Car

los

KUSN

IR, S

ans

titre

, 20

14, B

alai

mod

ifié,

cha

ussu

res,

cha

ise,

pin

ce à

des

sins

, sér

igra

phie

off-

set ©

AD

AG

P, P

aris

20

15 C

olle

ctio

n FR

AC

Pro

venc

e-A

lpes

-Côt

e d’

Azu

r

24 juillet — 23 août 2015Au Plateau expérimental

Inauguration : vendredi 24 juillet 2015 à partir de 18h

Carlos KusnirAccrochageDossier

Dossier de presse

Page 2 Communiqué de presse Carlos Kusnir

Accrochagedu vendredi 24 juillet au dimanche 23 août 2015 Inaugurationle vendredi 24 juillet 2015 à 18h à l’occasion de la nocturne du FRAC

CommissairePascal Neveux

Contacts presse FRACCommunication : Marie-Aurélie Elkurd communication@fracpaca.org+33 (0)4 91 90 30 47

Carlos Kusnir24 juillet — 23 août 2015Au Plateau expérimental

Page 3 Communiqué de presse Carlos Kusnir

Accrochage« La peinture de Carlos Kusnir est un lieu qui diversifie les points de vue puis les rassemble par la même impression colorée et la même saisie. Tous les éléments sont montés ou baissés dans leur tonalité selon une vision d’ensemble. Pas harmonisés ni étalonnés, placés. L’ensemble diffuse et suscite un environnement grâce à la couleur, la musique, le son. Si nous avons parfois l’impression d’être dans un environnement, c’est parce que la peinture quitte le mur pour aller au-devant, dans l’espace effectif. Elle peut être posée au sol, appuyée au mur, au milieu de la pièce, en travers du lieu d’exposition ou même retournée sur le dos. Elle montre son envers, ses tréteaux et, ce faisant, elle rend sa frontalité et sa planéité encore plus manifestes. […]La musique [présente dans un grand nombre d’œuvres] apporte un contraste, un contre-pied et parfois souligne une interprétation sentimentale qui est un deuxième regard. Ce qui apparaîtrait comme un bain mimétique amène une causticité, un attendrisse-ment supplémentaire ou un rire qui distancierait la peinture des sentiments qu’elle procure ou indiquerait la faille, le travers par où elle chuterait. Dans le cas d’une œuvre comme ces pommes brillantes ou beso-gneuses, stylisées ou ‘’abstraites’’, constituant une page d’appren-tissage, nappée par la voix de Bernard Tapie chantant « J’aurais voulu être un artiste », l’ironie ne s’adresse pas seulement à la can-deur feinte du peintre (qui fait l’ange fait la bête), mais à la façon dont certaines sensations, certains genres sont méprisés et minorés dans le contexte actuel. Carlos Kusnir utilise des formes considé-rées comme mineures pour leur donner une intensité visuelle ferme et définie (le trompe-l’œil, la nature morte, la peinture ani-malière). Beaucoup de ce qui peut s’attirer un mélange d’affection et de mépris l’intéresse. […] Une reprise en charge du fait pictural dans sa richesse et sa vitalité, et ce même par le biais de l’autodénigrement de la peinture et de son objet, pris dans la comédie burlesque de l’impossibilité de peindre, tout en y parvenant par un biais paradoxal.. »*

L’ensemble montré au Plateau expérimental regroupe certaines des oeuvres présentes dans la collection du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, acquises entre 1993 et 1994, ainsi que des pièces provenant de l’atelier de l’artiste.

* Extrait d’un texte de Frédéric Valabrègue paru dans le catalogue Carlos Kusnir, Analogues maison d’édition pour l’art contemporain, 2009.

Carlos KUSNIRJ’aurais voulu être un artiste, 1989Installation mixte, diptyquePièce musicaleAcrylique sur toile, magnétophone, cassette audio et deux haut-parleurs49 x 69,5 cmCrédit photographique : Yves Gallois© ADAGP, Paris 2015Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Page 4 Communiqué de presse Carlos Kusnir

Entretien entre Carlos Kusnir et Angela Freres, Marseille, 27 avril 2010.

