1
Le marketing commercial ou merchandising et la gestion des
commerces alimentaires, épiceries, super, hyper marchés…
Le commerce alimentaire moderne doit faire face à une économie de cueillette !
La vente moderne.
La vente moderne c’est le libre service. En effet, le produit doit se vendre tout seul. Le client
entre dans le magasin prend un produit, le pose dans son caddy, se dirige vers le lieu de
paiement, pose le produit sur le tapis de caisse, le reprend dans son caddy une fois payé, le
porte à sa voiture, puis le monte dans sa demeure. Ce processus se fait de façon libre sans
intervention du vendeur. Le vendeur traditionnel à tendance à disparaître aujourd’hui.
Cette évolution de la vente à des incidences sur le produit et sa présentation, de même que sur
le comportement des consommateurs, des producteurs et des distributeurs.
Concernant le produit. Le libre service implique que le produit doit se vendre tout seul.
C’est à dire que pour susciter sa vente, il doit être bien présenté c’est le
packaging (emballage), il doit correspondre à des besoins spécifiques : famille, célibataire,
famille monoparentale, enfants… appelé le packing. Le packaging du produit permet son
attrait, attirer pour être choisi, la lisibilité et explication pour convaincre le consommateur
client.
Du fait de l’absence de vendeur, le produit doit s’auto argumenter. Il doit être visible, d’ou
l’importance du linéaire dans les magasins.
Concernant le consommateur, la liberté de choix implique qu’il doit se repérer, décoder,
comprendre les différentes classifications : rayons, familles de produits, catégories … puis il
exerce son choix entre les produits, les marques, les premiers prix ... Cette évolution de
procéder de vente oblige les distributeurs à effectuer des études consommateurs en magasin.
Ces études sont une bonne base d’une démarche de merchandising. Il est communément
admis que les études du comportement du consommateur sont réalisées grâce à des panels qui
ne sont que des échantillons d’une population sur laquelle porte l’étude.
Concernant les producteurs, leur principale mutation est la visite régulière des lieux de
vente et de distribution. La volonté que leurs produits soit les mieux placées et les mieux vus
afin de faciliter leur plus grands écoulement. Leur rôle est de conseiller le chef de rayon pour
améliorer la performance des ventes.
Concernant le distributeur enfin. La distribution est devenue industrielle. On pense avant
tout à la productivité. Le service offert par le distributeur est avant tout de faciliter l’accès aux
produits pour le consommateur. Il s’en suit des efforts sur les horaires d’ouverture, le confort,
la circulation, des palettes de services de toutes sortes).
La recherche de cette productivité implique une maîtrise des charges surtout de personnelle
ainsi qu’une optimisation des frais de mise en rayon. De plus, les distributeurs ont des
fonctions de gestions financières, vu les grandes masses d’argent qu’ils encaissent chaque
jours avant le règlement des factures fournisseurs. La politique du distributeur s’est enrichie
d’une fonction de financier.
2
En effet face à la masse d’argent et la rentabilité des placements, certains distributeurs
investissent une partie de leur marge et de l’argent des fournisseurs en placement et intérêts
journaliers. Ceci leur permet de vendre des produits à prix planché car le bénéfice est réalisé
ailleurs et non sur les produits.
Ainsi il semble que les objectifs soient clairs. Pour les producteurs, c’est vendre plus. Vendre
plus de produits en plus grande quantité, optimiser le linéaire pour écouler régulièrement les
produits dans les meilleures conditions.
Pour le distributeur, vendre plus mais surtout vendre mieux en optimisant la marge et en
limitant les frais généraux.
Pour le consommateur, il lui faut optimiser son temps, faciliter son choix, avoir une offre
claire et compréhensible. Le merchandising paraît alors comme étant la meilleure façon de
valoriser un produit un rayon dans un magasin. Pour ce consommateur les motivations sont de
trois sortes.
Des motivations d’ordre économique. C’est essentiellement la motivation prix. En effet les
clients achètent parce le prix est moins cher, soit par obligation ou contraintes financières, soit
par bonne gestion réfléchie. Cette gamme de produit aura tendance à la baisse en chiffre du
fait de la concurrence des discounteurs à moins que les distributeurs les copies par leur propre
marque à bas prix.
