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Méthodologie 2014-1

Date post: 31-Dec-2016
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OOH 2014-1 Etude Tactique Out-Of-Home Méthodologie
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OOH 2014-1 Etude Tactique Out-Of-Home Méthodologie

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1

CIM – Centre d’Information sur les Médias

Chaussée de la Hulpe 181, Bte 22 - 1170 Bruxelles

Tél. : 32 2 661 31 50 - fax: 32 2 661 31 69

[email protected]

www.cim.be

Page 3: Méthodologie 2014-1

2

A propos du CIM

Le CIM a été fondé en 1971 et résulte de la fusion de l’OFADI (premier organisme d’authentification de la diffusion de

titres de presse en Belgique) et du CEBSP (premier organisme belge de mesure d’audience). L’association compte plus

de 300 membres issus tant du monde des médias et de leurs régies, que des annonceurs et de leurs agences média.

La mission du CIM consiste en la collecte de données sur les audiences des différents médias: la télévision, la radio,

l’Out-Of-Home, l’internet, le cinéma et la presse. En ce qui concerne le média Out-of-Home, le CIM organise et

contrôle l’étude sur les déplacements ainsi que l’implantation des panneaux au sein d’une cartographie spécialement

conçue à cet effet. Ces deux éléments constituent, avec la modélisation des déplacements, les piliers de base sur

lesquels repose cette étude.

Contact: CIM asbl: 181 Chaussée de la Hulpe, 1170 Bruxelles – Tél: +32 2 661.31.50 – www.cim.be – [email protected] – Président:

Thierry Keyen – Directeur Général: Stef Peeters.

Etude CIM Out-Of-Home: Senior Project Manager: Luc Eeckhout – Project Manager: Jean-Matthieu Schmerber.

Commission Technique Out-Of-Home: Jos Van Campenhout (Président), Alessandro Asproni, Veerle Colin, Bernard Cools, Charles

Dejean, Christophe Guisset, Michel Jadoul, Lieve Nolmans, Cédric Tytgat, Arnaud Vandenberghen.

Partenaires:

Etude déplacements : AQ Rate, 96 rue Souveraine, 1050 Bruxelles – Research Consultant: Dominique Zaczek, Research Director :

Laurent Moreau, IT & Data Director : Didier van Kesteren.

Modélisation, traitement des résultats et logiciels : Pointlogic Rotterdam, Burgemeester Oudlaan 50, 3062 PA Rotterdam, The

Netherlands – Business Director : Edgar de Gelder, Research Consultant : Bram Steenhoek, Analytical Consultant : Jan-Willem van

Leeuwen.

Migration des données cartographiques : GéoSolution, 120 G Chaussée de Huy, 1300 Wavre – Business Development Manager &

Partner : Raoul Penneman, Project Manager & Partner: Johan Ceuppens.

Reconstitution des trajets en transports en commun : Syntigo, 82 Rue des Deux Gares, 1070 Bruxelles, Key Account Manager : Kurt

Vercauteren, Project Leader SNCB-Holding : Fabrice Tailleur.

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Introduction

La dernière mise à jour des données sur les déplacements de belges datait de 2005-2006. Les résultats issus de cette

étude ont, depuis lors, servi de base à la modélisation des déplacements et au calcul des performances des réseaux

d’affichage au sein de l’univers des 48 villes CIM.

Courant de l’été 2010, les travaux amorcés par la Commission Technique ont abouti à la rédaction d’un cahier des

charges invitant les instituts à introduire leurs propositions pour la réalisation d’une nouvelle étude sur les

déplacements. Le choix du CIM s’est finalement porté sur l’institut d’études de marché AQRate (à l’époque, Research

Solution) qui a entamé en juin 2011 un terrain de 12.000 enquêtes réparties sur 4 ans, soit 3.000 enquêtes par an. Ces

nouvelles données sur les déplacements viendront ainsi rafraîchir graduellement la base de données de 2005-2006 qui

viendra à disparaître complètement au terme des 4 années de la nouvelle étude.

Il est important de préciser que la collecte des données sur les déplacements a été réalisée sur base d’un carnet auto-

complété de 7 jours, tout comme dans l’étude précédente. La nouvelle étude comporte toutefois de nettes

améliorations et ce à deux niveaux :

Le recrutement des répondants s’est fait dans le respect de standards CIM stricts qui sont également d’usage

dans d’autres études comme, par exemple, l’étude CIM Presse. La Commission Technique a ainsi opté pour

un recrutement aléatoire en face-à-face au domicile du répondant, ce qui constitue un changement majeur

par rapport à l’étude 2005-2006 qui privilégiait un recrutement et un retour postaux.

Le carnet de 7 jours : celui-ci est resté fidèle au carnet utilisé en 2005-2006. Les améliorations concernent,

d’une part, l’intégration d’un outil de géocodage permettant de géocoder les points de départ et d’arriver

immédiatement au moment de l’encodage du carnet par l’institut et, d’autre part, la mise en place d’une

version CAWI.

L’ambition de la Commission Technique ne s’est cependant pas limitée à ce premier volet de l’étude. Ainsi,

l’implantation des panneaux a-t-elle également fait l’objet d’un important chantier. Les nombreux changements en

termes d’infrastructure, tels que l’apparition de nouveaux axes routiers, la modification du paysage urbain ou encore

l’évolution des technologies, sont autant d’éléments qui ont motivé la réimplantation des quelques 43.000 panneaux

d’affichage sur la nouvelle carte « Tom-Tom 2012 ». Cette migration a notamment été rendue possible grâce à un

partenariat avec GEO Solutions, une société spécialisée dans ce domaine et par les nombreux efforts consentis par les

afficheurs pour la vérification et la mise à jour de l’implantation de l’ensemble de leurs panneaux. Ces différents

éléments sont largement abordés dans la suite de ce document.

Ces différentes modifications méthodologiques rendent l’étude plus fiable que par le passé. Mais, au vu de toutes ces

modifications, il est nécessaire de préciser qu’il ne faut pas comparer les résultats de cette nouvelle version de l’étude

avec les précédentes publications.

Notons enfin que la méthode de calcul des performances est restée inchangée par rapport à l’édition précédente.

Nous invitons dès lors le lecteur à se référer à la méthodologie précédente en ligne sur le site du CIM.

Bonne lecture!

Page 6: Méthodologie 2014-1

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Table des matières

A propos du CIM ......................................................................................................................................................................... 2

Introduction ................................................................................................................................................................................ 4

Table des matières ..................................................................................................................................................................... 5

Méthodologie Etude Tactique Out-Of-Home 2014-1 ................................................................................................................. 8

En bref ........................................................................................................................................................................................ 8

1.1. Fiche technique ........................................................................................................................................................ 9

1.2. Les acteurs ............................................................................................................................................................. 10

Première partie : nouvelle étude sur les déplacements ........................................................................................................... 12

1. Notion de « déplacement » ................................................................................................................................................ 13

2. Notions d’habitat CIM et d’habitant CIM ........................................................................................................................... 14

2.1. Habitat CIM ............................................................................................................................................................ 14

2.2. Habitant CIM .......................................................................................................................................................... 15

3. Univers de référence .......................................................................................................................................................... 17

4. Structure de l’échantillon ................................................................................................................................................... 18

4.1. Prise en compte de l’échantillon de l’étude 2005-2006 ........................................................................................ 18

4.2. Tirage de l’échantillon 2011-2012 ......................................................................................................................... 19

4.2.1. Répartition des interviews dans l’espace............................................................................................................... 19

4.2.2. Sélection des adresses ........................................................................................................................................... 20

4.2.3. Sélection des personnes à interroger .................................................................................................................... 20

4.2.4. Redressement de l’échantillon .............................................................................................................................. 21

4.2.4.1. Structure de l’échantillon brut ............................................................................................................................... 21

4.2.4.2. Critères de redressement ....................................................................................................................................... 23

5. Déroulement du terrain ..................................................................................................................................................... 24

5.1. Recrutement à l’étude ........................................................................................................................................... 24

5.2. Collecte des données sur les déplacements .......................................................................................................... 24

5.3. Taux de retour des carnets .................................................................................................................................... 27

5.4. Cohérences et cleaning des carnets ....................................................................................................................... 28

5.5. Encodage des données .......................................................................................................................................... 28

5.6. Questionnaire ........................................................................................................................................................ 29

5.6.1. Questionnaire de recrutement : CAPI .................................................................................................................... 29

5.6.2. Récolte des données sur les déplacements : carnet auto-complété de 7 jours ..................................................... 29

5.6.2.1. Introduction ........................................................................................................................................................... 30

5.6.2.2. Principes généraux du carnet ................................................................................................................................. 30

5.6.2.3. Les moyens de transport ........................................................................................................................................ 30

5.6.2.4. Le but du déplacement ........................................................................................................................................... 30

5.6.2.5. L’adresse d’arrivée / de départ .............................................................................................................................. 30

5.6.2.6. Liste des favoris ...................................................................................................................................................... 31

5.6.2.7. Exemple d’un questionnaire bien rempli ................................................................................................................ 31

5.6.2.8. Jour test ................................................................................................................................................................. 31

Page 7: Méthodologie 2014-1

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5.6.2.9. Description des déplacements par jour .................................................................................................................. 31

5.6.2.10. Quelques rappels ....................................................................................................................................... 32

5.6.2.11. Carnet online ............................................................................................................................................. 32

5.7. Enquêteurs ............................................................................................................................................................. 32

5.7.1. Contrôles effectués par l’institut ........................................................................................................................... 33

5.7.2. Contrôles exercés par le CIM ................................................................................................................................. 33

6. Valeurs clés du terrain écoulé ............................................................................................................................................ 34

6.1. Répartition des enquêtes entre les vagues ............................................................................................................ 34

6.2. Répartition des enquêtes par Zones et par New Habitat CIM ............................................................................... 34

6.3. Répartition des enquêtes au niveau de variables sociodémographiques .............................................................. 35

6.4. Résultats feuilles de route ..................................................................................................................................... 36

6.5. Rang de l’adresse et rang du contact ..................................................................................................................... 36

6.6. Moment du recrutement à l’étude déplacements ................................................................................................ 37

6.7. Quelques chiffres clefs sur les déplacements ........................................................................................................ 37

Seconde partie : implantation des panneaux fixes sur la cartographie Tom-Tom 2012 ........................................................... 40

1. Poster Site Classification .................................................................................................................................................... 41

1.1. Règlement d’implantation ..................................................................................................................................... 41

1.2. L’implantation des panneaux fixes dans Poster Site Classification ........................................................................ 42

1.3. Implantation des panneaux dans les gares et les stations de métro .................................................................... 44

2. Migration des panneaux vers la nouvelle cartographie Tom-Tom 2012 ............................................................................ 45

2.1. Motivation ............................................................................................................................................................. 45

2.2. Partenariat avec GEO Solutions ............................................................................................................................. 45

2.2.1. Description de la procédure .................................................................................................................................. 46

2.2.2. Résultats ................................................................................................................................................................ 46

2.2.3. Validation ............................................................................................................................................................... 46

Troisième partie : modélisation des déplacements .................................................................................................................. 47

1. Modélisation des déplacements ........................................................................................................................................ 48

1.1. Objectif .................................................................................................................................................................. 48

1.2. Le modèle de reconstruction d'itinéraires ............................................................................................................. 48

1.2.1. Principes de base ................................................................................................................................................... 48

1.2.1.1. Le modèle de génération d’itinéraires ................................................................................................................... 49

1.2.1.2. Le modèle de choix d’itinéraires ............................................................................................................................. 50

1.2.2. Validation du modèle ............................................................................................................................................. 51

2. Reconstruction des itinéraires ............................................................................................................................................ 53

2.1. Introduction ........................................................................................................................................................... 53

2.2. Nombre de déplacements récoltés ........................................................................................................................ 54

2.3. Reconstitution des déplacements autres que ceux effectués en transports en commun ..................................... 54

2.3.1. Application des modèles de génération et de choix d’itinéraires .......................................................................... 54

2.4. Reconstitution des déplacements effectués en transports en commun ............................................................... 55

2.4.1. Introduction ........................................................................................................................................................... 55

2.4.2. Travaux de planification des routes pour les déplacements en transports en commun ....................................... 55

2.4.3. Input pour le planificateur ..................................................................................................................................... 55

2.4.3.1. La date du déplacement......................................................................................................................................... 56

Page 8: Méthodologie 2014-1

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2.4.3.2. Le moyen de transport utilisé ................................................................................................................................. 56

2.4.3.3. Les points de départ et d’arrivée ............................................................................................................................ 56

2.4.4. Output pour les déplacements en transports en commun .................................................................................... 57

2.4.4.1. Le découpage d’un déplacement en séquences de (petits) déplacements ............................................................. 57

2.4.4.2. Les temps d’attente aux arrêts ont été mentionnés de manière explicite ............................................................. 58

2.4.4.3. Les points de départ et d’arrivée des trajets mais également les arrêts intermédiaires ont été fournis ................ 58

2.4.4.4. Les heures d’arrivée à chacun des arrêts, du point de départ au point d’arrivée, ont été mentionnées ................ 58

2.4.4.5. Outre le moyen de transport mentionné par le répondant, d’autres moyens de transport en commun ont parfois été proposés par le planificateur de routes .............................................................................................................................. 58

2.4.5. Résultat pour les déplacements en transports en commun .................................................................................. 60

2.4.6. Validation ............................................................................................................................................................... 61

Annexe : Définition des variables géographiques ..................................................................................................................... 63

Page 9: Méthodologie 2014-1

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Méthodologie Etude Tactique Out-Of-Home 2014-1

En bref

La nouvelle étude CIM Out-Home vise à mesurer l’audience des principaux supports d’affichage dans les 48 Centres

Urbains en Belgique. Par support d’affichage, on entend pratiquement toutes les formes et tous les formats

d’affichage fixe de petit format (mobilier urbain et panneaux implantés dans les gares et les stations de métro) et de

grand format (en réseau ou à la pièce) ainsi que l'affichage mobile, c'est-à-dire, les publicités placées à l’extérieur des

trams et des bus. L’audience des supports d’affichage est générée par les contacts entre les passants et les panneaux.

Afin de pouvoir calculer cette audience, il est donc important d’étudier les déplacements des personnes passant

devant les panneaux et d’implanter correctement ces panneaux sur la carte de Belgique.

L’étude Affichage comprend donc deux volets :

un volet « déplacements » qui mesure les déplacements de la population âgée de 12 ans et plus en Belgique ;

un volet « implantation » qui comprend le positionnement des panneaux fixes (y compris les panneaux

implantés dans les gares et les stations de métro) au sein d’une cartographie détaillée de la Belgique, en

l’occurrence la dernière version Tom-Tom 2012.

La combinaison de ces deux volets permet, à partir d’une modélisation des déplacements, de calculer les

performances des panneaux d’affichage ou de réseaux de panneaux, un réseau étant un ensemble de panneaux

faisant partie de son offre commerciale et regroupés par l’afficheur lui-même.

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1.1. Fiche technique

1.1.1. Volet déplacement

Univers Population belge et étrangère résidant en Belgique âgée de 12 ans et plus et

qui s’est déplacée au cours des 12 derniers mois, soit 9.397.164 résidents.

Echantillon L’échantillon effectif exploité dans le volet déplacement de cette publication

2014-1 comprend 13.966 individus. Il s’agit là d’un regroupement des

« individus pondérés » de l’étude 2005/2006 et de nouvelles données issues de

l’étude 2011-2012.

Taux de sondage 9.397.164 / 13.966 = 672,9. Ceci signifie que chaque individu de l’échantillon

effectif représente en moyenne 672,9 individus de l’univers de référence.

Recrutement Face-à-face, basé sur une sélection aléatoire d’individus par villes dans la Zone

A et par arrondissement dans les Zones B et C.

Nombre de points de chute 6 interviews par point de chute sur l’ensemble du territoire

Collecte des réponses 1. Questionnaire de recrutement :

Au moyen d’un questionnaire CAPI (Computer Assisted Personal Interviewing)

administré par l’enquêteur pour les données sociodémographiques.

2. Questionnaire sur les habitudes de déplacements :

Les données déplacements sont complétées dans un carnet de 7 jours. Ce

carnet peut être rempli dans un format papier (PAPI) ou dans un format online

(CAWI).

Terrain Du 08 juin 2011 au 31 mai 2012

1.1.2. Volet implantation

Cartographie Tom-Tom 2012

Nombre de panneaux 42.811 panneaux

Répartition géographique Zone A : 38.750 panneaux

Zone B : 3.135 panneaux

Zone C : 926 panneaux

Répartition par format 2m² : 32.019 panneaux

8m² : 1.808 panneaux

10m² : 377 panneaux

16m² : 768 panneaux

17m² : 89 panneaux

20m² : 7.104 panneaux

36m² : 646 panneaux

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1.1.3. Modélisation

Si les principes de base de la modélisation n’ont pas évolué pour cette publication, notons toutefois que les itinéraires de l’ensemble des déplacements ont été entièrement reconstitués. Cet exercice était d’autant plus indispensable que la cartographie sur laquelle cette modélisation repose a également été mise à jour.

1.2. Les acteurs

1.2.1. L'institut chargé de la réalisation de l’étude sur les déplacements

Le terrain de l’étude sur les déplacements 2011-2012 a été confié à la société d’étude de marché AQ Rate. Dans le

cadre de l’étude Out-Of-Home, ces différentes tâches ont été confiées à :

Dominique Zaczek – Research Consultant

Laurent Moreau - Research Director

Didier van Kesteren - IT & Data Director

Le géocodage des données sur les déplacements (attribution de coordonnées Lambert X et Y) a été réalisé par AQ Rate

en collaboration avec la société GEO Solutions, qui a intégré un outil de géocodage dans le système d’encodage des

données d’AQRate ainsi que sur le site web (CAWI) de l’étude.

