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FREE ! November • December 2010 Vol 22, No 6 Novembre • Décembre 2010 GRATUIT !
Kevin Crabb
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Drum StickS / BaguetteS
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2010November-December Novembre-Décembre
Volume 22, No 6November-December / novembre-décembre
Editor in Chief / Rédacteur en chefT. Bruce Wittet (613) 834-4262 / [email protected]
Managing Editor / Coordonnatrice à la rédactionSofi [email protected]
Editorial Assistant / Assistante à la rédactionTara Wittet Manko
Contributing Writers / JournalistesRalph Angelillo, Franck Camus, David Cronkite, T. Bruce Wittet
Translation / TraductionJim Angelillo, Nadine Brabant, Geneviève Hébert
First Read / Première lectureMimi Hébert
Cover Photos / Photos couvertAndrew Lee www.andrewleecreative.com
Distribution(866/450) 677-1364 / [email protected]
Advertising / PublicitéRalph Angelillo (Founder/fondateur 1989)(888/450) 928-1726 / [email protected]
Publisher / ÉditeurSerge Gamache (866) 834-4257 / (450) 651-4257 [email protected]
Printer / ImprimeurSolisco
© Copyright 2010
Advertiser Information Request Form /Demande d’information des produits annoncéswww.muziketc.ca/coupon_v22n6.aspx
Muzik Etc / Drums Etc is published 6 times per year and distributed across Canada, in music retail stores, music schools, etc. This issue: 19 500 copies in 414 distribution points (circulation certified by Canada Post).
Publication Mail Agreement No 40009235 / Poste-Publication Convention No 40009235Return Address / Adresse de retour: MUZIK ETC / DRUMS ETC753 rue Ste-Hélène, Longueuil (QC) J4K 3R5 CanadaFax : (450) 670-8683
Muzik Etc / Drums Etc est publié 6 fois l’an, et est distribué partout au Canada dans les écoles de musique, chez les détaillants de musique, etc. Ce numéro : 19 500 copies dans 414 points de distri-bution (circulation certifiée par Postes Canada).
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6 edito + Agenda
8 “Did you know that…” / « J’ai eu vent de… »
By/par Ralph Angelillo
10 montréal Drum Fest 2010 Photos
DossiersDrum Sticks / baguettes
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Kevin crabbBy/par t. Bruce Wittet
en couverture
20 Do Not Fear Slowness / L’éloge de la lenteur by/par Franck Camus
22 Hits and Near misses / Un simple coup de baguette?
By/par David Cronkite
24 books & DvDs / Livres et DvDs
By/par Ralph Angelillo
26 made in canada / Fabriqué au canada
micheal baker mallets By/par t.Bruce Wittet
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L a récession semble s’épuiser, mais on prévoit encore de la pluie, ce qui met en péril notre pi-que-nique. J’ai peut-être tort, mais avec chaque
jour qui passe, je perçois de plus en plus de rayons d’espoir qui transpercent ces nuages épais.
Dans ce numéro de Muzik Etc, Ralph Angelillo, dans sa chronique « Le saviez-vous ? », parle du processus de création musicale. Il fait la distinction entre une faus-se interaction (c’est son expression, pas la mienne), d’hu-main à machine, et une interaction authentique, d’humain à… humain. Il parle ici du phénomène joyeux, collaboratif et magique que nous avons tous vécu, soit sur scène, sur le porche avant ou autour d’un feu de camp.
La musique en tant que telle n’a jamais été en réces-sion. Mais si la récession a affecté l’industrie musicale, elle a été vaincue par une vague de chansons triomphantes. Pour ma part, ce sont les chansons de Paolo Nutini qui m’ont interpellé. Pour vous, peut-être que les pièces d’un vieux disque vinyle de Miles Davis, disons Nefertiti, ont fait l’af-faire. Ou bien vous avez été captivés par un mélange de vieux et de nouveau, comme The Black Keys.
Sur le chemin du retour après le Drum Fest de Montréal, j’ai écouté mon coup de foudre actuel en boucle et quelques semaines plus tard, j’entends toujours l’accent écossais pro-noncé de Paolo chantant le refrain de son succès britannique, « hey, I put my new shoes on and everything’s alright… » (« j’ai enfilé mes nouveaux souliers et tout est bien… »).
Peut-être que Paolo a compris quelque chose. J’écoute et je me sens bien ! En fait, tout est correct !
Les gens travaillent ensemble, comme ils le font depuis des millénaires, et ils produisent de la musique incroyable dans des styles très variés, que ce soit bluegrass, jazz, pop, rock, world, électronique ou punk. Oui, j’ai tendance à caté-goriser la musique, mais à la base, il n’y a qu’une étiquette.
« Tout est de la musique folk, » disait un jour le vieux bluesman, concluant avec force : « aucun cheval n’en joue. »
Quand les gens font de la musique, la lumière supplante la noirceur et l’hiver fait place au printemps. Discutons, for-geons des liens humains et faisons du bruit ! C’est notre thérapie et c’est plaisant. Rien ne l’arrêtera.
C’est notre vie.t.Bruce
T hings are looking better with regard to the recession but there’s still rain in the fore-cast, threatening the picnic. I may be wrong
but each day that passes I’m perceiving more rays of hope breaking through those dark clouds.
In this issue of Muzik Etc, Ralph Angelillo, in his column “Did You Know?”, discusses the pro-cess of making music. He distinguishes between faux interaction (my term, not his), between humans and machines, and real-deal interaction among humans… and humans. That’s the joyful phenomenon, the collab-orative, magical thing we’ve all experienced, either on stage, on a front porch, or around (not on) a camp fire.
Music knows no recession. If a music industry recession has raged, it’s been defied by a triumphant wave of songs. For me lately, they’ve been sung by one Paolo Nutini. For you, perhaps, they’ve trumpeted forth from Miles Davis on some old vinyl album,say Nefer-titi. Or maybe you’re hearing what happens when old school meets new: The Black Keys.
On the two-hour drive home from the Mont-real Drum Fest, I looped my current fave, and, weeks later, I’m still hearing Paolo’s thick Paisley (as in Scot-land) accent on the chorus of his UK hit single, which goes, “Hey, I put my new shoes on and everything’s al-right....”
Hey,maybe Paolo’s got a point. I listen and I feel gooood! Everything is alright!
Folks are getting together, as they have for thou-sands of years, and they’re making incredible music in many genres, including bluegrass, jazz, pop, rock, world, electronic, or punk. As you can see, I tend to categorize music. Fact is, there is only one label.
“It’s all folk music”, testified the old blues man, then rested his case with incontrovertible evidence: “Ain’t no horses playing it”.
When folks make music, darkness brightens, win-ter yields to spring. Let’s mingle, forge human links, and create a joyful noise. It’s therapeutic; it’s fun; it’s unstoppable.
It’s what we do.t. Bruce
NOUvELLE ANNéE, NOUvEAUx SOULIERS,
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TC PASIC 2010
indianapolis, innovember 10-13 / 10 au 13 novembre 2010(580) [email protected]/pasic/pasic2010.aspx
THE WINTER NAMM SHOW 2011Anaheim, CAJanuary 13-16 / 13 au 16 janvier 2011(760) [email protected]
KoSA CUBA 2011Havana, CubaMarch 6-13 / 6 au 13 mars [email protected]
Canadian Music Week 2011toronto, onMarch 9-13 / 9 au 13 mars 20100(905) [email protected]
FESTIVAL INTERNATIONAL DE PERCUSSIONS DE LONGUEUIL10e Anniversaire / 10th AnniversaryLongueuil, QC13 au 17 juillet / July 13-17, 2011(450) [email protected]
MONTRÉAL DRUM FEST 201119th year / 19e annéeMontréal, QC october 22-23 / 22-23 octobre 20111-888-928-1726www.montrealdrumfest.com
NEW YEAR, NEW SHOES,
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vIC FIRTH HOSTS CANADIAN DISTRIbUTION PARTNER COAST MUSIC AND CANADIAN DEALERS AT MANUFACTURINg PLANTvic Firth recently invited Canadian distribution partner Coast Music, as well as several representatives from Canadian retail stores, to the company’s manufacturing plant in Newport, Maine.
The seacoast visit presented Coast Music vice President Manuel Senra, the Coast marketing team, and various Canadian dealers to meet up with the vic Firth management group.
“Everybody is still buzzing about this trip,” said Scott Atkins, Coast Music’s Percussion Product Manager. “The chance for our retailers to witness the manufacturing process first-hand, and to meet vic himself, were highlights of the trip that filter down to the consumer.”
vIC FIRTH PRéSENTE COAST MUSIC, PARTENAIRE DE DISTRIbUTION AU CANADA, ET DES DéPOSITAIRES CANADIENS à L’USINE DE FAbRICATIONvic Firth a récemment invité Coast Music, partenaire de distribution au Canada, ainsi que plusieurs représentants de magasins de vente au détail canadiens, à son usine de fabrication à Newport, dans l’état du Maine.
Cette visite de la Côte présentait Manuel Senra, vice-président de Coast Music, l’équipe de promotion de Coast, et divers représentants canadiens pour ren-contrer le groupe de gestion de vic Firth.
« Tout le monde parle encore de ce voyage, » a déclaré Scott Atkins, chef de produits de percussions de Coast Music. « Nos détaillants ont eu l’opportunité d’observer le processus de fabrication directement, et de rencontrer vic lui-même. Ce furent des faits saillants de notre voyage qui ont fini par filtrer jusqu’aux consommateurs. »
KOSA INTERNATIONAL PERCUSSION WORKSHOP CELEbRATES 15TH YEARThe 15th KoSA International Percussion Workshop, Drum Camp and Festival ended with a crescendo at the Faculty grand Finale Concert on Saturday, July 31, 2010.
“We had a great time and a great crowd,” said KoSA Founder and Artistic Director Aldo Mazza. “When you get this many unbelievable artists together on one stage, the resulting performances are electrifying and one-of-a-kind.”
The KoSA International Percussion Workshop was held at Castleton State College in the scenic village of Castleton, vermont. n
L’ATELIER INTERNATIONAL DE PERCUSSION DE KOSA FêTE SON 15IèME ANNIvERSAIRELe 15ième Atelier International de Percussion de KoSA, camp de batterie et festival, s’est terminé avec un crescendo à la grande finale du concert de la faculté le samedi 31 juillet 2010.
« Nous nous sommes bien amusés et il y avait une excellente foule », a mentionné Aldo Mazza, Directeur Artistique, et fondateur de KoSa. « Lorsque vous réunissez tous ces artistes incroyables sur la même scène, le résultat des performances est tout simplement électrisant et unique en son genre. »
L’Atelier International de Percussion de KoSA fut tenu au Castleton State College, au village pittoresque de Castleton, dans l’état du vermont. n
by / Par : ralph AngelilloTraduction : Nadine Brabant
Did You Know That…?
