Blyton Enid Série Mystère Détectives 2 Le mystère du chat siamois 1944 The Mystery of the...

8/9/2019 Blyton Enid Srie Mystre Dtectives 2 Le mystre du chat siamois 1944 The Mystery of the Disapearing Cat.doc

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Enid BLYTON

LE MYSTREDU CHAT SIAMOIS

ON a vol Mitsou! Mitsou, c'est unmagnifique chat siamois qui remportetoutes les mdailles dans les concours.Lady andling, sa matresse, est audsespoir. La petite ville est en moi. M."roddy, le gros policeman, ne sait o#

donner de la t$te.Le myst%re est complet.

&eureusement, les inq tectives etleur chien (o)y sont l*! (atty, commetou+ours, m%ne la ande et (o)y se dcide,

sans grand enthousiasme, * aider sonmatre... Ne faut-il pas, de temps entemps, oulier les vieilles querelles et serendre des services, m$me entre chiens etchats

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ENID BLYTON

LE MYSTREDU CHAT SIAMOIS

ILLUSTRATIONS DE JEANNE HIVES

HACHETTE272


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TABLE

1. Les cinq dtectives en vacances 2/. Le terrile M. Morton 10. 3im * la rescousse //

. Miss 3rimle entre en sc%ne 045. (o)y se venge 062. Mitsou disparait 56. 3im intervient 507. 8ne multitude d'indices 219. M. "roddy au travail 2914. :ip et ;etsy en visite 6211. nspecteur ?en@s! 14715. M. "roddy a des ennuis 11212. oup de thAtre 1//16. 8n temps de rpit 1/917. =econde disparition 102

19. (o)y si)i%me dtective 15/4. L'enqu$te at son plein 15/1. La clef du myst%re 120//. Le coupale confondu 164

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CHAPITRE PREMIER

LES CINQ DTECTIVES EN VACANCES

;l tait pensionnaire

dans un lyce et, pendant un trimestre entier, ;etsy s'tait ennuyesans lui.


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prol%me policier G ils avaient dcouvert le coupale dans uneaffaire de maison incendie1.

C 3'en souviens-tu, maman demanda ;etsy. Nous avons tirtoute l'histoire au clair! Nous nous tions aptiss G les inqtectives et leur chien. ?'aimerais ien que nous ayons un autremyst%re * drouiller ces vacances-ci!

Ha m'tonnerait, rpondit sa m%re en riant. Fllons, cesse deavarder comme une pie, ma petite ;etsy. >l est l'heure d'allerchercher ton fr%re * la gare. E

Lorsque :ip fut de retour cheD lui, ;etsy lui conta par le menuce qui s'tait pass * la maison en son asence. l la considrait

presque comme un .C Larry et aisy arrivent demain! annonIa ;etsy tout en

trottinant dans son sillage. Oh! :ip, pourrons-nous encore +ouer au)dtectives

=eulement si un myst%re s'offre * nous, petite nigaude. Fh!?'ouliais de te dire... -(atty passera ses vacances avec nous. =esparents se sont tellement plu * :etersJood lors de leur dernier s+ourqu'ils y ont achet une villa,

- Kuelle chance! s'cria ;etsy. ?'aime eaucoup (atty. >l estgentil pour moi. Fvec lui, les inq tectives seront au complet.?'esp%re qu'il viendra avec (o)y

;ien sr E, affirma :ip.(o)y tait le petit fo)-terrier de (atty. ;etsy se r+ouit de le

revoir.C omment sais-tu que (atty doit venir demanda-t-elle soudain

* son fr%re.

:arce qu'il m'a crit, rpondit :ip en tirant un papier de sapoche. 3iens, voici sa lettre. coute...

1. VoirLe Mystre du Pavillon rose, da! "a #$#% &o""%&'io.

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C her :ip,

C Mes parents ont achet la Maison ?aune, pas tr%s loin de cheDtoi. Nous passerons donc les grandes vacances ensemle. ?'esp%re quenous aurons une nouvelle nigme * rsoudre. Ha me plairait ien. Mesamitis * la petite ;etsy. ?'irai te voir d%s mon arrive. F ientt, monvieu)!

C (F33B. E

- Fu fait, :ip, d'o# lui vient ce surnom de (atty- ?e te l'ai d+* e)pliqu. Notre ami s'appelle, en ralit,

(rederic@ Fdalert 3rotteville. Les initiales de ces noms forment lemot (at, diminutif de (atty.


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C (o)y chri! omme tu m'as manqu! E3ous taient tellement occups * flatter l'aimale $te qu'ils

n'aperIurent pas (atty, suivant son chien. Le +eune garIon toussota.C Flors, moi, on ne me dit rien E;etsy leva la t$te et, avec un cri de +oie, courut vers (atty.


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ourrade. =i tu continues comme Ia, +e finirai par m'imaginerque tu es +alou) de mes succ%s ! E

Qiant et plaisantant, les cinq amis s'tendirent sur l'here et l*,tout en +ouant avec (o)y, firent mille pro+ets pour leurs vacances.

C Royons, ;etsy! demanda soudain (atty. N'as-tu aucunenouvelle * nous apprendre :as de myst%re en vue :as le moindredut de roman policier N'oulie pas que nous voici au complet... lesinq tectives et leur chien!

?e ne l'oulie pas, (atty, rpondit ;etsy en soupirant. Mais ilne se passe rien d'e)traordinaire au village en ce moment. >l y a m$melongtemps que +e n'ai aperIu notre ennemi... ce rave vieu)irrculeD ! E

La petite fille faisait allusion * M. "roddy, le policeman de:etersJood. 'tait un homme corpulent et asseD peu sympathique,que les enfants avaient aptis irrculeD parce qu'il rptait sans cessecet ordre quand il les rencontrait... sans oulier de rouler les r. M."roddy n'aimait pas les inq tectives et ceu)-ci le lui rendaientien.

C Non, reprit ;etsy en hochant 'la t$te, +e ne vois rien * vousapprendre de ien nouveau... Fh! si, pourtant! ?'allais oulier... La

villa voisine est haite. es gens s'y sont installs voici quelquetemps. E

La maison dont parlait ;etsy tait reste vide pendant pr%s dedeu) ans. Fussi les amis manifest%rent-ils un intr$t immdiat.

C l s'occupe du +ardin. On l'entend siffler de temps * autre.

>l siffle m$meS tr%s, +oliment. Oh... et puis +'ai aperIu aussi desquantits de chats... des chats tr%s drles.

es chats! s'e)clama :ip, surpris. Kuelle sorte de chats >ls ont le museau, la queue et les pattes marron tr%s somre

tandis que le reste du pelage est caf au lait, e)pliqua ;etsy. La +eunefille qui les soigne est passe un +our devant

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notre grille.


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plus largement. ?e suis seulement l'aide +ardinier. Le +ardinier enchef est M. Morton... un onhomme avec un neD crochu et un salecaract%re. E

La description de l'individu le rendit immdiatementantipathique * Larry G neD crochu... mauvais caract%re... Fvecinquitude, Larry inspecta le +ardin du coin de l'Uil, mais M. Mortonn'tait pas en vue.

C :ourrions-nous venir voir les chats de votre patronne un de ces+ours demanda-t-il * l'aide +ardinier. e sont des siamois, m'a-t-ondit

Oui.


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:arfait! dclara Larry. Nous viendrons donc demain. Fufait... comment vous appeleD-vous E

Mais avant que l'aide +ardinier ait eu le temps de rpondre, une

voi) aigre et colreuse s'leva non loin de l*.C 3im ! 3im! O# te caches-tu, sacripant ?e t'avais dit de rler

ces mauvaises heres! > s'loigna en courant. Larry sauta au as de sa +arre et alla

re+oindre ses amis.a 'est l'aide +ardinier, e)pliqua-t-il. >l s'appelle 3im. >l a l'air

d'un on garIon, un peu simple... :ourrons-nous aller voir les chats demain demanda

;etsy. >l me semle que tu en parlais... Oui, demain apr%s-midi, lorsque M. Morton, le +ardinier en

chef, sera sorti. Nous n'aurons qu'* franchir le mur. ?e crois que nousferons ien de ne pas emmener (o)y avec nous. Rous saveD comment

il se comporte quand il voit des chats! E

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CHAPITRE II

LE TERRIBLE M. MORTON

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- Miss &armer, oui. Mais moi +e vis avec mon eau-p%re. Mam%re est morte. ?e n'ai ni fr%re ni sUur. 'est mon premier emploi. ?em'appelle 3im ;roJn et +'ai quinDe ans.

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des chais de grande valeur. =aveD-vous que, dans les e)positionsou elle les prsente, ils rapportent eaucoup d'argent * Ladyandling 3eneD, celui-ci, par e)emple, a d+* gagn quantit de pri).'est le plus prcieu). E

l n'estpas mchant, n'est-ce pas

- Oh! non, rpondit la +eune fille. 3ous ces chats sont tr%sgentils. =i nous les gardons en cage, c'est pour viter

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qu'ils ne courent de tous cts et qu'on ne nous les vole. E


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Effray, Mitsou chappa !aisy"

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- e n'est pas votre +ardin! riposta (atty avec hardiesse.'est celui de Lady andling qui est une amie de ma m%re. E

ire * M. Morton que le +ardin ne lui appartenait pas tait la piredes maladresses. Le +ardinier considrait la proprit comme sonroyaume. >l tait persuad que chaque fleur tait son ien, ainsi que lemoindre petit pois ou la plus minuscule groseille. ls ne font que dessalets. ;on darras si l'un d'eu) est parti!

- sireD-vous que nous restions pour vous aider * chercherMitsou demanda aisy en se tournant vers Miss &armer.

- ?e vous ai dit de vous en aller! E rugit M. Morton dont le neD.

crochu tait devenu tout rouge sous l'empire de la col%re.=on regard d'un gris de pierre semlait vouloir foudroyer aisy

sur place. 'tait un individu dplaisant, dot d'un caract%repouvantale. =es cheveu) couleur de paille, grisonnants sur lestempes, n'a+outaient rien * sa eaut. Les rides de son visage taientnoires de poussi%re. =on e)pression menaIante fit passer un frissondans le dos des enfants.

