+ All Categories
Home > Documents > Circuit des festivals #3

Circuit des festivals #3

Date post: 23-Mar-2016
Category:
Upload: benjamin-charlier
View: 220 times
Download: 1 times
Share this document with a friend
Description:
La revue du Circuit des festivals édition automne
Popular Tags:
24
LE CIRCUIT DES FESTIVALS AUTUMN 09
Transcript

Le circuit des festivaLs autumn 09

Le circuit des festivaLs autumn 092

Le circuit des festivaLs autumn 09

edito

03

sylvestre, animateur de nos festivals ! 04

un maitrank, pour qui, pourquoi ? 06

Festivals confirmés et émergents : même passion ! 08

spelen en Wallonie ? Jouer in vlaanderen ? Jawel, mais comment ? 11

carte des festivals et des clubs de club Plasma 12

Rencontres européennes des musiques actuelles 14

Un aperçu des meilleures photos des festivals d’été 16

Edito

SommairE

La saison estivale des festivals a battu son plein. vous avez

été des milliers à fouler les plaines de Wallonie et de Bru-

xelles, avides de musique et de découvertes. La rentrée a

depuis fait son apparition, clôturant, pour beaucoup, les

vacances. Les vacances, peut-être, mais pas des festi-

vals ! L’automne s’annonce musical et festif ! et riche en

émotions ! Prenez donc le temps de faire le point de l’été et

de surveiller les événements se profilent à l’horizon …

Les événements s’enchaînent et ne se ressemblent

pas. Et se multiplient, chaque année. Autant de con-

certs en perspective. Trop même pour une seule et

même revue. Mais pas pour un site Internet ! Retrou-

vez donc sur www.circuitdesfestivals.be l’intégralité des

interviews, mais aussi la présentation de tous les fes-

tivals, des dossiers thématiques, des photos, les der-

nières news et bien d’autres choses encore !

Le circuit des festivaLsautomne 2009

www.circuitdESfEStivalS.bE

rédacteur en chefamandine vandermeirCourt-Circuit asbl

EdITEUR REsPonsABLELionel detry, Court-Circuit asbl39 rue Lebeau 1000 Bruxelles

rédactionamandine vandermeir, ruud van de Locht, Jan Pauly, mathieu dauchy.

concePt, iLLustration & GraPhismeCircuit des Festivals : misterbenchmark.be Club Plasma : iwantmorecolors.be

Réalisé avec l’aide du Ministère de la Com-munauté française – service des Musiques non classiques.

Le circuit des festivaLs autumn 094

SylvEStrE,

animatEur dE noS fEStivalS !

depuis maintenant six ans, Sylvestre defontaine couvre werchter, les ardentes, dour

et le Pukkelpop pour Pure fm. depuis quatre ans en tant qu’animateur principal. cette

année, se rajoute à cela le brussels Summer festival, le temps d’une soirée. chaque

soir, il assume 4 heures de direct et nous fait vivre, de la sorte, le festival derrière no-

tre poste de radio. mais lui, comment le vit-il ? comment prépare-t-il les tranches de

festivals qu’il nous concocte ?

Pourquoi proposer quatre heures de di-rect sur festival ?

L’idée de l’émission, c’est de faire vivre le festival aux gens qui n’y sont pas. on diffuse des concerts en-registrés l’après-midi et des concerts en direct, selon qu’on ait ou pas les droits. Au-delà de ça, on apporte une «analyse» de la situation en expliquant ce qui se passe : est-ce qu’il pleut ou pas, dans quel état sont les festivaliers, ce qu’on peut trouver d’intéressant sur le site, ce qu’on peut y manger, etc. C’est pour ça qu’on a un journaliste de la rédaction qui vient avec nous, qui va se balader sur le site et qui nous donne ce type d’infos « off », hors musique. et puis, le côté « bonus », ce sont les interviews.

Les artistes que tu interviewes, comment les choisis-tu ?

