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vtol. 1 Opelousas, Louisiane, 11 Juin...

Date post: 11-May-2018
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vtol. 1 Opelousas, Louisiane, 11 Juin 1853. Vol. 1. Opelousas, Louisiane, il Juiui 1853. N jo 6 27. Journal officiel de la Paroisse St. Landry. OPELOUSA8 s Samedi matin, 11 Juin 1853. O7En se rfrant nos colonnes d'avis, le lec- teur verra que notre Jury de Police a autoris la construction d'an pont coulisses sur le Courta- bleau, a l'embouchure du Bayou Waxia. Une appropriation de $.1,000 a t mrise la dis- position des commissaires, par le Jury. [rMercredi prochain il sera vendu, la Maison de Cour de notre ville, deux belles fa milles d'esclaves, dpendant de la succession de feu Dame Suzanne Andrus. Pour les conditions, nous refrons l'avis, insr dans une autre colonne. flNous publions aujourd'hui, en franais, la premire partie des procdures du Jury de Police de Mars dernier. C'est de la rapsodie un peu vieille; mais nous ne pouvons y rem- dier, attendu que nous les publions aussitt qu'elles nous dant remises. IxcBDiIE.--On nous informe que la maison du Dr. Camsion, prs du Bayou Chicot, en cette parois- se, a t la proie de flammes dans la nuit de vendre- di samedi de la semaine dernire. On nsait encore comment Pincendie a eu lieu. CLCAsIC-M31. John F. Morrogh, l'un des candidats la place dl'Avocat de District pour notre District, est arriv ces jours derniers de Calcasieu, d'o il a apport les retours de P- lection du 23 du mois dernier. 132 voix seulement ont t donnes dans cette Paroisse, desquelles 128 sont pour M. Morrogh et 4 pour M. Hardy. Nous rcapitulons ainsi les retours de cette leetion: Hardy. Morrogh. Paroisse Lafayette, 31 rmaj. " St. Landry, 161 " " Calcaseu, 124 maj. 192 124 124 Maj. de Mi. Hardy, 68 ELECTION DES JUSES DE DISTRICT. Les personnes dont les noms suivent ont t lues Juges des Cours de District, pour l'E- tat de la Louisiane: 1er District-John C. Larue, J. N. Lea, T. Il. Kennedy, M. M. Reynolds, D. Au- gustin et J. 13. Cotton. 2e. District.-Octave 11oussean. le. " -Victor Burthe. 4e. " -Albert DuffeL Se. " -J. L. Cole. 6e. " -W. B. Robertson. '7e. " -James L. Sterling. 8e. " -G. W. Watterston. Ie. " -T. J. Cooley. 10e. -Alonzo Snydcr. Ile. " -E. Barry. 1'2e. " -R. W. Kichardson. 18e. " -Ralph Cushman. 14e. " -Thomas 0. Nicholls. 15e. " -Lucids J. Dupr. 16e. " -A. H. Pierson. 17e. " -HI. Spofford. 18. " -Andrew Lawson. GUERSON DU VOMITO. Le vice-consul anglais de 1 Bolivar a crit au consul de la mme nation, Caraccas, une lettre dotroid leretsTit: "Une femme ge, nomme Margarita Or. lia, dcouvert un remde pour le vomito noir it k fivre jaune, remde au moyen dn- quel diverses personnes ont t compltement gbries, mme dans les cas dclars tout-A- tfit dsesprAs par les mdecins qui avaient annonc la mort des malades en quelques heures. Le remde consiste dans le. eue des fuilles pile de la Verveine -Mer)ena]; on le prend tesdoses, trois foi le jour, et on yjolnt*s lavements de la mme nature, cae doux heares, jusqu' ce que le ventre 9* lbre. La verveine est un arbuste sauva- ge qui croit presque partout, mais particu- ri&ssBet mlugs4es ternis. las e humides. TM Bi iWed ins<otaet dj le se de morSt de eetie terrible maladie uibr a W e ps. Tly a de sottes de Tervy j .ik a meoaude est la plus eulyo EzivutEwurw -Le Natchez Courier du 8, Mous d il'rretation bord du Glen- dy ZZ, 7i'tn a nom"i< labane, qui avait uruees limjeM "ea et joliueisuttreaB, appar- teunait M. Blaahard du bayou Lafourche. Iladient intentfon de glgerl Canada, a TOB leamdes N ei e don la ge- de et seront mais k dioitiomdu gMver- asse*6 1iIndebs.. ini-' aeu m1e1 ki1MH Mi , t ]m hm u tiak let mea Billet . Jwo^eS eperons que l a .P teamenuepsrn.Jbwsour me. aYk Peopri agvan t le hfisf5aS n t m 1m ,an 4ompa e un femme, use auniet u(ve compagne. (Pour le Courrier des Opelousas.) The Hen Fever. Sons ce titre, j'ai lu dans une feuille du Nord le passage suivant: "It is surprising to witness the working of fash- ionable, we had nearly written foolish fever. The yellow fever and choiera may be more fatal, the grippe or broken-bone fever harder to bear, but the henfever is making the most fools, and engulphing| the most money." Cette boutade me parait de la plus exacte vrit. Vous ne pouvez vous faire qu'une . ide trs imparfaite du vertige qui s'est em- . par des amateurs bnvoles, pour ne pas a dire des dupes, possds de cette fivre chaude. Jamais la fivre Californienne, mme dans sa plus grande fureur, n'a tourn autant de ttes, dtraqu autant de cerveaux. Vous ne vous tes jamais dout, j'en suis moralement convaincu, des qualits rechier- ches, par les fins connaisseurs, chez ces pr- cieux volatiles. Dans votre naivet vous avez bien pu sup- 1 poser, comme je l'ai fait moi-mme, qu'une volaille, pour tre, sinon parfaite, du moins t assez convenable, devrait avoir une forme l- gante, tre bien proportionne dans sa taille, d'une couleur brillante et agrable l'oeil, abondamment pourvue d'une chair succulen- te et dlicate; peut-tre aussi, avez-vous pous- s la simplicit jusqu' croire, que si avec tout cela, elle tait bonne pondeuse, douce et patiente couveuse, une pareille poule, (quand bien mme elle n'aurait pas cinq doigts chaque pied) devrait remplir parfaitement le but, qu'une bonne mnagre se propose d'at- teindre en soignant sa basse-cour. SVous n'y tes pas le moins du monde. - D'aprs le nouveau systme, les grands le- - veurs ont dcrt dans leur sagesse, qu'au- t cune volaille, quelque soit son origine et ses vertus prives, ne serait reconnue parfaite, qu'autant qu'elle possderait un trs haut degr les qualits suivantes: Donc, Atten- tion!!! lo. Cou trs long. 2o. Jambes plus lon- gues encore. 3o. Tte norme, plus elle est grosse mieux a vaut. 4os Queue trs courte. 5o. Carcasse paisse et osseuse (gnralement recouverte d'une chair filandreuse et coriace), par exemple, je ne sais si pour atteindre le. plus haut point de perfectionnement, la chair doit devenir de plus en plus filandreuse et co- riace; mais vous avez dans votre village, un leveur des plus distingus, qui pourra vous s renseigner ce sujet. Je continue donc; 60. une crte simple et profondment dentele; a et si toutes ces rares perfections l'animal, vu la longueur demesure de ses jambes, tait r oblig de se mettre plat ventre pour man- c ger, 9 n'en serait que meilleur. Il y en a bien quelques-uns qui sont obligs de man- ger dans cette position, mais malheureusement t ce sont les crampes qui les forcent d'agir ain- f si. L'esquisse que je viens de vous tracer, est, pour le moment, le modle du genre; pro- bablement plus tard la mode changera. s En attendant, si vous tiez assez heureux pour rencontrer un animal ainsi bti, tez respectueusement votre chapeau et inclinez- vous profondment, car vous tes en prsence r d'an gaillard accompli! N'oubliez pas non f plus que vous tes en face du roi des Galli- naces, de l'Ostrich Fowl, vulgairement ap- r pel Cochin-China ou Shanga. A St. Do-. mingue on l'apple Soulouque, pour faire honneur l'empereur, avec lequel il a quel- que ressemblance pour la ce ur, si ce n'est que le coq est rouge et l'empereur noir. Bien que tout le monde n'ait pas l'honneur insigne d'tre vers dans la science des Poud- try Yard, chacun sait, que, dame nature, en s distribuant ses fayeurs, ne le fait pas toujours d'une manire trs impartiale. De l, il est permis de conclure que chez les bipdes cm- plums, aussi bien que chez ceux qui sornt sans plumes, s'il ya bea up d'appelds, peu e sont lus. Dans les lus par excellence, sont les Ostrich Fowlnds ou Cochin-Chinas, c'est cette espce qui constitue l'aristocratie prin- cire de la race. Maintenant, parmi ls appels non d-g, nous avons des personnages fort recoinman- dables tous gards. Je citerai, entre au- tres, les Dorkings, aux cinq doigte, qui avec un peu de protection, pourraient entrer dana la premire catgorie; mais malheureusement leurs jambes n'ont pas la longueur voulue par les statuts de l'ordre; et le capitaine de recru- tement, c'est--dire le naturaliste classifica- teur,est intraitable sur cet article de haute importance. Les malheureux Dorkings se trouvent donc impitoyablement, et malgr leurs rclamations, r epousse au second rang, ou ils figurent la tte de-la seconde catgo- rie; laquelle reprsente la haute noblesse. A- vec les Dorkings se font remarquer les Po- land Topknotted, les Chittagongs, les Schack Backo, les St. Jago, les Plymouth- Rocks, les Ptduan, les Maly, les Golden 4- Siler Hamburg, les Black Spanish, les .Penilled Dutch, &c., &c., j'en passe beaucoup et des meilleurs. Dans la troisime catgorie, considre comme petite noblesse, nous trouvons les Jungle, les sulmd, les Turkish, les Ban- kiva, les Javanais, les Blue Dun, les Chit- tipratm, les Dominiques, les Bantham white and black, les Polish Spangled, &c. E ne mnous reste plus que la quatrime clas- ae. C'est dans celle-l que les grands le- veurs ont ddaigneusement relgu la plbe, la vile populaic. Cekumbles