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Mémoires de poilus - Vitry-sur-Seine · 2014. 2. 28. · maine, le projet "Mobilisation...

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revue du Centre Culturel et de la vie associative de Vitry-sur-Seine • 1,10 € le Relais page 2 Edito Par Mr Mohamed Bénali pages 2 & 3 Mobilisation Générale Printemps des poètes… page 4 Mobilisation Générale Expo à Balzacpages 5 à 8 Paroles de bénévoles Indépen-danse (1)… page 9 Union des arts plastiques Exposition… page 10 Société d'histoire de Vitry Création d’un cercle de généalogie… page 11 Jeune public Oxymoron, l’histoire d’un p’tit garçon… page 12 L’agenda des associations n°417 mars 2014 Centenaire de la 1 ère Guerre mondiale Mobilisaon Générale Soirée poésie/chants vendredi 7 mars Balade urbaine samedi 8 mars Dictée en famille dimanche 9 mars Messages de paix voir pages 2 & 3 Mémoires de poilus5 ans 1964 • 2014 le Centre Culturel de Vitry “facilitateur de projets”
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Page 1: Mémoires de poilus - Vitry-sur-Seine · 2014. 2. 28. · maine, le projet "Mobilisation Générale" consacré toute l’année à la 1ère Guerre mondiale. Du 8 au 17 mars, le Centre

revue du Centre Culturel et de la vie associative de Vitry-sur-Seine • 1,10 €le Relaispage 2

EditoPar Mr Mohamed Bénali

pages 2 & 3

Mobilisation GénéralePrintemps des poètes…

page 4

Mobilisation GénéraleExpo à Balzac…

pages 5 à 8

Paroles de bénévolesIndépen-danse (1)…

page 9

Union des arts plastiquesExposition…

page 10

Société d'histoire de VitryCréation d’un cercle de généalogie…

page 11

Jeune publicOxymoron, l’histoire d’un p’tit garçon…

page 12

L’agenda des associations

n°417mars 2014

Centenaire de la 1ère Guerre mondialeMobilisation Générale

Soiréepoésie/chants

vendredi 7 mars

Balade urbainesamedi 8 mars

Dictée en familledimanche 9 mars

Messagesde paix

voir pages 2 & 3

Mémoires depoilus…

5ans1964

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le Centre Culturel de Vitry “facilitateur de projets”

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Aujourd’hui avec 110 associations adhé-rentes, le Centre Culturel joue un rôle fon-damental dans la vie de la cité. Il participeà l’affermissement de la cohésion socialepar la centaine d’initiatives réalisée avec lemonde associatif en 2013.

La ville de Vitry-sur-Seine apporte son sou-tien au Centre Culturel, association "aty-pique" dans notre département. C’est un"partenaire" et non un "relais" de la collec-tivité. Ce partenariat se concrétise par une"convention d’objectifs" qu’il nous faudrarevisiter cette année.

Il nous faut également continuer à promou-voir la nécessité du bénévolat dans toutes lesassociations et aussi dans la nôtre. Aucunevie associative forte et authentique n'existesans l'engagement volontaire et bénévoled'individus participant à la vie de la cité.

Aujourd'hui, l'engagement volontaire et bé-névole demeure le sang de la vie associative.Sans la participation effective, responsableet résolue des citoyens, celle-ci n'est plusqu'un instrument dénaturé aux mains d'opé-rateurs administratifs.

Ce "partenariat", avec la ville de Vitry-sur-Seine, le Centre Culturel et le monde asso-ciatif, existe aujourd’hui et doit continuerdans les prochaines années. Il sous entendune voie contractuelle négociée, une instal-lation dans la durée et la transparence d'en-gagements qui doivent être validés etcontrôlés.

En mars, le CentreCulturel organiseraune douzaine d’initia-tives avec ses associa-tions adhérente.Un joli printemps2014 en perspective !

ÉditoMars, le printempsde la vie associativevitriote…

Soirée poésie et chants"La Mémoire debout",messages de paixvendredi 7 mars à 19h30Tout public - Entrée libre.

« Pacifistes actifs pour la cause de la paix,mobilisons-nous pour agir sans relâche pourun monde de paix, de respect mutuel, pourque partout des voix portent le calvaire despoilus au présent ».

(Patrick Pérez-Sécheret)

Mémoires de poilus…Messages de paixPrintem

Parlerde la guerrepour mieux

parlerde la paix…Cette année, les événe-ments liés au Prin-temps des poètes,s’inscrivent dans les sé-ries d’initiatives appelées"Mobilisation Générale",organisées par le CentreCulturel de Vitry et quiauront lieu tout au longde l’année 2014 autourdu centenaire de la 1ère

Guerre mondiale.Le Printemps despoètes est une initiativenationale du Ministère dela culture. Depuis plu-sieurs années, le CentreCulturel et ses associa-tions adhérentes propo-sent des actionslittéraires et poétiquesouvertes à tous.Le thème retenu est "Mé-moires de poilus, messagede paix".

Mohamed BénaliSecrétaire-adjoint du Centre Culturel de Vitry >>> Infos sorties sur www.ccv-vitry.fr

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Maison de la vie associativedu 7 au 9 mars

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Par Jean-Yves Abasq.

Maison de la vie associative 36, rue Audigeois, Vitry/SeineInscriptions / Renseignements Centre Culturel / Tél. : 01 79 61 60 83

psdes poètesLa soirée "La Mémoire debout" propo-sera un film court-métrage de 17 mi-nutes, "l’Opéra de pierre", uneexposition et un livret-catalogue réalisépar la ville de Vitry-sur-Seine.L’exposition et le film "l’Opéra depierre" rendent un vibrant hommage à lapaix, recensent les clichés des monu-ments aux morts à la mémoire des sol-dats, disent l’horreur des combats dequatre années et affirment que ce seraitbien la "Der des Ders".Le livre-catalogue quand à lui, reprenddes textes, des poèmes, des lettres sur14-18.

