks to recent and future technical improvements of its sensitivity.

Prevention of seroma formation by quilting suture after breast reconstruction with a latissimus dorsi flap: single institutional experience.

Numéro: 554 Senology-SIS L. Debry*(1), C.Regis(1) (1) Centre Oscar Lambret, Lille, France *Auteur principal Résumé INTRODUCTION Several techniques decrease the incidence and volume of post-operative seroma by reducing the dead space created by latissimus dorsi flap (LDF) harvest for breast reconstruction. The aim of this study was to report the experience of our surgical team in reducing the seroma volume of LDF by quilting suture. MATERIAL AND METHODS This is a retrospective monocenter study including patients that underwent immediate or delayed breast reconstruction using LDF between 1st January 2016 and 31st December 2017. Two patient groups, with or without quilting suture, were compared. The primary endpoint was the seroma volume, which corresponded to the volume drained during hospitalization and percutaneous puncture. Complications and sequelae, either painful or functional, were also evaluated in both groups. RESULTS One hundred eight patients were included in the study, two of which underwent bilateral breast reconstruction. Data for the primary analysis were collected from 105 patients. The mean (Standard Deviation, SD) age of our population was 49.7 years (9.3) and the mean body mass index (BMI) 26.9 kg/m2 (4.1). Sixty-nine patients (63%) underwent quilting suturing in the latissimus dorsi compartment, 41% with overedge stitches and 59% with simple stitches. The mean total volume of lymphatic drainage was 1238 mL (1111). In multivariate analysis, the use of quilting suture was associated with a significant reduction in the total volume of drainage (-502 mL, p=0.03); reduction was greater using overedge stitches than using simple stitches (p=0.02). The beneficial effect of quilting suture appears to be more important in patients with a BMI greater than 30 kg/m2 (interaction test, p=0.01). CONCLUSION This study shows the efficacy of quilting suture in preventing post-operative seroma formation in breast reconstructions using LDF. Efficacy was greater when overedge stitches were used. Obese patients benefited more from quilting suture than patients with BMI <25.

Prise en charge des cancers du sein associé à la grossesse : taux de concordance entre la proposition du centre expert CALG et la prise en charge effective

Numéro: 525 Senology-SIS J. De garnier*(1), A.Boudy(2), L.Selleret(3), E.Daraï(3), N.Chabbert-buffet(3), S.Bendifallah(3) (1) Hopital Tenon, Montrouge, France , (2) Hopital Tenon, 75020, France, (3) Hopital Tenon, Paris, France *Auteur principal Résumé Résumé : Objectif : Le cancer du sein associé à la grossesse (CSAG) est une pathologie rare dont la prise en charge justifie le recours à des centres experts. Le réseau Cancer Associé à la Grossesse (CALG) a été créé en France pour optimiser les prises en charge thérapeutiques. L’objectif de notre étude était d’évaluer son impact sur la prise en charge thérapeutique des CSAG et le taux de discordance entre la proposition du CALG et le traitement effectué. Méthode : Etude rétrospective de 58 CSAG pour lesquelles l’avis du réseau CALG a été sollicité entre janvier 2015 et novembre 2017. Un questionnaire était rempli par le praticien sollicitant le réseau. Ces praticiens étaient contactés a posteriori pour connaître les traitements reçus par la patiente permettant d’évaluer le taux de discordance. Résultats : Pendant la période d’étude de 3 ans, le réseau CALG à enregistré 112 demandes d’avis pour des CSAG pour une incidence de la pathologie estimée à 350 cas par an. Dans 70% des cas, le réseau CALG était sollicité avant toute prise en charge thérapeutique. Lorsque l’avis était demandé après initiation d’une thérapeutique, le taux de discordance entre la proposition du CALG et celle pratiquée était de 47%. Parmi les 46 médecins sollicités, le taux de réponse était de 62,5% (30/46). Dans 90% des cas, la thérapeutique proposée par le réseau CALG a été celle reçue par la patiente. Conclusion : Cette étude souligne la nécessité de recourir avant toute thérapeutique à un centre expert avant traitement d’un CSAG et la nécessité de la contribution des médecins ayant sollicité les centres experts de les informer du suivi des patientes et des enfants. Elle souligne également l’importance de communiquer de ce sujet sur les réseaux afin de sensibiliser le plus grand nombre à ces situations particulières mots clés: Cancer du sein associé à la grossesse, Centre expert, Réunion de concertation pluridisciplinaire, Réseau Cancer Associé à La Grossesse (CALG)

PRISE EN CHARGE DES CANCERS DU SEIN ISSUS DU PROGRAMME DU DEPISTAGE A LA CAPITALE DE LA TUNISIE

Numéro: 538 Senology-SIS J. Diari*(1) (1) Centre Hospitalier Sud Francilien, Ile de France, Evry, France *Auteur principal Résumé Objectif : Rapporter les résultats préliminaires de la prise en charge des cancers du sein dépistés dans le cadre du programme de mammographie à large échelle à Tunis, mené par l’Office National de la Famille et de la Population. Matériel et méthodes : Notre étude rétrospective longitudinale a été menée de Janvier 2014 à décembre 2017. Elle a concerné les cas de cancers du sein détectés dans le cadre du programme de l’Ariana de l’ONFP pour lesquels nous avons étudié les paramètres suivants : âge, taille tumorale clinique, caractéristiques histologiques, type de traitement et évolution. Résultats : Parmi les mammographies pratiquées, nous avons pris en charge100 patientes dépistées chez qui un cancer du sein avait été confirmé. L’âge moyen était de 48,8 ans. L’examen clinique était négatif dans 50% des cas. Sur le plan histologique, la taille tumorale macroscopique était de 18mm, de type carcinome canalaire infiltrant prédominante avec un envahissement axillaire chez 10 patientes (10%). Nous avons pu pratiquer une chirurgie conservatrice dans 80% des cas. Conclusion : Le cancer du sein reste encore en Tunisie diagnostiqué tardivement avec une taille tumorale clinique moyenne de 40mm vs 15mm dans cette petite série de cas issus du dépistage. Ces résultats préliminaires du programme de Tunis mettent en valeur l’impact potentiel positif permettant à plus large échelle, une réduction de la taille histologique moyenne, de la fréquence de l’envahissement axillaire histologique et une chirurgie conservatrice plus fréquente, éléments tous garants de meilleures chances de guérison.

