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Etude territoriale à Urdos en Vallée d'Aspe

Date post: 31-Mar-2016
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Etude territoriale à Urdos en Vallée d'Aspe (1er semestre de master 2 d'architecture) avec Jeremy Kumala
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NICOLAS BIEN JEREMY KUMALA ANAIS TOURNEUX NICOLAS VALLEE P9 MOTTINI / MASTER 2 ENSA PARIS MALAQUAIS LA SANTÉ EN VALLEE D’ASPE SITE URDOS ETUDE DECEMBRE 2010 i c F . W +
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Page 1: Etude territoriale à Urdos en Vallée d'Aspe

NICOLAS BIEN JEREMY KUMALAANAIS TOURNEUXNICOLAS VALLEEP9 MOTTINI / MASTER 2

ENSA PARIS MALAQUAIS

LA SANTÉ EN VALLEE D’ASPE

SITE URDOS

ETUDE DECEMBRE 2010

i c F. W>+

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CONTACTANAIS TOURNEUXEtudiante en Master 2 à l’ENSAPM23 [email protected], rue Rodier75009 Paris

JEREMY KUMALAEtudiant en Master 2 à l’ENSAPM 26 [email protected], rue de Bizerte75017 Paris

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LE SUJETNécessité de Santé La dimension Sport et Toursime

LE SITEApprocheMorphologieLes différents temps du site

Le bâtiment

LE PROJETDémarche d’insertionCharte

LE SUJETNécessité de Santé

La dimension Sport et Toursime

LE SITEApproche

MorphologieLes différents temps du site

Le bâtiment

LE PROJETDémarche d’insertion

Charte

SOMMAIRE

i c F. W>+« Le travail que nous effectuons en tant qu’étudiants en architecture pose la question du deve-nir des villages, de l’intégration de l’homme à son environnement. Aujourd’hui, il est important de noter que l’aménagement du territoire ne dépend pas de l’Etat seul mais d’une pluralité d’intervenants, des partenaires, publics, privés ou encore associatifs : c’est ce que l’on appelle la gouvernance urbaine. Ici, en vallée d’Aspe, même si nous sommes sur un territoire rural, ces intervenants restent les mêmes. Le fait que nous ayons été en vallée d’Aspe pour décou-vrir, comprendre et porter un regard sur ce territoire, et que nous y revenions pour présenter aux personnes premièrement concernées, nos projets, fruits de nos réflexions de plusieurs mois, il faut le souligner, est la meilleure expression de cette idée de gouvernance urbaine. »

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LE SUJET La nécessite de la santé qui en découle

La présence d’un point de santé à Urdos s’inscrit dans une démarche de présence médicale tout au long de la Vallée, qui refuse une idée de centralité dans le vallon mais qui fait le constat d’une vallée constituée de réseau de villages, qui ont chacun une population à l’année, et des qualités qui laissent entrevoir une croissance possible.Cette stratégie développée veut apporter une réponse adaptée aujourd’hui, mais veut aussi accompagner sur certains sites, ou déclencher à d’autres endroits la croissance de la vallée.

Notre avis est qu’il est fondamental pour le développement d’Urdos, pour les habitants tant que pour les touristes ou les sportifs, d’assurer un service médical d’urgence efficace et disponible, de montrer l’image d’un territoire montagneux qui n’est pas isolé mais connecté à un réseau de santé efficace. Ce bâtiment doit être un signal.Ce réseau de santé est la future communauté hospitalière de territoire ou CHT, qui regroupera Pau/Oloron/Orthez comme un centre de soins tripartite. Un hélicoptère présent sur un des hôpitaux de la CHT doit pouvoir se poser en vallée d’aspe, et prendre en charge les soins d’urgence.