Saviez-vous que… ?
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LOS CAbOS DRUMSTICKSThis year marks the fifth year of business for drumstick manufacturer Los Cabos Drum-sticks. When you consider the company now can list 300 stores across Canada, distrib-utors in the UK, Ireland, germany, Poland, Argentina and the US, it’s hard to believe Los Cabos has been at it for a mere five years. That’s a tribute to Larry and his old-fashioned networking team; they have transformed this New brunswick-based busi-ness into a leading drumstick manufacturer. Their sticks, manufactured in Canadian maple and American hickory, offer something for every drummer.
LES bAgUETTES LOS CAbOSCette année marque la cinquième année d’activité pour le fabricant de baguettes Los Cabos Drumsticks. C’est à peine croyable que la compagnie qui distribue chez 300 détaillants à travers le Canada, ainsi qu’au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne, en Pologne, en Argentine et aux états-Unis n’en est qu’à sa cinquième année en affaires. C’est un hommage à Larry et son équipe de réseautage à l’ancienne ; ils ont transformé cette petite entreprise du Nouveau-brunswick en manufacture de baguettes de premier rang. Leurs baguettes, qui sont confectionnées d’érable cana-dien et de noyer d’Amérique, en ont beaucoup à offrir pour tous les batteurs. www.loscabosdrumsticks.com
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T he Montréal Drum Fest presented its 18th festival weekend on October 23-
24 at the Pierre- Mercure Hall in down-town Montréal.
Here are some exciting photos of the two incredible days shot by our photographers Jim Angelillo (JA) and Timothy Clarke (TC). Visit our website for more.
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October 23-24octobre
BoBBy SanaBria (photo: tC)
Marko DjorDjeviC (photo: tC)vito rezza (photo: ja)
kirk Covington (photo: tC)
ronalD Bruner jr. (photo: tC)
L e Drum Fest de Montréal a célèbré sa 18ième édition les 23 et 24 octobre derniers, à
la salle Pierre-Mercure, située au cœur de Montréal.
Voici quelques photos de ces deux journées exceptionnelles, prises par nos photographes Jim Angelillo (JA) et Timothy CLarke (TC). Visitez notre site pour en voir plus.
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zeDe (photo: ja)MarCo MinneMann (photo: ja)
paul WertiCo (photo: ja)
ChriS Dave (photo: tC)
ray luzier (photo: ja)
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elie BertranD (photo: tC)
joSt niCkel (photo: ja)
SiMon langloiS (photo: ja)
jereMy taggart (photo: ja)
Mark MClean (photo: ja)
iSaaC DuMont (photo: ja)
Pearl Vision Series 474Pearl Vision Series 474
Pearl E-Pro Live Pearl E-Pro Live Pearl E-Pro Live
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Sean Browne (Yamaha Canada), Nasyr Abdul Al-Khabyyr (Vanier College), Graham Leduc (Vanier College), Mario Roy ( Cégep St-Laurent), Mandela Coupal-Dalgleish (Cégep St-Laurent), Maude Bastien- Désilets ( Cégep de Lanaudière à Joliette), Martin Marcotte (Cégep de Lanaudière à Joliette), Steven Cope (Cégep de Trois-Rivières), Sylvain Jalbert (Cégep de Trois-Rivières), Sarah Dion (Cégep de Drummondville), Philippe Brochu (Cégep de Drummondville), Steve Wyatt (Yamaha Canada)
Roland V-Drums Contest Final
Yamaha “Rising Star” Showcase
SCott pellegroM (photo: ja)
ChriS DiMaS (photo: ja) roB ShaWCroSS (photo: tC)MiChel Bélanger (photo: ja)
(photo: tC)
S erge Gamache and Ralph Angelillo would like to thank the following
sponsors and people for their pre-cious support / Serge Gamache et Ralph Angelillo et aimeraient remercier les commanditaires et les personnes suivantes pour leur appui précieux :
Alfred Publishing, Aquarian Drum-heads, Audix, Beyerdynamic, Craviotto Drums, Drummers’ Collective, DW Drums & Pedals, Evans Drumheads, Factory Metal, Gallien-Krueger, Innovation/Blue Drums, Istanbul Agop, LaBella, Los Cabos, LP Percussion, Mapex Drums, Meinl, Paiste, Pearl Drums, Pro-Mark, Regal Tip, Remo, Roland Canada, Sabian, Shure Micro-phones, Sonor Drums, Tama Drums, Vater Percussion, Vic Firth, Yamaha Canada, Zildjian Cymbals & Drumsticks.
Archambault Musique, B & J Music, D’Addario Canada (Planet Waves), La Boîte à Musique, Drum/Guitare Plus, Italmélodie, Magasin de Musique Steve’s, SF Market-ing, Solotech, UMEN|Digital.
Booths / Kiosques :Bala Percussion, CÉGEP de Drum-
mondville, CÉGEP Marie-Victorin, CÉGEP Régional de Lanaudière à Joliette, Cégep de Saint-Laurent, D’Addario Canada (Vater/ Evans), Expandrum, KoSA, Lumi-graf, Moperc, Roland Canada, Shure/SF Marketing, Sticks ‘n’ Skins, Ultimate Drum Camp, Yamaha Canada.
Last but not least, our team / Et finalement, notre équipe :
Jim Angelillo, Claude Boissonneau, Eric Cazes, Timothy Clarke, Stéphane Cormier, Drum & Drummer (René « Redge » Adolph, Tyler Adolph, Chanelle Beecher, Lincoln Gagnon, Dylan Gowan, Chris Kemski), Sofi Gamache, Nathalie Goyer, Antoine Goulet, Mimi Hébert, Philippe Hébert, Jeff Michael Knowles, André Langevin, Michaël Lecomte, François Léger, Darren McBain, Guylène Michaud, Raynald Nadeau, Marc St-Laurent, Seamus « Jim » Swan, Francis Thouin, T. Bruce Wittet, and our trainees / et nos stagiaires. n
THANK-YOU / REMERCIEMENTS
S erge Gamache and Ralph Angelillo would like to thank the following sponsors
and people for their precious support / Serge Gamache et Ralph Angelillo et aimeraient remercier les commandi-taires et les personnes suivantes pour leur appui précieux :
Alfred Publishing, Aquarian Drum-heads, Audix, Beyerdynamic, Craviotto Drums, Drummers’ Collective, DW Drums & Pedals, Evans Drumheads, Factory Metal, Gallien-Krueger, Innovation/Blue Drums, Istanbul Agop, LaBella, Los Cabos, LP Percussion, Mapex Drums, Meinl, Paiste, Pearl Drums, Pro-Mark, Regal Tip, Remo, Roland Canada, Sabian, Shure Micro-phones, Sonor Drums, Tama Drums, Vater Percussion, Vic Firth, Yamaha Canada, Zildjian Cymbals & Drumsticks.
Archambault Musique, B & J Music, D’Addario Canada (Planet Waves), La Boîte à Musique, Drum/Guitare Plus, Italmélodie, Magasin de Musique Steve’s, SF Market-ing, Solotech, UMEN|Digital.
Bala Percussion, CÉGEP de Drum-mondville, CÉGEP Marie-Victorin, CÉGEP Régional de Lanaudière à Joliette, Cégep de Saint-Laurent, D’Addario Canada (Vater/ Evans), Expandrum, KoSA, Lumi-graf, Moperc, Roland Canada, Shure/SF Marketing, Sticks ‘n’ Skins, Ultimate Drum Camp, Yamaha Canada.
Jim Angelillo, Claude Boissonneau, Eric Cazes, Timothy Clarke, Stéphane Cormier, Drum & Drummer (René « Redge » Adolph, Tyler Adolph, Chanelle Beecher, Lincoln Gagnon, Dylan Gowan, Chris Kemski), Sofi Gamache, Nathalie Goyer, Antoine Goulet, Mimi Hébert, Philippe Hébert, Jeff Michael Knowles, André Langevin, Michaël Lecomte, François Léger, Darren McBain, Guylène Michaud, Raynald Nadeau, Marc St-Laurent, Seamus « Jim » Swan, Francis Thouin, T. Bruce Wittet, and our trainees / et nos stagiaires.
THANK-YOU / REMERCIEMENTS
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Kevin Crabb
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By / Par : T. Bruce WittetTraduction : Geneviève HébertPhotos : Rob Shanahan
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ous connaissez Kevin Crabb. Mais pas pour l’avoir vu dans Drums Etc. Pensez plutôt télévision, il y a 10 ans environ. Vous vous souvien-drez d’une pub en anglais dans laquelle un jeune blondinet vêtu d’une
blouse blanche s’extasiait tel un savant fou devant sa création en s’écriant : « L’Aero de Rowntree a le goût d’un lait frappé au chocolat plein de bulles. (traduction libre) » Dans ce temps-là, la vie de Kevin se résumait à des consoles d’enregistrement, des caméras, des rôles, des interprétations de chansons et des voix hors champ.
Il y a quelques mois, Kevin, homme à la double nationalité, vivant entre L.A. et Toronto, était de retour au bercail dans un studio de Toronto, accompagné par John Beasley (Miles Davis) pour enregistrer ses propres chansons avec l’éminent bassiste Don Thompson et le saxophoniste Kelly Jefferson sur un album intitulé Waltz for Dylan, dédié au fils de Kevin.
Quant à sa récente nomination aux Grammys, il la doit à l’enseignement du légendaire professeur de L.A., Richard Wilson, ainsi qu’à Murray Spivak, qui compte Vinnie Colaiuta et Carlos Vega parmi ses étudiants. Wilson s’était pris d’amitié pour Kevin (reconnaissant l’enfant prodige qu’il avait lui-même été) et l’a ainsi beaucoup aidé à affiner ses talents de compositeur. Si Wilson était encore vivant, il arborerait certainement un large sourire en voyant Kevin Crabb s’affranchir en tant que batteur- compositeur. Il aurait probablement même explosé d’enthousiasme tel le fou savant de la pub de Rowntree à l’écoute du premier album de Kevin. Celui-ci avait déjà fait ses preuves en tant que professeur de batterie, mais ce sont ses chansons qui prennent aujourd’hui la vedette. Bien qu’il ait travaillé fort, il est lui-même un peu abasourdi par ce double coup.
