avril 2013 Vol. 4 No 2 - Csc MonAvenir … · Hippopotames a gagné le débat et en guise de...

Partageons notre héritage

Notre langueNotre culture

Notre foi

avril 2013 Vol. 4 No 2

www.csdccs.edu.on.ca

Notre Vie

2 Notre vie

Message du directeur de l’éducation 3en couverture : L’école catholique de langue française : point d’ancrage de toute la communauté 4 Mention spéciale 5

Moments de vie

Jean-Vanier 6 Mgr-de-Charbonnel 8 Académie catholique Mère-Teresa 11 Nouvelle-Alliance 14 Père-René-de-Galinée 18 Renaissance 22 Saint-Charles-Garnier 24 Sainte-Famille 27

témoins de l’éducation catholique 31 La voie de l’excellence : La transmission de notre héritage sous toutes ses formes 33 animation culturelle et pastorale 37 Vos conseillères et conseillers scolaires 39

La revue du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Présidente : nathalie Dufour-séguinDirecteur de l’éducation : réjean sirois

Conception et rédaction : Marthe Métayer sébastien LacroixConception graphique : éric guay

Produit par le Service des relations corporatives110, avenue Drewry3e étage, Toronto, M2M 1C8Tél. : 416-397-6564Téléc. : 416-397-6576www.csdccs.edu.on.ca

Appel à tous!Élèves, enseignants, parents et directions d’école, faites-nous parvenir des textes et photos sur vos activités, vos succès et vos défis. Envoyez vos textes (Word ou TextEdit) et photos (JPG ou TIF haute résolution) à [email protected]’oubliez pas d’indiquer le nom de votre école.

Nous remercions toutes les correspondantes et tous les correspondants des écoles et des services qui ont collaboré à la réalisation de ce numéro.

SOMMAIRE

NotreVie

32012-2013 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Dans les écoles du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud, c’est la Semaine de la francophonie toute l’année.

Bien sûr, à la mi-mars, enseignants, élèves, parents et partenaires de la communauté concoctent des activités toutes spéciales pour prendre part à la grande fête internationale de la francophonie. C’est d’ailleurs l’occasion de réaffirmer avec force et conviction tout ce qui fait de nos écoles des lieux d’apprentissage, de culture, de leadership et d’expression de la foi chrétienne. Les nombreux exemples d’initiatives décrites dans ce numéro témoignent de l’enthousiasme et de la créativité dont chacun sait faire preuve lorsqu’il s’agit d’afficher et de proclamer les valeurs qui nous tiennent à cœur et qui sont le fondement de notre communauté.

Nos élèves participent avec entrain, énergie et bonheur aux activés de la Semaine de la francophonie parce qu’ils en comprennent toute la signification. En effet, ils vivent le partage de la langue, de la culture et de la foi chaque jour de l’année, car cela fait partie intégrante de nos stratégies d’enseignement. Je veux ici mettre en valeur le travail remarquable de tout le personnel des écoles et du Conseil, qui ne ménage pas ses efforts pour assurer le succès académique des élèves et maintenir la vitalité culturelle et spirituelle de notre espace francophone. Ce sont des modèles auprès desquels les jeunes peuvent trouver leur repères et forger leur propre identité. Ce sont des passeurs de culture qui transmettent les références du passé et du présent pour en assurer la continuité dans le futur. Et enfin ce sont des médiateurs, qui aident chacun à s’insérer dans notre communauté, l’enrichissant de sa propre culture tout en adoptant ce qui forme le socle commun à tous.

Notre héritage linguistique, culturel et religieux n’est pas un acquis à ranger sur les tablettes et à sortir les jours de fête. Vivons le pleinement individuellement et collectivement, c’est le seul moyen de le transmettre à nos enfants, qui sauront à leur tour le transmettre aux générations suivantes.

Réjean Sirois Directeur de l’éducation

Partageons notre langue, notre culture et notre foi

4 Notre vie

En couverture

De nos jours, la diversité des antécédents culturels et linguistiques des élèves en milieu scolaire constitue une grande richesse dans toutes les écoles du CSDCCS. Avec cette richesse se présente toutefois un défi de taille : comment pouvoir créer chez ces élèves une fierté et un sentiment d’appartenance à cette culture francophone ontarienne, à cette communauté métissée et colorée?

Aujourd’hui, face à la mondialisation, le travail des enseignants a beaucoup évolué dans son contenu, dans son orientation aussi bien que dans ses objectifs visés. Leur tâche ne se limite pas à la transmission des connaissances, ou à la scolarisation des élèves, mais ils deviennent aussi les acteurs principaux dans la conservation et l’épanouissement de la langue, de la religion et la transmission de la culture franco-ontarienne.

La francophonie et la foi ne peuvent pas être uniquement enseignées, mais doivent plutôt être vécues. Elle se transmet dans nos pratiques langagières, culturelles, nos relations avec les autres, nos sentiments envers autrui, nos réflexions et nos croyances. C’est un mode de vie de jour en jour qui fait des enseignantes et enseignants des modèles à suivre pour les élèves, nos enfants, notre avenir! Et comment être de bons modèles? En s’inspirant de Jésus et en le présentant comme étant LE modèle à suivre, lui qui a fait preuve de compassion, d’amour et de pardon, de justice et de persévérance.

Ainsi outillés et inspirés de bons modèles, les élèves des écoles catholiques de langue française du CSDCCS deviennent des citoyens engagés au cœur du monde, prêts à faire une différence.

L’école catholique de langue française... là où l’avenir commence!


Mention spécialeMohsen Oleiche - talentueux pianiste à l’ACMT

Mohsen Oleiche est arrivé à l’ÉS Académie catholique Mère-Teresa après avoir étudié six ans à l’ÉÉC Mgr-de-Laval. Né au Canada, il a vécu ses premières années au Liban, le pays d’origine de ses parents. C’est là que Mohsen a commencé des leçons de piano. Ce n’est toutefois que de retour à Hamilton que son amour pour cet instrument est véritablement né. Depuis 10 ans, Mohsen a gravi les échelons du Conservatoire royal de musique où il a déjà obtenu un niveau 9 (sur une possibilité de 10), ce qui lui vaut deux crédits secondaires à l’ACMT.

« L’école ACMT m’aide à me dépasser davantage afin de devenir un bon joueur de piano, affirme Mohsen. À travers divers événements à l’école, divers spectacles, le festival Kiwanis, des soirées importantes de l’école où j’ai joué du piano… Tout cela m’aide à m’améliorer et à être plus à l’aise de jouer devant un auditoire. »

Le 20 mars 2013, dans le cadre de la Semaine de la francophonie, Mohsen a participé à l’émission Y’a pas deux matins pareils à l’antenne de la radio de Radio-Canada. Tous ont été vivement impressionnés par son exécution.

Bravo Mohsen et continue à développer ton grand talent!

Photo : Mohsen et sa mère (assise) entourés de l’équipe de Radio-Canada

6 Notre vie

Famille d’écoles Jean-VanierWelland, Lincoln, Niagara et Port Colborne

Moments de vie

À l’ÉÉC du Sacré-Cœur de Welland, les journées thèmes sont toujours bien populaires! Dernièrement, les élèves ont eu l’occasion d’afficher leurs couleurs et leur fierté francophone en participant à la Journée vert et blanc. Il y avait des chapeaux, des perruques, des bijoux, des vêtements et même des ongles tous en vert et blanc. Pendant cette même journée, il y a eu le rassemblement habituel pour notre activité mensuelle de francisation : Château Franco. Nous en avons profité pour sortir les cuillères et chanter en chœur une chanson folklorique bien connue dans l’école apprise pendant les cours de musique. Sur l’air de Dans le cœur de nos racines par le groupe La Grande Virée, nous avons fêté notre francophonie.

Lors de la Semaine de la francophonie, tous les élèves de l’ÉÉC Ste-Marguerite-Bourgeoys de St. Catharines ont participé à l’activité « Le débat de Familles », une imitation du jeu Family Feud. Ils ont d’abord répondu à un sondage de plusieurs questions; ces questions allaient servir ensuite pour le jeu. Regroupés en famille déjà préétablies pour notre jeu Franco, les élèves essayaient de deviner la meilleure réponse selon le résultat du sondage. L’équipe des Hippopotames a gagné le débat et en guise de récompense, ils ont dégusté un dessert de crème glacée sundae. Félicitations à tous les joueurs pour leur belle participation! Sur la photo, une « famille » décore son chapeau d’identification pour la parade des chapeaux qui a eu lieu durant la semaine.

