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.be Le Sud tunisien Art de vivre en Bourgogne Escapade en Lorraine Janvier 2008 Le journal de L’EVASION SPECIAL SALON DES VACANCES 10 idées d’escapades et 36 bonnes adresses Le journal de L’EVASION Entrée gratuite ou à prix réduit pour les Salons des Vacances Entrée gratuite ou à prix réduit pour les Salons des Vacances Inscrivez-vous à notre newsletter et participez au concours pour gagner 1 semaine en Grèce pour 2 pers.
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Le Sud tunisien

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Le journal deL’EVASION

SPECIAL SALON DES VACANCES10 idées d’escapades et 36 bonnes adresses

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Le Journal de L’Evasion.be

est une publication de

Rue des Colonies, 11

1000 Bruxelles

Tél: 02 5176051

[email protected]

www.lejournaldelevasion.be

Editeur responsable

Pascal Defraire

Rédactrice en chef

Patricia Minne

Assistante de rédaction

Sarah Visse

Publicité

Tél: 0476 812488

Christopher Tirard

Tél: 0478 217959

Distribution

Tondeur Diffusion

Abonnement en ligne

www.lejournaldelevasion.be

Le Journal de l’Evasion.be est

un magazine belge spécialisé

dans le tourisme. Il paraît 11

fois par an. Toute reproduction,

même partielle, des articles

et photos sans l’accord de

leurs auteurs est interdite. Les

annonceurs sont responsables

des publicités diffusées.

Prochaine parution

8 février 2008

CYBERPROD

Bonnes adresses

10 idées d’escapades et 36 bonnes adresses 4

Dossier

Lorraine-Vosges: une destination pleine de ressources 22

Le Sud tunisienDes oasis de montagnes aux portes du Grand Sud 28

France ‘Art de vivre’

Escapade en Bourgogne, autour de Beaune 40

Voici 16 mois que Le Journal de l’Evasion est distribué gratuitement dans les boîtes aux lettres. Mais, comme la distribution ne couvre pas tout le pays et change régulièrement de zones géographiques, vous avez été très nombreux à nous demander une formule d’abonnement. Les frais postaux et de manutention étant trop onéreux, nous avons opté pour une formule de vente en librairies, qui ne coûte pas plus cher qu’un abonnement (1,5€ le numéro) et vous permettra dorénavant de vous procurer le magazine une dizaine de jours avant sa distribu-tion. Si vous ne souhaitez pas dépenser un seul cent, vous pouvez, bien entendu, profiter de la version en ligne, téléchargeable gratuitement sur notre site

www.lejournaldelevasion.be

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10 idées de destinations européennes et 36 bonnes adresses...Sp

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LE PELOPONNESEMaintes fois conquis et souvent rebelle, le Péloponnèse

est devenu, depuis le creusement du canal de Corinthe, la

plus grande «île» de la Grèce. Un triple pont la relie désor-

mais au reste du pays, dont elle fut le berceau et abrita la

capitale, bien avant Athènes. En fait, cette terre aux multi-

ples facettes connut la genèse de pas mal de choses: des

célèbres jeux olympiques, de civilisations qui, telles Sparte

et Mycènes, ont rempli certaines des plus belles pages de

nos livres d’histoire, des remèdes placébos (Epidaure), d’un

art qui donna son nom aux colonnes corinthiennes ou des

récits mythologiques de dieux qui avaient élu domicile sur

les sommets de l’Olympe... De tout cela, le Péloponnèse

porte les traces et laisse d’inoubliables souvenirs, en plus

de sites moins connus, mais souvent plus fabuleux encore,

de villages de charme et de spectaculaires paysages. Entre

ruines antiques, églises byzantines, bastions francs et forte-

resses vénitiennes, cette vaste péninsule s’impose surtout

comme une destination culturelle, tout en faisant de larges

concessions aux randonneurs et aux amateurs d’écotou-

risme... Incontournables: l’ancienne Mycènes, les villages

de montagne et, surtout, Mystra et son musée à ciel ouvert

composé d’églises, monastères et chapelles byzantines,

Nauplie ou encore Monemvasia, une cité fortifiée dominant

les flots et encore trop méconnue, que nous avons donc

choisi de vous présenter un peu plus en détails.

Sachez qu’il ne faut que 1h30 environ pour rejoindre le Pé-

loponnèse depuis l’aéroport d’Athènes, où vous pourrez

louer une voiture pour découvrir cette très belle région…

MonemvasiaAccrochée par un pont à la côte orientale du «doigt» qui termine la Laconie, Monemvasia a installé sa cité moyenâgeuse sur un énorme ro-cher qui lui sert de forteresse naturelle. Invisible depuis la péninsule, le kastro est tourné vers la mer qu’il domine, jusqu’au sommet sur lequel fut planté le château. Comme à Corinthe et dans bien d’autres villes, les Byzantins y succédèrent aux Francs, suivis par les Vénitiens et les Turcs. Monemvasia fut reprise par les nationalistes

Grecs, en 1821, au terme d’un long siège qui la laissa presque en ruine. Si elle ne dura qu’un siècle, c’est la période vénitien-ne qui semble avoir le plus in-fluencé l’architecture de la cité, dont le mur d’enceinte porte d’ailleurs toujours la marque du lion de Saint-Marc. Mais le vil-lage intra muros compte aussi un nombre impressionnant de chapelles et églises byzanti-nes, sans oublier la basilique Ste-Sophie, juchée depuis 7 siècles sur les hauteursde son promontoire rocheux.On accède à ce musée en plein air (qui, à la différence de Mistra, est à nouveau habité) par une unique porte s’ouvrant sur la Vil-le Basse. Des ruelles y sillonnent les flancs du rocher, en passant sous des tunnels, en gravissant des volées d’escaliers ou en longeant la mer, du haut d’un chemin de garde collé aux mai-sons. Parfois, les allées sont si étroites que deux personnes s’y croisent difficilement.La Ville Haute n’a pas eu droit aux mêmes efforts de restau-ration. Dominée par les restes du kastro et par Ste-Sophie, elle n’est que ruines et déso-lation, ce qui, depuis la place principale où est installée la cathédrale, ne gâche rien au charme du décor. Pas mal d’artistes occupent désormais les petites maisons réhabilitées de la Ville Basse et d’adorables pensions y ont ouvert leurs portes, offrant l’un des plus extraordinaires emplacements pour séjourner quelques jours dans la province et découvrir le reste de cette «frange» laco-nienne ou sa voisine de la ré-gion du Magne, aux superbes maisons-tours…

Tous les petits hôtels et «xenonias» (mai-

sons d’hôtes) qui suivent sont installés au

cœur même du kastro et profitent donc

d’une merveilleuse situation «avec vue»

et proche des plages. Ils occupent d’an-

ciennes maisons de pierre et possèdent

des chambres meublées de manière tra-

ditionnelle, assez spacieuses et pleines de

charme. Toutes ces adresses ne possè-

dent pas de site internet et les prix diffèrent

selon le standing et la situation (certaines

offrent «un balcon» sur la mer)…

• Malvasia: plus de 25 chambres réparties

dans 3 maisons, toutes différentes (la plus

belle: Ano Malvasia). Prix modérés. Tél:

0030-27320 61323 (resto et bar sur place).

• Byzantino: au cœur de la vieille ville,

vous aurez le choix entre des chambres

(ch. double àpd 75€ en basse saison,

sans le petit déjeuner) ou des maisonnet-

tes de 2 chambres pouvant héberger 5

personnes (àpd 210€).

Tél: 0030-27320 61351.

E-mail: [email protected]

Voir aussi: www.hotels-in-greece.com

lakonia/byzantino

• Kellia: une douzaine de chambres

(dont des familiales) dans un ancien petit

monastère du 16e s., face à une chapelle,

au bord de la falaise. Apd 120€ la cham-

bre double, petit déjeuner inclus.

Tél: 0033-27320 61520 - 27320 61951.

[email protected] • www.kellia.gr

• Kelari: chambres (àpd 65€ la cham-

bre double) , suites ou maisonnettes (àpd

115€) tout aussi charmantes…

Tél: 0033-27320 61695.

www.kelari-monemvasia.gr

• Ardamis: une dizaine de jolies cham-

bres confortables avec vue panorami-

ques, àpd 135€, petit déjeuner inclus. La

suite 16 est tout particulièrement belle!

Tél: 0033-27320 61886.

www.ardamis.gr

Byzantino

Kelari

Ardamis

Kellia

bonnes adresses

Malvasia

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La Route de l’ArgentAu 3e siècle avant J.-C., les Romains tracèrent une route

entre montagnes, plaines et vallées, reliant l’Andalousie à la

côte cantabrique, dans le Nord de l’Espagne: la Route de

l’Argent (Ruta de la Plata), qui existait déjà bien avant leur

arrivée de manière plus informelle. Née du besoin d’ouver-

ture sur la mer et pour faciliter la circulation des troupes et

des marchandises entre le nord et le sud de la péninsule,

cette route avait un objectif final encore plus important, puis-

qu’elle permettait d’envoyer à Rome les riches ressources en

métaux précieux exploitées dans le bassin du Guadalquivir,

dont l’argent, tout en imprégant les régions traversées de

l’autorité et de la culture latines… La voie qui partait de Sé-

ville et se terminait à Gijon, en passant par Merida, Caceres,

Plasencia, Salamanque, Zamora, Astorga, Leon et Oviedo,

prit donc rapidement une grande importance économique et

stratégique, tout en suscitant la naissance de villes et villa-

ges le long de son itinéraire. Aujourd’hui, la Nationale 630 et

la E803 en suivent presque fidèlement le parcours, tout en

vous faisant découvrir un extraordinaire héritage historique et

artistique, ainsi qu’une Espagne hors des sentiers battus. Au

fil de la route se succèdent théâtres, amphithéâtres, temples,

aqueducs, thermes, ponts, arcs et forteresses, sans oublier

le paysage, le folklore, l’artisanat et un nombre incalculable

d’édifices, peut-être pas aussi antiques, mais néanmoins fa-

buleux témoins de l’architecture traditionnelle érigée au fil des

siècles.

Si vous n’avez pas envie d’aller en voiture jusqu’à la côte

Cantabrique ou en Andalousie, vous pourrez donc prendre

l’avion jusqu’à Séville et louer une voiture, en vous arrêtant

dans l’une ou l’autre des bonnes adresses que nous avons

trouvées pour vous. L’Office national espagnol du Tourisme

dispose d’une carte détaillée, explications historiques inclu-

ses, ainsi que d’une petite brochure pouvant servir de guide

aux principales étapes.

Pour plus d’infosOffice national espagnol du Tourisme

Rue Royale, 97, 1000 Bruxelles.

Tél: 02 2801926 ou 29.

E-mail: [email protected]

www.tourspain.be

(voir la rubrique “circuits”).

Vous y trouverez aussi les adresses des pa-

radors jalonnant la route, ainsi que des gîtes

ruraux et autres formes de logements.

Entre Plasencia et BejarJardín del ConventoBâtie au milieu du 19e s., dans le cœur his-torique, derrière un ancien couvent, cette maison sobre et charmante a conservé sa structure originelle, dont les vieilles portes et des murs de grosses pierres, et propose 6 chambres et suites spacieuses mêlant les éléments anciens à du mobilier moderne, incluant wifi et télévision. Pour ne rien gâ-cher à l’ambiance romantique, ce petit hô-tel possède un superbe jardin et de belles vues sur la montagne. Tarif: 55 à 80€, petit déjeuner inclus, mais pas les taxes (7%).Tél: 0034 927 48 11 61.

Mobile: 0034 660 45 22 92

[email protected]

www.eljardindelconvento.com

Près de PlasenciaPosada de AmonariaCette belle maison du 19e s. a été réno-vée et est devenue l’un des meilleurs hôtels ruraux de Caceres. On vous y propose 6 chambres et suites spacieuses, avec air conditionné, accès internet, télévision et minibar. Jardin et terrasse. De 75 à 105€, petits déjeuners inclus, se-lon la chambre et la saison.Tél: 0034 927 459446.

Mobile: 0034 608 702070.

[email protected]

www.amonaria.com

A LeonHostería CaminoSi vous aimez le style rustique, vous serez bien servis dans cette ancienne maison ru-rale de caractère installée à 1100m d’alti-tude. Installées dans deux petits bâtiments traditionnels séparés par un patio, les 9 chambres meublées d’antiquités possè-dent tout le confort moderne (télévision, ac-cès internet, minibar et même jacuzzi…) et profitent d’une belle vue sur la montagne. Restauration: excellente cuisine du terroir. Prix: àpd 85€ pour une chambre double et 95€ pour une suite, petit déjeuner inclus.Tél: 0034 987 601637 / 987 601757.