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Notre projet propose plusieurs étapes concernant l’installation d’un programme de santé sur ce site. Le premier geste doit être celui de l’urgence, qui est inexistant à l’heure actuelle.Dans un deuxième temps, notre projet s’inscrit également en lien avec la démarche de nos camarades étudiants qui projettent l’installation d’une école du bois et l’ouverture d’un hôtel au niveau du Fort du Portalet. Dans ce cas là, les équipements installés leur attractivité en terme de population et de tour-istes, nécessitera un vrai point de santé, en plus de celui d’urgence.La perspective de réouverture du chemin de fer installe le site de la gare d’Urdos comme un élément central à cette série d’équipements d’1km7 de long, entre Urdos et le Portalet. Imaginer un projet en connexion avec le train, c’est également accélérer ce projet.

Gérard D’Arsonville, médecin généraliste et président de l’association pour le développement de la santé en Vallée d’Aspe, que nous avons questionné par téléphone, cumule la casquette de mé-decin généraliste et pompier volontaire. La question d’urgence médicale se règle au détriment de la santé et de son fonctionnement. L’urgence, dans la santé, c’est pouvoir recevoir une aide en temps voulu, et dans le cas d’un dével-oppement de la vallée d’Aspe, cette question doit pouvoir être traitée à part entière. Bien que le site soit connecté au CHT d’Oloron, la vallée se doit, compte tenu de l’attractivité qu’elle peut développer, prendre la question et ne pas la déléguer. Cette vallée ne doit pas être isolée, faute quoi son isolement ne fera que s’accentuer.

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Le site d’Urdos est dans la haute Vallée, la dernière station avant l’Espagne, le dernier village. Il est aussi la première image de la France lorsque vient de la région de l’Aragon. Urdos est un site important pour la vallée d’aspe : tant au niveau du sport, avec les stations de ski de fond, l’escalade, la randonnée, qu’au niveau tourisme avec le fort du Portalet, ou encore le passage du chemin de saint Jacques de Compostelle.Réfléchir à la question de la santé dans la vallée d’Aspe nécessite une prise en compte de toutes les per-sonnes demandeuses de santé. Ces personnes ne sont pas que des habitants, des personnes âgées ou des agriculteurs, c’est aussi chaque année 40 000 visiteurs sur le site du Portalet, ou encore 30 à 55 000 skieurs de fond, majoritairement espagnols, et aussi les randonneurs du chemin de Compostelle… La santé est donc, de notre point de vue, fortement liée à la pratique sportive en haute Vallée, une pratique qui a un rayonnement jusqu’à Jaca et Oloron.

La dimension Sport / Tourisme Oloron est une ville très sportive, 1/3 de sa population est adhérente d’une association sportive et il faut noter la présence d’un lycée sport-étude football, rugby, handball et ski.La vallée d’Aspe et plus particulièrement la haute vallée se doit d’être attractive pour rompre la centralité générée par le Vallon. Cette haute vallée pourrait présenter un intérêt pour Oloron, notamment en considérant la réouverture du chemin de fer qui porterait Urdos à quelques minutes d’Oloron. Cette gare sera le point majeur d’entrée de touristes sportifs dans la vallée d’Aspe.

Le site de la haute Vallée est également le lieu de pratique d’escalade de bon niveau. On peut aussi noter la possibilité d’effectuer des séjours de préparation de trail, qui peut attirer des sportifs qui recherchent les paysages, mais aussi le tourisme, la découverte de sites historiques et culturels.Il est à noter que le domaine du Somport est un des acteurs économiques importants pour la Vallée, grâce aux pistes de ski qui bénéficient également de la fréquentation espagnole de Candanchu. Faire du ski de fond et du skating, ce n’est pas pratiquer la montagne de la même manière que les skieurs dans les Alpes (une station d’altitude dans la quelle on vit une semaine).

Ici sur la commune d’Urdos, et dans le cas d’une pratique d’un ski plus physique, plus intense, il est important de noter que les sportifs n’évoluent pas toute une journée sur les pistes, mais dans une tranche horaire limitée. Il faut se poser la question de ce qui se passe apres la pratique du ski de fond. Les skieurs doivent-ils rester en station ou redescendre vers la haute vallée pour profiter d’équipements, d’activités sup-plémentaires (restaurants, hôtels, relaxation, sport, santé…) ? Il faut profiter de la présence de skieurs pour développer et apporter des services, créer un besoin et une envie de rester.