Ce qu’il y a, c’est qu’on est connecté à différentes scènes. sur certains festivals, comme Werchter, on l’est à toutes. sur d’autres, comme dour, seulement à certaines. Partant de cela, en fonction des artistes dont on va pouvoir diffuser la musique, je fais mon choix, qui repose sur quelques principes : des ar-tistes Pure fm par exemple. Je ne peux pas faire l’impasse sur sliimy ou Julien doré. Parce que ce sont des artistes Pure fm et parce qu’il est impor-tant, selon moi, de faire un mélange d’artistes con-nus et moins connus. on ne peut pas faire une émis-sion avec uniquement des découvertes. Ca permet d’avoir un mélange intéressant et à l’auditeur de ne pas zapper.Je prends aussi des artistes que j’ai envie de ren-contrer. Pas pour moi, je me mets à la place de l’auditeur. Je choisis également des artistes moins connus, mais qui ont sans doute des choses à ra-conter pour diverses raisons. Parfois on se trompe. Parfois les maisons de disques nous disent que les artistes ne font pas de promo. ce n’est pas une sci-ence exacte les interviews.

Photo : olivier steels

Le circuit des festivaLs autumn 09

donc, finalement, l’émission laisse moins de place à l’improvisation qu’elle ne sem-ble le faire.

Quelqu’un a dit, je ne sais plus qui, « La meilleure manière de donner l’impression que c’est détendu et improvisé, c’est d’être préparé un maximum ». Mon équipe et moi, on est ultra préparé. Evidem-ment, il y a plus d’improvisation et de réactions par

rapport à l’environnement qu’il peut y avoir dans drugstore, pendant l’année. Mais elle ne se mani-feste que dans le contenu de ce que je raconte. tout ce qui est avant et après l’ouverture du micro est préparé. Et quand je parle, je suis ultra concentré. d’ailleurs, je quitte très rarement le studio pendant le festival, même après l’émission. Et pendant les 4 heures d’émission, je ne quitte pas le studio. Les au-tres peuvent, mais moi pas, car je gère la continuité. donc je ne vais jamais voir de concerts. et je ne veux pas non plus prendre le temps d’y aller et regarder ma montre tout le temps.

ce n’est pas frustrant parfois ?

Je dis souvent que le plaisir que j’ai à faire l’émission est équivalent, si pas supérieur, à celui que je pour-rais avoir en allant voir des concerts. J’ai des écrans de contrôle, donc je peux même regarder deux concerts en même temps, chose qu’un festivalier ne peut pas faire. Puis j’ai aussi cette chance de re-

cevoir des artistes en studio. et de faire mon travail dans un environnement intéressant. Evidemment, s’il y a des concerts que je rêve d’aller voir, j’irai les voir. Mais, souvent, c’est après l’émission.

Quel est le moment le plus intense pour toi en festival ?

Au Pukkelpop, à la dernière minute de la dernière heure d’antenne, je suis vraiment pris d’émotion, parce que c’est le dernier festival de l’année et c’est pour moi, de manière très forte, la concrétisation de tout le travail qu’on a fait pendant un an. c’est sedire : « on a travaillé des artistes, on les a diffusés, on les a fait découvrir aux gens et ces gens sont peut-être venus en festival pour les voir ou nous ont écoutés en direct chez eux et ont eu du plaisir à en-tendre ces artistes en live dans l’émission». on s’est donné au maximum et on espère que ça ait plu. Mes poils se dressent à ce moment-là. C’est émotionnel car on sait que juste après le Pukkelpop, on va partir pour une nouvelle saison. on ferme une année et on ouvre un nouveau chapitre.

Ton coup de cœur musical de l’été ?

J’ai été impressionné par la scène Format T à dour. voir cette communion de foule. il y a toujours des gens qui ont dit et disent qu’il a plus de commu-nion sur de la musique pop rock que sur de la mu-sique electro, plus individualiste. en voyant la scène Format T., je me suis dit : « si ça tombe, les vraies émotions collectives aujourd’hui, elles ne sont plus au niveau de la musique pop rock, mais elles sont passées au niveau de la musique électronique ». Ce fut un peu la conclusion de l’année. C’est ce que je retiens et je suis toujours aussi émerveillé de voir que dans la musique, tout bouge, tout se parle. Tu es surpris tout le temps.

propos recueillis

par amandine

vandermeir

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur

http://www.circuitdesfestivals.be

retrouvez sylvestre sur Pure fm dans

drugstore, du lundi au jeudi de 20h à 22h.

Photo : olivier depris

Le circuit des festivaLs autumn 096

on te connaît tous de vue, sans toujours savoir si tu es juste un drogué de festivals, un mélomane inconditionnel ou un orga-nisateur. Peux-tu nous rappeler qui tu es?