A.F. : Comment est-ce que vous commencez un travail ?C.K : Je commence toujours par un travail sur papier, par faire plu-sieurs esquisses autour du même projet. Je me chauffe comme un animal qui ne connaît pas sa proie. Je peins pour la connaître. Ce sont des jeux de rapprochements entre les choses, je pars d’une chose qui me ramène à une autre chose. Chaque intervention pictu-rale peut provoquer en moi une émotion ou avoir en moi un pou-voir évocateur. Je peux me laisser bercer par la chose que je suis en train de faire, ou réagir à la chose faite, dans un jeu de contrepoints. Il n’y a pas de sujet. J’ai vu une fois une interview d’un jeune chan-teur de Salsa. On lui demandait ce qui l’inspirait, si c’était la nature, l’amour, le sexe, ou l’écologie… Il disait, que ce qui lui donnait envie de travailler, c’était d’avoir une guitare dans la main. J’ai trouvé ça juste. Dans les esquisses, je travaille le format, le climat, la couleur le contrepoint et l’ensemble. Si je m’approche trop de la proie, il n’y a aucune raison de réaliser la peinture. Ce serait une reproduction.

A.F : Et ça ne vous intéresse pas ?C.K : Non, il s’agit de voir les ingrédients avec lesquels on va faire sa cuisine. Je ne cherche pas à reproduire l’image. Je me dis que l’improvisa-tion est une des choses intéressante qui arrive dans les esquisses, et j’aimerais qu’elle soit aussi présente dans la réalisation.

A.F : Il y a un étonnement dans l’esquisse. Est-ce que vous le relancez dans la peinture ?C.K : Des fois, j’y arrive.

A.F : A Sérignan1, vous aviez comparé les esquisses à une partition musicale : au moment où on l’écrit, on n’est pas en train de jouer de la musique.C.K : On répète. J’avais parlé de la différence entre la chorégraphie et le moment du spectacle. Il m’est arrivé de demander à des amis chorégraphes, le lendemain d’un spectacle : comment cela s’est-il passé ? Des fois, ils me disent : « Ce n’était pas bien. Tout était là, mais on n’était pas présent ».

1 Exposition Carlos Kusnir du 4 juillet au 18 octobre 2009, musée de Sérignan, présentation réalisée le 3 octobre 2009 par Frédéric Valabrègue et Carlos Kusnir.

Carlos KUSNIRSuperman, 1987Installation mixte, diptyqueContreplaqué peint, caisson, ac-cessoires (lames, couteau, fil mé-tallique...), cassette audio et deux haut-parleursChaque panneau: 2 x (221 x 154 x 12 cm)"S": 37 x 42 x 29 cmCrédit photographique : Marc Domage© ADAGP, Paris 2015Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Page 5 Communiqué de presse Carlos Kusnir

A.F : Lorsque vous parlez du jeu, est-ce que c’est un jeu avec des règles ?C.K : A quoi penses-tu ?

A.F : Comme pour les systèmes de caches des peintures que vous avez réalisés avec les enfants, à Buenos Aires, à la fin des années 70. Un procédé qui est une façon de générer des formes, comme une règle du jeu.C.K : C’est un jeu de rebondissements.

A.F : Une relance ?C.K : Oui.

A.F : Est-ce que vous faites une différence entre les esquisses et les études préparatoires ?C.K : Non.

A.F : Pourtant, il y a ces esquisses sur papier, mais vous réalisez éga-lement des petites peintures sur carton gris où le fond est préparé?C.K : Je ne sais pas s’il y a une différence entre esquisses et études préparatoires. Ce sont des préfigurations.

A.F : Et lorsque vous travaillez avec ces éléments, est-ce que vous cherchez à créer une unité ?C.K : Je ne sais pas si le mot unité me convient. Sensation d’en-semble peut-être...

A.F : De mon point de vue, l’unité, par rapport à votre peinture, est un moyen de fabriquer quelque chose où tous les éléments ont leur place, vont ensemble. Et cela peut être chaotique. C.K : Oui, je n’ai pas comme but de chercher l’unité.

A.F : Dans le Traité de la figure, André Lhote évoque l’intelligence plastique comme ce qui « rassemble en un tout cohérent les bribes d’éléments fournis en désordre par le pur instinct. » 2 Qu’en pensez-vous ?C.K : Oui, c’est bien dit. C’est une intelligence plastique. On sait maintenant qu’il n’y a pas une forme d’intelligence, mais qu’il y en a plusieurs. Lhote fait aussi référence à Van Gogh et à son intuition, ou encore, à l’intelligence plastique du Greco, qui est étourdissante.