Les motivations sécurité.
Le consommateur achète un produit une marque parce qu’il la connaît par la publicité, ou
parce qu’il l’a déjà testé. Choix des produits nationaux par sécurité ou par souci de soutenir la
production nationale.
Les motivations par image de soi. Achat en fonction de l’image que l’on à de soi vis à vis
des autres. J’achète un produit pour montrer ma position sociale aux autres. C’est le fait des
produits haut de gamme.
Ces trois types de motivations peuvent être plus ou moins importantes selon le type de
produits proposés, toutefois elles se rencontrent toujours dans l’enceinte d’une grande surface
ou d’un magasin, d’ou l’importance de bien faire attention aux études marketing.
Les paramètres d’implantation et d’agencement de la surface commerciale
Le mobilier
Il doit être efficace car c’est le support des produits donc techniquement parfait, mais aussi il
doit être quasi invisible (moins on le voit, plus on voit les produits). Dans tous les cas, il doit
répondre à trois questions. Mettre le rayon en valeur, permettre une classification claire et
adaptée à la présentation des produits.
Les meubles muraux de hauteur classique de 2,5 m de haut visible de loin, et des meubles
centraux, généralement de faible hauteur, 1,5 m de haut pour une vision globale du magasin
surtout pour la gente féminine.
Le linéaire dans les magasins est très important. L’agencement des linéaires doit permettre la
fluidité de la circulation.
3
Typologie d’agencement d’un magasin de proximité voir d’un supermarché
Dans les grandes surfaces, les périssables (crémerie, charcuterie fruits et légumes…) doivent
être mis au fonds du magasin. C’est généralement le cas. Ce sont des rayons d’appel qui
oblige le client à traverser le magasin donc à visiter aussi les autres produits, résumant la
psychologie clientèle pas vu pas pris.
Les non périssables (biscuits, épiceries) seront placées sur les gondoles centrales près des
périssables. Enfin les liquides et autres produits sur les gondoles murales ce qui permet de fois
de les présenter en palette.
Enfin, tous ce qui est bazars doit être mis hors des rayons principaux afin de ne pas entraver la
circulation des clients.
Par principe, la motivation principale de la fréquentation d’un supermarché étant alimentaire,
il s’en suit que les achats d’impulsion doivent se situer sur le circuit alimentaire, alors que les
achats de réflexion tels l’équipement de maison seront placés hors du circuit.
De plus en plus, l’on tente de mettre en place des rayons homogènes c’est à dire des rayons
ayant des familles de produits connexes. (Produits viandes, avec le laitage) ou des vêtements
avec de la lingerie masculine, féminine, pour enfants…
Le marketing et la gestion
La marge commerciale, il s’agit de l’intérêt prélevé sur un produit. Elle incorpore en
générale les frais fixes d’exploitation (Salaires, charges sociales, loyer, charges d’intérêt,
autres charges d’exploitation) et le bénéfice voulu en fonction de la concurrence.
Exemple de calcul d’une marge, et du solde de TVA par le principe du schéma des prix : du
fournisseur (prix de revient d’achat avec rabais et escompte obtenus) au prix de vente (prix de
vente avec les rabais et escomptes que voudront certainement les clients. Toute chose tant
égale par ailleurs, moins il y’aura de rabais ou d’escompte client plus la marge sera
importante. Double clic sur Excel, seules les cellules vertes permettent l’insertion des
données.