PARLeR BATTeRIe VS PARLeR MuSIQueLorsqu’il est arrivé à L.A. à la fin des années 80, Kevin a étudié la caisse claire avec Murray Spivak. Il se pliait volontiers à une discipline exigeante, sachant qu’il étudiait avec la crème de la crème. Puis, il étudia avec Richard Wilson, sachant que les atten-tes étaient encore plus hautes, vu les connaissances extraordinaires que possédait ce maître. Comme il arrive parfois, Wilson se reconnut en Crabb, particulièrement dans son désir de composer à un haut niveau. Le lien d’amitié entre les deux hommes gran-dit au point tel que, lorsque Wilson mourut, son élève maîtrisait déjà plusieurs champs essentiels. Par contre, Kevin semble avoir évité l’attitude méfiante de Wilson envers toute nouveauté. en tant que professeur, Wilson ne se serait jamais servi de Skype, tan-dis que Crabb en fait un outil principal pour distribuer ses enseignements à travers la planète. Kevin a également fondé l’événement maintenant bien connu de Kevin Crabb Drum Hangs, qui rassemble d’importants batteurs de L.A. qui partagent un grand respect pour Wilson et Spivak. Il est juste de dire que Wilson aurait été très embarrassé devant pareille démonstration, où d’importants musiciens se rassemblaient chaque mois pour lui payer respect en perpétuant ses enseignements, d’abord à la résidence de Crabb dans la Vallée, puis à la boîte de nuit Spazio et au célèbre LAMA à Pasadena, pour finir aujourd’hui au Baked Potato à North Hollywood.
Lorsque Wilson est décédé, Kevin découvrit un professeur et un collègue en la per-sonne de Richard Martinez, un des étudiants célèbres de Wilson, qui avait aussi cher-
suit les pas
du maître
en prenant
audacieusement
les devants
Y ou know Kevin Crabb. No, I’m not referring to articles in Drums Etc. I’m talking television. Think back a decade or look to the re-runs. You’ll see a commercial in which a blondish kid in a white lab coat bubbles over
with the excitement of a mad scientist at his creation, exclaiming, “Rowntree Aero tastes like a bubbly, chocolate shake.” That was life back then for Kevin: recording consoles, cameras, acting, singing, and voice-overs.
A few months ago, Kevin, a dual citizen, LA and Toronto, was back home in a Toronto studio accompanied by John Beasley (Miles Davis), tracking his own tunes with eminent bassist Don Thompson and saxophonist Kelly Jefferson for an album Waltz for Dylan dedicated to Kevin’s son.
As for the recent Grammy nomination, it flows from the nurturing of legend-ary LA instructor Richard Wilson and, before that, Murray Spivak, whose combined student roster included Vinnie Colaiuta and Carlos Vega. Wilson took to Kevin, as befits one child prodigy to another, working to hone compositional skills. Had Wilson lived, he surely would have grinned in recognition of Kevin Crabb’s coming of age as a drummer-composer. Perhaps Wilson would have acted the white-coated mad scien-tist, brimming with enthusiasm over hearing Kevin’s debut album. Kevin had already made global inroads as an instructor of drums. Now, abruptly, his own songs had taken the spotlight. Although he’d worked hard, even he was knocked out by this double-whammy.
TALKING DRuMS VS TALKING MuSICWhen he arrived in LA in the late eighties, Kevin studied snare drum with Murray Spivak. The regimen was one to which he submitted willingly owing to its pedigree. Similarly, Kevin began studies under Richard Wilson, knowing the stakes were going to be even higher, proportionate to Wilson’s extraordinarily broad scope. As it hap-pens, Wilson detected something of himself in Crabb, particularly the need to com-pose on a high level. The bond grew thick between the two to the point where, by the time Wilson died, the student had attained mastery in many key areas. One thing Kevin seems to have avoided is a certain curmudgeonly wariness of anything new. For example, as an educator, Wilson would have had little use for Skype, whereas Crabb sees it as an essential tool for going global with the message. Similarly, the student instituted the now familiar Kevin Crabb Drum Hangs, gatherings of promin-ent LA drummers who shared reverence for Wilson/Spivak. It’s fair to say that Wilson would have bristled with embarrassment at such a demonstration. The fact is that the drum hangs have kept the teachings on the lips of prominent musicians, who flocked to hang and pay respect once per month, either at Crabb’s home in the Valley, at the night club Spazio, later at the acclaimed LAMA in Pasadena, and currently at the Baked Potato in North Hollywood.
When Wilson passed on, Kevin found an instructor and colleague in Richard Martinez, a star student of Wilson, who sought to continue teaching with appropri-ate respect and diligence. As of late, Crabb and Martinez have collaborated on a col-umn destined for Modern Drummer. A series of articles will attempt to answer the question: Why the fuss over Richard Wilson and Murray Spivak?
stays Close
to the Masters’
Path While
Stepping
Boldly Ahead
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For our purposes, we can start with the fact that the masters saw through the maze of complex bodily movements that obfuscated technique in the eyes of working drummers, who had become accustomed to invoking arbitrarily such terms as “ful-crum”, “grip”, and “stroke”. unfortunately there was little consensus among players or teachers as to the meaning and application of these terms. For one thing, Spivak/Wilson set out in detail a lever system, later refined by Martinez and Crabb to incor-porate concepts of resistance, force, lever arm, and fulcrum.
So it was that I took a Skype lesson from Crabb, who made me realize that somehow I’d allowed flaws to creep into my technique, glaring physical inconsisten-cies into my repertoire of movements behind the kit, despite my technical knowledge and, ahem, a full-length mirror beside the drumset when practicing.
“Richard’s whole thing,” says Kevin, “is that technique must come from a place of knowledge, wisdom, and truth and that it is of no value to drummers to learn beats and bodily motions in the absence of a structure of technical know-ledge that comprehends completely the way the body moves in relation to musical phrasing and dynamics.
“It’s not enough that drummers play in time,” Kevin continues. “Wilson saw lots of drummers who could do that. It’s a valid requirement but he’d pursue a deeper concept of drumming. Although one of his favorites was elvin Jones, Richard realized that the goal was not copying players but learning the instrument fully in the same way an orchestral player studies. There’s a state of consciousness that the drum-mer must achieve, something Wilson, and later Martinez, referred to as ‘quieting the mind’. Once a drummer gains this, he can learn, perform at an advanced level tech-nically, plus he gains the calm necessary to listen to the music and to interact with other musicians. Richard was adamant that we understand a piece of music in its entirety. Only when your playing is informed by an intimate awareness of musical structure can it serve higher levels of expression. It’s not just, ‘hey, I play for the song’. That’s why in clinics, when it’s a lot easier to bang around the drums (and I’ll do this, too!), I’ll pass out my tune, have them look at it, and before I put stick to drum, I’ll sing the entire tune with them tracking it. I’ll play the drums and solo over the head and they understand there’s a relationship between my drum part and the music. That’s what Richard considered essential to a true state of mastery. This is what I absorbed, both in lessons, where I learned it’s not just about mindless repeti-tion of exercises, and at concerts I’d attend with Richard Wilson. My own compos-itions began taking on a new sheen as I began to grasp the notion of honing a work of art to perfection.”
ché à perpétrer les enseignements de Wilson dans le respect et la diligence. Crabb et Martinez ont d’ailleurs récemment collaboré à l’écriture d’une rubrique dans le Modern Drummer. Leur série d’articles devait répondre à la question : pourquoi tout cet engoue-ment pour Richard Wilson et Murray Spivak ?
Afin de vous donner un aperçu, on peut dire que ces maîtres voyaient au-delà de la complexité des mouvements corporels qui fait perdre la technique à de nombreux batteurs professionnels, habitués qu’ils sont à évoquer des termes arbitraires tels que « point d’appui », « poigne » et « coup ». Malheureusement, les musiciens et les profes-seurs ne s’entendent pas quant à la définition et à l’application de ces termes. C’est pourquoi Spivak et Wilson ont développé un système de levier, que Martinez et Crabb ont raffiné par la suite afin d’y intégrer les concepts de résistance, de force, de bras de levier et de point d’appui.
C’est ainsi que j’ai fini par suivre un cours sur Skype avec Crabb qui m’a fait réaliser que, pour une raison ou pour une autre, j’avais laissé des imperfections se glisser dans ma technique, laissant des incohérences physiques flagrantes envahir mon répertoire de mouvements, malgré mes connaissances techniques et (hum !) le grand miroir que j’ai toujours à côté de ma batterie lorsque je répète.
Kevin précise : « Richard considérait que la technique doit provenir d’un lieu de connaissances, de sagesse et de vérité et qu’il est inutile pour les batteurs d’appren-dre des rythmes et des mouvements corporels sans avoir, au préalable, une certaine structure de connaissances techniques englobant la façon dont le corps doit bouger en relation avec les phrasés musicaux et les dynamiques. »
« Jouer en mesure avec la musique ne suffit pas, » affirme Kevin. « Wilson voyait beaucoup de batteurs réussir à faire ça. C’est bien sûr un pré-requis mais Wilson préco-nisait un concept plus approfondi de la batterie. elvin Jones était un de ses batteurs pré-férés, mais Richard savait qu’il fallait mieux apprendre à jouer à fond de son instrument, tel un musicien d’orchestre, au lieu de tenter d’imiter un autre musicien. un batteur doit d’abord atteindre un certain état de conscience, que Wilson et plus tard, Martinez, appelaient “l’apaisement de l’esprit”. une fois qu’il y arrive, le batteur peut atteindre un niveau technique élevé, en plus d’avoir acquis le calme nécessaire pour écouter la musique et interagir avec les autres musiciens. Richard tenait catégoriquement à ce que nous comprenions les œuvres musicales dans leur intégralité. C’est seulement une fois que notre jeu se fonde sur une conscience approfondie de la structure musicale qu’il peut atteindre un plus haut niveau d’expression. Laisser la chanson nous guider ne suf-fit pas. Voilà pourquoi lors d’ateliers, même s’il est parfois beaucoup plus facile de faire du bruit sur la batterie (ce que je fais aussi !), je distribue toujours une partition à mes élèves afin qu’ils l’étudient avant de commencer à jouer. Je fredonne ensuite la pièce entière pour que mes élèves l’enregistrent. Puis, je joue de la batterie par-dessus cette première piste pour qu’ils puissent comprendre la relation entre la partie de la batterie et la musique. Voilà ce que Richard considérait comme essentiel pour une véritable maî-trise de l’instrument. Lors des leçons et des concerts auxquels j’ai assisté avec Richard Wilson, j’ai surtout appris qu’il ne faut pas répéter bêtement des exercices. Plus je sai-sissais la notion de peaufiner une œuvre jusqu’à la perfection, plus mes compositions prenaient un nouvel éclat. »
eNSeIGNeR PAR L’exeMPLeAvec Murray Spivak, Kevin a appris à préciser son jeu, notamment à la caisse claire, puis Richard Wilson a élargi sa vision du monde. « Aujourd’hui, j’ai l’impression de contribuer à la diffusion de cet enseignement, » déclare Kevin.