Prise en charge du Cancer du sein associé à la grossesse

Numéro: 589 Senology-SIS M. Ferjaoui*(1), S.Khedhri(1), A.Marzougui(1), M.Maiez(1), M.Sboui(1), M.Malek(1), K.Neji(1) (1) le service B de gynécologie et obstétrique du centre de maternité de Tunis, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Introduction L’association du cancer du sein et de la grossesse est définie par la survenue de ce cancer pendant la grossesse et jusqu’à un an après l’accouchement. Son incidence est en augmentation en raison des grossesses survenant chez les femmes âgées de plus de 35 ans. Par ce travail nous tentons d’identifier les particularités cliniques, thérapeutiques et pronostiques de cette association. Patientes et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 25 cas de cancer du sein associés à la grossesse, réalisée au Centre de maternité et de néonatologie de Tunis sur une période de 10 ans allant du premier Janvier 2001 jusqu’au 31 Décembre 2010. Résultats : L’âge moyen des patientes était de 35,84 ans. Vingt-un patientes ont consulté nodule mammaire dont la taille moyenne était de 38mm. Le cancer du sein a été diagnostiqué pendant la grossesse chez 14 patientes et dans 11 cas en post partum. Quatre patientes ont consulté pour écoulement mammelonaire et deux patientes pour mastite carcinomateuse. L’échographie mammaire a été réalisée chez 22 patientes et la mammographie bilatérale chez 15 patientes. Sur des seins gravides, la sensibilité de l’échographie était meilleure que celle de la mammographie qui n’est plus contre indiquée lors de la grossesse mais moyennant une protection abdominale. Le diagnostic histologique a été obtenu par micro-biopsie écho guidée et par biopsie chirurgicale chez 14 et 7 patientes respectivement. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant (96% des cas). L’envahissement ganglionnaire axillaire a été noté chez 15 patientes .Les récepteurs hormonaux étaient positifs chez dix patientes. L’accouchement a eu lieu par voie basse dans 5 cas et par césarienne dans 4 cas. Le traitement chirurgical a été réalisé chez 23 patientes et a consisté en une mastectomie (20 patientes) et une tumorectomie conservatrice in sano dans 3 cas, toujours associée à un curage ganglionnaire axillaire. La chimiothérapie est autorisée au cours de la grossesse et a été administrée chez 23 patientes. En revanche, la radiothérapie, les anti-œstrogènes (Tamoxifène) et les thérapies ciblées (Herceptine) ont été différées après l’accouchement à cause de leurs effets tératogènes. L’allaitement a été contre indiqué dans tous les cas .Après un recul moyen de 7 ans, sur les 25 patientes prises en charge, 7 étaient perdues de vue et sur les patientes régulièrement suivies (18 cas) on a recensé deux décès. Pour les 18 patientes régulièrement suivies : - Douze patientes sont actuellement asymptomatiques .Deux d’entre elles ont présenté une récidive locale traitée par chirurgie et chimiothérapie de deuxième ligne. - Six patientes ont présenté des localisations métastatiques secondaires, (Hépatiques 2 cas et Osseuses 4 cas) et deux patientes avaient d’emblée des métastases .Dans ce groupe, nous déplorons deux décès 11,11%. Conclusion : - Le pronostic péjoratif de l’association cancer du sein et grossesse n’est plus attribué à la grossesse mais plutôt au jeune âge des patientes et le retard au diagnostic du cancer. - Pour améliorer ce pronostic, il faudrait sensibiliser les sages femmes, les médecins généralistes et les obstétriciens à examiner systématiquement les seins chez la femme enceinte surtout au 1er trimestre de la grossesse. - A la moindre anomalie, une échographie mammaire sera effectuée en première intention, éventuellement couplée à la mammographie. - Le traitement doit être démarré sans délai au cours même de la grossesse et doit être le plus similaire possible à celui proposé en dehors de la grossesse.

Profil épidémiologique immunohistochimique et moléculaire des cancers métastatiques en milieu hospitalier à Cotonou (Bénin)

Numéro: 157 Senology-SIS M. Lokossou*(1), F.Gnangnon(2), R.Perrin(3) (1) Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou / Université d'Abomey Calavi Bénin, Cotonou, Benin , (2) Faculté des Sciences de le Santé de Cotonou / Université d'Abomey Calavi (Bénin), Cotonou, Benin, (3) Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou / Université d'Abomey Calavi, Cotonou, Benin *Auteur principal Résumé Le cancer du sein est le premier cancer féminin dans le monde. Au Bénin, à l’instar de la majorité des pays de l’Afrique sub-saharienne, il est diagnostiqué tardivement au stade III ou IV. Le but de notre étude était d’étudier les aspects épidémiologiques, histologiques, moléculaires des cancers métastatiques en milieu hospitalier à Cotonou. Patientes et Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive sur une période de 3ans allant du 1er Juin 2014 au 31 Mai 2017. Elle a porté sur un échantillon exhaustif de patients porteurs d’un cancer du sein métastatique prise en charge dans le Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou MAGA et le Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et Enfant. *Critères d’inclusion : Tous les patients ayant un cancer du sein confirmé par l’examen anatomo-pathologique ; présentant une localisation secondaire et disposant d’une immunohistochimie. L’analyse des données a été effectuée avec le logiciel Stata en calculant les moyennes et les écarts. Résultats : Les cancers métastatiques du sein représentaient 27,4% des cancers du sein. Les patients avaient un âge moyen de 51 ans ± 12,41. Le délai de consultation moyen était de 7 mois±7,2. Le type histologique canalaire infiltrant était retrouvé dans 91,1% des cas de grade II ou III (47,3 %). Les métastases étaient pulmonaires (42,9%%), hépatiques (32,1%) et osseuses (26,8%). Plus de la moitié des tumeurs (50,9%) exprimaient les récepteurs à l’œstrogène (n=28) et près de 3 patients sur 10 (30,4%) présentaient une surexpression de l’oncoprotéine HER-2. Le type moléculaire le plus fréquemment rencontré était le Luminal B (40%). Conclusion : Le cancer métastatique du sein est diagnostiqué dans notre milieu à un âge relativement jeune. Des recherches plus approfondies des gènes du cancer du sein dans notre milieu africain au Bénin sont nécessaires pour mieux comprendre l’agressivité d’emblée de ces tumeurs dans la population noire. Mots clés : cancers métastatiques du sein, épidémiologie, profil moléculaire

Quelle place des recoupes systématiques dans le traitement conservateur des cancers dus sein?

