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No. Vol. 1. · No. Vol. 1. Opelousas, Louisiane, 20 Aot 1853. 37. onrnal officiel de la Parume St....

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Vol. 1. Opelousas, Louisiane, 20 Aot 1853. No. 37. onrnal officiel de la Parume St. Landry. OPELOJUSAS: Samedi matin, 20 Aout 1863. ty.Le Service Anniversaire de len JOSEPH BERCIER.aura lieu Mercredi prochain, 24 cou- rant, l'Eglise Catholique. Opelousas, 20 Aot 1853. LE TEMPS ET LES RECOLTES. Le'spluies prsque quotidtiene Kihxquelles nous sommes en proie depuis plusieurs semai- nes, ont Uit et fernt sans doute un tort consi- drable tla rcolte de coton et de mas. La canne, au contraire, est dans son lment, et croit avec une rapidit prodigieuse; et pour- vu que le temps se mette au beau un mois on un mois et demi avant l'poige de la roulai- SonP it ur le. su.e d!pelle est mainte- iaut pleine, les sucriers feront une recolte a- bondante.. Dans quelques rares quartiers on aurait pu iftjEliniadr-la ciietted'cdton si les iiin'int j squ' psqat epi$cb ce travail. Les clhiaps de coton ont une appa- rence mnagnifi au liauteur, couleur, t9ut'eat sujperbt mai les e -ots.et le coton sont tres rares.> On "pe e re fed et les -vr~. lW fed et les grabots qui sont tombs serviront engrais- sqrI4 so fr la rcelte pirehai4e. 'st la consolation de l'habitant industrieux En ef- fet, la rcolte de coton sera, cette anne, imi- nue d'un tiers3 pcup>s. Le mai est ghralemenit assez beaL, Les pailles du mais premier plapf sont pledfes en grande partie, faute de temps itvoreble pour les s4c celles du jcune mas sont mainteq. nant'en tat d'tre faites, mais encore ici la pluie empche ces travaur. t. Alw moment o nous erivons-rienae nous indique un beau temp9 stable; anu contraire, il est sonibre, chqrg, rtvche toujours, et de temps autre les cataractes du ciel s'ouvrent avpi efrett; p *ereMOt sur no 'ps torrents MmibbeaeBfek 4 ,boa&ut .e.sI 0y-Michel Moore, h. e. 1. disuxiat prs de notre village, a nvoy notre :rreau un pied de coton sur lequel se trouvent 17 gra- bots parfaitement everts; ce qui est beau, trs beau, compar aux rceltes de cette Pa- roisse; mas ce qui n'a rien d'extraoridinaire, cousid renu;la saison avanede dans laquelle nee aommes. La rcolte de Michel est trs Sbelleet prometa-beboup, tout considr. p'ArTmcrK-rr Mears. Catoir et Lare- #r.^e* #i"ler mtion, sont imaintenant prmi nons, o ils donneront, ptgel bo .ayeW a" ascension de ballown, &;&c. i . L'eatrme raret de e genre 4e ctaele dans n*te Paroisle, le bsoeil deroratiow qtleqnqis. et l beBlreoafe q a de- 'wBape6,pnmessieurs clipi niouo, 1ln esprer ique sepubli riead"a 4"aimoir fen le iW t MdWetwds IB lai tpop "'t BUCEA ,DB = utifAr4 - tild. a ec plFi .Ma u4fet pqf ift del'ex- suhmuq*I pm*4 qit as . n i5I.fsel481psire, quipe - Id Fw.A ,iunt.pucttoin, e*lv ic... .. .. ie is u^Mfemi, fcu;eIvettB aotre vizlut <MN 'j, nnixtplm uaMtu,ktjMrBrnneB & a eafr isace, es retnwitia lttS iat $1ste 4amp&B, on nM1 sfprrteq'if y a perablemnt de tquladies maipoBe i 0ihco)t PtroaMerletbtAkre jkiU |a p tridiclCe amine dm Ia boiche de Dameuir. ur Ir&memteIp *rsesr iconeil de.Ville -sot t ye a o mertclo 'sceu earej<aitoeue6,Uenti Ip"7mw "-le Omn6gr de la capitale des mebom-k Vappir6ciafio deu gens qid en font. ue re aill t 0mk Correswpondance particdulire du Courrier des Opdeousas NLLE. ORLEANS, 17 Aost 18S53. Mes chers Editeurs, Vous vous rappelez sans doute l'aimable visite que vous m'avez faite l'hiverdernier, et la promsse que je vous fis alors de vousi envoyer de temps autre quelques correspondances. Si ce souvenir ine s'est pas effac de votre mmoire, vous devez me garder une certaine rancune, car je ne vous ai pas tenu parole. Mais croyez que les vnemens seuls sont cause de ce fait. J'aurais dsir voua crire souvent, et j'en ai t empch par des circonstan- ces tout--fait indpendantes de ma volont. La principale est mon absence de la Nile. Orlans et mon sjour Baton-Rouge en ma qualit de repre- sentant de notre grande cit. Aujourd'hui, si le vieux dicton est vrai, les oreilles ont d furieusement vous tinter, car je me suis levd de bonnaIeuoeu,,Opre thnq excellente suit de -repos, et jP me suis grvemseat demand ce que j'allais faire de fialongue journ4e. Les affairesiont telle- ment calmes, la population si mesquine, la ville si dserte, qu'ilet ematriellment impossible de son- ger au travail.' Alos, j' tiout--ecoop pens vous, et j'ai bondi hors de mon lit pour vous crire. Or, comme je jonit l'action la pense, -vots me voyez a l'euvre. J'avoue qu'crire est pour un homme d'ducation une douce occupation, une travail auquel il livre sa pense avec plaisir: niais, que je plains le trop mal- heureux journaliste qui, chaque jour, est forc d'en- fanter ces longues tartines ditoriales qui maillent nos journaux, de remplir ces interminables colonnes qui aemblent toujours bantes, et de se torturer l'esrit chaque nuit pour offrir un journal vari au lecteur du matin qui, bien souvent, se contente de jeter les yeux sur les TITREs des articles seulement. Et c'est l le sort de l'intelligence ! Brisez votre Plume, journalistes infortuns! Vous n'tes pas lus!.... Mais, dites-moi donc un peu quel rapport ont mes digressions sur les journalistes avec la correspon- dance que je vous cris ? Aucun, assurment; mais, puisqu' toute chose il faut un prambule, veuillez regarder mes trois premiers alinas comme tel: Et, maintenant, j entre en matire: La Nouvelle-Orlans offre en ce moment l'aspect le plus triste, le plus lugubre. L'pidmie rgnle en mortelle souveraine. Les magasins se ferment, les affaires sont suspendues,la population fuit. effra- y4e, les visages sont cousternes; partout rgne la dsolation! Dans les rues on ne voit que cercueils, corbillards, chars funbres, convois, enterrements, on prtreset ministres de nos reljgions. La mort frappe toutes les portes et dsigne de nouvelles victimes. Toutes les familles sont en deuil et la perte qui nous afflige jette la consternation dans tous les cours. * Heureux sont ceux qui peuvent fuir le thtre de dsolation qui nous environne! Plus heureux encore sontoux qui transportent au loin leurs familles, car ils les prservent ainsi d'une mort presque certaine!... Oui, messieurs, la ;ouvelle-Orlans si saine de- S-puis plusieurs annaes, vient tout--coup d'tre visi- te par une pidmie d'un caractre terrible. Elle est due en grandepartie l'incurie de inos autorits, qui inonkpes sireitaltetrir a propret ordi- naire; mais, lle estduea'dsi at grandes fouilles de canaux qui ont eu riiu dans les environs de la 1. leix il est.Tnqt'ej<t oa isy.we-.aut<>rits se ibnHt"d4clde agir itSetiiw pestard,-matienfin! Partout on a pris ds mesures pour apporter des se- Scours aux malheureiux, ce qui peut-tre amliorera leur sort. On s'est galement occup- d trouver des fossoyeurs, car le croiriez-vous les soyeurs Un jour entr'aitres, soixante-dix-huit cadavret dans un seul cimetire, sont rests sans spulture. Il est vrai que les victimes qui succombent an flau Soffrent une moyenne de depz cents par jour, et que la rapide pfitrfactioa des corps loigne leaplus in- trpides fossoyeurs, et mme les haritables person- nea qui ont voulu se dvouer. Il a fallu avoir re- cours aux. ngres, et maintenant les malheureux meurent an moins avec la certitude que leturs restes ne seront pae d&vars par les oiseaux e proie, dont