4
Produit A Produit A
PAB (achat brut) 20000,00 PAB (achat brut) 10000,00
TVA (taux) 19,60% 3920,00 TVA (taux) 19,60% 1960,00
PAB +TVA 23920,00 PAB +TVA 11960,00
Rabais obtenus 3,00% 717,60 Rabais obtenus 3,00% 358,80
PA à crédit 23202,40 PA à crédit 11601,20
Escompte 2,00% 464,05 Escompte 2,00% 232,02
PA net au fournis. 22738,35 PA net au fournis. 11369,18
Frais d'achat 3066,60 Frais d'achat 3067,60
Previent d'achat au fournis 25804,95 Previent d'achat au fournis 14436,78
Tva à payer 4228,91 Tva à payer 2365,89
PAchat sans TVA 21576,05 PAchat sans TVA 12070,88
F. Genéraux incompressibles 6555,00 F. Genéraux incompressibles 6555,00
Bénéfice voulu 2000,00 Bénéfice voulu 1500,00
MB Marge Brute 8555,00 MB Marge Brute 8055,00
PVN sans TVA 30131,05 PVN sans TVA 20125,88
TVA 19,60% 5905,69 TVA 19,60% 3944,67
PVN+TVA 36036,73 PVN+TVA 24070,56
Escompte 1,00% 360,37 Escompte 1,00% 240,71
PVC à crédit 36397,10 PVC à crédit 24311,26
Rabais probables 3,00% 1091,91 Rabais probables 3,00% 729,34
PVB +TVA 37489,01 PVB +TVA 25040,60
TVA pour l'état 1676,78 TVA pour l'état 1578,78
La marge commerciale par l’intérêt prélevé sur la vente d’un produit. Les périodes
successives d’achats et de ventes permettent aux distributeurs de cumuler des marges en
fonction de la variation des stocks et des chiffres d’affaires nettes obtenus. Clic sur le tableau
Excel incorporé pour le calcul des marges successives.
5
La gestion des prix pour améliorer la marge
Les prix étant l’élément classique de la détermination des ventes donc de la marge, sa gestion
demeure incontournables pour l‘analyse du marketing.
L’usage de l’indice des prix ainsi que l’élasticité de la demande au prix permet de remédier à
aux variations de la demande qui est soumise aux lois de la probabilité.
Double clic sur Excel, seules les cellules vertes permettent l’insertion des données.
L’usage du taux de croissance et de l’indice des prix pour déflater l’inflation sur le chiffre
d’affaires
Taux de croissance et indice des prix à la consommation
années Produit 1 Produit 2
année 1 15.00 102.00
année 2 19.00 115.00
année 3 18.00 120.00
Taux de croissance (G1-G0)/ G0*100
année 1 - -
année 2 0.27 0.13
année 3 0.20 0.18
le prix du produit 1 croît plus vite que celui du produit 2 difficile à observé à l'œil nu
le prix du produit 1 croît plus vite que celui du produit 2 difficile à observé à l'œil nu
Evolution de l'indice à la conso base année 1( Prix n/ prix de base )*100
année 1 100.00 100.00
année 2 126.67 112.75
année 3 120.00 117.65
pour acheter le produit 1 à 100 KF en an 1, il faut payer 126.666666666667en an 2 et120 en an 3 :
pour acheter le produit 2 à 100 KF en an 2 ,il faut payer 112.745098039216en an 2 et117.647058823529 en an 3 :
l'augmentation du CA sur +sieurs périodes peut être dû à la hausse des prix et non du fait des quantités vendues, mise en unité monétaire constante, vérifie la réalité du CA :
la mise en unité monétaire constante, vérifie la réalité du CA :"
Usage des élasticités pour accroître la marge commerciale pour faire des prévisions
promotionnelles. Le marketing de gestion différencie les biens suscitant un besoin primaire de
première nécessité et les biens secondaires dont l’indice des prix est déterminant sur les
quantités demandées. L’usage de l’élasticité comparative permet de remédier en parti au prix
de vente et des marges induites. La demande étant une variable aléatoire, l’influence d’une
variation des prix ou des quantités sur les produits est fonction de la stratification de ces biens.
6
Comparaison de l'évolution de deux produitsBeurre TV
prix quantité prix quantité
période 1 2 500 600 150
période 2 2,3 450 400 250
variation des quantité/prix 0,3 -50 -200 100
taux de variation 0,15 -0,1 -0,333333333 0,666666667
Elasticité prix ( taux var D/ taux var prix) -0,666666667 -2
Justification et analyse des elaticités prix
promotion baisse des prix de 5% 5%
nouveaux prix et quantitéesprix quantité prix quantité
nouveaux prix et quantitées 2,19 465 380,00 275
variation des prix et des quantités du fait de la promotion-0,05 3,33% -5,00% 10,00%
pour une promotion de baisse des prix de 0,05 sur le Beurre les quantités vendus évoluent de 465 :
pour une promotion de baisse des prix de 0,05 sur le TV les quantités vendus évoluent de 275 :
Tableau de gestion appliquée
les produits seconds varient fortement en fonction du prix, les fortes promotions sont nécéssaires:
La détermination de la marge et du profit généré par la rotation des stocks
et la valorisation du stock.