« Richard Wilson croyait à l’art, » continue Kevin. « À travers lui, j’ai développé une compréhension de la nature de cet art. Sous mes yeux, il a mis en lumière le grand art et m’a donné les outils pour créer à mon tour. Pour cette raison, je me sens privilégié. Lorsqu’un musicien aussi digne que Don Thompson, par exemple, dit aimer ce que je fais
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Kevin CrabbKevin Crabb
Kevin CrabbKevin CrabbKevin Crabb
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Kevin CrabbKevin Crabb
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TeACH BY exAMPLeWhat Murray Spivak began with Kevin, which was a focus on precise snare drum execution, blossomed into a world view under Richard Wilson. “I feel I’m actually contributing to that,” says Kevin.
“Richard Wilson believed in art,” continues Kevin. “Through him I’ve developed an understanding of the nature of art. He shone a light on great art and illuminated it. I feel privileged to have seen it and that he willed me the tools to create art. When a musician as dignified as Don Thompson, for example, says he likes what I’m doing and performs on my album, it’s a sign to me that I’m playing the drums at a high level and that I’m living up to Richard’s message to hone my work to a state of excellence.
“My role,” says Kevin in conclusion, “whether it’s a session in LA, such as a recent one with Chuck Berghofer, Christian Jacob, Michael Dees, and Gary Grant, who hired me on the strength of hearing my playing and writing on Waltz for Dylan, or a clinic at Just Drums, is to live up to a dictate Richard leveled in the spirit of Plato: True teaching is achieved only by example. I’m doing my very best, which, of course, is all he ever demanded from me.”
Kevin Crabb performs and educates in Canada, the united States—and beyond, via Skype. Aside from Toronto’s Jim Blackley (with whom Kevin studied), I’ve met few teachers, players, and students of drumming as dedicated and pervasive as Kevin Crabb. Let’s put it this way. He’s certainly shone the light on drumming truths that were hidden to me. n
et accepte de jouer sur mon album, je me dis que c’est un signe que je joue de la batte-rie à un haut niveau et que je fais honneur au message de Richard qui voulait que nous affinions notre travail jusqu’à l’excellence. »
« Mon rôle, » conclut Kevin, « que ce soit lors d’une session en studio à L.A., comme celle que j’ai eue récemment avec Chuck Berghofer, Christian Jacob, Michael Dees et Gary Grant, qui m’ont engagé après avoir entendu mon jeu et mes compositions sur Waltz for Dylan, ou lors d’un atelier à Just Drums, est de rester fidèle à un précepte de Richard qui rappelle l’esprit de Platon : Nous ne pouvons véritablement enseigner que par l’exemple. Je donne le meilleur de moi-même, ce qui est, bien sûr, tout ce Wilson exigeait de moi. »
Kevin Crabb performe et enseigne au Canada, aux États-unis et aussi ailleurs, par le biais de Skype. À part pour le Torontois Jim Blackley (avec qui Kevin a étudié), j’ai connu peu de professeurs, de musiciens et d’apprentis qui étaient aussi dédiés et aussi présents que Kevin Crabb. Disons qu’il m’a vraiment éclairé sur certaines vérités qui m’échappaient encore complètement à la batterie. n
WWW.KeVINCRABB.COMdrums etc 19
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T out comme un champion ne fait pas forcément un bon entraîneur,
un bon musicien ne fait pas forcément un bon enseignant. Au
niveau de la pédagogie, lorsqu’on enseigne, on devrait souvent se
demander comment transmettre nos connaissances, celles-ci étant cruciales
dans le développement des habiletés motrices. Combien d’entre nous se sont
par exemple demandé comment on apprend un mouvement ? Quelles sont les
structures neurologiques et motrices mises en jeu dans le développement de
notre technique ?Depuis tout ce temps où j’apprends en compagnie d’excellents professeurs
et depuis tout ce temps où j’enseigne moi-même, une question refait toujours
surface. Quelle est la vitesse la mieux adaptée pour apprendre ?
Les élèves étant en général pressés de jouer vite, ils oublient que
pour avoir une bonne technique et une frappe solide il faut apprendre très
lentement pour que les structures cognitives (le cerveau et le système nerveux)
apprennent et retiennent le bon geste. Plus vous passerez de temps à jouer
lentement, voire très lentement, plus votre geste sera précis et moins il y aura
de « déchets » quand vous accélérerez.
Si dès le départ vous jouez trop vite, votre geste n’en sera que moins
précis et vous renforcerez un mauvais comportement qui prendra encore plus
de temps à se modifier. Cela peut se chiffrer en années pour certains qui ont
acquis une mauvaise technique. Prenez un bon professeur, écoutez-le, faites-lui
confiance, et consacrez un minimum de temps à vos exercices. Trop d’élèves
arrivent au cours suivant sans avoir réellement travaillé et c’est dommage !!!
LA NOTION De FeeD-BACKLa rétroaction est un retour d’information sur ce que vous faites. Cela
fait partie intégrante de l’enseignement et sans lui il est bien difficile de
progresser ; c’est pour cela que les DVD ne permettent pas d’apprendre
en totalité. Car ils ne vous corrigent pas, ils vous montrent la bonne voie et
J ust like a champion does not make a good trainer, a good
musician does not necessarily make a good teacher.
Pedagogically, when we teach, we should always ask
ourselves how our knowledge should be transmitted, because it is
crucial in the development of motor abilities. How many among us
have wondered how we learn a particular movement? What are the
neurological and motor structures involved in the development of
our technique?considering the time I have spent learning with excellent teachers
and the time I have spent teaching myself, a question continues to pop
up. How fast should one learn things?
In general, students are eager to play fast. But they forget that to get
good technique and a firm stroke, they must learn things very slowly so
that the cognitive structures (the brain and nervous system) learn and
retain the right moves. the more you spend time playing slowly, very
slowly, the more your moves will be precise, and when you accelerate,
your playing is less likely to be slurred.
If you play too fast from the start, your strokes will lack precision
and you will reinforce poor behaviour that will take even more time
to correct. For those who have bad technique, it can take years. Get a
good teacher, listen to him and trust him, and practise your exercises.
too many students come to their lessons without having done any work
and that’s too bad!
FeeDBACKFeedback is information you are given about what you do. this is an
essential part of teaching and without it, it is hard to make progress;
this is why there are limits to what you can learn with DvDs. they don’t
correct your mistakes. they do show you the right path and enable you
to reproduce moves efficiently, but when it comes to understanding
what you are doing, and knowing whether your moves are perfect or
not, there is no substitute for a teacher. He will correct you and make
you lose less of your learning time.
often, the first piece of advice he will give you and repeat is to
play slower. And he is right. speed must reflect good technique, not
something done in haste, lacking precision.
It always staggers me to see to what extent so few drummers play
with a metronome. Knowing how to play with it is a quality in itself and
it will make you a better drummer. the problem comes from the fact that
a metronome doesn’t lie; it highlights certain weaknesses pertaining to
tempo (especially early in one’s career) that we do not necessarily want
to see (let’s be honest). Here too, much time can be lost righting one’s
wrongs. For example, when a new exercise is proposed, I usually don’t
have my students play it right away. I wait for them to know how to
play it slowly, cleanly, with nimble strokes. once they have reached this
stage, I know they have assimilated the moves well enough for them
to begin playing the exercise to a click, accelerating the cadence very
progressively. since the moves have been perfectly assimilated, the
brain no longer has to concentrate on them. It can now turn its focus
on the tempo, which is made easier. If your student doesn’t master the
exercise and you also ask him to concentrate on maintaining a given
tempo, chances are the amount of information the brain has to process
is too great, thus making it an overly difficult learning experience. And
the whole process will be longer.
the brain has its own limits (which are different for everyone) in the
processing of tasks. the student will have to make a choice between the
speed of execution and the precision of the moves. A good drummer
masters both, but it takes time. Don’t sacrifice precision in favour of
speed, because you will have trouble grooving and the phone might
never ring… even if you play lightning fast!
contact: [email protected] n
By / Par : Franck Camus Traduction : Jim Angelillo
Do Not Fear Slowness
L’éloge de la lenteur
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vous permettent de reproduire un geste efficacement, mais en fonction de la compréhension que vous en avez, il se peut que le mouvement ne soit pas parfait et c’est là qu’un professeur entre en jeu. Il vous corrige et vous permet de moins perdre de temps dans votre apprentissage.Bien souvent, le premier conseil qu’il va répéter est de jouer plus lentement et il a raison. La vitesse ne doit être que le reflet d’une technique et non une précipitation qui manque forcément de précision.Je suis toujours sidéré de voir à quel point peu de batteurs jouent avec un métronome. C’est une qualité en soi de savoir jouer avec et cela fera de vous un meilleur batteur. Le problème vient du fait qu’il ne ment pas et qu’il met en lumière certaines faiblesses de tempo (surtout en début de carrière) que nous ne voulons pas nécessairement voir (il faut quand même l’avouer) et là aussi, on peut perdre beaucoup de temps. Idéalement, par exemple lorsqu’un nouvel exercice est présenté, je ne le fais pas jouer tout de suite par mes élèves. J’attends qu’ils sachent le jouer à basse vitesse, mais très proprement et avec une frappe très déliée. À ce stade, cela veut dire qu’ils ont une bonne acquisition du geste et qu’il est maintenant temps pour eux de le jouer au métronome en l’accélérant de façon très progressive. Le geste étant parfaitement acquis, le cerveau n’a plus besoin de se concentrer dessus et donc il peut focaliser sur le tempo, ce qui rend l’apprentissage beaucoup plus facile. Si votre étudiant ne maîtrise pas l’exercice et que vous lui demandez en plus de se concentrer pour maintenir un tempo, il y a de fortes chances que la somme d’informations à traiter par le cerveau soit trop grande et que ce soit trop difficile. Le processus sera beaucoup plus long.
Le cerveau ayant ses propres limites (différentes pour chacun) dans le traitement de la tâche à accomplir, il faudra forcément faire un choix entre la vitesse d’ exécution du mouvement et la précision de celui-ci; un bon batteur maîtrise les deux, mais cela prend du temps. Ne sacrifiez pas la précision au détriment de la vitesse, car le groove n’apparaitra jamais et il se peut que le téléphone ne sonne jamais chez vous, même si vous êtes rapide !Contact : [email protected] n
L’éloge de la lenteur
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Tip: When riding closed hats, you can do an accent on them, 2 and 4. This will lift your “riding hand” out of the way, making room for your “backbeat hand” to strike rim-shots on the same 2 and 4.
Realize that you don’t have to take people’s heads off when playing a rim-shot ; it’s louder to start with. And a rim-shot can be played at low volumes. A rim-shot has a sound all its own and projects at any dynamic level.
A recording engineer once told me that if you slowly lower the volume of most pop and rock songs, one of the last things you hear is the snare drum. In fact, the snare on 2 and 4 is so important that when you’re reading music on a bandstand and need to turn the page, ensure you don’t interrupt your snare on 2 and 4. Very few people will notice that you’ve omitted the hi-hat or the ride cymbal for a bar or two but if the snare disappears, so does the groove.