Jean-Luc Maitrank, on m’appelle comme ça. Mon vrai nom c’est Jean-Luc Ligot. Je suis originaire de Libin, dans les Ardennes. J’ai appris à faire le Mai-trank, selon la recette de ma bobonne, qui habitait Libin, mais était originaire d’Arlon.

et cette boisson artisanale, le maitrank, de quoi se compose-t-elle exactement ?

C’est une macération de vin blanc, d’orange et d’une plante qu’on appelle l’aspérule odorante, la reine des bois, que l’on cueille au mois de mai. d’où le nom « Maitrank » : la boisson du mois de mai.

A force d’être sur la plupart des festivals, tu as des habitués non ?

de festivals en festivals, certaines personnes gardent la même gourde. Je dois parfois signer la gourde « cette bouteille a fait les francofolies, les ardentes, esperanzah !, etc. » c’est comique.

derrière ton stand, il y a un projet social d’envergure aussi.

En effet, grâce à la vente du Maitrank, j’ai pu ouvrir une école dans le nord du Brésil, « L’Enfant lumière », à salvador de Bahia. C’est un peu un pa-radoxe de vendre de l’alcool pour ouvrir une école, mais, c’est ce qui m’a permis de l’ouvrir il y a 8 ans. il y a des festivals qui participent et versent de l’argent directement sur le compte de l’école. dont

le PaCRock cette année. Le PaCRock vendait du maitrank dans tous les bars mais, cette an-née, j’ai eu mon stand à moi. Un pourcentage des bouteilles vendues dans mon stand est reversé à l’école au Brésil. ce n’est pas le cas dans tous les festivals. dans certains, comme les francofolies ou les ardentes, je paie mon emplacement. mais comme le stand fonctionne très bien, j’arrive à récolter assez d’argent que pour payer un professeur pendant 6 mois. esperanzah, eux, versent beaucoup. ils pai-ent un professeur pendant 9 mois.

Comment en es-tu arrivé à construire une école au Brésil ?

Il y a 14 ans que je vais au Brésil. Je suis tombé amoureux de ce pays et de la région de salvador de Bahia. Un jour, j’étais dans mon hamac. Il y avait une maison en ruines à vendre et j’ai vu des gosses jouer devant. J’ai eu un flash et me suis dit « Ici, il faut faire une école ! ». donc j’ai acheté cet-te maison pour une bouchée de pain à l’époque. J’ai mis trois ans à la retaper. Puis je suis rentré en Belgique et j’ai exposé mon projet.J’ai eu de l’aide de plein de musiciens. donc je suis le moteur du projet, mais le moteur sans es-sence ne va nulle part. et l’essence, ce sont les musiciens, les festivals qui m’accueillent et les fes-tivaliers, les buveurs de maitrank. sans eux, il n’y aurait pas cette école. C’est une synergie, c’est ensemble qu’on a pu créer ce projet.

Les artistes aussi sont impliqués dans le projet ?

oui, il ne faut surtout pas les oublier. Quand j’organise la fête du Maitrank ou mon anniversaire, qui se faisait souvent au Magasin 4, les artistes viennent jouer gratuitement ou avec juste un dé-fraiement. Et 100% des bénéfices de ces soirées sont reversés à l’école.

un maitrank, Pour qui, Pourquoi ?

vous le croisez à chacun de vos festivals préférés. qu’il soit à son stand ou dans

le public, il n’en rate presqu’aucun. figure devenue incontournable, il foule les

plaines de toute la wallonie. Pour vous servir ! Et pour son plaisir ! mais qui se

cache derrière ce personnage atypique ?

Le circuit des festivaLs autumn 09

Une découverte 2009?

Les Jammin’Troopers, qui ont joué à mon stand lors de la Fête de la Musique. Ce sont des jeunes qui vien-nent de Linkebeek et on connaît tous les problèmes qu’il y a dans cette commune. ce que j’aime dans ce groupe, c’est qu’ils revendiquent une Belgique unie. dans le groupe, il y a trois ou quatre Flamands. Flamands j’ai dit, pas flamingants. Le restant, ce sont des Wallons. ils veulent l’union et en ont marre de cette séparation dont parlent les politiciens. Je ne comprends pas comment on peut en arriver à avoir de la haine dans un si beau et si petit pays. Pour moi, les Flamands et les Wallons, on est belge et puis bas-ta. Je ne suis pas nationaliste, ni royaliste, loin de là. Mais mon pays, je l’aime, du nord au sud. on est fier d’être belge.

Tu es aussi présent sur des festivals fla-mands alors ?

