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El Watan du 19.07.2013

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PUBLICITÉ Pages 4 et 5 PHOTO : ELWATAN WEEK - END DES MILLIERS DE FAMILLES AFFLUENT DU NIGER Le nouveau visage de la migration Pages 6-7 - Prix : 15 DA - France : 1 euro [email protected] www.elwatanproject.com Vendredi 19 juillet 2013 El Watan Watan N 223 Page 9 Henri Alleg, le supplicié de la «question» s’en va PHOTO : AFP
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Page 1: El Watan du 19.07.2013

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DES MILLIERS DE FAMILLES AFFLUENT DU NIGER

Le nouveau visage de la migration

Pages 6-7

- Prix : 15 DA - France : 1 euro [email protected] www.elwatanproject.com Vendredi 19 juillet 2013

El WatanWatan N 223

Page 9Henri Alleg, le supplicié de la «question» s’en va

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C’est le nombre de décisions prises en faveur de la réhabilitation d’habitations endommagées par le séisme de Hammam Melouane, selon Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat. 

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2 7 jours El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013 7 jours 3El Watan Week-end

Vendredi 19 juillet 2013

Chlef : les enseignants ont eu gain de causeLes enseignants du CEM Fadène Djillali à Lalla Aouda, dans la commune de Chlef, vont pouvoir enfin sortir en congé après avoir été autorisés et signé leur procès-verbal de fin d’année. La directrice de l’établissement avait conditionné leur départ en congé au report des notes des élèves sur leurs livrets scolaires, se basant, dit-on, sur le décret 3012 du 26 novembre 2005. Le ministère de l’Education a abrogé le décret en question, remplacé par le décret 481 du 12 novembre 2006. A. Yechkour

Des laboratoires de contrôle dans chaque wilaya Au nombre de 20 actuellement, il y aura désormais un laboratoire de contrôle de la qualité dans chaque wilaya, a annoncé le ministre du Commerce. Leur création aidera les agents du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude à s’assurer de la qualité des produits disponibles sur les marchés, a indiqué, hier à Alger, Mustapha Benbada, lors d’une rencontre d’évaluation avec les directeurs de wilaya du Centre algérien de contrôle de la qualité. Les capacités d’analyses des laboratoires de contrôle de la qualité en Algérie dépasse de loin le volume de la demande, a estimé le ministre, soulignant que le nombre des échantillons traités varie entre 10 000 et 14 000/an, tandis que les véritables capacités des laboratoires sont de 40 000 échantillons/an. Les laboratoires de contrôle de la qualité ont traité 14 481 échantillons en 2012 à travers le territoire national dont 12 716 échantillons (soit 88% des échantillons) dans le cadre de la répression de la fraude, contre 1381 échantillons dans le cadre des prestations au profit des services de coordination, soit un taux de 9,5%. Le ministre a souligné la nécessité pour les laboratoires d’être des partenaires importants pour les services de coordination (Gendarmerie nationale, services de sécurité, douanes, justice) reconnus par les institutions de l’Etat. APS

Un lot de téléviseurs et de pièces détachées saisi au port de Béjaïa Les douaniers du port de Béjaïa viennent de mettre la main sur 190 pièces détachées usagées, 10 téléviseurs (Samsung Smart) et un lot d’appareils électroménagers entreposés dans le véhicule d’un passager du car-ferry Tassili II en provenance de Marseille, selon un communiqué de la cellule de communication de la direction régionale des Douanes de Sétif. La marchandise ainsi que le véhicule, estimés à 3 millions de dinars, ont été saisis par les douaniers qui avaient ces derniers jours saisi 5037 téléphones portables et une quantité importante de pièces détachées d’occasion, bien dissimulées dans un véhicule de tourisme en provenance de Marseille à bord du navire précité. Le comportement suspect des propriétaires (un couple) du véhicule de marque Golf a intrigué les douaniers qui procèdent à la fouille de l’engin où ils découvrent le pot aux roses. Il convient de préciser que le flair des douaniers s’est avéré une fois de plus fructueux au grand dam des passeurs. Notons que ces deux prises ont été réalisées au niveau du couloir «vert» installé spécialement pour faciliter la tâche à la communauté algérienne vivant à l’étranger. Voulant profiter des mesures prises par les pouvoirs publics désireux de faciliter le retour au bled, les mis en cause font ainsi les frais de la vigilance des douaniers, estimant que le couloir vert est tout sauf une passoire. Kamel Beniaiche

Ramadhan : ces non-musulmans qui jeûnent

«Le Ramadhan pour moi est une question de vie en société. Jeûner avec mes amis musulmans, c’est vivre au rythme des Algériens. Avoir faim en même temps qu’eux, rompre le jeûne ensemble… Quel est l’intérêt de f’tourer le soir lorsqu’on a bien mangé quelques heures auparavant ?», déclare Olivia, Française, venue en Algérie depuis quelques mois pour un stage. Les non-musulmans qui trouvent du mal à manger pendant la journée finissent habituellement par quitter le pays au moins durant cette période. Fait inédit aujourd’hui : ils tentent de jeûner. Raisons : par respect, expérience et ou aventure… Camille et Olivia, deux amies françaises venues en Algérie pour un stage (aussi), y vivent depuis quelques mois. Elles ont décidé de faire carême. Pour Camille, le choix comporte un autre motif : la religion. Chrétienne, elle attribue une dimension spirituelle à son jeûne. «C’est une pratique qui n’existe pas dans ma religion, explique-t-elle. C’est un rituel qui permet de faire de la place pour autre chose que la nourriture.» José, un Espagnol qui travaille à Oran depuis trois ans, est passé par toutes ces étapes. L’année de son arrivée, il a fait carême «pour l’expérience». Puis le défi est devenu permanent : il s’est marié avec une Oranaise et, depuis, ils vivent le Ramadhan ensemble. Cette année, fraîchement converti à l’islam, le jeûne devient pour lui partie intégrante de sa religion. «Je crois même que j’observe le jeûne plus strictement que mon épouse», s’amuse-t-il. Ceux qui, comme José, observent le jeûne pendant des années sont plutôt rares. «J’en fais l’expérience parce que c’est pour une courte période», témoigne Olivia. Les expatriés installés à Alger choisissent plutôt l’option «fuite» : ils calent leur congé durant Ramadhan et passent le mois ailleurs. Une réaction qui s’explique par une particularité algérienne : «Absolument tout est fermé. Avant, il était tout de même possible de se restaurer discrètement, il y avait des établissements dédiés. C’est le cas dans d’autres pays arabes», explique un expatrié français. Alix Hardy

l’essentiel de la semaine Par Alix Hardy et Amrane Mahfoud Medjani

Samedi/ Grabuge au FLN de Sidi Bel Abbès, où les militants demandent le départ du député-mouhafedh Mohamed Lebied, accusé de clientélisme, de division des militants et de donner une mauvaise image du parti dans la ville. Ce n’est pas comme si elle était bonne ailleurs, donc pas besoin de s’inquiéter plus que ça. A Mostaganem, la police a démantelé un réseau de vente de pilules abortives. Peut-être que les protagonistes des séries mélodramatiques ramadanesques auraient dû entrer en contact avec les dealers de la pilule du lendemain, histoire d’avorter et nous éviter un scénario vu et revu depuis dix ans.

Dimanche/ L’heure est aux préinscriptions universitaires en Algérie. Au menu : soupe à la grimace, bugs informatiques et réclamations, et formations non souhaitées. Avoir le bac ne garantit pas l’accès à la filière tant convoitée, la médecine. Il ne sera bientôt plus possible de se recycler dans la pétrochimie, puisque la crise du carburant s’accentue et qu’il s’avère que notre mère Sonatrach a eu besoin d’augmenter l’importation de carburants de 50% entre 2010 et 2013. La sécheresse noire nous guette ; un signal d’alarme pour activer l’énergie verte ?

Mardi/ Après 80 jours, l’enfant prodigue est de retour. Bouteflika est arrivé, à la surprise générale, vers 15h. Personne n’était au courant, même pas Sellal qui a dû écourter sa visite à Tizi Ouzou pour venir l’accueillir. Gaïd Salah était de la partie. Il fallait bien deux personnes pour pousser la chaise roulante du Président, qui, à cause de la chaleur, n’a pu s’adresser aux Algériens. Mais où est passé Guenaïzia, ministre délégué à la Défense ? Sûrement au concert d’IAM qui a enflammé le Théâtre de verdure.

Jeudi/Henri Alleg et le général Ahmed Senhadji nous ont quittés hier. Tristes nouvelles, deux itinéraires, dont celui de Alleg, le Juste, le «questionné», l’homme des combats, l’humaniste. Par contre, ce jeudi solonnel est gâché par un Si Affif avec ses propositions de sortie de crise. Une blague concoctée par le gars qui a lâché des dobermans pour récupérer une mouhafadha. Grandeur et petitesse de l’Algérie. Saha f’tourkom et sinon bon appétit aux autres ! 

Lundi/ Pendant qu’on apprend qu’il ne fait pas bon vivre en Algérie quand on est une femme – le pays se classe 120e sur 135 pour les conditions de vie de la femme, selon un rapport du Fonds économique mondial– le premier tournoi national de football féminin se déroule à Aïn Témouchent. Climat tendu à la veille de l’arrivée du Premier ministre à Tizi Ouzou : une bombe visant la gendarmerie explose dans la wilaya sans faire de dégâts. Un coup d’épée dans l’eau algérien.

Mercredi/ A 4h17, la ville de Hammam Melouane a été l’épicentre d’un séisme de magnitude 5,1 qui a empêché

Alger et ses environs de ronfler avant d’affronter la huitième journée de jeûne. Un tremblement de terre qui a fait 24 blessés et un sujet de conversation jusqu’au f’tour. Sinon, pour aller dans le sens de

l’humour des sketchs ramadanesques, l’Algérie s’est officiellement portée candidate à un siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Avec la candidature syrienne, la mascarade est totale.

Le nationaliste et moudjahid Saci Benhamla s’est éteint, hier matin, à l’âge de 87 ans à la clinique Chehrazed de Chéraga, à Alger après une longue maladie. Né le 26 septembre 1926 à Guelma, Saci Benhamla est connu pour avoir vécu, à l’âge de 19 ans, les massacres du 8 Mai 1945 dans sa ville natale. Ses prises de position politiques en devenant, entre autres, membre actif au PPA et de l’OS, l’ont mené directement dans les geôles des camps et prisons coloniales jusqu’à l’indépendance du pays en 1962. Invalide et très marqué par les massacres du 8 Mai 1945, il créera à Guelma l’Association du 8 mai 1945. Notons que l’enterrement devait avoir lieu hier au cimetière de Sidi Yahia (Hydra), à Alger, après la prière d’El Assr. Karim Dadci

«C’est de la stigmatisation contre les résidants des banlieues ! Cela signifie que lorsqu’on n’a pas les moyens de loger au centre-ville, on ne jouit pas des mêmes droits que les personnes aisées qui peuvent sortir, se rendre en ville, visiter des amis ou de la famille… Nous sommes les victimes directes de ce système !», dénonce Hichem que nous avons rencontré à la gare Agha d’Alger. Tous les clients s’accordent à dire que «c’est la catastrophe !». Il n’y a pas de train après le f’tour et ceux de la journée s’arrêtent tôt. Ils sont en colère contre la SNTF qui «offre des services défectueux en ce mois de Ramadhan». A commencer par les horaires. «Vous vous rendez compte : le dernier train de banlieue est à 19h37 ! Nous, nous rentrons chez nous ! Et après le f’tour, il n’y a plus le moindre moyen de rejoindre le centre-ville», dénonce

Salima, étudiante en esthétique. Vient ensuite la mauvaise gestion du service, jugé «déplorable», par Hassan. Cet homme âgé est usé d’attendre chaque jour son train (destination Reghaïa) une heure durant, alors que «les retards s’enchaînent. On suffoque même avec la clim, et les trains sont tellement bondés qu’on fait le trajet debout». Nadia, jeune ingénieure, souligne que les dénonciations des usagers ne sont pas nouvelles : «Des réclamations sont déposées à la SNTF, mais il n’y a rien à faire. Tous les ans, c’est le même combat. J’écris régulièrement à l’entreprise qui ne me répond jamais.» Côté, SNTF, l’entreprise fait la sourde oreille à ces critiques acerbes.Le chef de service de la gare Agha affirme n’avoir «aucune plainte de la part des usagers», et assure que tout fonctionne parfaitement. Marine Messina

Le moudjahid Saci Benhamla n’est plus

Alger : colère à la gare Agha

L’ancien secrétaire général du ministère de la Défense nationale (MDN), le général-major à la retraite, Ahmed Senhadji, est décédé hier, a annoncé un communiqué du MDN, cité par l’agence officielle APS. Le défunt sera inhumé aujourd’hui, après la prière, au cimetière de Sidi M’hamed à Alger. Le général-major Ahmed Senhadji est décrit par ceux qui l’ont côtoyé comme «rigoureux», «compétent» et «taciturne». L’homme a cultivé la discrétion comme règle de vie. Bosseur, il s’est toujours tenu en marge des centres décisionnels du pouvoir. Cependant, il connaîtra une période de mise à l’écart, dans les années 1990, suite à son analyse des événements qui opposaient le pouvoir aux islamistes. Pour lui, l’armée devait rester en dehors d’un conflit, qu’il estimait politique. Cette position de principe va lui permettre par la suite d’être rappelé par Liamine Zeroual, alors président

de la République, pour faire partie de la commission nationale du dialogue. En 1996, le général-major Ahmed Senhadji est nommé attaché militaire à l’ambassade d’Algérie à Paris. Et en août 2000, le président Bouteflika le rappelle à Alger pour l’installer comme secrétaire général au ministère de la Défense nationale (MDN). Une promotion que beaucoup voient d’un mauvais œil au sein de l’institution militaire, soupçonnant le Président de vouloir en faire ses yeux et ses oreilles au sein de l’institution. Pourtant en 2005, Bouteflika décide de nommer Abdelmalek Guenaïzia au poste de ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale. Une nomination qui entérine le refroidissement des relations entre les deux hommes. En 2011, le général-major Ahmed Senhadji est mis à la retraite. S. Mesbah

Décès du général-major Ahmed Senhadji 

Combien a coûté la maladie du Président ?Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a séjourné 24 jours durant au Val-de-Grâce, l’un des plus prestigieux et plus sophistiqués des hôpitaux français, avant d’être transféré aux Invalides pour poursuivre ses soins et y suivre une rééducation fonctionnelle durant 57 jours, après un AVC présenté pourtant au début comme un AIT (accident ischémique transitoire sans séquelles). Le Président a passé au total 82 jours dans les établissements hospitaliers français, dans un pays réputé pour la cherté de ses soins. Il est à se demander à combien s’élèvent les frais d’hospitalisation du président Bouteflika ? Certains observateurs trouvent qu’il serait inopportun, voire «indécent», de réclamer des comptes concernant les frais d’hospitalisation du Président. Alors que dans une démocratie le moindre sou du contribuable dépensé doit faire l’objet d’un contrôle strict et rigoureux, chez nous, le Président est un hyper-citoyen comme le sont d’ailleurs les hauts responsables de l’Etat. L’argent, il ne faut surtout pas l’évoquer, «il s’agit de la personne du Président, son rang nécessite une prise en charge médicale des plus appropriées et un établissement à la hauteur de son rang. Sa santé n’a pas de prix», s’offusque un des conseillers du Président joint par téléphone. Fidèles à la tradition, les

autorités continuent de faire de la maladie du Président un tabou, les dépenses n’ont même pas droit de cité. Pendant que des Algériens manifestaient à Alger et en France pour demander la même prise en charge que le Président sous le slogan «Val-de-Grâce pour tous» et tabassés par la police, la Présidence ne lésinait pas sur les moyens. Un étage complet d’un grand palace parisien aurait été loué pour les membres de la famille de Bouteflika, un compartiment privé de l’hôpital Val-de-Grâce rien que pour lui et ses accompagnateurs à coups de milliers d’euros, de même aux Invalides. Nonobstant le coût exorbitant de la location de la prestigieuse salle d’hôtes de l’institut des Invalides au prix de 20 000 euros, transformée en l’espace d’un après-midi en une salle d’audience dont le coût de l’organisation aurait atteint les 5000 euros.

SECRET-DÉFENSEEn 2006, lors de son hospitalisation pour un ulcère hémorragique, un député français s’est interrogé sur qui a payé les frais du séjour médical du Président au Val-de-Grâce «Concernant plus spécifiquement le président de la République algérienne, les traditions françaises d’hospitalité nous amènent couramment à recevoir les chefs d’Etat démocratiquement élus dans le cadre de soins hospitaliers.» Par ailleurs, «les soins du président Bouteflika ont été réglés par les autorités algériennes», avaient rétorqué les

autorités françaises. Le système de santé français donne toute latitude aux directeurs des hôpitaux, publics ou privés, de facturer à leur guise. Ce qui explique la cherté des soins et les variations des tarifs d’un hôpital à l’autre. Ainsi, selon une enquête parue dans l’hebdomadaire français l’Express, le coût moyen d’une journée de médecine varie entre 220 euros et 446 euros, et peut aisément atteindre les 1200 euros pour les hôpitaux les plus chers. Seulement voilà, dans le palmarès établi par l’Express le Val-de-Grâce, l’établissement militaire de santé, n’est pas cité car «le personnel, au-delà du secret médical, est soumis au secret-défense», donc difficile d’établir les tarifs et les coûts. Selon un diplomate en poste à Paris, l’ardoise avait atteint les «890 000 euros, soit quelque 360 000 euros dépensés au Val-de-Grâce pour plus de 24 jours d’hospitalisation et plus de 447 000 euros aux Invalides équivaudrait à 57 jours de soins, de séances de rééducation fonctionnelle et des services confondus», atteste notre source.

CASHPour information, le médecin spécialiste de l’hôpital du Val-de-Grâce coûte environ 180 euros par jour, selon notre diplomate, une infirmière à quelque 60 euros par jour et les autres personnels à quelque 45 euros/jour. Le tarif applicable à l’imagerie médicale, à savoir les scanners ou les IRM, peut atteindre facilement les 1200 euros la séance. Ainsi

une nuitée passée au Val-de-Grâce est facturée à plus de 9000 euros. Aux Invalides, les séances de rééducation fonctionnelle peuvent atteindre les 3200 euros par jour, la nuitée peut, elle, atteindre aussi les 9000 euros. Alors qu’une journée de rééducation fonctionnelle dans un établissement privé et de haute qualité coûte environ 15 000 DA, soit 1’équivalent de 150 euros, selon le responsable d’un centre hospitalier algérien. «Nous dispensons les mêmes soins et les mêmes séances qu’en France», assure-t-il. La facture globale aurait, selon nos informations, été réglée par la présidence de la République instantanément à sa sortie des deux établissements hospitaliers français. La maladie en termes économiques ne se résume pas uniquement aux frais d’hospitalisation, ce sont aussi ces heures de rémunération du personnel des différents services de la Présidence qui ont pendant les 82 jours d’hospitalisation chômé, certains chargés de mission et autres conseillers ont même déserté leur bureau. Une économie au ralenti, même si les ministres de la République avaient tenté vaille que vaille de cacher la léthargie qui a prévalu durant l’absence du Président. A tout cela s’ajoutent les salaires faramineux des députés et sénateurs de la nation qui, en une session, ont levé la main à deux fois pour avaliser des lois sans daigner user de leur droit de contrôle des dépenses publiques. ■

Zouheir Ait [email protected]

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La réduction du nombre de trains de banlieue exaspère les citoyens

Les Agériens attendent que le Président s’adresse à eux

Le retour du président de la République à Alger, s’il ne manque pas de soulever de nombreuses questions, interpelle également les citoyens. El Watan Week-end est parti à la rencontre des Algériens pour savoir ce qu’ils en pensent. Une enseignante de 50 ans, croisée aux abords de la place Audin (Alger), se réjouit : «Je suis heureuse que Bouteflika soit de retour. Après tout, c’est nôtre Président et une nation en a toujours besoin. Je lui souhaite un prompt rétablissement et espère qu’il pourra assumer ses responsabilités le plus longtemps possible.» Réaction similaire d’une vieille dame au marché du 1er Mai : «Ca fait forcément plaisir de le revoir, c’est le Président et sa présence rend l’Algérie plus forte, notamment face aux menaces extérieures.» Elle s’empresse cependant de tempérer : «En même temps, il ne faut pas se leurrer, il est clairement sur la fin et jamais il ne sera celui qu’il a pu être, quand il prenait des bains de foule et criait haut et fort ses positions.» Un chauffeur de taxi de la capitale, âgé d’une quarantaine d’années, est encore plus catégorique : «Ca suffit, tab jnanou. Merci pour ses bons et ses loyaux services. Il a assumé ses fonctions pendant 15 ans. Il est temps pour lui de tirer sa révérence et de laisser la relève assumer son rôle.»

INDIFFÉRENCE Une cliente ajoute : «Il a fait beaucoup pour ce pays et nous en sommes tous très

reconnaissants. Mais il faut savoir partir pour conserver son aura de grandeur, à mon sens». La fracture entre les générations se fait indéniablement sentir quant il en vient à parler du Président. Un jeune vendeur de 24 ans s’exclame : «Il est revenu ? Que voulez-vous que ça me fasse ? Je m’en contrefiche royalement, ça me laisse complètement indifférent. Mon quotidien ne va pas changer, celui des Algériens non plus. Je regarde vers l’avenir, vers 2014 et je ne pense pas, ou du moins je n’espère pas, y voir Bouteflika.» La jeunesse algérienne et les maux qu’on lui connaît n’ont plus confiance dans le Président pour changer les choses : «C’est bien beau pour la symbolique qu’il soit de retour. On peut dire que nous avons aussi un Président. Mais entre nous, n’est-ce pas totalement cosmétique ? Je veux dire, il a été absent pendant presque trois mois et ça n’a pas empêché le pays de tourner. Sa présence ne s’est pas faite ressentir. Si les journaux ne me le rappelaient pas de temps à autre, j’aurais oublié», confie une jeune étudiante de 22 ans. De là à penser qu’Abdelaziz Bouteflika ne tient plus les rênes du pouvoir, il n’y a qu’un pas que franchit un jeune cadre d’une trentaine d’années qui analyse : «La manière dont Sellal a géré le pays en l’absence de Bouteflika est la preuve, pour moi, que ni l’un ni l’autre n’ont véritablement les commandes. Qui décide ? Je ne sais pas. Je suis comme tout le monde. Mais ce qui est sûr, c’est que son retour ne changera absolument rien.» ■

Retour de Bouteflika : ce qu’en pensent les Algériens Amrane Mahfoud Medjani

[email protected]

Page 3: El Watan du 19.07.2013

4 7 jours El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

il a ditPrès de 25% de la production nationale de carburants est gaspillée et exportée illégalement vers les pays voisins. Le gouvernement a tenu récemment une réunion interministérielle pour examiner la pénurie de carburants dans les wilayas frontalières. Des mesures, dont des dispositions sécuritaires, ont été arrêtées pour contrecarrer les contrebandiers. Ce phénomène est désormais un problème tant sécuritaire qu’économique. Il a été décidé la saisie de tous les moyens de contrebande du carburant, des biens des contrebandiers ainsi que d’autres mesures au niveau des stations Naftal.

