Date post: | 03-Apr-2015 |
Category: |
Documents |
Upload: | audric-ferrari |
View: | 109 times |
Download: | 0 times |
METABOLISME PHOSPHOCALCIQUE
Dr.S. Arrestier
l‘os• Sa composition:
– Trame osseuse= matrice extracellulaire organique• Collagène, ostéopontine, ostèocalcine, ostéonectine, sialoprotèine
• La substance fondamentale ( protéoglycane)
• Substance minèrale
– Les cellules osseuses:• Ostéoblastes ostèoformatrices
• Ostèocytes ostèoformation/ostèorèsorption( homéostasie phosphocalcique)
• Ostèoclastes rèsorption
Rappel : OS = EQUILIBRE
Destruction / Construction
Ostéoclaste / Ostéoblaste
Résorption / Accrétion
La Balance Ostéoclaste / Ostéoblaste
Haut niveau de remodelage
Bas niveau de remodelage
Remodelage osseux permanent
Os Cortical / Os spongieux
Métabolisme phosphocalciqueMétabolisme phosphocalcique
•Ions minéraux
CALCIUM: 1/1000 du calcium de l’organisme est dans le sang
La calcémie est étroitement contrôlée.
(normale de 2,2 à 2,6 mmol/l)
40% lié à l’albumine
CALCEMIE = 10% lié aux anions . . .
50% calcium ionisé
Métabolisme phosphocalcique(2)Métabolisme phosphocalcique(2)
•Ions minéraux
Ca corrigé = Ca mesuré + [40 – Albuminémie (g/l)] * 0,02 mmol/l
« fausse hypercalcémie » si deshydratation extra-cellulaire
si hyperprotidémie
Calcium: os(99%),tissus mous, sang
Apport: alimentaire ( 600 à 1000mg/j), réabsorption rénale
Perte: digestive, urinaire, sudorale
PHOSPHORE : normale de 0,7 à 1,2 mmol/l
Métabolisme phosphocalcique(3)Métabolisme phosphocalcique(3)
•Une Hormone hypocalcémiante:
Calcitonine ( rein, os)
•Deux molécules hypercalcémiantes:
Parathormone (1-84 PTH intacte)
et Vitamine D (1-25 (OH)2D3) ou calcitriol (alimentaire, peau)
stimule la résorption, absorption rénale, absorption dig de calcium
•Trois Organes cibles
REIN: Pertes calciques rénales et réabsorption tubulaire
TUBE DIGESTIF: Absorption digestive et pertes fécales
OS: Résorption et accrétion osseuse
Actions biologiques de la CALCITONINE :
hormone HYPOCALCEMIANTE
OS: inhibition de la résorption osseuse ostéoclastique
freine la libération de calcium d’origine osseuse, dans le sang
REIN: diminue la résorption tubulaire (taux de réabsorption)
du calcium et du phosphore
hyperphosphaturie / hypophosphorémie
INTESTIN: -
CALCITONINE = hormone HYPOCALCEMIANTE
Phosphaturie
OSTéOCLASTES
TRP Phosphore
CalcémieDiminue
PhosphorémieDiminue
Actions biologiques de la PTH : hormone HYPERCALCEMIANTE
OS: augmente la résorption osseuse en stimulant les ostéoclastes
stimule la libération de calcium d’origine osseuse, dans le sang
REIN: augmente la résorption tubulaire de calcium,