Mobile: 0034 699 070 370

C\ Ntra. Sra. de los Remedios, s/n 24717

Luyego de Somoza (León)

www.hosteriacamino.com

Posada de Amonaria

CortijoTorrede la Reina

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SévilleAlcoba del Rey de SevillaSitué tout à côté de la basilique, ce petit hô-tel est un ancien palais arabo-espagnol, dont la façade simple ne laisse guère imaginer le charme intérieur du patio et des 15 cham-bres, pas très grandes, mais élégantes et confortables. Bar à tapas, massages, belles salles de bains (murs en tadelakt, baignoi-res et douches faites à la main), fontaine… Originalité: tout ce qui constitue la déco, de la vaisselle de Fez à la robinetterie d’Inde, en passant par les lits à baldaquin ou les tissus, est à vendre! Restaurant proposant plats andalous ou aux saveurs marocaines. Prix: àpd 105€ pour une chambre double, petit déjeuner inclus, mais pas la TVA (7%).C. Becquer 9, Séville. Tél: 0034 954

915800. www.alcobadelrey.com

Près de SévilleCortijo Torre de la ReinaA une dizaine de km de Séville, cette forte-resse, qui fut jadis une possession royale, est l’unique édifice rural Renaissant des alen-tours de Séville, d’ailleurs classé Monument national. Ses fonctions militaires disparurent au profit de l’exploitation agricole, encadrée par un superbe paysage. Apd 115€ pour une chambre double, sans les taxes.Paseo de la Alameda s/n Torre de la Reina

(Guillena). Tél: 0034 955 780 136

www.torredelareina.com

[email protected]

Zamora Posada Real La CarteríaSitué au cœur du centre médiéval de Za-mora, cet édifice historique du 18e s. en pierres du pays a été joliment restauré, en mêlant le confort moderne aux éléments originaux. Il est aujourd’hui un petit hôtel de style, membre des Rusticae, et possède un espace wellness, avec bains turcs, sauna, etc… Restaurant servant une cuisine tra-ditionnelle de qualité. Apd 70€ pour une chambre double (en basse saison), sans les taxes et le petit déjeuner (4€ par personne). WiFi, télévision, minibar, DVD, …Rua 16, Puebla de Sanabria.

Tél: 0034 980 620312.

E-mail: [email protected]

www.lacarteria.com

Jardin del Convento

Hosteria Camino

Alcoba

Espagne

Leon

Leon. Parador

Leon

La Carteria

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Valence, la moderne

C’est la troisième ville d’Espagne en termes de popula-

tion, juste après Madrid et Barcelone, voisines d’à peine

350 km. Pourtant, il y a quelques années encore, les

touristes ignoraient largement son riche patrimoine his-

torique et architectural, sa gastronomie excellente, ses

immenses espaces verts, ses plages, et sa liste impres-

sionnante d’adresses de shopping ou de sorties. Mais

si la destination est aujourd’hui populaire en matière de

citytrips, c’est surtout grâce aux récents aménagements

dont elle a bénéficié. L’immense Cité des Arts et des

Sciences est venue en premier, suivie par la transforma-

tion des infrastructures portuaires, qui ont accueilli en

juillet 2007 la très médiatisée Coupe de l’America. Focus

sur cette Valence à la pointe de la modernité, qui côtoie

de près les fabuleux témoignages du passé…

La Cité des Arts et des SciencesCouvrant 350.000 m2, c’est le plus vaste complexe urbain

d’Europe, étalé dans une large portion de l’ancien cours

du fleuve de Valence, transformé en jardin public. Avec

ses 4 millions de visiteurs par an, c’est aussi le lieu d’ex-

position le plus couru d’Espagne, après le musée Prado

de Madrid. Il faut dire que son architecture ultra contem-

poraine (signée par l’éminent Santiago Calatrava) mérite

à elle seule le déplacement. Mais ce que les différents

espaces renferment est également passionnant. Pour les

parcourir tous, il faut compter au moins une journée.

L’Hemisphéric, implanté dans un large étang artificiel à

l’eau turquoise, cache, sous sa forme d’œil titanesque,

salles de cinéma IMAX, planétarium et infrastructures

pour des shows laser de dernière génération. Ce fut le

premier bâtiment à être inauguré sur le site, en 1998.

Au Musée des Sciences Prince Philippe, on aborde diffé-

rentes disciplines de manière interactive. On peut y pas-

ser des heures à pratiquer soi-même des expériences

Espagne

amusantes. Quant à l’Oceanographic, il est le plus grand

aquarium d’Europe, avec ses 45.000 créatures évoluant

dans 42 millions de litres d’eau. Il est en outre conçu de

manière originale car, ici, point de parcours à suivre. Cha-

que section, représentant un écosystème différent, oc-

cupe son propre pavillon souterrain, dans lequel on des-

cend au gré de ses envies depuis la surface où d’autres

animaux sont visibles dans des jardins. Enfin, un dernier

projet a été inauguré en octobre 2007: le Palais des Arts

Reine Sofia offre désormais 40.000 m2 de salles d’opéra,

concert et théâtre.

Le Port America’s CupDepuis la sélection en 2003 de Valence comme cité d’ac-

cueil de la 32e Coupe de l’America de 2007, le littoral a

subi de profondes transformations. Pour recevoir comme

il se doit cette immense régate et ses 6 millions de visiteurs

(un record pour cette édition!), le bassin du port commer-

cial de la ville a été aménagé en une gigantesque marina.

En plus de rassembler les infrastructures nécessaires à la

course elle-même, celle-ci devait héberger bars, restau-

rants, boutiques et autres zones de loisirs. Maintenant la

compétition achevée, ces installations sont en passe de

devenir celles d’un des plus attrayants ports de plaisance

de la Méditerranée. Et d’un des lieux les plus en vogues

pour les touristes séjournant à Valence…

Hotel Ad Hoc MonumentalPour contraster avec la Valence mo-

derne, voici un hôtel de charme 3*,

installé dans un magnifique bâtiment

du 19e s. en plein centre historique.

Plafonds voûtés avec briques et pou-

tres apparentes, murs de pierres et

mobilier ancien, mais sobre, font le

décor des 28 chambres. A noter éga-

lement: le petit restaurant gastronomi-

que qui ne compte que 10 tables et

qui sert une cuisine du marché. Prix:

entre 90 et 170€ la nuit pour 2 per-

sonnes, selon la saison et la chambre

choisie.

Tél: 0034-(0)963919140.

Web: www.adhochoteles.com

Petit Palace GermaniasCe 3*+ est, lui aussi, situé dans un beau

bâtiment du centre-ville, à deux pas des

boutiques, de la mairie et de la remar-

quable gare moderniste. Si l’édifice date

également du 19e s., les 41 chambres,

elles, ont été aménagées de façon très

design! Prix àpd 75€ la chambre dou-

ble, petit déjeuner compris.

C/ Sueca, 14, Tél: 0034-(0)963513638.

Web: www.hthoteles.com

Dans la région de Valence: Hôtel L’EstacióVoici une adresse aussi charmante

qu’originale, puisque c’est dans une

ancienne gare que s’est installé ce

petit hôtel rural entouré par un beau

et grand jardin. Les chambres sont

décorées de meubles de toutes les

époques et le restaurant propose une

cuisine locale à base de produits frais.

Les balades dans les environs ne man-

quent pas, ce qui permet de combiner

citytrip à Valence et farniente en mon-

tagne… Prix: 70 à 131€

Parc de L’Estació, s/n Bocairent.

Tél: 0034 96 2350000 ou via les «rus-

ticae» (www.rusticae.es)

E-mail: [email protected]

www.hotelestacio.com

Plus d’infos sur ValenceOffice national espagnol du Tourisme

Rue Royale 97. 1000 Bruxelles. Tél: 02 280 19 26/29.

Web: www.tourspain.be

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Toscane: Sienne

Certes, la Toscane n’a plus besoin de promotion. Elle

figure, avec Venise, parmi les destinations les plus ro-

mantiques et les plus prisées d’Italie et même d’Europe.

Entre ses magnifiques villes d’art, ses coteaux vinicoles,

ses cités thermales (peut-être moins connues que les

premiers), ses villages moyenâgeux et ses collines ondu-

lées, cette vaste région n’en finit pas de nous charmer.

Nous vous y emmenons à Sienne, entre Pise et Florence,

que rejoignent par les airs au moins deux compagnies

lowcost. Une petite ville chargée d’histoire et riche d’un

superbe patrimoine architectural…

Entourée par 7 km de remparts, Sienne occupe 3 colli-

nes. Comme souvent, la cathédrale -le Duomo- occupe

la position dominante, sur une vaste esplanade prolon-

gée, en contrebas, par le parvis du baptistère que re-

joint une longue volée d’escaliers. Couvert de marbre

blanc et gris et flanqué de son haut campanile, le Duomo

fut édifié entre le 12e et le 14e siècle, marquant le pas-

sage du style roman au gothique. Entièrement décorée

de statues, bas-reliefs et mosaïques, la façade est une

pure merveille que confirment le sol (une marqueterie

de marbre) et les nombreuses œuvres, à l’intérieur de

l’édifice (chaire de Nicola Pisano, statuettes de Michel-

Ange, chapelle du Bernin, œuvres de Donatello…). Au

bas des marches plutôt raides conduisant au baptistère

(une autre véritable œuvre d’art!), on rejoint l’autre curio-

sité majeure: la Piazza del Campo, bordée de maisons et

palais moyenâgeux, de terrasses de cafés et de restau-

rants. Pavée de briques, elle dessine un grand coquillage

et descend en pente douce vers le Palazzo Pubblico. Ce

palais gothique abrite le Museo Civico et ses célèbres

fresques représentant la Sienne du 14e siècle presque

aussi fidèlement qu’une photo. Il suffit ensuite de grimper

Italie

les 88 marches du beffroi pour vérifier si le paysage a

changé, ce qui, finalement, ne semble pas être le cas. La

vue, sublime, sur la place, les toits de la ville et la campa-

gne environnante mérite, en tout cas, largement l’effort!

C’est là, sur la Piazza, que, tous les ans, en juillet et en

août, a lieu le Palio, une course de chevaux à cru durant

laquelle les contrades (les quartiers) se disputent le palio

(une grande bannière de soie).

Au fil des places (dont la Piazza Tolomei, entourée de

maisons-tours et de palais médiévaux ou Renaissants) et

des ruelles, Sienne dévoile d’autres trésors architecturaux

et de nombreux musées. Mais ses venelles comptent

aussi bien des boutiques et temples de la gastronomie,

permettant de goûter au jambon de sanglier (prosciutto

di cinghiale), aux multiples sortes de pecorino, aux chian-

ti et autres brunelli ou nobile locaux.

Les idées d’excursions autour de Sienne sont nom-

breuses: la route du Chianti, le Val d’Elsa et ses villages

moyenâgeux ou encore les Crete Senesi (les collines de

la région de Sienne), qui offrent de très beaux paysages

ondulants plantés de cyprès ou couverts de champs de

blé, variant de couleur au gré des saisons, des mois-

sons et de la lumière. De quoi passer agréablement une

magnifique semaine, dans un petit hôtel de charme, une

maison d’hôtes ou une villa de location…

Casa Lucia14 chambres simples, mais char-

mantes, installées dans deux bâ-

timents d’une ancienne grange

et d’une ex-briqueterie d’un petit

village du Chianti, à environ 4 km

de Sienne. Jardin. Pas de restau-

rant. Parking. Vélos à disposition.

Prix: àpd 80€ la chambre double,

sans le petit déjeuner.

B&B Casa Lucia Loc. Corsigna-

no 53010 Vagliagli (Siena).

Tél: 0039 577 322508/288574.

Mobile: 0039 335 6665921.

www.casalucia.it

Fattoria di CorsignanoA 4 km de Sienne, cette ferme

produit toujours du vin et de l’huile.

Trois des bâtiments ont été trans-

formés en gîtes: 10 appartements

meublés à l’ancienne pouvant ac-

cueillir entre 2 et 6 personnes. A

disposition: un grand jardin, des

vélos et une piscine. Dégusta-

tions. Prix: àpd 85€ par nuit en

basse saison pour 2 personnes.

Loc. Corsignano, Vagliagli

Castelnuovo Berardenga.

Tél: 0039 577 322545.

www.tenutacorsignano.it

Il Casale del CotonePrès du magnifique village de San

Gimignano, cette exploitation agri-

cole du 17e s. s’est muée en B&B

proposant 11 jolies chambres

ayant presque toutes une belle

vue sur la campagne de Sienne.

Sur place: restauration, piscine,

jardin, vente d’huile et de vin.

Tarif: àpd 95€ pour une chambre

double, petit déjeuner inclus.

Loc. Il Cotone, 59

«Cellole», San Gimignano.

bonn

es a

dres

ses Tél: 0039 577 943236.

Mobile: 0039 348 3029091

www.casaledelcotone.com

Fattoria Poggio AlloroA 5 km de San Gimignano, cette

exploitation agricole compte 10

chambres d’hôtes, avec petit dé-

jeuner ou demi-pension, puisque

la Fattoria propose aussi une cuisi-

ne du terroir à base de produits lo-

caux frais. Meublées à l’ancienne,

les chambres sont agréables et la

vue superbe depuis la terrasse. A

disposition: vélos, jardin, piscine,

vente d’huile, de vin, de pâtes et

de safran. Tarifs sur demande (±

àpd 85€ pour une chambre dou-

ble, petit déjeuner inclus).

Loc. Ulignano. Via Sant’Andrea,

23. San Gimignano.

Tél: 0039 577 950153.

www.fattoriapoggioalloro.com

Podere VilluzaA 4 km de San Gimignano et une

cinquantaine de Sienne, ce do-

maine agrotouristique, qui pro-

duit du chianti bio, du safran et

de l’huile d’olive, est entouré de

vignes et de collines, avec vue im-

prenable sur le village médiéval. Il

propose des chambres et appar-

tements rustiques et charmants

ayant pour la plupart un beau

panorama sur la campagne sien-

noise. Jardin, piscine, location de

vélos. Tarifs sur demande (± àpd

100€ pour une chambre double,

petit déjeuner inclus).

Loc. Strada, 25. San Gimignano.

Tél: 0039 577 940585.