Lorsqu’un produit est provisionné deux fois dans le mois, on dit que son taux de rotation
annuel est de 12/2 soit 6 fois. La marge annuelle sur le produit est alors 6 fois la marge
mensuelle.
Tableau Excel incorporé d’analyse de la mage et du profit sur la rotation de produits (double
clic)
produits date Acht prix d'achats tva iclusfrais A. PRA T de margePVht date Vte marge brut sur produits
A 19/11/2006 25,00 10% 27,50 50% 41,25 01/12/2007 13,75
B 20/11/2006 40,00 5% 42,00 50% 63,00 02/12/2006 21,00
C 21/11/2006 50,00 8% 54,00 70% 91,80 03/12/2006 37,80
Calcul de la rotation des stocks et autres crédits clients
actifs circulents dettes
stocks moyen ( SI+SF)/2 20000 fournisseurs 50000
creances 12000
achats de marchandises 70000 vente de marchandise 270000
norme moyenne de la profession en jours
duree moyenne de stockage durée moyenne crédit client durée moyenne crédit fournisseur
45 30 60
durée moyenne stock marchandise en jour 20000 70000 102,857143
stock moyen/ ct d'achat * 360
dureé moyenne du crédit client en jour
créance client / CA TTC *360 12000 270000 16
duréée moyenne du credit fournisseur en jour
dette fournisseur / achat TTC *360 50000 70000 257,142857
7
La présentation des différents stocks
l'appréhension du stock une description sommaire et non exhaustive des différents composants du stocks
stocks de présentation représente la quantité de marchandise permettant d' achalander un rayon 150,00
stocks d'écoulement représente la quantité de marchandise permettant de couvrir la demande entre deux livraisons500,00
stocks de sécurité représente la quantité de marchandise permettant de couvrir la demande exeptionnelle et lutter contre les rupture de stocks 100,00
stocks de roulement représente la quantité de marchandise permettant de couvrir la demande le temps de la livraison ou approvisionnement. 250,00
SOCKS DE BASE invariable 1 000,00
Variation de stocks 400,00
Quantités à commander ou nouvelles commandes 600,00
SOCKS DE BASE invariable 1 000,00
La valorisation de la marge par la variation du stock, clic sur le tableau Excel incorporé
quantité cu total
Stocks initial du produit X SI 25,00 99,00 2 475,00
Achat du mois Achats 50,00 115,00 5 750,00
C.indirectes( sal, amortis, frais de gestion…)Achats 50,00 15,00 750,00
coût d'achat total (Ch. Directes + Ch.indirectes d'achats) 50,00 130,00 6 500,00
coût du stocks en CUMP S.total 75,00 119,67 8 975,00
CAMV (coût d'achat des marchandises vendues)Nombre vendus 48,00 119,67 5 744,00
Socks final 27,00 119,67 3 231,00
coût de distribution
sortie vente et chiffre d'affaires 48,00 180,00 8 640,00
charge de distribution 15% prix de vente 8 640,00
charge de distribution 1 296,00
coût de revient 48,00 119,67 5 744,00
charge de distribution 48,00 27,00 1 296,00
cout de revient total ( coût d'achat + Coût distrib + ADM) 48,00 146,67 7 040,00
marge nette totale ( CA- Ct de revient) 48,00 1 600,00
marge nette par produit 48,00 33,33 1 600,00
La rentabilité commerciale et de l’action commerciale
La rentabilité commerciale est la marge prélevée sur la vente de produit. Nous raisonnons en
marge hors taxe, en effet la taxe sur la valeur ajoutée n’influençant pas le montant de cette
marge. La taxe sur la valeur ajoutée est reversée à l’état par chaque industriel ou commerçant.
Ce n’est que la valeur que ces derniers ajoutent sur la vente du produit. Concrètement.
L’entreprise ou industriel encaisse la tva qu’elle réalise sur les ventes puis la reverse à l’état
une fois qu’elle y a déduite la TVA qu’elle à payé sur ses biens et services. La taxe sur la
valeur ajoutée est calculée sur la marge bénéficiaire prise par chaque intervenant dans le
processus fabrication-commercialisation. C’est le consommateur final qui paye la totalité de
la taxe sur la valeur ajouté. Ainsi nous pouvons résume ceci en formalisant la relation ci
dessous. Prix de vente Hors Taxe + TVA = Prix de vente consommateur.