2 « (…) l’intelligence plastique, qui est un génie constructif et sensible rassemble en un tout cohérent les bribes d’éléments fournis en désordre par le pur instinct. » LHOTE, André, Traités du paysage et de la figure, Ed. Bernard Grasset, revue et augmentée, Paris, 1958, p.88.

Page 6 Communiqué de presse Carlos Kusnir

A.F : Dans votre travail, lorsque l’on nomme quelque chose, cela pourrait basculer presque à l’inverse. C’est une peinture qui met au défi le langage, le fait de nommer. C’est une sorte de guêpier. Essayer d’analyser votre peinture de façon précise, cela bascule et vire. D’ailleurs la matière de votre couleur est faite de virages. C.K : ça tourne.

A.F : Frédérique Valabrègue a évoqué la façon dont cette couleur vient d’ailleurs, les pays où il a vu des champs colorés qui participe de votre palette. En parlant d’une tendance française, il évoquait la recherche d’une couleur « honnête » des peintres français, des rap-ports « honnêtes ».C.K : Ah ! Ah ! Je suis un peintre malhonnête !

A.F : Non pas que vous êtes malhonnête, mais j’ai envisagé la façon dont vous travailliez votre peinture comme une perversion du motif. « Perversion », c’est un terme compliqué à utiliser, facilement péjora-tif. Mais il me semble approprié pour évoquer des rapports invrai-semblables, qui sortent du sillage, des retournements. Dans votre peinture, des rapports ont lieu, alors que cela semblait tellement improbable, ce qui, de mon point de vue, place en position d’incon-fort. Une position que l’on retrouve à la lecture de Gombrowicz. En tant que lecteur, on se demande ce que l’on a dans les mains… C’est quelque chose comme ça que je place sous le terme de « perversion ».C.K : Peut-être, mais je ne les cherche pas. Je n’en ai pas d’explication.

A.F : A propos du contrôle, qu’en est-il des esquisses. Est-ce qu’il s’agit d’un travail réalisé de façon automatique ? Est-ce que vous travaillez par associations ? C.K : Je cherche à contrôler et je cherche aussi à perdre le contrôle, à trouver des nouveaux moyens que je n’avais pas envisagé. Je cherche aussi à connaître les instruments avec lesquels je vais faire ma petite musique.

A.F : Et les esquisses, est-ce que c’est construire ces petits instruments ?C.K : Exact, c’est pour cela que je parle d’ingrédients, mais être pré-sent cela veut dire aussi envisager la possibilité de se perdre.

A.F : Est-ce que cette question, est aussi présente au moment de l’accrochage ? C.K : Elle est aussi présente. Par exemple pour l’expo de Sérignan, j’avais fait une maquette de tout le musée, puis j’ai travaillé pendant quatre ou cinq mois. J’avais fait des reproductions des pièces à l’échelle, en miniature, des photocopies encollées sur carton. Je les déplaçais d’une salle à l’autre. C’était intéressant, cela a duré quatre

Page 7 Communiqué de presse Carlos Kusnir

ou cinq mois. Des fois, je travaillais deux ou trois jours de suite, puis pendant une semaine je n’y touchais plus. C’était parallèlement au travail que je menais dans l’atelier, que je n’avais pas encore ter-miné. Je suis arrivé à la conclusion que je voulais un climat diffé-rent dans chacune des salles, un jeu d’oppositions spécifique à chaque espace.N’empêche que quand on est allé faire l’accrochage, beaucoup de choses ont changé, mais pas le propos. Je pense que c’est mieux d’avoir une proposition de départ, une proposition qui peut même intégrer l’improvisation. On en parlait avec Frédéric Valabrègue, de cette différence entre spontanéité et improvisation. Ce n’est pas pareil.

A.F : Non, les musiciens de jazz connaissent très bien la différence.C.K : Voilà. L’improvisation, c’est quand on vient avec ses provi-sions. La spontanéité, je m’en méfie. Je m’aperçois que les gens qui revendiquent la spontanéité font souvent la même chose. C’est paradoxal, mais ils se répètent. Il faut être amnésique pour être spontané. Quand même on a une vie, on a des expériences, non ?