ÉÉC Ste-Marguerite-Bourgeoys

ÉÉC du Sacré-Cœur

À l’école Immaculée Conception, nous voulons être des modèles. Nous préparons les élèves à devenir des citoyens de demain qui seront fiers de leurs racines. À travers nos liturgies et nos messes, nous leur démontrons l’amour de Dieu. Les valeurs d’accueil, de respect, de partage et d’empathie sont à la base de notre agir. Nous invitions les élèves à s’impliquer que ce soit dans la chorale à la paroisse ou dans diverses activités pastorales et culturelles à l’école. Nous encourageons les élèves à participer dans des activités charitables : le centre Ozanam, Développement et Paix et Jeunesse, j’écoute. Nous voulons leur enseigner à tendre la main vers les autres.

ÉÉC Immaculée-Conception


À l’ÉÉC Saint-Antoine de Niagara Falls, on fête en grand notre langue française et ses diverses expressions culturelles. Le thème Joie de vivre a été exploité par le comité culturel, sous la supervision de Tracy Ayotte et d’élèves par une journée spéciale, une compétition d’improvisation entre nos équipes étoiles et une chasse aux trésors avec les équipes de Survivants. Il y a aussi eu un concours de casse-tête dans lequel il fallait reconnaître des expressions au sujet du rire. De plus, la radio scolaire annonçait chaque jour un anglicisme à éviter dans nos échanges quotidiens. Les élèves et le personnel ont dégusté de la tire sur la neige, offerte par le Club Richelieu du Niagara. La semaine s’est terminée par la remise de prix et un tournoi de basketball entre les écoles de langue française de notre Conseil.

ÉÉC Saint-Antoine

L’éducation catholique de langue française apporte aux élèves une spiritualité en lien avec la vie et tout ce qui entoure cette vie. À l’ÉÉC Saint-Joseph de Port Colborne, les élèves de la maternelle à la 5e année font un projet en pastorale. Chaque classe a planté un jardin pour rendre vivante la parabole du semeur. Les élèves ont lu et expliqué la parabole du semeur dans l’évangile de saint Luc. Ensuite, chaque classe a semé ou planté à différents intervalles, des graines de fleurs, des graines de haricots, des branches mortes ainsi que des bulbes dans des pots en verre. Ce jardin miniature a été mis dans un panier intitulé : « Le jardin de la Parole de Dieu ». L’activité répond aussi aux attentes des programmes de sciences, dont le domaine des êtres vivants. Les graines sont comparées à la Parole de Dieu dans la parabole du semeur. Les élèves sont sensibilisés à la façon dont différentes conditions (sécheresse, inondation, manque de lumière) peuvent affecter les semences et par conséquent les fruits que les plantes peuvent produire.

ÉÉC Saint-Joseph

8 Notre vie

Dans le cadre du Jour du souvenir et pour soutenir nos militaires canadiens en Afghanistan, des élèves de 7e année de l’ÉSC M g r - d e - C h a r b o n n e l de Toronto ont écrit des cartes postales en français à nos braves soldats. Les jeunes voulaient connaître la température, la langue, les gens, les loisirs, la vie en général et surtout, soutenir et remercier celles et ceux qui s’investissent pour la paix. À notre retour, en janvier 2013, une lettre est arrivée. Le sergent Denis Boissonneault du camp Blackhorse à Kaboul répondait aux questions des élèves. Mais notre histoire ne s’arrête pas là. Une grande enveloppe pleine de trésors est arrivée en mars. Des militaires, femmes et hommes, ont pris de leur temps pour répondre personnellement et individuellement aux élèves. Des lettres cachetées, des cartes

ÉSC Monseigneur-de-Charbonnel

postales, des disques compacts et des cartes ont été remis aux élèves. Il fallait le voir pour le croire. Vingt-cinq élèves réunis dans une salle de classe, dans le plus grand respect. Fébriles, attendant l’inespéré, sourire aux lèvres, étoiles dans les yeux. Un aller-retour, Toronto-Kaboul qui a mis du baume ailleurs et a donné des ailes ici. Plus que des mots couchés sur du papier, un événement touchant et stimulant pour tous.

ÉÉC Sainte-Marguerite-d’YouvilleLes élèves de 3e année de l’ÉÉC Sainte-Marguerite-d’Youville d’Etobicoke ont participé de façon volontaire à une activité de groupe sur le mot EFFORT. Au cours de ce partage, le comité de pastorale a fait voir aux élèves que leur participation dans la communauté demande des efforts afin de vivre en équipe, de se côtoyer et de travailler à la même tâche. Le mot effort inversé devient TROFFE et le résultat phonétique est TROFFÉ. Le grand message de cette rencontre était axé sur les valeurs évangéliques englobées dans l’amour. Ce message, prôné par Jésus, est utile pour conscientiser les élèves à leur rôle d’ambassadeurs et d’ambassadrices de la pastorale. L’activité a pris fin sur cette phrase : Soyez les messagers de l’Évangile de la vie et des valeurs de la vie, soyez porteurs de l’amour du Christ!

Famille d’écoles Mgr-de-CharbonnelToronto


ÉÉC Saint-Noël-ChabanelLe 14 février, les élèves de 3e année de la classe de Mme Daphney Sancé de l’ÉÉC Saint-Noël-Chabanel de North York se sont rendus dans la classe de maternelle/jardin de Mme Mélanie Valiquette pour aider les petits à faire un bricolage à l’occasion de la Saint-Valentin. Ils ont fait don de leurs habiletés et ils ont aussi, par la suite, fait la lecture aux petits. Une fois de retour en classe, les élèves se sont exprimés pour dire combien cette activité surprise leur avait fait très plaisir. Un élève a même dit que cela lui rappelait quand lui-même était petit et que les grands venaient dans sa classe pour faire une activité avec eux. Ce fut un grand succès qui a réchauffé le cœur de tous en cette belle journée consacrée à l’amour !

ÉÉC Sainte-MadeleineÀ l’ÉÉC Sainte-Madeleine de North York, notre héritage francophone et catholique habite les ondes de la radio scolaire et assure des moments qui informent et qui font bouger! En effet, nous avons récemment adopté un format de radio scolaire dynamique, qui inclut les élèves et le personnel. Nos émissions, qui passent aux ondes en début de journée et en après-midi, sont rédigées, préparées et animées par les élèves, avec l’appui d’une enseignante coordonnatrice. La participation de toutes les classes facilite toute une gamme d’activités assurant un partage riche et informatif en lien avec la francophonie, la foi et l’actualité du jour. Aux éléments habituels d’une radio scolaire sont ajoutés l’artiste francophone et l’expression française de la semaine, la musique de l’artiste jouée à l’interphone au moment du repas, des problèmes mathématiques pour chaque niveau, des chroniques du monde artistique et scientifique, des charades, des invités spéciaux et bien d’autres. Il est certain que cette initiative ajoute beaucoup à la vie de l’école et qu’elle est bien appréciée de tous, élèves, personnel et parents.

10 Notre vie

ÉÉC du Sacré-Cœur

L’un des objectifs que nous nous sommes fixés cette année à l’ÉÉC Georges-Étienne-Cartier de Toronto est de vivre pleinement et activement les valeurs chrétiennes au sein de notre communauté. En début d’année, nous avons ciblé les valeurs qui seront présentées chaque mois. Nous avons ensuite créé des partenariats entre les classes. Une fois par mois, les groupes se rencontrent pour vivre ensemble une activité en lien avec la valeur du mois. Les enseignants et les enseignantes font référence à la valeur tout au long du mois dans divers contextes en salle de classe. Plusieurs ont pris l’habitude de décorer la porte de leur salle de classe en lien avec la valeur! De plus, un groupe a la responsabilité de décorer le tableau à l’entrée de l’école pour promouvoir la valeur. Ce projet connaît un grand succès! Il s’agit d’une belle activité qui rassemble les élèves et leur permet de vivre pleinement les valeurs chrétiennes.

ÉÉC Georges-Étienne-Cartier

La bénédiction de l’école du Sacré-Cœur et l’inauguration officielle de la garderie Les bouts d’choux ont eu lieu devant plusieurs familles et membres de la communauté le 23 mars dernier. Les sourires étaient nombreux et pour cause : l’école a de quoi ravir les élèves, les parents et les membres du personnel qui attendaient depuis longtemps ce nouveau toit.

Merci à tous ceux et celles qui ont rendu possible cette grande célébration, en particulier à notre archevêque, le cardinal Collins, qui était rentré de Rome juste à temps pour nous!


En tant qu’éducateurs, nous souhaitons tous la réussite de nos élèves. Nous tentons, par divers moyens, de favoriser l’apprentissage, qui est grandement facilité si l’élève se sent motivé. Les enseignantes du jardin de l’ÉÉC Monseigneur-de-Laval de Hamilton, Claudine Lepage-Carpanini et Chela Girodier, ont fait du centième jour d’école une fête qui a permis aux élèves de comprendre que l’école est un milieu où plaisir et apprentissage se conjuguent très bien. Bravo à nos deux enseignantes qui ont démontré que la motivation, tout comme le savoir, est quelque chose qui se transmet.