ces ailes noirseontsi tristes voir,et qu'on nomme le carrincrosw! S Les journaux ont d vous fournir de nombreux dtails a ce sujet; mais, p'allez pas roisire que l'pi. de*ie estjrovoqud seualement par la fivre jaune. Non;-il eaxste unigrand combre d'autres maladies, telles que les fivres mnalignes, pernicieuses, typho- des, putrides, &cr, qui attaquent les personnes de tout Rge, sans gard 1 leur nationalitW. C'est vous dire qt l population erfole rsidente paie a Ed- pidieet ilanu- fua t &o q ae la population tran- Sgr, a .alrle asecours qs odguent toutes Mt socits de bienfaisance e notre ville, telles que lAssocation ffw ard, le Butireau de Sant, la socit Portugaise, les Franis-Maons, les Odd-Fellows, Jai Sicite Ftn.aide et autrpp:sassociations, le nom lredy vnctiie dans les deux populations ne varie pas, et la peste cotinue ses ravages. Les Iriandais sont AcBx qui meurent en pius grand nomb C's un peu dle i fautei l'Irlandais ; iIkaid<a i mtu*4 M.lwkdant se rnilreur, qu*Lque soit le dgr de misre aue on soit u, on n'est gu re eXcusabe. tours 'ai dt tnoin il y a qUeaiB Jo d'une J Jz-eno: -ouve a' -n s v e coe ur. , u p|qiyjp aslans la rue spagne (TrOsi uni alit ou District): une rait hsiter. Je d7 ~ ~ f l, 2pjuiL elque i iait ele lSM Tes a amille; mais, ue stitu aniB . p(nti o n'a etnder aucun bruit Su M qte ceolle-ci est testefere et que o l v-Oir de oraintegdur le sort de ceasMhw . 9wn Itisiter, je vais cette mi- o'jeetre la k o elle tait al- jointe et cme se Ipdi n tre mais aumitt je res- pts 4tluwg spr tine odetr de putreaction au ortable, Je me proeure ha peu d>ean dt fgee imbibae mnesdahob et je rentre de no au la lauianWie . T*tetita dsordre, inais le lit paraissait oc. ep. We inm'approche, en m'armant de tout mon oe eeetla vois, horreur 1 deux cadavres en pu- Wrdhi tque le ver asi emit dj I... Le mari et la femme * vMM eeoonbd on mme temps, sa.s secours, sans soins... Mais, ce nesbrpas tout, Mn enf"nt dee .q&x ai,mre petite fille, salle et dgaieuild,'t seEr r le front, dormait sur le vre de ite. * Je Patrache et l'emporte loin de l, pus la Be ane brave flle de couleurt 4 En sortant de cette maibonje vai4 chez un comi. misse, et 'iforme de ce fait L"aoir mme ils le. rec W7fVai' cpt f r e^s et mre, car aie Jakesc apo~pnt l(4UJai<btJ _ nftg^ -, : !* Je m'arte, cma pluee refuse voie-puler ptrIoeg-to 'de l'pMtidu | ge. Nous unt oc- copi Qa n iioes. otre ville est on ce mno- nt un bieu tdebe rl om ousi . ~ t 642 d'Europe pdibDrcuie rnvegs dle I*Amrique du Nfd. (Communiqu.) Ainsi qu'il avait t annonc, une assemble des Whigs de cette paroisse a t tenue Samedi, 13 courant, la Maison de Cour. E. H. MARTINS Esq. a t appel au fauteuil; ei sur motion de John E. King Esq, Messieurs ANDRIE MEYNIEiR et E. NORTH CULLOM ont t dsigns comme Secrtaires. Aprs l'exposition faite. parle Prsident, de l'Pob- ;jet de la runion,on s'occupa des affaires l'ordre Sdu jour. Mr-King proposa d'adopter les r&lu- tio;sasuilantes. -, Rsol lo-Qu'une Convention des Whigs des dif- frents districts d(le la paroisse St. Landry soit te- 'nue le Jeudi4'14 Septembre prochain, la Maison de Cour, dans. la ville des Opelousas afin de choisir cinq candidate, un pour la place de Snateur et quatre pour celles de Reprsentans la prochaine Lgislature. Rsolau 2o-Que la base de la reprsentation la dite Convention soit d'un reprsentant pour dix votes whigs. d'aprs le scrutin lectoral pour la place de Gouverneur en 1852,et que pour chaque fraction de cin votes whigs, les districts qui au- Sront une telle raction auront droit ' usn reprsen- tant additionnel. Rsolu 3o-Que .chaque district aura droit au moins un reprsentant. Mr. Thomas C. Anderson a prsent la rsolu- ition suivante: 1. Iesolu. Que le Courrier des Opelousas et le TVdg 1'e'St. Landry sontrequis de faire savoir aux diff- rens districts de la Passisse, qu'une Convention SGtnrale des Whigs de la Paroisse, sera tenue le Teldi, 15$ptembre prochain, en cette vilfle, et que4e b6t.de yette r4union est qu'ils soient unani- meraent reprsenfs cette Convention. -nSur motion d'Albert Djean Esq. il a t rsolu que:-Jos. M. Moore, Albert Djean, J. Akenhead, Thos. M. Anderson, E. H. Martin, Cyrus Thomp- son. John E. King, Jas. M. Porter F. Cu'!lom, C. L. Swayze, 0. A. Guidry,Tahos, . Anderson. An- dr Meynier et E. North Cullom iont nomms d- lgus la Convention Whig qui ser tenue le 23. d'Aott1853, Natchitoches, Le Sur motions de John E. King -Esq, WILLIAM DoUGLAsS Esq,de Caddo, at unanimement d- clar tre le premier hoijx des Whigs de St. Lan- dry, comme tandidat |u Cong-s, pour de district. Sur motion, l'asemble sest ajosrne4d E. H; MARTIN,. Prsident. ANDa TMENIE, Sectdaires. E. NoTru CCULLOX, e( (Dpeche tlfaplhiquc transmise 'bc(7ille.) CONVENTION WHeG. Baton Rouge, lundi, 8 aot 1853. aeoRention whig 2 s'est zrupip ,tujour- aili B aon Bougg, dais lebutd 4mmer | e drididats' at plaes d'Aaditer des Comptes PauMiea, Tiaorier d'Etat et Surin- tendant des Ecoles Publiques. Le gnral VAN WICKLE, de la Pointe- opce, eqt lu Prsident de la Chinveeion. Sur motion, le prsident nomme un o'mit dc sept dlgas, charg de soumettre la Convention les nioms des candidats. Le secrtaire lit une lettre de, l'honorable Louis Bprdelon, delaran4 qu'dil no veut pas tre considr comme candidat la paie d'A i< lasSis a'aiaraHL Ma 4ae- sa. plus cordia appul elui qui seradsign. Le comit se prsente et soumet les noms des personnes suivantes: Trsoier- d'Etat-HALRiy HAYES, de la Nouvelle-Orlans.e Auditeur des conmptes publics-JoHN E. KINGx, de St. Landry. Surintendant des Ecoles Publiques de l'Etat.-A. H. LYMAN, de Ouest Baton- Rouge. La Convention procde par voix de scru- tin et ils sont lus l'unanimit candidats du parti whig de la Lonisiane. Mme. Stow thes S. fi. Faustin 1er. Les prgrinations triomphales de l'Oncle Tom et de son auteur ne pouvaient tre com- t4 thnt qu'elle n'avai pas fait a visite Hat, la vrae patrie des noirs, le pays q les bgries sontilibres.... de ne rien faire, ce qui leur convient extrmement. Il fallait que cette bonne Mme Stowe ae rendit ch le papa Soulouque, le plus noir des empereurs, -un empereur qui a brit iln pu s'ppelef l'Onole Tom. Elle y est all4e.... incogidto. Le brait de la visite de cette ngraphile avait mi en rvolution toute lac pour,de Fans- tin 1er. Madame son pouse et la princesse Olive, qui en serait devenue erouge de joie, s'il n'y avait pas eu sa rpugeur des emp- chemeutsdIdiisanits. fai n'anticipons pas. sur les faits et ractonmwee mtmorable voyage dont touilsi 4:noirs gqderont un ternel souvenir. auictt aau . vapeur qui por. taU dn&fte*S 1 e t*t sinal Port-au- Prince, capitale des Etats de sa majest Sou- lufue, dit Faustin 1er, tous les ngres de la vilie ae prcipitrent sur le'port, en criant Ilieu la bau-lou-ces cris taient des cris d'all gresse' La gade impriale s'chelon.. na sur le emin du' port au palaInf de sa ma* jest',et plnsteur offciers dot l'empereur ae reniret aua quai potr'l recvoir : c'taient le d9 de la Lmonad et de la Gi-otte Ja Iotle compte de Trou-Bibi t le baron du houPalmiste. Par une dlicatesse bien digne d'loges, la cl6bre visitense s'tait tait pindre la figure en noir: 'non contente' & porter, larace noir dans son c rroee voulait ,e porter reigie sur sa figure-Sensible cour!