>ls dcid%rent de partir. et odieu) +ardinier tait peut-$tre ien

capale de les frapper, s'ils insistaient! =ans un mot, (atty, Larry, :ipet aisy se dirig%rent vers le mur. ;etsy n'tait pas avec eu), mais ilssuppos%rent que, la peur lui donnant des ailes, elle l'avait d+* franchi.(atty appela (o)y.

C Non! dcida Morton. Le chien restera avec moi. >l a esoind'une onne punition. 8ne fois chAti, il ne se risquera pas * revenirdans mon +ardin.

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?e vous dfends de toucher mon chien! E s'cria (atty.:our toute rponse, le +ardinier empoigna le fo)-terrier par

la peau du cou et le souleva de terre. (o)y ne put m$me pasaoyer. :uis M. Morton s'loigna. (atty le suivit en courant etl'agrippa par le ras. 'une ourrade, le +ardinier se darrassa du+eune garIon. Fpr%s quoi, il +eta (o)y dans une caane * outils dont ilferma la porte * clef. Fyant fourr cette clef dans sa poche, il seretourna pour faire face * (atty. evant son regard menaIant, (attyaandonna la partie. :ivotant sur ses talons, il courut re+oindre lesautres.

;ientt, tous quatre eurent franchi le mur et se retrouv%rent surla pelouse du +ardin de :ip, haletants et de fort mchante humeur. >ls

avaient laiss derri%re eu) 3im apeur et Miss &armer dsole. >lsavaient galement laiss ;etsy, mais cela, ils ne s'en doutaient pas.


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l'aura guid +usqu'* nous. ire qu'il est prisonnier de ceonhomme! ?e le hais, ce Morton.


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CHAPITRE III

TIM A LA RESCOUSSE

LOQ=K8


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celui-ci se mit * ronronner G il tait heureu) de la prsence de;etsy.

;etsy s'avisa alors que l'arre tait facile * escalader. l ne vit personne.

C 3im ! rpta ;etsy. ?e. suis l*, sur l'arre.


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Oh! +e ne veu) pas que tu perdes ton emploi. 3ant pis, +e vaisessayer de me drouiller seule. E

Mais 3im ne le lui permit pas. =i effray qu'il ft, il se sentaitolig de venir au secours de ;etsy. :our commencer, il attrapaMitsou et, suivi de la petite fille, se dp$cha d'aller porter le chat danssa cage. :ar chance, le terrile M. Morton ne se trouva pas sur leurchemin.

C Ouf! 'est Miss &armer qui va $tre contente! chuchota 3im enrefermant la porte grillage. ?e la prviendrai tout * l'heure G ellecherche Mitsou de l'autre ct de la maison.


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Tim! rpta Betsy je suis l sur l'arbre.

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Fu m$me instant, un gmissement s'leva au loin. ;etsy regardaautour d'elle d'un air intrigu.

C O# est (o)y E demanda-t-elle, ignorant ce qui tait arriv aupetit chien.

Les autres le lui apprirent. ;etsy se montra aussi indigne queouleverse.

C Mais il faut aller le dlivrer! s'cria-t-elle. (atty, escalade lemur et vas-y! E

Mais (atty n'avait gu%re envie de risquer une nouvelle rencontreavec le +ardinier. l continue * gmir. "rimpons sur le mur etessayons de voir si 3im n'est pas dans les parages. Nous luidemanderons de +eter un coup d'Uil par la fen$tre de la caane * outilset de tenter de rassurer (o)y en lui parlant gentiment. E

Les autres trouv%rent l'ide e)cellente. Larry se hissa en silence

au sommet du mur et regarda par-dessus. >l ne vit personne. l se mit * siffler lui aussi. 3imcomprit, car ientt- il apparut, souriant, au dtour de l'alle.

C Ku'y a-t-il chuchota-t-il. ?e ne peu) gu%re m'arr$ter. M.Morton est dans les environs.

(o)y m'inqui%te, e)pliqua Larry dans un souffle. :eu)-tut'approcher de lui et lui dire un mot rassurant

?e vais essayer! E promit 3im.

Le grand garIon s'en fut droit * la caane * outils, en prenantien garde de n'$tre pas vu du +ardinier. >l aperIut celui-ci * quelquedistance. 'M. Morton tait en train d'ter sa veste pour se mettre autravail. >l suspendit son v$tement * un clou, * l'e)trieur d'une serre,puis, avisant 3im, il lui cria de loin G

C Flors, paresseu) Fs-tu fini de prparer cette plate-ande ?'aiesoin de toi pour m'aider * attacher des tomates. E

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3im rpondit qu'il allait venir. >l vit M. Morton disparatre duct du potager tout en drouillant un cheveau de raphia. Flors, legarIon osa quelque chose de tr%s courageu).

=ans faire de ruit, il courut rapidement +usqu'* l'endroit o# le+ardinier avait laiss sa veste.

"lissant la main dans la poche e)trieure du v$tement, il enretira la clef de la caane * outils et se prcipita vers celle-ci. >l ouvritla porte d'un geste prompt, lirant ainsi (o)y qui, ien entendu,s'empressa de ondir hors de sa prison.

Mais c'est en vain que 3im essaya de se saisir du petit chien. >laurait ien voulu l'attraper pour le faire passer par-dessus le mur,

mais, * chacune de ses tentatives, le fo)-terrier lui chappait.e guerre lasse, 3im referma vivement * clef la porte de la

caane * outils, courut * la serre et remit la clef dans la poche de laveste du +ardinier. Fpr%s quoi il se dp$cha de re+oindre celui-ci dansle potager, faisant mentalement des vUu) pour que (o)y retrouve toutseul le chemin conduisant * son matre.

Mais, au lieu de suivre la grande alle centrale +usqu'* la grille,(o)y en prit une autre et s'gara. 3out * coup, il surgit dans le potager

et poussa un aoiement +oyeu) en apercevant 3im, son lirateur. M.Morton ouvrit des yeu) horrifis.

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petit chien est si gentil! ?'aime les chiens.


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CHAPITRE I#

MISS TRIMBLE ENTRE EN SCNE

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chant et la couleur de ses Uufs. haque fois que 3im avait dutemps de lire, ses amis l'accompagnaient volontiers dans de longuespromenades * travers la campagne. 3ous demeuraient alors suspendus* ses l%vres, car il ne se lassait pas d'e)pliquer la nature.

C 3im est rellement tonnant, dclara un +our :ip. QegardeD cetcureuil qu'il a sculpt pour moi dans un morceau de ois. Laressemlance est parfaite !

>l est en train de me faire l'e)acte reproduction de Mitsou!annonIa ;etsy avec fiert. 3ous les dtails y seront G il peindra lesyeu) en leu, le pelage en marron et caf au lait. >l tracera m$me uncercle plus clair sur la queue. E

3im finit d'e)cuter son chef-d'Uuvre deu) +ours plus tard. Les

enfants l'entendirent siffler de l'autre ct du mur et se prcipit%rentpour savoir ce qu'il voulait. 3im tendit alors * ;etsy la statuette deois sculpt reprsentant le chat siamois. (atty, qui se piquait d'$trehaile en travau) manuels, laissa chapper un sifflement. ettereproduction de Mitsou tait vraiment une Uuvre d'art.

C (licitations, 3im, mon vieu)! dit-il sur un ton d'admirationsinc%re. ?e serais ien incapale d'en faire autant. l adorait la petite;etsy, allant m$me +usqu'* prendre sa dfense lorsque :ip la taquinait.

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(o)y, de son ct, s'tait attach * 3im.C >> t'est reconnaissant de l'avoir sauv l'autre +our! affirmait(atty en voyant (o)y sauter +oyeusement autour de 3im.

'est un on petit chien. ?e l'aime ien E, rpondaitinvarialement 3im en caressant l'affectueu) animal.

8n soir, alors que 3im avait fini son travail et avardait avec sesamis devant la grille de :ip, Larry dclara soudain G

C =ais-tu, 3im, que nous avons vu quelqu'un d'inconnu dans ton

+ardin, au+ourd'hui... 8ne dame asseD Age, tr%s maigre, haille *l'ancienne mode, avec le out du neD d'un ros vif, des lorgnonscomme personne n'en porte plus de nos +ours, et un amusant petitchignon sur le sommet du crAne. Kui est-ce e n'est pas Ladyandling, n'est-ce pas


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Miss 3rimle. ?e l'ai aptise Miss 3remle parce qu'elle a unepeur leue de M. Morton. 'est elle qui est charge de fleurir lamaison, vous compreneD. Mais si elle a le malheur de commenceracueillir des fleurs quand le +ardinier est l*, Ia ne va pas tout seul. >l lasuit pas * pas, comme un ouledogue pr$t * mordre et lui dit G CoupeD encore quelques ross et le rosier ressemlera * un C out deois. E Ou encore G C =i vous preneD mes pavots, tous C les ptalesvont tomer G on ne cueille pas des fleurs en plein C soleil. E Flors lapauvre fille se met * tremler, laisse choir son scateur et n'ose plusrien faire.


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'est ien vrai que tu dois les +eter demanda ;etsy avecinquitude.

Oui, il y en a trop.


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C Flors, fit-il de la mani%re rutale qui lui tait haituelle, vouscontinueD * amer mes rosiers

Oh! non, protesta Miss 3rimle toute tremlante. ?e coupeces fleurs avec eaucoup de soin !

:euh! l songeait que 3imavait donn quelque chose lui appartenant, * lui ! >l ouliait que ce+ardin tait celui de Lady andling et non le sien! &ors de lui, iladministra une rude ourrade * 3im et, l'air froce, se dirigea * grandspas vers le mur.

e l'autre ct, ;etsy tait ien loin d'imaginer ce qui

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CHAPITRE #

(O)Y SE VEN*E

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=on petit visage tait tout pAle. l tenta de sedarrasser de (o)y avec un coup de pied. (o)y lAcha prise...

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ou plus e)actement ce fut le pantalon qui cda G le chien enemporta un morceau dans sa gueule et se retira sous un uisson pourle mAcher avec dlices. M. Morton en profita pour tAcher de gagner lemur. Mais, au premier mouvement qu'il fit, (o)y sortit de sa retraite etle mordit * la cheville, arrachant cette fois, non pas seulement un autremorceau de pantalon, mais encore un magnifique out de chaussette.Le +ardinier hurla, courut au mur et le franchit avec une rapidit quitenait du prodige.