1.2.2. L’institut chargé du traitement des données de l’étude sur les déplacements

et le fournisseur de logiciels

Pointlogic est une société néerlandaise spécialisée dans la mise au point de modèles mathématiques et de logiciels

pour le secteur de la communication. Le CIM lui a confié les tâches suivantes (détaillées dans la suite de l’ouvrage) :

le traitement des données sociodémographiques et des données déplacements ;

la pondération des données de l’étude déplacements ;

le développement des modèles de génération et de choix d’itinéraires ;

la mise au point d'un modèle pour le calcul de l'audience des publicités sur les trams et bus ;

le développement d’un modèle de calcul des performances des panneaux implantés dans les gares et

les stations de métro ;

la programmation et l’entretien du logiciel d’implantation ;

la création et l’entretien du logiciel d’exploitation ;

la mise au point de la formule d’accumulation.

Ces tâches ont été confiées à :

Edgar de Gelder, Business Director

Bram Steenhoek, Research Consultant

Jan-Willem van Leeuwen, Analytical Consultant

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11

1.2.3. L’entreprise en charge de la reconstitution des trajets effectués en transports

en commun

Le travail de reconstitution des trajets en transports en commun a été confié à SYNTIGO.

1.2.4. Les afficheurs prenant part à l'étude CIM Out-Of-Home

Quatre afficheurs ont participé à l’étude CIM Out-Of-Home 2014-1:

JCDECAUX BELGIUM

CLEAR CHANNEL BELGIUM

THINK MEDIA OUTDOOR

BELGIAN POSTERS

1.2.5. Migration sur la nouvelle carte

Enfin, la société GEO Solutions a été impliquée dans l’important chantier de la migration des panneaux vers la nouvelle cartographie Tom-Tom 2012.

Page 13: Méthodologie 2014-1

12

Première partie : nouvelle étude sur les déplacements

Page 14: Méthodologie 2014-1

13

L’objectif de l’étude tel qu’exprimé dans le cahier des charges, rédigé en juillet 2010, est décrit comme suit :

« Mesurer les flux de trafic de la population belge âgée de 12 ans et plus VERS, DANS et A TRAVERS des 48 villes CIM.

Les données sur les déplacements devront être collectées sur l’ensemble du territoire Belge. La banque de données

ainsi constituée sera destinée à évaluer les performances de supports d’affichage. Cela vaut pour tous les supports

fixes (gares et métro inclus) et mobiles (trams, bus, autres). »

Dans ce premier volet, nous revenons de manière détaillée sur les différents aspects de la mesure des déplacements de la population belge.

1. Notion de « déplacement »

Par déplacement, on entend un trajet emprunté par un même répondant avec le même moyen de déplacement et

avec le même motif du point de départ au point d’arrivée. Cette définition reste inchangée par rapport à l’édition

précédente de l’étude.

Tout trajet caractérisé par un changement de motif intermédiaire (par exemple, se rendre à son lieu de travail et

déposer ses enfants à l’école en chemin) ou par un changement de moyen de transport (par exemple se rendre sur

son lieu de travail en allant en bus jusqu’à un certain point et à pied ensuite) se traduit de facto par plusieurs

déplacements.

Un déplacement est dès lors est caractérisé par :

un point de départ, correspondant à l’adresse complète de l’origine du déplacement (rue, numéro de

maison, code postal, ville ou commune) ;

une heure de départ ;

un but, correspondant à la raison pour laquelle la personne effectue un déplacement. Par exemple,

”aller faire des courses“, ”aller travailler“, … ;

un moyen de transport (auto/moto, pied, vélo, scooter, bus, tram, métro, train, autre) ;

un point d’arrivée qui, comme le point de départ, contient l’adresse complète du lieu de destination ;

une heure d’arrivée.

En d’autres termes, un déplacement est toujours qualifié par un seul motif et un seul moyen de transport. Les notions

reprises ci-dessus ont été clairement explicitées dans le questionnaire afin que les répondants intègrent bien cette

notion de déplacement, fondamentale à la réalisation de l'enquête.

Pour le traitement des données récoltées, deux types de déplacements ont été identifiés, à savoir :

les déplacements réalisés en transports en commun (nommés dans ce qui suit « déplacements TC ») :

train, tram, bus et métro ;

les déplacements faisant appel à d’autres moyens de transports (« déplacements non TC ») que les TC

: auto/moto, pied, vélo, scooter et autres.

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2. Notions d’habitat CIM et d’habitant CIM

En 1999, le CIM a fait appel à des experts indépendants pour établir une nouvelle définition univoque de l'univers

urbain. C'est ainsi que les experts suivants ont été contactés : le professeur E. Van Hecke de l'Instituut voor

Economische en Sociale Geografie de la Katholieke Universiteit Leuven et le professeur B. Mérenne-Schoumaker du

SEGEFA (Service d'Étude en Géographie Économique Fondamentale et Appliquée) de l'Université de Liège. Ces deux

professeurs ont maintes fois collaboré et possèdent une large expérience dans le domaine de la recherche en

urbanisation. Au départ de leurs travaux, ils sont partis du postulat que l'univers urbain repose sur deux phénomènes

qui sont en même temps différents et fortement corrélés :

une urbanisation morphologique ;

une urbanisation fonctionnelle.

En effet, une urbanisation n'est pas uniquement un phénomène morphologique (comme une continuité du bâti et une

grande concentration de population) mais encore un phénomène fonctionnel (comme un regroupement de

commerces et de services) ainsi qu'un phénomène sociologique qui génère des comportements urbains.

Ce point de départ a donné lieu à l'élaboration de deux nouvelles typologies :

une typologie fondée sur des caractéristiques morphologiques, dénommée “Habitat CIM” qui permet

surtout de définir la structure de l'habitat ;

une typologie élaborée sur des caractéristiques fonctionnelles appelée “Habitant CIM” qui a pour but

de présenter les caractéristiques sociologiques et la manière de vivre.

2.1. Habitat CIM

C'est sur cette notion en particulier que repose l'étude OOH. Il s'agit d'une analyse morphologique se basant

principalement sur la densité de la population et sur le niveau des équipements qu’on y trouve. Le niveau

d'équipement est défini par la présence de facilités pour soins médicaux et sociaux, équipements sportifs et de

récréation, horeca, transports, services à guichets, services publics, culture, enseignement et commerces de détail. À

chacune de ces huit fonctions, on a attribué un score qui permet de définir l'indice d'équipement. L'avantage de cette

méthode réside dans le fait qu'elle est basée sur des données objectives, mesurables de la même manière pour

chaque espace délimité.

Le choix des communes qui ne se trouvent pas dans l'univers urbain a été très sévère. Une commune n'est pas

considérée comme “ville” si la cote obtenue l'a été seulement par la présence d'un équipement bien précis et ne

répond donc pas à un équipement multifonctionnel. La même remarque s’impose si le nombre d'habitants de la

commune influence de manière exagérée le résultat. Une classification des communes en huit catégories a finalement

été obtenue. Les limites entre catégories sont basées sur des ruptures qui apparaissent dans le classement des indices

d'équipement et de valeurs minimales pour d'autres indicateurs.

Page 16: Méthodologie 2014-1

15

Les Commissions Techniques PMPA et Presse ont travaillé sur ces dénominations en 1999 et ont retenu les catégories

suivantes :

Anvers CIM ;

Gand CIM ;

Bruxelles CIM ;

Liège CIM ;

Charleroi CIM ;

Villes Flandre CIM (n = 30) ;

Villes Wallonie CIM (n = 13).

Les cinq premières catégories forment ensemble les Grands Centres. Les deux dernières composent les 43 Villes CIM.

Ces catégories forment ensemble l’univers urbain CIM (n=48).

Les 43 Villes CIM peuvent être à leur tour subdivisées en :

16 villes régionales, 10 en Flandre et 6 en Wallonie ;

27 petites villes, 20 en Flandre et 7 en Wallonie.

En ce qui concerne les localités n’appartenant pas à l’univers urbain, on fait la différence entre :

les petites localités CIM Flandre ;

les petites localités CIM Wallonie ;

les communes rurales CIM Flandre ;

les communes rurales CIM Wallonie.

La liste complète des communes appartenant à l'Habitat CIM se trouve en annexe de cette méthodologie.

2.2. Habitant CIM

Le critère Habitant CIM est basé sur l'approche fonctionnelle de l'urbanisation. L'urbanisation fonctionnelle a été

définie en fonction de l'importance et de la diversité dont certaines fonctions sont présentes dans une commune et

constituent une zone d'attraction au sein d'une région définie.

Il a été tenu compte :

de la fonctionnalité commerciale sur base de 30.000 enquêtes. Ces enquêtes montraient la force

d'attraction de certains centres commerciaux et, de ce fait, offraient la possibilité de définir les zones

d’attraction les plus importantes de Belgique ;

des données concernant les navetteurs tant entrants que sortants de la zone.

En outre, d'autres critères démographiques et morphologiques ont été retenus (entre autres, la norme internationale

des 80.000 habitants pour définir une région urbaine) ainsi que des données sur la croissance de la population, le

pourcentage de la surface bâtie et les revenus des habitants.

Page 17: Méthodologie 2014-1

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Sur base de cette typologie, on a isolé quatre niveaux :

la ville centrale ;

l'agglomération ;

la région urbaine ;

le complexe résidentiel urbain.

Ces quatre niveaux ont été présentés lors du symposium du GRP le 23 mars 2000. Lors de cette séance, l'attention a

été attirée sur le fait qu'il fallait encore considérer que certaines dénominations allaient être modifiées. Dans la partie

qui suit, nous allons nous pencher en premier lieu sur la nomenclature utilisée par les experts et ensuite mentionner la

terminologie finalement retenue par le CIM. Ceci nous semble la manière la plus adéquate de travailler pour éviter

toute confusion avec des publications existantes (par exemple la publication de l’INS en 1996 concernant les régions

urbaines).

Comment en est-on arrivé à la notion du ”complexe résidentiel urbain“ ? Le point de départ est le noyau urbain. Il

s’agit du cœur de la ville offrant la plus grande concentration de commerces de détail et de services. Le noyau urbain

est imbriqué dans un tissu de quartiers urbains à construction très dense. C’est une zone comptant essentiellement

des bâtiments résidentiels mais où on trouve également des activités très variées comme des commerces, des écoles,

des hôpitaux, des industries. La ville centrale comprend le noyau urbain et les quartiers urbains à construction très

dense. La Belgique compte au total 17 villes centrales.

La ville centrale est entourée par la couronne urbaine (dénomination utilisée par les professeurs des universités) ou

par la périphérie (dénomination choisie par le CIM). Cette couronne urbaine/périphérie se caractérise par une

construction de moins grande densité mais la continuité du bâti n’est pas interrompue. Sa fonction principale est

d’ordre résidentiel et des noyaux de commerces et de services y apparaissent. La ville centrale et la couronne

urbaine/périphérie forment ensemble le noyau d’habitat. En ajustant le noyau d’habitat aux limites des communes,

on obtient ainsi le deuxième niveau qui s’appelle l’agglomération.

La banlieue (dénomination des professeurs des universités et du CIM) touche à l’agglomération. Il s’agit de la zone la

plus extérieure de la ville. Ce troisième niveau s’appelle la région urbaine et reprend l’ensemble de l’agglomération et

de la banlieue. En ajoutant à cette région urbaine la zone résidentielle des migrants alternants (dénomination utilisée

par les professeurs des universités) ou les villes dortoirs (dénomination retenue par le CIM), on arrive au quatrième

niveau appelé le complexe résidentiel urbain. Le schéma ci-dessous résume les différentes étapes de la recherche. Il

reprend la nouvelle nomenclature créée par le CIM.

Page 18: Méthodologie 2014-1

17

3. Univers de référence

L’univers de référence de l’étude est constitué par l’ensemble des individus (belges et étrangers) résidant en Belgique,

âgés de 12 ans ou plus ayant déclaré s’être déplacé au moins une fois au cours des 12 derniers mois. En l’absence de

données récentes de la Direction Générale Statistique et Information Economique (DGSIE), la taille de cet univers a été

déterminée sur base du fichier Orgassim. Une vérification préalable de la concordance de ces 2 sources a été faite sur

base des données disponibles au 1/1/2011. Au 1er janvier 2011, la Belgique comptait 10.937.804 résidents dont

9.457.201 étaient âgés de 12 ans ou plus. La notion de « déplacement au cours de 12 derniers mois » est issue de

l’étude CIM PMP 2011-2012. Ainsi, 99,4 % de la population âgée de 12 ans et plus, soit 9.397.164 individus ont déclaré

s’être déplacés et constituent dès lors l’univers de l’étude.

L’échantillon théorique de la nouvelle étude sur les déplacements comporte 12.000 interviews (carnets) répartis sur 4

ans, soit 3.000 carnets par an. La Commission Technique a en effet opté pour un renouvellement graduel des données

de déplacements de l’étude précédente (IPSOS 2005-2006) qui repose, pour rappel, sur pas moins de 14.622 carnets

au sein desquels 473.104déplacements ont été collectés. Le nombre effectif de carnets récoltés au cours de la

première année du nouveau terrain s’élève à 2.999. La méthode utilisée pour intégrer les nouvelles données aux

anciennes et la pondération de l’échantillon qui en découle est expliquée dans ce document.

Enfin, le taux de sondage peut donc s’exprimer de deux manières différentes :

En nombre d’interviews ou de carnets : 14.622 + 2.999 = 17.621. Le taux de sondage est dès lors égal à

9.397.164 / 17.621 = 533,3

En termes d’échantillon effectif : (14.622 x 0,75) + 2.999 = 13.966. Le taux de sondage est dans ce cas calculé

comme suit : 9.397.164 / 13.966 = 672,9

Si l’on s’en tient au nombre de carnets effectivement récoltés, le taux de sondage est égal à 9.397.164 / 17.621 =

533,3. Cela signifie que chaque individu de l’échantillon représente en moyenne 533 individus de l’univers de

référence.

Page 19: Méthodologie 2014-1

18

4. Structure de l’échantillon

L’échantillon théorique de la nouvelle étude déplacements est composé de 12.000 individus. Cet échantillon sera

composé sur 4 années (de 2011 à 2015). L’objectif est donc de venir remplacer graduellement les données de

déplacements de l’étude IPSOS 2005-2006 par celles de la nouvelle étude, soit à un rythme de 3.000 carnets par an.

4.1. Prise en compte de l’échantillon de l’étude 2005-2006

Etant donné que l’échantillon total de la nouvelle étude ne sera composé qu’au terme des 4 années d’étude, la

Commission Technique a choisi de conserver la base de données des déplacements de l’étude 2005-2006 et de la

renouveler graduellement chaque année.

Pour ce faire, la Commission Technique Out-Of-Home a décidé de diminuer le poids des individus de l’étude 2005-

2006 avant pondération de 25% par an. Ainsi les 15.000 individus théoriques de l’étude 2005-2006 reçoivent avant

pondération un poids de 0,75 tandis que les individus de l’étude 2011-2012 reçoivent un poids de 1. L’échantillon

théorique de la publication reprenant les individus de 2011-2012 sera donc composé de 14.250 individus ((15.000 *

0,75) + (3000 * 1) = 14.250). Cette opération sera répétée lors de l’intégration des données de la seconde année de

terrain de la nouvelle étude. Les individus de l’étude 2005-2006 recevront alors un poids de 0,5, puis de 0,25 l’année

suivante, pour disparaître complètement de l’échantillon en 2015, comme illustré ci-dessous :

Dans la suite de ce document, nous détaillons les différents éléments liés à l’échantillon de la nouvelle étude sur les

déplacements. Pour toute information sur l’échantillon de l’étude 2005-2006, nous invitons le lecteur à se référer à la

méthodologie 2005-2006 accessible en ligne sur le site du CIM.

15000

11250

7500

3750

3000

6000

9000

12000

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Année 0 (IPSOS2005-2006)

Année 1 (2011-2012)Année 2 (2012-2013) Année 3 (2013 2-2014)

Année 4 (2014-2015)

Renouvellement progressif de l'échantillon (schéma théorique)

Echantillon théorique IPSOS 2005-2006 Echantillon théorique AQRate

Page 20: Méthodologie 2014-1

19

4.2. Tirage de l’échantillon 2011-2012

4.2.1. Répartition des interviews dans l’espace

La structure de l’échantillon de l’étude n’est pas parfaitement représentative de la population belge. Une telle

structure a été choisie afin d’optimiser le nombre d’observations sur les 48 villes, qui constituent l’univers de l’étude

au sein duquel les performances des réseaux sont calculées.

La structure de l’échantillon tient donc compte d’une répartition géographique particulière définie en trois zones :

la zone A (66%), prioritaire, constituée des communes appartenant aux 48 Centres Urbains ;

la zone B (24%) secondaire, constituée des communes faisant partie du complexe résidentiel urbain et ne

faisant pas partie des 48 Centres Urbains ;

la zone C (10%), tertiaire, constituée du reste de la Belgique.

La définition de ces trois zones peut être illustrée comme suit :

Classification des habitants CIM

Classification habitats CIM

Ville centrale Périphérie Banlieue Ville dortoir Autres

communes

5 Grands centres + 43 villes CIM ZONE A - HABITANTS DES 48 CENTRES

Petites localités + communes

rurales

ZONE B - HABITANTS DES COMPLEXES RESIDENTIELS URBAINS HORS

ZONE A ZONE C

L’institut en charge de l’étude a dû garantir cette répartition au niveau des zones par vague de deux mois. La

représentativité globale est retrouvée ultérieurement après un redressement de l'échantillon approprié.

Le nombre d’interview de recrutement à réaliser a été déterminé par commune pour la Zone A et par arrondissement

pour les zones B et C. Ce nombre d’interviews a été traduit en points de chute. Ainsi, pour chaque point de chute, 6

interviews de recrutement ont été réalisées. Notons que le tirage des points de chute a été fait en une fois pour les

12.000 enquêtes. L’échantillon de 3.000 enquêtes et des adresses correspondantes est, par contre, composé

annuellement.