diminue le taux de réabsorption de phosphore (TRP) :
hyperphosphaturie / hypophosphorémie
INTESTIN:
Synergie avec la Vit D, pour augmenter l’absorption intestinale de calcium
la Parathormone = hormone HYPERCALCEMIANTE
Phosphaturie
TRP Phosphore
Calcémie
+
OSTéOCLASTES
Calcémie +Phosphorémie
DiminueCalcémie +
Actions biologiques de la VITAMINE D :
vitamine HYPERCALCEMIANTE
OS: augmente l’accrétion osseuse (en stimulant les ostéoblastes)
favorise la fixation du calcium d’origine sanguine, dans l’os
REIN: augmente le taux de réabsorption de phosphore (TRP) :
hypophosphaturie / hyperphosphorémie
INTESTIN:
Synergie avec la PTH, pour augmenter l’absorption intestinale de calcium
la VITAMINE D = vitamine HYPERCALCEMIANTE
PhosphaturieDiminue
OSTéOBLASTES
PhosphorémieAugmente Calcémie +
TRPPhosphore
CalcémieDiminue
Hypercalcémies :Hypercalcémies :Signes cliniques:
Généraux : asthénie / anoréxie / amaigrissement
Digestifs : Douleur abdo / constipation / nausées / vomissements
Dyspepsie / Ulcère gastro-duodénaux / pancréatite
Cardio : Tachycardie / Raccourcissement du QT / HTA
Rénaux : Polyurie / Polydipsie / Néphrocalcinose
Neuro-psychiatriques: Céphalées / Tb de concentration et mémoire
Somnolence / dépression
Stupeur / Coma
Neuro-musculaires: fatigabilité / déficit moteur proximal / hypotonie
Hypercalcémies (2):Hypercalcémies (2):
Crise hypercalcémique aiguë : (> 4 mmol/l = sévère)
Agitation, délire, convulsions, coma.
Vomissements incoercibles, fièvre, déshydratation sévère,
Insuffisance rénale aiguë, arrêt cardiaque (FV).
POTENTIEL MORTEL
2,2 2,6 modérée 3,0 moyenne 3,5 grave 4,0 mmol/l
Hypercalcémies (3):Hypercalcémies (3):
Causes:
•Tumeurs solides / myélomes multiples / lymphomes : 80%
•Hyperparathyroïdie primaire : 10%
•Toxiques et médicamenteuses : intox vitamine D / thiazidiques/lithium
•Hypercalcémies d’immobilisation : enfants / Paget
•Autres . . .( insuffisance rénale)
Donc URGENCE DIAGNOSTIQUE et THERAPEUTIQUE
hypocalcémie
• Signes cliniques:– Neuromusculaires
(Chostek)– Spasmes laryngés– Tétanie– Convulsion– Cardiaque (QT,fv)
• Causes:– Chélation IV du Ca(médic)– IR– Hypopara acquise, génétique– Hypovitaminose D
CAT: REA SUPPLEMENTATION VIT D
Douleurs osseuses :Douleurs osseuses :
Douleurs « mécaniques » : à l’effort, debout, à la marche
en zone de charge (squelette jambier)
cédant au repos, sans réveil nocturne
Parfois impotence fonctionnelle majeure
Douleurs « inflammatoires »: Permanentes, diffuses
Cause de réveil nocturne, insomniantes
Altération de l’état général
Parfois impotence fonctionnelle majeure
Attention car il y a fracture et fracture!