Maintenant, ;etsy riait d'un Uil et pleurait de l'autre.C Oh, (o)y, cher (o)y, comme tu es vaillant! "rrrr! E rpondit (o)y sur un ton de victoire et sans cesser de

mAcher les dpouilles de l'ennemi.;etsy avait sui un choc. l choisit les plus

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Rappelle ton chien$ % cria&t&il 'etsy"

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eau) et tint * les planter lui-m$me dans le +ardin de ;etsy.Les autres enfants aussi cherch%rent * consoler la petite fille.

(atty alla lui acheter un supere livre d'images pour lequel il sacrifia

tout son argent de poche. aisy lui offrit la plus elle de ses poupeset :ip lui-m$me, qui ngligeait un peu son C de sUur E en tempsordinaire, se donna la peine de lui faire faire le tour du +ardin sur saicyclette. ;etsy retrouva ien vite son sourire.

Malgr tout, les cinq amis se tracassaient pour 3im. >l ne parut *la grille que vers si) heures du soir G M. Morton l'avait gard plus tardque d'haitude.

C 3im! s'cria (atty en l'apercevant. Kue t'est-il arriv Fs-tu eu

des ennuis =ais-tu que M. Morton est venu ici effrayer ;etsy- ?e m'en suis dout en le voyant escalader le mur, mais il tait

trop tard alors pour intervenir. 'ailleurs, +e n'aurais pu rienfaire. >l aurait appel M. "roddy, le policeman. :auvre petite ;etsy!

Mais comment a-t-il su que +'tais venue hier demanda;etsy intrigue.

'est Miss 3remle qui a d le lui dire, sans se douter qu'ellenous causerait des ennuis... Le p%re Morton n'a pas t tendre avec

moi! >l m'a secou comme un prunier et m'a olig * travailler doule.Fh! si +e pouvais quitter mon emploi!

:ourquoi ne le fais-tu pas demanda Larry.- 'est ma premi%re place, vous saveD, et l'on doit tou+ours rester

le plus longtemps possile dans sa premi%re place! l ne comprendraitpas. ?e lui remets la moiti de ce que +e gagne. Flors...- cidment, tu n'as que des ennuis, mon pauvre 3im,

constata aisy compatissante. ?e voudrais ien pouvoir t'aider. Oh! vous m'aideD tous en un sens, affirma 3im avec un

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on sourire. ?e vous raconte mes soucis. Ha me soulage. ='il mefallait tout garder au fond de moi, +e crois que +'claterais. 'est ienagrale de pouvoir parler * cUur ouvert * quelquXun... Oh! regardeDqui vient l*... M. "roddy! E

'tait ien le policeman du village qui s'avanIait lentement endirection des enfants groups devant la grille des &ilton. >l tait grand,gros, avec un visage rouge et des yeu) en oule

de loto.C :enseD-vous qu'il aille voir M. Morton demanda ;etsyalarme. ?e n'en sais rien, rpondit 3im pas tr%s rassur.

?e me demande s'il va nous demander de circuler! mit aisydans un souffle. C irrculeD! E 'est son mot favori. Nous l'avonsd'ailleurs aptis comme Ia! E a+outa-t-elle en se tournant vers 3im.

Le policeman arriva ientt * la hauteur des enfants. >l fit minede ne pas les voir. >l leur en voulait d'avoir rsolu le myst%re duaillon ros au cours des prcdentes vacances alors que lui-m$mes'en tait montr incapale.

=oudain, (o)y gronda. :uis il se prcipita en aoyant, sus au)

chevilles de M. "roddy. >l n'essaya pas de mordre, mais le groshomme n'en fut pas moins effray.

C irrculeD! s'cria-t-il d'une voi) tonnante. (o)y! >ci! E appela (atty.Mais (o)y continua * menacer son ennemi. 'tait un eau +our

pour lui. >l s'tait d+* veng de M. Morton, et maintenant, M."roddy...

C irrculeD! E rpta le policeman dont le visage devenait

de plus en plus rouge.3im clata de rire en voyant le gros homme tenter en vain

d'carter le petit fo)-terrier. Le policeman lui +eta un regardmauvais.C =i tu te moques de la Loi, mon garrIon, tu t'en rrepentir-ras...

Ku'est-ce que tu fais l* FlleD, cirrculeD! 3im est avec nous. 'est notre ami, e)pliqua (atty. Fllons,

coucher l*, (o)y! E


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Flert par les aoiements du chien et par les clats deR8

dupoliceman, M. Morton parut soudain au portail de la villa voisine. l m'a attaquau+ourd'hui m$me.


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>l sortit donc ostensilement son carnet et un out de crayon etcommenIa * crire tout en suivant le +ardinier.

Les enfants attirent en retraite derri%re la grille de :ip. ;etsyconsidra (o)y avec des yeu) pleins de larmes.

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CHAPITRE #I

MITSOU DIS+ARA,T

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retrouv ses haitudes apr%s sa courte asence, celle-cicommenIait * recevoir.

C Rous pourreD goter dans le +ardin, dit Mme &ilton au)

enfants. aisy, tu feras la matresse de maison. =i vous n'aveD pasasseD de tartines eurres, dites-le poliment * la onne.

Oui, madame. Merci eaucoup E, rpondit aisy.Mme &ilton s'en fut vers trois heures et demie, tr%s lgante

dans sa tenue d't. Les enfants, eu), taient ien contents de n'$trepas oligs de s'hailler pour sortir. 'tait tellement plus agrale deprendre le th sur la pelouse avec pour tout v$tement un vieu) short etune chemisette !

L'heure du goter se passa fort ien. 3ous avaient un apptitd'ogre. aisy retourna deu) fois * la cuisine pour demander * la onneun supplment de pain et de eurre. Outre les tartines, il y avait aussides gAteau) et des prunes.

Les enfants se remettaient * +ouer apr%s avoir achev leurcollation, quand Mme &ilton revint. >ls remarqu%rent tout de suite sonair soucieu).

C =aveD-vous ce qui est arriv, mes petits leur dit-elle. e chat

magnifique qui a tant de valeur, Mitsou, a disparu! Lady andling enest ouleverse. Mais le pire c'est qu'il y a de grandes chances pourque ce soit 3im qui l'ait vol.

Maman! s'cria :ip indign. 3im est notre ami. >l est ienincapale de faire une chose pareille!

Lui, un voleur, c'est impossile! renchrit ;etsy.- 'est vrai, madame, insista (atty. ?e crois que vous faites erreur

en soupIonnant 3im d'une aussi vilaine action.

?e ne dis pas que +e le soupIonne, mais que toutes lesapparences sont contre lui. 3im est le plus honn$te garIon du monde! affirma * son tour

aisy avec force. >l ne volerait pas une pingle. ='il y a un voleur danscette histoire, +e parierais ien que c'est M. Morton, le +ardinier.

Morton a t dehors tout l'apr%s-midi, rpondit Mme &ilton.>l tait avec M. "roddy qui parat $tre son ami. >l ne pouvait

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donc asolument pas s'emparer du chat, vous voyeD ien! E Lesenfants demeur%rent cois. >ls taient aussi mus qu'intrigus. (attydcida soudain de prendre l'affaire en main.

Fvec courtoisie, il se tourna vers la maman de :ip.C 3im est un tr%s on ami * nous, madame, e)pliqua-t-il. ='il se

trouve en difficult, nous devons l'aider. ?e suis certain que, si Mitsoua disparu, il n'y est pour rien. RoudrieD-vous avoir

la ont de nous donner des dtails 'est un myst%re que lesinq tectives pourraient ien lucider ! Mon cher (rederic@, cesse donc de parler aussi

pompeusement, dit Mme &ilton impatiente. l n'avait pas l'haitude qu'on lui parle sur ce tonen pulic. :ip intervint.

C Maman, s'il te plat, raconte-nous ce qui s'est pass.


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di) heures, apr%s avoir donn * manger au) chats et nettoy leurcage. Mitsou tait alors avec les autres. ?uste avant treiDe heures, Miss3rimle et Lady andling sont alles voir si les $tes ne manquaientde rien. Le +ardinier leur a fait remarquer * ce moment que Mitsoudormait dans un coin, l'air satisfait.

l voulait lui faire voir les tomates qu'il cultive pourl'e)position agricole. >l lui a aussi montr les chats. 'est alors qu'ila soudain constat, que Mitsou n'tait plus l*!

=apristi ! s'cria (atty. Le chat a donc disparu entre quatre etcinq !


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- cidment, constata (atty d'un air important, il semle ienque les inq tectives, sans oulier leur chien, doivent se remettreau travail pour drouiller un prol%me compliqu. ?e propose que... E

ans son e)citation, aisy lui coupa la parole.C Fvant tout, dclara-t-elle, nous allons soigneusement

considrer les faits. Royons... Mitsou se trouvait encore avec les autressiamois * quatre heures puisque Miss 3rimle et la maman de :ip l'ontvu.


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>l reste surtout * y rpondre, constata Larry avec ironie. Ma loi, mit (atty en rflchissant, il me semle

que Miss 3rimle a eu la possiilit de se glisser +usqu'* la cage etde s'emparer du chat. QemarqueD que c'est peu proale G Miss3rimle, la pauvre, est tout * fait le genre de personne * se fairedu souci pour avoir post une lettre sans timre. =i cela luiarrivait, +e parie qu'elle n'en dormirait pas de la nuit. Malgrtout, nous devons retenir le nom de toutes les personnes qui ont eu lapossiilit de voler Mitsou. E

Larry sortit un cornet de sa poche.C 3r%s ien. ?'inscris donc Miss 3rimle en t$te de la liste des

suspects.


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La seule personne capale d'avoir vol Mitsou, c'est cetaffreu) +ardinier! soupira ;etsy. :ar malheur, c'est aussi le seul* avoir un ali... comment dit-on, au fait... Fh! oui, un alii... ?e leregrette ien.


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CHAPITRE #II

TIM INTERVIENT

LNK, FM>=taient assis sur le mur. Fu-dessous d'eu), (o)y,dress sur ses pattes de derri%re, griffait les pierres en gmissant. >laurait ien voulu grimer lui aussi. Les enfants changeaient desregards perple)es. >ls ne savaient quel parti prendre. :ip consultasa montre.