Numéro: 578 Senology-SIS H. Trabelsi*(1), H.Abouda(1), B.Chanoufi(1) (1) centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Introduction : Le traitement conservateur tend à être la référence des traitements dans les cancers du sein. Des essais randomisés comparant la mastectomie à la tumorectomie associées au curage axillaire n’avaient pas montré de différence en termes de survie globale.Ceci au prix d’un taux de récidives locales plus important en cas de tumorectomie surtout si la radiothérapie n’a pas été achevée. Un des facteurs les plus importants associés au risque de récidive locale en cas de traitement conservateur serait la présence de marge d’excision positive sur la pièce de tumorectomie analysée en extemporané. Néanmoins, même en cas de négativité des marges, celles-ci peuvent être positives en anatomopathologie définitive (faux négatifs), imposant dès lors une reprise chirurgicale. C’est ainsi que venait l’idée de réaliser des recoupes systématiques au même temps opératoire que la tumorectomie. Matériels et Méthodes : Etude rétrospective continue longitudinale descriptive menée sur une, incluant des patientes atteintes d’un cancer du sein et ayant bénéficié d’une tumorectomie avec curage axillaire homolatéral (TCA). N’ont pas été inclues les patientes avec une tumeur localement avancée ou d’emblée métastatique et les patientes qui ont été perdues de vue. On a évalué la fiabilité de l’examen extemporané comparativement aux résultats donnés dans l’examen anatomopathologique définitif et secondairement l’intérêt de réaliser des recoupes systématiques du lit tumoral. Résultats : -Dans notre étude, 47 patientes ont répondu aux critères d’inclusion. Les résultats étaient concordants (les vrais négatifs et les vrais positifs) chez 31 patientes soit 67.4%. -Les taux de faux positifs et de faux négatifs retrouvés très élevés de l’ordre de 34.03%. -La sensibilité de l’examen extemporané est de 63.15% et la spécificité est de 67.85% Valeur prédictive positive . -La VPP de l’examen extemporané des berges est de 57.14% et la VPN est de 73.03%. -Le volume moyen des pièces de tumorectomie était de 76.33cm3 +/-11. Le volume moyen des recoupes systématiques était de 6.6 cm3 . La différence entre le volume des pièces de tumorectomie et le volume final (associant recoupes et pièces de tumorectomie) n’était pas statistiquement significative. -Le temps nécessaire pour réaliser une tumorectomie avec curage axillaire était de en moyenne de 78 minutes avec des extrêmes allant de 72 minutes à 93minutes. Le temps nécessaire à la réalisation des recoupes systématiques était de en moyenne de 14 minutes avec des extrêmes allant de 11 à 21 minutes. La durée totale du geste opératoire n’était pas augmentée de façon statistiquement significative par rapport au geste opératoire sans recoupes. -Les recoupes systématiques n’avaient pas induit un volume supplémentaire significatif de tissu tumoral ce qui rejoint logiquement des résultats similaires si les recoupes systématiques n’étaient pas réalisés. La moyenne donnée par les patientes sur le résultat de leur opération après trois mois était ≥7 /10 dans tous les cas ce qui témoigne de leur satisfaction. Le résultat définitif a du modifié la prise en charge chez six patientes : trois d’entre elles pour le diagnostic de tumeur multifocale et trois pour le diagnostic de recoupes non in sano. La durée du suivi était seulement de 36 mois ne permettant pas de juger convenablement des résultats à long terme sur les récidives loco régionales. Discussion : -Les données de la littérature rapportent que la sensibilité varie de 91,7% à 97,9%, et la spécificité varie de 89,5% à 100%. Le pourcentage des diagnostics de tumeur du sein sur pièces de tumorectomies congelées faussement positifs varient de 0% à 0,4%, et que le taux de faux négatifs varient de 0,5% à 3,4% (2-3-4). Ces taux correspondent dans notre étude respectivement à 19.14% et à 14.89%. Ces taux élevés peuvent être en rapport avec l’utilisation du bistouri électrique qui pourrait altérer la qualité de la pièce mais aussi des coupes larges après congélation passant à coté de la tumeur lors de l’examen anatomopathologique. Il faut noter que l'évaluation de s marges tumorales via la section congelée per opératoire présente son propre ensemble de difficultés: difficultés techniques de la congélation du tissu adipeux, artefacts tissulaires au moment de l’étude anatomopathologique dus à la congélation, perte de tissu dans les échantillons au dépens de l’examen définitif. En fin, cet examen a un coût sur le plan humain car il est chronophage. Concernant la non influence des recoupes sur le volume total excisé, ceci pourrait être expliqué par le fait que le chirurgien sait à l’avance qu’il va réaliser des recoupes systématiques. Dès lors, il réalise une tumorectomie le plus proche du lit tumoral.

Le temps opératoire, jugé aussi non significatif, la différence redevient encore non significative dans les cas de reprises chirurgicales chez les patientes avec des berges non in sano et n’ayant pas eu de recoupes systématiques. Cette différence de temps a été évaluée autrement, en mesurant les couts liés à l’hospitalisation entre les deux bras de l’étude. Les couts étaient élevées chez les patientes ayant bénéficié de reprises chirurgicales. L’élément primordial encore peu évalué est le taux de récidive à moyen et long terme après tumorectomie associée à la réalisation de recoupes systématiques. Ces récidives seraient plus importantes en cas d’atteinte tumorale des recoupes. Conclusion : La réalisation de recoupes systématiques permet d’obtenir des marges de sécurité plus importantes, de faciliter l’analyse du pathologiste pour l’étude des berges d’exérèse, de découvrir de potentielles atteintes multifocales méconnues sur le bilan d’imagerie préopératoire et sur la tumorectomie et enfin de diminuer le taux de reprise chirurgicale. L’examen histologique et le statut des limites d’exérèse au sein de la tumorectomie représentent des facteurs prédictifs de maladie résiduelle et potentiellement de récidives locales.

Récidive axillaire après prélèvement du ganglion sentinelle avant chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du sein

Numéro: 16 Senology-SIS A. Tardieu*(1), C.Mesnard(1), F.Margueritte(1), J.Mollard(1), A.Lacorre(1), Y.Aubard(1), E.Deluche(1), T.Gauthier(1) (1) CHU de Limoges, Limoges, France *Auteur principal Résumé Objectifs : En cas de cancer du sein volumineux, une chimiothérapie néoadjuvante (CNA) peut être réalisée afin de diminuer la taille de la tumeur et ainsi réaliser une chirurgie conservatrice. La place du ganglion sentinelle (GS) en cas de CNA est encore débattue. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer le risque de récidive axillaire après GS négatif avant CNA. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle et uni centrique. Nous avons inclus les patientes âgées de 18 à 80 ans, ayant un cancer du sein unilatéral nécessitant la réalisation d’une CNA et ayant un GS négatif avant CNA. Notre critère de jugement principal était la récidive axillaire. Résultats : Entre Aout 2006 et Octobre 2016, 64 patientes ont eu un GS négatif avant réalisation d’une CNA et n’ont pas bénéficié de curage axillaire post CNA. La durée moyenne de suivi était de 37 mois. Au cours de notre suivi, nous n’avons relevé aucun cas de récidive axillaire. Conclusion : Cette étude est en faveur de la fiabilité de l’évaluation du statut ganglionnaire par la technique du GS avant CNA.

Rédaction d’une charte de bonnes pratiques pour la prise en charge des femmes à haut risque de cancer en Alsace-Lorraine dans le cadre du programme GENECAL.

