+ All Categories
Home > Documents > Jobs & carrières infos

Jobs & carrières infos

Date post: 01-Mar-2016
Category:
Upload: iopw-inc
View: 222 times
Download: 4 times
Share this document with a friend
Description:
Journal d'emploi bilingue en Ontario, Canada
Popular Tags:
24
Your ultimate Link to bilingual opportunities Looking to break into the bilingual market? Des questions sur les opportunités bilingues? www.bilinguallink.com Jobs & Carrières Infos for bilinguals nies
Transcript
Page 1: Jobs & carrières infos

Your u l t imate L ink to b i l ingual opportunit ies

Looking to break into the bilingual market?

Des questions sur les opportunités bilingues?

www.bilinguallink.com

Jobs & Carr ières Infos

for bilinguals

nies

Page 2: Jobs & carrières infos

Jobs & Carrières Infos

Publication: La Toile des Carrières

Editeur Responsable: Rose Cathy Handy

Rédacteur en chefFlorence Danner

Publicité:Tel: 1-866-784-3020 (2926)[email protected]

Graphisme :Mevlana Media Solutions [email protected] 416-789-9933

Contacts: Jobs & Carrières Infos 998 Bloor Street West, Suite 10612Toronto, ON M6H 1L8

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922)

Courriel: [email protected]

Site Web:www.bilinguallink.com

L'unique journal des opportunités bilingues du Grand Toronto.

Jobs&Carrières Infos est une publication bimensuelle éditée par la Toile des Carrières qui paraît tous les premier et troisième vendredis du mois et également disponible en ligne (version téléchargeable) sur le site internet www.bilingualink.com.

Nous déclinons toute responsabilité reliée au contenu des annonces publiées dans ce journal, aux fautes d'impressions, de copies ou d'oublis ayant pu survenir, autres que celle concernant le choix de l'espace de l'annonceur.

Toutes les annonces ainsi que les changements doivent nous parvenir au plus tard les vendredi avant 17h.

Le contenu des annonces et des textes qui paraissent dans Jobs&Carrières Infos est protégé par copyright. Toute reproduction non explicitement autorisée par écrit est formellement interdite.

2

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

EDITORIAL

Fêtes, Emploi et Solidarité

Un avant-goût de votre année 2011 avec BilingualLink - La Toile des Carrières

Par Florence Danner

Florence Danner

Les fêtes arrivent à grand pas! Cette effervescence joyeuse

qui emplit les villes de lumières et les magasins de gens apporte son lot de bonnes nouvelles pour le marché du travail. Le chômage a reculé, certes un peu, mais toute évolution positive est im-portante à souligner. Soutenue par la création de nombreux emplois saisonniers pour la péri-ode des fêtes (dossier page 8), la fi n d’année se veut optimiste puisque les créations d’emplois ont dépassé les estimations réservées du début d’année. Une stabilisation positive du marché du travail semble se confi rmer. On a recréé tous les emplois perdus depuis la dernière crise. Il reste donc à consolider cela, en transformant les emplois à temps partiel vers des emplois à temps plein et en passant des contrats à courte durée vers des contrats permanents. Très positives, les dernières statis-tiques soulignent que la perte de certains emplois à temps partiel a été largement compen-sée par la création d’emplois à temps plein. C’est une bonne nouvelle pour les chercheurs d’emploi, mais aussi pour ceux qui pensent à changer de poste ou à réorienter leur carrière.

La fi n d’année sera aussi l’occasion de faire un bilan de vos compétences acquises en 2010 (article page 17), pour se préparer au mieux pour la nou-velle année et les futurs défi s à venir. Mais pour certains franco-phones le bilan est très positif. Ce sont les francophones de tal-ent d’Ontario qui seront mis en

avant dans les publications « 100 femmes de carrière » et « 100 di-rigeants francophones ». Si vous faites déjà partie de cette élite francophone, n’oubliez pas de nous transmettre vos coordon-nées. Vous pouvez aussi référer les gens de valeur que vous con-naissez à [email protected]. Découvrez les parcours pleins d’espoir et d’inspiration des personnalités de la com-munauté franco-ontarienne, cela vous permettra peut-être de voir le vôtre autrement. Avec de nouveaux projets audacieux, c’est vous qui serez peut-être la nouvelle tête d’affi che de notre communauté pour notre prochaine édition.

Certaines entrepreneures, par exemple, ont su se battre pour mettre en place leur projet. Partant d’une idée et d’une en-vie, elles ont monté leurs entre-prises et parfois créé des emp-lois. Ces femmes partagent avec nous leur envie de réussite et nous parlent des formations sur l’entrepreneuriat qu’elles ont suivies (page 16). Exemplaires,

elles prouvent que chacun à le potentiel de réaliser de grandes choses. De plus pour certains analystes du marché du travail, la meilleure manière de créer des emplois serait de soutenir les entrepreneurs qui, non seule-ment engendrent de l’activité, mais créent simplement des postes pour eux-mêmes et leurs futurs employés.

Si une chose est déterminante pour vos futures réussites, c’est bien votre mentalité et votre façon d’aborder la vie positive-ment. Être plus heureux vous permettra de voir les choses du bon côté, mais aussi de créer de nouvelles occasions dans le marché du travail et pour votre entreprise. L’année 2011 sera l’occasion de changer de men-talité et d’aborder la vie d’une manière plus positive, vous trouverez dans ce numéro les conseils de Gabriela (en page 6). Pour rester à l’affût de toutes les nouvelles opportunités, Bi-lingualLink vous aide à multi-plier les occasions.

De nouvelles foires sont pré-vues pour 2011, elles vous ai-deront dans votre recherche d’opportunités. Si vous voulez profi ter de 2011 pour changer de carrière, examinez la liste des emplois en vogue (page 7) et découvrez de nouvelles per-spectives. Ce numéro vous per-mettra aussi de découvrir une méthode de recherche d’emploi pour accéder au marché caché (page 18). Ce fameux mar-ché dont tout le monde parle représente 70% des offres pour les statistiques les plus basses.

Le réseautage, quant à lui, se fera en ligne pour le mois de décembre. Quoi de mieux que de rester bien au chaud chez-soi tout en développant ses réseaux de façon exponentielle, en cré-ant des synergies et en partag-eant ses connaissances.

La solidarité sera au rendez-vous pour le mois de décembre qui est notamment le mois de la journée Mondiale du Sida (page 9). Il donnera aussi l’occasion de penser à ceux qui n’ont rien et peut-être de se lancer pour la première fois dans les cadeaux solidaires qui feront le bonheur de vos proches, mais aussi qui apporteront de la joie dans un autre foyer à l’autre bout de la terre. Pourquoi ne pas se lanc-er dans du volontariat et du bénévolat en participant à des événements de charité pour les jours de fêtes? Entre la liste au Père Noël et les bonnes résolu-tions, il va falloir prendre votre plume et un peu de temps pour écrire ce que vous voulez vrai-ment.

Le mois de décembre vous permettra donc de planifi er vos nouveaux projets, quels qu’ils soient : soyez entreprenants, motivés, solidaires pour l’année 2011.

Quoi qu’il en soit, l’année 2010 se terminera sur une note d’espoir et de la joie. De quoi se donner du courage pour l’année à venir. Toute l’équipe de Bilin-gualLink est heureuse de vous souhaiter de très bonnes fêtes 2010 et vous souhaite de fi nir cette belle année par du bon-heur partagé avec vos proches.

Dès le début 2011, retrouvez les foires de BilingualLink!

Les dates précises des foires se-ront publiées très prochainement sur notre site Internet. Vous pour-rez aussi les retrouver dans le prochain numéro de « Job & Car-rière Infos ».

L’année 2011 sera riche en pub-lications spéciales, comme le Top 100 des Femmes de Carrière fran-cophones et le Top 100 des Man-

agers Francophones en Ontario, qui mettront à l’honneur les nom-breux talents de la communauté franco-ontarienne.

Restez branché sur notre site Internet BilingualLink.com pour suivre nos actualités et con-nectez-vous sur notre Twitter et notre Facebook pour suivre notre actualité en direct tout au long de l’année à venir.

La syndicalisation en quelques chiffres

En moyenne, un peu plus de 4,2 millions d'employés faisaient

partie d'un syndicat au Canada durant la première moitié de 2010. Cela représente 64 000 personnes en plus par rapport à la même péri-ode de l'an dernier.

- Le taux de syndicalisation na-tionale a connu une légère hausse. Il est passé de 29,5 % en 2009 à 29,6 % en 2010.

- Ce sont les femmes qui ont connu les augmentations les plus importantes au chapitre des emp-lois syndiqués. Leur taux de syndi-calisation a légèrement augmenté, pour s'établir à 30,9 %. En revanche, le taux de syndicalisation chez les hommes est demeuré inchangé, à 28,2 %.

- Les femmes sont plus syndi-

quées que les hommes. Un peu plus de 2,2 millions d’entre elles fai-saient partie d'un syndicat en 2010, comparativement à un peu moins de 2,0 millions d'hommes.

- Le taux de syndicalisation a augmenté dans les grandes entre-prises de 100 employés ou plus. Il a diminué chez celles comptant de 20 à 99 employés. Il est demeuré inchangé chez les entreprises de moins de 20 employés.

Source: http://statcan.gc.ca/

Page 3: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

3

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

NOUVELLES

L’Innovation pour créer des emplois à Niagara

Le gouvernement fédéral attribuera 20 millions de dollars sur deux ans pour le Programme de Développement de l’Est de l’Ontario (PDEO) afi n de stimuler le développement d’entreprises et de collectivités dans les régions rurales de l’Est de l’Ontario

Développer l’est de l’Ontario

Une augmentation du nombre d’emplois à temps plein compense le recul des emplois temporaires. Les statistiques du marché du travail restent stables et l’avenir s’annonce positif.

Emplois: reprise lente mais encourageante

Le taux de chômage a légèrement baissé pour se fi xer à 7,9 % après s'être main-

tenu autour de 8 % au cours des sept derniers mois. Le taux d'emploi est resté pratique-ment inchangé, car la croissance du travail à temps plein a neutralisé le recul du travail à temps partiel. Au cours des trois derni-ers mois, les pertes au chapitre du travail à temps partiel ont été contrebalancées par la croissance du travail à temps plein.

C'est le nombre d'employés du sect-eur privé qui a augmenté, tandis que celui des travailleurs indépendants a diminué. L'emploi dans le secteur public n'a pas varié. Le secteur privé enregistre une hausse de l'emploi. Au cours de l'année écoulée, il y avait 337 000 employés de plus dans le sec-teur privé et 134 000 de plus dans le secteur public. Par contre, le nombre de travailleurs indépendants a diminué de 96 000 durant cette période.

Le travail à temps plein continue de pro-gresser. Le nombre de personnes travaillant à temps plein a continué d'augmenter en octobre, en hausse de 47 000, ce qui a porté à 164 000 la progression totale des trois der-niers mois. Parallèlement, le nombre total d'heures travaillées a légèrement progressé. L'emploi à temps partiel a fl échi de 44 000 en octobre, et les baisses totales des trois derni-

ers mois se sont chiffrées à 132 000.En Ontario aussi l'emploi n'a pas beaucoup

varié en octobre, mais le taux de chômage a légèrement diminué de 0,2 point de pourcent-age pour s'établir à 8,6 % sous l'effet de la baisse du nombre d'hommes de 25 ans et plus sur le marché du travail. Le secteur de la con-struction affi che une croissance de l'emploi en octobre. Depuis octobre 2009, l'emploi dans la construction a progressé de 6,0 % (+72 000), ce qui représente l'un des taux de croissance les plus élevés de tous les grands groupes d'industrie. Dans le secteur des bi-

ens, l'emploi a également augmenté dans l'agriculture en octobre (+9 000), alors qu'il a légèrement progressé dans le secteur de la fabrication. Dans les services, seul le secteur de l'information, de la culture et des loisirs a enregistré une croissance appréciable, en hausse de 22 000. La rémunération horaire moyenne des employés a augmenté de 2,1 % en octobre par rapport à ce qu'elle était un an plus tôt.

Deux ans après le repli du marché du mar-ché du travail, l'emploi au Canada avait at-teint un sommet à l'automne 2008, et a en-suite fortement diminué pendant une période de neuf mois. Mais depuis l'été 2009, l'emploi a progressé, particulièrement dans la pre-mière moitié de 2010. Bien que l'emploi ait regagné son niveau atteint en octobre 2008, c'est-à-dire celui d'avant la récession, le taux de chômage se situe encore autour de 8 %, soit bien au-dessus du taux de 6,2 % d'avant la récession.

Au cours de ces deux années, l'emploi dans le secteur de la fabrication a diminué de 10,8 %, et des baisses importantes ont été observées en Ontario et en Alberta. Le secteur du transport et de l'entreposage a fl échi de 5,4 %, et de fortes baisses ont été notées en Ontario, au Québec, en Alberta et au Nouveau-Brunswick. L'emploi a fortement

diminué durant la période de repli chez les jeunes (de 15 à 24 ans) et chez les hommes de 25 à 54 ans. Chez les jeunes, l'emploi en octobre 2010 est demeuré de 7,8 % en-deçà du niveau enregistré en oc-tobre 2008, tandis que le nombre de tra-vailleurs de 25 à 54 ans était légèrement inférieur au niveau enregistré avant la ré-cession (-1,0 % chez les hommes et -0,7 % chez les femmes). Le groupe des 55 ans et plus, en revanche, a connu une progres-sion de l'emploi entre octobre 2008 et oc-tobre 2010, en hausse de 13,5 % pour les femmes et de 10,0 % pour les hommes. Le nombre total d'heures travaillées a con-sidérablement fléchi durant la récession (-3,7 %), mais il s'est redressé depuis, augmentant de 2,9 %.

L'emploi à temps plein a fortement di-minué pendant la période de repli, tandis que l'emploi à temps partiel a progressé. Bien que l'emploi total soit retourné au niveau enregistré avant la récession, le nombre de travailleurs à temps plein est demeuré de 102 000 (-0,7 %) en-deçà du sommet atteint avant la récession, tandis que le nombre de travailleurs à temps par-tiel a augmenté de 110 000 (+3,5 %).

Source : http://www.statcan.gc.ca/

Dans le cadre du Plan d'action économique du Canada, le gouverne-

ment lance le Programme de Développe-ment de l'Est de l'Ontario afi n de stimul-er son développement économique.

Le Programme - actuellement adminis-tré par l'Agence fédérale de développe-ment économique du Sud de l'Ontario - contribue au développement réussi d'entreprises et à la création de possi-bilités d'emploi, ainsi qu'à l'autonomie viable des collectivités, grâce au soutien qui sera accordé pour la réalisation de projets communautaires qui attirent et gardent sur place des jeunes, favorisent l'acquisition de compétences et per-mettent à des entreprises nouvelles et établies d'avoir accès à du capital, tout en soutenant l'avancement technologique.

Le Programme est mis en place par les Sociétés d'aide au développement des col-lectivités de la région de l'Est de l'Ontario, qui s'étend de la région de Durham au parc Algonquin et est délimitée par la frontière du Québec. Les villes d'Ottawa et de Kingston ne sont pas incluses.

Les organisations sans but lucratif (y compris les municipalités), les organisa-tions et les associations de développe-ment communautaire ainsi que les organ-isations autochtones, les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises situées dans le champ d'action des quin-ze Sociétés d'aide au développement des collectivités rurales de l'Est de l'Ontario peuvent soumettre des demandes de fi -nancement.

Source: OntarioNews

En soutenant les centres d'innovation ré-gionaux, le gouvernement McGuinty appuie

les entrepreneurs pour donner vie à des projets locaux qui pourraient créer des emplois.

Niagara Interactive Media Generator (nGen) a été choisi pour se joindre au nou-veau Réseau Ontarien d’Excellence (ROE). Le ROE est composé de 14 centres d’innovation régionaux à l’échelle de l’Ontario. Ces centres aident les entrepreneurs locaux à commer-cialiser les idées nouvelles et innovatrices, notamment des manières originales de trait-er les maladies, des solutions plus propres pour produire l’électricité et la prochaine génération de divertissements numériques.

Les centres offrent également aux entre-preneurs un accès à divers experts, notam-ment les chercheurs, les universités, les entreprises, le gouvernement et les inves-tisseurs, qui peuvent aider à faire valoir une idée et à faire prospérer une entreprise sur la scène internationale.

« La région du Niagara en étonne plus d’un dans bien des secteurs innovateurs tels que la technologie numérique. La société nGen aide à stimuler les entreprises locales et à créer des emplois locaux. Son accès au Réseau ontarien d’excellence permet dé-sormais à notre région de capitaliser sur le pouvoir mental de tous les innovateurs de l’Ontario dans toutes les industries innova-trices de la province » a déclaré Jim Brad-ley, député provincial de St. Catharine.

Appuyer les technologies fabriquées en Ontario s’inscrit dans la stratégie ontari-enne pour faire de l’innovation un moteur de l’économie de l’Ontario et assoit le plan Ontario ouvert sur le monde visant à amé-nager de nouvelles possibilités de croissance économique et de création d’emplois.

En savoir plus : - En 2008-2009, les centres d’innovation

locale de l’Ontario ont aidé les entrepre-neurs et les entreprises axés sur la tech-nologie à créer et conserver plus de 3 400 emplois; à protéger au-delà de 1 300 nou-velles idées au moyen de brevets et de droits d’auteur; à mettre au point près de 900 prototypes; à commercialiser plus de 700 produits et services et les vendre à plus de 3 500 nouveaux clients.

- Dans la région du Niagara, les réflexions et les appuis locaux en matière d’innovation ont déjà donné lieu à des entreprises fructueuses, telles que Keyframe Digital Productions Inc. Keyframe est un collabo-rateur primé des industries du cinéma et des jeux électroniques d’Hollywood, qui a travaillé à des films comme X-Men.

Source: OntarioNews

Page 4: Jobs & carrières infos

4

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

PROMOTIONS

Vous êtes francophone et dirigeant(e) d'une organisation ou une entreprise en Ontario ou quelqu'un que vous connaissez répond à ces critères, nominez la personne en envoyant son nom, son organisation/entreprise et son adresse électronique à :[email protected]

Prenez place dans le numéro spécial« 100 Dirigeants francophones en Ontario »qui vous sera entièrement consacré au mois de mars 2011.

Dirigeant,

Dirigeante,

Président,Présidente,

Chef d'entreprise,

Entrepreneur,

Entrepreneure,

Responsable d'organisation...

Femmes de carrière, femmes d'avenir, femmes de pouvoir, femme d'influence, femmes immigrées, femmes venues d'ailleurs... et surtout si déterminées dans sa pro-fession

Vous qui représentez la différence et qui contribuez quotidiennement à ce que le Canada est aujourd'hui et à ce qu'il sera demain grâce à la relève que vous aurez inspirée...