Répartition de l’échantillon en zone A-B-C (en %)

Echantillon fidèle au Golden Standard

2011-2012

Echantillon de l’étude déplacements

2011-2012

Différence

Zone A

Zone B

Zone C

50,9%

31,0%

18,0%

66,2%

23,6%

10,2%

+15,3%

-7,4%

-7,8%

Page 21: Méthodologie 2014-1

20

Les points de chute de chaque arrondissement sont attribués à des quartiers INS. Chaque arrondissement est

composé de différentes communes, lesquelles se divisent à leur tour en quartiers. Un fichier de la Direction Générale

Statistique et Information Economique (DGSIE), l’ancien « INS », regroupe tous les quartiers (et donc les noms des

rues qui les composent) assortis de leur densité de population. C’est ce fichier qui permet de déterminer, par point de

chute, le quartier où l’enquêteur doit travailler.

4.2.2. Sélection des adresses

L’étape suivante dans la procédure d’échantillonnage consiste au tirage aléatoire d’adresses au sein de chacun des

quartiers sélectionnés. Pour ce faire, un fichier mis à jour et répertoriant l’ensemble des ménages belges a été utilisé.

Celui-ci ne comporte aucune référence aux noms, mais fait uniquement mention de l’adresse et de la composition du

ménage. L’utilisation d’un tel fichier permet le tirage d’un échantillon sur base d’individus, et donc la réalisation d’un

échantillon de personnes (et non de ménages).

4.2.3. Sélection des personnes à interroger

Pour chaque enquête à réaliser, l’enquêteur reçoit une feuille de route avec 10 adresses. Ces adresses ne sont pas

nominales mais font mention du sexe et de l’âge de la personne à interroger. Les adresses d’une feuille de route

renvoient naturellement toutes au même « quartier INS » et font majoritairement mention d’un même sexe et d’un

même groupe d’âges (12-17 ans, 18-34 ans, 35-54 ans et 55 ans et +). Seule la personne avec l’âge et le sexe

correspondant à ce qui est mentionné peut être interrogée. Son remplacement par un autre membre du ménage (âge

et sexe différents), habitant lui aussi à l’adresse sélectionnée, est exclu.

La définition de la personne qui sera recrutée pour remplir le carnet sur les déplacements n’est donc pas laissée au

libre choix de l’enquêteur. Celui-ci doit suivre scrupuleusement la procédure décrite ci-dessous:

Les enquêteurs peuvent commencer par n’importe quelle adresse de leur feuille de route et peuvent essayer

de les contacter successivement toutes les dix. L’ordre suivant lequel ces adresses sont visitées n’est pas

imposé.

Un premier contact à l’adresse indiquée se fait obligatoirement par visite et peut se dérouler à n’importe

quel moment de la journée.

Si aucune enquête n’est obtenue après une première visite à ces dix adresses, les adresses encore utilisables

(c’est-à-dire celles pour lesquelles il n’y avait personne à la maison ou lorsque la personne à interroger était

absente au moment de la première visite) doivent être revisitées.

Ce deuxième contact doit être établi après 17 heures, soit par revisite, soit par téléphone.

Un deuxième contact par téléphone ne peut être réalisé que pour fixer un rendez-vous.

Si la personne désignée est présente et accepte l’interview, celle-ci peut avoir lieu directement ou à un autre

moment choisi par la personne à interroger. De même, si la personne désignée est absente (la porte a été

ouverte par un autre membre du ménage), l’enquêteur peut aussi prendre rendez-vous. Lorsque la personne

sollicitée refuse l’interview, l’enquêteur passe à une autre adresse de la feuille de route.

Dans le cas où les 10 adresses seraient épuisées, l’enquêteur dispose alors de 10 adresses supplémentaires.

L’institut tire aussi un second échantillon de même structure. Cette deuxième liste d’adresses sert à retrouver

des points de chutes similaires servant à remplacer des ensembles de 20 adresses « épuisées » c’est-à-dire

pour lesquelles, après application de la totalité de la procédure de recrutement, aucune enquête n’a pu être

réalisée.

Page 22: Méthodologie 2014-1

21

Enfin, pour obtenir une meilleure répartition entre les répondants actifs et inactifs, il est demandé aux enquêteurs de

réaliser certains contacts à des moments spécifiques (en fin de semaine et après 17H en semaine). Voici les objectifs

imposés à l’enquêteur:

- 30% des interviews réalisées en semaine (du lundi au vendredi) doivent l’être après 17H

De même, pour pallier à un éventuel biais qui serait lié à la lassitude du répondant dans la complétion du

questionnaire :

- 40% des interviews doivent être réalisées le vendredi, le samedi ou le dimanche

4.2.4. Redressement de l’échantillon

En théorie, on ne redresse pas un échantillon aléatoire supposé parfaitement représentatif de la population dont il est

extrait. Dans la pratique, cependant, un échantillon même quasi aléatoire est rarement parfaitement représentatif

parce que l’enquêteur se heurte à des absences et à des refus. Plus encore, le taux de participation varie en fonction

du sexe de la personne contactée, de son âge, de ses occupations, de la région où elle habite et de ses opinions quant

aux études de marché. Tous ces éléments sont des paramètres non maîtrisables dans la constitution d’un échantillon.

Dans le cas de l’étude Out-Of-Home, l’échantillon est affecté par deux éléments qui l’écartent d’une structure

strictement représentative de l’univers de référence :

une stratification géographique qui tient compte de la spécificité du média Out-Of-Home en termes de

zones urbaines (implantation de panneaux surtout en zone urbaine). La proportion (totale et

individuelle) des Centres Urbains dans l’échantillon brut réalisé ne correspond donc pas à la réalité de

la population belge (surestimation des Centres Urbains) ;

des biais de représentativité sont absolument inévitables (quelle que soit d’ailleurs la méthode

d’échantillonnage choisie) en raison des refus de participation et des abandons (dont on sait par

ailleurs qu’ils ne s’observent pas avec la même acuité dans les différents segments

sociodémographiques).

4.2.4.1. Structure de l’échantillon brut

L’échantillon composé pour cette publication 2014-1, à savoir les enquêtes retenues de l’étude déplacements 2005-

2006 et les enquêtes du terrain 2011-2012, comprend 17.621 individus.

Page 23: Méthodologie 2014-1

22

Ci-dessous, nous donnons la répartition de cet échantillon brut sur base des différents critères utilisés dans le

redressement de l’échantillon :

Sexe % New Habitat CIM %

Homme 44,99% New Anvers CIM 5,83%

Femme 54,98% New Gand CIM 3,00%

Age % New Bruxelles CIM 11,93%

12-17 ans 7,46% New Liège CIM 4,04%

18-34 ans 26,14% New Charleroi CIM 2,78%

35-54 ans 37,39% 30 villes Flandres 25,60%

55 ans et + 28,98% 13 villes Wallonie 11,99%

Actif / Inactif % Petites localités Flandres 10,86%

Actif 55,37% Petites localités Wallonie 5,15%

Inactif 44,61% Communes rurales Flandres 11,48%

Niveau d'éducation % Communes rurales Wallonie 7,31%

Primaire ou sans diplôme 9,59% Provinces %

Secondaire inférieur 17,40% Bruxelles 19 8,74%

Secondaire supérieur 31,40% Brabant Wallon 4,27%

Supérieur 41,60% Brabant Flamand 10,09%

Profession % Anvers 14,59%

Cadres 11,60% Limbourg 7,01%

Indépendants 2,70% Liège 9,87%

Employés 31,30% Namur 3,09%

Ouvriers 9,72% Hainaut 12,03%

Pensionnés 20,70% Luxembourg 2,81%

Etudiants 12,80% Flandres Occidentale 12,08%

Autres inactifs 11,00% Flandres Orientale 15,41%

Nielsen %

Nielsen I + Nielsen II 57,44%

Nielsen III 10,46%

Nielsen IV + Nielsen V 32,06%

Page 24: Méthodologie 2014-1

23

4.2.4.2. Critères de redressement

Les données de références pour le redressement ont été déterminées sur base de l’étude CIM PMP 2011-2012. Pour

la pondération, il a été uniquement tenu compte des personnes ayant déclaré s’être déplacées au cours des 12

derniers mois. Sur base de l’étude CIM PMP 2011-2012, il apparaît que, dans la population, quelques 60.036

personnes des de 9.457.201 individus 12+ ont déclaré ne jamais s’être déplacé; soit 0,6%.

Les critères de correction suivants ont été appliqués :

Habitat x Sexe (11 x 2 modalités)

Habitat x Age (11 x 4 modalités)

Habitat x Actifs/Inactifs (11 x 2 modalités)

Nielsen x Sexe x Age (3 x 2 x 7 modalités)

Province x Sexe (11 x 2 modalités)

Province x Age (11 x 4 modalités)

Province x Actifs/Inactifs (11 x 2 modalités)

43 Villes CIM (43 modalités)

Niveau d’instruction de la Personne Interrogée (4 modalités)

Profession de la Personne Interrogée (7 modalités)

Les modalités représentent le nombre de valeurs que peut prendre une variable. Il y en a donc 11 pour l'Habitat, 2

pour le Sexe et ainsi de suite. En ce qui concerne les 11 critères Habitat, les 5 Grands Centres ont été considérés

séparément + 13 villes wallonnes (ensemble) + 30 villes flamandes (ensemble) + petites localités Wallonie CIM +

petites localités Flandre CIM + communes rurales Wallonie CIM + communes rurales Flandre CIM). Pour les 43 Villes

CIM, les données de l’INS les plus récentes ont été utilisées. Les catégories d’âge utilisées pour les pondérations

Habitat X Age et Province X Age sont : 12-17 / 18-34 / 35-54 / 55+ et pour Nielsen X Sexe X Age, 12-24 / 25-34 / 35-44 /

45-54 / 55-64 / 65-74 / 75+.

Page 25: Méthodologie 2014-1

24

5. Déroulement du terrain

5.1. Recrutement à l’étude

Le recrutement des participants à l’étude Out-Of-Home a lieu dans le cadre d’interviews individuelles en face-à-face.

Dans cette première phase, l’enquêteur présente à la personne sélectionnée les objectifs de l’étude ainsi que les

tâches qui lui incomberont, à savoir, consigner l’ensemble de ses déplacements dans un carnet papier ou via internet

et ce durant une période de 7 jours consécutifs. Ce recrutement a aussi pour fonction de filtrer les répondants qui ne

se sont pas déplacés au cours des 12 derniers mois, ces derniers étant exclus de l’échantillon. Dans les cas où le

répondant se rend plus de 3 jours à l’étranger durant les 7 prochains jours de remplissage du questionnaire, il lui est

demandé de commencer à compléter le carnet après son retour.

Si la personne accepte de participer à cette étude, l’enquêteur lui soumettra un questionnaire reprenant l’ensemble

des informations sociodémographiques en CAPI. Notons qu’il a fallu 3.464 enquêtes de recrutement pour récolter au

terme de cette première année de l’étude 2.999 carnets dûment complétés.

Pour motiver les répondants à participer à l’enquête, le remplissage de leur carnet leur permet de prendre part à un

concours dans lequel ils peuvent gagner un bon d’achat allant de 20 à 250€.

5.2. Collecte des données sur les déplacements

La personne interrogée a le choix entre deux modes de recueil des données :

- en format papier (PAPI) à l’aide d’un carnet déplacement

- en format web (CAWI) à l’aide d’un formulaire à compléter quotidiennement sur internet.

Page 26: Méthodologie 2014-1

25

Le format papier reprend dans un carnet d’une quarantaine de pages toutes les informations relatives à l’étude ainsi

que l’espace nécessaire pour consigner jusqu’à 15 déplacements par jour.

Le carnet au format web constitue une alternative qui n’est proposée qu’aux répondants qui disposent d’une adresse

email à laquelle ils peuvent accéder en dehors du travail. Le répondant recevra tous les jours un email personnalisé

l’invitant à indiquer dans son carnet les déplacements effectués la veille.

Notons enfin que, au cours de cette première année de terrain, l’institut a également testé un mode de collecte des

données via Smartphone au travers d’une application permettant de relever les coordonnées GPS de l’appareil. Grâce

à une interface spécialement conçue pour les besoins de l’étude, le répondant indique les informations relatives aux

déplacements qu’il effectue.

A terme, les objectifs au niveau de la répartition entre les modes de récolte des données sont les suivants:

- 50% pour le format papier

- 30% pour le carnet online

- 20% pour la version Smartphone / GPS

Page 27: Méthodologie 2014-1

26

Sur l’ensemble du terrain 2011-2012, la proportion de carnets complétés au format papier était de 81,1% contre

18,9% pour le carnet online. Voici la répartition entre les modes de récolte des données au cours de chacune des 6

vagues de 2 mois chacune (terrain juin 2011-mai 2012) :

La récupération des données se fait de manière différente en fonction du mode de complétion :

- Pour les carnets papier, l’enquêteur convient avec le répondant d’un rendez-vous pour venir rechercher le

carnet complété. Lors de cette seconde visite, l’enquêteur parcourt avec le répondant l’ensemble du carnet

afin de vérifier que celui-ci a bien été complété. En cas d’absence de la personne interrogée lors de la

seconde visite, l’enquêteur déposait dans sa boîte aux lettres une enveloppe affranchie lui permettant de

renvoyer le carnet par la poste.

- Pour les carnets CAWI, les données sont envoyées directement par internet, il n’y a donc pas d’intervention

de l’enquêteur.

79% 78% 85% 83% 82% 79%

21% 22% 15% 17% 18% 21%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Wave 1 Wave 2 Wave 3 Wave 4 Wave 5 Wave 6

Mode de récolte des données (AQ Rate 2011-2012)

Papier Online

Page 28: Méthodologie 2014-1

27

5.3. Taux de retour des carnets

Tous les individus recrutés pour remplir le carnet ne renvoient pas celui-ci au terme des 7 jours de complétion. Il y a

donc une différence entre les répondants recrutés pour participer à l’enquête et ceux qui y participent effectivement

et qui renvoient leur carnet valablement complété. Au terme de l’année 1, 3.464 personnes ont été recrutées à

l’étude déplacements et 2.999 carnets ont été renvoyés. Le taux de retour sur l’ensemble du terrain est donc de 87%.

Au cours des premières vagues du terrain, le taux de retour différait selon le mode de récolte des données choisi par

la personne interrogée. Comme en témoigne le graphique ci-dessus, le taux de retour était, sur les 4 premières

vagues du terrain (soit de juin 2011 à janvier 2012) sensiblement plus faible pour les carnets online. Afin de venir

pallier à cette différence, l’institut renforcé le suivi de la complétion des carnets online à partir de la vague 5,

notamment en augmentant les relances. En effet, dans les cas où le répondant ne remplissait pas son carnet, AQ Rate

prenait systématiquement contact téléphoniquement avec celui-ci. Depuis la mise en place de cette mesure, le taux

de retour des deux modes de récoltes des données est sensiblement identique.

87% 88% 89% 90% 89% 86%

72%

80% 76% 75%

85% 85%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Wave1 Wave2 Wave 3 Wave 4 Wave 5 Wave 6

Taux de retour (AQ Rate 2011-2012)

Papier Online

Page 29: Méthodologie 2014-1

28

5.4. Cohérences et cleaning des carnets

Les procédures de cohérences et de cleaning sont rendues indispensables du fait même du caractère auto-complété

des questionnaires. Le recours aux cohérences permet ainsi de compléter les informations manquantes dans les

questionnaires et d’éliminer les réponses improbables. Le cleaning permet, quant à lui, d’améliorer la qualité des

informations.

Au niveau des déplacements, l’institut s’est assuré au moment de l’encodage des données que tous les déplacements

comprennent une heure de départ, une heure d’arrivée, un moyen de transport, un but de déplacement et une

adresse de départ et d’arrivée. L’institut a aussi vérifié que chaque adresse était correctement indiquée afin de

pouvoir définir les coordonnées géographiques correctes. Des procédures particulières, validées par la Commission

Technique, ont été mises en place, notamment dans le cadre du géocodage :

Lorsqu’un numéro de rue n’est pas reconnu par le module de géocodage de GEO Solutions (voir infra), il est

admis de prendre en compte les coordonnées géographiques du numéro de rue le plus proche reconnu dans

l’outil ;

Dans le cas où un numéro de rue est manquant, le géocodage se fait automatiquement au milieu de la rue

concernée et ce, au sein de la même commune ;

Dans tous les autres cas, l’institut a systématiquement recontacté la personne interrogée afin de lever toute

incohérence dans les données.

Les déplacements circulaires (ayant une adresse de départ et une adresse d’arrivée identiques) ne sont pas pris en

compte car ils ne permettent pas de modéliser un déplacement. Cette particularité est précisée au répondant dans le

carnet : en cas de déplacement circulaire, il est demandé au répondant de considérer 2 déplacements :

- un premier allant de l’adresse de départ jusqu’au point le plus éloigné de son déplacement

- un second allant du point le plus éloigné de ce déplacement jusqu’à l’adresse de départ originelle.

Précisons que dans certains cas, lorsqu’aucun cleaning ou cohérence en pouvait être effectué de manière

automatique, l’institut a contacté le répondant par téléphone en vue de lui demander quelques précisions sur l’un ou

l’autre déplacement qu’il a effectué.

5.5. Encodage des données

Les carnets papiers récoltés et validés par AQRate ont été saisis par l’institut au sein d’un outil spécialement conçu

pour les besoins de l’étude. La spécificité de cet outil étant qu’il était muni, outre les champs de données classiques,

d’un système de géocodage des adresses. Ceci a permis, outre un gain de temps considérable, d’éliminer tout risque

d’erreur au niveau de la traduction des adresses en coordonnées géographiques indispensables à la modélisation des

itinéraire (voir aussi 3ième

partie – modélisation). Cet outil, développé par la société GEO Solutions, a également été

implémenté dans le module CAWI pour les carnets online. Cette approche a permis de maintenir une cohérence dans

la structure des données récoltées et ce, quel que soit le mode de collecte des réponses.