Déroulement de la soiréeLa soirée débutera avec la visite de l’ex-position et la projection du film"l’Opéra de pierre".Ensuite, Patrick Pérez-Sécheret (poète &écrivain), fils de Poilu, accompagné deson guitariste, Dominique Ottavi, nousinterprétera quelques-uns des poèmeset récits d’auteurs méconnus pacifistesou anti-guerre, qu'il a recueillis pour lacommémoration du centenaire de laguerre 14, extraits, pour parti, du livret-catalogue.Yolande Blavet, en alternance, accompa-gnée de son accordéoniste, PhilippePicot, interprètera des chansons del’époque, telles que "La chanson deCraonne" (Paul Vaillant-Couturier -Charles Sablon), "La butte rouge" (Mon-téhus - Georges Krier), "Tu n'en revien-dras pas" (Aragon - Ferré) et deschansons du front et de la vie quoti-dienne en 14-18. Puis, avant de prendre tous ensemble lepot de l’amitié, un temps sera laissé auxpersonnes désireuses de lire leurs pro-pres textes ou des textes de leur choixsur le thème de la guerre et de la paix.

Dictée en famille12e éditiondimanche 9 mars à 15h

La Der des DersLudovic Souliman, conteur vitriot, nousa préparé une dictée sur celle qui devaitêtre la "Der des Ders". Il nous adresseun message de paix et de solidarité pourne pas oublier les horreurs de cetteguerre et les souffrances des poilus. Unmessage pour tenir les consciences enéveil et pour dire "plus jamais ça".La journée se terminera vers 18h par laremise des prix et le pot de l’amitié.Ouvert à tous, enfants et adultes.Trois prix par catégorie :6/11 ans, 12/17 ans, adultes.Cette année, le règlement change :moins un point pour toute faute quellequ’elle soit.Sur inscription :Tél. : 01 79 61 60 83courriel : [email protected]

Balade urbaineEcrivains et poètes pacifistes de 14/18samedi 8 mars à 15h

Rendez-vous à 9h30 • Visite de l’expo-sition "l’Opéra de pierre" • Colla-tion / petit déjeuner • Départ à 10h dela Maison de la vie associative. Tout au long de l’itinéraire passant parles rues Henri-Barbusse, Paul-Vaillant-Couturier, Jean-Jaurès, la place du 19mars 1962 (monument aux morts), larue du 11 novembre 1918, il sera faitlecture de poèmes, textes d’écri-vains et poètes pacifistes méconnusde la guerre 14/18.Le pique-nique tiré du sac sera pris aulocal de l’association l’Espace les Monis(6, avenue de la Commune de Paris). Labalade se terminera au Centre social Bal-zac (7, rue Olympe de Gouges) pour as-sister en début d’après-midi à une piècede théâtre sur Jaurès et RosaLuxembourg et visiter l’exposition"Femmes et enfants dans la GrandeGuerre" (voir page 4).Cette initiative est organisée en parte-nariat avec les associations l'Espace lesMonis, le Mouvement de la paix, Esca-pades buissonnières et le Centre SocialBalzac.Accompagnement musical : Dansequi Vive !Lecture des textes : Valérie Gomez.

Centenaire de la 1ère Guerre mondialeMobilisation Générale

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En février, l’exposition "On les appelait lespoilus" organisée par le Centre Culturel à laMaison de la vie associative, présentait lequotidien des soldats de la Grande Guerreet lançait, avec la venue de quelques 800 vi-siteurs (scolaires et individuels) sur une se-maine, le projet "Mobilisation Générale"consacré toute l’année à la 1ère Guerremondiale.Du 8 au 17 mars, le Centre SocialBalzac complète cette exposition enproposant le second volet de ce diptyque,rendant hommage aux femmes des cam-pagnes, des villes et des villages tandisque leurs fils, leurs maris, leurs frères sebattent sur le front.

troupes ennemies, allant jusqu’au viol.

Pendant longtemps, réduite au rôled’épouse dévouée et obéissante, lafemme va sortir grandie de ces épreuves.Est-ce à dire qu’elle va réellements’émanciper ? Certes la fin de la guerremarque le début des années folles : lescheveux comme les robes raccourcis-sent, et de retour les hommes sont bienobligés de reconnaître l’extraordinairetravail accompli. Il n’en demeure pasmoins qu’il faudra attendre 1945 pourque la femme ait enfin le droit de vote.

L’exposition présente une soixantainephotographies d’après des documents ori-ginaux de collections privées de Jean-Pierre Amiet (cf. le Relais de février), destextes d’époque, des panneaux explicatifsautour d’une scénographie originale : dé-cors, costumes, objets…

A noter que les visites de cette exposi-tion, en lien avec la Journée internationaledes droits de la Femme, seront ouvertesaux établissements scolaires de Vitry, du10 au 14 mars, et permettra de faireconnaître le rôle des femmes si impor-tant pour la liberté.