Prenez place dans le numéro spé-cial qui vous sera entièrement con-sacré au mois de mars 2011 à l'occasion de la journée mondiale de la femmeSi vous remplissez ou quelqu’un que vous connaissez remplit ces critères, veuillez nous contacter!

[email protected]

Page 5: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

5

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

NOUVELLES

Le gouvernement McGuinty continue de renforcer ses liens économiques avec la Chine, qui s’impose comme une puissance économique mondiale incontournable

Un nouveau magasin Maple Leaf Wines est désormais ouvert en Chine

Le premier ministre McGuinty fait équipe avec Huawei pour investir dans un centre de recherche et développement d’Ottawa

Le premier ministre de l’Ontario en Chine

Une entreprise chinoise de technologie à l’échelle mondiale crée de l’emploi en Ontario

Ouverture d’un magasin Maple Leaf Wines à Zhengzhou

La Chine, dotée d’une des économies à la croissance

la plus rapide au monde, a reçu le premier ministre McGuinty pour la troisième fois. Le but de cette mis-sion était de promouvoir les entreprises de l'Ontario et les investissements dans la province. « Les familles de l'Ontario veulent de bons emplois et des possibilités de réussite pour leurs enfants. Une des meilleures façons d'y parve-nir est de trouver des parte-naires et des clients dans l'économie en croissance de la Chine. Nous y retournons pour miser sur les progrès que nous avons déjà accom-plis et pour établir de nou-velles relations durables » a déclaré Dalton McGuinty.

Avec une économie qui croît d'environ 10 pour cent par année, la Chine est un partenaire de choix pour l'Ontario. En 2009, l'Ontario a exporté pour plus de 1,64

milliards de dollars en produits en Chine, ce qui correspond à une augmen-tation de plus de 200 pour cent depuis 2004.Source: OntarioNews

Dalton McGuinty, premier ministre de l’Ontario, a rencontré des dirigeants chinois de services fi nanciers et d’éventuels investisseurs à Shanghai afi n de promouvoir les forces de l’Ontario en tant que centre fi nancier mondial

L’Ontario vante ses mérites auprès des plus grands investisseurs chinois

Lors de son voyage en Chine, Dalton McGuinty a

rencontré des représentants des institutions fi nancières canadiennes que chinoises, ce qui inclut des banques de commerce d'importance. Le premier ministre a profi té de l'occasion pour faire la promo-tion des investissements en On-tario, en soulignant les forces et la compétitivité de l'Ontario dans le secteur fi nancier. La plupart des banques chefs de fi le et des autres institutions fi nancières du Canada ont leur siège social en Ontario. De plus, le service d'investissement de Moody et le Forum économique mondial classent le système fi -nancier du Canada parmi les

plus solides dans le monde en-tier grâce à une réglementation sensée et à une gestion effi cace des risques. Le premier minis-tre a fait part de sa vision et a discuté du plan Ontario ouvert sur le monde de son gouverne-ment auprès de la Chinese Ex-ecutive Leadership Academy de Pudong. La CELAP offre une formation de cadre aux prochains responsables gou-vernementaux et à la direction des entreprises étatiques. Il a déclaré : « Le Canada a bien mieux traversé la récente crise économique mondiale que tout autre pays du G8. Une partie de cela est dû au sec-teur des services fi nanciers qui est concentré à Toronto. Les in-

vestisseurs chinois qui recher-chent des partenaires solides et stables en Amérique du Nord n'ont pas besoin de chercher ailleurs qu'en Ontario. »

En savoir plus :- Shanghai est le lieu du plus

important centre de commerce et de fi nance de la Chine conti-nentale.

- Le secteur des services fi nanciers de l'Ontario con-tribue à neuf pour cent du PIB de la province.

- Toronto abrite cinq des plus importantes banques canadiennes et deux des 10 plus importantes entreprises d'assurance générale.

Source: OntarioNews

Les propriétaires des vins Maple Leaf rendront

disponibles aux consom-mateurs chinois des vins de l'Ontario dont les vins de table et de glace de la vinerie Pelee Island. San-dra Pupatello, ministre du Développement économique et du Commerce, a déclaré : « L'Ontario a plus de 150 vineries qui produisent une vaste gamme de vins qui sont reconnus dans le monde entier pour leurs qualités et leurs saveurs. L'Ontario a établi des relations com-merciales et d'affaires dy-namiques avec la Chine et nous sommes fi ers que la Chine fasse la promotion du magasin Maple Leaf Wines,

qui offrira des vins de la vin-erie Pelee Island. » Michael Chan, ministre du Tourisme et de la Culture : « Un plus grand nombre de nos amis de la Chine pourront dé-sormais déguster un peu de l'Ontario avec l'ouverture du magasin Maple Leaf Wines de Henan. Le statut de destination approuvée par la Chine pour le Canada permettra aux visiteurs chi-nois de découvrir la beauté naturelle, le dynamisme des villes et la chaude culture de l'Ontario. Ceci aidera à sou-tenir l'industrie touristique et à créer des emplois ici en Ontario. » L'Ontario adopte des mesures proactives pour commercialiser son tour-

isme, ses entreprises et ses secteurs fi nanciers en Chine.

En savoir plus- Pour 2009, on a estimé

à 1,64 milliards de dollars les exportations de biens de l'Ontario avec la Chine. Il s'agit d'une augmentation de presque 58 pour cent depuis 2005.

- D'ici 2012, le nombre de visiteurs de la Chine en On-tario devrait croître en moy-enne de 20 pour cent pour atteindre, selon une estima-tion, 111 000 visiteurs.

- Chaque année, envi-ron un million de touristes visitent les vineries de l'Ontario.

Source: OntarioNews

Une entreprise chinoise, faisant partie des chefs

de fi le du secteur des télé-communications à l'échelle mondiale, a aujourd'hui an-noncé un investissement d'importance à son centre de recherche et développe-ment d'Ottawa. Huawei a fait cette annonce suite à une rencontre avec le premier ministre Dalton McGuinty à Shanghai. Hua-wei investira 67 millions de dollars, dont 6,5 millions de dollars viendront d’une subvention de l'Ontario. Cet investissement aidera à créer 164 nouveaux emplois sur une période de cinq ans. Charles Ding, président de Huawei North America, a déclaré : « Ottawa est une terre fertile pour certains des cerveaux les plus bril-

lants au monde dans le secteur des télécommuni-cations. Le dernier inves-tissement, soutenu par le gouvernement de l'Ontario, aidera Huawei à renforcer ses capacités nord-améric-aines en recherche et dével-oppement de même qu'à stimuler l'innovation en matière de technologie et la croissance de l'industrie

des télécommunications canadiennes, ce qui con-tribuera à l'économie audi-onumérique du Canada. ». Travailler à attirer des in-vestissements internation-aux et des emplois à valeur élevée fait partie du plan du gouvernement.

En savoir plus :- Le gouvernement cen-

tral de la Chine investit 500 milliards de dollars à des projets d'effi cacité énergé-tique dans l'ensemble du pays.

- L'industrie environ-nementale en Chine croît à un rythme de 20 pour cent par année grâce en grande partie à l'engagement du gouvernement à favoriser une croissance durable.

Source: OntarioNews

Ministre McGuinty

Page 6: Jobs & carrières infos

Trouver le job de vos rêves, dé-passer vos objectifs, obtenir

une promotion… Tout commence avec votre attitude! Le succès de tous vos projets dépend de votre mentalité et de votre état d’esprit. Une attitude positive facilitera votre épanouissement personnel et votre réussite professionnelle. Voici quelques conseils qui vous aideront à réaliser de grandes choses.

Pensez et utilisez des mots positifs

Essayez de voir le côté positif des choses en permanence! Quand des obstacles se présentent et que vous n’avez pas d’infl uence dessus, au lieu de lister les conséquences négatives, pensez à tout ce qui peut être pris du bon côté. Dédramatisez! Même si parfois il est diffi cile de penser positif en toute circonstance, vous pouvez toujours essayer d’utiliser des mots positifs : « défi » plutôt que « problème ». En changeant quelques mots dans votre vocabulaire, vous allez donner une image beaucoup plus sympathique de vous-même aux gens à qui vous vous adressez.

Soyez fi er de vous-même et util-

isez le renforcement positif Vous êtes une personne ex-

ceptionnelle! Si vous n’êtes pas certain de cette affi rma-tion, listez toutes les choses qui font de vous quelqu’un de particulier. En vous regardant dans le miroir chaque matin, dites-vous que tout va bien et que vos projets vont se réalis-er. Abordez la journée d’une manière positive, elle le devi-endra d'elle-même.

Aimez ce que vous faitesC’est beaucoup plus simple

d’être heureux quand on fait ce qu’on aime. Rappelez-vous pourquoi vous avez choisi votre travail et quels sont ses aspects passionnants. Si vous n’aimez pas du tout votre tra-vail, pensez à quelques amé-liorations qui pourraient illu-miner votre journée et pratiquez des activités que vous aimez en-dehors de votre vie professionnelle. C’est important de se réaliser.

Soyez ouvert aux autres Ayez toujours une attitude ouverte

afi n que les gens autour de vous

comprennent que vous êtes une per-sonne accessible et sympathique. Soyez ouvert au rencontre avec de nouvelles personnes car tout le monde a quelque chose à vous ap-prendre. Votre attitude positive sera contagieuse et va attirer les gens vers vous. Cela vous permettra de bien vous entourer et de créer des oppor-

tunités que vous n’auriez jamais imaginées. Con-struire et entretenir des relations agréables et ef-fi caces avec les personnes qui vous entourent est une des clés du succès.

Souriez!Sourire va vous déten-

dre, mais aussi détendre l’atmosphère autour de vous. Un sourire est con-tagieux!

Aider les autres Parfois juste en don-

nant un peu, vous pouvez recevoir au centuple ce que vous avez donné. Ai-dez les autres de temps en temps, cela vous per-mettra de vous sentir valo-risé et renforcera l’image

positive de vous-même. Nous sommes tous dépendants les uns des autres et s’entraider permet d’atteindre nos objectifs plus facilement.

Dire des choses positives aux au-tres

Vous aimez qu’on vous fl atte et les

gens qui vous entourent aiment ça aussi. Ne manquez pas une occasion de souligner chez quelqu’un d’autre un aspect positif. Cela va aider cette personne à renforcer son estime d’elle-même et aussi elle vous ap-préciera plus.

Évitez les gens négatifs Ils vont vous prendre votre temps

pour se plaindre et vont parfois réus-sir à vous faire perdre l’attitude posi-tive que vous aviez.

Rien n’est impossibleLes gens qui réussissent sont ceux

qui croient qu’ils peuvent réus-sir. Croyez en vous et lancez-vous dans les projets qui vous tiennent à cœur. C’est la meilleure façon de les réaliser. Adopter cette attitude peut avoir de nombreuses conséquences sur votre carrière. Elle peut vous permettre de réussir mieux, car les gens positifs sont plus facilement promus que ceux qui se plaignent. Cela va vous aider à réduire votre stress au jour le jour, car en voyant toujours le bon côté des choses on se laisse moins déborder. Vous ser-ez plus à même de relever les défis du monde du travail.

6

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

PLANIFICATION DE CARRIÈRE

Faire de notre mentalité un atout pour trouver un emploi!

Changez votre état d’esprit pour une meilleure carrière

Avec son atelier « Notre mentalité nous aide ou nous empêche de trouver un (meilleur) emploi? », le Centre francophone de Toronto offre aux chercheurs d’emploi et chasseurs d’opportunités francophones une formation essentielle pour accéder à de nouveaux postes

Suite à la séance du 4 novembre 2010, Gabriela Casineanu, coach

certifi ée et responsable du pro-gramme de Jumelages Professionnels au Centre francophone, a accepté de répondre à nos questions.

Jobs et Carrières Infos: Comment s'est déroulé l'ate-lier du 4 novembre?

Gabriela Casineanu : Cet ate-lier a duré pendant deux heures avec la présence de 11 participants. L’ate-lier fut très interactif, avec beaucoup d’exercices de coaching qui aident les participants à comprendre le rôle que joue leur propre mentalité dans la recherche d’emploi ou leur car-rière, comprendre les barrières liées à leur intégration mais également comment les éliminer du processus. J’ai créé cet atelier en mars 2009, basé sur mon expertise de coach de vie certifi ée, et je l’ai donné au Centre francophone de Toronto (CFT) tous les mois au début, et tous les deux mois après septembre 2009. L’atelier a toujours eu des participants et a reçu de très bonnes évaluations et témoignages des participants.

J&C Infos: Quel est le pu-blic visé par une telle initia-tive?

G.C. : L’atelier est organisé dans le cadre du programme Jumelage professionnel du programme Ac-cueil, dont je suis moi-même la res-ponsable. Cet atelier s’adresse à tous les francophones et francophiles qui sont intéressés par ce sujet, pas seu-lement les nouveaux arrivants en re-cherche d’emploi. Il est présenté en français, parce que tous les services du Centre francophone de Toronto

(CFT) sont en français. L’objectif est de permettre aux francophones de trouver des services dans un milieu plutôt anglophone.

J&C Infos: Quels conseils donneriez-vous à nos lec-teurs pour adopter une men-talité gagnante durant leur recherche d'emploi?

G.C. : Je ne suis pas trop pour les conseils en général, chaque per-sonne a des besoins spécifi ques à sa situation, sa personnalité et sa mentalité. C’est pour cela que mon atelier est basé sur des exercices de coaching, où chacun peut retirer ce dont il a besoin. J’entends souvent : « Dis-moi ce que je dois faire? », mais est-ce que la personne va faire ce que je vais lui dire ou sa façon de penser va l’empêcher de le faire? Ou son mo-ral est-il si bas qu’il n’a plus d’énergie pour le faire? Voilà quelques idées : il faut défi nir ce qu’on veut vraiment faire à long terme et comprendre qu’il y a des étapes à parcourir pour y arriver, même si on ne les connaît pas encore. Un pas après un autre, on s’approche de notre objectif... on peut toujours ajuster la stratégie, si

on s'en éloigne. Penser à ces objec-tifs donne la motivation pour conti-nuer, et les gens positifs et ouverts ont plus de chances de réussir. Même si ta situation actuelle est loin de ce que tu veux, c’est bien de trouver les choses qui te plaisent dans la situa-tion actuelle; cela va t’aider à garder le moral dont tu as besoin pour conti-nuer la recherche d’emploi. Cer-taines personnes ont des doutes et perdent espoir dans leur recherche d’emploi. Je pense qu’elles devraient avant tout cesser de se remettre en question pour un emploi; elles ont réussi à faire des choses bien avant, donc rien ne les empêche de réussir de nouveau.

Les retours des participants sur cet atelier ont été très positifs : « Très enrichissant et ça nous ouvre les yeux sur beaucoup de choses en nous et autour de nous. ».72% des partici-pants ont considéré cette formation de "excellent" à "très bien". Les par-ticipants soulignent son utilité en termes de recherche d'emploi : « Je pense que c'est un bon point de dé-part pour une recherche d’emploi effi cace et positive », mais aussi en termes de gestion de carrière. « Cet

atelier enrichissant et motivant per-met de révéler nos forces cachées! ». Bonne nouvelle pour ceux qui n'ont pas participé cette fois-ci, le prochain atelier « Notre mentalité nous aide ou nous empêche de trou-ver un (meilleur) emploi? » est prévu en janvier 2011. Une bonne façon de commencer la nouvelle année avec mentalité de vainqueur pour tous les défi s professionnels de 2011.

Plus d'infos :- Pour vous inscrire au prochain

atelier, merci de contacter Gabrie-la par courriel :

[email protected] Le 14 décembre 2010 se dé-

roulera une formation sur « Com-ment utiliser les médias sociaux pour une recherche d’emploi plus efficace » par Gabriella Ca-sineanu, cette formation parlera principalement du site internet de connexion entre professionnels : LinkedIn.

- Pour plus d'informations sur les autres ateliers, consultez le ca-lendrier mensuel des activités du Service Établissement du Centre francophone.

Gabriela Casineanu

Par Florence Danner

Par la rédaction

Page 7: Jobs & carrières infos

Le monde de l'emploi évolue, les carrières du futur ne sont pas

les mêmes que celles qu'on pré-voyait par le passé. Quelles sont les professions qui offriront les meilleures perspectives d’emploi et le plus grand nombre de postes ? La fi n d'année est l'occasion de faire le point sur les secteurs qui vont continuer à être en demande de main d'œuvre pour les années à venir et de découvrir des nouvelles carrières qui n'existaient pas par le passé.

SantéLe domaine de la santé est dé-

fi nitivement à considérer comme un de ceux ayant le plus besoin de main d'œuvre pour les années à venir. On projette les meilleures possibilités d’emploi pour la pro-fession de directeur des soins de santé d’ici 2013. Les professions qui offrent les meilleures possi-bilités d’emploi sont : infi rmiers autorisés, médecins spécialistes, physiothérapeutes, ergothérapeu-tes, omnipraticiens et médecins de famille, pharmaciens... Un cer-tain nombre de ces professions du domaine médical apparaissent sur la liste des professions soumises à des pressions en Ontario. Cette liste a pour objectif d'aider les em-ployeurs qui éprouvent de la diffi -culté à combler des postes vacants. Elle permet d'avoir une bonne idée des professions qui sont les plus

en demande en Ontario. Appa-raissent sur cette liste les profes-sions de : médecins spécialistes, omnipraticiens et médecins en médecine familiale, pharmaciens, audiologistes et orthophonistes, physiothérapeutes, infi rmiers au-torisés, technologistes médicaux et assistants en anatomopathologie, technologues en radiation médi-cale, hygiénistes et thérapeutes dentaires, infi rmiers auxiliaires, ambulanciers et autre personnel paramédical.

InformatiqueProposant des salaires élevés,

l'informatique continue de pro-poser des carrières attractives. Malgré la récession, il existe une demande continue pour les métiers de l'informatique. Les emplois de développeurs logiciel, de testeurs logiciel et de rédacteurs techniques sont en demande. Les meilleures possibilités d’emploi d’ici 2013 sont prévues pour les directeurs informatiques et gestionnaires et des services informatiques. Les professions soumises à des pres-sions en Ontario en informatique sont les analystes ou consultants en systèmes d’information et les ingénieurs en informatique.

Affaire et FinanceLe secteur des affaires et de la

fi nance a une bonne croissance en termes d'emplois. Les analystes

fi nanciers et les planifi cateurs fi -nanciers sont en grande demande. D'autres postes tels que les direc-teurs commerciaux, les directeurs des ressources humaines et les professionnels d'étude de marché feront partie des meilleures car-rières pour les 10 années à venir. Vous pouvez aussi considérer les professions parajuridiques et con-nexes. Les professions soumises à des pressions en Ontario dans le domaine des affaires et de la fi -nance sont les cadres supérieurs, les services fi nanciers, les direct-eurs fi nanciers, les directeurs, les directeurs de banque et d'autres services de placements, les ana-lystes fi nanciers et analystes en placements et les spécialistes des ressources humaines.