A.F : Pourtant, dans un premier regard sur votre peinture, on croit voir un geste spontané.C.K : C’est pur mensonge.

A.F : Vous avez déjà évoqué le travail des esquisses comme moment où vous ne pensez pas au spectateur. Selon vos propres termes, vous vous retrouvez à deux, alors qu’avec le tableau, vous êtes à trois.C.K : Peut-être que dans les esquisses on est deux, mais on pense à trois, et dans le tableau on est trois malgré soi.

A.F : Ce sont des rapports qui changent. La question des rapports est importante dans votre travail.C.K : Il y a un va-et-vient, des fois, je suis tout seul avec la peinture, des fois, je regarde comment cette chose-là opère dans la réalité.

Angela Freres est artiste et historienne de l’art. Elle a réalisé un mémoire de recherche sur la peinture de Carlos Kusnir en 2010. Elle propose régulièrement aux artistes un entretien sur leurs pratiques. 

Page 8 Communiqué de presse Carlos Kusnir

Pierre Wat, Le principe de contradiction, Lab-Labanque, Béthune 2012 (extrait).

« […] Peintre, Carlos Kusnir l’est à sa façon ludique d’homme qui se plaît à composer sans fin et à faire de cette pratique joueuse et éga-rante le cœur même de son œuvre. Car composer, pour lui, c’est combiner sans cesse le même et son contraire afin, non pas de créer un antagonisme, mais, à l’inverse, de mettre au jour un principe de porosité généralisée entre des catégories et des règnes qu’a priori tout sépare. Ainsi des dessus et des dessous, qui s’entrelacent plus qu’ils ne se recouvrent, par la magie des transparences. Ainsi, sur-tout, des photographies, des motifs ornementaux et de ces taches picturales qui ont l’air de hasard, qui, par leur confrontation ici organisée, loin de se combattre pour mieux affirmer leur irréduc-tible singularité, viennent, via le pouvoir unificateur de l’imprimé, participer à un monde de l’entre-deux, déhiérarchisé, sans fron-tières. Kusnir, ou le règne de l’ambiguïté. Non par pur plaisir de tendre des pièges à qui se risque à regarder, mais parce que cette pratique de la peinture en batteur de cartes reconfigurant sans cesse l’ordonnancement de ce jeu est d’abord une façon de manifes-ter, sans phrases, le pouvoir de la peinture. Qu’est-ce qui permet de mélanger haut et bas, concentration et dilution, objet et motif abs-trait, si ce n’est la peinture pratiquée comme une combinatoire sans fin ? Puissance de la liberté que seule donne cette pratique a-ver-bale, ou tout devient possible, à commencer par la création de faux rébus faits de balais, de briques, d’épingles à nourrices, qui réjoui-ront les amateurs d’énigmes, et désespéreront ceux qui préfèrent les solutions.

Ainsi avance la peinture de Carlos Kusnir, qui, par l’ambi-guïté qu’elle impose, métamorphose en ornement ce qui, avant qu’il ne s’en empare, était encore un objet identifiable, et fonctionnel.Dans le fond, c’est cela que recherche Kusnir, ou, pour le dire d’une façon plus respectueuse de son désir de ne pas être dans le dis-cours, c’est cela que nous apprend l’art de Kusnir : que la peinture échappe à la logique du langage, autrement dit à cette rhétorique qui vient, presque malgré nous, s’imposer à qui s’exprime par les mots. Logique propre au médium, de la démonstration et du res-pect du principe de non-contradiction. Difficile, si l’on se contente du langage, de produire des rébus insolubles. Et que dire, lorsque l’on s’attaque de manière peut-être inconsciente à écrire sur le tra-vail de Kusnir, de notre capacité à décrire ce qui, précisément, semble échapper au descriptible, et à son impératif de clarté, pour s’affirmer comme ambigu : une chose, et, en même temps, son contraire ?