-Sur le passage du cortge, les mtmes cris d'allgresse ali lon la ba lie la-lou ela- trent; on lui Jfeta des petits edcoan- faillesd'a,. dnanes q sont'poui es gnWHitic que les feuil- les de rsea pt les eeusonesa de tie sont pour nos. Sealement, comme &:(iKse de la ehalearetde l'tat ee triatdes finances de lempire, les vieax lpognards du papa Souloaqu&ea postaient pes d. p -atalon par dessus lear ehemise:Mme StiaH^yiw bdone Amerieaineti puat pe voiroMjamabe, se vit coSnta-nte e d dat le trajet. i t W itit runis 4eMlf el&lie do troe .potB. a <ecog|ir. K eleAreele boa pdre SoulouqqWeg tendit' Asblai vreignit; Mia il fit sigue qu'il al- akiparier, e dona 0 egat g&-dr la prnwsqlitevfi t4e, et a'sairuaa ainsi: B e datie bmimhe, IN bmeB content voir vous; vous arner tespin a tE njs p : Sealoaque weoir ile eavie de lire 09iielai gN ( lire, noi Ageoem una aeoit, Uage n gge, b on Wiggdflacntie aee pereur. Moi bien triste'-d'ppreadrevousli aveseWamari blanc; blancs pas bons, moi vouloir donner vouc un mari noir, duc de la Crte Pierrot. et vous avoir avec lui petits ngrillons biit noirs, des Oncles Tom tous petits; mais pas possible ! li avez mari blanc.-Papa Soulouque vouloir Sbien donner vous de l'argent, mais suis bien pauvre, n'ai pas d'argent pour acheter du tabae; moi donner vous pas d'argent et vous faire cadeau de cinquante petits ngres bien crtins... bien crtins, pour amuser bonne femme blanche, et vous fouetter bien fort pe- tits ngres pour amuser vous." Ce discours, prononc d'une voix mue, fut suivie de nombreuses marques d'approba- tion. Les seigneurs de la cour se taprent trois fois le derrire sur leurs tabourets et se donnrent des coups de genoux dans le men- ton, ce qui exprime Haiti un grand conten- tement. L'auteur de l'Oncle Tom ne put rpondre; la sensibilit et la chaleur l'touffaient! On lui amena les cinquante petits ngres qui por- taient chacun un collier de ficelle au cou, l'em- pereur n'ayant pas voulu les prscuter d- nus de toute espce de vtements. Gn- reux monarque! Des ftes, des bals, des r- jouissanices publiques ont suivi pendant plu- sieurs jours la rception officielle. Soulonque qui n'est pas seulement nir ngre doux, muais qui est encore un ngre fin, a rendu un d- cret par lequel tous les ngres au-dessus de soixante ans s'appelleront dsormais Oncle 'Tom. Mmine. Stowe a t trs mensible cette marque dlicate de flatterie. La clbre ngrophile se proposait de par- tir prochainement pour le Congo. On sait que le roi -de ce pays a un imsortiment complet de moricau M0.qu':end aux ,nvires. anglais pour des petits morceaux de verre, des canifs, des tire-bouchons et autres produits de l'in- dustrie britannique. Les Anglais ont un trop grand amour des prineipes de la libert pour revendre ces malheureux;-ils se contentent dri4 W . li-J @in6Mae --. ;B rsil ar des onces -. Mme. rSow l inten- ,toi4r jouver aB i>r1du Congo qu'il exerce iutirtin 1 $ proppager ses doc- |rine, elle priepwt' vceetrente-deux 1 xail4^1< fede'9wie T Qm' traduit q.Engu ea~iin^;, A~m'ueeen4- ~$iEnL c men to, Mme. Lola Monts, irrite de quelques elats de rira.:ia d'n ,dea -. 4aqc de.- Por- chestre, avait rusquemient quittd la sc'ne. Elle vint le lendemain offrir des explications, qui furent acceptes du public et sui e4d'ap- plaudissemens.-Le journal, le Califoiian, en rendant compte de cette dernire soire, a dit que les bravos provenaient de personnes admises avec des billets de faveur. Mme. Loc UMlc-(ian greenlr.Ui. sh.,I et adressa l'diteur la lettre suiante, que xtfauvonk trouve &datis Att fr aifortia: "Sacramento, 8 juillet 1853. A l'diteur responsable du Daily Catifornian: "Monsieur, -L'article extraordinaire me concernant, qui a paru dans votre journal de ce matin, demande une rponse extraordinaire. Je me sers du mot "extraordinaire" parce que je suis tonne qu'un diteur respectable puisse mentir d'une faon aussi impudente, et manque autant que vous de galanterie et de courtoisie; Je suis ffeame, maisje ne rcla- me pas les droits d'une femme, et en mme tempsje puis prendre le droit d'infliger moi- mme un chtiment tous les nes (Jack- asses.) Aprs une aussi grossire insulte, vous devez mettre des jupons. J'en ai apport quelques-uns avec moi que je vous prterai pour l'occasion. Il faut que ninsnous battions tous les deux. Je vous jisse l choix des ar- mes parce que je suis trs magnanime. Vous pouvez choisir entre des pistolets de duel ou deux pilules: l'une sera empoisonne et les chances seront ainst gales. Je vous prie de faire arranger cette affaire par vos tmoins le plus tot possible, car mon temps est aussi pr- cieux que le vtre. MARIA DE LANSFELDT IIULL, LOLA MONTES. WASHINGTON.-On semble croire Wash- ington que l'administration se propose d'ar- rondir le territoire de l'Union du ct du Me- xique. Un correspondant du Republic dit qu'il tient de bonne source que toutes les for- ces disponibles des Etats-Unis seront runies prochainement sur les bords du Rio Grande et que douze ou quinze cents hommes de troupes additionnelles iront renforcer la gar- nison des postes situs sur la frontire du Me- xique. Il ajoute que notre frontire sera trs probablement transporte audel de la valle e .Mesilla jusqu'aux montagnes qui forment une barrire naturelle. Ces projets sont fort beaux et nous voudrions voir comment l'ad- ministration s'y prendra pour les excuter. Saa aneaooventira jamais a cder aux A i ane nourelle pastie du territoire ab4 SersAit gB moyen seuprme, la guerre, mais c'est l une terrible ressource, et un gouvernement civilis ne fait .pas la guerre sans une cause lgitime. Cette cause est peut-tre toute trouve, car le diffrend survenu propos de la valle de Mesilla n'est pas encore rgl. _ -Nouslisons dans l'Union de Sacramen- to: "Dans une fort appele Bedweeds, dit ce journal, prs de la baie de la Trinit, vingt- cissq 'iiwA embouchure de, la nviere J explore jusqu' ve jor, on dpuis 1851, phisieurs s'bre d'M -dimension extraordi- naeire, qui ont t paticuliremeut remarqus des milners iji oMt exploit6 dans le voisinarre. Le'phIsgroade es arbres est situ sur Icl Oreek(<rBissemu de lAnguille), a, deux pieds au-dessus desa base, 'incroyable circon. feak.de;tt^| iggjp . U.- iiutre arbre, situ dans les environ de la Tript entre les camnpsde 'I ^w]0 4K trospr6 abattu a ourni peneat trois s ines, en 1851, un a&i contre les pluies 41x-sept per- eonnes aet dimeuf.ehiarges de mules. Un troisime arbre a une circonfrence de quatre- vingtonzeieds, et un quatrime d'une gros- seur ordinaire,t long de deut coat C atre- vingt-dix pieds. UNE RESTITUTION. Il y a quelques jours, dans un village des Etats-Unis, un homme ayant achet de la cassonnade qu'il trouva tre sable, fit insrer l'avis suivant dans le journal du village: "Avis.-J'ai achet d'un picier de village une certai"quantit de sucre dans laquelle j'ai trouv Wne livre de sable. Si le polisson qui m'a ainsi vol vcut m'envoyer sept livres de bon sucre, bonne mesure, en restitution, je scrai satisfait; sinon, je l'exposerai publique- mnient." Le lendemain, ne-f paquets de sept livres de sucre taient laisss chez lui, de la part de diffrents piciers, chacun d'eux croyant que c'tait lui qui tait menac par cet avis! CONVERSION.