La taxe sur la valeur ajoutée n’influence donc pas la marge commerciale de l’entreprise.
Différents taux sont appliqués. Des taux simplifié ou réduits, des taux sur les biens et services
et de fois des taux sur les biens dits de luxes.
8
Le tableau ci dessous vise à permettre de percevoir la méthodologie de décompte de la TVA
du processus de production à la vente au consommation et la totalité du montant de TVA que
les différent commerçants on collecté pour l’état.
Tableau d’Excel visant à permettre le calcul de la TVA à travers le processus production
commercialisation. Double clic pour une modification des données.
Détermination de la TVA à travers le processus production, achat, vente consommateur final
Entreprise A vente à B quantités côut unitaire montant montant
client acomptes reçues sur commande 25,00
vente de marchandises1 100 1 100,00
Tva collectée sur vente 19,60% 19,60
total cessionsolde client/ effet à recevoir débit banque 94,60
Collectée Entreprise A vente à B 19,60
Entreprise B achats quantité coût unitaire total montant montant
fournisseur acomptes versées sur commande.achat 30,00
achats de marchandises 1 100 1,00 100,00
tva déductible sur achat 19,60% 19,60 100,00
total cessionsolde fournisseur/ effetà payer crédit banque 89,60
déductible Entreprise B achats 19,60
Entreprise B vente quantité coût unitaire total montant montant
client acomptes reçues sur commande -
vente de marchandises1 300 1 300,00
Tva collectée sur vente 19,60% 58,80
total cessionsolde client/ effet à recevoir débit banque 358,80
solde Entreprise B vente 39,20
Entreprise C achat quantité coût unitaire total montant montant
fournisseur acomptes versées sur commande.achat -
achats de marchandises 1 300 1 300,00
tva déductible sur achat 0 19,60% 58,80 300,00
total cessionsolde fournisseur/ effetà payer crédit banque 358,80
déductible Entreprise C achat 58,80
Entreprise C vente finale quantité coût unitaire total montant montant
client acomptes reçues sur commande -
vente de marchandises1 560 1 560,00
Tva collectée sur vente 19,60% 109,76
total cessionsolde client/ effet à recevoir débit banque 669,76
Collectée Entreprise C vente finale 109,76
Entreprise C achateffet à recevoir débit banque 669,76
solde débit banque 50,96
9
Détermination du taux de marque d’un secteur ou d’un produit
La marge brute est la différence entre le prix de vente et le prix d’achat soit :
MB = PV- PA
Le prix de vente ht ou PV ht =PV ttc/(1+TVA)
Le taux de marque est mesuré par le taux de marge rapporté au prix de vente ht
Taux de marque = MB/PV ht
La marge totale est le produit marge brut cumulée au quantités ( Q) produite soit :
MB*Q de même le chiffres d’affaires total : PV * Q
Si le bénéfice brut est important pour les distributeurs, il incorpore le plus souvent des
bénéfices dits différés intervenant lors des remises de fin d’années qu’ils facturent le plus
souvent au producteur selon des accords. En effets les remises de fin d’années viennent
réduire chez le distributeur le montant du prix d’achat hors taxes. Toute chose étant égale par
ailleurs, cette baisse va contribuer à fortifier la marge du distributeur.
Donc, le bénéfice commercial total d’un distributeur est la somme : bénéfice brut + bénéfice
différé.
Les ratios de rentabilité du merchandising
La rentabilité du linéaire RL qui est le rapport entre le bénéfice commercial et le linéaire
occupé. Il représente une quote-part de l’investissement immobilier et mobilier.
Le linéaire est en général calculer en de linéaire développé LD c’est en dire en mètre de
tablette utilisé pour la présentation. On peut aussi déterminer le linéaire sol LS
Double clic sur le tableau d’Excel incorporé pour le calcul du bénéfice total du distributeur.
10
La valorisation d’une action commerciale passe principalement par des actions publicitaires
visant à accroître le chiffre d’affaires et la marge du distributeur. Ces actions sont très
coûteuses pour l’entreprise d’où la nécessité d’étudier avec précision les corrélations
budgétaires des actions mercatiques et les chiffres d’affaires induits.