Page 9 Communiqué de presse Carlos Kusnir

Tel est le pouvoir de la peinture (car, redisons-le, c’est ainsi que Kusnir agit, quel que soit le médium dont il use), que de faire exis-ter ce que la raison n’entend pas. Des formes mi singe mi ornement, à moins qu’elles ne soient un peu balai mais aussi brique…qui laissent le critique dans un même état d’indécision et de silence impuissant que celui dans lequel se trouvèrent sans doute les pre-miers naturalistes qui se trouvèrent face à face avec un ornitho-rynque. Rappelons, en effet, que lorsque, en 1798, le gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud envoya le premier spécimen découvert par des Européens en Grande-Bretagne, les scientifiques britanniques crurent d’abord à un canular : un montage du a un taxidermiste asiatique qui aurait, pensait-on, cousu ensemble un bec de canard et la fourrure d’une sorte de castor. Ce que leurs catégories a priori ne leur permettaient pas d’appréhender, ils ne pouvaient en accep-ter l’existence.

De fait, Kusnir a tout du taxidermiste asiatique, à ceci près que son art, loin de produire du faux, à coup de montages et de coutures cachées, fait de lui un véritable créateur d’ornithorynque, au sens le plus fort du terme créateur : quelqu’un qui introduit dans le monde de la peinture de nouvelles espèces qui, par nature, défient l’enten-dement de qui ne conçoit bien que ce qui s’énonce clairement.[…]

Page 10 Communiqué de presse Carlos Kusnir

BiographieCarlos Kusnir est né en 1947. Il vit et travaille à Marseille. Il est représenté par la galerie Bernard Jordan, Pariswww.galeriebernardjordan.comwww.documentsdartistes.org

Expositions individuelles

2015• Palais Jacques Cœur, Emmetrop, Bourges• Au Plateau Expérimental du FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille

2014• CRAC le 19, Montbéliard• Galerie Bernard Jordan, Paris• Galerie du Tableau, Marseille

2013• Le Générateur,Paris• Galerie Bernard Jordan, Paris

2012• Lab-Labanque, Béthune

2011• Galerie Bernard Jordan, Zurich

2010 • Galerie du tableau, Marseille

2009 • Carlos Kusnir, Musée de Sérignan, Sérignan

2008 • Monsieur Carlos Kusnir, Galerie Athanor •Galerie de l'Ecole supérieure des Beaux arts de Marseille, Marseille• Galerie Chez Valentin

2007 • Carlos Kusnir, Galerie Chez Valentin, Paris

2006 • Drac Paca, Aix-en-Provence• Carlos Kusnir, Frac Basse-Normandie, Caen

Page 11 Communiqué de presse Carlos Kusnir

2004 • Chez Valentin, Paris• Emmetrop, Bourges2003 • Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur / Red District, Marseille

2002 • Galerie Eric Dupont, Paris• La Chaufferie, Strasbourg

2001 • Le 9 bis, Saint Etienne• Frac Auvergne, Clermont Ferrand

2000 • Galerie Eric Dupont, Paris

1999 • Suzanne, Lucille, Suzi, Berthe & Hervé, au Grand Café, Saint-Nazaire

1998 • Emmetrop-Transpalette, Bourges• Galerie des Franciscains, Saint Nazaire• Fiac, Galerie Eric Dupont, Paris

1997 • Au milieu, Galerie Eric Dupont, Paris• Façades, Amiens

1996 • Le Parvis, centre d'art contemporain, Tarbes

1995 • Galerie Eric Dupont, Toulouse

1994 • Espace Aldébaran, Baillargues

1993 • Frac Champagne-Ardennes, Reims• Galerie des Beaux-Arts, Blois• Galerie Eric Dupont, Toulouse

1990 • Galerie de Paris, Paris,• Galerie Girard, Toulouse

Carlos KUSNIR Sans titre, 2007Installation composée de 5 panneaux sur lesquels sont installées 3 toilesAcrylique sur contre-plaqué Dimensions variablesCrédit photographique : Joe Tang© ADAGP, 2015 ParisCollection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Page 12 Communiqué de presse Carlos Kusnir

1988 • Pousse-toi, Centre Régional d'art contemporain Midi-Pyrénées, Labège1987 • Fondation San Telmo, Buenos Aires, Argentine