0039 337 719889.

www.poderevilluzza.it

bonnes adresses

Casa Lucia

F. Poggio Alloro

Podere Villuza

Fattoriadi Corsignano

Il Casale del Cotone

10

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Bavière:la Route Romantique

Plus ancienne route touristique d’Allemagne, la Route

Romantique sillonne la Bavière du nord au sud, parcou-

rant environ 350 km. Elle part de Würzburg et s’achève

à Füssen, au pied des Alpes et de châteaux royaux hal-

lucinants, dignes de contes de fées. En tout, 26 cités

ponctuent cet itinéraire de charme - superbe alternative à

l’autoroute -, qui nous promène dans des paysages très

diversifiés de vignobles, forêts, prairies, lacs et sommets.

Ces 26 localités ont en commun un glorieux passé et une

prospérité commerciale, qui leur permirent de construire

de beaux édifices médiévaux ou baroques que l’on ad-

mire toujours actuellement. Maisons colorées à colom-

bages, ruelles pavées, vieilles murailles, riches églises

rococo et autres monastères font partie de ces trésors

architecturaux, souvent implantés dans des panoramas

grandioses. Séduits par ces bourgs, des artistes du 19e

siècle s’y installèrent et furent les premiers à les qualifier

de «romantiques». Aujourd’hui encore, on y découvre un

autre monde, pittoresque et pourtant si proche de nous.

Cerises sur le gâteau: Füssen et le château de Neuschwanstein

Si certains villages traversés en chemin (comme Ro-

thenburg, Dinkelsbühl ou Landsberg) n’ont rien à envier à

Füssen au niveau de leur décor pittoresque, cette derniè-

re étape de la Route Romantique peut tout de même se

vanter d’offrir le plus beau des panoramas. Car l’ancien-

ne cité fortifiée est non seulement installée au bord de la

rivière Lech, où l’eau vire ici au turquoise; mais également

au pied des Alpes, dont les sommets enneigés dessinent

la toile de fond du paysage et signalent la proximité des

frontières autrichienne et italienne.

Allemagne

C’est aussi à quelques kilomètres de Füssen que l’on dé-

couvre l’un des musts de l’itinéraire. Planté sur un éperon

rocheux, le château de Neuschwanstein constitua l’ultime

excentricité de Louis II (Ludwig II), dernier souverain de la

Bavière indépendante, au 19e siècle. Appelé le «Roi fou»

pour son goût immodéré pour la musique, les contes de

fées, sa propension à la rêverie et son désintérêt absolu

pour les affaires d’Etat, celui-ci fit bâtir plusieurs édifices

monumentaux. Neuschwanstein est cependant le plus

représentatif de l’esprit original du monarque. Dessiné

sur les plans du château de la Belle aux Bois Dormants,

on y visite notamment une pièce abritant une grotte arti-

ficielle (avec cascade et piscine en forme d’étang!), ainsi

qu’une chambre réservée à son ami imaginaire Louis XIV,

mort deux siècles auparavant…

Hotel Am Siebersturm, à RothenburgCette auberge est installée dans l’une des jolies mai-sons médiévales du centre historique de Rothenburg. Les chambres sont simples, mais charmantes, et cer-taines offrent une vue imprenable sur la vallée de la ri-vière Tauber. A noter aussi: le restaurant de spécialités bavaroises, servies dans un décor tout aussi typique! Une bonne adresse, donc, et abordable, puisque la chambre y coûte entre 58 et 84€, petits déjeuners in-clus. Des forfaits y sont en outre proposés: 4 nuits en chambre double pour 139€ par personne, ce qui comprend aussi petit déjeuner, dîner, tour de la ville en compagnie du veilleur de nuit (partie intégrante du folklore local), entrées à des musées et bouteille de vin franconien. Gasthaus «Am Siebersturm», Spitalgasse 6. Tel: 0049-(0)9861-3355.

Web: www.siebersturm.de

Flair Hotel Weisses Ross, à DinkelsbühlDepuis le 19e siècle, Dinkelsbühl est un hameau d’artis-tes. A cette époque donc, les écoles d’art et les auber-ges s’y multiplièrent pour leur fournir le gîte et le couvert. Certains de ces hébergements sont encore en activité et accueillent dès lors des visiteurs en quête d’un logement de charme, en plein centre historique. Parmi eux, le Flair Hotel Weisses Ross (3*), établi dans une ruelle pittores-que, est divisé en deux bâtiments face à face, où plan-chers, lits à baldaquins, poutres apparentes et tissus à carreaux font partie de la déco des 15 chambres et du petit restaurant. Chambre double entre 75 et 99€. Flair Hotel Weisses Ross, Steingasse 12. Tél: 0049-(0)9851-579890. Web: www.hotel-weisses-ross.de Plus de 500 maisons de vacances et villas dans les Ardennes

bonn

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ans 2

des

plu

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illag

es…

Pour toute info sur la Route Romantique et la BavièreOffice national allemand du Tourisme

Gulledelle 92, 1200 Bruxelles

Tél: 02 245 97 00

(du lundi au vendredi de 9h à 12h30)

Web: www.germany-tourism.de

E-mail: [email protected]

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La 30e édition du Salon International des Vacances d’An-vers ouvrira ses portes du vendredi 25 janvier jusqu’au mercredi 30 janvier 2008. Comme de coutume, cet évé-nement se déroulera à Antwerp Expo (Bouwcentrum) sur la Jan Van Rijswijcklaan. Plus de 600 exposants, des fidèles, mais aussi beaucoup de nouveaux, ont annoncé des efforts particuliers pour cette 30e édition, avec de nouvelles formules de voyage, des stands attrayants et de nombreux concours. L’invité d’honneur est la Grèce.

Pour des informations sur la Belgique et les fédérations touristiques nationales, c’est dans le Hall 1 que se ren-dra le visiteur. À proximité, dans le Hall 2, sont regroupés tous les stands sur la France, mais aussi des hôtels et des tour-opérateurs, ainsi qu’une belle sélection de croi-sières. Les stands sur le camping, caravaning et motor -homes se retrouvent dans le Hall 3, qui héberge égale-ment la thématique du tourisme «sous toutes ses facet-tes». Dans le Hall 4 se trouvent les stands de la Grèce en invité d’honneur, ainsi que ceux du reste de l’Europe, des destinations lointaines et des tour-opérateurs. ‘Adventure Street’, pour les amateurs d’aventures, res-

50%reduction de*

* valable pour 2 personnes sur le prix d’entrée de € 8 (€ 4 au lieu de € 8)

25 30 janviertous les jours: 10 - 18h.

nocturne les vendredi et mardi: 12 - 21h.

30e Salon des Vacances d’Anvers

www.salonvacances.be

J. V. Rijswijcklaan 191 • Anvers

50%reduction de*

* valable pour 2 personnes sur le prix d’entrée de € 8 (€ 4 au lieu de € 8)

Pays d’Honneur 2007 HALL 4

1_2_pagina_FR.indd 1 19-11-2007 10:53:25

tera un lieu de prédilection dans le Hall 4, alors que les offres «spa & wellness» très tendance sont prodiguées dans plusieurs halls.

Un constat s’impose: des vacances réussies commen-cent à Anvers, au Salon International des Vacances!

30e Salon International des Vacances d’AnversLe monde entier fait la fête!

• Où?Antwerp Expo (Bouwcentrum)Jan Van Rijswijcklaan 1912020 Anvers• Quand?

Du vendredi 25 janvier au mercredi 30 janvier 2008, de 10 à 18h. Nocturnes les vendredi 25 et mardi 29 janvier, de 12 à 21h.• Entrée

8€. L’entrée est gratuite pour les moins valides et pour les enfants jusqu’à 12 ans. • Info

www.salonvacances.be

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A deux pas de chez nous, le Grand Duché propose plusieurs idées d’escapades “nature”, “wellness” ou art de vivre, à com-mencer par sa route des vins de Moselle. Voici quelques pistes…

A faire ou à visiter…• La région de Mullerthal, surnommée La Petite Suisse Luxembourgeoise et connue pour ses superbes forêts, sa ville d’Echternach, la plus ancienne du pays, sa procession dansante, son célèbre festival de musique d’été ou encore son abbaye fondée au 7e siècle par St-Willibrord et dont on fêtera l’anniversaire en 2008.• Luxembourg ville et son pittoresque centre historique (Grund, la vieille ville), avec son lacis de ruelles entre ville haute et ville basse où serpente l’Alzette. Ses jolis bâtiments rappellent que, du 15e au 19e siècle, les plus grandes na-tions européennes se sont installées ici, élargissant chaque fois l’enceinte de l’agglomération, dont il reste des morceaux restaurés. L’ensemble de la cité fortifiée est d’ailleurs inscrit, depuis 1994, au Patrimoine mondial de l’Unesco. • L’Abbaye de Neumunster (et le site en général), classé Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.• La Vallée de la Moselle, qui séduit par ses courbes si-nueuses, ses nobles cépages et ses caves à vin, ses vallées encaissées, ses châteaux de Schengen et Statdbredimus, ses balades à travers les vignobles ou encore ses croisières romantiques vers l’Allemagne… • Le superbe Château de Clervaux, tout de blanc vêtu, est blotti sur son rocher, au coeur d’une cité cistercienne riche en histoire. A y découvrir: une superbe abbaye de style néo-ro-man bourguignon, le château féodal du 12e siècle, qui abrite plusieurs expositions permanentes, dont ‘The Family of Man’ classée par l’Unesco. Une des plus grandes expos photogra-phiques du monde, créée en 1955 par Edward Steichen pour le «Museum of Modern Art» de New York.• Le Sud, où les nombreuses collines dénommées «Terres Rouges» dont les couleurs et morphologie rappellent le Grand Canyon américain et attirent de nombreux randonneurs sur ses sentiers balisés.• Séance «bien-être et bien-manger» à Mondorf-les-

Bains. Dans un décor raffiné et des infrastructures entière-ment rénovées, on vous propose par exemple balnéothéra-pie, conseils nutritionnels et une large gamme de massages. Mais Mondorf, Domaine Thermal ne se limite pas qu’aux vertus bienfaisantes de l’eau et des soins. Une attention par-ticulière est également accordée au «bien manger», grâce à la présence de trois restaurants, dont le «Jangeli», voué à la gastronomie. Vous pourrez également loger sur place, dans l’un des deux hôtels du domaine: le Parc Hôtel (4*) ou le Wel-come Parc Hôtel (3*). Infos et réservations (restaurants, hôtels, soins et packages): 00352 23666999 ou -6660. Web: www.mondorf.lu.

•L’Auberge Rustique, un sympathique hôtel-restaurant où séjourna Victor Hugo. Idéalement situé à 100 m du château, il est un excellent point de départ de nombreuses balades en forêt. Endroit très calme. Ambiance familiale. Prix: 42€ par personne en chambre double, petit déjeuner in-clus. 55€ par personne et par nuit, petit déjeuner et dîner compris.Adresse: rue du Château, 55, à Beaufort (région de Mullerthal).Tél: 00352 836086. www.aubergerustique.lu

•Hôtel Parc Beaux-Arts LuxembourgC’est sans doute l’une des meilleures adresses de Luxembourg-Ville, si l’on aime le charme, l’élégance et l’intimité. Ce petit hôtel 5* est tout d’abord extrêmement bien situé, au cœur même du centre his-torique, à côté du Musée d’Histoire et d’Art et du Palais Grand-Ducal. Ensuite, il ne compte que 10 chambres et suites, toutes différentes, mais toujours avec salon-bureau séparé, et une déco à la fois épu-rée, douillette et chaleureuse. Prix de la chambre: àpd 170€, petit déjeuner inclus. Tél: 00352 4423232323. Web: www.hpb.lu

• Sieweburen Hôtel-RestaurantDans un cadre champêtre, à la lisière de la forêt de Bambësch et à 2 kilomètres du centre historique de Luxembourg-Ville, cet hôtel (3*) aux allures d’auberge propose 14 chambres simples, mais conforta-bles. L’excellent restaurant est très apprécié pour sa délicieuse cui-sine du terroir. Prix de la chambre double avec douche: àpd 115€, petit déjeuner compris. Infos et réservations: tél: 00352 442356. E-mail: [email protected] (pas de site web).

Pour plus d’infosOffice du Tourisme du Grand Duché de LuxembourgAvenue de Cortenbergh, 75. 1000 BruxellesTél: 02 6460370. www.visitluxembourg.be

LuxembourgLuxembourg

Mukkerthal

Château de Clervaux Mondorf-les-Bains

Auberge Rustique

Sieweburen

Parc Beaux-Arts

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La Zélande est constituée de trois langues de terre per-

dues au milieu des marais du delta néerlandais, qu’un

vaste projet a rendues habitables et mises à l’abri des

grandes inondations. Il aura fallu 20 siècles de batailles

contre la mer pour y arriver. L’eau fut donc longtemps

source de peines, mais aussi de richesses pour cette ré-

gion amphibie, qui a su en tirer profit, pour le bonheur

des vacanciers, attirés par ses plages immenses, les

plaisirs nautiques et les ouvrages hydrauliques titanes-

ques. Sans oublier les moules (premier moteur économi-

que, avec le tourisme) et autres crustacés qui y assurent

les plaisirs de la table…

De ports en villages…La Zélande n’est pas très peuplée et ne compte pas

de grandes villes. Sa capitale, Middelburg, rassemble à

peine 45.000 habitants. Les autres bourgades sont plus

petites encore, adorables et tranquilles (du moins si elles

ne sont pas au bord de l’eau). Elles regorgent d’églises,

maisons communales, beffrois et/ou abbayes qui témoi-

gnent de l’essor commercial passé de la province. Si

nous avons choisi de vous parler de Veere, Middelburg

et Goes méritent aussi une petite visite…

Avec ses ruelles pittoresques, ses maisons anciennes

et ses monuments historiques, Veere a conservé de sa

gloire passée beaucoup de caractère.