ÉÉC Monseigneur-de-Laval

Célébrer et vivre l’Année de la Foi est très important à l’ÉÉC Sainte-Marguerite-Bourgeoys de Brantford. Le thème de cette année s’inspire de cette question de Jésus aux disciples qui le suivait: « Que cherchez-vous? » (Jean 1, 38) Que cherchons-nous à l’école catholique de langue française?

Il est évident que le succès de nos élèves en enseignement religieux et dans les autres matières enseignées demeure un élément important. Nous recherchons aussi et surtout le respect de la dignité de chaque être, une dimension humaine si riche et diversifiée. Parler du cœur, et parler au cœur de nos élèves et de notre communauté scolaire est un art en soi. Ouvrir grand la porte de notre cœur est extrêmement important pour accueillir, écouter, comprendre et répondre aux besoins de nos élèves. Il s’agit là d’une tâche à la fois humble et noble de notre personnel. Nos élèves se sentent écoutés, aimés et valorisés tout en vivant des expériences spirituelles par des préparations aux sacrements, des chants religieux, les prières du matin, des dîners sous forme de récitations, des saynètes et des calligrammes, qui combinent l’art visuel et la poésie. Une belle façon de redécouvrir ce que Jésus fait pour nous selon un aspect de la dimension humaine.

ÉÉC Sainte-Marguerite-Bourgeoys

Famille d’écoles Mère-TeresaHamilton, Wentworth, Haldimand et Norfolk

12 Notre vie

L’équipe de construction identitaire de l’ÉS Académie catholique Mère-Teresa de Hamilton collabore avec le personnel enseignant afin d’assurer la transmission des références culturelles, religieuses et langagières aux élèves. L’idée est de leur donner le goût de témoigner de leur expérience comme francophones et comme personnes croyantes. Ce goût d’être témoins devient possible grâce aux convictions profondes et à la passion qui animent les membres du personnel de l’école. Concrètement, certains jeunes choisissent de s’investir dans des comités ou des activités qui visent à la fois une appropriation de connaissances personnelles et une possibilité de partager leurs talents.

À cet égard, il importe de rappeler les excellentes prestations de la version française de Hairspray qui a conquis des publics variés. La troupe de théâtre de l’ACMT s’est surpassée tant au point de vue musical que dans l’exécution de la pièce. Le caractère multidisciplinaire de la pièce a permis de mettre en valeur une grande diversité de talents. Cette comédie musicale avait comme particularité de traiter une question délicate, soit la ségrégation raciale. De ce point de vue, la thématique concordait non seulement avec le Mois de l’histoire de Noirs, mais aussi avec les valeurs de justice et de paix qui prévalent dans une école catholique. Du coup, la pièce venait sensibiliser et éduquer aux enjeux du racisme, tout en le dénonçant d’une manière légère et agréable. En outre, les élèves de la troupe ont pu bénéficier de beaucoup de latitude et d’autonomie dans la réalisation du projet. Aussi, la responsabilisation était-elle de mise pour le bon fonctionnement, la cohésion et l’esprit d’équipe.

ÉS Académie catholique Mère-Teresa

Cet exemple en théâtre vaut aussi pour d’autres lieux de participation estudiantine. Une fois l’expérience vécue, quel que soit le projet, l’activité ou le comité, les élèves deviennent des modèles pour leurs camarades. Leur engagement démontre leur leadership et cela a des répercussions positives dans toute l’école.

Que reste-t-il à ces jeunes après leur passage à l’ACMT : un sentiment de fierté et d’appartenance envers leur foi, leur langue et leur culture; le tout chapeauté d’un diplôme d’études secondaires bilingue.


Le 20 mars, lors de la Journée internationale de la francophonie, l’ÉÉC Notre-Dame de Hamilton a participé à la Francoderole. C’est une activité qui fête la francophonie grâce à une banderole qui passe d’école en école partout en Amérique du Nord et même outre-mer. Quelques élèves ont eu l’occasion de participer à la création de cette banderole exceptionnelle qui comprend des images représentatives de chaque région

ÉÉC Notre-Dame

où elle est passée. Les autres élèves ont participé à la création d’un panneau mural qui demeurera à l’école. Ce fut très impressionnant de voir plus de 200 élèves défiler et prendre leur tour pour ajouter leur touche personnelle à ce projet commun. Le produit final sera fièrement exhibé au gymnase. Ce sera un rappel que la francophonie nous donne des ailes pour rêver et voir grand.

14 Notre vie

Les élèves de 8e année de l’ÉSC Nouvelle-Alliance de Barrie ont participé en janvier et février à la dictée P.G.L. Ce projet rejoint deux valeurs importantes dans notre Conseil : l’excellence en français et le partage. La dictée, qui porte toujours sur les bienfaits de l’éducation dans le monde, était la même pour tous les élèves canadiens et américains qui y participaient. Le niveau de difficulté était élevé. Pour en faire une occasion de partage, chaque élève devait se faire commanditer afin de participer à la dictée.

Caroline Cayen (photo de gauche), touchée par la triste réalité des jeunes défavorisés des pays francophones d’Afrique et d’Haïti, a amassé près de deux cents dollars. Chapeau Caroline! Tu es un modèle de détermination et de partage! Deux élèves se sont particulièrement démarqués puisqu’ils ont écrit la dictée de 215 mots en n’y faisant presque pas de fautes! Félicitations à Canyon Cautillo et à Samuel Guilbert.

ÉÉC Sainte-Croix

Famille d’écoles Nouvelle-AllianceSimcoe-Muskoka

ÉSC Nouvelle-Alliance

Les élèves de la 1re à la 8e année de l’ÉÉC Sainte-Croix de Lafontaine ont participé cette année à la dictée P.G.L. L’argent amassé a été envoyé à la Fondation Paul Gérin-Lajoie qui est un organisme à but non-lucratif, dont le mandat est d’aider les jeunes Africains et Haïtiens à avoir accès à l’école. Les élèves qui ont eu le meilleur résultat dans leur classe ont reçu un certificat de la Fondation. Félicitations à Isabelle Pauzé, Julie Pilon, Janelle Pauzé et Josée Philips.


À l’occasion du Carême, l’ÉÉC Marguerite-Bourgeois de Borden a préparé une superbe affiche montrant la route pour vivre sa foi et se préparer aux fêtes de Pâques. Le tableau à l’entrée de l’école rappelait aux élèves le cheminement fait pendant le Carême. Des activités diverses en lien avec ce temps de l’année ont été vécues à tous les niveaux en salle de classe.

En 5e année, on savoure la francophonie! Les élèves de l’ÉÉC Marguerite-Bourgeois de Borden se sont amusés à rédiger un recueil de recettes francophones tout en apprenant sur notre héritage, nos coutumes et nos fêtes. Ils ont eu l’occasion de montrer leurs talents de cuisiniers et de cuisinières lors d’un dîner partage à la manière franco-ontarienne.

ÉÉC Marguerite-Bourgeois

16 Notre vie

La Semaine de la francophonie a été bien occupée à l’ÉÉC Frère-André de Barrie. Tout a commencé lundi au gymnase quand tous ont chanté ensemble Pure laine et coloré. Ensuite il y a eu des Journées accessoires, francophone, vert et blanc; un concours de macarons, des mots croisés, des devinettes sur la francophonie, un tournoi d’improvisation et plein d’autres activités pour encourager les élèves et le personnel à montrer leur fierté francophone. La semaine s’est terminée sur la présentation d’une « danse éclair » et chanson créée sur le thème de la chanson thème de la semaine Pure laine et coloré. Pour chaque activité et participation les classes recevaient un morceau de casse-tête pour compléter un drapeau franco ontarien. Quelle merveilleuse semaine pour tous!

ÉÉC Frère-André


ÉÉC Notre-Dame-de-la-HuronieÀ l’ÉÉC Notre-Dame-de-la-Huronie de Collingwood, l’union fait la force! Tous ensemble, élèves, membre du personnel de l’école et parents, nous travaillons tous pour un même but : vivre notre culture dans la foi catholique à son plein potentiel. Et lorsque des élèves demandent en début d’année : pourquoi devons-nous nous habiller en vert et blanc? Nous

reprenons le commentaire de l’exploratrice et aventurière Alexandra David-Néel : « À l’origine de toute connaissance, nous rencontrons la curiosité! Elle est une condition essentielle du progrès. » et nous leur répondons par la motivation quotidienne du personnel, les activités organisées lors de la journée du drapeau franco-ontarien, du carnaval ainsi que la Semaine de la francophonie pour faire rayonner la francophonie et transmettre nos valeurs. En effet, nos élèves ressentent la fierté du personnel de la toute première école de langue française de la région et ils s’en inspirent.