Médias et Communication

Le monde de la communication a bien changé, ce sont des profes-sions qui se sont métamorphosées sous l'infl uence d'Internet. Une demande spécifi que existe en com-munication appliquée au Web, ce qui a généré la création de nou-velles carrières : responsables de contenus Web, blogueurs, respon-sables de campagne politique en ligne et journalistes vidéo. Les publicitaires, les designers de jeu vidéo, des graphiques et d'autres emplois médiatiques sont toujours encore parmi les carrières qui ont le vent en poupe.

Éducation et socialLes emplois dans l'enseignement

et dans le social peuvent être des pistes à explorer. Après tout, ré-cession ou non, la demande en enseignement et en service de qualité sera toujours présente. Les plus grosses demandes sont pour les travailleurs sociaux et les éducateurs ou assistants de la petite enfance. Les carrières en vogue sont celles de professeur, d'enseignement spécialisé, de pro-fesseurs d'université, de profes-seurs de collège et d'entraîneurs sportif. Une nouvelle profession dans ce secteur est le coordina-teur d'enseignement à distance qui prévoit les cours et créer les contenus d'enseignement en ligne.

Science et EnvironnementLes métiers scientifi ques ont

la cote! D'après les tendances de l'emploi en Ontario, les ingénieurs civils seront en grande demande. Parmi les nouveaux métiers à dé-couvrir, l'environnement offre de toutes nouvelles carrières qui rest-ent cependant des niches. On peut citer les négociateurs de crédit carbone, qui s'occupent de la vente et de l'achat des permis pour les émissions de Co2 des compagnies, les économistes environnemen-taux qui mesurent l'incidence économique des décisions envi-ronnementales, les développeurs

de biocarburants, les techniciens de la biomasse, les négociants d'énergie qui vendent et achètent l'énergie pour les consommateurs, les responsables d'audit énergé-tique qui font des audit sur les bâ-timents pour déterminer comment maximiser l'effi cacité énergétique et diminuer les coûts. Les profes-sions soumises à des pressions en Ontario en science et environ-nement sont : les biologistes et au-tres scientifi ques, les ingénieurs civils, les ingénieurs mécaniciens et les architectes.

AutresUn certain nombre de professions

méritent d'être citées dans cet arti-cle puisqu'elles qu'elles font l'objet d'une forte demande en Ontario : les électriciens (à l’exception du réseau industriel et du réseau élec-trique), les chefs cuisiniers, les plombiers mécaniciens en réfrigéra-tion et en climatisation, les commis aux services à la clientèle, les com-mis à l’information et personnel assimilé, les serveurs d’aliments et de boissons, les conducteurs de camions, les opérateurs et les mé-caniciens d’équipement lourd, les mécaniciens en réfrigération et en climatisation, les mécaniciens et réparateurs de véhicules automo-biles, de camions et d'autobus.

Sources : www.rhdcc.gc.ca www.ontario.ca

the Connection | mag

7

feature is here

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

PLANIFICATION DE CARRIÈRE

Tendance 2011: métiers et secteurs d’activité

Les Canadiens prendront leur retraite un peu plus tard que ce qu’ils prévoyaient

AXA a dévoilé, dans le cadre du Congrès de l’assurance et de

l’investissement, les résultats de la cinquième édition de son étude Baromètre de la retraite.

L'édition 2010 de l'étude Baromètre de la retraite offre des perspectives

locales et internationales et met en lumière divers aspects de la retraite, qui suscitent une réfl exion plus large sur l'état de préparation des Canadiens à cette phase de leur vie. Les résultats de cette vaste étude révèlent entre autres que les Cana-diens ont tendance à penser qu'ils prendront leur retraite un peu plus tard que ce qu'ils croyaient aupara-vant. Il apparaît également qu'une majorité de Canadiens, soit 57 %, ne parviennent pas à évaluer le revenu dont ils disposeront une fois à la retraite. Le Baromètre révèle aussi que les personnes appartenant au groupe d'âge compris entre 35 et 49 ans ne semblent pas être beaucoup plus avancées que les générations plus jeunes en matière de prépara-tion de leur retraite.

Le Baromètre lève le voile sur la tendance qu'ont de plus en plus de Canadiens à croire qu'ils n'auront

d'autres choix que de prendre leur retraite un peu plus tard que ce qu'ils l'avaient imaginé auparavant. On voit probablement ici l'effet de la récente crise économique. En effet, chez les actifs, l'écart de cinq ans entre l'âge idéal et l'âge prévu de la retraite, soit entre 57 et 62 ans, est plus grand que lors de l'édition précédente du sond-age. « Cet écart n'est pas étonnant dans un pays où une grande part du revenu à la retraite devra provenir

d'épargnes personnelles, souligne M. Landry. Les travailleurs ont vu leur épargne-retraite perdre beau-coup de valeur et plusieurs d'entre eux sont forcés d'envisager de tra-vailler plus longtemps que prévu et plus longtemps que l'ont fait leurs aînés. » Toutefois, peu importe le stade de la vie où ils se trouvent en ce moment - jeunesse, âge mûr ou fi n de carrière -, les répondants croient qu'ils seront tout de même en mesure d'arrêter de travailler

en moyenne trois ans avant l'âge légal de la retraite, c'est-à-dire 65 ans. Malgré une forte sensibilisa-tion à la nécessité de se préparer à la retraite, plus de la moitié des Ca-nadiens actifs (57 %) ont affi rmé ne pas pouvoir évaluer, même approxi-mativement, le revenu qu'ils pour-raient probablement avoir à leur retraite. Les résultats du Baromètre permettent d'observer que les per-sonnes du groupe d'âge compris entre 35 et 49 ans ne semblent pas être beaucoup plus avancées que les générations plus jeunes dans la pré-paration de leur retraite, même s'il leur reste paradoxalement

moins d'années pour le faire. Cer-tains d'entre eux (10 %) vont même jusqu'à affi rmer qu'ils ne se pré-pareront jamais. Il semble toutefois qu'en moyenne, les travailleurs actu-els tirent les leçons de l'expérience des retraités en commençant plus tôt à préparer leur retraite. En ef-fet, les retraités actuels affi rment avoir commencé à se préparer à la retraite en moyenne à 37 ans, mais estiment qu'ils auraient dû le faire trois ans plus tôt.

Enfi n, on note que le Canada se

distingue des autres pays à l'étude en affi chant l'une des tendances les plus marquées, soit 29 % chez les actifs et 26 % chez les retraités, à considérer que l'augmentation de l'épargne personnelle est l'une des meilleures méthodes pour s'assurer un revenu de retraite suffi sant. Il s'agit là d'un indice que les Ca-nadiens prennent leur retraite en main et misent davantage sur leurs propres moyens pour assurer leur revenu.

À propos du « Baromètre AXA de la Retraite »

Le Baromètre AXA de la Retraite est une étude internationale dont les objectifs sont d'explorer et de comprendre les attitudes de la pop-ulation à l'égard de la retraite et de confronter l'image de celle-ci à sa réalité. L'étude, dont l'échantillon est composé de plus de 20 000 per-sonnes au travail et retraitées, a été effectuée dans 26 pays en avril 2010, par un consortium de fi rmes de re-cherche dirigé par le groupe GFK et représenté par CROP au Canada.

Source: AXA

Par la rédaction

Page 8: Jobs & carrières infos

8

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

Les fêtes apportent leurs opportunités d’emploi

Un hélicoptère pour les fêtes

DOSSIER

La saison de Noël bat son plein, les enseignes décorent leurs

vitrines et derrière la joie et la bonne humeur de circonstance se cachent des opportunités d’emploi à ne pas manquer!

Pour se préparer à la saison des fêtes, les entreprises doivent

s’adjoindre du personnel supplé-mentaire afi n d'être sûr de pouvoir répondre à toutes les demandes de leurs clients. Par exemple, le secteur de la vente a embauché en masse cette année. En vous prom-enant dans vos magasins préférés, vous pourrez observer que le nom-bre de vendeurs a vraiment aug-menté, comme le nombre de clients d’ailleurs. Les secteurs qui ont le plus de variation d’activité durant cette période et qui sont donc les plus susceptibles d'embaucher sont : la vente, le service client, l’administratif, la livraison et la restauration.

Fin octobre est la saison où se multiplient les annonces de re-crutement en prévision des fêtes. Ces créations de postes certes temporaire sont de très bonnes nouvelles pour les chercheurs d’emploi.

Future Shop a embauché 4000 as-sociés temporaires au Canada pour la période des fêtes. Dès début oc-tobre, Future Shop s’est lancé dans un recrutement massif en utilisant des méthodes très modernes. C'est sur Facebook et Twitter, géants des médias sociaux que Future Shop est allé chercher ses futures recrues. Les managers ont simple-ment cherché à joindre leurs fu-turs employés sur les sites qu'ils fréquentent, pour assurer un re-crutement rapide. En embauchant dès octobre, Future Shop se laisse

le temps de former ses nouveaux employés pour assurer une qualité de service impeccable durant la période des fêtes. Future Shop em-ploie actuellement presque 10 000 personnes dans ses 146 magasins, cette embauche massive saison-nière augmente de 40 pour cent la masse salariale de Future Shop à travers le pays. « Nous sommes rav-is de pouvoir créer des milliers de nouveaux emplois pour des Cana-diens, comme nous nous préparons pour une autre saison commerciale réussie dans nos magasins et sur notre site Web » a déclaré Chris Taylor, le vice-président ressources humaine chez Future Shop, « Il y a actuellement presque deux mil-lions de salariés dans le commerce au détail du Canada et nous som-mes fi ers d'être un acteur impor-tant dans cet espace. ». Future Shop prévoit plus de 25 millions de visiteurs pour la saison de Noël.

Best Buy a annoncé la création de 2000 emplois temporaires début octobre pour plus de 70 magasins à travers le pays, afi n d'offrir le meil-leur service aux consommateurs durant cette période des fêtes. Best Buy cherche à convaincre les chercheurs d’emploi en annonçant que leur paie est compétitive et en offrant des remises sur les produits Best Buy. Les employés temporai-res vont rejoindre les plus de 6500 salariés à travers le pays, ce qui correspond à une augmentation de la masse salariale de 35%. Un processus de candidature en ligne a été simplifi é pour permettre aux salariés de postuler directement dans les magasins de leur choix.

Sears Canada a réalisé son re-crutement lors d'une journée nationale de recrutement le 28

octobre 2010. Les futurs employés se sont simplement rendus dans le magasin Sears le plus proche de chez eux, l’annonce a été relayée sur les sites de recherche d'emploi. Fin septembre 2010, « Toys R Us » a annoncé le recrutement de 45 000 personnes au niveau mondial. UPS prévoit d'embaucher mondiale-ment 50 000 personnes pour la période des fêtes, soit le même nombre que l'année dernière.

Comment décrocher un emploi

durant les fêtes ?Soyez prêts, les recrutements

commencent dès la fi n septembre, se poursuivent courant octobre pour fi nir vers la mi-novembre. Il est donc très important de pos-tuler tôt pour trouver un emploi temporaire à cette période. Vous pouvez viser les grandes ensei-gnes, en particulier celles qui ont de gros pics d'activité durant la fi n d'année : les magasins de jouets, les grands magasins, les librairies,

les parfumeries, etc. Jouez la carte de la proximité! Il sera plus simple pour vous d’aller travailler dans un endroit qui est près de chez-vous surtout pour une courte période et ce sera plus pratique de démarch-er les entreprises autour de chez vous. Après avoir identifi é quels sont les établissements qui auront les plus gros besoins durant cette fi n d’année, présentez-vous avec un CV adapté pour l’occasion. Pas question de venir avec votre CV complet, conservez les expérienc-es qui ont un rapport avec le poste demandé. Essayez d’axer votre CV plus particulièrement sur le ser-vice à la clientèle et votre rapport client, car il est très probable que votre emploi soit en contact di-rect avec la clientèle. Vos capaci-tés d’adaptation sont à mettre en avant, car vous aurez peu de temps pour prendre vos marques dans votre nouvel emploi. Lors de votre démarchage, essayez de parler directement au manager, qui est

souvent en charge du recrutement local.

Pourquoi prendre un emploi du-rant les fêtes ?

De nombreux recruteurs an-noncent dans la presse qu’ils sont prêts à recruter pour du long terme les employés qui auront fait leurs preuves durant la péri-ode de Noël. Il ne s’agit pas d’une promesse vaine car une entreprise cherche toujours à conserver les profi ls talentueux en son sein. Particulièrement ceux-ci ont déjà bénéfi cié de la formation pour les postes concernés. Si vous sou-haitez vous faire embaucher après les fêtes, choisissez une entreprise qui pourrait vous intéresser par la suite et qui offre des possibilités d’avancement intéressantes pour les employés méritants. Faites de votre mieux durant la durée de votre emploi, c’est le moment de prouver vos capacités. Pas question d’arriver en retard ou de faire preuve de négli-gence au niveau professionnel. Votre manager se souviendra de ces détails, si par la suite vous lui demandez son soutien pour rester dans l’entreprise. Cependant, si votre contrat se termine après les fêtes et vous n’avez pas réussi à vous faire embaucher, cela ne remet pas en cause vos capacités, car il est tout à fait possible que l’entreprise n’ait pas les moy-ens d’embaucher au long terme tout de suite. Mais si vous avez fait bonne impression, deman-dez-leur de conserver votre CV pour d’éventuelles nouvelles opportunités qui pourrait se présenter durant l’année 2011.

Sylvain vient de décrocher un emploi temporaire dans la

vente de jouets au Canada.

Ce jeune homme de 21 ans ven-dra plus précisément des héli-coptères miniatures à Toronto pour la période des fêtes. Il a ac-cepté de partager avec nous son parcours. Arrivé de France le 23 septembre et originaire de Paris, Sylvain est titulaire d'un diplôme obtenu en deux ans dans le do-maine thermique et énergétique. Cette formation en alternance lui as permis d'économiser pour son voyage au Canada. Déterminé à tenter l'expérience canadienne, il nous expose ses motivations : « J'avais envie de changer d'air et surtout d'améliorer mon anglais, ce qui est stratégique en terme professionnel ». S'améliorer en an-glais est une motivation largement partagée par les jeunes immigrants francophones qui prennent part au Permis Vacances Travail. Aussi

appelé PVT, ce permis est ouvert à des jeunes pour une durée d'un an et leur permet d'internationaliser leur parcours. Ce changement de cap est une nouvelle expérience pour Sylvain, puisqu'il débute dans le domaine de la vente pour une toute nouvelle expérience.

Cet emploi, Sylvain a réussi à le décrocher après seulement 3 se-maines de recherches : « J’ai trou-vé ça long! Ça a été dur pour moi car je pensais que ça serait plus rapide, mais mon niveau d'anglais a malheureusement été un frein. Cela me conforte dans mon envie de réussir, car je suis justement ici pour améliorer mon anglais! ». Sylvain avait mis toutes les chanc-es de son côté en développant une méthode de recherche effi cace : « J'ai fait le tour des magasins sur Yonge et Queen Street ainsi qu'au centre Eaton à Toronto. J'y ai dis-tribué des CV et ai appris au fur et à mesure à adapter mon discours

pour donner envie aux em-ployeurs de m'embaucher ». Mais quand on recherche un emploi il faut savoir se d i v e r s i f i e r , et Sylvain l'a bien compris puisqu'il a aus-si recherché des offres sur Internet. « C'est fi nalement en répondant à une offre sur un site Internet que j'ai décroché l'entretien gag-nant. J'avais une méthode très simple sur le Web, j'envoyais mon CV par mail en adaptant quelques phrases pour l'offre concernée ». Avec tout cela, le jeune homme a obtenu cinq entretiens sur une période de deux semaines. Depuis tout s'est enchaîné très vite, son

futur employeur l'a convoqué pour un entretien et puis pour une formation. « C'est une bonne op-portunité, car je parlerai tout le temps à un maximum de clients, les magasins seront bondés du-rant cette période, » et pour la rémunération, Sylvain est positif : « Je suis payé plus que le salaire minimum. Et puis, je vais peut-être avoir la chance d'être envoyé à Montréal pour quelques jours. » Sylvain doit débuter son nouvel

emploi bientôt et est très impa-tient de commencer.

Pour ce qui est des perspec-tives d'emploi par la suite, Syl-vain est sceptique. « Ils nous ont dit qu'après Noël, il existe des opportunités pour rester dans l'entreprise, mais j'ai des réserves. Je pense que Noël est la meilleure période pour ce type d'emploi ». Mais après les périodes des fêtes, Sylvain a déjà son idée derrière la tête : « Je vais rechercher du travail directement après Noël en espérant que j'aurai amélioré mon anglais et que cette expérience canadienne m'ouvrira des portes.

J'aimerais travailler dans un bureau d'études dans la climati-sation. » Sylvain est donc défi ni-tivement optimiste et essayera de transformer son expérience de travail temporaire durant les fêtes en une clef d'entrée pour d'autres opportunités dans le marché du travail canadien.

Par la rédaction

Par la rédaction

Page 9: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

9

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

Les bilingues : mieux protégés contre AlzheimerDes chercheurs de l’Institut Rotman de Toronto ont publié une étude qui confi rme l’effet protecteur du bilinguisme contre l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer

Les bilingues et autres poly-glottes ont de bonne raison

de se réjouir : le fait d'utiliser ré-gulièrement ou quotidiennement deux langues a un effet protecteur qui pourra retarder de quelles an-nées les premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer. Selon une étude publiée en novembre par des chercheurs canadiens, ce sursis

pourrait même atteindre les cinq ans! Le Docteur Fergus Craik de l'Institut Rotman de Toronto pré-cise : « Nous ne disons pas que le bi-linguisme peut prévenir la maladie d'Alzheimer ou d'autres désordres cérébraux, mais il peut contribuer à créer des réserves cognitives dans le cerveau qui semblent re-tarder l'apparition de symptômes

d'Alzheimer pendant un bon bout de temps ». Ces travaux, publiés dans la revue Neurology, sont les résultats d'une étude qui porte sur plus de 200 patients. Ils font suite à une étude publiée en 2007, où ces mêmes chercheurs avaient établi que le fait de parler plusieurs langues peut aider le cerveau face au déclin de ses capacités cogni-

tives.Les symptômes de cette mala-

die dégénérative qui touche en-viron 500 000 Canadiens sont la perte de mémoire, la confusion et les diffi cultés pour résoudre des problèmes et prévoir les événe-ments à venir et une tendance à la confusion mentale. Mais le bi-linguisme n'est pas le seul facteur

permettant de lutter contre cette maladie et de prévenir la sénilité chez les personnes âgées, la pra-tique d'exercice physique et une alimentation saine sont aussi des facteurs très importants!