La détermination de la corrélation entre le budget publicitaire annuel et les résultats en termes
de chiffre d’affaires induits. Clic sur le tableau d’Excel incorporé.
Analyse de l'opportunité de continuer à augmenter le budget publicité corellé au CA induit
Années 1 2 3 4 5 Total
Nombre de Points 1 1 1 1 1 5
Budget publicitaire 30'000 50'000 50'000 60'000 70'000 260'000
Chiffre d'affaires 150'000 170'000 200'000 180'000 210'000 910'000
Moyenne Budget publicitaire 52'000 Moyenne Chiffre d'affaires 182'000
Coefficient de corrélation48'500'000'000 47'320'000'000 880'000'000 2'280'000'000 83%
avec un coefficient de 0.833054179719235 le Budget publicitaire influence fortement le Chiffre d'affaires :
11
Evaluation du coût d’action publicitaire pour accroître les ventes d’un secteur dans
l’entreprise. Ainsi pour promouvoir, un rayon, l’entreprise peut réaliser cette évaluation avant
de lancer l’action. Seules les cellules vertes sont actives.
Evaluation des coûts promotionnels d'un rayon avant réalisationPour promouvoir la vente sur un rayon de commerce alimentaire
L'entreprise envoie de publipostage publicitaire, à 2500 détenteurs de cartes fidelités
Montant du bon de réduction en KF inscrit sur le publipostage 4
Montant du panier moyen de la clientèle KF avant cette publicité 36
Taux de marque de l'entreprise 42%
Nbre de personnes estimées qui utiliseront le bon 35% utiliseront le bon
Hausse des ventes probables attendue pour les utilisateurs du bon 30% avec les bons
Hausse des ventes probables attendue pour les non utilisateurs du bon 25% sans les bons
Devis et frais de publipostage en appel d'offre
Poste de frais devis
Conception du messages publicitaires en KF 150
Photocomposition et montage en KF 500
Total couts fixes 650
Impression quadrichrome ou autres types d'impression des cartes (CU) 0.5 2500
Fourniture d'enveloppes pour les cartes (CU) 0.35 2500
Mise sous pli des cartes (CU) 0.03 2500
Coûts de l'affrachisement des cartes ou distribution (CU) 0.8 2500
Coût variable
Coût Total du publispostage
Coûts des bons de réductions
Nombre de clients utilisants les bons 2500 35%
Nombre de personnes qui ne l'utiliseront pas 2500 65%
Coûts des bons de réduction 4 875
Analyse de la rentabilisté de l'opération
Augmentation attendu du chiffre d'affaires du rayon ou de l'entreprise
Par les utilisateurs du bon 875 36 30%
Par les non utilisateurs du bon 1625 36 25%
Total des augmentation de chiffre d'affaires 9450 14625
Marge dégagée par ce supplément de CA au regard du taux de marque24075 42%
Résultat de l'opération
Coût total publipostage 4850 bons de réduction
Coût du Publipostage et bon de réduction 8350
Marge dégagée par l'opération de promotion 10111.5
Résultat 1761.5
L'exercice promotionnelle sera un succès, le coût de l'opération est inférieur à la marge dégagée d’où le résultat positif
12
Les analyses prévisionnelles en termes de demande, de vente, de chiffre d’affaires
Afin de faire des meilleures prévisions en termes de chiffre d’affaires et permettre la
conception d’un budget de trésorerie plus efficace, les directeurs financiers peuvent s’aider
des coefficients saisonniers. La demande étant par principe soumise aux lois des variables
aléatoires, le chiffre d’affaires escompté va suivre le même principe que cette demande
suivant les saisons. Le tableau ci-dessous permet de déterminer la contribution des saisons
aux CA.