Salle du Château 6, rue Montebello / VitryCentre Social Balzac 7, rue Olympe de Gouges / Vitry

Rester, s’engager, subir sont les trois motsclefs de cette exposition qui se décline enplusieurs thèmes. • Espérer et attendre des nouvelles bonnesou mauvaises…• S’occuper et éduquer les enfants souventen bas âge parfois hélas orphelins.• Remplacer les hommes partis, dans lestravaux des champs, dans les usines, dansles transports…• S’engager dans le combat d’un côté oude l’autre (Mata Hari ou Edith Cavell)jusqu’à participer directement à la ba-taille en franc-tireuses.• S’engager aussi pour maintenir lemoral des troupes en étant "Marrainede guerre", actrices ou chanteuses bé-névoles, en organisant des ouvroirs.• S’engager enfin en se mettant au ser-vice de la Croix rouge ou des hôpitauxpour soigner les Gueules cassées.Mais les femmes vont égalementsubir de près ou de loin la guerre,quand, encore jeunes, elles de-viennent subitement veuves ;quand elles doivent vivre dansdes ruines, ayant tout perdu ;quand elles subissent ainsi queleurs enfants, les violences des

Femmes & enfantsdans la Grande Guerre

Par Emmanuel Fougeray

Tranchesd’Histoire 14-18En ce mois consacré à la Jour-née Internationale de la Femme,ce sont trois "Tranches d’His-toire" se référant à la GrandeGuerre, auxquels vous êtes invitésà participer dans le cadre des ac-tions conduites par la MobilisationGénérale.

Tout d’abord le samedi 8 marsà 15h au Centre Social Balzac,la Cie Espace Temps de SandrineCharlemagne mettra en "espace"deux personnages emblématiques liésà la Grande Guerre. Un homme etune femme, assassinés de chaque côtédu Rhin pour avoir défendu l’idée d’unmonde de Paix. Il s’agit de Jean Jaurès etRosa Luxembourg. A partir de leursécrits respectifs, Sandrine Charlemagnea imaginé une correspondance qui serajouée pour l’occasion par le personnel duCentre Social.

Puis toujours au Centre Social Balzac,en clôture de l’exposition "Femmes & en-fants dans la Grande Guerre", le ven-dredi 14 mars à 18h, ce sera au tourde la Cie les Am’arts, dirigée par Sonia Rou-backa, de nous présenter sous la forme d’uneprojection "Faits divers et d’été", l’histoired’une pièce de théâtre écrite sur le thème desviolences individuelles et collectives. L’uneétant le prolongement de l’autre et dont laguerre de 14-18 reste à ce jour la plus démons-trative de l’Humanité.

Enfin le samedi 22 mars dès 10h à lasalle du Château (Place du Marché), ce sera àla Cie des Tataves de l’association AVISER,conduite par Danielle Marcia, de présenter enavant première, l’ébauche d’une pièce de théâtrerelatant une tranche de vie des poilus et de leursfamilles. Un regard croisé sur l’appréhension de laguerre dès lors que l’on est homme ou femme,quand le tocsin sonne pour annoncer le début deshostilités.

Chacune de ces représentations sera accompagnéed’un moment convivial. Entrée Libre.

Centenaire de la 1ère Guerre mondialeMobilisation Générale

exposition

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rejoins en 2000 et je suis devenu membredu bureau. J’avais 20 ans pile.L’envie, c’était de pratiquer la danse Hip-Hop sur la ville, se retrouver entre nouset faire des cours de danse. A l’époque, mon frère dansait déjà beau-coup, dans des compagnies, dans desgroupes mais ailleurs que sur la ville. SurVitry, il y avait déjà le Rap, l’esprit Tag maispas la danse. Sur Vitry, il n’y avait rien. Il s’est dit que c’était dommage et il acréé l’association pour pallier à cemanque là. On a pu avoir des salles ici, surla dalle Robespierre, dans une salle del’ancienne bibliothèque et on avait aussides salles sur le Port-à-l’Anglais ou surLucien-Français. Indépen-danse, c’était pour la danseet que pour ça au début.A partir de 2002, on a développé des ac-tivités de Solidarité Internationale.

Pourquoi ?La danse s’est déplacée en Afrique suiteà un voyage que mon frère avait fait en1999, au Sénégal. Il était parti en vacancesavec des potes à lui qui étaient de là-bas.Il y a une rencontre, un coup de cœuravec des gens. Il s’est dit :- Il faut que je revienne.Il s’est dit que ce serait bien que lesjeunes qui dansent en France voient qu’ily a d’autres choses à découvrir.De là, mon frère a eu envie qu’il y ait deséchanges culturels entre des jeunes quidansaient d’ici et des jeunes du Sénégal. En 2000, il est reparti avec sept ou huitjeunes. Il y avait la danse mais il y avait aussi ladécouverte du Sénégal et surtout desgens. Il les a emmenés au village où le vien’est pas pareil, c’est plus difficile.

Parole d’un homme d’ici, un hommeutile. Parole forte, droite, concrète.Parole d’un homme debout, unhomme de choix, de volonté, de li-berté, d’indépendance.

J’avais en moi une valeur hu-maine d’utilitéHumainement, je pense qu’on atous une fibre en nous, qui nousdonne envie d’être utile. Le pro-blème, c’est qu’on ne trouve pastoujours la manière de l’être.

Fabrice

Paroles de bénévolesGraines de mémoireOn est bénévole, on n’est pas là pour gagner de l’argent maispour gagner de la vie. Tonio

Bénévole, quel joli mot, celui qui veut le bien et qui donne gratuitement deson temps, de son énergie, de sa vie pour faire vivre à travers une association,un rêve, une passion, une utopie.Paroles de bénévoles a pour ambition de faire partager à travers les ré-cits "Graines de mémoire" de bénévoles de la ville de Vitry-sur-Seine, l’âmede ces femmes et hommes qui donnent de leurs temps, de leur bonne volontépour faire grandir la maison de notre humanité. Troisième rencontre, après celle de la Casa España et des femmes dela Charbonnerie, celle avec Indépen-danse et son président FabriceDuthuillé (1ère partie)…

“Indépen-danse.

Indépen-danse.