BILAN PHOSPHO-CALCIQUE:BILAN PHOSPHO-CALCIQUE:
Bilan = entrées / sorties
Apports Alimentaires de calcium (1 à 1,5 grammes/jour)
Régime libre, sans prise médicamenteuse de calcium
3 jours de suite
Calcémie, Calciurie
Phosphorémie, Phosphaturie
Créatininémie, Créatininurie
Albuminémie, EPS
NFS, ionogramme sanguin , VS
BILAN PHOSPHO-CALCIQUE(2):BILAN PHOSPHO-CALCIQUE(2):
Bilan plus fin: Calcium ionisé (1,1 à 1,3 mmol/l)
25-OH Vitamine D
1-84 PTH intacte
activité ostéoblastique = Ostéocalcine plasmatique Phosphatases alcalines
Activité ostéoclastique = calciurie des 24h
Télopeptides urinaires
Quantité d’os
Qualité de l’os
Risque de chute
Force de l’impact
Résistance osseuse
Traumatisme
FRACTURE
Examens complémentaires:Examens complémentaires:
•Radiographies: principes de lecture des clichés osseux
Aspect quantitatif de l’os : trame appauvrie, ostéoporotique
aspect peigné des vertèbres . . . –30%
Aspect qualitatif de l’os : contours des corticales
interruption = fractures / fissures
disparition = envahissement
signe du puzzle (vertèbres)
Ostéocondensation ou ostéolyse focale
Examens complémentaires:Examens complémentaires:
•Radiographies: exemples
Examens complémentaires:Examens complémentaires: Radiographies: exemples
OSTEOPOROSE
Osteoporose = baisse de la densité minérale
osseuse
30%-40% des femmes ménopausées
50% des femmes de + de 75 ans
Fracture poignet 14% 55-60 ans
TV 44% 70-75 ans
col fémur 19% 80 ans
• 40 000 à 65000 TV
• 35000 fractures poignet
• 45 000 fractures du col
• coût: 4 milliards/an
• mortalité à 2 ans: 35%
Définition de l ’ostéoporose
• « Affection générale du squelette caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une altération de la microarchitecture du tissu osseux, conduisant à une augmentation de la fragilité osseuse avec risque accru de fracture »
Osteoporose primitive
• Post-ménopausique
• sénile
FR ostéoporose
• Génétique: race(blanche>noire)
• atcd familial
• faible indice masse corporelle
• environnement
• tabac, alcool
• sédentarité
• malnutrition(faible apport calcique)
Ostéoporose secondaire
• Médicaments
• Métaboliques– Hyperpara, cushing,hypert
• Néoplasique– myélome
• Troubles gastro-intestinaux – Malabsorp, m coeliaque, crohn
• Immobilisation prolongée
• Médicament:
– corticoïde– hormone thyroïdienne– héparine– Gonadique: puberté tardive, anorexie
mentale, ménopause précoce ou sans THS
Examens complémentaires
• Bilan biologique:– O. primitive : normal– O. secondaire : patho
Mesure de la DMO
• Absorptiométrie biphotonique
• irradiation <10 à 100x/RP
• reproductibilité: 1% si même appareil
• sites mesurables: rachis, col et poignet
• os trabéculaire et os cortical
• BMD: g/cm2
• T score, Z score
Masse Osseuse1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 56 61 66 71 76 82 87 92 97
Age
Femmes
Pic de masse osseuse Carence oestrogénique
Carence vitamino-calciqueoestrogénique
d'activité physique+
chutes
Hommes
hommes
femmesF.E.S.F.
Pic de masse osseuse:
F = 11 à 14 ans
H = 13 à 17 ans
Déterminisme
du pic de masse osseuse:
Facteurs génétiques : sexe : ♀>♂
Ethnique : noirs > asiatiques et caucasiens
Nutritionnels : apport calcique (sodé, protidique et calorique)
Endocriniens : stéroïdes sexuels, Calcitriol, I.G.F.-1
Mécaniques : activité physique, Poids corporel
Examens complémentaires:Examens complémentaires:
•Ostéodensitométrie : technique rachis lombaire
Examens complémentaires:Examens complémentaires:
•Ostéodensitométrie : technique col fémoral
Examens complémentaires:Examens complémentaires: Ostéodensitométrie : Résultats
Déminéralisation osseuse diffuse = Ostéoporose
Définition Ostéo-densitométrique (O.M.S.):
T score entre –1 et –2,5 DS (ostéopénie)
T score < –2,5 DS (ostéoporose)
T score < –2,5 DS et fracture (ostéoporose avérée)
Signes cliniques D.M.O.Signes radiographiques
Ostéomalacie Ostéoporo-malacie
Myélome multiple Ostéoporose
Sénile
Ostéoporose Post-ménopause
Ostéoporose Secondaire
Déminéralisation
Osseuse Diffuse
Déminéralisation
Osseuse Diffuse
OstéoporoseOstéoporose
OSTEOPOROSE: Présentation clinique
Symptomatique:
Spongieux: Tassement vertébral
fracture sacrum
Cortical: Fracture du col fémoral (FESF)
Déformations +/- Douleurs
OSTEOPOROSE: Présentation clinique
Asymptomatique :
Déminéralisation radiographique (30%)
Striation verticale
Fin liseré dense
D.M.O.