1986 • Galerie de Paris, Paris

1983 • Plan K, Bruxelles, Belgique

1981 • Usine Pali-Kao, Paris

1980 • Arte Nuevo, Buenos Aires, Argentine

1978 • Arte multiple, Buenos Aires, Argentine

Expositions collectives (sélection)

2007 • Diablotins, Frac Basse-Normandie, Caen• Les temps modernes, collection Frac Bretagne, domaine de Kerguéhennec, Bignan• One, Galerie Mica, Rennes

2005 • Ultra-max, Chez nous, Lyon• Looping, Frac Auvergne, Clermont-Ferrand• À fleur de peau : le dessin à l'épreuve, Galerie Éric Dupont, Paris• Nada, stand Galerie Chez Valentin (foire) , Miami, Etats-Unis

2004 • Emmetrop-Transpalette, Bourges• Chez Valentin, Paris

2002 • Questions de peinture, collection du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, Centre international d'art contemporain, Carros

2001 • Friends, Galerie chez Valentin, Paris• Travaux sur papier, Villeparisis

Page 13 Communiqué de presse Carlos Kusnir

2000 • Pintura, Frac Auvergne, les écuries de Chazerat, Clermont Ferrand• L'art de jouer, Musée du Jouet, Moirans-en-Montagne• Fait main, Musée international des arts modestes, Sète• Dessins choisis, Alliance Ethio-française, Addis-Abeda, Ethiopie

Œuvres dans l’espace public

2003 • Installation temporaire, façade, Place Saint-Sulpice, Paris

1999 • Installations temporaire, façade, Saint Nazaire

1997 • Installations temporaire, façade, Quartier du Dr Fafet, Amiens

Collections publiques et privées

• Fnac, 1999 et 1990• Frac Alsace, 2006• Frac Auvergne, 1999 et 1997• Frac Franche-Comté, 1998• Frac Picardie, 1995• Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, 1990, 1991, 2014• Fondation Cartier, Paris, 1987• Présence dans des collections privées

Catalogues individuels

2009 • Carlos Kusnir, texte de Frédéric Valabrègue, édition Analogues, 2009

2006 • Carlos Kusnir, texte de Sylvie Froux, entretien Carlos Kusnir et Sylvie Froux, in Semaine, n° 88, Frac Basse-Normandie, Caen

2001 • Carlos Kusnir, texte de Jean-Charles Vergne : Carlos Kusnir, parce que je le vaux bien, texte de Samon Takahashi, Frac Auvergne, 2001

• Carlos Kusnir, Les façades, Corine Pencenat : Ricercar pour tableaux et façades, Saint-Nazaire, Le Grand Café, 2001

1998 • Frédéric Valabrègue : Carlos Kusnir à Fafet, Le Transpalette, 1998

Page 14 Communiqué de presse Carlos Kusnir

1993 • Carlos Kusnir, Catalogue, Michel Nuridsany : Carlos Kusnir, du monde entier au cœur du monde, Frédéric Valabrègue : L'ancien continent, Frac Champagne-Ardenne, Ville de Blois, Aldebaran, Baillargues, 1993

1988 • Jim Palette : Pousse-toi, catalogue du Crac Midi Pyrénées, Labège, 1988

Catalogues collectifs

2006 • Fiac IME, 2006

2000 • La collection 1989/1999, Frac Paca, édition 2000 Actes Sud/Frac Paca• La collection du Frac Auvergne 1990-2000, Eric Suchère : Aux der-nières nouvelles...• La collection Frac Picardie, édition 2000

1998 • Frédéric Valabrègue : Maisons , édition Le petit Chaillioux, sep-tembre 1998

1997 • Phantasia, Eric Suchère : Carlos Kusnir et le cou de la banane, Musée des beaux-arts, Odessa, 1997

1995 • Catalogue Musée d'Art Ho-Am, Michel Nuridsany : Mises en scène, 1995

1991 • Jugnet, Kusnir, Lévêque, Pierre Giquel : Ce soir, ce soir ..., Galerie de l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes, février 1991

1986 • Catalogue de la fondation Cartier, Christian Schlatter: Liliana der-rière le rideau, Fondation Cartier, 1986

Page 15 Communiqué de presse Carlos Kusnir

Œuvres exposées

Superman, 1987Diptyque, contreplaqué peint, caisson, accessoires, cassette audio et 2 haut-parleurs2 x (221 x 154 x 12 cm) ; 37 x 42 x 29 cmCollection Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur( focus sur l'œuvre page suivante)