On estensembleC’était pour la danseIndépen-danse c’est une association quiest née en 1998, ça s’écrit Indépen-Danse, c’est un petit jeu de mot pournoter l’aspect danse qui était à l’originede la création de l’association.On est né dans le mouvement Hip-Hop.C’est mon frère Arnaud qui l’a crééepour développer des cours de danseHip-Hop. Monter une association, c’est pas justedemander une salle, il y a du travail der-rière. Il ne faut pas être seul, c’est un es-prit collectif. C’est pour ça que je l’ai

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Et après, ça a continuéLes premiers voyages étaient surtout tou-ristiques mais nous avions envie de leurfaire découvrir autre chose avec la vie desgens dans un village. On allait dans le village de Sibassor au sudde Dakar. C’est une région agricole où lesgens cultivent beaucoup l’arachide. Dans le village, ce n’était pas Dakar, çan’avait rien à voir avec la vie habituelle desjeunes en ville. Ce n’était pas le village deKirikou mais ça y ressemble. Le village asa culture, ses traditions, ses rituels.

Et les jeunes qui venaient, montraient cequ’ils savaient faire. Ils dansaient le Hip-Hop que ces gens dans le village neconnaissaient pas forcément. Après, à la danse se sont ajoutés d’autreschoses ; au début on apportait des sty-los, des fournitures scolaires, des petiteschoses. Au fur à mesure qu’on revenait, on nousdemandait :- Est-ce que vous pouvez rénover une sallede classe ou apporter plus de matériel ?Les projets ont grandi. L’aspect danse,petit à petit, n’était plus la priorité. On n’était plus que dans le culturel maisdans des gros projets de solidarité.

Les jeunes vivent ça Souvent on a des jeunes qui viennent, ilspensent vacances au Sénégal et d’autres,solidarité. Ce qui est bien, c’est la confron-tation entre ces deux visions, c’est la ren-contre entre ces mondes différents. En tant qu’encadrant, ce que j’ai aimé etce que j’aime, c’est d’amener des jeunesqui ont une mentalité de jeunes de quar-tier d’ici, qui arrivent là-bas, qui sont dé-stabilisés, qui perdent tout leurs repères :- Je n’ai pas ma chambre.- Je n’ai pas mon repas comme à la maisonoù quand j’ai faim, j’ouvre un frigo avec lanourriture que mes parents ont acheté.- J’ai chaud. J’ai soif. - C’est sale, il y a des bêtes…Ils n’ont plus la ville autour d’eux avecleurs bâtiments, pas l’électricité tout letemps, pas d’eau courante, ils ont de laterre autour d’eux. Même si on les prépare, on leur dit cequ’ils vont vivre là-bas, ceux qui vien-nent avec l’esprit vacances, là-bas, ils

Indépen-danse.

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tombent de haut.A chaque fois, il y a des jeunes qui cra-quent au début. Mais c’est positif, il y a undéclic. Il n’y en a jamais eu un qui ait voulurentrer. On ne les laisse pas seul, on estavec eux. Il y a un doute pendant deux,trois jours. C’est un travail personnel. Ilsse rendent compte par eux même.Le jeune fait un travail sur lui. Il se ditque ce n’est pas la fin du monde :- Je suis là trois semaines. Il faut que cetteexpérience me serve à quelque chose.Il y a des jeunes après avoir vécu cevoyage qui ont changé, qui ont mûri. Certains étaient en échec et le fait de serendre compte qu’il y a pire, qu’il y a mieux,qu’il y a autre chose, les fait grandir.Les jeunes vivent ça et, ils se retrouventà rencontrer d’autres jeunes qui ont lemême âge qu’eux mais qui n’ont pas lamême maturité, qui n’ont pas la mêmevie. Cet échange-là leur apportebeaucoup.Chaque séjour tu te remets en question.Tu apprends des choses aux jeunes maiseux aussi t’apprennent des choses.On travaille avec une association locale eton voit avec eux pour que nos jeunes etleurs jeunes fassent des choses ensemble.Il y a une dynamique entre jeunes.Ils ont entre 17 à 19 ans et ils appren-nent à se connaître.Le but avec les jeunes, c’est de travaillersur un chantier. Ça peut être sur l’éduca-tion, sur la santé. Tous les matins, quand il ne fait pas tropchaud, les jeunes sont sur le chantier et,l’après-midi, c’est des activités sportives,des sorties et des temps d’échange avec

les jeunes du village. Tous les ans, il y a des projets solidairesdifférents qu’on monte avec l’associationlocale. Construire une salle de classe, lesjeunes ne savent pas faire et nous nonplus. Ce sont des professionnels qui sa-vent et qui encadrent les jeunes Françaiset les jeunes Sénégalais qui travaillent bé-névolement. Nous sommes les apprentis, la maind’oeuvre du chantier. Passer un seau, ap-prendre à faire du ciment, fabriquer desbriques de terre, passer les briques, pous-ser la brouette ; tout le monde fait en ap-prenant.Les professionnels sur place savent qu’ilsvont avoir des jeunes Français et desjeunes Sénégalais qui seront là pour lesaider. On leur dit :- Le but, ce n’est pas qu’ils vous regardentmais qu’ils vous aident.Chaque année, on repart à zéro sur unnouveau projet avec un nouveau groupe.On nous a demandé pourquoi on ne partpas sur d’autres pays, avec d’autres gens.On a essayé mais ça n’était pas pareil. On a besoin d’avoir un partenaire solideavec qui tu as de vrais liens et ça, tu l’ob-tiens avec la durée. Pour ça, il faut s’en-raciner. Sinon, tu sèmes un peu par là, unpeu par ici, mais tu ne fais rien de solide.Il ne reste rien. Nous, on voit le résultat de toutes ces an-nées et c’est du positif.Il y a un terrain de foot, un terrainde basket, des salles de classe, undispensaire de santé, qui ont étéconstruit sur nos chantiers soli-daires.