Do I always use a rim-shot? Most of the time, yes. However, I will strike only the center of the head for certain tunes and styles, namely jazz and certain Latin rhythms. This is not a hard and fast rule; I use my ear and make a judgment call.
GHOST NOTeSThese are barely audible notes that are commonly inserted between eighth-notes on the ride or hats. Occasionally they are played as light rim-shots, but more often they are executed with the tip of the stick on or near the centre of the snare batter head, avoiding the rim. Ghost notes are, as the name suggests, mere shadows of the primary strike volume.
Here’s how I play ghost notes: I drop the stick onto the head by loosening my fingers on the stick. It really is more of a drop than a stroke. The louder ghost notes may involve a little more wrist action. Ghost notes are another example of an easily overlooked technique that can separate pros from amateurs. until next time, play like you mean it! n
By / Par : David CronkiteTraduction : Geneviève Hébert
Hits and Near Misses
S itting in the audience one evening watching the local high school stage band perform, I was struck by a simple observation: the drummer lacked energy and punch. I couldn’t put my finger on it. He
was playing good time and his volume was appropriate. What was missing? His snare drum! He was striking the centre with no emphasis. After the concert
I went home and observed my own actions—how I play my snare drum. I realized that while I accented the crucial second and fourth quarter notes, more significantly I hit them with a rim-shot. In other words, I hit 2 and 4 with a stroke incorporating rim and centre of the head simultaneously. using a rim-shot had become so natural it did not occur to me that I needed to teach it to my students. This was about to change.
Fast forward to a week later and my grade eight percussion ensemble. We were rehearsing “Still Alive” from the video game Portal. I showed the drum-set player how to strike a rim-shot—centre and rim in unison. He found it awkward initially, but he was keen and promised he would practice it at home. Fast forward again to the end of year performance by the concert band: same drummer. I was sitting in the audience listening to him warm up. He was hitting the snare with his usual centre blow. But now he was alternating with a rim-shot. What a difference! The energy of his rock playing improved 100%. I was astounded for these reasons: (1) it was a simple change that produced an incredible boost in his perceived power, and (2) I hadn’t thought of teaching it before!
PLAYING A RIM-SHOTAll you have to do is strike the rim of your snare and the centre of your snare drum head at the same time. It has little to do with advanced technique and everything to do with accuracy. Try it. Start by playing the rim-shot alone at a moderate volume. You’ll hear more overtones than usual. Then bring in the whole drum-set with a rock beat, playing snare with a rim-shot on 2 and 4, nothing fancy. Some of those weird overtones will disappear. Keep the hi-hat volume low and your hands relaxed.
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un jour, j’assistais au spectacle du groupe de l’école secondaire de mon patelin et j’ai fait la simple observation que le batteur manquait d’énergie et de puissance. Chose étrange, je n’arrivais pas à mettre le doigt sur la cause de cette lacune : il avait pourtant la bonne mesure et le bon volume. Que lui manquait-il alors ?
Sa caisse claire ! Il frappait le centre de sa caisse claire sans y mettre d’intensité. De retour chez moi, j’ai porté attention à ma manière d’aborder la caisse claire. J’ai réalisé que j’accentuais la seconde et la quatrième noire en frappant simultanément le bord et le centre de la peau de ma caisse claire, ce qu’on appelle communément un « rim-shot » en anglais. Cette technique était si naturelle pour moi qu’il ne m’était jamais venu à l’esprit de l’enseigner à mes élèves. Ce à quoi j’ai vite remédié.
une semaine plus tard, je me retrouvais avec mon ensemble de percussion de 8e année pour une répétition du morceau « Still Alive » issu du jeu vidéo Portal. J’en ai profité pour montrer au batteur comment exécuter un rim-shot en frappant à la fois le centre et le bord de la caisse claire. Trouvant cela difficile au début, il me promit tout de même qu’il allait pratiquer la technique à la maison. Quelques mois plus tard, lors du spectacle de fin d’année, j’ai entendu le batteur se réchauffer avant le concert : il frappait sa caisse claire au centre, avant d’alterner avec un rim-shot. Quelle différence ! Le niveau d’énergie de son jeu s’en voyait nettement amélioré ! J’étais ébahi ; premièrement, parce que je m’apercevais qu’un simple changement augmentait la puissance de façon significative et deuxièmement, parce que je n’avais jamais pensé à enseigner ce détail auparavant !
POuR JOueR uN riM-SHoTVous n’avez qu’à frapper simultanément le bord de votre caisse claire et le centre de la peau. Cela ne prend pas beaucoup de technique, mais plutôt une justesse de frappe. essayez-le. Commencez à frapper seulement sur le bord de la caisse claire à volume modéré. Vous entendrez plus d’harmoniques qu’à l’habitude. Puis, jouez un rythme rock, en incorporant un rim-shot sur la seconde et la quatrième noire, rien de trop compliqué. Gardez vos mains détendues, ainsi qu’un volume peu élevé à la Charleston. un conseil : lorsque vous frappez les cymbales fermées, mettez l’accent sur la seconde et la quatrième. La main dirigeante laissera ainsi de la place pour que la main qui bat le rythme effectue des rim-shots sur ces mêmes notes.
Vous réaliserez que vous n’avez pas à jouer les rim-shots avec puissance ; leur son est déjà plus fort que la moyenne. Allez-y doucement. Les rim-shots ont un son bien distinct qui projette, peu importe le niveau de dynamisme.
un preneur de son m’a déjà dit que si on baisse progressivement le volume de la plupart des chansons rock ou populaires, la caisse claire est une des dernières choses qu’on entend. en fait, le son de la caisse claire sur la seconde et la quatrième noire est à ce point déterminant que lorsque vous lisez une partition et que vous tournez la page, il faut vous assurer de frapper la caisse claire sur ces 2 notes. Peu de gens s’apercevront que vous n’avez pas frappé la ride ou que vous avez manqué une mesure, mais si la caisse claire disparaît, le groove disparaît avec elle.
Dois-je toujours utiliser les rim-shots ? La plupart du temps, oui. Par contre, sur certaines chansons et pour certains styles, vous ne frapperez que le centre de la peau, notamment en jazz et pour certains rythmes latins. Par contre, cette règle n’est pas absolue ; il faut y aller à l’oreille et utiliser son jugement.
LeS NOTeS FANTôMeSCes notes sont celles pratiquement inaudibles qui s’insèrent communément entre les croches sur la ride ou la Charleston. elles peuvent consister en de légers rim-shots, mais elles sont plus souvent exécutées avec le bout de la baguette au centre ou près du centre de la caisse claire, en évitant le bord. Le volume des notes fantômes est, tel que le nom le suggère, beaucoup plus bas que le volume habituel.
Voici comment je joue mes notes fantômes: je laisse tomber ma baguette sur la peau en relâchant mes doigts sur celle-ci. La baguette « tombe » ainsi sur la peau au lieu de venir la frapper. Vous pouvez obtenir des notes fantômes un peu plus puissantes en y mettant à peine plus de poignet. Les notes fantômes sont d’ailleurs un autre exemple de technique qu’on tient pour acquis et qui fait la différence entre un amateur et un pro. D’ici la prochaine leçon, n’oubliez pas de mettre du cœur à l’ouvrage ! n
Un simple coup de baguette ?
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DVDs & Books/Livres
A RHYTHMIC TWIST: TRIPLeT CONCePTS FOR DRuMSeT
THe TOTAL FuNK DRuMMeR
THe BReAK-BeAT BIBLe
Book & MP3 / Livre & MP3
Book / Livre
Book & CD / Livre & CD
If you want to swing, this book will help you lubricate those stiff limbs by introducing you to triplet grooves. Most drummers play straight-up-and-down eighth-notes just fine but falter when it comes to triplets, synonymous with swing. Jeff Salem covers triplets around the drum-set and discusses the gray area cohabited by triplets and eighth/sixteenth-note patterns. A listeners’ guide will steer you to the masters, and mastery, of the defining swing grooves of our era. The MP3 CD affords the opportunity to play along: do it before you’re confronted on stage. Jeff will “take you there”. (Hudson Music)
Si vous voulez apprendre le swing, ce livre vous aidera à dérouiller vos membres ankylosés en vous initiant à des grooves de triolets. La plupart des batteurs jouent très bien des croches, mais ils bredouillent lorsqu’il s’agit de triolets, synonymes de swing. Jeff Salem couvre les triolets à la batterie et aborde la zone grise où cohabitent les structures de triolets, de croches et de doubles-croches. un guide de l’auditeur vous mènera aux maîtres et à la maîtrise des grooves de swing qui ont défini votre ère. Le CD MP3 vous offre l’opportunité d’interagir avec lui : pratiquez-vous avant d’être confronté sur scène. Jeff vous y conduira assurément. (Hudson Music)
The title says it all, as does the subtitle, “A Fun & Comprehensive Overview of Funk Drumming”. You will learn the basics of time, syncopation, fills, and linear drumming. Perhaps more relevant are the sections on New Orleans roots, R & B, soul, drum ‘n’ bass, and hip-hop. Funk is on the move and if you understand where it’s been, you will be there for the future.Credit this book/CD for introducing you to everything funk, from The Meters through Herbie Hancock and on to the Chili Peppers. Can you learn funk? Yup, this book is, pardon the allusion, “Actual Proof”.
Le titre dit tout, ainsi que la traduction libre du sous-titre : « un aperçu ludique et compréhensible du Funk à la batterie ». Vous apprendrez les principes de base de la mesure, de la syncope, des improvisations et du jeu linéaire à la batterie. Plus pertinentes encore sont les sections sur la musique roots de La Nouvelle-Orléans, le r & B, le soul, le drum ‘n’ bass et le hip-hop. Le Funk a beaucoup évolué depuis ses débuts et si vous comprenez d’où il vient, vous comprendrez où il s’en va. Vous serez également reconnaissants envers ce livre/CD pour vous avoir initiés à tout ce qui est funk, de The Meters à Herbie Hancock en passant par les Chili Peppers. est-ce que le funk s’apprend ? Bien sûr ! et ce livre en est la preuve !