Dahou Ould Kablia. Ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.

14 juillet 2013.

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CARBURANT Ça fuit de partoutC. Berriah (Tlemcen), A. Djafri (Souk Ahrass), M. Kali (Aïn

Témouchent), Slim Sadki (Taref), M.-F. G. , (Annaba), S. Lakehal (Tébessa), Ravah Ighil (Tamanrasset)

[email protected]

AÏN TÉMOUCHENT. Les hallaba font une razzia Si depuis des décennies les hallaba (contrebandiers dans le carburant) se contentent d’assécher les stations de la seule wilaya de Tlemcen, ils roulent également au GPL pour n’avoir rien à consommer de leur cargaison chargée dans les réservoirs doubles de leurs véhicules. Par ailleurs, leurs gros camions, des semi-remorques, ont été renforcés par le parc de certains entrepreneurs de travaux public pour razzier toutes les quantités de gas-oil possibles. Un interlocuteur au fait des dessous du trafic explique : «Savez-vous que les hallaba ont tellement appâté les pompistes que ce sont ces derniers qui les alertent dès l’annonce d’une livraison de carburant» Pour ce qui est des échos qui ont mis la rareté du carburant sur la défaillance de Naphtal dans la distribution, l’on sait que «pour compenser son manquement, les cinq distributeurs privés de l’ouest du pays ont vu leur quota d’enlèvement doubler depuis mai dernier auprès de Sonatrach». Cependant, malgré tout, les livraisons de carburant qui s’écoulaient à la pompe en huit heures partent maintenant en moins de deux heures. La raison ? «C’est la très forte demande au-delà de la frontière et l’augmentation du prix d’achat du litre, soit 100 DA et 120  DA respectivement pour le gasoil et le super à Oujda !  », ajoute le même interlocuteur.

Chaînes interminables et automobilistes excédés. C’est la situation à laquelle sont confrontés chaque jour les citoyens de plusieurs villes du pays au moment de s’approvisionner en carburant. Les «décisions» prises par le gouvernement n’ont pas pu venir à bout de la tension sur le carburant déclenchée depuis des jours. El Watan Week-end fait le point. 

SOUK AHRAS. Le poids d’une mafia grandissanteDes perturbations dans la distribution du produit en provenance du port de Skikda est une autre cause invoquée par les propriétaires des stations-service. Le temps que prennent les camions-citernes pour l’acheminement du produit et les quantités insuffisantes affectées à cette wilaya sont aussi susceptibles de provoquer une crise de plusieurs jours. Ali Hemaïdia, le représentant local de l’Union nationale des investisseurs, propriétaires et exploitants des relais et stations-service (Uniprest), affirme : «Le problème majeur dans ces pénuries est la contrebande. Nous sommes quotidiennement menacés par des dizaines de personnes qui débarquent à bord d’engins, de camions et de voitures pour remplir leurs réservoirs à plusieurs reprises (…). Nos confrères ne peuvent dire mot devant ces hordes de trafiquants qui sont capables du pire. Nous attendons la promulgation des nouvelles lois relatives à la contrebande, c’est notre seul espoir.» Benhassine, le chef d’inspection-divisionnaire de la douane à Souk Ahras, estime que la situation va vers la maîtrise et explique par les

chiffres les résultats des efforts de son département ainsi que ceux consentis par les autres corps de sécurité. Il est indiqué dans le bilan officiel que les saisies en gasoil et essence sont passées respectivement de 16 850 l en 2011 à 10 680 l en

2012 pour ne point dépasser les 500 en 2013. Une baisse qu’il impute au renforcement du dispositif de sécurité au niveau des zones frontalières, et aux

restrictions légales imposées aux personnes suspectes. «Il suffisait auparavant de présenter une attestation administrative délivrée par l’APC pour pouvoir bénéficier de la reconnaissance du statut de fellah et transporter en toute quiétude des quantités importantes de combustibles jusqu’aux confins des villages frontaliers (…). Nous avons mis en application de nouvelles dispositions légales à même de rendre difficile la tâche des faux fellahs dont la demande de la carte de fellah et d’une liste des cotisants inscrits au niveau de la Chambre d’agriculture. Résultat : au lieu de 15 000 personnes déclarées fellah en 2011, nous en avons 400 en 2013», a expliqué le même responsable.

TAMANRASSET. Ruée sur les pompes de la villeS’exprimant sur les raisons de cette crise, un responsable d’une station-service impute le problème aux récurrentes perturbations dans la chaîne de distribution et d’approvisionnement de Naftal. «Néanmoins, on n’est pas en situation de pénurie, puisque le problème se pose uniquement pour le diesel», explique-t-il. Notons qu’en dépit de l’instruction relative à l’interdiction de servir le carburant dans des jerricans, des fûts, des citernes et des réservoirs surdimensionnés (instruction de la DG de Naftal n°122 du 04/02/2013) sauf sur autorisation des services de sécurité, la crise n’a toujours pas connu son dénouement pendant que des quantités importantes de carburant sont acheminées hors de nos frontières. Compte tenu des statistiques réalisées par les services de sécurité de cette wilaya aux cinquante nationalités durant le premier semestre 2013, près de 100 000 l de carburant destinés à la contrebande ont été récupérés. A signaler que depuis la fermeture des frontières avec le Niger et le Mali, le trafic de carburant est devenu le bon filon des contrebandiers, et ce, sachant qu’ils gagnent jusqu’à 40 000 DA de bénéfice net pour chaque fût de 200 litres vendu à raison de 300D A/litre, a-t-on appris de sources sécuritaires.

EL TARF. Des conduites en PVC pour acheminer le carburant en TunisieC’est toujours la bousculade dans les stations-service à El Tarf. Du moins, pour celles qui viennent juste de recevoir leur livraison quotidienne. Les autres sont fermées, elles ont épuisé en quelques heures leur quota du jour. Moins de 18 000 l chacune, tiennent à préciser les pompistes, pour souligner qu’il y a aussi une baisse des livraisons. Sur les routes vers la bande frontalière et les postes frontaliers, les quelque 600 Toyota Hilux algériennes et autant de veilles voitures tunisiennes vont et viennent dans un ballet incessant acheminant vers la Tunisie voisine la moitié de la dotation en carburant de toute la wilaya d’El Tarf, soit près de 350 000 litres par jour. Les Algériens l’expédient en jerricans par dos d’ânes ou par de longues conduites en PVC qui traversent la frontière. Les Tunisiens passent et repassent par les postes frontaliers avec les réservoirs vides à l’aller et pleins au retour. Pour tenter d’endiguer ce fléau, le wali d’El Tarf a demandé aux gérants des 24 stations-service de la wilaya de tenir un registre pour consigner des renseignements sur tous les véhicules qui viennent s’approvisionner en carburant. Ce qu’ont refusé de faire les pompistes pour des raisons de sécurité, mais surtout parce qu’ils ne se sentent pas en droit de le faire en leur qualité de commerçants.

TLEMCEN. On s’approvisionne dans des maisons L’arrêté signé par le wali consistant à rationner le quota pour les stations-service (500 DA pour les véhicules utilitaires et 2000 DA pour les véhicules de transport public et engins) dans le but de lutter contre le trafic d’essence et du gasoil n’a pas eu l’effet escompté. En ce sens que les hallaba, qui ont plus d’un tour dans leurs réservoirs, continuent de sévir et c’est l’automobiliste honnête qui en paie les conséquences. Un phénomène nouveau s’est incrusté à Tlemcen : on s’approvisionne en carburant dans des maisons ! Les Tlemcéniens ont pris le pli, malgré eux, de s’approvisionner en carburant dans des maisons situées dans des quartiers populaires. «Nous courons un grand risque ; ces maisons-bombes représentent un réel danger pour la population», dénoncent des citoyens. L’essence est cédée en deuxième main à 100 DA le litre. Ce plafonnement des quantités n’épargne personne, même pas les transporteurs publics (taxis et bus), d’où une réelle perturbation dans les habitudes de la population. Pour justifier sa mesure répressive, le wali de Tlemcen a indiqué que «l’Algérie avait perdu 265 millions de litres de carburant en 2012, soit l’équivalent de 4 milliards de dinars…». Dans le même ordre d’idées, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a souligné, lors de sa dernière visite à Aïn Defla, que «la wilaya de Tlemcen consomme plus de carburant que celle d’Alger». Un membre du commandement de la Gendarmerie royale reconnaît que «tout est question de profits. Autrefois limitée à certains produits, la contrebande s’est élargie au trafic du gasoil, qui rapporte plus». 100 dinars algériens sont échangés contre… seulement 7 dirhams marocains. Tout est là, aussi !

16 Marocains et 2 Algériens arrêtés par les GGFDix-huit contrebandiers, dont 16 de nationalité marocaine et 2 Algériens, ont été arrêtés, depuis le début du mois de Ramadhan, par les éléments des garde-frontières de la Gendarmerie nationale (GGF) aux frontières du pays, avons-nous appris du commandement national. Outre cet important nombre de trafiquants en majorité des hallaba, les mêmes services ont réussi à récupérer 19 074 l de carburant. Les GGF ont pu mettre la main sur 120 kg de roses de sable très prisées par les touristes. Les moyens de locomotion qui ont servi pour acheminer les différentes marchandises par les contrebandiers ont fait l’objet de la même mesure. Selon un décompte officiel du commandement de la Gendarmerie nationale, pas moins de six véhicules et une motocyclette ont été saisis depuis une semaine.

TÉBESSA. Complicité de certains propriétaires de stations-service Cette semaine, presque toutes les stations-service du chef-lieu et des communes avoisinantes étaient fermées pour des raisons ignorées. Selon le directeur par intérim, le déraillement d’un train au niveau de la région de Meskiana (wilaya d’Oum El Bouaghi) en est la cause. Ce dernier a refusé de nous donner des explications concernant la pénurie qui s’est installée. A Tébessa, la tension sur les carburants persiste depuis plus de 4 ans déjà et aucune solution définitive n’est à l’horizon jusque-là sauf «plafonner la vente d’essence à 600 DA et du mazout à 300 DA». La disette est attribuée essentiellement à la contrebande vers la Tunisie avec la complicité directe de certains propriétaires de station-service et de leurs pompistes. La wilaya de Tébessa compte aujourd’hui 54 pompes à essence, dont 10 étatiques et, en l’absence d’un contrôle rigoureux des services concernés, plus de la moitié des stations privées préfèrent vendre leurs carburants à des prix alléchants aux contrebandiers qu’à son prix normal au simple automobiliste.

Week-end

El Watan

Infographie :

Page 4: El Watan du 19.07.2013

en aparté 5El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

la République, le parti a assez d’expérience dans la gestion des affaires publiques et des institutions de l’Etat pour aller dans le bon sens.

Ne craignez-vous pas l’implosion du parti lors de la présidentielle, avec les candidatures éventuelles de Hamrouche, Benflis et Belkhadem ?

Si on veut servir le parti et être à la hauteur de la fonction, il faut d’abord divorcer d’avec l’idée de pouvoir l’instrumentaliser, car le FLN n’est au service de personne. On doit mesurer les candidatures des personnalités que vous venez de citer, et d’autres, sur la base de leur comportement à l’égard du parti. De plus, tous ceux qui aspirent à se présenter à l’élection devront se rappeler de l’adage qui recommande de «ne jamais en parler, mais toujours y penser», avant l’officialisation de leur secrète et intime volonté de candidature.

Le retour du président Bouteflika peut-il contribuer à la sortie de crise du parti ?

La sortie de crise est entre les mains des membres du comité central qui doivent mettre fin aux divergences superficielles, qui polluent l’ambiance du travail des militants. De plus, il est décemment impossible aujourd’hui de demander au Président de s’impliquer dans la crise actuelle du parti.

Abdelaziz Bouteflika est-il toujours en mesure de gouverner ?

Bien sûr que oui. Et puis, si le Président ne se sent pas en mesure de le faire, il le fera savoir. Il faut compter sur son sens des responsabilités. En outre, seuls les membres du Conse i l constitutionnel peuvent trancher la question, à l’unanimité conformément à l’art. 88 de la Constitution. De plus, son retour ajoute un peu plus de sérénité au fonctionnement des institutions.

Le FLN vit une nouvelle crise après la désignation de M’hamed Lebid comme président du groupe parlementaire à l’APN, alors qu’un consensus s’était dégagé sur la personne de Ahmed Kharchi…

Qui a dit qu’il y avait un consensus autour de Ahmed Kharchi ? Bien au contraire. Son nom n’était pas le plus plébiscité au sein du parti et il ne faisait pas l’unanimité. Le nom de M’hamed Lebid est rapidement apparu

comme le mieux à même de représenter le plus dignement le parti. Il a l’ancienneté requise. Il est mouhafedh à Sidi Bel Abbès depuis près de vingt-deux ans et il a toujours fait montre de beaucoup d’abnégation et de courage pour sauver les institutions de l’Etat, quand elles étaient menacées par le terrorisme. En outre, il bénéficie du soutien de vingt-deux mouhafedhs et de quarante-quatre membres du comité central (CC) au sein de l’APN.

Mais Lebid est contesté à Sidi Bel Abbès.

Il s’agit d’une affaire locale. Pour le moment, je n’ai reçu aucune contestation. D’ailleurs, même si contestation il y a, cela ne remettrait pas en cause ses compétences pour être à la tête du groupe.

Pourquoi avoir préféré la désignation plutôt que l’élection ?

L’élection aurait posé un véritable problème. Tahar Khaoua (ancien président du groupe FLN à l’APN, ndlr) avait fixé la date du 6 juin pour la tenue de l’élection, sans que je sois ni consulté ni informé. Dans le même temps, des députés ont demandé que cette élection soit différée, car des informations faisaient état de la mise en place de pratiques dangereuses et préjudiciables à la réputation du parti. Après consultation et accord de tous les membres du bureau politique (BP), à l’exception d’un seul, j’ai pris la décision de procéder à la désignation de Hadj Lebid. Par ailleurs, de hautes personnalités de

l’Etat m’ont demandé de tout faire pour clôturer la session dans le calme. Une tâche que j’ai menée, je pense, avec courage et abnégation. Je tiens par ailleurs à souligner la grande disponibilité et le sens des responsabilités de plusieurs membres du BP, en particulier les ministres Amar Tou, Rachid Harraoubia, le professeur Ziari, Abdelhafid Si Affif et Abdelkader Mechebek qui ne m’ont jamais

soumis à des oukases ou à des rejets.

Allez-vous prendre des mesures disciplinaires à l’encontre de Tahar Khaoua ?

Non, au regard de la situation du parti. Mais l’ancien président du groupe doit savoir que la situation actuelle peut rapidement changer…

Des cadres du parti veulent mettre en place un directoire et nommer un coordinateur. Etes-vous favorable à cette initiative ?

Le poste que j’occupe actuellement ne me permet pas de me prononcer sur la question. Mais face aux divergences qui secouent le parti depuis trois ans, je m’interdis d’écarter toute proposition qui puisse permettre une sortie de crise. Il est impératif

de trouver une solution en

commençant par établir l’origine de ce malentendu. Nous ne pourrons pas faire l’impasse de cette discussion. Elle conditionne, à mon avis, le début d’une sortie de crise. Il faut également ne pas perdre de vue certaines réalités nées du score étriqué obtenu par les anti-Belkhadem, lors du retrait de confiance. On ne peut pas gérer le premier parti d’Algérie avec seulement 50% de voix recueillies.

Malheureusement depuis six mois, aucune des deux tendances ne veut prendre en considération cette réalité. Elles ne sont obnubilées que par la convocation d’une réunion du comité central, qui ne peut déboucher que sur une situation pire que celle qui a prévalu. C’est pourquoi, pour ma part, je refuse de le faire, au regard de la situation actuelle.

Si on vous le demande, accepteriez-vous le poste de secrétaire général du parti ?

La réponse à cette question risque de nuire aux activités du poste que j’occupe. Je tiens juste à préciser que je ne me préoccupe que de la sortie de crise du parti.

Le FLN peut-il soutenir un candidat qui ne soit pas issu de ses rangs ?

Pour l’élection présidentielle, les choses sont claires : ou le Président accepte de se représenter et dans ces conditions le FLN soutiendra sa candidature, ou il refuse de le faire et dans ce cas nous réunirons le comité central pour débattre de la question. Le FLN dispose de plusieurs présidentiables de qualité. A supposer que nous n’ayons pas un candidat autre que le président de

Les présidentiables seront choisis sur la base de leur comportement à l’égard du parti

ABDERRAHMANE BELAYAT. Coordinateur du bureau politique du FLN

Contesté par les pros et les anti-Belkhadem, Abderrahmane Belayat tente de régler la crise que traverse le parti sans perdre de vue ses ambitions personnelles.

Si le Président ne se sent pas en mesure de gouverner, il le fera savoir.

Il faut compter sur son sens des responsabilités.

Salim [email protected]

bio expressPrototype de l’apparatchik du régime qui a occupé de nombreuses fonctions depuis plus de quarante ans, Abderrahmane Belayat est né en 1938 à Sétif. Il est diplômé de l’ENA et de l’Institut d’études politiques d’Alger et de Grenoble. Militant du parti depuis 1958, il a été successivement ministre de l’Habitat en 1984 sous Chadli, puis de l’Equipement en 1998 avec Zeroual et Bouteflika. Il a par ailleurs était quatre fois vice-président de l’APN et trois fois celui du Sénat.

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Page 5: El Watan du 19.07.2013

Située au cœur de l’Algérie à 250 km de la capitale, Bou Saâda, wilaya de M’sila, offre une hospitalité ancestrale aux portes du désert. C’est non loin de l’entrée de la ville où culmine, sous une chaleur de plomb, la copie conforme de sa grande mosquée ottomane, que l’on croise les pas de mendiants subsahariens qui démarchent les commerces environnants en quête de nourriture et d’argent. Environ une soixantaine de femmes et d’enfants nigériens et une faction minoritaire de Maliens occupent, dans des conditions sanitaires critiquables, un espace ouvert muni d’un toit, situé juste en face de la gare routière de la Société nationale des transports et des voyageurs (SNTV). La ville adoptive du célèbre peintre et écrivain Nasreddine Etienne Dinet prend soudainement les couleurs d’une misère sociale, dans cette commune de migration transitaire localisée comme beaucoup d’autres dans le panorama géostratégique de l’Algérie. «Cela fait environ quatre mois qu’ils sont arrivés», nous informe un des habitants, un dénommé Mohammed, dépêché sur place pour approvisionner en eau et en nourriture ces sans-abri, à une demi-heure du f’tour. En cette période du Ramadhan, la sadaka (aumône) est de mise pour tous les habitants de Bou Saâda, et de ce fait, la contribution civile et humanitaire de la ville en nourriture, vêtements, matelas et argent subvient chaque jour aux besoins de ces immigrés en situation irrégulière. «Ils ne manquent de rien matériellement et sont protégés par la société civile, le seul bémol sont les conditions sanitaires dans lesquelles ils vivent», indique une source policière de la Sûreté nationale de la commune. Dans les locaux de la gare routière où se trouvent les

équipements sanitaires de première proximité avec les clandestins, le responsable de la SNTV à Bou Saâda affirme qu’il aurait autorisé les clandestins à se doucher et aller aux toilettes gratuitement. Mais là encore, le niveau de salubrité des équipements sanitaires des locaux de la commune que la SNTV louent depuis le début des années 1990, reste à désirer. Selon une source anonyme et le témoignage d’un Nigérien, seules les femmes auraient l’accès gratuit aux sanitaires, contrairement aux hommes qui doivent payer 10 DA. Une information démentie par un proche du responsable.

TRAVAIL Les migrants descendent également après le f’tour pour prendre une douche gratuite à la mosquée, mais ces migrants privilégient les locaux de la SNTV nettement plus proches de leur lieu de rassemblement. Parmi les migrants, certains parlent entre autres l’arabe, le français et le haoussa. «C’est la première langue du Niger», précise

Badamassi Mamane, maçon de profession. Sa carte d’identité indique qu’il est nait «vers 1974» à Zinder et vit dans le quartier de Boukoki, à Arlit. Il est un des rares hommes présents sur place, la majorité de cette communauté en mouvement étant essentiellement composée de femmes et d’enfants, dont environ «une vingtaine arrivent et partent chaque jour de l’abri de Bou Saâda», selon Mamane. «Les hommes sont restés au Niger pour cultiver leurs terres», explique Mamane. «Les hommes, qui sont sur place dans les refuges, attendent que des locaux viennent les recruter pour effectuer des travaux manuels dans les environs et moi maçon, je suis venu en Algérie avec mes deux femmes pour trouver du boulot», ajoute-t-il, en précisant que dans son pays d’origine, il n’avait pas été rémunéré depuis des mois. «On travaille au noir», affirme Eric Maiga-Adjei, 34 ans, ressortissant

malien qui a fui son pays – il vient de Gao – en passant par Kidal lors de la dernière guerre. Et d’ajouter : «Il y a un groupe de Touareg qui nous a fait passer la frontière pour 6000 DA. Il nous a délaissés à 100 km de la frontière et nous avons marché pendant deux jours.» Eric a laissé une femme et une petite fille au pays pour transiter par l’Algérie dans l’espoir d’atteindre l’Europe. «Il est difficile de trouver du travail en Algérie, si tu n’as pas de papiers, certains ne te recrutent pas. Dans certaines wilayas,

les Algériens eux-mêmes ne trouvent pas du travail, alors n’espère

pas qu’en tant qu’étranger tu auras plus de chance.

Tu peux trouver du travail dans le Sud, mais tu devras supporter la chaleur et accepter d’être moins bien payé que dans le

Nord», affirme-t-il. Du côté des femmes, l’appât

du gain se fait également

6 contrechamp El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

A la rencontre de ces nouveaux venus du Niger

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397personnes

et 99 familles à M’sila. Quelque60 personnes

à Bou Saâda

ELHADJI MAHAMIDOU YAHAYA. Ambassadeur du Niger à Alger. Nous menons une enquête sur le transit de ces migrants

L’immigration nigérienne est de tradition économique et transitoire. Il y a deux saisons au Niger. A partir d’octobre, pendant la saison morte, les migrants nigériens, en majorité des hommes de 20 à 40 ans, se dirigent vers l’Algérie et la Libye au nord, sinon au Togo, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Bénin dans la zone subsaharienne pour gagner de l’argent et laissent à leurs femmes la gestion des champs jusqu’à la fin de la saison sèche en juin. De juin à octobre, la saison des pluies pousse les immigrants nigériens à rentrer au pays pour cultiver leurs terres. Dans cette immigration saisonnière, les femmes sont très minoritaires. La recrudescence de ces dernières paraît donc être un phénomène nouveau et inquiétant. Il existe un réseau mafieux de mendicité et/ou de traite humaine qui serait à l’origine de cette immigration de femmes et d’enfants en période de saison de pluies. Nous menons une enquête pour savoir comment

l’argent collecté par cette nouvelle vague d’immigration nigérienne transitera par l’Algérie. Nous avons fait récemment une demande de rapatriement de 293 Nigériens basés à Oran auprès de notre interlocuteur direct, le ministère des Affaires étrangères en Algérie qui a saisi le ministère de l’Intérieur afin de procéder au rapatriement de ces migrants vers Reggane. L’ambassade d’Algérie au Niger basée à Niamey a également envoyé une demande de renvoi des immigrants auprès du ministère des Affaires étrangères. Il y a une double demande, non seulement le ministère de l’Intérieur a répondu favorablement à notre requête, mais a en plus organisé et financé le rapatriement. Nous avons été notifiés que le ministère avait chargé la police aux frontières d’ouvrir un couloir de passage au niveau de la frontière et que l’opération devait être menée le 6 juillet 2013.