En ce qui concerne le chemin de Compostelle qui passe par la route nationale et le fort du Portalet, Urdos peut être un point d’arrêt intéressant avant le franchissement du Somport. Actuellement le chemin entre Borce et Urdos n’est pas très agréable pour les marcheurs : il s’agit de la route nationale. Mais il y a des possibilités de marches en plus haute montagne.Il faut savoir que contrairement à la plaine, pour un même effort fourni en montagne, il y a de nombreux facteurs qui rendent la tâche plus difficile :- l’isolement des marcheurs par rapport aux villages, - des sentiers escarpés bordés de ravins, - une température décalée par rapport à celle de la plaine,- un soleil plus violent, des vents plus forts, - une pluie plus forte la neige qui peut arriver vite.Aussi il semble important que ces personnes puissent pratiquer la marche ou le sport dans les meilleures conditions, et peut être aussi de leur proposer de nouveaux chemins

ESCALADE / ALPINISME

RANDONNEE / CHEMIN DE COMPSTELLE

SKI DE FOND AU SOMPORT

FORT DU PORTALET

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Du site du Fort du Portalet au Nord, au village d’Urdos au sud.

FALAISE & PANORAMA

TERRASSE sur L’ADRETOUVRAGE D’ART«GOULET»

SOUS-BOISCONVEXE SUR LA RIVIEREEN CONTREBAS

CONFLUENCEDES GAVES

CLAIRIERE

LE SITE

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PASSERELLE PIETONNE

CLAIRIERE COUDE DU SITE

GRAND TALUS VILLAGE

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Depuis facacde ouest de la sous-station, le promeneur se trouve au coeur d’un panorama qui démarre du Portalet, glisse sur l’adret, le versant ensoleillé, le paysage s’ouvre alors grace au talweig en direction de l’ouest et de la val-lée du Baretous, puis se termine au Sud, sur le somport, frontière géologique entre l’Espagne et la France

Le bâtiment de la sous-station et plus particulièrement sa façade nord, marque le début d’un site linéaire. Le site est difficile, de nombreuses rampes desservent des pla-teaux en contrebas de la route, mais les plateaux ne sont pas utilisés. Pourtant ce sont des lieux privilégiés d’un rapport d’une autre échelle entre les aspois et leur pay-sage.

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Depuis la sous-station, on voit le goulet du Portalet.La structure en béton cadre le paysage. Il s’agit ici d’une vue à préserver, et à mettre en valeur par un traitement de l’espace par-ralèle aux voies, qui visuellement nous con-duit vers le nord, en passant par l’ancienne gare.Depuis la route nationale, en venant d’Urdos, c’est un peu la même image que l’on a. La route aboutit soudain au niveau de la cous-station et le paysage s’ouvre sur le goulet.

Le rapport avec la route nationale est très direct, le site est surplombé par une route qui est en quelque sorte menaçante, du fait de sa vitesse et de sa position. Le talus qui sépare les deux routes doit être en partie re-travaillé, il doit faire parti d’un paysage qui tendra a re-donner visuellement plus de force à la ligne de la route basse.

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APPROCHE DU SITE Dans la démarche que nous avons établi, il est important que l’équipement de santé s’installe sur un site et se nourrisse de ses qualités et spécificités. A Urdos, le projet de Santé sera symbiotique d’un programme de sport, de tourisme. Le site de la Gare a comme qualités : - d’être connecté au territoire par la route tout en étant en marge de celle ci ; - de permettre l’atterrissage d’un hélicoptère sur un terrain plat et dégagé ;- de proposer un bâtiment non orphelin, mais connecté au territoire