Pas beaucoup. Je ne parle pas la langue. Ik spreek een beetje Vlaams, mais bon.... donc c’est difficile. Puis il y a tellement de festivals en Wallonie que ça remplit déjà pas mal mon agenda.

Les 02 /10 & 03/10, J.L. Maitrank organise un « Mai-trankille » au Moulin Fantôme à Tubize avec Waka, Pepper seed, les Jammin’ Trooper, Ballimurphy, … Le 14/11, il fêtera son anniversaire au Magasin 4 (51b, Avenue du Port, 1000 Bruxelles).

imagE

propos recueillis

par amandine

vandermeir

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur

http://www.circuitdesfestivals.be

Photo : Court-Circuit

Le circuit des festivaLs autumn 098

Esperanzah! où quand musique du monde et engagement se retrouvent dans un lieu magique…Jean-Yves Laffineur, directeur et programma-teur du festival

Le festival esperanzah! repose sur trois piliers fon-damentaux indissociables. Premièrement, une iden-tité artistique forte, en privilégiant les musiques du monde au sens large, les musiques d’inspiration traditionnelle, mais actualisées en fonction des voyages et des rencontres des artistes. deuxième-ment, la situation du festival : l’Abbaye de Flo-reffe, un lieu magistral pour organiser un événe-ment et qui permet de créer des ambiances par-ticulières dans chaque coin de l’abbaye. troisième-ment, le caractère engagé du festival, qui se retrouve à la fois au travers d’une thématique, mais aussi au travers de tout ce qu’on met en place en ma-tière de développement durable, de choix de partena-riats, d’organisation générale, de sorte que le festiva-lier se sente interpellé par ce qu’il vit sur l’événement. Au final, on a réussi, je pense, à créer un événement qui touche, qui émeut parce que, pendant trois jours, les gens vivent autrement.

Quels souvenirs as-tu de la première édi-tion ?

Le festival a été créé en 2002. Toutes les bases étai-ent là : deux scènes et un engagement. À l’époque, c’était plus l’aspect interculturel qui nous interpellait. L’esprit était là, mais c’était très laborieux car il y avait beaucoup d’amateurisme. on s’est nettement amé-lioré par la suite. La réussite de la première édition, c’est que le festival a eu un succès d’estime dès le départ, que ce soit auprès des festivaliers ou de la presse.

PEtitS Et grandS fEStivalS :

mêmE PaSSion !

qu’ils soient locaux, internationaux, installés depuis des an-

nées ou tout jeunes, les festivals partagent tous un même

amour de la musique. Si leurs ambiances sont des plus va-

riées, leurs organisations et leurs moyens n’en sont pas

moins divers. voyons de plus près ce qui distance les jeu-

nes festivals de leurs aînés.

Photo : Court-Circuit

Photo : Court-Circuit

Le circuit des festivaLs autumn 09

Y a-t-il des conseils que tu aurais aimé recevoir à l’époque ou que tu donnerais maintenant aux festivals qui se lancent ?

dès la deuxième édition, j’ai reçu des conseils au niveau de l’élaboration du budget, notamment du festival de dour. Quand on ignore un peu tout, c’est important d’avoir des conseils judicieux sur les as-pects financiers, dépenses et communication. no-tre force, c’est d’avoir toujours travaillé avec des réseaux, d’être fidèle dans nos partenariats. on travaille toujours avec les mêmes professionnels pour la scène, les lumières. sur le plan technique et logistique en somme. Et ça nous donne une plus grand force dans l’organisation, car chacun connaît son métier, est devenu professionnel et est rôdé. C’est important, dès le départ, de s’entourer de professionnels. dans cette optique, nous, on aide souvent les petits festivals. Beaucoup viennent nous consulter : le Lasemo, le Jyvazik, etc., et on leur ouvre nos portes.

Quel bilan tires-tu de l’édition 2009 d’esperanzah ! ?

on a le sentiment que c’est une très bonne édition à beaucoup de points de vue : programmation ; sur ce qu’on a mis en place en matière d’environnement et de développement durable ; sur les améliora-tions dans le camping et niveau fluidité. on a atteint quelque part une cohérence. En même temps, ça va être un tournant puisqu’on a atteint le maximum. on était sold out. on est donc dans l’obligation de revoir un certain nombre de choses parce que, paradoxalement, budgétaire-ment, ça risque de ne plus tenir la route car les coûts augmentent plus vite que les recettes.