-Tous les journaux du Nord annoncent que M. Douglas, snateur d&I'Il- linois au Congrs, vient de se convertir la foi catholique. Dcde-Aux upelousas, dimanche der- nier, 14 courant, ime. BELLONE REQUIN veuve TRAnER, l'ge de 58 ans. FEU D'ARTIFICE. HESSRS. CATOIR & LAROSE, ar- tificiers de la Nouvelle-Orlans, ont l'honneur 4'anuoncer aux dames et messieurs des Opelousas et de ses environs qu'ils donne- ront en cette ville, demain, (Dimanche,) un grand Feu d'Artificee compos des feux les plus varis et des tableaux les plus difficiles dans l'art Pyrotecnique, ainsi que l'ascension d'uaU gigantesque Ballon systme Ptin, qui enl- vera dans l'espace une rosace c fen:- '- La fte se terminera par un plaie de fleurs. Un orchestre militaire compos d'artistes minens jouera pendant ke spectacle les mor- ceaux les plus choisis d'Opras nouveaux. Le spectacle commencera 7 heures du soir, et sera prcd de fuses, marrons et hombes en couleurs. Prix d'entre, $1 par personne.-Enfans et domestiques, moiti prix. qy'-Pour le dtail du programme, voir les petites affiches. Opelousas 20 Aot 1853. Aux Sources de Beaver Creek. A soussigne annonce respectueusement - aux Dames et Messieurs de St. Landry, q'elle dobnera ses Sources de Beaver Creek,un GuaP B 4 , le ueIcxcdi, '^ 4cou- rant. Elle espre par ses soins et ses attentions contester tous ses visiteurs. RACHEL GRAXK1tQO. Beaver Creek, 20 Aot 1853. Vente Publique. Succession de feu Aaron Prather. E N vertu d'un ordre de la Cour du 15e. A District Judiciaire, il sera vendu, en vente publique, au plus offrant et dernier en- chrisseuri par un encanteur dment com- missionn, dasM et pour la paroisse St. Lan- dry, la drnirersidence du dfunt, dans, la ville de Washington, en -cette paroisse, le Mardi, 2 0me. Septembre-prochain, 1853, laproprit ci-dessous dcrite, appar- tenant la succession duw dit Aaron Prather, dernirement de la dite paroisse, savoir; tUNE CERTAINE MOITIE DE LOT DE TE-RRE, AiNu.aaIna'ville d Washington, en cette paroisse de St. Landry, bqrnd au Nord par les terreb de Mme. Purdy et-a rue Dupr, l'Est par la terre de Peter Swapp, au Sud parla rue Carrire, et l'Ouest pai. I terre de Auguste Follain, tant la moiti du lot Nord-Ouost No. -08, d'aprs le plan de la dite ville, contenant la moiti d'un arpent de su- perficie, plus ou moins, tant le mme lot que le dfunt, Aaron Prathor acheta une vente l'amiable, de Auguste Follain, le 23 Octo- bre 1849. Lesconditions seront annonces le jour de la vente. GEORGE W. MARSH, Administrateur.- Opelousas, 20 Aot 1f853. A Vendro, U TN morceau de terre mnaurant environ 20 arpents, entour d'une barrire en cypre, et avantageusement sitm prs de la ville des Opelousas. [JP-Pour les cohditions, s'adresser au bu- reau du Courrier des Opelousas. 20 Aot 1853. Belle Habitation Sucriere a Vendre. Une Habitation situe dans la Paroisse St. Lanu- dry, contenant 900 ar- pens de superficie, ayant une faa e sur Bayou Tche de 12 arpens, sur une profon-. deig de 75 arpens; la moiti de eette habita- tion est boise et la balande est de riche prai- rie sur le bord du Tche. - Les amliorationsconsistent en nosmaison de rsidence agrable, cabanes ngres, et tous autres difices ncessaires. Une excel- lente s-uererie avec motlia(m par les che- vaux,) ainsi que 250 acres de terre entours et en culivation. wirom 140 arpens plan- tis on eaine, qui, d'apr le pr4sena.sppet, doivent donner 200 boucauts de sucre. Cette habitation est situe A environ sept milies des Opelousa et environ la mme distnceu du Bayou Courtableau, magnifique courantd'eau navigable. Let lots s'tendent prs d'ua mille de la ligne du Chemin de Fer de la Noavelle-Orlanr, des Opelousas et de POuest. Les conditions seront connues ea s'adres- sant aux Editeurs de cette feuille, aux Ope- louas, ou au Juge Ovrton, la Nouvele- Orlans. On vendra.avee ou sans la recte. O0lousas, 20 Aot 1853.-61a. Vente Publique, Biens comnwntud entre Martha Haq- vnn et Jaumes D. Moss, son poux. E N vertu d'un jugement rendu par l'hon. la CourA onme District Judiciaire de l'Etat de la sta, il sera offert en vente publiie, au plus haut et dernier enchris- suur, par le ministre d'un encantcur public, dans et pour la paroisse St. Landry, la r- sidence de James 1. Moss, Plaquemine Brule, en cette paroisse, le Mercredi, 21 Septembre prochain, 1853, les proprits ci-dessous dcrites, ap- partenant a la communaut existante entre Martha Hlarman et James D. Moss, son - poux, savoir: UN CERTAIN Lot de Terre Bolsee, situe en cette Paroisse do St. Landry, sur le Bayou Plaquemine Brule, sur la rive de l'Est, ayant deux acres deface sur le dit ba- you et s'tendant dans la erairie, contenant environ quarante acres, born au-dessus Iar les terres de Solominon Andrus et au-dessous- par les terres appartenant maintenant Ga- briel Lyons et Malachiah Clark, tant la mB- me qui fut aoiete dqeemuel Andrus, d'a- prs un acte pass flevant P. Labjehe. LES EDIFICES i ET A)IEldORATIOIUl qi a trouvent sur la terre o le dit -James b.'Moss maintenant raide, cosisMtan& en uneiaison de Rsidence, et autres bti.ses, barrires, &c., (la terre tant.pubiqu.) ESCLAVES des deuAJexcs et divers ages LA RECOLTE DE COTON, consistant. en six balles et pesant vingt mille six cents quatre-vingt livres. 25 ttes de Btes Cornes. douces, 4 Che- 1vaux amricain, quatre che- vaux croles doutx,, une mule c -le, environ 10 ttes de moutons,l5u- bles meublans, une pendule, un sol- ky neuf, une vieille voiture, -'une chaiTrrette bouf, un fusil double, 3 paires et demie de boufs, 5 lits de plumes et matelats. CONDoIONS:--COMPTANT. JOSEPH E. ANDRUS, Agent de James D. Maoss. - Opelousas 20 Aout 1858. EXAMEN 6ENERAL DES EL*81! L E soussign annonce respectueaesspent aux dames et measieurs de la Paisse St. Landry, qu'il donnera, l'HOtel de Mr. Alexandre Guidry, Washington, Luand, 29' courant, un GRAND BAL, pr4cd d'un Ex- AMEN GENERAL DE SES ELEVES, qui danse- ront la Polka, la Mazurka et toutes les au- treg daaes de fantaisie. M. CAZA1OT.- Washington, 20 Aot 1V3. Stute tbliKqtr, Par le soussign, Encante4r dans e'pour' la Pr-oise St. Landry. L E publie est par le prsent averL qt'il' sera vendu en vente publique, aq plus ofant et dernier enchrisseur, devant l por- te de la Maison 4e our de cette Paroisse, Le Mardi, 30 Abut prochaine 1-853, situ dans le voisinage" da village dp Washw ington, Paroisse St. Landa, ueemuzquatre arpente et demi (plus ou zpoins)de Bperficie, appartenant aux hritiers ie feu Damee. Las- trapes, dcde, de la Parnose St. Landry. OJy-Les conditions aserfont annonces le jour- de-la vente. A. DEJEAN, Encautur. Opelousas 30 Juillet 1853. JUMENT VOLEE. IL a'Et vol de l'habitatiddi du sousig, i la Grande Pointe, mParoise Si. Martin, une Jadumt' p*n bral, ayant quelque tt- s sur les ctes, sans marques, dUe a m1e petite grosseur une des jointres des jambes de devant. In aoompense honnte sera aecorde quiconque ramnera ette ju ienit at soussi.' ga. ALFRED LATRAIZPS. St. Martin,13 Aot 1853. AVIS AlX EIPEBITill& ET MSIGNATAIRES f OUT frt expdi par l beatean--va- . peur Opeldusak, apre le ler jour d'A- ot, se paiera soixante-quinse dents par baril, pendintla saison deseaux basses. Oe MNCKEY. Washingtn, Le., 30 Juillet 1853.-1 a A PARnIl de ct-e date, je priens le public en gndral, que je dfends po- sitivement de traire mes vaces, et que je suis dcid poursuivre tons oeurque je trouve- rai en contravention cet avJ. PQOIS. POMFBW Ogelousms, 30 Juillet 183C.
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Page 1: No. Vol. 1. · No. Vol. 1. Opelousas, Louisiane, 20 Aot 1853. 37. onrnal officiel de la Parume St. Landry. OPELOJUSAS: Samedi matin, 20 Aout 1863. ty.Le Service Anniversaire de len