Au Sénégal, j’ai eu une réponseCe que je dis là pour les jeunes, je l’aivécu. J’étais dans le même état d’espritqu’eux,en 2002 quand je suis parti là-baspour la première fois. j’avais 22 ans etcette vie, c’était le bout du monde pourmoi. Au début, t’es mal puis après, t’ap-prends à vivre avec ce que t’as.Après tu te dis :- Peut-être que c’est ça la vraie vie ?Tu prends conscience que ce que l’on anous en France, c’est superficiel. Ce qu’on a vraiment besoin ; manger, dor-mir, être avec des gens autour de nous.Les deux, trois premières fois où j’y suisallé, j’ai pris une grosse claque. Au début,j’ai été là-bas en consommateur mais jesuis passé du cap de consommateur àcelui d’être utile.Au fond de moi, il y avait cette va-leur humaine d’utilité. Et ce voyage aété une prise de conscience de cette va-leur humaine :- Qu’est ce que je fais d’utile, ici, sur terre ?Au Sénégal, j’ai eu une réponse.

Je suis un gosse du quartierDepuis 2002, j’y vais tous les ans. J’y vaispour préparer les projets, faire des pa-piers mais j’y vais aussi pour moi, pourdes vacances. Pour moi, j’ai une autre famille là-bas. Pourtant, ce ne sont pas du tout mes ori-gines, j’ai un père d’origine étrangère etune mère qui est française. On a toujoursété sur la dalle Robespierre, dans le bâti-ment au dessus de la BNP. Je suis né en1979 et je suis là depuis 1979. Je suis un gosse du quartier et au-jourd’hui, un adulte du quartier.

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“Elle s’appelle ClémentineQuand on fait nos séjours, on travailleavec une cuisinière qui vit là-bas. On tra-vaille avec elle depuis des années. C’estune femme qui a une trentaine d’années,elle a trois enfants et un mari. Elle a unemaison qui part dans tous les sens maisc’est quelqu’un qui s’accroche. Cet été, on était une vingtaine et tousles jours, elle nous a fait à manger. Ellen’a pas de cuisine, elle a juste une mar-mite et elle nous sort un plat pourchaque repas. Elle nous fait à manger comme sion était ses enfants. Malgré tous sessoucis, son seul bonheur, quand on est là,c’est de nous recevoir. Ici, des fois, on re-çoit cinq amis et on a la flemme de leurfaire à manger et elle, elle prépare tousles jours pour vingt personnes avec lesourire. Elle donne de son temps et sontemps, pour moi, est précieux. On lui donne un petit quelque chosemais c’est rien, tellement c’est énormetout ce qu’elle fait. Elle s’appelle Clémen-tine. Pour moi, c’est un grandedame.Quand elle nous reçoit chez elle, pourmoi, c’est le plus cadeau. C’est ce genre de moment que j’ai enviede vivre. Cet échange se fait à partir derien mais il y a tout. Humainement, ici, je ne l’ai jamais re-trouvé. Même avec mes amis, ma famille,ici, je ne retrouve pas cette sensationd’avoir fait quelque chose qui est bien,qui est noble.Il faut se détromper, on croit qu’on vientet qu’on donne beaucoup parce qu’onapporte des choses matérielles mais envérité, on reçoit beaucoup, on reçoiténormément, humainement.Les gens ont toujours le sourire alorsqu’ils n’ont rien. Ils vous ouvrent lesportes, ils vous donnent ce qu’ils ontalors qu’il n’y a rien. Mais ils sont là avecleur chaleur. Ils ont cette chaleurqu’ils vous transmettent. En France,on n’a pas ça, on n’a pas cette chaleur.Là-bas, il n’y a rien, mais ce rien là faitqu’on a besoin du minimum. On apprendà vivre avec beaucoup moins de choses.Là-bas, le téléphone, on le laisse. Il n’y apas toujours d’électricité. Ici, quand il n’ya plus d’électricité, c’est la panique.On apprend à avoir d’autres valeurs…

Récit écrit par Ludovic Souliman à partir de paroles collectées dans le cadre du projet"Paroles de bénévoles". 2e partie, le mois prochain…

J’ai grandi à Vitry dans une mixité cultu-relle avec des Mamadou, des Mohamed,des François. Cette mixité culturelle, c’est notreculture, c’est notre monde. Mais là-bas, j’ai découvert un autremonde, une autre culture. Manger dansun plat avec la main et avec les autres, jene le connaissais pas. J’ai du m’adapter àça et à plein d’autres choses que je neconnaissais pas. J’ai du aller voir ce qu’il yavait réellement ailleurs et ça m’a plu. Ça a donné une signification à mon existenceen terme de valeurs, d’utilité et de don. Ça m’a permis de voir les choses du cotépositif. Faire du bien autour de soi, aider lesgens qui ne vont pas bien, c’est autre choseque penser uniquement à son petit confort. Humainement, on se remet beau-coup, beaucoup en question. On seretrouve dans ce manque de ce qu’on ad’habitude. On se dit qu’ici on a tout maisqu’il nous manque l’essentiel.

Indépen-danse.

Indépen-danse.

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Qu’est-ce qu’un portrait ? Ce sontdes traces.Un portrait photographique essaie deconcrétiser la symbolisation de la cap-ture des traces qui font que l’on recon-nait une personne. De ce fait, nous avonsune conscience symbolique d’une autreconscience. La représentation est deve-nue des personnages, voire des per-sonnes. On les reconnait. C’est bien elle,lui, eux. Pourtant ce ne sont que destraces.