Des milliers de femmes et d’enfants, nigériens pour la plupart, remontent depuis quelques mois le désert saharien pour atteindre des villes ciblées dans pluisieurs wilayas d’Algérie. Ce qui s’apparente à une nouvelle vague d’immigration clandestine en provenance du Niger, inquiète les autorités locales. El Watan week-end est parti à leur rencontre.

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Une mère nigérienne préparant le f’tour dans un abri de fortune

M’sila. Feriel [email protected]

Page 6: El Watan du 19.07.2013

sentir avec un brin de pessimisme à l’égard de leur concitoyen masculin. «Nos maris n’ont pas de travail au Niger, ils n’en trouveront pas non plus en Algérie», affirme Aïchatou Souley, 42 ans, une citadine de la ville d’Agadez, arrivée le 15 juillet avec son amie et compagne de voyage, Hindatou, 60 ans, originaire de Zinder.

MOBILITÉ «J’ai vendu mon bétail pour payer mon voyage en Algérie. J’ai pris le car pour venir à Arlit, puis j’ai pris la route qui mène jusqu’à Tamanrasset, ensuite le train jusqu’à Ghardaïa, Ouargla, Biskra où la police nous a chassés, Touggourt puis Bou Saâda. J’ai beaucoup voyagé, mais je ne m’arrêterai pas là, je reste ici quelques jours pour ramasser un peu d’argent et un maximum de nourriture, après je continuerai mon chemin jusqu’à Laghouat. Je n’ai pas fui le Niger, toutes les régions d’Algérie sont attirantes et si tout se passe bien à Laghouat, je rentrerai au Niger après la fin du Ramadhan pour scolariser mes enfants», assure Aïchatou. Dans cette aventure, ces femmes nigériennes voyagent ensemble et communiquent entre elles les informations essentielles pour atteindre les villes de refuge économique. Bou Saâda semble n’être qu’une escale et la présomption selon laquelle Bou Sâda est une étape logique vers Alger, située à plus ou moins quatre heures de route, n’est pas avérée. Elle constitue en réalité l’une des perles d’un collier d’escales citadines qui structure géographiquement et géostratégiquement l’itinéraire de cette migration féminine et infantile. Une question demeure toujours : pourquoi ces femmes mariées pour la plupart voyagent-elles sans leur mari en compagnie de leurs enfants eux aussi activement investis dans leur campagne de mendicité ? Aïchatou répondra naturellement : «Les femmes ont une valeur plus importante, elles subviennent aussi bien aux besoins de leurs enfants qu’à ceux de leur mari.» La réplique féministe sur l’importance du rôle de la femme en Afrique n’est certainement pas négligeable, mais c’est bien ce détail, si anodin en apparence, de la proportion majoritaire de ces femmes

et de ces enfants migrant en Algérie qui attire toutes les attentions des communes aux hautes sphères diplomatiques. Les activités des Nigériennes et de leurs enfants en migration sont socialement organisées. Les migrants qui séjournent dans des camps aménagent leurs journées selon des tâches sexuellement et temporairement bien définies. Les femmes partent tôt le matin, vers 7h, pour aller chercher de l’argent et de la nourriture dans la ville, puis reviennent vers 9h pour se reposer et ensuite repartir dans l’après-midi pour effectuer les mêmes tâches. Les hommes nettoient le campement en l’absence des femmes et restent sur place pour attendre que des employeurs viennent les recruter. En ce qui concerne les flux féminins, c’est un phénomène nouveau et citadin en provenance d’Agadez et de Zinder, selon notre source au Croissant-Rouge algérien à Alger.

SOLIDARITÉ «Un menu spécial composé de riz notamment a été conçu en accord avec les habitudes alimentaires des Nigériens», selon une source du Croissant-Rouge. «Les fonds privés venant de personnalités locales bien placées ont été remis au wali pour être ensuite reversés au CRA», selon la même source. Cet élan de générosité soigneusement

coordonné par les autorités locales en période spéciale de Ramadhan doit néanmoins être nuancé. Selon une source compétente du siège du Croissant-Rouge algérien à Alger, «l’association n’a pas de problème pendant le mois de Ramadhan, c’est en dehors de cette période que les activités de solidarité se compliquent (…). Ces réfugiés nous posent un problème humanitaire que nous essayons de combler. Mais comment ? Nous sommes obligés de travailler parfois dans la semi-clandestinité, car imaginez qu’on ouvre un centre d’accueil où les gens vont pouvoir se reposer, que va-t-il se passer ensuite ? Tout le fond de l’Afrique va savoir qu’il y a une escale. On peut en conséquence être pris en porte-à-faux, car de l’autre côté de la frontière, on est en train d’encourager l’immigration. C’est pour cela que c’est un problème qui relève de la réglementation d’un Etat souverain. Nous nous efforçons de faire un plaidoyer, car nous voulons avoir des politiques claires sur la question. Tout ceux qui travaillent dans le domaine font dans la semi-clandestinité et je trouve anormal que notre société humanitaire, auxiliaire des pouvoirs publics, se retrouve dans une situation pareille. N’ayant pas de politique claire définie sur la question, la prise en charge des migrants à l’échelle

locale varie d’une ville à une autre en fonction des autorités à qui on a affaire. Tant que l’Etat ne raccompagne pas ces migrants à la frontière, nous sommes dans l’obligation de leur apporter un soutien humanitaire.»

ABSENCELa politique d’accueil des migrants nigériens passée sous silence par la wilaya de M’sila semble donc être contrecarrée par des directives qui dépassent l’autorité même du wali. «Le wali de M’sila est entre deux chaises, s’il souhaite aider cette population, il ne peut rien faire sans l’accord du ministère de l’Intérieur», déclare une source de l’APC de Bou Saâda. En gardant le silence, la wilaya de M’sila a néanmoins laissé courir le bruit selon lequel «le refus d’attribuer à ces migrants un lieu de refuge décent à Bou Ssâda s’explique par le fait que la wilaya ne veut pas faire de cette ville touristique un camp d’immigrés officiel qui attireraient des institutions internationales des droits de l’homme», selon nos sources. L’avancée incontrôlée de ces flux migratoires reste un problème important et sensible. «Plus qu’un phénomène de société éclatée de part et d’autre du pays, ces flux migratoires d’un nouvel ordre ont rapidement pris une ampleur politique à l’échelle nationale, voire internationale», selon une source de l’APW de Bou Saâda. ■

contrechamp 7El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

SAÏD HABICHI. Membre de l’Assemblée populaire communale de Bou SaâdaLa wilaya de M’sila garde le silence

Selon nos sources nigériennes de Bou Saâda, le transfert physique de l’argent par des relations proches jusqu’au Niger reste le mode le plus opérationnel. Le nouveau visage de cette immigration nigérienne met en lumière un problème bien plus complexe de gestion des flux migratoires aussi bien au niveau des communes qu’au niveau national. Le phénomène de cette immigration nigérienne est apparu brutalement il y a environ cinq mois. Le P/APC attaché avec l’administration centrale comprenant le chef de daïra et plus en haut lieu le wali n’a apporté aucun élément de réponse au problème. L’Etat et les services de sécurité savent que tous ces migrants traversent 1000 km de frontières pour atteindre des points stratégiques du pays, mais ils ferment les yeux.  L’APC de Bou Saâda aurait sollicité les associations culturelles et religieuses et des notables de la commune afin d’aider ces gens-là pendant le mois de Ramadhan, mais en ce qui concerne l’attribution d’un lieu officiel,

chaque direction de wilaya refuse d’assumer la responsabilité. Il faut l’autorisation du wali et de la direction qui gère le lieu. Si c’est la maison de jeunes, il faut l’accord de la direction de la jeunesse et des sports et l’accord de ce dernier vient du wali. On aimerait bien que les autorités compétentes prennent une décision en la matière au niveau local, voire national, mais ici on prend le problème avec prudence. Les autorités administratives et militaires savent que ces gens sont partout dans ces villes. Le président de l’APC est parti les voir avec le chef de daïra pour parler pour trouver une solution et comme ils n’ont pas trouvé de solution, c’est la société civile qui les a pris en charge pendant le Ramadhan. Bou Saâda est une ville de l’Etat algérien, les responsabilités du P/APC sont limitées, c’est à l’Etat d’intervenir également. 

Des femmes réclamant des dons alimentaires auprès d’un

habitant

Le refuge est situé en face de la gare

routière de la ville

Des familles nigériennes vivant

dans des conditions difficiles

Les enfants sont nombreux

parmi les migrants

Page 7: El Watan du 19.07.2013

Le mois de Ramadhan reste une épreuve pour beaucoup de jeûneurs. Il est aussi, pour beaucoup, le mois de tous les excès alimentaires et de toutes les folies. El Watan Week-end a donc décidé de concocter un petit menu pour un f’tour léger et équilibré, mais surtout un s’hour qui permet d’affronter sereinement les chaudes journées algériennes.

RAMADHAN Comment profiter des bienfaits du jeûne

Soif, faim, fatigue, maux de tête, sont autant de problèmes dont les Algériens se plaignent durant le Ramadhan, et encore plus lorsque celui-ci se déroule pendant l’été, comme ces dernières années. Après la première semaine, un jeune homme, la vingtaine, abordé aux alentours de la place du 1er Mai (Alger) nous confie : «Le plus dur, ce n’est pas la faim, mais la soif. Il fait beaucoup trop chaud, parfois, j’ai juste envie de m’enfermer chez moi et de ne rien faire.» Il est vrai que les températures élevées du mois de juillet peuvent constituer un facteur explicatif quant à la difficulté qu’éprouvent certaines personnes à accomplir leur devoir au cours de ce mois sacré. Toutefois, les habitudes alimentaires des Algériens sont aussi à mettre en cause, comme l’explique Dr Hamid Brahimi, nutritionniste et auteur du guide L’excès de poids, comment apprendre à le contrôler : «Trop souvent, le mois de Ramadhan est celui de tous les excès, en particulier en sucres.» Et d’expliquer : «Les boissons sucrées n’étanchent pas la soif, au contraire, elles donnent davantage soif, car elles font augmenter la glycémie. Il vaut mieux manger des fruits complets plutôt que pressés. Evidemment, il faut boire de l’eau en abondance, et ce, pendant toute la soirée.» Pour sa part, Safia Ouahid, professeur de diabétologie, déplore que «certaines personnes se sentent obl igées de consommer beaucoup d’aliments sucrés et gras pendant ce mois. Les consultations au lendemain du mois de Ramadhan sont les mêmes depuis 20 ans. Même des diabétiques viennent avec leur glycémie totalement déséquilibrée, alors qu’ils ont été prévenus».RAISONNABLEProfesseur Ouahid appelle avant tout à «être raisonnable». Elle ajoute : «Il faut manger à sa faim, sans plus. Il ne faut pas se priver, mais ne pas manger pendant la journée n’est pas

une excuse pour adopter un quelconque comportement de compensation, ni au f’tour ni au s’hour». En effet, selon l’âge, le sexe, la corpulence et l’activité physique, les besoins journaliers en calories varient en moyenne entre 1900 (pour une jeune femme) et 2400 calories (pour un homme de corpulence moyenne et à l’activité physique modérée) et le jeûne pendant la journée ne modifie pas ces besoins : «Durant le mois de Ramadhan, les apports alimentaires ne devraient pas être supérieurs. Bien au contraire, il faudrait les réduire si l’on veut bénéficier des bienfaits du jeûne sur la santé», affirme Dr Brahimi, qui insiste par ailleurs sur la nécessité de consommer des sucres lents, comme les

céréales ou le pain, lors du s’hour : «Il faut éviter les sucres «rapides» : ces derniers

font augmenter trop vite la glycémie. Cette hyperglycémie va donner lieu

à de la soif et sera suivie d’une hypoglycémie secondaire

généra tr ice d ’une sensation de faim.» S.

Ouahid insiste sur le «cercle vicieux» de la consommation de

sucre : «Consommer du sucre en excès use le

pancréas et, à long terme, les risques de diabète ne sont pas à

exclure.» Les tables sur lesquelles se succèdent zlabiya, qelb ellouz,

l’ham lahlou et autres tartes sont par conséquent à bannir. Pour autant, Hamid

Brahimi tient à nuancer : «On peut se permettre une douceur le soir, il n’y a pas de problème.» Une douceur donc, mais pas dix ! ■

Amrane Mahfoud Medjani [email protected]

Nos deux spécialistes ont chacun élaboré un menu pour une rupture du jeûne équilibrée.Le f’tour de Pr Ouahid- La chorba avec un morceau de viande de bœuf ou de viande blanche.- Une salade de légumes à la vapeur- Boureks au four- Un laitage

- Un à deux fruits- EauLe f’tour de Dr Brahimi- Chorba ou h’rira- 2 boureks- Plat avec viande d’agneau et légumes ou tadjine - Salade- Yaourt nature-  Un à deux fruits- Eau en quantité suffisante

Manger traditionnel et sain

● Quel est l’effet précis du jeûne sur notre organisme ?

Le jeûne est tout synonyme d’un manque de nutriments par voie exogène. L’appareil digestif est au repos au même titre que les sécrétions d’enzymes, ce qui est un point positif. Toutefois, les hormones sont fortement sollicitées, en particulier les hormones hyperglycémiantes également appelées hormones de la contre-régulation. En effet, en raison de l’hypoglycémie que provoque le jeûne, ces hormones maintiennent la glycémie à un taux physiologique constant, entre 0.8 et 1g/l. Elles ont également pour effet d’augmenter la tension artérielle, et en ce sens, les personnes hypertendues doivent prendre des précautions, comme ne jamais arrêter leur traitement et consulter leur médecin traitant en cas d’anomalie pour éviter les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Au moment de

la rupture du jeûne, l’apport massif de nutriments va entraîner une hypersécrétion de l’ insuline, principale hormone hypoglycémiante qui va prendre le relais. Celle-ci a pour autre fonction de stocker les graisses au niveau du tissu viscéral, et donc entraîner une obésité abdominale.

● Pourquoi le Ramadhan est-il l’occasion de révéler certains diabètes ?

Il faut savoir que pendant le Ramadhan, en général, les Algériens mangent beaucoup de sucreries, résultant sur des apports glucidiques élevés qui déséquilibrent facilement un diabète latent méconnu. Par exemple, un patient avec 1.4 g/l en période de non-jeûne ne présente pas de signes cliniques de diabète, il ne consulte pas et pourtant il est diabétique. Alors que pendant le Ramadhan, par cet apport excessif inhabituel de glucides, sa glycémie peut atteindre les 3 g/l. Les gens

s’en rendent généralement compte, car ils boivent beaucoup, urinent beaucoup, maigrissent malgré un appétit conservé. Chaque année après le Ramadhan, on constate une recrudescence des cas de diabète en consultation, qui n’étaient pas diagnostiqués auparavant. En revanche, un excès de sucre pendant le Ramadhan sur un terrain non diabétique n’entraîne pas immédiatement de diabète, mais sur le long terme, ce n’est pas à exclure. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut changer les habitudes culinaires des Algériens et ne pas faire d’excès. Pour beaucoup d’Algériens, le Ramadhan rime trop souvent avec sucres et gras.

● Quels sont les risques de jeûner quand on est diabétique ?

Quand on a un diabète récent, sans complications, avec ou sous traitement oral et

que le patient respecte son régime alimentaire, le Ramadhan n’est pas dangereux a priori. En revanche, les patients qui présentent des complications liées au diabète telles que l’hypertension artérielle ou une atteinte rénale, ou qui sont insulinodépendants, ne doivent en aucun cas jeûner. En effet, ils aggraveraient leurs complications et risqueraient de déséquilibrer leur diabète. Actuellement, on sent[n1] (constate ?) une évolution dans l’attitude des Algériens vis-à-vis de leur maladie, ils admettent de ne pas jeûner. Mais il est vrai que certains malades nous forcent la main et ne prennent pas en considération nos conseils en raison du contexte social et religieux. A ce moment-là, on essaye de trouver une alternative thérapeutique pour minimiser les dégâts qui ne sont pas à exclure.

Le f’tour, une addition sucrée !

Trop souvent, le f’tour et la soirée qui s’en suit sont l’occasion de tous les excès, notamment en sucres. Une petite idée de ce que certains d’entre nous ingurgitent

pendant le mois sacré :- 2 grands verres de jus de fruits ou de soda : 200 calories

- 1 part de 100 g de quelb ellouz : 250 calories- Une petite assiette de l’ham Lahlou : 250 calories

- 100 g de cacahuètes, amandes, noisettes : 600 caloriesAu total, ce sont 1300 calories que notre corps absorbe à travers

ces quelques aliments. Il faut savoir que par exemple 700 calories de plus chaque soir, ce sont 4900 calories en excès

chaque semaine et quelque 20 000 calories par mois qui seront transformées en graisse. Sachant que pour

fabriquer 1 kilo de graisse, il faut 8000 calories. Par conséquent pour les 20 000 calories consommées

de trop sous forme de sucres, vous vous retrouvez avec 2,5 kilos de plus à la fin du

mois de Ramadhan.

CHORBA ou HRIRA2 à 3 louches.

L’HAM LAHLOUPas systématique. Le jour où ce plat est servi, éviter la zlabiya et/ou le qelb ellouz

BOUREK1 à 2.

DATTESintéressantes au moment de la rupture du jeûne, car elles corrigent rapidement l’hypoglycémie de fin de journée grâce à leur teneur élevée en sucre (73 g de sucre pour 100 g de dattes). Elles sont également riches en fibres, ce qui facilite le transit. Attention aux abus.

L’EAUen boire en quantité suffisante le soir.

M’TAWEMune assiette moyenne suffira. Pas systématique, varier avec un plat à la viande et aux légumes cuits par exemple.

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3 QUESTIONS À SAFIA OUAHID, Professeur en endocrinologie et diabétologie à l’université d’Alger

Après le Ramadhan, on constate une recrudescence de diabètes qui n’étaient pas diagnostiqués auparavant

Des f’tour bons pour votre corps

Un s’hour pour jeûner en

toute tranquillité

Les aliments à favoriser au petit matin sont les sucres lents qui permettent d’éviter toute

sensation de faim pendant la journée.- 1 assiette moyenne de couscous

- 1 bol de lait- 1 fruit

8 aujourd’hui El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

Week-endEl WatanInfographie :

Page 8: El Watan du 19.07.2013

1951 – 1955 : Il est directeur du quotidien Alger républicain

jusqu’à l’interdiction de celui-ci par les

autorités françaises.

Octobre 1939 : Henri Alleg s’installe en Algérie où il devient un ardent militant au sein du Parti communiste algérien.

le siècle 9El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

HENRI ALLEG, le militant s’éteint

Henri Alleg et l’Algérie

Henri Alleg s’est éteint hier à l’âge de 92 ans. Ardent militant, il a lutté pour l’indépendance de l’Algérie depuis son arrivée à Alger en 1939. El Watan Week-end revient sur la relation qu’Henri Alleg entretenait avec l’Algérie, son pays, puisqu’il était de nationalité franco-algérienne.

«Dans cette immense prison surpeuplée, dont chaque cellule abrite une souffrance, parler de soi est comme une indécence. Au rez-de-chaussée, c’est la ‘‘division des condamnés à mort’’ .» C’est par ces mots qu’Henri Alleg décrit les souffrances de la torture infligée par les tortionnaires français lors de la guerre de Libération nationale. Plus qu’une expérience personnelle, l’auteur traite de la souffrance de tout un peuple. Son autobiographie La question (1958) reste, aujourd’hui encore, un manifeste pour toutes les luttes contre le colonialisme et l’utilisation de la torture. L’historien français Alain Ruscio, qui a travaillé aux côtés d’Henri Alleg, affirme : «La question ne se limite pas à l’Algérie. Aujourd’hui encore, elle trouve tout son sens quand on parle de lieux comme Guantanamo, par exemple.» Arrivé en Algérie en 1939, son engagement aux côtés du Parti communiste algérien a été instantané. Mustapha Boutadjine, qui a rencontré Henri Alleg à de nombreuses reprises, nous explique : «Henri est un grand humaniste, il s’est engagé pour l’indépendance algérienne car il était convaincu de la justesse de cette cause. Pour moi, il est plus

Algérien que certains Algériens.» Son engagement était sans faille et se faisait menaçant, notamment à travers la ligne éditoriale qu’il a donnée au quotidien Alger républicain, résolument anticolonialiste. Le journal est interdit en 1955 et deux ans plus tard, Alleg est arrêté, torturé puis emprisonné. C’est d’ailleurs dans ces circonstances qu’il écrira La question.

ALGÉRIEN Pour Alain Ruscio, Henri Alleg «était le symbole d’un espoir un peu décalé au vu de la situation coloniale. Il voulait que toutes les sphères de la société coloniale soient unies. C’était un projet très courageux et original». Alleg a en effet toujours milité pour l’égalité au sein de la société algérienne. Sa décision de prendre la nationalité algérienne après l’indépendance n’a été que la conséquence logique de son engagement.

Malgré son départ forcé en 1965, après la prise de pouvoir de Houari Boumediène, «il restait très attaché à l’Algérie et suivait de près l’actualité. Il est revenu à de nombreuses reprises après cela d’ailleurs», révèle Mustapha Boutadjine alors qu’Alain Ruscio ajoute : «Même s’il ne le disait pas ouvertement, Henri se sentait concerné par les problèmes que soulève la presse algérienne. L’Algérie n’a pas pris la direction qu’il avait rêvée pour elle, mais il savait que ce n’était pas à lui de donner des leçons.» La sagesse qui transparaît dans ce dernier témoignage fait en réalité écho à la modestie et à l’humilité, autant de valeurs qui distinguaient l’homme en toute circonstance. «Malgré toute son expérience, il savait rester simple et très modeste», indique Mustapha Boutadjine qui n’hésite pas d’ailleurs à comparer Henri Alleg, dans ses écrits et ses opinions à

Frantz Fanon. Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité et qui a eu la chance de travailler aux côtés d’Henri Alleg, retiendra «la douceur avec laquelle il était capable d’exprimer ses convictions».