proltaires ne portai pas de nons ue saonores que les hats et piuauntgaeignei6r dont nous avons plri; i4 publie e les onnait que sous l'ap- pdhaltioernodete deOoq et Poule Domesti- f eat dos ette a e- position qu'est Svotre bas-oawr et la mienne. J e pJte isaiteran deir de voua citer ua p.getubikddu Blsa Trewder, lequel vousab a6nmaurid6e 86 I'iportance que les adeptes aadht l'duatiti de oes Oi- ar 4 W iriantl olitdob'ned two lots of ^*^ diNfN&l|th fwesnt year. -OmehatWlasiK LL J Dolam i and 'the other six direct by shiptrom Canton. Ail the imported male birds are now dead, three of them were killed by fighting and the fourth died sudden- ly, (during my absence fromn home.) from some un- known cause. Ofthe original hens I havebut three Sremaining, onie of Nolan's, two of the others." Voil un pauvre diable dont je dplore sin- crement l'affliction. Que va-t-il faire dans une conjoncture aussi grave? Peut-tre cri- ra-t-il Canton, afin de consoler ses trois veuves, en leur procurant de nouveaux - poux; moyen qui, du reste, mnie parait infail- lible, et qui gurit toujours d'une maDire miraculeuse ces sortes de chagrins. Mais n'est-il pas craindre aussi, que ce malhieu- reux, aveugl par son dsespoir ne mette en gombo ses trois princesses cochin-chinoises. IL. C. AFFAIRES DU MEXIQUE. (Extrait de l'Abeille du 27 Mai.) La rvolution sociale et politique que Santa-An- Sna vient d'accomptir au Mexique st dle nature exciter un vif intrt aux Etats-Unis. Nos voisins ne sont sortis de lanarchie que pour tomber dans - le despotisme. Avec Arista ils avaient les proutin! ciamientos: avec Santa-Anna ils ont la dictature. Entre Charybde et Scylla nous n'oserions faire un choix. A la tyranie des factions qui rendait le gouvernement impuissant et lui interdisait toute initiative, a siuccd la tyrannie d'un homme. L.e peuple tait ftigu des commotions civiles. et il s'est livr pieds et poings lis iuni aventurier qu'il avait dj trois reprises chass ignominieusement du pays. Toutes ces vicissitudes indiquent dans la consti- tution politique dle la rpublique mexicaine iuni vice flagrant auquel la nation seule pourait remdier, si elle avait ces lumires et ce patriotisme qui dis- tinguent si minemment le peuple amricain. Ce qui se passe en ce moment chez nos voisins n'est pas nouveau; nous en trouvons des exemples cha- que pas dans l'histoire. L'anarchie entante le des- potisme en provoquant la lassitude. Un peuple tra- vaill longtemps par les discordes civiles se jette aveuglment dans les bras d'un despote, et croit par Sl se donner un sauveur. 11 ne l'ait que changer dle matre. C'est ce qui est arriv aux Mexicains. Fatigus de Yvolutiorts. ils rappellent Santa-Anna, et Santa-Anna les asservit. Mais nous ne voulons pas revenir sur des faits connus de tous nos lecteurs. Nous nous proposons seulement de sig-nialer les nouveaux rapports que va tablir entre le 'lexique et les Etats-Unis le chan- gement d'administration. Santa-Anna dteste cor- dialement notre pays. et s'il ne craignait notre puis- sance suprieure il n'hsiterait pas rompre ouver- tement avec nous. Il ira pas oubli qu'il doit son dernier exil aux revers que lui ont fait essuyer nos armes, et il en a conu une telle haine pour le nom amricain que ses premires paroles en dbarquant Vera-Cruz ont t une sorte de provocation dlissi- mule l'adresse des Etats-Unis. Il a rappel ses compatriotes qu'ils avaient une nationalit dfendre, une religion protger, un langage con- server. L'allusion tait directe, mais nous doutons que les hommes dle quelque exprience aient pris au srieux cette rhtorique destine enflammer les mauvaises passions du peuple. Cet appel aux ' prjugs politiques et religieux de la masse igno- rante a produit cependant sur celle-ci son effet ac- coutum; les leperos ont tran triomphalement l'ancien proscrit dans les rues de la capitale 1 Mais fl'ignorance n'est pas aussi complte au Mexique qu'on semble le croire. Au dessus de l ; tourbe hideuse et abjecte qui s'agite dans les bas- fonds de la socit et qu'exploitent quelques chefs militaires, plane et domine une classe claire et patriotique qui comprend que le pays est engag , dans une fausse voie et qui travaille l'en faire sortir. Arista, malgr sa faiblesse, tait du nombre ] de ces hommes consciencieux, et s'il est tomb il le doit en grande partie son respect des principes. Admirateur sincre des institutions amricaine il eut voulu les tablir dans son pays, mais cormpre- nant ibientt que cette tche tait au-dessus de ses I forces il avait fini par se convaincre que l'annexion ( aux Etats-Unis tait le seul espoir de salut qui res- tt ses compatriotes. En sacrifiant la nationalit mexicaine il as&rait dui moins ses concitoyens le repos, le bonfreur et la tranquillit. Arista n'tait pas le seul qui songet oprer une fusion entre le Mexique et les Etats-Unis: n grand nombre de citoyens partageaient ses vues cet gard, et les derniers vnemensont d les con- firmer dans la pense que la nationalit mexicaine est une chimre. Santa Anna a dclar la guerre ce parti, non par patriotisme mais par ambition. Que deviendrait-il, en effet, si le Mexique s'unis- sait l'Union amricaine ? Quel serait son rle ? Quelle influence exercerait-il ? Ses pires ennemis sont donc les partisans de l'annexion, et il les frap- pe sans merci. Il a destitu tous ceux qui avaient prt serment entre les mains des Amricains et il a recommand aux diffrens gouverneurs de lui si- gnaler les "Mexicaihs, indignes de ce nom, qui ose- raient prtendre que la nation aurait avantage s'annexeraux Etats-Unis". Ces Mexicains, ajoute- t-il dans sa circulaire, seront jugs militairement et punis comme tratres la patrie. En attendant il svit rigoureusement contre tous ceux qui se sont montrs favorables aux Amricains pendant la dernire guerre. Mais s'il chtie d'un ct, il rcompense de l'autre, afin que la punition soit plus exemplaire par le contraste; Autant il se montre implacable envers les Mexicains qui ont fait preuve de quelque sympathie pour nos soldats, de 1846 a 1848, autant il s'vertue combler d'hon- neurs ceux qui nous poursuivaient alors de leur hai- ne. Il a mme voulu rcompenser les morts, et il a ordonn dans ce but que les restes des soldats qui ont pri pendant la guerre fussent exhums pour re- poser "dans des monuments dignes de leur courage." Et comme si le tombeau n'tait le seuil de l'eter- nit, il a os, sadrilge drision, dcerner des grades h la poussire des spulcres. "Les officiers, lisons- nous dans un dcret, tombs Churubusco et Mo- lino del Rey, seront considrs comme jouissant du grade immdiatement suprieur celui qu'ils pos- sdaient." Aussi nomme-t-il Lucas Balderas, tu en 1847. colonel d'artilleriepermanente, et Vasquez, mort Cerro Gordo, gnral de division. Pour mieux russir dans ses desseins, Santa-Anna s'est arrog un pouvoir dictatorial et il exerce cette heure sur le Mexique une autorit absolue. Il a supprim toutes les lgislatures et fulmin un dcret contre la presse. Toutes les liberts sont confisques au profit de son ambition et de ses hai- nes personnelles. Les gardes nationaux lui portent ombrage: il les incorpore arbitrairement dans la troupe de ligne. L'arme sera un docile instrument entre ses mains. Il interdit la circulation des mon- naies trangres. Il remplace l'lection populaire par des dcrets souverains. II nomme des gouver- neurs qui lui sontdvous, il leurdonneles pouvoirs les plus tendus et il annonce ces proconsuls qu'ils ne doivent compte de leurs actes qu'au gouverne- ment suprme, c'est--dire lui Sata-Ansa. Ces mesures emnpcheront-elles le veu d'Arista de s'accomplir ? Nous croyons au contraire qu'elles hteront l'annexioi. Il est impossible que le Mex- ique passe ainsi perptuellement de l'anarchie au despotisme et qu'il vive de cette vie d'incessantes agitations. Tout ce que le pays renferme de citoy- ens honntes et clairs imposeront enfin leur vo- lont a la masse et aux ambitieux, et de ce jour da- tera une nouvelle re pour le Mexique. Sauta An- na d'ailleums inira, malgrsa prudenc par compro- mettre lies relations amicales qi existent encore entre son gouvernementet le notre. Ilprovoquera t6t ou tard, nous en sommes persuads, une case qui se denouera par l'absorption du Mexique. -Tout n'est que vanit dans le monde, une bonne conscience est le meilleur des biens. -Ladaupeiite est une opprobe, une infa- mie; mais il y a des peases retenir,, sans en dguiser aucune. Les paroles sont la pein- i ture de l'me, a-t-on dit. UN MONSTRE.