Page 30: Méthodologie 2014-1

29

5.6. Questionnaire

5.6.1. Questionnaire de recrutement : CAPI

Lors du recrutement face-à-face, l’enquêteur complète avec le répondant un questionnaire CAPI reprenant les

renseignements sociodémographiques. Cette partie est très importante dans la mesure où elle permet de cerner le

profil du répondant en termes d’âge, de sexe, de niveau d’études, … L’objectif était de disposer, pour chaque

répondant, de données sociodémographiques comparables à celles récoltées dans le cadre des autres études menées

par le CIM. Les renseignements suivants ont été demandés :

âge;

sexe;

plus haut diplôme obtenu;

statut professionnel et profession;

composition du ménage;

sexe et âge du Principal Responsable des Achats (PRA);

sexe et âge du Principal Responsable des Revenus (PRR) ainsi que son plus haut diplôme obtenu, son

statut professionnel et sa profession.

5.6.2. Récolte des données sur les déplacements : carnet auto-complété de 7 jours

Le questionnaire est organisé sous forme d’un carnet au format A5, imprimé en quadrichromie. Le carnet est composé

des points suivants :

Introduction

Qui remplit le carnet ?

Que devez-vous indiquer ?

Qu’est-ce qu’un déplacement ?

Quelques précisions ?

Les moyens de transport

Le but du déplacement

L’adresse d’arrivée / de départ

Liste des favoris

Exemple d’un questionnaire bien rempli

Jour Test

Jour 1 à Jour 7

Remarques, commentaires

Liste des favoris

Remerciements et description du CIM et d’AQ Rate

Quelques rappels

Il est demandé aux répondants de commencer à compléter le carnet le lendemain ou le surlendemain du recrutement

en face-à-face. Dans le cas où un répondant ne s’est pas déplacé au cours d’une journée, il pourra le mentionner pour

cette journée.

Page 31: Méthodologie 2014-1

30

5.6.2.1. Introduction

Dans l’introduction, le répondant est remercié pour sa participation à l’enquête et il est sensibilisé à l’importance que

revêt ce type d’enquête et à la valeur ajoutée qu’il peut apporter en y répondant. L’introduction a pour fonction de

préciser les éléments principaux de l’étude. C’est aussi dans cette introduction qu’est rappelé le concours lié à la

participation à cette enquête.

5.6.2.2. Principes généraux du carnet

En page 2 du carnet, il est précisé au répondant quelles sont les informations qu’il doit communiquer pour chaque

déplacement, ce qui est considéré comme un déplacement et quelques précisions dans le renseignement de ses

déplacements.

5.6.2.3. Les moyens de transport

Pour chaque déplacement, le répondant doit préciser le mode de transport utilisé lors de ce déplacement. Les

différents modes de transports sont décrits dans cette partie du carnet :

- Auto/moto

- Scooter de moins de 50cc ou vélomoteur

- Vélo

- A pied

- Bus

- Tram

- Métro

- Train

- Autre

5.6.2.4. Le but du déplacement

Le répondant doit aussi préciser le motif ou la raison principale de son déplacement. Les différents buts de

déplacements sont décrits en page 4 du carnet. Le répondant peut choisir entre 9 buts de déplacement :

- Travail / école

- Professionnel

- Achats / magasins

- Famille / amis

- Loisirs / sport

- Déposer / chercher quelqu’un

- Retour maison

- Personnel

- Autre

5.6.2.5. L’adresse d’arrivée / de départ

Cette partie du carnet insiste sur l’importance de la précision dans le renseignement des adresses de départ et

d’arrivée. Il est ainsi demandé au répondant d’indiquer le code postal, la localité, la rue et le numéro dans la rue. En

cas de déplacement en transports en commun, c’est le nom de la gare ou de la station de métro ou de la halte de

départ et d’arrivée ainsi que le code postal ou la localité qui doivent être complétés.

Page 32: Méthodologie 2014-1

31

5.6.2.6. Liste de destinations favorites

Pour faciliter l’encodage des déplacements, il est proposé au répondant de renseigner des « favoris ». Il s’agit des

adresses où le répondant se rend le plus fréquemment (son domicile, son lieu de travail, son école, …). De cette

manière lorsque le répondant se rend à l’un de ses favoris il peut se contenter de mentionner le numéro de ce favori.

5.6.2.7. Exemple d’un questionnaire bien rempli

Afin d’aider le répondant dans sa tâche, un exemple de déplacement bien rempli a été repris en page 6 du carnet.

Dans cette partie sont mis en avant les éléments qui doivent être mentionnés pour chaque déplacement. Il s’agit de :

la date du jour;

l’adresse de départ (maison, travail ou autre);

l’heure de départ;

l’heure d’arrivée;

le moyen de transport;

le but du déplacement;

l’adresse d’arrivée.

5.6.2.8. Jour test

Lors du recrutement, il est aussi demandé à l’enquêteur d’aider le répondant à compléter le jour « test ». Il s’agit ici

d’un jour fictif ou d’un jour précédent que le répondant remplit avec l’aide de l’enquêteur. De cette manière,

l’enquêteur peut s’assurer que le répondant a bien compris la manière de procéder.

5.6.2.9. Description des déplacements par jour

Les pages 11 à 38 constituent le corps de l’étude. Le but était de récolter des données concernant tous les

déplacements effectués par la personne interrogée, jour par jour, pendant sept jours. Pour chaque jour, la personne

interrogée avait la possibilité de répertorier jusqu’à quinze trajets. Notons que le répondant avait également la

possibilité de cocher une case spécifique pour indiquer qu’il ne s’était pas déplacé ce jour.

Page 33: Méthodologie 2014-1

32

5.6.2.10. Quelques rappels

Au dos du carnet, le répondant peut retrouver quelques indications l’incitant à s’assurer qu’il a bien complété son

carnet. C’est aussi sur cette page que l’enquêteur écrit le moment de rendez-vous fixé avec le répondant pour venir

rechercher le carnet papier.

5.6.2.11. Carnet online

Dans le cas où le répondant décide de remplir le carnet par internet, il complète les déplacements des jours 1 à 7 ainsi

que ses favoris dans le module online. Les différentes explications du fonctionnement du carnet sont accessibles dans

le carnet papier qui est toujours remis au répondant (même s’il décide de remplir le carnet dans sa version online).

5.7. Enquêteurs

Le recrutement de participants à l’enquête a été réalisé par des enquêteurs professionnels. Ceux-ci ont été briefés de

manière détaillée avant le démarrage du terrain, et ce sur base d’un briefing élaboré en étroite collaboration avec la

Structure Permanente du CIM. Un re-briefing s’est déroulé quelques mois après le début du terrain (en septembre

2011) afin de rappeler certains éléments de la procédure de l’étude. La présence de tous les enquêteurs était

obligatoire.

Page 34: Méthodologie 2014-1

33

5.7.1. Contrôles effectués par l’institut

L’institut procède à des contrôles téléphoniques des recrutements en face-à-face afin de s’assurer que l’enquête s’est

bien déroulée comme elle se doit. Sur l’année 1, AQ Rate a contrôlé 10% des enquêtes de recrutement en face-à-face.

Tous les enquêteurs ont ainsi systématiquement fait l’objet de contrôles. Les questions de contrôle permettent de

vérifier les points suivants : moment de l’interview, sexe, âge et langue de la personne interrogée. Une série de

questions sont posées pour vérifier si l’enquête a bien eu lieu dans les circonstances définies lors du briefing des

enquêteurs.

L’institut suit de près le déroulement du terrain en regard des objectifs fixés pour chaque vague. Une attention

particulière est aussi accordée à la représentativité de l’échantillon en termes de caractéristiques

sociodémographiques et ce pour les recrutements à l’étude ainsi que pour les carnets effectivement complétés et

renvoyés. Les objectifs au niveau des Zone A, B et C et de la variable New Habitat CIM sont suivis de très près.

Certaines données relatives aux déplacements (nombre de déplacements par carnet, nombre de jours de

déplacements, durée moyenne des déplacements) sont aussi suivies de vague en vague.

5.7.2. Contrôles exercés par le CIM

Le CIM a suivi de près le déroulement du terrain. Une attention particulière a été accordée aux éléments suivants :

l’échantillonnage et les sélections d’adresses en découlant ;

le taux de retour et la réalisation des objectifs déterminés pour les différentes strates ;

le programme de codage et le géocodage des adresses ;

la pondération de l’échantillon finalement retenu.

Chaque mois, AQ Rate a transmis au CIM les données du terrain : données des feuilles de route, nombre de personnes

recrutées et données sociodémographiques de ces personnes, moment de recrutement, nombre des carnets

effectivement complétés et données sociodémographiques des répondants ayant renvoyés leur carnet, données

mettant en évidence les comportements de déplacements, résultats des contrôles téléphoniques… Au terme de

chaque vague de deux mois, un rapport du terrain écoulé a été présenté à la Commission Technique Out-Of-Home.

La SPS et AQ Rate ont également procédé à des contrôles « ad hoc » initié suite à la constatation d’évolutions qui

posent question. Les résultats de ces contrôles sont analysés de manière bimestrielle avec AQ Rate, afin de pouvoir

prendre toute mesure s’avérant utile.

Page 35: Méthodologie 2014-1

34

6. Valeurs clés du terrain écoulé

Ci-dessous nous retrouvons les résultats du terrain 2011-2012 de la nouvelle étude sur les déplacements.

6.1. Répartition des enquêtes entre les vagues

Le terrain de 12 mois est composé de 6 vagues de 2 mois. Lors de chaque vague, un objectif de 500 enquêtes a été

fixé. Voici le nombre effectif d’enquêtes réalisées par vague de 2 mois :

Objectif Réalisé

Wave 1 (juin-juillet 2011) 500 374

Wave 2 (août-septembre 2011) 500 533

Wave 3 (octobre-novembre 2011) 500 554

Wave 4 (décembre 2011-janvier 2012) 500 541

Wave 5 (février-mars 2012) 500 484

Wave 6 (avril-mail 2012) 500 513

Total terrain 2011-2012 3.000 2.999

6.2. Répartition des enquêtes par Zones et par New Habitat CIM

La répartition des enquêtes entre les Zones et entre les New Habitats CIM est très importante. Ces critères sont suivis

avec beaucoup d’attention tout au long du terrain.

Voici les résultats bruts du terrain 2011-2012 pour les Zones :

Objectif Observé Observé

Zones % N %

Zone A 66,0% 1985 66,2%

Zone B 24,0% 708 23,6%

Zone C 10,0% 306 10,2%

Page 36: Méthodologie 2014-1

35

Voici les résultats bruts du terrain 2011-2012 pour la variable New Habitat CIM :

Objectif (PMP 2010-2011 indexé sur les zones A, B, C)

Observé Observé

New Habitat CIM % N %

new Anvers 8,4% 237 7,9%

new Gand 3,3% 100 3,3%

new Bruxelles 17,2% 456 15,2%

new Charleroi 3,4% 99 3,3%

new Liège 5,6% 185 6,2%

30 villes Flandres 18,6% 579 19,3%

13 villes Wallonie 9,6% 299 10,0%

petites localités NL 11,1% 305 10,2%

petites localités FR 5,2% 122 4,1%

communes rurales NL 11,1% 395 13,2%

communes rurales FR 6,7% 222 7,4%

Nous pouvons constater certains écarts au niveau des modalités de cette variable. Ils sont principalement liés au

tirage d’un échantillon spécifique. Au terme des 4 années de terrain de la nouvelle étude déplacements, les objectifs

au niveau des différentes modalités de la variable New Habitat sont supposés être atteints.

6.3. Répartition des enquêtes au niveau de variables

sociodémographiques

Quant à la composition de l’échantillon au niveau des variables sociodémographiques classiques telles que le sexe,

l’âge, l’activité professionnelle, elle est proche de l’objectif au terme de l’année 2011-2012. Les données pondérées de

l’étude PMP 2010-2011 servent de référence pour l’échantillon 2011-2012 de l’étude déplacements.

Voici les résultats au niveau du sexe du répondant :

Objectif (PMP 2010-2011) Observé Observé

Sexe % N %

Homme 48,7% 1442 48,1%

Femme 51,3% 1557 51,9%

Ci-dessous, la répartition des répondants entre les classes d’âges :

Objectif (PMP 2010-2011) Observé Observé

Age % N %

12 - 24 ans 17,9% 509 17,0%

25 - 34 ans 14,9% 400 13,3%

35 - 44 ans 16,4% 463 15,4%

45 - 54 ans 16,9% 535 17,8%

55 - 64 ans 14,1% 458 15,3%

65 - 99 ans 19,8% 634 21,1%

Page 37: Méthodologie 2014-1

36

Et voici les données au niveau de l’activité professionnelle de la personne interrogée :

Objectif (PMP 2010-2011) Observé Observé

active - non-active (PI) % N %

active 47,6% 1418 47,3%

non-active 52,4% 1581 52,7%

6.4. Résultats feuilles de route

Ci-dessous la répartition des contacts réalisés en fonction du résultat obtenu :

Nombre de contacts réalisés 19.805

Adresse inexistante 1,2%

Personne à interroger inexistante 4,6%

Personne à interroger pas à la maison 9,8%

Pas de déplacements au cours des 12 derniers mois 0,2%

Personne à la maison 43,3%

Rendez-vous 2,4%

Refus 22,0%

Enquête 16,3%

6.5. Rang de l’adresse et rang du contact

Le CIM contrôle également le rang de l’adresse utilisée par l’enquêteur. Pour chaque enquête à réaliser, l’enquêteur

part d’une liste de 10 individus, chacun d’entre eux résidant à une adresse différente, définie à l’avance.

La première adresse utilisée par l’enquêteur porte le rang 1. Si l’enquêteur ne parvient pas à réaliser une interview

avec la personne souhaitée, à l’adresse indiquée, il peut sélectionner une autre adresse parmi les 10 possibilités de sa

liste. Plus le rang de l’adresse utilisée est élevé, plus l’enquêteur a utilisé d’adresses pour trouver la personne

désignée. Le rang d’adresse moyen pour le terrain 2011-2012 de l’étude déplacement est de 3,8.

Nous l’avons dit, les répondants potentiels ne sont pas tous accessibles de façon égale. C’est pourquoi le CIM a imposé

un système de revisites. Un échantillon composé uniquement de personnes choisies au premier contact n’a rien

d’aléatoire. Le CIM a donc aussi fait un suivi du nombre de contacts nécessaires à la réalisation d’une interview.

Un rang du contact égal à 1 signifie que l’enquêteur est parvenu à réaliser son enquête lors de la première visite à la

première adresse. Signalons que maximum 3 contacts sont possibles par adresse. Ici aussi plus le rang du contact est

élevé plus l’enquêteur a réalisé de contacts (et probablement utilisé d’adresses) pour effectuer son enquête. Le rang

de contact moyen pour le terrain 2011-2012 de l’étude déplacement est de 5.

Notre seul but ici est de souligner la nécessité des revisites pour préserver la représentativité de l’échantillon. A

l’analyse des chiffres ci-dessus, nous pouvons déduire qu’en moyenne, pour obtenir une enquête, 3,8 adresses sont

visitées et 5 contacts réalisés.

Page 38: Méthodologie 2014-1

37

6.6. Moment du recrutement à l’étude déplacements

Le moment de recrutement à l’étude déplacement a un impact sur la représentativité de l’échantillon en termes de

profession. Il est en effet plus probable de contacter des personnes actives après 17h ou le week-end.

Des objectifs ont été communiqués à l’institut afin de tendre vers une meilleure répartition de l’échantillon entre les

personnes actives et inactives. Rappelons qu’elle ne peut être imposée par quotas dans la mesure où la personne à

interroger est libre de fixer un rendez-vous. De plus, réaliser des interviews le dimanche reste particulièrement

difficile. La majeure partie des enquêtes effectuées le week-end le sont donc le samedi.

La répartition des enquêtes entre des regroupements de jours est la suivante :

Objectif Réalisé

Regroupements de jours du recrutement % %

Lundi au jeudi 60% 63,3%

Vendredi, samedi et dimanche 40% 36,7%

Et voici pour les enquêtes réalisées pendant les jours de semaine, le pourcentage d’enquêtes qui ont eu lieu après

17h00:

Objectif minimum Réalisé

% %

Enquêtes après 17H en semaine 30% 43,5%

6.7. Quelques chiffres clefs sur les déplacements

En ce qui concerne les 2.999 carnets récoltés sur le terrain 2011-2012, 59.658 déplacements ont été renseignés par les

personnes interrogées. Parmi ces 2.999 carnets récoltés, 2.944 contenaient au moins 1 déplacement. 55 carnets ont

donc été renvoyés par des personnes ne s’étant pas déplacés au cours des 7 derniers jours. Le nombre moyen de

déplacement par carnet s’élève à 19,9 (= 59.658 / 2.999).

En moyenne, les répondants se déplacent 5,7 jours par semaine. Tous les répondants ne se déplacent pas avec la

même intensité, voici la répartition des enquêtes entre le nombre de jours de déplacement déclarés :

Page 39: Méthodologie 2014-1

38

Par jour de déplacement, le nombre moyen de déplacement est de 3,6. La durée moyenne des déplacements est de

22,3 minutes.

Le graphique ci-dessous reprend la répartition des déplacements entre les modes de transports. 65% des

déplacements sont faits en voiture ou en moto.

Dans le questionnaire, il est demandé au répondant de préciser pour chaque déplacement quel est le motif de ce

déplacement. Ci-dessous voici la répartition entre les buts de déplacement.