C =i) heures moins le quart! annonIa-t-il. :eut-$tre 3im est-ilrentr tout droit cheD lui... Mais non, il se serait srement arr$t pournous parler,

?e pense que irrculeD doit $tre en train de l'interroger, mit(atty. ?e suis presque certain de ne pas me tromper, mais +'aimeraisien en avoir le cUur net... coute, :ip, +'ai une ide. 3oi seul peu)aller en reconnaissance cheD l'ennemi et nous dire ce qui se passe l*-as.

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Moi demanda :ip, tonn.- Oui, toi. Qappelle-toi que ta m%re a pris le th cet apr%s-midi

avec Lady andling. 3u n.'as qu'* sauter par-dessus le mur et * fouinerun peu * ct. =i quelqu'un te voit et te demande ce que tu fais l*, turpondras que ta m%re a rendu visite * Lady andling et que tu viensvoir si, par hasard, elle n'aurait pas ouli son mouchoir...

Maman n'a pas perdu son mouchoir! protesta :ip. ?e le lui aivu prendre dans son sac, * son retour, quand elle nous parlait. ?e l'aiien remarqu parce qu'il est tr%s parfum.

Royons! riposta (atty sur un ton d'impatience, tu necomprends pas qu'il s'agit +uste d'un prte)te 3u n'as pas esoin dedire que ta m%re a perdu son mouchoir, car ce serait un mensonge.

Mais tu peu) demander G C N'aurait-elle pas ouli son mouchoir E3u saisis

?e crois que c'est une onne ide, (atty! approuva Larry.'est la seule mani%re dont l'un de nous puisse se glisser dans le +ardind'* ct sans risquer d'$tre mis * la porte par irrculeD ou cet affreu)Morton. FlleD, vas-y, :ip. =aute et essaie de savoir ce qui se passe.p$che-toi. E

:ip ne demandait pas mieu) que 'd'aller enqu$ter cheD l'ennemi.

Malgr tout, il redoutait un peu de se heurter * M. "roddy ou au+ardinier. >l sauta au as du mur, fit un signe de la main au) autres, etdisparut dans les uissons.

3im demeurait invisile. :ip, en passant devant la C maison deschats E, plongea ses regards dans la cage o# Mitsou aurait d setrouver parmi les autres. Les siamois miaul%rent en l'apercevant,comme pour le saluer. :ip, suivant l'alle dans laquelle il s'taitengag, contourna la serre et, soudain, s'immoilisa derri%re un massif

de rhododendrons. >l avait entendu un ruit de voi).3endant le cou, il vit alors un groupe de personnes sur la

pelouse. :ip les connaissait toutes, soit directement, soit de vue.C Roici Lady andling, songea-t-il, et la pauvre Miss 3rimle

qui parat toute ouleverse.


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omme il semle satisfait! l avait l'airaffol, pouvant. Le policeman tenait son carnet * la main cl 3imrpondait en gayant au) questions que le gros homme lui posaitd'une voi) de tonnerre. F l'arri%re-plan se trouvait la onne, quiregardait la sc%ne de tous ses yeu). 'o# il tait, :ip pouvait entendrece qui se disait. >l tendit l'oreille.

C Ku'as-tu fait durant cet apr%s-midi demandait irrculeD.- ?'ai... +'ai prpar la grande plate-ande, rpondit 3im.


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-


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Fu grand saisissement de :ip, le pauvre 3im clata soudain ensanglots qui le secou%rent tout entier. >l tait * out de courage et nesavait plus comment se dfendre. Le visage cach au creu) du coude,il n'arr$tait pas de pleurer.

C LaisseD cet enfant rentrer cheD lui, reprit Lady andling d'unevoi) douce. Rous l'aveD asseD questionn au+ourd'hui. Fpr%s tout, il n'aque quinDe ans. M. "roddy, vous pouveD vous retirer vous aussi.Fllons, 3im, scheD vos larmes et alleD-vous-en. E

Le policeman n'tait pas content. >l regrettait de ne pouvoirtraiter 3im comme il l'et fait d'une grande personne. >l comprenaitqu'il devait le laisser partir. l +eta un regard lourd de

reproches * la matresse de cans, ferma son carnet et, se tournant vers3im, dclara d'une voi) pompeuse G

C ?'aurais quelques mots * dire * ton eau-p%re, mon garIon. EF ces mots, 3im l$mit. >l avait grand-peur de son eau-p%re.C ?e vais aller avec vous, s'empressa de dire M. Morton. >l est

possile que le eau-p%re de ce chenapan puisse nous apprendrequelque chose au su+et des amis de son fils. F mon avis, 3im a dremettre Mitsou * l'un d'eu). E

Finsi encadr par le +ardinier et le policeman, le pauvre 3im semit en route, sans cesser de sangloter. :ip se prit * dtester tout de onles deu) hommes. N'avaient-ils pas honte de terroriser * ce pointl'infortun garIon

=on indignation tait telle que, sans s'en rendre compte, :ipavanIa la t$te et se dcouvrit soudain. M. Morton l'aperIut, seprcipita sur lui et, l'attrapant rudement par l'paule, le tira au eaumilieu de l'alle.

C Kue fais-tu ici, gamin s'cria-t-il. QegardeD, "roddy! 'estl'un des gosses de la villa voisine. >ls sont tou+ours fourrs ici.FttendeD un peu, nous allons voir ce que Lady andling va dire.


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C LAcheD-moi! ordonna :ip furieu). Rous n'$tes qu'une rute.Rous nie faites mal au ras! E

>> se rendait compte que le mchant homme lui tordait le rase)pr%s et il ne pouvait lui chapper malgr ses efforts. ;ientt, tousdeu) s'immoilis%rent devant Lady andling surprise.

C ?'ai trouv ce garIon cach dans les uissons, e)pliqua M.Morton. 'est un ami de 3im. >l ne vaut pas plus cher que lui, +'en suissr.

Kue faites-vous dans mon +ardin demanda Lady andlingd'un ton sv%re.

Ma m%re est venue prendre le th avec vous cet apr%s-midi,

rpondit :ip avec une e)tr$me courtoisie. ?e me demandais si ellen'avait pas perdu son mouchoir ici. :eut-$tre l'aveD-vous vu

- :ar e)emple! =erieD-vous :hilip, le fils de Mme &iltons'enquit Lady andling avec un aimale sourire.


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- =i +e reviens, o+ecta :ip, votre +ardinier me mettra * la porte. ?amais de la vie! protesta Lady andlingG.. Morton, les

enfants d'* ct ont la permission de venir quand ils le dsireront. esont mes ordres ! E

Le visage renfrogn du +ardinier s'empourpra et il parut sur lepoint de faire un clat. >l se retint pourtant. :ivotant sur ses talons, ilalla re+oindre M. "roddy et 3im qui l'attendaient * quelques pas de l*.

:ip serra poliment la main que lui tendait Lady andling, lui dit

au revoir et s'empressa sur les traces de Morton.C 3im! appela-t-il. 3im! Ne te tracasse pas! Nous sommes les

amis et nous t'aiderons. Nous savons que tu es innocent!- irrculeD! gronda M. "roddy en col%re. ?e vous interdis de

fourrer votrre neD dans une histoire qui ne vous rregarrde pas.irrculeD, +e vous dis! E

Mais :ip ne circula pas. >l suivit le petit groupe sans cesser deprodiguer des encouragements * 3im, au grand ennui du policeman et

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du +ardinier, incapales de le faire taire G c'est que le +eune garIonavait soin de se tenir * distance.

=oudain, :ip entendit M. "roddy dire * Morton qu'un peu plustard dans la soire il reviendrait pr%s de la cage au) chats pour tenterd'y rcolter des indices.

C Oh! oh! se dit :ip. >l esp%re trouver une preuve contre 3im.Nous autres, dtectives, ferions ien d'aller les premiers sur les lieu).?e vais en parler au) autres ! E

=ur quoi, apr%s un dernier encouragement lanc * 3im, :ip sedp$cha d'aller re+oindre ses amis pour les mettre au courant de lasituation.

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CHAPITRE #III

UNE MULTITUDE D-INDICES

FLOQ=, :ip Kue se passe-t-il >l y a des si%cles que tu es parti !s'cria Larry, tandis que :ip se laissait choir sur l'here * ct de sesamis.

irrculeD et M. Morton ont dcid que 3im tait le coupaleet ils ne veulent pas en dmordre. :auvre 3im ! ?e l'ai vu sangloter

comme ;etsy le fait parfois. E'tait terrile d'imaginer qu'un grand garIon comme 3im pt

pleurer ainsi.C Mais pourquoi sont-ils aussi certains qu'il a vol Mitsou

demanda aisy.


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de sa cage, e)pliqua :ip. 3im lui-m$me affirme qu'il n'a pasoug de l* et que personne n'est venu.

- 'est drle, vous ne trouveD pas dit ;etsy d'un air intrigu.Nous savons ien que 3im n'est pas coupale. l n'aurait+amais os chiper Mitsou, m$me s'il en avait eu envie.

?e me demande o# se trouve Mitsou! soupira ;etsy.

Moi aussi. =i nous pouvions le retrouver, nous aurions plusde chance de dcouvrir la personne qui l'a pris, dclara Larry. ?e veu)dire, quiconque poss%de le chat * l'heure actuelle doit $tre un ami duvoleur.

- =i nous cherchions des indices maintenant suggra aisy quiesprait ainsi innocenter 3im.

Oh! +'allais oulier! s'cria :ip. irrculeD al'intention de revenir, ce soir, dans le +ardin de Lady andling pour

inspecter la cage au) siamois et ses aords immdiats. ?e crois qu'ilest en qu$te de preuves... de preuves qui confirmeraient la culpailitde 3im!

lsvont prendre leur temps pour raconter au eau-p%re de 3im l'affreuseconduite du pauvre garIon.


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tr%s ien dcouvrir un indice qui vous aura chapp, * vousautres. ?e suis capale de me rendre utile!

;ien sr, ;etsy, rpondit (atty en prenant comme d'haitudeson parti. Laisse-la nous accompagner, :ip. E

;etsy suivit donc les autres. Mais (o)y, lui, dut se rsigner. Nonseulement on ne l'emmena pas, mais encore on eut soin de l'enfermerafin qu'il ne tentAt pas de re+oindre son matre.

ette prcaution prise, les inq tectives escalad%rent le mur.e l'autre ct, ils ne rencontr%rent personne. l tait impossile de ne pas apercevoir la cage et sespensionnaires. 8n voleur n'aurait pas pu en ouvrir la porte ets'emparer de Mitsou sans $tre remarqu par le grand garIon.