Du village de pêcheurs appelé Campveere, la cité de-

vint dès le 13e siècle le port de débarquement de la laine

écossaise pour toute la Hollande. Ce commerce floris-

sant lui permit de s’affranchir des taxes de navigation,

d’attirer d’autres marchés (vin, charbon, textile, saumon,

hareng, sel, blé et armes) et de concurrencer Middelburg,

avant de s’étendre jusqu’en Orient aux 15e et 16e siècles,

considérés comme l’âge d’or de la ville. A cette époque,

la cité comptait 4000 habitants. On l’avait fortifiée et

agrandie, les maisons avaient été embellies et l’on avait

édifié un Hôtel de Ville gothique très élégant, ainsi qu’une

église massive de style gothique brabançon, agrémentée

d’une robuste tour-porche jamais terminée.

Mais cette époque faste prit fin quand la Compagnie de

Veere fit faillite en 1603. Rapidement, la localité ne put

plus concurrencer Middelburg. Les liaisons marchandes

diminuèrent et les négociants étrangers quittèrent la ville,

qui ne totalisait plus, en 1750, que 1700 âmes. Le 19e s.

vit arriver les Français, qui, pour se protéger des attaques

anglaises, firent de Veere une garnison militaire. L’église

devint un hôpital, mais tout le reste fut laissé à l’abandon.

Quand Victor Hugo la visita, il la qualifia de ville morte. Ce

furent les artistes romantiques qui la sauvèrent de l’oubli

et empêchèrent, in extremis, la démolition de plusieurs

monuments. Certains s’y implantèrent, d’autres y re-

vinrent régulièrement. Ce qui l’a définitivement sortie du

marasme, ce fut la construction du barrage Veersedam,

qui coupe désormais Veere par un accès à la mer. Les

pêcheurs disparurent, mais les vacanciers découvrirent

alors un petit coin de paradis. Le Veerse Meer est, depuis

1961, un grand bassin nautique idéal pour les sports de

voile. Veere est donc un important port de plaisance qui

grouille de visiteurs dès les beaux jours.

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Charmante Zélande

Pays-Bas•A Middelburg, on

conseille le B&B

De Kaepstander (Koor-

kerstraat 1), qui dispose

de 4 chambres simples,

mais charmantes, face à

l’abbaye. Prix: àpd 60€ la

nuitée en chambre dou-

ble, petit déjeuner inclus.

Tél: 0031 (0118) 642848.

www.kaepstander.nl

Pour plus d’infos•Office de Tourisme de Middelburg

Nieuwe Burg 40. 0031 (0118) 65 99 00

www.visitmiddelburg.nl

•Office de Tourisme de Goes

Stationsplein 3. 0031 (0113) 23 02 70

•Office de Tourisme de Veere

Oudestraat 28. 0031 (0118) 58 13 42

www.vvvwnb.nl

•A Veere, rien de tel que de pouvoir contem-

pler au réveil le Veerse Meer. Pour cela, l’hôtel

Campveerse Toren (Kade 2) est idéal! Prix:

àpd 130€ la chambre double avec petit déjeuner.

Infos: 0031 (0118) 50 12 91

www.campveersetoren.nl

• Pour trouver d’autres hébergements:

www.vvvzeeland.nl

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NICE,une destination 4 saisonsAvec ses quelque 10 millions de visiteurs annuels, Nice est désor-

mais l’une des premières destinations du monde et la deuxième ville

touristique de France (après Paris). Aujourd’hui considérée comme

la capitale de la Côte d’Azur, Nice n’en a pas pour autant perdu son

charme et une balade dans les ruelles du centre historique suffit

pour s’en convaincre. De carnavals en visites thématiques, elle est

aussi devenue une véritable vitrine de l’art contemporain et un foyer

musical qui multiplie les festivals tout au long de l’année.

La Vieille VilleInstallé au pied de la Colline du Château, entre le Quai des Etats-

Unis et le boulevard Jean Jaurès, le cœur historique est antérieur

à la vocation touristique de la ville. Alors concentrée sur son port,

la cité avait tout d’un village méditerranéen aux couleurs sardes ou

génoises, avec son labyrinthe de ruelles, ses églises, son marché

et l’incontournable place le l’Hôtel de Ville. Heureusement, malgré

le développement urbanistique qui l’a progressivement encerclé, la

multiplication des immeubles de prestige pas toujours discrets et

le foisonnement des styles, le Vieux Nice est resté pratiquement

intact. On y trouve toujours des ateliers d’artisans, des luthiers, des

torréfacteurs, des marchands de vins ou d’olives, des fabricants

de tissus et de santons, des ferronniers, qui ont contribué à sauve-

garder son authenticité, sans oublier les fleuristes, à qui la ville doit

un peu de sa notoriété. Du Cours Saleya, flanqué de la chapelle de

Miséricorde à la Colline du Château, c’est tout un patrimoine qui se

découvre au fil des places et ruelles. Des ambiances, aussi, qui, du

marché aux poissons aux Ponchettes (allée de maisons basses aux

toits en terrasse) égaient la balade…

La Promenade des Anglais, les plages et le portLa Promenade des Anglais est l’emblème de Nice, tout comme son

carnaval et la socca (galette de farine de pois chiches) des petits

restaurants du port. Longue de plusieurs kilomètres, elle sépare une

quinzaine de plages (pour la plupart payantes et plus –ou moins-

branchées) de la «façade urbaine», où des immeubles «modernes»

France•Beau RivageAu coeur du Vieux Nice et à deux pas de la célèbre Promenade des Anglais, le Beau Ri-vage aurait tout d’un bel hôtel classique s’il n’avait pas entièrement été redécoré dans un style très contemporain, chic et confor-table. Résultat: l’endroit est lumineux, très élégant et branché. Pour ne rien gâcher, le Beau Rivage possède sa plage privée et un cadre agréable pour une escapade détente au bord de la Méditerranée. Chambres dou-bles àpd 180€, sans les petits déjeuners.Tél: 0033 (0)4 92478282.www.nicebeaurivage.com

•Hôtel ArmenonvilleCertes, ce petit hôtel de 12 chambres n’est pas aussi chic et branché que le précédent, mais cette maison de maître entourée d’un jardin a gardé tout le charme et le côté cosy des villas du début du 20e s. Parking gratuit et WiFi sont des petits plus, sans oublier la proximité des plages et de la Promenade des Anglais… Prix pour une chambre dou-ble avec salle de bains privée: àpd 75€ (sans le petit déjeuner).20 av. des Fleurs, Nice.Tél: 0033-(0)93446653www.hotel-armenonville.com

•Le Castel enchantéSur les hauteurs de Nice, à quelques minu-tes de voiture du bord de mer et du centre, cette maison d’hôtes installée dans une belle villa du siècle passé est entourée d’un vaste parc, avec piscine et terrasse ombragée. Les chambres sont spacieuses, confortables et plutôt charmantes. Tarifs: àpd 100€ pour une chambre double, petit déjeuner inclus.61 route de St. Pierre de Feric, Nice. Tél: 0033 (0)4 93970208. www.castel-enchante.fr

• Villa KilaueaEgalement située sur les hauteurs de Nice, dans une grande propriété au coeur des vi-gnobles et en bordure de forêt, cette maison d’hôtes vous propose 3 chambres (dans une aile indépendante), entre mer et montagne. Elles donnent sur le jardin menant à la piscine et disposent d’une terrasse privative (avec transats) et d’une salle de bains ou de dou-che. Table d’hôtes (sur réservation). Tarif: àpd 90€ en basse saison, petit déjeuner inclus.6 Chemin du Candeu, Nice. Tél: 0033 (0)4 93 378490 & (0)6 25372144. www.villakilauea.com

bonnes adressessont venus s’intercaler entre des villas et des palaces

des deux siècles derniers.

Vitrine du luxe d’antan et véritable image de marque de

la station, la «Prom» a été construite dès 1820 par un

Anglais, le révérend Lewis Way qui portait donc bien

son nom et paya les travaux de sa poche. Des parcs

y encadraient de somptueuses villas, peu à peu rem-

placées par des hôtels dès le milieu du 19e siècle. Les

immeubles à appartements vinrent s’installer plus tard, à

partir de 1930, ce qui explique la diversité des styles et

des bâtiments, pas toujours aussi célèbres que le Palais

de la Méditerranée (1929), le Negresco (1913) ou le Pa-

lais Masséna (1898-1901), reconverti en Musée d’Art et

d’Histoire (de la région). Le Quai des Etats-Unis prolonge

sans transition la Promenade des Anglais jusqu’au port

qui pénètre dans le tissu urbain sous forme de bassin

rectangulaire que creusèrent 300 forçats en 1749. On

n’y trouve pas autant de cafés, de restaurants et d’ani-

mations que dans la vieille ville, même si quelques adres-

ses y restent incontournables, notamment pour goûter,

parole de Niçois, à la meilleure «socca» de la cité.

La Nice contemporaine, vouée à la cultureLe Théâtre de Verdure, qui s’ouvre sur

la Promenade des Anglais, inaugure

un long parc urbain meublé d’espaces

verts et de plans d’eau, qui a comblé

le cours du Paillon, entre deux grands

boulevards qui changent plusieurs fois

de noms au fil des kilomètres. A hauteur

de la place Garibaldi, il cède le terrain à

un impressionnant défilé de complexes

futuristes, dédiés à l’art, à la culture et

à l’événementiel. Au théâtre succèdent

ainsi le Musée d’Art moderne et d’Art

contemporain (Mamac), Acropolis et

son Palais des Congrès, la bibliothè-

que et le Palais des Sports. Le Mamac

(1990), avec ses quatre tours de marbre

gris reliées par des passerelles de verre

aux lignes courbes, bien que perdu au

milieu d’un carrefour, est un incontour-

nable de l’art contemporain, tandis que

la surprenante structure de la Bibliothè-

que Louis Necéra, œuvre de Sosno

intitulée «La tête au carré» mérite elle

aussi un coup d’œil. Citons encore le

Musée des Arts asiatiques, immergé au

cœur d’un lac artificiel du Parc Floral et

qui vaut autant le détour pour le contenu

que pour le contenant…

Si tout cela ne fait sans doute pas

de Nice la destination préférée des

adolescents, l’image d’une station de

villégiature hivernale pour personnes

âgées est cependant définitivement

révolue, même si c’est «hors saison»

que cette ville dynamique est la plus

belle, au printemps ou en automne,

quand les Niçois retrouvent peu à peu

le calme de leurs ruelles. Une destina-

tion d’autant plus appréciable que des

vols lowcost ou le train nous y amè-

nent quotidiennement…

Pour plus d’infosMaison de la France

Av. de la Toison d’Or, 21.

1050 Bruxelles. Tél: 0902 88025

Sur Internet: www.nicetourism.com

www.franceguide.com

www.nice-coteazur.org

18

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Moins connu que le Calvados, l’Orne est l’un des départements les

plus charmants de Normandie. Composé de divers «pays» (le Bocage

ornais et la Suisse normande, le Pays d’Alençon, les Pays d’Argentan

et de l’Auge ornais, Le Perche et le Pays d’Ouche), il est également l’un

des plus variés, en termes de traditions comme de paysages. Autant

dire que les visites y sont aussi nombreuses que les richesses patrimo-

niales et les parcours thématiques. Entre autres visites, voici Saint-Cé-

neri-le-Gérei, classé parmi les «plus beaux villages de France»…

A une quinzaine de kilomètres à l’ouest d’Alençon, un ravissant vil-

lage se cache dans les entrailles d’une région vallonnée et rocheuse

qui se prête aisément à la randonnée, au kayak et à l’escalade,

mais qui ne peut tout de même pas rivaliser en hauteur avec les

sommets montagneux des Alpes (le point culminant ne dépasse

pas 220 mètres). Ce furent des artistes qui découvrirent le charme

du bourg et ils sont d’ailleurs encore nombreux à y habiter…

Au confluent de trois départements (Orne, Sarthe et Mayenne),

Saint-Céneri-le-Gérei rassemble ses jolies maisons de pierres (dites

«roussards», en grès ferrugineux) couronnées de glycines au bord

de la Sarthe et sur les hauteurs rocheuses où se dresse l’église,

commencée au 11e siècle. L’édifice, charmant, renferme un chemin

de croix original et très joli, réalisé par un artiste local, ainsi que de

belles fresques des 12e et 14e siècles représentant, entre autres, de

sympathiques petits anges aux plumes de… paons.

