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Mémoire des chênescopechagniere.e-monsite.com/medias/files/bi-memoire-des-chenes-5-2016.pdf · LA...

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LA MEMOIRE DES CHENES Place Jean-Claude Audureau 85260 LA COPECHAGNIERE Mémoire des chênes Bulletin 5-2016 Tremblement de terre le 25 janvier 1799: Il faut remonter deux siècles en arrière, le 6 pluviôse an VII pour parler comme le calendrier républicain en usage à cette époque, que des secousses se firent sentir dans la région et très loin. D'après les documents de cette époque, il semble que l'épicentre, c'est à dire le cœur du séisme, se situait dans la baie de Bourgneuf. En pleine période agitée, au temps de la Révolution, nous avons quelques témoignages dans les lettres adressées au Commissaire Central du département. Deux documents accompagnent des notes; le premier qui indique la carte des lieux où le séisme à été déclaré (Bouin épicentre et le point extrême de constatation- Clermont-Ferrand), et le deuxième document est un tableau qui représente le répertoire des dégâts déclarés par certaines localités vendéennes. Le cadastre napoléonien copechagnièrois de 1834 témoigne six maisons en ruine (en jaune sur le cadastre). Quelques maisons auront des contreforts dans certains angles des murs après ce séisme. Maisons en ruine : N°91 à Grelier Bazile, 103 à Fièvre Jean du Tréhan-Brouzils, 180 à Marais Jean, 213 à Roy Alexis, 462 à Moreau dit Trochet, 465 à Guibert des Brouzils. La magnitude du séisme se situait entre 5.5 et 6.5°, en se souvenant que l'échelle de Richter, qui sert de référence, on compte 9. Bruits venant de la mer, chutes de cheminées et chaux des murs, lézardes dans les murs, quelques maisons écroulées, meubles renversés et réveil des dormeurs, voila le scénario pendant plus d'une minute à 4 heures du matin. Des répliques sont ressenties encore le 29 janvier, le 5 et 6 février, le 21 mars 1799.
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LA MEMOIRE DES CHENES Place Jean-Claude Audureau 85260 LA COPECHAGNIERE

Mémoire des chênes

Bulletin 5-2016

Tremblement de terre le 25 janvier 1799: Il faut remonter deux siècles en arrière, le 6 pluviôse an VII pour parler comme le

calendrier républicain en usage à cette époque, que des secousses se firent sentir dans la région et très loin. D'après les documents

de cette époque, il semble que l'épicentre, c'est à dire le cœur du séisme, se situait dans la baie de Bourgneuf.

En pleine période agitée, au temps de la Révolution, nous avons quelques témoignages dans les lettres adressées au Commissaire

Central du département. Deux documents accompagnent des notes; le premier qui indique la carte des lieux où le séisme à été

déclaré (Bouin épicentre et le point extrême de constatation- Clermont-Ferrand), et le deuxième document est un tableau qui

représente le répertoire des dégâts déclarés par certaines localités vendéennes. Le cadastre napoléonien copechagnièrois de 1834

témoigne six maisons en ruine (en jaune sur le cadastre). Quelques maisons auront des contreforts dans certains angles des murs

après ce séisme.

Maisons en ruine : N°91 à Grelier Bazile, 103 à Fièvre Jean du Tréhan-Brouzils, 180 à Marais Jean, 213 à Roy Alexis, 462 à Moreau dit Trochet, 465 à Guibert des Brouzils.

La magnitude du séisme se situait entre 5.5 et 6.5°, en se souvenant que l'échelle de Richter, qui sert de référence, on compte 9.

Bruits venant de la mer, chutes de cheminées et chaux des murs, lézardes dans les murs, quelques maisons écroulées, meubles

renversés et réveil des dormeurs, voila le scénario pendant plus d'une minute à 4 heures du matin. Des répliques sont ressenties

encore le 29 janvier, le 5 et 6 février, le 21 mars 1799.