Les élèves de la 2e à la 4e année de l’ÉÉC Samuel-de-Champlain d’Orillia ont appris à jouer aux échecs lors d’un atelier d’une journée le 26 février. Les élèves ont vite compris qu’ils devaient faire appel à leur capacité d’analyse, de prédiction, de planification et de prise de décision. Ce faisant, ils ont non seulement été en mesure d’apprendre les bases du jeu en quelques heures, mais ils ont pu relever les défis qui leur ont été présentés. Lors d’une discussion qui a suivi l’atelier, ils ont rapidement pu relever les bienfaits de ce jeu de stratégies sur leur pensée. Puisque le jeu d’échecs sollicite les habiletés supérieures de la pensée, inclure des problèmes similaires en classe, en mathématiques par exemple, rend les activités d’apprentissage plus amusantes et plus efficaces. De nombreux élèves ont tellement apprécié l’expérience, qu’un Club d’échecs va voir le jour à SDC.

ÉÉC Samuel-de-Champlain

18 Notre vie

ÉÉC Saint-René-Goupil

La loi sur la conservation d’énergie dit que « l’énergie ne peut être ni créée, ni détruite, mais elle peut seulement être transformée d’une forme à une autre. » Les élèves de 5e année à l’ÉÉC Saint-René-Goupil ont exploré ce concept important en sciences d’une façon novatrice en fabriquant des machines Rube Goldberg. Une machine Rube Goldberg est un mécanisme qui comprend une réaction en chaîne complexe pour produire une action très simple comme allumer une lumière ou fermer une porte. Après avoir étudié différentes sortes de machines

Goldberg sur Internet et formulé des plans, les élèves ont bâti leurs propres machines. Ils ont ensuite décrit les diverses transformations d’énergie dans leurs créations pour démontrer leurs connaissances du concept. La meilleure façon d’apprendre un concept est de l’enseigner à quelqu’un d’autre, donc les élèves ont aussi eu l’occasion d’expliquer leurs machines aux élèves de 2e et 3e année. La classe était bruyante, un peu d’eau à été renversée et quelques billes ont disparu, mais ce fut un grand succès puisque les élèves de 2e et 3e année ont pu identifier sept sortes de transformations d’énergie et les expliquer clairement après l’activité. Encore un autre exemple que la meilleure façon d’apprendre, c’est en expérimentant!

Famille d’écoles Père-René-de-GalinéeWaterloo-Wellington-Brant

Cette année encore, les participants de l’ÉÉC Saint-René-Goupil de Guelph au Tournoi d’improvisation 2013 ont su faire vivre des émotions fortes à un public enthousiaste. Les plus jeunes ont eu la chance de s’entourer de plusieurs joueurs étoiles de l’école. Finalement, les participants de 5e année se sont démarqués en remportant la médaille d’or. Ils ont gagné leur billet pour Toronto, où ils participeront au grand tournoi du Conseil en avril. Félicitations à tous les participants ainsi qu’aux enseignants de l’école!


C’est sous le signe de la joie et de la fête que tous les élèves de l’ÉÉC Saint-René-Goupil ont entamé la Semaine de la francophonie 2013. La musique et les blagues étaient au rendez-vous aux petites annonces du matin.

Les élèves ont eu l’occasion de se familiariser avec des expressions sur le rire qu’ils ont ensuite représentées par un dessin. Chacun de ces dessins s’est retrouvé à la Galerie du rire. Ceux de la classe de 2e/3e années de Mme Jacqueline représentaient l’expression « Rire à se rouler par terre ». Chaque classe a ensuite été invitée à aller visiter la galerie pour voter.

Les grands ont trouvé amusant de venir lire aux plus jeunes. L’équipe d’improvisation a offert une belle prestation devant tous les élèves de l’école vêtus de vert et blanc. C’est avec beaucoup d’entrain et d’énergie qu’ils ont fait rire et danser tous les élèves et les enseignants. Pour clôturer la semaine dans la célébration et la joie, tous les élèves de l’école se sont réunis au gymnase pour raconter des blagues, improvisant un mini festival « Juste pour rire »! Quelle belle Semaine de la francophonie!

20 Notre vie

Le Conseil d’école de l’ÉÉC Mère-Élisabeth-Bruyère a organisé une soirée multiculturelle très réussie. L’école accueillant des familles et des élèves des cinq continents, chaque famille a apporté un plat ou un met typique de sa région pour un grand buffet partage. Un chansonnier accompagnait le repas de chants d’ici et

d’ailleurs. Après le repas, tous ont pu admirer une parade de costumes folkloriques. Chaque famille a épinglé sur une carte du monde son lieu d’origine. Pour finir, il y avait des ateliers pour divertir les élèves. Nous transmettons à nos élèves la richesse de nos valeurs catholiques et de notre culture canadienne-française. L’ouverture sur le monde et sur d’autres cultures est une grande valeur canadienne.

ÉÉC Mère-Élisabeth-BruyèreÀ l’ÉÉC Mère-Élisabeth-Bruyère de Waterloo, le personnel et les élèves ont tenu une grande exposition sur la francophonie canadienne et dans le monde. Dans le cadre du cours d’Études sociales, les élèves de la 1re à la 6e année avaient auparavant fait des recherches sur la francophonie canadienne et sur quelques grands pays francophones. Pour la visite de l’exposition, chaque élève recevait un passeport qu’il faisait étamper lorsqu’il visitait le kiosque ou la table d’un lieu, d’une région ou d’un pays. L’objectif était de développer un projet qui assure une prise de conscience des communautés francophones dans l’école, dans la région et dans le monde.

Notre science : La didactique Notre art : La pédagogie Notre objectif : La réussite de nos élèves.


ÉÉC Cardinal-Léger

Les élèves de 6e année de l’ÉÉC Cardinal-Léger de Kitchener, encouragés par M. Éric Belzile, leur enseignant, ont participé au concours Histoires collectives organisé par l’Association canadienne de l’éducation de langue française (ACELF). Ce concours s’adressait à toutes les écoles élémentaires et secondaires de langue française du Canada. L’introduction était rédigée par un auteur ou une auteure francophone de différents coins du pays et il s’agissait de poursuivre l’histoire en y ajoutant trois parties.

Une classe de l’école secondaire Bernard-Gariépy de Sorel-Tracy et une classe de 5e année de l’école élémentaire Rose des vents de Cornwall ont gagné respectivement les étapes un et deux du concours. À la troisième étape, les élèves devaient écrire un titre, le dénouement et la conclusion de l’histoire. Les élèves de 6e année de Cardinal-Léger ont remporté la troisième partie du concours et ont gagné une collection de livres d’une valeur de 250 $. Ils peuvent être fiers de leur exploit!

22 Notre vie

L’ÉSC Renaissance est très fière de son équipe de natation. Dès octobre, les élèves ont commencé à s’entraîner pour les premières compétitions. La majorité de l’équipe s’est alors qualifiée pour la compétition régionale (YRAA) en décembre. Sur les seize nageurs de l’équipe, six se sont qualifiés

pour les compétitions provinciales (OFSAA) au début mars. Tous les élèves ont très bien nagé pendant ces deux journées de compétition. L’école Renaissance est particulièrement fière des élèves qui sont montés sur le podium : médaille de bronze pour Michelle Jorritsma, Julie Boudreau, Elizabeth Piro et Michelle Blumberg en relais et pour Michelle Blumberg en 100m quatre nages; médaille d’argent pour Robert Blumberg en 100 m quatre nages, et médaille d’or pour Michelle Blumberg en 50 m brasse. Félicitations à tous!

ÉSC RenaissanceL’ÉSC Renaissance d’Aurora parraine un enfant d’El Salvador à travers l’agence Nuestros Pequeños Hermanos, grâce à l’initiative de deux élèves du BI de 12e

année, Margaux Kocsis et Diana Jurji ainsi que le comité pasto Enfants entraide. Plusieurs collectes de fonds ont été organisées pendant l’année scolaire afin de permettre le succès de cette initiative. Carlos Armando Aleman Recinos, né le 9 juin 1998, a été abandonné par sa mère à l’âge de 7 mois et son père est inconnu. Son passe-temps préféré est le soccer. Dans le futur, Carlos aimerait étudier la médecine et devenir infirmier. Les élèves de 8e année ont envoyé une communication personnelle à Carlos, préparée dans leur cours de français. Ils

ont écrit des lettres pour partager avec lui leurs intérêts et ambitions. Ils l’ont aussi informé du fait que nous avons une belle saison d’hiver chez nous au Canada avec beaucoup de neige! Ils espèrent avoir une réponse de Carlos d’ici la fin de l’année scolaire et être capables de continuer à développer une relation avec lui. Ils veulent qu’il comprenne que malgré la distance qui les sépare, les élèves à Renaissance sont très fiers de le parrainer pour l’aider dans sa vie quotidienne.