Mais si le bourg figure aujourd’hui au nombre des curiosités de la ré-

gion, c’est aussi parce que, à la fin du 19e siècle, quelques artistes en

tombent amoureux. A l’époque, les peintres expérimentent la lumière

crue et sortent de leurs ateliers. Saint-Céneri et son superbe décor

naturel les séduisent et l’endroit fait rapidement école, certes moins

connue que celles de Barbizon ou de Pont-Aven. Le chef de file est

Paul Saïn, un caricaturiste parisien et portraitiste officiel sous la IIe Ré-

publique. Tous se rejoignent à l’auberge des sœurs Moisy (à côté

de l’Auberge des Peintres) pour y savourer un bon dîner et décorer

la «salle des décapités», un nom qu’elle devait aux nombreux profils

dessinés au fusain. Parmi les hôtes les plus célèbres, citons Gustave

Courbet, Camille Corot ou encore Othon Fritz. Cette tradition artisti-

que s’est perpétuée jusqu’à nos jours à Saint-Céneri-le-Gérei, où une

poignée d’artistes, comme Catherine Baugé-d’Escat, ouvrent volon-

tiers les portes de leur atelier. Et chaque dimanche de Pentecôte, on

organise La Journée des Peintres, qui attire pas mal de monde…

Pour plus d’infos: www.ornetourisme.com

•Le Château de Saint-PaterneCette belle et noble demeure Renais-sance se situe à quelques minutes de voiture du centre d’Alençon. Décor de château prestigieux, salons et bibliothè-que d’époque, dîners aux chandelles ajouteront charme et caractère à votre séjour dans ce domaine familial, membre (entre autres) des «Great Small Hotels», «Chic Retreats» et «Châteaux & Hôtels de France». Les chambres et suites, toutes différentes, sont aussi confortables que luxueuses. Prix des chambres et suites: entre 115 et 220€ par nuit (2 pers.). Le château propose également des forfaits à découvrir sur leur site.Tél: 0033-(0)2 33275471. www.chateau-saintpaterne.com. • Domaine de la LouveterieDans une vallée tranquille, à environ 1 km de Moustiers-au-Perche, Carol et Pietro vous propose 5 magnifiques chambres, décorées de manière thé-matique. Cadre bucolique, belle piscine, sentiers de randonnée, salon char-mant à la belle cheminée et une table d’hôtes de grande qualité ajoutent à la qualité du séjour, aussi calme que cosy. Prix: 75, 90 ou 95€ pour les chambres et 115 ou 135€ pour les suites, petit déjeuner compris. On vous y propose également 2 gîtes pour 2/3 personnes (avec cuisine: 580€ la semaine) et une maisonnette pour 2 personnes, avec cuisine, baignoire balnéo et jardin priva-tif. Forfaits à découvrir sur le site.Tél: 0033-(0)2 33731163. www.domainedelalouveterie.com

•Zen: Le TertreInstallées dans l’une des fermes-ma-noirs dont Le Perche a le secret, les chambres, classées Gîtes de France (4 épis), sont spacieuses et différentes, mais c’est surtout l’ambiance qui rend l’endroit quelque peu insolite, puisque l’on vous y propose aussi des stages de yoga, feng shui, tai chi… ou de dessin. Avis aux randonneurs: l’endroit se situe également en bordure du GR36, chemin de grande randonnée et de pèlerinage vers le Mont-St-Michel. Prix: 72 ou 89€ la nuit, selon la chambre, petit déjeuner compris. Appartement dans la tour: 130€ la nuit.Tél: 0033-(0)2 33255998. www.french-country-retreat.com

NORMANDIEL’Orne, un pays d’art de vivre

La Provence d’Azur, qui occupe 70 kilomètres de côtes varoises

situées entre Toulon et St-Tropez, offre un mélange idéal d’un littoral

préservé et d’un arrière-pays partagé entre ses vignobles et ses

petits villages. Elle compte aussi au moins deux sites d’exception:

la presqu’île de Giens et les îles d’Or. Et puis, il y a les vignobles:

des domaines A.O.C Côtes de Provence, à visiter, dégustation in-

cluse… A côté de l’hôtellerie classique, gîtes et chambres d’hôtes

y offrent l’hospitalité dans le décor de domaines viticoles, qui allient

art de vivre, gastronomie et gentillesse, pour le plus grand bonheur

des amateurs de bons vins et d’hébergement de charme...

La presqu’île de Giens Reliée au continent par un double tombolo, cette presqu’île est

une véritable curiosité géologique. On dit qu’elle redevient lente-

ment l’île qu’elle était très probablement, il y a plusieurs millénai-

res, avant que deux cordons d’alluvions sableuses s’étalant sur

4 kilomètres chacun ne viennent y coincer un marais longtemps

exploité pour ses dépôts salins. Avec sa forme de branche de

brocoli, ce long bout de terre est aussi une réserve ornithologique,

où quelque 80 espèces d’oiseaux ont été répertoriées. Le tombo-

lo occidental, qui n’a pas été urbanisé comme son frère jumeau,

est bordé par la jolie plage d’Almanarre (la plus belle de la région)

et par la Route du Sel, fermée à la circulation automobile entre le

15 novembre et le 15 avril, de manière à contribuer à la protection

de l’environnement. L’Ecomusée des Salins des Pesqiers, qui ont

définitivement fermé leurs portes, propose une balade guidée de

deux kilomètres. Contraints de vendre leur propriété au domaine

public (plutôt qu’à un éventuel promoteur ou autre investisseur

privé), les Salins du Midi ont malheureusement dépouillé le pa-

trimoine industriel de la plupart des machines et autres outils qui

auraient contribué à illustrer l’histoire des lieux et de l’exploitation

du sel. Autres curiosités locales: le mignon et minuscule village de

Giens, le petit port de Niel, qui constitue un excellent point de dé-

part pour suivre un “sentier du littoral” (une balade côtière acces-

sible à tous) et le fort de la Tour Fondue, qui termine la presqu’île,

à côté du port où l’on embarque pour les îles...

Pour plus d’infos: www.provence-azur.com

• La Broquière A une vingtaine de km de la côte, le Domaine de la Broquière est une propriété viticole de 8 hectares rachetée par un couple de Belges il y a bien des années. Il y a perpétué des méthodes artisanales d’exploitation, les ven-danges manuelles, le labour avec cheval de trait et la vinification sans adjuvants chimi-ques et y produit donc un Côtes de Provence AOC rouge et rosé, que l’on déguste le temps du séjour dans l’une des chambres d’hôtes, à la table qu’il propose tous les soirs. Jean-Philippe, cuisinier de formation, prépare en effet un menu du marché composé essentiel-lement de produits issus de son exploitation ou du terroir environnant. L’ambiance est fa-miliale et décontractée, l’endroit charmant et les promenades ou visites nombreuses.Pour loger, vous aurez le choix entre une chambre, une suite (3 à 6 personnes) ou, plus originale sans doute, l’une des deux roulottes de gitans totalement réaménagées au cœur des vignes. Prix: 71€ en basse saison et 79€ en haute saison (de mai à octobre) pour les chambres doubles et les roulottes (2 pers.) et àpd 99/110€ pour les suites, copieux petit déjeuner inclus. Tarifs en ½ pension (vin compris) pour 2 personnes: 116/129€ pour les chambres et roulottes et àpd 144/160€ pour les suites.Infos et réservations:La Broquière. Pierrefeu-du-Var.Tél: 0033-(0)4 94 482057. Gsm: 0033-(0)6 15 256 60.E-mail: [email protected] Web: www.domaine-la-broquiere.com

• La Tour des Vidaux Ce ravissant domaine pratiquant la culture biologique est niché sur les flancs du Massif des Maures, dans un véritable amphithéâtre naturel, couvert de vignes, d’oliviers et d’ar-bres fruitiers. C’est donc du vin “bio” que l’on vous y fera déguster à l’une des meilleu-res tables d’hôtes de la région. La visite de l’exploitation vaut également le détour: les installations sont plutôt inhabituelles, super-bement mises en valeur par la maîtresse de maison, une talentueuse artiste. Le Domaine de la Tour des Vidaux propose un gîte dans un petit mas entièrement restauré, aménagé avec beaucoup de goût et capable d’accueillir 6 personnes. Un très bel endroit pour se sentir seul au monde. Ou presque... Domaine La Tour des Vidaux, Quartier Les Vidaux, Pierrefeu du Var. Tél: 0033-4-94 482401. www.tourdesvidaux.com

Art de vivre en PROVENCE D’AZUR

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Une destination Art de Vivre aux multiples facettes

Lorr

aine

& V

osge

s

Envie d’une escapade ou d’un long week-end pas trop loin de chez vous? Pourquoi pas en Lorraine? En été, en route pour le Sud de la France, nous traversons souvent cette région à toute vitesse, sans même nous y arrêter. Pourtant, à 5 km à peine de l’auto-route, on y découvre de charmantes cités et une nature magnifique! Une destination pleine de surprises, à seulement 2h30 de voiture de Bruxelles…

FRA

NC

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22

Séjours actifs et Art de Vivre dans les Vosges

Si vous cherchez à marier nature et activités, les Vosges vous

combleront. Entre lacs et forêts, les possibilités sont multiples, à

terre, sur l’eau ou dans les airs: VTT, balades à cheval, randon-

nées, marche nordique, planche à voile, pêche et parapente…

Au total, la région propose 16.000 km de sentiers balisés, 1000

km de pistes cyclables et 800 km d’allées cavalières, pour débu-

tants ou sportifs chevronnés…

Balades, cyclotourisme et randonnées équestres dans les Vosges.Photo: Laurent Cahon

Gagnez un week-end dans les Vosges!Découvrez les Vosges en hiver tout en participant

au quiz «Lorraine-Vosges» et tentez de gagner un

week-end dans les Vosges!

Participez sur www.vosgeslorraine.be

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Metz et Nancy sont les deux principales villes de Lor-raine. La «capitale», Metz, se trouve au nord. Son mo-nument-phare, la cathédrale St-Etienne, possède la plus grande surface de vitraux de France: 6500 m2, offrant un véritable panorama de l’ar t du vitrail du 13e au 20e siècle. Chagall lui-même a contribué à la renommée de ces œuvres, en réalisant des vitraux du transept et du déambulatoire gauche… Metz abrite également la plus ancienne église de l’Hexagone, ainsi que quelques places et ruelles médiévales. Mais la «ville verte» a aussi des attraits «nature»: balades au bord de la rivière, visite du jardin botanique, promenades dans les parcs…

Nancy, berceau de l’Art nouveauA 60 km au sud de Metz, Nancy propose une toute autre ambiance, avec ses

bâtiments Art nouveau, sa ravissante place Saint-Stanislas bordée d’édifices ba-

roques (dont le Musée des Beaux-Arts, l’Opéra, l’Hôtel de Ville…), de terrasses de

cafés et de beaux magasins. Interdite à la circulation, cette esplanade constitue le

cœur de la cité et figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. A découvrir

également: le Musée de l’Ecole de Nancy, un temple de l’Art nouveau décoré par

Emile Gallé…

Met

z &

Nan

cy

La cathédrale de MetzPhoto: JC Kanny . CDT Moselle

La place St-Stanislas de Nancy figure sur la liste du Patrimoine de l’Unesco.Photo:CDT 54

Echappées belles en LorraineSi vous voulez faire de votre escapade ou de votre week-end un moment d’exception, consultez la bro-chure «Les échappées belles en Lorraine», proposant plus de 50 forfaits thématiques à prix d’ami. A vous de choisir entre un séjour au château, près de Nancy, un week-end gastronomique à Gérardmer, des cours de cuisine au bord du lac Madine ou un forfait bien-être à Contrexéville ou Vittel, etc, etc…La brochure s’obtient sur simple demande (ou du-rant le Salon des Vacances).

Vous recherchez un chouette emplacement pour poser

votre tente ou caravane? Ou un chalet pour passer les va-

cances? La Lorraine et plus particulièrement les Vosges

comptent plusieurs sites assez remarquables, d’ailleurs

réunis sous le nom de «Campings Qualité». Ce label re-

groupe 25 campings qui se distinguent essentiellement

grâce au nombre et à la qualité de leurs infrastructures,

mais aussi grâce à leur situation, toujours dans un cadre

naturel exceptionnel, en montagne, près d’un lac, le long

d’une rivière ou au milieu des bois!

Offre spéciale: 3 nuits de camping pour le prix de 2!

En 2008, les «Campings Qualité» proposent une of-

fre spéciale pour les mois de mai, juin et septem-

bre: pour toute réservation de 2 nuits dans l’un des

campings participants (tente, caravane ou bunga-

low), vous recevrez une 3e nuit gratuite.

Plus d’infos sur www.tourisme-lorraine.fr

Les réservations peuvent se faire directement

auprès des prestataires.

Les «Campings Qualité»

Camper dans des sites superbes!Photo:CDT 88

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Pure détente dans les Vosges!Vittel est l’une des stations thermales les plus renommées de France et une

destination idéale pour se détendre et oublier le stress quotidien, à l’instar des

anciens Romains. Au menu des Thermes de Vittel: les sources aux bienfaits thé-

rapeutiques, le centre de beauté et les multiples cures qui, du bain aux huiles

orientales et hydratantes, ou des pierres volcaniques revitalisantes aux traite-

ments plus traditionnels, vous apporteront bien-être et vitalité. A Vittel, on peut

même se baigner dans de l’or…

Les Vosges possèdent d’autres stations thermales qui, telles Contrexéville, Bains-

les-Bains et Plombières-les-Bains, sont moins connues et donc… plus calmes.

Côté activités, Vittel compte 2 golfs 18 trous. Idéalement situés dans les bois, ils

permettent de cumuler golf et balades. Et puis, il y a la gastronomie: la ville ne

manque pas d’excellents restaurants!

Découvrez la région de Lorraine-Vosges au Salon des Vacances de

BruxellesCette année encore, la région de Lorraine occupe-ra une place importante au Salon des Vacances.

• Venez assister et participer aux démonstra-tions de cuisine opérées par les chefs des Logis de France de Lorraine.

• Faites-vous aider pour la préparation de vo-tre séjour en Lorraine par des représentants qualifiés venus des villes de Metz et Nancy, de la région de la Meuse avec Verdun et le Lac de Madine, des Vosges avec le massif vosgien, des Vosges méridionales et des entités de Remire-mont, Saulxures-Thiefosse et Vagney. Nuitées gratuites et beaucoup d’autres prix à gagner durant le salon!