Plus dinformations: http://www.rotmanbaycrest.on.ca

La Journée mondiale con-tre le VIH/Sida, organisée

le premier décembre, donne l’occasion à des personnes d’horizons divers de se ras-sembler pour mieux faire connaître le VIH/Sida et pour montrer leur solidarité face à cette terrible pandémie. Cette journée fut établie le 1er décembre 1988 par l'Organisation mondiale de la santé. L'assemblée générale de l'ONU a approuvé le fait

de tenir cette manifestation chaque année. Le thème de la Campagne mondiale contre le SIDA pour la période 2005-2010 est « Arrêtons le SIDA. Tenons notre promesse ».

Cette journée permet à plusieurs partenaires pub-lics et privés de donner des informations sur la situation concernant la pandémie et de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/Sida, dans les

pays à forte prévalence mais aussi ailleurs. Selon des chif-fres publiés par l’OMS en 2008, 33,4 millions de personnes vi-vent avec le VIH. On estime actuellement à 2,7 millions le nombre de primo-infections par le virus et à 2 millions le nombre de décès entraînés par le sida. L'Afrique subsa-harienne est la région la plus touchée réunissant 67% des cas mondiaux, 68% des nou-veaux cas enregistrés chez

les adultes et 91% chez les en-fants. « Notre stratégie pour l’avenir doit être de donner aux femmes les moyens d’agir dans ce combat. Les véri-tables héros de cette guerre, c’est parmi elles qu’il faut les chercher, et il nous appar-tient de leur fournir l’arme de l’espoir.» a déclaré M. Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU.

Sources : OMS, ONU

Envie de travailler dans le monde du spectacle ? Passionné par ce

qui se passe en coulisse ? Les nou-veaux programmes Techniques et gestion de scène et Sou-tien technique en gestion de scène sont conçus pour vous ! Offert par le Collège Boréal ex-clusivement sur les campus de Sudbury Ottawa et Toronto dès la rentrée 2011, ils formeront des professionnels capables d’assurer la réalisation technique ainsi que la gestion des différentes activités reliées aux arts de la scène. Éclai-rage, sonorisation, régie, direction technique et de production font partie des nombreuses compé-tences qui seront développées par les étudiants. « Pour la première fois en Ontario, les étudiantes et étudiants francophones pour-ront suivre, dans leur langue, une formation dédiée à la gestion de scène » déclare Denis Hubert, le président du Collège Boréal. Sud-

bury sera le seul endroit au Cana-da (hors Québec) où les étudiants pourront recevoir cette formation en français.

Hélène Dallaire, conceptrice du programme, est satisfaite du travail accompli : « Grâce à l’engagement véritable des pro-fessionnels de l’industrie du spec-tacle, le Collège Boréal est en mesure d’offrir un programme qui répond en tout point aux besoins de ce secteur. [...] les étudiantes et étudiants du Collège Boréal of-friront à l’industrie du spectacle une main d’œuvre qualifi ée par-ticulièrement adaptée à sa réalité. ». Les diplômés de ce programme pourront travailler dans de nom-breux secteurs d’activités. Les débouchés directs de la formation mènent vers les compagnies de théâtre, de danse et d’opéra, les groupes musicaux, les orchestres symphoniques, les festivals et évé-nements corporatifs. Ils pourront

travailler dans des lieux tels que des salles de spectacle, des centres culturels, des entreprises de loca-tion d’équipement technique, des compagnies de production. Les débouchés indirects sont les stu-dios d’enregistrement, la télévi-sion, le cinéma, les arts du cirque et les spectacles de croisière. Leurs compétences seront aussi

très utiles lors d'événements cor-poratifs tels que des congrès, des foires d’exposition, des réunions corporatives, des conférences, des galas et colloques.

Cerise sur le gâteau, à l’occasion du lancement torontois des pro-grammes, le Collège Boréal a dévoilé l’octroi de 10 bourses d’une valeur de 1 000 $ chacune et des-tinées à 10 étudiants. N'attendez plus pour découvrir ce qui se passe dans les coulisses, renseignez-vous sur le programme au Centre Boréal !

Inscriptions : http://www.colleg-esdelontario.ca

Questions à Hélène Dal-laire, conceptrice des pro-grammes en gestion de scène :

Dans quels métiers de la gestion de scène la de-mande en candidats est-elle la plus forte ?

Le métier de régisseur est en de-mande, ainsi que directeur tech-nique et de production que ce soit pour la télé ou les arts de la scène. On assiste aussi à une pénurie de machinistes, c'est-à-dire des tech-niciens, en son ou en éclairage. Je crois que toutes les formations que nous allons offrir sont en de-mande.

En quoi le bilinguisme pourra-t-il être un atout sur le marché du travail dans ce secteur ?

Les jeunes vont apprendre leur métier dans les deux langues et vont pouvoir travailler dans des institutions bilingues. Les grosses boîtes de production sont souvent anglophones, ce sera donc un atout important de pouvoir être bilingue. Avec l'exemple du Cirque du Soleil, on comprend aisément l'importance de connaître plus d'une langue.

Sous les feux des projecteurs, deux nouvelles formations en gestion de scène !Le Collège Boréal a lancé deux nouveaux programmes consacrés au domaine de la technique et gestion de scène pour la rentrée 2011

Helene Dallaire

La journée mondiale contre le VIH/Sida

NOUVELLES

Par Florence Danner

Par Florence Danner

Page 10: Jobs & carrières infos

LikeGo on Facebook and Click on Bilingual Link…

Like

You could win the best tip to find a job:your profile in this newspaper Jobs & Carrières Infos.

As soon as 200 people the page Bilingual Link, we will draw the winner of a full profile inthis newspaper among the likers.

Go, Go… Go find us and Like us on Facebook!

10

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

Nous sommes sur Twitter, l’êtes-vous aussi ? Nous sommes sur Facebook, l’êtes-vous aussi ?

Rejoignez nousSuivez nousLisez sur nousDites-nous toutVenez nous voirParlez nous

Rendez-vous sur

Hourrahhhhhhhh, on y est ...Tapez juste Bilingual Link

ANNONCE

Page 11: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

11

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

NOS SERVICES

La Toile des Carrières

Une entreprise sociale unique dans son genre

La promotion de carrières, c'est notre affaire

15 années d'expériences à l'écoute du marché bilingue

Plus de 16000 personnes embauchées!

Une équipe experte et toujours à l'écoute de vos besoins, toujours prête à dépasser vos attentes

Une créativité hors pair avec des idées débordantes d'ingéniosité

Page 12: Jobs & carrières infos

12

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

NOS SERVICES

Le site de carrière

www.bilinguallink.com

Page 13: Jobs & carrières infos

Il n'y a pas que les étudiants qui sont évalués tous les ans

sur leurs performances! Les universités sont elles aussi soumises à la loi de la compé-tition. Des classements publiés chaque année par des journaux et des institutions font la joie ou le malheur des universités selon leur rang ou laissent de marbre les sceptiques du mi-lieu universitaire. Ces classe-ments académiques servent à établir une hiérarchie entre les institutions universitaires selon des indicateurs quan-titatifs et qualitatifs. Perfor-mance ou réputation, il est diffi cile d'être objectif quand il s'agit de hiérarchiser ces établissements. Les critères pris en compte dans les classe-ments sont pondérés selon des calculs sophistiqués. En effet, c’est un défi de représenter cette réalité complexe et diver-sifi ée en attribuant des rangs. Les classements sont impar-faits, mais s’ils sont pris avec un peu de recul, ils restent très instructifs. Deux classe-ments internationaux retien-nent l’attention des médias, de la communauté universitaire internationale, des gouverne-ments et des étudiants : ce sont ceux de l'hebdomadaire britan-nique "Times Higher Education World University Ranking" et le controversé classement chi-nois de l'Université de Shang-hai "Shanghai Academic Rank-ing of World Universities". Le classement Maclean's, quant à lui, se concentre sur les univer-sités canadiennes exclusive-ment. Même si un léger recul est noté dans les rangs des plus brillantes universités du pays, la cuvée 2010 conforte la place enviable des universités cana-diennes dans le monde. C’est l’occasion d’entrer un peu plus dans les détails.

Quatre Universités Canadiennes dans le top 100 du classement de ShanghaiL'Université de Toronto ar-rive en tête avec la 27ème place, l'Université de Colom-bie Britannique arrive 36ème, l'Université McGill est à la 61ème place et McMaster à

Hamilton est 88ème. Bonne nouvelle pour l'Ontario puisque deux de ses universités sont présentes dans ce classement mondialement connu. Le Cana-da est globalement bien placé, mais il est clairement dominé par son voisin américain qui rafl e les meilleures places du classement nord-américain. Publié pour la première fois en 2003, ce classement com-munément appelé classe-ment de Shanghai est établi par l’Université Shanghai Jiao Tong. Il est conçu pour per-mettre aux étudiants chinois de choisir l’université dans laquelle ils désirent étudier à l'étranger. Les indicateurs utilisés pour établir cette liste prennent en compte les résul-tats obtenus dans le domaine de la recherche scientifi que, le nombre de prix Nobel, le nom-bre de chercheurs reconnus, le nombre d’articles publiés, etc. N'étant lié à aucune activité commerciale, il est devenu une référence mondiale et s’est im-posé au cours des 10 dernières années.

Neuf universités canadiennes dans le top 200 du classement du Times

Alors que seulement huit uni-versités sont dans le Top 200 de Shanghai, l’hebdomadaire bri-tannique Times en place neuf! Ce classement s’annonce donc plus positifs pour les universi-tés canadiennes. L’Université de Toronto est toujours en tête mais cette fois-ci à la 17ème place, c’est 10 places de mieux que dans le classe-ment de Shanghai! L’Université de Colombie-Britannique est à la 30ème place, alors que McGill se satisfait d’un 35ème rang et McMaster du 93ème rang. Jusqu’ici les deux classe-ments rangeaient les Universi-tés dans le même ordre. Mais l’Université de Montréal, qui occupait le 138ème rang, s’est faite dépasser par l’Université de l’Alberta 127ème, de Victo-ria 130ème. Les Universités ca-nadiennes se portent globale-ment bien dans ce classement. Le Canada, en temps que pays, occupe le cinquième rang

mondial. Publié depuis 2004, ce classement a fait évoluer ses critères pour 2010 afi n de mieux les adapter aux besoins de son lectorat et de les rendre plus juste. Ces critères pren-nent en compte la qualité de l’enseignement, le volume de la recherche, le nombre de ci-tations dans des revues scien-tifi ques, le niveau de transfert des résultats de la recherche vers l’industrie et la force d’attraction envers les étudi-ants étrangers.

Le classement canadien de Maclean’s

Tous ces grands classe-ments mondiaux n’ont que peu d’infl uence sur le classement Maclean’s qui se concentre exclusivement sur le Canada. On y retrouve bien les mêmes lauréats dans la catégorie mé-decine et doctorat. McGill y occupe la première place pour la sixième année consécu-tive. L’Université de Toronto est bonne seconde, suivie par l’Université de Colombie Britan-nique et l’Université d’Alberta. L’Université Queen est passée de la 3ème à la 5ème place. On retrouve bien les mêmes têtes d’affi che que précédemment mais dans un autre ordre. Mais le classement Maclean’s com-prend aussi une catégorie «

compréhensive » qui regroupe les universités les plus polyva-lentes, ayant une activité de recherche signifi cative ainsi qu'un large portefeuille de programmes de baccalauréat, de maîtrise, de programmes professionnels et de forma-tion continue. On retrouve Si-mon Fraser en première place, l’Université de Victoria à la seconde, l’Université de Wa-terloo et Université de Guelph sont respectivement 3ème et 4ème alors Université Mémo-rial se place 5ème. La dernière catégorie concerne principale-ment les programmes de bac-calauréat et classe dans l’ordre Mount Allison, l’Université d’Acadie, l’Université du Nord de la Colombie-Britannique, l’Université de Lethbridge qui gagne deux places et l’Université Wilfrid Laurier.

Comment utiliser les classements?

Les universités l'admettent, elles utilisent ces classements pour leur marketing, même si elles critiquent souvent la rigueur académique des mé-thodes utilisées. L'Université McGill, qui est toujours bien placée, a subi les aléas des classements, car elle a été, tout d'abord, mise en avant, puis déclassée. Les universi-

tés québécoises ont de mal à tirer leur épingle du jeu car les classements sont pondérés par le fi nancement et par les publi-cations anglophones. On obser-vera que les mêmes universités sont citées dans les plus grands classements mondiaux et dans le classement Macclean's des doctorats des études de méde-cine. Les critères qui servent à construire les classements mondiaux prennent en compte de façon prédominante la re-cherche dans les universités. Le Times tente de mieux con-sidérer la partie enseignement dans ses calculs. Cette année, il attribue 30 % des points à cette catégorie. Pour les étudi-ants qui s'intéressent de près à ces palmarès, l’enjeu est de défi nir dans quel établissement ils vont passer leur scolarité. Est-il renommé? Offre-t-il une bonne qualité d’enseignement? Les frais de scolarités allant en augmentant un peu partout, il est important pour les étudi-ants de déterminer si ils ont fait le bon choix. Il faut alors se concentrer sur des critères plus pratiques comme le taux de placement des nouveaux diplômés, qui sera prédominant pour une future carrière. Pour cela, loin des grands classe-ments mondiaux, il faut se con-centrer sur la spécialité que vous avez choisie. Certaines universités sont renommées mondialement dans un do-maine précis. Même avec une note moyenne au classement, elles seront un meilleur choix pour cette spécialité donnée. Les critères géographiques sont aussi très largement pris en compte par les étudiants, comme l'éloignement famil-ial par exemple. Pour départ-ager, n'hésitez pas à contacter des anciens du diplôme qui vous intéresse pour poser vos questions et obtenir ainsi plus d’informations sur votre futur cursus. À qualité égale pour une fi lière donnée, on peut prendre en compte les classements pour choisir son université. Si vous désirez in-ternationaliser votre parcours, cela vous permettra d'avoir un établissement mieux reconnu à travers le monde.

the Connection | mag

13

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

FORMATION ET ÉDUCATION

Les classements des universités canadiennesLa parution, en novembre, du vingtième classement des universités du journal Maclean’s clôture la saison des classements 2010. Retour sur une année qui confi rme encore une fois la place des universités canadiennes dans le monde

Par Florence Danner

Page 14: Jobs & carrières infos

14

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

JEUNES ET ÉTUDIANTS

Les étudiants partagent leur passion du français

www.Handicaps.ca

Pour tout savoir les personnes avec handicap.

C'est dans une ambiance décontractée que les

étudiants de l'université de Toronto se retrouvent au bar Le Central pour la « Pub Night » francophone, un moment convivial organisé tous les mois. L'association Étudiants Francophones de l'Université de Toronto, en-core appelé EFUT - French Club, est à l’origine de cet événement. Avec ses 2000 membres, c'est la plus grosse organisation étudi-ante du campus, mais aussi la plus dynamique!

Son président, Jeelan Syed, partage avec nous le secret d'un tel succès : « Notre organisation est ou-verte à tous sans distinction et propose de nombreuses activités intéressantes. Au-cun niveau particulier en français n'est requis pour participer aux événements. Cette ouverture permet à des gens de toutes les cul-tures de se retrouver au-tour de la langue française. EFUT n'est pas le "club des

Français" mais celui de la francophonie dans son en-semble, on y rencontre des représentants des cultures francophones du monde en-tier ». L'assemblée présente ce soir-là est un réel mix-age culturel, qui dépasse de loin les seuls représentants de la francophonie : « On retrouve des participants d'Australie, du Mexique, d'Albanie, de Turquie, de l'Ile Maurice, de Belgique, de Suisse, de Russie, d'Iran, pour ne citer que quelques pays » énumère Guillaume Bastin. « Je suis certain qu'au moins la moitié des pays du monde est représen-tée dans notre club ». Cet étudiant en thèse est très satisfait d'EFUT : « Il y a une diversité d'origine et un mixage des cultures excep-tionnels dans ce club. Nous sommes très heureux que le français puisse servir à cela. De mon côté, j'apporte une petite touche française à l'organisation et je m'occupe plus particulièrement des

contacts avec les étudiants gradués ». Antonin Mon-geau, étudiant belge, expli-que les raisons de la créa-

tion d'EFUT, 6 ans plus tôt : « Nous étions surpris qu'il n'y ait pas d'organisation francophone à l'université

de Toronto, nous avons donc décidé de créer EFUT pour permettre aux étudiants de pratiquer leur français.»

Et les occasions de pra-tiquer sont nombreuses! Outre la « Pub Night » or-ganisée tous les débuts de mois au bar Le Central, vous pouvez participer au « French Parleur » tous les mardis de 15h à 17h, à des expositions artistiques, à des soirées fi lms, à des clubs de conversation, faire du théâtre et de l'improvisation et prendre part à des voy-ages. L'association s'engage aussi sur le plan scolaire et propose aussi deux soirs de tutorat en français par semaine pour les non-fran-cophones. « Cette variété d'activités donne aux gens l'occasion de se rencontrer dans un cadre relaxant. Ils peuvent se détendre tout en améliorant leur français. Quel que soit votre centre intérêt, vous pourrez trou-ver une activité qui vous intéresse à EFUT. » indique

son président. Mais quelles sont les prin-

cipales motivations des par-ticipants? Sur un ton humor-istique, ils déclarent que « le français c'est tendance et romantique ». Mais les étu-diants sont aussi bien con-scients que le bilinguisme est stratégique en terme professionnel. D'ailleurs, il arrive ponctuellement que l'association soit sollicitée directement par des em-ployeurs pour des besoins exceptionnels de personnel bilingue.

Les projets à venir pour EFUT sont ambitieux : « Nous allons commencer une émission radio en parte-nariat avec CIUT-FM. Nous allons aussi inviter des classes à nos activités théâ-trales et nous avons une ex-position artistique prévue pour janvier ». Avec un tel dynamisme et une telle ou-verture, la francophonie a de beaux jours devant elle dans les universités ontari-ennes!

Réaction à l’attribution de bourses aux étudiants internationaux

Résultats sur le marchédu travail des jeunes décrocheurs

L’annonce de nouveau pro-gramme de bourses d’études

créé par le gouvernement McGuinty ne satisfait pas tout le monde.