Masse Osseuse
1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 56 61 66 71 76 82 87 92 97
Age
Femmes
Pic de masse osseuse Carence oestrogénique
Carence vitamino-calciqueoestrogénique
d'activité physique+
chutes
Hommes
hommes
femmesF.E.S.F.
Ostéoporose Post-Ménopausique (primitive)
Trabéculaire-spongieux
Carence oestrogénique
Bilan P/Ca normal
Age moyen : 53 ans
Ménopause précoce : < 40 ans
Ménopause tardive : > 55 ans
Masse Osseuse
1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 56 61 66 71 76 82 87 92 97
Age
Femmes
Pic de masse osseuse Carence oestrogénique
Carence vitamino-calciqueoestrogénique
d'activité physique+
chutes
Hommes
hommes
femmesF.E.S.F.
Ostéoporose Sénile (primitive):
Corticale (col)
Hyper parathyroïdie secondaire
Mortalité à 1 an :
20% chez les femmes
Mortalité à 2 ans :
48% chez les femmes
36% chez les hommes
Institutionnalisation définitive : 20% à 2 ans
Ostéomalacie ou Ostéoporo-malacie (2 nd):
Défaut d’ensoleillement, Carentiel,
ATCD, Iatrogène, Malabsorption
Douleurs mécaniques en zone portante:
Squelette jambier, bassin, rachis
Carence vit.D
+/- déficit phosphoré
Déminéralisation
Trame délavée
Stries de Looser-Milkmann
Calcémie
Phosphorémie
Calciurie et Phosphorurie
Phosphatases alcalines
25 OH Vit D3
Myélome multiple:
Age > 40 ans
Pic de fréquence vers 60 ans
Douleurs intenses, permanentes,
rebelles, costales et rachidiennes
A.E.G.
+/- Signes d’hypercalcémie
+/- Signes neurologiques
Hyperparathyroïdie primitive:
2 F / 1 H et > 40 ans
Manifestations d’hypercalcémie
CCA secondaire
Amincissement corticale
Résorption sous-périostée
Géodes-lacunes
Douleurs mécaniques en zone portante:
Membres inférieurs, bassin, rachis
Calcémie
Phosphorémie
Calciurie et Phosphorurie
Acidose hyperchlorémique
1-84 PTH
Pourquoi les femmes ménopausées
• Carence en oestrogène
Os et ménopause
• Pic masse osseuse: 30 ans• Après 40 ans: diminution 1 à 2% / an• Après ménopause : perte osseuse accélérée et
surtt vertébrale • Préménopause -0.8%/an• Périménopause: -2.3%/an• 5 ans après ménopause: -0.8%
Callagher 1987 JBMR 2: 491-496Ribot 1988 Bone Min 5:89-97Pouillès 1995:Calcif Tissue int 52: 340-343
Os et ménopause
• Perte osseuse post-ménopause rapide:-4.4 à-6.4% 1ère année-1.8 à -5.2% 2è année-0.8 à -0.5% 3è année• 25% OP après 5 ans de ménopause• 50% perte osseuse dans les 10 ans après
ménopause se fait dans les 3 premières années
(Nilas, Christiansen: Eur J Clin Invest 1988;18:529-534)
OS et THS
• BMD RLS : 10 ans THS : +13.1%
: sans THS : - 4.7%
Si pas THS, risque fracture passe de 28 à 40%
10 ans THS, risque fracture passe à 13%(Eriken; Bone 1996; vol 19 S5)
• THS sur BMD avt 60 ans:
Diminution du risque de fracture non vertébrale
quelque soit le type de THS (Mosekilde