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Mitsou tait encore l* * quatre heures et, * cinq, il avait disparualors que 3im affirme que nul n'est venu. On croirait * un tour demagie !

- 'en est peut-$tre un! mit ;etsy avec gravit. La magie, c'estquelque chose de tr%s puissant, n'est-ce pas E

Les autres se moqu%rent d'elle et la pauvre ;etsy rougit.C 3out de m$me, protesta-t-elle, si Mitsou n'a pas disparu par

magie, alors il ne pouvait pas se trouver l* * quatre heures ! 3u oulies que maman l'a vu, lui rappela :ip. &! vous

autres, qu'est-ce que c'est que Ia Ee son inde) tendu il montrait un o+et qui reposait sur le sol de

la cage des siamois. 8n silence suivit. 3ous regardaient. :uis (attypinIa les l%vres, carquilla les yeu) et finit par murmurer G

C Ha alors! 'est un de ces curieu) petits sifflets que 3imfarique pour ;etsy. C

>> ne se trompait pas. Le sifflet tait un indice... et il se trouvait *l'intrieur de la cage des chats. omment tait-ce possile 8ne seulee)plication G 3im avait d entrer dans la cage et y perdre l'o+et. Lesinq tectives taient aussi ouleverss qu'intrigus.

C e n'est pas 3im! e ne peut pas $tre 3im! s'cria ;etsy d'unevoi) tremlante. Nous savons tous qu'il est innocent.

- Oui, nous le savons, rpondit (atty. N'emp$che que ce siffletlui appartient srement. Le myst%re s'paissit, dirait-on.

- Oh! (atty! =i M. "roddy voit ce sifflet, est-ce qu'il nesera pas tout * fait persuad que 3im est le voleur demanda aisytr%s inqui%te.

- Ha, c'est sr! e sifflet est une preuve vidente, du moins pour

quelqu'un comme irrculeD qui n'y voit pas plus loin que le out deson neD.

Mais, (atty, toi, tu ne crois pas que c'est 3im qui l'aperdu dans la cage insista aisy.

?e vais vous dire ce que +e crois, dit (atty. ?e crois quequelqu'un a mis ce sifflet l* pour faire soupIonner 3im.

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(Les Cin) !tectives taient aussi *ouleverss )u+intrius" %

l dlaissa le caillou pour s'amuser

avec le petit o+et de ois. Les enfants regardaient, retenant leursouffle. =oudain, le chat pro+eta le sifflet de leur ct. 'est cequ'attendait (atty. >l sortit vivement une petite oine de fil de fer desa poche et confectionna une sorte de crochet. >ntroduisant l'e)trmitde celui-ci dans la cage, il tenta d'accrocher le sifflet. Mais c'taitdifficile. :eut-$tre n'y serait-il pas parvenu si, tout d'un coup, le chatn'avait encore rapproch le +ouet d'un nouveau coup de patte.

C Merci, minet! E s'cria (atty tout heureu).

'une secousse, il attira l'o+et * lui G le sifflet toma au) piedsde ;etsy qui s'empressa de le ramasser.CRoyons! dit (atty en le lui prenant des mains. Oui, c'est ien

l'un des sifflets de 3im.-Kuelle chance que nous ayons pu l'attraper.:lus de preuves pour ce rave irrculeD!

(atty, tu es vraiment patant! assura ;etsyadmirative.

Qegardons s'il n'y a pas d'autres indices dans la cage! E

proposa 3im en collant son visage contre le treillis mtallique. ;etsyen fit autant et, soudain, plissa le neD.

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C Ha sent une drle d'odeur, dclara-t-elle. es animau) en cage ne sentent +amais tr%s on, fit

remarquer son fr%re. Oh! c'est une autre odeur! affirma ;etsy. On dirait du

ptrole ou quelque chose comme Ia. E3ous renifl%rent.C ;etsy a raison. Ha sent la trenthine, dit (atty. :eut-$tre

Miss &armer se sert-elle de ce produit pour nettoyer la cage! Flors,voyeD-vous autre chose E

Mais les inq tectives eurent eau chercher, ils ne trouv%rentplus rien.

C?'aandonne, dclara (atty au out d'un moment. >l n'y avaitque ce sifflet. ?e suis de plus en plus certain que quelqu'un l'a mis l*e)pr%s pour que 3im soit soupIonn. 'est el et ien un fau) indice!


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Larry en fouillant dans la poche de son short. ?e viens d'enacheter une paire.


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CHAPITRE I-

M" *RODDY AU TRAVAIL

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mettre le doule du fau) indice qu'il a gliss dans la cage. ?ecommence par y dposer deu) autres mgots de cigare. aisy, places-y ton autre out de ruan. E

aisy oit. F son tour, ;etsy introduisit dans l'enveloppe l'undes outons leus de sa poupe, auquel Larry a+outa son second lacetde soulier et :ip un autre onon * la menthe.

(atty ferma l'enveloppe avec soin et la glissa dans sa poche.C Finsi, dclara-t-il, si l'un de nous est accus du vol * cause des

indices disposs dans la cage, nous n'aurons qu'* montrer ceu) runisdans cette enveloppe en avouant qu'il s'agissait d'une farce. E

Fu m$me instant, on entendit sonner une cloche dans la maisondes &ilton. ;etsy poussa un gmissement.

C On m'appelle pour aller au lit, soupira-t-elle. (lte! ?e reste ! Ne fais pas la sotte, conseilla :ip. +* hier tu t'es lait

gronder pour $tre arrive en retard. Qemarque que, moi aussi,+'aimerais ien rester ici pour voir irrculeD et son comp%redcouvrir nos fausses preuves.

- l se disait que aisy et lui devaient rentrer de leur ct.>ls haitaient asseD loin.

C >> faut partir, dit-il, rsign. Mais toi, (atty, pourquoi ne tecacherais-tu pas pr%s d'ici pour voir ce qui va se passer 3es parentsdnent plus tard que les ntres. T as encore du temps devant toi.

- 3u as raison, mon vieu), acquiesIa (atty. ?e vais grimper danscet arre et me tenir au) aguets. E

3out * coup, un ruit de voi) parvint au) enfants.C 'est irrculeD et M. Morton, chuchota Larry. Rite, filons!

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- Fdieu, (atty, * demain. Nous t'attendrons pour connatre lesnouvelles E, souffla :ip avant d'entraner ;etsy.

Larry, aisy, :ip et sa sUur se hAt%rent alors en direction du murqu'ils eurent vite fait de franchir.

emeur seul, (atty ne perdit pas une minute. >l se hissa dans legros arre touffu qu'il avait repr, avec une lg%ret que l'on n'auraitgu%re attendue d'un garIon aussi grassouillet que lui.

=ans ruit, il s'installa sur une ranche solide, et, cartant les

feuilles devant lui, regarda sans $tre vu. >l aperIut le +ardinier qui sedirigeait vers la maison des chats en compagnie du gros policeman.

C Maintenant, disait irrculeD, nous allons +eter un coup d'Uilparr ici. >l est possile que nous trrouvions un indice capale de nousmener drroit * notrre voleurr.

?e suis de votre avis, "roddy, rpondit M. Morton. ?e neserais pas surpris si ce chenapan de 3im avait laiss une preuvederri%re lui. >l est peut-$tre asseD malin pour voler un chat, mais

pas asseD pour songer * cacher ses traces. ELes deu) hommes se mirent * e)plorer le terrain tout autour de

la cage des siamois. Les chats suivaient chacun de leurs mouvementsavec curiosit. :eut-$tre se demandaient-ils pourquoi tant de gensvenaient rder autour d'eu) ce +our-l*.

u haut de son perchoir, (atty ne perdait pas de vue le +ardinieret M. "roddy.

e fut le policeman qui, le premier, dcouvrit le mgot de cigare

+et par le +eune garIon sous la cage. >l allongea le ras, s'en saisit, etle montra * son ami.

C Ku'est-ce que c'est demanda M. Morton, tonn. 8n out de cigarre E, dclara irrculeD d'un air d'intense

satisfaction.=oudain, son visage prit une e)pression intrigue. >l repoussa

son casque sur le sommet de son crAne et se gratta la t$te. C


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Kuelle sotte question! rpondit le +ardinier avec impatience.;ien sr que non! e mgot n'est pas un indice. 'est sans doute

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!u haut de son perchoir, .atty ne perdait pas de vue le /ardinieret M" 0roddy"

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un visiteur qui est veut admirer les chats avec Lady andling etqui aura +et son out de cigare n'importe o#.

&um! fit M. "roddy, peu convaincu. 'est possile mais passrr. ?e vais rrflchirr * la chose. E

ans son arre, (atty sourit. Les deu) hommes reprirent leursinvestigations. Fu out d'un moment, M. Morton se redressa.

C ?e crois qu'il n'y a plus rien * trouver, dclara-t-il. u moinsau-dehors. Mais si nous regardions un peu dans la cage, qu'en penseD-vous E

M. "roddy ne parut gu%re enthousiaste.C On peut tou+ourrs +eter un coup d'Uil l*-dedans, acquiesIa-t-il

nanmoins. M$me si c'est inutile, le devoirr avant tout! Rous aveD la

clef, Morrton ELe +ardinier prit la clef qui tait accroche * un clou derri%re la

maison des chats. Mais avant qu'il ait ouvert la porte de la cage, M."roddy poussa une e)clamation.

>l venait d'apercevoir, * travers le grillage, les diffrents o+etsqui +onchaient le plancher. ette vue lui causa une vive motion. >lsemlait que le coin fourmillAt d'indices.

C Ku'y a-t-il demanda M. Morton.

"rrand ieu! QregarrdeD donc! Rous voyeD ce lacet desoulier, l* 'est un fameu) indice ou +e ne m'y connais pas!Kuelqu'un est entr ici et y a perrdu cette prreuve de son passage. E

Le +ardinier considra le lacet d'un air stupfait. :uis il avisa leouton leu... et le morceau .de ruan. >l en resta ouche e. Mais ilse ressaisit et enfonIa la clef dans la serrure.

Les deu) hommes entreprirent alors de collecter les indices de lacage. >ls ressortirent pour mieu) les e)aminer au grand +our.