Famille d’écoles RenaissanceYork


ÉSC RenaissanceLe 19 mars, l’équipe de hockey de l’ÉSC Renaissance, les Phénix 9/12, a remporté le championnat des éliminatoires, dans la Ligue de hockey des Grands Lacs. Après avoir été champions de la saison régulière, les Phénix sont maintenant les grands champions des séries. Ils ont dû travailler très fort pour remporter leurs parties qui se sont toutes terminées en prolongation. Bravo les gars ! Et un grand merci aux entraîneurs, MM. Éric Gladu, Éric Lefrançois et Zachari Deschatelets.

ÉÉC Saint-JeanInspirés par les six Prix d’excellence du CSDCCS reçus depuis 2007 et par la semaine de relâche qui arrivait à grands pas, un vrai fou rire a envahi l’ÉÉC Saint-Jean d’Aurora lors de la Semaine

de la francophonie. La communauté scolaire était invitée à participer au concours « À quoi ressemble votre francophonie? ». Nous avons joué à « Nommez cet air » à la radio scolaire chaque matin et l’activité « Les mots qui rendent heureux » nous a permis de faire parler notre mascotte Éclair l’aigle de Saint-Jean; toutes sortes de mots et de propos heureux se faisaient entendre partout dans l’école. Le jumelage de classes, initié en décembre dernier pour la Semaine de prévention de l’intimidation avait tellement plu aux élèves que cette fois-ci les plus jeunes se sont fait guider par leur partenaires plus vieux pour relever le défi d’ouvrir La galerie du rire dans la vitrine à l’entrée de l’école. De plus, nous allons bientôt dévoiler le nouveau logo de l’école qui est l’œuvre d’une artiste en herbe de chez-nous. À l’école Saint-Jean, la francophonie, ça se fête!

24 Notre vie

récompense mensuelle de la fierté francophone sont mentionnées, et un émissaire vient chercher la récompense, soit le privilège d’héberger l’une de nos deux grenouilles pendant un mois. C’est un grand moment pour la classe que de recevoir cette distinction!

Nous profitons de ces beaux moments pour féliciter les élèves de leurs efforts pour les campagnes de levées de fonds ou de matériel au profit de ceux qui en ont besoin (paniers de Noël par exemple). Nous invitons les r e p r é s e n t a n t s des organismes à venir recevoir ces dons et ils peuvent ainsi exprimer la gratitude de ceux qui recevront l’aide.

En bref, ce moment important vient nous rappeler chaque mois combien nous sommes fiers d’être des catholiques francophones en Ontario et nous invite à progresser sur le chemin tracé par Jésus et nos ancêtres francophones.

Famille d’écoles St-Charles-GarnierDurham et Peterborough

Chaque mois, l’assemblée des valeurs a pour but de transmettre aux élèves de l’ÉÉC Jean-Paul II de Whitby les valeurs qui nous sont chères. Deux groupes de valeurs sont présentés. La valeur du citoyen du monde représente une partie du profil de l’apprenant du Baccalauréat

international : être un bon communicateur, être ouvert d’esprit, altruiste, informé et instruit. Avec le second groupe de valeurs, les élèves apprennent les savoir-être comme Lui. Pendant sa vie, Jésus nous a souvent démontré des savoir-être qu’il est bon pour

chaque chrétien de suivre. Ainsi, si l’on veut marcher dans les pas du Sauveur, il faut savoir être émerveillé, curieux, tolérant, intègre et respectueux. La classe responsable de préparer la présentation fait de la recherche sur ce que cette valeur est et ce qu’elle représente pour eux. Ils choisissent ensuite par quel moyen ils enseigneront aux autres élèves ce qu’ils ont découvert. C’est donc par des mises en scène, des chansons ou des jeux de rôles que nos élèves relèvent le défi. L’assemblée des valeurs est aussi un moment où les efforts des élèves sont valorisés. Ceux qui, dans chaque classe, se sont distingués dans la démonstration des valeurs apprises le mois précédent sont félicités, et ils reçoivent à la maison une carte-postale de valorisation. Les classes qui ont mérité la

ÉÉC Jean-Paul II


Cette année scolaire marque le 25e anniversaire de la fondation de l’ÉSC Saint-Charles-Garnier. Lors d’activités vécues tout au long de l’année, les élèves et le personnel ont l’occasion de se remémorer des événements de notre histoire et

de découvrir qui était saint Charles Garnier. En effet, les qualités de saint Charles Garnier colorent notre vie communautaire depuis le début. Pour les élèves qui arrivent d’ailleurs en Ontario, au Canada et même d’autres pays, il aura

fallu relever le défi de découvrir une langue et une culture différentes. Cette détermination de notre saint patron est encore présente aujourd’hui. L’ÉSC Saint-Charles-Garnier offre à sa communauté la chance de vivre dans un esprit de famille, de fraternité et d’accueil qui reflète nos valeurs chrétiennes. Plusieurs de

ÉSC Saint-Charles-Garnier

La communauté de l’ÉÉC Monseigneur-Jamot de Peterborough a de la chance. En effet, depuis septembre, elle s’est associée à l’organisme SOPAR pour venir en aide à une petite communauté de l’état d’Andhra Pradesh, dans le Sud de l’Inde. Une représentante de SOPAR, aussi la maman d’une des élèves, est venue présenter un projet de construction d’un puits. Lors d’une présentation vidéo, les élèves ont pu comparer leur style de vie et leur culture avec celui d’un enfant vivant dans un petit village indien. Ils ont appris, entre autres, que les enfants d’âge scolaire sont souvent désignés pour la corvée d’aller chercher l’eau. La source d’eau la plus proche étant souvent située dans un village voisin, cela implique plusieurs heures de marche pour s’y rendre, ce qui affecte leur assiduité scolaire. Ils ont aussi pu comparer leur consommation quotidienne d’eau à celle d’une famille là-bas ainsi que la qualité de l’eau. Notre petite communauté scolaire est maintenant jumelée à un village qui a décidé de se mobiliser afin d’acquérir un puits. Les élèves ont eu la

chance de mettre en pratique le message de la Bible qui est d’aider et d’aimer son prochain. Grâce à trois levées de fonds organisées par les élèves, la construction du puits est assurée. Bientôt, SOPAR enverra des photos et une vidéo afin que les élèves puissent suivre les progrès de la construction du puits. Une plaque commémorative de l’effort collectif des élèves de Monseigneur-Jamot ornera le puits en Inde.

nos anciens élèves en témoignent lorsqu’ils reviennent enseigner chez nous. À travers les activités académiques, culturelles, pastorales et sportives, notre école forme des élèves ouverts à toutes les dimensions de leur être. Venez célébrer avec nous l’héritage que nous a laissé Saint-Charles-Garnier en participant aux activités organisées du 23 au 26 mai 2013. Au plaisir de vous y retrouver!

ÉÉC Monseigneur-Jamot

26 Notre vie

Quels sont les deux points communs à tous les élèves de l’ÉÉC Notre-Dame-de-la-Jeunesse d’Ajax? La langue française et la foi catholique. Pendant les mois de février et de mars, les élèves ont vécu quelques activités qui ont eu pour effet de renforce leur sentiment d’appartenance à la culture francophone et à la foi catholique : le tournoi d’impro, la participation de la chorale au concours Choir Festival Canada et la Francoderole. Ouverte à tous les élèves, la ligue d’improvisation et la chorale réunissent des élèves de plusieurs niveaux scolaires et contribuent ainsi au développement de l’esprit d’équipe et de collaboration. La chorale, qui s’est de nouveau classée troisième face à plusieurs écoles anglophones lors du Festival de Pickering, a permis aux enfants non seulement de présenter un répertoire de chansons en français, mais d’enrichir également la culture de chaque