Détermination des coefficients saisonniers pour percevoir leur influence sur le CA
Années/ TrimestresTrimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Total
1,00 202,00 150,00 50,00 100,00 502,00
2,00 210,00 170,00 200,00 110,00 690,00
3,00 218,00 190,00 350,00 120,00 878,00
4,00 226,00 210,00 500,00 130,00 1 066,00
5,00 234,00 230,00 650,00 140,00 1 254,00
Moyenne par trimestre 218,00 190,00 350,00 120,00 219,50
Coefficient trimestriel 0,99 0,87 1,59 0,55 4,00
coefficient en % 0,25 0,22 0,40 0,14 1,00
prévision chiffre d'affairesmontant voulue 1 000,00
pondération trimestrielle 248,29 216,40 398,63 136,67 1 000,00
pondération en % 248,29 216,40 398,63 136,67 1 000,00
Pour un chiffre d'affaires prévisionnel de 1000 KF le Trimestre 1 contribuera pour 248,291571753986 des ventes soit 0,248291571753986 KF:
Pour un chiffre d'affaires prévisionnel de 1000 KF le Trimestre 2 contribuera pour 216,400911161731 des ventes soit 0,216400911161731 KF:
Pour un chiffre d'affaires prévisionnel de 1000 KF le Trimestre 3 contribuera pour 398,633257403189 des ventes soit 0,398633257403189 KF:
Pour un chiffre d'affaires prévisionnel de 398,633257403189 KF le Trimestre 4 contribuera pour 136,674259681093 des ventes soit 0,136674259681093 KF:
13
Analyse prévisionnelle du chiffre d’affaires. Plusieurs procédés de calcul permettent de
déterminer le chiffre d’affaire prévisionnelle. Les fonctions, tendances, les matricielle des
moindre carrée, les fonctions des points moyens… aussi nombreux que cela puisse être, une
analyse prévisionnelle prend comme référence les données passées pour faire les prévisions
de l’avenir.
Toutefois, les gestionnaires dans le secteur de la distribution et de la grande distribution
devraient préférer la méthode des moindres carrés produisant un écart type plus réaliste.
Double clic sur le tableau d’excel ci-dessous, les cellules vertes permettent l’insertion des
données.
Analyse des ventes prévionnelles par la méthode des moindres carrées
Evolution des ventes
années ventes XY YI XI^2 YI^2 XI*YI
1 300 1 300 1 90000 300
2 800 2 800 4 640000 1600
3 759 3 759 9 576081 2277
4 900 4 900 16 810000 3600
5 1020 5 1020 25 1040400 5100
15 3779 55 3156481 12877
Xbarre ( somme XI/ N) 15 5 3
Ybarre (somme YI/N) 3779 5 755,8
a Coefficieint directeur 1540 10 154
b ordonnées ( Ybarre- aXbarre) 755,8 462 293,8
Equation (ax+b) 154 x + 293,8
Prévision année 6 154 6 293,8 1217,8
le chiffre d'affaires probable pour l'année 6 avoisinera les 1217,8 KF:
Déterminer le prévision du chiffre d'affaires futur en fonction ses tendances d'évolution
Années 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 Total
Nombre de Points 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 5,00
Chiffre d'affaires 300,00 800,00 759,00 900,00 1 020,00 3 779,00
Les points moyens 2,00 4,50
Les points moyens 619,67 960,00
coefficient directeur 136,13 ordonnée 347,40
prévision chiffre d'affairesAnnée voulue 6,00 CA prévisionnelle 1 164,20
le chiffre d'affaires probable pour l'année 6 avoisinera les 1164,2 KF:
Les prévisions par les moindres carré est meilleure que celle par l'ajustement linéaire d’où l'écart 53,60
Tableau de gestion appliquée
La conception du budget de trésorerie, trimestriel ou annuel.
La gestion d’un point de distribution alimentaire n’échappe pas au principe de la rigueur
budgétaire. Le budget de trésorerie nécessite l’établissement du budget des achats, celui des
ventes, celui de la TVA avec les investissements opérés. Tableau d’Excel incorporé pour le
budget.