-L'Album Dolois publie la nouvelle suivante, dont nous lui laissons la responsabilit, dit le Courrier des E. U. "Nous donnons le fait suivant tel qu'il nous a t racont, sans toutefois on garantir l'au- thenticit. Il est accompagn de circonstan- ces qui tiennent, en vrit, du prestige ou du merveilleux des contes du temps pass. Il y a quelques jours, une chaise de poste attele de plusieurs chevaux s'arrtait dans le petit village de Pesnux [Jura], pour en laisser descendre des messieurs bien mis qui allrent demander une maison voisine ou ils pourraient trouver une bonne nourrice. Suivant l'indication donne, la voiture reprit lentement sa marche jusqu' une pauvre chan- mire. Les personnages entrrent et trouv- rent une paysanne qui s'intimida leur vue, mais dont la constitution et la physionomie, en juger par les apparences, annonaient de la sant et de la bont : justement ce qu'il leur fallait. Sans autre prambule que le salut d'usage, ils lui demandrent si elle voulait se charger d'un petit nourrisson pour lequel on lui re- mettrait de suite S00 fi-., afin que rien ne pt lui manquer, en ajoutant que tous les mois on viendrait voir l'enfant, et que chaque fois on donnerait de quoi empchlier cette somme de s'puiser. Les 800 frs. furent compts sur une table, avant mme de connaitre sa rponse. "A la vue de- l'argenl de ces beaux mes- sieurs, et aussi de leur chaise de poste, la nourrice ne put faire autrement qu'accepter. "Aussitt, l'enfant bien emmaillot, fut pris dans la voiture et confi la bonne fenm- me, qui, pour ne point lui donner le temps de demander ni nom ni adresse, ils prtext- rent la plus grande hte de partir. IRemon- ter dans leur chaise, faire fouetter et dispara- tre fat pour les inconnus l'affaire d'un instant. "Peu aprs, la nourrice, revenue du trou- ble dans lequel l'avait jet la proposition sui- vie de tant d'argent, se consola, sa vue, as- sez facilement, d'avoir oubli de se faire lais- ser un nom et une adresse; mais elle voulut savoir si elle avait affaire un garon ou a une fille. "A peine eut-elle cntr'ouvert le dernier lange, qu'elle jeta un cri ml d'effroi et d'hor- reur, et faillit lancer loin d'elle la petite cr- ature. "C'est un monstre qui n'a d'humain que la tte et la partie suprieure de la poitrine; le reste de son corps va se terminant en serpent; et, la forme, la couleur est jointe." SUUM CUIQUE.-Un homme ayant t cit comme tmoin dana une affaire ea cour cri- minelle, fut appel son tour pour dposer au tribunal. "Mon ami, lui dit le prsident, comment la querelle s'est-elle engage ?- Voici, dit le tmoin, les expressions dont s'est servile prvenu, mon juge: vous tes unim- bcile." Le prsident, s'apercevant que le public riait, lui dit: "Adressez-vous aux ju- rs." UJ-Un navire ngrier a russi dernire- ment chapper aux croisires anglaise et espagnole et a dbarqu prs de Sagua la Grande une cargaison de 850 Africains. MONUMENT DE WASHINGTON.-CC monu- ment a maintenant 130 pieds de hauteur et soixante-dix ouvriers y travaillent constam- ment. Le montant des souscriptions a t de $430 dans le courant de ce mois. OFDepuis Charlenmagne Louis Philippe il y a eu en France 67 reines ou impratrices; de oe nombre 11 furent divorces, 2 prirent par la main du bourreau, 7 devinrent veuves presque de suite, 3 furent cruellement pour- suivies, 3 exiles, 13 tristement renommes par leurs crimes, 13 sans blme et le reste emprisonnes ou malheureuses. Durant la sanglante rvolution, un sacrilge fut commis St.-Denis sur les dpouilles mortelles d'une vingtaines d'elles; leurs tombeaux furent ou- verts, les cercueils dtruits et les cadavres insults par une populace hideuse, ensuite je- ts dans un foss commun et rduits en pous- sire par de la chaux vive! NivTs.-Un cur disait que Dieu avait bien fait de mettre la mort la fin de la vie, parce qu'on avait ainsi le temps de s'y prpa- rer. Un jsuite disait qu'il faut admirer la providence qui a pris soin de faire passer les grandes rivires auprs des grandes villes. TRES JUSTE.-"VOyez comme vnus avez tort de boire, disait-on un homme ivre; le , vin vous fait trbucher chaque pas.-Pas du tout, rpond l'ivrogne, je n'ai pas tort de boire, mais j'ai tort de marcher quand j'ai bu. GRND BAL ET BRBElliE Aux Sources de Bell-Cheney. L ES soussigns informent respectueuse- U ment les habitans de St. Landry et des paroisses avoisinantes, qu'ils donneront le 4 Juillet prochain un GRAND BAL et BAR- BECUE, aux Sources de Bell-Cheney. Ni soins ni peines ne seront pargns pour sa- tisfaire les visiteurs. . 1 DAIGLE & BEAUCHAMP. Sources de Bell-Cheney, 11 Juin 1853. ' SAMUEL LYONS et JOHN LYONS t Jr., de la Paroisse alcasieu, Etat de la Louisiane, ayant prsent une ptition l'ef- d fet d'tre nomms co-administrateurs de la succession de feu John Lyons Senr., derni- rement de la paroisse St. Landry, dcd. a En consquence, avis est par le prsent donn ceux qui pourraient avoir des raisons r lales opposer aux dites nominations, d'a- voir le enregistrer,par crit, au Bureau r du Greffier de la Cour de District de la sus- e dite paroisse, dansles dix jours qui suivront d la date du prsent avis. F A. GARRIGUES, Greffier. t Opelousas, 11 JuinS 183.- t NEGRES EN PRISON. II a t conduit la gecle, 1 4 juin, deux ngres, un se di- -saut Inomm NEn, et g de 50 Sans, ayuant 5 pieds, 7 pouces de utcur, ayant une dent d< de- vant qui lui manque, sans autres marques p. parentes. L'autre ngre a environ 5 pieds, 9 pouces d(le hauteur, il dit qu'il a 31 ans. Les dits ngres prtendent tre partis mur- rons de l'habitation de Mr. Jules Mssy, si- tue sur le Bayou Tche entre la Nouvelle- Ibrie et Franklin. Le propritaire des dits esclaves est requis de venir les rclamer et payer les frais. J. Il. COLE, Dp. Shrif. Calcasieu, 11 Juin 1853. n AUX ENTREPRENEURSI A construction d'un pont sur le JI)y'ou J Courtableau, au vieux Ferry de Lyonrs, sera adjuge au rabais, par les commissaires soussigns, au magasin de T. C. Anderson &Co., Washington, le Lundi, 11 Juillet prochain, 1853. Le plan et les spcifications peuvent tre examins au magasin de T. C. Anderson & Co., Washington. 1). W. MARTIN, JOHN B. BLnt, C. L. SWAYZE, T. C. ANDERSON, E. GANTT. St. Landry, 11 Juin 1858. Etat etc la ILotiotani. COUR DE DISTRICT, No. 6073 Paroisse Saint Landry. N Succession de Clonise Richard, dcidc. F RANOIS DUPRE fils, de la Paroisse St. Landry, Administrateur de la suc- cession do feue Clonise Richard, dcde, ayant enrgistr son compte avec la dite suc- cession, accompagn d'une ptition deman- dant l'homologation d'icelui. Et attendu qu'il a t fait droit la demande de la dite ptitin, par un ordre de la Cour susdite, en date du 9 Juin 1853. En consquence, avis est par le prsent donn aux intresss dans cette succession,- d'avoir dduire, au Greffe de la Cour sus- dite, dans les dix jours qui suivront la date du prsent avis, les raisons, si aucunes ils ont, pour lesquelles ce Compte ne serait pas ho- miologu. A. GARRIGUES, Greffier. Opolousas, 11 Juin 1853. Am -KT :l oa M JOSEPHL. BO URQ UE, de la Paroisse St. Landry, Etat de la Louisidne. YAN'T prsent une ptition - l'effet d'tre nomm -Administratetur de la succession de feu Leandre Bourque, dcd, denirement de la susdite Paroisse: En consquence, ceux qui auraient des rai- sons lgales oppdser cette nomination, devront les dduire par crit au Bureau du Greffier de la Cour de District de la susdite Paroisse, dans les dix jours qui suivront la date du prsent avis. A. GARRIGUES, Grefflter. Opclousas, 11 Juin 1853. VENTE PAR LE SHERIF. Etat de la Louisiane. James H. Lyons. ) Cour de District. vs. Fi. Fa., St. Landry. Edwin B. Scott. No. 5836. Jean Bpt. Richaad, admr. Cour de District. vs. alias fi. fa. St. Landry. Edwin B. Scott & als. No. 5753. E N vertu d'un writ de fi. fa., et d'un writ d'alias fi. fa., lancs dans les affaires ci-dessus intituls, par la Cour de District, dans et pour la paroisse St. Landry, et moi adress, il sera offert en vente publique, pour du comptant, la Maison de Cour de cette Paroisse, le Samedi, deux. ime jour de Juillet 1853, commenant onze heu- res du matin, et do jour en jour, s'il est ncessaire, tous les droits, titre, intrets et prtentions de Ed- win B. Scott, dans et la proprit ci-dessous d- crites, saisie pour satisfaire les dits writs, savoir: Une certaine Sucrerie, situe sur l'habitation du dit E. B. Scott, dans la dite Paroisse de St. Landry, dans la partie de ladite paroisse, appele Bellevue. HARRISON ROGERS, SLrtf. Bureau du Shrif, St. Landry, 11 Juin 185. 1 btLIBERATIONS Du JrRY DE POLICE DE LA PAROISSE ST. LANDRY. Laundi 7 Mars 1853. Aujourd'hui tant le jour fix par la loi pour la runion des membres ndu Jury, les messieurs dont les noms suivent ont pris leurs siges respectifs: John Pi Hudson, Prsident; Jonathan flarris, E- lisha Andrus, Franois C. Devilliers, Onezime A. Boudreau. Joseph E. Andrus, Antoine B. Carte, Jo- seph Z. Fontenot, David Young, Augustin Guillory, Walter Burton, Elbert Gantt, Joseph McBride, Chs. Teale, Villeneuve Joubert, John Wright, Sypho- rien Meche.-Prsents, 17. James Akenhead. H. S. Dunbar.