Hats off to Mike Adamo for digging deep inside break-beat drumming. He apportions the style into thirteen components then sets to work on each one. Mike includes an incredible ninety transcriptions of beats and breaks—the words and phrases necessary to break-beat drumming. If you ain’t from the street and don’t have the beat, you’re gonna need this book/CD to survive in a culture of solo, ensemble, click, and sequence performing. There’s a lot to comprehend in this genre and Adamo gets a strong vote for doing his bit. The book is tasty; the play along CD is icing. (Hudson Music). n
Chapeau à Mike Adamo pour avoir approfondi le break-beat à la batterie. Il répartit le style en treize éléments avant de les décortiquer un à un. Mike inclut pas moins de quatre-vingt-dix transcriptions de rythmes et de breaks, ainsi que les mots et les phrases nécessaires pour apprendre le break-beat à la batterie. Si vous ne venez pas de la rue et que vous n’avez pas le rythme, vous aurez besoin de ce livre/Cd pour survivre dans une culture de solos, d’ensembles, de clics et de performances en séquences. Il y a beaucoup à apprendre sur ce genre et Adamo obtient une bonne note pour son travail. Le livre est savoureux, le CD interactif, du bonbon. (Hudson Music)l’opportunité d’interagir avec lui : pratiquez-vous avant d’être confronté sur scène. Jeff vous y conduira assurément. (Hudson Music) n
Mike Adamo
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DVDs & Books/LivresDVDs & Books/LivresTraduction : Geneviève Hébert
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By / Par : T. Bruce WittetTraduction : Nadine Brabant
MB Mallets: Timp Mallets One by One
W e hear a lot of talk about sticks for drumset. Rarely do we hear about the forethought
that goes into a pair of timpani mallets. Nor do we realize that a timpanist for the NAC
Orchestra or the LA Phil can detect the tiniest fluctuation in the consistency of handle or tip.
Mike Baker, founder of MB Mallets, knows the drill. He’s constantly in touch with colleagues in the uSA,
Mexico, and europe. In fact, that’s Baker behind timps in Symphony NS. He gets it when you ask for a mallet with
a tiny bump in the front-end.“Somebody said that MB Mallets are the best of their kind on the planet,” Baker relates. “All I know is that
I make the best possible mallet without gouging the customer.” This extends to the school levels and Baker’s
conviction that kids shouldn’t have to “play baseball bats”. To this end, he’ll soon catalog the MB-I affordable line.
“My dad taught me how to use a wood lathe from the thirties,” Mike recalls.
“That big old thing scared me but I cut my first pair of sticks from walnut. I still have them and recently
checked them with modern calipers. Those sticks are spot-on with our current MB Custom Series-1, except that
now we use birch for that model.“Mike reports that Woodshed Percussion (think Dream
Cymbals) has just dumped their mallet suppliers and has taken on
MB Mallets. Add another name to the growing customer list. Still, Mike admits, “It’s hard to keep up with the biggies. This
is our fifth PASIC show and there are no ads; everything is by word
of mouth. In 2002 I almost quit. My wife, Gabriela, who is an angel
for tolerating a mad scientist, and my best friend Terry O’Mahoney
(Prof Jazz Studies, St Francis xavier), urged me to keep going with
my original designs.”MB Mallets offers a two-year guarantee on bamboo
models. “We make sticks in the Dutch tradition,” Mike exclaims,
“and heavier ones in the German tradition, but I especially
love working with bamboo. The challenge is in preparation and
matching frequency.”Visit www.mbmallets.com Or try the new toll-free line:
1-877-554-4747. n
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N ous entendons souvent parler de baguettes pour les ensembles de batteries. Rarement avons-nous
entendu parler des préméditations nécessaires à
la fabrication de baguettes de timbales. Nous ne
réalisons pas non plus qu’un fabricant de timbales
pour l’orchestre du Centre National des Arts (CNA)
ou la philharmonique de Los Angeles peut détecter la
moindre variation dans les manches ou les pointes.
Le fondateur de MB Mallets en sait quelque chose.
Il est constamment en contact avec des collègues aux
États-unis, au Mexique et en europe. Au fait, c’est
Baker qui est derrière les timbales de la symphonie de la
Nouvelle-Écosse. Il comprend lorsque vous lui demandez
un maillet muni d’une petite bosse sur le côté frontal.
« Quelqu’un a dit que les maillets MB sont les
meilleurs de leur catégorie sur la planète, » rapporte
Baker. « Tout ce que je sais c’est que je tente de
fabriquer les meilleurs maillets possibles pour les
clients sans leur arracher la chemise sur le dos. » Ceci
démontre les niveaux de scolarité et la certitude de
Baker qui mentionne que les enfants ne devraient pas
se contenter de « jouer avec des bâtons de baseball. »
À cette fin, il présentera bientôt son nouveau modèle
MB-I à un prix abordable.« Mon père m’a appris à utiliser un tour à bois
des années trente. » Mike se souvient. « Cette grosse
machine me faisait peur mais j’y ai coupé ma première
paire de baguettes en noyer. Je les possède encore et
récemment je les ai comparées avec des instruments
de mesure modernes. Ces baguettes sont en plein dans
le mille avec notre Série MB Custom, sauf que nous
utilisons désormais le bouleau pour ce modèle. »
Mike rapporte que les Percussions Woodshed
(pensez à des cymbales de rêve) ont tout récemment
remercié leur fournisseur de maillets et ont conclu un
nouveau marché avec MB Mallets. Ajoutez un autre
nom à leur liste croissante de clients.Pourtant, Mike admet « Ce n’est pas si facile de
suivre les ligues majeures. Ceci est notre cinquième
prestation pour la PASIC (Percussive Arts Society
International Convention) et il n’y a pas de publicité ;
tout se fait de bouche à oreille. en 2002 j’ai presque
démissionné. Mon épouse, Gabriela, qui est un ange
d’avoir à tolérer un mordu des sciences, et mon meilleur
ami Terry O’Mahoney (enseigne le Jazz à St-Francis
xavier), m’ont fortement conseillé de continuer avec
mes créations initiales. »MB Mallets offre une garantie de deux ans sur les
modèles de bambou. « Nous fabriquons des baguettes
dans la pure tradition hollandaise, » Mike s’exclame,
« et les plus lourdes, dans la tradition allemande, mais
je préfère travailler avec le bambou. Le défi est dans la
préparation et les fréquences correspondantes. » Visitez
www.mbmallets.com ou appelez au nouveau numéro
sans frais : 1-877-554-4747. n
MB Mallets : des baguettes de timbales une à la fois
entêtee
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êt
e By / Par : T. Bruce WittetTraduction : Jim Angelillo
Pre-Christmas 2010 Advisory
New Drums, Drumsets,
Sticks & Accessories
Juste à temps pour Noël 2010
Les nouveautés : tambours,
batteries, baguettes et accessoires
I t was a very good year despite the recession. While manufacturers trimmed
overhead and staff, they also looked at what drummers really want and
need. You’ll see the fruits of their action, at least a few examples, below.
M algré la récession, ce fut une très bonne année. Même si les
fabricants ont coupé leurs dépenses et leur masse salariale, ils
se sont concentrés sur ce que les batteurs ont vraiment besoin.
SONOR LIMITeD eDITION
BeeCH INFINITe DRuMSeTSOnce upon a time, Sonor’s German-made beech-shelled drums were rightly viewed
as top shelf instruments. And once again, beech has taken hold in the form of
Sonor Beech Infinite Limited edition Drumsets with their eye-catching and fine
feeling velvety “soft touch” lacquer coating. The elongated (22” head x 20” depth)
bass drums have shaken off all but essential hardware and are free to explode.
Small toms are suspended from sturdy stands. They come in fashionable shallow
depths, which promote instant “internal combustion” and wide dispersion of beech
attributes: plentiful lower-mids and highs. Floor toms are three-legged and the legs
are anchor-solid. As for beech snare drums, I’ve put beech up against maple and birch
and I’ve found that the sizzle from a beech drum is a splendid alternative. Shells are
pristine—formed in a tension-free process that includes alternating grain directions
and cross-laminated seams. The feel is compelling , thanks to the combination of
shallow and deep shells and resulting vast expanse from cutting highs to thundering
lows. Needless to say, but I’ll say it, projection is wicked.
BATTeRIeS SONOR LIMITeD
eDITION BeeCH INFINITeÀ une certaine époque, les batteries à fûts de hêtre fabriquées en Allemagne étaient
perçues comme du haut de gamme. et voilà que Sonor nous offre une fois de plus du
hêtre avec ses batteries Beech Infinite Limited edition et leur fini de laque d’ allure très
soyeuse. Les grosses caisses allongées (diamètre de 22 pouces x de 20 pouces de
profondeur) se sont débarrassées de tout ce qui est superflu et sont prêtes à exploser !
Les petits toms sont suspendus à des pieds robustes. Ils sont peu profonds, ce qui
contribue à produire un son instantané, profitant des attributs du hêtre, soit beaucoup
de fréquences médianes-graves et aiguës. Les toms de plancher reposent sur trois
pattes solides. et que dire des caisses claires en hêtre ? J’en ai essayé une côte-à- côte
avec des caisses claires en érable et en bouleau, et j’ai trouvé que son grésillement
était une alternative splendide. Les fûts sont parfaits, formés dans un procédé sans
tension au cours duquel on alterne la direction du grain et les joints sont lamellés en
croisements. La sensation est captivante grâce à la combinaison de fûts profonds et
moins profonds, produisant une gamme étendue de sonorités, d’aigus acérés à des
graves vibrants. Inutile de dire que la projection est hallucinante.
28 drums etc
www.coastmusic.com
Do
ss
Ier
DossIer
DW PeRFORMANCe SeRIeS:
PRO BuT NOT PRICeYJohn Good took my call and got me excited. He was elated that his new
drums were set for launching. Manufactured in the ensenada plant (I’ve seen
it: clean as a whistle and modern) to elite DW California standards, the new
DW Performance drums are made entirely from DW high end woods and
components. John was particularly excited about the new reality: DW high-end
drums with a much lower sticker price. What’s more, the drums speak clearly
over an unprecedented tuning range, much higher to much lower than anyone
had a right to expect! Now to keep prices real, John has limited the finish
options but ensured that each choice spoke as vividly clear as the drums.
We’re talking sapphires, cherries, ebonies, all killing. In addition, the tom and
bass drum fittings are a compact “quarter-lug” design, which fosters optimum
resonance. Other standard features: graduated counter hoops, suspension tom
mounts, low mass bass drum hoop claws, and DW Pure Pitch tension rods. It’s
a marvelous melding of state of the art construction, contemporary aesthetics,
and proletarian pricing from a company that has never lowered its standards.
Pro for the po’.
LA SÉRIe PeRFORMANCe De
DW : PRO SANS êTRe CHeRJohn Good a répondu à mon appel et il m’a carrément allumé. Il était excité
par le lancement imminent de ses nouveaux tambours. Fabriqués à l’ usine
d’ ensenada (j’y suis allé, elle est hyper propre et moderne) selon les stricts
standards de DW California, les nouveaux tambours Performance de DW sont
fabriqués à partir d’essences de bois et de composantes DW haut de gamme.
