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Congo 2009 2013 I. Progress on key indicators - UNICEF · Congo 2009 – 2013 I. Progress on key...

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Congo 2009 2013 I. Progress on key indicators Indicator Value Year Value Year Child population (millions, under 18 years, male/female) 1.8 2006 1/1 2011 U5MR (per 1,000 live births) 126 2006 99 2011 Underweight (%, moderate and severe) 14 2005 11 2005 (%, male/female, urban/rural, poorest/richest) 12/11, 8/15, 13/5 2005 Maternal mortality ratio (per 100,000 live births) 781 1999-2005 560 a 2010 Primary school enrolment (% net, male/female) Primary school attendance (% net, male/female) 86/87 2005 92/89 b 2011 Survival rate to last primary grade (%, male/female)* 95 2005 93/92 b 2011 Use of improved drinking water sources (%) 58 2004 71 2010 Use of improved sanitary facilities (%) 18 2010 Adult HIV prevalence rate (%) 5.3 2005 3.3 2005 Child labour (%, children 514 years old, male/female) 24/25 2005 Birth registration (%, under 5 years) 81 c 2005 (%, male/female, urban/rural, poorest/richest) 81/81, 88/75, 69/91 2005 GNI per capita (US$) 950 2006 2,270 2011 One-year-olds immunized with DPT3 (%) 79 2006 90 d 2011 One-year-olds immunized against measles (%) 66 2006 90 d 2011 *Data refer to primary school children completing grade one who reach grade 5. a Le chiffre indiqué dans le tableau ci-dessus est le taux ajusté de la mortalité maternelle calculée par le Groupe interinstitutions des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité maternelle. L'estimation rapportée au niveau du pays est de 781 décès pour 100 000 naissances vivantes (2005), comme indiqué dans l'Enquête démographique et de santé (EDS) 2005. L’Enquête démographique et de santé 2011-2012 fait apparaître une amélioration de certains indicateurs, mais les données ne sont pas encore validées. b L'estimation de cet indicateur sur l’éducation est basée sur les données de l’enquête des ménages représentatives au niveau national plutôt que sur des données administratives. c Se réfère aux enfants enregistrés entre 0-9 ans, plutôt que le standard de 0-4 ans. d Les chiffres indiqués dans le tableau ci-dessus sur la vaccination représentent l’estimation interinstitutions préparée par OMS/UNICEF. Les données sont désagrégées par sexe comme suit : DTC3 hommes 68 % et femmes 69 %, selon l'EDS 2005 ; rougeole hommes 64 % et femmes 69 %, selon l'EDS 2005.
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Congo 2009 – 2013

I. Progress on key indicators

Indicator Value Year Value Year

Child population (millions, under 18 years, male/female) 1.8 2006 1/1 2011

U5MR (per 1,000 live births) 126 2006 99 2011

Underweight (%, moderate and severe) 14 2005 11 2005

(%, male/female, urban/rural, poorest/richest) 12/11, 8/15, 13/5 2005

Maternal mortality ratio (per 100,000 live births) 781 1999-2005 560a 2010

Primary school enrolment (% net, male/female)

Primary school attendance (% net, male/female) 86/87 2005 92/89b 2011

Survival rate to last primary grade (%, male/female)* 95 2005 93/92b 2011

Use of improved drinking water sources (%) 58 2004 71 2010

Use of improved sanitary facilities (%) 18 2010

Adult HIV prevalence rate (%) 5.3 2005 3.3 2005

Child labour (%, children 5–14 years old, male/female) 24/25 2005

Birth registration (%, under 5 years) 81c 2005

(%, male/female, urban/rural, poorest/richest) 81/81, 88/75, 69/91 2005

GNI per capita (US$) 950 2006 2,270 2011

One-year-olds immunized with DPT3 (%) 79 2006 90d 2011

One-year-olds immunized against measles (%) 66 2006 90d 2011

*Data refer to primary school children completing grade one who reach grade 5.

a Le chiffre indiqué dans le tableau ci-dessus est le taux ajusté de la mortalité maternelle calculée par le Groupe interinstitutions des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité maternelle. L'estimation rapportée au niveau du pays est de 781 décès pour 100 000 naissances vivantes (2005), comme indiqué dans l'Enquête démographique et de santé (EDS) 2005. L’Enquête démographique

et de santé 2011-2012 fait apparaître une amélioration de certains indicateurs, mais les données ne sont pas encore validées.

b L'estimation de cet indicateur sur l’éducation est basée sur les données de l’enquête des ménages représentatives au niveau national plutôt que sur des données administratives. c Se réfère aux enfants enregistrés entre 0-9 ans, plutôt que le standard de 0-4 ans.

d Les chiffres indiqués dans le tableau ci-dessus sur la vaccination représentent l’estimation interinstitutions préparée par OMS/UNICEF. Les données sont désagrégées par sexe comme suit : DTC3

hommes 68 % et femmes 69 %, selon l'EDS 2005 ; rougeole hommes 64 % et femmes 69 %, selon l'EDS 2005.

II. Progress on key MTSP indicators 2009 – 2013

Focus Area I – Young child survival and development

The medium-term budget/expenditure framework includes discrete budget lines for sanitation and hygiene.

Focus Area II – Basic education and gender equality

Education sector plans include specific measures to reduce gender disparities.

Focus Area III – HIV / AIDS and Children

The country has a comprehensive national HIV and AIDS prevention strategy for adolescents most at risk.

Focus Area IV – Child Protection from violence, exploitation and abuse

The Country Programme has undertaken a gender analysis of key child protection issues within the current programme cycle;

Violence against children is prohibited by law.