HOMMAGEAinsi, au-delà de son engagement politique en Algérie, celui qui est décrit comme étant «d’un humanisme extraordinaire» par H. Boutadjine et R. Moussaoui, s’est illustré par son abnégation à faire de la torture un fait impardonnable dans le monde entier, et ce, jusqu’à sa mort. Autant de raisons qui rendent l’hommage à Henri Alleg nécessaire. Evidemment, ne pas abandonner son combat et ses opinions est une manière de ce faire, comme le rappelle Rosa Moussaoui. Pour sa part, Alain Ruscio insiste sur «la nécessité de mettre la lumière sur ces quelques Européens, qui n’étaient pas du tout nombreux, à s’être opposés à la puissance coloniale et à avoir lutté aux côtés du peuple algérien, comme Henri lui-même mais aussi son épouse Gilberte, qui a été un soutien pour lui, en toute circonstance». Une analyse qui fait écho aux dernières phrases d’Alleg dans La question : «Tout cela, je devais le dire pour les Français qui voudront bien me lire. Il faut qu’ils sachent que les Algériens ne confondent pas leurs tortionnaires avec le grand peuple de France, auprès duquel ils ont tant appris et dont l’amitié leur est si chère.» En outre, lorsque nous interrogeons M. Boutadjine sur l’éventualité d’avoir une place au nom d’Henri Alleg en Algérie, à l’image de Maurice Audin, celui-ci surenchérit : «Une place ? Oui pourquoi pas. Au risque de paraître présomptueux, je dirais même un boulevard en son hommage. C’était un grand homme, un grand Algérien.» Cependant, pour lui, la priorité est de le réhabiliter dans l’histoire et «faire que les jeunes générations soient au fait de l’œuvre d’Alleg, de son engagement et son combat». ■

Avez-vous déjà eu l’occasion de le rencontrer personnellement ?

Oui, à de nombreuses reprises, puisque après avoir été contraint de quitter l’Algérie en 1965, il est devenu reporter à l’Humanité puis directeur général du journal. Même à la retraite, on le voyait souvent et il continuait à transmettre ses mémoires. L’Algérie était le combat de sa vie, c’était le combat des communistes algériens et français, et il l’a toujours dit. L’Algérie est un chapitre de sa vie qui a beaucoup compté pour lui, plus que tout autre. C’était un homme discret, souriant, d’une grande douceur, et ce, même quand il affirmait des convictions très fortes. C’est d’ailleurs un homme de conviction qui se définissait comme un militant communiste, anti-impérialiste. Il avait à cœur de transmettre à la jeunesse l’essence des combats menés contre le fascisme et le colonialisme.

Quelle était la relation d’Henri Alleg à l’Algérie ?

Il était resté très attaché à l’Algérie. Jamais d’ailleurs il ne se permettait de porter un jugement sur les chemins qu’a pu prendre l’Algérie après l’indépendance, cela relevait davantage de son engagement internationaliste. Il parlait souvent de son équipe à Alger républicain et de son expérience au sein du journal. En particulier, Kateb Yacine était le journaliste auquel il était le plus attaché, il le décrivait

comme une personne

brillante. Il a quitté l’Algérie dans des circonstances difficiles, mais en même temps je ne l’ai jamais entendu porter un jugement sur les choix de l’Algérie indépendante. Il y est d’ailleurs retourné. Ce qui est sûr, c’est qu’en arrivant à Alger en octobre 1939, ce qui l’avait frappé, c’était la forme d’apartheid dans laquelle étaient tenus les Algériens.

Que pensait Henri Alleg de l’Algérie indépendante, même s’il ne le disait pas publiquement ?

J’ai mené une interview avec lui en 2012 à l’occasion du cinquantenaire. En substance, il répétait que l’indépendance est une de ses plus belles victoires. L’essentiel pour lui était d’avoir combattu pour libérer l’Algérie du joug colonial. Il trouvait également dangereux de penser que l’Indépendance avait été volée aux Algériens, car c’était le refus total de voir ce qu’elle a apporté aussi. Il était au fait de la difficulté que rencontre la jeunesse algérienne, mais pour lui, l’Algérie restait une conquête historique inestimable.

Henri Alleg est-il Algérien finalement ?

Pour moi il l’est. D’ailleurs, il est citoyen algérien puisqu’il avait le passeport algérien. Ce qui est certain, c’est qu’il était Algérien de cœur et de combat, un pays duquel il gardait un souvenir très vif. Il évoquait la lutte d’indépendance, mais aussi des luttes ouvrières du petit peuple

d’Alger auquel il était fortement lié de par son engagement communiste. Henri Alleg connaissait toutes les figures du mouvement nationaliste algérien et à mon sens, il était comme eux une grande figure du combat pour l’indépendance, et déjà avant la guerre. C’est sous sa houlette qu’Alger républicain a pris une tournure très franchement anticolonialiste. Il défendait l’idée d’indépendance algérienne avant que l’insurrection ne commence le 1er novembre 1954.

Quelle lecture contemporaine de la Question feriez vous, au-delà du cas algérien ?

Concernant La question, Henri Alleg précisait à maintes reprises qu’il n’avait pas écrit ce livre pour lui-même, mais qu’il avait témoigné pour les milliers de patriotes algériens qui étaient passés entre les mains des tortionnaires. Il répétait toujours cela et insistait sur le fait que des milliers d’Algériens étaient passés par la gégène, par les sévices. Ce qu’on appelait «les disparus» et qui avaient été torturés à mort et dont l’armée française avait fait disparaître les corps ont beaucoup marqué Henri Alleg. Il n’hésitait pas à dire que les méthodes mises au point par l’armée française ont été exportées en Amérique latine, aux Etats-Unis. Pour lui, le parallèle était clair entre El Biar et des lieux comme Abou Ghraïb.

ROSA MOUSSAOUI. Journaliste à l’Humanité

Henri Alleg était algérien de cœur et de combat

sur le net Retrouvez l’intérview donnée par Henri Alleg à El Watan en 2004 sur : www.elwatan.com/archives/article.php?id=7125

L’ARRIVÉE D’ALLEG EN ALGÉRIEC’est avec un état d’esprit un peu vierge sur les grandes questions politiques que je suis arrivé en

Algérie. L’Algérie devait être une étape d’un voyage à travers le monde. Les circonstances ont fait que je suis resté. Il n’y avait plus de bateau. C’était la guerre. Je me suis lié, ce qui était, à l’époque, une chose exceptionnelle, avec des jeunes Algériens. Parler de l’indépendance de l’Algérie ne me bouleversait pas du tout, alors que c’était un mot tabou. Il coûtait cher aux Algériens de le prononcer.

JOURNAL ALGER RÉPUBLICAINA partir de 1950, Alger républicain est devenu un vrai

journal algérien, avec le souci de ne pas se couper de la population européenne, qui pouvait être amenée à comprendre que l’intérêt des Européens qui n’étaient pas des colonialistes, c’était de se joindre aux Algériens exploités. Il n’y avait pas d’horaires de travail, pas de vacances, les salaires étaient ridicules quand ils étaient payés. Quand il y avait une souscription et qu’on disait : «Il faut absolument qu’on obtienne de l’argent, sans cela on est étranglés», il aurait fallu prendre des photos des gens qui faisaient la queue devant la caisse, avec des ouvriers, des dockers, des femmes qui apportaient des bijoux... Cet amour des Algériens pour ce journal venait du fait qu’ils savaient que le journal ne leur racontait pas des histoires.

POST-62Je savais qu’il y aurait des difficultés qui gêneraient

l’application de ce à quoi officiellement l’Algérie s’était engagée. Je n’étais pas étonné, mais je me disais que la lutte continuait et que toutes ces idées retardataires seraient balayées. Les gens qui pensaient comme moi n’étions pas déçus, mais peinés de voir que les choses n’allaient pas aussi vite que nous voulions, mais on gardait l’idée que les choses évolueraient dans le bon sens. C’était une période où il y avait beaucoup d’illusions sur le fait que l’Algérie allait de l’avant. C’était le Cuba de l’Afrique. Le coup d’Etat a mis les choses à nu. L’Algérie n’était pas ce qu’on disait.

Extraits de l’entretien accordé par Henri Alleg le 1er novembre 2004 à El Watan

12 juin 1957 : Il est arrêté par la 10e division parachutiste au domicile de son ami Maurice Audin, avant d’être emprisonné et torturé à El Biar.

1958 : Il publie son œuvre autobiographique La Question dans laquelle il relate la torture dont les civils algériens étaient victimes.

1962 – 1958 : Après les Accords d’Evian, il revient en Algérie où il refonde Alger républicain, avant le coup d’Etat de Boumediene qui l’oblige à repartir en France.

2003 : Il revient en Algérie dans le cadre du documentaire «Un rêve algérien» du réalisateur français Jean-Pierre Lledo qui le suit dans ses chaleureuses retrouvailles avec l’Algérie.

2005 : Il cosigne une lettre au président français de l’époque, Jacques Chirac, en faveur de la reconnaissance de l’abandon des harkis par la France.

Amrane Mahfoud Medjani [email protected]

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Page 9: El Watan du 19.07.2013

3 SyrieLes réfugiés de plus en plus

nombreux Antonio Guterres, haut commissaire aux réfugiés aux

Nations unies a affirmé que la situation en Syrie, notamment en matière d’afflux de réfugiés dans la région

risque de déstabiliser la région tout entière. En effet, le HCR estime a plus de 1,8 million, le nombre de réfugiés

syriens dans les pays voisins, comme le Liban ou la Jordanie. A ce propos, John Kerry, secrétaire d’Etat en

charge de la diplomatie américaine, a visité, hier, le camp de réfugiés de Za’atri accueillant 120 000 réfugiés syriens, non

loin de la capitale Aman, lors de sa visite officielle en Jordanie. A ces réfugiés, il faut ajouter les 4 millions de

déplacés à l’intérieur même du pays. En moyenne, 5000 personnes sont tuées chaque jour en Syrie alors que plus de

6000 Syriens fuient la guerre dans leur pays. C’est tout simplement la situation humanitaire la plus grave depuis le

génocide rwandais des années 1990. La question des réfugiés risque de déstabiliser la région et le conflit déborde, chaque jour

un peu plus, au-delà de ses frontières. Ainsi, hier matin, les services de sécurité libanais ont affirmé qu’un raid aérien syrien

avait eu lieu : «Un hélicoptère a violé l’espace aérien libanais et a lancé à 1h30, quatre roquettes sur les environs de la localité

d’Aarsal dont deux ont explosé, faisant des dégâts.» Cette localité sunnite du pays, qui est soupçonnée d’aider les rebelles syriens, a

déjà été l’objet d’une attaque similaire, le 12 juin dernier. L’ambassadeur du Liban à l’ONU a pour sa part surenchérit : «Les tirs

et les incursions de plus en plus nombreuses de la Syrie au Liban menacent la sécurité et la stabilité de mon pays.» Valérie Amos,

responsable des affaires humanitaires à l’ONU, déplore quant à elle un manque de près de 3.1 milliards de dollars pour financer l’aide

humanitaire syrienne tout en précisant que les organisations

sur place devaient faire face à des «restrictions

considérables» du régime syrien et des rebelles.

2 EgypteCatherine Ashton appelle à la libération de Morsi

En visite officielle en Egypte, la chef de la

diplomatie européenne,

Catherine Ashton, a appelé les autorités

en charge de la transition égyptienne.

«Je pense qu’il devrait être libéré, mais on

m’a assuré qu’il allait bien.» Elle s’inquiète

par ailleurs de la stabilité de l’Etat égyptien et de la nécessité de mettre des élections libres en place rapidement : «L’ordre doit être restauré, la stabilité doit être restaurée, les droits doivent être protégés et le pays doit être capable de reprendre le cours normal des choses.» John Kerry, secrétaire d’Etat américain aux Affaires étrangères, a précise, pour sa part, qu’il ne se risquerait pas à dresser un bilan immédiatement des récents événement en Egypte et qu’il ne parlait pas encore de coup d’Etat. La tension est toujours aussi vive entre les pro et anti-Morsi en Egypte, alors que le présent gouvernement de transition se compose essentiellement de partis laïques excluant toute mouvance islamiste. D’ailleurs, les Frères musulmans ont affirmé leur volonté de ne pas collaborer avec un «un pouvoir usurpateur qui n’a aucune légitimité». Mercredi soir, le Premier ministre turc, Recep Tayipp Erdogan, qui a aussi été l’objet de violentes contestations dans son pays il y a quelques semaines, a annoncé qu’il a refusé de s’entretenir avec l’actuel vice-président égyptien, Mohamed El Baradei : «Comment est-ce que je pourrais te parler ? Tu n’as pas été élu, tu as été nommé par les dirigeants du coup d’Etat», a-t-il affirmé à Ankara. Le bras de fer entre l’armée et les islamistes est loin d’être terminé et les violences continuent. Dans la nuit de mercredi à jeudi, trois policiers ont trouvé la mort dans une attaque perpétrée contre les forces de l’ordre, dans la région du Sinaï.

1 Afrique du Sud Joyeux anniversaire «Mandela Day»Hospitalisé à Pretoria depuis plus de six semaines, Nelson Mandela est toujours en vie et a fêté hier ses 95 ans. Plus encore, il semble «répondre étonnement bien au traitement ces derniers jours», selon sa fille Zindzi, alors que la présidence sud-africaine a affirmé dans son communiqué que son «état s’améliore constamment depuis ces derniers jours». Et de poursuivre : «Il fait des progrès remarquables, il regarde la télévision avec des écouteurs maintenant et il lève parfois la main comme s’il voulait nous serrer la main.» Le père de la nation sud-africaine prouve encore une fois qu’il est un exemple d’abnégation, et, malgré la maladie, a tenu à organiser son traditionnel déjeuner d’anniversaire hier en présence des membres de sa famille. Le pays

entier a manifesté sa joie durant le «Mandela Day», journée hommage instituée en 2009, que l’ONU a rendue mondiale en 2010. Les réactions de pays étrangers se sont multipliées pendant la journée d’hier, le président américain Barack Obama a salué son «exemple extraordinaire de courage, de gentillesse et d’humilité». Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’est «associé à cet hommage, mondial, unanime, en faveur de cet homme qui a rendu au peuple sud-africain sa liberté et sa dignité». Le président Zuma est également rendu hommage à Mandela : «Aujourd’hui, toutes nos pensées sont tournées vers le riche héritage qu’il nous a laissé, à nous Sud-Africains et au monde».

6 Afghanistan-Qatar

Un complot taliban depuis Doha

Le secrétaire général de la présidence afghane, Karim Khoram, a affirmé hier à l’AFP que l’ouverture d’un bureau taliban à Doha relevait d’un «complot contre l’Afghanistan»

vraisemblablement mené par les Etats-Unis, le Qatar et le Pakistan. Et de poursuivre : «L’ouverture de ce bureau au

Qatar, et la manière dont c’est arrivé, sont la conséquence d’un complot, mais nous avons déjoué ce complot qui était

destiné à diviser ou à détruire l’Afghanistan.» L’ouverture de ce bureau remonte au 18 juin dernier et avait été salué par Washington en ce sens

qu’il aurait pu augurer des pourparlers avec

l’Etat afghan. Seulement, l’initiative

s’est avérée contre-productive, puisqu’en plus de la contester, le

président afghan Hamid Karazai a rompu

des négociations cruciales avec les Etats-Unis sur un éventuel statut des forces américaines après le retrait officiel prévu en 2014. La

société afghane reste pour sa part profondément minée par les batailles d’influence au sein de l’arène politique et continue d’en être la victime. En effet, hier matin, huit Afghans travaillant sur une base

américaine dans la province du Logar, au sud de Kaboul, ont été tués par des insurgés talibans. «Ils ont été tués un par un par une balle

dans la tête», a affirmé le chef adjoint de la police locale. L’Afghanistan reste donc instable, prise entre des batailles institutionnelles et des

actes de violence qui se font plus fréquents.

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4 PalestineJohn Kerry pour des pourparlers israélo-palestiniens En visite dans la région du Moyen-Orient jusqu’à la fin de la semaine, John Kerry, chef de la diplomatie américaine, s’est montré confiant hier quant à l’amélioration des relations entre la Palestine et Israël, jugeant que l’Etat hébreu et la Ligue arabe avaient tous deux trouvé le plan de négociations proposé par les Etats-Unis «convenable». Toutefois, aucune date n’a filtré quant à la tenue de ces négociations alors même que le «Plan Kerry» n’a pas encore été rendu public. Un dirigeant de l’OLP sous le couvert de l’anonymat a cependant révélé à l’AFP que «le plus importante proposition du plan de Kerry est une reprise des négociations sans arrêt ou gel de la colonisation». La même source a affirmé que les instances dirigeantes palestiniennes avaient voté hier en faveur du plan proposé par les Etats-Unis. Tony Blair sera par ailleurs associé à ce néo-Plan Marshall qui coûtera 4 milliards aux Etats-Unis, qui seront aidés par des investisseurs privés encore inconnus. Dans le même temps, la Palestine a connu une petite victoire diplomatique hier, après que l’Union européenne a décidé d’exclure les territoires palestiniens occupés, de tous les accords de coopération la liant à l’Etat d’Israël. Une nouvelle qui n’a pas été reçue des meilleures des manières par les autorités israéliennes et qui pourraient bien compromettre les efforts de l’administration Obama dans la région. Un responsable palestinien a pour sa part affirmé que «les Palestiniens proposent de continuer à se tourner vers des organisations internationales pour y obtenir l’adhésion si la colonisation se poursuit». Il reste cependant certain que J. Kerry met au cœur de sa politique extérieure le processus de paix dans le Proche-Orient.

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5 Russie Un opposant condamné à 5 ans

de prison

Opposant de la première heure de Vladimir Poutine, Alaxei Navalny a été condamné hier matin à «cinq ans de camp» par le

juge Serguei Bilnov pour une affaire de détournement de fonds, que l’opposant dénonce comme étant «fabriqué de toutes

pièces». La justice russe a mis l’accent sur «gravité du crime» et le «danger qu’il représente pour la société» alors que le parquet

avait requis une peine de 6 ans de camp associée à une amende de 23 000 euros. Le juge chargé de l’affaire a par ailleurs ajouter :

«Le tribunal a établi que Navalny a organisé cet acte criminel et a dirigé la mise en œuvre de ce détournement à grande échelle». Il

a été jugé pour un détournement de près de 400 000 euros, selon le parquet. L’affaire a été mise en exergue après que Navalny a

officiellement annoncé sa candidature à la mairie de Moscou en septembre dernier et son intention de briguer la présidentielle en

2018. De là à penser que l’administration Poutine l’a écarté pour ses positions politiques, il n’y a qu’un pas. L’inculpé, menotté à la

sortie du tribunal a dénoncé «une vengeance politique» avant d’appeler au boycott de l’élection du maire de Moscou. Une

nouvelle controverse après l’affaire des Pussy Riots condamné en août 2012 à deux ans de prison pour leurs divergences politiques.

Paris s’est dit «préoccupé» par l’arrestation de Navalny alors que Washington se dit «profondément déçu» par le verdict.

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10 monde El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

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Devant l’hystérie générale contre l’islam en Amérique après le 11 septembre, Susan Sontag s’écria : «Enough is enough», assez c’est assez. S’en suivit une série d’articles dans le New York Times qui fit d’elle l’ennemi public n°1. Aujourd’hui, devant le tumultueux mouvement soulevé par le tweet de la fondatrice du FEMEN, et le cliquetis des «j’aime» sur facebook, venant aussi bien de ceux et celles qui portent un regard critique sur l’islam, que les antiféministes qui trouvent là un bon prétexte pour faire leur coming out, j’ai envie de dire «Enough is…». Occupons-nous de ce qui se passe chez nous et cessons d’être réactifs au moindre souffle de vent qui vient d’ailleurs. A côté du cliquetis facebookien, j’entends le silence qui entoure le procès d’Amina. Pourquoi les mêmes ne se sont-ils pas scandalisés du sort fait à cette très, très jeune femme, pourquoi n’ont-ils pas été outrés qu’après avoir voulu la voiler au tribunal comme on le fait pour les femmes de mœurs légères, voilà qu’on l’oblige à faire le Ramadhan en prison ! Là ne devraient pas être les raisons de notre indignation ? N’est-il pas urgent de proclamer notre engagement pour cette enfant qui pourrait être la nôtre et qui suscite notre admiration tant elle arrive, à force de conviction et d’intelligence, à être une figure politique qui dépasse même la cause des femmes. Ses juges iniques et barbus l’ont compris avant nous. Voulant la casser, ils ont fait d’Amina le symbole de la résistance politique. Car il s’agit d’un procès politique comme le démontre si bien son avocat. Paraphrasons Aragon qui prophétisa que la femme sera l’avenir de l’homme, Amina dans cette affaire a pris «sa taille grandeur nature» et tire à sa hauteur le débat politique. Alors laissons loin de nous ces voix qui viennent d’ailleurs, même si elles nous choquent, elles mènent le combat qu’elles jugent pertinent, et avec encore plus de radicalité contre leur religion, le christianisme. L’athéisme, la libre pensée, l’irrespect n’ont pas détruit celui-ci, bien au contraire. Laissons vivre et penser les gens comme ils l’entendent. L’islam a traversé d’autres crises et est toujours bien vivant dans le cœur des croyants. Enfin et surtout, l’islam n’a pas besoin d’être défendu contre ses «ennemis extérieurs», ce sont les musulmans, et seulement les musulmans qui peuvent mettre l’islam en difficulté. Aujourd’hui, c’est autour d’Amina qu’il faut nous regrouper, car dans son combat se joue une part de notre avenir, et ce qui se passe dans ce procès est plus dangereux pour l’islam que le tweet d’Inna Shevchenko. Vous avez dit qui ?

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Des derviches tournentà Alger

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sur le net Pour écouter Tinariwen : www.youtube.com/watch?v=OYR5X-vihAoEl Watan Week-endVendredi 19 juillet 201312

VENDREDI 19

MUSIQUEAlger. A 23h. Soirée avec Djamel Menouar. Au centre culturel de Oued Koriche.Alger. 23h. Concert de Bariza. A la maison de vieillesse de Dély Ibrahim. Alger. A 23h. Concert avec Sid Ali Driss. Au conservatoire Ben Hadouga de Kouba.Alger. A 23h. Concert avec Amine Allia. A la salle de l’APC de Bab Ezzouar.Alger. A 23h. Concert avec Karim Aouidat. A la place publique de Baba Hacen. Alger. A 23h. Concert de Abdelhak Bourouba. Au Bois des Cars de Dély Ibrahim.Alger. A 23h. Concert avec Farid Salami. Au centre culturel de Chéraga.Alger. A 23h. Concert avec Laïd Bouchenga. Au centre culturel Debih Cherif d’El Madania. Alger. A 23h. Concert avec Mohamed Laagab. Au centre culturel de Magharia.Alger. A 23h. Concert avec Ayoub. A la salle de l’APC de Rouiba. Alger. A 23h. Soirée avec Rachid Boudjellab. A la Médiathèque de Draria.Alger. A 22h30. Musique kabyle avec Djaâfar Aït Menguelat. Salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane.Alger. A 23h. Concert avec Noureddine Zeghane. A la maison de jeunes de Souidania.Skikda. Concerts de malouf, d’andalou, de musique chaouie... Au

Palais de la culture et des arts, à La Marine, de Stora, à l’hôtel de ville et sur la plage Larbi Ben M’hidi.

SPECTACLESCirque. Alger. A 21h. Cirque Amar. Entrée : entre 900 et 1500 DA. Parking du centre commercial Ardis.Constantine. Jusqu’au 24 août. «Layali Cirta» 3e édition. Au théâtre de plein air.Mostaganem. A 22h. Soirées de hadra Aïssaouia, diwane, spectacles humoristiques, soirées chaâbi ou andalou. A la maison de la culture.Jijel. Jusqu’au 22. Les journées du théâtre professionnel.Annaba. A 22h. Représentation de Esaraha el Masrahia  et Al Ardha. Au théâtre régional. 1, place Tarek Ibn Ziad. Tél. : 038.863.817.Batna. A 22h. Représentation d’El Hisabe. Au théâtre régional. 2, rue Mohamed Salah Ben Abbès. Tél. : 033.802.080.