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

7 jours 6 jours 5 jours 4 jours 3 jours 2 jours 1 jour 0 jour

Nombre de jours de déplacement (AQ Rate 2011-2012)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

AutoMoto

Scooter Vélo A pied Bus Tram Métro Train Autre

Moyen de transport (AQ Rate 2011-2012)

Page 40: Méthodologie 2014-1

39

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

But du déplacement (AQ Rate 2011-2012)

Page 41: Méthodologie 2014-1

40

Seconde partie : implantation des panneaux fixes sur la

cartographie Tom-Tom 2012

Page 42: Méthodologie 2014-1

41

1. Poster Site Classification

Pour rappel, l’implantation des panneaux fixes sur la carte de la Belgique constitue le deuxième grand volet de l’étude

Out-Of-Home. Comme c’était déjà le cas auparavant, les afficheurs prenant part à cette étude CIM sont responsables

de l’implantation de leurs panneaux. Une implantation exacte ne signifie pas uniquement une implantation au bon

endroit dans la carte mais également l’introduction correcte d’un certain nombre de données telles que le type et la

taille du support ou encore les tronçons à partir desquels chaque panneau est visible, etc.

En 1995, le CIM a développé pour les afficheurs (et leurs régies) prenant part à l’étude Out-Of-Home, un logiciel leur

permettant d’implanter correctement les panneaux d’affichage et d’y ajouter un nombre de caractéristiques (comme

le type et le format) à ces panneaux. Ce logiciel d’implantation a été mis au point par la société Pointlogic.

1.1. Règlement d’implantation

Le logiciel d’implantation (appelé CIM Poster Site Classification) est considéré comme une partie de l’étude tactique

OOH du CIM. Ce produit est donc, comme toutes les études du CIM, coordonné par une Commission Technique, dans

ce cas précis, la Commission Technique Out-Of-Home. Tous les afficheurs prenant part à cette étude CIM doivent

respecter le règlement d’implantation rédigé par la Structure Permanente en concertation avec la Commission

Technique et approuvée par le Conseil d’Administration le 16 novembre 2004.

Un afficheur ou une régie Out-Of-Home peut devenir détenteur d’une licence lorsque :

il / elle est membre du CIM ;

il / elle a accepté le règlement d’ordre intérieur des Commissions Techniques et, en particulier, les mesures

touchant la CT Out-Of-Home ;

il / elle est souscripteur de l’étude Out-Of-Home ;

il / elle a signé le règlement portant sur l’implantation des panneaux et sur les conditions d’utilisation du

logiciel.

Vu que des panneaux sont constamment créés ou installés, le CIM décide de moments fixes pour le lancement d’une

mise à jour du parc panneaux donnant lieu ensuite à la publication de nouveaux résultats. Les afficheurs qui

participent à cette étude CIM doivent veiller à ce que le parc actif de panneaux CIM soit complètement et

correctement implanté à la date fixée au préalable par le CIM (l’afficheur doit par exemple, pour le dernier jour du

mois x, implanter le parc panneaux qui sera actif le 15 du mois x+1). Les panneaux démontés doivent être désactivés

dans le logiciel d’implantation. La réalisation de cette mise à jour dans les délais impartis ainsi que la mise à jour de

l’entièreté du parc panneaux CIM est une condition nécessaire pour pouvoir être repris dans la publication des fiches

CIM ainsi que dans le logiciel d’exploitation.

Page 43: Méthodologie 2014-1

42

L’afficheur doit veiller à ce que ses panneaux soient correctement positionnés dans la carte de la Belgique. Le panneau

doit non seulement être correctement placé dans le bon tronçon de route mais également à l’endroit précis du

tronçon concerné, en tenant compte des coordonnées XY connues, des numéros de maisons ainsi que de la distance

par rapport à la chaussée et éventuellement par rapport à la piste cyclable ou au passage piéton. L’afficheur doit

également indiquer la direction du panneau (position exacte en degré par rapport à l’axe nord-sud) et de quel(s)

tronçon(s) ce dernier est visible. La distance à laquelle un panneau est visible est définie par la Commission Technique.

1.2. L’implantation des panneaux fixes dans Poster Site Classification

Nous allons à présent aborder brièvement les principales étapes nécessaires à l’implantation correcte d’un panneau

fixe outdoor dans le logiciel Poster Site Classification de Pointlogic.

Outre les données géographiques de base (adresse détaillée, code postal, …), l’afficheur doit veiller à introduire un

certain nombre d’informations relatives à chaque implantation. Les champs suivants doivent ainsi obligatoirement

être complétés :

Afficheur Object Code : il s’agit du numéro d’identification interne de l’afficheur. Ce numéro doit être

unique ;

PanelType : l’utilisateur doit choisir le type de panneau dans un menu (fixe, rolling, scrolling,…) ;

PanelSize : le format est exprimé en m² ;

Network : l’utilisateur doit indiquer si le panneau CIM est vendu à la pièce ou s’il fait partie d’un

réseau. Dans ce dernier cas, le réseau concerné doit être mentionné ;

Placement : il s’agit du positionnement du panneau : le long de la rue, dans un parking, dans une

station de métro,…

Chaque panneau implanté dans la carte reçoit automatiquement un code CIM unique qui contient les éléments

suivants :

Le code afficheur ;

Le format ;

Le Centre Urbain dans lequel le panneau se trouve ;

Les cinq derniers chiffres indiquent quelle position occupe ce panneau dans la liste des panneaux déjà

implantés ayant les mêmes caractéristiques.

Prenons un exemple : “DC02.BRU.00012”.

Le code afficheur est “DC”, soit JCDecaux ;

Le format est “02”, soit 2 m² ;

Le Centre Urbain est “BRU”, soit Bruges ;

“00012” signifie qu’il s’agit du douzième panneau implanté avec ces caractéristiques.

Le format mentionné détermine la distance maximale de visibilité de chaque panneau, déterminée par la Commission

Technique :

10 mètres pour un panneau de 2 m² ;

30 mètres pour un panneau ayant entre 8 m² et moins de 16 m² ;

60 mètres pour un panneau ayant entre 16 m² et moins de 36 m² ;

80 mètres pour un panneau de 36 m² et plus.

Page 44: Méthodologie 2014-1

43

Dans la carte, un cercle (tracé par l’ordinateur) entoure ensuite automatiquement le point indiquant la position de ce

panneau sur la carte. Il s’agit du cercle de visibilité dont le rayon correspond aux distances de visibilité listées ci-avant.

Afin de clôturer l’implantation du panneau, deux actions doivent encore être entreprises :

l’afficheur doit orienter le panneau dans la bonne direction afin que le côté couvert de publicité soit

clairement identifié. Le logiciel fournit alors la liste des tronçons se trouvant dans le cercle de

visibilité ;

l’afficheur doit identifier les tronçons à partir desquels, sur le terrain, le panneau est visible ou non.

Les tronçons à partir desquels le panneau n’est pas visible (parce que, par exemple, la présence d’un

building empêche de voir le panneau depuis un certain tronçon) doivent être désactivés. Notons que

cela ne doit pas être fait pour les panneaux de 2 m². Tous les tronçons se trouvant dans un rayon de

10 mètres sont alors pris en considération.

Outre l’implantation de nouveaux panneaux, le logiciel permet à l’utilisateur :

de consulter l’implantation de son parc panneaux ;

de simuler les panneaux et de calculer les prestations correspondantes ;

d’introduire librement des caractéristiques des panneaux correspondants (dans les limites de l’espace

prévu).

Page 45: Méthodologie 2014-1

44

Après avoir implanté leurs panneaux, les afficheurs communiquent la composition de leurs offres commerciales au

CIM. La durée d’affichage, en général, 7 ou 14 jours, est mentionnée pour chaque réseau existant. Le CIM vérifie

toujours si le nombre de panneaux par réseau n’est pas plus important que le nombre de panneaux présents dans les

offres commerciales de chacun des afficheurs.

1.3. Implantation des panneaux dans les gares

et les stations de métro

Le logiciel d’implantation indique l’emplacement des gares et des stations de métro. Tous les panneaux présents dans

chaque gare / stations de métro (dans les 48 CU) ont ainsi été implantés. Un code CIM unique a été automatiquement

attribué à chacun de ces panneaux.

Nous avons considéré l’implantation de chaque panneau dans chaque gare / station de métro mais, les coordonnées

XY par panneau n’étant pas disponibles, nous n’avons pas tenu compte de son emplacement exact au sein de la gare /

station de métro. Notons que les coordonnées XY des gares et des stations de métro sont, quant à elles, connues et

correctes. Les panneaux d’une gare / stations de métro sont tous implantés au même endroit. Pour l’implantation,

nous n’avons donc pas fait de distinction entre les panneaux situés dans les halls et sur les quais. En outre, les

panneaux n’ont pas de rayons de visibilité. Le format de chacun de ces panneaux est de 2 m². Pour les panneaux

implantés dans les gares, on a fait la distinction entre les panneaux fixes et les panneaux scrolling.

Les panneaux implantés dans les gares et les stations de métro sont symbolisés de manière spécifique (une sorte de

petite maison indiquant qu’il s’agit d’un Indoor) afin de bien pouvoir les distinguer des panneaux Outdoor dans le

logiciel d’implantation.

Page 46: Méthodologie 2014-1

45

2. Migration des panneaux vers la nouvelle cartographie Tom-

Tom 2012

2.1. Motivation

Afin de pouvoir définir combien de personnes passent devant un panneau, l’étude combine des données sur les

déplacements des Belges avec celles concernant l’implantation des panneaux. Comme précisé ci-dessus, les données

relatives à l’implantation des panneaux sont fournies par les régies d’affichage qui disposent d’un logiciel qui leur

permet d’indiquer où leurs panneaux sont implantés sur une carte de la Belgique et d’encoder leurs différentes

caractéristiques, telles que la position géographique, le format, l’angle par rapport à la rue, etc.

A cette fin, le logiciel exploite les données cartographiques des rues de TomTom. La dernière mise à jour de la

cartographie datait toutefois de 2007. Il devenait donc impératif d’utiliser une version actuelle de ces données, tant

pour l’implantation que du point de vue de la modélisation. Les données TomTom actuelles comportent en effet de

nombreuses mises à jour : nouveaux ronds-points, nouveaux quartiers, ajout des tunnels, ajout des bandes de

circulations, limitations de vitesse, plus grande précision des données, … autant de raisons qui ont incité la

Commission Technique à entamer cet important chantier qu’est la migration d’un peu moins de 43.000 panneaux.

2.2. Partenariat avec GEO Solutions

L’opération de migration de ces données n’étant pas une tâche aisée, le CIM a donc fait appel à GEO Solutions pour le

repositionnement de l’implantation des panneaux d’affichage sur ces données mises à jour. GEO Solutions est

distributeur officiel des données TomTom, et réalise de nombreux projets exploitant ces données. Reposant sur son

expertise en la matière, GEO Solutions a développé un algorithme de migration et de repositionnement des données

des panneaux du CIM sur la dernière version de la cartographie TomTom (version 2012). Ainsi, au moyen

d’algorithmes complexes de référencement linéaire, et via l’utilisation d’un SIG1, GEO Solutions a réalisé le

repositionnement de quasiment l’ensemble des panneaux d’affichage, avec toutes leurs caractéristiques, sur la

dernière version disponible des données cartographiques Multinet de TomTom. Les audiences des réseaux

d’affichages publiés dans cette nouvelle vague par le CIM reposent à présent sur une cartographie entièrement remise

à jour.

1 Un système d'information géographique (SIG) est un outil informatique permettant de créer, d'organiser et de

présenter des données spatialement référencées. Ses usages couvrent les activités géomatiques de visualisation, de traitement, de partage et de diffusion de l'information géographique.

Page 47: Méthodologie 2014-1

46

2.2.1. Description de la procédure

GEO Solutions a utilisé un algorithme de référencement géographique dynamique. Celui-ci a permis de repositionner

géographiquement les panneaux en s'appuyant sur la meilleure qualité des données TomTom de dernière génération.

Le repositionnement a été guidé par différents paramètres, parmi lesquels notamment la distance et l’orientation du

panneau par rapport aux axes de rues environnantes. Etant donné l’évolution importante du réseau routier en 5 ans,

la difficulté a résidé dans la définition d'un algorithme permettant le traitement automatique correct d’un nombre

élevé de panneaux, même dans des cas d’évolution complexe de la situation de réseau (apparition de rond-point,

tunnel, …), afin de ne laisser qu’un taux très faible d’anomalies à traiter manuellement.

2.2.2. Résultats

La quasi-totalité (98,5%) des quelques 57.858 panneaux inclus dans la base de données du CIM ont été migrés sur la

nouvelle cartographie Tom-Tom 2012 à partir de l’algorithme développé par GEO Solutions :

Pour 22.120 panneaux, la situation avant et après la migration a été considérée comme « inchangée ». Un

panneau a une situation inchangée lorsque le tronçon de rue auquel il est rattaché est resté identique sur la

nouvelle carte par rapport à l’ancienne carte.

Considérant la nouvelle situation du réseau routier sur la carte Tom-Tom 2012, 34.857 panneaux ont dû être

repositionnés. Un panneau a dont été repositionné sur la nouvelle carte dès lors que le tronçon de rue auquel

il est rattaché a également bougé sur la nouvelle carte par rapport à l’ancienne. Une telle situation peut être

liée à la plus grande précision offerte par la version Tom-Tom 2012 ou tout simplement par une modification

de l’infrastructure routière (élargissement des voies de circulation, nouvelles voiries, etc.)

Enfin, dans certains cas, l’algorithme développé par GEO Solutions n’a pas pu effectuer la migration du

panneau car la modification subie par le tronçon sur lequel panneau est rattaché était trop conséquente

(suppression du tronçon, ajout d’un rondpoint, autre modification importante de l’infrastructure routière, …).

Ces panneaux, 881 au total, ont donc été réimplantés manuellement par chacune des régies concernées.

2.2.3. Validation

L’ensemble des panneaux qui ont ainsi été migrés et qui font partie de cette publication ont fait l’objet d’une

vérification détaillée. Les différents afficheurs ont ainsi réalisé un important contrôle du positionnement et de

l’attribution correcte des tronçons et ce, pour chaque dispositif. Le respect de toutes les données relatives aux

caractéristiques propres des panneaux ont quant à elles été vérifiées par la structure permanente du CIM. Notons

enfin que toute modification apportée aux panneaux après la migration sur la nouvelle cartographie a fait l’objet

d’une procédure de contrôle mise en œuvre par la structure permanente du CIM et approuvée par la Commission

Technique OOH.

Page 48: Méthodologie 2014-1

47

Troisième partie : modélisation des déplacements

Page 49: Méthodologie 2014-1

48

1. Modélisation des déplacements

1.1. Objectif

L’objectif de la modélisation est de disposer d’une base de données plus importante et renouvelée. Combinée à un

parc panneaux mis à jour, elle présente l’avantage de générer une meilleure mesure de l’audience. D’autre part, il

s’agissait de développer un modèle de génération et de choix d’itinéraires unique en Belgique applicable à toute

nouvelle enquête Déplacements.

1.2. Le modèle de reconstruction d'itinéraires

1.2.1. Principes de base

L’objectif du modèle de reconstruction d’itinéraires est de générer les itinéraires les plus probables qu’une personne,

s’étant déplacée d’un point A à un point B, ait pu emprunter ainsi que la probabilité que cette personne ait

effectivement opté pour l’un de ces itinéraires.

Il a été fait appel à des softwares SIG (Système d’Information Géographique) qui tiennent compte des vitesses

moyennes sur les différents types de routes et des règles locales de circulation comme, par exemple, les routes à sens

unique. Afin de trouver les routes les plus probables pour un déplacement donné, comme expliqué plus haut, deux

modèles ont été utilisés, à savoir, les modèles de génération d’itinéraires et de choix d’itinéraires.

le modèle de génération d’itinéraires génère un ensemble d’itinéraires alternatifs les plus probables

(entre un point de départ et d’arrivée d’un déplacement) sur base d'un critère ou d’une combinaison

de critères. A chaque critère correspond une fonction de coûts qui, si elle est minimalisée (c'est-à-dire

ayant un coût minimum), permet de déterminer le meilleur itinéraire selon ce critère ;

le modèle de choix d’itinéraires détermine, pour chaque itinéraire ainsi généré, une probabilité

qu'une personne emprunte réellement cet itinéraire lors de son déplacement. Pour ce faire, les

caractéristiques des routes et des personnes concernées sont prises en compte. Ce modèle est basé

sur le calcul de l’utilité d’une route.

Page 50: Méthodologie 2014-1

49

1.2.1.1. Le modèle de génération d’itinéraires

Le modèle de génération d’itinéraires estime, parmi l’ensemble d’itinéraires alternatifs, ceux ayant la plus grande

probabilité d’être empruntés par un individu. Ces itinéraires sont générés sur base des points de départ et d’arrivée

d’un déplacement.

Les quatre critères suivants ont été utilisés afin de déterminer les itinéraires les plus probables :

la minimalisation de la durée du voyage ;

la minimalisation de la distance ;

la minimalisation du nombre de carrefours ;

la maximalisation de l’utilisation des autoroutes.

Seuls ces quatre critères ont été utilisés afin de générer les différentes routes alternatives. Par conséquent quatre

routes maximum sont proposées. Cela ne signifie pas pour autant qu’il y aura réellement quatre itinéraires à

considérer. Par exemple, l'itinéraire le plus rapide peut aussi être l'itinéraire avec le moins de carrefours. Afin de

calculer la durée du trajet, une vitesse moyenne de circulation a été déterminée en fonction du type de routes. Cela a

permis de déterminer le temps nécessaire pour effectuer un trajet.

Les vitesses moyennes dépendent du moyen de transport utilisé pour effectuer le déplacement. On a supposé que les

piétons et les cyclistes (+ les conducteurs de scooters) se déplacent à une vitesse constante quel que soit le type de

routes empruntées. La vitesse moyenne d’un cycliste a été fixée à 15km/h et celle d’un piéton à 5km/h. Une voiture

est supposée se déplacer à la vitesse maximum autorisée (120 km/h sur autoroute, 50 km/h en agglomération, …). La

répartition en types de routes a été introduite dans la carte TOM-TOM 2012, pour toutes les routes qui s’y trouvaient.