Où? Palais des Expositions de BruxellesPalais 4 Village français • Stand Lorraine

Quand? Du jeudi 7 au lundi 11 février 2008, de 10 à 18h.

La Lorraine et les Vosges sur Internet

Pour plus d’infos sur la Lorraine et les Vos-ges, visitez les sites www.tourisme-lorraine.fr et www.tourismevosges.fr. Vous pouvez aussi prendre contact avec le Comité Régional de Tourisme de Lorraine, Abbaye des Prémontrés BP 97, F-54704 Pont-à-Mousson Cedex, tél: +33 383 80 01 80. Ou, pour les Vosges, avec le Comité Dépar temental du Tourisme des Vosges, avenue du Général de Gaulle. BP 80018, F-88001 Epinal Cedex.Tél: +33 329 22 15 21.

Escapades hivernales dans les Vosges

Installée près d’un lac, où peut se

pratiquer le patinage à glace, Gé-

rardmer est la station hivernale

la plus connue des Vosges. Bien

pourvue en hôtels et restaurants,

elle offre une ambiance particulière-

ment agréable pour passer la soi-

rée et l’après-ski. Les pistes, que

l’on rejoint gratuitement en bus,

se trouvent juste à la sortie de la

localité. 20 remonte-pentes et des

kilomètres de pistes de ski de fond

complètent les installations, en plus

d’une école de ski et de garderies

pour les enfants. Des canons à nei-

ge arrosent la plupart des pistes et

les rendent dès lors praticables en

permanence.

A la Bresse-Hohneck, 220 canons à neige offrent

des conditions optimales sur les quelque 220 hec-

tares du domaine skiable, dont certaines pistes sont

éclairées jusqu’à 22h. Dotée, elle aussi, d’hôtels,

école de ski et garderie, la station est également

l’une des plus appréciées de la région. Plus petites,

La Bresse-Lispach et La Bresse-Brabant se prêtent

surtout à la pratique du ski de fond, mais possèdent

en plus 10 pistes de ski akpin…

Citons encore quelques stations plus intimes et fa-

miliales, mais toutes équipées d’installations profes-

sionnelles: Ventron (également dotée de canons à

neige…), Saint-Maurice-sur-Moselle, Le Valtin (près

de Gérardmer) et Bussang.

Autres activités hivernales

Il n’y a pas que le ski de fond ou alpin que l’on prati-

que dans les Vosges. On vous y propose par exem-

ple aussi des randonnées guidées en raquettes au

cœur de superbes paysages enneigés. Vous pour-

rez également terminer vos promenades dans une

«ferme-auberge» pour goûter aux spécialités gas-

tronomiques locales.

Pour plus d’infos sur les activités hivernales dans les

Vosges: www.vosges-lorraine.com

Escapades hivernales dans les Vosges.Photo: O. Frimat

Thermes de Vittel

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Infos pratiques

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Capitale du gouvernorat du même nom, située à la frontière de l’Algérie, Tozeur est une

ville ancestrale qui a connu un glorieux passé. L’architecture traditionnelle locale témoigne

de son faste d’antan, surtout dans son centre historique, où les ruelles sont décorées de

façades somptueuses en briques artisanales, mélange de sable et d’argile, dessinant des

formes géométriques. Au début des années 1990, la construction d’un aéroport internatio-

nal a valu à la cité un boom touristique considérable et l’édification de quelques hôtels de

prestige. Aujourd’hui, la cité constitue une étape importante du tourisme saharien, d’autant

que la région compte un grand nombre d’oasis, qui mettent le désert encore davantage en

valeur et jalonnent un magnifique itinéraire…

LA ROUTE DES OASIS

La route sillonne dunes et plateaux, monts et hameaux,

paysages lunaires et grandioses. On s’y sent parfois

seuls au monde, enivrés par la beauté environnante,

bercés par les secousses du 4X4, indispensable pour

arpenter pareil terrain. On se trouve à environ 70 km de

l’aéroport de Tozeur, où s’étend l’oasis de Midès. Le

village qui l’exploite a déménagé un peu en contrebas,

mais a laissé au site les ruines de ses anciennes mai-

sons qui, comme dans tous les vieux hameaux de la

région, datent de l’époque romaine. Seule la mosquée

y est encore en service, face aux palmiers dont elle

n’est séparée que par une impressionnante gorge. Des

vendeurs y ont installé des échoppes, bradant foulards

colorés, roses des sables et autres souvenirs de ce

paysage magnifique.

Anciennes et nouvelles oasisIl existe trois sortes d’oasis. Les anciennes, qui existent depuis des siècles, sont irriguées par des sources natu-relles. Les nouvelles, créées par l’Etat à partir de 1948 et arrosées par forage, se reconnaissent par l’agencement rectiligne des arbres, contrairement aux vieilles palme-raies, dont la végétation s’éparpille en ordre confus. En-fin, les oasis de montagnes, également très âgées, sont alimentées par l’eau de montagne. En réalité, depuis 1984, de nombreuses exploitations sont nourries par fo-rage, étant donné que les sources du Sud tunisien sont presque totalement taries.

Rien ne se perd, tout se transforme…Les anciennes oasis appartiennent à des familles d’agri-culteurs depuis des générations. Les nouvelles planta-tions, elles, ont été distribuées par lots, gratuitement, à la population, en priorité à des paysans, mais aussi à de jeunes ingénieurs agricoles et à des personnes dému-

Tozeur, terre d’oasis et de mirages

TUNISIE

Au centre du pays, le vaste lac salé Chott El-Jerid partage la Tunisie en deux.

Superbe et gigantesque, il marque le commencement du Grand Sud et de son

immensité saharienne. Car les villes et villages qui bordent le Chott au nord,

dans la région de Tozeur, se caractérisent plutôt par leurs splendides oasis,

plantées au beau milieu de surprenants panoramas. Partout, les paysages rap-

pellent des décors de films… De nombreux cinéastes ont d’ailleurs été inspirés

par la splendeur des lieux, tels Rossellini, Zeffirelli, Chabrol, Polanski ou encore

George Lucas, qui y tourna plusieurs scènes de ses Star Wars… Il existe diver-

ses façons d’explorer ces contrées méridionales. Et différents itinéraires. Mais,

dans tous les cas, le désert impressionne, qu’il soit de sable ou de pierre.

Sarah Visse

Des oasis de montagnes aux portes du Grand Sud

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nies, qui ont ainsi trouvé un travail. Car, jusqu’il y a une quinzaine d’années, lorsque le tourisme a fait son appa-rition, les palmeraies constituaient la source principale de revenus de la région de Tozeur. Cependant, aujourd’hui encore, l’activité y occupe pas mal de monde, puisque 8000 hectares de palmiers recouvrent la contrée (3000 ha d’anciennes plantations + 5000 ha de nouvelles). Il faut dire que la formule «rien ne se perd, tout se trans-forme» s’applique à merveille au palmier, dont aucune partie n’est exclue de l’exploitation. On mange évidem-ment ses fruits, les dattes, dont la variété locale, Deglet Nour, est très recherchée pour sa qualité et sa rareté (on n’en produit qu’en Algérie et dans le sud de la Tunisie). Le pays exporte d’ailleurs 60% de sa récolte annuelle. Le jus de palme sert, quant à lui, à fabriquer un alcool fort, la tibarine, bue par de nombreux habitants, plus ou moins en cachette des préceptes musulmans… Le bois est utilisé comme matériau de construction, tandis que les feuilles se retrouvent dans la confection de mobilier ou d’articles de vannerie.

L’origine des palmeraiesDifficile d’imaginer que les palmiers ne sont pas, à l’ori-gine, des arbres typiques du pays. On raconte qu’ils y furent plantés «par accident», par des voyageurs venus de régions du Golfe, lorsque la Tunisie se trouvait sur le passage vers l’Afrique noire. Ces nomades auraient jeté au sol les noyaux des dattes qu’ils avaient emportées pour leur périple. Et comme ils s’arrêtaient où il y avait de l’eau, les premières oasis poussèrent à ces endroits…

Onk Jmel, village de Star Wars

La route des oasis

conduit également à

Tamerza, une bourgade

proche de Midès, qui

héberge l’exception-

nel Tamerza Palace, le

premier hôtel de charme

du Sud tunisien. On y

croise également les

impressionnantes chutes

de Tamerza ou encore les

splendides palmeraies de

Chebika et de Nefta, la

2e plus vaste du pays. Le

site d’Onk Jmel, quant à

lui, est accessible après

plus ou moins 45 minutes

de piste sablonneuse.

Son nom signifie «cou de

chameau» en raison de la

forme d’un de ses pitons

rocheux. Une scène du

film Le Patient Anglais y

aurait été tournée dans

une vaste étendue de

sable au relief à couper

le souffle, où se reflètent

des mirages. Mais un

autre mastodonte du

cinéma y fut aussi réalisé

(ainsi qu’en plusieurs lieux

du Sud tunisien): Star

Wars, pour les besoins

duquel un village de

carton-pâte fut totale-

ment construit en 1976,

au cœur de cette partie

de désert… Les célèbres

petites maisons rondes

et blanches constituent

aujourd’hui une attraction

majeure, où manquent

seulement la princesse

Léa et Luke Skywalker.

Fabuleux!Des

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Village de Star Wars

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CULTURE ET TRADITIONS

Le Dar CheraïtAbderrazak Cheraït a toujours lutté pour mettre en va-leur la richesse de Tozeur. En tant que maire, il fit édicter des lois dans ce but, comme celle qui exigeait qu’au moins 30% de la façade de chaque maison soient dé-corés de briques. Une manière de préserver l’architec-ture traditionnelle, mise en péril par les constructions modernes parfois sauvages. C’est lui, également, qui fit connaître la médina de la ville, aujourd’hui classée Patri-moine de l’Humanité par l’Unesco. Il bâtit le premier hô-tel (l’Aladin) de la cité et de la région. Aussi parle-t-on de lui comme du «père fondateur du tourisme saharien». A côté de l’établissement, l’homme, très respecté, a éga-lement créé un musée, formidable lieu de découverte de la culture locale. On y apprend un peu de tout, dans tous les domaines, aussi bien au niveau de l’histoire de la contrée, que de ses symboles, de sa civilisation ou de ses us. Les piè-ces exposées font partie des collections privées d’Ab-derrazak Cheraït, qui les a rassemblées au sein de jolies scénographies, dans un palais digne des 1001 Nuits constituant à la fois une maison des arts populaires et une ode au quotidien des Tunisiens. Entre poteries, cé-ramiques et autres objets d’argent ciselé typiques, on découvre notamment les coffres, obligatoirement pré-sents dans les foyers du pays. Cette coutume remonte à l’époque des caravaniers, qui s’en servaient pour

transporter leur «demeure» d’un endroit à un autre. Dé-sormais, les habitants sont sédentaires et ont dès lors opté pour des formats moins encombrants, sans pour autant abandonner la tradition.

Marabout, meddeb et notaireOn fait également connaissance avec des personnages importants de la vie quotidienne. C’est le cas du ma-rabout qui, pour les musulmans, est une sorte d’inter-médiaire entre Allah et la population. En effet, chaque quartier élit son propre marabout parmi ses habitants les plus pieux et respectés, qui sera enterré dans le vil-lage, auprès des gens, et non pas dans un cimetière. Tous les ans, les marabouts sont célébrés. On égorge alors des moutons et l’on fait des vœux. Le notaire, lui, est désigné par le gouverneur pour ses hautes quali-tés intellectuelles et son bon niveau d’instruction. Sa profession date d’avant la création des services admi-nistratifs officiels, puisqu’il était chargé d’acter naissan-ces, mariages ou décès. Aujourd’hui encore, d’ailleurs, les citoyens peuvent choisir entre la mairie et le notaire pour y déposer leurs déclarations. Enfin, le meddeb est le professeur de l’école coranique, non plus obligatoire, mais encore très fréquentée par les enfants de 4 à 6 ans, avant le début de l’enseignement primaire. Assis sur son tapis de prière, le maître récite le Coran par cœur

et avait le droit, jadis, de punir les mauvais élèves au moyen d’une falca, un instrument destiné à frapper la plante des pieds!

Les dynasties beylicalesUn appartement de bey a été reconstitué, avec son véritable mobilier, aussi luxueux que fastueux. La dynastie des beys s’im-posa à la suite de plusieurs insurrections. En effet, à partir de 1574, la Tunisie devint une province de l’Empire ottoman, régen-tée par un pacha. Mais, après une rébel-lion de la milice turque, le dey (à la tête de l’armée) remplaça le pacha au pouvoir. Plus tard, le bey, jusque-là responsable de l’administration (notamment en matière de sécurité intérieure et d’impôts) évinça à son tour les deys, fondant la première dynas-tie beylicale, la mouradite, au 17e siècle. La seconde lignée beylicale fut créée par Hus-sein Ben Ali, d’où le nom de «dynastie hus-seinite». Celui-ci monta sur le trône après l’effondrement des mouradites, au terme d’un conflit. Malgré différentes tensions po-litiques et le protectorat français, à partir de 1883, les beys restèrent aux commandes du pays jusqu’en 1957, soit un an après l’indépendance.