FESTIVALAlger. Festival national de la chanson chaâbi, hommage au poète Mustapha Toumi. Jusqu’au 26 juillet. Salle Ibn Zeydoun.Béjaïa. A 22h. Jusqu’au 20 juillet. Festival national de la chanson amazighe. Au théâtre régional. Boulevard Amirouche. Tél. : 034.211.092.Constantine. Festival national de la musique andalouse malouf. Jusqu’au 23 juillet. A la maison de la culture.

SALONAlger. Jusqu’au 23. De 21h30h à 2h du matin. Salon Blanc 2013, salon du mariage. Au grand chapiteau de l’hôtel Hilton.

Oran. Foire spéciale Ramadhan. Au Palais des expositions, boulevard Colonel Lotfi . Tél. : 041.341.173.

ENFANTAlger. Tout le mois de Ramadhan. Les ateliers Pinocchio : création de marionnettes, peinture sur verre et apprentissage d’une langue étrangère. Tél. : 021.470.126.

RENCONTREAlger. A 21h. Rencontre et projection du fi lm Haçla, de Tariq Teguia. A proximité du lycée Sainte Elisabeth. 67 Boulevard Krim Belkacem, Télemly Tél. : 0551.621.886.

SAMEDI 20

MUSIQUEAlger. A 22h30. Soirée marocaine animée par l’artiste Zina Douadia (Maroc). A la salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane.Alger. A 23h. Concert avec Merzak Debih. Au conservatoire Ben Hadouga de Kouba.Alger. A 22h30. Concert de Sadek et de la troupe El Bahara. Au palais de la culture Moufdi Zakaria, les Anassers.Alger. A 23h. Concert avec Abdelkader Cherchem. Au centre culturel de Magharia. Alger. A 22h30. Concert marocain avec Daoudia. Salle Ibn Khaldoun.Alger. A 23h. Soirée avec Merzouk Ben Saïd. Au centre culturel de Oued Koriche. Alger. A 22h. Soirée comique animée par Kamel Bouakaz. Au théâtre de Verdure. Alger. A 23h. Concert avec

Abdelkader Moukli. A la salle de l’APC de Birkhadem.Skikda. Concerts de malouf, d’andalou, de musique chaouie... Au Palais de la culture et des arts, à La Marine, de Stora, à l’hôtel de ville et sur la plage Larbi Ben M’hidi.

SPECTACLESAlger. A 22h. Spectacle avec Abdelkader Secteur. Kheïma de l’hôtel Sheraton Club des Pins. Tarif : 1000 DA.Alger. A 21h. Cirque Amar. Entrée : entre 900 et 1500 DA. Parking du centre commercial

Ardis.Constantine. Jusqu’au 24 août. «Layali Cirta» 3e édition. Au théâtre de plein air.Mostaganem. A 22h. Soirées de hadra Aïssaouia, diwane, spectacles humoristiques, soirées chaâbi ou andalou. A la maison de la culture.Jijel. Jusqu’au 22. Les journées du théâtre professionnel.Batna. A 22h. Représentation de Houa ou ness. Au théâtre régional. 2, rue Mohamed Salah Ben Abbès. Tél. :033.802.080.

FESTIVALBéjaïa. A 22h. Jusqu’au 20 juillet. Festival national de la chanson amazigh. Au théâtre régional. Boulevard Amirouche. Tél. : 034.211.092.Constantine. Festival national de la musique andalouse, malouf. Jusqu’au 23 juillet. A la maison de la culture.SALONAlger. Jusqu’au 23. De 21h30h à 2h du matin. Salon Blanc 2013, salon du mariage. Au grand chapiteau de l’hôtel Hilton.Oran. Foire spéciale Ramadhan. Au Palais des expositions, boulevard Colonel Lotfi . Tél. : 041.341.173.

RENCONTREAlger. De 15h à 16h. Conférence «Les fonctions de Qsidat El Melhoun». Au cercle Frantz Fanon. Niveau 112. Centre des arts Offi ce Riadh El Feth.

ENFANTAlger. Tout le mois de Ramadhan. Les ateliers Pinocchio : création de marionnettes, peinture sur verre

et apprentissage d’une langue étrangère. Tél. : 021.470.126.

DIMANCHE 21

MUSIQUEAlger. A 22h. Soirée de variétés animée par l’artiste Kader Japoni. Au théâtre de Verdure. Alger. A 22h30. Concert avec la troupe Amel de Mostaganem. Au Palais de la culture Moufdi Zakaria. Plateau des Anassers. Tél. : 021.291.010.Skikda. Concerts de malouf, d’andalou, de musique chaouie... Au Palais de la culture et des arts, à La Marine, de Stora, à l’hôtel de ville et sur la plage Larbi Ben M’hidi.Alger. A 23h. Concert avec Farid Djoudi. A la Médiathèque de M’halma.

SPECTACLESAlger. A 21h. Cirque Amar. Entrée : entre 900 et 1500 DA. Parking du centre commercial Ardis.Constantine. Jusqu’au 24 août. «Layali Cirta» 3e édition. Au théâtre de plein air.Mostaganem. A 22h. Soirées de hadra Aïssaouia, diwane, spectacles humoristiques, soirées chaâbi ou andalou. A la maison de la culture.Jijel. Jusqu’au 22. Les journées du théâtre professionnel.

FESTIVALAlger. Festival national de la chanson chaâbi, hommage au poète Mustapha Toumi. Jusqu’au 26 juillet. Salle Ibn Zeydoun.Constantine. Festival national de la musique andalouse, malouf. Jusqu’au 23 juillet. A la maison de la culture.

SALONAlger. Jusqu’au 23. De 21h30h à 2h du matin. Salon Blanc 2013, salon du mariage. Au grand chapiteau de l’hôtel Hilton.Oran. Foire spéciale Ramadhan. Au Palais des expositions, boulevard Colonel Lotfi . Tél. : 041.341.173.

RENCONTREAlger. De 15h à 16h. Conférence «Etude sociologique de la poésie chaâbi». Au cercle Frantz Fanon. Niveau 112. Centre des arts Offi ce Riadh El Feth.

Alger. A partir de 2débat des fi lms DeDjazira, de Amine (en présence du résalle Algeria. Rue

ENFANTAlger. Tout le moisLes ateliers Pinoccmarionnettes, peinet apprentissage détrangère. Tél. : 02

LUNDI 22

MUSIQUEAlger. A 22h30. SoLes Dervishes Tou(Turquie). A la salle12, rue Docteur SaAlger. A 23h. SoiréLekkam. Au centreKoriche.Alger. A partir de 2le groupe Grooz. ARue Didouche MouAlger. A 23h. ConcAbdelmadjid Meskl’APC de Rouiba. Alger. A 23. ConceZehani. A la MaisoHammamet. Alger. A 23h. ConcMohamed Metaouconservatoire BenKouba. Alger. A 22h30. Soanimée par les artHattali et Tahar ZaAnka.Alger. A 22h30. Comusique andalousRossignols d’Algerla culture Moufdi ZAnassers.Skikda. Concerts dd’andalou, de musAu Palais de la culà La Marine, de Stoville et sur la plageM’hidi.

SPECTACLESAlger. A 21h. Cirqu: entre 900 et 150centre commerciaConstantine. Jusq«Layali Cirta» 3e éthéâtre de plein aiMostaganem. A 22hadra Aïssaouia, d

KHEIMASGaada Lounge. Alger. A partir de 21h. Avec Dj Hadès. Chichas, thés, pâtisseries, glaces, brochettes... Entrée : 1000 DA la semaine, 1500 DA le week-end. Hôtel Sofitel, Hamma. 172, rue Hassiba Ben Bouali. Tél. : 021.685.210.Jardin botanique. Alger. A partir de 21h. Hôtel El Djazaïr, 24, avenue Souidani Boudjemaâ. Tél. : 021.230.933. www.facebook.com/HotelElDjazairKheima Beach de Djezzy. Alger. A partir de 22h. Entrée : 1000 DA avec 3 consommations. Salsa, magie, mode, Dj résident David Anderson. A l’hôtel Sheraton, Club des Pins. Well Sound. Alger. A partir de 21h. Vendredi 19. Zaho et Essi Moh. Samedi 20. Jamel Laroussi et Ferda. Dimanche 21. Ramy Ayach. Lundi 22. Magyc System. Mardi 23. Amel Zen et Natasha Atlas. Mercredi 24. Cheikh Tidiane. Jeudi 25. Shahd Barmada. Au chapiteau de l’hôtel Hilton, Pins Maritimes. Tél. : 0560.001.119. Kheima night life. Alger. A partir de 21h. Performers, spectacles, karaoké, magie, restauration. Entrée : 800 DA pour les hommes avec thé et kalb ellouz, gratuit pour les filles. Le Grial, villa 3 Val d’Hydra. Tél. : 0560.311.607.Les nuits feutrées. Sidi Fredj. A partir de 21h30. Deux ambiances, deux lieux. Ambiance piscine avec Dj

internationaux, humoristes, performers, jeux... Ambiance kheima : concerts live, humoristes. Dimanche, lundi, mardi, mercredi : entrée gratuite avant 22h. 1000 DA. Jeudi, vendredi, samedi : 1000 DA. Entrée enfants : 500 DA. A l’hôtel Riad el Feth. Tél. : 0770.125.313. www.facebook.com/lesnuitsfeutrees.Villa Moncada. Ben Aknoun. A partir de 22h. Dj résidents : Dj Tarik Berrefane et Dj Alcapone. Entrée : 1000 DA avec un gâteau et une boisson. Tél. : 0554.615.104. Mad Stage Kheima. Ben Aknoun. A partir de 21h. Jeux, musique, tournois de coinche, dominos. Entrée : gratuite, 19 ans minimum. Au Tennis club, avenue Abdelkader Gadouche. Tél. :0770.831.098.Black Pearl. Chéraga. A partir de 22h. Soirées spéciales salsa, jazz, pop. Accès : 1500 DA en semaine, 2000 DA le week-end. L’hôtel Emir. Tél. : 021.361.344/021.371.021.Kheima Dolce Vita. Hydra. A partir de 22h. Karaoké, spectacles, dj, concerts. Pizzeria Dolce Vota, 1, rue Hamdani Lahcène. Tél.: 0558.251.852.Kheime Frahkoum au Club El Fayet. Alger. Jusqu’au 30 août. Ambiance musicale, soirées thématiques et culturelles. Ambiance club, jeux de cartes, échecs, boules et attractions cynophiles, jeux pour enfants.

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Page 12: El Watan du 19.07.2013

sur le net Pour connaître la programmation du ciné en pleine air Sky londge : www.facebook.com/skyloungemovies?fref=ts 13El Watan Week-end

Vendredi 19 juillet 2013

22h. Projection-emain à Alger et Al Sidi Boumediène

éalisateur). A la Didouche Mourad

s de Ramadhan. chio : création de nture sur verre d’une langue 21.470.126.

oirée animée par rneurs de Konya e Ibn Khaldoun. aâdane.ée avec Sid Ali e culturel de Oued

22h. Concert avec A la salle Algeria. uradcert avec koud. A la salle de

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oirée chaâbi tistes Boubaker ahani. A Nadi El

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de malouf, sique chaouie... ture et des arts, ora, à l’hôtel de e de Larbi Ben

ue Amar. Entrée 00 DA. Parking du

l Ardis.u’au 24 août. édition. Au ir.2h. Soirées de iwane, spectacles

humoristiques, soirées chaâbi ou andalous. A la maison de la culture.Jijel. Jusqu’au 22. Les journées du théâtre professionnel.Batna. A 22h. Représentation de Errih, de la coopérative culturelle Art et créativité de Tébessa. Au théâtre régional. 2, rue Mohamed Salah Ben Abbès. Tél. : 033.802.080.

FESTIVAL

Alger. Festival national de la chanson chaâbi, hommage au poète Mustapha Toumi. Jusqu’au 26 juillet. Salle Ibn Zeydoun.Constantine. Festival national de la musique andalouse, malouf. Jusqu’au 23 juillet. A la maison de la culture.

SALONAlger. Jusqu’au 23. De 21h30h à 2h du matin. Salon Blanc 2013,

salon du mariage. Au grand chapiteau de l’hôtel Hilton.Oran. Foire spéciale Ramadhan. Au Palais des expositions, boulevard Colonel Lotfi . Tél. : 041.341.173.

RENCONTREAlger. De 15h à 16h. Conférence «La poésie de la résistance chaâbi». Au cercle Frantz Fanon. Niveau 112. Centre des arts Offi ce Riadh El Feth.

ENFANTAlger. Tout le mois de Ramadhan. Les ateliers Pinocchio : création de marionnettes, peinture sur verre et apprentissage d’une langue étrangère. Tél. : 021.470.126.

MARDI 23

MUSIQUEAlger. A 22. Concert avec Samir Farès, Wouedstock et Aclypse. Tarif : 300 DA. A la salle Sierra Maestra.Alger. A 23h. Concert avec Azziouaz Raïs. Au centre culturel de Magharia. Alger. A 23h. Concert avec Tsabast Anouar. A la salle El Albiaria d’El Biar.Alger. A 22h30. Soirée chaâbi animée par Reda Domaz. A Nadi El Anka.Alger. A 22h30. Soirée animée par M’hamed Yacine. A la salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane.Skikda. Concerts de malouf, d’andalou, de musique chaouie... Au Palais de la culture et des arts, à La Marine, de Stora, à l’hôtel de ville et sur la plage Larbi Ben M’hidi.

SPECTACLESAlger. A 21h. Cirque Amar. Entrée : entre 900 et 1500 DA. Parking du centre commercial Ardis.Constantine. Jusqu’au 24 août. «Layali Cirta» 3e édition. Au théâtre de plein air.Mostaganem. A 22h. Soirées de hadra Aïssaouia, diwane, spectacles humoristiques, soirées chaâbi ou andalou. A la maison de la culture.Batna. A 22h.Représentation de Edahalise, de la troupe El Bahdja du théâtre d’Alger. Au théâtre régional. 2, rue Mohamed Salah Ben Abbès. Tél. : 033.802.080.

FESTIVALAlger. Festival national de la chanson chaâbi, hommage au poète Mustapha Toumi. Jusqu’au 26 juillet. Salle Ibn Zeydoun.Constantine. Festival national de la musique andalouse malouf. Jusqu’au 23 juillet. A la maison de la culture.

SALONAlger. Jusqu’au 23. De 21h30h

à 2h du matin. Salon Blanc 2013, salon du mariage. Au grand chapiteau de l’hôtel Hilton.Oran. Foire spéciale Ramadhan. Au Palais des expositions, boulevard Colonel Lotfi . Tél. : 041.341.173.

ENFANTAlger. Tout le mois de Ramadhan. Les ateliers Pinocchio : création de marionnettes, peinture sur verre et apprentissage d’une langue étrangère. Tél. : 021.470.126.

MERCREDI 24

MUSIQUE

Alger. A 22h30. Soirée kabyle animée par l’artiste Mohamed Allaoua. A la salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane.Alger. A 22h30. Mohamed Allaoua. Salle Ibn Khaldoun.Alger. A 23h. Concert avec Mohamed Laaraf. A la Maison de vieillesse de Sidi Moussa. Skikda. Concerts de malouf, d’andalou, de musique chaouie... Au Palais de la culture et des arts, à La Marine, de Stora, à l’hôtel de ville et sur la plage Larbi Ben M’hidi.

SPECTACLESAlger. A 21h. Cirque Amar. Entrée : entre 900 et 1500 DA. Parking du centre commercial Ardis.Constantine. Jusqu’au 24 août. «Layali Cirta» 3e édition. Au théâtre de plein air.Mostaganem. 22h. Soirées de hadra Aïssaouia, diwane, spectacles humoristiques, soirées chaâbi ou andalou. A la maison de la culture.

FESTIVALAlger. Festival national de la chanson chaâbi, hommage au poète Mustapha Toumi. Jusqu’au 26 juillet. Salle Ibn Zeydoun.Alger. A 13h. Festival Algeria Metal Fest 100% métal. Avec Blast, Decibrun, Axxil, Ov Holocaust. Cinéma Sierra Maestra.

SALONOran. Foire spéciale Ramadhan. Au Palais des expositions, boulevard Colonel Lotfi . Tél. : 041.341.173.

les jardinspublicss’animenttout l’été !Alger. Jusqu’au 5 août. A partir de 17h. Pour le Ramadhan, l’Etablissement art et culture de la wilaya d’Alger organise des spectacles de clown et de magie pour enfants dans le cadre de son programme «Les forêts en fête» qui prend lieu dans toutes les forêts, jardins et espaces verts de la capitale. Vendredi 19. Le parc Paradou qui accueillera le clown Arc-en-Ciel et le magicien Haff af ; la forêt de Bois des Cars aura son lot avec le clown Ennoudjoum et le magicien Boubahra. Le Jardin Tunis accueillera le clown Mirou et El Ahlem sera à Raïs Hamidou. Samedi 20. Au grand jardin public de Rouiba alors qu’Arc-en-Ciel se produira à la cité Chahid Belkacem de Dar El Beïda. Mirou ira à la placette de Baba Hacen, Krimou au jardin public de Baraki, et le jardin public de Douera aura le duo Ennoudjoum-Haff af pour le divertir. Dimanche 21. Ennoudjoum sera seul au Parc Sidi Abdellah, Haff af et Arc-en-Ciel à la forêt Beau Lieu, Bouhabra et Mirou à la place Birtouta, El Ahlem à Kheraissia. Lundi 22. Krimou sera à la Madrague, le duo Zahoua-Ferha sera à la forêt de Bainem, Krimo à El Kittani et El Ahlem à la placette Aïn Taya. Mardi 23. Le Paradou accueille Ennoudjoum et Boubhara, la forêt de Bois des Cars, Zahoua et Freha, le Jardin de Tunis, Arc-en- Ciel et El Ahlem sera à la placette Raïs Hamidou.

.../ suite P 14

les jeunes talentsdu chaâbi

réunis sur scèneDu vendredi 19 au jeudi 26. Alger. A 22h. 8e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbi. Vendredi 19. Concert avec Mohamed Amine Kardjadja, Hania Bakhti, Djamel Razzouki, Kahina Hamouche, Nassim Bor et Mourad Zediri. Samedi 20. Concert avec Cherif Anouar, Mehdi Zitouni, Omar Belarbi, Smaïl Bahloul, Rachid Getafa et Mohamed Reda Charaf. Dimanche 21. Mohamed Yakoub Bourayeb, Fateh Touati, Abdelhak Benzart, Abdelwahab Ben Saâdi, Abdelghani Azzouzi, Imene Sahir et Abdelhak Bourouba. Lundi 22. Concert avec Mohamed Sofi ane Senni, Omar Meddah, El Mehdi Bouyakoub, Alaa Bouaziz- Skikda, Imad Takfarines, Ben Saber Boukharouba et Mouloud Fetihani. Mardi 23. Rafi k Lamari, Nassim Tabet, Djamel Lahak, Faycal Boukhatach, El Hadi Salhaoui, Reda Bachir et Youcef Beyaghzer. Mercredi 24. Concert avec Messalti Abd El Rahmene, Kaddou Cherif Anouar, Saïdi Amine, Maddah Amar-El M’dia, Touati Fateh, Tsabeeste Anouar et Rahmouni El Hadi. Jeudi 25. Concert avec Amine Saïdi, Rabeh Brahimi, Djamel Bouchama, Sofi ane Kaci, Abdelaziz Karmiche et Hassen Fadhli. A la salle Ibn Zeydoun (OREF).

Page 13: El Watan du 19.07.2013

RENCONTREAlger. De 15h à 16h. Conférence «La poésie des voyages». Au cercle Frantz Fanon. Niveau 112. Centre des arts Offi ce Riadh El Feth.

ENFANTAlger. Tout le mois de Ramadhan. Les ateliers Pinocchio : création de marionnettes, peinture sur verre et apprentissage d’une langue étrangère. Tél. : 021.470.126.

JEUDI 25

MUSIQUEAlger. A 22h. Concert avec Aziouz Raïs. Musée national d’art moderne et contemporain. 25, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021 302.130. Tarif : 200DA.Alger. A 22h30. Rym Hakiki. A la salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane.Alger. A 23h. Concert avec Sid Ali El

Anka. A la Médiathèque de M’halma.Alger. A 23h. Concert avec Sofi ane Cherif. A la salle de l’APC de Birkhadem.Alger. A 23h. Concert avec Rabie Salah. A la maison de jeunes de Souidania.Alger. A 23. Concert avec Zohir Meznad. A la Maison de jeunes de Hammamet. Alger. A 23h. Concert avec El Dey. Au conservatoire Ben Hadouga de Kouba. Alger. A 23h. Concert avec Amel Radi. Au centre culturel Aïssa Messaoudi de Hussein Dey.Alger. A 23h. Soirée avec Mohamed Zerouala. A la Médiathèque de Draria.Alger. A 23h. Concert avec Merzak Benssaïd. Au centre culturel de Magharia. Skikda. Concerts de malouf, d’andalou, de musique chaouie... Au Palais de la culture et des arts, à La Marine, de Stora, à l’hôtel de ville et sur la plage Larbi Ben M’hidi.

SPECTACLESAlger. A 21h. Cirque Amar. Entrée : entre 900 et 1500 DA. Parking du centre commercial Ardis.Constantine. Jusqu’au 24 août. «Layali Cirta» 3e édition. Au théâtre de plein air.Mostaganem. A 22h. Soirées de hadra Aïssaouia, diwane, spectacles humoristiques, soirées chaâbi ou

andalou. A la maison de la culture.

FESTIVALAlger. Festival national de la chanson chaâbi, hommage au poète Mustapha Toumi. Jusqu’au 26 juillet. Salle Ibn Zeydoun.Alger. A 13h. Festival Algeria Metal Fest 100% métal. Avec Blast, Decibrun, Axxil, Ov Holocaust. Cinéma Sierra Maestra.

SALONOran. Foire spéciale Ramadhan. Au Palais des expositions, boulevard Colonel Lotfi . Tél. : 041.341.173.

RENCONTREAlger. De 15h à 16h. Conférence «La poésie chaâbi». Au cercle Frantz Fanon. Niveau 112. Centre des arts Offi ce Riadh El Feth.

ENFANTAlger. Tout le mois de Ramadhan. Les ateliers Pinocchio : création de marionnettes, peinture sur verre et apprentissage d’une langue étrangère. Tél. : 021.470.126.

EXPOS

COSTUMES. Alger. Jusqu’au 19 juillet. «Hommage à Giusseppe Verdi» à l’occasion du bicentenaire de sa naissance, esquisses et costumes du Teatro delle’Opra di Roma. Au palais de la culture Moufdi Zakaria.