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Le Saint-Père Grignion de Montfort aurait-il passé à la Copechagnière ?

Le père de Montfort est l'une des figures de proue de l'histoire religieuse vendéenne. Certes durant les 43 années de sa vie

mouvementée, il n'a vécu que quelques mois dans les paroisses du futur département de la Vendée. Récemment, en 1996, le pape

Jean Paul II est venu en pèlerinage sur la tombe de ce saint qu'il a vénéré particulièrement.

En 1711, De St Similien (paroisse d'un faubourg nantais), il prit le chemin de La Rochelle dont les évêques, Mgr De Champflour de La

Rochelle et Mgr Lescure de Luçon, l'embauchèrent l'ouvrier apostolique. Sur son chemin, il se rendit à St Hilaire de Loulay pour

répondre à l'invitation du curé qui avait plein d'estime pour M.Grignion, il l'avait regardé comme un homme puissant en œuvres et

en paroles qui faisait un bien infini où il avait passé pendant le carême à la Garnache. Mais le prêtre de St Hilaire de Loulay avait

annoncé trop tôt son arrivée, et provoqué dans cette commune, l'éveil des ennemis de M.de Montfort, qui cherchèrent par tous les

moyens de faire échouer la bonne œuvre. Malheureusement, l'ouvrier évangélique fut mal reçu et chassé. Le saint prêtre reçut

cette humiliation, cet outrage avec une douceur et une modestie qui ont peu d'exemples. Ayant aussi un refus du couvert à une

hôtellerie du village, l'homme de Dieu exercé à partagé avec Jésus-Christ les opprobres du Calvaire fut charmé de pouvoir aussi

entrer en société de ses humiliations à Bethléem. Mais une pauvre femme qui le vit passer tard sur son chemin de St Hilaire de

Loulay-Les Brouzils- La Copechagnière- St Martin des Noyers : la route des tanneurs, pour aller faire une mission à La Couture, lui

pria d'entrer dans sa maison lui offrir un peu de pain et de paille pour la nuit. Le lendemain, il s'arrêta à Montaigu et il rendit visite à

la communauté de religieuses de l'ordre de Fontevrault. Sur son chemin en passant probablement par La Copechagnière, le 9 mai

1711 au matin, l'ouverture s'annonçait avec gravité et solennité, parfois avec une pointe d'humour: pour attirer l'attention des

laboureurs, il arrivait à M. Montfort d'envoyer le Frère Mathurin (Mathurin Rangeard) à travers champs, à la main une clochette

qu'il agitait et, comme il avait forte voix, il lançait à qui voulait l'entendre un refrain de circonstance: "Louis Marie Grignion de

Montfort-Alerte, alerte, alerte,-La mission est ouverte-Venez-y tous, mes bons amis-Venez gagner le Paradis". A cette époque, notre

prêtre Jacques Arteil a-t-il reçu Montfort? Le village Montfort à St Denis-la-Chevasse aurait une origine avec son passage.

Vitraux du Saint Père Grignion de Montfort à La Copechagnière et St Martin-des-Noyers

Sculpture du Saint Père L.M.Grignion de Montfort dans la Basilique Saint Laurent

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Hersant de la Bodinière

La Bodinière tire son nom du 1er

propriétaire des lieux ; M. Bodin. La métairie construite vers 1600 par la famille Hersant (Paul). Une

dépendance sera rasée pour la construction du chemin, un corps de ferme fût reconstruit vers 1750 avec 3 logements.