-Absens, 2. Les minutes de l'assemble prcdente ayant t lues et approuves, sur motion, le Jury procde l'lection de ses officiers pour l'anne courante. Sur motion de Messrs. Boudreau et Gantt, rsolu l'unanimit que le Jury soit dispens des rgles et que M. Guy H. Bell soit et par le prsent est lu Greffier du Jury de Police. M. Hudson propose M. Robert Benguerel comme candidat la place de Trsorier de Paroisse. Sur motion de M. Devillier, dispense du balotta- ge est accord, et M. R. Benguerel est choisi lu- nanimit comme Trsorier de Paroisse. M. Teale propose M. Hilaire Desessarts comme candidat la place de Constable de Paroisse. Sur motion, rsolu que M. H. Desessarts est par le prsent lu l'unanimit Constable de Paroisse. M. Devilliers propose M. Thod. S. Robin comn- me candidat la place d'Avocat de Paroisse. M. Wright propose M. Basthlemy A. Martel. Messrs. Deviliiers et Harris ayanut t nomms au scrutin, du dpouillement il appert que M. Mar- tel a obtenu 11 voix, et M. Robin 1. En con- quence, M. Martela t dclar dment lu. M. Gantt propose de fixer les honoraires du m- decinde Paroisse. M. Harris propose de renvoyer l'action du Jury sur ce sujet jusqu'au lendemain. Mais cette motion ayant t perdue, il est, sur motion de M. Gaatt, Rsolu que le Jury se dispense du balottage, et M. Charles H. Beauchamp soit et par le prsent est nomm Mdecin de Paroisse. Sur motion, rsolu que les personnes dont les noms suivent, rclamant des secours pcamairtes de la Paroisse, soient places sur la liste des indigents, et qu'il soit pay, de taxesde 1852, auix tuteurs ci- dessous nommes, les sommes respectivement appro- pries, lesquelles sommes seront payes par trimes- tre, pour l'anne terminant le 28 Fvrier IS.4M. Mary Tear, Veuve de James Lee, vingt-cinq pias- tres, payables King & Mawkins.-Charles Har- vey. cinquante piastres, payables David Young.- Frai iis Slawther et sa lemme, cinquante piastresi payables Jona. Harris.-Ellen Tungate (sourde et inmette) et son enfant, cent piastres, payables .J oseph Z. Fontenot. liza Vasseir, femme de los. i)von. ci jirf.es. payables Pierre Jean- soni.-. - s e on, cinquante piastres, payables a JEsse fy arke.-La veuve et Jes enfans de Jo- sph Charles Bre. Fontenot, cinquante piastres, pay- ables J1os. incourt Fontenot.-Cleste Primaux, veuve d Alexandru Trahan, cinquante piastres pay- ables Oniime Trahan.-Marie Hbert, veuve de Thomnas Irwiiin. cinquante piastres, payables Ursin .i7 miel tils.-Joseph Nott, soixante piastres, pay- ables Franuois Robini.-La veuve de Chrisogon Aynion et son eantt, vingt piistres, payables H. ilallet.-Eliza Moreau. vingt-cinq piastres; pays. bles Thomas N. Andilersonii.-Margaret Collins, cinquaniite pia>tres, payables Jesse B. Clarke.- Venve Anselin Doucet, vint-cinq piastres, paya- lbles Melon Doucet.-Franois Hbert. alias Me- lon. cinqiuante piastres, payables Jas. Akenhead. Veuve Louis Je.psonne. trente piastres, payables Villeneuve .otitrt.-Veuive Antoine Boudreau, cinquaniito piastres, payables Syphorien Mche.- V-inve James Cuniunin.s, cinquante piastres, paya- bles Jamies Criolligaii.-Veuve Grard Jeansonne, tinte piastres, payables lPhili se Stagg.-Veuve Maniwl Ortdgo, trente-cinq piastres, payables Pierre Vidriiie.-Johni Moiitgomery. alias Juan Jo- (;moez. cinquante piastres, payables V. Joubert.: MM. Dunbar et Akenhead prennent leusr siges. M1. Gantt propose qu'un comit de trois soit nom- me dans le but de recevoir des propositions cache- tes poulir les impryssions d la Paroisse, aux mr- rnes termes et condition>s l'anne dernire, et que la proposition la plus basse soit accepte; pour- vu que la somme n'excde pas cinq cents piastres. M. Diunbar propose que la somme de quatre cents piastres soit insre an lieu de cinq cents. La motion de M. Gantt ainsi amende, est adop- te. MM. Akenhead, E. Andrus et Boudreau, for- ment le comit. Les ptitions suivantes sonrprsentes, et lecture en est donne: Par M. Harris, de 30 habitans de- mandant un chemin public partir de chez Flix Djean jusqu' Washington. Par M. E. Andrus,de certains habitants demandant la rparat n du pont coulisses sur la branche Est du ba, Tche. Par M. Devilliers, des habitants du 3mie et 4me ar- rondissement, demandant la construction de deux ponts coulisses la jonction des bayous Tche et Fuselier. Par M. Carte, de certains habitans, de- mandant du secours ur Joseph Matte. Par le Prsident, de certains habitans recommandant Cae liste Courvelle comme objet de charit. Les rapports prsents par les membres ci-dessour nomms, sont lus, savoir De M. Devilliers, Que le pont coulisses sur le bayou Tche a t cons.- truit et livr parles entrepreneurs,Dsir Godet et Valery Mayer. Par M. Dunbar, Que le vieux bois provenant du pont dmoli au bayou Crocodile, at vendu pour la somme de quatrevingt-cinq piastres. Par M. McBride, un plan et devis d'un pont sur le Bayou Baker, devant coter environ $225. Par le Greffier, Que la prison a t recouverte par Michael Mussand, pour la somme de $250, et accepte. Par les commissaires du Jury charg de surveiller le trac du chemin public chez Richard. Retour du vote du 4me arrondissement, sur la question des li- cences pour dtailler ou non des boissons nivsantes, dmontrant l'tat ainsi; pour la licence 63, contre, 15. Une communication du Jury de Police de la Paroisse St. Martin, relativement la construction de deux ponts lajonction des bayous Tche et Fu. selier, et dmontrant que le cot probable sera de $2.400, desquelles la Paroisse St. Martin est consen- tante payer 81000. Rapport du Trsorier dle Paroisse, dmoittaitint: Balance en main le 1er Mars 1852, S 665 29 Reu depuis, jusqu'au ler Mars 1853, 9738 28 S10,503 ST Pay pendant be laps de temps, $10,56& 68 Balance due au Trsorier, $ 65 I Sur motion de M. Harris, rsolu, que le prdeetdt soit et par le prsent est pri de prendre te;les infor- mations qui seront ncessaires l'effet de s'assurer si Ellen Tungate, sourde et muette, et son enfant,- seront admis dans l'institution de cet Etat pour les sourds, muets et aveugles, et qu'une somme n'exc- dant pas trente-cinq piastres est par le prsent ap- proprie de tout argent dans le Trsor, pour condui- re ladite Ellen et sa fille ladite institution. Rsolu, que la somme de cinquante piastres soit paye Hilaire Desessarts, Constable de Paroisse, par lui autant pay pour l'envoi de notices &c. rela- tives la taxe du Rail-road. Rsolu, qu'un warrant de deux cent cinquante piastres soit mis en faveurde Michel Mussand, pour avoir recouvert la prison, et que -& warran* No. 3435. pour un montant semblable, soi&cancell. Sur motion de M. Boudreau, le Jury prend un j'5 cs, puis s'tant assembl de nouveau; Sur motion de M. Devillier, Rsolu qu'un war- rant de quatre cents piastres soit mis en favenr de Dsir Godet et Valery Mayer, pour la construc- tion du pont coulisses sur le bayou Tche, chez, Napolon Robin. Sur motion de M. Carte, Rsolu, qne Charles Per- rodin soit nomm en remplacement de Joz. Latio- lais, etHypolite Andrepout ee remplacement de A. B. Carte, directeurs des animaux, sans marque danu le 9me Arrondissement. Rsolu, que le Jury se dispense des regles, et que Joseph Matte soit plac wir ft liste des indigent' pour 1853, pour la somme de trente piastres, paya- bles Lger. M. Carte propose d'approprier une somme de cin- quante piastres pour construire nu pont dans le Ce. Arrondissement. M. Harris propose de dposer la motion sur le bureau, mais cette proposition est per- due par 3 onis contre 12 nons. M.Dunbar est excus pour le reste de la journe. M. Carte propose que le 1er de Mai soit dorna- vant le jour fix pour coinmentsr le marquage et la vente des animaux sans marque. M:Gantt propose le 1l5 Avril. M. Guillory propose le 1er Juillet. M. Teale propose de dposer la question sur le bu- reau, laquelle motion a prvalu, par 10 dans l'affir- mative et 6 contre. M. Fontenot, du comit des impressions, prsente les ptitions cachetes pour les impressions de 1853, quant aprs l'ouverture'et lecture faite, il a parts que les Editeurs du Courrier des Opeloises, MM. Sandoz & Meynier, ont propos de we toutes les * impressions de la paroisse, comme l'Fanne dernire, pour la somme de cent soixante-quinze piastres, ($175), l'Editeur, du Whig de St. Landry, E. N. Cullom, pour la somme de trois cent quarante-neuf piastres et quatrevingt-quinze cents. Sur motion de Mr. Guillory, Rsolu, Que les propositions de Messrs. Sandoz. & Meynier siont iceptes et ils sont nomms imprimeurs de patoisse pour la pr- sente anne. Sur motion de Mr. Fontenot, Rsolu, Que Jac- quies Bacon, Joseph Bacon et Jos. Marcel Langloi. soient nomms commissaires pour examiner et fai- re un rapport de l'estimatie* et d'un plan pour um pont sur une coule, sur le chemin qui condait dw Ferry Pelloquin au Pont Prudhomme. Rsolu. Que Joseph Young, John H. McGee et Thomas H. McGee sont nomms commissaires pour s'iniformer de la situation de Lefroy Blaize, et faire un rapport soueserment. Sur motion, le Jury s'est ajourn jusqu' demain, 10 heures dumatin. JOHN P. HUDSON, Prsident. Gru H. BxLs., Greffier. Aux Modistes, LJ Esoassign venant d'ouvrir ma MaMP A gin de Nouveauts au Grand COteau, dsire trouver une jeune modiate o une d'un certain ge, pour conduire le affiure du magasin et pour servir comme mnagre. Il donnera de bons appointemens cellp qui ag prsentera le plus vite possible; VICTOR BENOLT. GCaud Coteau, -1 juin1 53.
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vtol. 1 Opelousas, Louisiane, 11 Juin 1853.Vol. 1. Opelousas, Louisiane, il Juiui 1853. N jo 6 27.