MANUSCRITS. Alger. A 21h. «Les manuscrits de la bibliothèque de l’Institut Ibn Khaldoun en Pologne». Au musée national des Antiquités, 177, boulevard Krim Belkacem.ARTISANAT. Alger. Jusqu’au 27 juillet. Exposition d’objets d’artisanat. Au palais de la culture Moufdi Zakaria. Plateau des Anassers. Tél. : 021.291.010. PEINTURE. Tlemcen. Jusqu’au 25 juillet. Exposition du peintre Fethi Hadj-Kacem «Le temps est un tisserand». A l’Institut français, 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715.PEINTURE. Tlemcen. Jusqu’au 25 juillet. Exposition «Le temps est un tisserand» par Fethi Hadj-Kacem. A l’Institut français. 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715.PHOTO. Alger. Jusqu’au 13 août. Exposition «Les photographes de guerre» avec les photographies «Algérie 59» de Vittorugo Contino. Au Musée national d’art moderne et contemporain. 25, rue Larbi Ben M’hidi.

sur le net Pour regarder le teaser de Haçla, de Tariq Teguia : www.youtube.com/watch?v=ksgrbs8imHIEl Watan Week-end

Vendredi 19 juillet 201314

envoyez vos rendez-vous à :[email protected]

FILMS CINÉ SÉANCESPanorama du western : La prisonnière du désert, de John Ford Alger. Cinémathèque Samedi 20, à 13h30 et 17h

Panorama du western : 3h10 pour Yuma, de Delmer Daves Alger. Cinémathèque Samedi 20 à 17h. Dimanche 21, à 13h30

Panorama du western : La nuit des desperados, de Henry Levin Alger. Cinémathèque Dimanche 21 à 17h. Lundi 22, à 13h30

Panorama du western : L'homme de l'Ouest, de Anthony Mann Alger. Cinémathèque Lundi 22 à 17h. Mardi 23, à 13h30

Panorama du western : Le Gaucher, d'Arthur Penn Alger. Cinémathèque Mardi 23 à 17h. Mercredi 24, à 13h30

Panorama du western : Le dernier train de Gunhill, de John Sturgess

Alger. Cinémathèque Mercredi 24 à 17h. Jeudi 25, à 13h30

Panorama du western : L'homme aux colts d'or, de Edward Dmytryk

Alger. Cinémathèque Jeudi 25, à 17h

Jigoku, de Nobuo Nakagawa Blida. Cinémathèque Samedi 20, à 14h

Vicky Christina Barcelona, de Woody Allen Blida. Cinémathèque Samedi 20 à 17h. Dimanche 21, à 14h

Onibaba (Les Tueuses), de Kaneto Shindo Blida. Cinémathèque Dimanche 21 à 17h. Lundi 22, à 14h

L'Amiral, de Andrei Kravchouk Blida. Cinémathèque Lundi 22 à 17h. Mardi 23, à 14h

Blackthorn, de Mattéo Gil Blida. Cinémathèque Mardi 23 à 17h. Mercredi 24, à 14h

La légende de Musashi, de Iroshi Inagaki Blida. Cinémathèque Mercredi 24, à 17h,

L'été de Kikujiro, de Takeshi Kitano Blida. Cinémathèque Jeudi 25, à 14h

Rébellion, de Masaki Kobayashi Blida. Cinémathèque Jeudi 25, à 17h

Cycle de film samouraï : Shongun samouraï, de Kenji Fukasaku Oran. Cinémathèque Samedi 20, à 15h

Cycle de film samouraï : Ran, d'Akira Kurosawa Oran. Cinémathèque Samedi 20 ,à 22h. Dimanche 21, à 15h

Cycle de film samouraï : Après la pluie, de Takashi Koizumi Oran. Cinémathèque Dimanche 21, à 22h. Lundi 22, à 15h

Cycle de film samouraï : Le samouraï du crépuscule, de Yoji Yamada

Oran. Cinémathèque Lundi 22, à 22h. Mardi 23, à 15h

Cycle de film samouraï : When the last sword is drawn, de Yojiro Takita

Oran. Cinémathèque Mardi 23, à 22h. Mercredi 24 ,à 15h

Cycle Sergio Léone : Les derniers jours de Pompei Oran. Cinémathèque Mercredi 24 à 22h. Jeudi 25, à 15h

Cycle Sergio Léone : Le colosse de Rhodes Oran. Cinémathèque Jeudi 25, à 22h

Pacific Express, de Cecil B. DeMille et Brève rencontre, de David Lean

Béjaïa. Cinémathèque Samedi 20, à 15h et 22h

La symphonie pastorale, de Jean Delannoy et les Maudits, de René Clément

Béjaïa. Cinémathèque Dimanche 21, à 15h et 22h

Feux croisés, de Edward Dmytryk et Le 3e homme, de Carol Reed Béjaïa. Cinémathèque Lundi 22, à 15h et 22h

Miracle à Milan, de Vittorio De Sica et La porte de l'enfer, de Teinosuke Kinugasa

Béjaïa. Cinémathèque Mardi 23, à 15h et 22h

Marty, de Delbert Mann et Le Monde du slience, de Jean-Yves Cousteau et Louis Malle

Béjaïa. Cinémathèque Mercredi 24, à 15h et 22h

La loi du seigneur, de William Wyler et Quand passent les cigognes, de Mikhail Kalatozov

Béjaïa. Cinémathèque Jeudi 25, à 15h et 22h

Cycle Alfred Hitchcock : Le grand alibi et Les amants du capricorne

Tiaret. Cinémathèque Samedi 20, à 15h et 22h

Cycle Alfred Hitchcock : Une femme disparaît et Le grand alibi Tiaret. Cinémathèque Dimanche 21, à 15h et 22h

Cycle Alfred Hitchcock : Le procès Paradine et Une femme disparaît

Tiaret. Cinémathèque Lundi 22, à 15h et 22h

Cycle Alfred Hitchcock : L'homme qui en savait trop et Le procès Paradine

Tiaret. Cinémathèque Mardi 23, à 15h et 22h

Cycle Alfred Hitchcock : L'inconnu du Nord Express et L'homme qui en savait trop

Tiaret. Cinémathèque Mercredi 24, à 15h et 22h

Cycle Alfred Hitchcock : La maison du docteur Edwaros et L'inconnu du Nord Express

Tiaret. Cinémathèque Jeudi 25, à 15h et 22h

Rébellion, de Masaki Kobayashi et Archimède le clochard, de Gilles Grangier

Tizi Ouzou. Cinémathèque Samedi 20, à 15h et 22h

Archimède le clochard, de Gilles Grangier et Hitokiri, de Hidéo Gosha

Tizi Ouzou. Cinémathèque Dimanche 21, à 15h et 22h

Hitokiri, de Hidéo Gosha et Tuer, de Kenji Misumi Tizi Ouzou. Cinémathèque Lundi 22, à 15h et 22h

Tuer, de Kenji Misumi et Kwaidan, de Masaki Kobayashi Tizi Ouzou. Cinémathèque Mardi 23, à 15h et 22h

Kwaidan, de Masaki Kobayashi et Le Parrain, de Francis Ford Coppola

Tizi Ouzou. Cinémathèque Mercredi 24, à 15h et 22h

Le Parrain, de Francis Ford-Coppola et Le Parrain II, de Francis Ford Coppola

Tizi Ouzou. Cinémathèque Jeudi 25, à 15h et 22h

Vendredi 19. A 21h. Le groupe Tinariwen va enfl ammer votre soirée ramadanesque avec ses rythmes touareg et blues. Ce concert dans la capitale a lieu alors que l’album du groupe est attendu dans les bacs à la rentrée 2013. Auréolé en 2012 à la très prestigieuse cérémonie des Grammy Awards du prix Musique du monde, ils interpréteront entre autres les titres de leur dernier album Tassili qui a connu un succès au- delà des frontières algériennes. La vente a débuté depuis le mardi 9 juillet au prix de 1500 DA en prévente. Les tickets sont disponibles au Chic Chic Restaurant de Sidi Yahia (21h30 – 3h), au studio Méga Store de Sidi Yahia (11h-19h, 21h-2h), au Moon Light Café du Sacré-Cœur (21h30-3h), au tabac-journaux Aérohabitat, au All-Ways Travel de Dely Ibrahim (9h-18h), au Sensation DVD de Aïn Allah (11h-19h, 21h-2h) et au Tennis Club de Sidi Fredj (21h-2h). Pour plus d’informations, une hotline est mise à votre disposition au 0561.607.675. Au théâtre de Verdure, complexe cuturel Laâdi Flici.

Les bluesmendu désertde nouveau à Alger

vite, une piscine près de chez moiALGER. De 10h à 19h. Club Marina Palm. Les Ondines, Alger-Plage. Tél. : 0550.110.110.

CHÉRAGA. Hôtel El Emir. 33, rue Tella Ahcène, route de Dély Ibrahim. Tél. : 021.361.510.

BORDJ EL KIFFAN. Kiffan Club. Route nationale Rassauta. Tél. : 021.214.478.

BORDJ EL KIFFAN. Aquaforland. 56, Route nationale 24 Tél : 021.309.675.

ZÉRALDA. MAS des planteurs. Route de Ouled Fayet (derrière l’usine de glace Flipi). Tél. : 023.209.116.

BATNA. Lompi Family Park. 32, allée Salah Nezzar. Tél. : 033.864.545.

TIZI OUZOU. Tamaghra Aquaparc. Lotissement veuve Amirouche quartier A (Nouvelle-Ville). Tél. : 026.217.322.

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Page 14: El Watan du 19.07.2013

A l’affiche du dernier film de Chérif Aggoun, L’Héroïne, Samia Meziane a accordé un entretienà El Watan Week End dans lequel elle revient sur son expérience de tournage, le cinéma algérien,les problèmes de sa distribution, mais aussi son expérience au théâtre. Rencontre avec une actricequi ne manque ni de dynamisme ni d’ambition.

idées 15El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

sur le net Pour revoir le film El Manara de Belkacem Hadjaj : www.youtube.com /watch?v=X1Fu3gKvtHs

SAMIA MEZIANE. Comédienne

Nous voulons que les films soient confrontés au public

bio expressFille de Sonia et de Sid Ahmed Agoumi, Samia Meziane a joué dans plusieurs fi lms, dont Voyage à Alger, Vivantes !, El Manara et dernièrement dans L’héroïne. L’actrice a été plusieurs fois primée, notamment au Fespaco et au Festival du fi lm francophone d’Angoulême.

Fayçal Mé[email protected]

Peut-être que les cinéastes et les réalisateurs de télévision ont tracé des lignes rouges à ne pas franchir...

Je le pense aussi. Le danger vient de l’autocensure. C’est plus grave que d’être censuré. On a tendance à être frileux. On évite d’aborder les sujets relatifs au sexe et à la religion. Personnellement, je veux que tous les sujets soient traités par la télévision et le cinéma : la politique, l’histoire… Il ne faut pas oublier que le cinéma est un divertissement. Cela peut amener les gens à revenir aux salles de projection. Il faut qu’il y ait de tout, des films de suspens, d’aventure, comiques, d’action. Le cinéma commercial peut faire vivre les salles aussi. Il faut projeter des films pour tous les publics et qu’on laisse les gens choisir.

Quel regard portez-vous sur les films algériens produits ces dernières années ?

C’est irrégulier. Il y a des films bons et d’autres qui le sont moins. A mon avis, il y a un véritable problème de préparation avant la réalisation des films. On ne va pas au détail. Avant de commencer le tournage, on ne cale pas tout comme il faut. Les tournages ne se font pas en studio, mais dans des décors réels. On va donc toujours subir des inconvénients, des éléments externes. Souvent, on n’est pas préparés à cela. Parfois, le scénario est modifié en raison des ces imprévus.

Il est question parfois de mauvaise direction d’acteurs dans certains films…

J’éprouve à chaque fois le besoin d’être dirigée, besoin d’avoir confiance dans le réalisateur qui a une vision précise de ce qu’il veut et qui sait communiquer avec moi. Je peux à ce moment-là apporter quelque chose en étant à l’aise (…). Nous avons de

bons comédiens. Il ne faut pas que les cinéastes les confinent dans les mêmes rôles, les mêmes personnages, les mêmes gestes. En cela, je pense que l’Algérie doit avoir une école spécialisée en cinéma pour former non seulement des comédiens, mais aussi des chefs opérateurs, des ingénieurs du son, etc. Aujourd’hui, les techniciens du cinéma ne sont pas nombreux. Il n’y a pas eu de relève malheureusement. Si le tournage de quatre films démarrent au même moment, nous aurons un problème pour trouver un ingénieur de son, compte tenu de ce manque.

Entre la télé et le cinéma, votre choix semble bien fait, n’est-ce pas ?

Je préfère de loin le cinéma à la télévision. On a l’impression de voir toujours la même chose à la télévision, le même feuilleton avec la même histoire. On n’ose pas aller vers d’autres choses, aborder des sujets difficiles, casser les tabous… A un moment donné, on s’en lasse.

Dans L’héroïne, le dernier film de Chérif Aggoun, vous êtes une mère-courage. C’est un peu un retour au cinéma après Un voyage à Alger, de Karim Bahloul…

Chérif Aggoun m’a contactée pour interpréter le rôle de Houria. Il m’avait vue justement dans Voyage à Alger. Il y avait une bonne ambiance lors du tournage, surtout avec les jeunes comédiennes. Le tournage s’est déroulé à Sidi Moussa. Il a duré six semaines. Il m’est difficile de juger le film après l’avoir vu à l’écran. On a toujours tendance à dire qu’on n’a pas fait ceci ou cela, que j’aurais dû réagir de cette manière, pas comme celle-là, faire mieux.

Et le jeu avec Khaled Benaïssa ?Cela fait longtemps qu’on n’a pas joué

ensemble. Dans le film, on a encore joué le mari et la femme ! (Samia Meziane et Khaled Benaïssa le sont dans la vraie vie, ndlr). C’était plutôt sympa.

Le film évoque la période des années 1990. Gardez-vous des souvenirs de cette période trouble ?

On n’oublie jamais les années 1990. Même si à cette époque j’étais très jeune. Avec des films tels que L’héroïne ou d’autres qui évoquent cette période, on se rappellera toujours. Car j’ai l’impression qu’on a tendance à y penser de moins en moins.

Vous parliez de Voyage à Alger. Comment avez-vous travaillé avec Karim Bahloul ?

Le personnage de Maghnia dans Voyage à Alger était très fort. Jamais je n'aurais pensé avoir un rôle aussi important. Il y avait une pression sur moi, puisque Bahloul évoquait l’histoire de sa propre mère dans le film. Dans certaines scènes, il a réussi à me transmettre une certaine émotion en me parlant de sa mère. Cela m’a aidée à mieux interpréter le rôle.

Pourtant, le public algérien n’a pas encore vu Voyage à Alger...

Je ne comprends pas. Le cinéma est un art populaire par excellence. On fait des films pour qu’ils soient vus par le public. On ne fait pas des films pour des avant-premières où ils ne seront vus que par les journalistes et les professionnels. Voyage à Alger a fait le tour du monde, primé dans plusieurs festivals… Il est donc malheureux de ne pas pouvoir voir ce film en Algérie. Nous voulons, en tant que comédiens, que les films soient confrontés au public. C’est le public qui juge, qui nous dit ce qu’il pense.

Le problème des salles de projection de films est toujours posé. Et vous constatez que les professionnels du cinéma n'élèvent pas beaucoup la voix pour demander l’ouverture de ces salles au public...

On s’est quelque peu habitués à cette situation. J’ai rencontré des jeunes de la trentaine qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de cinéma. Ils ne savent pas ce que c’est. Pour eux, cinéma et télévision, c’est la même chose.

Avons-nous besoin de studios pour le cinéma, même si certains estiment que les décors naturels de l’Algérie suffisent ?

Nous avons de beaux décors naturels en effet. Mais cela ne suffit pas. Il est important d’avoir des studios. Au lieu d’aller tourner dans un immeuble, déranger les gens et être dérangés, autant filmer dans les studios, construire un immeuble. Tout dépend des moyens de la production aussi. Et j’estime que les producteurs doivent avoir les moyens pour faire des films.

Vous êtes aussi souvent sur les planches. Cinéma et théâtre semblent aller de pair pour vous...

Le cinéma et le théâtre provoquent en moi des sensations différentes. J’espère continuer à faire les deux. J’ai joué dernièrement dans la pièce Asfar nar el berda, un texte de Saïd Hamoudi (mise en scène par Haïdar Benhassine, ndlr). C’était un montage poétique, une autre manière de travailler. Ce n’était pas une pièce classique. C’était donc un véritable défi pour moi. J’ai joué aussi dans Fawdha, mise en scène par Ahmed Aggoun.

Qu’avez-vous appris de Sonia et de Sid Ahmed Agoumi, vos parents ?

De Sonia, j’ai appris le sérieux, la rigueur et surtout la générosité. Lorsqu’elle travaille, elle donne, peut apporter beaucoup à une équipe. Au théâtre, il est important de s’investir. Sid Ahmed m’a transmis la classe, el hatta ! La rigueur également. Lui aussi est très rigoureux dans son travail. Il élève le métier de comédien à un tel niveau ! J’avoue que j’ai fait ce métier par hasard, mes parents ne m’ont pas vraiment poussée à le faire. En plus, j’ai commencé tard. J’accompagnais souvent ma mère dans des tournages et dans les théâtres. J’étais toujours dedans donc. Quelque part, j’ai été nourrie dans mon enfance par cette ambiance. Aujourd’hui, je consulte toujours mes parents pour mes projets artistiques. Je parle aussi avec Khaled Benaïssa. On discute de tout. Ces discussions m’aident beaucoup. Belkacem Hadjadj m’a encouragée à m’y intéresser davantage en m’engageant dans la série télévisée Taxi el medjnoun (diffusée par l’ENTV). L’idée était de prendre une comédienne pour piéger les gens qui prennent le taxi. Au début, je ne voulais pas de ce rôle. Mais Belkacem Hadjadj a insisté pour que je l’accepte. En plus de Hadjadj, je voudrais bien travailler avec Mohamed Chouikh et Merzak Allouache.

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Page 15: El Watan du 19.07.2013

«Ça peut paraître impersonnel de ne pas manger en famille pendant la période du Ramadhan, cependant ça rend service, quand on n’est pas de la région ou que l’on n’a pas envie de rester seul dans son appartement», déclare Salim Taboune, ingénieur, 34 ans, vivant seul dans un appartement du centre-ville d’Alger. Il passe toute la journée dans son bureau, à l’approche de l’heure du f’tour, il se dirige vers un restaurant qui ouvre généralement à 19h30

«J’essaye de ne pas aller au même endroit pour diversifier les saveurs et puisque je suis un curieux, je prends le risque d’expérimenter de nouvelles tendances culinaires. C’est la seule période de l’année où je peux manger autre chose qu’un chawarma !» Si vous n’êtes pas aventurier comme Salim, il existe plusieurs restaurants qui proposent des menus au choix, comme Le Comptoir situé au Paradou qui propose deux formules, l’une traditionnelle, avec hrira, bourek, tadjine, caviar d’aubergines et l’autre avec des saveurs occidentales, salade variée, brochettes marinées et tadjines. Le

tout emballé dans une ambiance musicale et un cadre qui suggère la détente. «Je suis venue avec des amis pour un f’tour au Comptoir sans savoir exactement avec quoi nous allions rompre notre jeûne», avoue Fahima, une Algéroise aimant découvrir les endroits «surprenants» d’Alger, elle y vit et travaille, ceci ne l’empêche pas de faire des entorses aux traditions qui nous clouent autour de la table familiale. «Nous avons d’abord été accueillis par le personnel souriant et chaleureux, qui nous a installés, on nous a offert du lait et des dattes mielleuses et différentes salades aux poivrons frais et aubergines. Nous avions commandé les deux menus afin d’explorer les saveurs que le chef préparait sous nos yeux, non loin de notre table», explique Fahima. «J’aime particulièrement ce restaurant, puisque je m’y sens comme chez moi ou presque ! Je pense qu’en Algérie, on sous-estime le savoir-faire et le produit algérien, au profit des marques occidentales. Ce n’est pas parce qu’un restaurant est situé à Hydra ou Dély Ibrahim que ça fait de lui un restaurant de riches ou mal fréquenté !» Les restaurants qui ouvrent pendant le Ramadhan c’est une tendance, et aussi un pari audacieux de restaurateurs passionnés. «Au-delà de l’aspect consommation qui dénature notre métier, il y a aussi l’envie de promouvoir tout au long de l’année les arts culinaires de chez nous et faire sortir les gens de chez eux. Le Ramadhan coïncide avec la période estivale depuis quelques années, c’est un défi pour nous de faire en sorte que nos clients mangent bien et surtout mieux !», affirme Rédha, chef cuisinier et restaurateur. ■

16 gosto El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

sur le net Pour réserver au restaurant Le Comptoir : www.facebook.com/LeComptoir.DZ?fref=ts

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CITÉ

Certains restaurants de la capitale ne se contentent plus d’ouvrir après le f’tour, ou pour les étrangers de passage. Cette année, la tendance est de concocter un menu ramadanesque aussi savoureux que chez soi. El Watan Week-end a testé le f’tour au restaurant !

saveurs du Maroc

CAVIAR D’AUBERGINES À LA MAROCAINE INGRÉDIENTS . 3 ou 4 aubergines, 2 petites tomates ou une grande, 2 gousses d’ail, 1 c à c de persil, 1 c à c de coriandre, 1 c à c de sel, 1/2 c à c de poivre, 1,5 c à c de piment doux ou paprika, 1 c à c de cumin, 2,5 c d’huile d’olive, citron et olives.PRÉPARATION. Laver les aubergines et les mettre entières à griller au four. Les laisser reposer 5 minutes en les sortants du four puis les éplucher. Les laisser dégorger de l’eau 5 minutes, puis les écraser à l’aide d’une fourchette. Les mettre de côté. Dans une poêle, versez l’huile d’olive et coupez les tomates en petits dés ou râpez-les. Rajoutez l’ail, le sel, le persil et la coriandre, le poivre, et le paprika. Faites revenir dans la poêle 5 minutes, puis rajoutez les aubergines écrasées. Bien mélanger dans la poêle tout en maintenant la cuisson à feu normal. Ajoutez un peu d’huile d’olive, et de nouveau paprika et persil coriandre. Laissez cuire tranquillement jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau et que le caviar vous semble bien onctueux. Ajoutez le cumin à la fin, pour éviter qu’il ne devienne amer.

TADJINE AU POULET ET CITRONINGRÉDIENTS. 2 petits poulets fermiers coupés en morceaux, 2 gros oignons, 3 gousses d’ail, 3 citrons confits, 1 pincée de pistils de safran, 1 c à café de gingembre, 1 c à café de curcuma, 300 g d’olives, 2 c à soupe de coriandre ciselée, 2 c à soupe de persil plat ciselée, 3 c à soupe d’huile d’olive, sel, poivre.PRÉPARATION. Pelez et écrasez les gousses d’ail. Epluchez et hachez les oignons. Rincez abondamment les citrons confits à l’eau froide et coupez-les en petits quartiers. Rincez et égouttez les olives. Faites fondre les oignons à feu doux dans une cocotte avec l’huile d’olive. Essuyez les morceaux de poulet, posez-les sur les oignons, ajoutez le safran, le gingembre et le curcuma, et faites-les dorer 5 minutes a feu moyen, en les retournant plusieurs fois. Ajoutez l’ail et les herbes ciselées, salez, poivrez, puis versez 35 cl d’eau et amenez à ébullition. Baissez le feu, couvrez et laissez curie 40 minutes environ. Sortez le poulet de la cocotte, ajoutez les olives et les quartiers de citron, et laissez mijoter 10 à 15 minutes à découvert. Remettez le poulet dans la sauce et réchauffez. Servez le tajine de poulet au citron confit et aux olives très chaud.