C La perrsonne qui s'est +ntrroduite cheD les siamois porrtait deschaussurres avec '.des lacets marron, dclara sentencieusement M."roddy.


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Le policeman renifla le onon.C 8ne pastille * la menthe, rpondit-il.


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(atty, sur son perchoir, se retint de glousser de +oie. >l vitirrculeD introduire sa rcolte dans une enveloppe lanche et fourrercelle-ci dans sa poche. :uis le policeman se tourna vers M. Morton.

C ?e vous laisse, dit-il au +ardinier. Merrci pour votrre aide. Lecoupale est 3im, sans aucun doute. ?'irrai l'interroger plus longtempsdemain et si +e ne lui arrache pas des aveu), alorrs, +e ne m'appelleplus "rroddy! E

>> s'loigna, d'un pas plein de ma+est, son esprit continuant *travailler sur les o+ets iDarres qu'il avait ramasss.

(atty aurait ien aim descendre de son arre. >l avait hAte de

rentrer cheD lui pour dner. M. Morton allait-il s'en aller, oui ou non(atty regarda dans sa direction, esprant le voir quitter les lieu).

ontrairement * son attente, il vit le +ardinier entrer de nouveaudans la cage et se remettre * chercher... en vain, d'ailleurs. Mortonpartit enfin, l'air soucieu) et pensif. Kuand le ruit de ses pas se futteint, (atty sauta * terre. >l se dp$cha de filer le long de l'alle. >l sesentait une faim de loup.

3out en marchant, il tAtait au fond de sa poche le sifflet trouv

dans la cage. Kuelle chance pour 3im qu'il l'ait dcouvert avant queles deu) autres ne soient passs par l*! Fh! on pouvait dire que la+ourne avait t fertile en vnements !

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CHAPITRE -

+I+ ET BATSY EN VISITE

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- Fttends! murmura (atty. ?e vais essayer * mon tour. E Maisc'est en vain que le +eune garIon s'poumona * siffler

de plus en plus fortZ personne ne se montra. Les enfantsdcid%rent alors d'attendre 3im devant la grille * une heure. 'tait lemoment o#, en gnral, il rentrait cheD lui pour d+euner.

Mais 3im demeura invisile. =es amis en furent consterns.C :eut-$tre a-t-il cess de travailler * ct, mit soudain (atty.

:eut-$tre ne reviendra-t-il plus +amais.- Oh! gmit ;etsy. :auvre 3im! rois-tu vraiment que Lady

andling l'ait renvoy- 'est possile, dclara Larry, mais comment le savoir Nous pourrions demander * Morton E, suggra aisy sans

grand enthousiasme.Les autres lui +et%rent un regard de piti.C omme si nous pouvions demander quoi que ce soit * cet

homme ! soupira Larry.- ?e sais ce qu'il faut faire! s'cria :ip apr%s une minute de

rfle)ion. Lady andling m'a demand de lui amener ;etsy. Nousirons la voir tous les deu) cet apr%s-midi m$me. ?'en profiterai pourinterroger poliment notre voisine. l n'ya qu'* la voir... e toute mani%re, nous avons d+* dcid qu'il taitinutile d'interroger nos suspects puisque 3im n'a vu personne pr%s dela cage au moment critique.

- ette histoire de chat vol * son neD et [* sa are...urieuse nigme! conclut (atty.

- On nous appelle pour d+euner! fit remarquer ;etsy * sonfr%re.


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aisy en regardant le vieu) short de :ip et la roe froisse de;etsy. >l faut aller vous changer pour $tre prsentales! E

Le fr%re et la sUur se rendirent * ses raisons en soupirant.omme ils rentraient pour se darouiller et passer des v$tementsnets, ils se heurt%rent * Mme &ilton.

C O# alleD-vous comme Ia, mes petits leur demanda-t-elle. Mettre des v$tements convenales, maman, rpondit ;etsy. omment! s'e)clama leur m%re, tr%s tonne. Roil* qui ne

vous ressemle gu%re.


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crmonieu) tout * coup. Fttention! =i +'apprends que vous n'aveD past sages, gare * vous ! E

:ip et ;etsy se dp$ch%rent de passer des v$tementsconvenales.

C 3u as failli trahir notre secret, dit :ip * sa sUur. &eureusementtu t'es rachete en insistant pour que nous fassions Ccite visite. Riensvite... E

3ous deu) all%rent sonner * la grille de Lady andling. e luiM. Morton en personne qui leur ouvrit. :ip le salua G

C ;on+our. ;elle +ourne, n'est-ce pas E

Le +ardinier poussa un grognement hargneu), mais les laissaentrer G il se souvenait des instructions de sa patronne. :ip cl ;etsyremont%rent la grande alle et sonn%rent cette fois * la porte d'entre.La onne les introduisit en souriant.

C Oui, Lady andling est cheD elle, assura-t-elle en rponse *leur question. ans le +ardin, du ct de la roseraie, +e crois. 3eneD,vous n'aveD qu'* passer par la vranda... ?e vais vous conduire. E

3out en suivant la domestique, :ip hasarda G

C F-t-on retrouv Mitsou- Non, soupira la onne. Miss &armer est ien ennuye, la

pauvre! Kuelle histoire! ?'ai ien peur que ce ne soit 3im le coupale.Fpr%s tout, il est le seul * s'$tre trouv pr%s des chats * l'heuredu vol.

- N'aveD-vous vu aucun tranger rder hier autour de lamaison demanda encore :ip.

- :ersonne! >l est vrai qu'hier Lady andling recevait eaucoup

de monde. ?'tais dans la cuisine * prparer le th. ?e ne suis passortie dans le +ardin entre quatre et cinq et +e le regrette ien. :eut-$tre aurais-+e aperIu le voleur! e misrale a su choisir son +our GMiss &armer et M. Morton taient asents, moi +'tais occupe etLady andling se trouvait accapare par ses invits.

- Oui, acquiesIa :ip. On dirait que le voleur tait au courant. >lsavait trouver la place lire pour accomplir sa vilaine action.

- Roil* pourquoi nous pensons que le coupale doit $tre 3im,

soupira la onne. QemarqueD, +e le regrette. ?'aime ien 3im.

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'est un rave garIon, un peu simplet, mais si gentil! =i voussavieD tout ce qu'il doit supporter de cet horrile +ardinier!

Rous n'aimeD pas M. Morton, n'est-ce pas s'enquit ;etsyavec ptulance.

Ma foi, non. ?e ne devrais pas le dire, mais +e souhaiteraispresque que ce soit lui le voleur... 3eneD, preneD cette alle l*-as. ?e pense que vous trouvereD Lady andling au out. E

:ip et ;etsy douch%rent dans le +ardin inond de soleil.C 'apr%s ce que vient de nous dire la onne, chuchota :ip, +e

crois que nous pouvons la rayer de notre liste des suspects ainsi queLady andling... 3iens, voici Miss 3rimle! E

La vieille demoiselle s'avanIait, en effet, * leur rencontre.C ;on+our, mes enfants. Rous chercheD Lady andling Fh! >l

me semle reconnatre cette petite fille! E;etsy, fascine, la regarda rattraper au vol son lorgnon qui venait

de glisser. l tait encore l* * quatre heures.?e l'ai vu.

?e sais. Maman tait avec vous.

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Nous ne sommes restes qu'un instant pr%s de la cage. =ittapr%s nous avons re+oint les autres invits. >l y avait tant * faire. 'estmoi qui servais le th. E

:ip songea alors que dans, ces conditions Miss 3rimle n'avaitpas eu la possiilit de voler elle-m$me le chat. 'tait encore unsuspect * rayer sur la liste.

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.,

'etsy, fascine, la rearda rattraper au vol son lornon )ui venait de

lisser"

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La vieille demoiselle ayant propos d'aller voir les siamois, letrio se dirigea vers la maison des chats. Miss &armer tait l*, en trainde prparer la pAte de ses pensionnaires.


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La conversation ne semlait gu%re intresser Miss 3rimle, aussiles enfants prirent-ils cong d'


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CHAPITRE -I

ENQU/TE AU CIRQUE


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somme, 3im s'tait trouv seul aupr%s des chats au moment duvol.

C ?e ne croirai +amais 3im coupale! affirma ;etsy avec force. Moi non plus, renchrit aisy. l doit $treau cirque... avec son ami 3opper! ?e crois aussi qu'il a l'intention de

partir avec lui quand le cirque s'en ira! ELes autres se dclar%rent du m$me avis que :ip G il avait

certainement devin +uste.C ?'ai une ide! proposa (atty. Fpr%s le th, si nous prenions nos

icyclettes pour aller faire un tour * (arring e n'est pas loin et ;etsyelle-m$me pourra venir sur son petit vlo. Frrivs l*-as, nous feronsle tour du cirque et peut-$tre finirons-nous par trouver 3im.

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>l poussa sa machine sur le ct de la route et sortit satrousse * outils. Les enfants, panouis, arriv%rent * sa hauteur. (atty lesalua gaiement.

C ;on+our, monsieur "roddy! sol que vous ayeD desennuis!E

Le gros homme leva la t$te, l'air surpris, puis fronIa les sourcilsen reconnaissant les +eunes cyclistes. >l fut plus contrari encorelorsqu'il vit la petite troupe se diriger vers (arring.

3andis qu'il s'affairait * poser une rustine sur la chamre * airendommage, les inq tectives pdalaient * toute vitesse. >lfaudrait au moins un on quart d'heure * irrculeD avant qu'il puisseles rattraper.

C Fh ! Nous y voici enfin ! annonIa aisy en arrivant au hautd'une cte. 'ici, on aperIoit le chapiteau du cirque. QegardeD cescages et ces roulottes! >l y en a de toutes les couleurs! E

F la vue du cirque et du campement des C gens du voyage E, lesenfants se sentirent pleins d'enthousiasme. 'tait l* un spectacle quiavait le don de les enchanter. :arvenus tout pr%s de l'enclos rserv aucirque, ils carquill%rent des yeu) merveills. 8n lphant normetait attach par la patte * un arre. inq tigres rugissaient dans leur

cage. =ept eau) chevau) noirs trottaient, sous la surveillance d'ungarIon de pisteZ ils prenaient un peu d'e)ercice en dehors de leurnumro.

e la fume s'chappait des petites chemines des roulottes. eonnes odeurs flottaient dans l'air G on prparait d+* le repas du soir.