Focus Area V – Policy Advocacy and Partnerships for Child Rights

UNICEF provided significant support to the most recent CEDAW reporting process;

The country produced a major thematic study or analysis relating to children and women using a human rights framework.

CONSOLIDATED RESULTS REPORT

République du Congo, 2009–2013

1. Key Results Expected (restate, EXACTLY as in the original Summary Results Matrix approved by the Board as part of the original approved CPD)

2. Key Progress Indicators (state the indicator, baseline and most recent status: use the same indicators and baselines contained in the original Summary Results Matrix approved by the Board, and show the latest available value for each indicator, stating the years for the baseline and latest value)

3. Description of Results Achieved (a brief, precise description of aggregate achievements with UNICEF contribution for each Key Result contained in column 1)

4. Constraints and facilitating factors (a brief and precise description for each Result description in column 3)

1.1 D’ici 2013, 85% des femmes et des jeunes enfants, en particulier les plus vulnérables, ont accès aux services essentiels, à l’information et aux intrants nécessaires pour la réalisation de leurs droits à la survie et au développement.

- Couverture en DTC Base line : 80% Cible : 85% Situation la plus récente :

71,9% (EDS 2011) - Couverture en VAR Base line : 74% Cible : 80% Situation la plus récente :

74,9% (EDS 2011) - Couverture en Vit A Base line : 70% Cible : 80% Situation la plus récente: 65%

(EDS 2011) - Couverture des ménages en

MILD Base line : 50% Cible : 90% Situation la plus récente : 76%

(rapport campagne de masse 2012)

Entre 2009 et 2012, les taux de couverture vaccinale ont varié entre les années et selon les différentes antigènes mais dans l’ensemble, ces taux se sont améliorés, surtout au cours des dernières années, atteignant des couvertures d’impacts de plus de 90% pour BCG, Pentavalent 3, VAR et VAT2+ en considérant les données contenues la base des données routinière du PEV de Janvier à Décembre 2012. UNICEF a joué un rôle central dans le renforcement de la vaccination de routine. Cependant des disparités persistent et le programme s’emploie à les adresser à travers la revitalisation des CSS, l’analyse des goulots d’étranglement, la planification décentralisée, la supervision formative et le monitorage décentralisé. Le programme a contribué à renforcer la CDF permettant l’introduction du nouveau vaccin contre les maladies dues au Pneumocoque ainsi que la programmation de l’introduction du vaccin contre le rotavirus pour 2014. Avec la distribution en 2011 de 1,750,000 MIILDA facilitée par l’UNICEF, près de 76% de ménages ont été couverts dans 11 départements sur les 12 que compte le pays. La prévention du paludisme chez la femme enceinte est encore faible (TPI à la SP 22%). Le faible taux d’enfants traités aux ACT en cas de paludisme (14%) dénote de grandes difficultés survenues dans la mise en œuvre de la gratuité du paludisme. De même, la prise en charge de

Dans le domaine de la Survie, un certain nombre de contraintes ont constitué des goulots d’étranglement qui sont de nature à limiter les performances : 1) survenues de plusieurs situations d’urgence (épidémies, déplacements massifs des populations, explosions…) qui ont entravé la mise en œuvre du programme régulier ; 2) faible niveau de financement et de décaissement de fonds au profit des projets et programmes; 3) insuffisance des ressources humaines en quantité et en qualité; 4) rupture fréquente de l’approvisionnement en intrants essentiels; 5 ) faible niveau de développement des approches communautaires; 6) faiblesse du monitorage; 7 ) faible capacité en planification budgétaire ; 8) Faiblesses dans la mise en œuvre des directives de gratuites ( paludisme, VIH ) Les points forts existent et ont trait à : 1) forte capacité du bureau à mobiliser des ressources en situation d’urgence;

- Couverture en TRO Base line : 39% Cible : 60% Situation la plus récente: 40,6%

(EDS 2011) - % de Circonscriptions socio-

sanitaires qui ont une capacité de stockage des intrants essentiels Baseline : ND Cible : 30% Situation actuelle : 30%

la diarrhée est encore faible (TRO 40,6%). Entre 2009 et 2010, le pays a connu plusieurs épisodes d’épidémies (rougeole, Polio..), l’UNICEF a ainsi appuyé le ministère de la santé à l’organisation et la gestion des campagnes de vaccination. Dans la SR, les actions du programme ont porté sur l’appui à l’opérationnalisation de la directive de gratuité sur la césarienne, le renforcement de la CPN par un personnel formé (91.4%) et de l’accouchement en présence d’un personnel qualifié (92.3%). La mortalité néonatale constitue plus de la moitié des causes des décès des enfants de moins de 5 ans est demeure l’une des priorités majeures du programme. Le programme va poursuivre ses efforts dans l’implémentation des SONU de qualité (Soins Obstétricaux et néonataux d’urgence de base) pour réduire sensiblement cette mortalité. En Nutrition, UNICEF a appuyé au cours de ce programme, le développement du Paquet Essentiel d’Interventions en Nutrition (PEIN) et sa mise en œuvre. En 2011-2012 UNICEF a tiré la sonnette sur la malnutrition chronique et développe un partenariat stratégique pour soutenir le REACH et le SUN. Dans le cadre de la lutte contre les carences en micronutriments, un comité national de fortification des aliments a été mis en place. Le taux de l’allaitement exclusif au sein est encore faible (20.5%) de même que celui de la supplémentation des enfants de 6 à 59 mois en vitamine A (65%) et du déparasitage des enfants au mébendazole (77%). Les progrès dans les indicateurs sur l’eau et l’assainissement sont mitigés. Seuls 62% des ménages ont accès à une source d’eau potable avec des disparités rural (47%)/urbain (70%). L’évacuation des excréta constitue également un défi avec seulement 15% de la population en milieu urbain et 5% en milieu rural utilisant un système approprié d’évacuation des excréta. Les mauvaises conditions d’hygiène en milieu urbain sont la cause des épidémies récurrentes de choléra et de polio, notamment avec l’expérience macabre de 2010 à Pointe Noire. Grâce aux fonds d’urgence mobilisés ainsi que le concours de différents partenaires comme la Banque Mondiale et la BAD, l’UNICEF, en tant que leader du groupe thématique WASH, a mis son prestige à contribution afin d'orienter et/ou appuyer les