Jyva’Zik, festival épicé et explosifarnaud de brye, programmateur

Le Jyva’Zik est un festival épicé et coloré, symbolisé par un piment rouge pétant, qui propose une affiche fami-liale et éclectique. Le festival est organisé par une bande d’amis de 18 à 23 ans. Jyva’Zik est aussi un

festival à caractère durable et engagé.

depuis combien d’années est-il organisé ?

La première édition a eu lieu en 2007. nous or-ganisons donc cette année la troisième édition qui aura lieu le 26 septembre à nil-st-Vincent (Brabant Wallon).

Quels sont tes souvenirs de sa première édition ? Les réussites, les galères ?

Ce fut une grande réussite : 2 fois plus de monde que prévu, une super ambiance et pas de gros soucis. En même temps, ce fut une énorme galère. nous avons eu une panne de courant durant le set de la tête d’affiche et nous avions mis trop peu de moyens dans la technique (son/lumière).Jyva’Zik, c’est du système d. Le prix d’entrée est ul-tra démocratique, nous recevons peu de subsides et notre jeune âge nous ouvre très peu de portes auprès des sponsors. Jyva’Zik, par manque de moyens, est donc un festival bricolé. nous remettons toujours tout en question et faisons très attention aux dépenses. Ça peut paraître pénible, mais le défi est encore plus grand, donc plus passionnant !

Quels changements ont été opérés depuis cette première édition ?

La programmation a beaucoup évolué, la technique aussi. nous avons aussi innové cette année avec un tremplin pour jeunes talents.

Photo : Jean-Marie devezeaux

Photo : Jean-Marie devezeaux

Le circuit des festivaLs autumn 091010 Le circuit des festivaLs autumn 09

As-tu pu trouver du soutien auprès des plus gros festivals ? Tu travailles avec esperanzah! si je ne me trompe pas.

Esperanzah! et Jyva’Zik, c’est une longue his-toire d’amour. C’est en travaillant là-bas en tant que bénévoles que nous avons eu l’envie de créer notre propre festival. d’ailleurs, Floreffe est devenu, pour l’équipe du Jyva’Zik, un des mo-ments incontournables de l’été. notre objectif n’est pas que Jyva’Zik devienne une copie con-forme d’esperanzah!. c’est surtout un modèle d’ouverture d’esprit.

Quelles aide ou conseils précieux t’a- t-on donnés?

Cette année, j’ai passé 15 jours à Esperanzah!. Je me suis retrouvé dans les coulisses de cette grande organisation. J’ai observé leur manière de travailler, leur manière de penser et j’ai pas mal discuté avec les personnes qui ont contribué aux premières notes de ce festival engagé. Le conseil le plus précieux que j’en ai retiré, c’est cette accessibilité et cette ouverture d’esprit.

comment se positionner en tant que plus petit festival par rapport aux “gros”?

Le plus difficile, c’est d’avoir de la crédibilité. Être un petit festival, c’est une identité que nous défendons. nous ne voulons pas dépasser les 2000 personnes par jour. nous aimerions rester dans notre commune et garder cet esprit familial et engagé. notre objectif est de rester petit, mais de qualité. Et d’être reconnu comme tel.

Comment s’annonce l’édition 2009 ?

L’édition 2009 s’annonce très familiale. Plus nous avancerons dans l’heure, plus l’heure sera à la fête. nous espérons attirer des jeunes cu-rieux, ainsi qu’un public de connaisseurs.

propos recueillis

par amandine

vandermeir

retrouvez le point de vue d’autres festivals sur

http://www.circuitdesfestivals.be

Photo : Jean-Marie devezeaux

Le circuit des festivaLs autumn 09

Pour des musiciens comme arno, axelle red ou en-core Adamo, ça parait simple comme bonjour : la frontière linguistique ne constitue pas une barrière pour eux. Pour les autres (et plus jeunes) musiciens, la Flandre et la Wallonie sont des pays étrangers. Et pourtant, il semblerait logique qu’en tant qu’artiste belge, on apprenne à connaître nos voisins avant de conquérir l’étranger. Pourquoi est-ce si difficile de se produire chez nos voisins? Poppunt, le centre de ressources pour les musiciens et dj’s de la Communauté flamande, et t-interim/t-heater se sont penchés ensemble sur la question. dans cette optique, ils organiseront, cet automne, une série de séances d’informations sur les “opportunités de jouer en Flandre et en Wallonie”.