Numéro: 532 Senology-SIS F. Gillmann*(1), E.Haser(1), C.Mathelin(2), E.Gapp(3), A.Guiheneuf(4), M.Scheffler(5), E.Luporsi(6), C.Maugard(2) (1) Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France , (2) Hopitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France, (3) Hôpital Pasteur de colmar, Colmar, France , (4) GHRMSA, Mulhouse, France , (5) Collège des gynécologues lorrain, Nancy, France , (6) CH Metz, Metz, France *Auteur principal Résumé Introduction : Depuis 2012, le programme d’accompagnement du suivi des personnes à haut risque de cancers car prédisposées héréditairement en Alsace et Lorraine (programme GENECAL), s’intéresse aux personnes à haut risque de cancers mammaires, digestifs et gynécologiques. Il a pour mission, comme l’ensemble des programmes mis en place sous l’égide de l’Institut National du Cancer (INCa), d’accompagner les personnes concernées mais aussi les acteurs de cette prise en charge. Un programme personnalisé de suivi est établi en tenant compte de l’histoire personnelle et familiale de la personne concernée et des recommandations nationales. L’orientation des personnes concernées vers des filières de prise en charge répondant aux bonnes pratiques cliniques doit permettre d’assurer à tous l’égalité d’accès à un suivi de qualité, adapté à son histoire personnelle et familiale ainsi qu’aux dernières recommandations en vigueur. Cette charte vise à harmoniser les pratiques dans les territoires concernés en conformité aux recommandations nationales. Méthode : Nous avons recherché des volontaires pour participer à la rédaction d’une charte parmi les gynécologues en charge des 880 adhérents à notre programme. Une première version a été réalisée et révisée en présentiel par 4 participants issus de différents modes d’exercice en Alsace et Lorraine. Une seconde lecture est en cours par mail et une révision par des membres du CNGOF est prévue. Résultats : Le document actuel est articulé en plusieurs sections. La première intéresse la prise en charge des Syndromes Sein-Ovaire par le gynécologue, la seconde les Syndrome de Lynch et Lynch-like. Il synthétise les recommandations nationales existantes. Une feuille de suivi et une ordonnance type pour la prescription des examens y ont été associées. L’adhésion du gynécologue au programme GENECAL reste une démarche volontaire. Elle implique la signature de la charte avec l’engagement à respecter son contenu ainsi que l’envoi d’une copie des résultats des examens à la cellule de coordination du programme. Conclusion / discussion : La mise en œuvre de cette charte doit permettre de constituer un réseau de professionnels issus des différents modes d’exercice et d’évaluer l’adhésion aux recommandations. Sa rédaction nous a permis de mettre en évidence l’existence de discordances entre les différentes recommandations nationales qui devraient être discutées au niveau des sociétés nationales concernées et portées à l’attention de l’INCa.

Résultats de la prise en charge de deux cas de tuberculose mammaire simulant un cancer du sein au CNHU de Cotonou.

Numéro: 573 Senology-SIS V. Hessou*(1), F.Gnangnon*(2), F.Coovi(3), M.Dakin(3), J.Denakpo(3) (1) Clinique universitaire de gynécologie obstétrique CUGO CNHU, Cotonou, Benin , (2) Clinique universitaire de chirurgie viscérale CNHU Cotonou, Cotonou, Benin, (3) Clinique universitaire de Gynécologie-obstétrique CNHU Cotonou, Cotonou, Benin *Auteur principal Résumé Introduction: La localisation mammaire de la tuberculose est rare. Il s’agit d’une granulomatose chronique secondaire à l’infection du sein par Mycobacterium tuberculosis. Dans son expression clinique et radiographique elle pose le problème de diagnostic différentiel avec le cancer du sein. Nous rapportons dans cette étude les résultats de la prise en charge de deux cas de tuberculose mammaire simulant un cancer du sein au CNHU de Cotonou. Patientes et Méthode d’étude: Etude descriptive de deux cas de tuberculose mammaire diagnostiqués en Janvier et en Février 2018 et prise en charge au CNHU de Cotonou. Cas cliniques: Deux patientes, la première âgée de 30 ans et la deuxième de 58 ans. Elles ont consulté pour une tuméfaction douloureuse du sein gauche. Elles n’avaient pas d’antécédents familiaux de cancers de sein ou des ovaires et il n’y avait pas de notion de contage. Le délai entre la découverte de la tuméfaction et la consultation était de 6 mois chez la première patiente et 2 mois chez la seconde. Dans les deux cas, le sein concerné était augmenté de volume avec phénomène de peau d’orange, rétraction du mamelon et existence de multiples adénopathies locorégionales parfois fistulisées. La mammographie, associée à l’échographie dans le premier cas, avait classé les lésions ACR 5. L’examen histologique des pièces de micro-biopsie montrait la présence de lésions folliculo-caséeuses en faveur d’une tuberculose mammaire. Il n’y avait pas de signe de malignité. Entre outre la radiographie pulmonaire était normale. L’examen bactériologique des adénopathies loco-régionales a noté la présence de BAAR et l’amplification génique par PCR du complexe tuberculosis était positive. Les deux patientes ont été mises sous traitement antituberculeux selon le protocole Ethambutol Rifampicine Isoniazide Pyrazinamide pendant les 4 premiers mois puis Rifampicine Isoniazide pendant 2 mois. Sous ce traitement, il a été noté une régression des tumeurs mammaires et aucun traitement chirurgical n’a été nécessaire. Conclusion: Malgré sa rareté la tuberculose mammaire doit être évoquée devant des tumeurs du sein même suspectes de malignité. Car son traitement est spécifique et ne devrait souffrir d’aucun retard. Mots clés: Sein, tumeur, tuberculose

Revue bibliographique sur les métastases gastro-intestinales du carcinome lobulaire mammaire

Numéro: 539 Senology-SIS S. Kokkali(1), Z.Kioleoglou*(2), N.Koufopoulos(1), D.Ntourakis(3), C.Mathelin(4) (1) Saint Savvas Anticancer Hospital, Athens, Greece , (2) Eugenideio Hospital, Athens, Greece, (3) School of Medicine, European University of Cyprus, Nikosia, Cyprus , (4) Strasbourg University Hospital, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Introduction. Le carcinome lobulaire infiltrant (CLI) est le deuxième plus fréquent type de cancer du sein, après le carcinome canalaire infiltrant (CCI) et est caractérisé par l’absence de l’expression cellulaire de la cadhérine-E permettant une propagation diffuse à de sites métastatiques non communs. Méthodes. Une revue bibliographique a été effectuée dans les grandes bases des données : PubMed-Medline et Cohrane en utilisant les termes [Lobular Breast Carcinoma] et [Gastrointestinal Metastasis]. Les 115 articles retrouvés ont été analysés en ce qui concerne les caractéristiques de la tumeur primitive ainsi que des métastases, le stade initial, les différents traitements, l’intervalle sans maladie et la survie globale. Résultats. Cent-quinze cas ont été inclus dans cette analyse, dont 21.7% diagnostiqués d’eblée au stade métastatique. L’âge médian au moment du diagnostic était 58.9 ans (24-88 ans). Les métastases au tube digestif à partir d’un carcinome mammaire ne sont pas fréquentes. La grande majorité des cas étaient récepteurs hormonaux (RH)-positives et seulement 5.3% HER2-positives. L’apparition d’une lésion gastro-intestinale était souvent le mode de révélation d’un CLI. L’étude histologique permettait le diagnostic différentiel entre une tumeur digestive primitive et une métastase, qui n’est parfois pas evident surtout dans le cas de lesions gastriques avec de cellules en bague à chaton. L’étude immunohistochimique avec les RH apporte une grande aide. Les métastases digestives métachrones sont diagnostiquées après une itnervalle médiane de 3.7 ans (0-33) dès le diagnostic initial. Elles sont situées plus fréquemment dans la partie supérieure du tube digestif (oesophage, estomac, duodénum), puis dans la partie inférieure (colon) et enfin au niveau du jêjunum et de la grêle. Les symptômes sont les mêmes avec ceux de tumeurs digestives primitives et dépendent de la localisation exacte de la métastase. La grande majorité des patientes ont reçu au moins un traitement systémique (chimiothérapie ou hormonothérapie) pour leur maladie, et la moitié des cas a bneficié d’une intervention chirurgicale dans le cadre de la métastase digestive. La survie médiane depuis le diagnostic de métastases digestives est de 2.5 ans (1-8). Conclusion. Les métastases gastrointestinales proviennent plus souvent d’un CLI que d’un CCI. En plus, d’autres cancers comme le mélanome, le cancer bronchique et le carcinome rénal peuvent également donner de métastases gastrointestinales. Ces métastases sont souvent confondues à de tumeurs digestives primitives. La prise en charge n’est pas modifiée par rapport aux autres cancers du sein métastatiques.