Dalton McGuinty, premier min-istre de l'Ontario, a annoncé la création d'un nouveau Pro-gramme ontarien de bourses d'études Trillium à l'intention des étudiantes et étudiants in-ternationaux. Le nouveau pro-gramme de bourses d'études of-frira 40 000 $ par année à 75 des meilleurs étudiants au monde. Ces bourses pourront être remis-es pendant une période pouvant aller jusqu'à quatre ans afi n que ces étudiants puissent poursuiv-re des études de doctorat dans une université de l'Ontario. Au cours des quatre premières an-nées, l'Ontario investira 20 mil-lions de dollars pour soutenir ce programme et les universités participantes contribueront pour 10 millions de dollars supplé-mentaires.

Offrir des bourses d'études aux étudiants les plus brillants au monde permettra aux universités de l'Ontario d'être concurren-tielles avec les meilleures uni-

versités au monde. Ceci aidera l'Ontario à demeurer à l'avant-scène de l'économie mondiale en ce qui a trait à la connaissance de même qu'à renforcer les liens académiques, culturels et d'affaires avec les marchés clés du monde entier.

Cependant, cette annonce gou-vernementale n’est pas du goût de tous. Les critiques ont été nombreuses dans l’opposition. De nombreux étudiants on-tariens souhaiteraient eux aussi bénéfi cier de ce type de bourse au lieu de contracter de lourdes dettes. La question qui subsiste dans la province est de savoir qui va vraiment payer pour cette mesure. L’opposition considère que l’argent devrait aller aux familles ontariennes en priorité pour permettre à plus d’étudiants d’accéder à des études su-périeures. Les universités quant à elles sont globalement satis-faites de cette mesure qui va permettre de faire venir des étu-diants brillants de l’étranger au Canada. Elles considèrent que c’est une bonne chose d’attirer des talents, que cela contribue au rayonnement de l’Ontario.

Le taux de décrochage de l'enseignement secondaire a diminué de façon signifi ca-

tive tout au long des années 1990 et 2000. En 2009-2010, le nombre de décrocheurs s'est chiffré à 191 000 (8,5 %). En 2009-2010, le taux de décrochage était plus bas chez les jeunes femmes (6,6 %) que chez les jeunes hommes (10,3 %). Bien que le taux ait diminué chez les deux sexes, il a fl échi plus rapidement chez les hommes, ce qui a rétréci l'écart au fi l du temps. Le taux de décrochage des jeunes adultes immigrants était plus faible que celui de leurs homologues nés au Canada et il était plus élevé chez les jeunes autochtones que chez les jeunes non autochtones de ce groupe d'âge.

Au cours du récent ralentissement économique en 2008-2009, près du quart des décrocheurs qui étaient sur le marché du travail ont été incapables de trouver un em-ploi. Même ceux qui ont réussi à trouver du travail gagnaient moins que les diplômés de l'enseignement secondaire.

Le taux de décrochage baisse, mais plus lentement ces dernières années

Le taux de décrochage diminue depuis 1990-1991, alors que près de 340 000 ou 16,6 % des jeunes étaient sans diplôme d'études secon-daires et n'étaient pas inscrits à l'école.

Les reculs les plus marqués se sont produits au cours des années 1990. En 2000-2001, le taux avait baissé et s'était établi à 11,1 %. Le fl échissement s'est fait plus graduellement durant les années 2000.

En 2009-2010, 8,5 % des jeunes de 20 à 24 ans n'avaient pas obtenu leur diplôme d'études secondaires et ne fréquentaient pas l'école.

Le taux de décrochage correspond donc à la proportion des 20 à 24 ans qui ne fréquentent pas l'école et qui n'ont pas obtenu de diplôme d'études secondaires.

Près du quart des décroch-eurs étaient en chômage du-rant le récent ralentissement Au plus fort du récent ralen-tissement économique en 2008-2009, près du quart des décrocheurs de 20 à 24 ans n'arrivaient pas à trouver du travail. De plus, l'écart en-tre leur taux de chômage et celui des jeunes de leur âge qui avaient fi ni leurs études secondaires s'est creusé. En 2007-2008, avant le ralentisse-ment, le taux de chômage des décrocheurs était de 18,0 %. Il s'agissait d'un taux supérieur au double de celui de 8,4 % observé chez les diplômés de l'enseignement secondaire de 20 à 24 ans qui n'étaient inscrits à aucun établisse-ment d'enseignement.

En 2008-2009, au plus fort du ralentissement, le taux de chômage des décrocheurs

s'est établi à 21,3 %. En 2009-2010, au début de la reprise, il s'était hissé à 23,2 %. En re-vanche, le taux de chômage des fi nissants de l'enseignement secondaire qui ne fréquen-taient pas d'établissement d'enseignement a progressé pour s'établir à 10,0 % en 2008-2009, puis s'est accru pour at-teindre 11,9 % en 2009-2010. Les décrocheurs qui avaient un emploi à temps plein en 2009-2010 travaillaient près d'une heure de plus par se-maine que les diplômés de l'enseignement secondaire qui ne fréquentaient pas l'école (39,9 heures compara-tivement à 39,2 heures). Ils gagnaient toutefois en moy-enne quelque 70 $ de moins par semaine (551 $ compara-tivement à 621 $).

Source: www.statcan.gc.ca/

Par Florence Danner

Page 15: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

15

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

LE BON TUYAU

Cadeau de Noël solidaires avec Unicef et Vision Mondiale

Les fêtes 2010 seront une parfaite occasion pour offrir des cadeaux

solidaires à vos proches. C'est une bonne façon de faire plaisir tout en aidant ceux qui sont dans le besoin. Vous avez aussi la possibilité d'offrir directement des cadeaux à des en-fants en luttant contre l'injustice de votre choix. Voici la sélection de la rédaction chez Unicef et Vision Mondiale.

UNICEF : Les Droits de l'enfant DVD- L'lle de Lucanor 8,25 $

L'lle de Lucanor. Un savoureux dessin animé et de courts métrages sur l’UNICEF en action. Joignez-vous à huit enfants naufragés, tan-dis que Lucanor et ses amis les ani-maux sensibilisent les habitants de l’île aux droits de l’enfant.

Durée : 45 minutes. Comprend livret, dessin animé, dix mini dessins animés et deux courts mé-trages. Anglais, français, portugais et espagnol. 3 ans et plus.

UNICEF : Étiquettes-cadeaux des Fêtes 9,00 $

Pour embellir vos cadeaux! Per-sonnages préférés des Fêtes prêts à apposer grâce aux autocollants. Cinq motifs, attaches dorées, au-tocollants. Dix étiquettes de 6 x 7,5 cm chacune.

UNICEF :Jeux pour enfant Mission : Vaccination 30,00 $

Aidez Cef, notre héros, dans sa mission visant à vacciner les en-

fants contre des maladies graves. Inspiré de la mission de l’UNICEF dans le monde, ce jeu en bois signé Brio divertit et informe les enfants. La vaccination est essentielle pour sauver la vie d’enfants. Premier fournisseur de vaccins au monde, l’UNICEF aide 40 pour cent des en-fants dans le monde.

UNICEF :Aidez un enfant devenu orphelin à cause du sida 120,00 $

Transformez une vie. Les enfants qui ont perdu leurs

parents à cause du sida doivent souvent assurer leur survie et celle de leurs frères et sœurs. Ce cadeau leur procure de la nourriture, des vitamines, des médicaments et des fournitures scolaires.

UNICEF :Trousse de premiers soins 25,00

Des secours à portée de main. Chaque trousse contient une

quantité d’équipement destiné aux centres de soins de santé et aux équipes de santé mobiles lors de situations d’urgence ou lorsque

des enfants ont besoin d’une aide immédiate.

VISION MONDIALE : Jouets 30 $

Qui n’a pas un pincement au cœur à la pensée de tous ces enfants qui n’ont jamais eu un seul jouet ? Grâce à votre cadeau, Vision Mon-diale achètera des jouets produits localement (chaque fois que cela est possible), et contribuera ainsi à augmenter les revenus d’autres fa-milles. Le temps des Fêtes n’est-il pas le plus beau moment pour faire briller les yeux d’un enfant à la vue d’un jouet ?

VISION MONDIALE :Fonds pour les femmes et les filles en situation de crise 120 $

Dans de nombreuses régions du monde, le manque d'éducation, le mariage précoce forcé et la violence physique reflètent la réalité sans is-sue de nombreuses femmes et jeunes filles. Votre cadeau permet d'offrir une éducation, une formation axée sur les compétences, une aide médi-cale et psychologique, et un endroit sécuritaire où habiter à celles qui en ont besoin en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe de l'Est ou en Amérique latine. Permettez à une femme ou une fille de développer pleinement toutes ses aptitudes. En savoir plus :https://www.shopunicef.ca/https://catalogue.worldvision.ca/

Page 16: Jobs & carrières infos

16

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

ENTREPRENEURIAT

Une formation en entrepreneuriat dédiée aux femmes

Entrepreneure en formation

Oasis Centre des Femmes propose, en partenariat avec la table sectorielle des groupes de femmes, une formation pour les femmes qui souhaitent créer leur entreprise

Céline Sokol est l’une des participantes à la formation sur l’entrepreneuriat pour les femmes. Elle nous expose ses motivations et ses projets.

Le programme leur fournit les connaissances néces-

saires pour amorcer leur pro-jet durant des ateliers tenus par des formateurs profes-sionnels qualifi és, mais les sensibilise aussi aux obsta-cles existants en identifi ant les moyens de les surmonter. Durant des séances de suivi personnalisé après la forma-tion, on les oriente et les sou-tient pour les différentes dé-marches légales, fi nancières et administratives. Permettre aux femmes de monter leur propre affaire, c'est aussi leur permettre de renforcer leur autonomie économique et sociale. Catherine Quin-tal qui s'occupe de ce pro-gramme pour Oasis a accepté de répondre à nos questions :

Jobs et Carrières Infos : Depuis com-bien de temps Oa-sis propose-t-il aux femmes des ateliers d'entrepreneuriat?

Catherine Quintal : Le projet en entrepreneuriat a débuté en juin 2010; il s’agit donc d’un tout nouveau service offert par Oasis. Quelques ateliers portants sur le dé-marrage d’entreprise étaient auparavant offerts dans le cadre du programme Élan, soit un programme de pré-paration et d’insertion à l’emploi. Ce projet est fi nan-cé par le Ministère de la Con-

dition Féminine du Canada.

J&C Infos : Quel est l'accueil de la commu-nauté francophone pour ce type d'initiative? Quelles sont les be-soins principaux des femmes qui participent à ces programmes?

C. Q. : L’accueil de ce pro-jet est somme toute positif. Beaucoup de femmes ont manifesté leur intérêt face à ces ateliers et les places disponibles pour y partici-per sont limitées. Certaines d’entre elles ont déjà une idée très précise du type de projet qu’elles souhaitent ré-aliser et d’autres ne souhait-ent qu’apprendre ce qu’est l’entrepreneuriat. Les ob-jectifs de ce projet sont de :

- Développer l’autonomie fi nancière et sociale, ainsi que le leadership de la femme francophone;- Accroître la partici-pation des femmes au sein de la communauté;- Transmettre les connais-sances de base nécessaires

au démarrage d’une entre-prise aux femmes désireuses de démarrer une entreprise;- Encourager la femme francophone à développer, améliorer ou réorienter sa situation occupationnelle- Favoriser la socialisation de la femme francophone et son épanouissement personnel.Donc, en résumé, le but est de partager les connaissanc-es de bases nécessaires au démarrage d’une entreprise, mais également d’améliorer la qualité de vie de la femme, en améliorant sa situation économique tout en lui don-nant une opportunité de soci-aliser et de se créer un réseau.

J&C Infos : Pensez-vous que la demande pour des formations en entrepreneuriat se soit accrue durant ces dernières années?

C. Q. : Il est diffi cile de dire si la demande a aug-menté, mais nous pouvons assurément dire qu’elle est bien présente. En fait, l’entrepreneuriat présente des avantages considérables et peut facilement se com-biner à un travail à temps partiel ou à la vie familiale. Le travail indépendant con-stitue également une solution intéressante pour les femmes pouvant être confrontées aux barrières de l’employabilité. Bref, une chose est certaine;

c’est que le domaine de l’entrepreneuriat pique la curiosité et plusieurs femmes souhaitent démystifi er ce qu’est l’entrepreneuriat.

J&C Infos : Quelles sont les nouveautés du programme de cette année? En quoi cette nouvelle formule cor-respond mieux aux besoins des femmes?

C. Q. : Oasis Centre des Femmes adopte une approche féministe visant à donner à la femme francophone son pouvoir et son autonomie. Ce projet en entrepreneuriat est relativement nouveau chez Oasis et demeure en dével-oppement. Nous pouvons toutefois affi rmer avec certi-tude qu’il répond aux besoins réels de la femme en of-frant à celle-ci l’opportunité d’améliorer sa situation économique et sociale.

J&C Infos : En quoi consiste le programme de mentorat? En quoi est-il stratégique pour la réussite du projet?

Le service de mentorat est un volet du projet en entre-preneuriat. En fait, le pro-jet se divise comme suit :

- Ateliers théoriques : ate-liers portant sur les con-naissances théoriques de

base de l’entrepreneuriat.

- Suivi individuel : Ce suivi vise à soutenir la partici-pante dans la réalisation de son plan d’affaires. Le suivi, sa durée et son contenu vari-era de participantes en par-ticipantes. Il sera adapté aux besoins de chaque personne.

- Mentorat : Le mentorat con-siste en un échange entre un professionnel expérimenté et une participante, afi n de guider, orienter et conseiller celle-ci dans son projet. Ce service pourra s’effectuer de deux façons : en atelier de groupe ou en jumelage (un mentor vs une participante).

Il est important de men-tionner que ce projet en entrepreneuriat s’effectue en partenariat avec la Ta-ble Sectorielle, composée du CEBEFI, du REFIF, du GAFFO et de la Coopérative Mokonzie. Ces organismes, ayant chacun un domaine d’expertise, réaliseront un service de mentorat spécial-isé. Le service de mentorat se veut fl exible et adapté aux deux partis, soit au mentor et à la nouvelle entrepreneure.

Par la même occasion, j’aimerais mentionner que je recherche actuelle-ment des mentors, femmes ou hommes, ayant de l’expérience en démarrage

et/ou gestion d’entreprise. Les mentors sont appelés à s’impliquer dans ce service pour environ 10 semaines.

J&C Infos : Est-ce que les projets de vos an-ciennes participantes se sont concrétisés?

C. Q. : Oui, certaines partici-pantes ont débuté des activi-tés reliées à leur entreprise, comme par exemple un ser-vice de traiteur. Il faut toute-fois spécifi er que nous encou-rageons les femmes à réaliser leur plan d’affaires, ce qui est un travail assez long à accomplir. Pour l’instant, nous pouvons assurément dire que plusieurs femmes travaillent sur la réalisation de leur projet. Certaines dé-marches exigent du temps et notre projet en entrepre-neuriat est encore jeune!

J&C Infos : Pour quand est prévu les prochains ateliers de ce type?

C. Q. : Les dates des prochains ateliers ne sont pas fi xées pour le moment, mais cela devrait avoir lieu vers le mois de février. Le recrutement est toutefois ouvert et toutes les femmes intéressées peuvent communiquer avec moi dès maintenant pour s’y inscrire au 416-591-6565, poste 233 ou par courriel [email protected]

Jobs et Carrières In-fos: Pourquoi avez-vous décidé de participer à la formation d'Oasis sur l'entreprenariat?

Céline Sokol : J'ai décidé de participer à cette forma-tion sur l'entrepreneuriat, car j'aimerai un jour com-mencer ma propre petite en-treprise et travailler à mon propre compte. Je voulais acquérir les connaissances nécessaires pour gérer et démarrer une entreprise. J'en ai entendu parler par hasard, sur le site web du Centre francophone de To-ronto.

J&C Infos: Pouvez-vous nous donner quelques in-

formations sur votre projet d'entreprise?

C. S. : J'ai un projet plus ou moins défi ni. J'aimerai un jour avoir ma propre boulangerie ou mon café. La restauration est le domaine d'activité qui m'intéresse. Ma prochaine étape sera de faire une formation en boulangerie et pâtisserie au collège George Brown l'an prochain. J'aimerai ensuite envisager le dé-marrage de mon entre-prise, peut-être après quelque temps de travail dans ce domaine de la boulangerie et pâtisserie.

J&C Infos: Que t'apporte cette formation?

C. S. : Ce que cette for-mation m’apporte sur-tout est l'encouragement généré par le fait que je fait partie d'un réseau de femmes qui se sou-tiennent. C'est moti-vant d'entendre chaque femme parler de son propre projet et de voir son progrès. J'ai envie de m'avancer à cause de cette dynamique de groupe. Du côté du con-tenu du cours, on touche à plusieurs sujets qui nous aident à concré-tiser notre projet, tels que le plan d'affaires, la gestion d'employés et

les questions d'impôts.

J&C Infos: Quels sont pour vous les obstacles auxquels se confrontent les femmes qui souhaitent entreprendre?

C. S. : Je pense que l'obstacle auquel la plu-part des femmes font face est le manque de confiance et la peur d'échouer. Nous sommes toutes aussi com-pétentes que les hommes, mais nous n'avons peut-être pas l'habitude de nous voir ou de nous imaginer comme femme d'affaires ayant du succès. C'est bien de faire partie de ce groupe de femmes diverses et de tout âge, certaines qui ont déjà du vécu et qui

décident de se lancer dans un tout nouveau champ!

J&C Infos: Pourquoi pensez-vous qu'il est im-portant d'entreprendre?

C. S. : Il est important d'entreprendre pour lais-ser place à notre côté créatif et à notre désir de faire quelque chose qui nous intéresse et pour lequel nous avons une pas-sion. Je pense qu'il n'est pas toujours possible de s'épanouir pleinement dans le monde de travail traditionnel ; ça dépend des personnes bien sûr. C'est aussi une autre façon de se lancer un défi.

Celine Sokol

Page 17: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

17

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

CONSEILS

Faire son bilan annuel de compétence

Questions pour votre bilan de compétence

Lancez-vous dans un petit exercice d’auto-évaluation personnel pour boucler l’année 2010!