2) Plaidoyer pour la manifestation du leadership du gouvernement pour la survie de l’enfant aboutissant à déclarer l’année 2012 comme année de la santé avec augmentation substantielle au budget alloué aux secteurs de l’eau et de l’hydraulique 3) Mise en œuvre effective des mesures de gratuite pour la césarienne, les interventions obstétricales majeures, la prise en charge (PEC) de paludisme chez femme et enfant, PEC de VIH et TBC 2)établissement d’un partenariat avec le secteur privé aboutissant à des réalisations importantes dans le domaine de la nutrition (fortification de la farine), de la communication pour le développement (le téléphone qui sauve), et de la réponse aux urgences (épidémie de polio) 3) Recentrage du Ministère de la sante vers l’approche revitalisation des districts avec renforcement de la planification et monitorage décentralisés grâce à l’appui du programme

différentes réalisations dans le domaine de l’eau, hygiène et assainissement. Dans la lutte contre le VIH, le programme a appuyé le développement et l’adoption du plan stratégique eTME 2012-2015 (Elimination de la Transmission du VIH de la Mère a l’Enfant). Le programme a également contribué à la mise à échelle des services de PTME/PECP, notamment l’intégration du dépistage du VIH et de la prise en charge des femmes enceintes séropositives dans les formations sanitaires, permettant ainsi d’augmenter le pourcentage de structures de santé intégrant les services de PTME/PECP de 24% (2009) à 50% (2012). Concernant, l’Eau, Hygiène et l’Assainissement, le programme a initié la mise en œuvre de la stratégie ATPC dans 20 villages pilotes, suivie d’une extension dans les départements du Pool et des Plateaux. La promotion du lavage des mains, ainsi que la promotion de l’hygiène en milieu scolaire et dans les formations sanitaires ont été menées en lien d’une part avec la mise en œuvre de l’initiative sur les « Gestes qui sauvent » et d’autre part avec la promotion du modèle EAEAF dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’éducation. La prévalence du VIH a légèrement baissé au cours de la mise en œuvre mais les femmes sont 2 fois plus infectées (4,1%) que les hommes (2.1%). Une disparité qui s’observe aussi chez les jeunes (15-19 ans) et entre les départements. L’accès aux ARV pour les femmes enceintes séropositives et pour la prise en charge pédiatrique progresse quoique lentement. Seuls 1051 enfants dans le besoin (44%) sont sous ARV en 2011 (492 en 2008)). La stratégie de communication pour le développement (C4D) a mis l’accent sur la promotion des « Gestes qui sauvent ». L’initiative s’est appuyée sur un partenariat étroit avec les principales confessions religieuses présentes au Congo, puis s’est étendu au secteur privé ainsi qu’à d’autres organisations de la société civile. Le programme a aussi assuré la promotion des pratiques nutritionnelles clés au niveau communautaire à travers les relais communautaires, ainsi que l’appui à la mobilisation sociale autour des différentes campagnes menées.

1.2 D’ici 2013, les acteurs institutionnels ont défini et mis en œuvre une politique adéquate pour assurer l’accès universel à une éducation de base de qualité et l’achèvement du cycle primaire pour tous les enfants, y compris les plus vulnérables (filles, pauvres, minorités ethniques, handicapés, orphelins, etc.)

- Taux d’admission au cycle primaire Baseline :69% Cible :100% Situation actuelle : 95%

- Taux d’achèvement au primaire, désagrégé selon différents groupes

Base line : 73% Cible : 100% Situation actuelle : ND - Taux d’alphabétisation (15-

24 ans) Baseline : 80,4% Cible : 90% Situation actuelle : 83%

- Taux de redoublement Baseline : 24,4% Cible : 15% Situation actuelle : 20%

- Taux de rétention Baseline :77% Cible :100% Situation actuelle : ND

- Ratio élèves/maitres Baseline :63,2 Cible :45 Situation actuelle : ND

- Existence d’une politique sectorielle opérationnelle Baseline : 0 Cible : 1 Situation actuelle : En cours de finalisation