Le modèle tient également compte du fait que les piétons peuvent emprunter des sens uniques (en contresens de la

circulation), contourner les ronds-points par la gauche, etc car ces règles de circulation ne les concernent pas.

L’application SIG utilisée a pris ces différents éléments en compte.

Page 51: Méthodologie 2014-1

50

Finalement, un ensemble d’itinéraires ayant la plus grande probabilité d’être choisis par un individu a été généré et

ce, pour chaque déplacement comprenant un point de départ (A) et un point d’arrivée (B).

1.2.1.2. Le modèle de choix d’itinéraires

Le modèle de choix des itinéraires calcule, au moyen d’une fonction d’utilité et pour chaque itinéraire généré par le

modèle de génération d’itinéraires, une probabilité que cet itinéraire soit emprunté par un individu lors d’un

déplacement donné. Rappelons qu’une personne n’emprunte pas nécessairement le même chemin pour se rendre

d’un point à un autre. On est parti du principe que chaque individu choisit l’alternative qui lui semble optimale. La

probabilité qu’une personne choisisse un itinéraire donné est déterminée par la probabilité que l’utilité totale de cet

itinéraire soit plus élevée que celle des autres itinéraires.

Avant de déterminer des probabilités, Pointlogic a identifié cinq groupes homogènes de personnes ou ”clusters“. Un

groupe homogène est, rappelons-le, un groupe de personnes dont il a été déterminé qu’elles adoptent un même

comportement en termes de choix d'itinéraires. Le choix d’un itinéraire est influencé par le but du déplacement. En

combinant les cinq groupes homogènes (”clusters“), les huit motifs de déplacement (voir supra) ainsi que les deux

moyens de transport (piétons et cyclistes et autos, motos et taxis ont été retenus pour cette analyse), on obtient plus

de 70 fonctions d’utilité à estimer. Pour un certain nombre de ces ”cellules“, on ne disposait que d’un nombre

d’observations limitées. De ce fait, elles ne pouvaient être prises en compte dans le processus d’estimation. C’est

pourquoi seules 40 fonctions d’utilité ont finalement été retenues. Il n’est pas aisé d’interpréter les fonctions d’utilité

ainsi calculées. Il convenait d’analyser les conséquences finales des valeurs estimées. A titre d’exemple, le tableau ci-

dessous présente les choix entre les différents itinéraires générés en fonction du but du déplacement.

Ce tableau doit être lu de la manière suivante. Ce sont surtout les personnes qui emmènent leurs enfants à l'école et

celles qui font leurs courses qui choisissent l'itinéraire le plus rapide. Les personnes qui sont sur la route pour raisons

professionnelles prennent le plus souvent l'autoroute. Ceci vient probablement du fait que ces individus viennent plus

souvent de l'extérieur de la ville.

Les personnes qui se rendent au travail préfèrent un itinéraire avec peu de carrefours afin de ne pas perdre trop de

temps. En effet, ces personnes sont souvent dans les embouteillages au moment où les carrefours sont les plus

engorgés.

Il est enfin important de souligner que les paramètres des modèles de génération et de choix d’itinéraires ont été

estimés sur base des routes issues de l’étude Déplacements de 1995. Les modèles développés ont ensuite été

appliqués aux données de l’étude Déplacements de 2006 et de 2011-2012.

Page 52: Méthodologie 2014-1

51

1.2.2. Validation du modèle

Les modèles de génération et de choix d’itinéraires ont été minutieusement validés. Comme premier contrôle, nous

avons visualisé ce que le modèle construit réellement – en dessinant 3 itinéraires alternatifs pour se rendre d’un point

A à un point B, à savoir : la route la plus rapide, la plus courte, celle avec le moins de carrefours – versus l’itinéraire

réellement emprunté. La figure suivante donne un exemple de reconstruction d’itinéraires pour une personne X :

L'itinéraire le plus court entre le point a et le point b (indiqué en rose sur la carte) a une probabilité d’être emprunté

de 30 %. L'itinéraire le plus rapide (indiqué en bleu) passe par une route dont la vitesse maximale autorisée est plus

importante. Cet itinéraire est plus long mais plus rapide que le premier et donc préféré à celui-ci. La probabilité

d’emprunter la route la plus rapide est de 50 %. Le dernier itinéraire (indiqué en vert) représente celui comprenant le

moins de carrefours. Bien que cet itinéraire soit plus long, il permet certainement un gain de temps, la personne ne

devant pas attendre au feu rouge. La probabilité que cet itinéraire soit emprunté est de 20%.

Le second contrôle a consisté en l’analyse du chevauchement entre la route estimée par le modèle et la route

réellement empruntée. Ce contrôle a été effectué sur une précédente carte. Pour pouvoir effectuer cette validation,

une conversion des tronçons de routes de la carte de 1995 vers celle de 2003 a dû être effectuée. Ainsi, non

seulement les points de départ et d’arrivée des déplacements de 1995 mais aussi les trajets complets (sauf si un

déplacement avait été effectué en transports en commun) ont été respectivement tracés et redessinés dans la

nouvelle carte.

En fait, c’est comme si on superposait deux cartes : l’une comprenant les déplacements (de 1995) actualisés et l’autre

reprenant les itinéraires générés par le modèle (les deux trajets dessinés sur chacune des cartes ayant les mêmes

points de départ et d’arrivée) afin de mesurer le pourcentage de chevauchement des itinéraires ainsi dessinés.

Le pourcentage de chevauchement s’élevait à 68,1 %. En d’autres termes, 68,1 % de la distance réellement parcourue

par le répondant pouvait également être déduite d’une route générée par le modèle.

Ce chevauchement était de :

71,3 % pour les automobilistes ;

62,4 % pour les piétons ;

61,9 % pour les cyclistes.

Page 53: Méthodologie 2014-1

52

Il semble donc plus facile de générer une route de manière fiable pour un automobiliste que pour un piéton. Ce

résultat semble logique car le comportement d’un automobiliste est plus facilement prévisible en raison des règles de

circulation qu’il est obligé de suivre, règles qui ne doivent pas nécessairement être respectées par les piétons.

Page 54: Méthodologie 2014-1

53

2. Reconstruction des itinéraires

2.1. Introduction

Les questionnaires ont permis de récolter 482.335 déplacements en 2006 et 59.658 déplacements dans l’étude 2011-

2012. Comme mentionné ci-avant, les répondants étaient interrogés sur les éléments suivants :

jour et date du déplacement ;

heures de départ et d’arrivée ;

but du déplacement ;

moyen de transport utilisé ;

points de départ et d’arrivée.

Les points de départ et d’arrivée ont été géocodés en coordonnées XY. Les coordonnées XY des points de départ et

d’arrivée ont servi de base à la construction des itinéraires complets ayant une certaine probabilité d’avoir été

empruntés par les répondants. Plus concrètement, les deux points géographiques dans la carte TOM-TOM sont

connus (soit, deux coordonnées XY) et de ce fait, sont également connus les deux tronçons de route associés.

L’objectif est de déterminer, le plus précisément possible, tous les tronçons intermédiaires permettant de rejoindre le

point d’arrivée à partir du point de départ. Cette étape est importante dans la mesure où elle permet de déterminer le

nombre de passants dans chacun des tronçons de route en Belgique et, en particulier, dans ceux appartenant aux 48

Centres Urbains au sein desquels les panneaux sont implantés.

Dans la mise en œuvre, nous avons distingué les déplacements en transports en commun et ceux avec d’autres

moyens de transport.

pour les trajets autres que ceux effectués en transports en commun, les modèles de génération et de

choix d’itinéraires ont été appliqués à ces nouvelles données Déplacements. Le résultat de cette

modélisation a été minutieusement validé ;

pour les trajets en transports en commun, un planificateur de route (développé par SYNTIGO) a été

utilisé. Cet outil a permis de reconstituer les trajets réalisés en train, tram, bus ou métro.

Page 55: Méthodologie 2014-1

54

2.2. Nombre de déplacements récoltés

Sur l’ensemble des déplacements récoltés dans les études 2005-2006 et 2011-2012, un nettoyage a été fait. Les

déplacements circulaires ainsi que les déplacements pour lesquels des coordonnées de départ ou d’arrivée sont

manquantes ont été supprimés. Après ce nettoyage, nous obtenons 424.587 déplacements exploitables pour l’étude

IPSOS 2005-2006 et 59.658 pour l’étude AQ Rate 2011-2012 (le nettoyage des données de l’étude AQ Rate 2011-2012

a eu lieu lors de l’encodage des données).

2.3. Reconstitution des déplacements autres que ceux effectués en

transports en commun

2.3.1. Application des modèles de génération et de choix d’itinéraires

Les itinéraires parcourus à pied, en auto/moto, en vélo, scooter ou autres ont été reconstitués en ayant recours aux

modèles de génération et de choix d’itinéraires décrits plus haut. Ainsi, pour 451.841 déplacements, les itinéraires les

plus probables ont été tracés. Les résultats de ces traitements peuvent être résumés comme suit :

a) Nombre total de déplacements 506.293

b) Nombre de déplacements pour lesquels aucune route ne pouvait

être générée (circulaire + sans XY)

45.630

c) Nombre de déplacements pour lesquels aucune route n’a

pu être générée

198

d) Nombre de déplacements de répondants n’ayant pas des

données sociodémographiques complètes

8.624

e) Nombre de déplacements pour lesquels au moins une

route a pu être générée (= a-b-c-d)

451.841

f) Nombre de trajets générés 1.064.490

g) Nombre de tronçons empruntés 157.371.046

1.064.490 trajets ont été générés, soit, une moyenne de 2,3 trajets par déplacement. Ces itinéraires ont été tracés

dans la cartographie TELE ATLAS, ce qui donne un total de 157,4 millions de tronçons de route parcourus.

Page 56: Méthodologie 2014-1

55

2.4. Reconstitution des déplacements effectués en transports en

commun

2.4.1. Introduction

Rappelons que nous disposions de 31.359 déplacements en transports en commun (train, tram, bus et métro) pour

l’étude IPSOS 2005-2006 et 4.341 dans l’étude AQ Rate 2011-2012. Il s’agissait de reconstituer ces trajets. Pour ce

faire, le planificateur de routes de la SNCB a été utilisé. Un tel outil offre la possibilité de calculer le trajet optimal en

transports en commun, pour n’importe quel déplacement effectué sur le territoire belge. L’itinéraire le plus rapide est

toujours recherché. Si vous désirez avoir un aperçu des possibilités offertes par cet outil, vous pouvez consulter le site

www.sncb.be.

2.4.2. Travaux de planification des routes pour les déplacements en transports en

commun

Pour le traitement des déplacements en transports en commun, nous avons fait appel à SYNTIGO, filiale de la SNCB

HOLDING. Certaines règles devaient être suivies par SYNTIGO afin de veiller à ce que :

un maximum des routes sélectionnées correspondent à celles réellement empruntées;

les informations sur les trajets fournis par le planificateur puissent être dessinées dans la cartographie

TOM-TOM 2012.

Pour répondre à la première exigence, SYNTIGO devait, en planifiant les trajets entre les points de départ et d’arrivée,

tenir compte de la date, de l’heure de départ du déplacement ainsi que du moyen de transport (en commun)

privilégié.

Afin de remplir la seconde exigence, la description de l’output a été rédigée, en concertation avec POINTLOGIC, afin

de veiller à ce que les routes proposées puissent être aisément et correctement insérées dans la cartographie TOM-

TOM 2012.

2.4.3. Input pour le planificateur

Les éléments, récoltés au cours de l’enquête et servant d’input au planificateur de routes sont les suivants :

date (du déplacement) ;

moyen de transport utilisé ;

heure de départ ;

point de départ ;

point d’arrivée.

Sur base de ces informations, le planificateur de routes a recherché la route la plus rapide en utilisant :

tous les moyens de transports en commun proposés en Belgique ;

les horaires les plus récents en application.

Page 57: Méthodologie 2014-1

56

Nous détaillons ci-après un certain nombre des points listés ci-dessus :

2.4.3.1. La date du déplacement

SYNTIGO a tenu compte des dates exactes auxquelles ont eu lieu ces déplacements afin de déterminer le jour de la

semaine durant lequel le déplacement avait eu lieu et ainsi de savoir s’il se déroulait pendant les périodes de

vacances. Il était important de tenir compte de ces éléments, les horaires en application la semaine étant différents de

ceux valables les week-ends et durant les vacances scolaires.

2.4.3.2. Le moyen de transport utilisé

Il était important que le moyen de transport mentionné par le répondant se retrouve dans le résultat du planificateur

de routes. En d’autres termes, si le répondant affirmait, dans son carnet, s’être déplacé en tram, un trajet en tram

devait être recherché (et pas en bus, ni en train, ni encore en métro).

A ce sujet, trois éléments ont été d’emblée mis en évidence :

Le planificateur de route proposait souvent d’autres moyens de transports en plus de ceux

mentionnés par les répondants. Il s’agissait surtout de petits déplacements à pied effectués pour

atteindre un arrêt ou une gare.

Dans certains cas, le planificateur ne pouvait fournir de route sur base de l’heure de départ et du

moyen de transport mentionnés par les répondants. Dans ces cas, des simulations ont été effectuées

en se basant sur maximum 10 minutes avant et 10 minutes après l’heure mentionnée. Le moyen de

transport mentionné par le répondant était ensuite recherché dans cet intervalle de 20 minutes. On a

supposé ici que le répondant ne se trompe pas en mentionnant son moyen de transport mais qu’il est

parfois imprécis lors de la mention de l’heure de départ.

Exceptionnellement (et sous réserve d’un accord explicite de la SPS, au cas par cas), certains

itinéraires, proposant un moyen de transport autre que celui mentionné par le répondant, ont été

retenus. En particulier, lorsqu’il apparaissait clairement que le moyen de transport mentionné était

illogique (par exemple, un déplacement en métro à Overijse), celui résultant du planificateur fut

retenu.

2.4.3.3. Les points de départ et d’arrivée

Les points de départ et d’arrivée ont fait l’objet d’une attention toute particulière. Plus particulièrement, le géocodage

des points de départ et/ou d’arrivée d’un certain nombre de déplacements a été amélioré et enrichi.

L’amélioration a été effectuée en utilisant la compression. Lorsque l’on disposait des adresses de départ et d’arrivée

(coordonnées XY) dans une série de déplacements consécutifs mais que les coordonnées XY des déplacements

intermédiaires manquaient, ces derniers ont été ramenés à un déplacement.

Une petite illustration permet de mieux comprendre ce qu’on entend par ”compression“.

Considérons, par exemple Mr. B qui se rend de son domicile à son lieu de travail en prenant le bus. Mr. B a rempli son

carnet en suivant précisément les instructions et y a inscrit :

Déplacement 1 : marcher de la maison à l’arrêt de bus A ;

Déplacement 2 : prendre le bus de l’arrêt A à l’arrêt B ;

Déplacement 3 : marcher de l’arrêt B au travail.

Page 58: Méthodologie 2014-1

57

Lors du codage, les coordonnées XY du domicile ainsi que du lieu de travail de Mr. B ont été trouvées. Par contre,

celles des arrêts de bus A et B n’ont pu être attribuées.

En théorie, nous disposions de trois déplacements dont les itinéraires ne pouvaient être retrouvés en raison du

manque d’information, ce qui donnait donc :

Déplacement 1 : coordonnées XY de départ connues mais pas celles de l’arrivée

Déplacement 2 : coordonnées XY de départ et d’arrivée inconnues

Déplacement 3 : coordonnées XY de départ inconnues mais coordonnées XY de l’arrivée connues

La compression a donc permis, dans ce cas, de transformer trois déplacements inutilisables en un déplacement

utilisable. Ce dernier a ”Maison“ (coordonnées XY connues) comme point de départ et ”Travail“ (coordonnées XY

connues) comme point d’arrivée. La compression a été effectuée manuellement par la SPS et a permis de récupérer

une centaine de trajets en transports en commun.

2.4.4. Output pour les déplacements en transports en commun

Sur base de l’input fourni, le planificateur de route a recherché les routes les plus rapides sur base des horaires

disponibles (2013) en tenant compte des périodes de vacances et des week-ends (de 2005-2006). Le tout en veillant à

ce que le moyen de transport principal proposé par l’outil de planification corresponde au moyen de transport utilisé

par le répondant.

Dans le cadre de cette étude, SYNTIGO a également réalisé les tâches suivantes :

2.4.4.1. Le découpage d’un déplacement en séquences de (petits) déplacements

L’utilisation des transports en commun sous-entend souvent qu’une partie du trajet est effectuée à pied (pour se

rendre à l’arrêt, par exemple). Ces trajets ont été fournis de manière explicite par SYNTIGO. Par conséquent, le

nombre de déplacements a augmenté (aussi en raison de la définition que nous avions donnée à la notion de

déplacement).

Page 59: Méthodologie 2014-1

58

Exemple :

Imaginons que le répondant a mentionné, dans son carnet, un déplacement en train entre le CIM (chaussée de la

Hulpe 181 à 1170 Bruxelles) et le cinéma UGC de Louvain-la-Neuve (Grand-Place 55 à 1348 Louvain-la-Neuve). Le

résultat du planificateur de routes est alors :

Déplacement 1 : marcher du CIM à la gare de Boitsfort ;

Déplacement 2 : se rendre en train de la gare de Boitsfort à la gare de Louvain-La-Neuve ;

Déplacement 3 : marcher de la gare de Louvain-La-Neuve à la Grand-Place.