John était particulièrement excité par le fait qu’à partir de maintenant, les
batteries DW haut de gamme auront un prix beaucoup plus bas qu’avant.
et en plus, ce sont des tambours qui ont une étendue d’ accordement sans
précédent, plus aigu et plus grave qu’attendu ! Mais pour que leur prix
demeure raisonnable, John a limité les options de fini, s’assurant que chacun
d’eux soit aussi brillant que les tambours eux-mêmes. Il y a les finis saphir,
cerise, ébène, tous sublimes. De plus, les attaches des toms et des gros-
ses caisses sont compactes, favorisant une résonance optimale. Parmi les
autres caractéristiques, notons les anneaux gradués, les supports de toms à
suspension, les petites pinces d’anneau de grosse caisse et les tringles de
tension Pure Pitch de DW. Ça donne un merveilleux mélange de fabrication à
la fine pointe, d’esthétique contemporaine et de prix abordable, venant d’une
entreprise qui n’a jamais compromis ses standards.
YAMAHA ROCK TOuR DRuMSYamaha, in past, has garnered an excellent reputation with their various Tour series. The new Rock Tour series are probably the most attractive of the lot, in terms of aesthetics, features, sound, and sticker price. The new Rock Tour drumsets are classy and while the satin-nickel hardware and cool wood grains target youth, the look will appeal as well to parents who remember well the shimmer of a green wood Camco or the sheen of a WFL nickel plated lug. Then there’s the universal appeal of a heaping helping of high-end appointments, examples of which include the choice of matte or textured ash wood finishes, Central American germinated/grown in Indonesia “true mahogany”, and bass drum heads with a distinctly Larry Mullen/u2 vibe. Bass drums are tweaked to shudder with sub-lows, an affliction promoted by freeing the drums from the muting effect of tom holders (small toms mount off cymbal stands). Floor toms blend well with bass drums since mahogany promotes depth. For stability , floor toms sit on three nodally-mounted heavy-duty legs, which prevent toppling for those who lean into their drums. The buzz at Yamaha is unquestionably the Rock Tour. It’s an appealing combination of edgy looks and far-reaching projection.
BATTeRIeS YAMAHA ROCK TOuRDans le passé, Yamaha s’est forgé une excellente réputation avec ses différentes séries Tour. La nouvelle série Rock Tour est probablement la plus attrayante du lot en termes d’esthétique, de caractéristiques, de sonorité et de prix. Les nouvelles batteries Rock Tour ont de la classe et même si le fini nickel satiné de la quincaillerie et le grain du bois semblent destinés aux jeunes, leur allure plaira aux parents qui se rappellent bien l’éclat du bois vert d’une batterie Camco ou le lustre d’un raccord WFL nickelé. et ensuite, il y a l’attrait universel de caractéristiques haut de gamme comme le choix de finis de frêne mat ou texturé, le « véritable acajou » germé en Amérique centrale et cultivé en Indonésie, et des peaux de grosse caisse qui font penser à ce que Larry Mullen de u2 utilise. Les grosses caisses sont ajustées pour qu’elles produisent des graves quasi subsoniques, effet facilité par le fait qu’il n’y a plus de supports de toms fixés dessus (les petits toms sont accrochés sur les pieds de cymbales). Les toms de plancher s’ agencent bien à la grosse caisse puisque l’acajou produit une sonorité profonde. Pour plus de stabilité, chaque tom de plancher repose sur trois pattes robustes qui les empêchent de verser. Tout le monde chez Yamaha parle des batteries Rock Tour. elles offrent à la fois une allure des plus cool et une projection hors pair.
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www.yamaha.ca
www.dwdrums.com
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VATeR INTRODuCeS NeW MID-TOWN, SWING, AND SIGNATuReSOur selection of new Vaters includes a stick that pays homage to the NYC jazz Mecca; it’s called the Vater 52nd Street Jazz. It’s got a tip made for
cymbal riding: long, flat, oval, and with ample sweet spots. A narrow taper provides bounce. Then there’s the Steve Fidyk-inspired Swing Stick, which
is sort of like a 7A but lighter, especially in the grip area. Speaking of 7As, Vater has introduced a Traditional 7A that’s lighter than industry standard
models. Don’t leave, there’s more: a Cora Coleman-Dunham model, fit for a queen and, indeed, for Prince (Cora is Prince’s current sticks person). The
royal stick is long, lanky, with a nice balance and an acorn tip. Tito De Gracia is a legendary Latin timbalero who now plays a Vater stick carrying his
name and packing his punch. Finally from Vater, we are pleased to report on two bamboo Splashsticks, a regular and a slim.
NOuVeLLeS BAGueTTeS VATeR :
MID-TOWN, SWING eT SIGNATuReNotre sélection de nouvelles baguettes Vater comprend une baguette rendant hommage à la mecque du jazz new-yorkais, la Vater 52nd Street Jazz. elle
a une pointe faite pour jouer sur les cymbales : longue, plate, ovale, bonne dans plusieurs positions. Le biseau étroit procure un bon rebondissement.
ensuite, il y a la baguette Swing Stick, inspirée de Steve Fidyk, ressemblant à une 7A, mais plus légère, particulièrement dans la section inférieure. et
tandis qu’on parle de baguettes 7A, Vater a annoncé la baguette Traditional 7A, plus légère que les modèles standard de l’ industrie. Mais attendez, il
y a plus ! Le modèle Cora Coleman-Dunham est fait pour une reine et, vraisemblablement pour un prince (Cora est actuellement la batteuse de Prince).
elle est longue, mince, bien équilibrée et sa pointe est en forme de gland. Tito De Gracia est un timbalero latin légendaire qui joue maintenant avec
une baguette Vater qui porte son nom et qui déploie toute sa verve. enfin, Vater offre maintenant deux Splashsticks de bambou, régulier et mince.
INNOVATIVe PeRCuSSIONThis American company poses true alternative striking implements for orchestra, big band, pop, rock, fusion, and jazz. Take, for
example, the Innovative Percussion vibraphone mallets: one is light but elicits a full tone; the other delivers a loud, full tone,
that’s not so intrusive. A new rock stick with extra girth, length, and a barrel tip, provides more mass where the stick hits cym-
bal or drum. The new “Hybrid”, ostensibly a 5B, has a tiny, round tip to promote articulation. While you’re visiting the site,
take at look at Bundlz, sheaths of bamboo dowels sized from light to heavy: www.yamaha.ca
Cette entreprise américaine offre de vraies alternatives aux baguettes pour orchestre, big band, pop, rock, fusion et jazz.
Prenez, par exemple, les mailloches de vibraphone Innovative Percussion : l’une d’entre elles est légère tout en produisant
une tonalité riche, tandis que l’autre produit une tonalité pleine et qui a du volume, sans être dérangeante. Le fabricant
offre aussi une nouvelle baguette pour le rock, plus grosse et plus longue, avec une pointe en forme de baril, procurant une
plus grosse masse de frappe sur les cymbales et les tambours. Il y a également la nouvelle baguette Hybrid, une 5B, avec
une petite pointe ronde pour une bonne articulation. Lorsque vous irez sur le site, jetez un coup d’œil sur les Bundlz, des
gaines faites de douves de bambou, de léger à lourd. www.innovativepercussion.com
VIC FIRTH STICK CADDYRemember lunch pails? That’s the basic idea behind the Vic Firth Stick Caddy, although the new stick residence isn’t decorated
with pictures from Star Wars. It’s a metal canister, damped at the bottom to eliminate noise when a stick sneaks home after a
feverish late night at a downtown bar. A clamp secures the caddy firmly to stands or the neck of a bass guitar. Bet that’d be a
pleasant racket!
Vous vous rappelez des vieilles boîtes à lunch en tôle? Voilà l’idée générale derrière le Stick Caddy de Vic Firth, mais ce
nouveau réceptacle à baguettes n’est pas décoré d’images de Star Wars. C’est un récipient de métal avec un fond cou-
vert pour éliminer les sons indésirables lorsqu’une baguette y retourne tard dans la nuit après une chaude soirée dans
un bar du centre-ville. Il se fixe sur un pied de cymbale ou ailleurs grâce à une pince ; comme cela, vous aurez toujours
accès à vos baguettes !
VIC FIRTH WeARABLe DRuM KeYYou want a drum key? Don’t go asking a drummer. Drummers either don’t use them or they lose them. They ought to wear
them around their neck. Presto! There you have the Vic Firth Wearable Drum Key, or Vickey, which fits on a lanyard. Slip the
key off the tether, tighten a rod or something, then lock the thing where you can find it again and again. It’s shaped from
metal, cast in the sign of the cross.
CLÉ De TAMBOuR VIC FIRTH : DANS VOTRe COu !Vous voulez une clé de tambour ? N’allez pas en demander une à un batteur. Soit que les batteurs n’en utilisent pas, soit qu’ils
les perdent. Ils devraient les porter autour du cou. C’est justement ce que Vic Firth propose avec sa clé portative, ou Vickey, qui
se glisse sur une lanière. Donc, serrez quelques attaches ou autre chose et puis rattachez-la là où vous ne l’oublierez pas. Faite
de métal, coulée en forme de croix.
30 drums etc
Vicfirth.com
Vicfirth.com
LOS CABOS DRuMSTICKS AND BRuSHeS Los Cabos debuts a sensible, medium gauge rubber-handled wire brush with
a fan that extends to 4” and delivers fat backbeats and sizzling swishes. In
addition, Los Cabos announces the new Clean Sweep, a non-retractable brush
with a funky wood handle. That handle is effective for rimshots, bell clangs,
or scraping various surfaces. The Los Cabos 8A offers a round bead, moderate
clout, substantial bounce, and consistent cymbal tipping. Finally, nothing to fear
in the announcement that Los Cabos is packing Shotguns. They’re not directed at
visitors to the NB facility; rather, they’re double-butt sticks, you know, no beads
just butts at both ends. No jokes, either.
BAGueTTeS eT BALAIS LOS CABOSLos Cabos offre un balai à poignée en caoutchouc de diamètre moyen avec un
éventail de fil de métal qui fait 4 pouces et qui produit un backbeat puissant et
de beaux glissements. De plus, Los Cabos annonce la parution du balai Clean
Sweep, un balai non rétractable muni d’une belle poignée de bois qui produit
efficacement des rimshots, des coups de cloche ou toutes sortes de coups
grattés. La baguette Los Cabos 8A offre une pointe ronde, un coup modéré,
un rebondissement substantiel et un jeu constant sur les cymbales. enfin, le
fabricant annonce également la parution des baguettes Shotgun. Attention ! elles
ne sont pas destinées à la protection de l’usine du Nouveau-Brunswick, non, elles
ont tout simplement le même diamètre d’un bout à l’autre, et pas de pointe.
ReGAL TIP PuTS THe FuNK IN THe FRONT eNDRegal Tip founder Joe Calato has perfected his design, a nylon tip he etched with fine
grooves. The resulting “grill” tip offered the durability of nylon yet sounded for all the
world like wood! Well, Regal has scored again with the scored e-Tip; they’ve applied
it to the x Series (for heavy players). The series is not merely a bunch of heavy sticks
with an e-Tip pasted on for looks. Regal Tips main man, J, told me that metal, blast, and
speed styles cause drummers to be very discriminating. They welcomed the new sticks
because they’re tough and selectively bolstered, at the shoulder and down towards the
bead, to produce a stick that J says “gets going and seems to play itself”. It also affords
maximum articulation for high-BPM blasts. x Series new models include Grind, Death,
and Speed ex. each is fitted with a smart black e-Tip; once you play it you’re hooked.