Tous les portraits sont des naturesmortes.Pour montrer que tout va disparaître, lesartistes font apparaître, font le portraitde ce qui va disparaître. C’est le portraitde la conscience.Les portraits en peinture et en sculpturesont connus depuis l’antiquité…Quelle idée donne de lui un artistelorsqu’il propose son autoportrait ?Il semblerait logique dans leur autorepré-sentation que les symbolisations de leursœuvres se retrouvent synthétisées. La si-tuation de l’autoportrait complète la sym-bolisation. Comme pour le peintreégyptien, les artistes peuvent soit se repré-senter avec d’autres personnes, soit seul…

Uniondes artsplastiquesde Vitry

Comme en 2013, le Comité de Vitry de l'as-sociation Cuba Coopération organise unesoirée festive au profit de la coopération avecCuba, le vendredi 16 mai à 19h30 à la salleMakarenko. Au programme dans une ambiance convi-viale, mojito, musique, rythmes cubains etdémonstration de Salsa. Cette soirée permettra à l'association depoursuivre leurs actions de coopérationavec la "Grande Ile", et notamment leur par-ticipation au financement du musée BennyMoré dans la province de Cienfuegos.Vous qui avez du respect et de l'admira-tion pour ce peuple qui résiste depuisplus de 50 ans à un embargo imposépar le grand voisin Etats-uniens, veneznombreux. Dès maintenant retenezvotre place.Le prix de la soirée a été fixé à 25€par personne comprenant un mojitooffert et le repas.

Inscriptions :Jean-Pierre Joly • Tél. : 06 18 98 66 79

[email protected]ège social :

36, rue Audigeois 94400 Vitry/Seine

Soirée

festive

…Cristal quisongeCoursde musique…L’association vous propose :• des cours de saxophone,clarinette, solfège pour en-fants et adultes ;• des cours particuliersd’initiation musicale : per-cussions, piano, flûte à bec,solfège…• des cours de soutien ensolfège.

Contact :Romain Mosiniak

Tél. : 01 46 80 20 30 ou06 81 99 06 25

Courriel :[email protected]

Maison de la vie associative 36, rue Audigeois - 94400 Vitry-sur-Seine

• Exposition du vendredi 14 au samedi 29 mars / entrée libre / tous les jours de 14h à 18h• Vernissage samedi 15 mars de 18h à 21h• Concert de musique de chambre samedi 22 mars à 17h30.

Il arrive souvent que l’artiste se repré-sente avec sa famille, ce qui symbolise unportrait de groupe…

Photographier, dessiner, peindre uneautre personne ou soi-même, demandecette conscience du risque à la limite dela symbolisation. Il n’y a pas de neutralité.Chaque fois, il faut prendre un cadrage, unpoint de vue, un angle, une distance (fut-elleminimum), un éclairage et un temps de pose(pause). Viennent s’ajouter à ces choix lafaçon (plus ou moins maîtrisable) d’enregis-trer le réel. La vérité symbolique passe par toute sorte deréalisation. Souvent la seule question qui sub-siste paraît être : quel artiste a réussi à montrerdans ces portraits le bonheur de vivre ?

Portraits que vous retrouverez dans les travauxcollectifs de l’association où ils côtoieront lesœuvres personnelles des artistes, aux thèmes età la facture diverses, pour le plaisir de tous.

C’est au cœur de cette exposition que sera donnéun concert de musique de chambre, avec les musi-ciens de la "Ballade de Linos", le samedi 22 marsà 17h30. Un pur moment de bonheur !

Participez…Par Mr Yves Sanz,membre de l'UAPV

Partagez…

exposition

Les artistes de l’UAPVse sont interrogés etexprimés sur le Portrait

Pierre Confais.

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Vendredi 21 marsà 20h

L’Escale en partenariatavec les 3 Cinés Robes-pierre, les associationsATTAC-Vitry, le MRAP(Mouvement contre le Ra-cisme et pour l’Amitié entreles Peuples), RESF (RéseauEducation sans Frontières) etle Centre Culturel.

Ce film de Kaveh Bakhtiari a étésélectionné à la Quinzaine des réa-lisateurs à Cannes en 2013. L’Es-cale est l’histoire d’une rencontre,celle du réalisateur et son cousin etses compagnons de route clandes-tins confinés à Athènes.L’un est invité au festival du filmd’Athènes, l’autre est clandestin etcondamné à trois mois de prison pourimmigration illégale.

« Mon objectif était de vous faire ressentiravec les tripes l’expérience de la clandesti-nité. (…) J’ai voulu m’enfermer avec eux,m’imposer la même discipline, sortir trèspeu, ne jamais éveiller l’attention, raconte-t-il. Il fallait à tous prix éviter de mettre en dan-ger ces miraculés qui avaient déjà réussi àarriver jusque là sans se noyer, mourir de froidou se faire tuer dans les montagnes. J’ai tournéavec une petite caméra numérique : aux yeuxde la police et des passeurs, je devais avoir l’aird’un touriste. » Kaveh Bakhtiari

L’Escale est un film qui nous plonge dansl’univers de la clandestinité ou s’entremêlent,la peur, la solidarité et l’espoir.

la soirée sera prolongée par un débat etle pot de l’amitié.

‰ 3 Cinés Robespierre Tél. : 01 46 82 51 12‰ Tarif unique : 5 €

Un cercle généalogique s'est créé ausein de la ''Société d'histoire de Vitry''afin de réunir les Vitriots pratiquant lagénéalogie ou s'intéressant à l'histoiredes familles et pour favoriser leséchanges mutuels d'informations.