2.4.4.2. Les temps d’attente aux arrêts ont été mentionnés de manière explicite

Ce sont surtout lors des changements de lignes ou de moyens de transport (en commun) que l’utilisateur doit

attendre. Ces temps d’attente aux arrêts ont toujours été mentionnés de manière explicite. Il était important de tenir

compte de ce facteur car il intervient dans le calcul des performances des publicités sur les trams et bus dans le sens

où une personne qui attend à un arrêt de bus, par exemple, voit souvent d’autres bus passer devant l’arrêt en

question. Il en va de même pour les trams.

Remarque : certains résultats du planificateur de route comprenaient des temps d’attentes excessivement longs. Une

raison évidente provient du fait que la plupart des transports en commun ne circulent pas après minuit, la personne

devant alors attendre sa correspondance jusqu’au lendemain. Notons également que le fait que des horaires datant

de 2007 ont été appliqués à des trajets réalisés en 2005 et 2006 peut influencer ce temps d’attente. Afin que les

résultats s’approchent le plus possible de la réalité, un temps d’attente maximum a été fixé à 30 minutes (pour le

calcul des performances des publicités placées à l’extérieur des trams et bus).

2.4.4.3. Les points de départ et d’arrivée des trajets mais également les arrêts

intermédiaires ont été fournis

Outre les noms des arrêts de départ et d’arrivée, l’output de SYNTIGO comprenait également tous les arrêts

intermédiaires (noms et coordonnées XY correspondantes) par lesquels les véhicules passent durant leurs trajets. Il

était important de disposer de ces informations afin de pouvoir implanter les arrêts consécutifs dans la carte Tom-

Tom et d’ainsi retracer l’itinéraire suivi par le véhicule de transport en commun.

2.4.4.4. Les heures d’arrivée à chacun des arrêts, du point de départ au point d’arrivée,

ont été mentionnées

Les heures d’arrivée aux différents arrêts entre le point de départ et d’arrivée étaient mentionnées. Ces temps sont

exprimés en secondes. Le point de départ (D) commence toujours à zéro. Ensuite, le planificateur indique combien de

secondes le véhicule met pour rejoindre les arrêts D+1, D+2, ….

2.4.4.5. Outre le moyen de transport mentionné par le répondant, d’autres moyens de

transport en commun ont parfois été proposés par le planificateur de routes

La raison évidente est que cet outil calcule toujours le trajet le plus rapide. Si le moyen de transport en commun

proposé par le planificateur permettait de rejoindre plus rapidement une destination qu’un trajet à pied, ce moyen de

transport était proposé.

Prenons un exemple concret. Mr. B a indiqué, dans son carnet, un trajet en train entre la gare de Bruxelles-Centrale et

le Palais de Justice d’Anvers. Dans ce cas, le planificateur de route a décomposé ce trajet en deux déplacements en

transports en commun (un en train, l’autre en tram), assorti de quelques petits trajets à pied :

Page 60: Méthodologie 2014-1

59

Déplacement 1 : prendre le train de Bruxelles-Centrale à Anvers-Centrale.

Déplacement 2 : prendre le tram de la gare d’Anvers-Centrale au Palais de Justice.

L’exemple suivant permet de mieux visualiser l’output livré par SYNTIGO :

Monsieur B a mentionné, dans son carnet, qu’il a pris le tram entre la station de métro Montgomery, située à

Woluwé-Saint-Pierre, et le Square Vergote à Schaerbeek, le 31 mai 2006. L’heure de départ indiquée est 8h50. Les

coordonnées XY de Montgomery et du Square Vergote ont été attribuées.

Les éléments livrés par le CIM sont :

L’output du planificateur se présente comme suit :

Le planificateur de routes a traduit ce déplacement en différentes données :

trajet à pied de deux minutes de l’arrêt de métro Montgomery à l’arrêt de tram Montgomery ;

trajet en tram d’une minute de l’arrêt Montgomery à l’arrêt Georges Henri ;

trajet en tram d’une minute de l’arrêt Georges Henri à l’arrêt Diamant ;

trajet à pied d’une minute de l’arrêt de tram Diamant à l’arrêt de bus Diamant ;

attente de huit minutes à l’arrêt de bus Diamant ;

trajet en bus d’une minute de l’arrêt Diamant à l’arrêt Vergote ;

trajet à pied de deux minutes entre l’arrêt Vergote et la destination finale.

Page 61: Méthodologie 2014-1

60

Comme on peut le constater à travers cet exemple, l’output contient les éléments suivants :

le numéro de carnet, le numéro de déplacement, la date, le moyen de transport, les heures de départ

et d’arrivée. Ces éléments ont été fournis par le CIM ;

l’identification des points de départ et d’arrivée par la mention du nom de l’arrêt, de la commune et

des coordonnées XY correspondantes ;

le résultat détaillé des différentes étapes d’un déplacement, y compris les trajets à pied (pour

rejoindre un arrêt ou pour changer de véhicule) et les temps d’attente aux arrêts. La liste complète

des arrêts intermédiaires parcourus (noms et coordonnées XY) et le temps correspondant sont aussi

mentionnés.

2.4.5. Résultat pour les déplacements en transports en commun

SYNTIGO a pu reconstituer le trajet pour 31.376 déplacements des 35.700 déplacements en transports en commun au

moyen du planificateur de routes.

Ces routes se composent des arrêts par lesquels les véhicules sont passés entre les points de départ et d’arrivée. Les

coordonnées XY de ces différents arrêts ayant été fournies, il suffisait de les intégrer dans la cartographie TOM-TOM.

Cependant, il n’y a pas toujours un arrêt dans chaque tronçon de route parcouru par les trams et les bus. De ce fait,

afin de reconstituer l’itinéraire des transports en commun, une étape supplémentaire a dû être ajoutée, à savoir, la

recherche de la route entre deux arrêts. Cette tâche a été confiée à POINTLOGIC qui a recherché la route la plus

rapide entre deux arrêts. Toutes ces routes ont été dessinées dans la cartographie TOM-TOM, comme illustré dans

l’image ci-dessous :

Les drapeaux noirs indiquent chacun des arrêts. Le tracé vert indique la route la plus rapide permettant de relier les

différents arrêts d’une même ligne.

Page 62: Méthodologie 2014-1

61

2.4.6. Validation

La SPS s’est chargé de la validation. Dans un premier temps, les routes livrées par SYNTIGO ont été comparées à ce

que les planificateurs de routes des sociétés DE LIJN, STIB, TEC et SNCB proposaient, en tenant compte du jour de la

semaine et de l’heure de départ tels que mentionnés dans le carnet.

Ensuite, un certain nombre de trajets (dans beaucoup de cas, souvent quotidiens) ont été comparés avec ce que l’on

connaissait par expérience. Ce dernier contrôle était particulièrement utile dans le sens où il a permis de vérifier si

tous les arrêts intermédiaires (livrés par SYNTIGO) parcourus pendant un trajet étaient corrects.

Page 63: Méthodologie 2014-1

62

Page 64: Méthodologie 2014-1

63

Annexe : Définition des variables géographiques

Page 65: Méthodologie 2014-1

64

Zones Nielsen

Nielsen I: provinces de Flandre Orientale et de Flandre Occidentale

Nielsen II: provinces d’Anvers, du Limbourg et du Brabant Flamand

Nielsen III : Bruxelles 19 communes + les 11 communes périphériques (Drogenbos, Grimbergen, Kraainem,

Linkebeek, Machelen, Rhode-St-Genese, Tervuren, Vilvorde, Wemmel, Wezembeek-Oppem, Zaventem

Nielsen IV : provinces du Hainaut et du Brabant Wallon

Nielsen V : provinces de Namur, de Liège et du Luxembourg

Liste des 43 arrondissements

l’arrondissement d’Anvers

l’arrondissement de Malines

l’arrondissement de Turnhout

l’arrondissement de Bruges

l’arrondissement de Dixmude

l’arrondissement d’Ypres

l’arrondissement de Courtrai

l’arrondissement d’Ostende

l’arrondissement de Roulers

l’arrondissement de Tielt

l’arrondissement de Veurne

l’arrondissement d’Alost

l’arrondissement de Dendermonde

l’arrondissement d’Eeklo

l’arrondissement de Gand

l’arrondissement d’Oudenaarde

l’arrondissement de Saint-Nicolas

l’arrondissement d’Ath

l’arrondissement de Charleroi

l’arrondissement de Mons

l’arrondissement de Mouscron

l’arrondissement de Soignies

l’arrondissement de Thuin

l’arrondissement de Tournai

l’arrondissement de Huy

l’arrondissement de Liège

l’arrondissement de Verviers

Page 66: Méthodologie 2014-1

65

l’arrondissement de Waremme

l’arrondissement d’Hasselt

l’arrondissement de Maaseik

l’arrondissement de Tongres

l’arrondissement d’Arlon

l’arrondissement de Bastogne

l’arrondissement de Marche-en-Famenne

l’arrondissement de Neufchâteau

l’arrondissement de Virton

l’arrondissement de Dinant

l’arrondissement de Namur

l’arrondissement de Philippeville

l’arrondissement Halle-Vilvoorde à l’exception des communes de Beersel, Dilbeek, Drogenbos, Grimbergen,

Kraainem, Linkebeek, Machelen, Rhode-Saint-Genèse, Sint-Pieters-Leeuw, Vilvorde, Wemmel, Wezembeek-

Oppem et Zaventem qui appartiennent à Bruxelles CIM

l’arrondissement de Louvain à l’exception de la commune de Tervuren qui appartient à Bruxelles CIM

l’arrondissement de Nivelles à l’exception des communes de Braine-l’Alleud et de Waterloo qui

appartiennent à Bruxelles CIM

Brussel CIM qui comprend l’arrondissement de Bruxelles Capitale et les communes de Beersel, Dilbeek,

Drogenbos, Grimbergen, Kraainem, Linkebeek, Machelen, Sint-Genesius-Rode, Sint-Pieters-Leeuw, Vilvorde,

Wemmel, Wezembeek-Oppem, Zaventem, Tervuren, Braine-l’Alleud et Waterloo

New Habitat CIM: liste des communes

New ANVERS CIM

ANTWERPEN

AARTSELAAR

BOECHOUT

BORSBEEK

BRASSCHAAT

EDEGEM

HEMIKSEM

HOVE

KAPELLEN

MORTSEL

SCHELLE

SCHOTEN

WOMMELGEM

Page 67: Méthodologie 2014-1

66

New BRUXELLES CIM

BRUXELLES

ANDERLECHT

AUDERGHEM

BEERSEL

BERCHEM-SAINTE-AGATHE

BRAINE-L’ALLEUD

DILBEEK

DROGENBOS

ETTERBEEK

EVERE

FOREST

GANSHOREN

GRIMBERGEN

IXELLES

JETTE

KOEKELBERG

KRAAINEM

LINKEBEEK

MACHELEN

MOLENBEEK-SAINT-JEAN

RHODE-SAINT-GENESE

SAINT-GILLES

SAINT-JOSSE-TEN-NOODE

SCHAERBEEK

SINT-PIETERS-LEEUW

TERVUREN

UCCLE

VILVORDE

WATERLOO

WATERMAEL-BOITSFORT

WEMMEL

WEZEMBEEK-OPPEM

WOLUWE-SAINT-LAMBERT

WOLUWE-SAINT-PIERRE

ZAVENTEM

New GAND CIM

GAND MERELBEKE SINT-MARTENS-LATEM

New LIEGE CIM

LIEGE

ANS

BEYNE-HEUSAY

CHAUDFONTAINE

FLEMALLE

FLERON

GRACE-HOLLOGNE

HERSTAL

OUPEYE

SAINT-NICOLAS

SERAING

New CHARLEROI CIM

CHARLEROI

CHATELET

COURCELLES

FARCIENNES

MONTIGNY-LE-TILLEUL

New Villes Flandre CIM (N = 30)

AALST

AARSCHOT

BRUGGE

DEINZE

DENDERMONDE

DIEST

EEKLO

GEEL

HALLE

HASSELT- GENK

HERENTALS

IEPER

KNOKKE-HEIST

KORTRIJK - KUURNE - HARELBEKE

LEUVEN

LIER

LOKEREN

MECHELEN - BONHEIDEN

MOL

OOSTENDE - BREDENE

OUDENAARDE

ROESELARE

RONSE

SINT-NIKLAAS

SINT-TRUIDEN

TIELT

TIENEN

TONGEREN

TURNHOUT

WAREGEM

Page 68: Méthodologie 2014-1

67

New Villes Wallonie CIM (N = 13)