Armoiries de la famille Hersant

Puis Ruben Hersant sera le propriétaire des lieux, seigneur de Chaumet- Hersant, né le 11 mai 1635 à St Fulgent, baptisé au temple protestant de St Fulgent, il était le fils de Paul Hersant et de Jeanne Raoul (mariage le 4 novembre 1631 à Couëron-44). Ruben était maréchal des logis de la milice bourgeoise de la Roche-sur-Yon. Il aura une fille Madeleine Hersant née en 1679, mariée catholiquement à La Copechagnière en 1695 (elle n'aura que 16 ans) avec Daniel Marchegay, seigneur d'Essiré et de la Marchegaizière, avocat en Parlement, né en 1670, fils de Pierre Marchegay et de Marie Béranger. Madeleine aura 3 enfants: Pierre Marchegay marié aux Brouzils à Marie-Judith Chedaneau, sieur d'Essiré, licencié ès-lois, sans postérité, Jacques-Daniel marié à Marie-Anne-Charlotte Clémenceau, avocat en Parlement, et François, sieur de la Caillière, licencié ès-lois, décédé sans postérité. Madeleine Hersant décédera le 12 octobre 1748, à 72 ans à la Marchegaizière et inhumée à La Copechagnière.

La propriété de la Bodinière passe vers 1752 aux Durcot de Puytesson.

Les Puytesson remontent leur origine à 1360 avec Jehan de Puytesson, écuyer seigneur. Vers 1600, par l’alliance d’Anne de Puytesson avec Claude De Durcot, seigneur de l’Etang de Chavagnes-en-Paillers, le nom devient Durcot de Puytesson. Huguenot en 1718, Gilles III Durcot entre dans la conspiration contre le régent. Averti qu’il va être arrêté, il se réfugie en Italie puis revient à Puytesson de St Denis-la-Chevasse en 1723. Il est accompagné de son fils Charles-Antoine, ex-page de Louis XV. Les derniers propriétaires Puytesson, en 1923 M.Amblard Durcot de Puytesson se marie avec Huguette Libaud de la Chevasnerie, originaire de Touvois. Leurs enfants décèdent en bas âge. En 1935, l’héritage revient au neveu M. Yves de la Foye, notaire à la Rocheservière.

Les fermiers en 1780 seront Arnaud Jean (fils de Pierre de Boufféré), Coffineau Jean (époux de Jacquette Albert) et Freneau Charles (époux de Marie-Anne Graton).

En 1797-1850 aux « Seiller » nés à Chavagnes, Charles (époux Jeanne Raynard), Fauchard Jacques (époux Jeanne Seiller) et Bazin Pierre (époux Hyacinthe Fauchard).

Aussi de 1780-1896, il y aura les "Chaillou", Jean-Baptiste (époux Victorine Herbreteau) et Jean Guilloton (époux Marie Herbreteau).

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Les 130 ans de notre église:

Le Père Florent Murzeau, prêtre de la paroisse Louis-Marie-Baudouin a célébré la messe anniversaire avec à ses côtés les abbés; Claude Babarit, René Bousseau, André Roy et Auguste Rambaud, prêtres qui ont officié dans notre église. Pour clore la cérémonie anniversaire, deux statues ont été dévoilées représentant Marie et Jésus. Elles avaient été retirées de l'église vers 1960, restaurées par nos membres de l'association "Mémoire des chênes"; (merci à Jean-Pierre Pavageau et Gérard Renaudin), elles retrouvent leur piédestal.

La nuit des vitraux:

Emmanuelle Barré au violon et Luc St Loubert-Bié au violoncelle, membres de la Symphonie du Marais

La verrière : Le vitrail du Père de Montfort fait partie d’une composition complexe constituée : d’une rosace et d’une

série de 5 lancettes. En bas à gauche, le Père de Montfort est vêtu d’une soutane noire surmontée d’un surplis blanc

et porte une étole dorée. Il offre au regard des fidèles son crucifix en le montrant de son index. Cette attitude, sera

représentée dans 17 églises de Vendée.