Pourquoi adhérer à ce nouveau cerclede généalogie ?

D’abord parce que nos parents, grands-pa-rents, arrière-grands-parents, ont contri-bué à faire de nous ce que nous sommes.Nous pouvons toujours mieux lesconnaître et ainsi apprendre surnous-même.

Les recherches généalogiques permet-tent aussi de faire un voyage dansle temps. C’est un moyen intéressantde découvrir quels étaient les mœurs,les coutumes et les modes de vie àdiverses époques. C’est donc unemanière d'entrer dans l'Histoire,cette discipline s'enrichissant desrecherches menées par les généa-logistes.

La généalogie procure enfin desémotions, c’est une histoire au-thentique qui nous concerne di-rectement. Avec le temps et de

la persévérance, la généalogie peut de-venir un jeu et un vrai passe-temps.

Par ailleurs, le but de ce cercle est d'en-treprendre en commun des travauxet diffuser des études d'intérêt généalo-gique mais aussi de favoriser et répandrela connaissance de la généalogie, en par-ticulier chez les jeunes, expliquer ses mé-thodes, son utilité, et, généralement,entreprendre toutes actions à l'échelonde la commune dans un premier temps,puis sur le plan départemental et nationalpour développer et coordonner larecherche généalogique et sessciences annexes.

Par M. Frédéric Bourdon,président de la Société d'Histoire de Vitry.

CinévilleAUX 3 CINéS ROBESPIERE

Société d'histoire de Vitry 36, rue Audigeois • 94400 Vitry-sur-SeineCourriel : [email protected] / Site : histoire.vitry94.free.fr

Inauguration du cercle de généalogie samedi 12 avril à 17hCentre de quartier du Port-à-l'Anglais (53 bis, rue Charles-Fourier / Vitry)

Voyagedansle tempsLa Sociétéd'histoirede Vitry crée soncercle de généalogie

Participez…

Par Michel Chevalier

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A.O.inC.Le vin au féminin…L'association œnologique des Amateurs d'OriginesinContrôlées vous invite à sa soirée dégustation surle thème "Vins de femmes vigneronnes", aucentre de quartier Fabien (5-7, rue Verte), lemardi 18 mars 2014, à 19h30.Au cours des trois dernières décennies, lesfemmes ont pris une large place dans un universdont elles étaient exclues. Les vigneronnes pos-sèdent en commun rigueur et détermination.Aussi nous les retrouvons sommelières, œno-logues et souvent consommatrices avisées.Nous vous proposerons de découvrir des vins,produits par des vigneronnes blancs et rougeset issus de quatre terroirs différents.Un repas clôturera la soirée.Pour les non-membres le coût de cette soiréeest de 15 € (8 € pour les membres).

Renseignements :Roland Cariou • 06 82 44 74 36

Raymond Dusio • 07 81 14 78 21

Ecole des adultesTirage couleurs…L'association doit faire des supportsécrits en couleurs et de plusieurs pages.Le problème est évidemment le coût !"L'école des adultes" recherche des lec-teurs du Relais qui seraient susceptiblesde faire imprimer ou photocopier, ouphotocopier eux-mêmes, ces fasciculesà des prix de… mécénat ou en toutcas plus bas que ceux du commercedéjà consultés sur Internet. Il va desoi que l'association payerait l’encreet le papier.

Recherche debénévoles…L'association recherche des béné-voles pour doubler les formateursdans les classes d’alphabétisationchargées. Leur rôle : accompa-gner dans ces classes leur forma-teur pour qu’il y ait deuxpersonnes pour expliquer etpasser auprès de chaque élèvepour aider à faire les exercices,vérifier ce qu’il comprend, cor-riger ce qu’il écrit.

Grande fête…L'association organise unegrande fête, le samedi 12avril après-midi, salle Ro-bespierre pour célébrer sesdix ans d’existence.

Renseignements :06 20 98 48 6806 72 72 23 88

Partagez…

Les artistesLuc Devèze raconte en solo ou avecdes musiciens…Il est raconteur d'histoires, pour lespetits et les grands… Des histoiresavec des ogres et des ogresses, deshéros et des très beaux, des animauxqui parlent et se transforment en prin-cesse, ou pas…Luc Devèze travaille aussi avec d'autresartistes, notamment Thierry Mouton,musicien qui joue de l'accordéon.Explorateurs de la tradition orale, ils ontdécidé de partir ensemble dans leur quêted'univers imaginaires.Ils aiment jouer avec les sons, avec les senset faire parler les corps pour offrir des his-toires d'hier et d'aujourd'hui.

ContactsLuc Devè[email protected] MusiqueTél. : 01 69 58 07 40Port. : 06 28 06 30 [email protected]

Ce spectacle de 60 mn organisé par le Cen-tre Culturel de Vitry et APMA-Musique, avecle soutien de la ville de Vitry, s’adresse à toutela famille à partir de 5 ans et se terminera parune rencontre avec les artistes.

Salle Bourneville • Parc du Coteau Marcel-Rosette 22, avenue M. Robespierre / VitryRenseignements : Centre Culturel de Vitry • Tél. : 01 79 61 60 83

L'histoireOxymoron, l’histoire d’un p’tit garçon, çapourrait être une petite fille, c’est un p’tit gar-çon. Un p’tit garçon aux yeux tout marron et tout mignon mais un peu fripon…Un p’tit garçon qui a peur de rêver…Tout au long d’un voyage imaginaire, Oxymo-ron nous transporte dans ses mondes mer-veilleux, au pied du noyer, sous la lune ronde,au bord du fleuve Limporon, puis par delà lesmontagnes à la recherche de l’ogre à la toi-son d’or, sa quête…

Le spectacleL’accordéon de Thierry Mouton donne leton à cette aventure trépidante.Au fil du temps et des rêves qui passent,des aventures et des épreuves qui s'en-chaînent, le fil de sa vie se déroule.Il grandit, rencontre et s’apprivoise.Un parcours initiatique pour passer dup’tit garçon au petit homme.Pour faire partie du monde, là sous la luneronde.