Fête de mariageAutre aspect important des coutumes: le mariage, qui fait l’objet, en Tunisie, d’une fête de plusieurs jours que l’on prépare bien à l’avance. Avant l’émancipation de la femme, entamée sous le gouvernement de Bourguiba, les jeunes filles passaient leur vie à organiser leurs épousailles. Elles écono-misaient le moindre denier afin de pouvoir s’offrir, pour le jour J, de somptueuses étof-fes et des bijoux hors de prix. Aujourd’hui, les choses ont changé, puisque les objets indispensables aux unions traditionnelles (tapis de Kairouan, plateaux en argent, ser-vice à thé particulier, robes, parures, etc...) peuvent être loués. Peu importent donc les moyens, désormais: la fiancée, quelle que soit sa fortune, doit avant tout afficher une beauté éclatante, lors des festivités. Le hen-né joue un grand rôle dans le maquillage de circonstance. On en applique notamment sur les cheveux et les mains de la mariée et sur le petit doigt de l’époux…

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Tozeur

Dar Cheraït

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La traversée du CHOTT EL-JERID, le grand lac salé

Son nom signifie Lac Dévasté. Et pour cause, bien sou-vent asséché (sauf en hiver, quand il se remplit de pluie), son vaste bassin plat offre un paysage lunaire à perte de vue. Tout y est immaculé et étincelant, calme et sans vie. Ici, en effet, aucune maison ne vient troubler la quié-tude, aucun animal ne pourrait subsister. Car le Chott, l’un des plus grands d’Afrique du Nord, est un désert de sel s’étalant sur 120 km de large. Jadis, d’ailleurs, la traversée de cette immense dépression saline faisait peur. Lorsque le véhicule s’y embourbait dans une flaque de boue ou quand il tombait en panne, on pouvait mou-rir de chaleur ou de soif… Aujourd’hui, plus de danger, puisqu’une route bitumée surmonte désormais le lac et le franchit de part en part. Le bassin fait vivre quelques personnes, à commencer par les employés de la société Sahara Sel, qui y récoltent environ 45.000 tonnes de sel (à destination industrielle) par an. Par ailleurs, des petits vendeurs de souvenirs y animent les endroits les plus photogéniques, qui varient

en fonction de la lumière, du soleil et des nuages. Parce que, par moments, le blanc se mue en rose, en bleu ou en mauve et dévoile des dégradés de couleurs di-gnes d’un arc-en-ciel, qui se mêlent aux mirages… Des «artistes» participent régulièrement à la beauté du site, abandonnant des sculptures de sel le long de la voie. Un itinéraire magique!

De l’autre côté du Chott, Douz et le désert de sable

La vaste étendue du Chott El-Jerid sert de transition entre déserts de pierres et de sable… Ici, en effet, les palmeraies cèdent la place aux dunes ocre, parfois énormes, du Sahara. Douz, surnommée à juste titre «la Porte du désert», fut traditionnellement un centre d’approvisionnement et de vente de dromadaires où les nomades en route vers l’erg venaient faire leur mar-ché. Aujourd’hui, elle sert de point de départ aux mé-harées (voyages à dos de camélidé) et à toutes sortes d’excursions ou d’expéditions sahariennes: en quad, en 4X4, à moto… Le

Sud

tuni

sien

Le Sud tunisien

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Expéditions sahariennes

Chott El-Jerid

Tamezret

Tamerza

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A bord du Lézard Rouge…

Voyager à bord de ce train mythique permet la décou-verte des gorges et des paysages impressionnants de Selja, difficiles à atteindre par d’autres moyens. On par-court ainsi un tronçon d’une ligne de chemin de fer cen-tenaire, construite pour le transport de phosphate, dont les mines abondaient dans la région. Metlaoui, la ville de départ, est d’ailleurs surnommée la «cité de Philippe Thomas», le Français qui découvrit les gisements à cet endroit. Aujourd’hui, les mines sont épuisées, mais on continue d’exploiter la richesse des lieux, en récupérant le minéral directement à la surface du sol. Les convois sont dès lors moins nombreux qu’autrefois. Cependant, 28 trains transitent encore quotidiennement sur cette voie. En plus du Lézard Rouge, évidemment… Ce der-nier a connu une histoire passionnante. Fabriqué à Bor-deaux en 1912, il fut offert en 1945 à Mohamed Lamine Pacha, le dernier bey de Tunisie, mais aussi son premier roi, monté officiellement sur le trône en 1956, lors de la déclaration d’indépendance du pays. Le souverain uti-lisa son prestigieux cadeau pour se rendre à la chasse ou de palais en palais, emmenant avec lui toute sa suite. C’est pourquoi on y trouve des wagons de différentes classes: les plus luxueux pour les appartements privés de sa majesté, les moins chics pour les cavaliers et les domestiques et des voitures forcément rudimentaires pour les chevaux et autres animaux.Après la chute du roi, en 1957, en raison de l’abolition de la monarchie, le train resta de longues années au dépôt de la SNCFT (Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens), à Tunis… Jusqu’en 1995, lorsqu’on décida de s’en servir pour des excursions touristiques originales. Le véhicule a donc été restauré et quelque peu aménagé pour accueillir son nouveau type de pas-sagers. Cependant, il garde son atmosphère fabuleuse de début du siècle et offre désormais 1h45 de trajet au beau milieu de panoramas à couper le souffle…

Le fort de Sabria

Pour arriver à ce fort, à partir de Douz, il faut parcourir plusieurs kilomètres entre dunes et villages, qui ont lit-téralement les pieds dans le sable… La caserne de Sa-bria, entourée par le Sahara à perte de vue, fut construi-te par les Français dans l’entre-deux-guerres et logea une garnison jusqu’à l’indépendance de la Tunisie. En-suite, le site fut laissé à l’abandon, jusqu’à ce qu’il soit redécouvert par les cinéastes qui y tournèrent plusieurs films. Ainsi, d’illustres personnalités fréquentèrent l’en-droit, comme Sophie Marceau, Gérard Depardieu, Ca-therine Deneuve et Philippe Noiret, lors de la réalisation de «Fort Saganne» en 1984. Depuis environ 5 années, les lieux sont voués au tourisme. Des tentes berbères ont été montées dans l’enceinte de la forteresse pour recevoir les visiteurs pour la nuit, tandis que les salles ont été transformées en un restaurant et un café des plus accueillants…

Pittoresque Tamezret

Au fur et à mesure que l’on se rapproche de la mer, la route traverse différents paysages, plus seulement du sable, mais à nouveau quelques palmeraies, des im-mensités rocailleuses plantées de hautes collines, chaî-nes de montagnes et vues exceptionnelles. A quelques kilomètres de Matmata, le hameau perché de Tamezret offre un splendide et charmant panorama, avec ses ruelles pittoresques presque fantômes. Les jeunes, en effet, ont tendance à quitter la bourgade pour tenter leur chance en ville. Les vieux, par contre, continuent à y pousser leurs carrioles ou à étendre leur linge, co-lorant ainsi les belles habitations. Le décor a d’ailleurs plu à George Lucas, qui y tourna une scène aérienne de l’un des épisodes de Star Wars.

Matmata, décor troglodytique

D’autres scènes de la Guerre des Etoiles eurent Mat-mata pour décor, notamment au Sidi Driss, qui, ouvert en 1968, est l’un des plus vieux hôtels du coin. Depuis 1976, date du tournage du premier épisode de cette série mythique, les visiteurs s’y font toujours plus nombreux. Il faut dire que l’établissement entretient le culte, à grand renfort de photos du «making of» du film, mais surtout en laissant libre accès aux décors, très bien conservés. Le site n’a cependant pas dû être beaucoup transformé pour les besoins du cinéma, puisque son architecture est déjà insolite. En effet, l’auberge, comme toutes les mai-sons de la ville, est creusée dans la roche. En échange

Le S

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nExcursion

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Fort Sabria

Promenades en charrette dans le désert.

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Pour plus d’infosOffice National du Tourisme Tunisien

Avenue Louise, 162. 1050 Bruxelles

Tél: 02 648 30 78. Fax: 02 647 20 18

E-mail: [email protected]

Web: www.tunisietourisme.com.tn

de quelques pièces, des habitants laissent d’ailleurs les touristes pénétrer dans leur demeure, que l’on devine à peine, de l’extérieur, si ce n’est grâce à la présence de portes percées dans de petites collines. Dedans, les différentes pièces (cuisine, chambres, salle à manger…) occupent chacune une «niche» et sont agencées autour d’une cour qui laisse pénétrer la lumière par le haut. Ce type de logis offre plusieurs avantages: jadis, il avait des fonctions défensives, puisqu’il est quasi invisible de de-hors. En outre, il permet des économies à la construc-tion (murs et toits sont gratuits!), mais aussi au niveau thermique: il fait toujours frais à l’intérieur. De plus en plus d’hôtels et de restaurants occupent ces habitations troglodytiques ou ont été bâtis dans le même esprit. Et le succès est au rendez-vous: les étrangers raffolent de ces logements charmants, iné-dits et dépaysants.

Djerba, l’île charmante du farniente

Après quelques heures de trajet, nous arrivons à Djer-ba. On rejoint cette île aux plages turquoise grâce à la chaussée romaine, une digue qui la relie au continent.

Autre moyen: le bac qui, chaque demi-heure, trans-porte son lot de véhicules en tous genres, camion à marchandises, 4X4 touristiques, mobylettes et vélos d’hommes en djellaba… Sur ses 514 km2, la plus grande île de Tunisie offre une kyrielle de possibilités d’hébergement, à commencer par ses beaux hôtels longeant le littoral de sable fin. La ville et le port de Houmt Souk permettent de longues après-midi de shopping dans les souks de ses charmantes ruelles, tandis que l’intérieur des terres regroupe des villages typiques de menzels plantés au milieu de champs d’oliviers et de vergers. Une belle destination pour ter-miner son voyage, les doigts de pieds en éventail, à l’ombre d’un palmier…

Le S

ud tu

nisie

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Matmata

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Escapade en BourgogneLa Bourgogne est terre d’histoire et possède donc

un riche patrimoine architectural, témoignant des

périodes florissantes de son passé. Mais c’est aussi

l’une des contrées françaises les plus réputées pour sa

gastronomie et ses vins, dont on ne revient pas sans

avoir pris quelques kilos. Une escapade s’y décline

dès lors entre visites culturelles et art de vivre, mais,

comme les caves y sont aussi nombreuses que les cu-

riosités, les villes d’art et les villages de charme, il

faut inévitablement y faire un choix. Le nôtre s’est

porté tout naturellement sur la «capitale», Dijon, et

Beaune, dont les célèbres «Hospices» méritent à eux

seuls le détour. Entre les deux, une région d’Appel-

lations Contrôlées: les Côtes de Nuits et de Beaune.

Une destination à voir et à… déguster!

Patricia Minne

Beaune, cité d’art

Réputée pour son magnifique Hôtel-Dieu, la petite ville

de Beaune est aussi un endroit plein de charme, où la

découverte des monuments qui la parent va de paire

avec celle des caves voûtées proposant, sous les pavés

et les remparts, des dégustations de vins.

Presque voisines, Beaune et Dijon (un peu moins de 40

kilomètres les séparent) ont longtemps été concurrentes.

Jusqu’au 14e siècle, les ducs de Bourgogne avaient élu

officiellement résidence dans la première, avant de lui pré-

férer la seconde. Et si Beaune était moins peuplée et plus

petite, elle n’en constituait pas moins un important centre

viticole, tout aussi bien pourvu que sa rivale en superbes

bâtiments. Aujourd’hui, le vieux centre de cette ville dyna-

mique a conservé, bien plus que Dijon, son aspect de cité

médiévale, sans doute parce qu’il est toujours concentré

derrière les remparts élevés au 15e siècle. Lorsqu’on voulut

les détruire pour élargir les rues et percer des axes d’en-

trée autoroutiers, un tollé général s’éleva contre ce projet,

qui ne vit dès lors jamais le jour. Depuis bien longtemps

déjà, les épais murs d’enceinte et leurs 8 bastions servent,

en effet, de caves à vin à des producteurs locaux, qui ne

souhaitaient pas plus que les habitants intra-muros voir

s’envoler ce patrimoine. Conclusion: on ne trouve aucune

grosse avenue dans le cœur historique, qui se visite très

aisément à pied. Un boulevard fait le tour des remparts,

longés par un cours d’eau (la Bouzaise), au sud-ouest,

entre le bastion des Dames et celui de l’Hôtel-Dieu.

Visite intra-murosAussi emblématique de la cité que la Tour Eiffel l’est à

Paris, l’Hôtel-Dieu, sans doute mieux connu sous le nom

des «Hospices de Beaune», est le premier endroit vers

lequel se ruent les touristes, d’autant que l’Office de Tou-

risme est installé juste en face, dans les anciennes halles,

autour desquelles se tient toujours le marché du mercredi

et du samedi matin. C’est là aussi que se déroule cha-

que année, le 3e week-end de novembre (148e édition

en 2008), la célèbre vente aux enchères des «vins des

Hospices», dont les bénéfices servent à l’acquisition de

matériel médical, mais aussi à l’entretien du bâtiment.