- % des enseignants actifs Baseline :ND Cible :100%

De 2009 à 2012, les indicateurs de l’éducation se sont nettement améliorés. Les points à améliorer demeurent les disparités entre les départements et les groupes ethniques malgré les efforts importants déployés. De 2009 à 2012, à la faveur de financements japonais, suisse et luxembourgeois, le programme éducation de base et égalité de genre a lancé et mis en œuvre l’approche « école amie des enfants, amie des filles » matérialisé notamment à travers la construction, l’équipement en mobiliers scolaires et matériels didactiques de base de 50 écoles dans 4 départements ayant les plus faibles indicateurs en éducation et dans 2 zones périurbaines pauvres. De plus la participation des communautés autour des écoles construites et/ou réhabilitées a été recherchée à travers la formation des membres de plus de 100 CGDC comités de gestion et de développement (CGDC) sur la participation communautaire et la réalisation du droit des enfants à une éducation de base de qualité. Les actions conjuguées dans ce cadre avaient permis en 2010 à plus de 13.000 élèves dont 5.600 filles de bénéficier d’un cadre d’apprentissage nettement amélioré. Sept centres communautaires pilotes pour l’éveil du jeune enfant fréquentés par 386 enfants de 3-5 ans (235 filles) ont été également construits en milieu rural pour démontrer la possibilité d’offrir, en dehors du milieu urbain, des activités d’éveil pour la préparation du jeune enfant à la scolarisation. Cette approche a été complétée par la préparation et l’expérimentation d’un programme d’éducation parentale qui se poursuit encore sur 7 sites. Pour assurer l’accès équitable des enfants à l’éducation, le programme a appuyé l’organisation du premier atelier national sur l’éducation inclusive et contribué à la formulation d’une stratégie nationale d’inclusion des enfants les plus vulnérables, l’appui à la promotion des écoles ORA, école préparatoires des enfants autochtones à la scolarisation régulière. Grâce aux partenariats avec les ONG locales, le secteur privé et aux appuis financiers et techniques, notamment la formation des animateurs, le nombre d’écoles ORA est passé de 19 en 2009 à 23 en 2012 avec un progression des effectifs de 1.543 en 2009 à 2.169 (dont 650 filles) en 2012 et un taux moyen de réussite de 67%. L’évaluation des écoles ORA en 2011 a mis en exergue les défis à relever pour faire

En Education, les principaux facteurs de blocage qui ont limité l’avancement du programme sont principalement, le faible niveau d’implication communautaire et la faible coordination du volet Prévention du VIH-SIDA chez les adolescents et les jeunes. La gestion des urgences a pesé sur la mise en œuvre des activités initialement planifiées particulièrement en 2011-2012. La lenteur de la mise en œuvre de la feuille de route pour la finalisation du document de stratégie sectorielle comme suite à l’évaluation externe, principalement à cause des changements intervenus à la tête des départements ministériels. Cependant, les études sur le coût de la gratuité scolaire et l’évaluation des écoles ORA ont fourni des informations utiles pour approfondir l’analyse du secteur notamment celles sur les barrières à l’accès équitable de tous les enfants à l’éducation. La proclamation de l’année 2013 comme année de l’éducation réaffirme l’engagement de l’Etat en faveur du développement du secteur et augure de financements importants qui devraient favoriser la pleine mise en œuvre de la gratuité scolaire, d’une éducation inclusive et efficace.

Situation actuelle : ND

de cette offre, une opportunité d’éducation des enfants autochtones. Elle aura permis d’avoir une meilleure connaissance de cette offre d’éducation au regard de la demande d’éducation de la minorité autochtones et d’approfondir la réflexion sur la meilleure stratégie pour assurer le droit des enfants autochtones à l’éducation. L’élaboration du Document de stratégie sectorielle Education et l’organisation de son évaluation externe, sont également des résultats importants du programme en matière d’équité. Cette stratégie met l’accent sur l’amélioration de l’accès au système et la rétention à tous les niveaux : (i) renforcement de la qualité des formations et des apprentissages ; (ii) amélioration de la gouvernance et de la gestion du secteur éducatif. Le partenariat entre l’UNICEF et le Japon s’est renforcé autour de la question de l’équité et de la prise en compte des enfants en dehors du système éducatif. De manière concrète, le gouvernement du Japon a donné une contribution de 6,000,000 USD à l’UNICEF pour la construction/réhabilitation de 36 centres communautaires pour l’éveil du jeune enfant et 18 centres de rescolarisation. En appui à l’application de la mesure de gratuité scolaire décrétée en 2007, une étude sur le coût de la gratuité a été organisée en 2011 et suivie par le programme à la demande du Ministère pour mieux guider la mise en œuvre de cette mesure. Le programme a soutenu les réfugiés et a ainsi permis à plus de 20 000 enfants réfugiés de RDC dans le département de la Likouala dans le N-E du Congo à travers la distribution de kits scolaires, la mise à disposition de mobiliers scolaires (tables et tableaux) dans 40 centres d’éducation de réfugiés. En réponse à la crise humanitaire liée à l’explosion d’une poudrière en 2012, la dotation rapide des écoles d’accueil en table-bancs, de kits scolaires, de fournitures et la délivrance de cours de soutien dans les sites ont permis à Plus de 20,000 enfants d’écoles détruites de réaliser leur droit à l’éducation.

1.3 D’ici 2013, les acteurs institutionnels ont formulé et mis en

- % d’enfants vulnérables par catégorie ayant accès aux services de protection de l’enfance

Parmi les résultats clés atteints, le programme a contribué au renforcement du cadre légal. En ce sens, la politique nationale d’action sociale a été adoptée ; les lois de protection de l’enfant et des populations des populations autochtones ont été promulguées.

L’une des plus importantes contraintes est l’absence de données de base actualisées pour la plupart des domaines relevant de la protection de l’enfant, limitant ainsi la qualité de la programmation. Les

œuvre un cadre de politiques de protection de l’enfance et amélioré l’accès des enfants plus vulnérables aux services de protection grâce à l’habilitation des compétences et la promotion de leurs droits

Base line : ND Cible : 50%

Situation actuelle : ND Dans l’ensemble, il y a une absence notoire de baseline et d’indicateurs précis de suivi et évaluation permettant ainsi de mesurer de façon quantitative les performances et résultats réalisés.