Journal officiel de la Paroisse St. Landry.

OPELOUSA8 s

Samedi matin, 11 Juin 1853.

O7En se rfrant nos colonnes d'avis, le lec-teur verra que notre Jury de Police a autoris laconstruction d'an pont coulisses sur le Courta-bleau, a l'embouchure du Bayou Waxia.

Une appropriation de $.1,000 a t mrise la dis-position des commissaires, par le Jury.

[rMercredi prochain il sera vendu, laMaison de Cour de notre ville, deux belles familles d'esclaves, dpendant de la successionde feu Dame Suzanne Andrus.

Pour les conditions, nous refrons l'avis,insr dans une autre colonne.

flNous publions aujourd'hui, en franais,la premire partie des procdures du Jury dePolice de Mars dernier. C'est de la rapsodieun peu vieille; mais nous ne pouvons y rem-dier, attendu que nous les publions aussittqu'elles nous dant remises.

IxcBDiIE.--On nous informe que la maison duDr. Camsion, prs du Bayou Chicot, en cette parois-se, a t la proie de flammes dans la nuit de vendre-di samedi de la semaine dernire. On nsaitencore comment Pincendie a eu lieu.

CLCAsIC-M31. John F. Morrogh, l'un descandidats la place dl'Avocat de District pournotre District, est arriv ces jours derniers deCalcasieu, d'o il a apport les retours de P-lection du 23 du mois dernier.

132 voix seulement ont t donnes danscette Paroisse, desquelles 128 sont pour M.Morrogh et 4 pour M. Hardy.

Nous rcapitulons ainsi les retours de cetteleetion: Hardy. Morrogh.

Paroisse Lafayette, 31 rmaj." St. Landry, 161 "" Calcaseu, 124 maj.

192 124124

Maj. de Mi. Hardy, 68

ELECTION DES JUSES DE DISTRICT.Les personnes dont les noms suivent ont

t lues Juges des Cours de District, pour l'E-tat de la Louisiane:

1er District-John C. Larue, J. N. Lea,T. Il. Kennedy, M. M. Reynolds, D. Au-gustin et J. 13. Cotton.

2e. District.-Octave 11oussean.le. " -Victor Burthe.4e. " -Albert DuffeLSe. " -J. L. Cole.6e. " -W. B. Robertson.

'7e. " -James L. Sterling.8e. " -G. W. Watterston.Ie. " -T. J. Cooley.10e. -Alonzo Snydcr.Ile. " -E. Barry.1'2e. " -R. W. Kichardson.18e. " -Ralph Cushman.14e. " -Thomas 0. Nicholls.15e. " -Lucids J. Dupr.16e. " -A. H. Pierson.17e. " -HI. Spofford.18. " -Andrew Lawson.

GUERSON DU VOMITO.Le vice-consul anglais de 1Bolivar a crit

au consul de la mme nation, Caraccas, unelettre dotroid leretsTit:

"Une femme ge, nomme Margarita Or.lia, dcouvert un remde pour le vomitonoir it k fivre jaune, remde au moyen dn-quel diverses personnes ont t compltementgbries, mme dans les cas dclars tout-A-tfit dsesprAs par les mdecins qui avaient

annonc la mort des malades en quelquesheures. Le remde consiste dans le. eue desfuilles pile de la Verveine -Mer)ena]; on leprend tesdoses, trois foi le jour, et onyjolnt*s lavements de la mme nature,

cae doux heares, jusqu' ce que le ventre9* lbre. La verveine est un arbuste sauva-ge qui croit presque partout, mais particu-ri&ssBet mlugs4es ternis. las e humides.TM Bi iWed ins<otaetdj le se de morSt de eetie terrible maladieuibr a W e ps. Tly a de sottes

de Tervy j .ik a meoaude estla plus eulyo

EzivutEwurw -Le Natchez Courier du8, Mous d il'rretation bord du Glen-dy ZZ, 7i'tn a nom"i< labane, qui avaituruees limjeM "ea et joliueisuttreaB, appar-teunait M. Blaahard du bayou Lafourche.Iladient intentfon de glgerl Canada, aTOB leamdes N ei e don la ge-de et seront mais k dioitiomdu gMver-asse*6 1iIndebs..

ini-' aeu m1e1 ki1MH Mi , t ]mhm u tiak let mea Billet .

Jwo^eS eperons que l a .Pteamenuepsrn.Jbwsour me. aYk

Peopri agvan t le hfisf5aS n t

m 1m ,an 4ompa e unfemme, use auniet u(ve compagne.

(Pour le Courrier des Opelousas.)The Hen Fever.

Sons ce titre, j'ai lu dans une feuille duNord le passage suivant:

"It is surprising to witness the working of fash-ionable, we had nearly written foolish fever. Theyellow fever and choiera may be more fatal, thegrippe or broken-bone fever harder to bear, but thehenfever is making the most fools, and engulphing|the most money."

Cette boutade me parait de la plus exactevrit. Vous ne pouvez vous faire qu'une

. ide trs imparfaite du vertige qui s'est em-. par des amateurs bnvoles, pour ne pasa dire des dupes, possds de cette fivrechaude. Jamais la fivre Californienne,mme dans sa plus grande fureur, n'a tournautant de ttes, dtraqu autant de cerveaux.

Vous ne vous tes jamais dout, j'en suismoralement convaincu, des qualits rechier-ches, par les fins connaisseurs, chez ces pr-cieux volatiles.

Dans votre naivet vous avez bien pu sup-1 poser, comme je l'ai fait moi-mme, qu'unevolaille, pour tre, sinon parfaite, du moins tassez convenable, devrait avoir une forme l-gante, tre bien proportionne dans sa taille,d'une couleur brillante et agrable l'oeil,abondamment pourvue d'une chair succulen-te et dlicate; peut-tre aussi, avez-vous pous-s la simplicit jusqu' croire, que si avectout cela, elle tait bonne pondeuse, douce etpatiente couveuse, une pareille poule, (quandbien mme elle n'aurait pas cinq doigts chaque pied) devrait remplir parfaitement lebut, qu'une bonne mnagre se propose d'at-teindre en soignant sa basse-cour.

SVous n'y tes pas le moins du monde.-D'aprs le nouveau systme, les grands le--veurs ont dcrt dans leur sagesse, qu'au-t cune volaille, quelque soit son origine et sesvertus prives, ne serait reconnue parfaite,qu'autant qu'elle possderait un trs hautdegr les qualits suivantes: Donc, Atten-tion!!!

lo. Cou trs long. 2o. Jambes plus lon-gues encore. 3o. Tte norme, plus elle estgrosse mieux a vaut. 4os Queue trs courte.5o. Carcasse paisse et osseuse (gnralementrecouverte d'une chair filandreuse et coriace),par exemple, je ne sais si pour atteindre le.plus haut point de perfectionnement, la chairdoit devenir de plus en plus filandreuse et co-riace; mais vous avez dans votre village, unleveur des plus distingus, qui pourra vous srenseigner ce sujet. Je continue donc; 60.une crte simple et profondment dentele; aet si toutes ces rares perfections l'animal,vu la longueur demesure de ses jambes, tait roblig de se mettre plat ventre pour man- cger, 9 n'en serait que meilleur. Il y en abien quelques-uns qui sont obligs de man-ger dans cette position, mais malheureusement tce sont les crampes qui les forcent d'agir ain- fsi. L'esquisse que je viens de vous tracer,est, pour le moment, le modle du genre; pro-bablement plus tard la mode changera. s

En attendant, si vous tiez assez heureuxpour rencontrer un animal ainsi bti, tezrespectueusement votre chapeau et inclinez-vous profondment, car vous tes en prsence rd'an gaillard accompli! N'oubliez pas non fplus que vous tes en face du roi des Galli-naces, de l'Ostrich Fowl, vulgairement ap- rpel Cochin-China ou Shanga. A St. Do-.mingue on l'apple Soulouque, pour fairehonneur l'empereur, avec lequel il a quel-que ressemblance pour la ce ur, si ce n'estque le coq est rouge et l'empereur noir.

Bien que tout le monde n'ait pas l'honneurinsigne d'tre vers dans la science des Poud-try Yard, chacun sait, que, dame nature, en sdistribuant ses fayeurs, ne le fait pas toujoursd'une manire trs impartiale. De l, il estpermis de conclure que chez les bipdes cm-plums, aussi bien que chez ceux qui sorntsans plumes, s'il ya bea up d'appelds, peu esont lus. Dans les lus par excellence, sontles Ostrich Fowlnds ou Cochin-Chinas, c'estcette espce qui constitue l'aristocratie prin-cire de la race.

Maintenant, parmi ls appels non d-g,nous avons des personnages fort recoinman-dables tous gards. Je citerai, entre au-tres, les Dorkings, aux cinq doigte, qui avecun peu de protection, pourraient entrer danala premire catgorie; mais malheureusementleurs jambes n'ont pas la longueur voulue parles statuts de l'ordre; et le capitaine de recru-tement, c'est--dire le naturaliste classifica-teur,est intraitable sur cet article de hauteimportance. Les malheureux Dorkings setrouvent donc impitoyablement, et malgrleurs rclamations, r epousse au second rang,ou ils figurent la tte de-la seconde catgo-rie; laquelle reprsente la haute noblesse. A-vec les Dorkings se font remarquer les Po-land Topknotted, les Chittagongs, lesSchack Backo, les St. Jago, les Plymouth-Rocks, les Ptduan, les Maly, les Golden4- Siler Hamburg, les Black Spanish,les .Penilled Dutch, &c., &c., j'en passebeaucoup et des meilleurs.

Dans la troisime catgorie, considrecomme petite noblesse, nous trouvons lesJungle, les sulmd, les Turkish, les Ban-kiva, les Javanais, les Blue Dun, les Chit-tipratm, les Dominiques, les Banthamwhite and black, les Polish Spangled, &c.

E ne mnous reste plus que la quatrime clas-ae. C'est dans celle-l que les grands le-veurs ont ddaigneusement relgu la plbe,la vile populaic. Cekumbles proltaires neportai pas de nons ue saonores que leshats et piuauntgaeignei6r dont nous avonsplri; i4 publie e les onnait que sous l'ap-pdhaltioernodete deOoq et Poule Domesti-

f eat dos ette a e- position qu'estSvotre bas-oawr et la mienne.