Revue de littérature actualisée sur la contraception hormonale contemporaine et le risque de cancer du sein

Numéro: 519 Senology-SIS S. Barant*(1), O.Filleul(2) (1) centre hospitalier universitaire de Tivoli, La louvière, Belgium , (2) centre hospitalier Epicura Baudour, Baudour, Belgium *Auteur principal Résumé Introduction : Le cancer du sein est au niveau mondial la néoplasie la plus fréquente chez la femme. Souvent hormonosensible, le cancer du sein est lié à des facteurs de risque hormonaux et son association à la prise de contraceptifs hormonaux est toujours débattue. Un lien entre l’usage de contraceptifs hormonaux combinés et une augmentation de risque de développer ces cancers a été recherché intensivement, et retrouvé dans de nombreuses études dans la littérature parue avant l’an 2000. Ce risque reste toutefois faible lorsqu’il est significatif. D’autres moyens contraceptifs hormonaux existent, tels que l’implant sous-cutané à base d’étonogestrel (progestatif seul), le stérilet hormonal à base de lévonogestrel, l’injection intramusculaire trimestrielle à base d’acétate de médroxyprogestérone ou un anneau vaginal diffuseur. Les données relatives à l’usage de ces différentes méthodes, ainsi qu’aux formulations contemporaines d’oestroprogestatifs combinés oraux, sont moins bien connues. Matériel et méthodes : Cet article consiste en une revue systématique des articles parus depuis l’année 2000 jusqu’à aujourd’hui sur le risque du cancer du sein chez les utilisatrices des différentes contraceptions hormonales allant de la pilule, en passant par le patch jusqu’au dispositif intra utérin hormonal. Résultats : L’ensemble des articles sur le risque de cancer du sein associé à la contraception hormonale sont des études de cohorte ou des études cas-contrôles, de qualité fluctuante pour la plupart. On note une très grande hétérogénéité dans les travaux retrouvés, la majeure partie étant non significatifs; ceux qui le sont, sont souvent grevés de biais. Globalement, il semblerait que la contraception hormonale orale puisse augmenter légèrement le risque de cancer du sein, ce qui rejoint les conclusions tirées d’autres études parues notamment avant l’an 2000. Les études sur les contraceptions contemporaines à base de progestatifs seuls ne sont pas assez nombreuses pour pouvoir conclure à un potentiel sur-risque de cancer du sein avec ces médications. Ces questions doivent donc toujours être tranchées, et l’utilisation de protocoles expérimentaux plus rigoureux est nécessaire dans l’avenir. Conclusion : La relation entre contraception hormonale et le risque de cancer du sein reste difficilement précisable. Des études de meilleure qualité sont nécessaires pour conclure.

Role of the preoperative magnetic resonance magnetic imaging (MRI) in surgical management of breast cancer

Numéro: 587 Senology-SIS F. Mohamed aymen*(1), T.Mrad(2), S.Khedhri(3), N.Achour(2), M.Sboui(3), M.Malek(3), N.Mnif(2), K.Neji(3) (1) le service B de gynécologie et obstétrique du centre de maternité de Tunis, Tunis, Tunisia , (2) service de radiologie et d'imagerie médicale, Tunis, Tunisia, (3) service B de gynécologie et obstétrique du centre de maternité de Tunis, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Magnetic resonance imaging (MRI) is being used with increasing frequency in the preoperative management of breast cancer patients. In fact, preoperative MRI allows the detection of synchronous lesions not seen with conventional imaging which enhances surgical care of newly diagnosed breast cancer patients. However, the indications of this modality are remaining controversial and there is no consensus on whether it benefits surgical treatment. The aim of this study is to highlight the contribution of preoperative MRI on the surgical management of breast cancer patients. We report a study of 20 pre operative breast MRI. The operative indication was changed in 4 cases thanks to these MRIs. In conclusion; breast staging with MRI imaging can modify the operative procedure

Sarcome du sein chez l'homme: à propos de 2 cas exceptionnel et revue de la littérature

Numéro: 209 Senology-SIS O. Mhamdi*(1), F.Tijami(2), H.Hachi(2), Z.Hanchi(2) (1) Maternité Souissi Rabat Maroc, Rabat, Morocco , (2) Institut national d'oncologie de Rabat, Rabat, Morocco *Auteur principal Résumé Introduction – Les sarcomes primitifs du sein sont des tumeurs rares en général et exceptionnels chez l’homme. Leur diagnostic difficile rend compte du retard dans la prise en charge. Sa confirmation est histologique. Leur traitement est essentiellement chirurgical. L'intérêt de la radiothérapie et de la chimiothérapie reste controversé. Le pronostic est souvent réservé. Observation– Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 2 patients porteurs de sarcomes mammaires primitifs, colligés à l’institut national d’oncologie de Rabat de 2002 à 2013. Il s'agissait de 2 hommes parmi 54 femmes. L’âge médian était de 44 ans. Elle se manifestait cliniquement par un volumineux nodule du sein d'évolution rapide. L'imagerie suspectait le diagnostic de sarcome tandis que l'étude anatomopathologique avait permis de confirmer le diagnostic. Le traitement avait consistait en une mastectomie totale. La radiothérapie a été réalisé chez les 2 patients. La chimiothérapie a été réalisée chez le patient ayant en outre une composante épithéliale associée. Le pronostic à 5 ans était mauvais. Discussion – La majorité des tumeurs du sein chez l’homme sont bénignes. L’incidence des tumeurs malignes est rare et celle du sarcome du sein l’est encore plus. L’âge moyen est de 43 ans. Cliniquement, elle ne présenté pas d’aspect pathognomonique. Elle se manifeste par une grosse masse d’évolution rapide. Elle est peu lymphophile. L’imagerie ne retrouve pas d'image pathognomonique. L’étude anatomopathologie constitue le diagnostic de certitude et permet en outre de différencier les différents types de sarcome. Le traitement de choix est chirurgical basé sur une mastectomie totale associé à un curage en cas de composante épithéliale infiltrante associée. La radiothérapie est systématique et la place de la chimiothérapie est encore mal définie. Le pronostic est sombre mais est différent en fonction de la taille et du grade tumorale. Un diagnostic précoce même difficile permet une prise en charge précoce et une augmentation de la survie sans incident.