L’appui technique et financier a également permis d’accompagner le gouvernement dans l’élaboration des rapports nationaux sur la CDE et la CEDEF. Le programme a appuyé le renforcement des capacités des acteurs notamment en élaborant les plans d’action, ainsi que la mise en place des outils d’opérationnalisation (DVD indélébile, manuels de procédures OEV et outils de gestion de données pour les besoins du suivi-évaluation, enfants de rue, enfants victimes de traite), ainsi que la formation des prestataires. En matière d’enregistrement des enfants (< 5 ans) à l’état civil, le taux s’est amélioré passant de 81% (EDS 2005) à 91%, (EDS 2011-2012) ; cependant de fortes disparités demeurent (pauvres 80 % / riches 99% ; urbain 95% / rural 85% ; 32% en milieu autochtone). En outre, pour mieux combattre la traite des enfants, un accord bilatéral Bénin-Congo été signé (2011) soutenu par un plan d’action de suivi (2012-2013). L’appui a permis de prendre en charge et de réinsérer plus d’une centaine d’enfants victimes de traite (EVT), de renforcer les capacités locales de coordination et de programmation participative La reconnaissance sociale de la question autochtone s’est raffermie à travers les diverses opportunités de plaidoyer relatives à la célébration de la journée internationale des peuples autochtones, la visite de pays du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les questions autochtones, l’organisation du Forum international des populations autochtones d’Afrique centrale-FIPAC etc… Le programme a coordonné l’offre de services essentiels à travers la planification participative, l’accès en stratégies mobiles des enfants autochtones à un paquet intégré de services touchant l’enregistrement des naissances, les écoles préparatoires ORA, les soins de santé, la prévention du VIH/SIDA. Afin de promouvoir les attitudes discriminatoires à l’égard des populations autochtones, un plan national d’action national pour le changement des normes sociales a été élaboré, en appui au plan d’action national pour l’amélioration des conditions de vie des populations autochtones. Le programme a enfin réalisé des études thématiques permettant de mieux documenter et de comprendre les vulnérabilités telles les populations autochtones, l’enregistrement à l’état civil, la traite des enfants et des personnes, les violences sexuelles.

ressources limitées du programme, en plus de la faible contrepartie financière du gouvernement, ont entraîné une discontinuité du financement de certaines interventions, ainsi que la non prise en compte de certaines catégories d’enfants vulnérables. Par ailleurs, l’absence d’un cadre de protection sociale définissant le champ et la portée de l’action sociale en faveur des groupes vulnérables n’a pas permis, en début de cycle, de prendre suffisamment en compte la prévention des vulnérabilités dans les stratégies d’intervention y compris la dimension genre. Malgré un partenariat élargi aux organisations de la société civile et aux confessions religieuses, en appui aux partenaires gouvernementaux, les performances ont souvent été limitées par une faible coordination des interventions et une faible collaboration intersectorielle, résultant en une dispersion des efforts. A côté de ces contraintes, l’environnement programmatique, ainsi que les réalisations du programme fournissent des opportunités susceptibles de dégager des priorités évidentes pour renforcer le système national de protection de l’enfant. La disponibilité des plans d’action, ainsi que des manuels de procédures et de standards de services par rapport à divers phénomènes constitue des acquis du programme qui sont à capitaliser. Il en est ainsi également du cadre légal de protection de l’enfance qui se trouve renforcé avec l’adoption de nouvelles lois, du projet de création d’un institut de formation de travailleurs sociaux, de l’existence d’un réseau de professionnels. Toutefois, les lois de protection de l’enfant et des populations autochtones restent peu connues et pas appliquées.

1.4 D’ici 2013, les institutions et les acteurs nationaux bénéficient d’un renforcement de leurs capacités dans l’analyse de la situation des femmes et des enfants, dans l’élaboration des politiques sociales et des stratégies de sensibilisation, de partenariat, de mobilisation des ressources et de promotion de la participation des enfants visant l’application de leurs droits.

- Nombre de mises à jour de

l’analyse de situation Base line : NA Cible : 2

Situation en 2011 : 1 (Etat des lieux de l’action sociale). Les autres réalisations sont imputables aux résultats modifiés en 2011dans le cadre de la simplification et de l’introduction des PCR (voir ci-dessous)

Le programme a produit des données factuelles qui ont permis d’alimenter le dialogue politique en matière de développement social (Simulation de l’impact des options politiques pour réduire la pauvreté des enfants, livre blanc sur la protection sociale, Etude sur les politiques sociales et le financement des secteurs sociaux dans le nouveau contexte économique du Congo). Dans un contexte marqué par les réformes institutionnelles entreprises par le gouvernement, en réponse à l’efficacité limitée des politiques sectorielles et à la faiblesse du système de programmation, d’allocation et d’utilisation des ressources nationales, le programme a appuyé le gouvernement dans l’élaboration des politiques et stratégies sectorielles (Stratégie de réduction de la pauvreté, lettre de politique sectorielle de l’Education,), dans le renforcement des capacités nationales en matière de budgétisation (appui à la préparation des CDMT des ministères sociaux), dans le suivi des dépenses publiques (étude de faisabilité d’un PETS dans le secteur Santé), ainsi que le développement de connaissances des partenaires nationaux sur l’assurance maladie à travers des missions d’étude au Ghana et au Rwanda. Par ailleurs, le programme a appuyé la réalisation de l’EDSC 2011 et d’autres analyses sectorielles telles que l’Enquête SMART en Nutrition (2010), l’étude sur la scolarisation des filles (2010)

Parmi les contraintes majeures ayant entravées la mise en œuvre du programme, on peut citer :

- Les faibles capacités en matière d’analyse budgétaire ont limité l’efficacité du plaidoyer et de l’appui du Programme dans le dialogue politique pour améliorer les budgets sociaux.

- Le retard de près de 2 ans de la disponibilité des données EDS et l’ECOM a retardé les analyses sur l’équité

- La faiblesse du suivi-évaluation qui limite la capitalisation des expériences ainsi que l’efficacité du plaidoyer pour les ajustements stratégiques et la mise à échelle des initiatives porteuses.