Pour vous aider à faire votre bilan de compétences, voici quelques questions posées par un conseiller dans le cadre d’un bilan de compétence global

L’année 2010 a-t-elle été une bonne ou une mauvaise année pour vous

professionnellement? Vous avez peut-être une idée préconçue sur la réponse, mais avant de conclure trop vite, lais-sez-vous tenter par un petit exercice d’évaluation qui vous en dira bien plus long sur les aspects positifs de cette année 2010 en termes de développe-ment de compétences. Il vous per-mettra d’avoir une vision plus claire de ce qui s’est passé durant l’année qui vient de s’écouler et après cela, il ne vous restera qu’à vous détendre et à profi ter du temps avec vos proches. L’activité du bilan de compétences est communément utilisée dans le cadre d’une recherche d’emploi ou d’une réorientation de carrière, mais il peut être utile à tout moment pour faire le point dans votre carrière. Si vous avez déjà eu l’occasion de faire un bilan de ce type, vous n’aurez qu’à mettre à jour les nouvelles compétences acquises. Pour les autres, cet exercice sur l’année 2010 vous donnera peut-être envie de vous lancer dans un vrai bi-lan de l’ensemble de vos compétences entouré de professionnels. Mais pour cette fois, vous allez vous concentrer uniquement sur les compétences que vous avez développées durant l’année 2010. Le bilan de compétence permet de faire une réfl exion sur ses expéri-ences professionnelles, défi nir ses aptitudes, de déterminer ses compé-tences clés, d’avoir une meilleure con-naissance de soi, d’évaluer ses forces et ses intérêts et de synthétiser ses réalisations. Vous pourrez valoriser vos apprentissages, prendre conscience de vos atouts et avoir plus confi ance vous. Ce petit bilan de fi n d’année vous per-mettra surtout de faire une évaluation. Il est personnel, car il est lié à vous et à vos compétences sociales. Il est profes-sionnel, car il concerne votre carrière.

Avant de vous lancer dans votre bi-lan de l’année, prenez un peu de temps pour réunir tous les documents dont vous pourriez avoir besoin. Compilez tous les bilans que vous avez dû produ-ire durant l’année : bilan d’opérations, bilan de projets et des documents liés aux compétences utilisées pour votre poste et ses attributions. Vous avez peut-être des entretiens d’évaluation avec vos supérieurs, ils seront très utiles aussi. Vous pouvez aussi vous mu-nir de la fi che de description de votre poste. Si vous avez changé de poste cette année ou si vous avez évolué dans

votre domaine d’expertise, l’exercice en sera d’autant plus intéressant.

La première étape sera de lister en vrac toutes les tâches que vous réalisez au travail. C’est la partie la plus simple car vous savez très bien lesquelles sont sous votre responsabilité. Si vous tra-vaillez par projet ,vous pouvez aussi lister les projets auxquels vous avez participé et détailler les tâches à partir de cela. Puis, il va falloir en ex-traire des compétences. Par exemple, s’occuper de la réception téléphonique d’une entreprise peut paraître simple et basique, mais cela met en jeu des compétences multiples comme la ges-tion de la clientèle, la diplomatie, la di-sponibilité et une habilité à manipuler les fonctions du téléphone et le fi chier client. Même une tâche évidente peut faire appel à des compétences très complexes. Vous avez peut-être dével-oppé des compétences qui vous sont propres et que personne ne sait égaler. Si vous passez beaucoup de temps à compléter des tâches qui ne sont pas dans vos attributions, incluez les dans votre bilan car elles font partie de votre expérience développée au jour le jour au travail. Dans le cadre de votre bilan 2010, vous devez vous concentrer sur les compétences acquises en 2010. Regardez où vous en êtes par rapport à l’année dernière à la même date, au premier janvier par exemple.

Une fois une liste de compétences bien établie, il va simplement falloir les classer selon en deux catégories compétences professionnelles et personnelles. Les compétences pro-fessionnelles peuvent comprendre des compétences techniques telles que la connaissance de tel logiciel, l’utilisation de tel outils ou des habi-letés globales dont vous faites preuve dans votre organisation et dans le monde du travail comme communi-quer, réfl échir, apprendre, travailler avec les autres. Ces habiletés sont recherchées par les employeurs. Les compétences personnelles sont rat-tachées à votre vécu social, familial et personnel. Elles correspondent au savoir-être, c’est-à-dire à les comporte-ments que vous adoptez dans diverses situations. Ces compétences sont sûre-ment les plus diffi ciles à évaluer. Elles expriment un ensemble de capacités permettant de collaborer avec autrui.

Cette toute nouvelle liste de compé-tences mise à jour et classée, va vous être très utile pour l’année de 2011.

Voici comment vous pourrez l’utiliser.

Déterminer de nouveaux objectifsVous pouvez maintenant comparer

les objectifs que vous vous étiez fi xés en 2010, ceux qu’on vous a fi xés et ceux que vous avez atteints. Quelles sont parmi cette liste de compétences celles que vous avez développées pour attein-dre vos objectifs? Quelles sont celles que vous voudriez développer pour les atteindre? Décrivez les méthodes que vous avez utilisées pour surmonter les obstacles qui se sont présentés à vous. La vision par objectifs vous permettra d’avoir une vision très claire des buts atteints pour savoir si vous êtes en phase avec ce qu’on vous demande. Si vous êtes auto-entrepreneur, vous défi nissez vous-même vos objectifs . Le but est de fi xer un nombre d’objectif pour 2011, des objectifs professionnels qui sont en lien avec les besoins de votre organisation, mais qui peuvent aller bien au-delà pour suivre votre plan de carrière personnelle. Vous pou-vez vous fi xer des objectifs en termes de compétences : « je voudrais appren-dre cela », « j'aimerais acquérir telles compétences »... Attention ne voyez pas trop grand, vous ne pourrez pas de-venir totalement bilingue en chinois, si vous venez de commencer le premier cours hier, à moins d’une immersion totale bien-sûr. Restez donc bien con-

scient du temps que vous avez et que vous pouvez accorder à ces nouveaux apprentissages, essayer de les inclure dans des activités professionnelles où vous allez les utiliser. Considérez que l’année 2011 sera alors une nouvelle occasion de progresser pour vous-même et votre carrière, en utilisant votre bilan pour votre développement personnel.

Mettez à jour vos documents de recherche d’emploi

Même si vous ne recherchez pas d’emploi, ces documents doivent toujours être à jour. Imaginez que le directeur d’une grande entreprise s’intéresse à un nouveau projet que vous avez développé et vous demande votre CV. Si votre CV n’est pas à jour, il vous faudra le modifi er dans la hâte, ce qui pourrais impacter sa qualité. Prenez ces nouvelles compétences acquises et listées pour les inclure dans vos documents de recherche d’emploi. Parmi ces documents, il y a le CV et la lettre de motivation, les grands classiques incontournables, mais n’oubliez pas de mettre aussi à jour votre portfolio, c'est-à-dire le dos-sier contenant des exemples de vos réalisations. Passez faire un tour sur le Net pour mettre la nouvelle version de votre CV en ligne sur les sites des entreprises que vous ciblez et mettez bien-sûr à jour votre profi l LinkedIn. Si vous n’aviez pas encore fait la liste de vos compétences sur LinkedIn, il est grand temps de créer cette rubrique qui vous valorisera auprès des poten-tiels employeurs.

NégociezSur la base des compétences que

vous avez listées vous pouvez voir ap-paraître certains traits caractéris-tiques qui peuvent vous amener à vous lancer dans une négociation avec votre employeur. Si votre travail ne corre-spond pas au poste pour lequel vous êtes employé et que vous devez utiliser des compétences qui correspondent au poste hiérarchiquement supérieur, il est peut-être temps de penser à né-gocier une augmentation de salaire ou un changement de poste. Si vous avez développé des compétences excep-tionnelles, il s'agira de vous valoriser auprès de vos supérieurs.

RelativisezLister ainsi vos compétences vous

permettra de limiter l’effet déformant que peuvent avoir vos succès et vos échecs sur votre vision de vos propres compétences. Lors de la réussite d’un projet, il est aisé de se rendre compte de tout ce qu’on a appris et d’être fi er de soi-même. Les succès accroissent l'estime de soi et la conviction d'être effi cace. En cas d’échec, on considère parfois à tord que l’expérience dans son ensemble est à oublier. Mais même si une situation ne vous donne pas en-tière satisfaction, c’est dans tous les cas un moyen d’apprentissage. Grâce à ce travail, vous pourrez donc vous éloi-gner de l’image que vous avez constru-ite de vos propres expériences qui peut parfois s’éloigner de la réalité. Ce n'est pas l'échec ou le succès qui est impor-tant, c'est l'importance que nous lui accordons. L'évaluation de vos compétences dépendra souvent du jugement que les autres vont avoir sur celles-ci. Si votre responsable critique constamment votre travail, vous aurez beaucoup de mal à con-struire une image positive de votre travail, même si il est de bonne qual-ité. Vous pouvez toujours demander à une personne de confi ance, qui vous soutient dans vos projets, de revoir avec vous la liste établie, car un regard extérieur étant toujours le bienvenu. Elle pourra vous donner un avis objectif et vous aider à dé-terminer les points à améliorer.

RacontezPour chacune des compétences

listées, il vous faudra trouver une situation dans laquelle cette com-pétence s’est manifestée. Essayez de dénicher le meilleur exemple de votre vie professionnelle où vous en avez fait preuve. Les situations les plus intéressantes sont celles où elle vous ont aidées à faire face à un problème. C’est votre expérience qui parle. Comment avez-vous maîtrisé ces situations? Ce petit entraîne-ment est primordial, car dans le cadre d’un entretien d’embauche, on vous demandera souvent d’illustrer vos exemples avec des situations vé-cues ou de faire face à des situations problèmes. Rien de mieux que de puiser dans une manne d’exemples que vous aurez tous simplement pré-paré à l’avance.

Après tout ce travail, vous serez prêt pour les nouveaux défi s l’année 2011 et les opportunités à venir.

• Parlez-moi d’une réalisation dont vous êtes fi er sur le plan pro-fessionnel ou personnel?

• Pouvez-vous reprendre votre ex-emple en insistant sur vos actions?

• Selon vous qu’est-ce qui vous a aidé à réussir?

• Pouvez-vous me parler d’une autre réalisation dont vous êtes fi er?

• Parlez-moi d’une situation dif-fi cile que vous avez vécue?

• Quels sont les apprentissages que vous avez faits suite à cette ex-

périence?• Faites-vous ou avez-vous déjà

fait du bénévolat? Si oui, pouvez-vous me parler de ce que vous faites à titre de bénévole

• Pouvez-vous reprendre votre ex-emple en insistant sur vos actions

• J’aimerais réviser avec vous vos différentes expériences de travail

• Pouvez-vous me décrire vos fonctions dans l’entreprise X?

• Selon vous quelles sont les com-pétences nécessaires pour réaliser ces tâches?

• Avez-vous ces compétences?• Si oui, pourquoi jugez-vous avoir

ces compétences?

Source : Daniel Poulin et Christian Drouin 2005 - Bilan de compétences: un outil prometteur en emploi

Par Florence Danner

Page 18: Jobs & carrières infos

18

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

RECHERCHE D’EMPLOI

Le marché caché : un trésor pour trouver un emploiIl y a un secret dans le monde du travail au Canada : le marché de l’emploi réel est caché. La véracité de cette information étonne souvent les résidants comme nouveaux venus. La grande majorité des offres d’emplois ne sont jamais publiées. Cet article va vous expliquer comment et pourquoi atteindre le marché caché est stratégique pour votre recherche d’emploi.

BilingualLinkChers amis! Nous vous souhaitons

un joyeux Noël et une heureuse année 2011.

Si vous cherchez un nouvel emploi ou

un changement de carrière - comptez sur nous.

Nous sommes là pour vous aider!

Cordialement, BilingualLink

Chers amis! Nous vous souhaitons

un joyeux Noël et une heureuse année 2011.

Si vous cherchez un nouvel emploi ou

un changement de carrière - comptez sur nous.

Nous sommes là pour vous aider!

Cordialement, BilingualLink

Qu'est-ce que marché caché?La meilleure façon de défi nir

le marché caché est de le faire par rapport à son contraire, le marché ouvert. Le marché ou-vert est par défi nition visible et correspond principalement aux petites annonces d'emploi qui paraissent dans la presse et sur Internet. À l’opposé, le marché caché représente toutes ces of-fres qui ne seront jamais pub-liées. Ce marché a un potentiel énorme! Selon les sources, on évalue qu’il représente entre 70% et 90% du marché de l’emploi. Cela signifi e qu’environ 80% des offres d'emplois et des dé-bouchés existants au Canada ne sont jamais rendus publics. Ces statistiques demeurent diffi ciles à confi rmer, car ce marché reste invisible dans la plupart des cas. Si vous vous contentez de lire les offres d’emploi, vous vous ciblez des 20% restants, qui ne sont que la partie émergée de l’iceberg. On trouve différents types d'emploi dans ce marché caché : les emplois qui ne seront jamais annoncés, les emplois qui ne sont pas encore affi chés mais en voie de l'être, les emplois qui n'existent pas encore.

Pour mieux comprendre son fonctionnement, il faut se mettre dans la peau d'un recruteur. Un recruteur va essayer d’éviter de dépenser inutilement l’argent de son entreprise. Poster une annonce sur un site comme Monster ou Workopolis a un coût et cette solution ne sera utilisée qu’en dernier ressort. Il essayera d’abord des moyens moins coû-teux pour trouver les profi ls qu’il recherche. Pour s’assurer que la

personne choisie soit quelqu’un de confi ance, il est intéressant de chercher d’abord dans son ré-seau. Il va exploiter son réseau proche dans un premier temps, c’est-à-dire les personnes déjà connues de l’entreprise : sta-giaires, anciens employés, etc. Puis l’offre transitera par le bi-ais du bouche-à-oreille dans le réseau relationnel. L'embauche par cooptation est un moyen rassurant et très effi cace pour de recruter. Parfois l'entreprise ne souhaite pas être submergée de curriculum vitæ, car une an-nonce publique d'ouverture de poste génère des centaines de candidatures qu’il faut traiter. Voilà un autre avantage du mar-ché caché, peu de gens sont au courant de l’existence de cette opportunité et vous serez parfois seul en lice. L’intensité concur-rentielle y est signifi cativement plus faible. Aussi, dans une en-treprise, si on constate la né-cessité d'engager pour un poste donné, il se peut que ce besoin en main-d'œuvre ne soit pas ur-gent ou que la procédure de vali-dation de la création de poste, avant la publication effective soit très longue.

Parfois, les entreprises ne savent pas encore qu'elles ont besoin d'une personne possé-dant les compétences que vous avez, c’est donc à vous de les démarcher et de leur prouver qu’elles ont besoin de vous pour ce poste.

Le marché caché a tendance à grossir dans les périodes dif-fi ciles. La demande étant plus forte, les recruteurs ont besoin de faire moins d’efforts pour

aller chercher les candidats.

Comment atteindre le mar-ché caché?

C’est dans votre réseau que se trouve ce fameux marché caché. Commencez par chercher dans votre entourage dans un premier temps. Certaines personnes peuvent être gênées d’annoncer publiquement qu’elles sont à la recherche d’un emploi. Vous de-vez surmonter cette peur et con-sidérer, au contraire, que vous offrez une opportunité intéres-sante de collaboration à de gens qui vous connaissent bien et qui vous apprécient. Il aussi est impératif d’entretenir vos rela-tions professionnelles, de garder contact avec vos amis, vos an-ciens collègues, vos camarades de classe, etc. Vous pouvez le faire par le biais d’associations, en étant actif dans le réseau d'ancien de votre école ou dans des associations profession-nelles. Vous pouvez aussi utiliser

Internet et ses réseaux sociaux. Les conférences et les salons sont des occasions à exploiter pour créer son réseau. Pensez à sortir de votre cercle habituel de fréquentation pour multiplier vos chances de réussite. Si vous êtes en recherche active, faites-le savoir!

Vous pouvez aussi contacter des entreprises ou des per-sonnes que vous ne connais-sez pas encore. Pour ce faire, l’entrevue d’information est une bonne façon de vous renseigner sur un secteur d’activité ou une entreprise où vous voudriez tra-vailler. Cette technique n’est pas conçue pour trouver un emploi dans un premier temps, mais les contacts que vous établirez vous ferons découvrir des débouchés intéressants. Consultez les sites Web des organismes et des sect-eurs qui vous intéressent. Si vous pensez à une entreprise particu-lière, consultez la section carri-ère ou d’offres d’emploi de son

site Internet. Les pages jaunes et les répertoires des entre-prises sont des excellents outils pour cibler les employeurs et repérer les organismes locaux. Mettez-vous en contact avec ces organismes. Vous avez une liste d’employeurs mais ne savez pas s’ils ont des emplois à combler. Commencez donc par les ap-peler en demandant à parler à la personne responsable du per-sonnel. Lancez une campagne de lettres, écrivez à plusieurs entreprises pour offrir vos ser-vices. Mentionnez-leur le type d’emploi que vous convoitez. Les candidatures spontanées sont très effi caces, parmi les candidats en recherche active qui utilisent les candidatures spontanées de façon sérieuse, on estime que celles-ci leur fournissent entre 30% et 40% des opportunités de postes. Inscriv-ez-vous à un club de recherche d’emploi. Ces clubs donnent des informations sur les emplois et une aide dans la rédaction des CV et des lettres de présenta-tion, ainsi que des conseils sur les techniques d’entrevue. Vis-itez les salons des carrières et de l’emploi, c’est une excellente occasion d’élargir votre réseau de contacts auprès de plusieurs employeurs puisque ceux qui participent à ces événements sont en général à la recherche de bons candidats!

Dans la quête du marché ca-ché, il s’agit d’être actif et de ne pas rester chez soi. La clé pour accéder au marché caché de l'emploi réside dans la recher-che et le réseautage.

Page 19: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

19

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

RECHERCHE D’EMPLOI

Utiliser le courriel pour trouver des opportunités dans votre réseau

Le démarchage téléphonique pour votre recherche d’emploi

Tim Yu travaille comme dével-oppeur d'emploi à « ACCES Em-

ployement ». C'est un centre qui aide gratuitement les chercheurs d'emploi de différentes origines à trouver leur place dans le marché du travail canadien. Il y délivre une formation sur l’utilisation les appels spontanés comme une méthode de recherche d'emploi.

Jobs et Carrières Infos : En quoi la méthode de démar-chage téléphonique peut être utilisée dans le contexte d'une recherche d'emploi?Tim Yu : Le démarchage télé-phonique, encore appelé « ap-pel spontané », est un contact avec des employeurs potentiels que vous n’avez jamais rencon-tré auparavant. L'objectif est bien-sûr de trouver un emploi.

J&C Infos : Pourquoi les de-mandeurs d'emploi devraient utiliser cette méthode?T. Y. : Les appels spontanés sont une manière très effi cace d’atteindre le marché des emplois cachés. Comme les recherches le prouvent, presque 80% des offres d'emplois ne sont jamais publiées. Au moment où vous contactez les employeurs par téléphone, ils peuvent avoir besoin d'embaucher quelqu'un urgem-

ment. Peut-être qu'un de leurs employés vient de démissionner et qu'ils doivent remplacer cette personne rapidement, ou alors leur entreprise est entrain de se dével-opper rapidement et ils n'ont pas eu le temps de publier des offres pour trouver les nouveaux salariés dont ils ont besoin. En appelant spontanément ces employeurs, vous vous présentez comme une solution immédiate à leurs besoins.