Maturitas;2000) et à tous les sites (Cranney 2000)
OS et THS
• femmes plus de 65 ans sous THS:
-Fracture poignet RR : 0.39
-TV RR : 0.60
-CF RR : 0.60 (IC 0.36 à 1.02)
mais nécessité THS plus de 10 ansCauley 1995 Ann of Intern Medicine 122: 9-16
OS et THS• Framinghan Study (6700 femmes):
Pas d’effet THS sur BMD col des femmes de + de 75 ans et si ttt pris - de 7 ans
alors que protection /TV et poignet persiste, si débuté dès début ménopause
( Felson NEJM 1993: 329: 1141-1146)(Cauley Ann Inter Med 1995; 122; 9-16Maxim Osteoporosis int 1995; 5:23-9Felson NEJM 1993 329/ 1141-46)
Os et THS
Pas de différence sur risque fracturaire si THS débuté après 60 ans
CauleyBMJ 1998: 316: 316 1858-63; Callagher JBMR 1999: 209
OS et THS
Les études cas contrôles suggèrent nécessité ttt au moins 5ans, qqsoit type THS pour réduire les fractures
(Weiss, NEJM 1980 303:1195-8; Paganini Ann Int Med 1981; 95: 28-31; Hutchinson Lancet 1979
705-9)
Os et THS
• Au niveau du col du fémur, le gain est moins important : +1.7% à 36 mois ttt
• L’effet des estrogènes est plus marqué au niveau des vertèbres qu’à celui du col fémoral
Os et THS
• dose minimale d’estrogène pour prévention de l’os:
-0.625 mg CEE ( estrogènes équins)-17β estradiol : 2 mg per os; : 0.05mg transdermique : 1.5mg per cutané (Lindsay; Obstet Gynecol 1984; 63:759-63; Stevenson; Europ J of
Obst 1996; Tremollières 1998)
Os et THS
• Pas d’effet rémanent THS, perte bénéfice en 1 à 2 ans après arrêt ttt : effet suspensif THS (Christiansen Lancet 1981:
459-61)• Effet plateau THS au bout 4 ans• 10 à 21 % de non répondeurs (Rozenberg;
Maturitas 1993; 17:205-210)
• Réponse au THS est individuelle (Greendale et coll, Arch. Int. Med 2002; 162:665-672)
Conclusions : os et THS
THS reste le seul ttt préventif de l’ostéoporose post ménopausique pour les 40% de femmes ménopausées qui
en souffriront, à condition de le débuter près de la ménopause et au moins 5 à 7
ans
Conclusions sur cancer du sein
• Études montrent une faible augmentation du risque mammaire, à partir de la 5è année avec de nombreuses divergences (pas d’évidence statistique comme pour cancer endomètre et estrogènes)
• Ce risque disparaît à l’arrêt du ttt• Les facteurs de risques du cancer du sein sont
connus• Le THS devrait être proscrit chez ces femmes
du fait de son rôle promoteur et non initiateur.
Conclusions
• THS prescrit par voie cutanée garde sa place pour le ttt des BC( Afssaps: « tant que durent les symptômes ») et en prévention de l’ostéoporose chez les femmes à risque
• facteurs de risque d’ostéoporose et de cancer du sein sont mieux répertoriés et hiérarchisés.
• Toutes les femmes ménopausées n’ont pas besoin de THS
• La principale CI du THS est la crainte ou le refus de la patiente.