Aujourd’hui, trouver de nouveaux sites pour développer des villes est une chose très difficile. Rare sont les lieux qui possèdent les qualités nécessaires à l’implantation de l’homme et ses activités. Dans la vallée d’Aspe, nous avons voulu faire confiance au Genius Loci (génie des lieux) des anciens qui ont su construire aux bons endroits, et d’autre part la difficulté de trouver des terres libres et la nécessité de conserver la terre cultivable ont été autant d ‘éléments qui ont décidé notre projet à prendre place dans un premier temps dans l’entrepôt abandonné de la gare d’Urdos. Il offre une surface et un volume très intéres-sant, sa structure en bon état et la qualité de la lumière sont des éléments intéressants pour travailler une architecture contemporaine. Mais pour qualifier un lieu, il faut regarder les limites de ce lieu et au delà. En terme de santé, ce projet s’inscrit dans la démarche générale que nous avons présenté auparavant et en terme d’équipement, notre projet a pour objectif de dépasser les frontières physiques que peut par exemple constituer le goulet du Por-talet et apporter une réponse à l’échelle de la Vallée entière, voir même dans le pays d’Oloron. Un des autres enjeux du site est d’anticiper le retour du train dans la vallée, de permettre aux équipe-ments de s’adapter au changement, et de ne pas souffrir du passage d’une voie ferrée, mais au contraire de bénéficier de sa présence.

MORPHOLOGIE DU SITE

Le site est très linéaire entre Urdos et le fort du Portalet. Il s’agit d’une parcelle de terrain au fond de la haute vallée, dont les proportions sont d’1km7 par 40m de large, situé en contrebas de la nationale, traversé par les anciennes voies ferrées, le Gave et par une route secondaire qui relie Urdos à sa gare. Ce site, nous le ressentons à la fois comme un couloir, traversé par différents objets, à différentes vitesses, avec un trajet qui peut être rectiligne comme plus sinueux. ( voir maquette ), mais aussi comme un moment de respiration, de dilatation dans la haute vallée, comme un carrefour paysager.Il faut concevoir le site comme une promenade entre le Portalet et Urdos, une promenade avec différents temps, différents rythmes, différentes échelles de regards : une promenade paysagère et architecturale. Ce site c’est aussi une cascade de terrains depuis la nationale jusqu’au gave. Les lignes naturelles du site sont très fortes, et très structurantes du paysage. Notre projet veut trouver dans ces lignes, l’assise de sa géométrie. Cette vallée d’Urdos est donc constituée de différentes voies. On constate que la présence de la sous-station vient comme tenir ces voies, organiser certaines d’entre elles. Alors que la nationale et le gave s’écartent vers l’Est et l’Ouest, la route d’Urdos et la voie de chemin de fer prennent une géométrie très rigou-reuse, dont l’origine est la sous-station. Sur une certaine distance (le site de notre projet) ces 2 voies tiennent la géométrie pour finalement redevenir des lignes qui se perdent dans le paysage et sa topographie.Notre projet est avant tout un projet qui a pour envie de révéler le paysage, mais aussi sa topographie. Le paysage offre la possibilité d’intervention à des échelles spatiales différentes. Rapport sensible de l’habitant au territoire.

la nationale, couloir, rapide, haute +++

la route coté adret, lente, isolée, décalée +

le gave, lent sinueux, instable ++

la voie ferrée, droite, directe, lieu de rupture ++++

le chemin vers urdos, lent, central, calme +

maquette représentant les 4 vitesses du site

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150 m

85 m

120 m

500 m

+720 m +730 m

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LE SITE AU NORD : LE GOULET DU PORTALET

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LE SITE AU SUD : LE SOMPORT

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LES DIFFERENTS TEMPS DU SITE

Le village d’Urdos : se restaurer, habiter, prier, traverser ou s’arrêter

Le grand talus : terrain en mutation pour le village, projet d’école du bois de Léa FOURNIER, Kim LE, Morgane LEDAIN, Andrea MINIER,

Le coude : relai visuel et fonctionnel entre le village d’Urdos, et le site de la gare, qui sont sur deux axes non alignés. Le coude enferme un espace plan divisé en deux par le gave.