Pour comprendre cette verrière, il faut analyser en fonction des autres vitraux qui l’entourent. Antoine Meuret,

maître-verrier a choisi un thème apprécié par le Père Rocheteau et l’architecte de cet édifice. Dans la rosace, on

reconnait donc traditionnellement les 15 mystères divisés en 3 catégories, donc 5 mystères pour chaque catégorie

correspondant aux 5 dizaines du chapelet. Ceci permet de réciter une fois en entier le chapelet pour chaque catégorie

de mystère, et 3 fois le chapelet pour faire tous les mystères- soit un rosaire entier- composé de 15 dizaines, ou 150

prières (150 étant le nombre de psaumes). Nos anciens priaient chaque jour 1 fois le chapelet : soit 1/3 du rosaire.

Dans la rosace, vous avez :

les mystères joyeux ; (l’annonciation, la visitation, la nativité, la présentation au temple, le recouvrement au

temple)

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les mystères douloureux ; (l’agonie, la flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix, la

crucifixion)

les mystères glorieux ; (la résurrection, l’ascension, la pentecôte, l’assomption et le couronnement).

Au centre le Christ-enfant sur les genoux de sa mère donnant le rosaire à St Dominique (prêtre espagnol fondateur de

l’ordre des frères prêcheurs appelés Dominicains). En bas, dans les 5 lancettes, de gauche à droite ; vous avez le Père

de Montfort, St Joseph tenant le lys symbole de la Vierge, une Vierge à l’enfant, Ste Anne enseignant (Ste Anne étant la

mère de la Vierge –Marie) et Ste Thérèse d’Avila (c’est une religieuse espagnole, réformatrice de l’ordre des Carmel),

tous représentés de manière identique. Le thème commun qui unit tous ces éléments est la Vierge, l’attachement à la

religion, la méditation, et Louis-Marie Grignion de Montfort. Le Père de Montfort, la rosace et Ste Thérèse d’Avila sont

interprétés ensemble et forme un triangle.

Le Saint Père de Montfort est né le 31 janvier 1673 à Montfort-sur-Meu, proche de Rennes, il fait sa scolarité chez les

jésuites. Il est ordonné prêtre en juin 1700, exerce quelques années à l’hôpital de Poitiers et sera nommé missionnaire

apostolique en 1706 par le Pape Clément XI, ayant pour mission d’évangéliser le grand Ouest. Il sillonne les campagnes

bretonnes et poitevines jusqu’à épuisement par une vie de prêche envers la Vierge Marie et le Christ. Il décède 11 ans

plus tard à l’âge de 43 ans.

Le maître-verrier Antoine Meuret est formé à l’école royale de Paris. Il commence dès 1817 par des cours de dessins à

l’école supérieure de Nantes, et sera un fervent catholique doublée d’une grande culture latine, théologique et de

l’histoire de l’art. Il fonde son atelier en 1874, rue Ogée à Nantes.

L'association "Mémoire des chênes" remercie vivement le Conseil général de la Vendée et son personnel pour l'appui

technique de cette manifestation ainsi que la municipalité de la Copechagnière.

Visite des petites filles de Théophile de Tinguy de la Giroulière:

De gauche à droite: Melle Evelyne de Tinguy, Mme Jacqueline Dein, M. Philippe de Buor, Mme Françoise Bibonne de Tinguy.

Melle Evelyne de Tinguy et sa cousine Françoise de Tinguy (épouse Bibonne) ont fait le voyage de Bordeaux pour assister à la Nuit des vitraux et à la messe des 130 ans de notre église. Fille de Paul de Tinguy, Evelyne de Tinguy se souvient que leur grand père Théophile -Marie-Alexis de Tinguy (fils de Théophile-Marie-Alphonse, ancien maire de notre commune, conseiller général du canton

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de Saint-Fulgent, zouave pontifical en 1861, secrétaire du Comité royaliste de la Vendée en 1880) qui parlait à chaque repas de famille de "sa Copechagnière".