ÉÉC Notre-Dame-de-la-Jeunesse

Pourquoi les centres d’activités ont-ils beaucoup de succès auprès des élèves de l’ÉÉC Notre-Dame-de-la-Jeunesse? Ils travaillent seuls ou avec d’autres en se servant du matériel pédagogique pour explorer ou accroître leurs habiletés en littératie et en numératie. Diverses activités consolident ou élargissent l’apprentissage, souvent sans l’aide de l’enseignant(e). L’accent est mis sur une pratique signifiante et autonome. Les élèves assimilent ainsi ce qui leur est enseigné, car ils ont la possibilité de s’exercer à accomplir des tâches telles que l’enseignant(e) les a modélisées. La différenciation dans les centres est importante car elle permet d’offrir aux élèves des activités adaptées à leurs besoins. Ils mettent donc en application ce qu’ils apprennent et réalisent avec succès leurs activités. Les élèves de la 1re

participant. Elle procure aux élèves le plaisir d’un travail collectif dans le milieu scolaire et en dehors de celui-ci. Le 6 mars, les élèves de NDJ ont participé aux activités de La Francoderole, la plus grande œuvre artistique du monde réalisée par les enfants de la francophonie. Quelques enfants de 5e et de 6e année ont été sélectionnés pour faire partie de la délégation qui a représenté notre école sur La Francoderole. Une fresque murale fut réalisée par tous les élèves de la 1re à la 6e année; celle-ci sera bientôt affichée dans l’école. En plus de favoriser une ouverture sur le monde, la Francoderole constitue un moyen extraordinaire d’intégration puisqu’elle favorise le développement et le renforcement de l’identité culturelle. Qu’avons-nous transmis à nos élèves? La fierté de notre langue et des valeurs chrétiennes!

année de Mme Isabelle Guimont, qui travaillent régulièrement dans les centres de littératie et de numératie depuis le début de l’année, adorent se retrouver avec leurs amis pour compléter ces activités. Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils aimaient travailler dans les centres, ils ont répondu que c’était plus intéressant d’apprendre avec leurs camarades et en jouant!


Famille d’écoles Ste-FamilleDufferin, Peel et Halton

Cette année pour la Saint-Valentin, toute l’ÉÉC Sainte-Jeanne-d’Arc de Brampton s’est mobilisée pour joindre l’utile à l’agréable. Les élèves de 3e et 5e ont offert leur temps libre pour vendre, rouler, répartir puis distribuer plus de 700 Valentinogrammes. Ces messages d’amitié ont marqué la journée de la Saint-Valentin et tout l’argent amassé - 336,50 $ - a été remis au père Antoine pour aider les personnes de la paroisse de la Sainte-Famille qui sont dans le besoin. Merci et bravo à tous!

ÉÉC Sainte-Jeanne-d’Arc

L’ÉÉC Sainte-Jeanne-d’Arc a célébré Le Mois de l’histoire des Noirs en beauté. Tout au long du mois de février, les enfants ont fait de nombreuses découvertes historiques et culturelles avec des chansons africaines chaque matin durant les annonces et une chronique appelée « Saviez vous que… » qui relatait les nombreuses réalisations et contributions des Canadiens de race noire.

Parmi les activités reliées au thème du Mois, les élèves ont participé à un atelier de fabrication de masques africains en carton peint. Puis monsieur Adamou Kienou le maître des tambours s’est associé à l’évènement en animant un spectacle de tamtams au cours duquel tous les élèves ainsi que le personnel enseignant se sont essayés au tambour. Pour la clôture du Mois de l’histoire des Noirs, les élèves du cycle primaire, moyen et intermédiaire ont présenté un spectacle de danses traditionnelles

africaines de toute beauté et un défilé de mode riche en couleurs. Bref, tout ceci nous rappelle l’importance que nous devons accorder aux valeurs essentielles qui sont le fondement de toute société.

28 Notre vie

ÉÉC Saint-Jean-BaptisteDans l’esprit de la Semaine de la francophonie, les élèves de l’ÉÉC Saint-Jean-Baptiste de Mississauga ont participé à des activités pour célébrer leur fierté d’être francophone. Le mercredi 20 mars, les élèves se sont habillés en vert et blanc pour démontrer leur appartenance à la communauté francophone. Pour les mettre dans l’atmosphère de fête, Mme Sylvie a accueilli les élèves qui descendaient de l’autobus avec de la musique française entraînante. Cette tradition est bien ancrée à l’école : la musique française est un outil infaillible pour activer la vie de notre école. Lors de nos célébrations liturgiques, toute l’école a le plaisir de se joindre à notre chorale afin de les rendre plus vibrantes. À SJB, on chante notre francophonie!

ÉÉC du Sacré-CoeurPour la Semaine de la francophonie, les élèves et le personnel de l’ÉÉC du Sacré-Cœur de Georgetown ont vécu plusieurs activités dont la Galerie du rire où les élèves devaient illustrer une expression en rapport au rire, le port de vêtements franco ainsi qu’une joute amicale de ballon volant entre profs et élèves ainsi qu’entre élèves. De plus, les prix Mordicus de l’Association canadienne d’éducation de langue française ont été remis à des intervenants montrant un engagement prononcé pour faire vivre cette francophonie.

Catégorie Jeune engagé en francophonie : Justin Lavictoire (absent de la photo). Justin s’engage dans les activités culturelles, pastorales et sportives avec énormément d’enthousiasme. Il met en valeur son leadership en encourageant les petits et les grands à participer aux activités scolaires. Il a même coordonné la messe des enfants pour Noël.

Catégorie Francophile : Gerry Chaumont. M Chaumont participe à plusieurs activités scolaires, notamment à titre de Père Noël et entraîneur de l’équipe de hockey. Il est également souvent présent pour accompagner les sorties scolaires.

Catégorie Bénévole engagé en francophonie : Isabelle St-Georges. Isabelle s’implique dans les activités de Livromagie et livromanie durant l’heure de dîner et elle aide lors du carnaval d’hiver pour faire du bon chocolat chaud!

Catégorie Adulte engagé en francophonie : Donald Mongeon - Donald est notre bon berger qui accompagne les petites brebis à la préparation des sacrements en collaboration avec la paroisse Sacré-Cœur de Georgetown. Il encourage le leadership des élèves lors des tournois d’improvisation et dans la cours d’école en créant un cadre d’appui pour les jeux extérieurs par et pour les élèves.


Cette année, à l’ÉÉC Ange-Gabriel de Mississauga c’est surtout la célébration du Mois de l’histoire des Noirs qui s’est démarquée parmi nos multiples référents de la culture franco-ontarienne. Les élèves ont écouté quotidiennement des chansons africaines à la radio de l’école, suivies d’une session d’information « Le saviez-vous » sur les inventeurs noirs et leurs inventions. La dernière journée, les enfants ont visité le mini-musée africain d’Ange-Gabriel au foyer de l’école. Ils ont pu y observer des étoffes, des bijoux, des bibelots, des livres, des peintures et des instruments de musique. Ensuite, ils ont admiré les superbes masques

africains fabriqués par la classe de maternelle et jardin. Puis, au gymnase l’exposition des inventeurs noirs avait été installée par «International All African Inventors Museum (IAAIM)». À midi, mené par Mme Andréanne Lépine en beau boubou mauve, le personnel, habillé en costumes folkloriques

multicolores a partagé un délicieux festin composé de divers plats culturels. L’après-midi, au gymnase, les filles de 4e et 6e années ont présenté leur belle chorégraphie africaine créée

ÉÉC Ange-Gabriel

par Leaticia Amihere de la 6e année. Puis le grand tambourineur international Amadou Kienou et son partenaire Amara Kanté ont offert une performance extraordinaire très entraînante. Tous les élèves, le personnel de l’école, les parents et la garderie Le petit bateau, se sont mis à danser en attirant beaucoup de rires et d’applaudissements.

Ces activités transmettent aux élèves non seulement les valeurs catholiques et la fierté francophone, mais surtout elles façonnent leur identité et le sentiment incomparable d’appartenance. En passant devant la grande peinture d’une mère africaine avec son enfant, un petit garçon s’écria avec son plus beau sourire: « Madame, il me ressemble! N’est-ce pas? ».

ÉÉC Sainte-MarieLe personnel de l’ÉÉC Sainte-Marie d’Oakville veille à transmettre aux élèves le savoir-être et le savoir-vivre pour une vie heureuse dans la foi catholique, tout en gardant notre identité francophone. Cette année, en collaboration avec les parents d’élèves, il a été décidé d’afficher au grand public l’Expression de la semaine. Le but est de développer et d’enrichir l’expression orale des enfants, en récompensant, chaque vendredi, les élèves qui auront fait bon usage, lors des conversations entre amis, de l’expression affichée.

30 Notre vie

À l’ÉÉC René-Lamoureux de Mississauga, élèves, enseignants, parents et toute la communauté se mobilisent au quotidien pour faire valoir leur francophonie et leur catholicité. Parmi nos nombreuses activités, la lecture est mise à l’honneur par le projet de jumelage de classes pour le lecture-o-thon, et le jumelage de classes de 5e/6e avec les classes de jardin pour la création de petits livres qui viennent enrichir la bibliothèque de classe. La communication orale devient un défi passionnant au club d’improvisation qui est offert d’octobre à mars à l’heure du midi pour les élèves de 4e à la 6e. C’est un vrai succès d’année en année avec une participation régulière d’environ 45 élèves. Nous sommes actifs et fiers de l’être!