La passerelle piétonne : Mène a un sous-bois et une grande clairière

La clairière : à l’abri de la route et du gave, mais traversé par le chemin de fer

La confluence : zone de rétrécissement, le rail, la route et le gave se rapprochent

Le sous-bois : convexe sur le gave, il propose un espace à l’opposé de la terrasse de la sous-station et de la gare,

La terrasse sur l’adret : la terrasse de la sous-station et de la gare est un lieu privilégié depuis lequel on peut profiter de l’axe nord-sud de la vallée, et d’un panorama sur l’adret. La terrasse fait face au talweg du Baralet, et à la route qui mène aux estives.

Ouvrage d’art : lieu d’expression de la victoire de l’infrastructure sur la nature. La route, elle, préfère accompagner la topographie.

Le goulet : lieu de rétrécissement en direction du Portalet, et d’ouverture en allant vers Urdos, point de convergence des lignes qui dessinent le paysage politique d’Urdos.

La falaise : accroche du fort, panorama sur l’axe nord sud, lieu incontournable de culture en vallée d’Aspe.

3 rues : basse, nationale, haute / Insersion dans le tissu / Requalification de la rue basse / prolonger la ville au nord et au sud

Construire la pente / s’insérer dans le talus / cheminer dans la pente / surplomber / Capter la lumière

Relai visuel / coutour / longer / lien direct avec le gave / charnière / enchainement de 2 points de vues

Franchir / ouvrir / lien / mileu / observer le courant / bruit de l’eau

Puit de lumière / regard vers le haut / ouverture / abri / caché / respiration

Intimité des éléments / mélange / remouds / crues / violence / raccord

Ombragé / secret / filtre de lumière / labyrinthe / désorientation / vert / croisements / chemins

Panorama / ouverture sur le Talweg / terrasse / surplomb / plan / lumineux / visibilité

Historique / point de vue / industriel

Verticalité / retrecissement / passage / eboulis / trou de serrure

Escarpé / point de vue / perspective / nichoir / dominer / histoire

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3 rues : basse, nationale, haute / Insersion dans le tissu / Requalification de la rue basse / prolonger la ville au nord et au sud

Construire la pente / s’insérer dans le talus / cheminer dans la pente / surplomber / Capter la lumière

Relai visuel / coutour / longer / lien direct avec le gave / charnière / enchainement de 2 points de vues

Franchir / ouvrir / lien / mileu / observer le courant / bruit de l’eau

Puit de lumière / regard vers le haut / ouverture / abri / caché / respiration

Intimité des éléments / mélange / remouds / crues / violence / raccord

Ombragé / secret / filtre de lumière / labyrinthe / désorientation / vert / croisements / chemins

Panorama / ouverture sur le Talweg / terrasse / surplomb / plan / lumineux / visibilité

Historique / point de vue / industriel

Verticalité / retrecissement / passage / eboulis / trou de serrure

Escarpé / point de vue / perspective / nichoir / dominer / histoire

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POSITIONNEMENT DANS LE SITE / NOEUDS DU RESEAU URDOS-PORTALET

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POSITIONNEMENT DANS LE SITE / NOEUDS DU RESEAU URDOS-PORTALET

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LE BÂTIMENT EXISTANT : LA SOUS-STATION

Ce bâtiment a une situation intéressante du fait qu’il est très visible depuis la nationale. C’est sans aucun doute un bâtiment qui marque visuellement le parcours Oloron Jaca.Il s’agi d’une sous-station liée à l’activité ferroviaire, qui avait pour rôle de limiter les pertes d’énergie dans les lignes du a l’effet joule, c’est a dire la dissipation d’énergie par échange thermique lors du passage du courant électrique dans les fils de cuivre des caténaires. L’espace de la sous-station était utilisé par des commutatrices, qui transformait le courant continu en courant alternatif.

Le bâtiment choisi est remarquable pour sa structure en béton, qui propose 4 travées d’est en ouest et 3 travées du nord au sud. Le bâtiment est installé sur un terrain dont le dénivelle est de 1m50 entre les façades Ouest et Est.Les pignons sont orientés Est / Ouest, le bâtiment est surmonté d’une toiture a double pente dont la faitière est orienté est ouest.L’accès principal se trouve sur la façade ouest, face à la route.