J&C Infos : Qui faut-il cibler avec cette technique?T. Y. : Me recommandation est de cibler des sociétés pour lesquelles vous voudriez tra-vailler, puis de contacter le re-sponsable du département lié à votre champs de compétence.

J&C Infos : Comment les candidats peuvent-ils sur-monter l'appréhension d'utiliser le téléphone pour appeler quelqu'un qu’ils ne connaissent pas?T. Y. : La crainte de rejet est as-surément forte, mais il est impor-tant d'essayer de ne pas prendre les refus personnellement. Avec la pratique, les chercheurs d'emploi deviennent beaucoup moins inqui-ets à l'idée de prendre le téléphone pour faire des appels spontanés. Il

arrive parfois que certaines per-sonnes répondent aux appels de façon impolie, c'est le refl et de leur manque de professionnalisme et cela n'a aucun rapport le cher-cheur d'emploi. Il est important d'essayer de rester positif et se sou-venir qu'un « Oui » vaut 15 « Non »!

J&C Infos : Quels résul-tats obtenez-vous avec cette technique pour vos demandeurs d'emploi?T. Y. : Presque 50 % de mes place-ments mensuels sont le résultat d'un démarchage téléphonique fructueux auprès des employeurs.

J&C Infos : Quel conseils supplémentaires sou-haitez-vous donner aux demandeurs d'emploi?T. Y. : Entrainez-vous beaucoup, persévérez et gardez une attitude positive, ce sont les ingrédients clés pour la réussite du démar-chage téléphonique. Si vous sou-haitez des renseignements sup-plémentaires pour votre recherche d'emploi, vous pouvez venir à AC-CES pour parler avec nos consul-tants en emploi. Notre formation sur le démarchage téléphonique (en anglais) est offerte dans cinq endroits à travers le Grand Toronto (GTA) tous les mois. Vous pouvez retrouver tous les renseignements sur le notre site Internet à www.ac-cesemployment.ca et vérifi ez notre calendrier d'événements pour ob-tenir les dates et les horaires pré-cises. Tout le monde est bienvenu!

J&C Infos : Pouvez-vous recommander quelques livres sur la méth-ode d'appel spontané?T. Y. : Les deux livres que je recom-mande vivement sont le « The Call Wizard » et « How To Make Hot Cold Calls ». Ces livres fournissent des conseils effi caces pour ouvrir les portes du succès pour votre car-rière.

Se servir du courriel pour trouver un emploi? Oui, mais en ciblant effi cacement son cercle de relations professionnelles

Solliciter ses connaissances par courriel est une pre-

mière étape indispensable dans votre recherche d'emploi. Évidement, l'idéal serait de prendre rendez-vous avec chaque personne que vous connaissez. Lors d’un café ou d’un repas, vous pourriez leur exposer calmement vos espoirs et vos attentes pour le nouveau poste que vous ciblez. Certains d'entre eux seront peut-être disponibles pour cela, mais la plupart n'auront pas le temps. Bonne alternative, le courriel vous permettra de joindre vos contacts instantanément et de diffuser les informations capi-tales pour votre carrière en clic.

Envoyez votre mail à des personnes ciblées de votre réseau. Ciblez soigneuse-ment, n'envoyez pas ce courriel à tout votre carnet d'adresse. Vos cibles ont les caractéristiques suivantes : elles travaillent dans le même domaine que vous, elles ont un réseau impor-tant ou elles font partie de grandes structures suscep-tibles de vous embaucher. Personnalisez le corps de votre mail avec un message à l’intention de votre inter-locuteur et mettez votre CV en pièce jointe. Indiquez les types de postes qui pour-

raient vous intéresser dans le corps du mail. Ajoutez dans votre mail un texte plus professionnel que vos

destinataires pourront di-rectement transmettre au service des ressources hu-maines de leur entreprise.

Peut-être que certains de vos contacts ont des oppor-tunités disponibles dans leur entreprise en ce mo-ment et vous le feront savoir sur-le-champ. Si ce n'est pas le cas, des opportunités se présenteront plus tard et vos contacts penseront à vous à ce moment-là.

Cette première démarche vous permettra de dire à votre réseau que vous êtes disponible pour de nouvelles opportunités. Si elle s’avère concluante, vous aurez trou-vé un emploi de la manière la plus rapide, la moins coû-teuse et la moins contraig-nante existante.

Par Florence Danner

Par la rédaction

Page 20: Jobs & carrières infos

20

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

RÉSAUTAGE

Résautez pour votre carrière avec les réseaux sociaux en ligne

Votre capacité à créer des con-nections et à entretenir votre

réseau est primordiale pour votre carrière. Votre réseau peut vous permettre de dénicher des offres d'emploi inaccessibles, de changer poste plus facilement et de trou-ver l'emploi de vos rêves... Ne né-gligez pas cette mine d'information qu'est le Web, pour créer, entrete-nir et étendre votre réseau. Avec les médias sociaux sur Internet, le réseautage se passe en ligne et de manière particulièrement effi cace et rapide. Tous les réseaux sociaux ont pour but de nouer ou mainte-nir des contacts. Pour commencer, vous pouvez simplement miser sur les sites que vos connaissances fréquentent. Posez leur directe-ment la question, cela vous per-mettra d’éviter de vous disperser. Vous gagnerez en temps et en ef-fi cacité en optimisant votre réseau réel plutôt que de créer un réseau virtuel de toute pièce. Si à la base, vous connecterez avec des gens que vous connaissez par ailleurs, vous aurez vite l'occasion d'étendre votre réseau au-delà et de vous mettre en relation avec des personnes très in-téressantes que vous ne connaissez pas encore et qui peuvent vous aid-er à atteindre vos objectifs. En vous ouvrant les portes de leurs carnets d'adresses, vos contacts vont vous rendre accessibles des personnes autrefois injoignables.

Les principaux acteurs des ré-seaux sociaux sont : Facebook, Mys-pace, LinkedIn et Twitter.

Facebook est le « généraliste » du réseau social et aussi le plus puissant, avec 500 millions d'utilisateurs, il est tout simple-ment incontournable. Pourtant d'un point de vue professionnel, sa valeur ajoutée n'est pas forcement visible au premier abord. De nom-breuses personnes partagent des in-formations sur leur vie privée avec leurs amis sur cette plateforme. C'est un très bon moyen de retrou-ver vos amis du passé : camarades de classe, amis d’université, an-ciens collègue... Vous pourrez ainsi renouer contact dans une ambiance détendue. Facebook pourra vous permettre « d'humaniser » vos rap-ports avec des relations recontrés dans un cadre plus formel. Si vous ajoutez vos contacts profession-nels sur Facebook, attention de ne pas donner trop d'informations sur votre vie privée.

Myspace n'est pas le réseau le plus indiqué en terme profession-nel. Il sera adapté dans un seul cas : si vous êtes un musicien ou un artis-te. Cette plateforme est très utilisée par les groupes musicaux pour faire leur promotion.

Twitter, quant à lui, est un outil qui permet aux utilisateurs de partager des informations et des liens dans des messages courts, très courts : le champ texte est prévu pour ac-cueillir 140 caractères et pas un de plus. Twitter vous sera très utile

pour faire de la veille stratégique et technologique et pour trouver des gens qui ont des centres d'intérêt communs avec vous. Vous pouvez partager vos conseils, vos expérien-ces et vos articles... En développant des réseaux d'intérêts communs vous pourrez communiquer vos idées et trouver une audience qui partage vos préoccupations. La liste des personnes qui vous suivent sur Twitter est un réseau de contact à exploiter pour créer des nouvelles opportunités. Twitter comprend un système de tag, précédés du signe # et qui permet aux utilisateurs de suivre les sujets qui les intéressent spécifi quement. Si vous êtes cher-cheur d'emploi, vous pouvez suivre les tags tels que « #job » ou « #hi-ring ».

Pour fi nir, LinkedIn est le plus puissant de ces réseaux en termes de carrière. Il a été conçu exclusi-vement pour les professionnels et les entreprises. LinkedIn vous pro-pose, dans un premier temps, de mettre votre CV en ligne. Mais ce CV a beaucoup d’avantages. Il est dynamique, vous pouvez le mettre à jour dès que vous voulez et il est accessible en plusieurs langues. Les bilingues se feront un plaisir de déposer leur CV en français et en anglais sur ce site. Vous pouvez rendre votre CV accessible pour les moteurs de recherche, ce qui est un avantage stratégique intéressant. Toute personne qui tapera votre nom dans un moteur de recherche comme Google ou Bing par exem-ple, pourra trouver votre CV à jour et sous sa meilleure forme. Ce ser-vice est très effi cace car votre page LinkedIn apparaît souvent dans les premiers résultats de recherche. N'attendez plus et créez votre CV en ligne! Vous pouvez recréer votre réseau en ligne. Cela vous évitera les inconvénients de la perte d'une carte de visite ou du changement d'entreprise d'un de vos contacts. Certains annoncent même la mort progressive des cartes d'affaire puisque les profi ls LinkedIn pro-posent les dernières coordonnées à jour en permanence, contrairement aux cartes en carton qu'on entasse sur les bureaux. Vous pouvez aussi suivre l'évolution de carrière des gens qui sont connectés avec vous. On peut aussi vous faire des recom-mandations sur votre profi l. D'an-ciens collègues ou supérieurs qui ont apprécié votre travail pourront vous recommander sur Internet.

Voir un profi l publiquement recom-mandé par plusieurs personnes est très rassurant pour les potentiels employeurs. Certains recruteurs impliqués dans les médias sociaux déclarent qu'ils ne recrutent pas quelqu'un qui n'a pas au moins 3 re-commandations. LinkedIn propose aussi de rejoindre des groupes d'in-térêt commun, c'est un bon moyen d'élargir votre réseau. La dernière chose que vous devez savoir c'est que les dirigeants des plus grosses entreprises de la planète sont sur LinkedIn. Alors pourquoi pas vous ?

Gérer votre identité en ligneSur Internet, toutes les informa-

tions que vous publiez et partagez vous représentent publiquement. Vous ne vendez pas une entreprise ou un produit, vous vous vendez vous-même avec vos compétences, votre expérience et vos capacités. Vous devez donc gérer votre iden-tité en ligne, c'est-à-dire tenter de contrôler ce que les gens voient de vous sur Internet. Cela ne vous inté-resse pas forcément, mais Internet par contre s'intéresse à vous. Faites un test simple : entrez votre propre nom et prénom dans un moteur de recherche, comme Google ou Bing. Les résultats qui s'affi chent sont exactement ceux que trouvera un éventuel recruteur qui fait des re-cherches sur ses futures recrues.En termes de quantité et de qua-lité des résultats obtenus, plu-sieurs scénarios sont possibles :- Si vous n’avez pas de résultats, c'est un bon signe. Vous n'avez pas diffusé trop d'informations incon-trôlées à votre sujet sur Internet. Ce n'est pas une mauvaise chose, car vous avez le temps de prendre les choses en main et de créer votre profi l professionnel sur le net. Cela vous permettra de mettre en avant vos capacités et choisir les informa-tions qui apparaîtront sur la toile.- Vous avez quelques résultats neutres sur votre vie, comme vos dernières performances sportives, quelques photos d'événements, des journaux qui vous citent, le site de votre entreprise... C'est un bon début mais com-mencez à étoffer ces résultats avec des in-formations que vous contrôlez vous-même et qui vous permettront de vous mettre en avant.

- Vous avez beaucoup de résultats. Ça peut être une très bonne nou-velle si ces résultats sont une liste interminable de prix que vous avez reçus pour vos compétences. Mais c'est très improbable qu’ils ne soient composés que de cela. Il y aura toujours des informations qui ne donneront pas une la meilleure image de vous. Parmi les pires cas de fi gure, on retrouve des photos où les internautes consomment de l'al-cool sans modération, des commen-taires négatifs sur sa hiérarchie, des blagues de mauvais goût, des propos controversés sur des forums, etc.Il est très important de faire dis-paraître au plus vite tout ce qui pourrait dégrader votre image. Un recruteur, sur la base de ce qu'il aura trouvé sur vous, pourra choisir de ne pas vous embaucher. Près de 50% des profi ls sont passés à la trap-pe en cas de mauvaise la Web répu-tation. Pas de raison de paniquer, après avoir supprimé une à une ces informations néfastes, contentez-vous de suivre les règles suivan-tes pour protéger votre vie privée.

Règle numéro 1: Faites at-tention à ce que vous parta-gez

Pour rendre votre profi l intéres-sant, il faut bien le renseigner et y mettre votre photo. Vous pouvez détailler votre expérience et la compléter par des liens hypertexte vers vos employeurs ou vos réali-sations. Mais n'allez pas trop loin dans le partage, Facebook vous incite aussi à remplir des champs sur vos orientations politique, reli-gieuse et sexuelle. Ces informations pourraient vous desservir vis-à-vis de certains employeurs. Les critè-res de protection des informations sont très bas pour pousser les gens à partager un maximum, ce qui va donner de la valeur au réseau so-cial. Les critères de sécurité peu-vent être paramétrés très fi nement et vous pouvez choisir ce que vous partagez et avec qui. Il n'est pas très opportun de partager ses photos de vacances avec tout le Web surtout si celles-ci vous montrent entrain de faire la fête, mais vous pouvez les partager si celles-ci sont des beaux paysages et des couchés de soleil à connotation neutre. Tout est une question de dosage. En protégeant vos informations vous risquez de vous couper de certaines interac-tions, mais pensez qu'avant tout vous vous devez de protéger votre

réputation, qui comme au travail, est une chose très précieuse. Sur une plateforme comme LinkedIn, je conseillerai une attitude plus ouverte, puisque votre intérêt est de communiquer sur vos compéten-ces et aussi sur votre CV. Cependant certains grands dirigeants d'entre-prise ne partagent pas l'intégralité de leur profi l. Tout est une question de politique personnelle.

Règle numéro 2 : Res-pectez la Net-étiquettePersonnalisation, politesse et or-thographe sont de mise pour com-muniquer sur Internet. Le net est un endroit où il faut se comporter correctement. Tout ce que vous écrivez entre dans la sphère pu-blique d'une façon ou d'une autre. Évitez donc de vous énerver ou de tenir des propos que vous ne pouvez pas assumer. Tout est enregistré et intégré dans de bases de données et des informations pourraient ressor-tir au mauvais moment. Pour faire simple, sur Internet ne dites pas de choses que vous ne diriez pas à votre chef. Le style de langage est observé par les recruteurs pour dé-terminer si vous êtes un bon candi-dat. Tout ce que vous dites compte. Pour rire et partager des idées avec vos amis, mieux vaut le faire dans le cadre de conversations privées qui ne seront lues par personne d'autre que leurs destinataires.

Règle numéro 3 : Met-tez-vous en valeur et par-tagez votre expérience.Vous pouvez utiliser des groupes, comme ceux de LinkedIn, pour poster sur des sujets que vous connaissez bien ou parler de vos activités. Il existe un système de questions-réponses où des novi-ces peuvent poser des questions à des experts sur les sujets qui les intéressent. Si vous êtes néophy-te, en posant vos questions, vous prouvez que vous faites preuve de curiosité et d'initiative. Si vous êtes un expert, partager vo-tre connaissance vous permettra d'être valorisé sur le net en étant classé dans les meilleures répon-ses et reconnu par les autres uti-lisateurs. Vous pouvez aussi vous lancer dans un blog en écrivant des articles thématiques. En par-tageant vos passions, vous prenez part aux réseaux sociaux et à l'esprit d'entraide entre les utili-sateurs qui les caractérisent.

Newspaper & Magazine Layout & Graphics

For All Stages of Prepress Needs - Samples Provided

Mevlana Media Solutions Inc.

4 1 6 – 7 8 9 – 9 9 3 [email protected]

Par Florence Danner

Page 21: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

21

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

NOUVELLES RÉGIONALES

DONICA Hair StylistDONICA Hair StylistCoiffeuse Bilingue Français /Anglais

Vous êtes francophone et vous ne savez

plus comment décrire

la coiffure de vos rêves en anglais….

Any style you name it:

- Perm

- Treat

- Weave

- Braids

- Up Doe’s

- Finger Wave

- Cut

Just Call Carole now at :

416 - 827- 4934 !

you

Have It !

Great Business Opportunitywww.ardysslife.com/divinebody2010

- NO sweat

- NO Chemicals

- NO Starvation

- NO Surgery

SEE FOR YOURSELF!

Work For Men Too!

Marcia: 647-449-3888

Drop up to 3 sizes in just minutes!

Your BODY and REVITALIZE your health

RESHAPEInstantly

Call To

find out

How!

Page 22: Jobs & carrières infos

22

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

NOUVELLES RÉGIONALES

Nouvelles régionales du marché du travail

Hamilton

De septembre 2009 à septembre 2010, la région économique de

la péninsule de Hamilton-Niagara a gagné 6 800 emplois; ces gains sont attribuables entre autres à la création de 8 200 nouveaux postes à temps plein. Même si la population en âge de travailler a légèrement augmenté, il y a eu moins de per-sonnes à la recherche d’un emploi, et la population active a diminué de 3 200 personnes. Le nombre de chômeurs a diminué de 9 900 de septembre 2009 à septembre 2010, ce qui a fait passer le taux de chômage de 9,3 % à 8,1 %. Au cours de la même période, le taux de chômage provincial est passé de 9,6 % à 9,2 %.

Le Niagara Falls Winter Festival of Lights aura lieu de novembre 2010 à janvier 2011. L'édition 2009 du festival a créé 646 emplois à temps plein et a attiré des visiteurs qui ont au total dépensé 11,5 mil-lions de dollars en hébergement, 9,5 millions de dollars en restaura-tion et 5 millions de dollars en di-vertissement et attractions.

Le programme Formation des femmes aux métiers spécialisés et à la technologie de l'information du gouvernement de l'Ontario fi nance la formation professionnelle de femmes à faible revenu.

L’hôpital West Lincoln Memo-rial devra mettre à pied cinq employés à temps plein et cinq employés à temps partiel d’ici la fi n de 2010 en raison de contraintes budgétaires. Picard Foods ouvrira une brasserie artisanale dans le comté de Norfolk pour l'été 2011. La brasserie créera de 15 à 20 emplois.

Le gouvernement provincial a octroyé 17,5 millions de dollars à L-3 Wescam pour la recherche et le développement sur de nouvelles technologies d'éclairage. Les fonds permettront de créer 375 nou-veaux emplois et de conserver 555 emplois au cours des cinq prochaines années au sein de la so-ciété basée à Burlington.

La police régionale de Niagara recrute des offi ciers en raison des nombreux départs imminents à la retraite.