C Flors, que faisons-nous demanda Larry en sautant * as de saselle et en appuyant sa icyclette contre la haie qui sparait la route ducirque. Fllons-nous nous mettre * la recherche de 3im ou ien

commencerons-nous par interroger 3opper Kuoi que nous fassions, il vaut mieu) ne pas y aller tous

ensemle, conseilla (atty. LaisseD-moi agir seul! ?e vais passer par-dessus la haie et demander * parler * 3opper.

?e t'accompagne, dcida Larry. Moi aussi, dit :ip. Fpr%s tout, c'est moi qui ai eu le

premier l'ide de poursuivre notre enqu$te ici. 3AcheD de vous mettre d'accord, coupa aisy impatiente.

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C+tait l un spectacle )ui avait le don de les enchanter"

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N'oulieD pas que irrculeD peut arriver d'une minute * l'autre. ;on. Nous irons tous, sauf ;etsy, dclara Larry. Nous ne

donnerons pas l'veil en circulant sparment parmi les roulottes.QegardeD, il y a d'autres enfants qui en font autant. ;etsy restera l*pour garder les icyclettes.

:ourquoi moi protesta ;etsy, indigne. 3u sais ien que tu as peur des tigres, lui rappela :ip. 3u as

galement peur des lphants. l s'appelle 3im ;roJn. ?'ai un message pourlui.


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ependant, voyant :ip en train de parler * un homme du cirque,(atty s'tait avanc.C 'est 3opper E demanda-t-il * :ip dans un souffle.:ip fit signe que oui.C >> dit qu'il n'a pas vu 3im depuis des semaines E, chuchota-t-il

* l'oreille de son ami.(atty se tourna alors vers 3opper et entreprit de le convaincre.C Nous sommes des camarades de 3im, vous saveD, dclara-t-il.

?e vois ien que vous $tes mfiant, mais il faut nous croire. Nousvoulons seulement lui dire un mot, dans son intr$t. ?'ai d+* affirm * ce garIon que +e ne savais pas o# il tait,

rpondit l'homme avec ent$tement. Maintenant, fileD... sans oulier ceque +e ne cesse de vous rpter G +e n'ai pas vu 3im depuis dessemaines. E

:endant ce temps, ;etsy, deout * ct des icyclettes,s'ennuyait ferme.


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CHAPITRE -II

TIM RETROUV

;^3=Bresta l* un moment, stupfaite, retenant son souffle. :uisle rideau s'carta un peu plus et la fen$tre s'ouvrit sans ruit. 3impassa la t$te par l'entreAillement.

C ;on+our, petite ;etsy, murmura-t-il tout as. Kue fais-tu l*3u es venue voir le cirque

Non, rpondit ;etsy dans un souffle. Nous avons appris quetu avais un ami ici et nous voulions lui demander comment te +oindre.

3opper est mon oncle, e)pliqua 3im. ?e ne l'aime paseaucoup, mais +e ne voyais personne d'autre capale de me tirerd'affaire. 3u comprends, +'avais peur qu'on me mette en prison * causedu vol de Mitsou. ?'ai donc dcid de fuir. :ourtant, +e suis innocent.

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Nous en sommes tous certains! affirma ;etsy. 3u sais, 3im,les autres sont par l*, * la recherche de 3opper.

Oh! pourvu qu'il ne lui parlent pas du vol de Mitsou! ?e n'aipas dit * mon oncle que +'avais des ennuis avec la police. >l n'auraitpeut-$tre pas accept de me cacher dans ce cas. ?e lui ai simplementracont que mon eau-p%re tait mchant pour moi. ?e lui ai montrla trace des coups que +'ai reIus hier. >l a promis de m'emmener aveclui comme garIon de piste.

3on eau-p%re t'a attu! s'cria ;etsy, apitoye. :auvre3im! Mais rassure-toi. ?e ne pense pas que les autres parlent deMitsou.


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- ans cette grande roulotte rouge, e)pliqua ;etsy en aissant lavoi). ?e l'ai vu et il m'a parl.

- Ha alors! s'e)clama Larry stupfait. Nous avons couru en vainet toi, en restant ici sans ouger, tu as fait seule toute la esogne!(licitations, ;etsy! E

Qouge de fiert, la petite fille se rengorgea.C?'esp%re que vous n'aveD pas parl * 3opper du vol de Mitsou,

dit-elle. L'oncle de 3im n'aimerait pas $tre ennuy par la police. 3ims'est content de lui dire qu'il ne voulait plus vivre cheD son eau-p%requi le attait.

Nous n'avons pas souffl mot du siamois, affirma :ip. Mais

+'aimerais ien parler * 3im, moi aussi. Royons, quelle est sa fen$treE;etsy la lui indiqua. :ip se mit * siffler doucement l'air qui

servait de signal entre 3im et les enfants. Le rideau ougea. :our laseconde fois, 3im ouvrit la fen$tre et se pencha lg%rement *l'e)trieur.

C =alut, mon vieu)! lanIa (atty * voi) asse. Nous n'avons

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pas parl * 3opper du vol du chat. is donc, est-ce vrai que tuveu) partir avec le cirque

Oui, c'est ien mon intention. Mais ne crains-tu pas qu'on te soupIonne plus que +amais

d'avoir vol Mitsou si tu prends la fuite E3im n'eut pas le temps de rpondre. Le casque de M. "roddy

venait d'apparatre au-dessus de la haie. Le policeman avait rpar sacrevaison et arrivait enfin, suant et haletant, au cirque, ut de sarandonne. 3im referma vivement sa fen$tre. Fu m$me instant,irrculeD aperIut les enfants.

C Kue faites-vous ici demanda-t-il d'une voi) grondeuse. Nous +etons un coup d'Uil * la mnagerie, rpondit (atty

avec candeur. >l y a cinq tigres magnifiques, vous saveD. NepasseD pas trop pr%s d'eu). >ls seraient capales de vous dvorer. 'estque vous reprsenteD un morceau de choi)! E

M. "roddy mit un grognement.C Rous ferrieD mieu) de cirrculer, dit-il. Fu fait, aveD-vous vu

votrre ami 3im

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3im reprit (atty d'un air tonn. N'est-il pas cheD Ladyandling E

M. "roddy grogna pour la seconde fois. =es grognements taientun mod%le du genre. (atty aurait ien aim pouvoir grogner commeIa. ar il aurait remport un +oli succ%s aupr%s de ses camarades declasse.

C irrculeD! rpta le policeman. Ne rresteD pas l* * emp$cherles gens de passer. Fllons, cirrculeD! irrculeD! E

>> s'loigna en poussant sa icyclette. Les enfants n'os%rent pasappeler 3im et +ug%rent prudent de partir. e loin, ils aperIurent M."roddy questionnant un garIon de cirque qui lui montra 3opper dudoigt.

C irrculeD est sur la m$me piste que nous, ien entendu,grommela (atty. ?'esp%re, malgr tout, que ce 3opper ne trahira pas3im, m$me quand il saura que la police est * ses trousses.

- loignons-nous de la roulotte, conseilla :ip. ela paratraitsuspect si nous rdions trop longtemps autour. E

F regret, les inq tectives enfourch%rent leurs vlos,aandonnant 3im derri%re eu). >ls auraient ien voulu pouvoir fairequelque chose pour lui. Mais quoi

C 'est gal, dit Larry tout en pdalant. 3im a proalement tortde s'enfuir. >l me semle qu'il ne sera pas plus heureu) avec 3opperqu'il ne l'tait avec son eau-p%re et le terrile M. M or ton. E

Lorsque la petite troupe arriva * :etersJood, il tait presquel'heure pour ;etsy d'aller au lit.

C =parons-nous ici, conseilla aisy en mettant pied * terredevant cheD elle. Nous nous retrouverons demain. E


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intr$t pour nous. Fllons, me voici arriv. ;onsoir, :ip. ;onsoir,;etsy.

- ;onsoir, dit ;etsy. F demain, (atty! ELe fr%re et la sUur pouss%rent la grille de leur +ardin * l'instant

m$me o# retentissait l'appel de la cloche G c'tait l'heure du dner. >lsse rendirent * la salle de ain pour se passer un peu d'eau sur la figureet se laver les mains.

;etsy alla se coucher apr%s le repas, mais :ip fit un tour dans le+ardin. =a pense revenait sans cesse * 3im.

C :auvre 3im! songeait-il. Nous n'entendrons sans aucun douteplus +amais parler de lui. ?e ne l'oulierai pas. >l tait si gentil ! E

lentendait de plus en plus nettement le sifflement de 3im.

=oudain, quelqu'un agrippa :ip par l'paule et le secoua. Le+eune garIon se rveilla en sursaut. >l faillit crier.

C hut!.fit alors la voi) de ;etsy. Ne fais pas de ruit. ;etsy! s'e)clama :ip cheD qui la peur faisait place * la

col%re. Ku'est-ce qui te prend :ip, coute... 3u n'entends pas siffler dans le +ardin

'est l'air de 3im... rois-tu que ce soit 3im lui-m$me :eut-$tre a-t-ilesoin de nous parler E

Maintenant, :ip tait tout * fait rveill. >l allait rpondre * sapetite sUur lorsqu'il entendit le sifflement qui l'avait d+* poursuividans son r$ve. 'tait ien l'air favori de 3im. 'un ond, :ip fut * asde son lit.

C 3u as raison, ;etsy! e doit $tre notre ami. >l a d quitter

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0 I"! "or%' ai!i3 "a rad% a""4%. 5

le cirque pour une raison ou une autre. Fllons voir ce qu'il veut.Ou plutt, non! ?'irai seul. 3oi, reste ici!

Non, +'irai avec toi, dcida ;etsy d'une voi) ferme. Fpr%stout, c'est moi qui l'ai entendu la premi%re. ?e veu)...

hut! Ne parle pas si fort. 3u vas rveiller tout le monde!Riens, puisque Ia te fait plaisir! E

l a eu pluspeur que toi. E


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CHAPITRE -III

DANS LA VIEILLE SERRE

Kue se passe-t-il murmura :ip. :ourquoi as-tu quitt lecirqueE

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3out en parlant, il poussait le grand garIon dans la serre. Lestrois enfants s'install%rent sur un anc. ;etsy glissa sa petite main danscelle de 3im.