Faten [email protected]

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Un f’tour au resto

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QUELQUES BONNES ADRESSESCaviar aubergines ou brochettes ?LE COMPTOIR : Lot Piette, rue n°3 villa n°13 Paradou. Tél. :0560.044.808.

Tadjines à emporter ou sushis?MAISON CHÉZAH : 7, rue des Tourelles, Hydra. Tél. : 021.608.507.

Pizza ou des gaufres pour le shour ?LE CROQU’IN : A proximité de Mobilis de Sidi Yahia. Tél. :0662.591.536.

HRIRAINGRÉDIENTS. 1 oignon émincé, 1 petit bouquet de persil ciselé, 1 bouquet de coriandre fraîche émincée, 100 g de pois chiches trempés la veille dans de l’eau et débarrassé de leur peau ou pois chiches en conserve. 1/2 c à café de curcuma, 1/2 c à café de gingembre, 1/2 c à

café de poivre, 2 c a café de sel, 50 g de farine plus un

peu d’eau (pour préparer le liant pour la soupe), 150 g de viande de votre choix coupée en petits cubes, céleri émincé

(sans les feuilles), 50 g de lentilles (roses de

préférence), 1 à 2 c à soupe d’huile d’olive, 1/2 c à café de

beurre rance ( facultatif), 2 litres d’eau, 700 g de sauce tomate, 1 c à soupe de concentré de tomates, le jus d’un demi-citron.PRÉPARATION. Dans une cocotte, mettre l’huile d’olive, l’oignon, la viande, le persil avec le céleri. Ajoutez les lentilles, les pois chiches, le concentré de tomates, le beurre ainsi que les épices. Mouillez le tout avec une bonne quantité d’eau, couvrir et laisser cuire jusqu’à ce que les pois chiches deviennent tendres. Laissez la cocotte sur le feu et ajoutez le riz ou le vermicelle et laissez. Ajoutez le liant (préparation à base de farine) peu à peu en continuant à remuer pour éviter que la farine ne colle au fond. Laissez cuire encore 2 à 3 minutes sur feu moyen en remuant toujours. En fin de cuisson, ajoutez la coriandre fraîche ciselée, le jus de citron, selon le goût.

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Pour un repas

complet il faut compter entre

1500 DA et 2500 DA par

personne.

A Alger, des restaurants se mettent à l'heure ramadanesque

Page 16: El Watan du 19.07.2013

L’âge d’or du clubbing est fini. Aujourd’hui, les patrons de discothèques algéroises n’ont plus les moyens de se payer des David Guetta ou des Martin Solveig. Alors pourquoi les soirées animées par des Dj étrangers explosent-elles ? Plongée au cœur d’un business lucratif.

DJ Ophelie Mercury et Louis Corleone au Pacha Club, Dj S Nasty au Crystal Lounge pour animer le bal de promo des étudiants, Gonzalo Menoyo à la piscine de l’hôtel Al Djazaïr… Toutes les semaines, des soirées sont organisées par de DJ guests, mais aussi par des inconnus dont la seule carte de visite est d’avoir mixé dans une sombre discothèque à Ibiza ou à Barcelone, deux capitales mondiales de la fête, passage obligé pour tout DJ qui veut se faire un nom. «Il ne faut pas se tromper, résume le responsable d’une boîte d’événementiel. Le phénomène des soirées avec Dj étranger s’est amplifié en Algérie, mais pas dans le bon sens. Aujourd’hui, le plus souvent, les organisateurs font appel à des DJ inconnus pour attirer du monde.» Car aucune discothèque n’est, en 2013, en mesure de payer les cachets que réclament les stars des platines. S’offrir les services d’un David Guetta ou d’un Martin Solveig, deux des plus grands DJ de la planète, venus animer des soirées en 2008 et en 2010 à Alger, est aujourd’hui impossible. «A l’époque, Guetta avait touché 60 000 euros pour venir. Il était déjà connu mais pas autant qu’aujourd’hui, résume le patron d’une société. Maintenant, pour le faire signer, il faut débourser 156 000 euros et le programmer pour l’année d’après, tellement il est hyperbooké.» Plus embêtant , l’investissement dans la venue d’un Dj star n’est pas une assurance contre un échec financier. De nombreuses discothèques et sociétés d’événementiels se sont cassées les dents en faisant venir de grands noms de la scène techno, très pointus mais qui n’ont attiré personne.

MIAMIL’exemple le plus célèbre reste la venue de la superstar des platines, DJ Tiesto. Le Dj hollandais le mieux payé au monde (il aurait gagné 58 millions d’euros l’année dernière) avait été boudé lors de son passage à Alger, car les clubbers nourris aux clips ne trouvaient pas sa musique assez dansante. «En Algérie, très peu de clubbers ont une culture musicale, juge un DJ local. Ils ne veulent écouter que de la musique commerciale, qu’ils ont l’habitude d’entendre sur M6 ou MTV. Les jeunes qui viennent en boîte sont absolument réfractaires à la musique underground.» Conséquence : les directeurs artistiques des discothèques se rabattent sur de jeunes DJ étrangers aux noms exotiques et sans trop d’expérience qui acceptent de venir se produire à Alger pour 500 euros. «Un Dj sans notoriété est une bonne affaire, note le patron d’une boîte de la capitale. Il ne coûte pas cher et il programme les titres qu’on lui demande de passer. Les Algériens viennent en boîte pour boire, danser et draguer. Ils sont complètement insensibles à la musique underground que mixent certaines grandes stars du techno.» Et quand ce n’est pas une question d’argent, le DJ star rechigne à venir se produire à Alger. La capitale algérienne ne figure pas parmi les destinations incontournables qui font les réputations des DJ et ne peut rivaliser avec Miami, Ibiza ou Barcelone, ni même avec Marrakech. «Il est clair que pour les DJ les plus demandés, Alger n’existe pas, résume un DJ résident dans un grand hôtel. Contrairement au Maroc où il y a beaucoup de touristes, certaines vedettes considèrent que venir

mixer à Alger peut être dévalorisant.» La situation

sécuritaire, dramatisée de l’autre côté de la Méditerranée,

joue aussi en notre défaveur. Un responsable d’une discothèque de la

capitale en a fait la triste expérience. «En 2011, j’avais signé un contrat avec Taboo, le chanteur du groupe Black Eyed Peas, pour qu’il vienne se produire à Alger. Mais à la dernière minute, il a annulé sa venue parce qu’il s’était renseigné sur l’Algérie et avait appris que des émeutes avaient éclaté.» Face à l’explosion des cachets et des réticences des artistes étrangers à venir se produire en Algérie, les patrons des discothèques courent les sponsors pour constituer des budgets conséquents. Le monde de la nuit intéresse surtout les

marques de boissons alcoolisées et les cigarettiers, interdits de publicité, qui contournent les restrictions en sponsorisant des soirées privées. «Les sponsors sont aujourd’hui indispensables pour pouvoir s’offrir de bons DJ, reconnaît un responsable marketing d’une marque de bière. On n’accepte d’apposer notre marque lors d’une soirée que si nous validons le nom du DJ ou alors s’il s’agit d’un DJ que nous avons choisi.»

PAS DE CADEAUCet apport financier permet aux discothèques de programmer des DJ à la notoriété naissante et dont les cachets tournent autour de 10 000 euros. Car si par le passé, seulement quatre discothèques se partageaient l’organisation des fêtes à Alger

-Le Pacha à l’hôtel El Djazaïr, le Triangle à Riad El Feth, le Crystal Lounge au Hilton et le Casif à Sidi Fredj- depuis 2010, de nouvelles boîtes ont vu le jour. Aujourd’hui, les clubbers peuvent s’éclater sur les pistes de danse du Star Studio du Sheraton ou encore au Nouba club d’El Aurassi et depuis peu à la discothèque Oscar de l’hôtel Oasis, un cinq étoiles qui vient d’ouvrir à Hussein Dey. Oran, avec l’Atmosphère Club du Sheraton et le Sun House, la boîte du Hayden Palace, ne pouvait échapper à la règle. «L’ouverture de nouvelles discothèques a changé la donne, reconnaît Sid Ahmed, un jeune DJ. Elle a obligé les responsables des nouvelles boîtes à ramener des DJ confirmés pour attirer le plus grand nombre de fêtards. Dans le milieu, une maxime dit que les meilleures programmations assurent les meilleures soirées.» D’autant que pour les patrons de boîte, il est vital de pouvoir se payer un Dj étranger qui permette de capter la communauté des fêtards. Entre les discothèques, on se surveille, et les coups bas font partie du business. Dans le milieu, on n’hésite pas à s’attaquer à la concurrence pour tenter de salir la réputation d’une discothèque ou d’une société d’événementiels. Il est arrivé que des Dj de renom, ayant donné leur accord pour un concert, se décommandent à la dernière minute, après que leurs agents aient reçu des mails qui leurs déconseillent de se produire à Alger. «C’est une bataille, reconnaît le patron d’une des boîtes les plus courues d’Alger. Entre les discothèques, on ne se fait pas de cadeau et on se bat pour avoir le plus grand nombre d’entrées.» ■

tendances 17El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

sur le net Découvrez l’univers de Dj Angel Marco : www.residentadvisor.net/dj/angelmarcos

Salim [email protected]

DJ ANGEL MARCOSLa référence, le meilleur Dj algérien des années 2000. Depuis deux ans, DJ Angel Marcos s’est installé aux Etats-Unis. A New York dans un premier temps et maintenant à Philadelphie. Les professionnels de la nuit considèrent que son influence sur la nouvelle génération de Dj est très nette.

DJ COPPOLAAgé de 29 ans, ce Dj est aux platines du Triangle, la discothèque de Riad El Feth, depuis 8 ans. En 2010, il remporte le concours du meilleur DJ, organisé par une boisson alcoolisée, face à une vingtaine de concurrents. DJ Coppola a déjà  mixé à Paris et à Alicante et compte à son actif onze compilations.

DJ DUB FOUNDATIONA 13 ans, il découvre le monde des platines et décide de plaquer les études pour en faire son métier. Il fait ses premiers mixs lors des anniversaires et bientôt commence à se faire un nom. A 19 ans, il mixe au Sofitel puis décroche un statut de résident au Nouba Club (hôtel El Aurassi) le week-end. En semaine, il bosse dans une boîte d’événementiel.

DJ RSLANEIl a mixé dernièrement dans le temple de la techno, au Ushuaia Beach Club à Ibiza, où David Guetta a ses habitudes, puis a enchaîné au Sonar Festival à Barcelone. A 29 ans, Dj Rslane mixe la nuit et gère une boîte d’événementiel le jour. Actuellement, il est le DJ algérien le plus demandé à l’étranger.

LE TOP 4 DES DJ ALGÉRIENS

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Pour les Dj stars, Alger resteune Ibiza de seconde zone

Page 17: El Watan du 19.07.2013

18 relax El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

El Watan Week-end

édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA.

Directeur de la publication : Omar Belhouchet

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Ouest : SPA El Watan Diff usion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran)

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et

ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf

accord de la rédaction.

El Watan Week-end se fait, chaque vendredi le relais d’«Un Toit pour Chat, Un Chat pour Toi !», groupement constitué d’un petit nombre de particu-liers qui recueillent, soignent, vaccinent et stérilisent autant d’animaux que leurs moyens personnels le permettent. La

stérilisation constitue le point d’orgue de leur action. Les animaux sociables sont proposés à l’adoption sur leur page Facebook après un moyen séjour en famille d’accueil et les autres sont réintroduits dans leur environnement habituel et deviennent ainsi des chats libres complètement sous contrôle. «Un Toit pour Chat, Un Chat pour Toi !» n’est pas un refuge e ne fonctionne que grâce à l’aide que représente la prise en charge des animaux par des familles d’accueil temporaires. Ils encouragent tous les citoyens responsables à faire de même au niveau de leur quartier et les invitent à s’aider de la page Facebook afi n de trouver des familles d’accueil/foyers à leurs protégés. Aucune participation fi nancière ne vous sera demandée !

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Alfi

Moi c’est Alfi , un beau rouquin d’un an. Je suis vacciné, vermifugé, traité contre les puces et très propre. Si vous pouvez m’adopter ou juste me garder temporairement,

le temps qu’on me trouve une famille, contactez un toit pour chat et vous ne le regretterez pas. Je suis un très gentil chat et très doux.

Tél. : 07 74 76 03 01 / mail: [email protected]

Que voir à la télé ce soir ?

A vous de jouer...

solutions de la semaine précédente

La sélection de Salim Mesbah

Tiré d’un roman de Ricardo Puig, l’un des plus grands romanciers argentins, le fi lm relate les liens qui vont se tisser entre un prisonnier politique et un homosexuel qui partagent la même cellule dans une prison de Buenos Aires, sous la dictature argentine, jusqu’à un dénouement inévitable dans le sang et l’espoir mêlés. Le propos est universel, celui de toutes les tyrannies, de toutes les oppressions, de toutes les minorités opprimées.

Jay Roach, le réalisateur, reprend le même schéma narratif que pour le premier opus, à ceci près que cette fois, c’est Robert De Niro qui est sur le point de passer un mauvais week-end. Parti pour rencontrer la famille de son beau-fi ls à Miami, il va avoir une drôle de surprise quand il va découvrir que la famille de l’homme qui doit épouser sa fi lle est diamétralement opposée à la sienne. Un contraste fort intéressant mis en valeur par le personnage de De Niro persécuté par un Dustin Hoffman, surexcité et en totale roue libre.

Un tueur solitaire est traqué par ses employeurs, après son refus d’exécuter l’enfant d’un policier. Réalisateur de clips, le metteur en scène, Antoine Fuqua, sait faire passer l’énergie dans ses plans pour fi lmer des fusillades compulsives. Des visages impavides et des regards tranchants. Il ne cache pas son admiration pour le maître du genre, le réalisateur John Woo.

Le baiser de la femme araignée. Drame Mon beau-père, mes parents et moi. Comédie Un tueur pour cible. Action

>> Cine+Club. 19h45 >> MBC2. 18h >> RTL9. 21h35

HORIZONTALEMENT 1- De la musique, de l’art, etc. 2- Craintifs. Carte. 3- Hissées. Porté. 4- Cessés. Cube. 5- Ex-amie. Droite. 6- Queue de souris. Trouillard. 7- Nourriture. Colère. 8- Coloré. Note.9- Boucherie. Saison.10- Parler d’Ecosse. Paresseux. Rite.

VERTICALEMENT 1- Huilé. 2- Stérilisée. 3- Partie du visage. Existences. 4- Assassinée. Descente. 5- Canal naturel. Possessif. 6- Ca-naux. Article. 7- D’être. Titre anglais. 8- Divinité. 9- Mocheté. Pronom.10- Crochet. Vin d’Espagne.

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sur le net www.comiteolympiquealgerien.com

MUSTAPHA BERRAF. Président du COA

La justice algérienne a statué en notre faveurDeux faits sont apparus récemment dans l’espace serein du COA. L’un a trait à une probable dette non perçue par l’ex-composante du TAS et l’autre d’ordre juridique sur l’affaire Derouaz. Pour en savoir plus, nous nous sommes rapprochés de Mustapha Berraf, président du COA. Il dira.

Tout d’abord, nous vous félicitons pour votre récente réélection à la 1re vice-présidence de l’ACNOA.

Merci beaucoup et je ne peux que vous assurer que je suis heureux et très touché par cette nouvelle marque de confiance de la part des comités olympiques africains. Je pense que cela va me permettre de soutenir encore davantage les sportifs algériens et africains et de lancer avec le président Palenfo et la nouvelle équipe des programmes ambitieux à la mesure des attentes du mouvement olympique africain.

Nous avons appris que vous avez refusé de verser des appointements aux anciens membres du TAS. Pouvez-vous nous dire pour quelles raisons ?

Franchement, je voulais taire cette question, mais comme elle est devenue publique, alors je ne peux qu’y répondre. Les raisons sont très simples, j’ai répété à maintes reprises que les moyens financiers du COA sont destinés à être utilisés en priorité pour les athlètes, la formation et le perfectionnement des techniciens. Viennent ensuite les activités liées au développement du sport, à la propagation des valeurs olympiques et la mise en œuvre de programmes ciblés. Il n’est pas question que le COA rétribue des personnes quelle que soit leur qualification, qu’ils aient un titre de bénévoles et si elles font preuve de disponibilité pour une quelconque tâche au comité. Quelques personnes, avec tout le

respect que je leur dois, arrivait à des rémunérations en arbitrant les affaires du TAS à près de 200 000 DA/mois, ce qui est, à mon humble avis, indécent et ne peut être accepté par la nouvelle équipe que j’ai l’honneur de diriger. La décision d’octroyer 30 000 DA par affaire à ces arbitres n’a pas fait, à ma connaissance, l’objet d’une délibération et ne peut par conséquent nous être opposable. L’ancien Comité exécutif avait, à l’époque, simplement approuvé la désignation des membres, mais n’a à aucun moment délibéré sur une quelconque rémunération de quelque nature que ce soit. Je suis, cependant, toujours disponible pour toutes les explications qu’ils jugeront utiles d’avoir. Je précise, que pour toute comptabilité, il nous faut des pièces officielles.

Mais, ils affirment pourtant avoir une décision de l’ancien président…

On parle là de sommes cumulées importantes qui atteignent près de 2 milliards de centimes. Le COA est une organisation d’utilité publique et d’intérêt général qui ne peut s’accommoder d’intérêts privés. Nous devons rester fidèles à nos principes et nous limiter à nos prérogatives. Je rappelle, cependant, que le bilan financier a été rejeté et que les comptes du TAS n’ont pas obtenu le quitus de l’assemblée générale. Il n’existe aucune confusion dans nos dossiers et nous sommes là pour veiller sur la stricte application des statuts et règlements conformément à la Charte olympique.

Il semblerait que dernièrement, Derouaz ait obtenu gain de cause auprès de la justice à l’encontre du COA…

Il a effectivement engagé une procédure à l’effet de récupérer des documents confidentiels, mais n’a pas eu gain de cause comme il l’affirme. Contrairement à ce qui a été avancé, la justice algérienne, sur la base de preuves que nous lui avons fournies, a statué en notre faveur. Il est utile de rappeler que l’assemblée générale du mois de mars dernier a été invalidée par l’autorité de tutelle des fédérations et l’IHF et que de ce fait, tous

les actes sont caducs, nuls et non avenus. De plus, il est important de savoir que le COA est intervenu dans cette affaire en qualité de médiateur pour participer à trouver des solutions de sortie de crise et qu’il n’est en aucun cas partie pour un quelconque conflit. En ce qui nous concerne, nous n’avons rien contre Derouaz ou quiconque, bien au contraire. Mais notre priorité est de veiller sur les intérêts du mouvement sportif algérien.

Le COA envisage-t-il une opération pour cet été ?

Nous projetons la programmation avec le

MJS d’un camp olympique pour le mois d’août, qui sera destiné à cerner l’élite des jeunes et à identifier les talents pour les Jeux de 2020. Ce camp qui se tiendra au Centre de Sétif est pour le moment un de nos objectifs ainsi que la célébration du cinquantenaire au mois d’octobre prochain. A cela, il faut ajouter la mise en œuvre du plan stratégique pour l’élite nationale en étroite collaboration avec les fédérations sous la houlette du ministre des Sports. D’importants symposiums et séminaires sont également prévus, notamment dans le domaine de la lutte antidopage et le sport de haut niveau. Propos recueillis par S. R. O.

Forfait de Makhloufi pour le Championnat du monde d’athlétisme

Les juniors algériens s’essoufflent au Mondial de handball Pas de miracle pour l’équipe nationale de handball au cours du Championnat du monde qui se déroule actuellement en Bosnie-Herzégovine. Evoluant dans le groupe B du tour préliminaire, les camarades de Hichem Daoud ont concédé trois défaites contre l’Allemagne, la Suisse et mercredi face à la Croatie. En clair, la prestation des Algériens était prévisible, lorsqu’on sait que les juniors algériens ont terminé 5es au dernier 18e Championnat d’Afrique de handball 2012, qui s’est déroulé a Abidjan, en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, la qualification des Verts était une faveur de l’IHF, qui a qualifié cinq équipes africaines pour le Mondial 2013. En effet, l’élite junior, qui s’est fixé comme objectif les huitièmes de finale, va se contenter de disputer, mardi la Coupe du Président, organisée par l’IHF pour les équipes qui terminent cinquième et sixième de leur groupe. Hier soir, l’Algérie a joué son 4e et avant-dernier match devant le Qatar et demain, elle affrontera les Pays-Bas, à 15h. Concernant, le championnat d’Algérie, le coup d’envoi de la saison est fixé pour le 14 septembre pour les messieurs et le 21 septembre pour les dames. Par ailleurs, il sera procédé, le 22 juillet prochain, à l’installation du Collège technique national en vue d’arrêter le système de compétition du championnat d’Algérie, saison 2013-2014, comme l’a indiqué, hier, le communiqué de la cellule transitoire chargée de la conduite des affaires de la FAHB. C. B.

Le forfait du champion olympique algérien du 1500 m, Taoufik Makhloufi, pour le prochain Championnat du monde d’athlétisme de Moscou 2013, prévu du 10 au 18 août, que nous avions annoncé dans nos dernières éditions, a été bel et bien confirmé par le manager de l’athlète, Mohamed Azzoug. C’est une évidence. Makhloufi qui était convalescent depuis un mois, en raison

d’une maladie virale ne pouvait pas s’aventurer ni aggraver son cas en participant

au Mondial de Moscou. Contacté par nos soins, suite à la décision du forfait de Makhloufi, le

directeur technique national de la FAA, Ahmed Boubrit, dira : «Pour l’heure nous n’avons rien

reçu d’officiel concernant la non-participation de Makhloufi au

Mondial.» En attendant d’autres examens médicaux, le médecin traitant avait recommandé à Makhloufi de reprendre progressivement les entraînements dans le but d’éviter une rechute. Une maladie qui a visiblement affaibli l’athlète du Groupement sportif des Pétroliers (GSP), dont l’esprit n’était guère à la reprise rapide de la compétition. Pour rappel, Makhloufi a été pris en charge à l’hôpital Mustapha Pacha par un professeur spécialiste en gastrologie, grâce à l’intervention du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi. Effectivement, les ennuis de santé

de Makhloufi ont commencé, lors du stage effectué en Ethiopie en janvier dernier, où il a été évacué en urgence à l’hôpital.