Pemco, une société de fabrication, de distribution et d’acheminement de produits métalliques, prend de l’expansion et transfère des postes de son siège social vers Hamilton. L’entreprise entamera ses activités à Hamilton le 1er novembre 2010 et devrait créer 50 emplois.

Kitchener-Waterloo-Barrie

De septembre 2009 à septem-bre 2010, la population et

la population active de la région économique de Kitchener-Water-loo-Barrie ont augmenté. Le nom-bre d’emplois s’est accru de 22 200, surtout en raison des 23 000

emplois à temps plein de plus. En conséquence de l’augmentation du nombre d’emplois, le taux d’emploi s’est accru de 1,1 point de pourcentage pour passer à 66,3 %. Le taux d’activité a augmenté pour atteindre 72,1 %, soit le taux d’activité le plus élevé de toutes les régions économiques de l’Ontario. Le nombre de chômeurs a baissé de 6 600, ce qui a fait baisser le taux de chômage de 9,1 % en septembre 2009 à 8,0 % en septembre 2010.

Le programme de formation des femmes aux métiers spécialisés de l’Ontario, Women in Skilled Tra-des, investit 350 000 $ afi n d’aider 50 femmes à suivre des cours de menuiserie au collège Conestoga à Waterloo.

L’hôpital Cambridge Memorial recrute activement deux hospi-talistes à temps plein.

La maison de jeunes Wasaga Beach devrait ouvrir rue Mosley le mois prochain. La Ville de Wasaga Beach embauche un coordon-nateur auprès des jeunes et deux assistants.

Cargill Meat Solutions Corpo-ration étend ses activités à son installation d’emballage et de transformation de Guelph. L’entre-prise a annoncé la création de 200 emplois, qui suivra la fermeture d’une usine de la région de Toronto au printemps 2011.

L’entreprise prévoit installer un système de traitement de COV chez Polycon Industries, à Guelph. Le projet devrait permettre la création de 37 emplois sur cinq ans.

La Ville de Cambridge abolit l’équivalent de 30 postes à temps plein afi n de réduire ses coûts de fonctionnement. Cinq employés ont aussi bénéfi cié de mesures d’encou-ragement à la retraite anticipée. La Ville de Cambridge a environ 700 employés.

Un magasin Toys “R” Us Express ouvre ses portes dans le centre commercial Westdale Mall, à Oran-geville.

Lee Valley Tools Ltd ouvrira un magasin au coin de Davenport Road et Northfi eld Drive à Waterloo à l’été 2011. Le magasin emploiera 20 personnes.

Stoneleigh Motors, à Midland, fer-mera ses portes en novembre. Envi-ron 41 personnes sont touchées par la fermeture de cette concession General Motors.

London

De septembre 2009 à septembre 2010, le nombre d’emplois dans

la région économique de London a augmenté de 4 300, la hausse prov-enant d’une augmentation du nom-bre d’emplois à temps partiel (+ 4 800). Même si la population d’âge actif s’est accrue légèrement, le nombre de chercheurs d’emplois a baissé et la population active a di-minué de 2 500 personnes. Le nom-bre de chômeurs a chuté de 6 800

de septembre 2009 à septembre 2010. En conséquence, le taux de chômage est passé de 10,9 % à 9,1 %, soit une diminution de 1,8 point de pourcentage.

Le gouvernement de l’Ontario a embauché l’entreprise Coco Paving Inc, de London, pour refaire le re-vêtement d’un tronçon de 16 km de la route 402, de la Middlesex Road 39 à la Middlesex Road 2. On pré-voit que ce projet de construction créera environ 65 emplois.

La Fondation Trillium de l’Ontario a octroyé une subvention biennale de 120 000 $ en vue de l’embau-che d’un employé permanent pour Emerging Leaders, un organisme sans but lucratif. Celui-ci mettra en œuvre des projets dans les secteurs des arts, du développement des collectivités, de la constitution de réseaux et de la promotion de la di-versité. L’usine automobile CAMI de General Motors, à Ingersoll, mettra à pied jusqu’à 100 travailleurs afi n d’éliminer le chevauchement entre les services et d’accroître l’effi ca-cité. L’usine fonctionne actuelle-ment à plein régime et a accru son effectif total, qui est passé à 2 500 employés en 2010.

Car-Wal Door Systems, la plus grande entreprise de vente et d’ins-tallation de portes de garage de London, a récemment ouvert un nouveau bureau à Hamilton et a embauché des travailleurs.

KACO new energy Inc, un fabri-cant de pièces de panneaux solaires de San Francisco, ouvrira une usine de 40 000 pieds carrés à London. L’usine emploiera 50 personnes d’ici la fi n de l’année en cours.

Ottawa

De septembre 2009 à septembre 2010, le nombre d’emplois dans

la région économique d’Ottawa a chuté de 6 200. Tous les emplois perdus étaient à temps plein (-7 000). Le nombre de chômeurs a augmenté considérablement, soit de 14 300. La hausse du nombre de chômeurs combinée à la hausse du nombre de personnes à la recher-che d’un emploi a fait grimper le

taux de chômage de 5,9 % à 7,8 %. Ottawa a reçu une subvention de

1,7 million de dollars du gouverne-ment de l’Ontario afi n de soutenir les programmes de formation relais pour les nouveaux arrivants.

À Orléans, l’ouverture offi cielle du nouveau campus Alphonse-Des-jardins de La Cité collégiale a eu lieu le 17 septembre. Le campus comptera douze programmes de métiers, dont des cours d’appren-tissage.

Le gouvernement de l’Ontario, le campus du Collège St. Lawrence à Brockville, le centre d’emploi et d’éducation (EEC) de Brockville et Upper Canada Solar Inc. ont uni leurs efforts pour offrir un nouveau cours sur la production d’énergie solaire. Les chômeurs de Leeds et de Grenville peuvent s’inscrire au EEC pour le cours qui consiste en 18 semaines en classe et 26 semai-nes de formation en cours d’emploi payées.

La Banque Scotia ouvre un nou-veau centre d’appels de 40 postes à Cornwall. Il sera situé sur l’ave-nue Brookdale et devrait ouvrir ses portes au début de 2011.

Smart Technologies supprimera environ 45 emplois à son usine de Kanata. Les mises à pied auront lieu dès l’an prochain en raison de la suppression d’une équipe de soir. L’usine de Kanata emploie environ 500 personnes. Smart Technologies agrandit son service de recherche et développement à Kanata.

L’agence de placement Man-power a publié son enquête sur les intentions des employeurs pour le quatrième trimestre de 2010. Les résultats pour Brockville ont été les meilleurs résultats enregistrés depuis un certain temps, 23 % des employeurs prévoyant embaucher du personnel durant ce trimestre.

Com Dev International, concep-teur et fabricant de composants matériels de systèmes spatiaux, a supprimé 81 emplois récemment. La majorité des emplois ont été supprimés au siège social de Cam-bridge, mais de 10 à 15 emplois ont été supprimés à Ottawa.

Abbott Laboratories a annoncé

qu’elle fermera une usine, à Broc-kville, à l’automne 2012. L’usine emploie 157 personnes, dont envi-ron la moitié est syndiquée. L’usine fabrique les produits nutritionnels Ensure et Glucerna (pour les dia-bétiques), ainsi que la préparation pour nourrissons Similac.

À Morrisburg, Beavers Dental, portant maintenant le nom de Sy-bron Canada LP, prévoit embau-cher dix personnes au cours des deux prochaines années. Le fabri-cant de fraises rotatives dentaires emploie 283 personnes. Le Fonds de développement de l’Est de l’On-tario octroiera 412 000 $ pour faci-liter l’achat de nouvelles soudeuses et machines à meuler.

Reynolds Food Packaging, à Summerstown, a reçu 102 000 $ du Fonds de développement de l’Est de l’Ontario. L’entreprise prévoit doubler la production et ajouter 45 nouveaux emplois au cours des deux prochaines années.

Online Support (OLS) installe un centre d’appels à Hawkesbury. L’en-treprise cherche à recruter 200 personnes.

Des produits commencent à être reçus au nouveau centre de distri-bution de Shoppers Drug Mart de 550 000 pieds carrés de Cornwall. Le centre servira à distribuer les produits de Shoppers dans l’Est de l’Ontario et au Québec. On devrait y embaucher 130 autres per-sonnes. Il sera entièrement opé-rationnel au printemps.

Windsor

D’août 2009 à août 2010, la population active de la région

économique de Windsor Sarnia est demeurée relativement stable. Le nombre d’emplois a augmenté de 5 300 en raison de la création de 7 800 emplois à temps plein qui a été contrebalancée par la perte de 2 400 emplois à temps partiel. Par conséquent, le taux d’emploi a aug-menté de 0,9 point de pourcentage, pour s’établir à 56,8 %. Au cours de l’année passée, on a dénombré 6 900 chômeurs de moins et le taux de chômage a diminué de 2 points

Page 23: Jobs & carrières infos

the Connection | mag

23

jobs & carrières infos •numéro 14 • December 2010

NOUVELLES RÉGIONALES

de pourcentage, passant de 13,3 % à 11,3 %. Windsor Sarnia affi che le taux de chômage le plus élevé parmi les 11 régions économiques de l’Ontario.

LaNassa Foods rouvrira l’an-cienne usine de transformation de poisson et l’installation de dock de la Fishermen’s Company de Kings-ville, et un magasin de détail en septembre. Il se pourrait que l’en-treprise embauche de 15 à 20 travailleurs lorsqu’elle élargira ses activités.

Dans le cadre d’une initiative conjointe, Wilsondale Assets Mana-gement Inc. et la Downtown

Un nouveau centre d’emploi et d’apprentissage a ouvert ses portes au Collège Lambton. Le centre of-fre des services d’emploi aux cher-cheurs d’emploi de Petrolia et des collectivités environnantes.

La fermeture du centre d’appels StarTek de Sarnia a été reportée à la fi n de décembre à cause d’une aug-mentation imprévue de la charge de travail. Le centre devait à l’origine fermer à la fi n d’août 2010.

Pour attirer dans la région des professionnels et des travailleurs qualifi és formés à l’étranger, la

Chambre de commerce et la Coa-lition culturelle de Chatham Kent ont lancé un nouveau programme : C-K Global Experience @ Work.

Ceasars Windsor élimine 23 agents de sécurité à temps plein ce mois-ci dans le cadre des mesures de compression des coûts prises par l’entreprise. L’interdiction de fumer, la concurrence provenant des États-Unis et le temps d’attente à la frontière ont été les raisons ci-tées pour le licenciement.

GreenField Ethanol Inc., de Cha-tham Kent, a reçu quatre millions de dollars du gouvernement provin-cial dans le cadre du Fonds pour les projets pilotes d’innovation. Le fi nancement servira au développe-ment d’une technologie de biocar-burant. Cela pourrait créer jusqu’à 20 nouveaux emplois.

Pour desservir le nombre crois-sant de clients provenant de l’ex-térieur de la ville, Jackie’s Altera-tions and Bridal Shop, à Chatham, se relocalisera à Sarnia à la fi n d’octobre.

Bedroom Depot, un détaillant de meubles, a déclaré faillite. Ses six magasins au Canada fermeront sous peu, y compris celui de Walker Road à Windsor.

Toronto

De septembre 2009 à septembre 2010, 136 000 personnes se sont

ajoutées à la population active de la région économique de Toronto prin-cipalement en raison de la croissance de la population en âge de travailler. Au total, 132 600 emplois ont été créés, autant à temps plein (82 700 nouveaux emplois) qu’à temps partiel (49 900 nouveaux emplois). Le taux d’emploi a augmenté pour s’établir à 62,9 %, soit 1,2 point de pourcentage de plus qu’au même mois l’an dernier. Le taux de chômage a diminué de 0,3 point de pourcentage, passant de 10,4 % en septembre 2009 à 10,1 % en sep-tembre 2010. Une seule autre région économique de l’Ontario a connu un taux de chômage plus élevé.

Integrated Quality Technologies Solutions, un centre d’appels à Os-hawa, est en pleine expansion. La société fournit des services pour les utilisateurs d’Internet de Bell Canada et cherche actuellement

à pourvoir 200 postes dans son centre d’appels. Elle s’attend à ce que son effectif grimpe progressi-vement pour atteindre environ 600 employés à son bureau situé sur la rue Wentworth Est.

General Motors du Canada a aug-menté sa production de Chevrolet Equinox à son usine d’Oshawa pour répondre à la demande croissante du marché. La société pourrait ajouter une troisième ligne de pro-duction et créerait ainsi 600 nou-veaux emplois à l’usine.

Siemens Canada fera construire la première usine de pales d’éolien-nes en Ontario pour approvisionner Samsung C&T et Pattern Energy. La nouvelle usine créera jusqu’à 300 emplois verts et 600 em-plois indirects, entre autres dans le milieu de la construction. Il reste à déterminer l’emplacement de l’usine prévue.

TeknoScan Systems Inc. fera construire une nouvelle usine à Vaughan en vue de mettre au point un dispositif qui détecte rapide-

ment la présence d’explosifs dans les conteneurs des cargos aux ports de chargement. Au cours de l’année qui vient, l’entreprise devrait créer 20 nouveaux postes dans les domaines du génie, de la fabrica-tion et des ventes.

Real Matters, une société tech-nologique de Markham, veut pour-voir 16 postes. La société fournit de l’information en immobilier à ses entreprises clientes au moyen d’une technologie à la fi ne pointe.

Loblaw prévoit embaucher 1 000 diplômés universitaires d’ici 2014 dans le cadre d’un nouveau programme de mentorat annoncé l’an dernier. La chaîne d’épicerie accepte actuellement les candida-tures pour combler des postes en janvier 2011.

Kingston

De septembre 2009 à septembre 2010, la région économique de

Kingston-Pembroke a perdu 9 500 emplois, dont 6 500 à temps plein et 3 000 à temps partiel. Le taux d’activité a régressé pour atteindre 60,9 %, ce qui représente une baisse de 3,7 points de pourcentage par rapport à l’année précédente. Com-me la diminution de la population active (-13 100 personnes) a été plus grande que la baisse de l’emploi, le taux de chômage a décru, passant de 8,7 % à 7,6 %.

Un poste de coordonnateur d’événements spéciaux dans la ré-gion de Hastings Nord a été fi nancé par la Société d’aide au développe-ment des collectivités de Hastings Nord et Centre, et d’Algonquin Sud.

Une entreprise de conception et de fabrication sur mesure a ouvert un atelier de fabrication à Quinte Ouest. Kilmarnock Enterprise em-ploie 10 travailleurs à temps plein et plus de 50 employés ayant le choix de travailler ou non lorsque l’employeur leur offre du travail.

Muskoka

De septembre 2009 à septembre 2010, le nombre d’emplois dans

la région économique de Muskoka Kawarthas a chuté de 3 300. Tous les emplois perdus étaient des emplois à temps partiel (- 6 000);

ils ont été compensés en partie par une augmentation du nom-bre d’emplois à temps plein (+ 2 700). Cette diminution de l’emploi, conjuguée à une augmentation de la population d’âge actif, a fait diminuer le taux d’emploi de 1,4 point de pourcentage, le faisant passer de 55,9 % à 54,5 %. Il s’agit du plus faible taux parmi les régions économiques de l’Ontario. En rai-son de l’augmentation du nombre de chômeurs, le taux de chômage a augmenté de 2,4 points de pourcent-age, passant de 6,9 % à 9,3 %.

Les travailleurs du fabricant d’emballage alimentaire Genpak ont repris le travail à la mi sep-tembre, après avoir été en lock out depuis la fi n d’août. Le syndicat a accepté un nouveau régime de re-traite à cotisations déterminées moyennant certaines conditions. L’entente entrera en vigueur le 1er janvier 2011.

Le gouvernement provincial oc-troie une subvention de 283 550 $ à Siemens Milltronics de Peterbo-rough. Offerte par le truchement du Fonds de développement de l’Est de l’Ontario, la subvention permettra à l’entreprise d’accroître l’assemblage de cartes de circuits imprimés. En outre, l’entreprise achètera de l’équipement destiné à la production de cartes de circuits électroniques sans plomb en vue de fabriquer des dispositifs de me-sure de haute technologie. Siemens ajoutera 10 nouveaux postes à ses 326 postes existants au cours des trois prochaines années.

Stratford

Dans la région économique de Stratford et de la péninsule

Bruce, le nombre d’emplois est de-meuré stable de septembre 2009 à septembre 2010. Les gains au chapitre des emplois à temps plein (+6 200) ont été majoritairement neutralisés par la perte d’emplois à temps partiel (-5 700). Même si la population d’âge actif est restée relativement stable, le nombre de chercheurs d’emploi a baissé et la population active a diminué de 5 100 personnes. Le nombre de chômeurs a diminué de 5 400 en-tre septembre 2009 et septembre

2010, ce qui a fait baisser le taux de chômage de 3,1 points de pourcent-age, qui est passé de 8,4 % à 5,3 %. La région de Stratford et de la pén-insule Bruce a le taux de chômage le plus bas parmi toutes les régions économiques de l’Ontario.

La Stratford Perth Museum Asso-ciation prévoit embaucher un coor-donnateur de collection aux fi ns de la numérisation et de l’entreposage des artefacts. Une subvention de 40 800 $ de la Fondation Trillium de l’Ontario soutiendra le projet.

Le campus d’Owen Sound du Col-lège Georgian a pourvu 25 nouveaux postes en septembre 2010. L’embau-che de personnel principalement contractuel découle d’une augmen-tation du nombre d’inscriptions.

L’entreprise DYNA MIG Manu-facturing of Stratford Incorporated prévoit embaucher jusqu’à 200 employés supplémentaires à la suite du développement de l'en-treprise, qui fabrique des pièces d’automobiles.

À l’entreprise Florida Production Engineering Incorporated, on pré-voit embaucher jusqu’à 50 em-ployés au moment de l’ouverture de la nouvelle usine de fabrication à Stratford en avril 2011. L’entre-prise fabrique et fournit des pro-duits automobiles et industriels.

Environ 10 nouveaux emplois seront créés chez Metzger Meat Products à Hensall à la suite du développement et de la moderni-sation de l’abattoir et des installa-tions de transformation de la vian-de. Une somme de 350 000 $ a été versée dans le cadre du Programme de développement économique des collectivités rurales afi n d’appuyer le développement.

La jeune entreprise Olympia Fabric Structures Corporation embauche actuellement deux employés, et en engagera six autres lorsqu’elle fonc-tionnera à pleine capacité. L’entre-prise, située à Lucknow, est un four-nisseur de bâtiments préfabriqués.

Loblaw Companies Limited a lancé le programme fi nissants@Loblaw. De récents diplômés post-secondaires obtiendront un emploi et une formation dans le secteur de l'épicerie au détail.

infos: labourmarketinformation.ca

Page 24: Jobs & carrières infos

Recommended