J’aurais voulu être un artiste, 1989Acrylique sur toile, magnétophone, cassette audio et 2 haut-parleurs49 x 69,5 cmCollection Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur

Sans titre, 2014Balai modifié, chaussures, chaise, pince à dessin, sérigraphie off-setImprimeurs : Wolfensberger, Zurich (offset) ; Tchikebe, Marseille (sérigraphie)Collection Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur

Sans titre, 2014 Série de cinq dessins préparatoires à la sculpture Sans titre, 2014Acrylique, crayons de couleur60 x 40 cmCollection Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur

Sans titre, 2015 Acrylique sur bois 68 x 52 cmCourtesy de l’artiste

Sans titre, 2015Acrylique sur bois70 x 60 cmCourtesy de l’artiste

Sans Titre, 2015 Acrylique sur bois72 x 56 cmCourtesy de l’artiste

Page 16 Communiqué de presse Carlos Kusnir

Superman

« J’ai réalisé Superman il y a quatorze ans.

Je me souviens que deux sensations m’avaient envahi. Ces deux sensations, je les ai remplies d’images comme dans les rêves. Il y avait mon père qui se rasait en chantonnant sur fond de disque du cœur héroïque de l’armée soviétique, et puis il y avait aussi le sou-venir de la honte et de la lâcheté dans des bagarres d’enfants.

J’allais d’une sensation à l’autre comme un ballon qui rebondit à chaque fois plus fort. Les taches de l’étude préliminaire sont deve-nues les traces de ces coups de ballon. Mais à chaque fois que je me prenais aux simulacres de la peinture (comme l’illusion d’un ballon qui s’aplatissait), tout le tableau devenait figé et comme mort. En revanche, si moi, armé d’un pinceau, fatigué, j’attaquais le tableau avec une rage d’autrefois, ça ne marchait pas non plus.Il me fallait encore prendre un tableau pour un tableau et seule-ment pour un tableau.

J’ai recommencé Superman une trentaine de fois et, la dernière fois, j’ai préparé deux ou trois jus de couleurs et je l’ai peint en quinze minutes sur l’humide.

Du tableau, je suis sorti comme on sort d’une noyade, avec cet objet flottant à côté de moi. »

Carlos Kusnir, 2000

Source : catalogue monographique de l’exposition Carlos Kusnir au musée de Sérignan, 2009. Editeur : Analogues maison d’édition pour l’art contemporain (p. 51).

Page 17 Communiqué de presse Carlos Kusnir

Le FracCréés il y a 30 ans, les Frac ont pour objectif de constituer des collections publiques d’art contemporain et de soutenir la création artistique. Le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, seul Frac nouvelle génération à être situé en hyper-centre urbain avec un nouveau bâtiment de 5 400 m2 (dont 1000 m2 dédiés aux expositions), accueille sur un même site l’ensemble des activités correspondant à ses missions : acquisitions, diffusion et médiation. La collection du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur est constituée de 1016 œuvres de 440 artistes internationaux.Le Fonds régional d’art contemporain est financé par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le ministère de la Culture et de la communication / Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il est membre de Platform, regroupe-ment des Fonds régionaux d’art contemporain et membre fonda-teur du réseau Marseille Expos. Informations pratiques

FRAC Provence Alpes-Côte d’Azur20, bd de Dunkerque13002 Marseillewww.fracpaca.orgt +33 (0)4 91 91 27 55e acceuil@fracpaca.org

Horaires d’ouverture des expositionsDu mardi au samedi de 12 h à 19 hle dimanche de 14h à 18h ( entrée libre)Fermé lundi, et jours fériés

Un vendredi par mois : nocturne gratuite de 18h à 21hwww.fracpaca.orgTarifs : Tarif plein : 5 € - Tarif réduit : 2,50 € ( conditions sur place)

Pour venir au FRACMétro et tramway JolietteBus lignes 35 et 82 : arrêt JolietteLigne 49 : arrêt FRACAccès : autoroute A55Le restaurant Taste vous accueille au Frac pour une pause détente.Un repas = une entrée à tarif réduit au Frac.Tél : 06 28 04 91 38