Construit en 1443, l’immense édifice, dont les tuiles ver-

nissées forment des dessins géométriques polychromes,

doit sa naissance et sa vocation caritative à Nicolas Rolin,

alors chancelier de Philippe le Bon, et à son épouse, qui

espéraient ainsi se garantir leur part de salut. La guerre

de Cent Ans avait entraîné la misère pour bon nombre

de Beaunois et cet «hôpital des pauvres» leur offrait dès

lors les soins et le gîte, dans un décor qui n’avait rien de

misérable, puisque de nombreux artistes contribuèrent à

sa décoration. Séduit par les «hospices» qu’il avait vus

en Flandre, Rolin s’en inspira pour édifier celui de Beau-

ne, considéré comme l’un des plus beaux exemples

de l’architecture civile médiévale de Bourgogne. Il dota

l’institution d’une rente annuelle et de vignobles, dont les

revenus servaient à la fois à son fonctionnement et à son

entretien. Après la mort de son fondateur, l’Hôtel-Dieu FRA

NCE

40 41

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s.), au-dessus de la porte, et le fameux polyptyque

de Rogier van der Weyden (il a été déménagé à l’ar-

rière de la Salle St-Louis), dans la chapelle du fond, qui

permettait aux malades d’assister aux messes sans

quitter le lit.

Autre remarquable partie: la Salle St-Hugues, ajoutée

par un bienfaiteur en 1645. On y voit également des

lits à tentures, munis d’une corde vouée à aider leurs

pensionnaires à se lever, mais aussi un autel et une di-

zaine de grandes toiles qui donnaient déjà aux lieux des

allures de musée, bien avant leur fonction actuelle. A

voir également: la cuisine, qui s’anime tous les quarts

d’heure et dont le tourne-broche (1698) semble action-

né par un petit automate en costume d’époque, que

l’on a surnommé «Messire Bertrand»…

En traversant la place de la Halle, puis la place Carnot,

entourée de belles maisons en pierres du pays et de

terrasses de café, on rejoint, non loin de là, le Musée du

Vin et de la Vie Bourguignonne, abrité par l’ancien Hôtel

des ducs de Bourgogne (15e s.), une superbe bâtisse à

colombages, dont la cour est véritablement charman-

te. On y découvre l’histoire de la vigne, de l’Antiquité

à nos jours, le travail du vigneron ou encore une belle

collection de cuves et pressoirs, rassemblée dans la

«Cuverie» datant, elle, du 14e siècle. Un passage, dans

la cour du musée, débouche à deux pas de la collégiale

Notre-Dame, commencée en 1120. S’il reste un bel

exemple de l’art roman bourguignon, l’édifice compte

aussi des éléments gothiques (le portail et le chevet)

et Renaissance (le clocher et une chapelle au plafond

à caissons), ajoutés ultérieurement. Il abrite une Vierge

noire (à l’Enfant), qui remonte au 12e siècle, et, surtout,

de magnifiques tapisseries flamandes du 15e siècle nar-

rant «la Vie de la Vierge» en 5 panneaux et 19 tableaux.

A droite de l’église, le jardin du cloître et un minuscule

presbytère forment un ravissant endroit, tout comme

les rues des environs, bordées de charmantes vieilles

maisons. L’une d’elles conduit à la place Monge et au

Beffroi (14e s.), coiffé d’un toit à la flamande surmonté

de la couronne ducale.

Il ne vous reste plus ensuite qu’à déambuler au hasard

des ruelles ou dans le parc de la Bouzaize (hors en-

ceinte), le principal espace vert de Beaune, arrosé par la

rivière, avant de passer à un autre aspect du patrimoine

local, fort différent, mais tout aussi ancien: le vignoble

beaunois, qui s’étend sur 450 hectares, dont 322 ont

été classés «premiers crus»!

Esca

pade

en

Bou

rgog

ne

ayant acquis une excellente renommée, il vécut de dons

qui permirent de l’agrandir et de l’embellir encore da-

vantage. C’est donc un véritable palais devenu musée

que l’on découvre aujourd’hui, avec sa splendide cour

d’honneur, sa vieille pharmacie et ses salles, qui fonc-

tionnèrent comme chambres communes jusqu’en 1971,

quand on transféra les services de soins médicaux dans

un établissement plus moderne. L’aspect extérieur, par

contre, paraît beaucoup plus simple et austère: une vo-

lonté de ne pas faire montre de richesses, pour ne pas

attirer les voleurs…

On commence traditionnellement la visite par la «Salle

des Pôvres», la plus ancienne, mais aussi la plus grande

(72 mètres sur 14) et sans doute la plus impressionnan-

te. Une rangée de lits aux hauts montants de bois sou-

tenant des rideaux occupe les deux murs latéraux, sous

un plafond voûté en forme de carène de navire et entiè-

rement décoré de peintures représentant, entre autres,

des dragons (l’enfer) et des animaux symbolisant les

défauts humains. Deux chefs-d’œuvre ornaient l’en-

trée et le fond de la pièce: un christ de chêne (15e

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grands crus de Côtes de Nuits et même de Bourgogne. Ils sont produits sur une cinquantaine d’hectares, par une centaine de propriétaires, ce qui en fait l’un des vignobles les plus morcelés de la région, sinon de France.

De Vougeot, on rallie ensuite Nuits-St-Georges par «le haut» et des petits villages aussi charmants que Reulle-Vergy, avec son église du 12e siècle, son minuscule lavoir et sa biscuiterie artisanale. On y trouve aussi un Musée des Arts et Traditions des Hautes-Côtes, qui évoque l’histoire, le travail de la vigne et diverses autres particularités régionales. Plus près de la Nationale 74 et toute proche de Nuits-St-Georges, Vosne-Romanée aurait, comme son nom le laisse supposer, des origines romaines. Si le village est mignon, il est aussi mon-dialement célèbre, du moins pour les œnologues avertis, puisqu’on y produit certains des vins les plus renommés et les plus chers de la planète. Nuits-St-Georges n’a pas ce privilège. On n’y trouve pas de «grands crus», mais sa production est, elle aussi, connue et appréciée. Après tout, Louis XIV en aurait, dit-on, pas mal abusé pour soigner une fistule, sous la recommandation de son médecin.

Nuits-St-Georges n’est pas seulement la «capitale» de la Côte à laquelle la localité a donné son nom, c’est égale-ment, comme Beaune, un centre de négoce et d’élevage (il ne s’agit pas de bétail, mais de «vin nouveau» que les «né-gociants-éleveurs» se chargent de faire vieillir pour des pe-tits producteurs, pour lesquels ils s’occupent aussi souvent de la mise en bouteille et de la commercialisation). Chaque année, on procède également à une vente aux enchères des Hospices de Nuits (47e version en 2008). Elle rapporte, dit-on, 400 à 450.000 euros, dont 40% des bénéfices sont versés à des œuvres caritatives et à l’hôpital. Outre une égli-se romane (qui date pourtant de la fin du 13e s.), d’un beffroi du 17e et d’un petit musée archéologique, on trouve donc, à Nuits-St-Georges, un grand choix de lieux où déguster les produits locaux. C’est vrai pour le vin, mais aussi pour le cassis, autre culture locale, dont on découvre l’histoire, les vertus et diverses exploitations (liqueur et sirop marié à du vin blanc) au «Cassissium», installé, comme on peut s’y attendre, dans la plus importante fabrique de la région. Le chanoine Kir, élu député-maire de Dijon après la Seconde Guerre mondiale, servait à ses hôtes du Bourgogne aligoté auquel il ajoutait de la crème de cassis, ce qui deviendra rapidement le célèbre apéritif qui porte son nom. Le cassis entre aussi dans la préparation de biscuits, de confitures, bien entendu, et de moutardes artisanales.

La route buissonnière part ensuite vers Pommard, au sud de Beaune, en passant par les jolis villages de Bouze-les-Beau-ne et Nantoux (une cinquantaine de maisons, mais au moins 12 viticulteurs!). Pommard, lui, est plus grand. On y visite le château, dans la pittoresque rue Marey-Monge, où coule un mince cours d’eau. Le domaine compte en réalité deux châ-Es

capa

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De villages en vignobles La région des Côtes et Hautes-Côtes de Nuits et de Beau-ne, qui s’étend le long de la route de Dijon à Beaune et un peu au-delà, regorge de villages pittoresques, de châteaux et autres domaines viticoles. Il faut donc faire un choix, même si l’on ne s’écarte guère de l’axe de la Nationale 74. Le nôtre s’est fait en fonction du patrimoine et/ou du char-me des décors, de manière à offrir un itinéraire qui plaira autant aux amateurs de vin (et de dégustations) qu’à ceux que les visites de caves n’intéressent guère. Exposition des vignobles oblige: les visites de domaines se concentrent essentiellement sur le côté droit de la Nationale 74 (en partant de Dijon), celui des côteaux, dont les appella-tions varient en fonction de la hauteur des pentes. Au niveau le plus bas se situent les cépages des divers vins dits «village», tandis que les premiers crûs proviennent des raisins cultivés sur les côteaux les plus élevés. Aussi les différents domaines possèdent-ils des vignes à différents endroits et pas seule-ment autour de leur propriété ou centre de production. Mais le côté gauche de la route n’en est pas moins intéressant et il suffit de se rendre à l’abbaye de Cîteaux en passant, par exemple, par Broindon ou Gilly-les-Cîteaux, pour découvrir d’anciens lavoirs et de magnifiques châteaux.

Premier arrêt: à Vougeot, où le Château du Clos de Vou-

geot, installé au cœur des vignes, est sans doute l’un des plus réputés de la région. Certes, l’endroit est superbe et la bâtisse, édifiée en 1551 par un abbé de Cîteaux sur des constructions plus anciennes dont il subsiste une partie (la cuverie et le cellier remontent au 12e siècle), jouit d’une importance toute particulière, puisqu’elle est, depuis 1945, le siège de la célèbre Confrérie des Chevaliers du Taste-vin. Autrefois bien plus étendu, le domaine, nationalisé au moment de la Révolution, fut morcelé et mis en vente en 1791. Longtemps abandonné, il ne sera réhabilité qu’un siècle plus tard, avant d’être à nouveau saccagé durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui restauré, il a été en partie reconverti en musée (visites guidées, uniquement) et accueille les réunions des Chevaliers, dont la Confrérie compte environ 11.000 membres de par le monde. Hiérar-chisée, dotée de tout un attirail (toges, chapeaux, ustensi-les…) et soumise à un tas de rituels, la vénérable institution, créée en 1934, alors que la viticulture subissait une crise et que l’entraide s’avérait nécessaire, a aujourd’hui avant tout pour but la mise en valeur des vins (et leur amélioration), mais aussi de la gastronomie, des traditions et du folklore bourguignons. Réputés bons vivants, les Chevaliers orga-nisent des «chapitres», sortes de grands banquets qui réu-nissent jusqu’à 600 convives, et des concours récompen-sant les meilleurs vins de la région. La Confrérie, elle, n’en produit aucun, pour garantir sa complète neutralité. Il existe pourtant des «Clos de Vougeot», qui figurent parmi les plus

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teaux jadis séparés par un mur et dont l’un est resté privé. La restauration du second a été confiée à des Compagnons. La bâtisse la plus ancienne se trouve dans la cour d’entrée. Elle date du 18e siècle et possède de superbes boiseries laissées trop longtemps à l’abandon, mais qu’il aurait été dommage de détruire. Le Château de Pommard organise, bien évidemment, une visite de ses caveaux et celliers, installés, sous la cour, dans des caves voûtées.

Meursault, un rien plus au sud, évoque d’autres grands vins. Si la petite localité compte au moins 3 châteaux et domaines, c’est celui qui porte son nom que nous avons visité. Ou plus exacte-ment ses très vieilles caves, un véritable dédale que l’on décou-vre verre en main et commentaires audio à l’appui. C’est bien fait et largement arrosé! Mieux vaut cracher que se laisser tenter à avaler les divins breuvages, au risque d’émerger de la balade complètement beurré…

Fin du parcours: La Rochepot, ses vignobles et son spectacu-laire château féodal (vue imprenable depuis la D35 vers St-Aubin), perché sur un promontoire: le piton de la Roche-Nolay. Com-mencé au 13e siècle, mais remanié, puis agrandi aux 15e et 16e, il perdit son donjon à la Révolution, mais possède toujours son double pont-levis et ses tourelles couvertes de tuiles vernissées et polychromes. Un site remarquable devenu musée, que l’on dé-couvre en visite guidée…Les environs regorgent de charmants villages et de paysages bu-coliques, d’autant que la Bourgogne ne se limite pas à ce petit département de la Côte d’Or, offrant dès lors d’autres occasions d’escapades. Bon voyage!

Bonnes adressesBeaune

•Hostellerie Le Cèdre (10 Bld Maréchal

Foch): tél: 0033-(0)3 80240101. Un 4*

installé sur le boulevard longeant les rem-

parts, doublé d’un restaurant gastronomi-

que. Website: www.lecedre-beaune.com

Entre Dijon et Beaune

•Gilly-les-Citeaux: Château de Gilly, mem-

bre des Grandes Etapes Françaises. Une

adresse de prestige, pour le cadre, com-

me pour la restauration, gastronomique.

Tél: 0033-(0)3 80628998.

Web: www.grandesetapes.com

•Pour les budgets plus serrés: Hôtel de

Vougeot (19 rue du Vieux Château, à Vou-

geot): 12 chambres dans une petite mai-

son installée au bord des vignes du Do-

maine Bertagna et du Clos de Vougeot.

Tél: 0033-(0)3 80620115.

www.hotel-vougeot.com.

•Castel de Très Girard, membre des Châ-

teaux et Hôtels de France, abrite 6 cham-

bres et 2 appartements dans un manoir

historique de Morey-Saint-Denis, près de

Gevrey-Chambertin.

Tél: 0033 (0)3 80343309.

Website: www.castel-tres-girard.com

Autres adresses et maisons d’hôtes

sur notre site (rubrique «Reportages»)

et sur www.bourgogne-tourisme.com

Château de Gilly

Esca

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