Mme Françoise de Tinguy, fille de Maurice de Tinguy qui était l'aîné des enfants de Théophile de Tinguy (fils)- historien et généalogiste reconnu, il avait passé toute sa petite enfance à la Viollière auprès de ses grands parents. Il revenait tous les ans à Saint Denis-la-Chevasse, passer quelques jours, car sa cousine Bernadette de Tinguy (1ère épouse) avait épousé le frère de la mère de Mme Françoise de Tinguy, Hervé Dein. Pour cette occasion, il se rendait à la Viollière voir sa tante Armelle de Tinguy, qui était la belle soeur de son père Théophile.

Passionnées d'histoire et de généalogie, ce voyage fut pour les deux cousines une ressource heureuse et émouvante pour elles dont je souhaitai leur remettre des documents d'histoire de notre commune.

Mme Françoise Bibonne a une formidable passion partagée avec son mari Robert, ancien professeur d'histoire. En 1972, M.et Mme Bibonne investissent dans une forteresse médiévale du XIIIe siècle à Langoiran, construite par Bernard d'Escoussans, seigneur en grande faveur auprès du roi d'Angleterre, puis remaniée au XV et XVIe siècle par la famille de Montferrand. Le donjon est le plus large de France et possède des fresques de St Michel et St Pierre, et bénéficiant de la plus belle vue sur la Garonne qui inspira au XIXe siècle les dessins d'un artiste-savant Léo Drouyn.

Maurice de Tinguy de la Giroulière, membre du Souvenir vendéen, devient en 1972 le Président d'une association, créée par M. et Mme Bibonne pour la rénovation du château de Langoiran. Le travail acharné au bout de plusieurs dizaines d'années de 1500 audacieux bénévoles de 34 pays a redonné vie à ce château. Un gîte dans une tour, des animations, des réceptions, des groupes de musique, tous les ingrédients pour admirer ce merveilleux château.

Voir le château sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=mGudw6kNQKo

Le prieuré de la Copechagnière :

« Chainera parochia » (paroisse de chêne) sera dans un cartulaire de l’abbaye de Cluny en 1226. C’est à cette date que quelques moines des Brouzils (arrivés en 1220 dans cette commune) logent dans un prieuré sur la motte féodale, qui sera le premier lieu de culte.

Ces premiers Bénédictins de l’abbaye de Cluny-Saône-et-Loire, vivaient sous la règle de Saint-Benoît, « ora et labora » prie et travaille. Cette abbaye bourguignonne (Cluny) fondée le 11 septembre 910, développa un vaste réseau de dépendances à travers tout l’Occident chrétien et même en Orient à Jérusalem. Environ 1 400 dépendances sont aujourd’hui recensée, elle comptait à son apogée 10 000 moines. Fondée par Guillaume d’Aquitaine et comte de Mâcon, cette création nouvelle au regard des autres monastères carolingiens, ses usages hérités de la réforme de Benoît d’Arianne, la place dans la filiation directe de la grande tradition monastique de l’Eglise. Cluny aura trois églises abbatiales, celle de 1095 ; la « Maior ecclesia » sera beaucoup plus haute et plus grande que les précédentes. Dédicacée en 1130 par le Pape Innocent II, financée au début par les monarques espagnols ; Ferdinand de Castille et son fils Alphonse.

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Abbaye de Cluny et la clé de voûte de Cluny III

Puis avant le 13 août 1473 (construction de notre église) les moines bénédictins rejoignent le prieuré de Saint Jacques-Pirmil à Nantes. Un prieuré sera construit près de l’ancienne église, et vers 1800 sera le couvent des Sœurs de Mormaison. En 1533, il y avait un prêtre et un vicaire, une chapellerie et une stipendie. Au XVIIIe siècle, dans l’église, il y avait deux chapelles, celle des Maunayer et celle des Texier ; chapelles St Luc et St Louis.

Le premier prêtre connu de la Copechagnière sera Jean Joulain, le 2 juin 1534 eut la visite de l'archidiacre Pierre Marchant, et c'est probablement la pierre tombale de ce prêtre à côté de la croix hosannière.

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