- Au niveau du SNU, les groupes thématiques mis en place dans le cadre de l’UNDAF n’ont pas tous été pleinement opérationnels ; Ce qui a ainsi contribué à limiter la portée du plaidoyer conjoint dans le dialogue politique pour certains secteurs. Toutefois, des facteurs favorisants existent pour accélérer l’atteinte des résultats :

- Le processus de décentralisation constitue un point d’entrée important pour renforcer la planification décentralisée, mobiliser les ressources locales, et promouvoir le développement des capacités communautaires pour leur participation effective dans les activités de développement.

- Le partenariat et les alliances qui ont permis le ralliement des acteurs au développement autour de préoccupations et d’objectifs communs en faveur des enfants (Protection sociale) et pour soutenir un plaidoyer pour des budgets sociaux sensibles aux besoins des enfants.

1. Key Results modified or added (IF modified or added to the original Matrix by the Mid Term Review or by other

2. Key Progress Indicators (state the indicator, baseline and most recent status: show baseline and the latest available value for each

3. Description of Results Achieved (a brief, precise description of aggregate achievements with UNICEF contribution for each Key Result contained in column 1)

4. Constraints and facilitating factors (a brief and precise description for each Result description in column 3)

formal agreements with Government)

indicator, stating the years for the baseline and latest value)

2.1. D’ici 2013, 85% des enfants vivent mieux et se développent dans de meilleures conditions grâce à un accès équitable aux services essentiels, à l’information et aux intrants nécessaires à la réalisation de leurs droits

% des CSS ciblées ayant des couvertures vaccinales en Penta 3, VAR et VAT2+d’au moins 80%

Base line : 37% Cible : 90%

Situation la plus récente : 63% % des CSS ciblées ayant des couvertures d'au moins 80% d'enfants de 6 à 59 mois supplémentés en Vitamine A

Base line : 75% Cible : 90%

Situation la plus récente: 75% % de ménages couverts par les messages liés aux pratiques familiales essentielles

Base line : 21% Cible : 50%

Situation actuelle : 33% % des femmes enceintes ayant bénéficié du dépistage du VIH

Base line : 16% Cible : 30%

Situation la plus récente: 16% % de population générale ayant accès à l’eau potable

Base line : 71% Cible : 77%

Situation la plus récente: 71%

Bonne progression. Selon, l'Enquête Démographique et Santé du Congo 2011, les taux de mortalité maternelle et infanto- juvénile ont considérablement régressé entre 2005 et 2011 plaçant le Congo parmi les pays candidats pour l'atteinte des OMD 4, 5, 6. Des analyses approfondies seront réalisées pour déterminer la contribution des différentes interventions sur la baisse enregistrée de la mortalité. En 2012, l’UNICEF a concentré ses efforts sur l’extension de la prévention du paludisme, l’augmentation de la couverture vaccinale, et celle de la Vitamine A, la sensibilisation continue des communautés et, a ainsi contribué aux principaux résultats suivants:

- 76% des ménages bénéficient de moustiquaires imprégnées ( MILDA) dans 11 départements sur les 12 que compte le pays.

- L’introduction d’un nouveau vaccin contre la pneumonie. - L’augmentation, de 85% en 2011 à 90% en 2012, des couvertures

vaccinales pour 4 antigènes du PEV de routine, ainsi que pour la Vitamine A dont la couverture permet actuellement d’atteindre 75% d’enfants de 6 à 59 mois.

- La réduction de la prévalence de la malnutrition chronique : 24% en 2012 contre 26% en 2005. La disponibilité accrue des intrants essentiels pour la mise en œuvre du paquet essentiel d’interventions en santé au profit des enfants de 7 départements du pays (Likouala, Sangha, Plateaux, Pool, Brazzaville, Kouilou, Pointe-Noire).

- Le renforcement du système de soins de santé primaire grâce à la mise en œuvre de stratégies complémentaires (planification et monitorage décentralisés, supervision formative, renforcement du système d’informations sanitaires). Dans le domaine du |WASH, la réponse de l‘UNICEF a été surtout focalisée sur la gestion des urgences. Le programme a démarré en 2011 une initiative pour la mise en œuvre de l'ATPC (Assainissement total piloté par les communautés). 240 villages

Les principales contraintes rencontrées dans la mise en œuvre du programme sont liés : (i) Au leadership et à la gouvernance du secteur de la santé (Secteur sanitaire trop centralisé et un système de santé tourné vers les grands hôpitaux ; faible fonctionnalité des districts sanitaires ; Faiblesse du système d’information sanitaire ; Rupture fréquente en médicaments et intrants ; Ressources humaines in équitablement réparties sur le territoire national ; et - Faiblesse du système de référence et contre-référence) ; (ii) Aux politiques et stratégies de mise en œuvre (Documents de politique capitaux non encore adoptés comme la mise en œuvre de la PCIME-C, politique nationale de nutrition, stratégie nationale de prise en charge de l’adolescent séropositif ; D’autres documents de politiques ont été promulgues mais les décrets d’application tardent ou la mise en œuvre est différée) ; (iii) Au financement (Bien que les lignes budgétaires existent, le décaissement pose problème ; Certains services comme la nutrition, l’hydraulique et l’assainissement rural font face à de sérieuses difficultés de financement ; Les districts sanitaires et les centres de santé n’ont pas de ligne budgétaire et vivent du recouvrement des coûts ; Faiblesse importante dans le domaine de la bonne gouvernance) Toutefois, il y a des facteurs favorisant qui existent comme :

(i) La Mise en œuvre de l’initiative de gratuite pour les césariennes, les interventions obstétricales majeures, PEC de paludisme chez femme et enfant,