Alternatives au THS: les SERM
Modulateur sélectif de l’activation des récepteurs aux estrogènes
Raloxifène
EvistaOptruma
• Agoniste os et cardiovasculaire
• Antagoniste sein et utérus
• RR nouvelle fracture:
• 0.5 (si pas atcd fracture) • 0.7 (si atcd TV)
• Pas d’efficacité sur col du fémur• Diminution 2/3 incidence cancer sein• Risque thrombotique: idem THS
bisphosphonates
• Alendronate: Fosamax
• Risedronte: Actonel
• Etidronate: didronel
• Puissants inhibiteurs de la résorption
• Mécanismes cellulaires et moléculaires :– nombre des ostéoclastes activité des ostéoclastes lors début
résorption os contenant Bisphosphonate– sécrétion d’un inhibiteur des
ostéoclastes synthétisé par les ostéoblastes
Mode d ’action
Les AMM en France• Etidronate (Didronel 400mg): AMM: 1990
TT curatif de l’OP post-ménopausique avec au moins 1 TV
• Alendronate (Fosamax) AMM: 1996
– 10 mg: traitement de l’OP post-ménopausique
– 5 mg: (NR) Prévention OP post-ménopausique chez femmes à risque élevé d’ostéoporose
• Risédronate (Actonel 5mg) AMM: 05/2000
– TT OP post-ménopausique avérée, pour réduire le risque de fractures vertébrales et fractures hanches (oct 2001)
– Prévention OP post-ménopausique chez femmes à risque élevé d’ostéoporose (NR)
Parathormone
• Tériparatide: forsteo
• Ttt ostéoformateur de la microarchitecture osseuse
• -65% nouveau TV à 18 mois; pas d’efficacité sur les fractures de hanche
• Ttt quotidien par voie s/c pdt 18 mois
Résumé des études• A l’arrêt de la PTH: il persiste une augmentation
résiduelle de la DMO à 30 mois et il persiste une réduction fracturaire à 18 mois
• L’augmentation de la DMO est plus importante au rachis (dès 6 mois) et au col (dès 1 an) qu’avec l’alendronate
• L’association d’un THS à la PTH permet une augmentation de la DMO lombaire et fémorale très supérieure à celle obtenue avec THS seul. La poursuite du THS seul permet de maintenir l’augmentation de la DMO induite par la PTH pendant 1 an après l’arrêt de celui-ci
Résumé des études (suite)
• Résultats préliminaires: pas d’indication association PTH-alendronate
• Les patientes traitées préalablement par Alendronate ou raloxifène répondent à la PTH (marqueurs et DMO); réponse plus satisfaisante si raloxifène préalable par rapport à Alendronate préalable
• L’Alendronate en relai de la PTH permet un gain supplémentaire rachidien et fémoral.
Mais aussi
• Apport alimentaire vitamino-calcique– Ca: 500 – 1g/j ; Vit D:800 UI/j
• Activité physique
• Prévention des chutes
• Ttt de la cause
• Calcium– Laitage (froY)
– Contrex, hepar– Brocolis– Endives– Haricots blancs
• Vit D– Cèpes– Huile de foie de morue– Œuf (jaune)– Lait– Anguille– Poissons( crevette,
hareng, saumon, sardine)
ARTHROSE
LA DOULEUR MECANIQUE• Apparaît à la mise en mouvement (périmètre de
marche)• cède au repos, • ne réveille pas le malade la nuit• Le matin au réveil, le malade est mieux que le
soir. • court dérouillage• 2 atypies
–peuvent faire mal la nuit : Calmées par modification de position
–épanchement articulaire = la douleur se rapproche de la douleur inflammatoire--> analyse du liquide articulaire
LA DOULEUR INFLAMMATOIRE
• Réveille le malade dans la 2e partie de la nuit• Peut être permanente• Peut n’apparaître que vers 3 heures du matin• Maximum au réveil, elle s’améliore après une
période de dérouillage (dérouillage matinal)• Douleur d’horaire inflammatoire ≠ rhumatisme
inflammatoire :–Tumeur osseuse maligne–Tumeur bénigne (ostéome ostéoide)–Neurinome intrarachidien
L'INTERROGATOIRE Douleur et gêne fonctionnelle.
• La douleur (symptôme fondamental et souvent dominant)– topographie et ses irradiations– mode d'apparition, spontané ou provoqué (choc,
surmenage anormal, mouvement forcé, activité inhabituelle)
– ancienneté– caractères: sensations de broiement, de crampes,
douleur sourde, mal définie, douleur permanente ou intermittente.