14
Etablissement des budgets des achats et des ventes prévionnels trimestriel
budget prévisionnel achatsjanvier février Mars
achats HT 125000 35000 100000
TVA
19,60% 24500 6860 19600
Totaux 149500 41860 119600
les fournisseurs sont réglés 50% à 30 jours 50% à 60 jours
extrait du bilan N-1 Dettes fournisseurs 37000
budget prévisionnel des ventesjanvier février Mars
Ventes HT 325000 125000 250000
TVA
19,60% 63700 24500 49000
Totaux 388700 149500 299000
les clents réglent 80% au comptant 20% à 30 jours
extrait du bilan N-1 les créances sur client 3500
détermination des décaissements prévionnelsjanvier février Mars
dettes fournisseur N-1 selon %18500 18500
reglèment des achats de janvier selon % 74750 74750
reglèment des achats de février selon % 20930
reglèment des achats de Mars selon %
Total décaissement budget 18500 93250 95680
détermination des encaissements prévionnelsjanvier février Mars
créances client N-1 selon % 3500
reglèment des ventes de janvier selon %310960 77740 0
reglèment des ventes de février selon % 119600 29900
reglèment des ventes de mars selon % 239200
Total décaissement budget 314460 197340 269100
BUDGET DE TVA TRIMESTRIEL
budget de tva sur ventejanvier février Mars
encaissement des ventes HT 325000 125000 250000
TVA sur ventes 63700 24500 49000
décaissement sur achats approvisionement125000 35000 100000
TVA sur achats 24500 6860 19600
autres charges de gestion soumise à Tva35000 35000 35000
TVA
19,60% 6860 6860 6860
frais de renouvellement mobilier et autres immobilisations soumises à TVA1560 2000
report de TVA N-1 25000
Budget de TVA
TVA sur vente 63700 24500 49000
TVA sur achats 24500 6860 19600
TVA sur autres charges de gestion6860 6860 6860
TVA sur immobilisation 305,76 392
Total TVA à décaisser 32340 10474,24 22148
report de tva antérieur 25000 6860 10474,24
Tva du mois pour l'état 25000 17334,24 32622,24
Tableau de gestion appliquée
15
BUDGET DE TRESORERIE DU TRIMESTRE
Budget de trésorerie trimestrieljanvier février Mars
Budget de trésorerie 314460 197340 269100
les emprunts 30000 30000 30000
Total encaissement 344460 227340 299100
les décaissements achats 18500 93250 95680
autres charges 35000 35000 35000
salaires / charges sociales 120000 120000 120000
investisssement de l'entreprise 50000 0 0
charges d'intérêts 25000 25000 25000
Tva à décaisser 25000 17334,24 32622,24
Total décaissement 273500 290584,24 308302,24
trésorerie(banque/ caisse)
solde du mois 45000 115960 52715,76
encaissement 344460 227340 299100
decaissemen 273500 290584,24 308302,24
Trésorerie de fin de mois 115960 52715,76 43513,52
Conclusion.
La gestion d’un commerce alimentaire aussi important que soit la taille obéit, à des règles
particulières de gestion du fait des fortes péremptions qui entourent les produits à vendre.
Contrairement à d’autre secteur d’activité ou la vente nécessite la présence d’un conseiller, la
vente d’un produit alimentaire doit se faire tout seul. Le commerce alimentaire nous fait donc
revenir à une économie de « Cueillette ». Cette vente moderne qui, de plus en plus s’élargit à
d’autre type de commerce jusque là épargné, va entraîner la réactivité au niveau des
producteurs via le merchandising « pas vu pas pris » mais aussi des distributeurs qui doivent
adapter non seulement les lieux de ventes (horaires, stationnement, garderie..) et proposer des
nouveaux services ( livraison à domicile, carte de crédit, de fidélité …) à ce consommateur
informé, qui à un comportement de caméléon de fait de sa rationalité de moins en moins
limitée dans la psychologie Saimoniène. Face à cette demande caméléon, seule une gestion
rigoureuse du centre de profit peut permettre sa pérennité. Du fait de la péremption élevée des
produits dans le domaine de la distribution alimentaire, la gestion des stocks deviens
l’objectif stratégique. Ainsi l’analyse des indicateurs, tels que le taux de passation, de
possession, de la durée de rotation, procédés de valorisations, ou encore le taux de marque via
la marge, doivent permettre à l’entreprise de répondre à la demande juste à temps et sans
gaspillage. Par ailleurs, le distributeur commerçant est devenu un véritable financier, vu la
masse des fonds gérés chaque jour. Ce rôle de financier, leur permet en parti de compenser la
réduction des marges du fait de la demande de plus en plus aléatoire mais aussi de vendre à
des prix planché car la marge est réalisée par les placements financiers opérés.