( Rural 23%/Urbain 95%) % de population générale ayant accès aux latrines hygiéniques

Base line : 51% Cible : 55%

Situation la plus récente: 51% (Rural 40%/Urbain 59%)

ont bénéficié de cette initiative et 187 ont été déclarés FEDAL Cependant, l’insuffisance de fonds au niveau de l’UNICEF n'a pas permis de faire l'extension de cette initiative. Des progrès satisfaisants ont été réalisés pour améliorer l’accès des enfants autochtones aux services essentiels. Le plaidoyer de l’UNICEF, pour rallier les partenariats stratégiques sur la question autochtone a permis quelques avancées. Parmi elles, on peut citer la formulation de la loi sur les populations autochtones et la validation des textes d’application, le plan d’action décentralisé du département de la Lékoumou, l’intégration de la question autochtone dans les plans nationaux de développement, la célébration de la 6è journée internationale des peuples autochtones. La scolarisation des enfants autochtones est également une réussite. En partenariat avec des ONG et associations nationales et internationales, l’UNICEF a contribué à l’amélioration du cadre d’apprentissage dans 30 écoles préparatoires pour les enfants autochtones dans deux départements où la concentration de cette population est forte (Sangha et Likouala). De même, l’expérimentation d’une stratégie mobile a permis d’’offrir d’un paquet intégré en santé aux populations autochtones généralement peu atteintes par les approches traditionnelles.

PEC de VIH et TBC (ii) La proclamation de 2012, année de la santé, eau et

électricité avec augmentation substantielle des budgets alloués à ces secteurs

(iii) Le rôle important joué par les conseils départementaux dans le financement des activités à la base

(iv) Lancement du processus de revitalisation des districts sanitaires

(v) L’adoption de documents importants comme le Plan stratégique eTME, la Feuille de route de réduction de la MMNI, les codes de l’eau et de l’hygiène, …

(vi) L’existence de mécanismes de coordination fonctionnels : CCN, CCIA, CLNS,

(vii) Existence des groupes thématiques au sein des Nations Unies : Sante, WASH, VIH, Sécurité alimentaire et alimentation,

2.2. D’ici 2013, tous les enfants, en particulier les plus vulnérables, sont mieux protégés contre les risques sociaux et économiques

- Existence de document de stratégie d’éducation des filles.

Base line : 0 Cible : document de stratégie

Situation actuelle : Le processus de mise en place du réseau est amorcé avec l'étude sur la scolarisation des filles

- Existence de document cadre de politique Jeune enfant

Base line : 0 Cible : Document cadre de

Bonne progression mais des efforts supplémentaires sont nécessaires afin que les enfants bénéficient de la mise en application des mesures préconisées en leur faveur. Malgré un espace fiscal impressionnant, la situation sociale reste préoccupante. Entre 2005 et 2011, le taux de pauvreté monétaire n’a reculé que de 4 points, passant de 50.7% à 46.4%. Dans le même temps, les inégalités et les disparités se sont creusées. En vue de réduire la vulnérabilité des populations, l’UNICEF a appuyé en 2012 le Ministère des Affaires Sociales pour :

- L’élaboration d’un Plan d’Action pluriannuel 2013-2016 budgétisé pour la mise en œuvre de la politique nationale d’action sociale élaboré en 2011.

- La formation d’une trentaine de cadres nationaux sur les transferts sociaux.

- La mise en place d’un groupe thématique Protection sociale sous le

Les principales contraintes rencontrées dans la mise en œuvre du programme sont :

(i) Faible appropriation des partenaires nationaux dans le processus de préparation des documents et stratégies nationales de l’Education : DSSE; Stratégie éducation des filles; Stratégie éducation inclusive; politique jeune enfant

(ii) L’absence de cadre stratégique fédérateur des intervenants en protection sociale ;

(iii) La faiblesse de l’intersectorialité entre les différents départements ministériels et institutions impliquées dans la lutte contre la pauvreté ;

(iv) Faible performance de l’offre de services d’action sociale: absence de cadre juridique, paquets de services non définis, ressources humaines peu

politique Situation actuelle : Prévu en 2013

- % d’enfants autochtones qui ont un acte de naissance

Base line : 32% Cible : 80%

Situation actuelle : Données non disponibles

- Existence de documents de cadre institutionnel et légal sur le système national de protection de l’enfant

Base line : 0 Cible : Cadre institutionnel et

légal Situation actuelle : Non réalisé

- Existence d’une politique nationale de l’action sociale

Base line : 0 Cible : Politique Nationale

d’action sociale Situation la plus récente : Lettre de politique nationale de l’action sociale élaboré et adoptée

leadership du gouvernement. La ministre des affaires sociales en assure la présidence et l’UNICEF le secrétariat.

- L’organisation, sous le patronage de la présidence de la République, d’un séminaire de sensibilisation des décideurs de haut niveau, sur la nécessité d’investir dans la protection sociale non contributive, en particulier les transferts sociaux. Un appui a été apporté au Ministère de l’enseignement primaire pour la réalisation de l’étude sur la scolarisation des filles en vue d’une stratégie nationale de scolarisation des filles. L’Unicef participe aussi au processus de préparation du plan d’action « Partenariat Mondial pour l’Education » du pays. Un partenariat entre l’UNICEF, l’UNFPA et l’OIM, s’est bâti autour de la question de la traite des personnes et a permis de réaliser, en 2012, une analyse conjointe sur la traite des personnes au niveau national. Pour le volet urgence, la réponse multisectorielle aux différentes situations a été prompte et efficace. Les populations déplacées dans les camps ont été pris en charge dans les domaines de WASH, Vaccination, VIH/SIDA et Nutrition pour la composante Santé. Plus de 40 000 enfants affectés par les situations d’urgence ont poursuivi leur scolarité grâce à la fourniture de mobiliers scolaires et de matériels scolaires et didactiques. L’UNICEF a également mis en place d’espaces amis des enfants dans tous les sites, assuré l’organisation et le déploiement d’un dispositif d’appui psychosocial adapté aux enfants affectés, y compris l’éducation au risque des engins explosifs. L’UNICEF et l’ensemble du système des Nations-Unies appuient actuellement le gouvernement pour l’élaboration d’un plan de contingence national contre les épidémies et autres catastrophes naturelles.

qualifiées, ressources financières insuffisantes (0,2% en 2010), forte centralisation, manque d’équipements etc. ;

(v) Manque de capacités et d’habilitation des ayants droits: ignorance, méconnaissance de leurs droits, résignation.