J e pJte isaiteran deir de voua citerua p.getubikddu Blsa Trewder, lequelvousab a6nmaurid6e 86 I'iportance queles adeptes aadht l'duatiti de oes Oi-

ar 4 W iriantl olitdob'ned two lotsof ^*^ diNfN&l|th fwesnt year.-OmehatWlasiK LL J Dolam i and

'the other six direct by shiptrom Canton. Ail theimported male birds are now dead, three of them

were killed by fighting and the fourth died sudden-ly, (during my absence fromn home.) from some un-known cause. Ofthe original hens I havebut threeSremaining, onie of Nolan's, two of the others."

Voil un pauvre diable dont je dplore sin-crement l'affliction. Que va-t-il faire dansune conjoncture aussi grave? Peut-tre cri-ra-t-il Canton, afin de consoler ses troisveuves, en leur procurant de nouveaux -poux; moyen qui, du reste, mnie parait infail-lible, et qui gurit toujours d'une maDiremiraculeuse ces sortes de chagrins. Maisn'est-il pas craindre aussi, que ce malhieu-reux, aveugl par son dsespoir ne mette engombo ses trois princesses cochin-chinoises.

IL. C.

AFFAIRES DU MEXIQUE.(Extrait de l'Abeille du 27 Mai.)

La rvolution sociale et politique que Santa-An-Sna vient d'accomptir au Mexique st dle nature exciter un vif intrt aux Etats-Unis. Nos voisinsne sont sortis de lanarchie que pour tomber dans-le despotisme. Avec Arista ils avaient les proutin!ciamientos: avec Santa-Anna ils ont la dictature.Entre Charybde et Scylla nous n'oserions faire unchoix. A la tyranie des factions qui rendait legouvernement impuissant et lui interdisait touteinitiative, a siuccd la tyrannie d'un homme. L.epeuple tait ftigu des commotions civiles. et ils'est livr pieds et poings lis iuni aventurier qu'ilavait dj trois reprises chass ignominieusementdu pays.

Toutes ces vicissitudes indiquent dans la consti-tution politique dle la rpublique mexicaine iuni viceflagrant auquel la nation seule pourait remdier, sielle avait ces lumires et ce patriotisme qui dis-tinguent si minemment le peuple amricain. Cequi se passe en ce moment chez nos voisins n'estpas nouveau; nous en trouvons des exemples cha-que pas dans l'histoire. L'anarchie entante le des-potisme en provoquant la lassitude. Un peuple tra-vaill longtemps par les discordes civiles se jetteaveuglment dans les bras d'un despote, et croit par

Sl se donner un sauveur. 11 ne l'ait que changerdle matre. C'est ce qui est arriv aux Mexicains.Fatigus de Yvolutiorts. ils rappellent Santa-Anna,et Santa-Anna les asservit.

Mais nous ne voulons pas revenir sur des faitsconnus de tous nos lecteurs. Nous nous proposonsseulement de sig-nialer les nouveaux rapports que vatablir entre le 'lexique et les Etats-Unis le chan-gement d'administration. Santa-Anna dteste cor-dialement notre pays. et s'il ne craignait notre puis-sance suprieure il n'hsiterait pas rompre ouver-tement avec nous. Il ira pas oubli qu'il doit sondernier exil aux revers que lui ont fait essuyer nosarmes, et il en a conu une telle haine pour le nomamricain que ses premires paroles en dbarquantVera-Cruz ont t une sorte de provocation dlissi-

mule l'adresse des Etats-Unis. Il a rappel ses compatriotes qu'ils avaient une nationalit dfendre, une religion protger, un langage con-server. L'allusion tait directe, mais nous doutonsque les hommes dle quelque exprience aient prisau srieux cette rhtorique destine enflammerles mauvaises passions du peuple. Cet appel aux 'prjugs politiques et religieux de la masse igno-rante a produit cependant sur celle-ci son effet ac-coutum; les leperos ont tran triomphalementl'ancien proscrit dans les rues de la capitale 1

Mais fl'ignorance n'est pas aussi complte auMexique qu'on semble le croire. Au dessus de l ;

tourbe hideuse et abjecte qui s'agite dans les bas-fonds de la socit et qu'exploitent quelques chefsmilitaires, plane et domine une classe claire etpatriotique qui comprend que le pays est engag ,dans une fausse voie et qui travaille l'en fairesortir. Arista, malgr sa faiblesse, tait du nombre ]de ces hommes consciencieux, et s'il est tomb ille doit en grande partie son respect des principes.Admirateur sincre des institutions amricaine ileut voulu les tablir dans son pays, mais cormpre-nant ibientt que cette tche tait au-dessus de ses Iforces il avait fini par se convaincre que l'annexion (aux Etats-Unis tait le seul espoir de salut qui res-tt ses compatriotes. En sacrifiant la nationalitmexicaine il as&rait dui moins ses concitoyensle repos, le bonfreur et la tranquillit.

Arista n'tait pas le seul qui songet oprerune fusion entre le Mexique et les Etats-Unis: ngrand nombre de citoyens partageaient ses vues cet gard, et les derniers vnemensont d les con-firmer dans la pense que la nationalit mexicaineest une chimre. Santa Anna a dclar la guerrece parti, non par patriotisme mais par ambition.

Que deviendrait-il, en effet, si le Mexique s'unis-sait l'Union amricaine ? Quel serait son rle ?Quelle influence exercerait-il ? Ses pires ennemissont donc les partisans de l'annexion, et il les frap-pe sans merci. Il a destitu tous ceux qui avaientprt serment entre les mains des Amricains et ila recommand aux diffrens gouverneurs de lui si-gnaler les "Mexicaihs, indignes de ce nom, qui ose-raient prtendre que la nation aurait avantage s'annexeraux Etats-Unis". Ces Mexicains, ajoute-t-il dans sa circulaire, seront jugs militairement etpunis comme tratres la patrie.

En attendant il svit rigoureusement contre tousceux qui se sont montrs favorables aux Amricainspendant la dernire guerre. Mais s'il chtie d'unct, il rcompense de l'autre, afin que la punitionsoit plus exemplaire par le contraste; Autant il semontre implacable envers les Mexicains qui ontfait preuve de quelque sympathie pour nos soldats,de 1846 a 1848, autant il s'vertue combler d'hon-neurs ceux qui nous poursuivaient alors de leur hai-ne. Il a mme voulu rcompenser les morts, et ila ordonn dans ce but que les restes des soldats quiont pri pendant la guerre fussent exhums pour re-poser "dans des monuments dignes de leur courage."Et comme si le tombeau n'tait le seuil de l'eter-nit, il a os, sadrilge drision, dcerner des gradesh la poussire des spulcres. "Les officiers, lisons-nous dans un dcret, tombs Churubusco et Mo-lino del Rey, seront considrs comme jouissant dugrade immdiatement suprieur celui qu'ils pos-sdaient." Aussi nomme-t-il Lucas Balderas, tuen 1847. colonel d'artilleriepermanente, et Vasquez,mort Cerro Gordo, gnral de division.

Pour mieux russir dans ses desseins, Santa-Annas'est arrog un pouvoir dictatorial et il exerce cette heure sur le Mexique une autorit absolue.Il a supprim toutes les lgislatures et fulmin undcret contre la presse. Toutes les liberts sontconfisques au profit de son ambition et de ses hai-nes personnelles. Les gardes nationaux lui portentombrage: il les incorpore arbitrairement dans latroupe de ligne. L'arme sera un docile instrumententre ses mains. Il interdit la circulation des mon-naies trangres. Il remplace l'lection populairepar des dcrets souverains. II nomme des gouver-neurs qui lui sontdvous, il leurdonneles pouvoirsles plus tendus et il annonce ces proconsuls qu'ilsne doivent compte de leurs actes qu'au gouverne-ment suprme, c'est--dire lui Sata-Ansa.

Ces mesures emnpcheront-elles le veu d'Aristade s'accomplir ? Nous croyons au contraire qu'elleshteront l'annexioi. Il est impossible que le Mex-ique passe ainsi perptuellement de l'anarchie audespotisme et qu'il vive de cette vie d'incessantesagitations. Tout ce que le pays renferme de citoy-ens honntes et clairs imposeront enfin leur vo-lont a la masse et aux ambitieux, et de ce jour da-tera une nouvelle re pour le Mexique. Sauta An-na d'ailleums inira, malgrsa prudenc par compro-mettre lies relations amicales qi existent encoreentre son gouvernementet le notre. Ilprovoquerat6t ou tard, nous en sommes persuads, une casequi se denouera par l'absorption du Mexique.

-Tout n'est que vanit dans le monde,une bonne conscience est le meilleur des biens.

-Ladaupeiite est une opprobe, une infa-mie; mais il y a des peases retenir,, sansen dguiser aucune. Les paroles sont la pein- iture de l'me, a-t-on dit.

UN MONSTRE.-L'Album Dolois publie lanouvelle suivante, dont nous lui laissons laresponsabilit, dit le Courrier des E. U.

"Nous donnons le fait suivant tel qu'il nousa t racont, sans toutefois on garantir l'au-thenticit. Il est accompagn de circonstan-ces qui tiennent, en vrit, du prestige oudu merveilleux des contes du temps pass.

Il y a quelques jours, une chaise de posteattele de plusieurs chevaux s'arrtait dansle petit village de Pesnux [Jura], pour enlaisser descendre des messieurs bien mis quiallrent demander une maison voisine ouils pourraient trouver une bonne nourrice.Suivant l'indication donne, la voiture repritlentement sa marche jusqu' une pauvre chan-mire. Les personnages entrrent et trouv-rent une paysanne qui s'intimida leur vue,mais dont la constitution et la physionomie,en juger par les apparences, annonaient dela sant et de la bont : justement ce qu'illeur fallait.