Tenascin-C regulation of TRAIL in a novel breast cancer model

Numéro: 566 Oncologie-CNGOF W. Erne*(1), D.Murdamoothoo(2), Z.Sun(1), I.Velazquez-quesada(1), G.Orend(1) (1) INSERM UMR_s 1109, Strasbourg, France , (2) INSERM UMR_s1109, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Breast cancer is still a deadly disease despite earlier diagnosis and improved treatment. The tumor microenvironment (TME) and in particular the extracellular matrix (ECM) molecule tenascin-C (TNC) present an obstacle in anti-cancer treatment. A high expression of TNC correlates with worsened survival in breast cancer patients. In a murine breast cancer model (MMTV-NeuNT) with engineered TNC levels, we observed that TNC promotes metastasis and an immune signature. The TNF-Related Apoptosis-Inducing Ligand (TRAIL) was seen to be downregulated in the presence of TNC. TRAIL is a cytokine expressed by immune cells to kill malignant cells. On the other hand, in TRAIL-resistant tumors, it has been shown that TRAIL acts as a pro-tumorigenic factor increasing metastasis. Here the hypothesis is pursued that TNC may impact on breast cancer progression through TRAIL. In MMTV-NeuNT tumor tissue we observed that breast cancer cells which also express TRAIL receptor DR5 are the major source of TRAIL, yet the majority of cells do not die. Interestingly, cultured NT193 tumor cells that had been isolated from a MMTV-NeuNT tumor, express TRAIL in a TNC dependent manner. The underlying mechanism is under investigation. We reasoned that as cells also express DR5 they are prone to cell death by TRAIL. Yet this is not the case as addressed by in vitro experiments. Only stable clustering with a DR5 agonist antibody induces cleaved caspase 3/7 and cell death. Preliminary results suggest that this is impaired by TNC. As we see that TNC strongly binds TRAIL we hypothesize that TNC may impact TRAIL signaling which is currently addressed. We observed that TNC induces EMT in NT193 cells and that TRAIL signaling is inhibited in cells with a mesenchymal phenotype. Yet NT193 and MMTV-NeuNT tumors are mostly epithelial and thus should be prone to apoptosis by TRAIL. Based on the NT193 cell line we had established a novel syngeneic orthotopic grafting model that recapitulates features of the genetic model in particular the effects of TNC on metastasis (Sun et al., submitted). In these tumors we observed that TRAIL is highly expressed when apoptosis is high suggesting a potential role of TRAIL in killing cells in vivo. Whether this occurs through a direct impact on the tumor cells or indirectly through CD8+ T cells that are regulated by TRAIL during maturation in the thymus, is currently under investigation by grafting NT193 cells that we had engineered with a knockdown for TRAIL or TRAIL-receptor.

The Effect of Biomolecular Assays on Clinical Evaluation in Management of Breast Cancer

Numéro: 568 Senology-SIS C. Santiago(1) (1) Advanced Breast Center, Aibonito, Puerto Rico *Auteur principal Résumé Body: In the adjuvant treatment of a patient with early Hormone Receptor positive, Her-2 negative and axillary-node negative breast cancer, the use of clinical characteristics has been a method to establish prognosis. Molecular assays from Oncotype have demonstrated more convincing effectiveness in the prediction of prognosis and treatment of these patients. Even so, there still is some resistance on the standardization to be used on the patients. Methods: We decided to compare traditional clinical evaluation (ER, PR ,KI 67 and HER-2) with biomelecular assays. We reviewed a total of 146 patients with traditional pathologies and biomolecular assays. In order to do our analysis, we created a clinical recurrence score (CRS) as follows: Estrogen Receptor (positive = 0 and negative =1), Progesterone Receptor (positive =0 and negative =1), KI 67 (20 =1) and HER 2 (negative=0 and positive=1). The summatory of these four numbers come to be the CRS, being a low CRS = 0, intermediate CRS = 1-2 and high CRS 3-4. Then, we compared the CRS with the biomolecular assay’s RS. We also decided to compare KI 67 as the only predictor vs a Biomolecular RS. The range used was: Low (KI 67 1120). The range used for the BRS was: Low (0-18), Intermediate (19-30) and High (31-100). Results: • Total Low, Intermediate and High Scores: Low Intermediate High CRS 82/146 (56.16%) 59/146 (40.41%) 7/146 (4.79%) BRS 77/146 (52.74%) 41/146 (28.08%) 30/146 (20.55%) KI 67 66/146 (45.21%) 31/146 (21.23%) 44/146 (30.14%) • Total CRS Compared to the BRS: *For better understanding: the underlined numbers correspond to the CRS, the numbers in bold correspond to de BRS* Low BRS Intermediate BRS High BRS Low CRS (82) 56/82 (68.29%) 22/82 (26.83%) 4/82 (4.88%) Intermediate CRS (59) 20/59 (33.90%) 20/59 (33.90%) 19/59 (32.20%) High CRS (7) 0 0 7/7 (100%) • Comparing KI 67 scores with BRS: *For better understanding: the underlined numbers correspond to the KI67 scores, the numbers in bold correspond to de BRS* Low BRS Intermediate BRS High BRS Low KI67 (66) 49/66 (74.24%) 15/66 (22.73%) 2 /66 (3.03%) Intermediate KI67 (31) 16/31(51.61%) 9/31(29.%) 6/31(19%) High KI67 (44) 11/44 (25%) 13/44 (29.55%) 20/44 (45.45%) • The comparison between BRS over CRS as clinical staging: No change: 82/146 (56%) [low 43%, Intermediate 10%, High 2%] BRS Higher than CRS: 45/146(31%)[L>I 46%, L>H 8%, I>H 44%] BRS Lower than CRS: 19/146(13%) [I>L 100%] Biomolecular assays changed the clinical impression of 64/146 (46%) patients and in KI 67 changed the impression of 63/146 (43%) patients. Conclusions: The inclusion of molecular assays, specifically the 21 genes, give us the underlying biology of the tumor resulting in a more precise method for establishing not only prognosis, but prediction of treatment response. The use of clinical characteristics only is not enough.

The experience of a support group in the follow-up of oncogenetic counselling services for women with BRCA mutation: interests and limits.