Quels mécanismes peuvent expliquer que la frontière linguistique soit si infranchissable? Pierre Vreven, qui a travaillé aux Halles de schaer-beek et chez Court-Circuit, explique : “Pour nous, la Flandre constitue encore un peu un pays étranger. Mais en avance de 10 ans sur différents terrains. La Flandre est beaucoup moins sous l’influence des Pays-Bas que ne l’est la Wallonie sous celle de la France. Les plus grands organisateurs se situent en Flandre, qui dispose par ailleurs de bien plus de mo- yens que nous et d’une meilleure organisation.”

Pour traverser cette frontière, la conquête des mé-dias est indispensable. Mais les groupes flamands se retrouvent très vite confrontés à un gros problème: les médias belges francophones sont tournés vers la France. Pour outrepasser cela, il faut avoir réussi à se créer un nom en Wallonie. Inversement, pour les groupes francophones, ce n’est vraiment pas évident d’être diffusés sur les radios flamandes. Et pourtant, la RTBF et la VRT partagent le même bâti-ment… Heureusement qu’il existe, de chaque côté de la frontière linguistique, des petites radios alterna-tives qui donnent aux jeunes groupes leur chance, comme Radio Campus (Bruxelles), Equinox FM (Liège), Urgent.fm (Gand) ou encore Radio scorpio (Louvain).

Pour se produire sur scène, c’est encore une autre paire de manches! Jouer énormément, avoir une

présence scénique solide et établir des interactions avec le public sont des facteurs de succès selon Fa- brice Lamproye (programmateur des Ardentes Club – membre de Club Plasma – et des Ardentes). Tant la Flandre que la Wallonie disposent d’une série de clubs (respectivement ClubCircuit et Club Plasma), mais, pour un jeune groupe, s’y produire n’est pas si facile. A côté de cela, certaines villes disposent de lieux de concerts alternatifs. Les sites de Poppunt et de Court-Circuit disposent, à ce propos, d’une base de données étendue avec les coordonnées de ces salles.

Fabrice Lamproye a un conseil à donner aux groupes : “Faire en sorte de jouer un maximum, dans un maximum de clubs différents. L’idéal, c’est d’assurer les premières parties de groupes connus qui amènent du monde. Le bouche-à-oreille reste encore en 2009 un des meilleurs canaux de promotion. Quant à Fabrice Havenne, booker pour sunday Morning, il préconise “de trouver un groupe équivalent de l’autre côté de la frontière linguistique et d’essayer de collaborer, de s’unir, comme l’ont fait, par exemple, absynthe minded et Venus. L’Eden, à Charleroi, favorise, plusieurs fois par an, la “pollinisation croisée” par l’organisation de soirées flamands/wallons.”

Lors des séances d’informations de Poppunt & t-heat-er, des experts de la scène flamande et wallonne vous donneront des tuyaux pour réussir de l’autre côté de la frontière linguistique. Comment se faire connaitre par les bons organisateurs? Comment faire sa promotion? Quels médias contacter? Comment se constituer une fanbase? a quels concours participer? Ces séances d’info seront aussi l’occasion d’apprendre les techniques les plus importantes à adopter pour at-teindre des prestations de valeur et être payé correcte-ment et dans les règles.

Ces séances d’informations auront lieu cet automne dans 3 villes en Flandre, 3 villes en Wallonie et à Bru- xelles. Vous trouverez sur le site de Court-Circuit les dates exactes et les lieux. Tenez donc le site à l’œil et sautez sur vos agendas!

SPElEn En walloniE ?

JouEr in vlaandErEn?

JawEl, maiS commEnt?

ruud van de Locht

Jan Pauly

Photo : Jean-Marie devezeaux

Le circuit des festivaLs autumn 0912

Le circuit des festivaLs autumn 09

Le circuit des festivaLs autumn 0914

Les réseaux R.A.o.U.L. (nord Pas de Calais), Club Circuit (Communauté flamande) et Club Plasma (Communauté française) s’associent pour organiser des rencontres professionnelles sur le thème« Musiques actuelles et construction européenne : nouveaux enjeux, nouvelles opportunités ».

À cette occasion, toute l’Europe des musiques actuelles est conviée à l’Aéronef pour débattre de l’évolution de la place de ces esthétiques dans l’Union Européenne. Les débats porteront notamment sur les liens entre l’Agenda de la Commission Européenne et les musiques actuelles, la coopération territoriale, la mobilité des artistes ou encore les évolutions technologiques et économiques du secteur.