Le bâtiment exprime une façade sud avec de nombreuses ouvertures mais dont la possibilité de modification est faible. Cette façade est intéressante de par sa modénature et sa géométrie et à notre avis, elle exprime une identité qu’il ne faut pas modifier.La façade sud se décompose en 4 parties : 0 : ouvertures en meurtrières au niveau du plafond1 : 4 ouvertures larges de 3m x 2,3m2 : Absence d’ouvertures, mais ouvertures coté nord très importantes3 : Ouvertures au centre du bâtiment : 2 fenêtrés de 3m x 1,5m

La façade nord est caractérisé par des très grandes ouvertures au premier niveau, et un rez de chaussée borgne qui a déjà subit des ouvertures sauvages. Notre conception architecturale pourra se permettre à cet endroit d’ouvrir plus largement si besoin est. De notre point de vue le bâtiment a des possibilités de mutation vers l’est et vers le nord. L’ouest étant bloqué par la probabilité du passage d’un train dans les années futures, et la façade sud ayant une modénature et une morphologie très caractéristique. Cette structure abrite un volume très important qui permettrait l’installation de 3 planchers. Soit une surface utile de 300 m2 x 3 et un aménagement possible pour les combles.Les ouvertures sont très larges : 1m40 x 3,3m, qui permet d’envisager des connexions en hauteur vers d’autres bâtiments.

En ce qui concerne les capacités programmatiques, le bâtiment n’a pas un gabarit suffisant pour accueillir une salle de sport. (Un terrain de Basket mesure 15x27m.) La programmation devra donc prévoir la construction de nouveaux bâtiments. Les larges ouvertures cotés nord permettent une vue intéressante sur la haute vallée, et laissent rentrer une lumière constante intéressante pour du travail manuel précis.

Ce bâtiment a une forme très intéressante : elle est fonctionnelle, ouverte, archétypale, caractérisée, et adaptée au site. Sa forme permet une évolution des espaces avec le temps, et rappelle d’ailleurs les maisons et les granges de la vallée. Il serait très intéressant de jouer sur l’aspect archétypal de la sous station et de voir comment le bâtiment pourrait entrer en relation avec le site et de nouvelles architectures, par filiation, addition, duplication, symétrie, homothétie, rotation, juxtaposition…

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Test de morphologie

Ces maquettes d’étude et maquettes numériques, cataloguent de manière non exhaustive les pos-sibilités d’implantation sur le site.Comme nous l’avons établi précédemment, ce site est un parcours, avec différents temps, différen-tes intensités : des lieux plus végétaux, des espaces urbains, des territoires intermédiaires.Le projet est donc avant tout une mise en valeur de ce paysage, une séquence spatiale.

Cette étude prend comme unité la forme archétypale de la sous station et essaye de trouver les points de coïncidences entre le site, ses qualités, ses propriétés, l’histoire qu’il raconte, et la muta-tion de ce bâtiment étalon, par filiation, duplication, symétrie, dispersion, expansion, homothétie, désaxement…

Ces différents tests du terrain soulève la question de comment l’architecture doit s’installer sur le site. Doit-elle s’installer dans une géométrie vernaculaire, organique, et donc être dans le mimé-tisme ?Ou alors doit-elle appuyer l’utilité première de ce site, qui est d’être un lieu d’équipement, un lieu fonctionnel, organisé, rationnalisé ?

Il nous semble qu’en réponse à ces questions, certaines maquettes ou essais répondent de manière plus cohérente avec le paysage, avec la géométrie du site. S’appuyer sur les lignes existantes sur le site, que sont la voie ferrée et le chemin pour Urdos prend plus de sens. Au delà de la ligne en plan qu’elles constituent, il s’agit de lignes topologiques, qui sé-parent les talus des plateaux.