Numéro: 210 Senology-SIS N. Taris*(1) (1) Centre Paul Strauss, Strasbourg, France *Auteur principal Résumé Women who learn from oncogenetic services that they carry harmful constitutional BRCA1 or 2 gene mutations may face emotionally and cognitively stressful situations as they have to make drastic choices regarding risk management, such as regular surveillance versus prophylactic surgery. Besides, these women also have to consider the complex process of risk information transmission to family members, complexity raised for both objectives and subjective reasons, making of them the messenger of the genetic diagnosis in addition to being often cancer patient. In France, additional psychological assistance for these women has been recommended (Rapport INCA 2017). However, the optimal conditions and duration of such assistance need to be clearly defined since no clear consensus of the psychological impact and clinical routine exist yet. To begin addressing these parameters, we proposed a pilot study in which women with BRCA mutations would participate in a support group as a follow-up to oncogenetic counseling services at the Centre Paul Strauss, located in Strasbourg, France. We hypothesized that support group could eventually be associated with improved psychosocial functioning, along with enhanced knowledge of BRCA predisposition mechanisms. Two groups, led by a psychologist and involving jointly a genetic counselor, were established starting in November 2014. After more than three years in operation, of the two groups initially proposed, one was dropped due to scheduling issue. The second group remains active however, with a total of 37 women involved. The objective of this pilot study was to investigate the experiences of women identified as BRCA mutation carriers and to better describe their psychosocial needs. To do so, we assessed this group practice through the use of a satisfaction questionnaire sent to all participants, irrespective of the number of times women were present at the meetings. Results of this three years pilot study in the follow-up of oncogenetic counselling services are discussed in light of the evaluation of this questionnaire.

The impact of breast cancer on patient's sexuality, a tunisian study

Numéro: 591 Senology-SIS M. Ferjaoui*(1), S.Khedhri(2), A.Marzougui(2), M.Maiez(2), M.Sboui(2), M.Malek(2), K.Neji(2) (1) le service B de gynécologie et obstétrique du centre de maternité de Tunis, Tunis, Tunisia , (2) service B de gynécologie et obstétrique du centre de maternité de Tunis, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Background: Breast cancer is the most common female cancer. The study of sexual function in women treated for breast cancer and the treatment of sexual dysfunctions represents a new perspective in improving the quality of life after treatment of breast cancer. Methods: This is a descriptive retrospective study of 86 women treated for breast cancer in department B of gynecology and obstetrics of the Tunis maternity center. To study the sexuality of these patients, the female sexual function index (FSFI) was used. Patients were asked to complete the form FSFI twice, before and after discovering the breast cancer. Results: Between January 2008 and December 2015, 142 women with breast cancer were assessed and treated in Department B of gynecology and obstetrics of Tunis maternity center. Of these patients we had 86 patients who agreed to talk about their sexuality. The average age of patients at the time of the discovery of the disease was 40 years. 18 patients were menopausal. All these patients underwent surgical treatment. 53 had radical surgery (mastectomy and axillary lymph node dissection) and 33 had conservative treatment. Sexual dysfunction is found in 22 patients before discovering breast cancer. However, 79 patients reported a sexual dysfunction after the management of the disease. All patients who underwent radical surgery (53 patients) reported sexual dysfunction. All of menopausal patients (18 patients) reported sexual dysfunction (a cessation of sexual activity). The patient age at the time of breast cancer discovery, the type of surgical treatment and the intellectual level seem to be the determining factors of sexual dysfunction in breast cancer patients. Conclusions: Sexual dysfunction is observed frequently in women treated for breast cancer. This disease is multifactorial; it may be secondary to chemotherapy, hormone therapy and surgery especially in case of radical surgery. Body image is deeply damaged in these patients. A special care by sexologists or onco-sexologists is necessary to improve the quality of life of these patients.

the value of MR diffusion in characterization of BI-RADS 3 and 4a breast lesions

Numéro: 555 Senology-SIS C. El fekih*(1), I.Ridene(2), C.Hnifi(2) (1) hôpital Mahmoud elMatri, Ariana, Tunisia , (2) hôpital Mahmoud el Matri, Ariana, Tunisia *Auteur principal Résumé Aims and objectives: The purpose of our study was to evaluate the diagnostic value of an imaging protocol that combines dynamic contrast-enhanced MRI (DCE-MRI) and apparent diffusion coefficient (ADC) measured by diffusion weighted MRI (DWI-MRI), in characterizing breast lesions presenting as BIRADS 3 and 4a in Mammography/echography in patients aged over 40. Methods and materials: 12 patients classified as BIRADS 3 and 4a in mammography/echorgaphy underwent breast MRI with Philips 1,5T DCE-MRI and DWI (obtained at b values of 0 and 800 S/mm2). 21 breast lesions were identified with dynamic contrast MRI, 16 lesions have pathological results. The analysis was performed to evaluate diagnostic performance based on ADC values comparing to morphology and DCE-MRI. Results: In all, 13 of 16 lesions were benign. 7lesions had a benign enhancement on DCE-MRI, all of them had an ADC value superior to 1,3x10-3 mm2/s, 6 lesions were identified as fibroadenoma and 1 lesion as Cystic fibrosis dysplasia. 2 lesions had a malignant enhancement on DCE-MRI and ADC value between 0,9 and 1,02x10-3 mm2/s, a sclerosing adenosis and an infiltrating ductal carcinoma. 7lesions had a suspecious enhancement on DCE-MRI, 3 of them were fibroadenoma with ADC value between 1,27 and 1,5 x10-3 mm2/s, 1 tubular adenoma, 1 degenerate papilloma and 1 infiltrating ductal carcinoma, all of them with an ADC value lower than 1,06 x10-3 mm2/s, and 1 Cystic fibrosis dysplasia. Conclusion: In fibroadenomas, with suspicious or benign enhancement on DCE-MRI, we found that ADC values combined with other imaging features, may be helpful in improving radiology– histpathology concordance. .

TUMEUR D’ABRIKOSSOF DU SEIN : A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE

Numéro: 452 Senology-SIS C. Cherif*(1) (1) Hôpital régional de Ben Arous, Tunis, Tunisia *Auteur principal Résumé Introduction : La tumeur à cellule granuleuse (TCG) est une tumeur rare, décrite pour la première fois en 1926 par Abrikossof. En dépit de leur nature bénigne, les TCG dans leur localisation mammaire peuvent mimer un cancer du sein. Matériels et méthodes : A travers une observation et une revue de la littérature, nous allons préciser les caractères sémiologiques, anatomopathologiques et thérapeutiques de ce type de tumeur Résultats : Mme BA, âgée de 25 ans, sans antécédents personnels ou familiaux particuliers, IG, IP, mère d’un seul enfant, contraception par stérilet, consulte pour nodule du sein découvert par une autopalpation. A l’examen : nodule du prolongement axillaire gauche de 3 cm suspect. Présence d’une adénopathie axillaire de 3 cm mobile. La tumeur a été classée T2 N1 Mx A l’écho mammographie : nodule de QSE gauche notamment du prolongement axillaire très suspect de 15 mm. La lésion a été classée ACR 5. La patiente avait bénéficié d’une tumorectomie. L’examen extemporané était non concluant. L’examen anatomopathologique avait montré une tumeur à cellule granuleuse (tumeur d’Abrikossof). CONCLUSION : La tumeur à cellule granuleuse possède un caractère trompeur tant sur les plans cliniques, radiologiques qu’anatomopathologiques. Ce qui peut mener parfois à des interventions inutiles.