ReGAL TIP MeT Le FuNK DANS LA POINTeLe fondateur de Regal Tip, Joe Calato, a perfectionné son produit en gravant de tout
petits sillons dans la pointe de nylon. La pointe striée qui en résulte offre la durabilité
du nylon et une sonorité qui s’approche dangereusement du bois ! eh bien, Regal vient
d’ appliquer ce concept, nommé e-Tip, à sa série x (pour batteurs puissants). La série
ne se résume pas à un paquet de grosses baguettes sur lesquelles on a collé une
pointe e-Tip. Joe m’a expliqué que les batteurs métal, blast et speed ont beaucoup
de discernement. Ils aiment les nouvelles baguettes parce qu’elles sont robustes et
renforcées à l’ épaule et près de la pointe. Cela produit une baguette qui semble « se
mouvoir et jouer toute seule ». elle offre également une articulation maximale lors
de rythmes ultra-rapides. La série x comprend les nouveaux modèles Grind, Death et
Speed ex. Chacun est muni d’une pointe e-Tip. essayez-les, vous serez conquis !
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www.loscabosdrumsticks.com
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LOS CABOS DRUMSTICKS AND BRUSHES Los Cabos debuts a sensible, medium gauge rubber-handled wire brush with
a fan that extends to 4” and delivers fat backbeats and sizzling swishes. In
addition, Los Cabos announces the new Clean Sweep, a non-retractable brush
with a funky wood handle. That handle is effective for rimshots, bell clangs,
or scraping various surfaces. The Los Cabos 8A offers a round bead, moderate
clout, substantial bounce, and consistent cymbal tipping. Finally, nothing to fear
in the announcement that Los Cabos is packing Shotguns. They’re not directed at
visitors to the NB facility; rather, they’re double-butt sticks, you know, no beads
just butts at both ends. No jokes, either.
BAGUETTES ET BALAIS LOS CABOSLos Cabos offre un balai à poignée en caoutchouc de diamètre moyen avec un
éventail de fil de métal qui fait 4 pouces et qui produit un backbeat puissant et
de beaux glissements. De plus, Los Cabos annonce la parution du balai Clean
Sweep, un balai non rétractable muni d’une belle poignée de bois qui produit
efficacement des rimshots, des coups de cloche ou toutes sortes de coups
grattés. La baguette Los Cabos 8A offre une pointe ronde, un coup modéré,
un rebondissement substantiel et un jeu constant sur les cymbales. Enfin, le
fabricant annonce également la parution des baguettes Shotgun. Attention ! Elles
ne sont pas destinées à la protection de l’usine du Nouveau-Brunswick, non, elles
ont tout simplement le même diamètre d’un bout à l’autre, et pas de pointe.
REGAL TIP PUTS THE FUNK IN THE FRONT ENDRegal Tip founder Joe Calato one day perfected his design, a nylon tip he etched with
fine grooves. The resulting “grill” tip offered the durability of nylon yet sounded for all
the world like wood! Well, Regal has scored again with the scored E-Tip; they’ve applied
it to the X Series (for heavy players). The series is not merely a bunch of heavy sticks
with an E-Tip pasted on for looks. Regal Tips main man, J, told me that metal, blast, and
speed styles cause drummers to be very discriminating. They welcomed the new sticks
because they’re tough and selectively bolstered, at the shoulder and down towards the
bead, to produce a stick that J says “gets going and seems to play itself”. It also affords
maximum articulation for high-BPM blasts. X Series new models include Grind, Death,
and Speed EX. Each is fitted with a smart black E-Tip; once you play it you’re hooked.
REGAL TIP MET LE FUNK DANS LA POINTELe fondateur de Regal Tip, Joe Calato, a perfectionné son produit en gravant de tout
petits sillons dans la pointe de nylon. La pointe striée qui en résulte offre la durabilité
du nylon et une sonorité qui s’approche dangereusement du bois ! Eh bien, Regal vient
d’ appliquer ce concept, nommé E-Tip, à sa série X (pour batteurs puissants). La série
ne se résume pas à un paquet de grosses baguettes sur lesquelles on a collé une
pointe E-Tip. Joe m’a expliqué que les batteurs métal, blast et speed ont beaucoup
de discernement. Ils aiment les nouvelles baguettes parce qu’elles sont robustes et
renforcées à l’ épaule et près de la pointe. Cela produit une baguette qui semble « se
mouvoir et se jouer toute seule ». Elle offre également une articulation maximale lors
de rythmes ultra-rapides. La série X comprend les nouveaux modèles Grind, Death et
Speed EX. Chacun est muni d’une pointe E-Tip. Essayez-les, vous serez conquis !
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LeVY’S exTRA-LARGe DRuMSTICK GIG BAG
I don’t know about you but when I carry a drumstick bag to a gig out of town, I feel like I walked out of a Paul
Young vocal line: “every time you go away, you take a piece of me with you”. I mean, I’ve got to have space
for my mallets, sticks, more sticks, odd sticks, brushes, rods, Blastix, shakers, hair gel, seven different kinds of
keys from seven different historical eras, an ATM25 mic (side pocket), maybe a passport…that sort of thing. For
me, the new Levy’s extra-Large Drumstick Gig Bag might just do the trick. The interior is 24x19” and it features
pockets, folds, eight stick sleeves, shoulder straps, and so on. To me, a large stick bag in leather is a necessity;
obviously Levy’s feels the same way about their new polyester, in fact more durable than leather.
ROLLeR BAG FROM LeVY’SThese sleek “torpedo” bags on wheels have replaced conventional hard box trap cases for the working/
non - touring drummer. Brilliant! They bend and stretch to accommodate stuff; they’ll usually endure a few thou-
sand marble stairs, bump, bump, bump, bump, bump, bump, bump before suffering a dent or eliciting a complaint
from the Chateau Laurier Hotel staff. The dimensions, 44x15x13”, the tough plastic base, the foam padding be-
neath polyester shell, and the generous pockets commend it as a must-buy if you’re still toting some clunky
WWII box with its hardened wheels barely hanging on by a thread. n
GRAND ÉTuI À BAGueTTeS LeVY’S
Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais quand j’apporte un étui à baguettes avec moi pour un
spectacle dans une autre ville, je me sens comme s’il fallait que je mette tout dedans. Il me faut mes mailloches,
mes baguettes, encore des baguettes, de vieilles baguettes, des balais, des tiges, des Blastix, des shakers, du
gel à cheveux, sept différentes sortes de clés venant de sept époques différentes, un micro ATM25, peut-être
un passeport… vous comprenez ? À mon avis, le nouvel étui à baguettes extra-grand de Levy’s pourrait très
bien combler mon besoin. L’intérieur mesure 24 x 19 pouces et est rempli de poches, de plis, huit manchons
à baguettes, des bandoulières, etc. un grand étui en cuir est une nécessité ; évidemment, Levy’s dira la même
chose à propos de leurs nouveaux étuis en polyester, plus durable que le cuir.
SAC À ROuLeTTeS LeVY’SCes sacs à roulettes ont remplacé les caisses rigides traditionnelles pour les batteurs occupés. Génial ! Ils se
plient et s’étirent pour accommoder votre équipement. Ils endurent habituellement plusieurs milliers de march-
es en marbre avant de s’endommager ou d’être l’objet d’une plainte de la part du Chateau Laurier. Faisant 44 x 15
x 13 pouces, le sac a une base en plastique robuste, un rembourrage de mousse sous le polyester et de grandes
poches qui en font un achat obligatoire si vous traînez encore une caisse datant de la Seconde Guerre Mondiale
qui tient par un fil. n
www.levysleathers.com
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LEVY’S EXTRA-LARGE DRUMSTICK GIG BAG
I don’t know about you but when I carry a drumstick bag to a gig out of town, I feel like I walked out of a Paul
Young vocal line: “Every time you go away, you take a piece of me with you”. I mean, I’ve got to have space
for my mallets, sticks, more sticks, odd sticks, brushes, rods, Blastix, shakers, hair gel, seven different kinds of
keys from seven different historical eras, an ATM25 mic (side pocket), maybe a passport…that sort of thing. For
me, the new Levy’s Extra-Large Drumstick Gig Bag might just do the trick. The interior is 24x19” and it features
pockets, folds, eight stick sleeves, shoulder straps, and so on. To me, a large stick bag in leather is a necessity;
obviously Levy’s feels the same way about their new polyester, in fact more durable than leather.
ROLLER BAG FROM LEVY’SThese sleek “torpedo” bags on wheels have replaced conventional hard box trap cases for the working/
non - touring drummer. Brilliant! They bend and stretch to accommodate stuff; they’ll usually endure a few thou-
sand marble stairs, bump, bump, bump, bump, bump, bump, bump before suffering a dent or eliciting a complaint
from the Chateau Laurier Hotel staff. The dimensions, 44x15x13”, the tough plastic base, the foam padding be-
neath polyester shell, and the generous pockets commend it as a must-buy if you’re still toting some clunky
WWII box with its hardened wheels barely hanging on by a thread.
GRAND ÉTUI À BAGUETTES LEVY’S
Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais quand j’apporte un étui à baguettes avec moi pour un
spectacle dans une autre ville, je me sens comme s’il fallait que je mette tout dedans. Il me faut mes mailloches,
mes baguettes, encore des baguettes, de vieilles baguettes, des balais, des tiges, des Blastix, des shakers, du
gel à cheveux, sept différentes sortes de clés venant de sept époques différentes, un micro ATM25, peut-être
un passeport… vous comprenez ? À mon avis, le nouvel étui à baguettes extra-grand de Levy’s pourrait très
bien combler mon besoin. L’intérieur mesure 24 x 19 pouces et est rempli de poches, de plis, huit manchons
à baguettes, des bandoulières, etc. Un grand étui en cuir est une nécessité ; évidemment, Levy’s dira la même
chose à propos de leurs nouveaux étuis en polyester, plus durable que le cuir.
SAC À ROULETTES LEVY’SCes sacs à roulettes ont remplacé les caisses rigides traditionnelles pour les batteurs occupés. Brillant ! Ils se
plient et s’étirent pour accommoder votre équipement. Ils endurent habituellement plusieurs milliers de march-
es en marbre avant de s’endommager ou d’être l’objet d’une plainte de la part du Chateau Laurier. Faisant 44 x 15
x 13 pouces, le sac a une base en plastique robuste, un rembourrage de mousse sous le polyester et de grandes
poches qui en font un achat obligatoire si vous traînez encore une caisse datant de la Seconde Guerre Mondiale
qui tient par un fil.
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