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CIRCULATION et CHEMINEMENTS POSSIBLES EN FONCTION DE LA MORPHOLOGIE

ALIGNEMENT SUR LE TRAIN,CREATION D UNE VARIATION COTE ROUTE,1 COTE BATI, 1 COTE VEGETAL

BATIMENTS EN QUINCONCE,DUPLICATION DU VOLUME DE LA SOUS STATION ,ESPACE INTERMEDIAIRES :PLACES, PARKINGS, JARDINS...OUVERTS SUR L’ADRET OU SUR LA RUE,1 COTE BATI, 1 COTE VEGETAL

SOUS STATION PRINCIPAL VOLUME,FILIATION : AUTRE BATIS PLUS BAS,ESPACE INTERMEDIAIRES :PLACES, PARKINGS, JARDINS...1 COTE BATI, 1 COTE VEGETAL

FRANCHISSEMENT DE LA VOIE, SYMETRIE DES NOUVELLES ARCHITECTURES,INCLUSION DE BATIMENT COTE VEGETAL

FRANCHISSEMENT DE LA VOIE, PAR SYMETRIE DES VOLUMES EXISTANTS,INCLUSION DE BATIMENT COTE VEGETAL

POSITIONNEMENT DE PART ET D’AUTRE DE LA VOIE,EXPANSION DES BATIS DANS LE SITE,RAPPROCHEMENT DU GAVE

EXPANSION DES BATIS DANS LE SITE,CHEMINEMENTS DIFFERENTSRAPPROCHEMENT DU GAVE

BATIMENT PONT QUI FRANCHIT,POSSIBILITE D’ABSORBER LE PASSAGE DU TRAIN OU DE CONSERVER LES VOIES COMME CHEMIN CYCLABLE,PONT ENTRE SECTEUR NATUREL ET MINERAL,ORIENTATION DIFFERENTES PAR RAPPORT AU BATI EXISTANT

EXPANSION DES BATIS DANS LE SITE,GEOMETRIE SUR L’AXE FERRE, BATIMENTS JUMEAUX ET FRANCHISSEMENTS

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LE PROJETDEMARCHE D’INSERTION / PAYSAGE

Le paysage est interprété comme un objet de nature, perçu a distance, contemplé. Mais ses fonctions sont multiples et peut relever certains enjeux :* écologiques* socio-culturels : loisirs, agrément, patrimoine, habitat…* économiques : attractivité, tourisme…Le paysage c’est surtout une traduction des rapports sensibles et affectifs des habitants à leur territoires de vie.

Le site défini est donc un carrefour paysager. Les montagnes, les pentes raides ou douces, le gave, le végétal, le minéral, les infrastructures révèlent une géométrie qu’en tant qu’architecte on ne peut qu’admirer. Kandinsky dirait de ce site qu’il est défini par des lignes et des surfaces. Les points sont eux les bâtiments de la centrale électrique, la gare, la sous-station. Notre prise de position sur ce site se fera donc par le placement de nouveaux points qui complètent le tableau, mais aussi de certaines lignes qui souligneront le paysage, comme nous l’avons vu dans la partie morphologie du site.

Le bâtiment de la sous-station et plus particulièrement sa façade nord, marque le début d’un site liné-aire. Le site est constitué de terrasses déconnectées de la route. Cinq mètres environ séparent ces terrasses de la route. Néanmoins des rampes desservent ces plateaux aujourd’hui non utilisés. Pourtant ce sont des lieux privilégiés d’un rapport d’une autre échelle entre les aspois et leur paysage.

Notre analyse de ce site a eu comme résultat de montrer que le paysage de la plaine d’urdos, est con-stitué de nœuds dans lesquels le paysage, la fonction et l’architecture se mettent en écho. Mais ces nœuds sont également le support d’échanges entre différentes échelles de communication, et donc de programme. Ainsi le site n’est plus juste traversé par une nationale, une voie de chemin de fer, une route inutilisée, mais des échanges de différents types et à différentes échelles se produisent :Piéton/Bus, Train/Bus, Voiture/Bus, Voiture/Train, Piéton/Train, Piéton/Voiture, Piéton/Vélo, Voiture/Vélo, Bus/Vélo, Train/Vélo… Au final, le projet a pour objectif de reconnecter cette terrasse de la sous-station comme un élément central entre le fort du Portalet et Urdos. Aussi nous voyons la sous-station comme un élément catalyseur d’une nouvelle architecture et d’une nouvelle manière de s’emparer de la beauté de ce site.