Sans autre prambule que le salut d'usage,ils lui demandrent si elle voulait se chargerd'un petit nourrisson pour lequel on lui re-mettrait de suite S00 fi-., afin que rien ne ptlui manquer, en ajoutant que tous les mois onviendrait voir l'enfant, et que chaque fois ondonnerait de quoi empchlier cette somme des'puiser.

Les 800 frs. furent compts sur une table,avant mme de connaitre sa rponse.

"A la vue de- l'argenl de ces beaux mes-sieurs, et aussi de leur chaise de poste, lanourrice ne put faire autrement qu'accepter.

"Aussitt, l'enfant bien emmaillot, futpris dans la voiture et confi la bonne fenm-me, qui, pour ne point lui donner le tempsde demander ni nom ni adresse, ils prtext-rent la plus grande hte de partir. IRemon-ter dans leur chaise, faire fouetter et dispara-tre fat pour les inconnus l'affaire d'un instant.

"Peu aprs, la nourrice, revenue du trou-ble dans lequel l'avait jet la proposition sui-vie de tant d'argent, se consola, sa vue, as-sez facilement, d'avoir oubli de se faire lais-ser un nom et une adresse; mais elle voulutsavoir si elle avait affaire un garon ou aune fille.

"A peine eut-elle cntr'ouvert le dernierlange, qu'elle jeta un cri ml d'effroi et d'hor-reur, et faillit lancer loin d'elle la petite cr-ature.

"C'est un monstre qui n'a d'humain que latte et la partie suprieure de la poitrine; lereste de son corps va se terminant en serpent;et, la forme, la couleur est jointe."

SUUM CUIQUE.-Un homme ayant t citcomme tmoin dana une affaire ea cour cri-minelle, fut appel son tour pour dposerau tribunal. "Mon ami, lui dit le prsident,comment la querelle s'est-elle engage ?-Voici, dit le tmoin, les expressions dont s'estservile prvenu, mon juge: vous tes un im-bcile." Le prsident, s'apercevant que lepublic riait, lui dit: "Adressez-vous aux ju-rs."

UJ-Un navire ngrier a russi dernire-ment chapper aux croisires anglaise etespagnole et a dbarqu prs de Sagua laGrande une cargaison de 850 Africains.

MONUMENT DE WASHINGTON.-CC monu-ment a maintenant 130 pieds de hauteur etsoixante-dix ouvriers y travaillent constam-ment. Le montant des souscriptions a tde $430 dans le courant de ce mois.

OFDepuis Charlenmagne Louis Philippeil y a eu en France 67 reines ou impratrices;de oe nombre 11 furent divorces, 2 prirentpar la main du bourreau, 7 devinrent veuvespresque de suite, 3 furent cruellement pour-suivies, 3 exiles, 13 tristement renommespar leurs crimes, 13 sans blme et le resteemprisonnes ou malheureuses. Durant lasanglante rvolution, un sacrilge fut commisSt.-Denis sur les dpouilles mortelles d'une

vingtaines d'elles; leurs tombeaux furent ou-verts, les cercueils dtruits et les cadavresinsults par une populace hideuse, ensuite je-ts dans un foss commun et rduits en pous-sire par de la chaux vive!

NivTs.-Un cur disait que Dieu avaitbien fait de mettre la mort la fin de la vie,parce qu'on avait ainsi le temps de s'y prpa-rer. Un jsuite disait qu'il faut admirer laprovidence qui a pris soin de faire passer lesgrandes rivires auprs des grandes villes.

TRES JUSTE.-"VOyez comme vnus aveztort de boire, disait-on un homme ivre; le ,vin vous fait trbucher chaque pas.-Pasdu tout, rpond l'ivrogne, je n'ai pas tort deboire, mais j'ai tort de marcher quand j'ai bu.

GRND BAL ET BRBElliEAux Sources de Bell-Cheney.

L ES soussigns informent respectueuse-U ment les habitans de St. Landry et desparoisses avoisinantes, qu'ils donneront le 4Juillet prochain un GRAND BAL et BAR-BECUE, aux Sources de Bell-Cheney. Nisoins ni peines ne seront pargns pour sa-tisfaire les visiteurs. . 1

DAIGLE & BEAUCHAMP.Sources de Bell-Cheney, 11 Juin 1853. '

SAMUEL LYONS et JOHN LYONS tJr., de la Paroisse alcasieu, Etat de la

Louisiane, ayant prsent une ptition l'ef- dfet d'tre nomms co-administrateurs de lasuccession de feu John Lyons Senr., derni-rement de la paroisse St. Landry, dcd. a

En consquence, avis est par le prsent donn ceux qui pourraient avoir des raisons rlales opposer aux dites nominations, d'a-voir le enregistrer,par crit, au Bureau rdu Greffier de la Cour de District de la sus- edite paroisse, dansles dix jours qui suivront dla date du prsent avis. F

A. GARRIGUES, Greffier. t

Opelousas, 11 JuinS 183.- t

NEGRES EN PRISON.II a t conduit la gecle, 1

4 juin, deux ngres, un se di--saut Inomm NEn, et g de 50Sans, ayuant 5 pieds, 7 pouces deutcur, ayant une dent d< de-

vant qui lui manque, sans autres marques p.parentes. L'autre ngre a environ 5 pieds,9 pouces d(le hauteur, il dit qu'il a 31 ans.Les dits ngres prtendent tre partis mur-rons de l'habitation de Mr. Jules Mssy, si-tue sur le Bayou Tche entre la Nouvelle-Ibrie et Franklin.

Le propritaire des dits esclaves est requisde venir les rclamer et payer les frais.

J. Il. COLE, Dp. Shrif.Calcasieu, 11 Juin 1853. n

AUX ENTREPRENEURSIA construction d'un pont sur le JI)y'ou

J Courtableau, au vieux Ferry de Lyonrs,sera adjuge au rabais, par les commissairessoussigns, au magasin de T. C. Anderson&Co., Washington, le Lundi, 11 Juilletprochain, 1853. Le plan et les spcificationspeuvent tre examins au magasin de T. C.Anderson & Co., Washington.

1). W. MARTIN, JOHN B. BLnt,C. L. SWAYZE, T. C. ANDERSON,

E. GANTT.St. Landry, 11 Juin 1858.

Etat etc la ILotiotani.COUR DE DISTRICT, No. 6073Paroisse Saint Landry. N

Succession de Clonise Richard, dcidc.F RANOIS DUPRE fils, de la Paroisse

St. Landry, Administrateur de la suc-cession do feue Clonise Richard, dcde,ayant enrgistr son compte avec la dite suc-cession, accompagn d'une ptition deman-dant l'homologation d'icelui. Et attenduqu'il a t fait droit la demande de la diteptitin, par un ordre de la Cour susdite, endate du 9 Juin 1853.

En consquence, avis est par le prsentdonn aux intresss dans cette succession,-d'avoir dduire, au Greffe de la Cour sus-dite, dans les dix jours qui suivront la datedu prsent avis, les raisons, si aucunes ils ont,pour lesquelles ce Compte ne serait pas ho-miologu.

A. GARRIGUES, Greffier.Opolousas, 11 Juin 1853.

Am -KT :l oa MJOSEPHL. BO URQ UE, de la Paroisse

St. Landry, Etat de la Louisidne.YAN'T prsent une ptition - l'effetd'tre nomm -Administratetur de la

succession de feu Leandre Bourque, dcd,denirement de la susdite Paroisse:

En consquence, ceux qui auraient des rai-sons lgales oppdser cette nomination,devront les dduire par crit au Bureau duGreffier de la Cour de District de la susditeParoisse, dans les dix jours qui suivront ladate du prsent avis.

A. GARRIGUES, Grefflter.Opclousas, 11 Juin 1853.

VENTE PAR LE SHERIF.Etat de la Louisiane.

James H. Lyons. ) Cour de District.vs. Fi. Fa., St. Landry.

Edwin B. Scott. No. 5836.Jean Bpt. Richaad, admr. Cour de District.

vs. alias fi. fa. St. Landry.Edwin B. Scott & als. No. 5753.

E N vertu d'un writ de fi. fa., et d'un writd'alias fi. fa., lancs dans les affaires

ci-dessus intituls, par la Cour de District, dans etpour la paroisse St. Landry, et moi adress, il seraoffert en vente publique, pour du comptant, laMaison de Cour de cette Paroisse, le Samedi, deux.ime jour de Juillet 1853, commenant onze heu-res du matin, et do jour en jour, s'il est ncessaire,tous les droits, titre, intrets et prtentions de Ed-win B. Scott, dans et la proprit ci-dessous d-crites, saisie pour satisfaire les dits writs, savoir:

Une certaine Sucrerie, situe sur l'habitation dudit E. B. Scott, dans la dite Paroisse de St. Landry,dans la partie de ladite paroisse, appele Bellevue.

HARRISON ROGERS, SLrtf.Bureau du Shrif, St. Landry,

11 Juin 185. 1btLIBERATIONS

Du JrRY DE POLICE DE LA PAROISSE ST. LANDRY.Laundi 7 Mars 1853.

Aujourd'hui tant le jour fix par la loi pour larunion des membres ndu Jury, les messieurs dontles noms suivent ont pris leurs siges respectifs:

John Pi Hudson, Prsident; Jonathan flarris, E-lisha Andrus, Franois C. Devilliers, Onezime A.Boudreau. Joseph E. Andrus, Antoine B. Carte, Jo-seph Z. Fontenot, David Young, Augustin Guillory,Walter Burton, Elbert Gantt, Joseph McBride, Chs.Teale, Villeneuve Joubert, John Wright, Sypho-rien Meche.-Prsents, 17. James Akenhead. H.S. Dunbar.-Absens, 2.

Les minutes de l'assemble prcdente ayant tlues et approuves, sur motion, le Jury procde l'lection de ses officiers pour l'anne courante.

Sur motion de Messrs. Boudreau et Gantt, rsolul'unanimit que le Jury soit dispens des rgles etque M. Guy H. Bell soit et par le prsent est luGreffier du Jury de Police.

M. Hudson propose M. Robert Benguerel commecandidat la place de Trsorier de Paroisse.

Sur motion de M. Devillier, dispense du balotta-ge est accord, et M. R. Benguerel est choisi lu-nanimit comme Trsorier de Paroisse.