RECHUTESix mois plus tard, à Barcelone, Makhloufi a subi le même malaise avec en plus une fièvre à répétition. Cette maladie est survenue quelques jours juste après sa première compétition disputée le 1er juin aux Etats-Unis, qui s’est soldée par une 11e place sur le mile (3’52’’94). En Espagne, les médecins avaient prescrit un repos strict de dix jours à Makhloufi. A son retour à Alger, l’unique médaillé d’or algérien aux JO de Londres, a effectué une série d’examens. Ainsi, Makhloufi qui se trouve actuellement en stage à Font Romeu en France, en compagnie d’autres athlètes algériens, a décidé d’annoncer officiellement son forfait pour Moscou. Lui, qui avait tracé comme objectif les titres du 1500 m et du 800 m sera le grand absent à Moscou. Makhloufi était le véritable drapeau de la délégation algérienne. S’agissant de la préparation des Mondiaux de Moscou, les athlètes algériens effectuent des regroupements en Europe. Pour le stage de Font Romeu, on retrouve Hichem Bouchicha, Abdelmadjed Touil (3000 m steeple), Imed Touil, Abderahmane Anou (1500 m), Rabah Aboud (5000 m). L’autre groupe d’athlète composé de Miloud Rahmani (400 m haies) Mohamed Amine Benferar (800 m). Othmane Hadj Lazib se prépare en Allemagne. Baya Rahouli, elle, a opté pour l’Espagne. En revanche, Amina Bettiche (3000 m steeple) a privilégié la préparation spécifique au SATO du 5 Juillet. Enfin, les nouveaux athlètes de l’élite algérienne, établis en France, comme Yasmina Omrani (heptathlon), et Abdelhamid Zerrifi (3000m steeple) poursuivent leur préparation sur place, c’est-à-dire à Paris. Chafik BoukabesP

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22 omnisports El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013sur le net lyon-2013.com

HANDISPORT Nos athlètes fin prêts

HOCINE SAÂDOUNE. Entraîneur national

Réussir les meilleures performances possiblesL’entraîneur Hocine Saâdoune confirme que les médaillés algériens sont très motivés à l’approche du coup d’envoi du Championnat du monde de handisport, qui débutera demain.

Quel est le secret qui fait que les Algériens s’illustrent mieux dans la spécialité du lancer que dans les épreuves de course ?

C’est clair que la spécialité du lancer du disque et autres est plus techniques que la course. Mais pour arriver à ce niveau, les athlètes ont dû faire beaucoup de sacrifices. Le lancer assis et différent de celui de la position debout. Même nous, les entraîneurs, avons dû faire des recherches pour nous adapter. Mais comme je l’ai dit, c’est le résultat de beaucoup de travail et de sacrifices.

Vous avez sous votre coupe des médaillés des Jeux paralympiques de Londres. Tout le monde va attendre ces athlètes à Lyon. Donc, il y aura forcément une pression à gérer...

Nous sommes conscients de la responsabilité qui pèse sur nous. Nous espérons être à la hauteur et confirmer nos résultats de Londres, mais aussi tenter de faire mieux aussi qu’en Nouvelle-Zélande.

Y a-t-il de nouveaux athlètes dans les épreuves du lancer de cette

compétition ?Il n’y a pas de nouveaux visages.

Cependant, il peut y avoir des surprises. Ainsi, ceux qui ont décroché des médailles de bronze peuvent accrocher l’or. Le contraire est valable aussi. Néanmoins, les athlètes vont tout donner, car le niveau de cette compétition s’annonce plus élevé que celui de l’édition de 2011 en Nouvelle- Zélande.

Pas de défection pour ces jeux ?Pas de souci de ce côté-là. Les 26

sélectionnés sont tous aptes à prendre part à cette compétition. A présent, on espère seulement que les athlètes vont être à la hauteur afin de réussir les meilleures performances possibles.

C’est ce soir, à partir de 18h30, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, que sera donné à Lyon, précisément au stade du Rhône, le coup d’envoi de la sixième édition du Championnat du monde de handisport d’athlétisme.

Cette compétition, qui s’étalera jusqu’au 28 juillet, verra la participation de plus de 90 nations et environ 1300 athlètes à ce rendez-vous planétaire. L’Algérie fait partie des pays qui comptent marquer cette manifestation sportive. Elle essayera d’abord de glaner le maximum de médailles, tout en confirmant les performances réussies aussi bien lors des Jeux paralympiques de Londres de 2012 que ceux des Championnats mondiaux de Christchurch de Nouvelle- Zélande de 2011. Avec 26 athlètes, mais aussi les 8 médaillés de Londres, les athlètes algériens se déplacent avec de réelles ambitions. C’est notamment l’avis du directeur technique de la Fédération, Zoubir Aïchaine, qui espère que les coéquipiers de Kerdjena confirment tout le bien qu’on pense d’eux, surtout que ces derniers ont bénéficié d’une bonne préparation, même si elle s’est déroulée pour la plupart du temps au centre de préparation de Chlef. «On attend beaucoup de Kamel Kerdjena, Mohamed Berrahal, Abdelatif Baka, Samir Nouiouia, Nassima Saïfi qui on espère vont confirmer ce qu’ils ont réalisé à Londres. Mais nous avons aussi d’autres athlètes qui peuvent nous valoir d’autres médailles dans ces

jeux.» Les résultats pourraient conforter la nouvelle équipe de la Fédération algérienne de handisport, qui a été élue depuis quelques mois seulement, afin de pouvoir affronter tous les problèmes du quotidien que rencontre une frange de la population, explique le DTN. Les athlètes savent déjà qu’ils auront la pression des résultats avant même le début de la compétition.

CONCURRENCEIls vont devoir faire mieux que les Championnats du monde de 2011 avec la dixième place et 21 médailles (8 or, 6 argent et 7 bronze) et confirmer les bons résultats obtenus aux Jeux paralympiques de Londres, où une bonne partie des 19 médailles ont été récoltées grâce à l’athlétisme. Le DTN adjoint, Saïd Saâd, mise sur l’expérience des athlètes pour que l’Algérie réalise une bonne

participation, même si la concurrence sera rude et que la compétition se déroule en plein mois de Ramadhan. «Ces jeux sont toutefois un véritable défi, car ils serviront d’un vrai paramètre afin de pouvoir établir une évaluation technique pour situer nos chances par rapport aux Jeux paralympiques de 2016, qui sont notre objectif», dira Saïd Saâd. La compétition débutera demain. C’est Nacer Eddine Karfas qui donnera le coup de starter pour les athlètes algériens dans la course du 5000 m, à partir de 9h12, suivi de Samir Nouioua, Safia Djelal, Nassima Saïfi, Djamil Nasser, Lynda Hamri et enfin Kamel Kerdjena. Enfin, il faut savoir que le podium sera disputé entre la Chine, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la Russie. ■

Farouk [email protected]

Ils ont pour noms Nassima Saïfi, Kamel Kerdjana, Mohamed Berrahal Bekka, Mounia Gasmi, Lynda Gasmi et bien d’autres. Ils ont la particularité d’avoir réussi à surmonter leur handicap pour faire flotter le drapeau algérien à Londres en 2012, lors des Jeux paralympiques avec 19 médailles récoltées, dont 4 d’or. Pour les Championnats du monde d’athlétisme IPC Lyon 2013, il est légitime que les Algériens affichent des ambitions dans cette compétition mondiale. Le double médaillé de Londres, Mohamed Berrahal, nous dira à ce propos : «Ce qu’il faut savoir c’est que depuis la fin des Jeux paralympiques de Londres de 2012, on ne s’est pas arrêtés de nous entraîner et nous préparer. Pour nous, cette compétition reste un objectif. Nous avons fait beaucoup de sacrifices afin d’espérer faire mieux que les Championnats du monde de 2011 et les Jeux paralympiques

de 2012.» L’entraîneur Tahar Salhi croit, lui aussi, en les athlètes algériens, à l’instar de ceux qu’il a sous sa coupe, à l’image de Kerfas et Djemaï. «Sincèrement, je crois que Kerfas peut décrocher la médaille de bronze dans l’épreuve du 10 000 m. A Londres, il s’est classé quatrième sur des erreurs techniques. Il peut à présent rectifier le tir», estime ce coach. Il faut savoir que tous les médaillés de Londres seront présents à cette compétition mondiale d’athlétisme, qui débutera demain. Certes, il y aura les favoris comme les Kerdjena, Saïfi, Berrahal et d’autres, mais comme toute compétition, l’effet de surprise n’est pas à écarter. Abdelatif Baka l’avait bien prouvé à Londres, en s’adjugeant la médaille d’or dans la course du 800 m de la spécialiste du T13, alors qu’il n’avait aucune chance, au départ de la course, devant le Marocain et le Kenyan. Donc, tout reste possible.

liste des athlètes

chiffres à retenir

HommesAbdelatif Baka (T13) 800 m et 1500 m, Mohamed Berrahal (T51) 100 m, 200 m et disque, Allel Boukhalfa (T35) 100m et 200 m, Madjid Djemai (T37/38) 800 m et 1500 m, Sofiane Hamdi (T37) 200 m et 400 m, Nacer-Eddine Kerfas (T12) 5000 m et 10000 m, Redouane Merah (T12) 800 m , Nasser Djamil (T13) 200 m et 400 m, Samir Nouioua (T46) 800 m, 1500 m et 5000 m, Zine Eddine Sekhri (T13) 400 m et 800 m, Redouane Aït Saïd (F58) poids, Lahouari Bahlaz (F32) disque et clubMounir Bakiri (F32) poids et club, Karim Betina (F32) poids, disque et club, Bentria Firas (F11) longueur et triple saut, Fatah Chourak (F35) poids, Hocine Gherzouli (F40/41) poids, Kamel Kerdjena (F33) poids, disque et javelot, Maâmar Meskine (F46/47) poids et disque.

DAMESNassima Saïfi (F58) poids et disque, Safia Djelal (F58) poids et javelot, Nadia Medjmedj (F57) poids et disque, Benoumessad Louadjeda (F34) poids et javelot, Mounia Gasmi (F32) poids et clubSouheila Hariki (F34) poids, Lynda Hamri (T13) 100 m, 200 m et longueur.

Les médaillés de Londres présents

Plus de 90 pays présents 1300 athlètes 700 membres de staff et techniciens 160 juges et officiels 900 bénévoles 3000 spectateurs attendus quotidiennement 771 médailles, dont 217 d’or, seront attribuées7,5 millions d’euros alloués pour ces jeux.

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Nassima Saïfi, toujours ambitieuse

Le trio Kerdjena, Betina, Boukiri pour d’autres exploits

Page 20: El Watan du 19.07.2013

La justice déboute la FIFA et l’UEFA concernant la retransmission des matches

foot 23El Watan Week-endVendredi 19 juillet 2013

sur le net www.fifa.com

La Cour européenne de justice a donné tort, hier, à la FIFA et l’UEFA, confirmant que les Etats de l’UE avaient le droit d’interdire la diffusion de la Coupe du monde et de l’Euro de football sur des chaînes payantes et d’exiger leur retransmission sur une télévision à accès libre. La Fédération internationale de football association (FIFA) organise la phase finale de la Coupe du monde de football, et l’Union des associations européennes de football (UEFA) le Championnat d’Europe de football (l’Euro). La vente des droits de retransmission télévisuelle de ces compétitions constitue une source importante de leurs revenus. Ces deux fédérations estimaient non fondée une décision prise par Londres et Bruxelles de réserver la diffusion de matchs de la Coupe du monde et de l’Euro à des chaînes de télévision gratuites. Elles avaient contesté cette décision devant le Tribunal de l’Union européenne, mais avaient été déboutées. Le Tribunal avait rappelé qu’une législation européenne autorisait explicitement les Etats à interdire la retransmission

«exclusive» des événements qu’ils jugent d’une importance majeure pour leur société, au motif que cela priverait sinon une partie importante du public de la possibilité de les suivre. Il avait notamment souligné l’importance des Coupes du monde et d’Europe de football pour les citoyens, au-delà des amateurs traditionnels du ballon rond. La FIFA et l’UEFA avaient fait appel, mais la Cour de justice de l’UE a rejeté hier leurs pourvois dans leur intégralité. Il est vrai que «la désignation par un Etat membre de certains événements comme étant d’une importance majeure pour sa société et l’interdiction de leur retransmission exclusive constituent des entraves à la libre prestation de services», admet-elle. «Toutefois, de telles entraves sont justifiées par l’objectif visant à protéger le droit à l’information et à assurer un large accès du public aux retransmissions télévisées de ces événements», assure la Cour. Elle a donc donné raison au Tribunal, qui avait constaté, «au regard de la perception concrète du public du Royaume-Uni et de la Belgique,

que tous les matchs de la phase finale des deux tournois concernés suscitaient effectivement, auprès de ce public, un intérêt suffisant pour pouvoir faire partie d’un événement d’une importance majeure». AFP

Le Bayern Munich a annoncé avoir enregistré une hausse sur un an de 45% des demandes de billets. Le club le plus titré du football allemand, qui disputait déjà tous ses matches à l’Allianz Arena à guichets fermés, a indiqué avoir reçu plus de 100 000 demandes pour chacune de ses 17 sorties de championnat à domicile.

Le match le plus attendu par les supporteurs est le choc contre le Borussia Dortmund, le grand rival du Bayern, prévu le 12 avril pour lequel le club bavarois a déjà reçu 245 000 demandes de billets. La capacité du stade du Bayern Munich, l’Allianz Arena, est de 71 000 places.

Hausse de 45% des demandes de billets pour le Bayern

Une décision qui ne manquera pas de ravir les fans du foot

Slimani fixé sur son sort très prochainement L’attaquant international algérien du CR Belouizdad, Islam Slimani, pisté par plusieurs clubs, dont le FC Nantes, espère conclure le plus rapidement possible avec le nouveau promu de Ligue 1 française de football. «Pour moi, les choses sont claires. La Ligue 1 est mon objectif. C’est le bon moment de quitter le championnat d’Algérie. Comme pour tout bon footballeur, j’ai l’ambition de jouer en Europe. J’ai des offres, et je pense que je serai très prochainement fixé sur mon avenir», a déclaré Slimani au magazine Francefootball. Interrogé sur les discussions avec le nouveau promu de Ligue 1 française, le buteur de la sélection algérienne est resté évasif. «C’est vrai qu’il y a des discussions avec le FC Nantes. C’est un grand club du championnat de France, qui a une histoire prestigieuse. Mais pour l’instant, je laisse le soin à mon unique représentant, Chokri Yousfi, de s’occuper de mes affaires», a-t-il indiqué. L’administrateur délégué et chargé du recrutement au FC Nantes (Ligue 1 française de football), Franck Kita, a relevé mercredi la complexité du transfert de l’attaquant international algérien du CR Belouizdad (Ligue 1 algérienne), Islam Slimani, estimant que son club ne sait plus à quelle partie s’adresser pour négocier, à cause de l’implication d’une multitude d’agents. APS

Medjani en route pour Livourne Le défenseur international algérien de l’AS Monaco, Carl Medjani, devrait être prêté par le club monégasque à Livourne, nouveau promu en Serie A italienne de football, ont rapporté hier des médias transalpins. Selon le site internet de la chaîne de télévision Mediaset (sportmediaset.it), Medjani est «tout proche» de la formation toscane et une rencontre «décisive» entre les dirigeants des deux clubs qui devait avoir lieu hier pour finaliser le transfert à titre de prêt du joueur de 28 ans en Italie. Medjani a reçu également un contact de l’Olympiakos Le Pirée, champion de Grèce en titre et vainqueur de la coupe nationale. APS

Berrefane s’engage pour deux saisons avec le MOBAlors que la formation du MO Béjaia se trouve depuis lundi dernier dans la ville tunisienne de Aïn Draham, voilà que l’effectif béjaoui vient de se renforcer par les services de l’ex-portier de MCE Eulma, en l’occurrence Mourad Berrefane, qui vient de signer un contrat de deux saisons au profit du nouveau promu. D’ailleurs, c’est la neuvième recrue du MOB en cette période d’intersaison, après Boulaincer, Bahri, Djerroudi, Mesbah, Yettou, Betrouni, Bouamaria, Bounechada. Le volet recrutement devrait être cloturé probablement ce week-end. L. Hama

L’USMA résilie le contrat de Deham La direction de l’USM Alger a résilié à l’amiable le contrat de son attaquant Noureddine Deham qui devrait opter pour l’ASO Chlef. Meilleur buteur de la formation de Soustara lors de l’exercice écoulé, Deham a été mis sur la liste des libérés par l’entraîneur français Roland Courbis à l’issue de la précédente saison, mais le joueur, dont le contrat courait jusqu’en juin 2014, a exigé des indemnités pour partir. Outre Deham, les joueurs Daif, Bouzid, Hanifi et Yacouba ont vu eux aussi leurs contrats respectifs résiliés par la direction de l’USMA au cours de cette intersaison.

Même s’il considère que le match de ce soir s’annonce très difficile, Riad Benchadi espère que son équipe pourra relever le défi et aller chercher la victoire. Il confirme dans cet entretien.

Comment se présente pour vous cette première journée de la phase des poules de la Coupe de la CAF ?

Le groupe, qui a bien travaillé à Sousse où le programme tracé par le staff technique a été suivi à la lettre, se trouve dans bonnes dispositions psychologiques pour bien aborder la compétition, qui s’annonce difficile car elle intervient non seulement en plein Ramadhan, mais aussi en début de phase de préparation ponctuée.

Est-ce que le manque de compétition va peser ?

Effectivement, les choses ne seront pas simples pour nous, d’autant plus que nous n’avons que de petits matches amicaux dans les jambes. Cela ne veut nullement dire que nous allons nous présenter en victime expiatoire. En dépit de ces aléas, le groupe est décidé à relever le défi et faire ainsi honneur aux couleurs du club et du pays. Nous sommes même forcés à entamer la compétition au bout de 15 jours de préparation, je pense qu’un résultat probant est dans nos cordes.

Que pouvez-vous dire du match et de l’adversaire qu’on ne présente plus ?

Comme je viens de le souligner, la rencontre ne sera pas une partie de plaisir pour les deux formations qui ne voudraient en aucune manière rater l’entame de la compétition, un nouvel objectif de l’équipe ne se souciant guère de l’identité de l’adversaire ne manquant ni d’atouts ni d’arguments et de potentialités. Le TP

Mazembe, qui a séjourné pendant presque un mois au Ghana où il a disputé bon nombre de matches amicaux, ne s’est pas déplacé à Sétif pour faire du tourisme.

Selon vous, que faut-il faire pour bien négocier cette première manche de ce mini-championnat ?

Dans pareilles circonstances, la gestion de l’effort est indispensable, tout comme un bon ratissage du terrain. La concentration et l’application des choix tactiques du coach ayant une certaine idée sur les forces et faiblesses de l’adversaire sont des facteurs importants. Un bon résultat passe en outre par la monopolisation du ballon et l’efficacité devant les bois, sachant que la rencontre va se jouer sur des détails. Dans ce match, l’apport de notre public est important car le soutien de nos fans va transcender le collectif qui va, j’en suis convaincu, mettre entre parenthèses la fatigue et le déficit en préparation. K. Beniaiche

RIAD BENCHADI. Joueur ESS

Un résultat probant est dans nos cordes…

La délégation camerounaise reçue par Blatter Une délégation camerounaise a été reçue à Zurich, au siège de la FIFA, pour tenter de résoudre la crise qui a amené à la suspension de la Fédération camérounaise (Fécafoot), le 4 juillet. Le président de la FIFA Sepp Blatter a pu s’entretenir avec le ministre des Sports et l’ambassadeur du Cameroun en Suisse. Dans un communiqué, la FIFA a précisé que la nomination des membres du comité de normalisation n’a toujours pas eu lieu. La suspension de la Fécafoot implique que le Cameroun ne pourra participer à aucune compétition pendant tout le temps de la suspension.

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Page 21: El Watan du 19.07.2013

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Vendredi 19 juillet 2013

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Coupe de la CAF

L’Aigle noir à l’épreuve du grand Mazembe

C’est une veille connaissance, puisque l’équipe l’a déjà rencontrée au dernier tour de la Ligue des champions d’Afrique en 2010. Intervenant en pleine phase de préparation, le rendez-vous de ce soir tombe au mauvais moment pour les Sétifiens, n’ayant toujours pas bouclé le travail foncier, entamé au début de ce mois. Le manque de cohésion risque de poser problème à l’équipe en phase de rodage. La formation d’un nouveau duo (Benabderahmane-Mellouli) au niveau de l’axe de la défense est l’autre casse-tête des Ententistes, empêtrés dans des problèmes financiers. Un tel paramètre trouble le moral des partenaires de Khedaïria ne voyant toujours pas la couleur de leur dû antérieur. Les ballons attribués par la CAF pour la circonstance n’ont été livrés par la FAF qu’hier. Ce point, un élément important dans l’équation, a le moins qu’on puisse dire perturbé la préparation des Noir et Blanc qui se sont mis au vert dans un hôtel du centre-ville. Ne pouvant intégrer d’entrée les nouveaux, à savoir Boukria, Nemdil, Lamri et Touahri alors que Demmou est blessé, Velud va composer avec les anciens, tels Khedaïria, Ziti, Benchadi, Karaoui, Delhoum et Djahnit, qui devront gérer leurs efforts et les moments forts de la rencontre qui ne sera pas une partie de plaisir. Notons, par ailleurs, que la question de l’atterrissage de l’avion du TP Mazembe, le fameux MD83 sur le tarmac de l’aéroport de Sétif, où il s’est posé mercredi à 16 h, n’est pas du ressort du club sétifien qui aura fort à faire devant des Congolais, qui ont effectué une longue préparation à Accra ■

Kamel Beniaiche [email protected]

Les férus du ballon rond auront les yeux braqués, ce soir, sur le chaudron du 8 Mai 1945 de Sétif, où l’Aigle noir donnera la réplique, à partir de 22h, au

club congolais du Tout Puissant Mazembe.

Champion d’Algérie1968, 1987, 2007, 2009, 2012, 2013

Coupe d’Algérie

1963, 1964,

1967, 1968,

1980, 1989,

2010, 2012

Ligue des champions de la CAF

1988

Vainqueur de la Coupe afro-asiatique des clubs de football

1989

Vainqueur de la Ligue des champions arabes

2007, 2008

Vainqueur de la Coupe nord-africaine des clubs champions

2009

Vainqueur de la Coupe nord-africaine des vainqueurs de coupe

2010

Vainqueur de la Supercoupe de l’UNAF

2010

Champion du RD Congo1966, 1967, 1969, 1976, 1987, 2000, 2001, 2006, 2007, 2009, 2011, 2012Vainqueur de la Coupe de la RD Congo

1966, 1967,

1976, 1979,

2000

Ligue des champions de la CAF

1967, 1968,

2009, 2010

Vainqueur de la Supercoupe de la CAF

2010, 2011

Vainqueur de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe

1980

Hubert Velud

Né le 8 juin 1959 (54 ans) à Villefranche-

sur-Saône (France)

Patrice Carteron30 juillet 1970 (42 ans) à Saint-Brieuc (France)

Gassama Bakary Papa (Gambie )

assisté de :Ogbamariam Angesom de (Erythrée )Kabanda Félicien(Rwanda ).

Palmarès

Entraîneurs

Arbitrage

Historique des confrontationsES Sétif-TP Mazembe

Palmarès

2 matchs 2 nulsES Sétif 0-0 TP MazembeTP Mazembe 2-2 ES Sétif

Karaoui espère mener son équipe vers la victoire

Blatter plaide pour un Mondial 2022 en hiverLe président de la FIFA, Sepp Blatter, a fait part hier, lors d’une conférence de presse sur le sport en Autriche, de sa volonté de voir le Mondial 2022, au Qatar, se disputer en hiver. Il compte bien mettre la pression et exercer tout son pouvoir en ce sens. «Il est clair qu’on ne peut pas jouer par cette chaleur en plein été. Il faut prendre en compte la santé des joueurs», a par ailleurs déclaré le président de la FIFA.

Week-endEl WatanInfographie :


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