– douleur spontanée, à recrudescence nocturne, plutôt d'origine inflammatoire
– douleur mécanique, disparaissant la nuit, calmée par le repos, majorée par l'utilisation excessive, plutôt d'origine dégénérative
L'INTERROGATOIRE• La gêne fonctionnelle
–permanente–permanente, mais à recrudescence matinale– intermittente avec épisodes de blocage articulaire – intermittente, dans certains efforts–Cotation et qualité de vie
• Les Antécédents–personnels – familiaux (pas trop)
L'EXAMEN CLINIQUE• 1) L'inspection :
– a) La coloration de la peau– b) Les modifications de volume– c) Les déformations ostéo-articulaires– d) Les attitudes vicieuses
• 2) La palpation = essentiel– repères anatomiques– capsule et formations ligamento-capsulaires– points douloureux électifs, péri-articulaires– synoviale– épanchement intra-articulaire
• 3) Exploration de la mobilité
Y-a-t-il un épanchement articulaire ?
• Choc rotulien
• Signe du flot
• Diagnostic différentiel :
–hygroma rotulien
–bursite de la patte d’oie
–kyste poplité
Nature de l’épanchement
•Liquide mécanique jaune, citrin, translucide, visqueux
•Liquide inflammatoire, trouble
LE LIQUIDE ARTICULAIRE
• Le nombre des cellules du liquide
– < à 1500 Mécanique– > à 2000 Inflammatoire
• Culture• Micro-cristaux
Arthrite Arthrose
Signes Cliniques
Douleur inflammatoire = noct Mécanique = diurne
Tuméfaction Diffuse(épanchement +épaississement
synovial)
Irrégulière(ostéophyte
±épanchement)
Rougeur + 0
Chaleur + 0
Signes RadiologiquesPincement del’interligne
Diffus Localisé
Géodes Microgéodes Géodesd’hyperpression
Ostéophytose 0 +
Arthrite Arthrose
Signes biologiquesVS Augmentée 0
Liquide ArticulaireFluide Visqueux
Eléments > 2000 < 1000
Protéines > 30 g/l < 30 g/l
L’arthrose Sémiologie
• Signes fonctionnels :• douleur mécanique, douleur de mise en route• raideur et impotence fonctionnelle tardive• craquements fréquents
• Examen clinique :• tuméfaction irrégulière• hypertrophie osseuse• lipomatose sous-cutanée• coloration et chaleur normales
Rx
•Arthrose :–radiographies
–face,
–profil,
– schuss (genou fléchi de 30°),
– incidence fémoro-patellaire
L’ARTHROSE• Signes radiologiques :• pincement de l’interligne• condensation de l’os sous-chondral• géodes• ostéophytose
• biologie normale
• liquide articulaire < à 2000 éléments
• biopsie synoviale : pas d’intérêt
Classification des arthroses
•2. Arthrose secondaire
•1. Arthrose primitive
Traitement de l’arthrose–antalgiques–anti-inflammatoires–infiltrations–repos–perte de poids–acide hyaluronique–lavage articulaire
–ostéotomie–prothèse–rééducation (fémoro-patellaire)–action symptomatique à moyen terme–cure thermale–on n’opère pas des radios–intérêt des indices algo-fonctionnels
Quelques définitions• Ankylose : limitation ou disparition des mouvements d’une
articulation résultant d’une affection articulaire
• Attitude vicieuse : attitude anormale liée à une anomalie morphologique ou fonctionnelle
• Subluxation articulaire : luxation incomplète
• Boiterie : claudication : asymétrie de la démarche due à un raccourcissement du membre inférieur, à une ankylose ou à une lésion douloureuse unilatérale
• Dérobement : incapacité momentanée de garder une articulation dans une position définie
Quelques définitions• Périmètre de marche : limitation de la
marche chiffrable en mètres ou en temps
• Blocage : se dit d’une articulation brutalement limitée dans sa mobilité
• Instabilité : se dit d’une articulation ayant des mouvements anormaux compromettant la stabilité articulaire
• Craquements : bruits anormaux perçus lors de la mobilisation articulaire
FIN