M. Teale propose M. Hilaire Desessarts commecandidat la place de Constable de Paroisse.

Sur motion, rsolu que M. H. Desessarts est parle prsent lu l'unanimit Constable de Paroisse.

M. Devilliers propose M. Thod. S. Robin comn-me candidat la place d'Avocat de Paroisse.

M. Wright propose M. Basthlemy A. Martel.Messrs. Deviliiers et Harris ayanut t nomms

au scrutin, du dpouillement il appert que M. Mar-tel a obtenu 11 voix, et M. Robin 1. En con-quence, M. Martela t dclar dment lu.

M. Gantt propose de fixer les honoraires du m-decinde Paroisse.

M. Harris propose de renvoyer l'action du Jurysur ce sujet jusqu'au lendemain. Mais cette motionayant t perdue, il est, sur motion de M. Gaatt,

Rsolu que le Jury se dispense du balottage, etM. Charles H. Beauchamp soit et par le prsent estnomm Mdecin de Paroisse.

Sur motion, rsolu que les personnes dont lesnoms suivent, rclamant des secours pcamairtes dela Paroisse, soient places sur la liste des indigents,et qu'il soit pay, de taxesde 1852, auix tuteurs ci-dessous nommes, les sommes respectivement appro-pries, lesquelles sommes seront payes par trimes-tre, pour l'anne terminant le 28 Fvrier IS.4M.

Mary Tear, Veuve de James Lee, vingt-cinq pias-tres, payables King & Mawkins.-Charles Har-

vey. cinquante piastres, payables David Young.-Frai iis Slawther et sa lemme, cinquante piastresipayables Jona. Harris.-Ellen Tungate (sourdeet inmette) et son enfant, cent piastres, payables .J oseph Z. Fontenot. liza Vasseir, femme de los.i)von. ci jirf.es. payables Pierre Jean-soni.-. - s e on, cinquante piastres, payablesa JEsse fy arke.-La veuve et Jes enfans de Jo-sph Charles Bre. Fontenot, cinquante piastres, pay-

ables J1os. incourt Fontenot.-Cleste Primaux,veuve d Alexandru Trahan, cinquante piastres pay-ables Oniime Trahan.-Marie Hbert, veuve deThomnas Irwiiin. cinquante piastres, payables Ursin.i7 miel tils.-Joseph Nott, soixante piastres, pay-ables Franuois Robini.-La veuve de ChrisogonAynion et son eantt, vingt piistres, payables H.ilallet.-Eliza Moreau. vingt-cinq piastres; pays.bles Thomas N. Andilersonii.-Margaret Collins,cinquaniite pia>tres, payables Jesse B. Clarke.-Venve Anselin Doucet, vint-cinq piastres, paya-lbles Melon Doucet.-Franois Hbert. alias Me-lon. cinqiuante piastres, payables Jas. Akenhead.Veuve Louis Je.psonne. trente piastres, payables Villeneuve .otitrt.-Veuive Antoine Boudreau,cinquaniito piastres, payables Syphorien Mche.-V-inve James Cuniunin.s, cinquante piastres, paya-bles Jamies Criolligaii.-Veuve Grard Jeansonne,tinte piastres, payables lPhili se Stagg.-VeuveManiwl Ortdgo, trente-cinq piastres, payables Pierre Vidriiie.-Johni Moiitgomery. alias Juan Jo-(;moez. cinquante piastres, payables V. Joubert.:

MM. Dunbar et Akenhead prennent leusr siges.M1. Gantt propose qu'un comit de trois soit nom-

me dans le but de recevoir des propositions cache-tes poulir les impryssions d la Paroisse, aux mr-rnes termes et condition>s l'anne dernire, etque la proposition la plus basse soit accepte; pour-vu que la somme n'excde pas cinq cents piastres.

M. Diunbar propose que la somme de quatrecents piastres soit insre an lieu de cinq cents.

La motion de M. Gantt ainsi amende, est adop-te. MM. Akenhead, E. Andrus et Boudreau, for-ment le comit.

Les ptitions suivantes sonrprsentes, et lectureen est donne: Par M. Harris, de 30 habitans de-mandant un chemin public partir de chez FlixDjean jusqu' Washington. Par M. E. Andrus,decertains habitants demandant la rparat n du pontcoulisses sur la branche Est du ba, Tche.Par M. Devilliers, des habitants du 3mie et 4me ar-rondissement, demandant la construction de deuxponts coulisses la jonction des bayous Tche etFuselier. Par M. Carte, de certains habitans, de-mandant du secours ur Joseph Matte. Par lePrsident, de certains habitans recommandant Caeliste Courvelle comme objet de charit.

Les rapports prsents par les membres ci-dessournomms, sont lus, savoir De M. Devilliers, Quele pont coulisses sur le bayou Tche a t cons.-truit et livr parles entrepreneurs,Dsir Godet etValery Mayer. Par M. Dunbar, Que le vieux boisprovenant du pont dmoli au bayou Crocodile, a tvendu pour la somme de quatrevingt-cinq piastres.Par M. McBride, un plan et devis d'un pont sur leBayou Baker, devant coter environ $225. Par leGreffier, Que la prison a t recouverte par MichaelMussand, pour la somme de $250, et accepte. Parles commissaires du Jury charg de surveiller letrac du chemin public chez Richard. Retour duvote du 4me arrondissement, sur la question des li-cences pour dtailler ou non des boissons nivsantes,dmontrant l'tat ainsi; pour la licence 63, contre,15. Une communication du Jury de Police de laParoisse St. Martin, relativement la constructionde deux ponts lajonction des bayous Tche et Fu.selier, et dmontrant que le cot probable sera de$2.400, desquelles la Paroisse St. Martin est consen-tante payer 81000.

Rapport du Trsorier dle Paroisse, dmoittaitint:Balance en main le 1er Mars 1852, S 665 29Reu depuis, jusqu'au ler Mars 1853, 9738 28

S10,503 STPay pendant be laps de temps, $10,56& 68

Balance due au Trsorier, $ 65 ISur motion de M. Harris, rsolu, que le prdeetdtsoit et par le prsent est pri de prendre te;les infor-mations qui seront ncessaires l'effet de s'assurersi Ellen Tungate, sourde et muette, et son enfant,-seront admis dans l'institution de cet Etat pour lessourds, muets et aveugles, et qu'une somme n'exc-dant pas trente-cinq piastres est par le prsent ap-proprie de tout argent dans le Trsor, pour condui-re ladite Ellen et sa fille ladite institution.

Rsolu, que la somme de cinquante piastres soitpaye Hilaire Desessarts, Constable de Paroisse,par lui autant pay pour l'envoi de notices &c. rela-tives la taxe du Rail-road.

Rsolu, qu'un warrant de deux cent cinquantepiastres soit mis en faveurde Michel Mussand, pouravoir recouvert la prison, et que -& warran* No.3435. pour un montant semblable, soi&cancell.

Sur motion de M. Boudreau, le Jury prend un j'5cs, puis s'tant assembl de nouveau;Sur motion de M. Devillier, Rsolu qu'un war-rant de quatre cents piastres soit mis en favenr deDsir Godet et Valery Mayer, pour la construc-

tion du pont coulisses sur le bayou Tche, chez,Napolon Robin.

Sur motion de M. Carte, Rsolu, qne Charles Per-rodin soit nomm en remplacement de Joz. Latio-lais, etHypolite Andrepout ee remplacement de A.B. Carte, directeurs des animaux, sans marque danule 9me Arrondissement.

Rsolu, que le Jury se dispense des regles, et queJoseph Matte soit plac wir ft liste des indigent'pour 1853, pour la somme de trente piastres, paya-bles Lger.

M. Carte propose d'approprier une somme de cin-quante piastres pour construire nu pont dans le Ce.Arrondissement. M. Harris propose de dposer lamotion sur le bureau, mais cette proposition est per-due par 3 onis contre 12 nons.

M.Dunbar est excus pour le reste de la journe.M. Carte propose que le 1er de Mai soit dorna-

vant le jour fix pour coinmentsr le marquage et lavente des animaux sans marque. M:Gantt proposele 1l5 Avril. M. Guillory propose le 1er Juillet.M. Teale propose de dposer la question sur le bu-reau, laquelle motion a prvalu, par 10 dans l'affir-mative et 6 contre.

M. Fontenot, du comit des impressions, prsenteles ptitions cachetes pour les impressions de 1853,quant aprs l'ouverture'et lecture faite, il a partsque les Editeurs du Courrier des Opeloises, MM.Sandoz & Meynier, ont propos de we toutes les *impressions de la paroisse, comme l'Fanne dernire,pour la somme de cent soixante-quinze piastres,($175), l'Editeur, du Whig de St. Landry, E. N.

Cullom, pour la somme de trois cent quarante-neufpiastres et quatrevingt-quinze cents. Sur motionde Mr. Guillory, Rsolu, Que les propositions deMessrs. Sandoz. & Meynier siont iceptes et ilssont nomms imprimeurs de patoisse pour la pr-sente anne.

Sur motion de Mr. Fontenot, Rsolu, Que Jac-quies Bacon, Joseph Bacon et Jos. Marcel Langloi.soient nomms commissaires pour examiner et fai-re un rapport de l'estimatie* et d'un plan pour umpont sur une coule, sur le chemin qui condait dwFerry Pelloquin au Pont Prudhomme.

Rsolu. Que Joseph Young, John H. McGee etThomas H. McGee sont nomms commissairespour s'iniformer de la situation de Lefroy Blaize, etfaire un rapport soueserment.

Sur motion, le Jury s'est ajourn jusqu' demain,10 heures dumatin.

JOHN P. HUDSON, Prsident.Gru H. BxLs., Greffier.

Aux Modistes,LJ Esoassign venant d'ouvrir ma MaMPA gin de Nouveauts au Grand COteau,

dsire trouver une jeune modiate o une d'uncertain ge, pour conduire le affiure dumagasin et pour servir comme mnagre. Ildonnera de bons appointemens cellp qui agprsentera le plus vite possible;

VICTOR BENOLT.GCaud Coteau, -1 juin1 53.

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