Vol. 1. Opelousas, Louisiane, 20 Aot 1853. No. 37.

onrnal officiel de la Parume St. Landry.

OPELOJUSAS:Samedi matin, 20 Aout 1863.

ty.Le Service Anniversaire de len JOSEPHBERCIER.aura lieu Mercredi prochain, 24 cou-rant, l'Eglise Catholique.

Opelousas, 20 Aot 1853.

LE TEMPS ET LES RECOLTES.Le'spluies prsque quotidtiene Kihxquelles

nous sommes en proie depuis plusieurs semai-nes, ont Uit et fernt sans doute un tort consi-drable tla rcolte de coton et de mas. Lacanne, au contraire, est dans son lment, etcroit avec une rapidit prodigieuse; et pour-vu que le temps se mette au beau un mois onun mois et demi avant l'poige de la roulai-

SonP it ur le. su.e d!pelle est mainte-iaut pleine, les sucriers feront une recolte a-

bondante..Dans quelques rares quartiers on aurait pu

iftjEliniadr-la ciietted'cdton si lesiiin'int j squ' psqat epi$cb ce

travail. Les clhiaps de coton ont une appa-rence mnagnifi au liauteur, couleur,

t9ut'eat sujperbt mai les e -ots.et le cotonsont tres rares.> On "pe e re fed et les-vr~. lW fed et lesgrabots qui sont tombs serviront engrais-sqrI4 so fr la rcelte pirehai4e. 'st laconsolation de l'habitant industrieux En ef-fet, la rcolte de coton sera, cette anne, imi-nue d'un tiers3 pcup>s.

Le mai est ghralemenit assez beaL, Lespailles du mais premier plapf sont pledfes engrande partie, faute de temps itvoreble pourles s4c celles du jcune mas sont mainteq.nant'en tat d'tre faites, mais encore ici lapluie empche ces travaur.t. Alw moment o nous erivons-rienae nousindique un beau temp9 stable; anu contraire, ilest sonibre, chqrg, rtvche toujours, et detemps autre les cataractes du ciel s'ouvrent

avpi efrett; p *ereMOt sur no 'ps torrentsMmibbeaeBfek 4 ,boa&ut .e.sI

0y-Michel Moore, h. e. 1. disuxiat prsde notre village, a nvoy notre :rreau un

pied de coton sur lequel se trouvent 17 gra-bots parfaitement everts; ce qui est beau,trs beau, compar aux rceltes de cette Pa-roisse; mas ce qui n'a rien d'extraoridinaire,cousid renu;la saison avanede dans laquellenee aommes. La rcolte de Michel est trs

Sbelleet prometa-beboup, tout considr.

p'ArTmcrK-rr Mears. Catoir et Lare-#r.^e* #i"ler mtion,

sont imaintenant prmi nons, o ils donneront,ptgel bo .ayeW a" ascension

de ballown, &;&c. i .L'eatrme raret de e genre 4e ctaele

dans n*te Paroisle, le bsoeil deroratiowqtleqnqis. et l beBlreoafe q a de-

'wBape6,pnmessieurs clipi niouo, 1ln esprerique sepubli riead"a 4"aimoir fen le iW t

MdWetwds IB lai tpop "'t

BUCEA ,DB = utifAr4 - tild. a ec plFi

.Ma u4fet pqf ift del'ex-suhmuq*I pm*4 qit as . ni5I.fsel481psire, quipe - IdFw.A ,iunt.pucttoin, e*lv ic... .. .. ie isu^Mfemi, fcu;eIvettB aotre vizlut <MN 'j,nnixtplm uaMtu,ktjMrBrnneB & a eafrisace, es retnwitia lttS iat $1ste 4amp&B, onnM1 sfprrteq'if y a perablemnt de tquladiesmaipoBe i 0ihco)t PtroaMerletbtAkre

jkiU |a p tridiclCe amine dm Ia boichede Dameuir. ur

Ir&memteIp *rsesr iconeil de.Ville -sot

t ye a o mertclo'sceu earej<aitoeue6,Uenti

Ip"7mw "-le Omn6gr de la capitale des

mebom-k Vappir6ciafio deu gens qid en font.

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Correswpondance particdulire du Courrier des OpdeousasNLLE. ORLEANS, 17 Aost 18S53.

Mes chers Editeurs,

Vous vous rappelez sans doute l'aimable visiteque vous m'avez faite l'hiverdernier, et la promsseque je vous fis alors de vousi envoyer de temps autre quelques correspondances. Si ce souvenir ines'est pas effac de votre mmoire, vous devez megarder une certaine rancune, car je ne vous ai pastenu parole. Mais croyez que les vnemens seulssont cause de ce fait. J'aurais dsir voua criresouvent, et j'en ai t empch par des circonstan-ces tout--fait indpendantes de ma volont. Laprincipale est mon absence de la Nile. Orlans etmon sjour Baton-Rouge en ma qualit de repre-sentant de notre grande cit.

Aujourd'hui, si le vieux dicton est vrai, les oreillesont d furieusement vous tinter, car je me suis levdde bonnaIeuoeu,,Opre thnq excellente suit de -repos,et jP me suis grvemseat demand ce que j'allaisfaire de fialongue journ4e. Les affairesiont telle-ment calmes, la population si mesquine, la ville sidserte, qu'ilet ematriellment impossible de son-ger au travail.' Alos, j' tiout--ecoop pens vous,et j'ai bondi hors de mon lit pour vous crire. Or,comme je jonit l'action la pense, -vots me voyeza l'euvre.

J'avoue qu'crire est pour un homme d'ducationune douce occupation, une travail auquel il livre sapense avec plaisir: niais, que je plains le trop mal-heureux journaliste qui, chaque jour, est forc d'en-fanter ces longues tartines ditoriales qui maillentnos journaux, de remplir ces interminables colonnesqui aemblent toujours bantes, et de se torturerl'esrit chaque nuit pour offrir un journal vari aulecteur du matin qui, bien souvent, se contente dejeter les yeux sur les TITREs des articles seulement.Et c'est l le sort de l'intelligence ! Brisez votrePlume, journalistes infortuns! Vous n'tes paslus!....

Mais, dites-moi donc un peu quel rapport ont mesdigressions sur les journalistes avec la correspon-dance que je vous cris ? Aucun, assurment; mais,puisqu' toute chose il faut un prambule, veuillezregarder mes trois premiers alinas comme tel:

Et, maintenant, j entre en matire:La Nouvelle-Orlans offre en ce moment l'aspect

le plus triste, le plus lugubre. L'pidmie rgnleen mortelle souveraine. Les magasins se ferment,les affaires sont suspendues,la population fuit. effra-y4e, les visages sont cousternes; partout rgne ladsolation! Dans les rues on ne voit que cercueils,corbillards, chars funbres, convois, enterrements,on prtreset ministres de nos reljgions. La mortfrappe toutes les portes et dsigne de nouvellesvictimes. Toutes les familles sont en deuil et laperte qui nous afflige jette la consternation danstous les cours. * Heureux sont ceux qui peuventfuir le thtre de dsolation qui nous environne!Plus heureux encore sontoux qui transportent auloin leurs familles, car ils les prservent ainsi d'unemort presque certaine!...

Oui, messieurs, la ;ouvelle-Orlans si saine de-S-puis plusieurs annaes, vient tout--coup d'tre visi-

te par une pidmie d'un caractre terrible. Elleest due en grandepartie l'incurie de inos autorits,qui inonkpes sireitaltetrir a propret ordi-naire; mais, lle estduea'dsi at grandes fouillesde canaux qui ont eu riiu dans les environs de la

1. leix il est.Tnqt'ej<t oa isy.we-.aut<>rits seibnHt"d4clde agir itSetiiw pestard,-matienfin!

Partout on a pris ds mesures pour apporter des se-Scours aux malheureiux, ce qui peut-tre amlioreraleur sort. On s'est galement occup- d trouverdes fossoyeurs, car le croiriez-vous les soyeurs

Un jour entr'aitres, soixante-dix-huit cadavretdans un seul cimetire, sont rests sans spulture.Il est vrai que les victimes qui succombent an flauSoffrent une moyenne de depz cents par jour, et quela rapide pfitrfactioa des corps loigne leaplus in-trpides fossoyeurs, et mme les haritables person-nea qui ont voulu se dvouer. Il a fallu avoir re-cours aux. ngres, et maintenant les malheureuxmeurent an moins avec la certitude que leturs restesne seront pae d&vars par les oiseaux e proie, dontces ailes noirseontsi tristes voir,et qu'on nommele carrincrosw!