ÉÉC René-Lamoureux

À l’ÉÉC Saint-Nicolas de Milton, les élèves apprennent tout en s’amusant!

ÉÉC Saint-Nicolas

Jouer au hockey pour fusionner des phonèmes afin de créer un nouveau mot.

Jouer au magasin

Apprendre avec le tableau interactif

Centre d’écriture

Jouer à la clinique médicale


J’ai fréquenté l’école des Saints-Martyrs-Canadiens à Perkinsfield. La direction et trois de mes enseignantes étaient des religieuses. Je me souviens des visites fréquentes du curé de la paroisse dans les salles de classe. On allait à l’église à pied pour assister à la messe en famille le dimanche. Notre foi catholique faisait partie de notre identité. Aujourd’hui, la communauté paroissiale est toujours là, mais la foi se vit différemment. Et mieux je dirais. J’entends par là que parce que la foi n’est pas un simple automatisme. Nous voulons vivre à la manière de Jésus, dans le respect et l’amour des autres. Voilà ce qui nous pousse à l’action : nous sommes les bras et les mains du Christ!

Il faut également valoriser notre langue et notre culture en développant la fierté de ce que nous sommes, d’où nous venons et de ce que nous pouvons réaliser en tant que Francophones.

nV : Quel est le rôle des parents dans la transmission de ce patrimoine? Quel est votre expérience en tant que parent?

Je suis mère de cinq enfants. Lorsque j’ai commencé ma carrière en enseignement, j’ai pu apprécier l’importance de parler français à mes enfants avant leur rentrée scolaire. Il ne faut pas seulement transmettre la langue et la culture par des livres ou des contes, mais il faut que ce soit vécu, que ce patrimoine reflète notre identité. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants et appuient l’école dans ses démarches à continuer de valoriser ce patrimoine.

Comme parent, je voulais que mes enfants puissent fréquenter une école dans laquelle ils recevraient une éducation de haute qualité tout en continuant de vivre en français, de célébrer la culture canadienne française et ce, en présence du Christ Jésus. Voilà ce que l’école catholique de langue française a offert à mes enfants.

notre vie (nV) : Parlez-nous de votre cheminement professionnel. Qu’est-ce qui vous a poussé vers l’enseignement et vous motive encore aujourd’hui?

Ma sœur m’avait trouvé un emploi pour faire la publicité d’un concept nouveau mené par le ministère de l’Environnement : le recyclage. Pendant une année, j’ai travaillé au sein de Simcoe

Nord pour en faire la promotion. J’ai conçu un concours au sein des écoles de la région. C’est quand j’allais dans les écoles et je parlais avec les élèves que plusieurs enseignants m’approchaient et me disaient que je devrais enseigner. Après une présentation auprès d’un club privé, une dame m’a invitée chez elle. Au cours de notre rencontre, elle m’a parlé de mes forces et comment j’avais un don, sans le savoir, et que c’était dommage que je ne partage pas ce don avec ceux et celles qui en profiteraient : les enfants. Elle était enseignante et voyait ce potentiel en moi. Cette dame m’a convaincue que je n’étais pas trop vieille pour retourner aux études et que je devais enseigner.Vingt-trois ans plus tard, j’adore toujours autant ce que je fais. Je travaille de près avec les élèves et le personnel enseignant. Je suis convaincue de l’efficacité et de la pertinence des stratégies à haut rendement qui reflètent les compétences du 21e siècle. Ces stratégies me permettent d’avoir un meilleur rapport avec les élèves. Lors de nos interactions, nous apprenons, ensemble, à développer des grandes idées. Que c’est passionnant!

nV : Quel est l’héritage vivant que l’école catholique de langue française transmet à ses élèves?

Témoin de l’éducation catholiqueAnne DesrochesEnseignante-ressource et enseignante-accompagnatrice, ÉÉC Sainte-Croix (Lafontaine)

32 Notre vie

nV : Quels sont les défis des familles francophones dans la transmission de cet héritage?

Vivre dans un milieu minoritaire fait en sorte que sans s’en apercevoir, on peut facilement perdre une langue. On est entouré de la langue anglaise et les enfants comprennent à un jeune âge qu’à l’extérieur de la maison, on parle le plus souvent en anglais. Il faut alors s’affirmer comme parent et demander à nos enfants qu’ils nous parlent en français. Cela n’est pas facile mais nous le faisons par amour pour nos enfants.

Il y a de plus en plus de familles exogames dans notre communauté. Nous pouvons dire que nos enfants sont choyés de grandir dans un milieu multiculturel. Si les parents veulent par contre que leur enfant soit bilingue, ils auront à mettre l’accent sur la langue française et la culture française, et ce, dès la naissance, dans le but de permettre à leur enfant de s’identifier à ces dernières.

nV : Comment l’école catholique de langue française appuie-t-elle les parents à ce niveau?

L’école catholique de langue française est un modèle : toute communication se fait en français. Ce n’est pas qu’une école d’immersion, c’est toute une communauté qui vibre, grandit et s’épanouit en français. Si les activités sont nombreuses pour les élèves afin de les aider à former leur identité en tant que catholiques francophones, les parents ne sont pas en reste. L’école peut même offrir un cours de français à ceux qui ne maîtrisent pas la langue mais qui veulent cheminer avec leur enfant. Au sein des écoles, les services de garde francophones sont des partenaires importants qui nourrissent dès le plus jeune âge le plaisir de parler français.

L’école catholique de langue française, pour moi, se trouve à être un milieu où nous vivons dans la présence de Jésus pendant toute la journée. Ce n’est pas seulement pendant le cours d’enseignement religieux que nous apprenons à reconnaître la présence de Dieu dans notre vie. C’est au cours de la journée que les élèves apprennent à vivre à la manière de Jésus : que ce soit lors de la récréation où nous sommes appelés à inviter au jeu un enfant isolé; que ce soit lors du bloc de littératie alors que nous étudions les paraboles de Jésus pour comprendre les messages inférés; que ce soit en numératie où nous faisons appel à l’Esprit Saint pour nous guider, nous appuyer, nous calmer lors d’une évaluation… Voilà le milieu où j’aime travailler et où je voulais que mes enfants s’épanouissent. Je suis fière de dire que mes enfants fréquentent une école du CSDCCS.


La voie de l’excellenceLa transmission de notre héritage sous toutes ses formesTraces d’amourLors de la Semaine de la francophonie, les élèves de l’ÉÉC Corpus-Christi d’Oshawa ont eu beaucoup de plaisir à afficher leur foi, leur langue et leur culture lors d’activités et de journées thèmes. Ils pouvaient choisir de participer à la création d’une fresque commémorative de 8 pi par 16 pi qui sera dévoilée pour le 50e anniversaire de l’école, le

Pour faire bouger la fierté francophoneOn dit qu’un battement d’aile de papillon à Paris peut provoquer quelques semaines plus tard une tempête à New York. Pour la Semaine de la francophonie, l’ÉÉC Monseigneur-de-Laval de Hamilton a donné plusieurs battements d’aile en direction de sa fierté francophone. Plusieurs activités plus dynamiques les unes que les autres ont occupé la semaine du 18 au 22 mars dernier. Plusieurs classes ont eu beaucoup de plaisir à créer une vidéo 3D sur diverses chansons françaises en faisant exploser leur créativité. Nous avons créé une murale sur le thème « Nos mots ont du pouvoir ». L’amitié, l’entraide et le partage sont des qualités importantes au sein de la communauté francophone. L’école est devenue un centre de rassemblement quand plus de 130 personnes ont assisté à une soirée cinéma en famille. L’école a à cœur son rayonnement communautaire et chacun apporte sa contribution pour créer et maintenir un espace francophone vivant et vibrant.

11 octobre 2013. Il y avait aussi un atelier pour la création d’une pierre décorative qui sera placée dans notre jardin. Tous les élèves de l’école ont

écrit un geste d’amour sur une petite pierre. Ces petites pierres furent ensuite agencées en forme de cœur sur des dalles de patio qui décoreront nos plates-bandes au printemps. Finalement, certains ont participé à la création d’une affiche « Vision » afin de promouvoir les qualités inscrites à notre code de vie. La semaine fut couronnée par une journée œuvres d’art intergénérationnelles à laquelle les élèves, les parents, les grands-parents et le membres de notre communauté francophone furent invités à participer. Quelle belle façon de laisser des traces d’amour ici et là sur les murs de l’école.