« The Euro-Regional Music Meeting » (TERMM) aura lieu les 23 & 24 novembre 2009 à Lille et est ouvert à tous les publics, sur réservation. Retrouvez le programme détaillé, toutes les informations pratiques et le bulletin de réservation (à partir de mi-septembre) sur le site Internet: www.termm.eu

«muSiquES actuEllES Et conStruction

EuroPéEnnE :

nouvEaux EnJEux / nouvEllES oPPortunitéS ? »

mathieu

dauchy

Le circuit des festivaLs autumn 09

Direction communication - [email protected] d’Arlon, 75-77 - 1040 Bruxelles - www.sabam.be

La SABAM souhaite

plein succès aux auteurs belges

et à leurs fansprésents dans les

festivals d’été !C

M

J

CM

MJ

CJ

CMJ

N

sabam_ann_festival - 02_.pdf 14/05/08 0:28:36

Le circuit des festivaLs autumn 0916

aPErçu dES mEillEurES PhotoS

dES fEStivalS dE l’été 2009

Vous avez été nombreux à nous rejoindre à notre stand Court-Circuit sur les festivals d’été et à partici-

per à nos concours ! Consultez nos galeries photos sur http://www.circuitdesfestivals.be et retrouvez votre portrait, celui de vos amis et leurs commentaires sur les festivals !”

@ Esperanzah!

@ Esperanzah!

@ Dour

@ Les Ardentes

Le circuit des festivaLs autumn 09

@ Esperanzah!

Sec Handnd

Achète des jeux d’occasion

Récemment, la Fnac a accueilli tous les gamers qui voulaient

se débarrasser de leurs anciens jeux. Mais savais-tu que,

depuis peu, la Fnac vend aussi des jeux d’occasion à la Fnac de

Bruxelles et Louvain-la-Neuve.

@ Fnac

Vends tes anciens jeuxA la Fnac, tes anciens jeux valent encore de l’argent, et ce sous

forme de bons d’achat jusqu’à une valeur de 30 €. Fais un saut

au rayon des jeux de la Fnac. Véri e d’abord si tes anciens jeux

satisfont aux conditions.*

Inscris-toi à notre E-zine en envoyant un mail

à [email protected] !

FN-0909-05-SecondHand_ADV_caravan.indd 1 9/10/09 11:00:34 AM

Le circuit des festivaLs autumn 09

Ed

iteu

r R

espo

nsa

ble : L

ion

el Det

ry, C

ou

rt-C

irc

uit

asb

l, Ru

e Leb

eau

39, 1000 Br

ux

elles

DEMI-FINALESDU 30 OCTOBRE AU 13 NOVEMBRE

FINALELE 12 DÉCEMBRE 2009 AU BOTANIQUE

Le circuit des festivaLs autumn 09

Ed

iteu

r R

espo

nsa

ble : L

ion

el Det

ry, C

ou

rt-C

irc

uit

asb

l, Ru

e Leb

eau

39, 1000 Br

ux

elles

DEMI-FINALESDU 30 OCTOBRE AU 13 NOVEMBRE

FINALELE 12 DÉCEMBRE 2009 AU BOTANIQUE

6

La Boutik Rock est un événement produit par le Programme Rock de la Communauté française en collaboration avec Court-Circuit, Wallonie-Bruxelles Musiques et le Botanique.

Cette année, l'évènement fêtera ses 10 ans et à cette occasion, nous vous réservons quelques surprises afin de souffler, dans la bonne humeur, les bougies de cette décennie de découvertes et autres curiosités auditives.

AGENDA - 21/09/09 : lancement des inscriptions en ligne des groupes - mi-décembre 2009 : annonce des premiers noms - début janvier 2010 : annonce de l’affiche - du 10 au 13/02/10 : Boutik Rock au Botanique (Bruxelles)

www.boutikrock.be

Le circuit des festivaLs autumn 09

Le circuit des festivaLs autumn 09 4

Le circuit des festivaLs autumn 09

Le circuit des festivaLs autumn 09 2

GRATTEZ LA VIE DU BON CÔTÉ

Ad_WinforLife_Music_2009_FR.pdf 1 11/05/09 12:12

La PLAte-forme Sonore des Musiques Actuelles de la Communauté française

Programmation des clubsSeptembre > Décembre 2009


Recommended