S Les journaux ont d vous fournir de nombreuxdtails a ce sujet; mais, p'allez pas roisire que l'pi.de*ie estjrovoqud seualement par la fivre jaune.Non;-il eaxste unigrand combre d'autres maladies,telles que les fivres mnalignes, pernicieuses, typho-des, putrides, &cr, qui attaquent les personnes detout Rge, sans gard 1 leur nationalitW. C'est vousdire qt l population erfole rsidente paie a Ed-pidieet ilanu- fua t &o q ae la population tran-Sgr, a .alrle asecours qs odguent toutes Mtsocits de bienfaisance e notre ville, telles quelAssocation ffw ard, le Butireau de Sant, la socitPortugaise, les Franis-Maons, les Odd-Fellows,Jai Sicite Ftn.aide et autrpp:sassociations, le nomlredy vnctiie dans les deux populations ne variepas, et la peste cotinue ses ravages.

Les Iriandais sont AcBx qui meurent en pius grandnomb C's un peu dle i fautei l'Irlandais

; iIkaid<ai mtu*4 M.lwkdant se rnilreur,qu*Lque soit le dgr de misre aue on soit

u, on n'est gu re eXcusabe. tours'ai dt tnoin il y a qUeaiB Jo d'une

J Jz-eno: -ouve a' -n s v e coe ur.

, u p|qiyjp aslans larue spagne (TrOsi uni alit ou District):une rait hsiter. Je

d7 ~ ~ f l, 2pjuiL elque

i iait ele lSM Tes a amille; mais,ue stitu aniB . p(nti o n'a etnder aucun bruit

Su M qte ceolle-ci est testefere et queo l v-Oir de oraintegdur le sort de

ceasMhw . 9wn Itisiter, je vais cette mi-o'jeetre la k o elle tait al- jointe et

cme se Ipdin tre mais aumitt je res-pts 4tluwg spr tine odetr de putreaction

au ortable, Je me proeure ha peu d>ean dtfgee imbibae mnesdahob et je rentre de

no au la lauianWie .T*tetita dsordre, inais le lit paraissait oc.

ep. We inm'approche, en m'armant de tout monoe eeetla vois, horreur 1 deux cadavres en pu-

Wrdhi tque le ver asi emit dj I... Le mariet la femme * vMM eeoonbd on mme temps,sa.s secours, sans soins... Mais, ce nesbrpas tout,Mn enf"nt dee .q&x ai, mre petite fille, salle et

dgaieuild,'t seEr r le front, dormait sur levre de ite. * Je Patrache et l'emporte loin

de l, pus la Be ane brave flle de couleurt 4

En sortant de cette maibonje vai4 chez un comi.misse, et 'iforme de ce fait L"aoir mme ils

le. rec W7fVai' cpt f r e^s et mre, caraie Jakesc apo~pntl(4UJai<btJ _ nftg^ -, : !*Je m'arte, cma pluee refuse voie-puler

ptrIoeg-to 'de l'pMtidu | ge. Nous

unt oc-copi Qa n iioes. otre ville est on ce mno-

nt un bieu tdebe rl om ousi .

~ t 642

d'Europe pdibDrcuie rnvegsdle I*Amrique du Nfd.

(Communiqu.)Ainsi qu'il avait t annonc, une assemble des

Whigs de cette paroisse a t tenue Samedi, 13courant, la Maison de Cour.

E. H. MARTINS Esq. a t appel au fauteuil; eisur motion de John E. King Esq, Messieurs ANDRIEMEYNIEiR et E. NORTH CULLOM ont t dsignscomme Secrtaires.

Aprs l'exposition faite. parle Prsident, de l'Pob-;jet de la runion,on s'occupa des affaires l'ordreSdu jour. Mr-King proposa d'adopter les r&lu-tio;sasuilantes. -,

Rsol lo-Qu'une Convention des Whigs des dif-frents districts d(le la paroisse St. Landry soit te-

'nue le Jeudi4'14 Septembre prochain, la Maisonde Cour, dans. la ville des Opelousas afin de choisircinq candidate, un pour la place de Snateur etquatre pour celles de Reprsentans la prochaineLgislature.

Rsolau 2o-Que la base de la reprsentation ladite Convention soit d'un reprsentant pour dixvotes whigs. d'aprs le scrutin lectoral pour laplace de Gouverneur en 1852,et que pour chaquefraction de cin votes whigs, les districts qui au-

Sront une telle raction auront droit ' usn reprsen-tant additionnel.

Rsolu 3o-Que .chaque district aura droit aumoins un reprsentant.

Mr. Thomas C. Anderson a prsent la rsolu-i tion suivante:1. Iesolu. Que le Courrier des Opelousas et le TVdg1'e'St. Landry sontrequis de faire savoir aux diff-

rens districts de la Passisse, qu'une ConventionSGtnrale des Whigs de la Paroisse, sera tenue leTeldi, 15$ptembre prochain, en cette vilfle, etque4e b6t.de yette r4union est qu'ils soient unani-meraent reprsenfs cette Convention.

-nSur motion d'Albert Djean Esq. il a t rsoluque:-Jos. M. Moore, Albert Djean, J. Akenhead,Thos. M. Anderson, E. H. Martin, Cyrus Thomp-son. John E. King, Jas. M. Porter F. Cu'!lom, C.L. Swayze, 0. A. Guidry,Tahos, . Anderson. An-dr Meynier et E. North Cullom iont nomms d-lgus la Convention Whig qui ser tenue le 23.d'Aott1853, Natchitoches, Le

Sur motions de John E. King -Esq, WILLIAMDoUGLAsS Esq,de Caddo, at unanimement d-clar tre le premier hoijx des Whigs de St. Lan-dry, comme tandidat |u Cong-s, pour de district.

Sur motion, l'asemble sest ajosrne4dE. H; MARTIN,. Prsident.

ANDa TMENIE, Sectdaires.E. NoTru CCULLOX, e(

(Dpeche tlfaplhiquc transmise 'bc(7ille.)

CONVENTION WHeG.Baton Rouge, lundi, 8 aot 1853.

aeoRention whig 2 s'est zrupip ,tujour-aili B aon Bougg, dais lebutd 4mmer

| e drididats' at plaes d'Aaditer desComptes PauMiea, Tiaorier d'Etat et Surin-tendant des Ecoles Publiques.

Le gnral VAN WICKLE, de la Pointe-opce, eqt lu Prsident de la Chinveeion.

Sur motion, le prsident nomme un o'mitdc sept dlgas, charg de soumettre laConvention les nioms des candidats.

Le secrtaire lit une lettre de, l'honorableLouis Bprdelon, delaran4 qu'dil no veut pastre considr comme candidat la paied'A i< lasSis a'aiaraHL Ma 4ae- sa.plus cordia appul elui qui seradsign.

Le comit se prsente et soumet les nomsdes personnes suivantes:

Trsoier- d'Etat-HALRiy HAYES, de laNouvelle-Orlans.e

Auditeur des conmptes publics-JoHN E.KINGx, de St. Landry.

Surintendant des Ecoles Publiques del'Etat.-A. H. LYMAN, de Ouest Baton-Rouge.

La Convention procde par voix de scru-tin et ils sont lus l'unanimit candidatsdu parti whig de la Lonisiane.

Mme. Stow thes S. fi. Faustin 1er.Les prgrinations triomphales de l'Oncle

Tom et de son auteur ne pouvaient tre com-t4 thnt qu'elle n'avai pas fait a visite

Hat, la vrae patrie des noirs, le pays q lesbgries sontilibres.... de ne rien faire, ce qui

leur convient extrmement. Il fallait quecette bonne Mme Stowe ae rendit ch le papaSoulouque, le plus noir des empereurs, -unempereur qui a brit iln pu s'ppelef l'OnoleTom. Elle y est all4e.... incogidto.