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Joindre la parole aux actes À l’ÉÉC Saint-Noël-Chabanel de Cambridge, la francophonie se vit en ondes. La radio-étudiante a beaucoup de succès auprès des élèves. Le comité de la

Semaine de la francophonie a lancé le défi à chaque classe de présenter une capsule mettant en valeur la langue française ou la communauté française locale, provinciale, nationale ou internationale. Mais l’exercice de communication commençait bien avant la diffusion, quand chaque classe devait arriver à un consensus pour choisir ce qu’elle allait présenter : un reportage, de la musique, des devinettes, une chronique, un jeu, des petites annonces, un poème, une comptine ou même une blague. Ce fut un énorme succès. De plus, nous avons aussi à l’école une Bonne Samaritaine. Michaela, élève de 5e année, qui a entrepris un grand projet. Elle

Reconnaître la richesse de nos différences en françaisL’ÉÉC Saint-Jean-de-Lalande de Toronto a véritablement à cœur l’éducation catholique de langue française. Quotidiennement, les enseignants transmettent aux élèves une part de leur héritage personnel afin de développer chez eux une ouverture aux différences et une appréciation de toutes les cultures de notre communauté. Lors de certaines occasions spéciales, les valeurs transmises sont vécues dans une atmosphère festive comme récemment lors du dîner international. Pour ce dîner, les élèves ont pu appliquer les valeurs apprises en partageant avec leurs amis un plat provenant de leur pays d’origine. Ils ont aussi eu

recueille les sacs de lait et en fait de petits matelas pour les enfants d’Haïti. Toute l’école appuie ses efforts en lui apportant des sacs de lait. Ça en prend des sacs pour faire un matelas - 500 ou 600! Nous allons aider Michaela à couper et tisser le plastique. Les matelas sont faciles à entretenir, ils peuvent durer plus de 20 ans et ils protègent les gens contre l’humidité et les insectes Transformer ces sacs de lait qui ne sont pas recyclables ici est une initiative qui nous permet de devenir encore plus écologiques. C’est pour cette raison que le poste de radio local a choisi Michaela pour le prix de La Bonne Samaritaine de la semaine. Ce beau projet s’intègre à notre projet du Carême 5R. Nous recueillons également des vêtements d’occasion pour la Société St-Vincent-de-Paul.

l’occasion de porter des vêtements traditionnels de leur pays d’origine, de présenter des danses folkloriques et d’écouter de la musique provenant de différents pays du monde. Tous se sont amusés en mangeant, en chantant et en dansant!


des élèves accompagnées de chansons franco-ontariennes et les drôles de phrases ont su amuser les petits et les grands! Quelle belle journée! Quelle belle semaine! Réjouissons-nous chaque jour de l’année et soyons fiers de parler français!

S’approprier son héritage culturel par le jeuÀ l’ÉÉC Marguerite-Bourgeois de Borden, les activités étaient nombreuses lors de la Semaine de la francophonie. La course à obstacles a fait vivre aux élèves l’époque des explorateurs. Les obstacles représentaient la forêt, le transport en canots et en bateaux, sans oublier les portages et la coupe de bois, et les tunnels étaient des mines de l’Ontario. Pour joindre la culture à la langue, le bingo de la francophonie, l’improvisation, la course des syllabes, le PowerPoint avec photos

La foi et la culture font le lien entre les générationsÀ l’ÉÉC Saint-François-d’Assise de Welland, des mots-clés reflètent ce qui fait notre culture. Ce sont la fierté, le français, la foi, la connaissance de nos racines. Ils sont à la base de toute activité organisée à l’école. Ainsi, lors de leur visite au Foyer Richelieu de nos aînés, les élèves de 7e et 8e année ont vécu leur fierté, leur francophonie, leur foi tout en retrouvant leurs racines et de leur culture. Les résidents du Foyer ont adoré faire

des activités avec les jeunes, tout en jasant du passé et du futur. Quel beau partage! Nos aînés ont tellement de choses à nous transmettre! La foi et la langue, ils les ont vécues et ils les ont maintenues! La jeunesse et la vieillesse ne peuvent pas être séparées lorsqu’on pense à notre héritage francophone. Les élèves ont hâte de revivre cette expérience qui se répètera quelques fois cette année.

36 Notre vie

À l’ÉÉC Sainte-Marguerite-Bourgeoys de Markham, la semaine a débuté par des activités dans les classes à tous les niveaux. Le 21 mars, Journée internationale de la francophonie, a été célébrée à l’extérieur où toute l’école s’est rassemblée pour faire un tintamarre. Le personnel de l’école ainsi que les élèves et des parents avaient apporté chacun le drapeau de son pays d’origine, des casseroles, des tamtams, des maracas et toutes sortes d’autres objets qui font beaucoup de bruit. Tout le voisinage a entendu nos cris et notre chahut. Les élèves ne sont pas près d’oublier cet événement. Le 22 mars, on

a conclu notre semaine par une joute d’impro entre les enseignants et les élèves. Toute l’école était au gymnase pour y participer. Les deux équipes ont très bien joué. Les élèves étaient très heureux de voir leurs enseignants jouer surtout de voir la directrice improviser. Ce fut une journée inoubliable.

Fêter la francophonie, ça fait du bruit

La Francoderole est passée chez nous

Le 7 mars dernier, les élèves de l’ÉÉC Saint-Nicolas de Milton ont participé aux activités de La Francoderole, la plus grande œuvre artistique du monde réalisée par les enfants de la Francophonie. Plus de 79 000 enfants provenant de plus de 400 écoles primaires et communautés francophones du Canada et des États-Unis ont déjà participé à ce projet depuis 10 ans. Pour l’occasion, l’école a été l’hôte d’une exposition partielle de l’œuvre qui a voyagé partout. Les élèves ont assisté à une

animation-conférence racontant son histoire et leur permettant de découvrir la Francophonie. Ils ont aussi réalisé une fresque murale qui restera à l’école. Quelques élèves de 4e, 5e et 6e année se sont distingués en faisant partie de la délégation qui a représenté notre école sur La Francoderole.


Animation culturelle et pastoraleMontée pascale dans les écoles secondaireUne belle initiative a vu le jour cette année au sein de nos écoles secondaires : la montée pascale. Chaque animateur de pastorale a organisé une journée d’animation avec des élèves de son école. Ce fut l’occasion de vivre une journée de réflexion sur la grande fête de Pâques et les événements qui l’entourent. Le temps de Pâques se poursuit jusqu’à la fête de la Pentecôte.

Au nom de tous les élèves et de l’équipe de la pastorale :

Joyeuses Pâques!

38 Notre vie

Des artistes se rencontrentDes élèves des écoles secondaires catholiques Saint-Frère-André et Monseigneur-de-Charbonnel remettent leur œuvre à Andrea Lindsay et Luc De Larochellière

Dans le cadre de la Semaine de la francophonie 2013, des élèves de 7e et 8e année des écoles secondaires catholiques Saint-Frère-André et Monseigneur-de-Charbonnel, ont eu la chance de réaliser des peintures inspirées des paroles du dernier album « C’est d’l’amour ou c’est comme » d’Andrea Lindsay et de Luc De Larochellière, auteurs-compositeurs et interprètes très reconnus sur la scène musicale francophone. Le projet a débuté par une invitation lancée par le Centre francophone de Toronto pour permettre aux jeunes du secondaire de fêter la Semaine de la francophonie et plus particulièrement de s’imprégner de la culture musicale francophone. Très enthousiastes, les élèves ont travaillé pendant plusieurs semaines, durant les heures du dîner, à la création de six toiles menant ainsi à une mosaïque de peintures. Une fois finalisées, les toiles ont été exposées au Studio Glenn Gould lors du grand cocktail organisé par Radio-Canada. Le 21 mars en matinée, les élèves ont eu la chance de rencontrer les deux artistes en personne. Dans une atmosphère généreuse et détendue, les élèves des écoles secondaires catholiques Monseigneur-de-Charbonnel et Saint-Frère-André, ayant participé au projet, ont eu l’opportunité d’expliquer leur création artistique aux deux artistes. Le projet s’est finalisé par une invitation au concert le soir même. Les élèves ont découvert les artistes sur scène. Selon Ghetty, un élève de 8e année : « J’ai vraiment aimé participer à ce projet, car j’ai pu découvrir des artistes francophones que je ne connaissais pas. Nous avons travaillé pendant plusieurs semaines sur ce projet. Je suis venu à chaque midi pour peindre ma toile et en plus nous le faisions en musique. J’ai vraiment aimé la rencontre avec les artistes, car j’ai pu partager avec eux ma créativité. Enfin, c’était la première fois que j’assistais à un concert de musique francophone à Toronto. »


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Du 6 au 11 mai 2013Surveillez les activités prévues dans votre école

SEMAINE DE L’ÉDuCATION CATHOLIquE 2013

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