C :ourquoi +'ai quitt le cirque rpta le fugitif. l a eu peur qu'on ne fouille le cirque et qu'on nem'y trouve.

Kue vas-tu faire demanda :ip, inquiet. 3u ne peu) pasretourner cheD ton eau-p%re!

;ien sr que non! >l me attrait plus fort que +amais!omme +e ne savais o# aller, +e suis venu ici en pensant que vouspourrieD me donner quelque chose * manger. ?e n'ai rien pris depuis

midi et +e meurs de faim.- :auvre 3im! soupira ;etsy attendrie. Fttends, +e vais aller te

chercher un petit pAt * la viande et un gros morceau de tarte Gc'est ce qui reste du dner.

- Frr$te, nigaude ! s'cria :ip en retenant sa sUur qui s'lanIaitd+*. =i le pAt et la tarte disparaissent, maman s'enapercevra tout de suite. On te questionnera et tu seras olige dementir ou de dire la vrit... ce qui serait ien ennuyeu) dans les

deu) cas. Mais alors que pouvons-nous donner * 3im u pain et du eurre. :ersonne ne verra qu'il en manque un

peu. Nous pourrons aussi prendre quelques iscuits dans la ote enfer.


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3im finit par accepter la proposition de ses amis. :ip et ;etsyall%rent lui chercher le matelas ainsi qu'une vieille couverturedniche au garage.

C &eureusement que la nuit est chaude, dclara :ip. 3u n'auraspas froid. l faudraitdsherer les carrs de lgumes. ;etsy et moi, nous faisons ce que

nous pouvons, mais nous n'aimons pas Ia. E3im parut enfin rassur. >l remercia ses amis qui le quitt%rent en

lui souhaitant onne nuit. :ip et ;etsy retourn%rent se coucher,heureu) * la pense d'avoir pu aider 3im.

Kuelle +oie, le lendemain matin, de se rveiller en songeant quele rave garIon tait dans la vieille serre, * l'ari. >l ne restait plus qu'*le ravitailler.

;etsy se dp$cha de faire sa toilette et se glissa la premi%re dans

la salle * manger. La tale du petit d+euner tait d+* dresse. ;etsycommenIait * couper une tranche de pain pour 3im, lorsque sa m%rearriva.

C Kue fais-tu donc demanda Mme &ilton, tonne. Fs-tutellement faim que tu ne puisses attendre que tout le monde soit l* ls allaient pouvoir en distraire une ou deu) pour 3im.

C :uis-+e avoir deu) saucisses au+ourd'hui demanda :ip. Moi aussi a+outa vivement ;etsy. Ma parole, ;etsy! s'cria Mme &ilton. 3u as un apptit

d'ogre! E

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ependant, elle servit copieusement les enfants. :ip changea unclin dXUil avec sa sUur. Le plus dur restait * faire. M. &ilton taitcach derri%re son +ournal, mais comment se drouiller pourescamoter deu) saucisses sans que la matresse de maison s'enaperIoive

:ar onheur, la onne vint annoncer qu'une dame, qu$tant pourune Uuvre de ienfaisance, attendait dans le hall. Mme &ilton se levaet sortit.

Les deu) enfants profit%rent de sa r%ve asence pour s'emparerchacun d'une saucisse. :ip mit la sienne dans son mouchoir propre.;etsy en fit autant... * cela pr%s que son mouchoir tait un peu moinsnet. Le fr%re et la sUur venaient de fourrer leur

utin dans leur poche lorsque Mme &ilton revint.


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C Nous allons cacher 3im ici, e)pliqua-t-elle.


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leur repas en faveur de 3im. aisy fut surprise par sa m%re au

moment m$me o# elle glissait une tartelette dans sa poche.C aisy! s'e)clama Mme ay@in. Kue fais-tu avec ce gAteau Oh! que +e suis tourdie! murmura aisy en regardant la

tartelette comme si elle l'avait confondue avec son mouchoir. ?'esp%re que tu n'avais pas l'intention de la donner au chien

de (atty reprit sa m%re, soupIonneuse. e petit animal est d+*eaucoup trop gras.

Oh! non, maman, assura aisy sans mentir. ?e ne pensais

m$me pas * (o)y ! Els donn%rent aussi * 3im un seaud'eau, du savon et une serviette pour qu'il puisse faire sa toilette.haque nuit, le fugitif dormait dans la serre. ans la +ourne, lorsque-Mme &ilton sortait, 3im se glissait dans le potager situheureusement tr%s loin de la maison et dsherait avecacharnement les carrs de lgumes.

C >> faut ien que +e me rende utile E, disait le rave garIon.3rois +ours s'coul%rent ainsi.


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CHAPITRE -I#

S.O.S.6 INS+ECTEUR JENS6

8N ;N, la maman de :ip et de ;etsy se rendit aupotager. :otager si ien dsher qu'elle n'en crut pas ses yeu).

C :ip! ;etsy! appela-t-elle tout heureuse. 'est si mesenfants, d'avoir arrach les mauvaises heres en lXasence denotre +ardinier! ?e suis tr%s contente de vous, vous saveD! E

;etsy ouvrait d+* la ouche pour avouer que ni elle ni :ipn'taient responsales d'un pareil miracle. =on fr%re lui fit les grosyeu) +uste * temps.


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irrculeD le foudroya du regard.C Fh ! m'y voici, murmura-t-il en consultant une page de son

carnet. Le cinq de ce mois, +eune homme, vous et vos quatrre amisvous $tes alls au village voisin o# se trrouvait un cirrque. On vous avu parrler * un certain 3opperr!

'est e)act, avoua (atty d'un air candide. Mais il n'y a pas demal * cela, n'est-ce pas E

M. "roddy prit un air froce et approcha son gros visage rougede celui de (atty qui recula aussitt.

C couteD-moi ien! ordonna-t-il d'une voi) de tonnerre. ?e veu)savoirr une chose... 3im ;rroJn se trrouvait-il alorrs au cirque, oui ounon >l s'y trrouvait, +'en suis srr!

- :uisque vous rpondeD vous-m$me * la question et quevous $tes sr de la rponse, pourquoi m'interrogeD-vousdemanda (atty d'un air de plus en plus candide.

- >l faut que +e mette la main surr ce 3im ;rroJn! dclara M."roddy. ?e sais qu'il tait cach parrmi les gens du cirrque parrcequ'une petite fille me l'a dit. Mais quand +e suis arriv, l'oiseau s'tait

envol. Rous n'aveD pas de chance E, murmura (atty. irrculeD le

regarda de travers.C ?e vous conseille de ne pas vous moquer de moi, mon garrIon.

:arrce que, saveD-vous ce que +e crrois... ?e crrois que vos amis etvous saveD parrfaitement o# se cache 3im. omprris 'est unaverrtissement que +e vous donne. =i vous le cacheD ou si vousconnaisseD sa cachette sans en inlorrmer la police, garre * vous! Rous

vous prrparreD de srrieu) ennuis! E(atty se sentit soudain mal * l'aise. >l se demandait si le

policeman n'tait pas en partie au courant de la vrit. ependant, ilprotesta G

C :ourquoi penseD-vous que nous pourrions cacher 3imdemanda-t-il. u reste, comment russirions-nous * le cacher sans quevous en ayeD connaissance Nous savons ien que rien ne vouschappe !

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&! h! fit M. "roddy. ?'en sais plus long que vous nevous l'imagineD, vrrai de vrrai! E

L*-dessus, il ferma son carnet avec un claquement sec ets'loigna sans a+outer un mot. (atty, pensif, reprit sa flAnerie.

C ?e me demande, songeait-il, si cet horrile Morton n'a pasaperIu 3im dans le +ardin de :ip. >l lui suffisait de passer la t$te par-dessus le mur... (lte! Nous ne pouvons pas nous mettre mal avec lapolice. Mais que faire du pauvre 3im =i nous lui donnions de l'argentpour qu'il puisse s'en aller loin d'ici E

Lorsque (atty eut rapport au) autres sa conversation avecirrculeD et les conclusions au)quelles il tait arriv, ;etsy prit feutout de suite.

C Nous ne pouvons pas renvoyer 3im! s'cria-t-elle. e qu'ilfaut, c'est vite trouver la clef du myst%re !

Nous n'arriverons +amais * dcouvrir qui a vol Mitsou,

dclara (atty en hochant la t$te d'un air somre. Nous ne

sommes pas aussi malins que nous le pensions. ?e me demande sil'inspecteur ?en@s lui-m$me serait capale de tirer au clair cettehistoire.

Oh! s'e)clama aisy en se rappelant * quelpoint l'inspecteur s'tait montr amical avec eu) lors del'affaire du aillon ros. L'inspecteur ?en@s! =i nous nousmettions en rapport avec lui Nous lui e)pliquerions toute l'histoire...nous lui parlerions de 3im... ?e suis ien sre qu'il ne songera

m$me pas * le mettre en prison. >l saura garder notre secret.3u crois dit Larry, tent par la proposition de sa sUur. Ma foi,

ton ide n'est pas mauvaise, aisy. =i ce ouledogue de irrculeDdcide de fouiller le +ardin de :ip, il finira par dnicher 3im et alors Iaira tr%s mal pour nous tous. :arlons donc * l'inspecteur. Lui-m$me sedclare notre ami. >l ne demandera pas mieu) que de nous aider, c'estcertain!

Oh! oui. Mettons-le au courant! renchrit ;etsy. >l n'est pas

comme cet horrile irrculeD. Lui, au moins, il comprendra.

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3r%s ien, dit (atty. :uisque nous sommes d'accord, +evais lui tlphoner. E


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l s'agit du vol d'un chat siamois de grandevaleur...

FttendeD... oui, cela me revient.


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tonnement les paniers cela demanda-t-il d'un airC ?'aimerrais vous dirre un mot, commenIa-t-il d'un ton

pompeu)... > croit que nous allons porter ces provisions * 3im * l'endroit

o# il se cache, dclara-t-il. >l ne se doute gu%re-que notre invit n'est

autre que l'inspecteur ?en@s! e serait drle si ce rave irrculeD semettait en t$te de nous re+oindre et s'il essayait de surprendre 3im aumilieu de nous. 'Kuelle t$te il ferait en s'apercevant que nous sommesavec un inspecteur principal!

e serait tr%s amusant, en effet! opina aisy. Mais crois-tuqu'il songera * nous suivre

>l sait que

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