Spectacle de

conte et musique

Pour enfants à partir de 5 ans

Tarif unique : 2,50 € • Billetterie sur place ;Le nombre de places est limité ;La séance débutera impérativement à 14h30.

APM

A Musique

Jeune public…

samedi 22 marsà 14h30

Oxymoron

Par Jean-Yves Abasq.

Société d'histoire de Vitry 36, rue Audigeois • 94400 Vitry-sur-SeineCourriel : [email protected] / Site : histoire.vitry94.free.fr

Inauguration du cercle de généalogie samedi 12 avril à 17hCentre de quartier du Port-à-l'Anglais (53 bis, rue Charles-Fourier / Vitry)

Participez…

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le Relaiswww.ccv-vitry.fr

revue du Centre Culturel et de la vie associative de Vitry-sur-Seine

Centre Culturel de Vitry36, rue Audigeois94400 Vitry-sur-SeineTél. :01 79 61 60 80Fax :01 79 61 60 81Courriel :[email protected] :http://www.ccv-vitry.fr/

Jours et horaires d’ouvertureau public :- lundi de 14h à 18h- du mardi au vendredi de 9h à 12het de 14h à 18h

- samedi de 9h à 12h (hors vacancesscolaires)

Association Philatéliquesamedi 8 & 22 marsDe 14h à 17h, réunions au centre de quartierdu Port-à-l'Anglais (53 bis, rue Charles-Fourier).Contact :Mr Alain Benoit • 06 87 86 23 79

Amicale des Bretons de Vitrysamedi 8 marsAssemblée générale de l'association, à 19h, aucentre de quartier du Port-à-l'Anglais (53 bis,rue Charles-Fourier).Contact : Mme Anna Lavalle • 06 68 33 19 97

Mobilisation Généraledu 8 au 14 mars Exposition, Femmes & enfants dans la GrandeGuerre, au Centre Social Balzac (7, rue Olympe deGouges - Vitry), de 9h à 12h et de 13h30 à 18h(fermé lundi matin).4Voir page 4

AOinC Amateurs d’Origines inContrôléesmardi 18 marsSoirée dégustation “Les vins au féminin”, à19h30, centre de quartier Colonel Fabien (5-7,rue Verte à Vitry). Inscriptions avant le 11 mars.4Voir page 11

AVISER Association Vitriote desSavoirs échangés en Réseausamedi 22 marsRencontre conviviale, à partir de 10h,Salle du Château (6, rue Montebello).Renseignement :01 46 81 22 34 • [email protected]

Positifjusqu'au 9 marsLes adhérents de l'association photographique ex-poseront leurs œuvres.Galerie municipale Jean-Collet :59, av. Guy-Môquet - Vitry : ouvert tous les jours (sauflundi), de 13h30 à 18h.

UAPV Union des Arts Plastiques de Vitrydu14 au 29 marsLes artistes de l'association exposeront leurs œuvres.Tous les jours de 14h à 18h. Entrée libre.4Voir page 9Maison de la vie associative :36, rue Audigeois - Vitry

Danse qui vive !lundi 3 mars Cours d'accordéon diatonique avec Daniel De-nécheau, de 19h à 21h, salle Auber (18, rue Auber) ;jeudi 6 mars Découverte et partage de la musique folk, de18h à 23h, salle Auber (18, rue Auber) ;dimanche 9 marsStage de musique d'ensemble, de 10h à 13h, sallede quartier de l'Horloge (1, allée des Acacias - Vitry) ;jeudi 13 mars Atelier danse et mise en pratique, aubergeespagnole, de 18h à 23h, salle Colonel Fabien (3,rue Verte - Vitry) ;jeudi 27 mars Atelier chant, de 19h à 22h.contact : Schéhérazade • 06 27 02 32 71http://dansequivive.blogspot.com

Cinéville aux 3 Cinés Robespierrevendredi 21 marsà 20h, projection du film de Kaveh Bakhtiari"L’Escale" en partenariat avec les associationsATTAC-Vitry, MRAP et RESF. Tarif : 5 €4Voir page 10

Spectacle Jeune publicsamedi 22 marsOxymoron, spectacle de conte et musique, àpartir de 5 ans, à 14h30, parc du CoteauMarcel-Rosette. Prix unique : 2,50 €.4Voir page 11

Femmes Solidairesdimanche 9 marsPour la Journée de la femme, l'association organise, à 15h,un débat "La pauvreté à un visage de femme" qui sera suivid'un théâtre forum.Maison de la vie associative :36, rue Audigeois - Vitry

Peintres à Vitry4 avril au 7 juin Les adhérents de l'association exposentleurs œuvres dans les locaux du Créditmutuel (1, av. de l'Abbé Roger Derry).Contact : 01 46 82 97 91

édité par le Centre Culturel de Vitry : 36, rue Audigeois - 94400 Vitry-sur-Seine • Directeur de la publication : Yolande Blavet • Rédacteur en chef : Michel Chevalier •Rédaction : Michel Chevalier, Emmanuel Fougeray, Jean-Yves Abasq et les associations... • Mise en page : Catherine Dauchez • Imprimerie : Ville de Vitry-sur-Seine • Frais d’envoi àla demande par numéro : 1,1 € / Ce numéro a été tiré à 2000 exemplaires.

>>> Infos sorties sur www.ccv-vitry.fr

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