Pour venir insérer de nouvelles architectures, les nouveaux éléments de ce parcours, les premières architectures, et dans l’idée d’une architecture simple, au volume fonctionnel, nous avons comme objectif de travailler à partir de la silhouette générale archétypale de la sous-station. Cette silhouette c’est celle de l’archétype de la maison, de la grange, le cube surmonté d’un toit à double pente, qui offre deux façades pi-gnons, et deux façades latérales.

La forme archétypale pourra être un noyau autour duquel les savoirs faire, les techniques, les matériaux, l’histoire, la culture, mais aussi les envies, les projets, se cristalliseront et formeront de nouvelles architec-tures.

La sous station est un bâtiment de type poteau/poutre en béton armé, qui permet de libérer le volume intérieur de poteaux, mais également aux efforts de toiture d’être repris par les façades. Le volume est grand, ouvert, de nombreuses ouvertures géométriques en façade. L’architecture vernaculaire de la vallée est de type enveloppe monolithique, il s’agit de murs épais, massif, dont la création se fait à parti du sol pour finir au ciel, et dans lesquels des ouvertures sont aménagées. On a donc des espaces plutôt sombres, avec une grande inertie.

On voit donc que la vallée propose plusieurs types d’architectures. Peut être notre projet pourrait dans l’idée de révéler le paysage, trouver d’autres moyens d’expressions de types architecturaux, qui réponde au paysage, et à la fonction.

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PROGRAMME

Gare de voyageurs:Dans le projet de retour du trafic ferroviaire dans la vallée d’Aspe, il faut se poser la question d’une nouvelle gare. Celle existante est inadaptée dans le sens où aujourd’hui, l’imaginaire d’une gare est une halle qui abrite des échanges de différentes échelles : entre territoire et localité, entre train et voitures, entre voyageurs et habitants. La gare est actuellement réhabilitée en habitat, et ne correspond pas à l’image d’un bâtiment d’échanges, de changements d’échelles.La sous-station par contre, avec son ossature de grande Halle, visible, orientée, ouverte sur le paysage, avec sa façade monumentale et son autre intermédiaire, nous semble idéal pour ce type de programme. C’est un des points d’entrée de ce site.

Maison du tourisme : La demande de la CCVA concernant un nouvel office du tourisme dans la vallée d’Aspe trouve une réponse potentielle dans ce projet. Situé désormais à l’entrée de la vallée, proche des futurs points touristiques que sont le Fort du Portalet, les forges d’Abel ou encore le Tunnel hélicoïdal, mais également situé sur le passage du chemin de Compostelle, des chemins de grande randonnée, et de sites naturels accueillant des pratiques sportives diversifiées, l’office du tourisme quitte la petite maison sombre et en retrait de la place de Bedous, pour embrasser le paysage, être traversé de lumière, et abriter d’autres fonctions.

Maison d’urgence et de santé :Ce bâtiment à pour fonction première l’installation d’une permanence d’urgence, connecté au CHT. En entrée de Vallée coté espagnol, et visible depuis la nationale, il participe à l’image d’une vallée connectée au territoire et non enclavée en altitude. Ce site est naturel, sauvage mais est également inscrit dans une époque : l’ère de la communication, du déplacement, de la vitesse et des réseaux. En parallèle, la maison d’urgence pourra accueillir quelques médecins pour une médecine locale, avec une possibilité d’occuper les locaux en dernier niveau actuellement libre pour des envies de projets des aspois.

Maison des sports :Ce programme vient en appui d’un caractère sportif que nous avons pressenti à la haute Vallée, comme nous l’indiquions dans la partie sport de ce dossier. Il est enrichi de la présence de la future école de bois projetée par une autre équipe d’étudiants. Adossé au Talus, son accès se fait depuis la route, ou à pied par une prom-enade depuis la sous station.

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