Le brait de la visite de cette ngraphileavait mi en rvolution toute lac pour,de Fans-tin 1er. Madame son pouse et la princesseOlive, qui en serait devenue erouge de joie,s'il n'y avait pas eu sa rpugeur des emp-chemeutsdIdiisanits. fai n'anticipons pas.sur les faits et ractonmwee mtmorable voyagedont touilsi 4:noirs gqderont un ternelsouvenir.

auictt aau . vapeur qui por.taU dn&fte*S 1et*t sinal Port-au-Prince, capitale des Etats de sa majest Sou-lufue, dit Faustin 1er, tous les ngres de lavilie ae prcipitrent sur le'port, en criantIlieu la bau-lou-ces cris taient des crisd'all gresse' La gade impriale s'chelon..na sur le emin du' port au palaInf de sa ma*jest',et plnsteur offciers dot l'empereur aereniret aua quai potr'l recvoir : c'taientle d9 de la Lmonad et de la Gi-otte

Ja Iotle compte de Trou-Bibi t le barondu houPalmiste. Par une dlicatesse biendigne d'loges, la cl6bre visitense s'tait taitpindre la figure en noir: 'non contente' &porter, larace noir dans son c rroee voulait

,e porter reigie sur sa figure-Sensiblecour!-Sur le passage du cortge, les mtmescris d'allgresse ali lon la ba lie la-lou ela-trent; on lui Jfeta des petits edcoan-

faillesd'a,. dnanesq sont'poui es gnWHitic que les feuil-les de rsea pt les eeusonesa de tie sontpour nos. Sealement, comme &:(iKse dela ehalearetde l'tat ee triatdes financesde lempire, les vieax lpognards du papaSouloaqu&ea postaient pes d. p -atalon pardessus lear ehemise:Mme StiaH^yiw bdoneAmerieaineti puat pe voiroMjamabe, se vitcoSnta-nte e d dat le trajet.

i t W itit runis4eMlf el&lie do troe .potB. a <ecog|ir. KeleAreele boa pdre SoulouqqWeg tendit'Asblai vreignit; Mia il fit sigue qu'il al-akiparier, e dona 0 egat g&-dr laprnwsqlitevfi t4e, et a'sairuaa ainsi:

B e datie bmimhe, IN bmeB contentvoir vous; vous arner tespin a tE njsp : Sealoaque weoir ile eavie de lire

09iielai gN ( lire, noiAgeoem una aeoit, Uage n gge, b on Wiggdflacntie aee pereur. Moi bientriste'-d'ppreadrevousli aveseWamari blanc;blancs pas bons, moi vouloir donner vouc un

mari noir, duc de la Crte Pierrot. et vousavoir avec lui petits ngrillons biit noirs, desOncles Tom tous petits; mais pas possible ! liavez mari blanc.-Papa Soulouque vouloirSbien donner vous de l'argent, mais suis bienpauvre, n'ai pas d'argent pour acheter dutabae; moi donner vous pas d'argent et vousfaire cadeau de cinquante petits ngres biencrtins... bien crtins, pour amuser bonnefemme blanche, et vous fouetter bien fort pe-tits ngres pour amuser vous."

Ce discours, prononc d'une voix mue,fut suivie de nombreuses marques d'approba-tion. Les seigneurs de la cour se taprenttrois fois le derrire sur leurs tabourets et sedonnrent des coups de genoux dans le men-ton, ce qui exprime Haiti un grand conten-tement.

L'auteur de l'Oncle Tom ne put rpondre;la sensibilit et la chaleur l'touffaient! Onlui amena les cinquante petits ngres qui por-taient chacun un collier de ficelle au cou, l'em-pereur n'ayant pas voulu les prscuter d-nus de toute espce de vtements. Gn-reux monarque! Des ftes, des bals, des r-jouissanices publiques ont suivi pendant plu-sieurs jours la rception officielle. Soulonquequi n'est pas seulement nir ngre doux, muaisqui est encore un ngre fin, a rendu un d-cret par lequel tous les ngres au-dessus desoixante ans s'appelleront dsormais Oncle'Tom. Mmine. Stowe a t trs mensible cette

marque dlicate de flatterie.La clbre ngrophile se proposait de par-

tir prochainement pour le Congo. On sait quele roi -de ce pays a un imsortiment completde moricau M0.qu':end aux ,nvires. anglaispour des petits morceaux de verre, des canifs,des tire-bouchons et autres produits de l'in-dustrie britannique. Les Anglais ont un tropgrand amour des prineipes de la libert pourrevendre ces malheureux;-ils se contententdri4 W .li-J @in6Mae --.;B rsil

ar des onces -. Mme. rSow l inten-,toi4r jouver aB i>r1du Congo qu'il exerce

iutirtin 1 $ proppager ses doc-|rine, elle priepwt' vceetrente-deux

1xail4^1< fede'9wie T Qm' traduitq.Engu ea~iin^;,

A~m'ueeen4- ~$iEnL c mento, Mme. Lola Monts, irrite de quelqueselats de rira.:ia d'n ,dea -. 4aqc de.- Por-chestre, avait rusquemient quittd la sc'ne.Elle vint le lendemain offrir des explications,qui furent acceptes du public et sui e4d'ap-plaudissemens.-Le journal, le Califoiian,en rendant compte de cette dernire soire, adit que les bravos provenaient de personnesadmises avec des billets de faveur. Mme. Loc

UMlc-(ian greenlr.Ui. sh.,I etadressa l'diteur la lettre suiante, quextfauvonk trouve &datis Att fr aifortia:

"Sacramento, 8 juillet 1853.A l'diteur responsable du Daily Catifornian:"Monsieur, -L'article extraordinaire me

concernant, qui a paru dans votre journal dece matin, demande une rponse extraordinaire.Je me sers du mot "extraordinaire" parce queje suis tonne qu'un diteur respectablepuisse mentir d'une faon aussi impudente, etmanque autant que vous de galanterie et decourtoisie; Je suis ffeame, maisje ne rcla-me pas les droits d'une femme, et en mmetempsje puis prendre le droit d'infliger moi-mme un chtiment tous les nes (Jack-asses.) Aprs une aussi grossire insulte, vousdevez mettre des jupons. J'en ai apportquelques-uns avec moi que je vous prteraipour l'occasion. Il faut que ninsnous battionstous les deux. Je vous jisse l choix des ar-mes parce que je suis trs magnanime. Vouspouvez choisir entre des pistolets de duel oudeux pilules: l'une sera empoisonne et leschances seront ainst gales. Je vous prie defaire arranger cette affaire par vos tmoins leplus tot possible, car mon temps est aussi pr-cieux que le vtre.

MARIA DE LANSFELDT IIULL,LOLA MONTES.

WASHINGTON.-On semble croire Wash-ington que l'administration se propose d'ar-rondir le territoire de l'Union du ct du Me-xique. Un correspondant du Republic ditqu'il tient de bonne source que toutes les for-ces disponibles des Etats-Unis seront runiesprochainement sur les bords du Rio Grandeet que douze ou quinze cents hommes detroupes additionnelles iront renforcer la gar-nison des postes situs sur la frontire du Me-xique. Il ajoute que notre frontire sera trsprobablement transporte audel de la valle

e .Mesilla jusqu'aux montagnes qui formentune barrire naturelle. Ces projets sont fortbeaux et nous voudrions voir comment l'ad-ministration s'y prendra pour les excuter.Saa aneaooventira jamais a cder auxA i ane nourelle pastie du territoire

ab4 SersAit gB moyen seuprme, laguerre, mais c'est l une terrible ressource,et un gouvernement civilis ne fait .pas laguerre sans une cause lgitime. Cette causeest peut-tre toute trouve, car le diffrendsurvenu propos de la valle de Mesilla n'estpas encore rgl. _

-Nouslisons dans l'Union de Sacramen-to:

"Dans une fort appele Bedweeds, dit cejournal, prs de la baie de la Trinit, vingt-cissq 'iiwA embouchurede, la nviere J explore

jusqu' ve jor, on dpuis 1851,phisieurs s'bre d'M -dimension extraordi-naeire, qui ont t paticuliremeut remarqusdes milners iji oMt exploit6 dans le voisinarre.Le'phIsgroade es arbres est situ sur IclOreek(<rBissemu de lAnguille), a, deuxpieds au-dessus desa base, 'incroyable circon.

feak.de;tt^| iggjp . U.- iiutre arbre,situ dans les environ de la Tript entre lescamnpsde 'I ^w]0 4K trospr6abattu a ourni peneat trois s ines, en1851, un a&i contre les pluies 41x-sept per-eonnes aet dimeuf.ehiarges de mules. Untroisime arbre a une circonfrence de quatre-vingtonzeieds, et un quatrime d'une gros-seur ordinaire,t long de deut coat C atre-vingt-dix pieds.

UNE RESTITUTION.Il y a quelques jours, dans un village des

Etats-Unis, un homme ayant achet de lacassonnade qu'il trouva tre sable, fit insrerl'avis suivant dans le journal du village:

"Avis.-J'ai achet d'un picier de villageune certai"quantit de sucre dans laquellej'ai trouv Wne livre de sable. Si le polissonqui m'a ainsi vol vcut m'envoyer sept livresde bon sucre, bonne mesure, en restitution, jescrai satisfait; sinon, je l'exposerai publique-mnient."

Le lendemain, ne-f paquets de sept livresde sucre taient laisss chez lui, de la part dediffrents piciers, chacun d'eux croyant quec'tait lui qui tait menac par cet avis!

CONVERSION.-Tous les journaux du Nordannoncent que M. Douglas, snateur d&I'Il-linois au Congrs, vient de se convertir lafoi catholique.

Dcde-Aux upelousas, dimanche der-nier, 14 courant, ime. BELLONE REQUINveuve TRAnER, l'ge de 58 ans.