Tumoural pseudoangiomatous stromal hyperplasia.

Numéro: 543 Senology-SIS S. Kokkali(1), N.Koufopoulos*(1), E.Pigadioti(1), F.Antoniadou(1), D.Nasi(1), L.Khaldi(1) (1) Saint Savvas Anticancer Hospital, Athens, Greece *Auteur principal Résumé Background and objective: Pseudoangiomatous stromal hyperplasia (PASH) is a benign tumor composed of proliferating myofibroblasts. It is usually a microscopic finding, but occasionally it may present as a palpable lesion. We report a case of tumoural PASH. Materials and methods: A 22 year-old woman with history of right breast fibroadenoma 2 years ago was admitted to the department of surgery due to a rapidly growing lump of the right breast. The lesion was solitary, well circumscribed, freely movable, measuring 10 cm on the greater axis. Imaging studies were consistent with fibroadenoma. A lumpectomy with wide margins was performed. On gross examination, the tumour was well circumscribed, solid, grey-white in colour. Microscopic examination, revealed a mammary myofibroblastic proliferation with complex anastomosing channels lined by bland spindle cells, separated by dense collagenous stroma. Terminal duct lobular units showing gynecomastoid hyperplasia were intermingled with this proliferation. Cellular atypia, necrosis or mitotic figures were not observed Tumour cells stained positive for SMA and CD-34 and negative for Desmin and CD-31. Results: The morphological and immunohistochemical features were consistent with tumoural PASH. Conclusions: PASH was first described in 1986. It occurs mostly in young women. It is common as an incidental finding, associated with fibrocystic changes, fibroadenoma, benign phyllodes tumor and gynecomastia. Tumoural PASH is rare with around 200 cases reported in the literature. Clinically it presents as a solitary lesion but bilaterality may occur. Radiologically it resembles fibroadenoma. Treatment consists in local excision with adequate margins and regular clinical follow-up. Recurrence rate ranges between 15-22%. Spontaneous regression has been reported.

Unusual burn of a breast reconstructed by a DIEP flap

Numéro: 557 Senology-SIS C. Regis*(1), N.Naga(2) (1) Oscar Lambret Center, Lille, France , (2) CHU GIZA, Giza, Egypt *Auteur principal Résumé Breast reconstruction by DIEP flap is an autologous technique that has been used in France for more than 20 years (1). It has the advantage of obtaining a natural aesthetic result allowing self-attribution into the body schema and improvement of the patient’s body image. However, the cutaneous paddle of the free flap does not play its role of protection from the environment; in particular, sensory protection. This results in an alteration of the thermoregulatory function of the reconstructed breast, which makes it more vulnerable to thermal burns (2). While partial or complete necrosis of free flaps is the well-known and feared complication, increased susceptibility to thermal burns can lead to unexpected complications in the context of household burns (3–4). We present an unusual, yet ordinary, case of burn to a reconstructed breast by autologus DIEP flap after contact with a hot object. We report the case of a 64-year-old woman treated for right breast cancer by modified radical mastectomy and adjuvant chemotherapy, radiotherapy then hormonal therapy. In May 2016, the patient underwent a free DIEP flap breast reconstruction, followed by contralateral breast symmetry and a reconstruction of the nipple areola complex. Two years later, a lesion appeared in the centre of the cutaneous paddle of the reconstructed breast, initially in the form of a blister evolving towards an insensitive ulceration (photo 1) measuring 6 cm x 2cm. A diagnosis of deep second-degree burn was made. The treatment consisted of local care, debridement by a hydrogel, with re epithelisation by a hydrocellular dressing. According to the patient, the burn was caused by prolonged contact with a hot cup of tea rested on her chest through her clothes (Photo 2). The evolution was favourable, with the only sequela a dyschromic scar. Conclusion: Most cases of burn of a reconstructed breast are due to domestic accidents that could be easily prevented. The prevention of these rare complications is by improving the surgeons' and patients information concerning the vulnerability of the reconstructed breast to thermal injury which can either compromise the breast reconstruction or alter the aesthetic result.

When the extracellular matrix corrupts the tumor immunity: Janus role of Tenascin-C

Numéro: 560 Senology-SIS D. Murdamoothoo*(1), Z.Sun(2), I.Velasquez-quesada(2), A.Yilmaz(2), C.Deligne(3), W.Erne(2), F.Dutreux(2), K.Midwood(4), G.Orend(2) (1) INSERM U1109 - IRM, Strasbourg, France , (2) INSERM U1109, Strasbourg, France, (3) The kennedy institute of rheumaology, Oxford University, Oxford, United Kingdom , (4) The Kennedy Institute of Rheumatology, Oxford University, Oxford, United Kingdom *Auteur principal Résumé Objective The tumor microenvironment plays an important role in cancer progression where the extracellular matrix (ECM) is an active contributor. In particular, the ECM molecule tenascin-C (TNC) promotes tumor progression and metastasis by poorly known mechanisms. Methods We used a novel mammary gland tumor progression model based on a syngeneic orthotopic tumor cell grafting approach with engineered levels of TNC in the tumor cells and the host, respectively to address the roles of TNC in tumorigenesis and lung metastasis. We also used loss and gain of function approaches to address how TNC impact CXCR4 signaling in vivo and in vitro. Results We document that TNC promotes the battle between tumor rejection and escape from immune surveillance, where combined expression of tumor cell- and host-derived TNC facilitates tumor rejection. Tumor cell-derived TNC may elicit immune rejection by induction of an antigen presenting signature expressed by the host. This signature correlates with better breast cancer patient survival. Tumor-cell derived TNC also triggers immune subversion by increasing CXCL12 expression, thereby causing CD8+ T cell repulsion from the tumor cell nests and, trapping of CD8+ T cell in the surrounding TNC matrix tracks. In support, we document that TNC binds CXCL12, and that combined TNC/CXCL12 attracts and immobilizes CD8+ T cells in vitro. Inhibition of the CXCL12 receptor CXCR4 impaired tumor growth and lowered lung metastasis that was associated with massive infiltration of CD8+ T cells inside the tumor cell nests causing cell death. Conclusions TNC-triggered CXCL12 signaling may dampen CD8+ T cell function by multiple mechanisms where physical trapping of CD8+ T cells in TNC matrix may have implications for immune cell therapies. Our results offer novel opportunities for cancer therapy, such as triggering the “good” and blocking the “bad” actions of TNC in tumor immunity, where restoration of CD8+ T cell function through inhibition of CXCR4 may be suitable to causing tumor regression.

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