(vi) Poids de l’environnement, des valeurs et normes sociales préjudiciables.

Les facteurs favorisant sont notamment : (i) L’engagement politique des décideurs dans la lutte

contre la pauvreté, en particulier la protection la protection sociale.

(ii) La disponibilité d’une politique nationale de l’action sociale ;

(iii) Intérêt croissant de certains partenaires pour la protection sociale, en particulier le partenariat avec la Banque Mondiale et le renforcement du dialogue politique qui en résulte.

(iv) L’engagement de financement par la BM et le gouvernement d’une future expérience pilote sur les transferts sociaux, sur la base des travaux préparatoires réalisés par l’UNICEF.

2.3 D’ici 2013, les budgets sociaux sont efficacement alloués pour assurer équitablement la réalisation des droits

- Nombre de cellules "Cadre

de Dépenses à Moyen Terme" ayant bénéficié de formation sur l'élaboration du budget

Base line : 0

Progression moyennement satisfaisante. Pays à revenu intermédiaire disposant d’un espace fiscal impressionnant, le Congo alloue une très faible proportion de dépenses publiques dans les secteurs sociaux, en comparaison avec des pays de la région aux revenus similaires. Les partenaires au développement, notamment UNICEF et FMI, ont fait le plaidoyer pour un accroissement de la part du budget dans

Les principales contraintes rencontrées dans la mise en œuvre du programme sont :

(i) Des allocations budgétaires et taux de décaissements insuffisants des ressources nationales dans les programmes de lutte contre la pauvreté

(ii) Faible disponibilité de données fiables et récentes

des enfants et des femmes, en particulier les plus vulnérables

Cible : Cellules des 5 ministères sociaux (Santé, Education, Affaires sociales, Hydraulique, Promotion de la Femme) Situation actuelle : 4 cellules formées à la préparation des CDMT

- Dispositif national de collecte de données ayant bénéficié de l'appui de l'UNICEF

Base line : 2 (appui en 2008 à la finalisation de EDS 2005 et ECOM 2005)

Cible : 3 (Appui à EDS 2011; ECOM 2011; MICS 2013) Situation actuelle : L'EDSC 2011 a bénéficié de l'appui technique et financier de l'UNICEF à différentes phases (conception, collecte, analyse)

- Existence d’une Analyse de la situation basée sur l'équité

Base line : 0 Cible : 1 - Situation la plus

récente (2012) : Analyse de la situation basée sur l'équité réalisée

les secteurs sociaux. On note une volonté politique de plus en plus affirmée du gouvernement d’allouer des ressources domestiques à ces secteurs avec la proclamation de l’année 2012 et de l’année 2013 respectivement année de la santé et de l’éducation. Les crédits alloués à la Santé représentent en moyenne 8,4% du budget entre 2008-2011, soit un taux inférieur à la cible de 15% de la déclaration d’Abuja. En pourcentage du PIB, la part de la Santé est de 1,6% en moyenne entre 2008 et 2011. Avec la proclamation de 2012, année de la santé, le budget consacré à la santé a augmenté passant de 84 milliards en 2011 à 194 milliards en 2012. Entre 2008-2011, les crédits alloués à l’Education représentaient en moyenne 12,3% du budget de l’Etat. Cette part est largement inférieure au 20% préconisée par la Conférence de Dakar sur l’éducation pour tous (2000) en vue d’assurer un enseignement primaire universel de qualité. La part de l’Education n’a représenté que 2,3% du PIB sur la même période. La mise en œuvre de la mesure de gratuité scolaire depuis 2008 demeure partielle et son effet limité par la persistance de frais supportés par les ménages. Le principal problème à la mise en œuvre de cette mesure est la faible budgétisation du secteur. La proclamation de 2013 comme année de l’éducation avec l’allocation d’un budget important au secteur augure d’opportunités nouvelles pour renforcer les capacités de planification du Ministère à travers l’analyse des goulots d’étranglement, l’utilisation optimale des ressources et la construction d’un partenariat national autour de l’Education pour tous. Le budget des Affaires sociales est resté très modique représentant en moyenne 0,8% des dépenses publiques durant la période 2008-2011. Toutefois, en 2012, l’UNICEF a fourni un appui technique à la cellule CDMT du ministère des affaires sociales pour l’intégration du plan d’action de la Politique nationale d’action sociale dans le CDMT. Cela a permis de budgétiser pour 2013 les sommes nécessaires pour la planification opérationnelle des transferts sociaux et la mise en place des systèmes opérationnels de protection sociale non contributive.

sur la situation sociale des enfants et des femmes Les facteurs favorisant sont notamment :

(i) L’existence d’un DSCERP 2012-2016 qui annonce des perspectives macroéconomiques favorables au développement social ;

(ii) La disponibilité des résultats préliminaires de l’EDS 2011-2012 et de l’ECOM 2011-2012.


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