FEU D'ARTIFICE.HESSRS. CATOIR & LAROSE, ar-tificiers de la Nouvelle-Orlans, ont

l'honneur 4'anuoncer aux dames et messieursdes Opelousas et de ses environs qu'ils donne-ront en cette ville, demain, (Dimanche,) ungrand Feu d'Artificee compos des feux les plusvaris et des tableaux les plus difficiles dansl'art Pyrotecnique, ainsi que l'ascension d'uaUgigantesque Ballon systme Ptin, qui enl-vera dans l'espace une rosace c fen:- '-

La fte se terminera par un plaie de fleurs.Un orchestre militaire compos d'artistes

minens jouera pendant ke spectacle les mor-ceaux les plus choisis d'Opras nouveaux.

Le spectacle commencera 7 heures dusoir, et sera prcd de fuses, marrons ethombes en couleurs.

Prix d'entre, $1 par personne.-Enfanset domestiques, moiti prix.

qy'-Pour le dtail du programme, voir lespetites affiches.

Opelousas 20 Aot 1853.

Aux Sources de Beaver Creek.A soussigne annonce respectueusement

- aux Dames et Messieurs de St. Landry,q'elle dobnera ses Sources de BeaverCreek,un GuaP B 4 , le ueIcxcdi, '^ 4cou-rant.

Elle espre par ses soins et ses attentionscontester tous ses visiteurs.

RACHEL GRAXK1tQO.Beaver Creek, 20 Aot 1853.

Vente Publique.Succession de feu Aaron Prather.E N vertu d'un ordre de la Cour du 15e.

A District Judiciaire, il sera vendu, envente publique, au plus offrant et dernier en-chrisseuri par un encanteur dment com-missionn, dasM et pour la paroisse St. Lan-dry, la drnirersidence du dfunt, dans,la ville de Washington, en -cette paroisse, leMardi, 2 0me. Septembre-prochain,

1853, laproprit ci-dessous dcrite, appar-tenant la succession duw dit Aaron Prather,dernirement de la dite paroisse, savoir;

tUNE CERTAINE MOITIE DELOT DE TE-RRE,

AiNu.aaIna'ville d Washington, en cetteparoisse de St. Landry, bqrnd au Nord parles terreb de Mme. Purdy et-a rue Dupr, l'Est par la terre de Peter Swapp, au Sudparla rue Carrire, et l'Ouest pai. I terrede Auguste Follain, tant la moiti du lotNord-Ouost No. -08, d'aprs le plan de la diteville, contenant la moiti d'un arpent de su-perficie, plus ou moins, tant le mme lot quele dfunt, Aaron Prathor acheta une ventel'amiable, de Auguste Follain, le 23 Octo-

bre 1849.Lesconditions seront annonces le jour de

la vente. GEORGE W. MARSH,Administrateur.-

Opelousas, 20 Aot 1f853.

A Vendro,U TN morceau de terre mnaurant environ20 arpents, entour d'une barrire en

cypre, et avantageusement sitm prs de laville des Opelousas.

[JP-Pour les cohditions, s'adresser au bu-reau du Courrier des Opelousas.

20 Aot 1853.

Belle Habitation Sucriere a Vendre.Une Habitation situe

dans la Paroisse St. Lanu-dry, contenant 900 ar-

pens de superficie, ayant une faa e surBayou Tche de 12 arpens, sur une profon-.deig de 75 arpens; la moiti de eette habita-tion est boise et la balande est de riche prai-rie sur le bord du Tche. -

Les amliorationsconsistent en nosmaisonde rsidence agrable, cabanes ngres, ettous autres difices ncessaires. Une excel-lente s-uererie avec motlia(m par les che-vaux,) ainsi que 250 acres de terre entourset en culivation. wirom 140 arpens plan-tis on eaine, qui, d'apr le pr4sena.sppet,doivent donner 200 boucauts de sucre.

Cette habitation est situe A environ septmilies des Opelousa et environ la mmedistnceu du Bayou Courtableau, magnifiquecourantd'eau navigable. Let lots s'tendentprs d'ua mille de la ligne du Chemin deFer de la Noavelle-Orlanr, des Opelousas etde POuest.

Les conditions seront connues ea s'adres-sant aux Editeurs de cette feuille, aux Ope-louas, ou au Juge Ovrton, la Nouvele-Orlans.

On vendra.avee ou sans la recte.O0lousas, 20 Aot 1853.-61a.

Vente Publique,Biens comnwntud entre Martha Haq-

vnn et Jaumes D. Moss, son poux.E N vertu d'un jugement rendu par l'hon.

la CourA onme District Judiciaire del'Etat de la sta, il sera offert en ventepubliie, au plus haut et dernier enchris-suur, par le ministre d'un encantcur public,dans et pour la paroisse St. Landry, la r-sidence de James 1. Moss, PlaquemineBrule, en cette paroisse, le

Mercredi, 21 Septembre prochain,1853, les proprits ci-dessous dcrites, ap-partenant a la communaut existante entreMartha Hlarman et James D. Moss, son -poux, savoir:

UN CERTAIN

Lot de Terre Bolsee,situe en cette Paroisse do St. Landry, surle Bayou Plaquemine Brule, sur la rive del'Est, ayant deux acres deface sur le dit ba-you et s'tendant dans la erairie, contenantenviron quarante acres, born au-dessus Iarles terres de Solominon Andrus et au-dessous-par les terres appartenant maintenant Ga-briel Lyons et Malachiah Clark, tant la mB-me qui fut aoiete dqeemuel Andrus, d'a-prs un acte pass flevant P. Labjehe.

LES EDIFICESi ET

A)IEldORATIOIUlqi a trouvent sur la terre o le dit -James

b.'Moss maintenant raide, cosisMtan& enuneiaison de Rsidence, et autres bti.ses,barrires, &c., (la terre tant.pubiqu.)

ESCLAVESdes deuAJexcs et divers ages

LA RECOLTE DE COTON,consistant. en six balles et pesant vingt millesix cents quatre-vingt livres.

25 ttes de Btes Cornes. douces, 4 Che-1vaux amricain, quatre che-

vaux croles doutx,, une mule c -le,environ 10 ttes de moutons,l5u-bles meublans, une pendule, un sol-ky neuf, une vieille voiture, -'unechaiTrrette bouf, un fusil double, 3paires et demie de boufs, 5 lits deplumes et matelats.

CONDoIONS:--COMPTANT.JOSEPH E. ANDRUS,

Agent de James D. Maoss. -Opelousas 20 Aout 1858.

EXAMEN 6ENERAL DES EL*81!L E soussign annonce respectueaesspentaux dames et measieurs de la Paisse

St. Landry, qu'il donnera, l'HOtel de Mr.Alexandre Guidry, Washington, Luand, 29'courant, un GRAND BAL, pr4cd d'un Ex-AMEN GENERAL DE SES ELEVES, qui danse-ront la Polka, la Mazurka et toutes les au-treg daaes de fantaisie.

M. CAZA1OT.-Washington, 20 Aot 1V3.

Stute tbliKqtr,Par le soussign, Encante4r dans e'pour'

la Pr-oise St. Landry.L E publie est par le prsent averL qt'il'sera vendu en vente publique, aq plus

ofant et dernier enchrisseur, devant l por-te de la Maison 4e our de cette Paroisse,Le Mardi, 30 Abut prochaine 1-853,

situ dans le voisinage" da village dp Washwington, Paroisse St. Landa, ueemuzquatrearpente et demi (plus ou zpoins)de Bperficie,appartenant aux hritiers ie feu Damee. Las-trapes, dcde, de la Parnose St. Landry.

OJy-Les conditions aserfont annonces le jour-de-la vente.

A. DEJEAN, Encautur.Opelousas 30 Juillet 1853.

JUMENT VOLEE.IL a'Et vol de l'habitatiddi

du sousig, i la Grande Pointe,mParoise Si. Martin, une Jadumt'

p*n bral, ayant quelque tt-s sur les ctes, sans marques, dUe

a m1e petite grosseur une des jointres desjambes de devant.

In aoompense honnte sera aecorde quiconque ramnera ette ju ienit at soussi.'ga.

ALFRED LATRAIZPS.St. Martin,13 Aot 1853.

AVIS AlX EIPEBITill& ET MSIGNATAIRESf OUT frt expdi par l beatean--va-

. peur Opeldusak, apre le ler jour d'A-ot, se paiera soixante-quinse dents par baril,pendintla saison deseaux basses.

Oe MNCKEY.Washingtn, Le., 30 Juillet 1853.-1 a

A PARnIl de ct-e date, je priens lepublic en gndral, que je dfends po-

sitivement de traire mes vaces, et que je suisdcid poursuivre tons oeurque je trouve-rai en contravention cet avJ.

PQOIS. POMFBWOgelousms, 30 Juillet 183C.

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