ARLON

ATH

EUPEN

HUY

LA LOUVIERE - MORLANWELZ - CHAPELLE-LEZ-

HERLAIMONT - MANAGE

MARCHE-EN-FAMENNE

MONS - FRAMERIES - BOUSSU - COLFONTAINE -

DOUR -QUAREGNON

MOUSCRON

NAMUR

NIVELLES

TOURNAI

VERVIERS - DISON - PEPINSTER

WAVRE

New Petites Localités Flandre CIM

AALTER

ARENDONK

ASSE

AVELGEM

BERINGEN

BEVEREN

BILZEN

BLANKENBERGE

BOOM

BORNEM

BRAKEL

BRECHT

BREE

DE HAAN

DE PANNE

DENDERLEEUW

DIEPENBEEK

DIKSMUIDE

DILSEN-STOKKEM

DUFFEL

ESSEN

EVERGEM

GERAARDSBERGEN

HAACHT

HAMME

HEIST-OP-DEN-BERG

HERK-DE-STAD

HEUSDEN-ZOLDER

HOOGSTRATEN

HOUTHALEN-HELCHTEREN

IZEGEM

KALMTHOUT

KOKSIJDE

KONTICH

KORTENBERG

LANAKEN

LANDEN

LEDE

MAASEIK

MAASMECHELEN

MALDEGEM

MALLE

MEISE

MELLE

MENEN

MIDDELKERKE

LEOPOLDSBURG

LIEDEKERKE

LOMMEL

LONDERZEEL

LENNIK

New Petites Localités Wallonie CIM

AMAY

ANDENNE

AUBANGE

AYWAILLE

BASTOGNE

BEAURAING

BELOEIL

BERTRIX

BINCHE

BOUILLON

BRAINE-LE-COMTE

CHIMAY

CINEY

COMINES-WARNETON

COUVIN

ESNEUX

FLEURUS

FLORENNES

FLORENVILLE

FONTAINE-L’EVEQUE

GEMBLOUX

HANNUT

HERVE

HOUFFALIZE

JODOIGNE

KELMIS

LESSINES

LEUZE-EN-HAINAUT

LIBRAMONT-CHEVIGNY

MALMEDY

PHILIPPEVILLE

RIXENSART

ROCHEFORT

SAINT-GHISLAIN

SAINT-HUBERT

SAMBREVILLE

SANKT VITH

SOIGNIES

SPA

STAVELOT

THUIN

TUBIZE

VIELSALM

VIRTON

VISE

Page 69: Méthodologie 2014-1

68

DINANT

DURBUY

ENGHIEN

ERQUELINNES

MESSANCY

NEUFCHATEAU

OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE

PERUWELZ

WALCOURT

WAREMME

WELKENRAEDT

New Communes Rurales Flandre CIM

AFFLIGEM

ALKEN

ALVERINGEM

ANZEGEM

ARDOOIE

AS

ASSENEDE

BAARLE-HERTOG

BALEN

BEERNEM

BEERSE

BEGIJNENDIJK

BEKKEVOORT

BERLAAR

BERLARE

BERTEM

BEVER

BIERBEEK

BOCHOLT

BOORTMEERBEEK

BORGLOON

BOUTERSEM

BUGGENHOUT

DAMME

DE PINTE

DEERLIJK

DENTERGEM

DESSEL

DESTELBERGEN

ERPE-MERE

GALMAARDEN

GAVERE

GEETBETS

GINGELOM

GISTEL

GLABBEEK

GOOIK

GROBBENDONK

HAALTERT

HALEN

HAM

HERNE

HERSELT

HERSTAPPE

HOEGAARDEN

HAMONT-ACHEL

HECHTEL-EKSEL

HEERS

HERENT

HERENTHOUT

HERZELE

HEUVELLAND

HOEILAART

HOESELT

HOLSBEEK

HOOGLEDE

HOREBEKE

HOUTHULST

HULDENBERG

HULSHOUT

ICHTEGEM

INGELMUNSTER

JABBEKE

KAMPENHOUT

KAPELLE-OP-DEN-BOS

KAPRIJKE

KASTERLEE

KEERBERGEN

KINROOI

KLUISBERGEN

KNESSELARE

KOEKELARE

KORTEMARK

KORTENAKEN

KORTESSEM

KRUIBEKE

KRUISHOUTEM

LAAKDAL

LAARNE

LANGEMARK-POELKAPELLE

LEBBEKE

LEDEGEM

LENDELEDE

NIEL

NIEUWERKERKEN

OLEN

LICHTERVELDE

MOERBEKE

MOORSLEDE

NAZARETH

NEVELE

LIERDE

LILLE

LINT

LINTER

LOCHRISTI

LO-RENINGE

LOVENDEGEM

LUBBEEK

LUMMEN

MAARKEDAL

MEERHOUT

MEEUWEN-GRUITRODE

MERCHTEM

MERKSPLAS

MESEN

MEULEBEKE

OOSTERZELE

OOSTKAMP

OOSTROZEBEKE

OPGLABBEEK

OPWIJK

OUDENBURG

OUD-HEVERLEE

OUD-TURNHOUT

PEPINGEN

PITTEM

PUTTE

RANST

RAVELS

RETIE

RIEMST

RIJKEVORSEL

ROOSDAAL

ROTSELAAR

RUISELEDE

RUMST

SINT-AMANDS

ZOMERGEM

ZONNEBEKE

ZOUTLEEUW

ZUIENKERKE

ZULTE

ZUTENDAAL

ZWALM

SINT-LAUREINS

SINT-LIEVENS-HOUTEM

SPIERE-HELKIJN

STABROEK

STADEN

STEENOKKERZEEL

STEKENE

TIELT-WINGE

TREMELO

VLETEREN

VOEREN

VORSELAAR

VOSSELAAR

WAARSCHOOT

WAASMUNSTER

WACHTEBEKE

WELLEN

WICHELEN

WIELSBEKE

WINGENE

WORTEGEM-PETEGEM

ZANDHOVEN

ZEDELGEM

ZEMST

ZINGEM

ZOERSEL

Page 70: Méthodologie 2014-1

69

New Communes Rurales Wallonie CIM

AISEAU-PRESLES

AMEL

ANDERLUES

ANHEE

ANTHISNES

ANTOING

ASSESSE

ATTERT

AUBEL

AWANS

BAELEN

BASSENGE

BEAUMONT

BEAUVECHAIN

BERLOZ

BERNISSART

BERTOGNE

BIEVRE

BLEGNY

BRAINE-LE-CHATEAU

BRAIVES

BRUGELETTE

BRUNEHAUT

BUELLINGEN

BUETGENBACH

BURDINNE

BURG-REULAND

CELLES

CERFONTAINE

CHASTRE

CHAUMONT-GISTOUX

CHIEVRES

CHINY

CLAVIER

COMBLAIN-AU-PONT

COURT-SAINT-ETIENNE

CRISNEE

DALHEM

DAVERDISSE

DOISCHE

DONCEEL

ECAUSSINNES

EGHEZEE

ELLEZELLES

ENGIS

EREZEE

ESTAIMPUIS

ESTINNES

ETALLE

FAIMES

FAUVILLERS

FERNELMONT

FERRIERES

FEXHE-LE-HAUT-CLOCHER

FLOBECQ

FLOREFFE

FOSSES-LA-VILLE

FRASNES-LEZ-ANVAING

FROIDCHAPELLE

GEDINNE

GEER

GENAPPE

GERPINNES

GESVES

GOUVY

GREZ-DOICEAU

HABAY

HAMOIR

HAMOIS

HAM-SUR-HEURE-NALINNES

HASTIERE

HAVELANGE

HELECINE

HENSIES

HERBEUMONT

HERON

HONNELLES

HOTTON

HOUYET

INCOURT

ITTRE

JALHAY

JEMEPPE-SUR-SAMBRE

JUPRELLE

JURBISE

LA BRUYERE

LA HULPE

LA ROCHE-EN-ARDENNE

LASNE

LE ROEULX

LEGLISE

LENS

LES BONS VILLERS

LIBIN

LIERNEUX

LIMBOURG

LINCENT

LOBBES

LONTZEN

MANHAY

MARCHIN

MARTELANGE

MEIX-DEVANT-VIRTON

MERBES-LE-CHATEAU

METTET

MODAVE

MOMIGNIES

MONT-DE-L’ENCLUS

MONT-SAINT-GUIBERT

MUSSON

NANDRIN

NASSOGNE

NEUPRE

OHEY

OLNE

ONHAYE

OREYE

ORP-JAUCHE

OUFFET

PALISEUL

PECQ

PERWEZ

PLOMBIERES

PONT-A-CELLES

RAMILLIES

PROFONDEVILLE

QUEVY

QUIEVRAIN

RAEREN

REBECQ

REMICOURT

RENDEUX

ROUVROY

RUMES

SAINTE-ODE

SAINT-GEORGES-SUR-MEUSE

SAINT-LEGER

SENEFFE

SILLY

SIVRY-RANCE

SOMBREFFE

SOMME-LEUZE

SOUMAGNE

SPRIMONT

STOUMONT

TELLIN

TENNEVILLE

THEUX

THIMISTER-CLERMONT

TINLOT

TINTIGNY

TROIS-PONTS

TROOZ

VAUX-SUR-SURE

VERLAINE

VILLERS-LA-VILLE

VILLERS-LE-BOUILLET

VIROINVAL

VRESSE-SUR-SEMOIS

WAIMES

WALHAIN

WANZE

WASSEIGES

WELLIN

YVOIR

Page 71: Méthodologie 2014-1

70

New habitants CIM: liste des communes appartenant aux complexes résidentiels urbains

Complexe résidentiel urbain d’ANVERS

New Ville Centrale CIM

ANTWERPEN

New Périphérie CIM

AARTSELAAR

BOECHOUT

BORSBEEK

BRASSCHAAT

EDEGEM

HEMIKSEM

HOVE

KAPELLEN

MORTSEL

SCHELLE

SCHOTEN

WOMMELGEM

New Banlieue CIM BRECHT

ESSEN

KALMTHOUT

KONTICH

LINT

NIEL

RANST

RUMST

SCHILDE

STABROEK

WIJNEGEM

WUUSTWEZEL

ZANDHOVEN

ZOERSEL

ZWIJNDRECHT

New Ville Dortoir CIM

BERLAAR

BEVEREN

BOOM

BORNEM

DUFFEL

GROBBENDONK

HERENTHOUT

KRUIBEKE

LIER

MALLE

NIJLEN

TEMSE

VORSELAAR

WILLEBROEK

Complexe résidentiel urbain de BRUGGE

New Ville Centrale CIM BRUGGE

New Banlieue CIM DAMME

JABBEKE

OOSTKAMP

ZUIENKERKE

New Ville Dortoir CIM BEERNEM

BLANKENBERGE

KNOKKE-HEIST

ZEDELGEM

Page 72: Méthodologie 2014-1

71

Complexe résidentiel urbain de BRUXELLES

New Ville Centrale CIM BRUXELLES

New Périphérie CIM ANDERLECHT

AUDERGHEM

BEERSEL

BERCHEM-SAINTE-AGATHE

BRAINE-L’ALLEUD

DILBEEK

DROGENBOS

ETTERBEEK

EVERE

FOREST

GANSHOREN

GRIMBERGEN

HAL

IXELLES

JETTE

KOEKELBERG

KRAAINEM

LINKEBEEK

MACHELEN

MOLENBEEK-SAINT-JEAN

RHODE-SAINT-GENESE

SAINT-GILLES

SAINT-JOSSE-TEN-NOODE

SCHAERBEEK

SINT-PIETERS-LEEUW

TERVUREN

UCCLE

VILVORDE

WATERLOO

WATERMAEL-BOITSFORT

WEMMEL

WEZEMBEEK-OPPEM

WOLUWE-SAINT-LAMBERT

WOLUWE-SAINT-PIERRE

ZAVENTEM

New Banlieue CIM

ASSE

BEAUVECHAIN

BERTEM

BRAINE-LE-CHATEAU

CHAUMONT-GISTOUX

ENGHIEN

GOOIK

GREZ-DOICEAU

HOEILAART

HULDENBERG

ITTRE

KAMPENHOUT

KORTENBERG

LA HULPE

LASNE

LENNIK

MEISE

NIVELLES

OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE

OVERIJSE

PEPINGEN

RIXENSART

SILLY

STEENOKKERZEEL

TERNAT

TUBIZE

WAVRE

ZEMST

New Ville Dortoir CIM AALST

AARSCHOT

AFFLIGEM

ATH

BEVER

BOORTMEERBEEK

BOUTERSEM

BRAINE-LE-COMTE

BRAKEL

BRUGELETTE

BUGGENHOUT

CHASTRE

CHIEVRES

COURT-SAINT-ETIENNE

DENDERLEEUW

DENDERMONDE

GENAPPE

GERAARDSBERGEN

GINGELOM

GLABBEEK

HAACHT

HAALTERT

HANNUT

HELECINE

HERNE

HERZELE

HOEGAARDEN

INCOURT

JODOIGNE

KAPELLE-OP-DEN-BOS

KEERBERGEN

LANDEN

LINTER

LONDERZEEL

MERCHTEM

MONT-SAINT-GUIBERT

NINOVE

OPWIJK

ORP-JAUCHE

PERWEZ

RAMILLIES

REBECQ

ROOSDAAL

SCHERPENHEUVEL-ZICHEM

SENEFFE

SINT-LIEVENS-HOUTEM

TIENEN

TREMELO

VILLERS-LA-VILLE

Page 73: Méthodologie 2014-1

72

ECAUSSINNES

ELLEZELLES

ERPE-MERE

FLOBECQ

GALMAARDEN

GEMBLOUX

LEBBEKE

LEDE

LESSINES

LIEDEKERKE

LIERDE

LINCENT

WALHAIN

WASSEIGES

WICHELEN

ZOTTEGEM

ZWALM

Complexe résidentiel urbain de GAND

New Ville Centrale CIM GENT

New Périphérie CIM MERELBEKE SINT-MARTENS-LATEM

New Banlieue CIM DE PINTE

DESTELBERGEN

EVERGEM

GAVERE

LOCHRISTI

LOVENDEGEM

MELLE

NAZARETH

WACHTEBEKE

ZELZATE

New Ville Dortoir CIM AALTER

ASSENEDE

DEINZE

EEKLO

KAPRIJKE

LAARNE

MOERBEKE

NEVELE

OOSTERZELE

WAARSCHOOT

WETTEREN

ZINGEM

ZOMERGEM

Complexe résidentiel urbain de HASSELT-GENK

New Ville Centrale CIM

HASSELT GENK

New Banlieue CIM ALKEN

AS

DIEPENBEEK

HOUTHALEN-HELCHTEREN

KORTESSEM

OPGLABBEEK

ZONHOVEN

ZUTENDAAL

New Ville Dortoir CIM BILZEN

BORGLOON

HERK-DE-STAD

HEUSDEN-ZOLDER

HOESELT

LUMMEN

MAASMECHELEN

MEEUWEN-GRUITRODE

NIEUWERKERKEN

WELLEN

Page 74: Méthodologie 2014-1

73

Complexe résidentiel urbain de COURTRAI

New Ville Centrale CIM KORTRIJK

New Périphérie CIM HARELBEKE KUURNE

New Banlieue CIM WEVELGEM

New Ville Dortoir CIM DEERLIJK

LENDELEDE

MENEN

SPIERE-HELKIJN

ZWEVEGEM

Complexe résidentiel urbain de LOUVAIN

New Ville Centrale CIM LEUVEN

New Banlieue CIM BIERBEEK

HERENT

HOLSBEEK

LUBBEEK

OUD-HEVERLEE

ROTSELAAR

TIELT-WINGE

New Ville Dortoir CIM BEKKEVOORT

Complexe résidentiel urbain de MALINES

New Ville Centrale CIM MECHELEN

New Périphérie CIM BONHEIDEN

New Banlieue CIM SINT-KATELIJNE-WAVER

New Ville Dortoir CIM PUTTE

Page 75: Méthodologie 2014-1

74

Complexe résidentiel urbain d’OSTENDE

New Ville Centrale CIM OOSTENDE

New Périphérie CIM BREDENE

New Banlieue CIM OUDENBURG

New Ville Dortoir CIM DE HAAN GISTEL MIDDELKERKE

Complexe résidentiel urbain de SAINT-NICOLAS

New Ville Centrale CIM SINT-NIKLAAS

New Banlieue CIM STEKENE

New Ville Dortoir CIM SINT-GILLIS-WAAS WAASMUNSTER

Complexe résidentiel urbain de CHARLEROI

New Ville Centrale CIM CHARLEROI

New Périphérie CIM CHATELET

COURCELLES

FARCIENNES

MONTIGNY-LE-TILLEUL

New Banlieue CIM AISEAU-PRESLES

FLEURUS

GERPINNES

HAM-SUR-HEURE-NALINNES

LES BONS VILLERS

THUIN

WALCOURT

New Ville Dortoir CIM ANDERLUES

BEAUMONT

CERFONTAINE

FLORENNES

FONTAINE-L’EVEQUE

FOSSES-LA-VILLE

LOBBES

MERBES-LE-CHATEAU

METTET

PONT-A-CELLES

Page 76: Méthodologie 2014-1

75

Complexe résidentiel urbain de LA LOUVIERE

New Ville Centrale CIM

LA LOUVIERE

New Périphérie CIM CHAPELLE-LEZ-HERLAIMONT MANAGE MORLANWELZ

New Ville Dortoir CIM BINCHE LE ROEULX

Complexe résidentiel urbain de LIEGE

New Ville Centrale CIM LIEGE

New Périphérie CIM ANS

BEYNE-HEUSAY

CHAUDFONTAINE

ENGIS

FLEMALLE

FLERON

GRACE-HOLLOGNE

HERSTAL

OUPEYE

SAINT-NICOLAS

SERAING

SOUMAGNE

New Banlieue CIM ANTHISNES

AWANS

AYWAILLE

BASSENGE

BLEGNY

CRISNEE

DALHEM

DONCEEL

ESNEUX

FEXHE-LE-HAUT-CLOCHER

JUPRELLE

NANDRIN

NEUPRE

OLNE

REMICOURT

SAINT-GEORGES-SUR-MEUSE

SPRIMONT

TINLOT

TROOZ

VERLAINE

VISE

New Ville Dortoir CIM AMAY

BERLOZ

CLAVIER

COMBLAIN-AU-PONT

FAIMES

FERRIERES

GEER

HAMOIR

HERSTAPPE

HERVE

MODAVE

OREYE

OUFFET

STOUMONT

VILLERS-LE-BOUILLET

VOEREN

WANZE

WAREMME

Page 77: Méthodologie 2014-1

76

Complexe résidentiel urbain de MONS

New Ville Centrale CIM

MONS

New Périphérie CIM BOUSSU

COLFONTAINE

DOUR

FRAMERIES

QUAREGNON

New Banlieue CIM JURBISE QUEVY SAINT-GHISLAIN

New Ville Dortoir CIM HENSIES

HONNELLES

LENS

QUIEVRAIN

Complexe résidentiel urbain de NAMUR

New Ville Centrale CIM NAMUR

New Banlieue CIM ASSESSE

FLOREFFE

LA BRUYERE

PROFONDEVILLE

New Ville Dortoir CIM ANDENNE

ANHEE

EGHEZEE

FERNELMONT

GESVES

Complexe résidentiel urbain de TOURNAI

New Ville Centrale CIM TOURNAI

New Banlieue CIM ANTOING BRUNEHAUT RUMES

New Ville Dortoir CIM CELLES PECQ

Page 78: Méthodologie 2014-1

77

Complexe résidentiel urbain de VERVIERS

New Ville Centrale CIM VERVIERS

New Périphérie CIM DISON PEPINSTER

New Banlieue CIM JALHAY THEUX

New Ville Dortoir CIM LIMBOURG THIMISTER-CLERMONT

Liste des autres communes CIM hors des complexes résidentiels urbains (ordre alphabétique)

ALVERINGEM

AMEL

ANZEGEM

ARDOOIE

ARENDONK

ARLON

ATTERT

AUBANGE

AUBEL

AVELGEM

BAARLE-HERTOG

BAELEN

BALEN

BASTOGNE

BEAURAING

BEERSE

BEGIJNENDIJK

BELOEIL

BERINGEN

BERLARE

BERNISSART

BERTOGNE

BERTRIX

BIEVRE

BOCHOLT

BOUILLON

BRAIVES

BREE

BUELLINGEN

BUETGENBACH

FRASNES-LEZ-ANVAING

FROIDCHAPELLE

GEDINNE

GEEL

GEETBETS

GOUVY

HABAY

HALEN

HAM

HAMME

HAMOIS

HAMONT-ACHEL

HASTIERE

HAVELANGE

HECHTEL-EKSEL

HEERS

HEIST-OP-DEN-BERG

HERBEUMONT

HERENTALS

HERON

HERSELT

HEUVELLAND

HOOGLEDE

HOOGSTRATEN

HOREBEKE

HOTTON

HOUFFALIZE

HOUTHULST

HOUYET

HULSHOUT

LIBIN

LIBRAMONT-CHEVIGNY

LICHTERVELDE

LIERNEUX

LILLE

LOKEREN

LOMMEL

LONTZEN

LO-RENINGE

MAARKEDAL

MAASEIK

MALDEGEM

MALMEDY

MANHAY

MARCHE-EN-FAMENNE

MARCHIN

MARTELANGE

MEERHOUT

MEIX-DEVANT-VIRTON

MERKSPLAS

MESEN

MESSANCY

MEULEBEKE

MOL

MOMIGNIES

MONT-DE-L’ENCLUS

MOORSLEDE

MOUSCRON

MUSSON

NASSOGNE

ROCHEFORT

ROESELARE

RONSE

ROUVROY

RUISELEDE

SAINTE-ODE

SAINT-HUBERT

SAINT-LEGER

SAMBREVILLE

SANKT VITH

SINT-AMANDS

SINT-LAUREINS

SINT-TRUIDEN

SIVRY-RANCE

SOIGNIES

SOMBREFFE

SOMME-LEUZE

SPA

STADEN

STAVELOT

TELLIN

TENNEVILLE

TESSENDERLO

TIELT

TINTIGNY

TONGEREN

TORHOUT

TROIS-PONTS

TURNHOUT

VAUX-SUR-SURE

Page 79: Méthodologie 2014-1

78

BURDINNE

BURG-REULAND

CHIMAY

CHINY

CINEY

COMINES-WARNETON

COUVIN

DAVERDISSE

DE PANNE

DENTERGEM

DESSEL

DIEST

DIKSMUIDE

DILSEN-STOKKEM

DINANT

DOISCHE

DURBUY

EREZEE

ERQUELINNES

ESTAIMPUIS

ESTINNES

ETALLE

EUPEN

FAUVILLERS

FLORENVILLE

HUY

ICHTEGEM

IEPER

INGELMUNSTER

IZEGEM

JEMEPPE-SUR-SAMBRE

KASTERLEE

KELMIS

KINROOI

KLUISBERGEN

KNESSELARE

KOEKELARE

KOKSIJDE

KORTEMARK

KORTENAKEN

KRUISHOUTEM

LA ROCHE-EN-ARDENNE

LAAKDAL

LANAKEN

LANGEMARK-POELKAPELLE

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ZULTE

Page 80: Méthodologie 2014-1

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